117142348 swedenborg

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Swedenborg : histoire d'un visionnaire au XVIIIe siècle / par le Dr Gilbert Ballet,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque H. Ey. C.H. de Sainte-Anne


Ballet, Gilbert. Swedenborg : histoire d'un visionnaire au XVIIIe siècle / par le Dr Gilbert Ballet,.... 1899.

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Ballet

.S'~J~M&< visionnaire

G.

Neutre

d'un

au Jf~JMC siècle.

Masson

Paris

et Cie

1899


des

Texte

Symbole applicable pour tout, ou partie documents microfi!més

détértoré

reHure

NP Z 43-120-11

défectueuse


Symbole applicable pour tout, ,ou partie des documents microf)!mĂŠs

Original NF

illisible

Z 43-120-10


SWEDEN

BORG


DU

Recherches sensitif du

et

Les son,

intérieur 1881.

professeur Leçons nerveuses, éditeur.

du

et la

cliniques sensibilité

Librairie formes

du

clinique <891. 1 vol.

Paris.–L.M.~M'rUKUx,

le

dans

les

cliniques

faisceau lésions

médical. de l'aphasie,

éditeur.

yMt<e

189'

sur

Proy?'~

de Mt~ec:?!?.

Paris,

(en collaboration éditeur. Masaon,

neurasthénique

Proust), de

AUTEUR

et les

Alcan, (in

Psychoses éditeur.

Hygiène

<88i.

Paris,

Le langage 2" édition,

anatomiques de troubles

les

cerveau.

MÊME

1894).

avec

Mas-

M. le

et affections médicale; Psychoses avec 52 fig. dans le texte. 0. Doin,

imprimeur,'),rue

Cassette


HISTOIRE D'UN VISIONNAIRE AU XVH)s StËCLE

û Jw

~SWEDENBOI~

f

'>

;c, l'ARLK

i~11,3~Y

GILBERT

Dr PROFESSEUR

AfiRBGK MHDHOtN

MEMURS

DK

BALLET

A J,A FACULTK

MEDËCtNB

DU

r'Atu~

'~).tt!

SAtNT-ANTOtKE

DK T/nOI'!TAL LA

D;!

SOCIBTH

nH

NEUROLOGtS

E'fnRLASOCtÉTÉMHntCO-PSYCtfOLOGtCUE

d'un Los hommos temperamont et më)anpo!tque no pensif doivent do <)tt'& un dérangement tour machine catte pénétration oxtraord!nairs et presque divine chez eux f[ue l'on romarquo par & dos i~torvaUcs et qui los porto tantôt tant&t iitcf's, subiimes, » fo))cs. !)tDM)OT ~~<. ~cyc/O~~i'~M~).

`

PARIS MASSON HBRAIHES

ET DE

120,

C'\

L'ACADHMIE HOULEVAR!)

~899

ÉDITEURS OE SAfNT-~KnMAJN

MEDECINE



AVANT-PROPOS

Au la

d'un

façade

une

du

voisinage

sant, qu'il de

y a là une La

Swedenborg.

froid,

la Bible, sieurs

est assez

de cérémonie,

la

centaine.

ont

une

salle,

d'aspect à un

personnes.

quinze

à vingt

sont leur

seconde

église

et

on

lit

plujours

seulement

l'Ecriture.

ne paraît

Les

clairsemés pas

dans dont

culte

aux

fidèles

A Saint-Amand,

au

recevoir

actuellement:

nombre

pas-

Mais

commenter

entendre

le

sévère

local

pour

de

Swedcnborgicns en France

consacrée

spacieuse

centaines

y viennent

église

il convient

comme

modeste,

avertit

prétention

sur

Thouin,

d'allure

temple

petit sans

enseigne

rue

Panthéon,

dépasser

le Cher, la

fondation 1

ils


VI

AVANT-PROPOS

et qui n'est pas en prospérité. de la Nouvelle le Jérusalem (c'est avait lui-même donné à Swedenborg

remonte Le

à 1837

culte

nom

que

la nouvelle

a eu pourtant des Eglise) naguère de distinction le capitaine Bernard adeptes (de Vannes), qui lit à Bordeaux quelques prosélytes

dans

de l'église (de

son

française

Versailles), les

français

dichery

qui, oeuvres

conseiller

Broussais, et

fils

l'abbé

régiment;

du

de Levés; vers de

grand

M. J.-P.

Moet

traduisit

1820,

en Emile

Swedenborg;

à la cour

curé

Ledru,

de Pou-

d'appel

M.

Broussais;

Le

et le plus complet Boys des Guays, le dernier des traducteurs de Swedenborg, qui mit sept ans à achever son travail et se servit pour l'écrire

d'une

l'auteur

plume

de l'œuvre

d'or,

marquant ainsi pour sa pieuse originale véné-

ration~. Mais sont

si les fidèles

peu

de par 1. Ces

nombreux

le monde

derniers

de la Nouvelle chez

plus

nous,

de cent

Jérusalem

il y en aurait mille.

En

1871,

au livre renseignements sont empruntes A<M He~M;).s actuelles, de M. Julien eL' Vinson, Deta.bf'yo 1888. Lecrosnier. Paris,


AVANT-PROPOS

ils n'étaient terre,

repartis

avait

cinq

deux

ou

mille trois

les

porte n'a

ses

ciples

nous

seraient

de nature

au

la mentalité trer

il

l'a

de

phrase parce vu

des

resse

la

esprits,

que

disnous

elles sur

lumière voulons

moncom-

que

approprierions les

Ossoli vérités,

et

termes,

la

« Ce n'est

pas

mais

Swedenborg

parce

a

qu'il

nous

inté-

étrange

offre

M.

La personnalité en

nous

transposant

des

ses

mesure

Swedenborg

marquise

idées

pourraient

Nous

Nous

en

a vu

qu'il

pensé

livre le fon-

que

quelque

auteur.

pense. en

écrits,

a jeter

ce qu'a

volontiers,

celles

la

ce

ses

intéresse

dans

plus

de leur

moins

ment

nous

de ses

tout

il im-

C'est

theologiquc.

religieuses,

occuper

ce que

ici;

l'indiquions

qui

tirées

États-Unis,

Swcdcnhorgicns,

prétention

ont

et aux

de Swedenborg,

des

conceptions

il y en

en Suède.

la religion

du culte

en Angle-

églises,

Canada

mille

que

aucune

dateur

au

doctrines

peu

mille

en cinquante-huit

Ce qu'est sont

de huit

moins

pas

va

enct

psychologue

de

de cet

singuliers et

au

homme

attraits pathologiste.

à l'historien, Doue

au d'une


AVANT-PHOPOS

VU!

activité

prodigieuse,

quable

et variée,

homme

de

tour

est

contrés.

Ce fut

littérateur, ou

théoriques

qui

a coup

poète, pratiques,

plus

original

des

se soient

jamais

ren-

le

peut-être

mystiques

remar-

intelligence

à. tour

sciences

Swedenborg hallucinés

d'une

de tous

sûr

le

fé-

plus

cond. L'un

de ses

a dit de lui

«Il

dans

siècle

aucun

facultés

d'homme digne

objet.

toutes

les l'art

la nature en

est

du

son

est

comme

moins

éclate monde,

tout

quelles

le

métaux

il n'est un ordre

cicux

Dieu

lui

maisons

en enfer,

plus dans

et d'explorer

portée lui

pas

créateur

surnaturel

a Stockholm; fut-ce

a écrit

minéralogiste

les

Les

ce qu'il

premier

l'expression

parlent,

Gothenbourg

de certaines

a la critique

de ce

il n'est

remarquable,

compte,

encore

manier

lui

l'autre

offre

de

anges

qui

sur

sciences,

puissance.

plus

malgré

Savant

haute

die

et,

historiens

l'histoire,

du développement

a écrit qui

pas dans

d'homme

de l'âme;

et ce qu'on

dans

n'est

de vue

au point

et de ses

admirateurs

sont

à sa

les

il voi.t a un

il va trouver tout

plus

ouverts,

apparaît dévore

il

incarné;

incendans

personnage


AVANT-PROPOS il s'en

l'intéresse;

qui truit-,

soit

qu'il

siècles,

fait

instruire

l'éternité

dans hier

IX ou depuis

trois mille

ou

depuis

trois

Swedenborg,le les des passages

faire

connaître

depuis

l'ins-

»

ans'

Présenter lumière

écrits

nombreux

serait

Il est,

d'intérêt.

est en droit

de fidèles

peu

ou

prou

en eu'et,

de la Nouvelle ses

parcouru

il est vraisemblable

toriété,

au moins », n'a

le cite

les

que

le

détail un

pas dépassé

rieux

mil-

Jérusalem

ont

œuvres

mais

on se borne

compen-

que, sinon sa node ses « illuminacercle

peu

souvenir,

digne et si l'on

quelques

comme un partout m.M~mon~c.s dont l'histoire un

de ses

œuvre

connu,

peu

dieuses,

tions

faire

déjà

de supposer

liers

saillants

plus

à la

restreint.

On

des plus

cu-

ait

le gardé en général a cette

mention. A la vérité été

qui .ont ciples vie 1. Didier,

il a eu déjà des biographes, mais des admirateurs et des displutôt

enthousiastes

que

d'un

homme

mentale Mattcr. 2'

sa

Sweden6on/, édit.

Paris,

186:

me,

des

tel que ses

Or,

critiques.

eo's

Swedenborg et

sa

~o<'<Me.

la


x

AVANT-PROPOS

est

d'être

digne

au

envisagée

la cri ments

point; de vue de faire avec les élé-

tique telle qu'on la peut aude jugement dont nous disposons Leiut réclamait un recueil de biojourd'hui. graphies

des Aa~Mc~t~~ psychologiques U en a lui-même écrit brillamment

célèbres

et

les pre-

miers

l'Amulette qui

de Pascal être

peuvent

avant.

n'a

On

de soulever d'autres qui

Le

chapitres

D~o~ ont

tentes

les. orages

semblaient

des

leur

de

piédestal On aurait visaient.

plutôt

les travauxdeMoreau de Magen,

plus a

provoquer et des vues

a faire

déchoir

hommes de nos

(de Tours),

à ceux

actuellement

appréciations

grands

et

engager

pu

qu'ont

nature

de les

fSoe~~

la voie

fraye

s'y a redouter

guère

époques

de

de

qu'elles jours,

après

de Schilling,

Meyer, de Loma exagérer hroso surtout, tendance quelque les de ce qu'on appelle le « Génie » avec relations la « Folie )'. ce qu'on appelle de Jacohy,

(?f~Me peut-être

et

~b~e,

termes

avantageux

tout,

de nos

plus

de sens,

do Jurgen

de rayer,

vocabulaires. ou du

vagues,

moins

qu'il le second

Le mot il a été

serait sur-

Folie singuliëre-

n'a


SW!D)-;I\BOH.(! i'~s-m2

(t)'ap]'~suncpmvufod')'~)W~!U)FrH.


xt

AVANT-PROPOS

ment

de son

détourne la folie

a décrit folie

raisonnante.

veut,

pour

ancien

depuis

doute,

la folie

morale

Qu'on

le

do

s'éviter

sens

a des

n(''ologismcs,

blie

qu'il

ne

pas

dans

l'espèce,

critique

doit

éviter

sentiments

les

de

nents

aient

esprits

des

a~on~NM.~?

les

anomalies

rant les

visées elle

sous doit

leux,

avec

peine

ceux

mieux

connus

Luther

ou

ces

emi–

que

en

nous

de vue, apprécier

les

compa-

montre

modeste d'être

tous

dans

et le

miracu-

les phénomènes

dans qu'elle

ses

la science,

ou extraordinaires,

l'explication

à bu

et

cesser

des

aliénés

juger sinon

est

de hasard

miraculeux

les

point

la clinique

de

chose

d'un

l'extraordinaire

rejeter

chercher

eLc, plus

science

et quand

raissent doit

La

jours?

autre

d'Arc,

Et comment

que

n'ou-

s'indigner

a concéder

de l'esprit

à celles

qu'on

a pu

parmi

Jeanne

hésiterait

Qui

à

blessent

qui

On

ou

recourir

leurimportance

ceux

classer

voir

/OM~ Socrate

Pascal.

ont

respectables.

la pensée

l'on

mental.

Lcsmots, la

guère

désordre

ou

qu'anomalie

si

de mais

signifie

ou la

conserve,

l'obligation

l'occasion

qu'on

appaelle

en

la comparaison a pu

déjà.

catc-


XII

goriser mentale tif

et

Toute

considération elle

lui cst~etrangëre dans

Swedenborg les

classer.

n'a qu'un

sentiobjec-

la vérité. C'est

la

S

AVANT-PROPOS

lumière curieuses

esprit.

ces vues et nous des

que

nous

étudier

à de comprendre, de la clinique,

efforcer

enseignements aberrations

allons

de

ce très

curieux


SWEDENBORG

CHAPITRE

PREMIÈRE

SES

DE LA VIE DE SWEDENBORG

PARTtE

SON

PAtU':NTS,

ET

UTTÈRAIRR

niASES

PREMŒR

HSFANCH,

SON

SC1E~)TH-'1QUB

ÈDUCATtO! UË

SON

EXISTENCE

(1688-1W)

Emmanuel 29

janvier

Swedho' ït ne J688.

dc Swedenbo)' trente a.ns plus l'ordre équestre

qu'H de

)a

ou le iit, admeLtre

la

laveur

sœur

~Eteonor, Son

~<

porLc

tard,

prendre

dans

)e

l'histoire,

son

après

le

a. Stockholm

naquit, devait

de la

que dans

entrée des

chambre

reine

nom

seigneurs Ulriqne

de XII. Jesper

Swedher~,

occupa

dans 1

le


2

SWEDENBORG

de Sué,dc royaume Il fut successivement

des

ville.

tendant

du roi

sylvanic, dant

Il

de

évoque

à

de

l'âge

comme

remarquable sa langue qu'il

il iit

sacrés, dance pire

a

apporta

que état

XII

citants

contre

fort parlant de patriotisme Charles

version

l'avaient

ordi nai res grandeurs, morale et suffisamment

purs

luxe

des

de

que ceUe Orateur et

demandait les

qu'H assura améliorations

suédoise

sacrés. le

écrivain

Skara,

les

par

cantiques autre mysticité

les

misérable

et

homme

et l'Angleet talfonandc. Fon-

des

d'une tous

la

ans

la France

a imprimerie par les conquêtes

nationale

Londres.

un

de Matter,

l'Allemagne

d'une

dateur

de

inten-

quatre-vingt-deux

« C'était, au dire (1733). fort éclaire, visité ayant terre,

enfin

Skara,

suédoises

congrégations

mourut

de la Pcn-

suédoises

congrégations

puis

des

prédicateur (1684), de théologie à professeur de et chef du cierge (1692) XII le nomma plus tard in-

Charles

des

importantes. du premier

aumônier

de cavalerie régiment de la cour (1683), l'université d/UpsaI cette

fonctions

toiles

précipitée

a

textes

toute qui

tcnins-

admiré,

les œuvres pour à la nation le entreprises

du fa!ted'extra-

icilemen sa pensée essen) ne s'inspirait politique,

de


VIE

LA

de

théologie De la. /c d'un

lillc ne

ses

sait

rien

Il en

est

quatre

de

précis. de môme

une

~erg reçurent ibërah'. Lcm'

deux

d'elles

que une p6re

les

et de

/<?.~ Bcnzelius,

épousa.

cnl'ant.s

pour

et l'Eglise. De bonne heure

Swcd-

Jespcr

et plutôt à développer leurs sérieuse

s'attacha et

aubrite

de

instruction

naturelles

de son

ses

de grand homme talent, d'UpsaI, avec un gouverneur autre se maria

de province. 11 apparaît

use

de

L'une

~a??~

.endanccs

3

SWEDENBORG

M une juste mesure que dans Sarali de Swedenborg, Bœhmc, on assesseur au cotlege des mines,

archevêque dit-on;

DE

ne

semble

les

diriger

avoir

pas

le sa-

vers

cerdoce

nuel

de

se manifcstcrcnt

Swedenborg

des

« De ma

à ma

ans

quatrième une le Lire au

docteur

clait

sans

tcur

cesse

éternel

'homme.

sixième

ma pensée Bcyer, de Dieu, du bon-

Matter.

I'.

4.

morales

a ma douzième

était, plus grand plaisir lu ta loi avec des ecclésiastiques.

L

Emma-

dispositions pieuses. dixième dit-il, année,

préoccupée et des soulfrances

De ma

mon

chez

de

de

année,

m'entretenir Et, je leur

ns


4

SWEDENBORG

souvent ou

cette

la

remarque,

charité

est

la

qui

donne

du

prochain.

bienveillance l'amour

que

avec

séquent

doux

et

avoir

cœur

les

sympathies

de

la

la

n'est

bienveillance et

foi,

le

d'un

de

de

con-

Emmanuel

jeune

aimable la

par

chose

fait,

caractère

conquis

cette

que

autre Et

idées,

etc.

avoir

paraît

vie

ces

la

que

ceux

cl

honte

de

avec

son il

lesquels

frayait. Il

très

s'appliqua des

anciennes, naturelle, labeur

et

ïl

y

a

sa

son

père

alors

vive

intelligence.

a ans.

naguère

drale.

en ses

Mais

circonstances portèrent ccile-ci

s'y

est

qu'il vers

la

à

de

couronna

ses

a

Upsat

le

démêle'

époque

en

cathé-

d'autres

à

la

docteur études

cette

la

aussi de

la

vérité,

la

littéraC'est

physique. philosophie par

la

ensei-

de

prévôt

malaisé

a

avait;

y

une

t

années.

adonné

philosophie;

mathématiques qualité

fût

peut-être

comprenait

les

de

goûts,

il avait,

deux

Swedhcrg

qualité

à son

éducation,

y séjourna

Jesper

l'histoire

d'Upsal

qu'il que

langues

grâce

première

l'université M

de

propres,

sa

terminé

semblé

gnée

en

rapides

l'envoya

théologie

des et

Ml de

dix-neuf

11 eut

l'étude

mathématiques

eut

Lorsqu'il

a

jeune

qu'i) thèse

sm'


LA

de

sentences

les h'

DE

VIE

K

SWEDKNRORH

et, de PuMius

Senequc

Syrus

Mime'. 1)

n n'y y

revint,

a

ensuite que

SC.l°llI'nn séjourna

h)

maison III0IS. mois.

que quelques qucs

mais

patcrncHc JC'6t,aiL (',al..

l'année annec

<K)C!)a)')esXl)futbat,tuaPuUawa. pcre,quiavaiUui-mcme

Hncoura~eparson beaucoup son

en

d'Hu!'ope; où

it

resotut,

visiter

les

1710,

il

s'embarqua

une

passa

d'un

QneUesf'nrent.ses

ses

il fit, (~atement,

ressant

de a

qn'it

!e

savoir,

s étendre

sur menus

quetques doses

ses

ce

t..S'<<f< /M/~ '2. tS'~O

e< ~;< f~<

S)f!<t'H<)Ot'<t et

tSU. 1.

E.

et

enfreint,

f~abtie

.e<<'c<.z

Swfdborg. 7/ty)e;'<n'<tM,

aux

ainsi

Londres

U~sat,

inté-

de

seulement

survenus

avoir

&)'<

près

m'~ti~e

raconte

est,

de ta quarantaine contre ta peste.

de

description i)

Ji

incidents

d entrera

rendit

séjour

voyages',

point.

pour

pendu la défense

pourLon-

(iansia

per('rinations:c

être

pays

se

un

mais,

de

taissee

principaux

fréquentations Il serait An~tet~erre?

en

occupations

parachever

a))))ee,puis

a Oxford, an.

pour

de

éducation,

dr("

il

voyage,

cours faiiji),

quit

par

ignorance

avant, pour

l'expiration la ville protéger

MM~n~ n09; pubHe

~Mas Tubtngue, pa.)'

TafeL

no/

< i841.

Tubingue,


<;

SWEDENBORG il

la Hollande, passa par gagna Amsterdam et, vint séjourner il s'y Utrecht; a l'époque où fut signe le célètrouvait (1713) D'Oxford,

bre

traité

V la possession qui assura a Philippe de la couronne Puis il se rendit a, d'Espagne. Bruxelles et de la à Paris et a Versailles où il résida rappela;

un pendant il regagna

et Greifswald bourg moment même ou Turcs,

le

mettait

s'en

Ce emparait,. dresser au roi un

an.

En

la

Suéde,

et

le père HamLille,

par a~ Straisund

arriva

Charles

son

1714,

relâche

XII,

cette devant siëge fut lui l'occasion pour de félicitations discours

au les

par ville

et d'aen

latin. dans

De retour a.

Skara

un

sa patrie,

publia Swedenborg les Jc~a? ~elittéraire,

recueil

/i!co~

cet ouvrage ['enferme une ceaux latins composés par l'auteur ses pérégrinations et qui, graves présentent

qu'un

suivante.

(171S)

Ca~e~o'

~ore~,

1.

J~Mt/tM ~e/!COn:M.s,

médiocre paraissaient collection

~'n.'e

e6t)'M:a

série au

ou

intérêt.

de morcours

ne légers, L'année

à Greifswald de

fables

~t!ce//an<'a

de

les imitées

~</a'

ua~:M

t'M

/oe~ cectMt~ E. Swedberg. Troisième Édition, Tubingue, 1841. ~fC /a&e~a' Oui~'a'M!~ ~nn~M, 170, 2. CftMeM<o''e'ï, Tubingue, 184S.


VIE

LA

DE

7

SWEDENBORG

et donL

d'Ovide

(sivet'aheDar'Ovidianissimiles) des panégyristes quetques-uns ont

vain

A vrai

n'eussent

horg,

la

n'eut

postérité, d(~'id<nteut

antre

direction.

.H

avait

littérature

eL

persévérance trente

années,

su)i

)e D<<'

ouvrage,

dont

miers

travaux

fonda

avec

auquel

ce

t. ))~fYt

six

dernier

c<)/<?/SM~.

la

i!

scienti-

derniers

avec de

période

SECONDE

PHASE

de

il fit para!t,re

époque,

une

publication

Il

volumes )a

8ocict,e

à

pério-

le

savoir /)/)'&0!'PtM, Upsn),

publia

dans

cet

parurent,

les

pre-

royale,

PoUtem.

l'ingénieur

~.f(/a~S'

travaux

une

constitue

découvertes.

de

son

il, par

1716

lorsqu'on a ces

etal)!i,

époque, dans une

activité

les

nom

(Da'dalus /<)//)<?~o~<?~ hyperconsacré aux recherches, in-

recueil et,

son

cette

durant

A ceLte

Lorcus)', ventions

son

ans

succès

où il s'était

dique,

des

pour s'adonner

qui

existence.

Upsal,

l'auteur, oriente

il devait

fiques

conserver

vingt-sept

la

laissa

si

la vie

suffi

pas

écri-

jeune

qui marde Sweden-

littéraires,

pnEM!ÈHE PHASE de

la

quent a

le mérite. exagère dire. ces œuvres

du

et les

17tH,

séduit;,

ressources

.f!'t'

MO).~? ~n,

qu'il

Charles

fu~

présenta,

d'Upsa)

f.P!'<MCn<a,

t7')8.

XH, paraît-

de

son

es-

W~<C-


SWEDENHOnn

8

en qualité

m'attacha

prit:

d'assesseur

et exprima royal des mines aux travaux dont l'Associât C'est

ainsi

à ta

construction

que

tra.vaux

aux

ingéniosité Suéde un résolu faire

consistait

efï'et,

rendre

celle

Swedenborg

des

roi

XH

de

avait

les murs

sous

s'onraienten

qui

était

montagnes, voie de mer,

imagina

Son

et, projeté de Là difncuUé

des

la

l'autre,

voies

et

au

Charles

siège de FrederichshaH. a transporter l'artillerie

l'une,

cable

de

deux

des

(Le Gothenbourg de Trolhaetta.

le Danemark

des

active

prit une part de Cariscrona,

service,

important

la place

;de

la. direction.

et

hydrauliques lui permit

d'attaquer le

il avait

Swedenborg des docks

du lac de Wener

écluses

le désir

au Collège que Polhem

très

imprati-

périlleuse.

machines

garnies de cylindres au moyen desquelles on put véhiculer et par vaux, de Stromstad a Iderfjol, par monts et une sur tesqueUes cinq péniches chaloupe été chargées de canon. avaient les pièces Grâce le siège allait cet artifice, commencer dans favorables des conditions s'annonçaient qui aux

Suédois,

obscurément

Tandis bri!)antes

quand la

qu'il des

mort

Charles en

appliquait questions

XH

visitant

une

ainsi de

trouva

(17)8)

tranchée.

ses

mécanique

facultés pra-


LA

VIE

DE

M

Swedenborg

ique,

science

de

vaux

L ~7~9),

il

pas les traans (dei717 /o~M<o~

négligeait En deux

pure. en

publiait, et. divers

9

SWEDENBORG

cnef,unc

travaux sur Les woyc~s de /'a/y~?'e i~/c?w!Me?* la /OM</<~«/c des /eM~ /~?' des o~~c~~ei!?M~/<? des ;r<o~.y /M~~i!?'6~% sur La ~UM!'o~ c/ ~.t

/<i'y

<tu

~s'?<s', et

les

voit

On

déjà et, cette

gieuse H'<u'r6teront quel ront.

la

opéfrac-

des suppression </M ~M~ ions~; sur La p/MA' y?'<x?ï~e ~/cM~'o~ sur Le ~oM~Ke~ et la /~?M' les /c?~~ ~~c?'eM~ ~n.M~ de la <'c?'c et des ~/aM~ 'idions

calcul

faciliter

pour

s'affirmer

cette

fécondité

surprenante la

guère jusqu'à le champ où que soit

Nous sommes

activité

fin

elles

a l'époque

de

prodiqui ne la vie,

se manifeste-

~719)

la reine

L Ouvrage sur l'aigebrc, en suédois. Dans les dix Hvres de ce trait,6, fauteur s'occupe de divers problèmes de mécanique, d'une théorie des projectiles et de l'artillerie, enfin du

calcul

différentiel

et

intégral.

2. En latin. Upsal, nt8. J8't'7,

eu

Upsal,

Amsterdam,

ni8.

1721, 1766. Londres,

anglais.

3. Traité (en suédois). Upsa!, 1719 et 1795. L'auteur y expose les diverses raisons qui ont fait adopter plus tard le système dëcuMai des poids et mesures par ia. France et d'autres pays. 4. Ouvrage (en suédois). S. Traita (en suédois).

Stockholm, Skara,

17t9.

1719.


~0

SWEDENBORG

jeune vices

Swcdberg qu'il avait

lui

conféra

son

nom

en

prendre

part

travaux

de

trois

ans.

lettres

celui

à faire

de

de

comme Dicte

A cette

seulement

Charles

noblesse

se

qui

serXII,

et

changea il fut ainsi et

équestre de cet. ordre

membre,

au

prouver pour les

Swedenborg, de l'Ordre

partie

la

de

sa reconnaissance & son frère rendus

les

appelé

non

désireuse

Eléouor,

tjlrfque

reunissait

à

aux

tons

les

il se fit remarquer et par le souci assiduité

assemblée, par

son

mais encore. remplir ses devoirs, et l'élévation 00 ses vues. Il y par la justesse même figura longtemps, après qu'il fut entré dans la troisième et que phase de son existence avait

qu'il

son

d'y

intelligence son

par

fort moins

à la

avancé,

vers

par

besoin

de lassitude

et, de

jours est-il encore une

qu'a

En

en

]I sembte, renoncé

entière

avec

commerce

démons. ment

tout

parut

grande

les

effet,

n'avoir

publique soixante-treize repos

un

âge et ce fut

ans,

que

par

une

sorte

moral. de

les

complètequ'à

découragement l'assemblée

et,

anges

vie

de

absorbée

1761,

Touil

tint

place.

devenu Swedberg, Swedenborg, des mines de la Suéde, entreprit la visite puis, et Hambourg, il se rendit a par Copenhague 1720,


ti

LA VIE DE SWEDENBORG où

il fit parattre une le P?'o~'o~)<? des /c~e~

Amsterdam tuoires

série

de

me-

a~o~oet </<!cOMUO'<e.9

IfS O&~t.X~OM.S' N/e yM/M~'C~e ~mf Nouvelle A'~?' fer et le /'CM ~ïc/Ao<~e~oM~ et .M?* ~C?* les longitudes ~<<?)'?M!tM~ .S'?<?'terre des /~<C; l'Art de CO?!A'~Mi!'?~ les yCOyy~/M'~Me~ </oc~ tion

la coKS~'Me-

et, une

A~oM~c//<? ~o6~e'M~ des <~<yMM; r~ ~)~C?C/'

Tous ces travaux, ?M<~<e des navires. ou trois, sont écriLs en laLin, langue denborg vrages phiques

W~C<X-

/b?'ce

de préférence adopta aussi bien scienUuques et rctigieux.

sauf

deux

que Sweses ou-

pour

philoso-

que

ce grand effort, cinq mémoires imporApres tants publies a,u lieu de en un an, Swedenborg, se reposer, le cours de son voyage il reprit visita

les mines

Liège, Leipzig

et les usines

entre Cologne; trois volumes

d'Aix-la-ChapcUe, il nt, para~re temps, de Mélanges ~Mr

a. les

1. r)'o~)'otnKA'p)'tHMptOt')t<M,etc. Essai d'un ouvrage sur les principes

de

Londres,

1847.

la chimie.

Amsterdam,

1121

et 1721;

en

anglais,

2. AJoM!o<M~'M/< etc. Observations sur le fer et le feu, sur la nature élémentaire du feu et sur un spécialement nouveau mode de fourneaux. Amsterdam, 1731; Londres, ')841. 3.

Nouveau

Amsterdam,

p~t~ ~21;

de

eotts/rMC/ton

édition

anglaise

des

~oc/

Londres,

el

des

1841.

~<~Kes.


12

SWEDENBORG

??!~M/'<M< /d!~M.s'; tlombourg

/C /C<~ C~ /P~ ~M<?~e??~.S' des ~OMil se rendit en Saxe, :') puis imprima sur le fer et. sur un volume les

stalactites

de

poursuivit

son

wick,

Gosstar,

rentra

à

avait

été

vient

de

soucis

fameuse

le

absent

pendant tout quinxe

en

suédois C~ la /«);

D<~0!eCM~O~ ~M~~ 1722

la succession

de

minéraux.

om'it

de

Celsius

par ses mines.

o&M)'a<a,

a )a chaire

quelques années nommé membre de

fut Faut-il

ces

d'Upsal de mathé-

mais,

il

admettre

situations

deux

ou temps, de torpeur

A/Mce~<e~

Sweden-

des Collège a l'Umversité

lui

royale.

exigences

1.

on

~<?A'MM~M~K~'

au

(1729),

l'Académie

période

Il

dont

mois,

~M ~M;

il la refusa;

matiques tard plus

son

cL

Limbourg, l'été de 1792.

dix ans, pendant été absorbé surtout

1733,

on

1724,

tout

Bruns-

par

(1722).

semble avoir borg fonctions d'assesseur En

Baumann,

de ses premiers L'un dans son fut pays d'y un volume in-8° sur la

l'emploi, arrivant

en

de

et

Hanovre

voir en

grotte d'études

itinéraire

Stockholm

publier

De

la

qu'il

y

relative ftc.

les

remplirent

eut

chez

faisant Obscrvnt.ions

Leipzig, 1722 éd. angtiwe,

que

Londres,

lui

une

suite sur

!e

']8<

aux feu,

t~s


est-i) en

qu'en

ces mois,

quinze

neuf

années

avait

fait

publia

Swedenborg qui, la valeur de paraître '( quelques

que

écrits

)).

de circonstance en

six

ne

volumes,

Mais,

qui précédèrent?On avec certitude. Toujours

affirmer

rien

ne saurait

13

SWEDENBORG

de suractivité

années

deux

DE

VIE

LA

H se

1733,

remit

il voyager en vertu

et

à

Il quitta la Suéde d'un produire. la Saxe et la Bohême, congé du roi, alla visiter a Prague et surtout a Dresde. Il a séjourna réuni dans son 7/MM~re des notes sur ce voyage ta

sont

qui

Un

de

l'été,

a

mença

d'un il

faire

y

médiocre

s'installa paraître

intérêt. a

Leipzig

son

grand

Vers et

com-

ouvrage,

et ~~c?'<7/M', pA~oso/)/M'ca. trois volumes in-folio. comprendre

allait qui Le premier de la d'exposé

0~'a de

ces

volumes

en

jP~~C~'a i!<Mt~MW ~.so~/<ï~

indique ~'M?M

le

sorte

~~tB~O~cy~ c~/<ca7t~<.

413~.

le titre

sujet

?M~M/M</M,

t. O~cra philosophica c). Leipzig,

une

de la nature;

philosophie porte

est

Premier

et

qu'il spécial tendances

les sive

novorum

~e??.-

WMMC~ P~MeM<C~ Hien

que

l'imagination

et !~<M,c)'aha',3 voi. in-folio; volume

~/M-

F'ri~tctpta

?'eMM

Dresde Ha~<M-

t'Éé()H6 à Londres en armais f'M 18~; deuxième )'<!<<!<?)), volume SM?' le f!cf;t)!f)~ .st<&~)'«MCt<m;h'otsiecuc 'voiumc cutUfc

e< r«tr«[tt.


14

SWEDENBORG ti'

de l'auteur on

avec

s'y joue dans ce

trouve

livre

une

liberté, grande et des vues justes de méthode qui font

et des règles ingénieuses a Bacon ou a Dcscartes. songer

« Il nous

faut

dit-il notamment, du point de vue que partir, la nature les agit par les principes plus et que les parties de ces cléments simples, sont

les

rafnnées, « 11 faut

formes les moins des

faits

les

les moins plus simples, » Et plus loin artificielles. servir incontestahies pour

de base

à la théorie, de et il n'est pas permis faire un pas sans être guidé par eux. M On ne saurait soit toujours reste dire que Swedenborg fidèle à ces maximes; du moins, celles-ci et leur par leur élévation frappent-elles tesse. Au reste, il y a autre chose que et des dans formules règles générales Prwct~ quelque ludé,

)'o'MM sorte comme

Swedenborg

la cristallographie l'a fait ressortir

dans

a

y et

l'illustre

ses Leçons de ~A~o~o~c sur découverte de Wollaston

jusdes les

crée y

en

a préDumas

cAMm~Mc, a la le rôle de la

dans la composition des crissphcrique 'taux. Matter rappelle, en outre, qu'on a signalé ses anticipations sur les théories de Dalton et forme

de Herxélius,

et qu'il

partage

avec

sir

William


VIE

LA

Herschel

l'honneur

(te notre

soleil 11

)<)ct'e.

DE

d'avoir

et, de son

a

aussi

13

SWEDENBORG

la

découvert dans

système la

pressenti déviations

sur les Lagrange des planètes. l'orbite, et le troisième Le second

place la voie

théorie

de

membre

de

de

volume

des

O~er~ à son au-

l'Académie

et, (1734) et la manifestation

du

L'intérêt

Wolt'.

de

notam-

impériale

Saint-Pétersbourg les éloges )nienx, célèbre

de

périodiques

et ~Mcnx/M, valurent, o/<o.M~A)!<~ celle teur des distinctions importantes, ment

de

ce

est qui. d'estime

certaines

parties

de l'ouvrage en France

1737 on imprima tel, qu'en parut a la conversion du celte relative

ter en

acier,

démie

des

et que sciences

plus de

/~)

contenu

7'?'<M/~ .~<?' \'o)nme. denborg, rhssiqucs, )e traite que

l'on

« Les a

en

tard, Paris

nt; dans

traites

écrit

traduire le

métallurgiques sont des Dumas,

dignes d'Agricolà t'ait de nos

d'occuper et les jours'.

une meilleurs

l'Aca-

1762,

le

deuxième de

Swe-

ouvrages entre place de

ceux

))

). i! n'esta pas sans intérêt de montrer par des citations J'importance qu'on :). pu attribuer aux vues exposées dans !c.s O~'a /tt/ot'o/)/t:ca <'<M)'He)'a<:N.et les découvertes dont 'ni a, avec une cotupiaisance exagérée, ce nous semble Los biographies anglaises, celles de gratifie Swedenborg.


SWEDENBORG

16;,

et ~/M7o~o~e6! eurent Leur réputation ar- j

Les

mmc~M 0/~Y: retentissement. grand

un Rich

de Vilkinson notamment, consulter. La découverte de

sont

son

la place lactée est

dans la système Ilerschel. Mais Swedenborg, rante de

ans notre

méthode « Les

voie

dans

avant

)a naissance

soleil

dans

les

à cet

curieuses

égard de notre certainement

due

les

très

et de

soleil écrits

~!Kc!p!6t, établit d'Horschei,

deux

&

qua-

Ja position et avec la

clairement

le fait a été observé. laquelle observés dnns les orbites changements un certain confirmer temps pendant

a

suivant

parurent en la destruction

de la création

finale

chaos.

des

planètes

la

croyance chute dans le

par sa les savants

rassurer sa par Mais,Lagrattge vint il établit, théorie, que lors rncme magnifique par laquelle le à de solaire soit sujet certains que changements système dans la forme et i'excentricité de ses orbites à de longs intervalles, existent orbites

cependant par dans le système et les excentricités,

orbites

retournent

a ce

dans

de très

lant

ainsi

suite

de

certaines

relations les

un

masses, certain

enh'stes en

qui des

axes

les

tous

temps

étaient oscilqu'ils originairement, limites. étroites Cette découverte

de

a été placée a par des astronomes Lagrange étrangers côté de la plus belle découverte de Newton, astronomique celle de~ orbites des planètes. elliptiques Swedenborg peut aussi revendiquer l'honneurd'avoirie reconnu cette premier grande ment ments retour avec

loi des

astronomique Dans planètes.

ou

beaucoup

que Lagrange le mûme ouvragé, trine du mouvement lactée, mouvement

les

la

dans

périodicité

/Ke:'pta

le

fait

leur vers

dans

le des

mouve-

changeet de leur

te cycle des planètes à plusieurs est établi reprises régulière de soin et de précision, et cela quarante ant

irrégularités à une marche

avant

voie

de

sa

eûtpubtie

progressif mouvement divergent Sud

qui

Dans

théorie.

olairementia expose des étoiles le !ong

Swedenborg

le

fameuse

est

au

vers contraire

le

Nord

docde et

convergent,

h

leur


LA VIE DE SWEDENBORG )')\:( jusqu'il la cour de Home )<'s mit, &, i'indcx, pro!)!'bienicnt une

ce qui est Bien plus, en groupes

des

in. magnifique ou systèmes fut

!\ant,a))erschcl Kant avait

des théories compte avait basé scscafcuts mouvaient

dans faits

exemple, ments les

planètes

mouvements

du

soleil

les

vrai

que mais de

çonne

les

de

sur

Bu<!bn,

prétention t'Academie s'était,

i'origiue de lire les

de Bufi'on des servi

sciences

se plupar des

suppose leur par

démontrer

détermines

atmosphère sur différent

parJ'action ctheree. n

vraie

avant des

plusieurs

a prouver "ont les

comme

lui

verront

est

points, là où ils

que

exactes. plus l'assertion de n'avait

Tous

pfanetes.

/'t'tyic<a avait

que

soupceux

que

qui

quinze

de )a. génération par))'' C'est sans doute allusion par de Thomé, membre que le marquis

SwedoittOrg te soleil.

par

à

son

d'accepter

Newton

qui soleil

du

cherche

personne

la peine

planètes

HuObn

tort

que sa théorie

prendront ans avant

cette

eu

tenir

un tourbillon, ce qui par ans de Desca.rtcs. Trente

tendent expériences théories suédois du savant

a

de

s'occupant de Newton,

autour

et Swedenborg

de

planètes de

nebuteuses,

étaient

pianetes dans

entra!nant

Laplace récentes

diftcrent, a t~aptaco Hu~'ou,

des

a

système

périodicité d'autres accommode-

vit

ne dos

ou atmosphère, les systèmes aingutit''rcment avait Laplace, Swedenborg

les

étoiles

la

aH'ectant Bciia, théorie

le

que'.ies

i'hypothese

ou

ambiant

rappelte avant

de

des

devanciers,

l'hypothèse Mais Laptace

que sa sont emportées

possibies

que 'thor

des

et

moderne.

hypothèses sofaires. Sans

iHustre~

circonstances

Enckc

Je

anciennes

tourbifions

contredirent

qui

de

comètes

vide.

que

concilier

les

ses

sur

parce

l'arrangement

de

avec les

emute~

attribuée généralement dans les P?'!)tc<p:a, lorsque

aussi

do

le

des

de

distincts,

gravitation Descartes sur

de

sieurs

théorie

entreprit

s'en

de i'astronomie

promulguée dix an".

a peine

Swedenborg Xewton sur la K.ep)er,

vérités

grandes

qui

17

de

de t'hypothcse

Paris,

affirmait, de

Swedenborg

en

n8S, ~ans q

que indi-

a


18

SWEDENBORG sur

sys~mc contenu

création

Bniîon que a Londres

a la

de

cliapitt'es

la source

du

difficile

parut

premiers quer

la

il l'avait

Un

puisée.

n85

tisrne

terrestre,

n'existait qu'il l! que

est:

avec

fait

récent un

car

les

aus~i des

une

contre

Swedenborg,

cet

ou-

assertion

avait qui du magné-

sciences, théorie

aucune

a prouvé libraire de de

exemplaire de Buti'on.

un autographe contenant vrage, Le marquis de Thoméréctama de l'Académie d'une commission en

y

Genèse.

Pf'e!pta, découvert un

récemment

qui

concilier

les

connaissait

affirmé

monde

dans

ses

P~n-

une théorie de la formation présenté complète CipM, avait du monde de t'aimant par l'action magnétique. Longtemps de avant déconverte avait la brillante Faraday, Swedenborg des

découvert

quelques-unes ainsi terrestre;

fois

qui

te

régissent

magné-

de l'équaque la position était difTérente de celle de l'équateur teur géomagnétique sud a un axe plus distant que le pôle magnétique graphique de l'équateur magnétique que le pû)e nord et a, par conséune révolution lente; quent, plus que Je pôle magnétique tisme

sud

fi une

tion

attraction

a confirmé

en

il reconnut

plus notre

de

ainsi Swedenborg, courants magnétiques influence

sur la

On a aussi la

découverte

grande siècle

que le pôle nord. la vérité de ces

des leur

boussole.

avait annoncé beaucoup répété que Swedenborg faite en nsi, par Herschel, d'une septième la Cela est vrai, dans t'exismais croyance était

dans reconnaître peut encore vérités de ta science moderne,

la ptupfu't en 1U84, Kepler, par entre les orbites de

partagée

ctmeme le vide

en observant qui concluaient, Mars et de Jupiter, qu'une planète cet espace vide. autres

assertions

relatives à l'identité que celles et des aurores boréates et à

p)Mi6te,Ura.nus. tence d'une septième planète des astronomes de son temps

On

L'observa-

devait

par

se mouvoir

dans

les P)':Kc:p:a plusieurs ou au moins comme


LA

Est-ce

VIE

))E

pour

contre

protester

ou

(Fimpiete

de ces vérités de la lumière,

un pressentiment la polarisation

à

répondre

pour

~9

SWEDENBORG

l'accusation la,

et

sympathie

ainsi la théorie atomiste, son identité a.vec le fluide

En m2, démontra. l'air n'était que magnétique. Priestley mais un compose de deux éléments. simple, pas un élément de cette découverte, Personne ne lui contesta la priorité et les /'W;!M'p:a, en 1734, dans établit cependant Swedenborg atmosphère

qu'une

et

pure

sèche

est

un

de deux composé (tans dos propor-

qui sont combinées l'élément qui est en plus grande quantité et que ce même est une partie élément

constituantes, parties tions iuégales; que éteint la combustion, de l'eau

(?). Près de cinans avant et Lavoisier 1783, époque où Priestley quante en même comme l'air est un découvrirent que l'eau temps de deux gaz, fauteur des f~'tKc~M! disait que l'eau composé constituante

aussi

bien

de l'air

que

de deux composée, éléments, qu'il sa théorie du mouvement en spiclairement. Enfin, désigne de phénomènes dans la nature, et raie explique beaucoup est

pure

substance

une

surtout

devenir, la théorie

pourrait ce que

des

découvertes

moderne

les

la théorie

des

d'aounaux, système tanée. Swedenborg

sée d'Antin;

C'est

oppose

la

science

l'hypothèse uu système

de la terre

espèces à l'idée d'une

et sur

de

à la

révélation

Nouvelle Londres,

et

à

la

raison

ne

peut

bien

Église.

de

la

coml'apet

végétaux création instan-

prouver scientifiquement de la perfection progressive sur ce principe se fondant que

de la création, conforme à la science

de la

de

chercha cette thëorio

rationncttement

aw:

de Swedenborg, voir en partie quoiques-

importantes ou nébuleuses,

de notre planète. orjginetle pte). sur les changements géologiques successive des diverses paritipn

qo) est contraire

et végétale, en astronomie.

plus

fluidité

cternetie

animale

de la gravitation est dans ce grand ouvrage et formulé pressenti

On peut aussi, couunent il avait unes

en physiologie

et et « ce être

». (Notice un comprise par Paris, 12, chausJung-Treuttel,

7, Spo'n's,

Utoomsbury

street,36,187S).


SWEDENBORG

20

de lui que venait de l'école leibnitzicnne,

à l'admiration chef

illustre

denborg de la

abandonna science

que Swele domaine

provisoirement pour

les

envisager

le

témoigner

problèmes

on ne saurait le métaphysique? dire. est-il 1733 il fit paraître Toujours qu'en son ~y~M~ .~<?' r~/MM à Dresde (P?*oa~?m<~ ardus

de la

où il s'attacha

de ~?M<o) des théories

a démontrer,

a l'aide

dans les Principia, l'exisexposées le lien mystérieux de l'âme et de Dieu, tence au corps et la cause finale l'âme de qui réunit conteste dans la nature. Il discute ~t souvent les ouvrage de Bacon, cartes, cet

vues

et les

il rentra 1734, juillet assister a l'assemblée des la

fin

vante.

C'est

perdre

son

En 1736, Suède

Des-

de Leibnitz.

En

Skara

de

opinions

de

cette

même

en

1835

qu'il

à

Stockolm

États

et

année eut

pour

a passa et la sui-

la douleur

de

père. un après il semble

an

et demi

s'être

de

adonne

séjour surtout

en à

de

la physiologie, il entreprit un nouSon but <~tait «de composer et de veau voyage. o. Il visita littéraire ouvrage publier quelque l'étude

cette

fois

préoccupations

la Hollande, paraissent

la France avoir

et l'Italie. été

très

Ses diffe


2i

LA VIE DE SWEDENBORG rentes

de

celles

les

précédents

voyages

les

que

mœurs.

menus

recherches

faits

et

les

il fréquente à Paris il admire

et

petits, danseuses

de l'Opéra; à la surface, il trouve,

choses

d'étrangers coins du

confondent

qui

boulevard, et ta sensualité sont haut degré écouter les tius auprès tins auprès prédicateur façon d'un Entt'c cieuses

cette

études les

de

théâtres danseurs

les

les regardant comme beaucoup et,

Paris

du'plaisir nous au plus

chez

portées

certains

avec

l'habitude

que

ses

scicntimoins,

A Rotterdam

grands et les

dans

dominé

l'intéressèrent

scmble-t-il,

itques, fois,

l'avaient

qui

elles

être. puissent « a l'église prédicateurs du Pont-Hoyal et a celle

des

des Tuileries

Guillaume,

du

temps « En

11 entend

et trouve

roi,

acteur

)).

sur il

fait

France,

qu'il

Il va

aussi

des

TheaAugus-

pérore

a. la

la scène. des

observations l'ordre

dit-il,

judiecclésias-

la cinquième du royaume. tique possède partie Si cet état de choses ce persiste longtemps, marchera

royaume

vite

a

sa

ruine'

)).

1. Les détails et les observations relatives aux voyages de Swedenborg ont été consignes dans une sorte de journal intime, rédige par l'auteur pour lui seul et sans grand souci de

la forme.

inL été

publié

Ce

journ.'t),

qu'en

18'tO.

dont

l'indication

(/<tMe)'aWK)n.

figure Tubingue,

plus

haut,

1840,

in-8).


22

SWEDENBORG I! visite

en Italie,

Florence,

Là aussi

Rome.

et exprime le chant, italiens. tres,

ce

voyage; traités sur

un

où il reste

an,

il fréquente

rapports ceux des

des

il traite

membre

lui

de On

plusieurs

va [ut

l'Académie sait

qu'il années de

du

deux

imprimer ~<

cerveau

n'est

qui pourtant

?'<~e

cœur,

de l'âme

rapports

ans,

des avec et

M ava.it

un de pas d'être nommé

son pendant la mosaïque

étudié et admiré à Florence acte de joyeuse il communiqua entrée, ce sujet un mémoire à l'Académie, qui

séjour comme sur publia

Trois

dans ans

du

de Stockholm royale faisait déjà partie depuis de Saintcelles d'Upsal,

et de Paris.

Pétersbourg

et du

sang

mouvements

ses meilleurs,

(1741).

du

des poumons, Cet ouvrage,

cerveau.

théâ-

et pour la danse à écrire pendant il public O'OM a Rome,

/e6'ur<~ (i738). De retour il y séjourne en Suède, en '1740, faire va a Amsterdam puis, deux in-4" sur I'co/<o~<? volumes où

les

sa préférence Il songe peu

cependant,

<mMM/

Vérone,

le

ses recueils. après,

en i 744,

il

se rendait

à la

1. Eco~oMtN )'e~?tt a~KMCf~,oule règne animal considère au point fie vue de l'aimtomie, de la physique, de ]a philosophie,

Amsterdam,

)740-iT42;en

anglais,

Londres,

f84S.


LA

VIE

Haye raître

d'abord,

Deux

volumes,

sur

puis

un nouvel

les

est

à Londres,

ouvrage l'un sur

nécessaire sur

instants

7to??!'<e ~< marquent l'évolution t73<j,

ces

23

sur

y faire pale /?c<<? <mM?Mi!

les

entrailles,

pour

l'autre

de

les

173()

simpie le vaste

été

dirigée la

mathématiques,

la chimie,

de l'anatomic par

Jusqu'en

Swedenborg. on l'a vu, a

attention,

canique,la physique, Ja minéralogie. De

pas

quelques L'jÉco-

de

vers

a l'étude

arref.er

dernières

mentale

son

nous

puhlicaLions. a~~a;/ ?'e<y~6' 6!/M'?~<:</ et, le /}<7M en cn'ct une nouvelle dans étape

exclusivement

u est

SWEDENBORG

furent a la organes pectoraux, publiés le troisième, a Londres, qui s'imprima du de la peau, du toucher et du sens

Haye; traitait, ~out. Il

DE

vers

et surtout

à 1.74~,

mé-

il se consacre

et de la physiologie. et. par pur fantaisie

Ce désir

de parcourir des connaissances cham]) humaines ainsi de ses qu'il l'object,if change travaux et de ses recherches. est Déjà son esprit haute de préoccupations métaphysiques qu'il

t.e~yu<tHftKtHM<<(",etc.–i~e de vuf~ de t'o.rmt.otuie, point phte. Londres,

Pfu'ties en

i et ITtj;

)[

de

animât règne la physique,

à )a Haye en pubtiées édit. en 1843. angtaiso,

n44;

considère de

tu

a.u

philoso-

partie

tu,

à


24 ~k

SWEDENBORG

s'cnorce tes

de

secrets

tpliqne

satisfaire de

dans

le

devait

ne

qu'elle

de est

l'âme

un

J'ai

miroir.

tomie

dans

d'examiner

rCsoln

l'ana-

toutes

les

nous

qui t'aide

cachent

nous

l'âme,

lini-

ellepar la contempler H « A'O~ /i!'C~ .~C~<?y'C ad ~/MM<0/~ /M.M du

ciel,

» la tendance. a

chez

produire en une

sera

ultérieures

Swedenborg

et

trouvera et

et d'aspirations

bon

elle on

netteté

apparence, lente

Il est

laquelle

transformations

d idées

influx,

comme

corps

est

et,

peler l'époque s'affirmer avec

dans

le

son

par

est

du

avec

subite

régi

les parties du corps, successivement dépliant

Retenons

des

et

donc

a~o~c~M~.

~'?'

l'âme

Puisque

surtout

enveloppes même.

ailleurs

de toutes

cerveau,

rons,

l'in-

elle auquel le corps puisque

dans

représentée

J'ai

cherchée

royaume. du corps

l'orme

l'âme,

«

être

intérieurement,

l'image

ex-

s'en

du j~e~MMï, protogue habite. J'ai que l'âme

pas

sou propre dans que est le type, le principe conjointe

11

franchement

le microcosme

d'explorer pense

animale.

très

dit-il

a pénétrer

cherchant

l'économie

d'ailleurs

tention,

en

progressive

déjà

de

se

rap-

commence moins

surpris

verra qu'on dont l'apparition, sou

explication accentuation

ancienues.

à

se


LA

VIE

DE

SWEDENBORG

235

1740

bien avant), celui (et probablement est préocpins tard le Voyant, qui deviendra dans l'anatomie et la physiolocupe de trouver et; de l'existence de rame gie la démonstration Dès

de son sans

immorLatité. une

On y penL

que ceux

qui, sans aux choses loi

intelligence, ajoutent sont les plus heureux est

qui

croient

ne

choses

ce

que

eL sont,

t'en)endement;, des

des

les mots jettent parmi de raison, tes iUusions,

aux

te monde

et.

manière.

tes

amsi

vrirai Le

un Libre but

tentions pour nous

voies,

en

avec

l'ouvrage de l'auteur

dispenserons

qu'ils ils les

de

de

les

ils

adorent

reêtres la

personnes ces vérités que

que par

j'aplanirai et

Dieu,

la

que

j'ou-

arriver a la foi. » pour est ne); et; aussi les inil

caractère donc

sens,

ne

comparant mourront de

j'espère

passage

ie

« Parce

ces pour démontre

de

montrer

l'existence

qu'ils

l'aide

par

a nier

enx-mômcs.sc

j'écris; quand j'aurai ta méthode analytique,

il en'

Mais

perçoivent

et alors

C'est

1

révélées,

dit-i),

vides

et; pensant

brutes,

même

qu'ils

snpcréminentcs. pas ces choses,

comprennent

nature,

mortcts.

portés

doute

sans

et, Swcdcnj leur consulter

démonstration,

parcitte

b<jf~ proclame

croire

sui'tit

de

les

Nous

chimérique. d'exposer

énoncer

!es

théories


26

SWEDENBORG sur

nuageuses ses

étayer appelle

des

~MC~A',

f/<? /a

de

<e.v_,

sont

dentes.

«

Elles

comme

on

l'a

dit,

pour de nous

ses

des

mots

oiseux Au

moins a côté

~a/,

prétend Swedenborg Les doctrines qu'il des con~~o~~?M.z',

lesquelles démonstrations.

lui

plus originales sont tellement

qu'il idées

qu'évipropres,

est

d'inventer

oblige nouvelles~,

» It serait

y attarder. dans

trouvc-t-on des

le

considérations

ani-

~e~c

de

mé~apityde fait l

des constatations transcendante, A en juger originales? par certaines appréciaon pourrait Le penser Hallcr est allé justions, comme le prince considérer qu'à Swedenborg siquc

des

anatomistes

traduit

son

siècle;

Vilkinson,

en

qui a se dit

le ~<?<<~ anglais a~/Ma/c, de voir fauteur a devancé combien

surpris l'état

de

de la science, présent les physiologistes de

et exprime

l'espoir

son temps que profitent de l'ouvrage étendre leurs idées. Matter, pour n'est de dénigrequi pourtant suspect point ment à l'égard de Swedenborg, au proclame contraire fut créateur dans la que si ce dernier métallurgie,

il ne

le fut

ni

en

anatomie

1. No~tce &t'o~t'<tp/<tyM6 et ~<to~t'6tp/t:</u<

ni

en

toc. cit., p. 23.


LA

VtE

DE

SWEDENBORG

en

Swedenborg,

physiologie.

les

qu'emprunter

et aux

tomisles Ou lui

des

notions

ventricules

du

avaul signalée et l'exosmose,

l'avait mose

qu'il

physiologistes la découverte

attribue

cation

27

aux anarelate de son temps. de

)a communi-

cerveau

lui.

fait

ne c~

effet,

mais

Il a entrevu

Monro

l'endos-

la vitalité indique propre du sang. 11 a (''mis sur la structure des poumons et du toic des vues qui sont à retenir la vésicule

lui, d'après et en constitue

pulmonaire, le poumon

tout

le l'oie,

nou)hre tbrnx's modèles

eu

ordre

a insisté

hypothèses

t. p.

s.

le

chasse du

parties

traire

du

par son

~tc~MUM

cuet

surtout,

cerveau. de

elle éléd'un

1,44

et

tes mouvc-

il en

tire

pures

et

inexactes

qu'il

des

le

s'abaissant, dans l'allirc

d'expansion. i'Vo/<ce

sui-

Mais

nerveux et,

corps

qui )).

sur

qu'en

fluide

mouvemeni

ftMt'Ma~,

les choses

dernier

sont qui il suppose

conséquences cerveau

toutes

jusqu'au

Swedenborg )ueuts propres

verses

la partie

de même,

L eu elles-mêmes

yenL

eu

est- compose « les considérable de petits foies. Ainsi les plus pelites ou premières sont les cl compreudes formes plus grandes

mentaire

ix'n

résume

~to~r~g~e,

les au

dicon-

Il prèle ioc.

cit.,


28

SWEDENBORG

d'ailleurs

à ce

animaux,

un

cheminer dans aux

fluide,

artères,

De la, le fluide globules du sang. les artères carotides au cerveau,

par

renouvelle

travaux

d'anatomic

de

il

se

et de

physiologie chez lui une

révèlent Swedenborg orientation évidente des

déjà tendances

vers

métaphysiques achève de

préoccupations cette orientation

gieuses, dans l'ouvrage

et

des

idées

et relis'accuser

/'aM?,oMr de Dieu sur 7<? CM/~c est de 1745. Ce livre, dont on a pu dire ne se distinguait, ni par une grande pro-

qui qu'il

ni

fondeur, idées « dont dans

l'étude

ment

qui

mille

prit:

une

nouveauté dans les grande est une sorte de cosmogonie distinctif est de tout ramener,

de la nature, a créé la race

pour

pour

par

(Mattcr), le caractère

de Dieu,

les

revient

et se revivifie.

Si les

les

esprits il le fait

de fantaisie d'abord, des nerfs puis jusque où il apporte et la vie l'âme

parcours

le long

les

des

ressouvenir

merveilles

satisfaire

au culte

te monde

terrestre

humaine,

et

de cette

également en nons La science,

qui demeure nos

faisant

t. De CM.M e< <~)t0)'e Oet. Londres, 1801-1816.

et à l'amour

sens

uniquea disposé splendide et notre es-

pénétrer

dans

174o; cdit. ang~ise,


VIE

LA

les

secrets

dans

la

aux

sentiments

pour se termine

ont fait

scientifiques des tendances

qui

allons

existence notre

H.

vite

sur

le tard

il touche

attention; nous

avons ans.

à

doit fixer qui a la vicillesse

sommes

commence

encore même

p.

39

et 40.

a

l'intérêt

existence.

a pu faire présent, l'objet et dans mesure quelque c'est l'étonnante activité

admiration,

cit.,

commencer

à le .suivre

Nous

nous, pour où, de cette prodigieuse

Loc.

préoccupations se sont associées

Swedenborg celle nouvelle,

vingt-sept

Notice.

aux

voir

Ce qui, jusqu'à notre étonnement,

1.

de recon-

et piétistcs très accenreligieuses où chez d'autres le déclin s'accuse

A l'âge nous

et

d'amour

assez

cependant

notre

la

que

de la vie première période nous l'avons En la parcourant, les préoccupations littéraires

place

l'époque véritable

ainsi

la

de Swedenborg'. vue se modifier

pendant

entrer

des soins

le créateur

naissance

et

fait

a pris de pour le bonheur La religion n'a donc pas de meilleur la science les ramener que pour

hommes

surtout

29

divine

auxiliaire

déjà, une

nous

détaillée

connaissance

l'homme.

tuées.

SWEDENBORG

de la nature,

Providence

Ici

DE

de de et


30

SWEDENBORG

la

fécondité hors

gënce sans

de

pair,

interruption, et isolés,

légers folio

de

extraordinaire

cette

intelli-

« qui compose et publie non feuillets p&s quelques des h)-4° et des mais in-

M.

« Je ne sa.is pas, en écrivains si riche fécond

plus

que

dit Matière

si dans

il est un féconds, Seul d'entre ses

lui.

ce siècle écrivain contem-

a Dresde, a imprime Swedenborg a Upsal, à Leipzig, à La, Haye, a Stockholm, a Hambourg, a Amsterdam, sans Londres, de Skara. Et il ne tint parler pas a lui qu'il a Paris, où l'on traduisit un de ses ne publiât porains,

traités

les

auteur,

meilleurs.

Cela,

n'indique-t-il

pas

le ajoute un esprit

même inven-

tif ? » A coup prit vité

sûr.

Mais

anormal par aussi fébrile,

cela

aussi un esindique sa fécondité même. Une actiun

besoin

aussi impérieux et aussi continu de toucher à tous les proceux des quesblèmes, depuis qui concernent tions presque de mécanique terre a terre appliquée, science

jusqu'aux

problèmes tout transcendante,

1. Matter. Loc. cil., p. 60.

les

de la plus ardus cela fait appréhender


f LA

VIE

DE

aussi (me des tacuttés concitiables dinicitement

SWEDENBORG

surprenantes avec un

ne équilibre

soient du-i

Nous touchons Fcsprit. précisément où cet équilibre va, se rompre, au moment à plusieurs n'ait ct,é déjà rompu tant est qu'il

ntbte

de

si

homme la Swedenborg, étrange par de ses aptitudes, fnuUipiicite par les ressources de son extriLordinaires va nous intelligence,

égards.

apparaître fxtit ans.

comme L'heure

un

malade,

de la crise

ft

a, cinquantcdécisive a sonné.

i


CHAPITRE

II «

PARTtE

DEUXtÉME

PnASE RELATIONS

DES AVEC

DE LA VIE DE SWEDENBORG

VISIONS LES

ET ESPRITS

DES

EXTASES ET

LES

ANGES

(1745-1772)

La

deuxième

de la vie de Swedenborg partie une troisième en réalité phase de son si l'on admet une phase littéraire et

constitue existence, une qui des

antérieures. C'est elle phase scientifique nous interesse car c'est la phase surtout, des extases, des relations avec les visions,

esprits

et

les

brusquement Londres depuis une vision qui une

direction

en E]!e débuta anges. en ~45. Swedenborg'

apparence M

résidait

quelque temps, lorsqu'il allait orienter son esprit toute « Je dinais nouveUe.

eut dans très


LA

VIE

tard,

raconte-t-il,

tumée,

de

je

m'étais

y

médit'')'

repas,

chambre

se

d'autant

plus

(les

hideux

vous

/'e/t/e~6~ la

inspirer )nange

pas

citde

» A

nouveau. et

me

je

vis

se

seul

dans

encore

me

rendis

chez

moi

mot

a

que

ce

La,

je

livrai

me ni

compris du

de

fût mes

ni

ma

rétablit

toute de

ce

comment

disvous

prit

quand

vue

«

Un

sans

dire

m'était

cela

je un

arrivé. mais

pourrait

peu

vu,

j'avais

qui

a

peu

chambre.

hâte,

Ne

s'obscur-

toutefois

que

a

propre mots

réucxions; cela

comment hasard,

ces

ce

vive

et

bien

ma

un

d'une

me

ton

tout, en

a

dans

seul,

mots,

Elle

consterné

qui

ces

et

avaient,

qui

prononce)'

lus

J'en

assis

J'étais

l'rayeur,

ma

bientôt,

reptiles

d'un

tant.

de

auscin

Diomme,

se

s'épaissit

homme

l'cfYroi

de

brouillard

s'évanouit

Les

je

lin

reptiles.

elle

figurer

la

l'obscurité

ténèbres.

et,

plancher

l'appartement,

les

faim

de

des

sur

Sur

Je

que

lumière.

v

)'enet

de

un

de

avec

paru

liberté

appétit.

et,

afin

pièce,

grand

yeux

distinctement

radieuse

toute

sorte

saisi

accou-

une

une

Toutefois

angles

peu

vis

couvrir

davantage. u~

vit'

mes

su:'

et,

en

un

je

répandre

auberge

J'avais

avec

mon

mon

M

réserve

spirituelles.

mangeais

je

SWEDENBORG

dans

pouvoir

choses

DE

je

avoir aurait

ne été été

:i


34

SWEDENBORG

l'euet

d'une

nuit

cause

une

mes

le

sons

Cette lumière

quoique aucune Il était ron

un Cette

denborg. homme «

A

très

te

me

ce

et

vive

et

très

le

aux des

spirituel

dicterai

« Je

dit

que

d'heure quart vision impressionna 11 considéra que intérieur

du tout, entouré, ne

à

yeux d'être

lit

yeux. envi-

vivement

Swe« de

son

ouverts

et

à

les cieux, dans regarder et dans les enfers )). esprits

ce jour, il. renonça, à toute occupation profane

de

partir

M venaient

hom-

devras

éclatante,

les

Ré-

saintes

tu

fois, je ne fus pas effrayé l'homme dont était

propres le monde des

affirme,

et

douloureuse sur mes impression et la vision dura vêtu de pourpre

rendus

dans

et

intérieur je

la

fois

le Créateur Seigneur, je t'ai élu pour interpréter

Écritures;

écrire.

seconde

le

dempteur

et

l'homme

suivante,

m'apparut suis Dieu,

La. quelconque. de lumière rayonnant

naturelle

ce

qu'il m' pour

1. Tafct. ~CM6!7 de documents conc~'Ma~ la vie et le c<uvte<ere d'Emw. SwedeH&o; Tubingue, 1839-1842, t. I. Emmanuel Tafel, Émmanuel de Tufei, l'un t'un clos dos disciples les iet plu,s p)us enthousiastes rëg!ttic swedcnborgienne, a publie eu Allemagne une édition des ~t'can~ cœ<e<!<m,divers ouvrages sur Swedenborg et sa doctrine, et des traductions en allemand de plusieurs des œuvres de Swedenborg.


LA

VIE

DE

SWEDENBORG

des plus travailler qu'a ordres se dévouer aux Il devait Seigneur. sni).e « de voir en l'autre

duos

et,

anges

comme

esprils

Prolbudement,

avec

avec

ciel

du

des

une

aptitudes

les

des

dans

spéciales d'ainrmer

la

se

passait avec des

hommes

ce

mission

du

reçus

souvent

convaincu,

a reçu

qu'il tielte

avait

ce qui jour de converser

plein et

et

spirituelles

qu'il arriver

lui

monde

des

choses

38

H.

moment,

providena la remplir,

cette mission cessera'plus boules les fois que l'occasion s'en présentera. a chaque de ses publi11 la proclamera passage erions. it ne

« Comme,

la divine

d'âpres

les

ecrira-t-ii, Seigneur, ticuoenLàmon esprit il ma par ce moyen avec

seulement; sont

près sont

qui

conséquent, terres,

de notre

t''s

:<'c

sont,

quelles

parler Anges

ies

clé

donne

et qui

uns

qui

il

m'a

de

converser

non qui ceux

avec

ayant

eu

par s'il y a d'autres et quels en sont

terres,

été donne

par le Seigneur avec les Esprits el des

proviennent

pendant

appar–et

ouverts,

el Esprits mais aussi terre,

ces

dn

de parler les Anges

des autres, auprès le désir de savoir

)''s habitants, de

les

intérieurs

m'ont, ele

miséricorde

une

autres

semaine,

terres,

et

avec


36

SWEDENBORG

d'autres par eux habitées vie, aux diverses

des mois, cf pendant re!ativcmeut aux terres et, près desquelles mœurs et au culte choses m'a

puisqu'il manière

ces

d'être

instruit

qu'ils

avaient

ifs étaient, et des habitants,

d'être dignes été donné de

a la et a et

rapportées; savoir de

cette

il m'es! de !es permis décrire ce que j'ai entendu et vu. Il d'après faut qu'on sache que tous les Esprits et tous les défaits,

du Genre humain; proviennent qu'ils Anges sont près de leur terre et savent ce qu'il y a la et que par eux être instruit l'homme peut dont les intérieurs ont été ouverts de telle sorte

qu'il puisse parler l'homme dans son

et converser

avec

eux; ï car essence est Esprit, et est avec les esprits à ses intérieurs; celui quant sont ouverts donc a, qui les intérieurs par le peut parler a.vcc eux, comme l'homme Seigneur avec

l'homme

tous.les il Ailleurs,

présent

cc~

~'a

été

accordé

jours depuis ~OMSC ans attestera lui est qu'il

jusqu'à » donné

1. DES TERRES, daM Ko«'<? M:cM<~ .M~aM'c, qui sont a~edaHS Me~ ~~K~< de feM)'~ et DHS TMMs, CtEL A-stRAL, de <eM)'.s Aa&<<ïK<s, leurs de leurs habitants, esprits MjM't<s et e< de ~eM~'s an.~M, d'après an~es, d'après dece quiqui a été entendu du latin et vu. Traduit Le Boys par J.-F.-E. des

ëuays,

surl'éditioïl'princeps,

Minot,meGuënëga.ud,T,pa.get.

Londres,

11S8.

Paris,

chez


LA d'avoir

société ceux

avec

VtE

qui

tioucHement et aiusi

d'être

t'Ettfer.~l)

f'ànie

sont.

dans

nombre

« Atiu

L'Enfer,

le

du

matin

soir, jusqu'au au sujet du Cie) et de que )a clioseluiaété de

erronée

jugement,

avoir

de

questions

qu'il

appelte ceux qui

que la foi

les

Anges

et

un

posent

du

faux,

pensent

ceux

et

n'introduisent

fernales

ténèbres

au

sujet

de

Ciel,

la

qui en intérieurs

croyances vert les et leur

dans

il

m'a

mort

vie

plus

la vie du

tous corps,

ceux avec

d'insujet autres a ou-

Seigneur

qui appartiennent été ainsi donné avec

posne

plus au des

et le

qui,

savants) les simples

de. Dieu,

éternelle

dépendent,

ont

qu'ils

et

qui

il écrira

(comme d'hommes

erudits pour et ne séduisent

passent

certain

ainsi

de foi

connus

de

se

plus et de cœur,

après

l'état

beaucoup tes connaissances mondaines

sèdent,

esprit,

sur

(''numéro

le faire

de

d après

(h)

ne l'Eglise sur la Résur-

sur

époque,

après

(]ue

coutume

de parler con« parfois

»

encore,

ce

et aussi

ang'c.s

sa foi

cette

jusqu'a~ snrIeDiabte.

troublent

les

dans plus au temps

persiste rection

ont

avec

depuis instruit,

37

SWEDENBORG

proclamera «afin l'itommc que

accordée

Ou

DE

à de que

mon parler

j'avais

quelques-uns


38

SWEDENHOHG autres penquelques une and'autres pendant

des

avec

jours, avec mois,

pendant dant des née,

et, enfin,

que

je

avec

dirais

un

si grand nombre d'autres si je l'évaluais a cent ?m//e,

peu

lesquels plusieurs parmi dans les et plusieurs

étaient enfers;

dans

les cieux

parte

j'ai

aussi

deux jours après leur décès, quelques-uns et je leur racontais môme on qu'à j'instant leurs et leurs funérailles obsèques préparait les enterrer; a. cela ils répondaient qu'on pour avec

faisait

bien

de

dans

le monde

tions,

et ils

taient

pas

pour

le

voulaient

tout passés

comme

seulement

et qu'ils ne savaient, étaient dans puisqu'ils

dans

du corps l'entendement,

blables monde'.

à

ceux

vivaient,

foncn'é-

hommes

auparavant; d'un monde pas avoir un corps

servi

rien et

qu'ils dans un perd)), dans les

et aussi auparavant, et la volonté comme aupaet des avaient des pensées

comme

et puisqu'ils des sensations affections, ravant,

avait

leur

et pour ses je disse qu'ils

qu'ils

autre

sensuels

corps que

mais

morts,

maintenant étaient

ce qui

rejeter

qu'ils

et avaient

des

désirs eus

semdans

le

»

1. Du C:EL e< afe ses merveilles e< ~e rExfEn, d'après ce qui a été entendu et vu. Traduit de l'original latin (Londres


LA Bien dans

DE

VIE doive

qu'il son

commerce

tes anges, de sorte

c~ qu'H

se

complaire intime avec

semble

de règle admettra

Swedenborg de douter

sa

habituelle

SWEDENBORG

décide

dédaigner difficilement

mission.

et: prête

S'it

sort,

39

en

lui-même,

les

et. esprits a se faire une la

polémique,

qu'on puisse de sa reserve

accidentellement

attention

on émettra a que, de par le monde, ce ne sera pas pour ce sera son sujet, discuter, son rôle ici-bas. Le 23 septempour affirmer a son ami, te prêtât bre 17C<i, il écrira Œtinger, aux opinions

qui

lui

questions affirmer,

aura

s'esL

l'intérieur

véritaldc

de

esprit,

monde

spirituet trouvent. Pour

besoin

mation, assurer

ce

désormais

mon

de ses

les

plus

manifeste faire

pour

une

a. que

je

fais;

inteHigence

afin

que

je

et

s'en

a

les

rapporter

a de l'intelligence quiconque de mes écrits par la lecture

ouvert,

est

qui

voie

m'a

qu'il

qu'il

et. que j'entende que cela soit. cru, de

puis que le

saintes,

moi

des

lettres, « Je,

indiscrètes

qu'il jugera par les choses

Seigneur envoyé

dans

posé,

mon

choses

ceux

du

qui

il n'est une

s'y plus

affir-

peut s'en et surtout

tt.'iS, sans nom d'auteur), par J.-F.-E. Le Boys des Guays avec ta co~aboration de A. H., 2"Édit., revue par A. !L Paris, 10. rue de LiHe. ~12, chez E. Jung-Treuttel,


40

SWEDENBORG ~~c.

de

l'~oca'/y~c Qui a su avant

cela

la parole du ciel Qui,

spirituel?

la mort? Ces après seront-elles toujours sont dévoilées elles dans

la

le sein

nouvelle

pas'.)' En

ne

1771,

dans

et adressée il

sera

au

plus

chose

sur

le sens

Qui,

du

monde

sauront

croiront

pas,

nnc

lettre

qu'en

divers

endroits

la vie

est les

mais jour; ne sauront

un ils

datée

qui sont

d'Amsterdam

de. Itesse-Darmstadt,

landgrave

sauveur

Eglise, qui en

Ceux les

notre

de

et de l'enfer,

de la nouvelle

explicite avait

témoins.

et plusieurs autres Si aux hommes? cachées maintenant quelque part,

autres qu'ils »

mes

choses

Jérusalem.

les tant

quoique sainte?

de

spirituel

c'cst

Voila

encore

des

«

Le

Seigneur viendrait de

prédit qu'il nouveau dans le monde et qu'il y établirait une nouvetle 11 a fait cette prédiction Egtise. dans chapitres xx: et xxn, ainsi l'Apocalypse, comme monde ni

par

seulement

I.M.MaUc".

i) ne en le

peut

venir

il a été nécessaire

personne, moyen

Evangélistcs. de nouveau

d'un

recevoir

/,oc.c'p.261etM').

dans

homme son

qui entendement

Mais dans

)e

qu'il

le

pût,

non la


LA doctrine

DE

VfE

do cette

la publier

par

4t

SWEDENBORG

nouvcHc

mais Eglise, et; comme

l'impression;

encore ie

Sei-

il avait des mon enfance, gneur m'y prepar<~ s'est manifesté en personne devant moi, son seret m'a envoyé cette foncviteur, pour remplir en 17~3. il a ce qui a eu tieu tion, Ensuite, ouvert

dans

duit (te

les

cieux

ainsi

veiHes,

mon

le monde

voir

tes

de

!a vue

et

ang'cs

ment

depuis

vérité

que

m'a

spirituel,

et

mon

est

ainsi. n'a

e~ard

eu

dont Eglise se trouve la doctrine

Nous l'œuvre tion,

montrerons

aux

iHusions

hallucinations les

plus

phis

fantastiques. livres du célèbre brièvement !;) vision

accorda mer-

de mes

loin,

en

comment idée

les

pms aux

de

et

parler écrits.

»

parcourant cette convic-

a donne

fixe,

du

cause

qu'a

dans

singulières, Mais avant voyant,

tien

faveur

nais-

variées,

aux

rêveries

tes

d'entr'ouvrir

il importe

les

de raconter

depuis te jour où débuta, la phase Londres, religieuse.

sa vie, de

intro-

leurs

Cette

viens

je

p!us

de Swedenborg, ou plutôt cette

sance

m'a

de

plusieurs

ta nouvcUe dont

ainsi

et, de parler avec que les enfers, les esprits; et cela continueUeans. J'atteste en toute vin~t-scpt;

ta chose a.

Seigneur

et

esprit,

par


SWEDENBORG

422

Cette gement tale,

vision

le signal d'un chanseulement de la vie men-

non profond, mais de toute l'activité

Préoccupé ne qu'il

de

son

l'avait

été

de côté

A la suite

de

tous

ans

après, fonctions

de ses

se démettre

mais

réembarqua allait faire

bientôt

il

y

de

place

spéciale,

livre

fondamental

dont

son

ouvrage

CM~/M e/

in-4). Ce tivre n'offre pas t'intërët 2.

~t'MMa~Mh'a e< jE.ï'odo, Genesi

peu

~833

à 18t?.

se

il

le

Parmi

les

celle-ci

plus

œuvres

tient

des

une

ampliiications écrits

~?'ea~M,

il y avait donné a~o~'e

Pet

en

à l'impri-

(Londres

1745,

de ceux qui l'ont suivi.

nt .'ienp~M; sac;'<! ~Mn< delecta, ~Mtc en 8 vol. a 1736. in-4. n49 Londres,

2° Édit. en latin a été publiée par Tafel a Tubingue, in-.t,

et

c'est !e importante ne sont pour les autres

Londres, De

il revint

les ~rc<x~<x C<a?/<?.s-

la plupart que des extraits, Les ou des commentaires.

merie

dès brusquement, les livres profanes en 1747, il devait

pour l'Angleterre de 1749 à 1756,

Swedenborg, la plus

1. Avant de quitter

recherches

séjourna

paraître, de ses ouvrages, considérable Cx'cM?'. tia ou ~7/M<~<?~ religieuses

ses

publiques. de Londres

des incidents

a Stockholm,

Swedenborg. encore plus

rôle

nouveau

de deux

moins

de

naguère se décida

il

scicntinques, 1745, a laisser et,

en effet

fut

:ri Une

en 13vol.


LA comme

latin,

DE

SWEDENBORG

tous

tes

livres

sans

voyant,

nom

formeront

vil)c,

de

ties,

VIE

a 1848)

se

Le

compose

de

succès

d'auteur,

on l'enleva prix élevé, n'en sement resia qu'il dans

plaires Des

le

1745,

d'abord

~~w.M,

Ce journal, eh'e pubtie

qui

Au mois des

puis se termina

pleins de juillet

/h'M?M,

pour crime et le baron

d<' Drahc

(de 1845 in-8". Le

bientôt

son

d'empresd'exem-

plus

avait intime

commence qui

la

s'appela

.Dz~'z!~ en

.spM'~<a/c'. 17G5 el ne devait sur

l'auteur

d'intérêt. 1756,

la publication

après

vint Swedenborg passer quelque Il arriva Suéde. a Stockholm le

en temps 2~! juillet,, c'est-à-dire exécutes,

française

tant

renferme

1840,

qu'en

des documents

avec

par-

malgré

et,

grand,

de

commerce.

Swedenborg sou journal

de

rédaction

huit

des Guays Boys de seize volumes fut

l'ouvrage

ni

d'éditeur,

en publication in-4°. La traduction

format

du

theosophiques

une

a donnée

qu'en

43

le

jour

même

de conspiration, de Horn..H avait

furent

le comt,e été

très

L ~H. SMC~M&O~t't f/M!MM! .~)~M< Pars 2 VOL 18H-18!.5, Pars n,zi, Stuttgard, Pars 18&3. Pars Pars vo). Tubin~'e, )844-d845. TuhinKuc, Sfattgard, 1843. in, III, 22 vol. S~uttgard, Pars v,

i8i4. 2 voL

Pars Tubingun,

iv,

Diarium ~8~6-~8~

minus.

Tuhfngue,

1843.


44.

SWEDENBORG

lie

avec

le comto

heures

heures fut

avec

soir,

douxe

moi

a

plusieurs

ment

qui

ne

Déjà,

d'ailleurs,

prCs

peu

de

première

fois

que

si l'on écrits, un

qu'on supposer de la lettre les assertions serions

avons

point

déjà

appris de son état

ta suite ta variété

1)

~crM~?'.

a. certains s'en rapporte il aurait assiste une événement

doive

surpris, et ce mental,

prendre

au

de Swedenborg', sachant ce que que

nous de

en pied nous nous

verrons

par

ta richesse,

de

du

de ses hallucinapittoresque ait assisté en imagination au specqu'il du jugement avons tel que nous pris

tions, tacle

et

l'habitude lecture pour

mort.

interruption

le J~e~e?~

semblable

'1749.A

ne

sans

sa

l'année suivante que en Suéde, d'un événe-

témoin,

à

après

)'

assure

ses

dans

à décapita avec moi à dix

et il parla heures après

fut autre

passages

raconte

fut

dit-il,

jours'.

Swedenborg il fut ('1737),

et il

lui des rotations

Brahe,

du matin,

du

durant

avec

eut

son journal qu'il sa décapitation. dix

Brahe

de

de des

défendre

nous

livres

le représenter sacrés. Nous

le théosophe

contre

Cité par Matter. loc. cit., p, 124.

d'après n'avons cette

h' pas, hypo-


LA

VIE

DE

au demeurant

thèse, raisons

très

ses apologistes.

que

45'

SWEDENBORG

tes

plausible, II faut

mêmes

reconnaître

du jugeparle quand Swedenborg i! est bien ment fasse dernier, possible qu'il comme Matter je pense, :))tusio)), non pas à la catastrophe que nous nous imaginons physique 1. 1. t mais a un mit tout moral. l C'a geueratement, toutefois

que

été la pensée du voyant pris lin par un jugement,

que

a

Eglise

chaque

actuelle que l'Eglise eUc aussi iinir, taire place a la noupour ccHc dont il allait jeter Les bases et qu'il la nouvcHc le jugeJérusalem; appeter

devait velle, <dlait ment

dernier

tout,

que

dont

il

['annonce,

de t'Eglise nonvcHc.

après parle n'est peut-être, de la un par le Seigneur,

prcc6dent,e Mais

et de cette

combien

vivement

l'avènement

théosophe

alim d'y taire Londres, repartit pour te ./M</e?Mc/~ <~nM<??' et la ~<?'Mc~oM 1 vol.

donna

in-4.

La

successivement

même un

la

question, qui a ont écrit sur Swe-

préoccupé ceux qui a pou)' nous denborg, peu d'intérêt! est-il le i758, Toujours qu'en

/c~e,

de

année,

traite

paraître de

~6yil

du reste,

sur la A~)M~c//e

1. De ullimo ). M~?Ko jlldic:io e< de dest1'ucta. Londres, ~<'Btt6)/~oMM Babylonin <~e~<?'Mc<< Londres, /Mdt'ci'o el )'8.

CoM<)'M)~t<t'o

Tubingue,

184ti.

de

t~<tmo./M~to'o,

in-4,

Amsterdam,

nC3.


46

SWEDENBORG

J~M~a/~M le

sur d'un

~a Cheval

de passage nous ferons dans

si curieux

qui

de

est

qui

traite

Ciel, ce

(/?'eA'

ausur

emprunts, enfin solaire,

~o??,(/e du

autre

l'interprétation son livre,

l'Apocalypse, de nombreux /e

~'c?~/o',

un

</oc~~<?

blanc

quel les 7'e~TM

et

cc/c

~e?'uc~'A'

de a

~Mï

celui

été

~M c~ <?n-

~PM~M. s'est l'évolution que qui produite dans de Swedenborg n'a pas diminue l'esprit si elle en a modifie son activité l'orientation: On

voit

n'écrit

le théosophe le savant et sance lisant

pas on resterait

de production la complaisance

l'on

si

dans

son

ne

avec

pète et se copie lui-rncme. En 1759, Swedenborg rentrer

autour

on a fait

il se

Londres

plus

et en

pe ztodtc

de Stockholm)

llierUSUlilnarz

~l c;jzrs

1. De 2. M ~/?cca/y/ /)<'<?y<<<~<? equo ~t~'Mc~/ma <<~

cloclyéna.

et

loin,

n'a qu'on aurait été de

un l,

pour

plus de bruit

qui

quartiers

ré-

le voyage, l'incident mer-

Le voyant répandu de lumière. d'un cette ville témoin incendie des

puisen le

pendant

lieu qu'en), nous parlerons

duquel

sa

constatait

quitta

Gothenbourg, dont veilleux

a

de

laquelle

C'est

pays.

ne le faisait

moins que confondu

détruisait aurait

Londres

ht-4. i7S8. <Yoe/r'Ko. Londres, Londres,

it i ii5H, nS8.


LA

lieues

cinquante péripéties. Les deux Suède. s'être

DE

VIE

de

années

distance

1760

sophiques. d'homme

Il remplit du monde

sista

réunions

aux

suivi

les

diverses

et 1761

se passèrent en durant leur cours,

semble,

Swedenborg un peu détache

M

SWEDENBORG

de ses préoccupations tout au moins ses et d'homme de

la

théodevoirs

de cour;'il

Diète

as-

et

y prononça sur diverses réfor-

discours plusieurs importants mes a réaliser et sur la nécessité

le pays pour a l'alliance an-

de préférer l'alliance française Il y lut sur l'état des finances suédoises glaise. nu rapport dont le comte de tïœpkcn, ancien ministre,

lit le

.(dressée

au

Mais

La .A'rMM/6W, .<y

~c??M~<

général

en 1762,

(''migra de où il publia

/0:,

grand éloge Tuxen.

plus

la clôture après nouveau eL se rendit

dans

une

lettre

de la Dicte,

il

à Amsterdam,

simultanément six oupresque doctrine de la vie ~oïM' nouvelle ~M)' la la Doctrine ~M?' le SCÏ~CM?', ~cr~Mrc

dernier

M~P~, et

CoM/MM«i;<M~~M~

le ~oM~f

cnlin

spirituel,

1. Don~'t'Ha Houot Nt<'fo~'o~)M~ de Domino, in-4. Amsterd.uu,

nf)3.

Tubingue,

<83.'t.

2. Doc<'r~!<'<KoM< /~Myo~o/yMa' de scriptura Amsterdam,

iIGS.

Tubingue,

183S.

sacra,

in-4.


SWEDENBORG a~oM?' et la sur le t~~ Sagesse a~e/~Me divine 11 avait alors ~fxyc~c soixante-quinze la

ans.

C'est

vision

en

cette

de la mise

moment dans

même prison. et Matter

ser

de

on

assassinait

ce

L'anecdote

est

lui-même,

qu'on

scepticisme

la

eut, dit-on, qu'il du tsar Pierre III,

a mort où

sa

teuse,

année

au

souverain

moins

dou-

ne peut

accu-

la

préconçu,

au

en

révoque

doute. En

il reparaît à Stockholm, la Suéde en proie aux dissensions

trouve

et n'y tiques a Amsterdam

fait

court

qu'un

en 1765,

séjour.

poliDe retour

il y public son ouvrage o~ se ~'OMM'M~ <~oz/

sur

~<~<?) l'~ocs~~c les choses ?M~/<MM.~ qui y sont ~?'e~ ~e~CM~c~ qui étaient e~c~e~M.~M'~ cc~oM/ Puis il va à Londres son livre propager en

revient Stockholm contact bellir

avec son

Suéde

a la

l'année

i767

le monde

habitation,

Sapt'e~M in-4.

et

et

1766.

de

Il passe Il et paraît y avoir repris il fait agrandir et emétait,

scmblc-t*il,

de nombreuses

d6j~ visites.

aKr/e~tea de d:'t)tKo aMo'E el t~M'M Mp:M<<a, 1763.

Amsterdam,

2. ~o~p~ <&t pr~dtc/M

hn

qui

et il reçoit

somptueuse,

il

mais

1764,

Stut(.gard,

/iet)e!a~, ~K;i<,

in-4.

1843.

in <y:<dt!f;<e~MK<M''arrana

Amsterdam,

n66.

~t<a'


LA VIE DE SWEDENBORG On le revoit en paraître, ses habitudes,

à Amsterdam mettant

consacra

renferme

qui

cette nom

fois,

le frontispice, deux sur l'Amour )e premier, co/i~M<y~ à l'amour le second, dans !e mariage,

vo) urnes

son

il y fait a contrairement

en 1768

des

sur

maximes

un

~co?'/c!~o~<? oit illicite.

/'<OM?' t'n

qu'H y proclamant le tlamt)Rau de (t'ahord une

», épouse ne peut amour «

pêche

de

se

)e commerce

y

une

du

sexe

avec

cet que être em-

cependant dommage

en

produire,

avec

Fanionr

sans

a

risquées,

tout t Swedenborg, « allumer mieux

vaut

a.f'tu'me

pas

peu

fornication

et

maîtresse

que

(/c

~c/c~) libidineux

(f est

a un vague désir )). préférable il donnait l'E.rren l'amour après conjugal, de /a ?!.OMMC//C ~O.S'~ .S'OMï~<ÏM'e de la f/OC~? .<.sa/e~. le clergé dans de Suéde provoqua une vive émotion et fut le signa! de persécutions dirigées contre son auteur. Le doyen de déclara héré<'otbcnbourg,Ekcbom, l'ouvrage (~e livre

tique t. t~sa'?

au De~e<o' de

plus

haut

<sY<p!M<a' de amot'e scor/a/ot'to,

et la

degré rnnot'e in-

doctrine

(;(Mt/M~'a~

e/

A)tisterda)n,

qu'il uo/M~a~.s' t'?H8. Tu-

bingue, ~8H. 2.

Sum;na<a

dam,

nco.

e.Kpo~~t'o

doc~'ttt~

not!?

Ecc<M?a'.

Amster-

4


SWEDENBORG

50

socinienne

renfermait licats. une

Swedenborg' certaine vivacité

sur les points les plus déaux attaques avec repondit il alla

Mais les et ~ï~M~CM?' f/'c~'OM/~c le monde a ce dans étaient religieux, montes contre il s'en lui aperçut-

Ekebom esprits, moment lorsqu'il traversé

en Suède

reparut et

Paris,

en i769,

à Londres

fait

jRa~o)'~

A

cc~/M

Diète

membres

quelques d'un dire seiller

la

des

amis

sa

de

avaient

Robsam,

demander

qui de

mise

eu

se

religieuses.

L'évêquc

Filenius,

alliance,

le

la

7Je

La

saisie,

ou la

des

re vision

i.

louable

de l'internement

siastiques,

écrits.

but

loi

coMmo'et'o

StuU.gard. 1843.

plus suédoise aK:M.'r

tint

cette du

année,

son

au

cierge, le

conde

projet

cause

pour de

le

ses

rêveries

neveu

par

l'ordre temporairement; vraisemblableproposa,

qui présidait a Stockholm,

du clergé dans ment

des

/'<~MP avec

jugement issue

de

séjour 7'r<M~

Swedenborg, formé le

permanente

la

le

l'ordre

d'aliénation

avoir

après un

temps pour y publier OM </M c<~?MMC?'c<? de

quelque

parent

accuser

jusqu'à

mise

de des sous

compromettants ne plaisantait el

eo;wts,

son

protéger foudres

in-4.

eccléet

séquestre

de

ses

pas

sur

Londres,

i'769.


LA

DE

VtE

SWEDENBORG et elle

jes qu es Lions d'hétérodoxie, tout bannissement citoyen n'était,

il ne

était,

s'en

les qu'il appelait cléricale rassemblée du

donc

des

convaincu

qu'il

soin

médiocrement. que à son neveu Filenius

« absurde

la présenter

Il

H, il négligea des députes

« ctamcurs

que ce à

de la Diète

H, et s'en

remit

de défendre

lui-même

son

Kgtise. contre les doctrines La plainte au chancelier borg- fut renvoyée devait

confession

émut

vertement repondit sa proposition était

an Soigneur

la

de courait

Swedenborg' en visionnaire

d'Aug'sbourg. sérieux risques

du punissait la doctrine

dont

à celle

conforme

pas

Si

au

conseil

de

Sweden-

de justice

souverain

qui ou au

le roi. Avec par Swedenborg les D" Beycr étaient et Rosen, meminculpés du avaient ses bres consistoire, qui adopté idées. demanda lui fit Frédéric-Adolphe qu'on Sénat

on

présidé

résumé

exposé

comme

finalement, nage, n'eut En

lit tramer

il pas

août

Amsterdam. blier

celui

de

la

doctrine

il s'intéressait l'affaire

en

du

voyant;

au

personet elle

longueur

de suite. 1770,

Swedenborg

repartit pour Il s'agissait et d'y pud'y écrire (te ses ouvrages ctr~ le qui devait


62

SWEDENBORG

dernier, doctrine. ~771.

la Hollande

vie.

nous

Il eût

fait été

poursuivons,

Chemin

.faisant,

quelques-uns, resser plus

de nous

Ce c'est vité

résumer

arrêter

sont

de

de cet homme,

d'aller

plus de

instant

sa manière

activité

sur de de

l'âge vieillesse. mène quarante

noua"

et de

Swedenborg, son caractère,

vivre. ce

qui

mûr A

et

persiste

quatre-vingts la même exisil continue

sans relàchejusqu'a et aj publier de sa mort. Il défend bout jusqu'au

écrire

i;

loin

inté-

précède, la surprenante actidès la qui s'affirme

dans

l'extrême jusqu'à ans passés, Swedenborg tence de labeur qu'a

à nous

nature

moments un

s'accuse

de

utilité,

ressort surtout qui la démonstration de

jeunesse,

l'histoire

le but que pour d'en détailler les épisodes. nous en rappellerons d'ailleurs

derniers

habitudes,

a Londres

sa carrière.

que

sans

qui

les

conter

août,

et se rendit

particulièrement. il importe, avant

Mais

ses

en

sa.

en parut le theo-

c/Mc'

bientôb-terminer

n'avons

Nous

résumer

curieuse,

La. F?'a<e ?'e~M~ sa publication, Après

sophe quitta où il allait

sa

coïncidence

et,

à

la veille ses

idées

Fet'ac/n'M~aMa )'eH~M,eoM<MpK.<! t/M!!)er.M)M</teo~o<y:am Bcc~e.st'a?,

in-4..

Am~erdau),

mi.


VIE

LA

la. môme

avec

DE

la

ardeur,

même

conviction,

sources

qu'au

entamée

par

son

mômes

a été pas ou il la volonté

paraît

cas,

l'énergie, ont été soutenues,

chex idée

lixe

d'une

pris

véritable

dont

croyance

à la

avait

par

et

res-

intelligence

arrêtée, une conviction qui le caractère le théosophe d'une

vérité,

la

fécondité, les

il n'y

années,

En tout peu. y paraît Elles n'ont pas faibli.

même avec

presque début. Si

les

53

SWEDENBORG

les

détails

étaient

depuis longtemps stéréotypés, Persuadé mission qu'une providentielle il a vécu la plus avait' été départie, de

partie

sa

vie

comme

hypnotisé

il

même

laissé

voir

un quitté

a. laissé

un

mérite

b)ïecs

A~o<M d'MM p'tr

Cuno,

qui

son

ami,

doit

être

très

qui

peu

« C'était,

étrange,

&oi<;Y/<'oM f/t~A'/cr~aw. et citées Scheter, parMatter,

misana Ams-

depuis qu'il où il avait/servi

prussienne était devenu

reproduit. un

de

dirigeait

important,

portrait

d'être

)U) homme

des

jamais sentiments

l'armée

oi'ncicr,

plutôt affiché ou

doute

commerce

comme

l.

sans

Christian

thropie. terdam avait

n'a

grande le rôle

par

se croyait a jouer. qu'il appelé D'un caractère doux, bienveillant, sociable,

lui

très

et il en fidèle dit-il',

nous aft'ahic,

parlant

Hanovre,

iSSS,

Z.oe.

c'

et

p.

280.

pu-


54.

SWEDENBORG

le français d'une

et

l'allemand,

mais

parfait;

et d'une

politesse

lui

voyait

de pecte cachaient

tout

le

ses

serve

convenable.

n'avait avec

lui

suédoise

d'Amsterdam,

res-

même

monde,

regard

11

ceux

de

de se

peu l'intention visions. Son

et de

qu'il

Il

étant toujours tenaut compagnie.

et

parlant la société

vie.

sainte

disant

voyageait-sans domestique, nul besoin son ange d'aide, lui,

médiocrement,

qui de lui

moquer

imposait deux pièces

la ré-

dans Occupant une maison il y donnait bourgeoise, peu d'embarras à ses hôtes, se couchant, à sept heures du soir, se levant à huit heures du matin; son

entretenant sans

jaMais enfants; yeux

rapporter

passant de ses

pour éditeurs;

de

jamais

feu

comptes; de luxe et

papier

en

ne

hiver;

chocolat,

quelquefois ceux

qui

ne

leur

de

avec la môme aisance parlait et petits, faisait volontiers

du à sa

beaucoup toujours biscuit et café, chez

allait Z tous

monde,

tous,

partie

sur

livres

dînait

Homme

aux

demandant

ses imprimant en distribuant

prenant beaucoup au restaurant et l'invitaient.

aux

friandise quelque très riche, même

Le digne d'exemplaires. gentilhomme, se nourrissait d'ordinaire de sobre, de

rentrant

grands et était

il


LA

VIE

fort courtois

DE

avec

SWEDENBORG

~J~)

» Ou sait,

les femmes.

d'autre

ne négligeait pas de remplir ))().rt, qu'il de la Diëte. voirs de membre s'il

Toutefois, société,

ne

i)

En

beaucoup. seconde

fuyait

paraît tout

pas

de

partie

parler, des ta faute

des

sœurs,

il

vie,

bcaux-frercs monde,

tous

ces

parents,

ne

qu'il

les

moments

<'t

c'est

a

it

abandonnait.

mais

à

alors

pas

t'hymcu~e

paraisse

aux

et

hlle

aimait

11 v~cut

avoir

peu

qu'il aima

près

au cours

la

a

Polhem,

de le

pensée trente

autre

chagrin

sa

de

ans;

et ne

rede

conçut

Swedenborg

a

eu,

absence

qu'il

un

profond

ou

raconte

environ

avances. un

on même

avait

des

dans

direction

de l'ingénieur avait eu la

XII

en

ia

jamais

épouser

qu'il

Emerantia

indifférence

qu'il

maria

Charles

pondit sou

se

Mmerautia,

laquelle fiancer

a

ne

et cure

son

qu'en et

fai-

Stockholm;

passera

garde

et

entourer

s'en

domestiques

consenti

bette

venait

!a Il

maison. eût

des

avait

il n'eut a

cherchât

qu'il

propreCe n'est pas

distingues des neveux

!c

la

a

Swedenborg

dans

pas

n'ont,

famille.

sant, iigure De nièces. voit

la

la recherchât qu'il au dans moins

cas, sa

de-

absolument

pas

ni foyer, ni circonstances.

ment

(tes

ne

ses

et chaste,

renonça bien

de ses voyages,


se

swË~NMOnf:

de

rares

aventures. ou

nionde,

il comptait !à comtesse

suédoise, eu

avait

H se

la vision

Ainsi

et

Swedenborg

homme

réserva une trouver

pour

l'autre

grande

dame dont il

de

Gyllenborg, que te ciel lui destinait. nous comme apparaît

un

séduisent peu les joies et les plaisirs du monde, et qui semble mettre toute sa avoir sommairement satisfaction, âpres rempli ses devoirs a. poursuivre la tâche sociaux, que que

le Seigneur Au mois

a départie.

de

il quitta Amsteroù il devait suc-

i77i, juillet et se rendit à Londres,

dam comber des

lui

au

derniers

encore

mois

de

mois

de sa vie?

mars

suivant. il

semble

Que

fit-il

les

avoir

à écrire

a la l'eM~ce t'~<? de ses oeuvres fait partie ?'e/<~<m, qui est vraisemblablement de cette posthumes, son médecin, trouva époque, et le D*' Messiter, après

employés

son

rédiger. Le 24 resta état

décès

des

décembre

pendant a

qu'on

pages

1771,

environ

trois

qualilté

de

il

qu'il eut

venait

de

ictus

il

un

semaines léthargique,

d'ailleurs, dissipa, complètement, a sa suite une légère paralysie difficulté les mots. pour articuler

dans

un

se qui mais laissa

avec

quetque Il ne semble

n.f

.t.

<<

V (..

~.f. .f. .~f. .i!

t.

f(.t.

t'

_n.

,-H


se soit

qu'il

~raie

agi d'aphasie

été

ait

ietUgence,

ni

que

atteinte

profoudemeut

)'

l'mce

par

accident.

)))'emicr

son

't'otitcfoië, rftcoftié

que,

a Springer, avant sa mort,

le conseiller

ami,

quoique temps avait. 61~ momentanément

Swedenborg <)c sa « vue conniunication cte pour lui morale. Mais

pnv~ i'acuHe de

)) et de. sa sph'ituetle avec le ciel et les anges; c'avait l'occasion d'une souffrance grande « défaillance

cette

<

f.

t

'ï

de l'itiumina-

~1. 4

hon

comme

H,

dit

le révérend

Uobert

Hind~i~

<

ne

marsh,

fut

très

que

temporaire.

~i~

a avance que Swedenborg il aurait fait c jour de sa mort le chef des méthodistes, Wesley, (h)

sa

annonce

visite

que cette succomber

~nce, devait

une pour visite serait le

vraisemblablement coup, comme Dans les derniers

itpt'es

prédit a. John

savoir qui un

date sans

lui

avait

peu

éloi-

objet, Ce récit

qu'une légende, tant d'autres.

car

il

~y. ~t

y

?

7^

.')'

n'est

arrangée

de sa vie, le voyant jours aux mauvais le esprits qui vinrent On l'entendit dans sa chambre

<*ut aftairc tourmenter.

et

protester

se

~sk'.Hconnrma ''nnuis

avait

mars.

29

j'

avait

qu'il

et ptaindrc; a. plusieurs

de

vive

voix,

interlocuteurs

d

dn les

eus. t a ~r4

0. 7 ,t-~ r

=

t

?~

t,

.`

¿~!

.<.<

~A~t;'c.<t'

MJ.J.n.j!)f.n..âa,&.&n.

~y~

f"

t

n

~C

4'

'< -< ~·r.a^!(

f,>t,{,/ a


58

SWEDENBORG

Il accepta avant de mourir Bien affirmât, religion. qu'il le

ministre

citoyen

de

l'autre

ments,

il

consentit

de la-haut

l'Eglise

la lin,

Jusqu'à ses

monde,

et il

de ia

secours

à ce que

raconta

comme pas avoir, sacrebesoin des à

pourtant la communauté

montrer

pour

ne

Férélius,

les

recevoir

les

entre

qui existe d'ici-bas.

celle

de

protesta

la

véracité

<:)<'

écrits.

Il

succomba

parents

le 29 mars

ne .assista il

dont

lamille,

avant.

Son

honnête

barbier

logeait.

Le

corps doise

dans

3

eut

peu

de

souci,

quelques

i'u~ reçu chez

Filcnius

lit

du chœur

de

Eléonor.

de

Sa

ou négligé la mort de d'une

survenue

l'emmc,

avril,

ses

oublié

soupir

et sa

de

moments.

d'ailleurs

dernier

le caveau

d'Ulrique

Aucun

à ses derniers

ravoir paraît complètement il n'avait pas été prévenu M" Lundstedt, ses sœurs, mois

1772.

par

lesquels enferrer l'église

un il le sué-


CHAPITRE

ES ŒUVRES

SA

SES

DE

de, cou ter

tes

principaux

M

maintenant;

s'agit,

celles

ouvres, )~' .jour

()u

est

nombreuses de Swedeu-

que

d'écouter

ses

parcourir

depuis it est

la voie

eu dira

couLemporains. <)')di!ion primordiate (i))i(~ue

péripéties de la.'vie de

dn.ns

C.~He tecturenous l'auteur

ÉCRITS

a écrites qu'il )a. vision de Londres,

où,

de

SES

GÉNÉRALES

moins

après ~ntre.decidemeut

i"~i<'

H)HES

EX'f'HAtTS

ies épisodes hut'

DE SWEDENBORG

THÈOSOPHtQUES

DOCTMNË.

(h) vient

III

tous

En

de tatheosophie. sur la.psychoplus

tes

pathoto~ic d'une bonne ceux

de

commentaires

dont

mcn~te, observation on

preteud

ta


M

SWEDENBORG l'état

analyser Jours, leurs

en

général, car paroles,

ment

n'ont

qu'ils conversation.

livrent

donc

d'abord,

livres

c'est

leur

font

sont

double

été

de

la

Swe-

nombre l'étonnante~

est, quelque pct)~ in-folio ou de ces in-

où il faut aller chercher quarto On se rassure et sa doctrine. nombreux

que

l'on

théosophe; à la vue de ces

tant;:

encore

les

avait

quelle

d'ail-

sont

plus complètele faire dans

de

l'habitude

du

curayé

écrits

instructifs

plus ils s'y

Ouvrons

denborg. Ce qui frappe nous avons dit fécondité

leurs

d'esprit

en

enct

révélations

asse/ les

vite

B~

pou)'-

passages entiers

qui ne

Des ouvrages sont eux-mêmes ou la répétition que le résumé le traité de ceux qui les ont précédés du Ciel et

emploi.

ses

de

/'<???/c?', celui entièrement extraits fondamentale Tous

ces

des

Co?'~A'/)oM~o;~<c<?.')' sont

d'<4?'ea~~

de S\vedeni)org. écrits livres sont

comme

Co?/6~

mal,

ne qu'il un dessein

générale

sut,

du

prémédité la diffusion de

l'œuvre

en latin.

le pense voir dans Matter, que cette langue et dans la préférence lui donna sur le suédois, le hollandais glais,

~B

Faut-il, le choix de le voyant ou l'an-

g

reste,

jamais que fort afin de rendre plus sa doctrine? Il nous

g


OEUVRES

&i

THËOSOPMQUES

usa. titrait plus vraisemblable que Swedenborg (h iatin simplement à l'époque parce que c'était en honneur et que les savants l'cm:). langue dans leurs volontiers cents. 11 écrivit ttoyaient <-Nlatin

les ~~c~~a

c!) latin

les

comme

Boerhaavc

avait

écrit

comme avait lui-même /<p/M~s'~M, (''crit, en latin, dans sa prime te Z~<o~M jeunesse, /~coM.M.s' ou les C~w:Q??M ~o~a. les ~i/'MMa

Ouvrons c)

d'abord

cherchons-y

tte le comprendre. On a avance,

d'après

de

ses écrits,

reçu

du ciel

n'a

intime,

M

révélations

est

a~

onside,re aux ~ritce

mj

~0

une

étude

un

peu

super-

que Swedenborg pensait de nouvelles révélations

reste

cache

appelé dont.

facultés

littéral,

ou

spirituel

comme

doctrine sens

de

été sa prétention. jamais Il y a eu deux l'ancienne et la nouvelle; il admet

t~'velations, ~B que Je sens

ijâ

ridëc

se fait; de son rôle et de qu'il enim un aperçu de ses opinions ces notions il Sans préliminaires, de te suivre dif'ticile dans lasnit.e et

r~i~icuses. lu~us serait

Em h'He

parcourons-les dominante

celle

Swedenborg, s:t mission,

Bj~ ficieile )m "voir

Co?/M,

de est

l'Eg;Hsc vicieuse;

de ces

céleste

il

Ini;

jusqu'à.

a. le lairc.

connaître,

le

pourvu enchaînée

ciel

l'a

o;c~M<?/ elle

doit

cëder

se

a


SWEDENBORG

62 une

autre.

constituée sur qui s'était doit elle-même tomber

L'Église,

uu

d'erreurs, système H. Swedenavec lui et faire place à une autre et préborg n'innove pas, il ne fait qu'étucider des textes sacrés. Dieu lui ciser la signification et c'est a fait la grâce d'ouvrir son intelligence, en vertu de l'illumination dont il a été favorise

qu'il caché des

découvre

et

saintes

fait

Ecritures.

connaître

le

Suivant

lui,

sens « [a

de l'homme est substantielle, partie spirituelle ce qui veut dire au corps matérict qu'unie elle reste après son existence terrestre, pendant !a mort humaine

dans une forme des sens ana" possédant

un organisme

spirituel

plus parfaite, à ceux dont elle

logucs jouissait dans le monde, aux perceptions ordre mais appropriés d'un Ces sens spirituels supérieur. sont fermés icibas,

mais

ils peuvent

permet. L'homme, dès sa naissance l'influence les

yeux

internes) les esprits

sans de sont qui

son

être

le

qui par son appartient au monde spirituel, en subit en percevoir la réalité. Mais si esprit

ouverts, entourent

1. MatLer. /~c. c~

si Bicu

ouverts,

p. i28.

les (ce qu'il appelle alors il voit et entend le sien.

Or,

Swedcn-


OEUVRES

63

THËOSOPmQUES

ont été ttorg prétend que ses yeux spirituels et, qu'il a, vu, que ses oreiiïcs ouverts spiriet qu'il a entendu. Il tnellcs ont été ouvertes lui a <!(''clare que ce~.c faculté extraordinaire sauf

cte conservée,

a de rares

intervalles, il s'est senti

lesquels sept- ans, pendant h fois dans le monde naturel spirituel'. ![ va nous

dire

et dans

les relations

communications

les

que lui a values

le monde

les

singulières,

mystérieuses,

révélations

vingtvivre a

cette

précieuses

merveilleuse

fuculte.. l~euHletons ne

(Jour nous tjHcstions

livres.

sont

de théologie de l'Ecriture.

passages surtout dans intéressant tnonde

ses

astral

les écrits luxe

Les

plus ceux où

pas et

intéressants il traite

des

i). interprète les Nous trouvons a glaner où il décrit, avec un très

de détails,

ses voyages dans le avec les esprits ou

et ses relations

)''s auges. Les visions, diverles hallucinations en euet les phénomènes sont ses, les rêves psychologiques t ('-tat, mental

de caractéristiques de Swedenborg. Les conclusions

t. JVo<tce ~onuKaM'e 6<)it., ~'nnes,

les

plus

SM)' la Me e/

p. *). imprimerie i888.

<M ~cr:~

V. Goupy

c<'V?..S~~eMAo~, et JourdM, 11, rue

de


64

SWEDENBORG

en tire,

qu'il n'ont

les idées

qu'il en déduit de vue théoso-

religieuses

d'intérêt guère qu'au point la psychologie morbide phique n'en et secondairement qu'accessoirement Aussi qui

a-t-elle surtout

sont

des

parties

a. cueillir

peu de

Arcana,

doctrine,

dans

les

comme

on !e 7'M~

peut faire son prout.

<

ouvrages certaines ?'c~r~<?M-

qui en est extrait, Con'e~o~t/a~ce.s', ~o~ep ~c?'oA'o/;y~ ou dans la ~oc~~M! Les deux ouvrages les plus intéressants pour sur les 7'cn'e.s' nous sont le livre ~a/M Mo<ff<? ~OTMetdcs

.M~~ et <i~?M' le <<?/ astral,

?M<9M~'

et de /'<< Tous '< d'après ce que Swedenborg ». Nous (e~e <M<6~i!.s' et ~M)

dit ciel

a larges

a vu trouvons

été

écrits

et entendu à y puiser

ce qu'est le monde où nous c't et G~rl'. l'1(~G~'C f~1;1'i')11 l'idée S'hft s'en doit (101~ être ~rilTl~l)artc'S transportés qu'on ce que Swedenborg quittons appelle le naturel avec lui dans le pour pénétrer

i111aI1S allons

laire Monde

d'abord

<( Toutes les choses, affirme-t-il, le ]Mondc naturel apparaissent Monde on y voit des spirituel;

~o?M~?'~M~. sont dans qui aussi

daïls

maisons

toute

ont

7Y'a~e

mains.

Voyons

des

deux

et le

et

jardins, espèce;

le des

palais; on y voit des paradis contiennent des arbres qui

on y voit

des champs

et de

et des terres


OEUVRES

des

t:d)oure,cs, des

choses

ces

i'on

sur

t'(dios-ci

h's

sotit

(i). d'une

unes

pL

d'une

origine

naturelle.

aussi

dans

le

Monde car

ponda.nccs',

cl

choses

qui

sout

et

par

la

dans

habitent h'lii~ence .udour il desquels d'arbres sont qui

qui manière

la

des y a des

et

sagesse

d'ori-

a.ppara.isdes corresaux

correspondent

et des esprits des an~es voila l'affection <)ne ceux qui sont dans vrai

an~cs,

sont

qui

tions

~h)

que

celles

de la même

spirituel tes

les

\'oicut-iis

celles

(]ui

et ccUes-

spiritueth;

les

que

c'est

auh'cs,

n~tureUe

Toutes

celles

dit'fct'cnc''

origine

sont spirituels, pftt'cc qu'ils s(mt d'ori~iue spirituelle, voient que les hommes gine sent

a

les

toutes

bétail;

ta. sou~'

~D'c

et aussi

prairies,

exactement

notre

cntr(~

des

et de menu

ressemblent

voit

t'xis~c

et

plaines de ~'ros

troupeaux

65

TUËOSOPHtQUES

affec-

ce qui t'ait du bien et dans

l'in-

palais

ma~nitiqucs couverts paradis

des

et, correspondances, .'niour de ces paradis, des champs et des plaines uu reposent des troupeaux, qui sont des apparences il y a des correspondances mais oppo~es

chex

ceux

qui

t. Nous essaierons mn'

la

chose

est.

sou)

dans

des

de i'~h'e compt't/mh'e

possible,

ce

que

Swedenborg

au'ecUons

~h)s io'tu, aot.tnt. entend

((?)Tespondaneps.

M

[)a.r


SWEDENBORG

(i~

ceux-ci

mauvaises; sont,

renfermes

ou

l'otlet;

habitent, tout,

dans

les

où ils

enfers, de

maisons

correction,

mais dans pas de fenêtres, lesquetles il y aune Inmiôre d'un comme celle

cependant feu

des

dans

n'ont,

qui

sont

dans

est

ils

bien

des

sont,

huttes,

et la ils

stérile;

dans

des

déserts

ou

autour

desquelles entourés de ser-

sont

Entre

de hiboux et de plusieurs dragons, botes qui correspondent a leurs maux. l'enter il y a un lieu interméte ciel.et

diaire

qui

de

pents, autres

dans

est appelé

âpres un commerce

hommes

choses

qui

et

forets

en

douées dance

couvertes couvertes

plaines même

de

le tout

et procès, des

de

anections

les

entre

sont

des

esprits entre les

correspondes Loca-

des

jardins, d'arbres eL d'arbustes, et

Heurs

diverses

temps

aussitôt

homme

qu'ont là aussi toutes

la terre;

apparaissent on voit la aussi

des

des

sur

c'est

à celui

semblable

eux les

dances;

des Esprits;

tout que vient, et t~ il existe

ce lieu lit, mort

les,

le Monde

de

verdure, de

espèces

selon ceux

la qui

bêtes

correspony

habitent.

Liï j'ai souvent, vu des brebis et des boucs, eux des combats entre semblables j'ai vu aussi à c(' combat tre

vm);

j'ai

qui vu

est des

décrit

dans

boucs

avec

Daniel des

et

(Chapicornes

re-


OEUVRES

courbées

en

s'élancer

avec

avant

houes avec

et

en

lureur

arrière,

sur

deux

cornes

des

brebis;

\<emcnce

67

THÉOSOPHIQUES

et

des

les

je

brebis;

j'ai

ai

vus

vu

des

ils frappaient avec et quand j'ai examine

dont

<'eq))ee'etait,j'aivuqnGlq))Csespritsq)!idispt)t:)ientcntrccnxsurlac!'arit'etsurlalbi;par

j.') il m'est

évident

(tevenu

s~'j):u'ee de ia ebat'ite xn ttouc; et que c'était )a foi, qui apparaissait

c'était

que

de

passai'

()e dans

mais

s:)~ii,

d'un

song'ea

nous

attons

t'6tran~ete

Le

Swedenhor~

la contemjtiation il semble h)~!)t et t'antastique qu'i) un soogc et c'est bien en eu'ctd'un

s<)hsorbe

loi

comme qui apparaissait la cJiarite, d où procède comme uoe Jtrebis'. M.

Ouju~ed~japarcc

<)~s rêveries

la

ta.

(hcosophc d'un monde nous conte son~e

realite

qu'it il

duquef

t'roit. lui

Avec

de notre

<!es terres

l'aire

ush'at

''t

ewutcr

<~jt!'its l. ). ~n

ou

floc/riae ~oc/~t'/x' !aUn,

par

.~s.mst.('rda.m,n63. '[8tS.

visiter

quelques-unes solaire ou dn « Ciel

monde

connaissance

les

conversa.tions

lésantes de (<c J.E.

avec

la ~<

qui

Nouvelle Nut~<<' Le

Boys Chez

leurs

tiennent

que

ces

peuptent .Ié/'usalcm ./<'t'«M<<'M des uarLet,

8/1' sur du

les

terres.

lu /'o;(oi, lraduile Lraduit.e iY'ditiou

<.n~ys,sut' rue

))abitants

Ma.H,G.

prinParis,


68

SWEDENBORG

Swedenborg de pu douter il n'est pas

ne

la pluralité

masses

grandes

comprend

des pensc-t-i), que )e sont les Planètes,

admissibte,

aussi

dont

quelques-unes

notre

terre,

que

en

surpassent aient

et

être

été

portées soleil. On

ne

croire

y a des

qu'il

des

créées

parcourir taire peut

terre

sont

humain parce

qu'ils que, ceux

d'un

en

Il a. visite Mars,

piler,

cinq

en connaissance

de

Demandons-lui sur

ments

~)'can<: 2.

23f<ns

tiMs

au i

.)npit.cr,

<( Je desirais,

n~

corps

iSSO

et

fois

parler

mars,

sont

renseignesavoir dit-il, les hommes

9968.

~c Ow<M))),son

novembre f!

et il peut

quelques

et. de quel

Ca'<Mh'e!.

U Mcont.e

23 janvier

d'abord

face

Ju-

Mercure,

cause'

Mercure.

de quelle

qui l'habitent'. montre ce qu'il

planâtes ~enns,

Saturne,

eu'et,

proils sont près de t'ont habitée et

même génie Son expérience 1m a. d'ailleurs i, en est.

du

de que où il y a partout des esprits et des

terre, et par conséquent Les anges et, tes esprits anges. leur

pour

autour

l'espace autrement

hommes

du genre et cela.

grandeur

seulement

une

viennent

ait qu'on habites

guère mondes

journat

intime,

que,

du

iTtS, il explora C fois Mercm'e, 3

fois

Saturne,

t fois ta Lune, 24 fom dt\'erses terres astral.

2

fois

Venus,

si.tuëes dans le Ciel


ŒUVRES

de ta terre

de Mercure,

.rux hommes une

yeux

69

THÉOSOPHIQUES

et s'ils

de notre

femme

tout

sont

semblables s'offrit

terre;

alors

a fait.

semblable

a, mes a, celles

sou visage était beau, <jui sont, sur la terre; mais un peu plus petit, que celui des femmes aussi mince de de notre et!e était terre; plus sa tête était e~'ale grandeur; (''tou'e pos~e sans d'une art, mais il s'offrit L manière d'une convenable;

mais

corps

d'une

enveloppée cependant, de même

nn

mince,

)dus

s'adaptant d'aucun

que etait~

if

terre

just.e côte

les hommes au vêtement des

était, aussi qui de corps ne le sout les hommes de notre

homme,

d'un

vêtu

habit

au

sans

corps, il me fut

de cette

dit

bleu

fonce,

ni

saillies

tels

étaient

plis que

a~ ta forme et quant du corps. Eusuit.e se présentèrent de leurs boeufs et, de leurs vaches, terre,

espèces differaicut qui, il est vrai, peu des notre mais terre, qui étaient p)ns en quelque sorte d'une approchaient biches

et'de

cerfs'.

de

Swedenborg fréquente avoisincnt terre chaque

ces

).

Des

terres.

7c;'x'.s'

Voyons

(/«))s

de

petites,

et

cspëcc

»

Mais (jui

espèces

donc

<Mi('?t'.s',

ce

p.j2.

)cs esprits plutôt que les habitants qu'il

nous

apprend

de


70

SWEDENBORG

« Ceux-ci ies esprits de Mercure. possèdent tous tes autres les counaisesprits pius que tant de ccUes sanccs des choses, qui sont dans sur

Je Monde hors

de

ce

de ceiïes que d~us fe Ciel astrat.

de ce monde,

ils viennent nent

ce

vers

}e.s autres

Plus

de Mercure

esprits sances.

Us

mots,

parce

forsqu'i)

n'y

ont qu'it avait

n'ai-je active.

tous

sont

fiers

en

Jes

de

aversion

est

Quand

l'examen

après

que

sont

qui

ils exami-

Sociétés, et

savent,

qu'e!!es

refirent.

se

soleil

Us ies

autres,

leurs

connais-

!e

des

ta.n~a.ge aussi avec

matériel;

pas

d'esprits que par une

eux,

intermédiaires,

pu partcr espèce de pensée » Swedenborg raconte en début queldes a entretenues ques-unes relations qu'it ces esprits, avec tjn jour, it lui apparut une t!annuc a.ssex ectafa.nte dont !e feu rejouissait. Ceia,

dura

fiait

rarrivee

p)us ser

près

d'une

d'esprits

heure.

de

Cette

Hamme

Mercure

qui

signi-

ctaiejtt

a examiner, a~ penprompts que ies autres « Quand et a, parier. ils furent ils arrives,

choses aussitôt les étaient parcoururent qui dans mais je ne pus a.:cause de ma, mémoire; !eur promptitude obser~a percevoir ce! tes qu'ils dire sur-te-champ )a vaient; je )es entendais chose

est

te))e.

Quant

ceites

que

j'avais

vues


OEUVRES dans

les Cieux

its disaient percevais

et

les

dans

avoir

le Monde connues

y avait

qu'it

esprits,

auparavant:

avec

vis une multitude de mot, distauce

sur la droite,

et

<!es

intermédiaires;

esprits étant aussi

des

par derrière,,un une. t'Occiput,

~aucbe.dausieptande tude d'esprits consocies époque,je a quoique,

71

THÉOSOPHIQUES

défaits

eux.

je peu a multi-

Aune

autre

de ces esprits,mais un peu par devant,

me partaient,

mais

par

car

teurtau~a~e, ta pensée, ne tombe

rapide que dans !e lan~a~e !)urua!n <{ue par i'intermediaire autres et ce qui me surprit, d'esprits (}u'eux; iis pariaient tous ensonbte et toujours avec autant

de promptitude

et de célérité

teur tau-

de plusieurs provenait par~age, parce qu'i) tant enscmb)e, ~tait aperçu~ comme une onduce qui esta H tombait )ation;et, remarque)', vers sent

mon o'it~'auciie,<juoique a droite; cela provenait aux

correspond

~aucbe

fiute choses,'abstraction ceues qui appartiennent !u'itdroita ~esse.

cet)es Us

promptitude entendaient,

qui

percevaient

ces esprits tus(te ce que)'œit cotmaissances

du

materiej,

!esc))oses qu'i)s partaient, et its en jugeaient en

a

ainsi

a. i'inte)ti~'ence, appartiennent!') aussi, avec

des

mais )a

lasamême (ju'its (Usant:


'72

SWEDENBORG

cota.

est

ment

merce. très

avec

Ils

ceux-ci au

rien

sont delà

des

doutent

pas, les

guerres,

!cnt

d'autres

l'ont

encore

nant

les

ple leur

de

heureuses

informé

et

de ce que

assassinats

Les

mondes.

s'occu-

esprits

de diverses

ne

enfants,

d'autrui,

gens, les

que désirent

la vie,

des

bien

pillages,

ne

douces,

l'éducation le

nourrir;

peut

sont qui

de choses

ne

se les

déso-

Jupiter concer-

de ce Lie planète, par exemde ieur de leur nourriture et de marche, « Quant a ce qui concerne habitation. leur

marche, les

en

nécessités

de surtout pent convoitent jamais

anges com-

terre est que leur un aussi nomgrand

renferme

qu'elle de mœurs

juge-

et [es esprits a entretenu

que Swedenborg lui ont raconte

et peuplée d'habitants

bre

les

leur

ainsi; ))

pas

instantané.

surtout

JupiTER

n'est

cela

est. comme

C'est, de

ainsi,

habitants

ils

habitants

autres,

ni

maux

mais

ne

vont de

pas

notre

en se traînant quand

ils

le corps comme droit, terre et de plusieurs la manière des animarchent,

ils

s'aident

alternativedes maius, ils s'élèvent des paumes ment a demi sur les pieds, et, de plus, a. chaque font en marchant, troisième ils rcgarpas qu'ils


OEUVRES

face

<jent

de'la.

:dors

ils courbent

rst fait cent

avec

sur

et

cote

derrière

et

eux,

ce qui peu le corps, cl)ex eux, il est indé-

m6me un

la face. Quand

ils

la face

toujours

le

car, rapidité, vu par tes autres

d'être

73

THÉOSOPHIQUES

autrement

marcitent

ils

ainsi,

comme

élevée,

que par tiennent

che/

ahn

nous,

ils regardent aussi Je <jue, de cetLe manière, cie) (juand ils regardent la ~'rre; ils ne la la jerrc, tiennent; ils pas Laissée pour regarder cc!a le damne; c'est ce que font chex :)j)peUcnt eux

)cs

t'habitude société.

Mais a

<~uanf

)a

partie

ils

sont

mais

~))ami)re

et non

rai He.

Us non

par par

aimenL pas

ils croi-

alors

tauL

faire

voir

ieurdos,

ils veulent

face;

sont

face

ieur

mais

pas

]eur

Terre

tournent

repas,

ne

présenter

de cette

comme

corps,

ont

voie teur qu'on mental se manifeste.

h') leur

droits

non seusoin, grand mais aussi marchent, quand

de

assis,

de

\onfiers

tants

ils

quand

du

t.en'c,

ils

pieds

ils sont

assis,

supérieure

de notre

)eurs

!f'menL

sont

lorsqu'ils

!es itommes sent;

s'ils ne prennent; qui, pas de leur la face, sonL bannis

phisviis, de lever

face,

parce

devant

que par les habi-

Quand

couches

dans ou (tu

même

le lit, côte

ils

de !a

vers

la mu-

beaucoup prolonger le plaisir de pour

leurs

derrière

et

manger


74

SWEDENBORG

que pour ils sonta

l'agrément

chaises~ou

sur

gaxon feuilles

table,

ou

des

I)ancs, sur

d'un

certain sont

bleu

sont

a appris

nant.

D'abord,

des

esprits avec eux

foule

une

borg

caractère

de ces

et

derniers

sent

peu. Les esprits de cette les habitants s'ils

l'intention

ont de

fait le

le mal

comment comprendre ils viennent vers quand il

vers

Ini

sement

a ëte

permis

« Quand accompaguë

a

Swedenanges, détails les concerla

parce qu'ils de momrs.

il

Terre ou Afin

faire.

p&t

terre,

tout

compagnie différent Ils

trou-

et penparlent beaucoup de Jupiter conversent

que

tient

de liber

parsemées

point

terre,

bois,

semblables points » du ciel'

de

vent

avec

et

ils n'aiment

de notre

en

recouvertes

paie haut de

des tueurs

faites

a l'image et aux esprits

aux

Quant

sur

(!e figuier).

étoiles,

petites

niais

éievees,

d'un le

sur

l'Iierbe;

peu

elles

et dans

ou

Quand pas sur des des lits de

non

arbre

en dedans,

autour de

s'assoient,

ni

écorcc

conversation.

ils

élevés,

liabitations

mais,

delà

et: ils les

môme s'ils que

ont

d'entre

de

leur

eux

vint

uu pres,dit-i!, de crainte s'empara fut

DM f<'rrM (~i? r~n'Me~,

eu

Swedenborg ces esprits

agissent un homme

qu'un

châ-

p. 68 et suivantes.

frémismaui-


OEUVRES

de

festcment

savais

un

dos;

d'après mémoire vaise quand

qu'un ier et, a dire

que

en

gênera)

homme

a

dWferentes

a

s'appHqua

miHen

du

nnssi

niais

les

par

genres

tions,

mal; une

un

des

de

une

comme

te en il

anges;

me

punitions hommes

c'était,

outre

contraction

le

mau-

me

un

homme, ce

que

aussi

le

par

autre

il1

époque, correcteur et au-dessous

premier; ful de montra

qn'i! de

par-

11

chaLie

gauche

il

en

tout

esprit

côte

de ma

qu'ensuite,

A

mon

vers

pense; et

moi

corps,

aux

d'infliger

sent

a

le

par des anges chez un autre

particut)er

et

douteurs.

aussi

pêche

faiL

de cet

tira

11 se mita vient

en

avec

nuage;

qu'il aussi

était,

sa terre,

e);

même

vis

vers gauche a me réprimander

qu'il

sévèrement,

réprimande

vint

le

je

côté

aussi

!orsqu'id

que

obscur

nuage dans

mon

te

je

des faits e~ des pensées et qu'il interprétait mais il fut arrêt. par) il s'aperçut homme de

sait,

parce

espriL;

comme un mobiles

a s'appliqua et il commença

esprit

cet

tel

a

non

frémis,

je

l'extérieur,

c'était

que

et, il apparut étoiles petites

il

toutefois

moi mais

t'int~rieur,

'75

THÉOSOPHIQUES

du

11 voulait même emneanmoms

ieur ienr

il

est

terre

la douleur douloureuse

permis s'Hs

des

agis-

articutavers

le


76

SWEDENBORG

milieu

du

pression

ventre, que

que

aussi

de manger certain

ceinture

comde

garnie

alternative privation des angoisses; puis autre chose que du

jusqu'à

un

pendant

une

ta

comme

sent

une

produirait

c'était pointes; de la respiration aussi la défense pain

Fou

enfin

temps;

l'annonce

»

de la mort.

les esprits de JupiTEn, il y en a de sinOn les appelle ramoneurs de cheminée

Parmi guliers. « parce

apparaissent a celui des

dans

un

accoutre-

ment

qu'ils semblable

avec

la

esprits

s'apvint un jour trouver Swedenborg, sous le bras et se mit à. son c')t6 gauche

figure

de

couverte

ramoneurs suie

et aussi

M. Un

pliqua a lui parler « comme si le son de la voix en deux'). 11 lui demanda divise avec tude

d'intercéder

dans

le ciel.

Il

pour paraît

qui avait probablement fut parla suite replace de sa terre. qui étaient Les ceux

esprits

de M&s

lui

les

des terres proviennent laire «car, pour la plus grande non hommes ditÏ'ercnts célestes, qui

eût

été

sollici-

pût venir cet esprit, d'aiUeursque mefai t, commis quelque les esprits parmi probes

sont

afin

de ces

qu'il

meilleurs du

de tous

monde

ils partie, de ceux

sosont qui


OEUVRES

de la très

furent, Quand sont

ancienne

des

fréquemment ou de la terre

non

comme

notre

ceux

sont très

et le corps eux d'entre le

vers

et modes-

probes humbles.

Ils

reçoi-

de TMeresprits ou'e en troupe qui viennent parmi f'ux pour tirer d'eux ce qu'ils savent. Interrogés sur le grand anneau leur qui entoure planète, ils ont raconté celui-ci leur apparaissait, que chose

un

la

anneau,

de blanc

comme de direction

variation

visite

terre.

sont/ils

qu'ils

la face représentés dans le ciel. »

et le corps Seigneur de SA'ro~'E Les esprits !<;s dans le culte, ils sont vent

sur

le ciel, et

esprits;

sont

sentantes

qui

Eglise tels

ils sont, représentés la face dans représentes

')an!-i le Monde

77

THËOSOPHIQUES

des

« comme

mais

dans

neige )).

quelque le ciel avec

la planète de VÉ~us, il y a deux espèces d'un caractère il y en a de d'hommes, opposé et de criminels et sauvages. doux et humains Dans

ne

Swedenborg mais

derniers, géant's

et que

teindraientqu'a

s'est

entretenu point il lui est revenu que les

hommes

de notre

leurnombril;

s'inquiètent stupidcs, peu des n'ont guère souci que de leur troupeaux.

ils sont, choses terre

avec

ces

ce sont

des

terre

n'at-

paraît-il, du ciel et et de leurs


78

SWEDENBORG

Le livre

des 7'<?n~

de chose

peu

sur

~m.y y'M~c~

les

::Ja

LuNK. Cependant, avec eux. relations rurent

leurs

voix

cn'et rëct~ir:

voix

je

multitude

très

qua/ient fut bientôt

simples le d'eux: dévoile,

saient

ce

breux,

étaient

comme

des enfants.

étaient,

bruit

un

c'est

et,

ce qui

son

dos,

me et

et

des

le

les

une par

retentissement.

Des

que

les

esprits qui failoin d'être nomet

petits

Aiin que je susse s'abaissèrent, ce bruit l'un

enfant

de sept

plus

robuste;

ainsi,

esprits;

portait

ans, c'étaient

leur mais

taille leur

aussi

ils quels du lieu

de tonnerre;

ils

d'un

âpres grande arL pro-

nombre

petit

surprit,

autres

car même

tonnerre

s'approchaient ainsi leur face ne paraissait par couple: mais elle était gréable, plus allongée de tous

la.

de

appafurent

tonnerres;

du

tonnerre,

quelques-uns où ils produisaient

élevé

dit-il,

absolument;

tel

de

chez moi se moqui, étaient de cette motif dérision me

de en

habitants

c'était, que savaient, qui

présumai

=

apprend

a eu quelques

tête,

comme

d'espf'Ks sons avec

des

esprits

ma

produisaient les roulements

que

duire

de

des

et les

esprits

Swedenborg « Des esprits,

au-dessus

entendues

nous

l'autre

sur

vers

moi

pas

désa-

que était

celle ceilc

était, corps de petits hommes.


OEUVRES

fut

H me

dit

avoir Apre-s donné d'apprcudrc prits s'est

des

par

de la Lune.)'

esprits

anges

dans

le

ce

expose. sur

ciel

Il acte

les

lui qu'il liahitants

en

astral,

souvent

a son quant esprit, phice M. Il décrit cinq des partie. Nous ne le suivrons

répétitions dieuses. pagner

il se

es-

ce ciel en

restant eu

qui

font

les déve-

dans il s'en il

soucie

tes

du monde dans

terres pas

été

faut

entre

que soient

d'éviter

peu

les

oiseuses

et quelquefois même fastiaurait aucune utilité a l'accom-

Il n'y dans ses

cinq s un pic ment conduire a

et

dehors

i) se complaît; dans lesquels

intérêt;

égal

avait

Swedenborg que sont les

transporté son corps

«

où ioppemem.s tous les détails

des

»

ou de la lune, pianotes attache à faire connaître ce

sutaire.

(put

c'étaient

que

des

terres

<uu

79

THÉOSOPHIQUES

visitée

!<) peine

les

d'être

t)i)-d,

je fus

.otges

d'après

univers; .«'compagnant '') ''He dura

voyages; dans la

incidents

laissons-nous première

de

la

route

« Dans l'état rappelés. a l'esprit conduit quant le Seigneur vers une

quelques deux

esprits la marche heures.

de notre se lit Ycrs

terre valent

de veille, par des terre dans

globe nous par ta droite

ta hn

du

monde


80

SWEDENBORG

de

notre

soleil,

tirant

sur le blanc,

nuée,

une fumée

abimc

c'était

de ce côté mondes rut

monde

du ciel

esprits

humaine,

et,

les

entendis

me

fut

ni quels dit qu'ils

quelque

grand

séparant;

d'avec fumée

quelques ignée

appaJe fus

considérable.

sont

savoir

passassent monde J'eus

la

forme –je

mais

eux;

d'où

ils

il

afin

sentinelles,

ne

étaient, d'eux

l'un

cependant, des

dans hommes;

entre

de

étaient;

permission.

cette

d'un

tous

parler

donné

autre

âpres

et alors

apparaissent en actualité,

étaient; ne

esprits

la

cet

même

pas ils

nuée

auapparut un grand abîme ou goun're, des esprits;– qui étaient

d'hommes,

les

car

assez

ce milieu,

porté

nombre

cet~e

distance

une

immense

solaire

astral

à, travers dans dessous,

s'élevait

ignée qui un gouu'rc

notre

a une

d'abord apparut mais épaisse; et,

il

me les

que

de ce monde dans point de l'univers sans en avoir i, même

une

confirmation

en cfl'ct, quelques ainsi; que cela était esprits de l'escorte, il n'avait qui étaient auxquels pas d'aller au delà, étant arrivés a. ce été permis grand

intervalle,

se mirent

qu'ils

périssaient,

car

qui,

dans

pourquoi

l'agonie,

ils restèrent

a. crier

ils étaient

luttent

avec

de ce côté

avec comme

la

dn

mort;

goun'r'e

force ceux c'est

et


OEUVRES

81

THËOSOPHIQUES

pas être transportes purent plus loin, car la fnmce les envahisexhalée du gouffre, ignée, ainsi a ta torture. sait et les mettaiL ne

'<

Apres

avec

esprits ;') leur

langage

à leur

et les

clairement

choses

ils diu'ëraient

que

les

d'uue

autre

de loin.

))

sur

7'<n'M

curieux

les

de l'homme

<tnt

]. /<;<

C/<~

a ;ë

Le

);)tm

e< ~<*M~

(Londres,

B.)ys des Guays, rue de Litie.

')Ti8. 2°

6<t.,

à

mou

/'f/

et de l'Enfer'.

auditis safts )812.

visent

qui

Monde

Met'M~'s,

!;M e< <:M<cn<<K (ex

monde

</a~~

des

la mort, après de ces parties

Chacune

Enter.

le

seconde,

du

qu'ait publies celui qu'i! a con-

nous

la

car

ceux

de

6h'e paraît du Ciel description en trois ivre est divise parties

h' Ciel,

vis

je Terre,

apercevaient

plus

Swedenborg sucre la

exposer,

eux

j'étais

de parler particulière

des esprits

l'ouvrage

Apres le ?'?'

donne

de

aussi

où je haut des

d'en

entièrement

soleil

tangage

et

ce

lieu

manière

étaient

qu'ils

notre

il me fut

lesquels

(!'apercevoir

uin!))

a un

en lin je parvins et alors il m'apparut

onu'rctai,

i') travers

transporta

abîme,

~Tnud

de

été

j'eus

que

c< et nom

(le

l'une,

esprits

et

la troisième, de

comprend

ce d'apj'è.! de !'oritradoit

~'jEM/<'r,

visis), d'auteur),

Paris;

Ce

E.

J.-F.-E.

p:<r

Jung-Treutte),

(i


SWEDENBORG

82

dont

nombreux

chapitres

lièrement

suggestifs. Du Temps

au hasard dont

mcnts

les

Des

Gouvernements

des

anges,

des

Esprits, sième état le

internai

des grincement lices abominables

dents,

que

Tout

couverts,

apparaissent dans le Ciel,

Du Langage le Ciel avec

des

cela forme

c'est

que

Du premier, de l'homme f'c~i

c'est

quelques-uns le Ciel, Des Vôte-

dans

Ce

Ciel,

singu-

Citons-en

anges

le

dans

l'Eglise

sont

titres

la conjonct.ion du ou peuples Des Nations

De

humain,

genre

les

après

la Ce

ce

toujours d'après « ex cM«/z/ entendu,

que

troique

c'est

De la Malice

de

monde

du

second,

le

que

et des

arti-

infernaux.

esprits

un volume

écrites

le

que

du

et

hors

in-8"

de 455 pages, ['auteur a vu et

ce que et ~'M o.

Cueillons-y quelques passages. 11 faut, savoir d'abord que le Ciel n'est pas « il y a trois lieux un. Au contraire eL entre distincts ou troisième, le eux très l'Intime ou

Moyen suite

l'un

Cicux

soient

d'un

Ciel

cohsociatton

jours

second de

l'autre tellement

ne

puissent, avec

est-il

ils

et, le Premier;

le!-)

Cependant

».

distincts

anges

que

a la

«

Mais

avoir

sont

un d'un

le

les quoique que les anges commerce de aut,re,

Seigneur

tou-

con-


OEUVRES

tous les Cieux joint c), par influx médiat;

d, de

cette

sont;

un

ie Ciel

Plages quatre et le Septentrion. le

où point au point

dans

il fait dans

dans

son

~x'uf, « dire hommes face,

des

h'as,

des

des

mutueUemcnt, en uu

ment

rien

excepté

qu'ils matériel

corps tiitns

)cur

pieds;

s'entendent,

eux;

mot, de

ne

qu'il ce

qui ne sont

est

l'Occi-

le Midi

et,

à

de

quelleur lace

ce que

sont

les

Swedenborg

sont

absolument ont

qu'ils une

oreilles,

le

Soleil;

tournent

forme,

des

mains,

Orient

et, cela

qu'ils

a~ leur

yeux,

cieux

expérience,

et affirmer

quant

trois

appelle comme

maintenan),

D'après

les

oppose, le ciel, est

est le Septentrion, ta gauche, que manière que les anges <'). leur corps M.

:n)gcs?

Ciel;

il y a dans le Midi, l'Occi-

apparaît

savoir

autre

le Monde,

diamétralement

Veut-on

immédiat

un

que

l'Orient, « On

Seigneur

a la droite,

dent,;

Ciel

manière Comme

influx

par

l'influx immédiat par dans tous les Cieux, et par

de Lui qui procède d'un ['inuux médiat

dent

83

THÉOSOPHIQUES

une des

poitrine,

se qu'ils conversent

leur

manque un constitue

voient entre absolu-

homme,

survetus d'un point M. « Je tes ai vus, dit l'auteur,

fumière,

qui

surpasse

de

beaucoup


M

SWEDENBORG

de degrés la, cette lumière, leur

lumière

du

il avait

resplandissante t'ai

je

humaine

en

S'étant

un

gage d'une

que

les

plus anges et it

examiné

eu l'occasion ami

du

Ciel

et

Cieux

plus infé-

!a

forme

avait

avec

ami,

un

inconnu

!eur

en mots, distingué '< il est aussi humain manière

de la terre.

ange éclatante

un

société avec et

tangage. de même

de

ctair'emeut

de parler

avec

étudier

traits

un

des

dans

et,

les

x perfection, trouvé la dans

inconnu

a pu

denborg langage

face

toute

et ayant anges comme un

de voir

la

souvent

comme

tous

et plus des hommes

plus que je ne vois les faces été donné 11 m'a aussi

rieurs;

à midi,

je discernais distinctement;

face

intime

monde

des eux

parfois H, Swe-

un C'est que !e lan-

de même

énoncé

les anges ont également une bouche, et des oreifies; ils une langue ont aussi une atmosphère, est artidans taqueiïe culé le sou de leur tangage, mais cette atmosest

phère qui dans

sont leur

piration, hommes des

anges

car

sonore

spiritueUe spiritue)s; atmosphère, ils produisent, dans est

!eur plein

et appropriée aux auges, les anges aussi respirent de la reset, au moyen des

atmosphère de

sagesse

mots,

comme .). Le

parce

qu'il

tes

tangage pro-


OEUVRES

de

cède

leur

intérieure pensée même ils peuvent, sagesse; ne exjx'imcrcc que l'homme en

et,

mille,

85

THÉOSOPHIQUES

embrassent,

outre, des

idées

les

choses

est

qui d'un

seul

peut

rendre

de

leur

mot, eu

pensée ne

l'homme

(~u'

elle-

t

saisie

et enqui onL été vues dans le Ciel sont-elles dites ~c~Y<&/M', <'t de celles n'a entendues oreille que jamais « Qu it en soit, ainsi, !u œi) n'a vues. dit, Swcaussi

jx'mt; tendues

les choses

ce qu'il

de'ihot'g,c'csL par expérience !'etat; où sont suis

par

de savoir

donne

momenLs,

les anges, avec eux,

entretenu

/))

m'a. été

été mis

j'ai

et., dans

je me

cet. état,

et, alors

dans

je cc~?'<~M~'

» Le monde

des

<te l'Enicr.C'esUa la mort,

est

esprits

distinct

l'l)omme

que

Ciel

du

et

d'abord

vient

après passe y avoir quelque il est, selon la vie qui) a menée sur la [en)j)s, dans le Ciet ou jeté dans l'Ente!'re,o))é!evc ter. « Le Monde des esprits comme apparaît, :)jn'es

une

vallée

entre

et

qui

sont

point monde

ont

été

élevée. ne

des

esprits

par vers

Les se

préparés

trouvées

et,

montagnes

célestes

sociétés

ceux

'tu

des

abaissée

caet'ià des

et,

rochers,

du

portes

côté

présentent

pour tes

des

qu'a

te Ciel,

antres; toutes

et, ne

pour les

sociétés,

aller


86 il

SWEDENBORG y a une

en un

côte

ceux

mais

nombre

grand Enfers

ne

doivent

qui

sont ils

des

y et des

ouvertes, voient

des

verts

de suie,

parce

qu'ils

il n.'y a après laquelle se sa montre qui dans

entrée,

chemin,

qu'un divise du

seule

antres

d'autres.

Les

se présentent alors entrer; ont

qu'elles sombres

aussi elles été

et

portes qu'a. leurs

ouvertes,

comme

cou-

en bas obliquement dans un abîme oit il y a de nouveau plusieurs de ces antres s'exhalent des vapeurs portes noires et fétides, fuient, que les bons esprits mauvais

les ont

ture

intérieure

Ciel

le

un

quand

frappait, quand émanée

les en

Enfers

rochers, anssi

en

se

parce qu'elles de ces esprits torpar une

souffle

donne

dirigeant

profondeur,

a. même

émane

du

de voir

il a pu une

« Quelques Enfers, que. la vue comme des cavernes des

les

que

vu et et je l'ai tranquille il était une exhafrappé par de l'Enfer, x a été mis

Swedenborg se passe dans II

tandis

un J'ai entendu arrachas cris comme

plaisent. des pousser

regards.

en aversion,

les recherchent,

esprits

leur

joyeux laison

conduisant

ce qui ses y plonger

description m'ont dit-il, et des vers

pittoresà apparu antres dans

l'intérieur

obliquement

et de ou

per-


OEUVRES

D'autresEnfers

pendiculairement. :') !a vue comme têts que forets.

des

obscurs

ceux

tanières

des

et

m'ontapparu des repaires,

dans les sauvages La plupart des Enfers sont a. trois rangs sur l'autre; les plus élevés apparaissent

f'un

sont

87

THÉOSOPHIQUES

à l'intérieur,

bêtes

les

bas

plus

apparaissent il apparaît comme

Dans

ignés.

Enfers, quelques (tes décombres de maisons (tes

incendies.

Dans

des

et

de

Enfers

villes moins

après rigou-

il apparaît comme de grossières, cabanes, en quelques en forme de endroits, contiguës Dans certains viite, avec des rues cf. des places. reux,

Enfers,

on

hideux

a voir,

de tout

genre.

remplis Il y a aussi

dans

des

lesquelles errants comme

des

des déserts

Quelle

richesse

d'imagination! subjectivité fondu ftx'nt On

avec qu'il

de débauche, que lieux et. d'excréments d'ordure

n'aperçoit

tout

bêtes est de

Il

esprits

de

sombres

forets,

infernaux

sont

Il y a aussi sauvages. » et sablonneux. sterite

détails!

est difficile

Quelle

fécondité

de concevoir

une

le rêve absolue est ici conplus la réalité aussi objective completcest possible.

doué de cette présume que, les secrets a pénétre'' de l'au (''frange ''onverscr les esprits, avec Swedenborg

aptitude delà et a a


SWEDENBORG

88'

de

avoir

relations

fréquentes à ce sujet

avec

les

morts.

renseignements de curieux le DMn'M~, sorte dans son journal intime, commencée mémorandum dont la rédaction, On trouve

en 1743, Fort

se termine nombreux avec

obscurs,

sont

que,

Matter

lecteur,

en 176S les

en

pour a cru

commerce;

faciliter

bon

de

ou

illustres

défunts,

il a entretenu

lesquels

si nombreux

de

les

au

l'aperçu classer.

Ce

sont 1" Les

dieux

et les

2° Les philosophes bres de l'antiquité. 3° Les

qui méritent 4" Les saints,

de la Grèce.

et les

les plus

poètes

célè-

et les prophètes attention spéciale. les

patriarches,

tres

déesses

une

les papes, de l'Eglise

les

et les moines évoques S" Les réformateurs,

les

apôles

cardinaux, romaine. les

docteurs,

prélats

et les

prédicateurs protestants. 6" Les chefs des sectes et

nées L

de son DfA)Ut!.u

jusqu'au devint

le

un Le

174'

Dt'f<MM)

cil.,

220

manuscrit,

qui

titre date,

et 22).

primitivement

d'f'er.s<t)'t't, a. Été d~po"e

de Stockholm

1840.) <'oc.

auparavant.

cette

qu'âpres

congrégations

peu

le

porta,

de l'Académie

(Tubingue, Matter,

ou

srxtm-At.H.

9 février

bibliothèque Tafct 2.

temps

des

et publié

et ne & la

par


OEUVRES

7° Les

89

THËOSOPHIQUES

de tous

princes

les

et de toutes

temps

icsnadons. 8" Ses Dicte

M a eu des toLc, avec ton,

(''tait

mort

les

Tuxen.

roi

en

1746.

Or,

h'ttres

détails

Le

borg assistait très un ami

L'année

à un

Aris-

avec

.New-

Saint-Xavier,

de ces VI,

Sweden-

suivante,

part auquel prenait danois de foi du général raconte dans une de ses eut

s'i.1 n'avait Swedenborg

la curiosité pas vu affirma

autre

de demander

Christian qu'oui

le prince

entrevue

prélat,

humblement

pardon où ses conseils avaient

cn'curs

avec

dîner

digne Tuxcn

qu'à la première mt évêque ou un dait,

V,

la

à

de quelques-unes Christian Danemark,

de

quecetami

.'u voyant s.L mort.

Sixte

de Loyola, avec et bien d'autres.

Ignace Louis XIV

relations.

équestre

David,

avec

Saint-Paul,

Précisons

l'ordre

avec

relations

avec

avec

)'!us

de

collègues suédoise.

depuis et ajouta était avec

qui lui demandes nombreuses jeté

le défunt

».

encore

Tuxcn

questionné le <h) roi Frédéric

qui le rapporte), lui-même au sujet général en 1766, V de Danemark, mort

il assura

l'avait

vu

''sprits

tard

(c'est

qu'il et qu'il

y était

très

dans bien.

le

monde

des


90

SWEDENBORG

Il raconte eue

son

dans

la vision

journal

a

qu'il

du

céleste Eléonor, mariage d'Ulrique cette reine à qui il devait ses titres de Suède de noblesse et pour laquelle il paraît avoir conserve un véritable culte. Il suppose le que Frédéric mal assorti de Holstein, prince époux de la

reine

époux velles

au ciel

et il décrit

noces

d'Ulrique Au matin

15 aofit dans

en

1761.

se

lequel

magnificence; de l'aspect

ce monde,

et d'une

tenait

servante,

un

Eléonor

je voyais au premier alors, ni qui elle était.

venait,

fil a la main. que

l'homme ter

décider, n'avait et,

si

femme

a paru un un homme aussi

mais,

pressée,

antipathie c'était hésitait,

modeste.

son noudu

Jour

char

élégant vêtu avec

une

fille,

jeune

de visage commun, C'était la reine Ulrique dans cet état. Je ne

aucune elle

les

«

Eléonor

L'homme

ni

moment, Quand

qui y était l'appela de lui. Elle eut

auprès

être

pouvait comme il suit

bientôt

tenant

savais

ne

d'où le

passa

et l'invita

quelque elle le fit

elle char,

à mon-

peine enfin;

à s'y elle

ce prétendant, pour en princesse et

en

était

d'Allemagne, 11 était mort jeune

là. de quelque duché par elle a l'étude il s'était comme appliqué garçon; aimé les connaissances du de la parole et avait


OEUVRES

vrai

passèrent Puis ils entrèrent »

conjoints. <nagnitique. dans Déjà,

ce même

l'entretien

rch'té

<!c Brahe

le

.)\!ut

décapité

été

soir

avec

moi

qu'il même

prcs

stadt,

datée

assure

qu'il

t))oit

une

galerie

avec

il avait le comte

jour

celui-ci crime

pour

de

« Brahe futdc1756). du matin, et il dit-il, heures

mort.

Il

du

fut

avec

soir, moi

pendant

douze à peu

plusieurs

de Hesse-Darmau landgrave du 13 juillet 1771, Swedenborg a eu l'occasion de converser avec

lettre

défunt

Stanislas,

eu

à Stockholm

interruption

» jours, Dans une

d'époux

en 1756,

du

à dix sa

après sans

dans

journal a/vait

conspiration (23 juiHet heures <<)) i té à deux pada hêtres

à l'état

Us

spirituel.

9t

THÉOSOPHIQUES

!e

XIII,

)))en t décédé.

roi

de

pontife Il est rcst.é

Pologne, le romain un jour

avec

Cléréccm-

plus entier

avec

ce

<!<')'nicr. ans

Cinq Œtinger,

il

en

avant,

proclamait

S.'unt-Paul .~cc

pendant une Saint-Jean,

'!irc

qu'il

rnci'e

du

a. vu Seigneur,

la

1766,

répondant

au prélat

avait avec qu'il parlé toute une année, trois fois fois Vierge

passa

avec

Moïse.

Il va sans

« Un jour, et elle fut vue

Marie, au-des-


92

SWEDENBORG

sus

de

s'étant

la

tête

un

la mère

en

elle

arrêtée,

peu

du

vêtement dit

et qu'à

Seigneur

blanc;

et

qu'elle

avait

et/-

il était

la vérité

alors

»

d'elle, Dans

ses visites

Sweesprits, ne rencontre les esprits denborg pas seulement des morts, mais parfois aussi ceux des vivants. En effet, chaque au dire du théosophe, homme, a son

bon

autour s'en

de lui, éloigner

Esprits.

C'est du roi

l'esprit

celui

avec est

ou

de

entretenu le

nesti,

Pour ments

ange

mais

peut

qui aller

des

qui est toujours momentanément

dans

le

qu'il de Suède défunt

en

pour ainsi

la

reine

des royaume a vu dans ce royaume

encore du

l'esprit

par

théologien eu plus d'une

une

lettre

Christian

conversation

vivante,

savant

de l'état,

conceptions il est utile sur

s'y Eravec

allemand

nous

controverse

datée

du 5 mars

1771

Cuno.

mental

les à peu

de Swedenborg s'est attaché son

auxquelles de dire quelques ce qù~il

qu'il

professeur

se faire, qu'on puisse d'après une idée que nous rapportons,

complète

nions

mauvais

avec

il avait lequel le savons par et écrite

au Monde

a appelé

mots

de

docuprès et des

esprit, ses opi-

les ~c.se~Mmy


OEUVRES

jgtd tes Cû~'<?.~)o~<7<M!c~. Il y fait ses divers mais ouvrages, 'B(!;)))s un

~))j<'f,

Traite

spécial',

n'est

~)))<)ins avec

quelque et des

Ë~rt'présentations 6~j)cucommode ~foppcments ~aftsfraits

clarté,

d'ailleurs, son

grand au

d'exposer, la doctrine

au milieu confus,

des il

des

est

déve-

toujours

religieuse qui de nuageuses

succession Au

hypothèses. de connaître

ce

ferons

correspondances;

un longs, peu d'une métaphysique une

de

que

sur

nous

n'est

extrait

de s'orienter

comme ~tf'pparaït gS~ audacieuses

i! a écrit

qui

difficile

plus

allusion

souvent

auquel

et emprunts, j~<jHe]qucs ~nof)s l'avons dit, qu'un Co?~ t~)t)\rage, .-4?'c~a; Rien

93

THËOSOPHfQUES

reste,

il

nous

cette doctrine dans ~hnporte peu et, ses detai!s il nous ensemble sufura, ~n d'en donner j'~nr Je but que nous poursuivons, nne idée sommaire et de faire quelques citations. ce Laisser l'auteur est encore parier qu on

peut

j~ser

des

foxjours 1. 7'<i't/M ~ui!

(tu latin,

faire vues

très

de mieux et

des

intelligibles

/{~)'eM<~<:OMse/ .).-?.-E. Le par

pour des Hoys

!)t) r)i.scip!e (L. (le Z) de~ doctrines ~n~c. ~u.'tin,

t~aris, 40.

ISS'?,

chez

H.

il s'agit d'exne sont pas le commun.

quand idées qui

Minât,

C'j~'e.MK~anc' et des Guays,

trapublié

de la Vraie religion rue

du

Four-Saint-Gfr-

par

chre-


94

SWEDENBORG

donc

Il faut

savoir

ses trois

et dans

que

dans

règnes,

le Monde

il n'y

petit dans

a pas

naturel le

plus chose

objet qui ne représente quelque le monde spirituel où qui n'y ait quelque chose à quoi il corresponde. en a Swedenborg eu et

la preuve notamment

par

de nombreuses

par tandis

la suivante

expériences, « Assez sou-

des dit-il, vent, que je m'entretenais viscères et que j'en suivais la condu .corps ceux de la tcte jusqu'à nexion ceux du depuis et même ceux de l'abdomen, thorax, jusqu'à les

alors au-dessus de moi qui étaient au moyen mes pensées des spirices viscères et auxquels correspondaient,

anges déduisaient tuels

tellement

même qu'il eux ne portaient

erreur; les viscères

du

n'y avait pas une seule en rien leur pensée sur le sujet de la qui étaient

corps mais ils la portaient seulement conversation, ils correspondaient. » sur les spirituels auxquels C'est toutes les choses qu'en enet, qui sont dans

le corps

avec

celles

humain qui

sont

ont

une

dans

le

correspondance Ciel, « a un te!

a pas même dans le corps la plus a laquelle ne corresponde petite particule quelet quelque céleste, ou, ce qui est que spirituel la même ne correspondent chose, à laquelle point

qu'il

n'y


ŒUVRES

du Ciel

des sociétés sccs selon

tous

95

THÉOSOPHIQUES

les

car ces

sociétés

sont dispoles espèces

et toutes

genres

et de célestes, et même de spirituels dans un h'i ordre, ensemble la resqu'elles présentent d'un homme, et cela quant semblance à toutes de ses parties, tant et à chacune intérieures de là vient

qu'extérieures ainsi appelé h") qu'il

tout

que

le Ciel

est

7?'c&' grand Ao?~~<?; et c'est de a été dit tant de fois que telle société le

a telle province du corps, telle autre appartient à telle autre et ainsi du reste société province, de

la raison homme

cela

et que

est

que le Seigneur le représente ».

le ciel aboutit

Swedenborg

se panthéisme qu'il fj'inftnis détails dont sent

enfantins

7cn'~

dans

ainsi plaît

sorte

a développer

/'<7ym)<?~,

il s'attache

de avec

dans

esprits

chaque de Mercure

grand

homme,

ainsi

/<

dans

ceux

« l'Imaginatif de Jupiter de Mars « le médium entre

que les le Très

<'),le volontaire », ceux

a rechercher

co?'?'e~oMQ~~ de esprits

C'est

externe

seul

quelques-uns apparaiset naïfs. Dans sur les l'ouvrage

!').quelle faculté GRAND noMME, les

ceux

une

à

est

M, ceux de

de notre

Saturne

le

TnÈs

planète. ~e~~c~-

la mémoire, de la pensée », l'Intellectuel Terre

« le

sens

« le sens moyen


'96"

SWEDENBORG

''entre

et l'homme

l'homme

spirituel Il est inutile~nisister. revenons

Mais tions.

au

Parcourons-en

trouvons suivants narines

des

en-tete

7/'<x~

naturel.

»

des

Représentad'abord la table. Nous y de chapitres comme les de

Correspondance avec le Très grand

et

l'odeur

des

homme, Correspondance des mains, des bras, des pieds avec le des visTrès grand homme; Correspondance cères de la peau, intérieurs; Correspondance des

homme.

des

et

cheveux

veulent

Que

os

avec

dire

ces

le

Très

titres

grand énigma-

de exemples permettront l'exacte de l'auteur, pensée a saisir, tout au moins l'esprit

Quelques sinon comprendre, tiques qui

?

est

difficile du livre.

On lit au chapitre relatif a la des mains, des bras, des pieds Correspondance « Ceux qui, dans avec le Très grand homme général

le Très grand et aux bras, qui sont d'après

homme, et aussi

dans

la Puissance

le bien.

Si

tous

puissances ses viscères

les

par mains,

sont les

c'est du

a ces

les

bras, dans

parce que les tout entier corps

se réfèrent

ceux

le w~K de la foi

à la Puissance

épaules correspondent Très grand homme, et les

aux mains

correspondent aux épaules,

]e

forces et

membres,

de


OEUVRES

97

THEOSOPHIQUES

et ses puissances ses forces car le corps exerce au Plus loin, pa)' les bras et par les mains. des traite de la correspondance chapitre qui il est et des Membres de la Génération, Lombes (''('fit

« Ici

(tans

te Ciel

Sociétés

il faut

maintenant, ou dans

le Très

Membres appelle il faut ~néral, qu'on (;), les membres qui y à l'amour pondent ment aux sociétés amour;

t(''s sont

célestes

de

la

paix. « certains

que sans méditation

st'nt vince

de

la

province

« de

la

Ceux-ci CAy/c' )'. 'tans des lieux qu'on le

baient: !'n'?)ntc

Aifc~eM~e. dans

Lombes,

la Génération.

sache

les que adhérents

sont

En lombes corres-

qui

»

Ailleurs,

Swedenborg probes

esprits

» appartiennent G'/<MM/<? e~< 77<~M<-s',

~<

avec

Lombes,

ces sociécomposent et, plus que tous les autres, les autres, ils vivent dans le

tous

que

aux

les

réel, consëquemconjugal ceux sont où résident qui ceux

(Ja,ns cet

plaisir assure

les

de

(ju'on

sont

quels homme

grand

correspondent auxquelles les membres adhérents

et aussi

plus

dire

des

et

C</c~p sont a dit « Ils

labyrinthes, dans transportés

d'autres

des

ensuite avoir

qui peua la proCo~6~<

transportés leur rapport

là comme

sont et, divers

a

de

la,

s'ils ils

endroits 7

sont du


98

Très comme

SWEDEN~ÔHG

gland

homme, Chyle dans

servir pour le corps. »

à

l'usage,

le « Il y a des esprits qui ont leur rapport le c<?~<~M~ /ja:Mc~'ea~M<?, le conduit

avec

et le co~c/M~

avec les par conséquent e~/yMfp, hiles qui y sont et que les intestins rejettent ces esprits sont distincts entre ils eux, mais en compagnie selon l'état de ceux vers agissent qui l'opération aux ~sistent

est déterminée

ceux-là

surtout

» punitions. « Ceux qui constituent la provision de la VésiCM/<? ~c /M/ sont du côté du dos; ce sont ceux la probité qui dans la vie du corps ont méprisé corrections

et en quelque sorte la pieté, les ont couvertes d'opprobre. On ne nous

et aux

et aussi

ceux

qui

»

"i<

pas de ne pas prolonde semblables élucubrations.

en voudra

ger les citations Nous ne pensons pas que le lecteur y puisse trouver Ceux que les idées religieuses profit. de Swedenborg ont séduits plus que la psychone les a intéressés logie de l'illustre voyant nous

d'avoir reprocheront peut-être en des extraits insuffisants écourtés,

produit tout cas

ces idées. complètement excuse est dans le but que nous pourde l'auteur nous préocsuivons la mentalité pour Notre

caractériser


OEUVRES

cupe

plus

que

sa

métaphysique, et des

dos

représentations aider pt'~L nous !cs citations que !a reproduction

a

apprécier nous avons même

ce nous .tjuutc, ni clarté. w~cision

99

THËOSOPHIQUES

et si le l~vre correspondances cette faites

complète à ces .semble,

mentalité,

y sufnront; du Uvre n'eût citations

ni


IV

CHAPITRE

ÉTUDE

DES TROUBLES

ANALYTIQUE CHEZ

Mais

les

passages donneraient

SWEDENBORG

extraits

des

vient

qu'on

d'une

détaches

idée

qu'une

et

à classer

les

qu'on y trouve. Il est nécessaire conceptions qui ont la où s'est dernières

A regarder

les

à grou-

maintenant

psychopatiqucs a l'analyse

les

illusions du

singulières roman morbide

le théosophe durant de son existence. choses

ne

et superficielle mental de l'auteur,

éléments

les trame

comme

observation,

de soumettre

étranges,

complu années

de lire,

fort

de l'état par trop imprécise si nous ne nous attachions per

PSYCHIQUES

superficiellement,

les

trente

on


TROUBLES

pourrait

les

que

penser

101

PSYCHIQUES

font !)ge mur et de la vieillesse et la tournure k.s idées positives et

tifi<}ue de l'adolescence fait, il n'en est pas ainsi s'est denborg développée

fCre du

jeune

te môme

dédain

du

deraient

si nous

avions

que

)c monde

d'un

jour soumet, La tendance a

c-prits naires

ignore a, notre qui

attribuer

les aberrations

tenu

dans

la société

leur

pays

de

science, ''s( iipres

l'art,, tout

~'u scientifique ''s biographes

et

suite,

les

anomalies

de carac-

âge. choses

regarder les ;)vcc la même méthode,

Dustoire

En la jeunesse. toute la vie de Swede

avec

et, des

1) faut

cier

scien-

d'esprit

la dernière marqué partie l'évolution et l'aboutislogique

que des tendances

sant

avec

contraste

en ont

qui

croyances n'ont été

de

maladives

rêveries

sans

le même

merveilleux

de ces

nous

qui

a résumer

et que la clinique observation. porte a. des

chaque

naturellement facultés

mentales une

gui-

et à appréinconnus

nombreux

grande

services, signalés ou la philosophie une

parti pris, souci du fait,

extraordi-

de ceux place, ou jeté un

les

qui ont a. rendu sur éclat,

grand

tendance

excusable,

mais

et aujourd'hui

surannée.

Tous

de Swedenborg,

surtout

la

les

plus


102

SWEDENBORG

modernes,

n'y l'un

tamment, érudits incline nom à la

et

ont

point

des

documentes, plus consciencieux d'entre

des

plus manifestement

eu\,

vers

ressortissant

quc.« ressortirait A la

les en

))

tout

Sweden-

autrement.

dans les

le Monde hommes

pourquoi de la incrédule qui

On

devoir.

Christian

et qui était pas le récit

ne

est des

dont

nous

devenu

son

ami.

sans

esprits

pas

un

certain

même, d'être

avec

en même

ce monde,

Cependant, convaincre de votre

beaucoup

volon-

Cuno,

permis

dans

légitimité

s'occupa

riait

« J'accorderai

ans.

vingt-cinq

ami,

pour « fou )) <'[ table analytique au moins un pendant

partagea, manière

ironique. qu'il vous

écrivait-il,

qu'avec

de

jugé

générai,

déjà parlé, accueillait

scepticisme

anges

ensemble

contemporains

cette temps, tiers de ses visions:

n'en

la

le tenaient beaucoup une qui a dressé

leD''Beyer, de ses œuvres,

avons

première. du naturel

a

a la seconde.

vérité,

l'ont, borg En Suède,

lui d'après

l'immense

tandis

Kant,

plus

le panégyrique au » qu'il de la « science spéculative oppose « science du sur)), le domaine positive

naturel

depuis

no-

Matter, des

échappé.

)cs

temps et ce):)

très le

lui

ch'')'

monde

vocation.

de Swedenborg


TROUBLES

t'appelait sait son

a son

Vous

pouvez choses

(Je ce monde,

être, du vous

fort

monsieur, mais

ciel; êtes

n'y « Jadis,

ailleurs

ajoutait .') autre

ce qui est fou. )) Et, il

pour

qu')tn

on

entendu~

do

brûlait

temps il suf-

les adeptes du monde spirituel; )) fira désormais de tes purger. !c chef

John

Wcs!cy, ciait, de la façon hot'~ dans mis a lire

des méthodistes,

suivante

son

en

journal, !cs écrits du

sachant

de Swedenborg J'ai commencé

de

entendement, grand cf. d'une truction foi vive.

son

vrai

ingénieux, simts qui Ce sont

Il

pour caractère.

de se

mettre C'est

une

connaître

bien seule

hors

de

doute

des

fous

les

un

sa

pieux, d'ins-

beaucoup fus pourtant

Je

cette en

prévention un homme de

et

de sur

plus amu-

!cs pins agreabfcs. mis la main à la plume. aient jamais a dormir mais si des rêves debout,

extravagants, i)\ec l'Ecriture avaler

suffit

suis

baron

tt'nn

')etromp6. ses visions

« Je me

~770

c'était

que

appréde Sweden-

écrits

les

sérieusement. a y réfléchir avec ipcturc beaucoup faveur,

fai-

le compliment; que propos à ra.s);ronome Tycho-Brahe

cocher

dansics

103

PSYCHIQUES

aussi

les

pins

faisant

si complètement et le bon sens, que Fon

franchement

les

contes

divorce pourrait du Petit


i04

SWEDENBORG

Poucet

le

ou de Jack

de géants',

destructeur

o

le théosophe en dérision; tourna Kiopstock Wieland le traita avec plus de déférence, niais se consans foi a ses visions; Gcethe ajouter tenta

de

quand

le il

mettre

créa

appelle

Pater

apparut

aux

temps miné

dans

Renan, cisme

ainsi

avec

son

bon

de croire

aux

l'histoire

nations blance

avec

ces les

visions

et

facultés

son est

qu'il de nos

illu-

considérer. sceptidifficile on n'en

jours

des

aptitudes

distingueraient

de

pareilles n'ont jamais

Au ont

phénomènes

).Mat.tc)'oc.c~otes,p.429.

de

le

étranges, qui les

facultés

constatées. et

et un

on ne peut supposer chcx nous a transmis les iHumi-

et des facultés spéciales car des au très hommes,

tivement

Swedenborg de sou écrivains

une

car

visions

et de semblables

qu'H

faut

remarquait

miracles,

et les

le personnage

excentrique doue esprit

ingénuité

de même,

voit plus ceux dont nations

un

qu'il

enfant,

en vue

et aux

un

bien

il l'eut

Bref,

Seraphicus.

que comme exiraoï'dinaMes. C'est

et

Faust

penseurs comme

plutôt

scène

en

ces

contraire, une

aptitudes été posi-

étroite

ressem-

pathologiques ~< /.C' C~

illumi-

54~~1..

que '<


TROUBLES

l'observation

de

en (jiïi oblige, comme de même

nous

chaque jour saine logique,

à les

à analyser borg et cherchons manifestations morbides qui

Les

))b)cc, la grande place. sur sur ses l'univers,

sensoriels !out

cas,

qui elles

troubles.

des

ont

dominé

ont

des

un

morbide ment

les

toujours soluble que

la

rapports

problème délicat

et

première

du

théosophe sur les anges

terres

et les

troubles

sa

les

classer

rencontrent.

s'y

habitants,

peuplent dériver

C'est

considérer

et,

y tiennent Les idées

HALLUCtNA'noxs

''t. les esprits qui «(''tes, semblent

ce

montre,

que ces derniers. et a la vie de Sweden-

nature

a l'œuvre

Hevcnons

105

PSYCHIQUES

vie

pla-

psycho-

mentale

étroits

avec

en ces

de

psychologie souvent difficile-

à préciser qui consiste t'ordrc de subordination des phénomènes padécelé le délire thologiques que l'observation ou les conceptions erronées s'en qui rapprochent

sont-ils,

hallucinations observation

celui

d'habitude, qui sommaire

les

cause

ou

effet

des

accompagnent? conduirait penser

Une

h' plus souvent les troubles psycho-sensoriels <o)n mandent les idées délirantes il semble

que en


106

SWEDENBORG

être

par exemple, sauf ce cas, Mais

ques.

servent

qu'elles

les

fausses, tat

dans

ainsi,

ou

non

exemple,

l'inquiétude,

prétations

erronées

toxi-

discutable,

d'aliment

aux

le

par inter-

les

soupçon, et

précèdent,

idées résul-

sontplutôtun les persécutes,

chez

cause

délires

lui-même

hallucinations

qu'une

les

souvent

de

de la. sensibilité hallucinations les et de t'ouïe qui, lorsqu'elles générale apparaisun trouble ou accuser sent, ne font que révéler longtemps,

mental

et

sourdement et

loppé, dans

insidieusement

l'évolution

dont

elle-même, l'hystérie si caractéristiques visuelles dont

un

événement

subordination

jacent Ce

déjà

les

hallucinations

a un n'est serait

erronée

que

de Swedenborg

des trouble

une

extérieur,

d'attribuer

les

r6vc

impression cause occala

mystiques,

interprétation

idées

hallucinations

années, pendant trente au contraire, a penser y compris

la

un

phénomènes psycho-scnspmental antérieur et sous-

évidente. pas moins donc une risquer aux

avancée;

traduisent

émotion

sionnelle.

riels

est

ont été pénible les délirants Chez

ou une

déve-

la première,

le jouet. que ces celle

théosophiques dont il a été, Tout

autorise,

hallucinations, de

Londres,

oiu


TROUBLES

été

107

PSYCHIQUES

d'une

d'incubalongue période les dispositions tion pendant laquelle mystise sont. organisées et dévequcs du théosoplu' A défaut, d'observations on directes, toppées. précédées

se borner des conjectures égard, ces ne sont sans toutefois, conjectures pas La vision de Londres eut lieu point d'appui. cet

(toit,

:u[ cours

de l'année

cement

cette

de

avait

fait

deux

volumes,

trouvait cher

en

paraître De

Mattcr,

) idée que

a

ca,~rri~rc. carrière.

une.

réservé, chambre

la crise,

écrit-il, et

proteste

religieuse transition.

~<~M~s.M~~Y?~'a?7<yc.

mieux, n'indique tudes de retraite amené

s'était

de

en se

devait s'attaqu'il le reste de sa car-

biographe,

la métamorphose se soit faite sans

denborg (]ne le théosophc on il allait dmer, /w

idées

Swedenborg

un ouvrage <~M'c où Op!

CM//M

pendant son

le commen-

année,

Angleterre

des

le germe

des

or,

même

a développer

rière.

1845,

dans où

contre de Swe-

Il rappelle l'auberge

il pouvait se « Rien

que ce sont méditation

les habiqui

ont

c), le changement de d ,,Î c ~a·e !</M /o</t <e lvirt zcr2e c~MA'c, est caüse,

ta vision

La La; t'o/t, zai.sioia,

x Et ailleurs, il ajoute ?<~ <c/. '< Swedenborg est un, et les trois phases qu'on dans sa vie ne sont que trois degrés distingue

yv~M~K


SWEDENBORG

108 d'un

et même

seul

religieux, qui a. paru disparaître raire, puis sous

L'élément développement. a prévalu dans l'enfance, et qui d'abord l'élément

que

nous

sent

donc

forces

que

des

quant antérieur

leur

que ressortent borg, cites

secondaires symptômes a leur a. un évolution,

Chez

tandis

que les documents

sont

en

concerne qui et déterminé

comme nations

sont

l'état

rares,

exclusivement le cas

bles

psycho-sensoriels

a pro-

attention,

moins mental

expliqui

symptômes. délirants mystiques,

loin, les halluciplus ces hallucinations mais

visuelles.

dans

état

ces

la

de règle, variées peu

su-

physionomie de Sweden-

œuvres

des plupart le verrons nous

sont

notre

et leur

authenticité

les

qui tante.

des

commandé

appro-

symptômes ne nous parais-

en relief

de la lecture

ce

contraire

s'en

par

resté

est

Les

dire.

et sous-jaccnt, duits et n'en a pas été la résul surtout S'ils doivent attirer c'est

litté-

»

vives.

mettre

bordonnés, mental

et a fini

mieux

allons

l'élément

scientifique, s'est au qu'il

à ce point vital et actif assimilé les deux autres les prier toutes On ne saurait

sous

et

presque ïl n'en a pas

de Swedenborg:

chez ont

pris

lui, un

toujours été ainsi les

trou-

développe-

a


TROUBLES

ment,

véritablement

aussi

divers

PSYCHIQUES

la

vue

la place prépondérance. des hallucinations

Liquc, rance (étires

Cette

un

raisons

délires

d'abord

drons

la

par

ch'oite

avec

On

ces suite)

ont

rêve;

or,

le

s:)iL, il y a prédomina.nce ):t vue. Puis, comme le

monomaniaque tions de la vue ittéc

a précédé à la croyance

que la existe antérieurement tous

les

!<*s ('(forts )'h. ~t'tit'e t.

ii.

de

Chasiin. avec

les

H.

une

on

rêve,

le

hallucinations M. a des

hallucina-

état

quelle

les

parce la vision Tous

qu'ait

de

de malgré

ses

disciples,

des

rapports

& )'et')dc ~MK.

les

prophètes été leur

anthropomorphique faire une autre, et

une

faible,

de possibilité à sa formation. tous

de

Chasiin',

l'hallucination;

Spencer

ha.Hucinu.tious.

le

dans

saints,

Contribution

y revienressemblance

qu'un

fait, toujours une idée inlelligence, Dieu et on ne peut s'en

par les

(nous

religieux parce

établi

entrevoit

montré

visuelle

religieux, se sont

en

des l'a

bien

fait

mys-

prépondéles dans

visuelles

est mystiques l'observation clinique.

été

na-

y tiennent chez un

il convient

comme

hu'ellement,,

ils ont

extraordinaire;

que durables. hallucinations de

Les

.109

~e<<<f.

p.!?/cAo/

du 18i)0;


110

SWEDENBORG

Les recommandations livres

aux

les exhortations pieux, l'M!~a!~o?!. de Jp6's'-C/<r~

dans

tout

que

faites

individu

« de se servir

« nous

représentant « nite sacrée, comme

« voir « que Chez

que l'on montrent

bien

à la vie dévote,

de Sales recommande François se mettre en présence pour

« que nous « senter nos

par les trouve

doit chercher religieux de son culte comme une

représenter l'objet sonne. Dans l'o<~MC~o~

ment

fidèles

avons amis

divers de Dieu,

à se persaint.

moyens notam-

de la simple imagination le Sauveur dans son humas'il était accoutume et de' dire

de nous, ainsi de nous repréde je m'imagine

près

un tel qui fait, ceci et cela, il me semble » semblable. je le vois, ou chose

le plus souvent les halluSwedenborg, cinations sont vagues, il s'agit d'un nuage, d'un de feu, d'une « II apparut M~e lueur. globe dont le feu rejouissait /?a??~Mp assez éclatante et cela

dura

masse

enroulée

cette flamme heure; » de Mercure' signifiait d'esprits « Un jour, des esprits de Mercure apparurent en globe, vers la gauche et ensuite en une

i.

2.

Des

près l'arrivée

T'M'M

p. 52.

(/<M.s

d'une

s'étendant; ~'C/Mf'tw.

p. 23.

en

longueur'

»


TROUBLES

<' Je

le

vis

même

comme

npparut tx'jitc.s

étoiles

lii

PSYCHIQUES

et il Jupiter) obscur avec de

de

(l'esprit un

nuage dans

mobiles

» D'au-

le nuage un peu.

Seigneur (ommc

« précisent en actualité dans apparaisse le soleil, c'est non seulement

<))'a été

dit

fois

tres

se

elles

le

ciel

ce qui ce aussi

mais c'est par les anges, c/~ </oM?~c ~<9~' quelquefois.

qui

le

Que

Le

comme non dans soleil, apparaît des cieux en haut, au-dessus

Seigneur mais

}c il

dans l'un devant endroits; apparaît en deux 'n'il l'œil à dans l'autre devant droit, gauche H))e grande devant l'mil droit il distance apparaît

absolument

semblable )t'csque < d'une semblable il apparaît, < ~'mme une lune. ~.mciic

<c!)e de la lune

comme au

feu

notre

et d'une

une

entourée apparaît a une dont chacune

c! un pareil Faisant t.

M., -i. Du

semblable

du monde

soleil

devant un

terre,

l'oeil mais

soleil,

blancheur

.)tuc

mies

du

feu

d'un

soleil,

grandeur; non comme d'une

de

un

à

semblable mais

grandeur; de plusieurs semblable

écla-

plus mais

cette petites

blancheur

éclat 2. » allusion

p. 92. Ciel el de

~'En/'e;

à ses

p.

'!4.

voyages

dans

la

pla-


SWEDENBORG

~2 nèté

Mars,

sorte

d'objet

leur

le blanc, la flamme en

d'abord

rougeâtrc;ccs brillaient

outre

une

flamme

s'attacha,

bel

et de là, main

ensuite cette temps; avec l'objet enflammé;

main

eut

une

grande

clarté

la main fut

disparut; en changé

ment

avait

les

enflammé

et mais

ment, ment delà

dans

une

blait

à un

objet

oiseau,

qui

au

furent

ma tête,

de

cabinet

leur

et à

sanctuaire,

de

sombre,

couleur mais

la vigueur çà et là et

il volait

de

le

puis étroit

sur

le devau!

qui

mesure

devant,

la

de pierre; de perle, ensuite sans

ressem-

voqu'il vie l'aban-

enfin

quoique

l'objet

pareillesuccessive-

couleurs

l'oiseau

il y clarté

enflamme

que

couleurs les

à la

commence-

couleurs

et avec

puis

grande

cet

sur davantage et il devint donnait, alors

cette

ces

lait

fut

dans

brillaient

sorte

voyais enobjet

s'arrêta,

couleurs

autour

d'abord

où elle

les

changées vie dans

je

il parcourait legecela dura quelque à distance s'éloigna

et

mêmes

cou-

d'après

éclat

et alors un

une

d'après

laquelle cet d'abord au revers,

de la

cremcntl.etour

puis aussi

a

et au creux;

paume

voyais d'une

beau,

pourpre, couleurs

d'un

main

« Je

très

enflammé,

variait,

qui

écrit

Swedenborg

vie,

1 d~abord de couil vola!


TROUBLES

Enfin

toujours' un

prend

caractère

masculine

maine, femme

vêtue

rais

savoir

sont

les

terre; i't fait

certains

bien

défini

cas de

robe

diverses

sur

et

aux

semblables

de

terre

hu-

vis

une

il y avait t « Je dési-

»

face la

forme

laquelle

couleurs

quelle hommes de

la vision

« Je

féminine.

de

sont

et s'ils

dans

ou

d'une

de

(tes roses

113

PSYCHIQUES

quel de

corps

Mercure,

hommes

de notre

alors

une femme .<?'~ Mc.s' yc~' à celles semblable qui sont sur terre;

était beau, visage des femmes celui

mais

aussi

de

mince

un

de

peu

notre

plus terre;

corps était

mais

de corps était qui <jHC ne le sont les hommes était vêtu d'un habit bleu

aussi

plus

tout son

petit elle

d'une

que était égaie 1 d'une

sa tête grandeur enveloppée Étoffe posée sans art, mais cependant d'une il s'offrit manière de même un convenabte; homme,

au

juste

sans

plis

notre

terre;

il

foncé, ni

s'a.da.ptant saillies d'aucun

»

<-oté'

Au chise

1.

corps,

de

mince

plus

reste sur

Swedenborg la nature de

).

Des

Terres

'J.

M.,

p.

m.

p.p.

52. M.

dans

/'U)t:'ue~,

s'explique ses visions.

fran-

avec Il

affirme

p. ')20.

M 8


SWEDENBORG

li4

de qu'i~ l'exception lifie 6<"p~o?'<~m<i's', etroitement

aux

tout

semblables

à fait

visions

qu'il

qua-

et qui ressemblent du rêve, les autres aux

plus sont ordi-

perceptions

« If y a deux genres extraordinaires de dit-i). pour J'y ai été mis seulement comment ils sont. Le premier, c'cstd'etr~

naires. vision, savoir emmené et

quctques-unes

du

corpa.

seulement

pour d'être

fois L<'

en transporte par l'esprit à ce genre, il m'a )ieu. etc un autre Quant en est, montré ce qu'il par une vive expérience ou trois fois seulement. Voilà mais deux deux second,

de visions.

extraordinaires

genres est

qui

c'est

Je n'y ai 616 que deux savoir ce qu'il en est.

Arcanes

dans

relaté

ce sont

Célestes,

pas la vues e~? choses yMc j'ai, t'C <~<' CO~A' ~<M?/<Pi'?.a! » <M?Me. (Arcana Ccelestia'.) des Indépendamment naires.

Ce

ne

cette

sont

suelles

~e~M~CA'

(globe

nuage)

et

qui

Objets

bien

Cité

de

narMattei',

celles définis

/o<

(tête

e/

Mais

tout

des

première partie des perceptions des

ordi-

ce sont

visions, ~Mf/a~

c''

état

<M~<?M?'.S hallucinations de se

rapportent

d'homme,

p. 4Ui.

feu,

viuammc, a visage

des de


THOUBLES on

femme)

observe

quelquefois, quoique hailucinations des

eu

ment,

clinique !s'M<M appeler

peut,

le

~~y&M; (tu

~/M/

77~c<

:<T~c,

118

PSYCHIQUES

festin

de

rarequ'on fameux

Balthazar

un

bien connu. Dans ce cas, les exemple voienL non pas des objets informes ou ma!ades contours ou moins ((es figures plus précis, des mots écrits. Si t'on mais la acceptait t't) est

contestable

d'aiHcurs

titeorie,

de

i!)comp!c);e,

ou sur

Tamburini,

la

au

moins

physiologie

des haI[ucinaUons, les premières paLhologique a l'ereHnsme du devraient, être rapportées visuel commun et scissure centre (Cuneus ia,r~clis <dcarine), ~rlcYCrrino), tandis h:)!cs reteveraicnt. du

c csL-a-dire !))lt)cinations

pli courbe. nous sonble

!(' simple ~rôtbisme 'm d'un centre du sonirc

a

les

los halltrcirrartior>s vea'verclirn que tes ))allucinat,ions du centre visuc! verbal,

d'un

mécanisme

plus ne

Quoi

des

complexe, de sensibilité

centre

langage

expliquer. baUudna~ons

!<'a)it.e'dcs

Le

nous

qu'il visuelles

paraît, en

pas la soit,

verbales

ct~ nous en retrouvons n'est, pas douteuse parmi En voici (('Hes éprouvées Swedenborg. qu'a ()c))x

exemples

!~s anges ijne

par

très

expriment, le

langage;

nets

« Par

feurs

sentiments

plusieurs

les

fois

écritures, de même H

et

m'actc


U6

SWEDENROHG

des

couverts papiers des papiers comme des papiers comme

adressé lument et aussi monde; me

fut

pas sens.

deux

de même

je pouvais permis Un jour

d'en

a la

écrits imprimés les lire,

tirer

il

abso-

d'écritures,

me fut

plus aussi

main, dans

le

mais il ne qu'un

ou

envoyé avaient

du

sur lequel été petit papier, écrits seulement mots en lettres quelques et il me fut dit que chaque lettre hébraïques, » « Plus de la sagesse renfermait des arcanes ciel

un

tard,

il

me fut

les

par

envoyé

cure

un papier long, inégal, de plusieurs blage papiers, comme en caractères imprimé notre

terre.

un voyèrent le précédent,

de

caractères

et non

hallucinations

les

1.

DM

2.

Des

délirants

paraissai) que ceux de

mais d'imprimerie, de même congluUntf'

pas

a~

qui,

chez

les

le trouble font

mystiques.

el </e ~i/t;)', p. V'o'p'M (/fn<s ~O'HiueM,

Ciel

tels

qui

))

constituent persécutés, soriel prédominant, chez

et

ils m'enQuelque temps après autre couvert comme aussi, papier

et poli propre et sans grâce' Les

de Meresprits formé d'un assem-

psycho-send'ordinaire défaut Ce n'a

160. p.

29 et. 30.

pas

été

!e


TROUBLES

cas

chez

mais

Swedenborg, au

reléguées

second

~7

PSYCHIQUES

elles

sont

chez

lui

en

im-

et dominées

plan

portance visuelles.

et en l'rcquencc par les hallucinations audiOn sait que ces hallucinations

lives

pas toujours en les divise

n'ont,

<'t qu'on /c.y (bruit

hallucinations

entendus). autres.

a eu

Swedenborg

Quelques

esprits

fa Lune) apparu f'cnt, 'te la furent entendues car mûme

leurs en'ct

voix que

(il

des

s'agit

au-dessus

arf

produire ') menL'.

en

des

des

sons

des

voix

un

un

et

mots et

des

esprits ma tète,

de

co~~e

et

<~M <OM-

absolument

produisaient les roulements

avec

de

en /M/-

unes

de

l'éclair après je présumais multitude d'esprits qui

Voila

<f/<~CM-

de cloches), enfin o;Maf?'/i!'ue. !<'?'<'A' (paroles

/Me~o~)'

une

caractères

de tonnerre,

cascade,

m'rre

mêmes

sifflement, vague, roulement), co/M~M/i!<?.<. (bruit plus précis

hallucinations

/T<?.

les

du

ton-

que c'étaient savaient par tel

retentisse-

d'hallucination auditive exemple commune. Celles suivent sont interméqui diaires a l'hallucination commune et a a l'hal-

j~<'4' 7'e'M

(/aM

~t'cc~

p.

142.


118

SWEDENBORG

lucination une

«

verbale.

certaine

Un

matin,

un

chœur;

de ce chant,

il me

distance

représentations connaître

que

ces

esprits

reur

par

de Jupiter, leur arrivée,

sous

gauche

son

c'étaient

te

des

de

ta

sorte

me fallait attendre qu'il » recueillir le sens

Mais

voici

lucination

élevés,

racontée « Je

~<?.

qui

été

deux

de

ma

esprits et tête;

étaient, d. 2.

des

logiciens. et /<? .s'o~ 6'~ était A'OM~

la,

avant

longtemps une

hal-

une percevais bas le long du je remarlà faisaient

s'élever, mais je ne pouvais pour ils étaient; ils se furod quels or, quand ils i~e ~<<'<c?!/ et me dit'cnt qu'ils

avaient lent

de

cntr'eux,

quai des eu'orts savoir

n'étaient

mots

d'en pénétruit /'o~<Y/'e yaMC/~ gauche ~'M~ des esprits que c'étaient qui

côté

mais

parlait;

sépares

nettement

<M«~M.

de son

sorte

ni

très

il me

et les

assez

d'en

)). « Un de

Chinois

pas

distincts

de

la terimpriment a mon côte s'appliqua

A'/?'e/

/a~(~/e

les

d'après fut donne

qui

et

bras,

a

j'entendis

DM Ciel D~ye~M

il

me

c~/y'~M~ parlaient comme je demandais fut dit que l'un d'eux

el de <'7~t/e?', s'aM.!

/ai'<c ce Pendant

~i!'t'e~,

p.

2n. p.

it)2.

c/<H<

temps au-dessus ils qui était très


TROUBLES

n'nommé de

(tonné

le monde

dans croire

c'était,

que

le monde.

Ce qui me a. /'o~'eï//c ~'o~c

!n:)'niere Au

seus6e nous

reste,

avons

humain

~:tge t))a[)iëre

sensée

(h' t'esprit

avec

eittendu

ainsi

a l'auditive, un

état

époque,

<s'

(les

j).')' j'an'e

des

esprits qu'it

aussi

Le

/<'

esprits de et; de

).f)e.<T<M«!M/[/Ht''<'r.<,p.'tO. r./jMCt<'<e<<~c~'JT?t/ë)',p.Ui3.

ce

de

d'une

avec

sonore

s'aspeut constituent t

deux

de

f/c

multitude

de. Mercure),

)a

« A une

complexe.

M.~ une

mais

leur

't0.

ces

a que)un peu

devant, par ?7.y ~c /)~<7ZCM~,

ptusieurs

te

que

)):

visncik

moi,

aijfeurs,

l'homme~

toutes

ou

range

ajoute-t-it aussi

qui

le tan-

« énonce

intermédiaires provenait

mais d'une

que

langage

hatlucinatoirc

antre

~)e distance s~))' ja droite,

est

et

y/)~?'

même

rhaitucination

U'aiHeurs, socier

de

manière

de )'homme

tangage

qu'ii

précédemment, des anges langage

rhommc,

d'une

c'est,

nea.umoins,

mots,

«

H.

vivait

vu

du

et

H,

il

quand

et,

if

A tors

surprit;,

~<x?«y«c et H

que dit Swedenborg f< es), distingue en

~st

Arist.ote.

éf,ait,

suppliquait, ton e~c voix

et, il mutait;

savant,

itumisdans!'étatoùij ~aus

119

PSYCHIQUES

mais

tangage, pariant

en-


120

SWEDENBORG

était

semble,

co??ïH?<? ?,~c o~a~o~')). aperçu semble avoir eu conscience

Swedenborg différences perception non

comme

comme «

Jl a compare l'une toutefois l'hallucination

en considérant

l'autre,

Le

un

le

langage de est

sonore l'homme

psycho-sensoriel, des anges ou de

mais

de

d'une

entendu

le

que

ou

l'ange

de. langage, il est entendu

l'esprit. avec

l'esprit manière

:Y

mais

trouble

langage

l'homme

delà

l'hallucination

qui séparent, auditive récite.

des

aussi

l'homme

avec

par lui seul cela. vient

et

de non par ceux qui sont présents innu'' ce que le langage de l'ange ou de l'esprit de l'homme, d'abord dans la pensée et~w~ cA~MM qu'ainsi dis que influe

dans

son

organe

de

l'ouïe,

et

il meut

cet organe tan~<M' ~'i~e~'e~?', le langage de l'homme avec Fhommc d'abord

externe, par

z/cr?M,

dans

l'exte-rieur;

dans son

l'air,

et

par

de l'ouïe, organe de /a il est cM<e~

un chemin et le mon!

que le ~cc /<ow/?!c

et de /'<?.?'/ p.s7 </a:~e de /'<myc ~pMe~ dans /'Ao~e, et que, pa~'cc </M'?7 mc«/ les o~a/~f-s' de /'o:«c, </ est aussi c?~c~/e~e/~ <!p~f/!< eya/p~~ 1

c/'y/~c

~M7'p;Md«;s~'L'Ht)je)~.p.23.

2.~MCte/e<(/cr~/et-,p.H)et.

~«'i!?M'e/'<' .s'OMO/'<?~. »


TROUBLES

Ce

passage cL on y trouve ))!)ysiologie ditives. Ces

véritablement

une

les

vraies

de la

des hallucinations

au-

le

on

sait,

auditives

même

même extériorisation. sonorité, il en est d'autres d'elles, qui leur

à côté

Mais

ressemblent

sans

entendues

rieures

leur

dans

mais

~<

ces

ils

tinctes

mais

disent,

de /c /Q,yc d'hallucinations

bien

ne

cas

pas

décrites,

'jui s.'y est appliqué h's a rattachées au

~'avolution

dis-

C'est

à

ils cette

quci!aiHargcr,qui le nom a donne d'hallucina-

hallucinations

du

entendre

paroles ou, comme

la ~ce.

en ~~yeA~MM. Depuis, h's travaux sur la physiologie à préciser la nature fhcrche

motrices.

~'c~-

de

pensée

ti'ms

<)<' ces

exté-

malades

/CM/' semble

perçoivent la plutôt

les

identiques ne sont plus Les

il

parler,

)):))')er;

variété

être

intérieures.

pas

rt'ntrc

curieux,

intéressante

présentent, des perceptions

caractères

12)

très

ébauche

pathologique

hallucinations

hns

voix

est

S

PSYCHIQUES

mettant

il profit on a du langage, et le mécanisme M.

psychiques. avec beaucoup

Séglas,

de talent,

D'après

des hallucinations groupe elles relèveraient lui,

langage

articute

frontale),

dont

les

(pied elles

de

la

du

3" cir-

traduiraient


122

SWEDENBORG

l'éréthismc tives

comme

expriment, Tamburini,

(1~

circonvolution

des

la

d'âpres

de

M.

hallucinations

les

manière du

l'éréthisme temporale). a émis au

Francotte hallucinations

dites

audide

centre

de

sujet

auditif

la nature des

psychiques

voir

idées

un

d'audifférences, peu j'hésite auxquelles tant moins a. me rallier que depuis longtemps je suis convaincu que la judicieuse interprétation est trop étroite. proposée par M- Séglas La prétendue hallucination est conspsychique tituée un élément,: par un double d'une part phénomène d'autre part

de simple une

représentation présentation ou

auditive

motrice,

mais

même

visuelle

conséquence à son étrangère

pour

l'hallucination appelle tuée. Quand je me noncées, simple si,

par

i.

Il.

par

suite

X.

d'une

FrancoLLe.

Gaud, Imprimerie

moi

représente par

une

être

elle

son

que ce qu'on soit consti-

pour

des

paroles prola Vierge, c'est un

de représentation dissociation

D('~

re-

être aussi peut il suffit que )<' la tienne délire,

psychique

exemple,

phénomène

de

L:<

délirante.

interprétation mentale peut

en

sujet,

mentale,

représentation

mentale; de

7<a~t<cuta<;o'M

Van der HMghen,

ma

dites

1898.

person-

p.s'e/t;ot«.


TROUBLES

<23

PSYCHIQUES

sont

j'en arrive dites t~'JJemcnt

à pense.)'que ces paroles j'Cprouvc par la Vierge, [nais une I~aftucinatioYi qui

hittite,

h.diuciuation,

une reste

eL ne devient paspsycho-scnsoricHe, ~vchiquc c.n' )e langage qui fa constitue n'acquiert d'une intensité vive et reste une image aitde.

On

donc

conçoit

image puisse y avoir audide nature

qu'il

th's ha))ucinations t!\<

psychiques et nicme visueite,

inotj'ice

~'nsee

intérieure tantôt

!U)<!iLivcs, i))):)ges

visuelles,

))SY<'hiques n~tre avis,

se iorrnuic

sonneUe

et

qu'i!

images tantôt en

la

t'ormuic

trÈs juste, a consistent en (/c.s

Francotte,

le malade

/sw.<)ont

notre

puisque tantôt en

en images motrices, « haUucinations et que les

)), suivant, de

pas

meconnait

attribue

a

une

pcr-

Fori~'inc influence

exte-

rit'nre.

Swedenborg Jn'xs psychiques

que les le langage

)! raconte <'<!.(version m.derict p.n' une Qu'à

jt.t'-sages Hientôt

avoir jtaraît auditives

cette

qui après

pensée

suivent vinrent

des

haHucina-

et motrices.

de esprits des mots

') et qu'avec eux de ~cy<c espèce été

eu

il n'a

« ont

Mercure parce pu

est

qu'ii parler

que

~c/?,v. active?

va

La

nous des

tccture

des

J'apprcndre. anges

de

cette


SWEDENBORG

124

et il me fut donné de percevoir (Jupiter), moi leur avec di fiequ'ils d'après langage des anges de notre raient entièrement terre de mots, car leur était non forme, langage terre

mais par

mes

avaient

en

qui

influx

un

la face

dans

concourait

par

lèvres

de

tous

aussi. sorte

de

d'idées encore moyen des autres, tellement

à

au uns peine

chez

faite

abstraction

moi pour plus et il était aussi que

il ne

cédent! yeux.

par Ensuite,

continuité

mots;

plus

plein dans la

parlèrent

et de plénitude

moins qu'on c'était mots

des

sens.

ét:)!t langage le précédent,

que il influait

de m6)Dp

mais

face;

pas

ils

ils

qu'au

ce

commençait lèvres

Ensuite,

intervalle; le sens

langage,

les

les

peu.

du

idées

séparées

attention

inteUigible

précédent selon la qualité

toutefois

très

font des

le

était,

étaient

quelque comme

perception ne ceux qui

que

les

côtes

me

percevait dans ma

mots

et;

de

parlèrent les séparées

ils

langage, continuant

lieu qui tenaient unes des autres,

mais

côtés

cl) ose du

les

la circonférence

tous

suite

la face,

a~ chaque

commençant

vers

de

se répandaient; et par intérieurs

d'idées,

plus comme

il commençait; encore

et alors

avec

l'inil'fx continu; le prépar les plus

de

la face ne pu

=

=


TROUBLES

par un mouvement dans était senti

Y concourir ti);)is l'inftnx rerveau

était

alors

))]<mvemcnts.

soumis ils

Enfin,

tombait (juc te langage ~< sa m~M?', ceHe

d'une

aurc mais

Ces genres

de langage )e premier

une

comme

le cerveau de

de

parièrent

volubilité

aure

le

manière

~~M

l'enten-

était

comme l'influx

percevais

chose.

cliaque

se comportaient genre comme

et

semblables

seulement

le second (m! coule, troisième comme ~cr<1e trième

convenable

a

Ictère je indistinctement

hti-meme,

des ttuides

~~5

PSYCHIQUES

comme

comme une eau

l'atmosphère, M légère

de

l'eau

léplus le qua-

Ht ailleurs '< Des esprits

vinrent vers moi et (de Mars) a~ ma tempe et là, ils gauche, leur langage, mais je ne le com-

s'appliquèrent me soufflaient tretiais point; tt'ei) avais pas (était comme (! ;)bord vers ~'uchc a vers

par

l'œil et découlait

t.

De.

'rpf'rcs

il était perçu l'âme la

en

tempe haut,

gauche ensuite

dNHs

~U'iw'

doux

quant doux

de plus la p)us

doucc;

et gauche et le souffle et peu

au

flux,

je

auparavant, il soufflait vers

l'oreille

s'avançait

de

a peu

vers

le droit,

de

l'œil

gauche,

surtout

p. i0'2.


126 vers

SWEDENBORG les

et arrivé

lèvres

aux

il entrait

lèvres,

et par un chemin par la bouche dans le cerveau = et c'était même au dedans de la bouche, par ]a le souftic fat pard'Eustache; quand trompe venu

dans fut

et il me

leur

le cerveau,

je compris de converser

donne

langage,

avec

eux;

j'ob- = /<h~'e<

me parlaient, /M que, lorsqu'ils C< M?t ~P!< ~t.S'.S'f MOZ C/<MCM~<"M ??MMUe~<~

servai e/~

de la correspondance la /<x~f/Mg, et cela a cause du langage intérieur avec le langage extérieur; extérieur au son articule le langage appartient qui

tombe

de

et de là au

l'oreille, de~

du côt6

la membrane moyen

des

et des ubres,

membranes

habitants habitants

de notre

il me

fut

il est

Mo~

un

langage s'insinuant

dans

.so?!<3?'c, mais l'ouïe

et dans

plus court,. par un chemin « Que les très anciens eu aussi donné

un

tel de savoir

sur

que

des des c'était

~?'e~<yM<? ~c~ la vue intérieure

notre

ce c'est langage, par la conversation

dans l'autre ques-uns d'eux cir ce sujet, je. vais rapporter

Par i~,

le langage du langage

c'est-à-dire

terre,

de

organes, petits sont an dedans

qui le cerveau.

porté dans de savoir donné que de Mars é.tait différent

de l'oreille,

externe

vie;

terre qu'il avec

et pour

ce que

j'ai

aient m'a

ét<

quet-~ éclair- z appris

g


TROUBLES

Il

)<' voici

fut

me

127

PSYCHIQUES

montré,

un

par

certain

été décrire, je ne saurais quel avait de la très ancienne h' tan~a-gc de ceux qui étaient comme le langage t'~tisc; i) n'était pas articulé il était tacite et se temps; par mots de notre mt]nx

que

non

faisait

par

!:) respiration

respiration

interne; il

~a<z/; (juclle allait

la

étaiL

me

fut

leur

sans

~t qu'elle

rien

donné

un

par

/aM~y<?

d'apercevoir qu'elle par les

de sonore

n'cntraH. externe,

~.n'iavoie

aussi

c'était

interne, respiration vers le cœur, et ainsi

de l'ombilic

lèvres,

ainsi,

mais

externe,

pas et

ils parlaient quand dans l'oreille des autres ne

frappait

pas

sur

ce

le

de l'oreille, mais tympan voie interne, et par une certaine la la, par ce qui est appelé aujourd'hui Il m'a été d'Eustachc. montré que par

qu'on

appelle entrait

qu'elle même

trompe un lei langage ils pouvaient les sentiexprimer ments du mental et les idées de la pensée bien ne peut jamais le faire )!ns pleinement qu'on );n'

des

sons

articulés

ou

des

mots

sonores,

une dirigé par respiracar il n'y a pas une seule tion, mais externe, ni même rien dans une parole, )a)o)e, qui ne s"i) dirigé de la respirapar des applications angage

tiun;

pareillement

mais

chez

eux,

cela

se

faisait

avec

beau-


SWEDENBORG

128

de perfection, parce que c'était par interne plus intérieure, la respiration qui, étant est par cela même et aussi plus parfaite plus et plus aux idées conforme mêmes applicable

coup

plus

la

de

outre

pensée;

s'exprimaient mouvements de lèvres

encore

par de très légers et par des changements » face'. Nous cinations vent tion

tenues

mentale

pour auditive

des

moteurs

dans

la langue,

phénomènes l'essence. que les d'autres

en

représentations blablement langage

-t.

des

De.s 7'c~'M

de représentatrès atténuée.

cn'et

comme les

souvent

que

représenta-

de s'accompagner de sensations motrices

ou

le gosier, la face, sans que ces et ces sensations en constitueut

Il ne paraît hallucinations cas

faits

d'intensité

Lc~~a~e co~ n'est cela. Il peut, d'ailleurs, auditives tions normales, phénomènes

de i.i

correspondants

des halluque quelques-unes on vient de lire la relation doi-

pensons dont

être

ils

cela,

douteux,

pas

psychiques

constituées

d'ailleurs, soient

principalement il en a été motrices;

ainsi

chez

esprits

<~<

y'w'f'c~

par des vraisem-

lorsque Swedenborg de Mars c~/YM~ dans

p.

HO.

dans

le .M/)


TROUBLES

r

<MM .s /c~$

a

Au

129

PSYCHIQUES

en mouvement x~ /a ~CMC/!<? et mettait et ~M. M~~eM sa /ay~~c. les hallucinations motrices reste, ordres

divers

sont,

assez

soustraits

de

à l'inuucnce commandes

paraissent uni leur sifttces mystérieuses ennemis H~'s~/c~

suppoqu'ils et leur volonté

par les puiset les dominent

les

qui

les

qui s'en rapou s'imagi-

délires

sent

dans

communes

et les formes mystiques Les malades exécutent prochent. nent exécuter des mouvements

de

chez les perséimaginaires chcx les m6diums,Dieu, cuLcs, esprits évoques 11 h's anges chex les ou le diable possèdes. st'rnble

bien

JucinaLion coirnaître non

seulement

i':)!)ord

et

in~uaient

Les

qu'ils muscles

n't'ilement exprimer

).

l'inuux,

tant

Des

mais

rinthtcnce

la joie

et le rire,

dans

/'t/H~e)\

aussi sur et

présents de la face

sous

y'etTM

«

bal-

J'ai

pu

de Jupiter, esprits la douceur et la suavité de

par

de

une

écrit

principalement et riante, gaie

rendaient ment

décrive

que Swedenborg motrice lorsqu'il la présence des

se

ma cela

ce qu'ils et la lace

continuelle-

» 1. contractaient-ils des

ou bien

p.

en

esprits

pour

Swedenborg

CO. u


~M

SWEDENBORG

ne

sensation percevait-il simple qu'une la vérité on ne saurait, née, c'est ce qu'à avec certitude. la vraisemblance que en faveur

d'une

rait,

après cinations nières

hallucination s'être

tout, de

la

s'observent

d'ordinaire

aux

dominent

agi sensibilité

des

saints

ou la relation

Ce serait

allonger d'en rapporter ici. en citerons Nous

d'être mère

dans

toutes

gces.

1. Cfdmei). ;)ff//<o~of/'</KC, Baillière,

un Ilotes

cependant et

tut,

.!{.

jusqu'à

été

<a /o/<*

p/tt'so;)/<t~Mt', i8.m. Paris,

des l, que nous

la

peine

en religion d'U!) générale sa mort,

sur-

le modèle hclle elle

instruite,

correspondance De

aisc-

que vaut

qui

les

qui

ce travail

inutilement

il y a quelque trente ans, les vertus. Douée d'une

Cette

associer

la vie parcourant des cas de demonopathie'.

de la Creuse,

gence, remarquablement des lettres ont qui

der-

en trouvera

du reproduit. Joséphine Marie de Jésus, supérieure

couvent venue

nos

soit

Ces

générale.

les mystiques, hallucinations motrices

ment

trouvons

simplement

On

dire

il pourd'hallu-

motrice,

chez

en importance. en exemples

cutu-

de

intellia laisse

col)!soigneusement :') va de la jeunesse

coH.s'<(~<'cc /t!&or«/Me

.s'oM~ le

;)o~!<

</<' )w

e<' ~«(/tc:a!e.

J.-t!.


TROUBLES

de

f'cpoquc mstructivc

la

la

mort;

lecture

es),

La 39'' lettre, eu mai 1812,

(''panouisscmcnt. h))[sc, est adressée, comme

on

va

aussi

l'évolution

et des préoccupations leur origine jusqu'à

religieuses leur depuis

et renferme,

et)

on y suit.

qu'attrayante;

(h'.s idées tiques

131

PSYCHIQUES

myscomplet, de Tou-

datée

à M. l'abbé

le voir,

des

L.

détails

d'int~creL pk'ins « Enfin, le

Seigneur permet que je vous il a voulu, ce Dieu jaloux, m'oLer abso:n')'ivc; même les secours ann bunent, tout, spirituels, fût en(;ièremen!, dénuée et; dans <[<!C mon âme nu délaissement

de LouL ce qui est créé. général A présent que je suis plus tranquille, Je ne puis la main de Dieu, qui agit, sur moi, )))(''connau,rc (':))' j'ai

une si grande éprouvé si fort,es que elles étaient,

peines, trouver

de terme

in a frappée mcmc qu'il

sait

pour seul

augmente ~<? /<? ~'C~

~< < i"~t a été tt'rt'e, <i:)

moi-même, irait

(!i''tious la (aibfesse

a l'infini, naissent et les

les car sous

je

de

ne saurais

les dépeindre. Celui qui ce qui en est; je crois ma sensibilité naturelle,

~y a me

employé

mulLit.ude

!~U<<??~ crucifier

la ~0:</CM?'/ le ciel, la

le détail

démons; les

peines

et les

mes

pas;

ajoutex

souu'ranccs

corporelles,

de tout contra.à cela l'hor-


SWEDENBORG

132 reur

des

la violence des tenpeines inférieures, du démon, les coups et les persécutions tations, le délaissement de Dieu, les remords de la conles

science, phème,

sentiments

de colère,

de peines Tout cela

de

de

désespoir,

des amis,

etc., la persécution du directeur, enfin,

la part ne vous

blas-

etc.

etc.,

donnera

id(~ qu'une légère de mon année et une grande cette état, partie de l'autre; avec simcependant, je vous dirai mon plicité (car je ne crains pas de vous ouvrir dont la seule fait' cela, âme) que tout pensée trembler ne me paraît rien la nature, presque de mes P Un comparaison innombrables pchélas! de fois mérité l'enfer. chés j'ai tant 2" En Christ

comparaison 3° Et du

bienheureux

dans

que je crains croix. Hélas! suismême de mes

souurances des bonheur que le ciel.

très

fort

comment plainte

peines;

très

Mais

d'avoir ai-je souvent

cependant,

de

Jésus-

les goûtent avoue je vous toutes ces gâté

souffert! de

Je

me

la violence

à l'intérieur,

Dieu

mon contre je la serrais a tout; un moment cœur, je consentais âpres, mes de sorte promesses; j'oubliais que je ne rie)) à l'état de mon âme et ne sais comprends me présentait

si elle

a avancé

la croix;

ou recule.

Je vous

dirai,

parce


TROUBLES

que vous

voulez

plus de faits que de mes aventures.

quelques-unes

133

PSYCHIQUES

de réflexions, Le

~~e~uC

me tourmcnt.ait a un tel point ~e démon) que de repos, il me pousje n'avais pas un moment sait, dans le feu, ~?.p ~oM/M~ ~M c~M/~qui me dans hissaient un etaL et, de d'épuisement comme

t'ittiguc,

si on

m'eût,

les disloqué sans pouvoir

des journées entières passais sans sans parole, que me remuer, me faisait t eau bénite sortir de d(''mon

malheureux a rien;

pensais

me

d'autres

tirai fois,

os.

pres-

mouvement; cet

état.

de l'eau sur

tiqucs s'etforcait

bénite

ou

qu'on

a l'approche </<"m'e~'<M~/<?r o~

mct-tait de ces

moi;

~c

tuais

a peine les avais-je touches ht fuit.e. tille une honue Anna, moi,

n'osait

'raintc

dons. le couvent s'-ention; seulement,

elle

c~r qu'il qui

des

n'y sussions

celte

en

dans.

Souvent

je

ne

pouvais

re-

de pas et moi

étrange

de chagrin et c'était ce que je souffrais, des souffrances comparaison

''hoses

me

preuait est avec

quelques avait, qu'elle

qui était malade

dé-

il objets, la /~<?;

de

s'éloigner il 'd'accident;

Ce

l'esprit, je ne i)mc donnait des

de fureur me faisaient me transports qui chirer moi-même. Cela se calmait lorsqu'on jetait,

Je

m'empêcher

de

pervoir

peu de du dede


134.

SWEDENBORG des

pousser

cris

de toutes

mes

forces,

je veux souffrir, j'accepte Je souffre tes tourments

Mon Dieu, je m'écriais

je disais tout;

puis

de t'cnfcr,

« 0 vous tous qui passez par je n'en puis plus. ce chemin, considère/et s'il est une douvoyez » D'autres foi s: Non, leur semblable a la mienne, je ne suis pas fatiguée me voici. Je gneur,

de souffrir, défiais

les

Sei-

frappez, démons

aussi

et souvent plus de fureur; brisée de fatigue durant le jour, j'espérais de repos; me donnerait un peu que la nuit du tout, il y avait autour de moi une point

revenaient-ils

avec

légion

de

d'étranges

et frayeurs, mais je remerciais

poser qu'ils m'était ques

ces

me

pas

malheureux

faisaient

je

ces

faire

charge, car je sans qu'ils me

ne

esprits.

J'avais

pouvais méchants

me

ne pouvais

de ce La

pénitence.

re-

vie

faire

quel~<" poursuivissent. /s' !~M?'<M7/'? <?~ </<7/~ les esca-

la co~c ~<3MMM~/ liens. Un jour, ils me donnèrent des transporta de fureur de telle sorte que je me déchirais avec m'en car ils les dents sans pouvoir empêcher, '~iw emparés de mon corps; C0/ /PS <m~/M de ~OMM<M<?~ a;f<?C violence la personne telle vitesse d'une Mit:a!?'~?, que de cela se désolait de ne pouvoir m'artémoin semblaient

s'être


TROUBLES

n'ter;

ils

enfm,

133

PSYCHIQUES

me

terre.

par

jetèrent

E)!e

\inf)uerc)ever,maisjefai)lisencoremecasser !:).)ete;

trouva

Jieureusementqu'etie

h~'nitequ'eUe [t~tt. ce calma,

sur

jeta .te

dans

moi; sur

tombai

de l'eau

le incluent, romchaise,

une

Alors cette personne crut m'acpre de fatigue. cahh'r des plus cruels rcprociK's avec une coicre ('( des expressions me ()esesperer. qui fai]tirc)!), nn torrent <ie larmes .)<' versai un et, prenan! Mon DH'u, que je suis malheut'rnciiix, je dis faut-il

reuse,

rejn-oches? ''He

me

encore N'ai-je

demanda

j).')'ler.Quoi! (jue

vous

h'ndn;

elle

~He ne

meut

qu'eltc,

Je

air

de

qneis

!ni

dis-je,

vencx

moL~

hx'ft

un

avec

s'approcha

de

très

Alors

peines?

et

compassion,

<' Mo!

je

lui

ce que rappelai m assura n'avoir rien

voulais ce

pas n'ai

pas

enj'avais diL; comme

aussi je fus convaincue, un tour du /<?i''<?<x. c'était, de lAscension,jeme jour

jamais, que

Snint-Sacrement

\ifset

de de

de

accablée

reproches je ne savez-vous

dire?

L~' jeudi suivant., tramai avec beaucoup sur 1a sainte

sois

que je pas assez

était

hostie; doux

qui ;'rit)!(~'ienreta)'ex<erieu)'.

de

peine

exposé;

je

il en sort,it me

à )'eglise; tevai

des

donnèrent Je

)ui

tes

le yenx

ray<Tus très de )a force disators:


~36

SWEDENBORG

vous

Quoi/Seigneur, vous

que me

sentis

âme,

m'ayez tout.

himineux

m'aimexPést-iL de la détaissée

embrasée

d'amour

pénétrèrent restai ainsi

je

le corps /O~M'<9?~ ?'~ rité,

les

rayons

foud

jusqu'au

de

mon

chaperdue dans la douce ~<M<?pierre; ~~o<z/<? cow~c c/. ??!<?C~C?'C~<?/ /<X//M/ ~<? .~COM~'

~ûM?' ??~ /'a~'<? i~'t???, tout absorbée, mais pleine

Je me

/<9.c~<??~~ encore

possible sorte? .)e

de

levai

force

et,

de courage ;j''a!u<a;i.c<3~ M~~.a~ de ~/c qui nie dura jusqu'au Un autre jour de la Pentecôte. étant aussi, devant le Saint-Sacrement., i) jour, en sortit une h) vive lumière qui me lit voir beauté des croix. Z~M r<?.~<?, c~ /oM~ c<?~, y~ M' ~M ?~i!< ~~<? </<?.! yCM.r » ~<?C~YC~CM:C~

Dans par

cette

la

d'extase,

description on retrouve

hanucinations occupations deg'rc risation

ep!t:re

que

très curieuse fort précise indiquées peuvent

mystiques hallucinations des

tout

/MC/

se ~S'~

qui

attaque !a ptupart des les à (sans

haUucinations images), hallucinations auditives

psychiques, hallucinations trices,

de

la

se termine

d'une

engendrer

portées visueUcs

<

sensibilité

un

préhaut

extériovisucUcs et

mogéné-


TROUBLES

raie

car

cinations

il s'agit de la

137

PSYCHIQUES

bien dans sensibilité

ce

d'hallu-

passage

«

générale, tourmentait,

Le

me à un tel démon) de repos; pas un moment point que je n'avais il me donnait des coups dans qui me laissaient m) état d'épuisement et de fatigue, comme si <m m'eût les os. )) disloqua teigneux

(le

même

De

raconte

Swedenborg

qu'il

et des esprits renies qui introduisent Lcte une espèce de succion ou d'attraction, ressent

manière

qu'on ou existe une

sois

tel)c de

manifeste

par moi a plein eussent pu la

perçu suc6c

de

à l'endroit

attraction

ou succion.

« Le

la

ajoutc-t-il, membrane

fut

comme sens

supporter comme j'y

mais

!cur;

de la douleur

y a des la dans

succion, si une doute

je

en ai

été

d'autres

que

raisou

était

de

la. dou-

habitua,

je

sans le principal douleur; supportée de la succion était au sommet de la

entin droit

et de la elle Hauchc, On. verra citons, friulces

y;'t<'(~

s'étendait

la région de l'œil

vers

puis plus

la région loin, dans un

passage

a

éprouvé

que Swedenborg et des tentations

des

vers

?'ep;<')t<t<toKs

très

e< des

l'ai ï entête,

de l'orciHc »

gauche'.

analogues

CfWMpo~daHces,

que des

nous souf-

à celles

p. 363.


i38

SWEDENRORf;

dont

la mère

Marie

de

Jésus

se plaint

dans

sa

lettre. Faut-il

nous

attarder des

hallucinatoire nous

venons

discussion

de

ceux

fausses

donner

serait

Laissons

à discuter

des

surannée,

perceptions

dont

exemples? ce nous

Cette

foi

une

qu'anime

ta nature

semble.

consolante

voir

des

et des révocations là où l'obserapparitions vation et la rigueur nous scientifique obligent a ne voir que des troubles morbides. La science n'admet turc

l'extraordinaire; pas rencontre un fait

elle

elle

tsionomie,

le

d'autres

réserve

d'aven-

quand en prend

la phy-

qui et le classe

jusqu'au

faits

analogues permettent par de lemwux on Ur, 011 ~,c>l~2la~~yi~arl de le mieux (~Oî),)I) comprendre.1,01) Or, ~comparaison constate une authentifn'a.jamais apparition gourou

on a ~quc; considérable

observe de

mis

rinftuencc

cru

à

des

d'hallucinations

L'intcrpret,ation s'impose on se trouve en présence d'illu-

quand et de prétendus est subjectif;

dedans, n'a

ont

qui

nombre

vériliées.

<fcs lors

tout

un

conLrairc

malades

sous

apparitions netLement,

minés

au

non la

Swedenborg,

visionnaires la

en

a

une

vient,

perception

du dehors. chose

chcxeux

Nul relief

mieux en

Cpoque

ce

que

Merdo'

concerne

qui

il

du

pouvait


TROUBLES

qu'il

paraître lu faire.

« D'abord,

dit

pressions (lisait, que

les

tous

t)eson h's

ses

visions

défauts

et et

de

ses

de. ses bien

s'y rencontre h's mines et. les

lui:

idées

sa

et

gestes, d'activité

les

moral

et

sens

l'empreinte les préjuges ce

et les sur des

du des

aimerait qu'on assez poète pour

qu'on qu'il sur

penchants de l'odorat

sens,

conséquences immoral,

formes,

les

sont

opinions,

Les. Ajoutcx et ses latents,

finesse, été

devant,

temps; et, de ses

les

surtout,

eût (h~)borg cela en action

bouche,

son

la langue

im-

on lui

favori

nature

sphères sur

une telle

les

laquelle par sa

portent de tous

mœurs

sur

du

dans

lan-

il entra

quand M, ce furent

de

de

esprits aussi leur

Ensuite,

individualité

!<'s copies voit si

't

comme

à

les

anges parlaient, et, se personnifièrent

les

retiens

intérêt;

quelque tous

Herder,

« singulier état. de son enfance,

qui s'animèrent sa vue. Puis tte

encore

parlent monotone.

Swedenborg ~'agc est-il <):)ns son

eût

y

139

PSYCHIQUES

l,

sentiment

ohscrvaLions que mettre

Swctout

comme Dante. ou pour le dessiner « Les caractères distinctifs des esprits qu'il me), dans les diverses sont planeLcs pris dans !<'s

propriétés

des

métaux

qui

portent

les


i40

SWEDENBORG

mômes

désignations

argent

prête

ses

le plomb, de suite. ainsi

cure, et pas

une

que

ces

planètes

aux

esprits

qualités les siennes En

~M~M~OM

le vifde

à ceux

de Saturne, ce ~'c.s'< termes,

d'autres

c'est

C.X'~O~Y',

z//M.M'o~. ~Mi~ ~?~W<? /c M?/a: le ~M<M~. ~me?'Q'/0< qui ~~?'<? « Enfin, les mystères que Swedenborg le monde

et le cœur l'esprit en nous. se passe Dès

écrits

dans

ce qui

se forment

pensées sans

dans

découvrir

en images.

laquelle

L'imagination, est n'agit pas,

la possédons aussi si ce n'est cela, Qu'est-ce, les

pratiquent ciens,

poètes, orateurs!

les

sions,

la seule

habitude

avoir

recours

à

expliquer, et anges

page des

par

esprits artiste

Les

peintres,

La

faculté

suffit

nous

pour à l'égard que l'art les

les penchants, de même opèrent

Cela

pour

tout page, l'empire de Swedenborg. En

la

des

que musipassans nous des effet,

avec ses anges? parle-t-il on parle avec ses pensées comme ses anges et ses esprits sont ses c~<o/M'. comment

cet

l'art.

les

pré-

sont esprits de chacun. Voyez notre les enfance,

nous

autres.

le

des

l'intelligence faculté de ces opérations. spéciale nos pensées en images de traduire mêmes,

M~M

c'est

étrange

tend

Mer-


TROUBLES « Sa

bonne

foi

est

il

entière

utiles

de ses personnifications, et sont, non pas devant

mais

en

cience

d'autant

C'est

un

plus dangereux 1. plus facilement

tombe Il

lui.

semble

voulu

de

l'appui

la

n'a

ses

état

visions

sont

seulement:,

y

maladie, ou

passe

y

» que

un

cons-

de

à

A

quelqu'un conpouvait

s'il

jour

ait

Swedenborg des arguments

apporter thèse de Hcrder.

(~)i lui demandait icrcr avec tous les

pas

lui

qu'on

d'ailleurs

lui-même

1411

PSYCHIQUES

trépassés

ou seulement

d'entre eux, quelques-uns Je ne le puis pas avec seulement que j'ai connus

il répondait tous; je vois dans

avec

ceux-là ainsi

!e monde,

ou princiers, les <)uc les personnages royaux héros illustres, les hommes émincnts et savants à apprécier et leurs

que j'ai appris actes par leurs

dont je me conséquent Fon comprend aisément tlifester 'me ne

ni

personne puis

i.

me

Herder.

t. XU, 2.

avoir

p.

Mattor,

je n'ai aucune

OEMt')'<s 114,

fais

une

idée

in Matter, loc. ct< p.

compfc/M. /oe. ct/ 114.

pas idée'.

connue

par Et

nette.

que je ne puis le désir de m'entretenir

que taire

po'sonncllementou tous ceux écrits,

ni maavec

ou dont

»

7-'At'<os'7p/<!e p. 318.

e<

histoire,

je


)42

SWEDENBORG

A. la lecture

de Swedenborg, la. multiplicité,

des œuvres

reste

on

de constater surpris ans la constance trente variété, pendant de donner hallucinations dont nous venons et

exemples certains

persécutés d'aussi

rencontrer circonscrites délirants

les

d'esquisser

et moins

de d'anges, bien moins

on

chercherait

quelqu'un riels aient

d'embtée, tardive

visions divines,

chez

sorte

vainement qui un

pris ces troubles

Que

Chex

les

autres

qui

rap-

d'étoiles, mais com-

changeantes, plus a vécu un Swedenborg

Eu réalité, passagères. tiers de sa vie devant une et

des

en pourm combien plus

chez variées on en trouvera

personnalités moins riches,

des

on

chroniques, mais suivies,

mystiques, celles de Swedenborg,

pellent

caractères.

h)

les

troubles

de kaléidoscope dans l'histoire psycho-senso-

semblable ne

développement. se soient pas produits

n'aient été que la révélation qu'ils d'une mentale synthèse sous-jacente, en voie de se constituer, c'est, longtemps

depuis nous l'avons teux. sorber

déjà dit, ce qui ne semble pas douS'isolant volontiers du monde pour s'abdans

a Londres nation,

ses méditations, lorsqu'eut

Swedenborg

comme

il le faisait

hallucila première se plaça de bonne heure lieu


TROUBLES des

(huis

conditions

(ics

troubles

que

dans

1433

PSYCHIQUES

à l'apparition Nous savons

favorables

psycho-sensoriels. ses voyages il vivait

d'une

façon

plus

comme on l'a dit, Est-ce, frugale. parce la cuisine d'Amqu'il avait peu dégoût pour de Londres? sterdam ou pour celle Peut-être. que

Kn tout sobres. tic

son régi me ordinaire son dire de Springer,

cas, Au

café

au

de

lait,

et de raisins

d'amandes

et

pain

était

des

plus il vivait

ami, de

il mangeait mais rarement,

secs;

un

ou

beurre,

quelde la

peu de poisson, et buvait viande, toujours peu de vin. L'aprèsne soupait du thé, mais midi, il prenait point. )t n'est pas invraisemblable fruqu'une pareille quefois

~:dite

ait

(k'chéance comme

été

chez

lui

organique, tous les états

l'occasion très

propre,

desquels,

aujourd'hui

thcosophe a s'exercer. -raud pf'fer.

d'ailleurs, Ces

chez et

de

certaine on

le

sait, la

à favoriser

d'inanition,

des hallucinations. développement sous C'est vraisemblablement que se sont produits fi) ils dé double vue

d'une

cette

influence

Swedenborg

certains

télépathie

à propos

comme

au

temps

du

la critique a quelque peine faits eut eu a leur époque un

l'ctenLissemcnt,

il

importe

de

les

rap-


144

SWEDENBORG

Tj~ premier se passa let 17S9. Swedenborg

à Gothenbourg lë~ 9 j juilvenait d'arriver dans

cette

d'Angleterre. il fut Kant',

invité

à une

de cette

ville,

et,

soirée

les

raconte

môme, chez

réunion 'bout

retour

ViUe/'a.u

un

négociant

« Dans

il y donna, avec de quelques instants, de la consternation, la nouvelle signes

cette

heure

il avait

même,

éclaté un

de Sûdermalm, au quartier incendie. Au bout de quelques il se

lesquelles

retirait

au tous

qu'à

a Stockholm, épouvantable

heures,

de

la

pendant a

temps

autre,

il

ces deux choses, apprit- a la société que le feu était arrêté et à quel point il avait fait des proDès le môme cette étongrès. soir, on répandit et le lendemain nante nouvelle elle circulait dans

toute

n'en

la ville.

arriva

à

conforme après, de Swedenborg. Le second de

Mais

le rapport

Gothenbourg en tout,

ne fit

pas,

en son

le précédent. que de vingt-cinq mille quittance M'"° de Marteville et retrouvée

Kant. éclaircis

On

des

va t.

Œt~re~, peu'

aux

c~-c~t,

jours visions

»

fait

songe.

deux

que

bruit

d'un

de Stockholm

rêves

voir IH,

de

p.

en

temps, Il est relatif

a une

Horins par quoi

88.Mu\'c.s

métaphysique.

moins

par égarée elle a la suifc Swedenborg

d'un

visionnaire


TROUBLES

t45

PSYCHIQUES.

dont

le général

fut mêlé

cet,

douxième

de M" de Marteville, époux une lettre adressée le H août

In !'écitdans

incident,

.1 on ecclésiastique ~'hurcisscments.

t'~nviron

quelques

('t'-jebre

le général d'E. s'exprime an âpres la mort de M. de Marte-

un

ma

viHc,

femme

M.

eut

l'idée

de

faire

visite

au

son Swedenborg, qui était alors afin (t'apprendre à connaître Stockholm, une si rare du genre merveille près

voisin de plus

de

ses sentiments a communiqua dames de ses amies et la partie fut furent Ces dames toutes ajournxc.

))umain.

Elle

j'h'sieurs ronvenuc

;)<) mises. M.

de

t'of't beau jardin v~uté et garni, j)!tr laquelle,

l'~s

réclame

1775

comment

Voici

de

hime

avait

qui

d'Ë. a tracé

les reçut dans un Swedenborg et un magnifique salon, qui était an milieu du toit, d'une fenêtre

d'après

son avec

s'entretenir

il avait

assertion, ses

cou-

c'est-à-dire

amis,

esprits.

«

Entre s'il

demanda YiHc;

a quoi

f~nnaUrc, x~'me h'qnet

autres n'avait

pas

il répondit par la raison

a Londres

ma

discours,

presque ce seigneur avait

connu

femme M.

qu'il

n'avait

qu'il tout

avait le temps

été

ministre

lui

de Martepu le luipassé pas

pendant de Hol10


146

SWEDENBORG

lande

de la cour

près feu

de Stockholm.

M. de MarteviIIe après, mon et lui indiqua, épousé de façon anglaise, un endroit non

où elle

la quittance, a cheveux avec vingt

croyait également perdue. a deux « C'était environ Pleine

de joie,

elle

se levé

jours

<?~, songe :) apparut une cassette dans

seulement

épingle

Huit

mais

trouverait. encore

brillants

heures et trouve

une

et qu'on du

matin.

le tout

à. tu

S'étant elle dormit recouchée, indiquée, neuf heures du matin. Vers onze heures, jusqu'à M. de Swedenborgse avant d'avoir fait annoncer, rien de ce qui était il raconta appris arrive, place

la nuit précédente, il avait vu pluque, dans sieurs et entre autres M. de Martevilie. esprits Il aurait désiré s'entretenir avec lui, mais M. de MartcviIIe était pour d'autant nie

obligé lui faire plus

céleste

passerait reuse. « Voila est tance

refusé s'y était de se rendre

arrivé

faire

une

une

les

véritables

autre

auprès

découverte

qu'il quitterait où il se trouvait

dans

!a

par

après depuis beaucoup

circonstances

raison

qu'H de sa fcmn~' importante, cela la coloun plus

an

et

lieu-

de ce qui

à mon épouse, a l'égard de la quitet de M. de Swedenborg. Je ne me hasarde


TROUBLES

pas a pénétrer Ce n'est pas raconter

de votre

On

une

heureux

encore

société

milieu

coup

Ce devoir,

1762,

qu'en

a Amsterdam,

d'une

sombre

je

si j'ai )).

Révérence'

raconte

'tans au

les mystères qui s'y rencontrent. non ma. vocation. J'ai plus

simplement. m'estimerai

et je désirs

-t47

PSYCHIQUES

on

l'ai

rempli, aux repondu se

trouvant

Swedenborg, devint tout

conversation,

et pensif;

lui

demanda

a

ce qui Pierre 111

11 répondit se passait. qu'a cette heure mourait dans sa prison, et c'était précisément !c moment

tirent,

foi

avons

déjà

le tsar

fut

les

Le

gazettes. (ait, allusion

comme

assassiné, fait,

consigné en !809.

par Son

<;n doute

par

Matter.

Le professeur

Tafel

Holandcr,

fabricant en <ToH;cnbourg

Pendant tement !)icn du ton

d'aDer

qui ')770,

a votre se leva

t. Citée par l'latter,

tablettes, é~é mise

de la pet~c-ullc dîna avec Swedenborg l'anecdote

Swedenborg Bollandcr et lui

de voix,

a éLé

tenait

le dîner, vers

nous

auquel

précédemment., dans ses Jung Stilling auLhent-icité a d'ailleurs

en

se dit

usine. et alla

suivante tourna

subi-

« Vous

feriez

Celui-ci, chcx lui

loc. cit., p. ~'i4..

de

surpris il trouva


148 un

SWEDENBORG d'incendie

commencement toute

sumé

sa fabrique Il en remercia

temps. sourit

et lui

dit

puissant, De ces faits du

tres

savant

avait

vu

Swedenborg, tement un

par exemple, négociant

privée

qui

que le danger sa brusquerie 1. rester

dans

rapprocher et à la double

le

d'auvue.

aurait

exacrapporté d'Amsterdam une con-

celui-ci

que

suédois

en

merveilleux, à la divination

relatifs

versation

qu'il

le

ce qui expliquait on pourrait, pour

était

domaine

s'il

conqui aurait n'avait été averti &

aurait

eu avec un

de ses amis, décédé, récemment peu de temps avant En 1763, la reine la mort de ce dernier. Eléonor, Utrique avoir des relations esprits, feu son

aurait frère,

au sujet d'un fois avec lui après, d'ailleurs ment, n'avait

sachant

qu'il dans

intimes

chargé Ïe prince

pour passait des le monde

le

voyant Guillaume

entretien

d'interroger de Prusse,

avait

qu'elle

autre-

« Huit jours à Gharlottenbourg. vint à la cour où il avait Swedenborg l'habitude mais

de

si

de se trouver bonne

régulièreheure que la reine son appartement, on

pas encore quitté elle causait avec ses dames d'honneur.

/t.'Notice

eu

biographique,

loc,

ef7.,p.

U4

et US.

Sweden-


TROUBLES

borg reine

entra

dans

la

chambre

et lui

parla

bas à l'oreille. se

d'étonnement,

pée

se temps pour dit aux personnes a que Dieu cl mon ce qu'il

« savoir interrogée reine la

elle

lement

dupe,

se La

mal

reine, et eut

frapbesoin

Revenue

qui l'entouraient frère qui puissent me dire. Souvent de cette avec

soupçons qu'elle

une

entière émettre

voulu

ayant

sur

une

n'était

intrigue pas faci-

ce qu'elle avait demandé a était une chose qui, de sa nature, être redite' )).

était

de ces récits? Si leur penser bien établie, ils constitueraient,

au moins, des arguments premiers veur de la télépathie, dont la réalité d'être ait des démontrée, quoiqu'elle de crédit.

Mais

quand constituent

on sait

est

faits

arrangement,

Notice,

<oc.c~

à leur

p.

109.

faloin

partisans la facilité

les légendes des témoins mêmes

à se prêter

au-

en

se laquelle tendance inconsciente

avec

1.

la

anecdote,

les

dignes

la

trouvait

remettre.

toujours

répondit et que

doit-on

thenticité

au sujet

quelques

secrète,

Swedenborg ne pouvait

de

et quelqu'un

persuasion, elle devant

Que

vient

depuis racontait

trouva

de quelque a elle, elle « 11 n'y

149

PSYCHtQUES

on

et la des doit

se


150

délier

SWEDENBORG

des

anecdotes

contées

avec

la meilleure

relatent des événefoi, quand ces anecdotes ments avec les en contradiction merveilleux, lois de la physiologie sont potelles qu'elles sées aujourd'hui. Il y a peu

de mystiques et de voyantes a proon n'en rapporte pos desquelles d'analogues Jeanne d'Arc a su avant tout le monde autour d'elle

et sans

des Français

défaite raconte

en être

directement à Rouvray.

ment

que « pendant elle recueillie,

ordre

rendre

la vit

Sainte

un

profondéde son pères

des

au

entrer

en purgatoire et elle apprit 0« elle e~it~ WOiT<' « /<C?<!?Y' ~~C M.s<oM. » L'anecdote comme

l'incident

siècle,

l'objet

breuses semble

de

de l'incendie de Martcville discussions

polémiques. l'avoir conduit

Thérèse

messe, étant

et monter

l'esprit

la

informée,

sans

ciel

depuis <yM'?7 <:MM/ C~ la

de Stockholm furent, vives

et

il y a un de

nom-

que lit Kant L'enquête à en admettre la réalité.

dans les fut-elle poursuivie enquête conditions de rigueur en aujourd'hui requises Il n'y parait On cite matière? ~uère. pareille le mot de Grimm,a du fait partout propos Mais

relatif attesté

cette

« Ce fait, Ulrique si respectables par les autorités

a la reine

dit-il,

est

qu'il

est


TROUBLES PSYCHIQUES

151

MMM /e~MycM~'y c?'oïyc/ » il n'y à se établi, a pas est. aisé ou malaisé a comprendre,

nt possible de le nier, est <~)tand un l'ait demander it n'y

s'il a qu'à

a l'expliquer quitte la phrase de Grimm

l'admettre,

a prendre plus tard; aussi, i)n pied de la lettre, on ne saurait ic.s termes. devant

si l'on

Mais

en approuver s'incliner toujours

doit

la démonstration

d un fait,

on n'en

doit

('-trc que f'dcments

en ce qui concerne les plus exigeant de cette démonstration. Les exemples et qui ne de télépathie que l'histoire rapporte, s~nt

directement

pas

a

sont

tables,

et immédiatement

ce

contestables.

moins non

de

point On

vue

ne

tous

saurait

nous parce qu'ils et merveilleux,

simplement (u)nmc étranges

vériplus y

ou

croire,

apparaissent mais parce

ils devraient et merveilleux, <) n'étant étranges sur des preuves décisives et sur une ~tre établis dont les éléments nous < ['itiquc inattaquable tunt

défaut.

Quoi

t.'its

qu'il en soit, militeraient

en question dt- la réalité de la télépathie < i dans certaines conditions -entraient

en

tation

de

~n'elle

résulte

aucune

l'état

de l'étude

ou

ou non

chez

certains

psychiques

vrais,

de

les

en faveur esprits ils jjc

modifier

façon

mental

faux

l'interprételle Swedenborg,

de ses hallucinations.


1S2

SWEDENBORG

Revenons de

a ces dernières.

préciser

sur

quelques-uns

lesquels

sommes

jusqu'à arrêté.

pas

en ctn'L U importe ctc leurs caractères

nous ne présent Nous avons montre

les hallucinations Swedenborg, la plupart des sens, qu'cilcs étaient à leur hallucinations nature, quant

que, an'cctaicn!

chez

de

surtout, bales

l'ouïe

la sensibilité En

très

variées

de la

vue ver-

hallucinations

ensuite,

et graphiques,

motrices

nous

de

hallucinations

générale.

que le theoen trace, il nous donne la descripquand sophe tion complète vient de voir ou d'ende ce qu'il Ce est celle d'une .s'cc/M hallucinatoire. tendre, somme,

quil

raconte

c'est

avec

/'JM<?.

de

que

le

IL

Hvrc

encore, des

un cueillons-y passage « Dans t'etat de \ciHe, l'esprit, une

par

'J'erre

des dans

Anges

d'un

tableau de

Swedenborg,

Ouvrons

vaincre,

le

rappelle

raison

l'existence

description

chaque

a

Schubert

de

~<? f/c

du

monde

l'Univers,

de

?'~c

<<" conc)

au hasard presque a je fus conduit, quant le Seigueur, vers d'après quelques

globe nous accompagnant, ht par la droite et elle dura deux lin

e!

qualifie

nons en pour 7p/Tp.s </ayM /7M~c~'

notre

la

re\c

notre

soleil,

de

esprits la marche heures. il

se Vers

apparut


TROUBLES Sabord

une

cpaissc

et,

<)))i s'élevait,

astral

cette

aune

distance ce

cet

cspt'its

abîme

grand

ignée

c'était

un

apparut ignée qui s'élevait assez considérable. Je fus porté et

milieu,

ou

ators

étaient

qui

même

entendis

des

d'eux

aiin

même

f'ta

ainsi;

en ct1ct,

httcrvattc, périssaient,

car

mirent ils

Monde sans

hu-

ni quels

me les

les

les –je il ne me

ils étaient

que

une

ditqu'its esprits

ne

dans en

quelque avoir la per-

confirmation

que

quelques esprits, qui il n'avait auxquels pas été

au delà,

se

forme

mais

l'un

J'eus

d'aller

la

eux;

mission.

permis

dans

entre d'où

scntincUcs,

de l'escorte,

car

sontbonunes;

parier de savoir

ctaient

nombre

grand

esprits;

tous

de ce passassent point autre Monde de l'Univers

était

un

des

t~t pas donné ils étaient; cependant ctaient

apparutau-dessous,

gouffre,

apparaissent et en actualité

maine,

quoi

fumée

fumée

abîme

hommes,

dans

une

nuée,

mais

blanc,

immense

travers

()

le

de ce côté notre séparant d'avec Mondes du ciel quelques

solaire

ttans

sur

cette

d'un

~n(!'re Monde

a

tirant

nuée après

1S3

PSYCHIQUES-

étant a crier

étaient

arrivés avec comme

à ce ())'and force ceux

luttent avec la mort c'est l'agonie, de ce côté du gounre, ils restèrent

qu'ils qui, pouret ne


iM

SWEDENBORG

purent fumée

être

car loin transportés plus du Gouffre les envahissait exhalée

pas ignée mettait

et les

ainsi

N'est-ce

pas

lièrement

animé

rêves

délirants

riques,

mais

sans

nations

des

rêve

et

fixité au

auxquels

les

il faut moins

que le milieu duire sur lui. condition n'est

pas

halluci-

et le laisvie ou

de l'ouïe du

goût

partie

réelle,

se

de la

mêlent et;

intégrante

de départ un point comme chez Swedenborg,

d'ailleurs, tiques est subordonnée

ou

les

la

de

hallucinations

avaient

plus

seconds?

des

ambiant

incidents

si elles

culière

des

exemple, qui quelne dét~ournentpas soient,

comme

Chez

terrihan~s

par

ou générale si elles en faisaient,

sensibilité

singules rappelle qui et des hysté-

avec

multiples qu'elles du malade du milieu l'esprit des

rêve

relative

contraire

persécutés,

conscient

un

mobile,

que

sent

)).

alcooliques les caractères

la

diu'érénce

Quelle

un et

des

sans

premiers,

à la torture

la

l'apparition à une situation que

Le sommeil

mentale

arrive

l'esprit

complètement extérieur est

objectif. tous les mysdes hallucinations partià s'abstraire

des

impressions de prosusceptible est

par

excellence

cette mais abstraction, qui réalise la seule la méditation, la concentra"

la il


TROUBLES

de

tion

la

sur

pensée

/1l1'ttre l'esprit smnn identique

dans

une une

idée

comme

alors,

la

nxer

pour

fixe

peuvent

situation

aTlalogue,

dans

haHucinations i,)) t'hissent des ccttes du vrai r6ve et qu'on nx'~es,

153

PSYCHIQUES

le sommeil,

qui

rappellent dénoma justement hallucinaressemblance,

tions

O~M'~MM A cet état de </M/?'~c/M~du

Swedenborg Aidant de

se préparait, fois, écrit-il

monde

souvent dans

la

extérieur,

par

la prière.

son

journal, que soir et matin,

du Seigneur, prière de fois à peu près je suis élevé dans et cela se fait si sensiblement intime,

<' prie ;)f)(aht sphère

la

de plus sensible. C'est ce (jtt'il ne se conçoit-rien ~)i m'arrivc depuis plus de deux ans, mais avec Il m'est ators insinué cf)<)ngcment,. desexplicaiuns

sur

mais,

la

rêverie

depuis c'~e 'jue ).

sens

prière ordinaire

sphère La

le

peut

lo

simple abstraction

dite, M.

suis

de cette remis

prière, ma dans

être

plus ou moins profonde, de la pensée vague jusqu'à du monde ambiant complète

Des

de

semble

Swedenborg

/M//Mc~M<to~ ~'e~t/iM m C</Mj~M

'/x~/K<M', 'i~/e~ et neurologistes

intime

je

l'extase.

réalise Jtcgis.

le plus

(les

o/:tt':f/KM ~M Cot'yt'M

C!et'!HOM<6;'raK(~,

en

des

(:<'e'ye'?t~e~ médecins alié-

1895,

p.

~60.


SWEDENBORG

136

avoir

connu

tous

les

H n'est

degrés.

qu'il ait eu des été témoin en avoir

son ami,

raconte

il

teux

qu'un

jour

de chambre,

robe

extases;

les

afiinuc

Springcr le général

surprit, sur coudes

Tuxcn,

«

le

dou-

pas

assis,

la table,

en sou-

les yeux son visage tourné vers la porte, et très élevés ». Il eut l'imprudence de ouverts « Là-dessus il revint lui parler. a lui (il sortni)

tenant

d'un

ravissement son

testait

ou

d'une

confusion,

attitude), fit quelques

incertitude

visible,

sa. ligure.

M

Mais, entre des

quelque

pas

rêveurs,

caractère essentiel, le rêveur, Quand après

sorte

une

qui

qu'on

qu'il Chez n'en nous « par

de

dans

une

se lisait

sur

avant

puisse

le réveil,

se

étabtir

rappelle le senti-

il le juge ce qu'il est pour des réalités ambiantes anéantit la croyance a pu avoir en dormant a la réalité du rêve.

rêve,

ment

gneur

en

l'at-

de Swedenborg et ceUcs elles s'en distinguent par dans capital l'espèce.

un

son

avec

frappante,

les hallucinations simples

se leva

analogie

comme

extase,

Swedenborg, est pas ainsi. avons les s'est

citée choses

est-il

besoin

On se rappelle haut et plus

les manifesté

de

le

dire?

il

la lettre où

il

que at'tu'nx'

plus saintes, que le Seià lui », qu'il a ouvert


TROUBLES

de

intérieur tes choses

son

du monde

spirituel )). Dans

tion

qui

vante <)pyant

Presque ministre Férélius

au

« Aussi vous,

et tout

le cours

de

la preuve de ccHe convicde sa mort, au moment

arrêtée.

il fait

« qu'il voio entende qu'il

afin

intelligence

s'y trouvent on trouve ses récits, rcxx

157

PSYCHtQUES

la

déclaration

me vous que sont toutes vraies

vrai

aussi

sui-

ici voyez les choses

et j'aurais pu en dire davantage (me j'ai écrites été permis. Vous verrez tout si cela m'eût cela vous viendrez dans l'éternité û<. nous tm'squc vous

iiurons,

et moi, »

nir a ce sujet. Swedenborg et mission,

a en chcx

a nous

beaucoup effet

lui,

une

entrete-

foi absolue

comme

chez

d'hallucinés

en

sa

beaucoup se fait du

l'idée mystiques, qu'il il se croit appelé, )'ok' auquel constitue l'ébauche ou plutôt la manil'csta);ion d'un véritable délire à une sainte w~ya/<~<MMa;<yM<?. « Il a été appelé fonction

par le Seigneur la vue de son

a ouvert h' monde,

spirituel

l'a introduit dans esprit, et lui a accordé de voir les

cicux

et plusieurs de leurs mais aucun mauvais esprit, lui ))!)!, ne causer peut parce

qu'il

est

» « Celui-ci

lui-même.

continuellement

merveilles.

« Ja-

même

infer-

quelque

le plus

dommage, défendu par

!c


SWEDENBORG

~88 Grâce

Seigneur. nations

à lui

du

ciel

se lève

sur

même

païennes, a été dit

« Il. lui

l'aurore

que

les

des

If'

sur

Africain

esprits

ange

dictent de bouche, aux habitants < tiques de la terre, les choses a pu cette partie qu'il de la MO?<Mc//< bliées dans son livre /a~oe~'i'M »

~M.$(i!??2. Comme

tout

exclusif;

il n'a

du

courant

culte

dont

que

peu et

la communauté

de souci

pcrsonnei des pratique'

peu d'estime de sentiments

temples « Les nécessaires munion des

mystiques Bœhme,

ceux pour et de vue

autres est en comqu'aux puisqu'il avec les anges M. H ne fait pas plus <)<' des métaphysiciens, dc.~ que éveques et des théosophcs. Il padc de Jacques dont !a théosophie a eu en Allemagne

avec sin~)) retentissement, dédain, c C'est un bonhomme avec mépris. qui pouv.ut if être de quelque utilité a certaines intelligences, )) Quant a Ixi,il, mais un danger pour les autres. un

il

grand

est

toutes aux

e

le rapprocher. 11 ne fréquente pas tes et néglige tes sacrements. A quoi bon? lui sont moios pratiques religieuses

devrait

cas

i! est

mégalomane,

sûr

de

son

les garanties. prophètes

qui

enseignement Jl s'estime n'ont

jamais,

qui bien

présente

supéric!))' comme lui,


TROUBLES

ic tarcouru )s stiperieur

a volonté

mais

ebovah, <t<

)) octrine

qu il

célestes,

régions

entretenu

s'est, qui t'a pas vu,

bien

si convaincu

ne ou

parti

fuit,

du

aucun

bien avec

supérieur succès de

sa

effort

pour organiautour de lui des

réunir pour sait devoir être

qu'il

iscip!es f

ne

II est

[ahomet.

scr un

les

Moïse

159

PSYCHIQUES

nombreux.

En

le cierge de Stockholm on parle s'émeut; ()c mettre en jugement, de le déclarer le voyant !x aliène et de faire ordonner sa séquestration, car 769,

il y a danger, pcnsc-t-on, se je Ekebom doyen ?

accusation.

s

tneut

reçu

communication,

des souvenirs s

tes

du

doyen indécentes

invectives

tnciles. ments

en liberté.

le

de porte-parole indirecterépond

et méprisants d'un extrait 6ct'it-i),

Ekebom. qui

f

Il y continue lui sont habi-

comme Je puis les considérer )cs aboiede ces animaux pas la peine qui ne valent saisisse une pierre la leur jeter et pour

qu'on [os chasser'. Chex

fait

lui Swedenborg des termes hautains

en

.t'ai

le laisser

les

j'frsecution :'ux idées

4. Ma.ttor,

» mystiques, s'associent mcgalomaniques:

<oc. ct<

p.

310.

d'ordinaire, en

les

idées

de

variable proportion elles revêtent à la


160

SWEDENBORG dans

vérité,

cette

variété

une

de délire,

forme

celle de tentations, de possesspéciale, sion par le diable ou les mauvais Sweesprits. denborg n'y a pas échappe. H a été en lutte il a féminines ou masculines, avec les sirènes un

peu

été

taquiné

dans

harcelé

par de mauvais esprits. la lettre dont nous avons déjà

dans

Féréiius, cité

et

dix jours de mauvais

pendant été tourmenté par lui

Seigneur

d'aussi

mauvais,

jamais

malade,

des lorsque « Je le trouvai se plaignant qui durait indiquai ce mal.

avait

il ne

jusque-là,

en

fait

raconte

tentations une

ami

venaient

fois

chez d'un

beaucoup

lui violent

déjà depuis plusieurs un remède généralement Mais

il ne

voulut

/<?~?'/<p.y, lui correspondance,

dit

consécutifs

il

esprits

».

d'esprits son

et lui

que

et que jamais, en contact avec

envoyés, trouvé

s'était

que sa douleur répliqua nerf même de la dent, /'<?/

le fit asseoir

de calme,

beaucoup « que aussitôt le

entré qu'étant le voyant l'accueillit

a coucher,

avec

avait

raconte

extraits,

quelques sa chambre

pas

Il

n'était

Rohsam,

a

que

l'assaiUir.

dans

cet

mal

état,

de dents

jours. usité

Je hn contre

l'employer

ne provenait point ~MM f/'M~ ~/7~.r ~<?

qui l'infestaient causaient cette

et qui, douleur,

<;( do

p:u' de


TROUBLES

il disait

(aquelte bientôt

cesser.

Ainsi

nous

avons

des

matenccs

plaindre Thérèse

i6t

PSYCHIQUES

savoir

cependant

devait.

qu'clic

»

lui font

gémi), sent,))'

idtache

{'âme

;')ieurs

heures,

sur

vu mère

se

de Jésus

sainte du ~~MeM~, ainsi ics tentations du diabfe qui

t,o))~ Je poids au corps; ainsi ont

Marie

des

de la captivité qui t,ous les mystiques

moments

de soun'rance

et moraic aitrihueut physique qu'i!s sances et qu'expliquent mystérieuses cularités de leur état mcnta!

à des

puis-

les

parti-

). Au pomt de vue de t'cxpfica.t.ion psychologique souOrancoa

et

des

t''tit!tt,iom

vera. des renseigncntent.t! ctude

fhex

intéressants

les

on

mystiques,

des h'ou-

dans )a. romarf)uabtc

rÈcemmont. ~[. Murisicr sur f~u'n pubtice in ~cfHC ~'c~y/t'CM.e daKft <'p.x<a.se, p/tt/oso~/t~/Kf, )898.

le n°''

Sf'))/tMt'M< H

et

i2,


CHAPITRE V

SIGNIFICATION DES TROUBLES

APEHÇU

SUR

LE

LA

les

l'on

JDU

ET

POMT

TUËOMANIE

jette

un

conviction sur

erronée

qui

VUE

d'œil

coup

de la façon

DELIRES

MYST)QU)!S

CUMQUE.

nAfSONNANTE

que l'analyse chez de relever troubles peuvent

ble résumés

DE SWEDENBORG

LES

t)E

troubles

po'mis que ces

mee

MENTAUX

MYS'nCtSME

ENVISAGÉS

Si

NOSOLOGIQUE

sur

rétrospectif

nous

sympf~omattqae

on verra Swedenborg, être dans leur ensemsuivante

a. pris

a la base corps

et s'est

une afu)'-

avait quand Swedenborg déjà en une illumians, la croyance cinquante-sept d'en liaut, qui lui permet nation de comprendre et en une mission le vrai sens des écritures, supérieure,

le tard,

celle

de l'aire

connaître

au

mond<'


TROUBLES

ta signification, sacres. Cette

ceux

du

donné

rêve;

d'habitude un

dans

lui, des jusqu'à est entretenue,

ignorée conviction

alimentée loppée, toires nombreux,

monde

par don),

des

la

avec d'un

logique affirme

qui reste insuffisant

a

hallucina-

troubles

automatisme,

se meut

Chez fantastique. de la personnalité dans

la

qui, depuis mais les

vie

pourtant

n'est courante

pas à

avec

la s'est

longtemps, visions du au

conscience

Swedeuborg a lui en

lui

raisonner

à

justesse,

supérieur; s'assimilent a la

déve-

rappelle aban-

l'esprit au pur

esprit

textes

la physionomie de Swedenborg,

la désagrégation il continue complète juger

163

MENTAUX

point

de. sens

rêve ce

que

est critique le caractère

montrer

illusoire. Une ''ctte K!)e nous

première étude,

relief Un

Swedenborg

surprendra sommes la va

d'être. siste, croyance i'bommc

peut-être entre et qui

préoccupation en

l'on

comme en

admet on

des

mis

ont

religieuse

néanmoins

Si

de pose au seuil fut-il un mystique? les détails où après se

question

du

voyant.

la

(Littrc), secrètes

nul

raison

con-

mysticisme

communications

et la divinité,

reste

comprendre

que le défini l'a

doute

en

de

que

en entre

Swcdcn-

la


164

SWEDENBORG

borg' fut; un on a cherché

eL au premier chef. du ~y.s'/te~Mc,qui

mystique séparer

d'un l'intervention pose et an'ectif, la ~/<~o/?/<

élément

où l'int.ciligcnce croyance sive. Chez les mystiques,

aurait

comme

rèse,

M"

prédominance chez Dieu;

faite

« Qu'est-ce

science

c'cst-a-dirc

Écritures

si

i8S9,

Au

même.

nature ses

il

raillera

et,

si

lente.

(de

Tours). p. 227.

La

Il la

théo1:!

et, philosophe savant encore les

théosophc, leur

secrets plus tous les

mystères ses yeux.

appris,

une

cosmologie, à l'humanité.

révélée

ses

défectueuse

Mnsson.

une

la

devant

Moreau

?C'est

d'elles-mêmes

l'âme

rien

etc.

révèlent,

mystérieux,

avoir

de

théosophie, l'idée que s'en

plus que c'est-à-dire

plus que théologien, de Dieu de la science

tombent

y a

la

que

Bochm,

métaphysique, des sciences

Théosophc,

boles,

Thé-

il exemple, /MOMf

suivant

(de Tours) Gcrson,

une

logie,

sainte

le désir et la préthéosophcs, coMMH~c sur la tenl'emporf.cnt

dit, Moreau sont

simple la part, exclu-

comme

Guyon, par d'un sentiment,

à aimer.

dance

une

les

de

tention

sup-

émotionne]

est:

qui

Mais

saura science

sens symvoiles

tout,

sans

humaine

))

/'<c/to~!<'

))!0)'&t'f.<e.

Pari-,


MENTAUX

TROUBLES Si

l'on

sont

ces

adopt;e

soutenahles,

moins

distinctions,

un

est,

ohjeL Mais

!e

que

mysticisme qu'ils Dieu

même

le mysticisme & !a haute

bute,

nous

mystique

A la vérité thcosophe. se ressemblent autant

la plus; où elle débute, ne

trouver

que

ces

au

autant,

appellations se

nuances,

ni

s'il

l'idée

il dé-

s'arrôt.e

spéculative elle aime

Il en

plutôt; faut en

a

résulte

ces

deux

varier

varient

qu'elles

rencontrent;

atteint.

il ne

limite. où

de doctrine,

exubérances

et

vu

scnUmcnt

plus ni fin deux doctrines,

apparaît comme un

sentiment-

spéculation va de Lheosophie

fond

et théosophie « Leur digèrent.

su,

va du

au

qui

Swedenborg

comme

165

les leurs

presque

toujours. EHes se confondeut, même Tous quelquefois. )cs theosophes sont un tous peu mystiques, les mystiques sont un peu theosophes M. Ces

assertions,

que hallucinés

des gique contredit, pas, )a

de

P.

Mattet'. ?.

de nous

son

a

import.ance

sommes

a

posée

Swedenborg'.

11 en est i.

nous

que

question

propos

enlèvent,

ta psychologie patholoet des visionnaires ne

une ~e

seconde

Afy~'ewMe

sur CM t''rnKe<;

laquelle au

~emps

il est de

nc-

~t'ne~o):,


SWEDENBORG

166

de s'expliquer

cessaire ne

fût-ce

avant

plus loin, terrain et cir-

le déblaye)' delà discussion.

que pour le champ

conscrire

d'aDcr

Depuis élèves oïL

de Charcot et de ses que les travaux et précise sur les déaccru nos connaissances de l'hystérie, on a quelque lires tendance a rattacher a cette névrose de délires beaucoup qui, en fait, ait le droit

mystiques l'hystérie des cas

dont

c'est

Mais

il

s'cu

de

trois

fait

qui

n'est

faut

qu'en tout. Même

explique décèlent

s'associent

gieuses, attribuer

on

pas

d'Arc,

n'est

sainte

Lateau

idées;

aient

présenté

stigmates hystériques, cela autorisé a rattacher du térie.

moins

toutes

derniers

siècles dans

leurs

le

plus mis eu doute. fait de mysticisme les signes quand aux idées reli-

en toujours il est possible,

Thérèse,

n'ont

qui

quelques-unes

l'hystérie la qui

ces

observes, par de possession

épidémies

les

retrouve

un

Que étrangers. la plupart réclamer

convu!sionnaires,

durant

on

nôtre,

des

ou de

démoniaque pas été rares

sont

religieux

au cours

exemple,

et

délire

de

lui

Marie

droit

de

lui i

que Jeanne de Mœrl ou Louise

a des sans feurs

degrés qu'ou

divers soit

des pour

hallucinations,

hallucinations,

a 1 hys-


TROUBLES

A

la

vérité

terprétation s'entendre et

sur

le

bien encore

sur son nous

reconnaUre, une

nisse

tomber d'accord sur pour des faits, il serait nécessaire

au préalable limites de

les

tous

définition les

de

aux

plus légitimement, sines.

riques elles assez

ce, qu'est domaine.

l'inde

l'hystérie Or, il faut

ne

possédons la névrose qui

ses suffrages; il est souvent

et imprécises, si tels phénomènes cider délirants lui appartiennent,

Quoi

t67

MENTAUX

frontières difficile

pas réusont

de

dé-

ou psychasténiqucs ou reviennent espèces

morbides

voi-

les manifestations en soit, qu'il hystéont une marque du moins de famille, relèvent d'une perturbation psychique L'insufhsauce de la synthèse spéciale.

mentale

de réunir, de grouper en un empêche de conscience tous les phénomènes même état la personnalité se désagrège psychologiques; et cette de

désagrégation

peuvent

Men/at<.r. meialaax.

ou

successives Chez

s'ignorer réciproquement. « la personnalité ne peut

l'hystérique, tous les phénomènes, 1. P. Janct-.

à la constitution

juxtaposées

personnalités

qui

aboutit

~a<

Bibliothèque l3ihliotli~que

dit

M.

P.

percevoir elle Janet

mcM~ </M /tyj'<cy'<~t<f. /es acctdM<s ca~arcot-Uebove. Charcot-Debove.

Paris, I'aris,

)894, 1894,

p.

286. :386.


SWEDENBORG

'~8

en

sacrifie

une

sorte

se

abandonn.és

absolue, distinguent sont pas

sans

est

s'en

continue Une

crache

hystérique

et

sans

croit

aucune

ses

enbrts

pour

en la voyant d'un trouble

et elle

croit

est

attaque, du haut lui

paraît

pensée

venu

en

elle du

commande

possible,

et

provoque

le

rêve ciel

sa

toile.

l'invite MM«w

et serait

qu'il d'un mal

Cependant sa dernière

depuis

que

sa mère

a venir

la rejoindre de /~M le plus

uniquement vomissement. Mais

on

part;

elle-même

continuellement

~<? c'est

de

la

est

elle

maigre

déglutition on physique;

délire

plein

des

elle

ni

simplement a déclarer qu'elle

qu'il

aliments

aliments

de

sujet

bouche;

tous

ses

rejette

le

raisonnable.

ses

intention

s'agit accident

elle

sa

du

pendant

très

ne

par

tête

et

tous

les me!: dans qu'elle faire raisonnablement manger,

la

langage

fixes

connues

compte

un

aavoir

se

idées

dans

rende

est

somnambulisme

môme

existe

délire

activité.

l'amnésie

nette,

ni

exprimées

qu'il

de leur

le et de la les

l'attaque bien

Le

sujet.

phénomènes isolement sans

développent connaissance

sujet, ait l'anesthésie

que le Aussi

c'est

dchnitivementqnelques-uns; et ces d'autotomie,

ce ce

délire délire

et tôt qui est


TROUBLES

de

s6par6

la

conscience

conscient, sujet Là taux

est

les

idées

fixes

des

somnambulisme

a

substitution d'un a

subis-; les; ignore

s'accomplissent ou les crises l'attaque

habituel

de

ce qui

phase prodromiquc de la grande attaque encore ou n'est plus

moi

a la exemple, terminale période

par

la conscience

étranger d'ordinaire,

conscient

phénomènes accidents hysté-

les

à la

abolie

Sans

des

a lieu, ou

condition

seconde'. le

exceptionnei,

pas complètement reagit a la fois,

de

de condition

quelques-uns constituent

c'est

au

qui

t'etat

état

titre

peut s'assimiler mentaux qui riques

conscient

les

un anéantissequi réalisent de la conscience ou du moins

momcntan6

doute,

eu

mon-

dans le sub-' qui lui sont juxtaposées il ignore les id~es, les hallucinations

les actes qui eclosent, cours des états comme

première

} le j¡

par

troubles

tout

le moi

ignore

conscient;

la

et

sub-

»

caractéristique Le sujet, hystériques. les

ment

assistants

ta

sant,

est

il

normale,

par

ignore lui-même.

d69

MENTAUX

n'est

et l'esprit au monde il est

vrai,

qui

pas n'est

extérieur pendant

1. G. Bfdict. no;~)0! ~(; /t!/A'<<')'<ee< ~e /'o~'c. Happo't prësentÉ au Congr'ës <)c9aiiénistes et nGuroiogistc<! de C~ontont-FerratxJ,

1894,

in

Comp/M

?'cH</M.


170

SWEDENBORG

du dehors contre les impressions peu de temps, les illusions et conen même que contre temps fausses Mais c'est, ceptions qui l'envahissent. une

rare

éventualité

a la parfaite

conscience,

continuité,

échappe

a

Le

de Jeanne

délire

lire

1425,

lui

flammes mort

jeûne,

Peu

après,

sainte

Ca-

comment

elle lui

30

mai

des

devant

la

dans

devant

sa

prison,

fait

été

de

voix

ces voix que au milieu 4431,

fait,

avoir

la

conseils

affirma

pas

dé-

Gabriel l'ange ils lui indi-

a ses voix,

ses juges, la lin que tout

jusqu'à elle l'avait

un

des

comme comme

pas

l'hys-

a laquelle le ciel l'appelait. a la remplir, elle s'obstina

obéit

parla toujours donnaient. Le

de

de depuis l'âge la première fois,

Marguerite puis et lui parlèrent

comment elle.

d'un

Michel.

apparurent la mission quèrent comment

ne fut

pour

le lendemain

un

le malade

clinique d'Arc

entendit

saint l'archange therine et sainte

sait

dont

hallucinée

hystérique treize ans, elle

durée

courte

avec et qui se prolonge la définition psycholo-

et a la caractéristique

gique térie.

On

de

ou autre,

hallucinatoire

délire,

en

et

déçue

elfe

maintint

et

ce qu'elle avait de Dieu; ne croyait qu'elle par ses voix et que les ré-


TROUBLES vélations

avait, eues qu'cDe de sainte Le délire Thérèse,

hystérique,

ce qui Louise

célèbre

on

de

Dieu

celui de la peut-être, Ecoutons ce que dit des dernière est sujette cette

surprendra Lateau.

extases

auxquelles de ses biographes,

!nn

étaient

qui fut vraisemne fut pas un dcth'c une tlystérique, ni !(' d6!irc de Marie de Mœrl~, ni

blablement

même,

171

MENTAUX

suit

avec du

phases vaincu

« Quand

)c D" Lefcbvrc. attention

quelque

on

ravissement,

différentes

les est

bientôt

con-

leur durée, que pendant l'intelligence, toin d'être au contraire d'une endormie, jouit, n'a aucune activité. Louise conscience grande des

actes

qui

s'est

extérieurs passe

qu'cHc

autour

d'etle, CC ~«!

~C//<' ~~r/en~M/

accomplit ?Ho;s' c/~ .S''f.!)'<~a~C

et de ce se ?~</<XM6'son

~y' « J'ai

souvent interroge ce point. Les souvenirs mais cHe éprouve précis; répugnance sonnes en

t.

Brtt'rre

;). !i)9. P. f!iris,

!!ichc! 1883,

a en rendre ont

reçu

<te Boi~mont..

/~t<de p, MOR.

c<:?i:~w

!a

Df.s'

sur ta jeune personne sont très nets et très une vive toujours et peu de percompte, confidence. Toutefois,

/;o~M(.'fHa<tO?)~.

ïMr

/« '/)'<(Mf/<'

Paris,

/<t/<c

't.S62,

~(j~


172

SWEDENBORG on lui

comme son

évoque l'a fait

elle

&.toutes

simptcment,

sobrement,

différentes

scènes

successivement

EHc gulière. ]a personne, tion

d'épine, a elle, ne

Elle

décrit

le Seigneur,

les

la croix.

personnes

caractères

éminemment

de Louise

Lateau de

se ressemblent

belge rappellent, soit en droit de

)813.

dont

II

ne

pas,

lui

précision

sin-

elle

plaies, ne fait aucune

qui femmes

décrit !a couatten-

parle pas. et la menu'

l'entourent,

les

et les Juifs'

)). « I[

d'insister

Richct,

sur

les

de l'extase hystériques Nous ne saurions partager

voir.

Tous

les

états

extatiques

)eur

extérieure physionomie tes extases de !a stigmatiser celles de t'hystérie pour qu'on

par

et il ne suffitpasque

1. L.Lefebvre.

)'.

netteté

les

vêtements,

les saintes apôtres, est inutile, dit M. P.

manière

la passion elle elle les une

avec

la regarde avec la même

les

netteté

mais

voit

de

devant

brièvement,

raconte

eeters,

questions, nettement.

récit,

les

yeux;

passent

cette

mes

de

l'extase commence, quand dans une grande et vive plongée des figures se dessinent bientôt sous

lumière

ronne

de la part

l'ordre

de répondre

son D'après elle se trouve

ses

donné

avait

les

rattacher

~.o!<!A'e MfW<

(/p

à cette HM.s-c/7/~ne.

névrose. Lnuvaiu,


TROUBLES

Nous

savons

réalise

que véritable

un

173

MENTAUX

la grande attaque état de condition

hystérique seconde

et

ne gardent que les malades pas le sou venir, au un souvenir et, prolonge, moins net, complet des pensées et, du rêve qui occupent; leur esprit nous veor, Louise Lateau, pendant, la crise nons

de

raconte qui,

!c voir,

suivant,

L'hystérie,

te délire

des est

il s'afurmc peut,

contraire les

.si!~<y~?'c se déroulent,

ses extases,

durant,

au

rappelle

M~e ~e

~~cc

délire

se

n'a

nous,

hallucinés

cohérent;,

scènes

à ses

rien

continu,

le développement et, la systématisation de tendances

entretenues ginelles, les conditions de

et, accrues milieu

et

avec

ce

quand

comme

dire,

yeux.

taire

à

mystiques,

conscient,

et

quand si l'on ori-

d'ordinaire

par Les

d'éducation.

subconet les différents stigmates phénomènes scients de l'hystérie peuvent s'y juxtaposer, n'en reste pas moins un délire spécial ayant

physionomie lière. Cette tériques mystiques

et son

propre

distinction

sur vue

les

a

les de

1

variétés la

délires

it

hystérie,

de

sa

particu-

et

religieuse

Étrangers

a s'expliquer Au point de

entre

etahiic

tournure

évolution

il

les reste

ces

caractéristique

hysdélires encore

derniers. d'un


174

SWEDENBORG

trouble

la nature

mental,

de

l'idée

délirante

les moins beaucoup d'importance que idée s'est tions dans cette lesquelles et son évolution. loppée, que sa genèse formes unes

des

idées

autres

analogues, mentale peut

les

erronées

conceptions cas. Il est

le délire

mystique derrière chacun états

tibles

le délire

de ces

mentaux

de les

fort

des

tHCM~e. Marie

et

traduire

de

de tracer

rappeler

que le

chercher

sont suscepune enve-

une

mystiques

descripnous

aux

cliniques

fort

in

~cpo~.s 7'/<e (!o

refigicusë,

Paris,

1889.

thjpuin.

VaHou.

~'h'e/

</c ;;c«)'o<oy:e,

1896-189'

.'<)'c/Ke«ro<

1899.–1(.

folie.

des

publications, qui ne toutefois les Rappelons que nature se peuvent rencontre)'

La. fûiie

et Mysticisme délirfs leligieux,

les

par

il faut

qui revêtant

délires

égard

situations

1. B. Ba.)).

en

des

font pas défaut'. détires de cette dans

divers

ici le lieu

à cet

renvoyons

délires,

engendrer

loppe commune. Ce n'est pas tion d'ensemble

Des

de persécution, pas des entités

ne constituent

délire

les

oiseux

presque

ambitieux,

déve-

la même et par contre avoir pour expression fort variables suivant

fausses

affection des

se

peuvent

condi-

différentes

très

psychopathiques

a

jn Thèse

de

P~ris,

1899.

diverses

et

~w

m«~</(f.<

Paris,

1888. A. Marie. Hyvert.De.'


TROUBLES avec

des

gieuses tiques celle

fort

par physionomies conséquent Dans le <<M~'<? de la ~A'ccM~'oM

variables. cuo/M~OM

175

MENTAUX

les

A'~<<°y?~Mc,

impriment au trouble des

préoccupations des allures

souvent mental

:ala

deuxième

de

idées

mysphase,

la

persécution, a la possession

l'ensorcellement,

reli-

à

croyance ou à la damna-

n'était rare surtout pas pas rare, a la troisième de l'affection ou autrefois; phase les malades de mégalomanie, s'incarnent phase tion

n'est

sont

le Saiut-Espritou Jeanne prophètes,

Chez

les debiles

la sainte

en Dieu,

délirantes ou

moins

d'Arc

ou

Vierge l'antechrist.

ils

et les <s't<z/< les bouffées et les délires a systématisation plus et à durée transitoire ou parfaite

ont souvent chronique qu'on y observe pour en des relations thème la croyance avec le ciel ou avec l'enfer, d'habitude croyance entretenue surtout visuelles. Chez par des hallucinations les mélancoliques,

l'idée

naturellement

la formule

de culpabilité

et

est coupable, jours

devient

religieuse

idées

qu'au'ecten~lcs d'auto-accusation

et les mélancoliques ils ne sont pas

quand idées de ruine simples tions hypocondriaques,

ou la

par

tout

lorsqu'on le sont tou-

obsédés des

pensée

par

de

préoccupad'un mau-


176

SWEDENBORG

aux quement des préceptes

aussi

la

Il n'est

pas

constaté ne rentre

borg

cution tournure débiles.

qui

délire

vité

le savons seconde l'hallucinal

peuvent

longuement dont nous

que le délire mystique les symptômes chez Swedendes ni dans l'un ni dans l'autre nous

venons

chronique

être

que des

rapproché à évolution ou religieuse Mais rien

des dans

do

faire

allu-

comme

le

du délire

de persédurables :).

délires

sien

et

déséquilibrés la psychologie

ne rappelle et progressive

ne

dea

patholes troubles du

presont dinc-

combien ils aux seconds, du et leur par leur marche physionomie Transitoires ou durables, du théosophe quant

rents

ils

épilcptiques, condes crises

d'insister

de Swedenborg logique à évolution régulière mier

s'impose

religieuse

nécessaire

oubli

les

somnambulique),

auxquels groupes sion. Un délire pourrait

celle

préoccupation leur place.

montrer

avons

est

les

ou crise

tenir

pour

ou

nous hystériques, états de condition les divers

dans

(attaque ou tion

Dieu

religieux

chez

vulsives,

d'un

envers

Chez à l'esprit. ou dans l'intervalle

naturellement a la, suite

déjà,

devoirs

dominentj mentale;

quand l'esprit

existent,

ils ne

peut

toute s'abstraire

l'actides


MENTAUX

THOUBLES

idées

erronées

qui

l'ont

et qui, toujours faussent toutes ses

envahi et

influencent

présentes,

1T7

Les malades dont il s'agit sont dans opérations. l'étroite du mot des « aliénés », en ce acception sens leurs fausses les ont conceptions que rendus au monde ambiant tous ~<~?y~.s leurs donnés

à ces

conceptions le cas de Swedenborg,

Dans eu

autre

autres un

gieuses

fort de ses plus et de ses visions, en apparence, les hommes

de juger une part

Pour

active

aux

perdons

les

travaux droit

de

et

de

lui.

pas

Le

fut

de

vue reli-

intact,?,

de raisonner,

qu'il prit de la Diète et s'y et de vues justes.

il faut,

hors

ont

choses,

comprendre cliniquement ce nous semble, regarder

lui

accidents

préoccupations il conserva

et

subor-

conséquences, « aliéné », il

la faculté

de sens

homme

les

un Ne

raisonnant.

au moins

montra

fut

sont

pensées maladives.

autres

physionomie, allures. S'il

aliéné

qu'au

leurs

toutes

actes,

Swedenborg, d'abord autour et la

développement

des préoccupations systématisation mystiques, chez les individus céréque leur organisation à s'y brale et les conditions de milieu portent abandonner, particulière

arrivent a physionomie

à réaliser

une

psychose

assez univoque, ~2

qui


)78

SWEDENBORG

ses degrés, légers la peine de tracer,

a ses périodes, dont il vaudrait

ne pouvons faire et détaillée. dique où

ici, une La vie

mine

riche

l'on

mains

les éléments

ou graves, et ce que nous métho-

description des saints

est

une

à larges

pourrait puiser de cette étude.

la physionomie de d'esquisser ici i(A~o~oMMe ?'~MO??.Man~c et de montrer

Avant cette

comment ~est

elle

utile

de rappeler, les caractères

paraison, assez bien nante

connus

qui

étroite

nous

il Swedenborg, terme de com-

explique comme

d'une

cliniques aujourd'hui autre psychose raison-

avec

présente

la

première

une

a vrai qui n'est, des préoccupations direction nous spécia)e

ou plutôt parente, avec que la première

dire,

dans

orientées faisons

une

allusion

à l'étal

mental

des

RÉGicfDEs.

une description M. Régis' 1 nous a donné très et très précise de la psychologie documentée H nous les a montres de ces malades. pourvus

souvent

d'habitude brillantes, mal 1. ;{<

de

Paris,

héréditaires,

des

apparences mais au fond

équilibrés, R. R<gts.

tares

~M Massoa,

fréquemment ~!ë~<c!'f~'s i8')0.

<~tM

présentant intellectuelles assez cl,

disharmoniques impulsifs ~/t!.s<0!)'c

et

daKs

et in~)'t'-


TROUBLES de résister

capables

en

179

sollicitations

relief

leurs

instinctive

à

s'exalter

les

qui

dispositions leur ten-

c'est-à-dire

originelles,

wy.ï~<yMe.s'

dance

aux

Il a mis

atteignent.

MENTAUX

choses

les

`

de la

ou

de la politique, la violence de leur à embrasser avec fureur passion qui les porte une idée de dogme ou de parti. Il a fait voir

religion

comment

ces

vaincre,

par

longue, mission

qu'ils

duire

mal

Équilibras une initiation ont de

inspirée

Dieu

plus mission et

qui

a se conou a doit

moins remplir, les con-

comment sous l'inennn, martyre; de cette conviction ils dedominatrice,

au

nuencc viennent

le jouet

quelquefois

hallucinations tes

une

arrivent

et

visuelles retour

se produisent rence pendant

d'hallucinations,

surtout,

d'ordinaire

très

principalement le sommeil,

la et

intermittenéloigne, qui de préfénuit, semblent qui

se confondre avec le rêve. Ravaillac parfois dans sa prison voit aux deux côtés de sa face « dont à celles l'on a des hosties semblables accoustumé en

faire

la de

communion Dieu

aux

catholi-

Clément Jacques lit reçoit la visite d'un ange, « Frère muni d'un glaive, qui lui dit Jacques, de Dieu je suis messager tout-puissant, qui te

ques étant

l'église son dans

')


180

SWEDENBOM

vient

accertener

doit

mis

Être

toi le tyran de France donc à toi connue pense

que

par

à mort;

la couronne

du

t'est

martyre

aussi

préparée.

de tuer Napoléon qui projeta i", Dieu dans sa prison. M lui appala forme d'une semblable a la n~ure

Frédéric

Staap, vit et entendit rut

sous

lune

et lui dit

dans

ton

« Marche

entreprise, les tienne

Qu'on

des

martyrs,

en avant;

mais

criminels

tu

tu réussiras

pour ou

des

et

des

fh~ux,

les

ré-

des

mala.des.

sont incontestahicment gicides Cette thèse n'offusquera personne ceux qui quera pas tout au moins à admettre

difncilement des

et des

mystiques

Et pourtant d'étroites

pathologie. et les saints

se

premiers

saints

;eUe n'offusse résoudront la

que

relève

il y a entre

psychologie aussi de ta les

régicides

si l'esprit

analogies de

tourne

')

y périras. des héros

pret'th'ence

des

vers

le~

et les prohtëmcs de la politique sociaux, s'absorbe celui des seconds dans iedavantage et l'amour de !a religieuses préoccupations choses

mais

divinité; desharmonie dance ,w l'esprit d'idées

a sur

le fonds des

facultés

t'exaltation une

sentie'

mental

même mêmes.

et idée

est

le même,

est

la même,

ta

concentration

ou un ïne.mc

He~icides

h)

la tend'' group'

et mystiques.


apôtres

ou

reH~icux

m~me

souche

.tétons

et

apôtres

de

m) coup

181

MENTAUX

TROUBLES

nxYme

de

sont

politiques nature.

d'œit

Tous

sur

!es mystiques. ~'frémis sur te

acoupsûrnepenveut.

même

An bas de mysticisme scs(t<~r(''s. !t n'est to))rnurc,ousiron qu'tinp une cxi)1tf)tioT) de l'esprit: tels te mysti-

p!ar):1p t'<ch('Uc v~ut cisme

de

rctigif'ux

ou

Feaclon,

le

mysticisme

Malchntnclie. p))!tosophKpicde Mais M'ttc tournure crée une pr~disd'esprit aux froubJes position pariicnticrc psycho-sen.soricLs, dont t'apparition une progrestDarquc trèi-! nette

sion

vers

état

un

mental

morbide.

se soit

ce qui semble 6trc développée, h) re~!e, sur un fonds ('(''rehrat desharmonique, ait été secondée qucttc par les priva.tions.h's tes pratiques jt'ûnes, ascétiques, par ta conceuQnCi)e

même cinatiou.

de

ce)ui

curtes. quatrième

e!ie

objet,

aboutit a

surtout

CeUe-cipcuta sans fn~'ace, trunsitoire,

nue

vers

trationdet'esjx'it

m

n'intJuant

aisément

n'être

~'nere

sur

pendant

uu

ai'haUuvisueUc.

qu'un

imj)ortaucc,

:ieJ)e)f). qui! éprouve « Le 10 liovemi're jt~9, ai!U'e,

ou

idée

itialiucina.tiou

vérité

~rit.ude

même

épisode unique

J'avenirmenta.)

vision

deDes-

dons

sa vin~t-

jes quartiers

d'hiver,

et


182

SWEDENBORG

seul

la chambre

dans

méditations une

des

le vrai ses

étincelles

a, pied

un

de Dcscartcs.

ans,

est

élevé de

l'élude

la

anciennes.

Ses

deux.

En

bral,

et

senta

des

lée,

atonie

travail) natives

1897,

une

qui

d'une

Et

visite

cela

à Home

d'observer

venons

se

tout

qui peut être rapproche M. S. âge de vingt-quatre en philosophie. Il s'adonne

à la suite

de

légère

(céphade incapacité

avec

d'amefioration Le

de thèque nettement

lorsqu'il d'un

silhouette

il pré-

gencsiques,

temporaire. gucrison 6 heures du soir, M. X. Sorbonnc

à

céré-

surmenage

de neurasthénie

du

langues tous les

nerveux

de

d'excès

des

et

métaphysique sont parents

d'aggravation,

la

Dans

explosion la chambre.

Venise.

depuis

gastro-intestinale, ont persiste depuis

la

lui

fait

peut-être signes

de

par toute il fait a sauveur et la Vierge; à la. maison de d'un pèlerinage

accomplissement le Jubile. » Nous

récemment cas

crut

pour ses entendue

promettait de la science.

il entendit

avec

pour

il

brillèrent

allant

Lorette,

chemin

extases,

le Il invoque Celle-ci le vœu

fit

il se retirait

philosophiques, du ciel lui qui

voix

enseigner une de

alter-

et même

samedi

travaiUait,

des

13

mai,

à la biblioaperçu), de ses

très amis

à


TROUBLES

183

MENTAUX

savait malade et alite qu'il depuis 11 fut surpris, et essaya de s'approlongtemps. cher de son ami qui s'enfuit devant lui et dis- » au coin d'un corridor. La vision lut très parut intimes,

très

nette,

semblable

à la

présence coïncidence ce dernier

jour où 9 juillet,

il

ami

ami.

Le

lundi

crut

15

mai,

M. S. singulière, apprenait avait succombe le matin même

avait

que du

cru

Le dimanche l'apercevoir. mois le premier deux après M. S. est dans apparition

il est

bibliothèque,

son

son

de près nouvelle

incident, sa

de

M. X.

à la realite.

un

peu

moins

se

présente de nouveau sans tête, on n'en distingue que il reste pt'csent pendant jambes, hallucinations Nouvelles secondes.

de midi; mais

il est

le buste

et les

dix

à quinxe à

analogues

le d4 juillet a H heures du soi)', précédente a 5 heures. Le 5 h. 23 et H h. 1/2, le 17 juillet nous dit le malade, me semble phénomène,

la

diminuer nous

d'intensité,

fournit

qu'il

analogues ici'. 1. sonet.

Voir

un

à cc

E.:sftt

Paris, 1898.

assez

de réalité.

grand sans serait

nombre utilité

La

littérature d'exemples de rappeler

entre autres récents ouvrages sujet les /t«~i<ct;;«<t0<ts AW co«sc!e/~e~,

H. Thëse

Ucsde


t84

SWEDENBORG

On a discuté vant

a l'état

dans

ces

la question normal avoir le

termes,

de savoir des

si on

pou-

hallucinations; nous

mal parait soient les con-

problème

l'hallucination, quelles que pos6 elle se présente, n'est ditions dans lesquelles pas, ne peut pas être un phénomène physiblogide la représentation elle est très distincte ~.quc vive. Seulement, tout phénomène moramentale bide

être

ne compromet l'activité mentale

degré trouble isolé,

un

malade

elle

est,

qu'elle et au même

de

a le sentiment,

façon

sur

ordre

sont

libraire

a

l'anémie

d'inanition,

donné

longée

d'un

qui

va un

de

privations,

). MurHUer. Communication in

7<ct;!<f

M. MariUier, la relation'.Les

il y

certain

degré

légères,

par de

peuvent engendrer De même, la longue la méditation

philosophique sujet sans pas d'ordinaire

cortège

du

un

de la pensée,

concentration

de cet

connues

intoxications

par exemple, hallucinations.

semblables

ne

dont

cérébrale,

quelques

la cocaïne

le duquel en aucune

bien

et celles

années,

fatigues,

suite

hallucinations

Nicolaï

a quelques

l'anomalie

et qui n' innue ni sur les actes;

la conscience les

pas toujours elle peut

pro-

ou

religieux entraîner a sa de fatigues

à fa Soci6t6dc

et

psychologie,

1883.

p/tt~oMpA:f/ttc,

'i'

r.

,t'~ t~_ ·

~v~

~~`~ -Y'


TROUBLES

185

MENTAUX

d'intractions"a

Le jour où l'hallucil'hygiène. se produit; sous de semblables xntion i:ni!uences, elle peut e-trc sans grande sans retentisportée, sèment sérieux sur l'enscmhic de l'état mental, sans

lendemain.

Celui

en qui momentanément

est

moins pas mais d'une maladie (~n'au

afîccte un

conditions

phis

organiques ne soit que la traduction d'exanation mentale

profondes,

sous-jacent

dépendant accrues

cUe

ambiant,

l'ait

que lar6sultante dont des régicides

cinations

celles

à l'heure,

Oement,

tctics

On connaît Uqucs. sur de saint Paul, fendait, que

s'il

Seigneur, "hargés

cette

à

des

nous

inspires

pourra ne elle hallu-

les avons

parl~

ou de .lacques ou des mys-

hallucination légendaire le chemin de Damas, ïl '< afin,

viHe

chames

a un

la

trouvait s'y hommes ou de

dont

telles

deRavai~ac

celles

cUe

et

condi-

s'associera

dont psychique particulier, la cause paraître occasionnelle,

tout

a des

qu'elle état d'un

extérieure

(''tat

en

malade,

dispositions ori~ineHes, et les par les circonstances

développées tions du iniHcu

sera

n'en

et transitoire. légère l'haHucination tienne

contraire

hii-mèmcde

est

ect'it

quelques femmes, a .Jérusalem

saint

se

Luc,

du disciples il les amenât x.

Déjà

il


SWEDENBORG

186

fut soudain enlorsqu'il à terre, du ciel. Tombant «Saul, qui lui disait:

de Damas, approchent vironné d'une, lumière il entendit Saul,

une

voix

vous,

Seigneur? « Je suis répondit. est

dur

lon.

toi

pour

M Tremblant,

« Seigneur,

» « Qui etesEt la voix

me persécutes-tu » demanda-t-il.

pourquoi

que

Jésus

Il persécutes. contre l'aiguil-

tu

que

de

regimber saisi d'effroi,

(Paul) dit » Le que je fasse? entre dans la ville, )) On connaît faire'.

voulez-vous

Saul

« Lève-toi, Seigneur reprit là on te dira ce qu'il te faut aussi celle de Pascal au mois

d'octobre

dC24, il était allé, de fête, se promener au un jour attelé de quatre pont de JS!euilly dans un carrosse ou de six chevaux. Les deux premiers prirent le mors

aux

dents

et se laissèrent

choir

dans

la

restait comme susque la voiture sur le bord du pont. Pascal fut vivependue ment impressionné et, le lundi par cet accident, Seine,

tandis

environ

23 novembre, vision minuit

entre

dix

et demi.

un mois

heures « Le

et détail

il eut une après, demie du soir et, de

ce que Pascal cette circons-

cntenditdans vit et probablement tance solennelle est resté et suivant

1. Vie

des

Saints.

toute

appa-


rencc

187

MENTAUX

TROUBLES

dans le secret; car Pascal toujours si ce ne parla jamais de cette vision à personne, On n'en eut n'est a son confesseur. peut-être restera

connaissance tracé

de

sa

par un trouvé

sa

mort, fut alors

qu'après main qui

de son pourpoint » l'épaisseur C'est cet écrit, un peu incohérent-, sionomie an moins étrange, qu'on l'amulette

dans

de a

phy-

appelé

de Pascal.

L'hallucination Pascal

écrit

eurent

hommes

de sur

émincnts

saint

Paul

la vie et les idées

et

celle

de

de ces deux

l'influence

décisive

l'hallucination

n'est

que

l'on

sait. Mais elle

souvent

n'intervient

l'existence reproduit

dans

pas une

seulement direction

et se renouvelle,

entretenant,

les dispositions développant fois elle a fait naître. De la l'esprit

sur

un

résulte pensées du champ de la

p.

Lelut. 154.

L'at/tM~~c

ainsi

conscience,

de

de

particulièrement

troubles

Pascal.

et

qu'une première concentration de

de sentiments et groupe un véritable rétrécissement

à la des propre riels. « Le rétrécissement 1.

pas une, orienter pour elle se donnée,

du Pans,

psycho-sensode la conchamp J.-B.

Baillérc,

1866,


188

SWEDENBORG

dit

science, la

par

en

maladie,

en partie

déterminé

M. Murisier', partie

les

par

pratiques naturelle les

a pour ascétiques, conséquence et les hallucinations. Ces hallucinations, visions visuelles, à l'idée

impossible, et. avec la com-

d'Images

associées,

avec

tacle,

s'impose cette engendre

une

conviction,

tique aucun

et au

solue

de l'individu

la

vo-

et la croyance qui les préou le petit groupe complexe ne rencontrant aucun obs-

le jugement L'image

force

irrésistible

commune

et

à l'exta-

dans n'entre fanatique, laquelle élément de doute, cette certitude ab-

entendu se

de

qui oreilles.

ses

considère-t-il

croyant

et

» Foy< Les exemples hallucinations t.

devient

à comparer, la délibération, disparaissent

suppose.

un

viennent

)) déjà attache il arrive toujours en

de termes

lonté,

etc.,

de réalité

Comme religieuse. cas, la comparaison

paraison

ne

olfactives,

« le sentiment

fortifier

pareil faute

auditives,

Murisio'.

p/~o~op/tt~Me,

prend-il

Aussi

12,

ses le

t'e~f/tëM~~a~ p. 617.

et

yeux mystique comme titre

de ces mystiques

renouvelées,

de

lui-même plus désormais le

abondent

~e~~tmp~ 1898,

a vu

fréquentes, ~'e.r/a.c,

de

aux qui in 7!~ui<f


TROUBLES

entretiennent

Jeanne

acquises. sainte

les

du

fut

convictions

nombre

et, sainte

de Sienne

et aussi

Fhabit

Un jour, saint Dominique Catherine et lui promit qu'elle des sœurs de la, pénitence, qui

Ordre.

Devenue elle

solitude, des

visions

eut

des fréquemment; de Notrc-Scigncur.

entretiens et ces

apparut prendrait étaient de

et retirée

religieuse

communications

et

Thérèse

d'autres.

a. sainte

et

d'Arc

Catherine

bien

son

et exaltent

la foi

189

MENTAUX

dans

la,

apparitions « Ces se mul-

célestes

tellement, tiplièrent sation entre deux égaler maître. sa

active converque la plus amis n'aurait suffi a pas disaient Catherine et son divin

ce

que Mais

servante.

Il

sensibles

tômes

envahirent

souiller

les

D'affreuses

pour

yeux visions

imagination. ou'faisait,

au

permit

formes

et

démon

de

cellule,

s'efforçant

oreilles

se une

de sans

assiégeaient

la

des

fande vierge.

cesse

a

réfugiait chaîne

de

revêtir

De hideux

les

avec

la. vertu

la tenter. sa

Catherine couler

affermir

voulait

Dien

de

sou

l'église fer son

en abondance. la tempête cessa. Enfin, sang a sa servante Jésus-Christ victorieuse apparut et lui donna des consolatrices. Dans paroles une autre vision le roi du p!us magnifique, ciel,

accompagné

de

tn

sainte

Vierge

et

de.


SWEDENBORG

190

céleste,

un anneau lui mit au doigt saints, alliance. Cet indestructible gage d'une

anneau

M'<~a~ visible

plusieurs

ci ne

cesser pouvait On en pourrait citer

et Luther, orthodoxes

la Sainte ~Me~o~ de l'admirer'. bien

et Fourier,

il y a les

et les mystiques seulement Arrêtons-nous

la réformatrice De toutes

se

symptômes

Thérèse,

du Carmel.

les théomancs

rai onre

l'histoire

mystiques

laïques. sur sainte

de l'ordre

dont

est pas

et Loyola,

d'autres,

car

et celle-

présentent

il n'en

sonnantes,

plus d'intérêt; chez elle dans

les tout

le leur développement et nous en connaissons détail grâce a l'autobiographie qui nous est parElle naquit le 28 mars venue~ 1525, dans la cité d'Avila, appartenait l'âge le plus tions

au vieux royaume de Castille. à une famille de douze enfants. elle

tendre,

a l'enthousiasme

cisme.

Ayant sont

martyrs l'éternité,

lu dans appelés

elle

partit

manifesta

Des

disposi-

et au mystireligieux la F?'<? o~' ~m/.y que les a contempler Dieu dans tout

enfant

i.

Sainte

Catherine

de Sienne.

2.

Vie t7f

d'après

les

écrite M;K<<' 77te)'esf, manuscrits originaux,

Paris,

Vict.orLRCoU're,

1~

des

Elle

édition.

avec

un de ses

W<?</e.S'ay'M~. par par

die-m~me, Le P. Marcci

traduite Bouix.


MENTAUX

TROUBLES

jeunes pays

chercher pour aller frères des Maures. Elle fut arrêtée

oncles,

à peu

de distance

d'Avila,

de Salamanque, et ramenée avec maison. Le 2 novembre 1533, au monastère huit ans, elle entra nation

de

Carmel.

l'ordre

Elle

de

le martyre au par un de ses sur son

la route frère

à la

l'âge de dixde l'Incar-

Notre-Damc-du-Mont-

de prébeaucoup cision et de détails, dans le récit, de sa vie, les et les extases hallucinations elle auxquelles fut sujette

raconte

l9i

pendant

avec

le cours

de sa carrière

reli-

gieuse. Les premières visions eurent lieu en 1537 eJlc avait alors vingt-deux ans. Le divin Maître avec un visage très sévère « Je /c vis, tuiapparut des ycM.~ de ~'<XM<?,beaucoup ~/M.s' clai~M ?'cM~7~ ~Mp /c ?<c~.s'e ~« le /'o/~ des yc!< se grava si profondement Son image corps. dit-eUe,

dans

mon

esprit, qu'après ans, je la vois encore peinte « Un grand mal pour moi,

plus devant dans

de

vingt-six

mes yeux. » cette circons-

fut d'ignorer ajoutc-t-clle, ~Mc /<? ~< ?)Mr .M/M /M/c?'~e~'aM'< des ye?<.a" ~< corps. Le dans cette démon, pour me confirmer ignotance,

rance,

me faisait

impossible

entendre

une chose que c'était il me représentait ma vision comme


i92

SWEDENBORG

une

artifice

ou un tromperie ténèbres. H me restait secret

néanmoins

que ma vision » et n'était pas une illusion. La même année, un étrange sentiment

soudain

sa vue.

de monstre deur

des

l'esprit

un toujours de Dieu venait

spectacle venir à elle « une

E!Ie vit

semblable

de

frappa espèce

à un crapaud d'une mais beaucoup

plus qu'ordinaire, dans sa course ». L'impression rapide reçut, ne lui sembla pas sans mystère.

gran-

plus en qu'elle

sainte Thérèse fut sucette époque, Depuis aux aux visions les plus jette apparitions, variées. Elle décrit, de pittoavec beaucoup en divers endroits du récit de sa vie, resque, les

hallucinations

a éprouvées, et ce qu'elle le pins complet, ré&jt est le recueil qu'on possède aujourd'hui des divers troubles psychiques ou

sensoriels

mânes

sont auxquels raisonnants. Passons-les

sujets

les

rapidement

théoen

revue. Ce sont qnes

d'abord

visuelles

des

hallucinations

psychi-

ou auditives.

« Le jour de la fête du glorieux saint Pierre, étant en oraison, dit-elle, je vis, ou pour mieux r/~ y~'?/ </?< co/?.'? ?« dire, c~'?c ~p M.s' /M,


TROUBLES

de cpM~ û~e /~?p,

chait

toujours ce n'était comme ne voyais je

sentis

a

pas une

n'est doute

point imaginaire, comment je puis

comme quand dans une très

fois,

c'était mar-

qu'il

néanmoins, imaginaire, je Que si je dis ni des yeux du

de 1 âme, attendu

que la vision on me demandera sans

une

et

savoir

est près de moi avec plus le voyais de mes propres

yoir

vision

Notre-

que

moi;

forme. pas sous quelle ne vois Notre-Seigneur

ni de ceux

ou

de moi

près

de

côte

corps

c'est

193

et je voyais Jésus-Christ, me parlait. Il me semblait

Seigneur lui qui

que

je

MENTAUX

affirmer que

qu'il si je

Je réponds

que

d'assurance yeux.

ou aveugle, n'en peut

personne,

obscurité, grande une autre d'elle. Toutequi est auprès ma comparaison n'est elle exacte, point

car la personne faible rapport; n'exprime qu'un dont je parle des acquiert, par le témoignage de la présence de l'autre, soit sens, la certitude en la touchant, soit en l'entendant ou se parler il n'y a rien de cela remuer. Dans cette vision, point d'obscurité se montre présent plus voie

claire

c'est

une

que ni ni soleil lumière

pour la vue; Nôtre-Seigneur a. l'âme par une connaissance te soleil. Je ne dis pas qu'on clarté, qui,

non; sans

mais

qu'aucune

je dis que lumière 13


SWEDENBORG

194

nos regards, frappe afin que l'âme jouisse Une

Ulùmine

l'entendement;, bien. » si grand

d'un

écrit-elle' allant communier, ~c.s' yeMX' <~ /p ailleurs, je plus clairedu corps, ment fait des yeux que je n'aurais deux démons d'une ligure horrible qui serraient avec

leurs

je vis

en

fois,

cornes

en même

la gorge du pauvre temps dans l'hostie

et

prêtre,

qu'il était Jesus~Ghrist

'prêt à me donner, Notrc-Seigncnr » avec cette majesté dont je viens de parior. Elle s'étonne d'ailleurs du caractère de ces visions: « Jusqu'à ce moment, intellecles visions tuelles, et même les imaginaires qui se voient des yeux de l'âme, avaient été pour moi quelque chose d'incompréhensible. comme Je croyais, je

l'ai

dit,

ne devait

qu'on

qui frappent les yeux ~OM?~ d'<?CC//C.S'< H De

mûme

entend

Elle adresse mais corps;

ne les

l'âme,

celles ~<ai!.s

c~M'c/t

âme » voit, son âme sans participation divines,

nous apprend a: l'âme sont on

corps

que

« son

que

des paroles des sens.

aucune

du

estimer

entend

néanmoins,

que ces paroles « parfaitement pas les

par entend

que

Dieu

distinctes.

ics oreilles d'uno

d~ ma


MENTAUX

TROUBLES nicrc vaient

les

par tes

pas

tout

nous

nous

un

antre son

qu'un

H n'en

dit.

Elle «

L'âme

clairement

et

les

antres,

Quand

c'est

lui

un

arrange Dieu,

U écoute

mier

cas,

il

point

mais

qu'H

ont

je

manquent de ccUe Mais

ne sais

ce qu'un

de

quoi

de cette de Dieu. l'baMucinatio))

ces voit

une

dit.

autre

que Eu

parotcs

sourd,

de

de

personne

qui

émanent

de

te

Dans

qu'il

forme

fantastique,

caractère

pre-

n'écoute

qu'il

et les

clarté',

pa-

profère.

elles

clairement

agit,

elles

l'auteur

et quand

verra

entre

les

qui

comme

discours,

divines

forme

l'entendement

il a~it

paroles,

de Dieu.

il

y et

ce. qui

ditTérence.

qui

arrange

lorsque

de

car

souveraine

subtilité les

sens

paroles

est,

l'cntcndcntent

qui

mot,

ces

il y a une

n'entendre

résistance. des

en

qui

pas

oreilles,

)a paroie

toute

entendu

ne

attention

a

te

de

ainsi

ce

quelque

c'est un

aura

qui

nos notre

saisir

et dompte

verra

roles,

pas

de

manière,

ne

Pourla

nous

fermer

sans

est,

s'impose

de

(te

pour

inutile.

concentre"

objet;,

confus,

résister

est-

pouvons

encore

pouvons

sur

a. beau

ett'ort

arri-

si fui

que

il dépend

hunMin'e,

l'entendre,

est

Ou

sens.

entendre,

parote

claire

plus

beaucoup

!?

et

inséparable

» ne

garde

pas

toujours

le


i96

SWEDENBORG

elle revêt psychique souvent celui d'hallucination psycho-sensoavec une rielle. Sainte Thérèse fait d'ailleurs, caractère

d'hallucination

finesse grande l'une et l'autre.

d'analyse,

la

distinction

entre

« Une

encore

religieuse du monastère, grande il n'y avait de Dieu, était décédée deux On célébrait l'office jours.

morts

pour

vante

une

elle

dans

le chœur;

une

sœur

serpas des lisait

et j'étais debout pour dire le verset. A la moitié de la leçon, de cette je vis l'âme comme celle dont je viens de sortir, religieuse leçon

du fond de la terre et s'en aller au ciel. parler, Cette vision/M~M/'cw.<?M/ tandis M/<c<M<?/ s'était aux yeux de que la précédente présentée mon âme sous <~M?'MM;<yc.s.Mais l'une et l'autre laissent

à l'âme

une

égale

certitude.

»

elle s'exprime ainsi Ailleurs, « Ce que je désirerais maintenant pouvoir faire c'est la manière dont Notreconnaître, Seigneur

se montre

dans

ces

visions;

mais

je il illu-

sorte n'entreprends pas de dire de quelle mine l'œi) intérieur de l'âme de cette puissante lumière lui-même

et montré si vive

être véritablement

a notre

une image de qu'il nous paraît

esprit

et si claire C'estaux présent.

savants

de


MENTAUX

TROUBLES

Je me contenterai

t'explique)' ter ce que ce que

vu.

j'ai

En ne

je

voyais en mais,

donc

certaines me

197

de rappor-

circonstances,

semblait

être

qu'une il m'était

d'autres, beaucoup c'était Jésus-Christ lui-même,

image, évident

cela que du degré de clarté dans lequel il daidépendait se montrer a. moi. Quelquefois, gnait quand cette clarté était moins vive, il me semblait que ce que je voyais n'était mais une qu'une image, des portraits les plus acheimage très différente vés. Comme je puis dire j'en ai vu plusieurs, divine et le travail qu'il y a entre cette image la différence toute du plus habile peintre existe entre une personne vivante et son trait.

Si ce

cette

était je voyais vivante et non

que était

image Jésus-Christ

c'était

voir à moi,

même

Dieu

et homme

il était

était

dans

après Les hallucinations pas

quelques tions

tout

te sépulcre, » la résurrection.

comme

sont

vivant

rares

chez

exemples.

qui por-

une

image,

pas

morte; se faisait

qui

ensemble, mais tel

non qu'il

ne psycho-sensorielles sainte Thérèse. Citons-en Et

d'abord

des

hallucina-

visuelles

« Un jour mon rosaire.

que je tenais Nôtre-Seigneur

a. la main

la

me la prit

croix quand

de


198 il

SWEDENBORG

n~e la,

gratines

rendit,

pierres que des

cieuses beaux

lustre,

brillaient

du

de

de plaies cinq vaient admirablement dit

l'éclat

surnaturel de

pierres

magnifiques

Les

me

Nôtre-Seigneur gravées. verrais ainsi

seules de

ma vue

cette Et

faveur.

croix.

Sa

à partir cette dans les

resplen-

la composent qui frappent mais nul autre que moi ne jouit. »

ailleurs

« Il plut un jour en oraison, j'étais

& Jésus-Christ, de

.s'M ~MMM; la

bea,utc

je n'ai

de termes

point

après, je jours rai entièrement

me

en

pour

dans

beauté

la peindre.

M ~!MM/!<y?~ Le jour ravie.

m'a.pparajtrc te) qu'on humanité,

daigna

et une

que seulement

si ravissante

vis

la

tandis

montrer

était

pendant

saintU'a~l,

une

cette

désormais.

accomplie promesse de ce jour, discerné je n'ai plus elle était faite; croix le bois dont pierres

dont

trous'y Ce divin Maître

que je la s'est fidèlement

dissantes

quatre

préplus les plus dis-je? et semblent faux

monde

auprès les

de

incomparablement diama.nts. Que

diamants

sans

formée;

était

elle

Messe, toute

et je deineude la tûtc de Jcsus-Cnrist. sa, très

ressuscité, peint » ineffables, majesté le

que Peu de

sainte avec


TROUBLES

En

un

elle

autre

elle

endroit,

en enfer transportée On remarquera supplices. de ce rêve mystique quable de.

fut

de

ceux

« Ktant un

transportée

de

une

de

ces

obscur!,

Les

je

on me

les

vanités

me

dit ~race

«

de

'<

recevoir,

«

tend

extrêmement

était,

une horrible

je

auditives

»

nés

de

Voici

sa

sont

sauveur

regarder

<~e

comme a

d'antres

bouche

moins

et

un

que

com-

la

sainte

me représenta

j'avais

moi,

trc,s

réduit

cependant,

permette a

muraille

»

visuelles;

s'attacher

fange,

de reptiles

un

enfermer.

dois

ou,

bas,

nue

creuse

à

étroites,

et, remplie

auxquelles

que

et

four

quelquefois. « cet. adorable

« Tu

semblable

s'élevait

vis

manière, L'entrée

parut

longues

en

trouvai

l'enfer.

me

avait~

les

que

en éprouve Un jour

dans

!'extremite

hallucinations

munes

«

âme

Le sol

laquc!)e

étroit

quelle

pcsti!entieUe A

dans

de

remarl'analogie avec quelques-uns

de

a un

dire,

odeur

venimeux.

ce lieu

savoir

mes

petites

resserra.

d'une

et décrit:

je me

tourments

mieux

pour

comment

en oraison,

et

corps

de ce lieu

raconte

Swedenborg.

un jour sans

instant,

199

MENTAUX

co'ur

je paroles

une aussi

v

et

attachée,

oui)

grande infidèle

le

que

« Souviens-toi

bien

j'ai

le en-

du


SWEDENBORG

aoo

ton honneur à aller con h'c « temps où hi mettais « mon honneur. » Il m'a adressé également «celles-ci:

tu m'es

ce dont

Rappelle-toi

rede-

le plus, je que tu m'offensais en te comblant « m'en vengeais de grâces M. et En d'autres auditive cas, l'hallucination

« vable;

alors

l'hallucination « Je me

visuelle trouvais

s'associent. un jour

dans

un

oratoire,

le Démon au côte gauche, lorsque m'apparut Pendant sous une forme affreuse. qu'il me parsa bouche, lait, je remarquai particulièrement elle

était

horrible.

De

son

corps

sortait

une

claire et sans mélange d'ombre. flamme, grande Il me dit, d'une voix effrayante, que je m'étais mais qu'il saurait de ses mains, bien échappée fut me ressaisir. Ma crainte grande, je fis comme mais La

de la croix, »

je pus le signe il revint aussitôt. sainte

ne

confond

avec les images

de l'ouïe

représentation traire à les

mentale

i)

chaque

fois

écrit-elle, il dépend

de différence; quand

pas les hallucinations résultant d'une simple elle s'attache au conunes

« Je termine,

nous plaît, que

nous

il disparut,

trait par ce dernier de nous d'entendre

les paroles sommes

des autres.

de notre

esprit; en oraison, nous


TROUBLES

MENTAUX

Ml

nous figurer pouvons qu'on nous est pas ainsi des paroles de Dieu dant

plusieurs Dieu entendre, d'autres force

j'aurais jours, ne me parle mes maigre

temps, de les entendre.

Nous

Il n'en parle. en vain, penle désir de les

avons

tandis

pas

résistances,

qu'en il me

»

fait

ressortir

précédemment hallucinations mysti-

de toutes ces l'analogie du rêve; ques avec celles d'autant et se développent

elles

naissent

en effet,

librement

plus

que

comme dans le rêve, a plus complètel'esprit, ment rompu ses relations avec le monde extérieur. ce qu'on observe aux premiers C'est de l'extase. L'histoire de sainte Thérèse degrés nous

fournit

à cet

des

égard

documents

pré-

cieux. « Le jour de l'Assomption de Notre-Dame, d'un monastère du glorieux étant dans l'Eglise et aux nombreux saint Dominique, pensant de ma vie que j'y avais confessés autreravisfois, je fus tout a coup saisie d'un grand Me trouvant hors de moisement. presque péchés

même, pus tive

je

voir

m'assis; élever

a la messe,

Durant

cette

et il me la sainte ce qui

extase, je

sembla

Hostie, me me

laissa vis

ni du

que être

je ne atten-

scrupule. revêtir d'une


203

SWEDENBOnC

robe je

éblouissante ne vis

j'aperçus droit et gauche fiée de ment de

de d'abord

pas la

blancheur

très

et de

sainte

mais

qui,

par

lumière bientôt

a, mon

Vierge

côté

a. mon côte père saint Joseph ils me firent connaître que j'étais purimes A peine entièrepèches. étais-je mon

revêtue

de

bonheur

et

cette

robe,

de gloire,

que, très

la

pour

comble

sainte

Vierge lui cau-

me

les mains, me diL « que je prenant t< sais un grand au gloplaisir par ma dévotion « rieuxsainL croire Joseph; je devais que mon « dessein s'executcla fondation concernant a rait,

Son

fils

au milieu

«toujours « lavérit-ë

avait

nous

déjà.

de nous

de sa divine

de

une

pendait

croix

or,

pour

promesse, elle En achevant ces

ce joyau c!!emitàmoncou un collier « don

promis

d'une

d'or

valeur

très

d'être

gage de me faisait t

paroles, d'où beau, Cet

inestimable.

t or e t, ces pi erreri es d i ft'crai en t. in t) n i m en t de t ou ce que l'œil voit ici-bas; et l'imagination même ne saurai rien concevoir d'une qui approcl~c telle t) était bcautf' de ega]cment impossibte comprendre donner la blancheur a de

plus

de

quel moindre à cût6 éclatant

tissu idée d'elle,

est

noir

f~ait de tout

sou

cette

robe

et de

incomparable

ce que la nature comme la suie. Je ne


MENTAUX

TROUBLES

de visage en ge-ncral, Hl!c

de

rien

saisir

pus

qu'il aussi

était

était:

d'une

vêtue

de

saint, mais

moins, aulle

comme ne

image haut:

plus

on l'est;

un

senti,

et dont:

bonheur

néanprésent où ces visions

et

dont

curent versant

j'ai

parle

passé dans

quelmon

n'avait qu'elle eût voulu jouir

elle

pas sans

vis

remonter

grande Mais

multitude

accompagnes »

l'état

favorable

lion

des

au

ciel,

d'anges. n'est d'extase

hallucinations A son

incomplet. les

le plus

un,

je

a l'appariqu'il

est

au

con-

accuse,

psycho-sensoriels

s'atté-

et se suspendent. L'expérience instructive sur Thérèse est encore

de sainte

traire,

troubles

encore

d'une

qu'autant

degré

l'éclat

réjouissait: vis pas si claire-

dans

l'âme

frappe

du

fût:,

m'était

Apres qu'ils moments avec moi,

ques i'tme

h's

il

traits

dont

blanc,

qu'il ne

Joseph;

les

je vis seulement ravissante beauté.

Vierge;

extraordinaire 'juelquc !a vue au lieu Je ment

dans

particulier

la sainte

203

nuent

«Si

paroles n'est

)'!us )<'s

a

l'âme

divines haut

degré.

puissances

on

visions,

pendant quand

jamais

des

)e

Car de )'mue

ce point.

qu'eHe

étant

ce

des

ce

ravie,

est, est

ravissement,

durant

entend

temps,

entièrement

à

son

toutes pcr-


204

SWEDENBORG

dues

en Dieu,

ni entendre.

Dieu

ni voir,

ni

maître

d'elle

ne lui laisse

qu'il

exemples

nous

que

venons

et particulièrement le dernier, nous fourniraient des Thérèse, sants

pour de la

tique

tracer

une

THÉOMANtE

dont

nous

l'histoire.

dans

d'un''

de liberté

de rapporter celui de sainte éléments

description Nous

Cette

nous

dominants des

trouvons esquisse

suffi-

symptomaMais ce n'est

RAISONNANTE.

pas ici le lieu de le faire. à indiquer les caractères morbide

écouter,

»

rien.

Les

ne peut se rend

si absolue

manière pour

elle

bornerons

de ce type cas nombreux nous

aidera

il

mieux

comprendre Swedenborg. La « folie H ~M'~o~aM<e consiste,

sait, en une n'a souvent

préoccupation rien d'absurde

qui lentementetprogressivcment toute par absorber presque

fixe,

comme

obsédante,

en elle-même,

on qui mais

organisée ûn!t i l'activité cérébrale

du malade a converger les pensées arrivent vers ou l'idée dont il s'agit, la préoccupation et qni révèle déjà pathologique. Comnic parsanxitése conviction

toute est

celle

des raisonnants

une

conviction

arrêtée

ni les bons

arguments,

ni !es preuve

d'ailleurs

laquelle

morbide,

contre


MENTAUX

TROUBLES

décisives

ne

malade ou

de l'appui souvent plus

mauvaises, n'ont

aucune

le que bonnes

raisons son idée,

à

invoque

bonnes,

les

prévalent;

.205

mauvaises

valeur

directrice

que elles

à cette idée, mais de prétexte apparent ce ne sont pas elles qui l'ont fait naître. Le comme tous les raisonnant, paranoïaques, n'admet que pas qu'on puisse penser autrement servent

sur

lui

le

sujet qui à la diu'érence

mais dont

l'absurdité

démontre sente

assez

de son

fait

l'objet des autres

manifeste le caractère

paranoïaques, de l'idée fausse

moins aspect premier « aliéné » que comme un exalté, en fait, mal fondée préoccupation

au

insoutenable. pas a /)no~ ni le raisonnement, l'obsession, ne

il se précomme un

morbide,

n'est

sont

certaine

faussés activité

il n'est mentale

délire;

entêté

d'une

qui toutefois Chez lui, a part ni la logique

d'une pas incapable et peut, en dehors de

la sphère de son idée tixe, agir avec correction et .juger avec justesse. Les persécutés persécua tracé la description, les teurs, dont J. Falret .processifs, que Trélat connaître Les

x tous ces « fous lucides les jaloux, à nous faire s'est attaché naguère sont les types du genre.

théomanes

que

nous

visons,

mystiques


206

SWEDENBORG

ou

en doivent théosophcs, Chez chez les eux, comme dominante ments et liable, avec

mesure

à son

dérive

certaine

de raisonnement

justesse

peuvent-ils

monde,

rapproches. ridée Régicides,

les sentiprofit inconciles pensées du malade n'est ni de l'intelligence, ni avec la lucidité qui

une

aussi

être

leur

tenir

dans

place

dans

et s'y comporter correctement, toutefois où ils sont capables

traire

de la préoccupation qui le les obsède. C'est lement a ce malades

peuvent nés raisonnants)). Mais

comme

cination.

Nous

être

classés

pins titre

parmi

je

!;)

de s'abshabituelles que les « alié-

ils difbeaucoup de Ré~cnles, « fous lucides M par l'infèrent des autres tervention d'un élément qui psychopathique d'ordinaire chez ces derniers, l'hallumanque avons

fait

entrevoir,

exemples, quels sont les caractères nations des mystiques résumons-les ment.

Régis

a tracé

par des des halluci-

de ces hallucinations

brièveun"

à laquelle il n'y a, pour Ce sont des hallucinarien à ajouter. c'est-à-dire a celles tions o?w'~M< analogues du se comme ces dernières, produisant souvent la nuit le demi-sommeil ou i.' pendant description ainsi dire,

très

exacte


THOUBLES mais

sommeil, tions

aussi

la méditation,

les

jour

a lieu

des

dans

que l'extrême

longues réalisent des

plation qui rêve. Elles sont à ce qui

le

telles

particulières,

20'7

MENTAUX

condifatigue,

la contemprières, eLat,s analogues au contrairement

intermittentes, dans les auLrcs

psychoses

où, une ibis apparues, matiques avec et continuité. régularité général complexes; il s'agit lucination simple que d'une toire suivie et cohérente, telle

ctles Elles moins scène

systéévoluent t sont

d'une

en hal-

hallucina-

que celles

dont les

nous donnent à tous l'expérience. Tous songes les sens y peuvent la vue surprendre part: tout et en première mais ligne, puis l'ouïe, aussi le goût, l'odorat, la sensibilité générale. Les

se

hallucinations

le caractère avec celui

présentent

d'hallucinations

tantôt

psychiques,

avec tantôt

d'hallucinations

psycho-sensorielles. Le sujet n'assiste immobile à une pas toujours devant ses yeux souvent t scène qui se déroule il croit se déplacer et il se sent lui-même,

les

dans

les

où aériennes, sphères à voir de près la majesté de Dieu, du Ciel ou les morts puissances qu'il a

transporté il est admis

connus.

Il convient

d'ajouter

que

la théomanie

rai-


SWEDENBORG

,8

est un~ psychose

{tonnante

essentiellement

proet les trou-

mentales gressive. Les dispositions bles psycho-sensoriels qui la constituent à mesure centuerrt que se succèdent il n'y a ni arrêts, m rétrocessions

nées rables,

ni

s'acles

an-

intermissions

dans

dudes

l'évolution

symptômes. Si

l'on

parer

les

borg

logie porte

bien

en arrière,

revenir

com-

relevés chez Swedenphénomènes à ceux que l'analyse chez sainte décèle et

Thérèse, deux

veut

les

troubles

notés

tous

chez

les

à ceux

résument la symptomatoqui de la théomanic raisonnante telle que à la concevoir le rapprochement de cas

on ne pourra nombreux, pas ne pas reconnaître une ressemblance entre la fondafrappante trice

du Carmel

on n'hésitera place

qui

phique. timentale

et le Voyant

pas à assigner leur revient dans

Sans

doute,

haut,

sans

le

les

deux

cadre

d'un

peu

on retrouve

s'arrêter

et la

nosograde mysticité sen-

peu.

de détail,

sainte

à tous

Thérèse, plus de théosomais la nuance chez Swedenborg importe A regarder ces deux curieuses figures

phie

chez

il a plus

de Stockholm,

aux

chez Swedenborg,

différences comme


TROUBLES chez

sainte

vement

môme

Thérèse,

de l'esprit,

même

a

tes choses

refigieuses,

seusoriels,

même

ten),

Certes,

aux

yeux, que. dans

p)ns

séparer

te du

gnole

pour

frappantes; taux restent de

!cur

nature

des vous

les

Haison

Espadu

de

plus

soient

traits

d'aDures

que

de terrain,

comparez

te persécute

varie,

singulièrement

noti

essentiels.

caractères

le délire

époque, d'un a celui

Cevennes

des

frappes variétés

essentiets

de

des

de mi-

d'aul'expression

d'autrefois

notre

screx

peuvent

ditTerences

ni leurs

ces

Qu'importent tent

xvni°.

a peut

qui

Ja catholique de !a theosophie

et

a

seulement,

et

sainte

de

anatogies

délirantes

fine)

de

du

des

paysan

mômes

près,

à ton te Ja distaTice

jourd'hui

parcx

<tcgr~

Thérèse

fond

au persécuté

leur

art

psycbo-

!e

pttysionomie

idées

troubles

(jui saul'extérieur

imprimer tes ou d'époque;

lieu

vers

signincatives et les types fondamenpathologiques les mûmes, en dépit des modihca-

que

tions

et,

Suédois tes

l'attention

mômes

mysticisme xvt" sicctc

protestant

et, progressi-

il y a des dinerences mais eUes sont dans

i) y

Swedenborg

originelle

innée

concentrer

rêves

209

tournure

tendance

développée

extases.

MENTAUX

Com-t d'un!

Parisien

raf-

dissemblances.j

surface

espèces

si

subsis-

morbides?


210

SWEDENBORG

La légitimité apparaissent établies que permanentes servent leur des

dessus

de ces espèces nous d'autant solidement pins

et l'autonomie même les

valeur

prépondérante

variations

contingentes. raisonnante

le cas de la théomanie toujours ses traits

identique

quelque

lieu

essentiels,

Le temps

et

caractéristiques analogies des cas qui leur ressorti ssent

à eUe-meme, en quelque

a, côté et auC'est bien qu'on trouve au moins dans époque

et en

l'observe.

qu'on

était singuSwedenborg a l'éclosion et au développe. lièrement propice des tendances ment ou théosophimystiques ques.

Le

con-

xvm"

vécut

celui

siècle,

que

Michelet

le grand nous sans siècle, appelait apparaît comme doute une de réaction féépoque conde contre le dogmatisme et l'intoléreligieux rance qui en estia Mais les écriconséquence. vains

de génie qui l'incarnent en France, furent cipalement seurs. pensée foule avaient eurent

à nos yeux, prindes précurplutôt

Leurs

réuètent ouvrages et les idées d'une élite, la

théosophic eu d'illustres encore

et

et

sans

doute

non celle

la

de la

le

mysticisme qui au xvn", en représentants

de nombreux

au xvm".

Jacob


TROUBLES

Bochme, de

a laissa il

se

il

seurs connus:

ses

ta

primitif, siccte de

reaction par

Louis

XÏV, de

Rétif

système mortaHM

de

sorte

metempsychose

de

système

sur

la l'auteur

Dargcns,

Une 6~ttion cnmptt'te <t'ot.!

p?':Mc!/)p.!

df*

dont succesplus et son on La-

Pordagc et Jeanne dit

Moreau

ic naturalisme du

épicuriens

re-

principaux auteur Hrctonnc,

d'un rim-

supprimait

qui la

qui

pour

une remplaçait par sou camarade d'im-

Dupont l'ami de

économiste,

c~M/M;

la

panthéisme de l'âme et

Loiseau,

primerie célèbre

et

les

Angleterre,

illustres eut

en-

dont Guyon, avec te père

contre

les

prôn6

présentants

Les

M"

la célèbre

Thomas Hromley disciples « A !a un du xvm" siècle,

Tours

d'un

des

rappeler parmi Mlle Hourignon

spirituettes en et avecFencion;

Leade. de

de

relations

combe et

avoir

devait

nous,

Poiret,

disciple sait les

aux

Allemagne,

réputation, grande des révélations divines

inspire', suffira chez

2ii

une

KiOQ,

la relation crut

en

s'acquit

qui

virons

MENTAUX

de

auteur

Lavoisier,

/7~ywc~'c des

des œuvres

le

Ncmours,

~M lettres

e~?' cabalis-

de Hochme (.4M?'o)'c<,

~'p-Me~oc

~a T?'tp<e fh'tx/tc, 10 vol., en n30.

en à A)nsterda.m, pubUÉo '2. Récit de sit vie, 2 vot. m-12, Amsterdam, 3. ~e/to~:e toc. wor&tJe, cit., p. 224.

~tf)

1G83.

a

6t6


2i2

SWEDENBORG dom

tiques;

auteur

Pernetty,

M;y<o-hcrmetiquc;

l'abbe

de 5'Ao.y;

Clootx,

Fabre

Bcrg'asse,

d'Olivet,

des

appendice reur

saint

la

de

chef Zurich,

de

ligue

pouvait,

avec

par

le Christ;

gations nie qui, mière

de

partie

la

la force

la fin

du

est

un

chrétien de sa vie,

de la prière,

esprit, génial, à de véritables H; l'abbé

dernier

do celui-ci,

doc-

Lava~cr,

l'illuminisme déclin

la

l'empenomme lui-

d'autres.

parfois tout (''veilh''

et& rêvait, vers

bien

Fourier,

s'abandonnait

qui

Ccbclin,

auteur

qui se inconnu ».

au

en vin~,

qui

ser qu'il tifier

de

Martin,

le « philosophe citer en pourrait

On

Court

ce

Julien,

même

auteur

Terrasson,

ressuscite thcosophe de Thracc, et qui mystères curieux au MMo~o~oM, de

?'ezc~c, trine

Dictionnaire

Ourler,

Quint.us

du

à

à pens'idenmais divaFour-

siècle

fut sujet

et la preà des appari-

tions. On

voit

que

eut

Swedenborg et illustres

autour

de

lui

Est-ce a, exemples. soit allé demander des dire qu'il inspirations l'avaient aux theosophcs qui procède ou qui En furent ses contemporains? aucune façon.

de

nombreux

Très sorte,

personnel il a ignore

comme la plupart

tous

les des

esprits visionnaires

de

sa de


FROUBLES

sou

dans

temps;

une

f6vric)'17G7,ildectarcqu'i) écrits de Bochmc, toutes

sortes

fondées

lettre

« où

a Beyer, datée n'a jamais tu il

aurait

il

en

parai);

de ceuxdeM""Hourignon, de JeaneLeade. D'ailleurs, il

le

les

eût

la plupart de ne croire

mystiques sions et de considérer soh'eset

Ecoutons siastes

sans

ceux

certainement

de

propre

('uyon,

qu'à comme

C'es!.

et t~heosophes leurs propres

de

ceUes

tcur

qui

esprits

viiUu-

émules.

leurs

des

enthou-

qui

pensent s'y aHa--

aux choses et qui beaucoup religieuses au point de les voir pour ainsi chent dire en eux-mêmes, ricuremenL commencent des

des

phénomènes

ce que dit Swedenborg « Ceux et des visionnaires

a entendre

pass

n'eut,

qu'il dédaignes.

des

importance

les

pu

de M'

autres,

ignores,

de

prendre mal d'opinions ûtrc de mûme des

d'mventionsct et

»,

213

MENTAUX

parlent;

inteaussi car

les

choses

soient, religieuses, quelles qu'etles l'homme et ne quand s'y attache par lui-même -les entremêle de choses diverses en usage point dans dans le monde, l'intérieur de pénètrent l'homme,

s'y

entrent

son esprit, mettent mais

en de

ctahHsscnt,

tels

mouvement hommes

dans

s'emparent le monde les sont

de spirituel

tout et

esprits qui y sont; des visionnaires et


~4

SWEDENBORG

des

et l'esprit ils croient

enthousiastes,

entendent,

qu'ils

soit, que c'est qu'il l'esprit ce sont des esprits saint, tandis que cependant enthousiastes les esprits entendent; qu'ils qui quel

sont

voient

tels,

Cette

des faux

manière

de

comme

vrais

1 ».

voir

n'implique pas une tendance accusée à aller demander des inspiraa pu connaître. tions aux illuminés En qu'il realité,

si le milieu

denborg médiate

influence, ç'a été une inituence quelque de Stockholm n'a été le le visionnaire

disciple sonne.

direct, Mais

l'orientation les

grande phiques

ne fut

a eu sur

Swe-

encore

le copiste de peril n'est de douter pas permis que de son esprit ait été favorisée par ambiantes et les tendances qui moins

opinions en quelque étaient Aussi est-ce avec qu'il

où il a vécu

dans

sorte raison

en dernière

personnification de son temps

qu'on

l'air

du siècle.

a pu dire

de lui

analyse, « que la plus des éléments theosoM.

la mort de Swedenborg, l'Académie Apres de Stockholm l'un de ses membres, chargea de prononcer son éloge. Cet M. de Sandel,

1. Du

Ciel

e< de ~'A'?)/e)',

loc.

cit.,

p.

lu5.


TROUBLES

MENTAUX

215

fut ce qu'il pouvait une être, du savoir et du caractère louangeuse éloge

avec

des

allusions

« à la route

discrètes

culière

qu'il

s'était

taines

connaissances

frayée M.

appréciation du défunt,

pour parvenir Ses amis se préoccucontre l'accusation de

de le défendre pèrent folie incontestablement qui s'était d'entre Deux eux, Thomas Wright s'attachèrent a recueillir Uindmarsh,

chez

Shearsmith,

novembre

1785,

jusqu'à

son

facultés

intellectuelles.

rait

surprendre, mental l'état

de

s'ériger il en fut

retiré

admirateurs, place nant

la tâche générât

Cette

Robert

des

témoi-

les époux avait vécu à le

magistrat, mort

conservé

soufilc,

bien

Hartiey, où il s'éjourna. lument

et

avait

toutes

ses

ne

sau-

assertion

ce que nous avons après raisonnants. des théomanes

Swedenborg, breux disciples, tion

l'illustre

que

dernier

accréditée.

instigation,

qui Swedenborg déclarer au

allèrent

Londres, 24

leur

favorables

gnages

partià cer-

et

se soit

prédit de nomavoir eu l'ambi-

qu'il

ne paraît en chef

pas de secte.

tellement

éloigné

dans

ses voyages, inaccessible.

presque

après qu'il Tuxen,

dit. de

Au

dire

que partout il vécut absoMais

le

poursuivirent, Le dédaignée.

Dr Beyer,

ses

a sa

sa mort, avait

de

heutc-

professeur

a


1 1 SWEDENBORG i

216

son amiRobsam Gothenbourg, de faire connartre sa. vie, œuvres

jf'fser.scs

le y'~<x~~MCi!'c/

français, nier,

en ~78~,

se préoccupèrent d'autres de vulga-

en Pcrnety traduisit et ~<?~e~/<?y; Cliasta-

la ~V~~ue//<? Je?'t(.s'a/e/M

c~ sa

cé-

(/oc~'M<'

/<~c; Gn 1788, Damnant, de )a Toucite Hf; paj'aîh'e & Stockholm, de la ~oc~M<? de 6'M'cun ~~yc de t8l9 Moët, a Versailles, <~e/t&p~. Plus tard, à ~824, et après lui, Le Boys des Guays devaient a nous donner s'attacher des traductions frande l'ensonide du des œuvres çaises suédois. Des associations ne tardèrent former

pour

Jérusalem;

la doctrine

propager ce furent:

de la NouvcHc

a Londres,

Société

thcosophique en ')786, Stockholm,

et

Voyant pas a se

en

la,

1783,

a

swcdenbor~iennc; Société cxcgetiquc

et la Il y en eut de florissantes à philanthropique. et a Moscou. En ")788, les adeptes Petersbourg de Swedenborg se réunirent en assemblée relidans un temple de Greatgieuse, a Londres, ce fut

East-Cheap: culte

nouveau,

mi!!c

adhérents

à recruter et

dans

auraient

qui compta à

des les atteint

le signal

Manchester,

de l'expansion bientôt et

plus ne

tarda

du de sept pas

Etats-Unis prosélytes jusqu'aux Indes Orientales. Ces derniers bientôt,

en Europe,

le nombre


TROUBLES de cent

mille,

druplé teux.

plus

Même

même qu'on prétend tard, ce qui, Ma. vérité,

en restreignant est H n'en

thétique, curieux

naire

ce chiure pas

avoir

quadou-

reste

un peu hypoet intéressant

moins

de constater

l'importance qu'a prise en xvui° siècle et au début du nôtre, mouvement Cet enrôreligieux.

pleine ih) du un semblable lement

2~7

MENTAUX

de disciples à une époque et encline

critique

d'un

sous la bannière

visionla

qui passe pour favorable au libre examen, fournit

un

Mais quelde méditations philosophiques. de Sweque extension qu'ait prise la religion a ses débuts, combien cUc est restée denborg sujet

en

arrière

des

des

siècles

Elle passés! et on semble

temporaire, naître

cngouemcuts

grands

qu'aujourd'hui subit plutôt

giennc commentateurs

n'a

religieux

d'ailleurs

(['accord

la

que recon-

pour swcdcnbor-

religion un recul. Les lecteurs

eu France qu'oui les œuvres de Swedenborg des curieux sympathiques

magne autant

été

et les

et en sont que

Alle-

presque des dis-

ciples. Serait-ce

bien sement

que

que

celles des

notre

époque

se

prctcraitmoins

à l'épanouisqui l'ont précédée cultes naissants? Cette pensée ras-


218

SWEDENBORG

sérène

et on voudrait exacte

l'expression Lélut. « A

mesure,

temps vivons,

modernes, à mesure

cellerie

grecque

logie

tout

nous

de la sorqu'on s'éloigne et romaine et de la dcmonoet

chrétienne

moyen

des peuples grand,

et perdre

immense,

et religieux, les étroites d'hallucipour prendre proportions sonations et sans importance particulières national,

ciale

hallucinations

comme

le

dans

comme

cinés

imaginatives, poétiques hallucinations Tasse plus

quelquefois scientifiques, Van Hcimont, SwamParacelse,

dans

merdam.

politique

et

intellectuelles

Tous

ces

enthousiastes, de plus place

une occupent une société dans

parée

On

représenter. leur ancien

les

qu'ils bien désigne

ces

hallu-

en plus ont cessé encore

séde sous

nom de mystiques, de théosophes ne lés suit plus. U les regarde le monde

mais 1

à la fois

du

enthousiastes

expressions

de la psychologie de leur caractère

a peu

peu

des

dit-il', qu'on approche de ceux surtout où

platonicienne, on voit les

âge, hallucinées

admettre comme pouvoir de la réalité, ce qu'a écrit t

Sur

LtHut.

r/tM/ot?'e.

In

Ga:.

MM dM méd.

~M)M/~ de ~<s,

<

!<(' 1S

de

la

septembre

psychologie 1838.

de


TROUBLES

avec

étonncment;

sein,

les

hommes

appeler terreurs

les

Comme

la société

calme,

il les

et, plaint; instruits savent

devenir;

comme

dans

son

comment

les Swedenborg, défiance de Rousseau. de

inspirations de Pascal, la

réfléchie,

219

MENTAUX

moderne

est essentiellement

éclairée,

ou qu'elle elle les sens,

tend

à le

chez

l'instinct,

doivent céder et cèdent peu à peu l'imagination les la place et a la raison, à l'entendement ne sauraient de cette société plus représentants et halêtre des personnages ardents, mystiques lucinés,

mais

savants,

»

Puissent preintes

bien

des hommes

ces retlexions d'un

optimisme

ne

froids,

pas

exagéré.

réfléchis,

paraître

em-


CONCLUSION

Nous

avons

de

essayé

montrer

comment

la

commande d'envipathologique psychologie la personnalité de l'homme sager singulier, de l'étrange et puissant esprit que fut SwedenOn pourra les imperfections relever de borg. cette

nous

étude

d'avoir

nous

reprocher ceux victions Voyant tion

sans Aussi

une

voudrions

qui professent vénération pieuse

ne

puisse leurs con-

l'illustre pour et une admira-

réserve. bien

ce

livre

de polémique. Nous sent que !c monde s'écarter

blesse

qu'on dans

dans

n'est

point

sommes moral

sa marche

de ceux

gagnerait des froids

une

œuvre

qui pena ne pas cnseignc-


CONCLUSION

monts

22J

et a. leur

de la. science

rester

aussi

iné-

branlablemcnt

fidèle que l'est le Inonde phyimx lois de la nature; mais nous savons sique combien la réalisation d'un semblable, rêve est A ce point de vue, ce n'est pas la chimérique. science a ses engagements, qui fait faillite de l'humanité a la. c'est la masse qui manque science. Il lui faut des solutions aux précises en

qui questions doute répugne

à l'esprit,

qui doit avoir et une culture

des aptitudes s'y résoudre ciales et rares le merveilleux:

férence

par

les

sont de qui besoin qu'cile firmer. ments taines dans

se laisse-t-ellc

aussi

tivement,

On

peut

penser,

de généreuse de. ses idoles, la

voix

séduire

du

pour

de prédoctrines

l'impérieux de s'étonner et d'afdans

quand,

elle impatience, a fait un qu'elle

progrès

-ses

les

le

spéinstinc-

l'attire

ou personnalités nature a satisfaire a de croire,

car

le moins,

comportent

ses

mo-

brise

cer-

grand pas à renonce

et qu'elle on s'aperçoit

bien adorations aveugles hélas! et vite, que son culte a changé d'objet et qu'elle ramasse non pas de nature, les débris de nouveaux épars pour s'en constituer dieux. Il nous

est permis

de gémir

sur

cet incurable


223

SWEDENBORG de

mais il faut bien le notre espèce, il faut en tenir {reconnaître et le proclamer; surtout dans compte l'appréciation que l'on de porter sur ces perla prétention peutavoir travers

sonnalités

morbides génies dans l'histoire une place plus ou la plus l'analyse psychologique

qui ont tenu moins grande déliée

et

la

ces

ne suffit

complète

plus

de leur

dans

le milieu

part leur

d'influence

où ils et

ont

et

vécu,

d'action

qu'ils

a les

pas

et à montrer complètement il faut encore les œuvre

caractériser tée

et

anormales

la porsuivre la

dégager ont eue

sur

« Gardons-nous, dit Renan entourage. de mutiler l'histoire satisfaire nos mespour Qui de nous, quines susceptibilités. pygmées faire ce qu'a fait que nous sommes, pourrait François d'Assise, l'extravagant sainte Thérèse? Que la médecine pour

ces

exprimer

humaine; certaine ment

délicatesse

l'amour E.

p.'452.~

parmi Renao.

Vie

o'e ./<

que

qu'elle de moralité

classe qu'elle les accidents

d'étisie

de la nature

écarts

qu'elle du cerveau; maladie

une

i.

grands soutienne

l'hystérique ait des noms

le génie voie dans

une

un commence-

l'enthousiasme nerveux,

S< ëdit.,

est

Mfchei

peu Lëvy,

et imi8(!3,


233

CONCLUSION

porte. Les mots de sain relatifs, (~ui n'aimerait comme

Pascal

dit

les des

mieux

que bien idées étroites

Les vulgaire? dues de nos jours façon la plus grave dans

et de malade être

plus t'état traîne

on n'a

égarent

de

nous

la

discréditer

qu'il

pensée les œuvres génie

ta pathologie ait obéi aux

familier, sublimes Jeanne continuera

n'en

un

d'Arc,

état

enviolent

»

pas d'amoindrir

à ces

des esprits

et peut-être revendique

de

Autrefois,

éminente

suggestions reste pas moins

incarnations

l'apun homme

inspiration. Les' se sont faitesH

création

contredisons

leur

malgré génie,

toute

conscience, la volonté

pas

une rupture d'équilibre, l'être qui la tire de lui. ne

répande la

jugements historiques de ce genre. Un état où l'on

et s'appelait prophétie belles choses du monde

pour Nous

le

nos

questions choses dont

dejievre;

malade

se sont

la pensée se produit sans que pelle et la règle, expose maintenant à être séquestré comme halluciné. cela

tout

comme

portant

qui la folie

sur

sont

idées.

le rôle

Loin ou

de

géniaux que, à cause de leur bien Socrate, de son démon une

des

la

plus et

philosophie, ait entendu des voix,

quoiqu'elle la pieuse à mériter

reconnaissance


224

SWEDENBORG

de ceux

le culte de la patrie et dee qu'anime Mais ce serait obéir à, un scrupule son histoire. mal

fondé

de ne

que

ces grandes figures n'est pas incompatible de l'ouvrier.

faiblesses

La psychologie patholone faut pas laisser pres-

a, ses droits, qu'il elle ne saurait sans

gique crire

à l'histoire,

mais

rer

certains

côtés.

Que ceux,

dont

elle

a entourer

continuent venir

est susceptible

d'un

culte

de cette

conscience.

revendiquer vient dans « prince malade ne saurait

leur

troublé

discordante,

Nous

âme

nous

à Swedenborg sans limites, pieux le sounous nous en une

et

note

scandalise

sommes

la pathologie pour la vie si curieusement

éclai-

d'ailleurs

figure étrange: en faisant résonner d'avoir,

voudrions

et dans

d'en

semble

qui ont voué une admiration

en diminuant, et a ses doctrines

se substituer

doute

le nombre

aller

leur

pas oser regarder en face l'admiration pour l'œuvre avec la constatation des

borné

ce qui lui remouvementée

si remplies d'originalité ». Swedenborg fut Voyants

les œuvres des

aucune prévaloir

considération contre

Il

du un

sentimentale cette

Ce qui n'empêche pas d'admettre ses panégyristes,quedansledernicr

constatation. avec siècle

un

de

« qui


CONCLUSION eût

tanL

laboneux, ingénieux,

d'hommes plus plus

émuients, honnMc, fécond

223 nul

ne fut

savant,, plus écrivain o.

plus plus



TABLE

DES MATIÈRES

V

AVANT-PROPOS CHAPITRE

DM LA VIE

)'nEMtÈHEl'AttTIE Son

Ses

parents. littéraire

et

PREMIER

enfance.

Son

éducation.

de

scientifique

DE SWEDENBORG

son

Phases

existence

(16881

1744). CHAPITRE DEUXIÈME

P.hase les

des esprits

PAitTIE

visions et

DE

et les

des

anges

LA

H

extases.

Sa

OEUVRES

doctrine. écrits.

Ses

THËOSOPHIQUES idées

SWËDENBOHU

Relations

avec 32

(i'748-1772)

CHAPITRE LRS

DE

VIE

générâtes.

III f~E SWËDEN)iOttO Extraits

de

G ses 59


228

TABLE

DES

MATIÈRES

CHAPITRE IV Étude

analytique

des

troubles

psychiques

chez 100

Swedenborg. CHAPITRE Significat.ion

nosologique

des troubles

sur Swedenborg. Aperçu délires mystiques envisagés nique.

La théomanie

V mentaux

de

le mysticisme et les au point de vue cli-

raisonnante.

162

CONCLUSION.

L*;u'ts.–

2SO

L.

MAHt'-ïu&ux,

tniptiuleur,

t'uc

Casset.t.e.

1G813.


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