Swedenborg : histoire d'un visionnaire au XVIIIe siècle / par le Dr Gilbert Ballet,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque H. Ey. C.H. de Sainte-Anne
Ballet, Gilbert. Swedenborg : histoire d'un visionnaire au XVIIIe siècle / par le Dr Gilbert Ballet,.... 1899.
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Ballet
.S'~J~M&< visionnaire
G.
Neutre
d'un
au Jf~JMC siècle.
Masson
Paris
et Cie
1899
des
Texte
Symbole applicable pour tout, ou partie documents microfi!més
détértoré
reHure
NP Z 43-120-11
défectueuse
Symbole applicable pour tout, ,ou partie des documents microf)!mĂŠs
Original NF
illisible
Z 43-120-10
SWEDEN
BORG
DU
Recherches sensitif du
et
Les son,
intérieur 1881.
professeur Leçons nerveuses, éditeur.
du
et la
cliniques sensibilité
Librairie formes
du
clinique <891. 1 vol.
Paris.–L.M.~M'rUKUx,
le
dans
les
cliniques
faisceau lésions
médical. de l'aphasie,
éditeur.
yMt<e
189'
sur
Proy?'~
de Mt~ec:?!?.
Paris,
(en collaboration éditeur. Masaon,
neurasthénique
Proust), de
AUTEUR
et les
Alcan, (in
Psychoses éditeur.
Hygiène
<88i.
Paris,
Le langage 2" édition,
anatomiques de troubles
les
cerveau.
MÊME
1894).
avec
Mas-
M. le
et affections médicale; Psychoses avec 52 fig. dans le texte. 0. Doin,
imprimeur,'),rue
Cassette
HISTOIRE D'UN VISIONNAIRE AU XVH)s StËCLE
û Jw
~SWEDENBOI~
f
'>
;c, l'ARLK
i~11,3~Y
GILBERT
Dr PROFESSEUR
AfiRBGK MHDHOtN
MEMURS
DK
BALLET
A J,A FACULTK
MEDËCtNB
DU
r'Atu~
'~).tt!
SAtNT-ANTOtKE
DK T/nOI'!TAL LA
D;!
SOCIBTH
nH
NEUROLOGtS
E'fnRLASOCtÉTÉMHntCO-PSYCtfOLOGtCUE
d'un Los hommos temperamont et më)anpo!tque no pensif doivent do <)tt'& un dérangement tour machine catte pénétration oxtraord!nairs et presque divine chez eux f[ue l'on romarquo par & dos i~torvaUcs et qui los porto tantôt tant&t iitcf's, subiimes, » fo))cs. !)tDM)OT ~~<. ~cyc/O~~i'~M~).
`
PARIS MASSON HBRAIHES
ET DE
120,
C'\
L'ACADHMIE HOULEVAR!)
~899
ÉDITEURS OE SAfNT-~KnMAJN
MEDECINE
AVANT-PROPOS
Au la
d'un
façade
une
du
voisinage
sant, qu'il de
y a là une La
Swedenborg.
froid,
la Bible, sieurs
est assez
de cérémonie,
la
centaine.
ont
une
salle,
d'aspect à un
personnes.
quinze
à vingt
sont leur
seconde
église
et
on
lit
plujours
seulement
l'Ecriture.
ne paraît
Les
clairsemés pas
dans dont
culte
aux
fidèles
A Saint-Amand,
au
recevoir
actuellement:
nombre
pas-
où
Mais
commenter
entendre
le
sévère
local
pour
de
Swedcnborgicns en France
consacrée
spacieuse
centaines
y viennent
église
il convient
comme
modeste,
avertit
prétention
sur
Thouin,
d'allure
temple
petit sans
enseigne
rue
Panthéon,
dépasser
le Cher, la
fondation 1
ils
VI
AVANT-PROPOS
et qui n'est pas en prospérité. de la Nouvelle le Jérusalem (c'est avait lui-même donné à Swedenborg
remonte Le
à 1837
culte
nom
que
la nouvelle
a eu pourtant des Eglise) naguère de distinction le capitaine Bernard adeptes (de Vannes), qui lit à Bordeaux quelques prosélytes
dans
de l'église (de
son
française
Versailles), les
français
dichery
qui, oeuvres
conseiller
Broussais, et
fils
l'abbé
régiment;
du
de Levés; vers de
grand
M. J.-P.
Moet
traduisit
1820,
en Emile
Swedenborg;
à la cour
curé
Ledru,
de Pou-
d'appel
M.
Broussais;
Le
et le plus complet Boys des Guays, le dernier des traducteurs de Swedenborg, qui mit sept ans à achever son travail et se servit pour l'écrire
d'une
l'auteur
plume
de l'œuvre
d'or,
marquant ainsi pour sa pieuse originale véné-
ration~. Mais sont
si les fidèles
peu
de par 1. Ces
nombreux
le monde
derniers
de la Nouvelle chez
plus
nous,
de cent
Jérusalem
il y en aurait mille.
En
1871,
au livre renseignements sont empruntes A<M He~M;).s actuelles, de M. Julien eL' Vinson, Deta.bf'yo 1888. Lecrosnier. Paris,
AVANT-PROPOS
ils n'étaient terre,
repartis
avait
cinq
deux
ou
mille trois
les
porte n'a
ses
ciples
nous
seraient
de nature
au
la mentalité trer
il
l'a
de
phrase parce vu
des
resse
la
esprits,
que
disnous
où
elles sur
lumière voulons
moncom-
que
approprierions les
Ossoli vérités,
et
termes,
la
« Ce n'est
pas
mais
Swedenborg
parce
a
qu'il
nous
inté-
étrange
offre
M.
La personnalité en
nous
transposant
des
ses
mesure
Swedenborg
marquise
idées
pourraient
Nous
Nous
en
a vu
qu'il
pensé
livre le fon-
que
quelque
auteur.
pense. en
écrits,
a jeter
ce qu'a
volontiers,
celles
la
ce
ses
intéresse
dans
plus
de leur
moins
ment
nous
de ses
tout
il im-
C'est
theologiquc.
religieuses,
occuper
ce que
ici;
l'indiquions
qui
tirées
États-Unis,
Swcdcnhorgicns,
prétention
ont
et aux
de Swedenborg,
des
conceptions
il y en
en Suède.
la religion
du culte
en Angle-
églises,
Canada
mille
que
aucune
dateur
au
doctrines
peu
mille
en cinquante-huit
Ce qu'est sont
de huit
moins
pas
va
enct
psychologue
de
de cet
singuliers et
au
homme
attraits pathologiste.
à l'historien, Doue
au d'une
AVANT-PHOPOS
VU!
activité
prodigieuse,
quable
et variée,
homme
de
tour
est
contrés.
Ce fut
littérateur, ou
théoriques
qui
a coup
poète, pratiques,
plus
original
des
se soient
jamais
ren-
le
peut-être
mystiques
remar-
intelligence
à. tour
sciences
Swedenborg hallucinés
d'une
de tous
sûr
le
fé-
plus
cond. L'un
de ses
a dit de lui
«Il
dans
siècle
aucun
facultés
d'homme digne
objet.
toutes
les l'art
la nature en
est
du
son
est
comme
moins
éclate monde,
tout
quelles
le
métaux
il n'est un ordre
cicux
Dieu
lui
maisons
en enfer,
plus dans
et d'explorer
portée lui
pas
créateur
surnaturel
a Stockholm; fut-ce
a écrit
minéralogiste
les
Les
ce qu'il
premier
l'expression
parlent,
Gothenbourg
de certaines
a la critique
de ce
il n'est
remarquable,
compte,
encore
manier
lui
l'autre
offre
de
anges
qui
sur
sciences,
puissance.
plus
malgré
Savant
haute
die
et,
historiens
l'histoire,
du développement
a écrit qui
pas dans
d'homme
de l'âme;
et ce qu'on
dans
n'est
de vue
au point
et de ses
admirateurs
sont
à sa
les
il voi.t a un
il va trouver tout
plus
ouverts,
apparaît dévore
il
incarné;
incendans
personnage
AVANT-PROPOS il s'en
l'intéresse;
qui truit-,
soit
qu'il
siècles,
fait
instruire
l'éternité
dans hier
IX ou depuis
trois mille
ou
depuis
trois
Swedenborg,le les des passages
faire
connaître
depuis
l'ins-
»
ans'
Présenter lumière
écrits
nombreux
serait
Il est,
d'intérêt.
est en droit
de fidèles
peu
ou
prou
en eu'et,
de la Nouvelle ses
parcouru
il est vraisemblable
toriété,
au moins », n'a
le cite
les
que
le
détail un
pas dépassé
rieux
mil-
Jérusalem
ont
œuvres
mais
on se borne
compen-
que, sinon sa node ses « illuminacercle
peu
souvenir,
digne et si l'on
quelques
comme un partout m.M~mon~c.s dont l'histoire un
de ses
œuvre
connu,
peu
dieuses,
tions
faire
déjà
de supposer
liers
saillants
plus
à la
restreint.
On
des plus
cu-
ait
le gardé en général a cette
mention. A la vérité été
qui .ont ciples vie 1. Didier,
il a eu déjà des biographes, mais des admirateurs et des displutôt
enthousiastes
que
d'un
homme
mentale Mattcr. 2'
sa
Sweden6on/, édit.
Paris,
186:
me,
des
tel que ses
Or,
critiques.
eo's
Swedenborg et
sa
~o<'<Me.
la
x
AVANT-PROPOS
est
d'être
digne
au
envisagée
la cri ments
point; de vue de faire avec les élé-
tique telle qu'on la peut aude jugement dont nous disposons Leiut réclamait un recueil de biojourd'hui. graphies
des Aa~Mc~t~~ psychologiques U en a lui-même écrit brillamment
célèbres
et
les pre-
miers
l'Amulette qui
de Pascal être
peuvent
avant.
n'a
On
de soulever d'autres qui
Le
chapitres
D~o~ ont
tentes
les. orages
semblaient
des
leur
de
piédestal On aurait visaient.
plutôt
les travauxdeMoreau de Magen,
plus a
provoquer et des vues
a faire
déchoir
hommes de nos
(de Tours),
à ceux
actuellement
appréciations
grands
et
engager
pu
qu'ont
nature
de les
fSoe~~
la voie
fraye
s'y a redouter
guère
époques
de
de
qu'elles jours,
après
de Schilling,
Meyer, de Loma exagérer hroso surtout, tendance quelque les de ce qu'on appelle le « Génie » avec relations la « Folie )'. ce qu'on appelle de Jacohy,
(?f~Me peut-être
et
~b~e,
termes
avantageux
tout,
de nos
plus
de sens,
do Jurgen
de rayer,
vocabulaires. ou du
vagues,
moins
qu'il le second
Le mot il a été
serait sur-
Folie singuliëre-
n'a
SW!D)-;I\BOH.(! i'~s-m2
(t)'ap]'~suncpmvufod')'~)W~!U)FrH.
xt
AVANT-PROPOS
ment
de son
détourne la folie
a décrit folie
raisonnante.
veut,
pour
ancien
depuis
doute,
la folie
morale
Qu'on
le
do
s'éviter
sens
a des
n(''ologismcs,
blie
qu'il
ne
pas
dans
l'espèce,
critique
doit
éviter
sentiments
les
de
nents
aient
esprits
des
a~on~NM.~?
les
anomalies
rant les
visées elle
sous doit
leux,
avec
peine
ceux
mieux
connus
Luther
ou
ces
emi–
que
en
nous
de vue, apprécier
les
compa-
montre
modeste d'être
tous
dans
et le
miracu-
les phénomènes
dans qu'elle
ses
la science,
ou extraordinaires,
l'explication
à bu
et
cesser
des
aliénés
juger sinon
est
de hasard
miraculeux
les
point
la clinique
de
chose
d'un
l'extraordinaire
rejeter
chercher
eLc, plus
science
et quand
raissent doit
La
jours?
autre
d'Arc,
Et comment
que
n'ou-
s'indigner
a concéder
de l'esprit
à celles
qu'on
a pu
parmi
Jeanne
hésiterait
Qui
à
blessent
qui
On
ou
recourir
leurimportance
ceux
classer
voir
/OM~ Socrate
Pascal.
ont
respectables.
la pensée
l'on
mental.
Lcsmots, la
guère
désordre
ou
qu'anomalie
si
de mais
signifie
ou la
conserve,
l'obligation
l'occasion
qu'on
appaelle
en
la comparaison a pu
déjà.
catc-
XII
goriser mentale tif
et
Toute
considération elle
lui cst~etrangëre dans
Swedenborg les
classer.
n'a qu'un
sentiobjec-
la vérité. C'est
la
S
AVANT-PROPOS
lumière curieuses
esprit.
ces vues et nous des
que
nous
étudier
à de comprendre, de la clinique,
efforcer
enseignements aberrations
allons
de
ce très
curieux
SWEDENBORG
CHAPITRE
PREMIÈRE
SES
DE LA VIE DE SWEDENBORG
PARTtE
SON
PAtU':NTS,
ET
UTTÈRAIRR
niASES
PREMŒR
HSFANCH,
SON
SC1E~)TH-'1QUB
ÈDUCATtO! UË
SON
EXISTENCE
(1688-1W)
Emmanuel 29
janvier
Swedho' ït ne J688.
dc Swedenbo)' trente a.ns plus l'ordre équestre
qu'H de
)a
ou le iit, admeLtre
la
laveur
sœur
~Eteonor, Son
~<
porLc
tard,
prendre
dans
)e
l'histoire,
son
après
le
a. Stockholm
naquit, devait
de la
que dans
entrée des
chambre
reine
nom
seigneurs Ulriqne
de XII. Jesper
Swedher~,
occupa
dans 1
le
2
SWEDENBORG
de Sué,dc royaume Il fut successivement
des
ville.
tendant
du roi
sylvanic, dant
Il
de
évoque
à
de
l'âge
comme
remarquable sa langue qu'il
il iit
sacrés, dance pire
a
apporta
que état
XII
citants
contre
fort parlant de patriotisme Charles
version
où
l'avaient
ordi nai res grandeurs, morale et suffisamment
purs
luxe
des
de
que ceUe Orateur et
demandait les
qu'H assura améliorations
suédoise
sacrés. le
écrivain
Skara,
les
par
cantiques autre mysticité
les
misérable
et
homme
et l'Angleet talfonandc. Fon-
des
d'une tous
la
ans
la France
a imprimerie par les conquêtes
nationale
Londres.
un
de Matter,
l'Allemagne
d'une
dateur
de
inten-
quatre-vingt-deux
« C'était, au dire (1733). fort éclaire, visité ayant terre,
enfin
Skara,
suédoises
congrégations
mourut
de la Pcn-
suédoises
congrégations
puis
des
prédicateur (1684), de théologie à professeur de et chef du cierge (1692) XII le nomma plus tard in-
Charles
des
importantes. du premier
aumônier
de cavalerie régiment de la cour (1683), l'université d/UpsaI cette
fonctions
toiles
précipitée
a
textes
toute qui
tcnins-
admiré,
les œuvres pour à la nation le entreprises
du fa!ted'extra-
icilemen sa pensée essen) ne s'inspirait politique,
de
VIE
LA
de
théologie De la. /c d'un
lillc ne
ses
sait
rien
Il en
est
quatre
de
précis. de môme
une
~erg reçurent ibërah'. Lcm'
deux
d'elles
que une p6re
les
et de
/<?.~ Bcnzelius,
épousa.
cnl'ant.s
pour
et l'Eglise. De bonne heure
Swcd-
Jespcr
et plutôt à développer leurs sérieuse
s'attacha et
aubrite
de
instruction
naturelles
de son
ses
de grand homme talent, d'UpsaI, avec un gouverneur autre se maria
de province. 11 apparaît
use
de
L'une
~a??~
.endanccs
3
SWEDENBORG
M une juste mesure que dans Sarali de Swedenborg, Bœhmc, on assesseur au cotlege des mines,
archevêque dit-on;
DE
ne
semble
les
diriger
avoir
pas
le sa-
vers
cerdoce
nuel
de
se manifcstcrcnt
Swedenborg
des
« De ma
à ma
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quatrième une le Lire au
docteur
clait
sans
tcur
cesse
éternel
'homme.
sixième
ma pensée Bcyer, de Dieu, du bon-
Matter.
I'.
4.
morales
a ma douzième
était, plus grand plaisir lu ta loi avec des ecclésiastiques.
L
Emma-
dispositions pieuses. dixième dit-il, année,
préoccupée et des soulfrances
De ma
mon
chez
de
de
année,
m'entretenir Et, je leur
ns
4
SWEDENBORG
souvent ou
cette
la
remarque,
charité
est
la
qui
donne
du
prochain.
bienveillance l'amour
que
avec
séquent
doux
et
avoir
cœur
les
sympathies
de
la
la
n'est
bienveillance et
foi,
le
d'un
de
de
con-
Emmanuel
jeune
aimable la
par
chose
fait,
caractère
conquis
cette
que
autre Et
idées,
etc.
avoir
paraît
vie
ces
la
que
ceux
cl
honte
de
avec
son il
lesquels
frayait. Il
très
s'appliqua des
anciennes, naturelle, labeur
et
ïl
y
a
sa
son
père
alors
vive
intelligence.
a ans.
naguère
drale.
en ses
Mais
circonstances portèrent ccile-ci
s'y
est
qu'il vers
la
à
de
couronna
ses
a
Upsat
le
démêle'
époque
en
cathé-
d'autres
à
la
docteur études
cette
la
aussi de
la
vérité,
la
littéraC'est
physique. philosophie par
la
ensei-
de
prévôt
malaisé
a
avait;
y
une
t
années.
adonné
philosophie;
mathématiques qualité
fût
peut-être
comprenait
les
de
goûts,
il avait,
deux
Swedhcrg
qualité
à son
éducation,
y séjourna
Jesper
l'histoire
d'Upsal
qu'il que
langues
grâce
première
l'université M
de
propres,
sa
terminé
semblé
gnée
en
rapides
l'envoya
théologie
des et
Ml de
dix-neuf
11 eut
l'étude
mathématiques
eut
Lorsqu'il
a
jeune
qu'i) thèse
sm'
LA
de
sentences
les h'
DE
VIE
K
SWEDKNRORH
et, de PuMius
Senequc
Syrus
Mime'. 1)
n n'y y
revint,
a
ensuite que
SC.l°llI'nn séjourna
h)
maison III0IS. mois.
que quelques qucs
mais
patcrncHc JC'6t,aiL (',al..
l'année annec
<K)C!)a)')esXl)futbat,tuaPuUawa. pcre,quiavaiUui-mcme
Hncoura~eparson beaucoup son
en
d'Hu!'ope; où
it
resotut,
visiter
les
1710,
il
s'embarqua
une
passa
où
d'un
QneUesf'nrent.ses
ses
il fit, (~atement,
ressant
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S)f!<t'H<)Ot'<t et
tSU. 1.
E.
et
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.e<<'c<.z
Swfdborg. 7/ty)e;'<n'<tM,
aux
ainsi
Londres
U~sat,
inté-
de
seulement
survenus
avoir
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près
m'~ti~e
raconte
est,
de ta quarantaine contre ta peste.
de
description i)
Ji
incidents
d entrera
rendit
séjour
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point.
pour
pendu la défense
pourLon-
(iansia
per('rinations:c
être
pays
se
un
mais,
de
taissee
principaux
fréquentations Il serait An~tet~erre?
en
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parachever
a))))ee,puis
a Oxford, an.
pour
de
éducation,
dr("
il
voyage,
cours faiiji),
quit
par
ignorance
avant, pour
l'expiration la ville protéger
MM~n~ n09; pubHe
~Mas Tubtngue, pa.)'
TafeL
no/
< i841.
Tubingue,
<;
SWEDENBORG il
la Hollande, passa par gagna Amsterdam et, vint séjourner il s'y Utrecht; a l'époque où fut signe le célètrouvait (1713) D'Oxford,
bre
traité
V la possession qui assura a Philippe de la couronne Puis il se rendit a, d'Espagne. Bruxelles et de la à Paris et a Versailles où il résida rappela;
un pendant il regagna
et Greifswald bourg moment même ou Turcs,
le
mettait
s'en
Ce emparait,. dresser au roi un
an.
En
la
Suéde,
et
le père HamLille,
par a~ Straisund
arriva
Charles
son
1714,
relâche
XII,
cette devant siëge fut lui l'occasion pour de félicitations discours
au les
par ville
et d'aen
latin. dans
De retour a.
Skara
un
sa patrie,
publia Swedenborg les Jc~a? ~elittéraire,
recueil
/i!co~
cet ouvrage ['enferme une ceaux latins composés par l'auteur ses pérégrinations et qui, graves présentent
qu'un
suivante.
(171S)
Ca~e~o'
~ore~,
1.
J~Mt/tM ~e/!COn:M.s,
médiocre paraissaient collection
~'n.'e
e6t)'M:a
série au
ou
intérêt.
de morcours
ne légers, L'année
à Greifswald de
fables
~t!ce//an<'a
de
les imitées
~</a'
ua~:M
t'M
/oe~ cectMt~ E. Swedberg. Troisième Édition, Tubingue, 1841. ~fC /a&e~a' Oui~'a'M!~ ~nn~M, 170, 2. CftMeM<o''e'ï, Tubingue, 184S.
VIE
LA
DE
7
SWEDENBORG
et donL
d'Ovide
(sivet'aheDar'Ovidianissimiles) des panégyristes quetques-uns ont
vain
A vrai
n'eussent
horg,
la
n'eut
postérité, d(~'id<nteut
antre
direction.
.H
avait
littérature
eL
persévérance trente
années,
su)i
)e D<<'
ouvrage,
dont
miers
travaux
fonda
avec
auquel
ce
t. ))~fYt
six
dernier
c<)/<?/SM~.
la
i!
scienti-
derniers
avec de
période
SECONDE
PHASE
de
il fit para!t,re
époque,
une
publication
Il
volumes )a
8ocict,e
à
pério-
le
savoir /)/)'&0!'PtM, Upsn),
publia
dans
cet
parurent,
les
pre-
royale,
PoUtem.
l'ingénieur
~.f(/a~S'
travaux
une
constitue
découvertes.
de
son
il, par
1716
lorsqu'on a ces
etal)!i,
époque, dans une
activité
les
nom
(Da'dalus /<)//)<?~o~<?~ hyperconsacré aux recherches, in-
recueil et,
son
cette
durant
A ceLte
Lorcus)', ventions
son
ans
succès
où il s'était
dique,
des
pour s'adonner
qui
existence.
Upsal,
l'auteur, oriente
il devait
fiques
conserver
vingt-sept
la
laissa
si
la vie
suffi
pas
écri-
jeune
qui marde Sweden-
littéraires,
pnEM!ÈHE PHASE de
la
quent a
le mérite. exagère dire. ces œuvres
du
et les
17tH,
séduit;,
ressources
.f!'t'
MO).~? ~n,
qu'il
Charles
fu~
présenta,
d'Upsa)
f.P!'<MCn<a,
t7')8.
XH, paraît-
de
son
es-
W~<C-
SWEDENHOnn
8
en qualité
m'attacha
prit:
d'assesseur
et exprima royal des mines aux travaux dont l'Associât C'est
ainsi
à ta
construction
que
tra.vaux
aux
ingéniosité Suéde un résolu faire
consistait
efï'et,
rendre
celle
Swedenborg
des
roi
XH
de
avait
les murs
sous
s'onraienten
qui
était
montagnes, voie de mer,
imagina
Son
et, projeté de Là difncuUé
des
la
l'autre,
voies
et
au
Charles
siège de FrederichshaH. a transporter l'artillerie
l'une,
cable
de
deux
des
(Le Gothenbourg de Trolhaetta.
le Danemark
des
active
prit une part de Cariscrona,
service,
important
la place
;de
la. direction.
et
hydrauliques lui permit
d'attaquer le
il avait
Swedenborg des docks
du lac de Wener
écluses
le désir
au Collège que Polhem
très
imprati-
périlleuse.
machines
garnies de cylindres au moyen desquelles on put véhiculer et par vaux, de Stromstad a Iderfjol, par monts et une sur tesqueUes cinq péniches chaloupe été chargées de canon. avaient les pièces Grâce le siège allait cet artifice, commencer dans favorables des conditions s'annonçaient qui aux
Suédois,
obscurément
Tandis bri!)antes
quand la
qu'il des
mort
Charles en
appliquait questions
XH
visitant
une
ainsi de
trouva
(17)8)
tranchée.
ses
mécanique
facultés pra-
LA
VIE
DE
M
Swedenborg
ique,
science
de
vaux
L ~7~9),
il
pas les traans (dei717 /o~M<o~
négligeait En deux
pure. en
publiait, et. divers
9
SWEDENBORG
cnef,unc
travaux sur Les woyc~s de /'a/y~?'e i~/c?w!Me?* la /OM</<~«/c des /eM~ /~?' des o~~c~~ei!?M~/<? des ;r<o~.y /M~~i!?'6~% sur La ~UM!'o~ c/ ~.t
/<i'y
<tu
~s'?<s', et
les
voit
On
déjà et, cette
gieuse H'<u'r6teront quel ront.
la
opéfrac-
des suppression </M ~M~ ions~; sur La p/MA' y?'<x?ï~e ~/cM~'o~ sur Le ~oM~Ke~ et la /~?M' les /c?~~ ~~c?'eM~ ~n.M~ de la <'c?'c et des ~/aM~ 'idions
calcul
faciliter
pour
s'affirmer
cette
fécondité
surprenante la
guère jusqu'à le champ où que soit
Nous sommes
activité
fin
elles
a l'époque
de
prodiqui ne la vie,
se manifeste-
~719)
où
la reine
L Ouvrage sur l'aigebrc, en suédois. Dans les dix Hvres de ce trait,6, fauteur s'occupe de divers problèmes de mécanique, d'une théorie des projectiles et de l'artillerie, enfin du
calcul
différentiel
et
intégral.
2. En latin. Upsal, nt8. J8't'7,
eu
Upsal,
Amsterdam,
ni8.
1721, 1766. Londres,
anglais.
3. Traité (en suédois). Upsa!, 1719 et 1795. L'auteur y expose les diverses raisons qui ont fait adopter plus tard le système dëcuMai des poids et mesures par ia. France et d'autres pays. 4. Ouvrage (en suédois). S. Traita (en suédois).
Stockholm, Skara,
17t9.
1719.
~0
SWEDENBORG
jeune vices
Swcdberg qu'il avait
lui
conféra
son
nom
en
prendre
part
travaux
de
trois
ans.
lettres
celui
à faire
de
de
comme Dicte
A cette
seulement
Charles
noblesse
se
qui
serXII,
et
changea il fut ainsi et
équestre de cet. ordre
membre,
au
prouver pour les
Swedenborg, de l'Ordre
partie
la
de
sa reconnaissance & son frère rendus
les
appelé
non
désireuse
Eléouor,
tjlrfque
reunissait
à
aux
tons
les
il se fit remarquer et par le souci assiduité
assemblée, par
son
mais encore. remplir ses devoirs, et l'élévation 00 ses vues. Il y par la justesse même figura longtemps, après qu'il fut entré dans la troisième et que phase de son existence avait
qu'il
son
d'y
intelligence son
par
fort moins
à la
avancé,
vers
par
besoin
de lassitude
et, de
jours est-il encore une
qu'a
En
en
]I sembte, renoncé
entière
avec
commerce
démons. ment
tout
parut
grande
les
effet,
n'avoir
publique soixante-treize repos
un
âge et ce fut
ans,
que
par
une
sorte
moral. de
les
complètequ'à
découragement l'assemblée
et,
anges
vie
de
absorbée
1761,
Touil
tint
place.
devenu Swedberg, Swedenborg, des mines de la Suéde, entreprit la visite puis, et Hambourg, il se rendit a par Copenhague 1720,
ti
LA VIE DE SWEDENBORG où
il fit parattre une le P?'o~'o~)<? des /c~e~
Amsterdam tuoires
série
de
me-
a~o~oet </<!cOMUO'<e.9
IfS O&~t.X~OM.S' N/e yM/M~'C~e ~mf Nouvelle A'~?' fer et le /'CM ~ïc/Ao<~e~oM~ et .M?* ~C?* les longitudes ~<<?)'?M!tM~ .S'?<?'terre des /~<C; l'Art de CO?!A'~Mi!'?~ les yCOyy~/M'~Me~ </oc~ tion
la coKS~'Me-
et, une
A~oM~c//<? ~o6~e'M~ des <~<yMM; r~ ~)~C?C/'
Tous ces travaux, ?M<~<e des navires. ou trois, sont écriLs en laLin, langue denborg vrages phiques
W~C<X-
/b?'ce
de préférence adopta aussi bien scienUuques et rctigieux.
sauf
deux
que Sweses ou-
pour
philoso-
que
ce grand effort, cinq mémoires imporApres tants publies a,u lieu de en un an, Swedenborg, se reposer, le cours de son voyage il reprit visita
les mines
Liège, Leipzig
et les usines
entre Cologne; trois volumes
d'Aix-la-ChapcUe, il nt, para~re temps, de Mélanges ~Mr
a. les
1. r)'o~)'otnKA'p)'tHMptOt')t<M,etc. Essai d'un ouvrage sur les principes
de
Londres,
1847.
la chimie.
Amsterdam,
1121
et 1721;
en
anglais,
2. AJoM!o<M~'M/< etc. Observations sur le fer et le feu, sur la nature élémentaire du feu et sur un spécialement nouveau mode de fourneaux. Amsterdam, 1731; Londres, ')841. 3.
Nouveau
Amsterdam,
p~t~ ~21;
de
eotts/rMC/ton
édition
anglaise
des
~oc/
Londres,
el
des
1841.
~<~Kes.
12
SWEDENBORG
??!~M/'<M< /d!~M.s'; tlombourg
/C /C<~ C~ /P~ ~M<?~e??~.S' des ~OMil se rendit en Saxe, :') puis imprima sur le fer et. sur un volume les
stalactites
de
poursuivit
son
wick,
Gosstar,
rentra
à
avait
été
vient
de
soucis
fameuse
le
absent
pendant tout quinxe
en
suédois C~ la /«);
D<~0!eCM~O~ ~M~~ 1722
la succession
de
minéraux.
om'it
de
Celsius
par ses mines.
o&M)'a<a,
a )a chaire
quelques années nommé membre de
fut Faut-il
ces
d'Upsal de mathé-
mais,
il
admettre
situations
deux
ou temps, de torpeur
A/Mce~<e~
Sweden-
des Collège a l'Umversité
lui
royale.
exigences
1.
on
~<?A'MM~M~K~'
au
(1729),
l'Académie
période
Il
dont
mois,
~M ~M;
il la refusa;
matiques tard plus
son
cL
Limbourg, l'été de 1792.
dix ans, pendant été absorbé surtout
1733,
on
1724,
tout
Bruns-
par
(1722).
semble avoir borg fonctions d'assesseur En
Baumann,
de ses premiers L'un dans son fut pays d'y un volume in-8° sur la
l'emploi, arrivant
en
de
et
Hanovre
voir en
grotte d'études
itinéraire
Stockholm
publier
De
la
qu'il
y
relative ftc.
les
remplirent
eut
chez
faisant Obscrvnt.ions
Leipzig, 1722 éd. angtiwe,
que
Londres,
lui
une
suite sur
!e
']8<
aux feu,
t~s
est-i) en
qu'en
ces mois,
quinze
neuf
années
avait
fait
publia
Swedenborg qui, la valeur de paraître '( quelques
que
écrits
)).
de circonstance en
six
ne
volumes,
Mais,
qui précédèrent?On avec certitude. Toujours
affirmer
rien
ne saurait
13
SWEDENBORG
de suractivité
années
deux
DE
VIE
LA
H se
1733,
remit
il voyager en vertu
et
à
Il quitta la Suéde d'un produire. la Saxe et la Bohême, congé du roi, alla visiter a Prague et surtout a Dresde. Il a séjourna réuni dans son 7/MM~re des notes sur ce voyage ta
sont
qui
Un
de
l'été,
a
mença
d'un il
faire
y
médiocre
s'installa paraître
intérêt. a
Leipzig
son
grand
Vers et
com-
ouvrage,
et ~~c?'<7/M', pA~oso/)/M'ca. trois volumes in-folio. comprendre
allait qui Le premier de la d'exposé
0~'a de
ces
volumes
en
jP~~C~'a i!<Mt~MW ~.so~/<ï~
indique ~'M?M
le
sorte
~~tB~O~cy~ c~/<ca7t~<.
413~.
le titre
sujet
?M~M/M</M,
t. O~cra philosophica c). Leipzig,
une
de la nature;
philosophie porte
est
Premier
et
qu'il spécial tendances
les sive
novorum
~e??.-
WMMC~ P~MeM<C~ Hien
que
l'imagination
et !~<M,c)'aha',3 voi. in-folio; volume
~/M-
F'ri~tctpta
?'eMM
Dresde Ha~<M-
t'Éé()H6 à Londres en armais f'M 18~; deuxième )'<!<<!<?)), volume SM?' le f!cf;t)!f)~ .st<&~)'«MCt<m;h'otsiecuc 'voiumc cutUfc
e< r«tr«[tt.
14
SWEDENBORG ti'
de l'auteur on
avec
s'y joue dans ce
trouve
livre
une
liberté, grande et des vues justes de méthode qui font
et des règles ingénieuses a Bacon ou a Dcscartes. songer
« Il nous
faut
dit-il notamment, du point de vue que partir, la nature les agit par les principes plus et que les parties de ces cléments simples, sont
les
rafnnées, « 11 faut
formes les moins des
faits
les
les moins plus simples, » Et plus loin artificielles. servir incontestahies pour
de base
à la théorie, de et il n'est pas permis faire un pas sans être guidé par eux. M On ne saurait soit toujours reste dire que Swedenborg fidèle à ces maximes; du moins, celles-ci et leur par leur élévation frappent-elles tesse. Au reste, il y a autre chose que et des dans formules règles générales Prwct~ quelque ludé,
)'o'MM sorte comme
Swedenborg
la cristallographie l'a fait ressortir
dans
a
y et
l'illustre
ses Leçons de ~A~o~o~c sur découverte de Wollaston
jusdes les
crée y
en
a préDumas
cAMm~Mc, a la le rôle de la
dans la composition des crissphcrique 'taux. Matter rappelle, en outre, qu'on a signalé ses anticipations sur les théories de Dalton et forme
de Herxélius,
et qu'il
partage
avec
sir
William
VIE
LA
Herschel
l'honneur
(te notre
soleil 11
)<)ct'e.
DE
d'avoir
et, de son
a
aussi
13
SWEDENBORG
la
découvert dans
système la
pressenti déviations
sur les Lagrange des planètes. l'orbite, et le troisième Le second
place la voie
théorie
de
membre
de
de
volume
des
O~er~ à son au-
l'Académie
et, (1734) et la manifestation
du
L'intérêt
Wolt'.
de
notam-
impériale
Saint-Pétersbourg les éloges )nienx, célèbre
de
périodiques
et ~Mcnx/M, valurent, o/<o.M~A)!<~ celle teur des distinctions importantes, ment
de
ce
est qui. d'estime
certaines
parties
de l'ouvrage en France
1737 on imprima tel, qu'en parut a la conversion du celte relative
ter en
acier,
démie
des
et que sciences
plus de
/~)
contenu
7'?'<M/~ .~<?' \'o)nme. denborg, rhssiqucs, )e traite que
l'on
« Les a
en
tard, Paris
nt; dans
traites
écrit
traduire le
métallurgiques sont des Dumas,
dignes d'Agricolà t'ait de nos
d'occuper et les jours'.
une meilleurs
l'Aca-
1762,
le
deuxième de
Swe-
ouvrages entre place de
ceux
))
). i! n'esta pas sans intérêt de montrer par des citations J'importance qu'on :). pu attribuer aux vues exposées dans !c.s O~'a /tt/ot'o/)/t:ca <'<M)'He)'a<:N.et les découvertes dont 'ni a, avec une cotupiaisance exagérée, ce nous semble Los biographies anglaises, celles de gratifie Swedenborg.
SWEDENBORG
16;,
et ~/M7o~o~e6! eurent Leur réputation ar- j
Les
mmc~M 0/~Y: retentissement. grand
un Rich
de Vilkinson notamment, consulter. La découverte de
sont
son
la place lactée est
dans la système Ilerschel. Mais Swedenborg, rante de
ans notre
méthode « Les
voie
dans
avant
)a naissance
soleil
dans
les
à cet
curieuses
égard de notre certainement
due
les
très
et de
soleil écrits
~!Kc!p!6t, établit d'Horschei,
deux
&
qua-
Ja position et avec la
clairement
le fait a été observé. laquelle observés dnns les orbites changements un certain confirmer temps pendant
a
suivant
parurent en la destruction
de la création
finale
chaos.
des
planètes
la
croyance chute dans le
par sa les savants
rassurer sa par Mais,Lagrattge vint il établit, théorie, que lors rncme magnifique par laquelle le à de solaire soit sujet certains que changements système dans la forme et i'excentricité de ses orbites à de longs intervalles, existent orbites
cependant par dans le système et les excentricités,
orbites
retournent
a ce
dans
de très
lant
ainsi
suite
de
certaines
relations les
un
masses, certain
enh'stes en
qui des
axes
les
tous
temps
étaient oscilqu'ils originairement, limites. étroites Cette découverte
de
a été placée a par des astronomes Lagrange étrangers côté de la plus belle découverte de Newton, astronomique celle de~ orbites des planètes. elliptiques Swedenborg peut aussi revendiquer l'honneurd'avoirie reconnu cette premier grande ment ments retour avec
loi des
astronomique Dans planètes.
ou
beaucoup
que Lagrange le mûme ouvragé, trine du mouvement lactée, mouvement
les
la
dans
périodicité
/Ke:'pta
le
fait
leur vers
dans
le des
mouve-
changeet de leur
te cycle des planètes à plusieurs est établi reprises régulière de soin et de précision, et cela quarante ant
irrégularités à une marche
avant
voie
de
sa
eûtpubtie
progressif mouvement divergent Sud
qui
Dans
théorie.
olairementia expose des étoiles le !ong
Swedenborg
le
fameuse
est
au
vers contraire
le
Nord
docde et
convergent,
h
leur
LA VIE DE SWEDENBORG )')\:( jusqu'il la cour de Home )<'s mit, &, i'indcx, pro!)!'bienicnt une
ce qui est Bien plus, en groupes
des
in. magnifique ou systèmes fut
!\ant,a))erschcl Kant avait
des théories compte avait basé scscafcuts mouvaient
dans faits
exemple, ments les
planètes
mouvements
du
soleil
les
vrai
que mais de
çonne
les
de
sur
Bu<!bn,
prétention t'Academie s'était,
i'origiue de lire les
de Bufi'on des servi
sciences
se plupar des
suppose leur par
démontrer
détermines
atmosphère sur différent
parJ'action ctheree. n
vraie
avant des
plusieurs
a prouver "ont les
comme
lui
verront
est
points, là où ils
que
exactes. plus l'assertion de n'avait
Tous
pfanetes.
/'t'tyic<a avait
que
soupceux
que
qui
quinze
de )a. génération par))'' C'est sans doute allusion par de Thomé, membre que le marquis
SwedoittOrg te soleil.
par
à
son
d'accepter
Newton
qui soleil
du
cherche
personne
la peine
planètes
HuObn
tort
que sa théorie
prendront ans avant
cette
eu
tenir
un tourbillon, ce qui par ans de Desca.rtcs. Trente
tendent expériences théories suédois du savant
a
de
s'occupant de Newton,
autour
et Swedenborg
de
planètes de
nebuteuses,
étaient
pianetes dans
entra!nant
Laplace récentes
diftcrent, a t~aptaco Hu~'ou,
des
a
système
périodicité d'autres accommode-
vit
ne dos
ou atmosphère, les systèmes aingutit''rcment avait Laplace, Swedenborg
les
étoiles
la
aH'ectant Bciia, théorie
le
que'.ies
i'hypothese
ou
ambiant
rappelte avant
de
des
devanciers,
l'hypothèse Mais Laptace
que sa sont emportées
possibies
que 'thor
des
et
moderne.
hypothèses sofaires. Sans
iHustre~
circonstances
Enckc
Je
anciennes
tourbifions
contredirent
qui
de
comètes
vide.
que
concilier
les
ses
sur
parce
l'arrangement
de
avec les
emute~
attribuée généralement dans les P?'!)tc<p:a, lorsque
aussi
do
le
des
de
distincts,
gravitation Descartes sur
de
sieurs
théorie
entreprit
s'en
de i'astronomie
promulguée dix an".
a peine
Swedenborg Xewton sur la K.ep)er,
vérités
grandes
qui
17
de
de t'hypothcse
Paris,
affirmait, de
Swedenborg
en
n8S, ~ans q
que indi-
a
18
SWEDENBORG sur
sys~mc contenu
création
Bniîon que a Londres
où
a la
de
cliapitt'es
la source
du
difficile
parut
premiers quer
la
il l'avait
Un
puisée.
n85
tisrne
terrestre,
n'existait qu'il l! que
est:
avec
fait
récent un
car
les
aus~i des
une
contre
Swedenborg,
cet
ou-
assertion
avait qui du magné-
sciences, théorie
aucune
a prouvé libraire de de
exemplaire de Buti'on.
un autographe contenant vrage, Le marquis de Thoméréctama de l'Académie d'une commission en
y
Genèse.
Pf'e!pta, découvert un
récemment
qui
concilier
les
connaissait
affirmé
monde
dans
ses
P~n-
une théorie de la formation présenté complète CipM, avait du monde de t'aimant par l'action magnétique. Longtemps de avant déconverte avait la brillante Faraday, Swedenborg des
découvert
quelques-unes ainsi terrestre;
fois
qui
te
régissent
magné-
de l'équaque la position était difTérente de celle de l'équateur teur géomagnétique sud a un axe plus distant que le pôle magnétique graphique de l'équateur magnétique que le pû)e nord et a, par conséune révolution lente; quent, plus que Je pôle magnétique tisme
sud
fi une
tion
attraction
a confirmé
en
il reconnut
plus notre
de
ainsi Swedenborg, courants magnétiques influence
sur la
On a aussi la
découverte
grande siècle
que le pôle nord. la vérité de ces
des leur
boussole.
avait annoncé beaucoup répété que Swedenborg faite en nsi, par Herschel, d'une septième la Cela est vrai, dans t'exismais croyance était
dans reconnaître peut encore vérités de ta science moderne,
la ptupfu't en 1U84, Kepler, par entre les orbites de
partagée
ctmeme le vide
en observant qui concluaient, Mars et de Jupiter, qu'une planète cet espace vide. autres
assertions
relatives à l'identité que celles et des aurores boréates et à
p)Mi6te,Ura.nus. tence d'une septième planète des astronomes de son temps
On
L'observa-
devait
par
se mouvoir
dans
les P)':Kc:p:a plusieurs ou au moins comme
LA
Est-ce
VIE
))E
pour
contre
protester
ou
(Fimpiete
de ces vérités de la lumière,
un pressentiment la polarisation
à
répondre
pour
~9
SWEDENBORG
l'accusation la,
et
sympathie
ainsi la théorie atomiste, son identité a.vec le fluide
En m2, démontra. l'air n'était que magnétique. Priestley mais un compose de deux éléments. simple, pas un élément de cette découverte, Personne ne lui contesta la priorité et les /'W;!M'p:a, en 1734, dans établit cependant Swedenborg atmosphère
qu'une
et
pure
sèche
est
un
de deux composé (tans dos propor-
qui sont combinées l'élément qui est en plus grande quantité et que ce même est une partie élément
constituantes, parties tions iuégales; que éteint la combustion, de l'eau
(?). Près de cinans avant et Lavoisier 1783, époque où Priestley quante en même comme l'air est un découvrirent que l'eau temps de deux gaz, fauteur des f~'tKc~M! disait que l'eau composé constituante
aussi
bien
de l'air
que
de deux composée, éléments, qu'il sa théorie du mouvement en spiclairement. Enfin, désigne de phénomènes dans la nature, et raie explique beaucoup est
pure
substance
une
surtout
devenir, la théorie
pourrait ce que
des
découvertes
moderne
les
la théorie
des
d'aounaux, système tanée. Swedenborg
sée d'Antin;
C'est
oppose
la
science
l'hypothèse uu système
de la terre
espèces à l'idée d'une
et sur
de
à la
révélation
Nouvelle Londres,
et
à
la
raison
ne
peut
bien
Église.
de
la
coml'apet
végétaux création instan-
prouver scientifiquement de la perfection progressive sur ce principe se fondant que
de la création, conforme à la science
de la
de
chercha cette thëorio
rationncttement
aw:
de Swedenborg, voir en partie quoiques-
importantes ou nébuleuses,
de notre planète. orjginetle pte). sur les changements géologiques successive des diverses paritipn
qo) est contraire
et végétale, en astronomie.
plus
fluidité
cternetie
animale
de la gravitation est dans ce grand ouvrage et formulé pressenti
On peut aussi, couunent il avait unes
en physiologie
et et « ce être
». (Notice un comprise par Paris, 12, chausJung-Treuttel,
7, Spo'n's,
Utoomsbury
street,36,187S).
SWEDENBORG
20
de lui que venait de l'école leibnitzicnne,
à l'admiration chef
illustre
denborg de la
abandonna science
que Swele domaine
provisoirement pour
les
envisager
le
témoigner
problèmes
on ne saurait le métaphysique? dire. est-il 1733 il fit paraître Toujours qu'en son ~y~M~ .~<?' r~/MM à Dresde (P?*oa~?m<~ ardus
de la
où il s'attacha
de ~?M<o) des théories
a démontrer,
a l'aide
dans les Principia, l'exisexposées le lien mystérieux de l'âme et de Dieu, tence au corps et la cause finale l'âme de qui réunit conteste dans la nature. Il discute ~t souvent les ouvrage de Bacon, cartes, cet
vues
et les
il rentra 1734, juillet assister a l'assemblée des la
fin
vante.
C'est
perdre
son
En 1736, Suède
où
Des-
de Leibnitz.
En
Skara
de
opinions
de
cette
même
en
1835
qu'il
à
Stockolm
États
et
année eut
pour
a passa et la sui-
la douleur
de
père. un après il semble
an
et demi
s'être
de
adonne
séjour surtout
en à
de
la physiologie, il entreprit un nouSon but <~tait «de composer et de veau voyage. o. Il visita littéraire ouvrage publier quelque l'étude
cette
fois
préoccupations
la Hollande, paraissent
la France avoir
et l'Italie. été
très
Ses diffe
2i
LA VIE DE SWEDENBORG rentes
de
celles
les
précédents
voyages
les
que
mœurs.
menus
recherches
faits
et
les
il fréquente à Paris il admire
et
petits, danseuses
de l'Opéra; à la surface, il trouve,
choses
d'étrangers coins du
confondent
qui
boulevard, et ta sensualité sont haut degré écouter les tius auprès tins auprès prédicateur façon d'un Entt'c cieuses
où
cette
études les
de
théâtres danseurs
les
les regardant comme beaucoup et,
Paris
du'plaisir nous au plus
chez
portées
certains
avec
l'habitude
que
ses
scicntimoins,
A Rotterdam
grands et les
dans
dominé
l'intéressèrent
scmble-t-il,
itques, fois,
l'avaient
qui
elles
être. puissent « a l'église prédicateurs du Pont-Hoyal et a celle
des
des Tuileries
Guillaume,
du
temps « En
11 entend
et trouve
roi,
acteur
)).
sur il
fait
France,
qu'il
Il va
aussi
des
TheaAugus-
pérore
a. la
la scène. des
observations l'ordre
dit-il,
judiecclésias-
la cinquième du royaume. tique possède partie Si cet état de choses ce persiste longtemps, marchera
royaume
vite
a
sa
ruine'
)).
1. Les détails et les observations relatives aux voyages de Swedenborg ont été consignes dans une sorte de journal intime, rédige par l'auteur pour lui seul et sans grand souci de
la forme.
inL été
publié
Ce
journ.'t),
qu'en
18'tO.
dont
l'indication
(/<tMe)'aWK)n.
figure Tubingue,
plus
haut,
1840,
in-8).
22
SWEDENBORG I! visite
en Italie,
Florence,
Là aussi
Rome.
et exprime le chant, italiens. tres,
ce
voyage; traités sur
un
où il reste
an,
il fréquente
rapports ceux des
des
il traite
membre
lui
de On
plusieurs
va [ut
l'Académie sait
qu'il années de
du
deux
imprimer ~<
cerveau
n'est
qui pourtant
?'<~e
cœur,
de l'âme
rapports
ans,
des avec et
M ava.it
un de pas d'être nommé
son pendant la mosaïque
étudié et admiré à Florence acte de joyeuse il communiqua entrée, ce sujet un mémoire à l'Académie, qui
séjour comme sur publia
Trois
dans ans
du
de Stockholm royale faisait déjà partie depuis de Saintcelles d'Upsal,
et de Paris.
Pétersbourg
et du
sang
mouvements
ses meilleurs,
(1741).
du
des poumons, Cet ouvrage,
cerveau.
théâ-
et pour la danse à écrire pendant il public O'OM a Rome,
/e6'ur<~ (i738). De retour il y séjourne en Suède, en '1740, faire va a Amsterdam puis, deux in-4" sur I'co/<o~<? volumes où
les
sa préférence Il songe peu
cependant,
<mMM/
Vérone,
le
ses recueils. après,
en i 744,
il
se rendait
à la
1. Eco~oMtN )'e~?tt a~KMCf~,oule règne animal considère au point fie vue de l'aimtomie, de la physique, de ]a philosophie,
Amsterdam,
)740-iT42;en
anglais,
Londres,
f84S.
LA
VIE
Haye raître
d'abord,
Deux
volumes,
sur
puis
un nouvel
les
est
à Londres,
ouvrage l'un sur
nécessaire sur
instants
7to??!'<e ~< marquent l'évolution t73<j,
ces
23
sur
y faire pale /?c<<? <mM?Mi!
les
entrailles,
pour
l'autre
de
les
173()
simpie le vaste
été
dirigée la
mathématiques,
la chimie,
de l'anatomic par
Jusqu'en
Swedenborg. on l'a vu, a
attention,
canique,la physique, Ja minéralogie. De
pas
quelques L'jÉco-
de
vers
a l'étude
arref.er
dernières
mentale
son
nous
puhlicaLions. a~~a;/ ?'e<y~6' 6!/M'?~<:</ et, le /}<7M en cn'ct une nouvelle dans étape
exclusivement
u est
SWEDENBORG
furent a la organes pectoraux, publiés le troisième, a Londres, qui s'imprima du de la peau, du toucher et du sens
Haye; traitait, ~out. Il
DE
vers
et surtout
à 1.74~,
mé-
il se consacre
et de la physiologie. et. par pur fantaisie
Ce désir
de parcourir des connaissances cham]) humaines ainsi de ses qu'il l'object,if change travaux et de ses recherches. est Déjà son esprit haute de préoccupations métaphysiques qu'il
t.e~yu<tHftKtHM<<(",etc.–i~e de vuf~ de t'o.rmt.otuie, point phte. Londres,
Pfu'ties en
i et ITtj;
)[
de
animât règne la physique,
à )a Haye en pubtiées édit. en 1843. angtaiso,
n44;
considère de
tu
a.u
philoso-
partie
tu,
à
24 ~k
SWEDENBORG
s'cnorce tes
de
secrets
tpliqne
satisfaire de
dans
le
devait
ne
qu'elle
de est
l'âme
un
J'ai
miroir.
tomie
dans
d'examiner
rCsoln
l'ana-
toutes
les
nous
qui t'aide
cachent
nous
l'âme,
lini-
ellepar la contempler H « A'O~ /i!'C~ .~C~<?y'C ad ~/MM<0/~ /M.M du
ciel,
» la tendance. a
chez
produire en une
sera
ultérieures
Swedenborg
et
trouvera et
et d'aspirations
bon
elle on
netteté
apparence, lente
Il est
laquelle
transformations
d idées
influx,
comme
corps
est
et,
peler l'époque s'affirmer avec
dans
le
son
par
est
du
avec
subite
régi
les parties du corps, successivement dépliant
Retenons
des
et
donc
a~o~c~M~.
~'?'
l'âme
Puisque
surtout
enveloppes même.
ailleurs
de toutes
cerveau,
rons,
l'in-
elle auquel le corps puisque
dans
représentée
J'ai
cherchée
royaume. du corps
l'orme
l'âme,
«
être
intérieurement,
l'image
ex-
s'en
du j~e~MMï, protogue habite. J'ai que l'âme
pas
sou propre dans que est le type, le principe conjointe
11
franchement
le microcosme
d'explorer pense
animale.
très
dit-il
a pénétrer
cherchant
l'économie
d'ailleurs
tention,
en
progressive
déjà
de
se
rap-
commence moins
surpris
verra qu'on dont l'apparition, sou
explication accentuation
ancienues.
à
se
LA
VIE
DE
SWEDENBORG
235
1740
bien avant), celui (et probablement est préocpins tard le Voyant, qui deviendra dans l'anatomie et la physiolocupe de trouver et; de l'existence de rame gie la démonstration Dès
de son sans
immorLatité. une
On y penL
que ceux
qui, sans aux choses loi
intelligence, ajoutent sont les plus heureux est
qui
croient
ne
choses
ce
que
eL sont,
t'en)endement;, des
des
les mots jettent parmi de raison, tes iUusions,
aux
te monde
et.
manière.
tes
amsi
vrirai Le
un Libre but
tentions pour nous
voies,
en
avec
l'ouvrage de l'auteur
dispenserons
qu'ils ils les
de
de
les
ils
adorent
reêtres la
personnes ces vérités que
que par
j'aplanirai et
Dieu,
la
que
j'ou-
arriver a la foi. » pour est ne); et; aussi les inil
caractère donc
sens,
ne
comparant mourront de
j'espère
passage
ie
« Parce
ces pour démontre
de
montrer
l'existence
qu'ils
l'aide
par
a nier
enx-mômcs.sc
j'écris; quand j'aurai ta méthode analytique,
il en'
Mais
perçoivent
et alors
C'est
1
révélées,
dit-i),
vides
et; pensant
brutes,
même
qu'ils
snpcréminentcs. pas ces choses,
comprennent
nature,
mortcts.
portés
doute
sans
et, Swcdcnj leur consulter
démonstration,
parcitte
b<jf~ proclame
croire
sui'tit
de
les
Nous
chimérique. d'exposer
énoncer
!es
théories
26
SWEDENBORG sur
nuageuses ses
étayer appelle
des
~MC~A',
f/<? /a
de
<e.v_,
sont
dentes.
«
Elles
comme
on
l'a
dit,
pour de nous
ses
des
mots
oiseux Au
moins a côté
~a/,
prétend Swedenborg Les doctrines qu'il des con~~o~~?M.z',
lesquelles démonstrations.
lui
plus originales sont tellement
qu'il idées
qu'évipropres,
est
d'inventer
oblige nouvelles~,
» It serait
y attarder. dans
trouvc-t-on des
le
considérations
ani-
~e~c
de
mé~apityde fait l
des constatations transcendante, A en juger originales? par certaines appréciaon pourrait Le penser Hallcr est allé justions, comme le prince considérer qu'à Swedenborg siquc
des
anatomistes
traduit
son
siècle;
Vilkinson,
en
qui a se dit
le ~<?<<~ anglais a~/Ma/c, de voir fauteur a devancé combien
surpris l'état
de
de la science, présent les physiologistes de
et exprime
l'espoir
son temps que profitent de l'ouvrage étendre leurs idées. Matter, pour n'est de dénigrequi pourtant suspect point ment à l'égard de Swedenborg, au proclame contraire fut créateur dans la que si ce dernier métallurgie,
il ne
le fut
ni
en
anatomie
1. No~tce &t'o~t'<tp/<tyM6 et ~<to~t'6tp/t:</u<
ni
en
toc. cit., p. 23.
LA
VtE
DE
SWEDENBORG
en
Swedenborg,
physiologie.
les
qu'emprunter
et aux
tomisles Ou lui
des
notions
ventricules
du
avaul signalée et l'exosmose,
l'avait mose
qu'il
physiologistes la découverte
attribue
cation
27
aux anarelate de son temps. de
)a communi-
cerveau
lui.
fait
ne c~
effet,
mais
Il a entrevu
Monro
l'endos-
la vitalité indique propre du sang. 11 a (''mis sur la structure des poumons et du toic des vues qui sont à retenir la vésicule
lui, d'après et en constitue
pulmonaire, le poumon
tout
le l'oie,
nou)hre tbrnx's modèles
eu
ordre
a insisté
hypothèses
t. p.
s.
le
chasse du
parties
traire
du
par son
~tc~MUM
cuet
surtout,
cerveau. de
elle éléd'un
1,44
et
tes mouvc-
il en
tire
pures
et
inexactes
qu'il
des
le
s'abaissant, dans l'allirc
d'expansion. i'Vo/<ce
sui-
Mais
nerveux et,
corps
qui )).
sur
qu'en
fluide
mouvemeni
ftMt'Ma~,
les choses
dernier
sont qui il suppose
conséquences cerveau
toutes
jusqu'au
Swedenborg )ueuts propres
verses
la partie
de même,
L eu elles-mêmes
yenL
eu
est- compose « les considérable de petits foies. Ainsi les plus pelites ou premières sont les cl compreudes formes plus grandes
mentaire
ix'n
résume
~to~r~g~e,
les au
dicon-
Il prèle ioc.
cit.,
28
SWEDENBORG
d'ailleurs
à ce
animaux,
un
cheminer dans aux
fluide,
artères,
De la, le fluide globules du sang. les artères carotides au cerveau,
par
renouvelle
travaux
d'anatomic
de
où
il
se
et de
physiologie chez lui une
révèlent Swedenborg orientation évidente des
déjà tendances
vers
métaphysiques achève de
préoccupations cette orientation
gieuses, dans l'ouvrage
et
des
idées
et relis'accuser
/'aM?,oMr de Dieu sur 7<? CM/~c est de 1745. Ce livre, dont on a pu dire ne se distinguait, ni par une grande pro-
qui qu'il
ni
fondeur, idées « dont dans
l'étude
ment
qui
mille
prit:
une
nouveauté dans les grande est une sorte de cosmogonie distinctif est de tout ramener,
de la nature, a créé la race
pour
pour
par
(Mattcr), le caractère
de Dieu,
les
revient
et se revivifie.
Si les
les
esprits il le fait
de fantaisie d'abord, des nerfs puis jusque où il apporte et la vie l'âme
parcours
le long
les
des
ressouvenir
merveilles
satisfaire
au culte
te monde
terrestre
humaine,
et
de cette
également en nons La science,
qui demeure nos
faisant
t. De CM.M e< <~)t0)'e Oet. Londres, 1801-1816.
et à l'amour
sens
uniquea disposé splendide et notre es-
pénétrer
dans
174o; cdit. ang~ise,
VIE
LA
les
secrets
dans
la
aux
sentiments
pour se termine
ont fait
scientifiques des tendances
qui
allons
existence notre
H.
vite
sur
le tard
il touche
attention; nous
avons ans.
à
doit fixer qui a la vicillesse
sommes
commence
encore même
p.
39
et 40.
a
l'intérêt
existence.
a pu faire présent, l'objet et dans mesure quelque c'est l'étonnante activité
admiration,
cit.,
commencer
à le .suivre
Nous
nous, pour où, de cette prodigieuse
Loc.
préoccupations se sont associées
Swedenborg celle nouvelle,
vingt-sept
Notice.
aux
voir
Ce qui, jusqu'à notre étonnement,
1.
de recon-
et piétistcs très accenreligieuses où chez d'autres le déclin s'accuse
A l'âge nous
et
d'amour
assez
cependant
notre
la
que
de la vie première période nous l'avons En la parcourant, les préoccupations littéraires
place
l'époque véritable
ainsi
la
de Swedenborg'. vue se modifier
pendant
entrer
des soins
le créateur
naissance
et
fait
a pris de pour le bonheur La religion n'a donc pas de meilleur la science les ramener que pour
hommes
surtout
29
divine
auxiliaire
déjà, une
nous
détaillée
connaissance
l'homme.
tuées.
SWEDENBORG
de la nature,
Providence
Ici
DE
de de et
30
SWEDENBORG
la
fécondité hors
gënce sans
de
pair,
interruption, et isolés,
légers folio
de
extraordinaire
cette
intelli-
« qui compose et publie non feuillets p&s quelques des h)-4° et des mais in-
M.
« Je ne sa.is pas, en écrivains si riche fécond
plus
que
dit Matière
si dans
il est un féconds, Seul d'entre ses
lui.
ce siècle écrivain contem-
a Dresde, a imprime Swedenborg a Upsal, à Leipzig, à La, Haye, a Stockholm, a Hambourg, a Amsterdam, sans Londres, de Skara. Et il ne tint parler pas a lui qu'il a Paris, où l'on traduisit un de ses ne publiât porains,
traités
les
auteur,
meilleurs.
Cela,
n'indique-t-il
pas
le ajoute un esprit
même inven-
tif ? » A coup prit vité
sûr.
Mais
anormal par aussi fébrile,
cela
aussi un esindique sa fécondité même. Une actiun
besoin
aussi impérieux et aussi continu de toucher à tous les proceux des quesblèmes, depuis qui concernent tions presque de mécanique terre a terre appliquée, science
jusqu'aux
problèmes tout transcendante,
1. Matter. Loc. cil., p. 60.
les
de la plus ardus cela fait appréhender
f LA
VIE
DE
aussi (me des tacuttés concitiables dinicitement
SWEDENBORG
surprenantes avec un
ne équilibre
soient du-i
Nous touchons Fcsprit. précisément où cet équilibre va, se rompre, au moment à plusieurs n'ait ct,é déjà rompu tant est qu'il
ntbte
de
si
homme la Swedenborg, étrange par de ses aptitudes, fnuUipiicite par les ressources de son extriLordinaires va nous intelligence,
égards.
apparaître fxtit ans.
comme L'heure
un
malade,
de la crise
ft
a, cinquantcdécisive a sonné.
i
CHAPITRE
II «
PARTtE
DEUXtÉME
PnASE RELATIONS
DES AVEC
DE LA VIE DE SWEDENBORG
VISIONS LES
ET ESPRITS
DES
EXTASES ET
LES
ANGES
(1745-1772)
La
deuxième
de la vie de Swedenborg partie une troisième en réalité phase de son si l'on admet une phase littéraire et
constitue existence, une qui des
antérieures. C'est elle phase scientifique nous interesse car c'est la phase surtout, des extases, des relations avec les visions,
esprits
et
les
brusquement Londres depuis une vision qui une
direction
en E]!e débuta anges. en ~45. Swedenborg'
apparence M
résidait
quelque temps, lorsqu'il allait orienter son esprit toute « Je dinais nouveUe.
eut dans très
LA
VIE
tard,
raconte-t-il,
tumée,
où
de
je
m'étais
y
médit'')'
repas,
chambre
se
d'autant
plus
(les
hideux
vous
/'e/t/e~6~ la
inspirer )nange
pas
citde
» A
nouveau. et
me
je
vis
se
seul
dans
encore
me
rendis
chez
moi
mot
a
que
ce
La,
je
livrai
me ni
compris du
de
fût mes
ni
ma
rétablit
toute de
ce
comment
disvous
prit
quand
vue
«
Un
sans
dire
m'était
cela
je un
arrivé. mais
pourrait
peu
vu,
j'avais
qui
a
peu
chambre.
hâte,
Ne
s'obscur-
toutefois
que
a
propre mots
réucxions; cela
comment hasard,
ces
ce
vive
et
bien
ma
un
d'une
me
ton
tout, en
a
dans
seul,
mots,
Elle
consterné
qui
ces
et
avaient,
qui
prononce)'
lus
J'en
assis
J'étais
l'rayeur,
ma
bientôt,
reptiles
d'un
tant.
de
auscin
Diomme,
se
s'épaissit
homme
l'cfYroi
de
brouillard
s'évanouit
Les
je
lin
reptiles.
elle
figurer
la
l'obscurité
ténèbres.
et,
plancher
l'appartement,
les
faim
de
des
sur
Sur
Je
que
lumière.
v
)'enet
de
un
de
avec
paru
liberté
appétit.
et,
afin
pièce,
grand
yeux
distinctement
radieuse
toute
sorte
saisi
accou-
une
une
Toutefois
angles
peu
vis
couvrir
davantage. u~
vit'
mes
su:'
et,
en
un
je
répandre
auberge
J'avais
avec
mon
mon
M
réserve
spirituelles.
mangeais
je
SWEDENBORG
dans
pouvoir
choses
DE
je
avoir aurait
ne été été
:i
34
SWEDENBORG
l'euet
d'une
nuit
cause
une
mes
le
sons
Cette lumière
quoique aucune Il était ron
un Cette
denborg. homme «
A
très
te
me
ce
et
vive
et
très
le
aux des
spirituel
dicterai
« Je
dit
que
d'heure quart vision impressionna 11 considéra que intérieur
du tout, entouré, ne
à
yeux d'être
lit
yeux. envi-
vivement
Swe« de
son
ouverts
et
à
les cieux, dans regarder et dans les enfers )). esprits
ce jour, il. renonça, à toute occupation profane
de
partir
M venaient
hom-
devras
éclatante,
les
Ré-
saintes
tu
fois, je ne fus pas effrayé l'homme dont était
propres le monde des
affirme,
et
douloureuse sur mes impression et la vision dura vêtu de pourpre
rendus
dans
et
intérieur je
la
fois
le Créateur Seigneur, je t'ai élu pour interpréter
Écritures;
écrire.
seconde
le
dempteur
et
l'homme
suivante,
m'apparut suis Dieu,
La. quelconque. de lumière rayonnant
naturelle
ce
qu'il m' pour
1. Tafct. ~CM6!7 de documents conc~'Ma~ la vie et le c<uvte<ere d'Emw. SwedeH&o; Tubingue, 1839-1842, t. I. Emmanuel Tafel, Émmanuel de Tufei, l'un t'un clos dos disciples les iet plu,s p)us enthousiastes rëg!ttic swedcnborgienne, a publie eu Allemagne une édition des ~t'can~ cœ<e<!<m,divers ouvrages sur Swedenborg et sa doctrine, et des traductions en allemand de plusieurs des œuvres de Swedenborg.
LA
VIE
DE
SWEDENBORG
des plus travailler qu'a ordres se dévouer aux Il devait Seigneur. sni).e « de voir en l'autre
duos
et,
anges
comme
esprils
Prolbudement,
avec
avec
ciel
du
des
une
aptitudes
les
des
dans
spéciales d'ainrmer
la
se
passait avec des
hommes
ce
mission
du
reçus
souvent
convaincu,
a reçu
qu'il tielte
avait
ce qui jour de converser
plein et
et
spirituelles
qu'il arriver
lui
monde
des
choses
38
H.
moment,
providena la remplir,
cette mission cessera'plus boules les fois que l'occasion s'en présentera. a chaque de ses publi11 la proclamera passage erions. it ne
« Comme,
la divine
d'âpres
les
ecrira-t-ii, Seigneur, ticuoenLàmon esprit il ma par ce moyen avec
seulement; sont
près sont
qui
conséquent, terres,
de notre
t''s
:<'c
sont,
quelles
parler Anges
ies
clé
donne
et qui
uns
qui
il
m'a
de
converser
non qui ceux
avec
ayant
eu
par s'il y a d'autres et quels en sont
terres,
été donne
par le Seigneur avec les Esprits el des
proviennent
pendant
appar–et
ouverts,
el Esprits mais aussi terre,
ces
dn
de parler les Anges
des autres, auprès le désir de savoir
)''s habitants, de
les
intérieurs
m'ont, ele
miséricorde
une
autres
semaine,
terres,
et
avec
36
SWEDENBORG
d'autres par eux habitées vie, aux diverses
des mois, cf pendant re!ativcmeut aux terres et, près desquelles mœurs et au culte choses m'a
puisqu'il manière
ces
d'être
instruit
qu'ils
avaient
ifs étaient, et des habitants,
d'être dignes été donné de
a la et a et
rapportées; savoir de
cette
il m'es! de !es permis décrire ce que j'ai entendu et vu. Il d'après faut qu'on sache que tous les Esprits et tous les défaits,
du Genre humain; proviennent qu'ils Anges sont près de leur terre et savent ce qu'il y a la et que par eux être instruit l'homme peut dont les intérieurs ont été ouverts de telle sorte
qu'il puisse parler l'homme dans son
et converser
avec
eux; ï car essence est Esprit, et est avec les esprits à ses intérieurs; celui quant sont ouverts donc a, qui les intérieurs par le peut parler a.vcc eux, comme l'homme Seigneur avec
l'homme
tous.les il Ailleurs,
présent
cc~
~'a
été
accordé
jours depuis ~OMSC ans attestera lui est qu'il
jusqu'à » donné
1. DES TERRES, daM Ko«'<? M:cM<~ .M~aM'c, qui sont a~edaHS Me~ ~~K~< de feM)'~ et DHS TMMs, CtEL A-stRAL, de <eM)'.s Aa&<<ïK<s, leurs de leurs habitants, esprits MjM't<s et e< de ~eM~'s an.~M, d'après an~es, d'après dece quiqui a été entendu du latin et vu. Traduit Le Boys par J.-F.-E. des
ëuays,
surl'éditioïl'princeps,
Minot,meGuënëga.ud,T,pa.get.
Londres,
11S8.
Paris,
chez
LA d'avoir
société ceux
avec
VtE
qui
tioucHement et aiusi
d'être
t'Ettfer.~l)
f'ànie
sont.
dans
nombre
« Atiu
L'Enfer,
le
du
matin
soir, jusqu'au au sujet du Cie) et de que )a clioseluiaété de
erronée
jugement,
avoir
de
questions
qu'il
appelte ceux qui
que la foi
les
Anges
et
un
posent
du
faux,
pensent
ceux
et
n'introduisent
fernales
ténèbres
au
sujet
de
Ciel,
la
qui en intérieurs
croyances vert les et leur
dans
il
m'a
mort
vie
plus
la vie du
tous corps,
ceux avec
d'insujet autres a ou-
Seigneur
qui appartiennent été ainsi donné avec
posne
plus au des
et le
qui,
savants) les simples
de. Dieu,
éternelle
dépendent,
ont
qu'ils
et
qui
il écrira
(comme d'hommes
erudits pour et ne séduisent
passent
certain
ainsi
de foi
connus
de
se
plus et de cœur,
après
l'état
beaucoup tes connaissances mondaines
sèdent,
esprit,
sur
(''numéro
le faire
de
d après
(h)
ne l'Eglise sur la Résur-
sur
époque,
après
(]ue
coutume
de parler con« parfois
»
encore,
ce
et aussi
ang'c.s
sa foi
cette
jusqu'a~ snrIeDiabte.
troublent
les
dans plus au temps
persiste rection
ont
avec
depuis instruit,
37
SWEDENBORG
proclamera «afin l'itommc que
accordée
Ou
DE
à de que
mon parler
j'avais
quelques-uns
38
SWEDENHOHG autres penquelques une and'autres pendant
des
avec
jours, avec mois,
pendant dant des née,
et, enfin,
que
je
avec
dirais
un
si grand nombre d'autres si je l'évaluais a cent ?m//e,
peu
lesquels plusieurs parmi dans les et plusieurs
étaient enfers;
dans
les cieux
parte
j'ai
aussi
deux jours après leur décès, quelques-uns et je leur racontais môme on qu'à j'instant leurs et leurs funérailles obsèques préparait les enterrer; a. cela ils répondaient qu'on pour avec
faisait
bien
de
dans
le monde
tions,
et ils
taient
pas
pour
le
voulaient
tout passés
comme
seulement
et qu'ils ne savaient, étaient dans puisqu'ils
dans
du corps l'entendement,
blables monde'.
à
ceux
vivaient,
foncn'é-
hommes
auparavant; d'un monde pas avoir un corps
servi
rien et
qu'ils dans un perd)), dans les
et aussi auparavant, et la volonté comme aupaet des avaient des pensées
comme
et puisqu'ils des sensations affections, ravant,
avait
leur
et pour ses je disse qu'ils
qu'ils
autre
sensuels
corps que
mais
morts,
maintenant étaient
ce qui
rejeter
qu'ils
et avaient
des
désirs eus
semdans
le
»
1. Du C:EL e< afe ses merveilles e< ~e rExfEn, d'après ce qui a été entendu et vu. Traduit de l'original latin (Londres
LA Bien dans
DE
VIE doive
qu'il son
commerce
tes anges, de sorte
c~ qu'H
se
complaire intime avec
semble
de règle admettra
Swedenborg de douter
sa
habituelle
SWEDENBORG
décide
dédaigner difficilement
mission.
et: prête
S'it
sort,
39
en
lui-même,
les
et. esprits a se faire une la
polémique,
qu'on puisse de sa reserve
accidentellement
attention
on émettra a que, de par le monde, ce ne sera pas pour ce sera son sujet, discuter, son rôle ici-bas. Le 23 septempour affirmer a son ami, te prêtât bre 17C<i, il écrira Œtinger, aux opinions
qui
lui
questions affirmer,
aura
s'esL
l'intérieur
véritaldc
de
esprit,
monde
spirituet trouvent. Pour
besoin
mation, assurer
ce
désormais
mon
de ses
les
plus
manifeste faire
pour
une
a. que
je
fais;
inteHigence
afin
que
je
et
s'en
a
les
rapporter
a de l'intelligence quiconque de mes écrits par la lecture
ouvert,
est
qui
voie
m'a
qu'il
qu'il
et. que j'entende que cela soit. cru, de
puis que le
saintes,
moi
des
lettres, « Je,
indiscrètes
qu'il jugera par les choses
Seigneur envoyé
dans
posé,
mon
choses
ceux
du
qui
il n'est une
s'y plus
affir-
peut s'en et surtout
tt.'iS, sans nom d'auteur), par J.-F.-E. Le Boys des Guays avec ta co~aboration de A. H., 2"Édit., revue par A. !L Paris, 10. rue de LiHe. ~12, chez E. Jung-Treuttel,
40
SWEDENBORG ~~c.
de
l'~oca'/y~c Qui a su avant
cela
la parole du ciel Qui,
spirituel?
la mort? Ces après seront-elles toujours sont dévoilées elles dans
la
le sein
nouvelle
pas'.)' En
ne
1771,
dans
et adressée il
sera
au
plus
chose
sur
le sens
Qui,
du
monde
sauront
croiront
pas,
nnc
lettre
qu'en
divers
endroits
la vie
est les
mais jour; ne sauront
un ils
datée
qui sont
d'Amsterdam
de. Itesse-Darmstadt,
landgrave
sauveur
Eglise, qui en
Ceux les
notre
de
et de l'enfer,
de la nouvelle
explicite avait
témoins.
et plusieurs autres Si aux hommes? cachées maintenant quelque part,
autres qu'ils »
mes
choses
Jérusalem.
les tant
quoique sainte?
de
spirituel
c'cst
Voila
encore
des
«
Le
Seigneur viendrait de
prédit qu'il nouveau dans le monde et qu'il y établirait une nouvetle 11 a fait cette prédiction Egtise. dans chapitres xx: et xxn, ainsi l'Apocalypse, comme monde ni
par
seulement
I.M.MaUc".
i) ne en le
peut
venir
il a été nécessaire
personne, moyen
Evangélistcs. de nouveau
d'un
recevoir
/,oc.c'p.261etM').
dans
homme son
qui entendement
Mais dans
)e
qu'il
le
pût,
non la
LA doctrine
DE
VfE
do cette
la publier
par
4t
SWEDENBORG
nouvcHc
mais Eglise, et; comme
l'impression;
encore ie
Sei-
il avait des mon enfance, gneur m'y prepar<~ s'est manifesté en personne devant moi, son seret m'a envoyé cette foncviteur, pour remplir en 17~3. il a ce qui a eu tieu tion, Ensuite, ouvert
dans
duit (te
les
cieux
ainsi
veiHes,
mon
le monde
voir
tes
de
!a vue
et
ang'cs
ment
depuis
vérité
que
m'a
spirituel,
et
mon
est
ainsi. n'a
e~ard
eu
dont Eglise se trouve la doctrine
Nous l'œuvre tion,
montrerons
aux
iHusions
hallucinations les
plus
phis
fantastiques. livres du célèbre brièvement !;) vision
accorda mer-
de mes
loin,
en
comment idée
les
pms aux
de
et
parler écrits.
»
parcourant cette convic-
a donne
fixe,
du
cause
qu'a
dans
singulières, Mais avant voyant,
tien
faveur
nais-
variées,
aux
rêveries
tes
d'entr'ouvrir
il importe
les
de raconter
depuis te jour où débuta, la phase Londres, religieuse.
sa vie, de
intro-
leurs
Cette
viens
je
p!us
de Swedenborg, ou plutôt cette
sance
m'a
de
plusieurs
ta nouvcUe dont
ainsi
et, de parler avec que les enfers, les esprits; et cela continueUeans. J'atteste en toute vin~t-scpt;
ta chose a.
Seigneur
et
esprit,
par
SWEDENBORG
422
Cette gement tale,
vision
le signal d'un chanseulement de la vie men-
non profond, mais de toute l'activité
Préoccupé ne qu'il
de
son
l'avait
été
de côté
A la suite
de
tous
ans
après, fonctions
de ses
se démettre
mais
réembarqua allait faire
bientôt
il
y
de
place
spéciale,
livre
fondamental
dont
son
ouvrage
CM~/M e/
in-4). Ce tivre n'offre pas t'intërët 2.
~t'MMa~Mh'a e< jE.ï'odo, Genesi
peu
~833
à 18t?.
se
où
il
le
Parmi
les
celle-ci
plus
œuvres
tient
des
une
ampliiications écrits
~?'ea~M,
il y avait donné a~o~'e
Pet
en
à l'impri-
(Londres
1745,
de ceux qui l'ont suivi.
nt .'ienp~M; sac;'<! ~Mn< delecta, ~Mtc en 8 vol. a 1736. in-4. n49 Londres,
2° Édit. en latin a été publiée par Tafel a Tubingue, in-.t,
et
c'est !e importante ne sont pour les autres
Londres, De
il revint
les ~rc<x~<x C<a?/<?.s-
la plupart que des extraits, Les ou des commentaires.
merie
dès brusquement, les livres profanes en 1747, il devait
pour l'Angleterre de 1749 à 1756,
Swedenborg, la plus
1. Avant de quitter
recherches
séjourna
paraître, de ses ouvrages, considérable Cx'cM?'. tia ou ~7/M<~<?~ religieuses
ses
publiques. de Londres
des incidents
a Stockholm,
Swedenborg. encore plus
rôle
nouveau
de deux
moins
de
naguère se décida
il
scicntinques, 1745, a laisser et,
en effet
fut
:ri Une
en 13vol.
LA comme
latin,
DE
SWEDENBORG
tous
tes
livres
sans
voyant,
nom
formeront
vil)c,
de
ties,
VIE
a 1848)
se
Le
compose
de
succès
d'auteur,
on l'enleva prix élevé, n'en sement resia qu'il dans
plaires Des
le
1745,
d'abord
~~w.M,
Ce journal, eh'e pubtie
qui
Au mois des
puis se termina
pleins de juillet
/h'M?M,
pour crime et le baron
d<' Drahc
(de 1845 in-8". Le
bientôt
son
d'empresd'exem-
plus
avait intime
commence qui
la
s'appela
.Dz~'z!~ en
.spM'~<a/c'. 17G5 el ne devait sur
l'auteur
d'intérêt. 1756,
la publication
après
vint Swedenborg passer quelque Il arriva Suéde. a Stockholm le
en temps 2~! juillet,, c'est-à-dire exécutes,
française
tant
renferme
1840,
qu'en
des documents
avec
par-
malgré
et,
grand,
de
commerce.
Swedenborg sou journal
de
rédaction
huit
des Guays Boys de seize volumes fut
l'ouvrage
ni
d'éditeur,
en publication in-4°. La traduction
format
du
theosophiques
une
a donnée
qu'en
43
le
jour
même
de conspiration, de Horn..H avait
où
furent
le comt,e été
très
L ~H. SMC~M&O~t't f/M!MM! .~)~M< Pars 2 VOL 18H-18!.5, Pars n,zi, Stuttgard, Pars 18&3. Pars Pars vo). Tubin~'e, )844-d845. TuhinKuc, Sfattgard, 1843. in, III, 22 vol. S~uttgard, Pars v,
i8i4. 2 voL
Pars Tubingun,
iv,
Diarium ~8~6-~8~
minus.
Tuhfngue,
1843.
44.
SWEDENBORG
lie
avec
le comto
heures
heures fut
avec
soir,
douxe
moi
a
plusieurs
ment
qui
ne
Déjà,
d'ailleurs,
prCs
peu
de
première
fois
que
si l'on écrits, un
qu'on supposer de la lettre les assertions serions
avons
point
déjà
appris de son état
ta suite ta variété
1)
~crM~?'.
a. certains s'en rapporte il aurait assiste une événement
doive
surpris, et ce mental,
prendre
au
de Swedenborg', sachant ce que que
nous de
en pied nous nous
verrons
par
ta richesse,
de
du
de ses hallucinapittoresque ait assisté en imagination au specqu'il du jugement avons tel que nous pris
tions, tacle
et
l'habitude lecture pour
mort.
interruption
le J~e~e?~
semblable
'1749.A
ne
sans
sa
l'année suivante que en Suéde, d'un événe-
témoin,
à
après
)'
assure
ses
dans
à décapita avec moi à dix
et il parla heures après
fut autre
passages
raconte
fut
dit-il,
jours'.
Swedenborg il fut ('1737),
et il
lui des rotations
Brahe,
du matin,
du
durant
avec
eut
son journal qu'il sa décapitation. dix
Brahe
de
de des
défendre
nous
livres
le représenter sacrés. Nous
le théosophe
contre
Cité par Matter. loc. cit., p, 124.
d'après n'avons cette
h' pas, hypo-
LA
VIE
DE
au demeurant
thèse, raisons
très
ses apologistes.
que
45'
SWEDENBORG
tes
plausible, II faut
mêmes
reconnaître
du jugeparle quand Swedenborg i! est bien ment fasse dernier, possible qu'il comme Matter je pense, :))tusio)), non pas à la catastrophe que nous nous imaginons physique 1. 1. t mais a un mit tout moral. l C'a geueratement, toutefois
que
été la pensée du voyant pris lin par un jugement,
que
a
Eglise
chaque
actuelle que l'Eglise eUc aussi iinir, taire place a la noupour ccHc dont il allait jeter Les bases et qu'il la nouvcHc le jugeJérusalem; appeter
devait velle, <dlait ment
dernier
tout,
que
dont
il
['annonce,
de t'Eglise nonvcHc.
après parle n'est peut-être, de la un par le Seigneur,
prcc6dent,e Mais
et de cette
combien
vivement
l'avènement
théosophe
alim d'y taire Londres, repartit pour te ./M</e?Mc/~ <~nM<??' et la ~<?'Mc~oM 1 vol.
donna
in-4.
La
successivement
même un
la
question, qui a ont écrit sur Swe-
préoccupé ceux qui a pou)' nous denborg, peu d'intérêt! est-il le i758, Toujours qu'en
/c~e,
de
année,
traite
paraître de
~6yil
du reste,
sur la A~)M~c//e
1. De ullimo ). M~?Ko jlldic:io e< de dest1'ucta. Londres, ~<'Btt6)/~oMM Babylonin <~e~<?'Mc<< Londres, /Mdt'ci'o el )'8.
CoM<)'M)~t<t'o
Tubingue,
184ti.
de
t~<tmo./M~to'o,
in-4,
Amsterdam,
nC3.
46
SWEDENBORG
J~M~a/~M le
sur d'un
~a Cheval
de passage nous ferons dans
si curieux
qui
de
est
qui
traite
Ciel, ce
(/?'eA'
ausur
emprunts, enfin solaire,
~o??,(/e du
autre
l'interprétation son livre,
l'Apocalypse, de nombreux /e
~'c?~/o',
un
</oc~~<?
blanc
quel les 7'e~TM
et
cc/c
~e?'uc~'A'
de a
~Mï
celui
été
~M c~ <?n-
~PM~M. s'est l'évolution que qui produite dans de Swedenborg n'a pas diminue l'esprit si elle en a modifie son activité l'orientation: On
voit
n'écrit
le théosophe le savant et sance lisant
pas on resterait
de production la complaisance
l'on
si
dans
son
ne
avec
pète et se copie lui-rncme. En 1759, Swedenborg rentrer
autour
on a fait
il se
Londres
plus
et en
pe ztodtc
de Stockholm)
llierUSUlilnarz
~l c;jzrs
1. De 2. M ~/?cca/y/ /)<'<?y<<<~<? equo ~t~'Mc~/ma <<~
cloclyéna.
et
loin,
n'a qu'on aurait été de
un l,
pour
plus de bruit
qui
quartiers
ré-
le voyage, l'incident mer-
Le voyant répandu de lumière. d'un cette ville témoin incendie des
puisen le
pendant
lieu qu'en), nous parlerons
duquel
sa
constatait
quitta
Gothenbourg, dont veilleux
a
de
laquelle
C'est
pays.
ne le faisait
moins que confondu
détruisait aurait
Londres
ht-4. i7S8. <Yoe/r'Ko. Londres, Londres,
it i ii5H, nS8.
LA
lieues
cinquante péripéties. Les deux Suède. s'être
DE
VIE
de
années
distance
1760
sophiques. d'homme
Il remplit du monde
sista
réunions
aux
suivi
les
diverses
et 1761
se passèrent en durant leur cours,
semble,
Swedenborg un peu détache
M
SWEDENBORG
de ses préoccupations tout au moins ses et d'homme de
la
théodevoirs
de cour;'il
Diète
as-
et
y prononça sur diverses réfor-
discours plusieurs importants mes a réaliser et sur la nécessité
le pays pour a l'alliance an-
de préférer l'alliance française Il y lut sur l'état des finances suédoises glaise. nu rapport dont le comte de tïœpkcn, ancien ministre,
lit le
.(dressée
au
Mais
La .A'rMM/6W, .<y
~c??M~<
général
en 1762,
(''migra de où il publia
/0:,
grand éloge Tuxen.
plus
la clôture après nouveau eL se rendit
dans
une
lettre
de la Dicte,
il
à Amsterdam,
simultanément six oupresque doctrine de la vie ~oïM' nouvelle ~M)' la la Doctrine ~M?' le SCÏ~CM?', ~cr~Mrc
dernier
M~P~, et
CoM/MM«i;<M~~M~
le ~oM~f
cnlin
spirituel,
1. Don~'t'Ha Houot Nt<'fo~'o~)M~ de Domino, in-4. Amsterd.uu,
nf)3.
Tubingue,
<83.'t.
2. Doc<'r~!<'<KoM< /~Myo~o/yMa' de scriptura Amsterdam,
iIGS.
Tubingue,
183S.
sacra,
in-4.
SWEDENBORG a~oM?' et la sur le t~~ Sagesse a~e/~Me divine 11 avait alors ~fxyc~c soixante-quinze la
ans.
C'est
vision
en
cette
de la mise
moment dans
même prison. et Matter
ser
de
on
assassinait
ce
L'anecdote
est
lui-même,
qu'on
scepticisme
la
eut, dit-on, qu'il du tsar Pierre III,
a mort où
sa
teuse,
année
au
souverain
moins
dou-
ne peut
accu-
la
préconçu,
au
en
révoque
doute. En
il reparaît à Stockholm, la Suéde en proie aux dissensions
trouve
et n'y tiques a Amsterdam
fait
court
qu'un
en 1765,
séjour.
poliDe retour
il y public son ouvrage o~ se ~'OMM'M~ <~oz/
sur
~<~<?) l'~ocs~~c les choses ?M~/<MM.~ qui y sont ~?'e~ ~e~CM~c~ qui étaient e~c~e~M.~M'~ cc~oM/ Puis il va à Londres son livre propager en
revient Stockholm contact bellir
avec son
Suéde
a la
l'année
i767
le monde
habitation,
Sapt'e~M in-4.
et
et
1766.
de
Il passe Il et paraît y avoir repris il fait agrandir et emétait,
scmblc-t*il,
de nombreuses
d6j~ visites.
aKr/e~tea de d:'t)tKo aMo'E el t~M'M Mp:M<<a, 1763.
Amsterdam,
2. ~o~p~ <&t pr~dtc/M
hn
qui
et il reçoit
somptueuse,
il
mais
1764,
Stut(.gard,
/iet)e!a~, ~K;i<,
in-4.
1843.
in <y:<dt!f;<e~MK<M''arrana
Amsterdam,
n66.
~t<a'
LA VIE DE SWEDENBORG On le revoit en paraître, ses habitudes,
à Amsterdam mettant
consacra
renferme
qui
cette nom
fois,
le frontispice, deux sur l'Amour )e premier, co/i~M<y~ à l'amour le second, dans !e mariage,
vo) urnes
son
il y fait a contrairement
en 1768
des
sur
maximes
un
~co?'/c!~o~<? oit illicite.
/'<OM?' t'n
qu'H y proclamant le tlamt)Rau de (t'ahord une
», épouse ne peut amour «
pêche
de
se
)e commerce
y
une
du
sexe
avec
cet que être em-
cependant dommage
en
produire,
avec
Fanionr
sans
a
risquées,
tout t Swedenborg, « allumer mieux
vaut
a.f'tu'me
pas
peu
fornication
et
maîtresse
que
(/c
~c/c~) libidineux
(f est
a un vague désir )). préférable il donnait l'E.rren l'amour après conjugal, de /a ?!.OMMC//C ~O.S'~ .S'OMï~<ÏM'e de la f/OC~? .<.sa/e~. le clergé dans de Suéde provoqua une vive émotion et fut le signa! de persécutions dirigées contre son auteur. Le doyen de déclara héré<'otbcnbourg,Ekcbom, l'ouvrage (~e livre
tique t. t~sa'?
au De~e<o' de
plus
haut
<sY<p!M<a' de amot'e scor/a/ot'to,
et la
degré rnnot'e in-
doctrine
(;(Mt/M~'a~
e/
A)tisterda)n,
qu'il uo/M~a~.s' t'?H8. Tu-
bingue, ~8H. 2.
Sum;na<a
dam,
nco.
e.Kpo~~t'o
doc~'ttt~
not!?
Ecc<M?a'.
Amster-
4
SWEDENBORG
50
socinienne
renfermait licats. une
Swedenborg' certaine vivacité
sur les points les plus déaux attaques avec repondit il alla
Mais les et ~ï~M~CM?' f/'c~'OM/~c le monde a ce dans étaient religieux, montes contre il s'en lui aperçut-
Ekebom esprits, moment lorsqu'il traversé
en Suède
reparut et
Paris,
en i769,
à Londres
fait
jRa~o)'~
A
cc~/M
Diète
membres
quelques d'un dire seiller
la
des
amis
sa
de
avaient
Robsam,
demander
qui de
mise
eu
se
religieuses.
L'évêquc
Filenius,
alliance,
le
la
7Je
La
saisie,
ou la
des
re vision
i.
louable
de l'internement
siastiques,
écrits.
but
loi
coMmo'et'o
StuU.gard. 1843.
plus suédoise aK:M.'r
tint
cette du
année,
son
au
cierge, le
conde
projet
cause
pour de
le
ses
rêveries
neveu
par
l'ordre temporairement; vraisemblableproposa,
qui présidait a Stockholm,
du clergé dans ment
des
/'<~MP avec
jugement issue
de
séjour 7'r<M~
Swedenborg, formé le
permanente
la
le
l'ordre
d'aliénation
avoir
après un
temps pour y publier OM </M c<~?MMC?'c<? de
quelque
parent
accuser
jusqu'à
mise
de des sous
compromettants ne plaisantait el
eo;wts,
son
protéger foudres
in-4.
eccléet
séquestre
de
ses
pas
sur
Londres,
i'769.
LA
DE
VtE
SWEDENBORG et elle
jes qu es Lions d'hétérodoxie, tout bannissement citoyen n'était,
il ne
était,
s'en
les qu'il appelait cléricale rassemblée du
donc
des
convaincu
qu'il
soin
médiocrement. que à son neveu Filenius
« absurde
la présenter
Il
H, il négligea des députes
« ctamcurs
que ce à
de la Diète
H, et s'en
remit
de défendre
lui-même
son
Kgtise. contre les doctrines La plainte au chancelier borg- fut renvoyée devait
confession
émut
vertement repondit sa proposition était
an Soigneur
la
de courait
Swedenborg' en visionnaire
d'Aug'sbourg. sérieux risques
du punissait la doctrine
dont
à celle
conforme
pas
Si
au
conseil
de
Sweden-
de justice
souverain
qui ou au
le roi. Avec par Swedenborg les D" Beycr étaient et Rosen, meminculpés du avaient ses bres consistoire, qui adopté idées. demanda lui fit Frédéric-Adolphe qu'on Sénat
on
présidé
résumé
exposé
comme
finalement, nage, n'eut En
lit tramer
il pas
août
Amsterdam. blier
celui
de
la
doctrine
il s'intéressait l'affaire
en
du
voyant;
au
personet elle
longueur
de suite. 1770,
Swedenborg
repartit pour Il s'agissait et d'y pud'y écrire (te ses ouvrages ctr~ le qui devait
62
SWEDENBORG
dernier, doctrine. ~771.
la Hollande
vie.
nous
Il eût
fait été
poursuivons,
Chemin
.faisant,
quelques-uns, resser plus
de nous
Ce c'est vité
résumer
arrêter
sont
de
de cet homme,
d'aller
plus de
instant
sa manière
activité
sur de de
l'âge vieillesse. mène quarante
noua"
et de
Swedenborg, son caractère,
vivre. ce
qui
mûr A
et
persiste
quatre-vingts la même exisil continue
sans relàchejusqu'a et aj publier de sa mort. Il défend bout jusqu'au
écrire
i;
loin
inté-
précède, la surprenante actidès la qui s'affirme
dans
l'extrême jusqu'à ans passés, Swedenborg tence de labeur qu'a
à nous
nature
moments un
s'accuse
de
utilité,
ressort surtout qui la démonstration de
jeunesse,
l'histoire
le but que pour d'en détailler les épisodes. nous en rappellerons d'ailleurs
derniers
habitudes,
a Londres
sa carrière.
que
sans
qui
les
conter
août,
et se rendit
particulièrement. il importe, avant
Mais
ses
en
sa.
en parut le theo-
c/Mc'
bientôb-terminer
n'avons
Nous
résumer
curieuse,
La. F?'a<e ?'e~M~ sa publication, Après
sophe quitta où il allait
sa
coïncidence
et,
à
la veille ses
idées
Fet'ac/n'M~aMa )'eH~M,eoM<MpK.<! t/M!!)er.M)M</teo~o<y:am Bcc~e.st'a?,
in-4..
Am~erdau),
mi.
VIE
LA
la. môme
avec
DE
la
ardeur,
même
conviction,
sources
qu'au
entamée
par
son
mômes
a été pas ou il la volonté
paraît
cas,
l'énergie, ont été soutenues,
chex idée
lixe
d'une
pris
véritable
dont
croyance
à la
avait
par
et
res-
intelligence
arrêtée, une conviction qui le caractère le théosophe d'une
vérité,
la
fécondité, les
il n'y
années,
En tout peu. y paraît Elles n'ont pas faibli.
même avec
presque début. Si
les
53
SWEDENBORG
les
détails
étaient
depuis longtemps stéréotypés, Persuadé mission qu'une providentielle il a vécu la plus avait' été départie, de
partie
sa
vie
comme
hypnotisé
il
même
laissé
voir
un quitté
a. laissé
un
mérite
b)ïecs
A~o<M d'MM p'tr
Cuno,
qui
son
ami,
doit
être
très
qui
peu
« C'était,
étrange,
&oi<;Y/<'oM f/t~A'/cr~aw. et citées Scheter, parMatter,
misana Ams-
depuis qu'il où il avait/servi
prussienne était devenu
reproduit. un
de
dirigeait
important,
portrait
d'être
)U) homme
des
jamais sentiments
l'armée
oi'ncicr,
plutôt affiché ou
doute
commerce
comme
l.
sans
Christian
thropie. terdam avait
n'a
grande le rôle
par
se croyait a jouer. qu'il appelé D'un caractère doux, bienveillant, sociable,
lui
très
et il en fidèle dit-il',
nous aft'ahic,
parlant
Hanovre,
iSSS,
Z.oe.
c'
et
p.
280.
pu-
54.
SWEDENBORG
le français d'une
et
l'allemand,
mais
parfait;
et d'une
politesse
lui
voyait
de pecte cachaient
tout
le
ses
serve
convenable.
n'avait avec
lui
suédoise
d'Amsterdam,
res-
même
monde,
regard
11
ceux
de
de se
peu l'intention visions. Son
et de
qu'il
Il
étant toujours tenaut compagnie.
et
parlant la société
vie.
sainte
disant
voyageait-sans domestique, nul besoin son ange d'aide, lui,
médiocrement,
qui de lui
moquer
imposait deux pièces
la ré-
dans Occupant une maison il y donnait bourgeoise, peu d'embarras à ses hôtes, se couchant, à sept heures du soir, se levant à huit heures du matin; son
entretenant sans
jaMais enfants; yeux
rapporter
passant de ses
pour éditeurs;
de
jamais
feu
comptes; de luxe et
papier
en
ne
hiver;
chocolat,
quelquefois ceux
qui
ne
leur
de
avec la môme aisance parlait et petits, faisait volontiers
du à sa
beaucoup toujours biscuit et café, chez
allait Z tous
monde,
tous,
partie
sur
livres
dînait
Homme
aux
demandant
ses imprimant en distribuant
prenant beaucoup au restaurant et l'invitaient.
aux
friandise quelque très riche, même
Le digne d'exemplaires. gentilhomme, se nourrissait d'ordinaire de sobre, de
rentrant
grands et était
il
LA
VIE
fort courtois
DE
avec
SWEDENBORG
~J~)
» Ou sait,
les femmes.
d'autre
ne négligeait pas de remplir ))().rt, qu'il de la Diëte. voirs de membre s'il
Toutefois, société,
ne
i)
En
beaucoup. seconde
fuyait
paraît tout
pas
de
partie
parler, des ta faute
des
sœurs,
il
vie,
bcaux-frercs monde,
tous
ces
parents,
ne
qu'il
les
moments
<'t
c'est
a
it
abandonnait.
mais
à
alors
pas
t'hymcu~e
paraisse
aux
et
hlle
aimait
11 v~cut
avoir
peu
qu'il aima
près
au cours
la
a
Polhem,
de le
pensée trente
autre
chagrin
sa
de
ans;
et ne
rede
conçut
Swedenborg
a
eu,
absence
qu'il
un
profond
ou
raconte
environ
avances. un
on même
avait
des
dans
direction
de l'ingénieur avait eu la
XII
en
ia
jamais
épouser
qu'il
Emerantia
indifférence
qu'il
maria
Charles
pondit sou
se
Mmerautia,
laquelle fiancer
a
ne
et cure
son
qu'en et
fai-
Stockholm;
passera
garde
et
entourer
s'en
domestiques
consenti
bette
venait
!a Il
maison. eût
des
avait
il n'eut a
cherchât
qu'il
propreCe n'est pas
distingues des neveux
!c
la
a
Swedenborg
dans
pas
n'ont,
famille.
sant, iigure De nièces. voit
la
la recherchât qu'il au dans moins
cas, sa
de-
absolument
pas
ni foyer, ni circonstances.
ment
(tes
ne
ses
et chaste,
renonça bien
de ses voyages,
se
swË~NMOnf:
de
rares
aventures. ou
nionde,
il comptait !à comtesse
suédoise, eu
avait
H se
la vision
Ainsi
et
Swedenborg
homme
réserva une trouver
pour
l'autre
grande
dame dont il
de
Gyllenborg, que te ciel lui destinait. nous comme apparaît
un
séduisent peu les joies et les plaisirs du monde, et qui semble mettre toute sa avoir sommairement satisfaction, âpres rempli ses devoirs a. poursuivre la tâche sociaux, que que
le Seigneur Au mois
a départie.
de
il quitta Amsteroù il devait suc-
i77i, juillet et se rendit à Londres,
dam comber des
lui
au
derniers
encore
mois
de
mois
de sa vie?
mars
suivant. il
semble
Que
fit-il
les
avoir
à écrire
a la l'eM~ce t'~<? de ses oeuvres fait partie ?'e/<~<m, qui est vraisemblablement de cette posthumes, son médecin, trouva époque, et le D*' Messiter, après
employés
son
rédiger. Le 24 resta état
décès
des
décembre
pendant a
qu'on
pages
1771,
environ
trois
qualilté
de
il
qu'il eut
venait
de
ictus
il
un
semaines léthargique,
d'ailleurs, dissipa, complètement, a sa suite une légère paralysie difficulté les mots. pour articuler
dans
un
se qui mais laissa
avec
quetque Il ne semble
n.f
.t.
<<
V (..
~.f. .f. .~f. .i!
t.
f(.t.
t'
_n.
,-H
se soit
qu'il
~raie
agi d'aphasie
été
ait
ietUgence,
ni
que
atteinte
profoudemeut
)'
l'mce
par
accident.
)))'emicr
son
't'otitcfoië, rftcoftié
que,
a Springer, avant sa mort,
le conseiller
ami,
quoique temps avait. 61~ momentanément
Swedenborg <)c sa « vue conniunication cte pour lui morale. Mais
pnv~ i'acuHe de
)) et de. sa sph'ituetle avec le ciel et les anges; c'avait l'occasion d'une souffrance grande « défaillance
cette
<
f.
t
'ï
de l'itiumina-
~1. 4
hon
comme
H,
dit
le révérend
Uobert
Hind~i~
<
ne
marsh,
fut
très
que
temporaire.
~i~
a avance que Swedenborg il aurait fait c jour de sa mort le chef des méthodistes, Wesley, (h)
sa
annonce
visite
que cette succomber
~nce, devait
une pour visite serait le
vraisemblablement coup, comme Dans les derniers
itpt'es
prédit a. John
savoir qui un
date sans
lui
avait
peu
éloi-
objet, Ce récit
qu'une légende, tant d'autres.
car
il
~y. ~t
y
?
7^
.')'
n'est
arrangée
de sa vie, le voyant jours aux mauvais le esprits qui vinrent On l'entendit dans sa chambre
<*ut aftairc tourmenter.
et
protester
se
~sk'.Hconnrma ''nnuis
avait
mars.
29
j'
avait
qu'il
et ptaindrc; a. plusieurs
de
vive
voix,
interlocuteurs
d
dn les
eus. t a ~r4
0. 7 ,t-~ r
=
t
?~
t,
.`
¿~!
.<.<
~A~t;'c.<t'
MJ.J.n.j!)f.n..âa,&.&n.
~y~
f"
t
,·
n
~C
4'
'< -< ~·r.a^!(
f,>t,{,/ a
58
SWEDENBORG
Il accepta avant de mourir Bien affirmât, religion. qu'il le
ministre
citoyen
de
l'autre
ments,
il
consentit
de la-haut
l'Eglise
la lin,
Jusqu'à ses
monde,
et il
de ia
secours
à ce que
raconta
comme pas avoir, sacrebesoin des à
pourtant la communauté
montrer
pour
ne
Férélius,
les
recevoir
les
entre
qui existe d'ici-bas.
celle
de
protesta
la
véracité
<:)<'
écrits.
Il
succomba
parents
le 29 mars
ne .assista il
dont
lamille,
avant.
Son
honnête
barbier
logeait.
Le
corps doise
dans
3
eut
peu
de
souci,
quelques
i'u~ reçu chez
Filcnius
lit
du chœur
de
Eléonor.
de
Sa
ou négligé la mort de d'une
survenue
l'emmc,
avril,
ses
oublié
soupir
et sa
de
moments.
d'ailleurs
dernier
le caveau
d'Ulrique
Aucun
à ses derniers
ravoir paraît complètement il n'avait pas été prévenu M" Lundstedt, ses sœurs, mois
1772.
par
lesquels enferrer l'église
un il le sué-
CHAPITRE
ES ŒUVRES
SA
SES
DE
de, cou ter
tes
principaux
M
maintenant;
s'agit,
celles
ouvres, )~' .jour
()u
est
nombreuses de Swedeu-
que
d'écouter
ses
parcourir
depuis it est
la voie
eu dira
couLemporains. <)')di!ion primordiate (i))i(~ue
péripéties de la.'vie de
dn.ns
C.~He tecturenous l'auteur
ÉCRITS
a écrites qu'il )a. vision de Londres,
où,
de
SES
GÉNÉRALES
moins
après ~ntre.decidemeut
i"~i<'
H)HES
EX'f'HAtTS
ies épisodes hut'
DE SWEDENBORG
THÈOSOPHtQUES
DOCTMNË.
(h) vient
III
tous
En
de tatheosophie. sur la.psychoplus
tes
pathoto~ic d'une bonne ceux
de
commentaires
dont
mcn~te, observation on
preteud
ta
M
SWEDENBORG l'état
analyser Jours, leurs
en
général, car paroles,
ment
n'ont
qu'ils conversation.
livrent
donc
d'abord,
livres
c'est
leur
font
sont
double
été
de
la
Swe-
nombre l'étonnante~
est, quelque pct)~ in-folio ou de ces in-
où il faut aller chercher quarto On se rassure et sa doctrine. nombreux
que
l'on
théosophe; à la vue de ces
tant;:
encore
les
avait
quelle
d'ail-
sont
plus complètele faire dans
de
l'habitude
du
curayé
écrits
instructifs
plus ils s'y
Ouvrons
denborg. Ce qui frappe nous avons dit fécondité
leurs
d'esprit
en
enct
révélations
asse/ les
vite
B~
pou)'-
passages entiers
qui ne
Des ouvrages sont eux-mêmes ou la répétition que le résumé le traité de ceux qui les ont précédés du Ciel et
emploi.
ses
de
/'<???/c?', celui entièrement extraits fondamentale Tous
ces
des
Co?'~A'/)oM~o;~<c<?.')' sont
d'<4?'ea~~
de S\vedeni)org. écrits livres sont
comme
Co?/6~
mal,
ne qu'il un dessein
générale
sut,
du
prémédité la diffusion de
l'œuvre
en latin.
le pense voir dans Matter, que cette langue et dans la préférence lui donna sur le suédois, le hollandais glais,
~B
Faut-il, le choix de le voyant ou l'an-
g
reste,
jamais que fort afin de rendre plus sa doctrine? Il nous
g
OEUVRES
&i
THËOSOPMQUES
usa. titrait plus vraisemblable que Swedenborg (h iatin simplement à l'époque parce que c'était en honneur et que les savants l'cm:). langue dans leurs volontiers cents. 11 écrivit ttoyaient <-Nlatin
les ~~c~~a
c!) latin
les
comme
Boerhaavc
avait
écrit
comme avait lui-même /<p/M~s'~M, (''crit, en latin, dans sa prime te Z~<o~M jeunesse, /~coM.M.s' ou les C~w:Q??M ~o~a. les ~i/'MMa
Ouvrons c)
d'abord
cherchons-y
tte le comprendre. On a avance,
d'après
de
ses écrits,
reçu
du ciel
n'a
intime,
M
révélations
est
a~
onside,re aux ~ritce
mj
~0
une
étude
un
peu
super-
que Swedenborg pensait de nouvelles révélations
reste
cache
appelé dont.
facultés
littéral,
ou
spirituel
comme
doctrine sens
de
été sa prétention. jamais Il y a eu deux l'ancienne et la nouvelle; il admet
t~'velations, ~B que Je sens
ijâ
ridëc
se fait; de son rôle et de qu'il enim un aperçu de ses opinions ces notions il Sans préliminaires, de te suivre dif'ticile dans lasnit.e et
r~i~icuses. lu~us serait
Em h'He
parcourons-les dominante
celle
Swedenborg, s:t mission,
Bj~ ficieile )m "voir
Co?/M,
de est
l'Eg;Hsc vicieuse;
de ces
céleste
il
Ini;
jusqu'à.
a. le lairc.
connaître,
le
pourvu enchaînée
ciel
l'a
o;c~M<?/ elle
doit
cëder
se
a
SWEDENBORG
62 une
autre.
constituée sur qui s'était doit elle-même tomber
L'Église,
uu
d'erreurs, système H. Swedenavec lui et faire place à une autre et préborg n'innove pas, il ne fait qu'étucider des textes sacrés. Dieu lui ciser la signification et c'est a fait la grâce d'ouvrir son intelligence, en vertu de l'illumination dont il a été favorise
qu'il caché des
découvre
et
saintes
fait
Ecritures.
connaître
le
Suivant
lui,
sens « [a
de l'homme est substantielle, partie spirituelle ce qui veut dire au corps matérict qu'unie elle reste après son existence terrestre, pendant !a mort humaine
dans une forme des sens ana" possédant
un organisme
spirituel
plus parfaite, à ceux dont elle
logucs jouissait dans le monde, aux perceptions ordre mais appropriés d'un Ces sens spirituels supérieur. sont fermés icibas,
mais
ils peuvent
permet. L'homme, dès sa naissance l'influence les
yeux
internes) les esprits
sans de sont qui
son
être
le
qui par son appartient au monde spirituel, en subit en percevoir la réalité. Mais si esprit
ouverts, entourent
1. MatLer. /~c. c~
si Bicu
ouverts,
p. i28.
les (ce qu'il appelle alors il voit et entend le sien.
Or,
Swedcn-
OEUVRES
63
THËOSOPmQUES
ont été ttorg prétend que ses yeux spirituels et, qu'il a, vu, que ses oreiiïcs ouverts spiriet qu'il a entendu. Il tnellcs ont été ouvertes lui a <!(''clare que ce~.c faculté extraordinaire sauf
cte conservée,
a de rares
intervalles, il s'est senti
lesquels sept- ans, pendant h fois dans le monde naturel spirituel'. ![ va nous
dire
et dans
les relations
communications
les
que lui a values
le monde
les
singulières,
mystérieuses,
révélations
vingtvivre a
cette
précieuses
merveilleuse
fuculte.. l~euHletons ne
(Jour nous tjHcstions
livres.
sont
de théologie de l'Ecriture.
passages surtout dans intéressant tnonde
ses
astral
les écrits luxe
Les
plus ceux où
pas et
intéressants il traite
des
où
i). interprète les Nous trouvons a glaner où il décrit, avec un très
de détails,
ses voyages dans le avec les esprits ou
et ses relations
)''s auges. Les visions, diverles hallucinations en euet les phénomènes sont ses, les rêves psychologiques t ('-tat, mental
de caractéristiques de Swedenborg. Les conclusions
t. JVo<tce ~onuKaM'e 6<)it., ~'nnes,
les
plus
SM)' la Me e/
p. *). imprimerie i888.
<M ~cr:~
V. Goupy
c<'V?..S~~eMAo~, et JourdM, 11, rue
de
64
SWEDENBORG
en tire,
qu'il n'ont
les idées
qu'il en déduit de vue théoso-
religieuses
d'intérêt guère qu'au point la psychologie morbide phique n'en et secondairement qu'accessoirement Aussi qui
a-t-elle surtout
sont
des
parties
a. cueillir
peu de
Arcana,
doctrine,
dans
les
comme
on !e 7'M~
peut faire son prout.
<
ouvrages certaines ?'c~r~<?M-
qui en est extrait, Con'e~o~t/a~ce.s', ~o~ep ~c?'oA'o/;y~ ou dans la ~oc~~M! Les deux ouvrages les plus intéressants pour sur les 7'cn'e.s' nous sont le livre ~a/M Mo<ff<? ~OTMetdcs
.M~~ et <i~?M' le <<?/ astral,
?M<9M~'
et de /'<< Tous '< d'après ce que Swedenborg ». Nous (e~e <M<6~i!.s' et ~M)
dit ciel
a larges
a vu trouvons
été
écrits
et entendu à y puiser
ce qu'est le monde où nous c't et G~rl'. l'1(~G~'C f~1;1'i')11 l'idée S'hft s'en doit (101~ être ~rilTl~l)artc'S transportés qu'on ce que Swedenborg quittons appelle le naturel avec lui dans le pour pénétrer
i111aI1S allons
laire Monde
d'abord
<( Toutes les choses, affirme-t-il, le ]Mondc naturel apparaissent Monde on y voit des spirituel;
~o?M~?'~M~. sont dans qui aussi
daïls
maisons
toute
ont
7Y'a~e
mains.
Voyons
des
deux
et le
et
jardins, espèce;
le des
palais; on y voit des paradis contiennent des arbres qui
on y voit
des champs
et de
et des terres
OEUVRES
des
t:d)oure,cs, des
choses
ces
i'on
sur
t'(dios-ci
h's
sotit
(i). d'une
unes
pL
d'une
origine
naturelle.
aussi
dans
le
Monde car
ponda.nccs',
cl
choses
qui
sout
et
par
la
dans
habitent h'lii~ence .udour il desquels d'arbres sont qui
qui manière
la
des y a des
et
sagesse
d'ori-
a.ppara.isdes corresaux
correspondent
et des esprits des an~es voila l'affection <)ne ceux qui sont dans vrai
an~cs,
sont
qui
tions
~h)
que
celles
de la même
spirituel tes
les
\'oicut-iis
celles
(]ui
et ccUes-
spiritueth;
les
que
c'est
auh'cs,
n~tureUe
Toutes
celles
dit'fct'cnc''
origine
sont spirituels, pftt'cc qu'ils s(mt d'ori~iue spirituelle, voient que les hommes gine sent
a
les
toutes
bétail;
ta. sou~'
~D'c
et aussi
prairies,
exactement
notre
cntr(~
des
et de menu
ressemblent
voit
t'xis~c
et
plaines de ~'ros
troupeaux
65
TUËOSOPHtQUES
affec-
ce qui t'ait du bien et dans
l'in-
palais
ma~nitiqucs couverts paradis
des
et, correspondances, .'niour de ces paradis, des champs et des plaines uu reposent des troupeaux, qui sont des apparences il y a des correspondances mais oppo~es
chex
ceux
qui
t. Nous essaierons mn'
la
chose
est.
sou)
dans
des
de i'~h'e compt't/mh'e
possible,
ce
que
Swedenborg
au'ecUons
~h)s io'tu, aot.tnt. entend
((?)Tespondaneps.
M
[)a.r
SWEDENBORG
(i~
ceux-ci
mauvaises; sont,
renfermes
ou
l'otlet;
habitent, tout,
dans
les
où ils
enfers, de
maisons
correction,
mais dans pas de fenêtres, lesquetles il y aune Inmiôre d'un comme celle
cependant feu
des
dans
n'ont,
qui
sont
dans
est
ils
bien
des
sont,
huttes,
et la ils
stérile;
dans
des
déserts
ou
autour
desquelles entourés de ser-
sont
Entre
de hiboux et de plusieurs dragons, botes qui correspondent a leurs maux. l'enter il y a un lieu interméte ciel.et
diaire
qui
de
pents, autres
dans
est appelé
âpres un commerce
hommes
choses
qui
et
forets
en
douées dance
couvertes couvertes
plaines même
de
le tout
et procès, des
de
anections
les
entre
sont
des
esprits entre les
correspondes Loca-
des
jardins, d'arbres eL d'arbustes, et
Heurs
diverses
temps
aussitôt
homme
qu'ont là aussi toutes
la terre;
apparaissent on voit la aussi
des
des
sur
c'est
à celui
semblable
eux les
dances;
des Esprits;
tout que vient, et t~ il existe
ce lieu lit, mort
les,
le Monde
de
verdure, de
espèces
selon ceux
la qui
bêtes
correspony
habitent.
Liï j'ai souvent, vu des brebis et des boucs, eux des combats entre semblables j'ai vu aussi à c(' combat tre
vm);
j'ai
qui vu
est des
décrit
dans
boucs
avec
Daniel des
et
(Chapicornes
re-
OEUVRES
courbées
en
s'élancer
avec
avant
houes avec
et
en
lureur
arrière,
sur
deux
cornes
des
brebis;
\<emcnce
67
THÉOSOPHIQUES
et
des
les
je
brebis;
j'ai
ai
vus
vu
des
ils frappaient avec et quand j'ai examine
dont
<'eq))ee'etait,j'aivuqnGlq))Csespritsq)!idispt)t:)ientcntrccnxsurlac!'arit'etsurlalbi;par
j.') il m'est
évident
(tevenu
s~'j):u'ee de ia ebat'ite xn ttouc; et que c'était )a foi, qui apparaissait
c'était
que
de
passai'
()e dans
mais
s:)~ii,
d'un
song'ea
nous
attons
t'6tran~ete
Le
Swedenhor~
la contemjtiation il semble h)~!)t et t'antastique qu'i) un soogc et c'est bien en eu'ctd'un
s<)hsorbe
loi
comme qui apparaissait la cJiarite, d où procède comme uoe Jtrebis'. M.
Ouju~ed~japarcc
<)~s rêveries
la
ta.
(hcosophc d'un monde nous conte son~e
realite
qu'it il
duquef
t'roit. lui
Avec
de notre
<!es terres
l'aire
ush'at
''t
ewutcr
<~jt!'its l. ). ~n
ou
floc/riae ~oc/~t'/x' !aUn,
par
.~s.mst.('rda.m,n63. '[8tS.
visiter
quelques-unes solaire ou dn « Ciel
monde
connaissance
les
conversa.tions
lésantes de (<c J.E.
avec
la ~<
qui
Nouvelle Nut~<<' Le
Boys Chez
leurs
tiennent
que
ces
peuptent .Ié/'usalcm ./<'t'«M<<'M des uarLet,
8/1' sur du
les
terres.
lu /'o;(oi, lraduile Lraduit.e iY'ditiou
<.n~ys,sut' rue
))abitants
Ma.H,G.
prinParis,
68
SWEDENBORG
Swedenborg de pu douter il n'est pas
ne
la pluralité
masses
grandes
comprend
des pensc-t-i), que )e sont les Planètes,
admissibte,
aussi
dont
quelques-unes
notre
terre,
que
en
surpassent aient
et
être
été
portées soleil. On
ne
croire
y a des
qu'il
des
créées
parcourir taire peut
terre
sont
humain parce
qu'ils que, ceux
d'un
en
Il a. visite Mars,
piler,
cinq
en connaissance
de
Demandons-lui sur
ments
~)'can<: 2.
23f<ns
tiMs
au i
.)npit.cr,
<( Je desirais,
n~
corps
iSSO
et
fois
parler
mars,
sont
renseignesavoir dit-il, les hommes
9968.
~c Ow<M))),son
novembre f!
et il peut
quelques
et. de quel
Ca'<Mh'e!.
U Mcont.e
23 janvier
d'abord
face
Ju-
Mercure,
cause'
Mercure.
de quelle
qui l'habitent'. montre ce qu'il
planâtes ~enns,
Saturne,
eu'et,
proils sont près de t'ont habitée et
même génie Son expérience 1m a. d'ailleurs i, en est.
du
de que où il y a partout des esprits et des
terre, et par conséquent Les anges et, tes esprits anges. leur
pour
autour
l'espace autrement
hommes
du genre et cela.
grandeur
seulement
une
viennent
ait qu'on habites
guère mondes
journat
intime,
que,
du
iTtS, il explora C fois Mercm'e, 3
fois
Saturne,
t fois ta Lune, 24 fom dt\'erses terres astral.
2
fois
Venus,
si.tuëes dans le Ciel
ŒUVRES
de ta terre
de Mercure,
.rux hommes une
yeux
69
THÉOSOPHIQUES
et s'ils
de notre
femme
tout
sont
semblables s'offrit
terre;
alors
a fait.
semblable
a, mes a, celles
sou visage était beau, <jui sont, sur la terre; mais un peu plus petit, que celui des femmes aussi mince de de notre et!e était terre; plus sa tête était e~'ale grandeur; (''tou'e pos~e sans d'une art, mais il s'offrit L manière d'une convenable;
mais
corps
d'une
enveloppée cependant, de même
nn
mince,
)dus
s'adaptant d'aucun
que etait~
if
terre
just.e côte
les hommes au vêtement des
était, aussi qui de corps ne le sout les hommes de notre
homme,
d'un
vêtu
habit
au
sans
corps, il me fut
de cette
dit
bleu
fonce,
ni
saillies
tels
étaient
plis que
a~ ta forme et quant du corps. Eusuit.e se présentèrent de leurs boeufs et, de leurs vaches, terre,
espèces differaicut qui, il est vrai, peu des notre mais terre, qui étaient p)ns en quelque sorte d'une approchaient biches
et'de
cerfs'.
de
Swedenborg fréquente avoisincnt terre chaque
ces
).
Des
terres.
7c;'x'.s'
Voyons
(/«))s
de
petites,
et
cspëcc
»
Mais (jui
espèces
donc
<Mi('?t'.s',
ce
p.j2.
)cs esprits plutôt que les habitants qu'il
nous
apprend
de
70
SWEDENBORG
« Ceux-ci ies esprits de Mercure. possèdent tous tes autres les counaisesprits pius que tant de ccUes sanccs des choses, qui sont dans sur
Je Monde hors
de
ce
de ceiïes que d~us fe Ciel astrat.
de ce monde,
ils viennent nent
ce
vers
}e.s autres
Plus
de Mercure
esprits sances.
Us
mots,
parce
forsqu'i)
n'y
ont qu'it avait
n'ai-je active.
tous
sont
fiers
en
Jes
de
aversion
est
Quand
l'examen
après
que
sont
qui
ils exami-
Sociétés, et
savent,
qu'e!!es
refirent.
se
soleil
Us ies
autres,
leurs
connais-
!e
des
ta.n~a.ge aussi avec
matériel;
pas
d'esprits que par une
eux,
intermédiaires,
pu partcr espèce de pensée » Swedenborg raconte en début queldes a entretenues ques-unes relations qu'it ces esprits, avec tjn jour, it lui apparut une t!annuc a.ssex ectafa.nte dont !e feu rejouissait. Ceia,
dura
fiait
rarrivee
p)us ser
près
d'une
d'esprits
heure.
de
Cette
Hamme
Mercure
qui
signi-
ctaiejtt
a examiner, a~ penprompts que ies autres « Quand et a, parier. ils furent ils arrives,
choses aussitôt les étaient parcoururent qui dans mais je ne pus a.:cause de ma, mémoire; !eur promptitude obser~a percevoir ce! tes qu'ils dire sur-te-champ )a vaient; je )es entendais chose
est
te))e.
Quant
ceites
que
j'avais
vues
OEUVRES dans
les Cieux
its disaient percevais
et
les
dans
avoir
le Monde connues
y avait
qu'it
esprits,
auparavant:
avec
vis une multitude de mot, distauce
sur la droite,
et
<!es
intermédiaires;
esprits étant aussi
des
par derrière,,un une. t'Occiput,
~aucbe.dausieptande tude d'esprits consocies époque,je a quoique,
71
THÉOSOPHIQUES
défaits
eux.
je peu a multi-
Aune
autre
de ces esprits,mais un peu par devant,
me partaient,
mais
par
car
teurtau~a~e, ta pensée, ne tombe
rapide que dans !e lan~a~e !)urua!n <{ue par i'intermediaire autres et ce qui me surprit, d'esprits (}u'eux; iis pariaient tous ensonbte et toujours avec autant
de promptitude
et de célérité
teur tau-
de plusieurs provenait par~age, parce qu'i) tant enscmb)e, ~tait aperçu~ comme une onduce qui esta H tombait )ation;et, remarque)', vers sent
mon o'it~'auciie,<juoique a droite; cela provenait aux
correspond
~aucbe
fiute choses,'abstraction ceues qui appartiennent !u'itdroita ~esse.
cet)es Us
promptitude entendaient,
qui
percevaient
ces esprits tus(te ce que)'œit cotmaissances
du
materiej,
!esc))oses qu'i)s partaient, et its en jugeaient en
a
ainsi
a. i'inte)ti~'ence, appartiennent!') aussi, avec
des
mais )a
lasamême (ju'its (Usant:
'72
SWEDENBORG
cota.
est
ment
merce. très
avec
Ils
ceux-ci au
rien
sont delà
des
doutent
pas, les
guerres,
!cnt
d'autres
l'ont
encore
nant
les
ple leur
de
heureuses
informé
et
de ce que
assassinats
Les
mondes.
s'occu-
esprits
de diverses
ne
enfants,
d'autrui,
gens, les
que désirent
la vie,
des
bien
pillages,
ne
douces,
l'éducation le
nourrir;
peut
sont qui
de choses
ne
se les
déso-
Jupiter concer-
de ce Lie planète, par exemde ieur de leur nourriture et de marche, « Quant a ce qui concerne habitation. leur
marche, les
en
nécessités
de surtout pent convoitent jamais
anges com-
terre est que leur un aussi nomgrand
renferme
qu'elle de mœurs
juge-
et [es esprits a entretenu
que Swedenborg lui ont raconte
et peuplée d'habitants
bre
les
leur
ainsi; ))
pas
instantané.
surtout
JupiTER
n'est
cela
est. comme
C'est, de
ainsi,
habitants
ils
habitants
autres,
ni
maux
mais
ne
vont de
pas
notre
en se traînant quand
ils
le corps comme droit, terre et de plusieurs la manière des animarchent,
ils
s'aident
alternativedes maius, ils s'élèvent des paumes ment a demi sur les pieds, et, de plus, a. chaque font en marchant, troisième ils rcgarpas qu'ils
OEUVRES
face
<jent
de'la.
:dors
ils courbent
rst fait cent
avec
sur
et
cote
derrière
et
eux,
ce qui peu le corps, cl)ex eux, il est indé-
m6me un
la face. Quand
ils
la face
toujours
le
car, rapidité, vu par tes autres
d'être
73
THÉOSOPHIQUES
autrement
marcitent
ils
ainsi,
comme
élevée,
que par tiennent
che/
ahn
nous,
ils regardent aussi Je <jue, de cetLe manière, cie) (juand ils regardent la ~'rre; ils ne la la jerrc, tiennent; ils pas Laissée pour regarder cc!a le damne; c'est ce que font chex :)j)peUcnt eux
)cs
t'habitude société.
Mais a
<~uanf
)a
partie
ils
sont
mais
~))ami)re
et non
rai He.
Us non
par par
aimenL pas
ils croi-
alors
tauL
faire
voir
ieurdos,
ils veulent
face;
sont
face
ieur
mais
pas
]eur
Terre
tournent
repas,
ne
présenter
de cette
comme
corps,
ont
voie teur qu'on mental se manifeste.
h') leur
droits
non seusoin, grand mais aussi marchent, quand
de
assis,
de
\onfiers
tants
ils
quand
du
t.en'c,
ils
pieds
ils sont
assis,
supérieure
de notre
)eurs
!f'menL
sont
lorsqu'ils
!es itommes sent;
s'ils ne prennent; qui, pas de leur la face, sonL bannis
phisviis, de lever
face,
parce
devant
que par les habi-
Quand
couches
dans ou (tu
même
le lit, côte
ils
de !a
vers
la mu-
beaucoup prolonger le plaisir de pour
leurs
derrière
et
manger
74
SWEDENBORG
que pour ils sonta
l'agrément
chaises~ou
sur
gaxon feuilles
table,
ou
des
I)ancs, sur
d'un
certain sont
bleu
sont
a appris
nant.
D'abord,
des
esprits avec eux
foule
une
borg
caractère
de ces
et
derniers
sent
peu. Les esprits de cette les habitants s'ils
l'intention
ont de
fait le
le mal
comment comprendre ils viennent vers quand il
vers
Ini
sement
a ëte
permis
« Quand accompaguë
a
Swedenanges, détails les concerla
parce qu'ils de momrs.
il
Terre ou Afin
faire.
p&t
terre,
tout
compagnie différent Ils
trou-
et penparlent beaucoup de Jupiter conversent
que
tient
de liber
parsemées
point
terre,
bois,
semblables points » du ciel'
de
vent
avec
et
ils n'aiment
de notre
en
recouvertes
paie haut de
des tueurs
faites
a l'image et aux esprits
aux
Quant
sur
(!e figuier).
étoiles,
petites
niais
éievees,
d'un le
sur
l'Iierbe;
peu
elles
et dans
ou
Quand pas sur des des lits de
non
arbre
en dedans,
autour de
s'assoient,
ni
écorcc
conversation.
ils
élevés,
liabitations
mais,
delà
et: ils les
môme s'ils que
ont
d'entre
de
leur
eux
vint
uu pres,dit-i!, de crainte s'empara fut
DM f<'rrM (~i? r~n'Me~,
eu
Swedenborg ces esprits
agissent un homme
qu'un
châ-
p. 68 et suivantes.
frémismaui-
OEUVRES
de
festcment
savais
un
dos;
d'après mémoire vaise quand
qu'un ier et, a dire
que
en
gênera)
homme
a
dWferentes
a
s'appHqua
miHen
du
nnssi
niais
les
par
genres
tions,
mal; une
un
des
de
une
comme
te en il
anges;
me
punitions hommes
c'était,
outre
contraction
le
mau-
me
un
homme, ce
que
aussi
le
par
autre
il1
époque, correcteur et au-dessous
premier; ful de montra
qn'i! de
par-
11
chaLie
gauche
il
en
tout
esprit
côte
de ma
qu'ensuite,
A
mon
vers
pense; et
moi
corps,
aux
d'infliger
sent
a
le
par des anges chez un autre
particut)er
et
douteurs.
aussi
pêche
faiL
de cet
tira
11 se mita vient
en
avec
nuage;
qu'il aussi
était,
sa terre,
e);
même
vis
vers gauche a me réprimander
qu'il
sévèrement,
réprimande
vint
le
je
côté
aussi
!orsqu'id
que
obscur
nuage dans
mon
te
je
des faits e~ des pensées et qu'il interprétait mais il fut arrêt. par) il s'aperçut homme de
sait,
parce
espriL;
comme un mobiles
a s'appliqua et il commença
esprit
cet
tel
a
non
frémis,
je
l'extérieur,
c'était
que
et, il apparut étoiles petites
il
toutefois
moi mais
t'int~rieur,
'75
THÉOSOPHIQUES
du
11 voulait même emneanmoms
ieur ienr
il
est
terre
la douleur douloureuse
permis s'Hs
des
agis-
articutavers
le
76
SWEDENBORG
milieu
du
pression
ventre, que
que
aussi
de manger certain
ceinture
comde
garnie
alternative privation des angoisses; puis autre chose que du
jusqu'à
un
pendant
une
ta
comme
sent
une
produirait
c'était pointes; de la respiration aussi la défense pain
Fou
enfin
temps;
l'annonce
»
de la mort.
les esprits de JupiTEn, il y en a de sinOn les appelle ramoneurs de cheminée
Parmi guliers. « parce
apparaissent a celui des
dans
un
accoutre-
ment
qu'ils semblable
avec
la
esprits
s'apvint un jour trouver Swedenborg, sous le bras et se mit à. son c')t6 gauche
figure
de
couverte
ramoneurs suie
et aussi
M. Un
pliqua a lui parler « comme si le son de la voix en deux'). 11 lui demanda divise avec tude
d'intercéder
dans
le ciel.
Il
pour paraît
qui avait probablement fut parla suite replace de sa terre. qui étaient Les ceux
esprits
de M&s
lui
les
des terres proviennent laire «car, pour la plus grande non hommes ditÏ'ercnts célestes, qui
eût
été
sollici-
pût venir cet esprit, d'aiUeursque mefai t, commis quelque les esprits parmi probes
sont
afin
de ces
qu'il
meilleurs du
de tous
monde
ils partie, de ceux
sosont qui
OEUVRES
de la très
furent, Quand sont
ancienne
des
fréquemment ou de la terre
non
comme
notre
ceux
sont très
et le corps eux d'entre le
vers
et modes-
probes humbles.
Ils
reçoi-
de TMeresprits ou'e en troupe qui viennent parmi f'ux pour tirer d'eux ce qu'ils savent. Interrogés sur le grand anneau leur qui entoure planète, ils ont raconté celui-ci leur apparaissait, que chose
un
la
anneau,
de blanc
comme de direction
variation
visite
terre.
sont/ils
qu'ils
la face représentés dans le ciel. »
et le corps Seigneur de SA'ro~'E Les esprits !<;s dans le culte, ils sont vent
sur
le ciel, et
esprits;
sont
sentantes
qui
Eglise tels
ils sont, représentés la face dans représentes
')an!-i le Monde
77
THËOSOPHIQUES
des
« comme
mais
dans
neige )).
quelque le ciel avec
la planète de VÉ~us, il y a deux espèces d'un caractère il y en a de d'hommes, opposé et de criminels et sauvages. doux et humains Dans
ne
Swedenborg mais
derniers, géant's
et que
teindraientqu'a
s'est
entretenu point il lui est revenu que les
hommes
de notre
leurnombril;
s'inquiètent stupidcs, peu des n'ont guère souci que de leur troupeaux.
ils sont, choses terre
avec
ces
ce sont
des
terre
n'at-
paraît-il, du ciel et et de leurs
78
SWEDENBORG
Le livre
des 7'<?n~
de chose
peu
sur
~m.y y'M~c~
les
::Ja
LuNK. Cependant, avec eux. relations rurent
leurs
voix
cn'et rëct~ir:
voix
je
multitude
très
qua/ient fut bientôt
simples le d'eux: dévoile,
saient
ce
breux,
étaient
comme
des enfants.
étaient,
bruit
un
c'est
et,
ce qui
son
dos,
me et
et
des
le
les
une par
retentissement.
Des
que
les
esprits qui failoin d'être nomet
petits
Aiin que je susse s'abaissèrent, ce bruit l'un
enfant
de sept
plus
robuste;
ainsi,
esprits;
portait
ans, c'étaient
leur mais
taille leur
aussi
ils quels du lieu
de tonnerre;
ils
d'un
âpres grande arL pro-
nombre
petit
surprit,
autres
car même
tonnerre
s'approchaient ainsi leur face ne paraissait par couple: mais elle était gréable, plus allongée de tous
la.
de
appafurent
tonnerres;
du
tonnerre,
quelques-uns où ils produisaient
élevé
dit-il,
absolument;
tel
de
chez moi se moqui, étaient de cette motif dérision me
de en
habitants
c'était, que savaient, qui
présumai
=
apprend
a eu quelques
tête,
comme
d'espf'Ks sons avec
des
esprits
ma
produisaient les roulements
que
duire
de
des
et les
esprits
Swedenborg « Des esprits,
au-dessus
entendues
nous
l'autre
sur
vers
moi
pas
désa-
que était
celle ceilc
était, corps de petits hommes.
OEUVRES
fut
H me
dit
avoir Apre-s donné d'apprcudrc prits s'est
des
par
de la Lune.)'
esprits
anges
dans
le
ce
expose. sur
ciel
Il acte
les
lui qu'il liahitants
en
astral,
souvent
a son quant esprit, phice M. Il décrit cinq des partie. Nous ne le suivrons
répétitions dieuses. pagner
il se
es-
ce ciel en
restant eu
qui
font
les déve-
dans il s'en il
soucie
tes
du monde dans
terres pas
été
faut
entre
que soient
d'éviter
peu
les
oiseuses
et quelquefois même fastiaurait aucune utilité a l'accom-
Il n'y dans ses
cinq s un pic ment conduire a
et
dehors
i) se complaît; dans lesquels
intérêt;
égal
avait
Swedenborg que sont les
transporté son corps
«
où ioppemem.s tous les détails
des
»
ou de la lune, pianotes attache à faire connaître ce
sutaire.
(put
c'étaient
que
des
terres
<uu
79
THÉOSOPHIQUES
visitée
!<) peine
les
d'être
t)i)-d,
je fus
.otges
d'après
univers; .«'compagnant '') ''He dura
voyages; dans la
incidents
laissons-nous première
de
la
route
« Dans l'état rappelés. a l'esprit conduit quant le Seigneur vers une
quelques deux
esprits la marche heures.
de notre se lit Ycrs
terre valent
de veille, par des terre dans
globe nous par ta droite
ta hn
du
monde
80
SWEDENBORG
de
notre
soleil,
tirant
sur le blanc,
nuée,
une fumée
abimc
c'était
de ce côté mondes rut
monde
du ciel
esprits
humaine,
et,
les
entendis
me
fut
ni quels dit qu'ils
quelque
grand
séparant;
d'avec fumée
quelques ignée
appaJe fus
considérable.
sont
savoir
passassent monde J'eus
la
forme –je
mais
eux;
d'où
ils
il
afin
sentinelles,
ne
étaient, d'eux
l'un
cependant, des
dans hommes;
entre
de
étaient;
permission.
cette
d'un
tous
parler
donné
autre
âpres
et alors
apparaissent en actualité,
étaient; ne
esprits
la
cet
même
pas ils
nuée
auapparut un grand abîme ou goun're, des esprits;– qui étaient
d'hommes,
les
car
assez
ce milieu,
porté
nombre
cet~e
distance
une
immense
solaire
astral
à, travers dans dessous,
s'élevait
ignée qui un gouu'rc
notre
a une
d'abord apparut mais épaisse; et,
il
me les
que
de ce monde dans point de l'univers sans en avoir i, même
une
confirmation
en cfl'ct, quelques ainsi; que cela était esprits de l'escorte, il n'avait qui étaient auxquels pas d'aller au delà, étant arrivés a. ce été permis grand
intervalle,
se mirent
qu'ils
périssaient,
car
qui,
dans
pourquoi
l'agonie,
ils restèrent
a. crier
ils étaient
luttent
avec
de ce côté
avec comme
la
dn
mort;
goun'r'e
force ceux c'est
et
OEUVRES
81
THËOSOPHIQUES
pas être transportes purent plus loin, car la fnmce les envahisexhalée du gouffre, ignée, ainsi a ta torture. sait et les mettaiL ne
'<
Apres
avec
esprits ;') leur
langage
à leur
et les
clairement
choses
ils diu'ëraient
que
les
d'uue
autre
de loin.
))
sur
7'<n'M
curieux
les
de l'homme
<tnt
]. /<;<
C/<~
a ;ë
Le
);)tm
e< ~<*M~
(Londres,
B.)ys des Guays, rue de Litie.
')Ti8. 2°
6<t.,
à
mou
/'f/
et de l'Enfer'.
auditis safts )812.
visent
qui
Monde
Met'M~'s,
!;M e< <:M<cn<<K (ex
monde
</a~~
des
la mort, après de ces parties
Chacune
Enter.
le
seconde,
du
qu'ait publies celui qu'i! a con-
nous
la
car
ceux
de
6h'e paraît du Ciel description en trois ivre est divise parties
h' Ciel,
vis
je Terre,
apercevaient
plus
Swedenborg sucre la
exposer,
eux
j'étais
de parler particulière
des esprits
l'ouvrage
Apres le ?'?'
donne
de
aussi
où je haut des
d'en
entièrement
soleil
tangage
et
ce
lieu
manière
étaient
qu'ils
notre
il me fut
lesquels
(!'apercevoir
uin!))
a un
en lin je parvins et alors il m'apparut
onu'rctai,
i') travers
transporta
abîme,
~Tnud
de
été
j'eus
que
c< et nom
(le
l'une,
esprits
et
la troisième, de
comprend
ce d'apj'è.! de !'oritradoit
~'jEM/<'r,
visis), d'auteur),
Paris;
Ce
E.
J.-F.-E.
p:<r
Jung-Treutte),
(i
SWEDENBORG
82
dont
nombreux
chapitres
lièrement
suggestifs. Du Temps
au hasard dont
mcnts
les
Des
Gouvernements
des
anges,
des
Esprits, sième état le
internai
des grincement lices abominables
dents,
que
Tout
couverts,
apparaissent dans le Ciel,
Du Langage le Ciel avec
des
cela forme
c'est
que
Du premier, de l'homme f'c~i
c'est
quelques-uns le Ciel, Des Vôte-
dans
Ce
Ciel,
singu-
Citons-en
anges
le
dans
l'Eglise
sont
titres
la conjonct.ion du ou peuples Des Nations
De
humain,
genre
les
après
la Ce
ce
toujours d'après « ex cM«/z/ entendu,
que
troique
c'est
De la Malice
de
monde
du
second,
le
que
et des
arti-
infernaux.
esprits
un volume
écrites
le
que
du
et
hors
in-8"
de 455 pages, ['auteur a vu et
ce que et ~'M o.
Cueillons-y quelques passages. 11 faut, savoir d'abord que le Ciel n'est pas « il y a trois lieux un. Au contraire eL entre distincts ou troisième, le eux très l'Intime ou
Moyen suite
l'un
Cicux
soient
d'un
Ciel
cohsociatton
jours
second de
l'autre tellement
ne
puissent, avec
est-il
ils
et, le Premier;
le!-)
Cependant
».
distincts
anges
que
a la
«
Mais
avoir
sont
un d'un
le
les quoique que les anges commerce de aut,re,
Seigneur
tou-
con-
OEUVRES
tous les Cieux joint c), par influx médiat;
d, de
cette
sont;
un
ie Ciel
Plages quatre et le Septentrion. le
où point au point
dans
il fait dans
dans
son
~x'uf, « dire hommes face,
des
h'as,
des
des
mutueUemcnt, en uu
ment
rien
excepté
qu'ils matériel
corps tiitns
)cur
pieds;
s'entendent,
eux;
mot, de
ne
qu'il ce
qui ne sont
est
l'Occi-
le Midi
et,
à
de
quelleur lace
ce que
sont
les
Swedenborg
sont
absolument ont
qu'ils une
oreilles,
le
Soleil;
tournent
forme,
des
mains,
Orient
et, cela
qu'ils
a~ leur
yeux,
cieux
expérience,
et affirmer
quant
trois
appelle comme
maintenan),
D'après
les
oppose, le ciel, est
est le Septentrion, ta gauche, que manière que les anges <'). leur corps M.
:n)gcs?
Ciel;
il y a dans le Midi, l'Occi-
apparaît
savoir
autre
le Monde,
diamétralement
Veut-on
immédiat
un
que
l'Orient, « On
Seigneur
a la droite,
dent,;
Ciel
manière Comme
influx
par
l'influx immédiat par dans tous les Cieux, et par
de Lui qui procède d'un ['inuux médiat
dent
83
THÉOSOPHIQUES
une des
poitrine,
se qu'ils conversent
leur
manque un constitue
voient entre absolu-
homme,
survetus d'un point M. « Je tes ai vus, dit l'auteur,
fumière,
qui
surpasse
de
beaucoup
M
SWEDENBORG
de degrés la, cette lumière, leur
lumière
du
il avait
resplandissante t'ai
je
humaine
en
S'étant
un
gage d'une
que
les
plus anges et it
examiné
eu l'occasion ami
du
Ciel
et
Cieux
plus infé-
!a
forme
avait
avec
ami,
un
inconnu
!eur
en mots, distingué '< il est aussi humain manière
de la terre.
ange éclatante
un
société avec et
tangage. de même
de
ctair'emeut
de parler
avec
étudier
traits
un
des
dans
et,
les
x perfection, trouvé la dans
inconnu
a pu
denborg langage
face
toute
et ayant anges comme un
de voir
la
souvent
comme
tous
et plus des hommes
plus que je ne vois les faces été donné 11 m'a aussi
rieurs;
à midi,
je discernais distinctement;
face
intime
monde
des eux
parfois H, Swe-
un C'est que !e lan-
de même
énoncé
les anges ont également une bouche, et des oreifies; ils une langue ont aussi une atmosphère, est artidans taqueiïe culé le sou de leur tangage, mais cette atmosest
phère qui dans
sont leur
piration, hommes des
anges
car
sonore
spiritueUe spiritue)s; atmosphère, ils produisent, dans est
!eur plein
et appropriée aux auges, les anges aussi respirent de la reset, au moyen des
atmosphère de
sagesse
mots,
comme .). Le
parce
qu'il
tes
tangage pro-
OEUVRES
de
cède
leur
intérieure pensée même ils peuvent, sagesse; ne exjx'imcrcc que l'homme en
et,
mille,
85
THÉOSOPHIQUES
embrassent,
outre, des
idées
les
choses
est
qui d'un
seul
peut
rendre
de
leur
mot, eu
pensée ne
l'homme
(~u'
elle-
t
saisie
et enqui onL été vues dans le Ciel sont-elles dites ~c~Y<&/M', <'t de celles n'a entendues oreille que jamais « Qu it en soit, ainsi, !u œi) n'a vues. dit, Swcaussi
jx'mt; tendues
les choses
ce qu'il
de'ihot'g,c'csL par expérience !'etat; où sont suis
par
de savoir
donne
momenLs,
les anges, avec eux,
entretenu
/))
m'a. été
été mis
j'ai
et., dans
je me
cet. état,
et, alors
dans
je cc~?'<~M~'
» Le monde
des
<te l'Enicr.C'esUa la mort,
est
esprits
distinct
l'l)omme
que
Ciel
du
et
d'abord
vient
après passe y avoir quelque il est, selon la vie qui) a menée sur la [en)j)s, dans le Ciet ou jeté dans l'Ente!'re,o))é!evc ter. « Le Monde des esprits comme apparaît, :)jn'es
une
vallée
entre
et
qui
sont
point monde
ont
été
élevée. ne
des
esprits
par vers
Les se
préparés
trouvées
et,
montagnes
célestes
sociétés
ceux
'tu
des
abaissée
caet'ià des
et,
rochers,
du
portes
côté
présentent
pour tes
des
qu'a
te Ciel,
antres; toutes
et, ne
pour les
sociétés,
aller
86 il
SWEDENBORG y a une
en un
côte
ceux
mais
nombre
grand Enfers
ne
doivent
qui
sont ils
des
y et des
ouvertes, voient
des
verts
de suie,
parce
qu'ils
il n.'y a après laquelle se sa montre qui dans
entrée,
chemin,
qu'un divise du
seule
antres
d'autres.
Les
se présentent alors entrer; ont
qu'elles sombres
aussi elles été
et
portes qu'a. leurs
ouvertes,
comme
cou-
en bas obliquement dans un abîme oit il y a de nouveau plusieurs de ces antres s'exhalent des vapeurs portes noires et fétides, fuient, que les bons esprits mauvais
les ont
ture
intérieure
Ciel
le
un
quand
frappait, quand émanée
les en
Enfers
là
rochers, anssi
en
se
parce qu'elles de ces esprits torpar une
souffle
donne
dirigeant
profondeur,
a. même
émane
du
de voir
il a pu une
« Quelques Enfers, que. la vue comme des cavernes des
les
que
vu et et je l'ai tranquille il était une exhafrappé par de l'Enfer, x a été mis
Swedenborg se passe dans II
tandis
un J'ai entendu arrachas cris comme
plaisent. des pousser
regards.
en aversion,
les recherchent,
esprits
leur
joyeux laison
conduisant
ce qui ses y plonger
description m'ont dit-il, et des vers
pittoresà apparu antres dans
l'intérieur
obliquement
et de ou
per-
OEUVRES
D'autresEnfers
pendiculairement. :') !a vue comme têts que forets.
des
obscurs
ceux
tanières
des
et
m'ontapparu des repaires,
dans les sauvages La plupart des Enfers sont a. trois rangs sur l'autre; les plus élevés apparaissent
f'un
sont
87
THÉOSOPHIQUES
à l'intérieur,
bêtes
les
bas
plus
apparaissent il apparaît comme
Dans
ignés.
Enfers, quelques (tes décombres de maisons (tes
incendies.
Dans
des
et
de
Enfers
villes moins
après rigou-
il apparaît comme de grossières, cabanes, en quelques en forme de endroits, contiguës Dans certains viite, avec des rues cf. des places. reux,
Enfers,
on
hideux
a voir,
de tout
genre.
remplis Il y a aussi
dans
des
lesquelles errants comme
des
des déserts
où
Quelle
richesse
d'imagination! subjectivité fondu ftx'nt On
avec qu'il
de débauche, que lieux et. d'excréments d'ordure
n'aperçoit
tout
bêtes est de
Il
esprits
de
sombres
forets,
infernaux
sont
Il y a aussi sauvages. » et sablonneux. sterite
détails!
est difficile
Quelle
fécondité
de concevoir
une
le rêve absolue est ici conplus la réalité aussi objective completcest possible.
doué de cette présume que, les secrets a pénétre'' de l'au (''frange ''onverscr les esprits, avec Swedenborg
aptitude delà et a a
dû
SWEDENBORG
88'
de
avoir
relations
fréquentes à ce sujet
avec
les
morts.
renseignements de curieux le DMn'M~, sorte dans son journal intime, commencée mémorandum dont la rédaction, On trouve
en 1743, Fort
se termine nombreux avec
obscurs,
sont
que,
Matter
lecteur,
en 176S les
en
pour a cru
commerce;
faciliter
bon
de
ou
illustres
défunts,
il a entretenu
lesquels
si nombreux
de
les
au
l'aperçu classer.
Ce
sont 1" Les
dieux
et les
2° Les philosophes bres de l'antiquité. 3° Les
qui méritent 4" Les saints,
de la Grèce.
et les
les plus
poètes
célè-
et les prophètes attention spéciale. les
patriarches,
tres
déesses
une
les papes, de l'Eglise
les
et les moines évoques S" Les réformateurs,
les
apôles
cardinaux, romaine. les
docteurs,
prélats
et les
prédicateurs protestants. 6" Les chefs des sectes et
nées L
de son DfA)Ut!.u
jusqu'au devint
le
un Le
174'
Dt'f<MM)
cil.,
220
manuscrit,
qui
titre date,
et 22).
primitivement
d'f'er.s<t)'t't, a. Été d~po"e
de Stockholm
1840.) <'oc.
auparavant.
cette
qu'âpres
congrégations
peu
le
porta,
de l'Académie
(Tubingue, Matter,
ou
srxtm-At.H.
9 février
bibliothèque Tafct 2.
temps
des
et publié
et ne & la
par
OEUVRES
7° Les
89
THËOSOPHIQUES
de tous
princes
les
et de toutes
temps
icsnadons. 8" Ses Dicte
M a eu des toLc, avec ton,
(''tait
mort
les
Tuxen.
roi
en
1746.
Or,
h'ttres
détails
Le
borg assistait très un ami
L'année
à un
Aris-
avec
.New-
Saint-Xavier,
de ces VI,
Sweden-
suivante,
part auquel prenait danois de foi du général raconte dans une de ses eut
s'i.1 n'avait Swedenborg
la curiosité pas vu affirma
autre
de demander
Christian qu'oui
le prince
entrevue
prélat,
humblement
pardon où ses conseils avaient
cn'curs
avec
dîner
digne Tuxcn
qu'à la première mt évêque ou un dait,
V,
la
à
de quelques-unes Christian Danemark,
de
quecetami
.'u voyant s.L mort.
Sixte
de Loyola, avec et bien d'autres.
Ignace Louis XIV
relations.
équestre
David,
avec
Saint-Paul,
Précisons
l'ordre
avec
relations
avec
avec
)'!us
de
collègues suédoise.
depuis et ajouta était avec
qui lui demandes nombreuses jeté
le défunt
».
encore
Tuxcn
questionné le <h) roi Frédéric
qui le rapporte), lui-même au sujet général en 1766, V de Danemark, mort
il assura
l'avait
vu
''sprits
tard
(c'est
qu'il et qu'il
y était
très
dans bien.
le
monde
des
90
SWEDENBORG
Il raconte eue
son
dans
la vision
journal
a
qu'il
du
céleste Eléonor, mariage d'Ulrique cette reine à qui il devait ses titres de Suède de noblesse et pour laquelle il paraît avoir conserve un véritable culte. Il suppose le que Frédéric mal assorti de Holstein, prince époux de la
reine
époux velles
au ciel
et il décrit
noces
d'Ulrique Au matin
15 aofit dans
en
1761.
se
lequel
magnificence; de l'aspect
ce monde,
et d'une
tenait
servante,
un
Eléonor
je voyais au premier alors, ni qui elle était.
venait,
fil a la main. que
l'homme ter
décider, n'avait et,
si
femme
a paru un un homme aussi
mais,
pressée,
antipathie c'était hésitait,
modeste.
son noudu
Jour
char
élégant vêtu avec
une
fille,
jeune
de visage commun, C'était la reine Ulrique dans cet état. Je ne
aucune elle
les
«
Eléonor
L'homme
ni
moment, Quand
qui y était l'appela de lui. Elle eut
auprès
être
pouvait comme il suit
bientôt
tenant
savais
ne
d'où le
passa
et l'invita
quelque elle le fit
elle char,
à mon-
peine enfin;
à s'y elle
ce prétendant, pour en princesse et
en
était
d'Allemagne, 11 était mort jeune
là. de quelque duché par elle a l'étude il s'était comme appliqué garçon; aimé les connaissances du de la parole et avait
OEUVRES
vrai
passèrent Puis ils entrèrent »
conjoints. <nagnitique. dans Déjà,
ce même
l'entretien
rch'té
<!c Brahe
le
.)\!ut
décapité
été
soir
avec
moi
qu'il même
prcs
stadt,
datée
assure
qu'il
t))oit
une
galerie
avec
il avait le comte
où
jour
celui-ci crime
pour
de
« Brahe futdc1756). du matin, et il dit-il, heures
mort.
Il
du
fut
avec
soir, moi
pendant
douze à peu
plusieurs
de Hesse-Darmau landgrave du 13 juillet 1771, Swedenborg a eu l'occasion de converser avec
lettre
défunt
Stanislas,
eu
à Stockholm
interruption
» jours, Dans une
d'époux
en 1756,
du
à dix sa
après sans
dans
journal a/vait
conspiration (23 juiHet heures <<)) i té à deux pada hêtres
à l'état
Us
spirituel.
9t
THÉOSOPHIQUES
!e
XIII,
)))en t décédé.
roi
de
pontife Il est rcst.é
Pologne, le romain un jour
avec
Cléréccm-
plus entier
avec
ce
<!<')'nicr. ans
Cinq Œtinger,
il
en
avant,
proclamait
S.'unt-Paul .~cc
pendant une Saint-Jean,
'!irc
qu'il
rnci'e
du
a. vu Seigneur,
la
1766,
répondant
au prélat
avait avec qu'il parlé toute une année, trois fois fois Vierge
passa
avec
Moïse.
Il va sans
« Un jour, et elle fut vue
Marie, au-des-
92
SWEDENBORG
sus
de
s'étant
la
tête
un
la mère
en
elle
arrêtée,
peu
du
vêtement dit
et qu'à
Seigneur
blanc;
et
qu'elle
avait
et/-
il était
né
la vérité
alors
»
d'elle, Dans
ses visites
Sweesprits, ne rencontre les esprits denborg pas seulement des morts, mais parfois aussi ceux des vivants. En effet, chaque au dire du théosophe, homme, a son
bon
autour s'en
de lui, éloigner
Esprits.
C'est du roi
l'esprit
celui
avec est
ou
de
entretenu le
nesti,
Pour ments
ange
mais
peut
qui aller
des
qui est toujours momentanément
dans
le
qu'il de Suède défunt
en
pour ainsi
la
reine
des royaume a vu dans ce royaume
encore du
l'esprit
par
théologien eu plus d'une
une
lettre
Christian
conversation
vivante,
savant
de l'état,
conceptions il est utile sur
s'y Eravec
allemand
nous
controverse
datée
du 5 mars
1771
Cuno.
mental
les à peu
de Swedenborg s'est attaché son
auxquelles de dire quelques ce qù~il
qu'il
professeur
se faire, qu'on puisse d'après une idée que nous rapportons,
complète
nions
mauvais
avec
il avait lequel le savons par et écrite
au Monde
a appelé
mots
de
docuprès et des
esprit, ses opi-
les ~c.se~Mmy
OEUVRES
jgtd tes Cû~'<?.~)o~<7<M!c~. Il y fait ses divers mais ouvrages, 'B(!;)))s un
~))j<'f,
Traite
spécial',
n'est
~)))<)ins avec
quelque et des
Ë~rt'présentations 6~j)cucommode ~foppcments ~aftsfraits
clarté,
d'ailleurs, son
grand au
d'exposer, la doctrine
au milieu confus,
des il
des
est
déve-
toujours
religieuse qui de nuageuses
succession Au
hypothèses. de connaître
ce
ferons
correspondances;
un longs, peu d'une métaphysique une
de
que
sur
nous
n'est
extrait
de s'orienter
comme ~tf'pparaït gS~ audacieuses
i! a écrit
qui
difficile
plus
allusion
souvent
auquel
et emprunts, j~<jHe]qucs ~nof)s l'avons dit, qu'un Co?~ t~)t)\rage, .-4?'c~a; Rien
93
THËOSOPHfQUES
reste,
il
nous
cette doctrine dans ~hnporte peu et, ses detai!s il nous ensemble sufura, ~n d'en donner j'~nr Je but que nous poursuivons, nne idée sommaire et de faire quelques citations. ce Laisser l'auteur est encore parier qu on
peut
j~ser
des
foxjours 1. 7'<i't/M ~ui!
(tu latin,
faire vues
très
de mieux et
des
intelligibles
/{~)'eM<~<:OMse/ .).-?.-E. Le par
pour des Hoys
!)t) r)i.scip!e (L. (le Z) de~ doctrines ~n~c. ~u.'tin,
t~aris, 40.
ISS'?,
chez
H.
il s'agit d'exne sont pas le commun.
quand idées qui
Minât,
C'j~'e.MK~anc' et des Guays,
trapublié
de la Vraie religion rue
du
Four-Saint-Gfr-
par
chre-
94
SWEDENBORG
donc
Il faut
savoir
ses trois
et dans
que
dans
règnes,
le Monde
il n'y
petit dans
a pas
naturel le
plus chose
objet qui ne représente quelque le monde spirituel où qui n'y ait quelque chose à quoi il corresponde. en a Swedenborg eu et
la preuve notamment
par
de nombreuses
par tandis
la suivante
expériences, « Assez sou-
des dit-il, vent, que je m'entretenais viscères et que j'en suivais la condu .corps ceux de la tcte jusqu'à nexion ceux du depuis et même ceux de l'abdomen, thorax, jusqu'à les
alors au-dessus de moi qui étaient au moyen mes pensées des spirices viscères et auxquels correspondaient,
anges déduisaient tuels
tellement
même qu'il eux ne portaient
erreur; les viscères
du
n'y avait pas une seule en rien leur pensée sur le sujet de la qui étaient
corps mais ils la portaient seulement conversation, ils correspondaient. » sur les spirituels auxquels C'est toutes les choses qu'en enet, qui sont dans
le corps
avec
celles
humain qui
sont
ont
une
dans
le
correspondance Ciel, « a un te!
a pas même dans le corps la plus a laquelle ne corresponde petite particule quelet quelque céleste, ou, ce qui est que spirituel la même ne correspondent chose, à laquelle point
qu'il
n'y
ŒUVRES
du Ciel
des sociétés sccs selon
tous
95
THÉOSOPHIQUES
les
car ces
sociétés
sont dispoles espèces
et toutes
genres
et de célestes, et même de spirituels dans un h'i ordre, ensemble la resqu'elles présentent d'un homme, et cela quant semblance à toutes de ses parties, tant et à chacune intérieures de là vient
qu'extérieures ainsi appelé h") qu'il
tout
que
le Ciel
est
7?'c&' grand Ao?~~<?; et c'est de a été dit tant de fois que telle société le
a telle province du corps, telle autre appartient à telle autre et ainsi du reste société province, de
la raison homme
cela
et que
est
que le Seigneur le représente ».
le ciel aboutit
Swedenborg
se panthéisme qu'il fj'inftnis détails dont sent
enfantins
7cn'~
dans
ainsi plaît
sorte
a développer
/'<7ym)<?~,
il s'attache
de avec
dans
esprits
chaque de Mercure
grand
homme,
ainsi
/<
dans
ceux
« l'Imaginatif de Jupiter de Mars « le médium entre
que les le Très
<'),le volontaire », ceux
a rechercher
co?'?'e~oMQ~~ de esprits
C'est
externe
seul
quelques-uns apparaiset naïfs. Dans sur les l'ouvrage
!').quelle faculté GRAND noMME, les
ceux
une
à
est
M, ceux de
de notre
Saturne
le
TnÈs
planète. ~e~~c~-
la mémoire, de la pensée », l'Intellectuel Terre
« le
sens
« le sens moyen
'96"
SWEDENBORG
''entre
et l'homme
l'homme
spirituel Il est inutile~nisister. revenons
Mais tions.
au
Parcourons-en
trouvons suivants narines
des
en-tete
7/'<x~
naturel.
»
des
Représentad'abord la table. Nous y de chapitres comme les de
Correspondance avec le Très grand
et
l'odeur
des
homme, Correspondance des mains, des bras, des pieds avec le des visTrès grand homme; Correspondance cères de la peau, intérieurs; Correspondance des
homme.
des
et
cheveux
veulent
Que
os
avec
dire
ces
le
Très
titres
grand énigma-
de exemples permettront l'exacte de l'auteur, pensée a saisir, tout au moins l'esprit
Quelques sinon comprendre, tiques qui
?
est
difficile du livre.
On lit au chapitre relatif a la des mains, des bras, des pieds Correspondance « Ceux qui, dans avec le Très grand homme général
le Très grand et aux bras, qui sont d'après
homme, et aussi
dans
la Puissance
le bien.
Si
tous
puissances ses viscères
les
par mains,
sont les
c'est du
a ces
les
bras, dans
parce que les tout entier corps
se réfèrent
ceux
le w~K de la foi
à la Puissance
épaules correspondent Très grand homme, et les
aux mains
correspondent aux épaules,
]e
forces et
membres,
de
OEUVRES
97
THEOSOPHIQUES
et ses puissances ses forces car le corps exerce au Plus loin, pa)' les bras et par les mains. des traite de la correspondance chapitre qui il est et des Membres de la Génération, Lombes (''('fit
« Ici
(tans
te Ciel
Sociétés
il faut
maintenant, ou dans
le Très
Membres appelle il faut ~néral, qu'on (;), les membres qui y à l'amour pondent ment aux sociétés amour;
t(''s sont
célestes
de
la
paix. « certains
que sans méditation
st'nt vince
de
la
province
« de
la
Ceux-ci CAy/c' )'. 'tans des lieux qu'on le
baient: !'n'?)ntc
Aifc~eM~e. dans
Lombes,
la Génération.
sache
les que adhérents
sont
En lombes corres-
qui
»
Ailleurs,
Swedenborg probes
esprits
» appartiennent G'/<MM/<? e~< 77<~M<-s',
~<
avec
Lombes,
ces sociécomposent et, plus que tous les autres, les autres, ils vivent dans le
tous
que
aux
les
réel, consëquemconjugal ceux sont où résident qui ceux
(Ja,ns cet
plaisir assure
les
de
(ju'on
sont
quels homme
grand
correspondent auxquelles les membres adhérents
et aussi
plus
dire
des
et
C</c~p sont a dit « Ils
labyrinthes, dans transportés
d'autres
des
ensuite avoir
qui peua la proCo~6~<
transportés leur rapport
là comme
sont et, divers
a
de
la,
s'ils ils
endroits 7
sont du
98
Très comme
SWEDEN~ÔHG
gland
homme, Chyle dans
servir pour le corps. »
à
l'usage,
le « Il y a des esprits qui ont leur rapport le c<?~<~M~ /ja:Mc~'ea~M<?, le conduit
avec
et le co~c/M~
avec les par conséquent e~/yMfp, hiles qui y sont et que les intestins rejettent ces esprits sont distincts entre ils eux, mais en compagnie selon l'état de ceux vers agissent qui l'opération aux ~sistent
est déterminée
ceux-là
surtout
» punitions. « Ceux qui constituent la provision de la VésiCM/<? ~c /M/ sont du côté du dos; ce sont ceux la probité qui dans la vie du corps ont méprisé corrections
et en quelque sorte la pieté, les ont couvertes d'opprobre. On ne nous
et aux
et aussi
ceux
qui
»
"i<
pas de ne pas prolonde semblables élucubrations.
en voudra
ger les citations Nous ne pensons pas que le lecteur y puisse trouver Ceux que les idées religieuses profit. de Swedenborg ont séduits plus que la psychone les a intéressés logie de l'illustre voyant nous
d'avoir reprocheront peut-être en des extraits insuffisants écourtés,
produit tout cas
ces idées. complètement excuse est dans le but que nous pourde l'auteur nous préocsuivons la mentalité pour Notre
caractériser
OEUVRES
cupe
plus
que
sa
métaphysique, et des
dos
représentations aider pt'~L nous !cs citations que !a reproduction
a
apprécier nous avons même
ce nous .tjuutc, ni clarté. w~cision
99
THËOSOPHIQUES
et si le l~vre correspondances cette faites
complète à ces .semble,
mentalité,
y sufnront; du Uvre n'eût citations
ni
IV
CHAPITRE
ÉTUDE
DES TROUBLES
ANALYTIQUE CHEZ
Mais
les
passages donneraient
SWEDENBORG
extraits
des
vient
qu'on
d'une
détaches
idée
qu'une
et
à classer
les
qu'on y trouve. Il est nécessaire conceptions qui ont la où s'est dernières
A regarder
les
à grou-
maintenant
psychopatiqucs a l'analyse
les
illusions du
singulières roman morbide
le théosophe durant de son existence. choses
ne
et superficielle mental de l'auteur,
éléments
les trame
comme
observation,
de soumettre
étranges,
complu années
de lire,
fort
de l'état par trop imprécise si nous ne nous attachions per
PSYCHIQUES
superficiellement,
les
trente
on
TROUBLES
pourrait
les
que
penser
101
PSYCHIQUES
font !)ge mur et de la vieillesse et la tournure k.s idées positives et
tifi<}ue de l'adolescence fait, il n'en est pas ainsi s'est denborg développée
fCre du
jeune
te môme
dédain
du
deraient
si nous
avions
que
)c monde
d'un
jour soumet, La tendance a
c-prits naires
ignore a, notre qui
attribuer
les aberrations
tenu
dans
la société
leur
pays
de
science, ''s( iipres
l'art,, tout
~'u scientifique ''s biographes
et
suite,
les
anomalies
de carac-
âge. choses
regarder les ;)vcc la même méthode,
Dustoire
En la jeunesse. toute la vie de Swede
avec
et, des
1) faut
cier
scien-
d'esprit
la dernière marqué partie l'évolution et l'aboutislogique
que des tendances
sant
avec
contraste
en ont
qui
croyances n'ont été
de
maladives
rêveries
sans
le même
merveilleux
de ces
nous
qui
a résumer
et que la clinique observation. porte a. des
chaque
naturellement facultés
mentales une
gui-
et à appréinconnus
nombreux
grande
services, signalés ou la philosophie une
parti pris, souci du fait,
extraordi-
de ceux place, ou jeté un
les
qui ont a. rendu sur éclat,
grand
tendance
excusable,
mais
et aujourd'hui
surannée.
Tous
de Swedenborg,
surtout
la
les
plus
102
SWEDENBORG
modernes,
n'y l'un
tamment, érudits incline nom à la
et
ont
point
des
documentes, plus consciencieux d'entre
des
plus manifestement
eu\,
vers
ressortissant
quc.« ressortirait A la
les en
))
tout
Sweden-
autrement.
dans les
le Monde hommes
pourquoi de la incrédule qui
On
devoir.
Christian
et qui était pas le récit
ne
est des
dont
nous
devenu
son
ami.
sans
esprits
pas
un
certain
même, d'être
avec
en même
ce monde,
Cependant, convaincre de votre
beaucoup
volon-
Cuno,
permis
dans
légitimité
s'occupa
riait
« J'accorderai
ans.
vingt-cinq
ami,
pour « fou )) <'[ table analytique au moins un pendant
partagea, manière
ironique. qu'il vous
écrivait-il,
qu'avec
de
jugé
générai,
déjà parlé, accueillait
scepticisme
anges
ensemble
contemporains
cette temps, tiers de ses visions:
n'en
la
le tenaient beaucoup une qui a dressé
leD''Beyer, de ses œuvres,
avons
première. du naturel
a
a la seconde.
vérité,
l'ont, borg En Suède,
lui d'après
l'immense
tandis
Kant,
plus
le panégyrique au » qu'il de la « science spéculative oppose « science du sur)), le domaine positive
naturel
depuis
no-
Matter, des
échappé.
)cs
temps et ce):)
très le
lui
ch'')'
monde
vocation.
de Swedenborg
TROUBLES
t'appelait sait son
a son
Vous
pouvez choses
(Je ce monde,
être, du vous
fort
monsieur, mais
ciel; êtes
n'y « Jadis,
ailleurs
ajoutait .') autre
ce qui est fou. )) Et, il
pour
qu')tn
on
entendu~
do
brûlait
temps il suf-
les adeptes du monde spirituel; )) fira désormais de tes purger. !c chef
John
Wcs!cy, ciait, de la façon hot'~ dans mis a lire
des méthodistes,
suivante
son
en
journal, !cs écrits du
sachant
de Swedenborg J'ai commencé
de
entendement, grand cf. d'une truction foi vive.
son
vrai
ingénieux, simts qui Ce sont
Il
pour caractère.
de se
mettre C'est
une
connaître
bien seule
hors
de
doute
des
fous
les
un
sa
pieux, d'ins-
beaucoup fus pourtant
Je
cette en
prévention un homme de
et
de sur
plus amu-
!cs pins agreabfcs. mis la main à la plume. aient jamais a dormir mais si des rêves debout,
extravagants, i)\ec l'Ecriture avaler
suffit
suis
baron
tt'nn
')etromp6. ses visions
« Je me
~770
c'était
que
appréde Sweden-
écrits
les
sérieusement. a y réfléchir avec ipcturc beaucoup faveur,
fai-
le compliment; que propos à ra.s);ronome Tycho-Brahe
cocher
dansics
103
PSYCHIQUES
aussi
les
pins
faisant
si complètement et le bon sens, que Fon
franchement
les
contes
divorce pourrait du Petit
i04
SWEDENBORG
Poucet
le
ou de Jack
de géants',
destructeur
o
le théosophe en dérision; tourna Kiopstock Wieland le traita avec plus de déférence, niais se consans foi a ses visions; Gcethe ajouter tenta
de
quand
le il
mettre
créa
appelle
Pater
apparut
aux
temps miné
dans
Renan, cisme
ainsi
avec
son
bon
de croire
aux
l'histoire
nations blance
avec
ces les
visions
et
facultés
son est
qu'il de nos
illu-
considérer. sceptidifficile on n'en
jours
des
aptitudes
distingueraient
de
pareilles n'ont jamais
Au ont
phénomènes
).Mat.tc)'oc.c~otes,p.429.
de
le
étranges, qui les
facultés
constatées. et
et un
on ne peut supposer chcx nous a transmis les iHumi-
et des facultés spéciales car des au très hommes,
tivement
Swedenborg de sou écrivains
une
car
visions
et de semblables
qu'H
faut
remarquait
miracles,
et les
le personnage
excentrique doue esprit
ingénuité
de même,
voit plus ceux dont nations
un
qu'il
enfant,
en vue
et aux
un
bien
il l'eut
Bref,
Seraphicus.
que comme exiraoï'dinaMes. C'est
et
Faust
penseurs comme
plutôt
scène
en
ces
contraire, une
aptitudes été posi-
étroite
ressem-
pathologiques ~< /.C' C~
illumi-
54~~1..
que '<
TROUBLES
l'observation
de
en (jiïi oblige, comme de même
nous
chaque jour saine logique,
à les
à analyser borg et cherchons manifestations morbides qui
Les
))b)cc, la grande place. sur sur ses l'univers,
sensoriels !out
cas,
qui elles
troubles.
des
ont
dominé
ont
des
un
morbide ment
les
toujours soluble que
la
rapports
problème délicat
et
première
du
théosophe sur les anges
terres
et les
troubles
sa
les
classer
rencontrent.
s'y
habitants,
peuplent dériver
C'est
considérer
et,
y tiennent Les idées
HALLUCtNA'noxs
''t. les esprits qui «(''tes, semblent
ce
montre,
que ces derniers. et a la vie de Sweden-
nature
a l'œuvre
Hevcnons
105
PSYCHIQUES
vie
pla-
psycho-
mentale
étroits
avec
en ces
de
psychologie souvent difficile-
à préciser qui consiste t'ordrc de subordination des phénomènes padécelé le délire thologiques que l'observation ou les conceptions erronées s'en qui rapprochent
sont-ils,
hallucinations observation
celui
d'habitude, qui sommaire
les
cause
ou
effet
des
accompagnent? conduirait penser
Une
h' plus souvent les troubles psycho-sensoriels <o)n mandent les idées délirantes il semble
que en
106
SWEDENBORG
être
par exemple, sauf ce cas, Mais
ques.
servent
qu'elles
les
fausses, tat
dans
ainsi,
ou
non
exemple,
l'inquiétude,
prétations
erronées
toxi-
discutable,
d'aliment
aux
le
par inter-
les
soupçon, et
précèdent,
idées résul-
sontplutôtun les persécutes,
chez
cause
délires
lui-même
hallucinations
qu'une
les
souvent
de
de la. sensibilité hallucinations les et de t'ouïe qui, lorsqu'elles générale apparaisun trouble ou accuser sent, ne font que révéler longtemps,
mental
et
sourdement et
loppé, dans
insidieusement
l'évolution
dont
elle-même, l'hystérie si caractéristiques visuelles dont
un
événement
subordination
jacent Ce
déjà
les
hallucinations
a un n'est serait
erronée
que
de Swedenborg
des trouble
une
extérieur,
d'attribuer
les
r6vc
impression cause occala
mystiques,
interprétation
idées
hallucinations
années, pendant trente au contraire, a penser y compris
la
un
phénomènes psycho-scnspmental antérieur et sous-
évidente. pas moins donc une risquer aux
avancée;
traduisent
émotion
sionnelle.
riels
est
ont été pénible les délirants Chez
ou une
déve-
la première,
le jouet. que ces celle
théosophiques dont il a été, Tout
autorise,
hallucinations, de
Londres,
oiu
TROUBLES
été
107
PSYCHIQUES
d'une
d'incubalongue période les dispositions tion pendant laquelle mystise sont. organisées et dévequcs du théosoplu' A défaut, d'observations on directes, toppées. précédées
se borner des conjectures égard, ces ne sont sans toutefois, conjectures pas La vision de Londres eut lieu point d'appui. cet
(toit,
:u[ cours
de l'année
cement
cette
de
avait
fait
deux
volumes,
trouvait cher
en
paraître De
Mattcr,
) idée que
a
ca,~rri~rc. carrière.
une.
réservé, chambre
la crise,
écrit-il, et
proteste
religieuse transition.
~<~M~s.M~~Y?~'a?7<yc.
mieux, n'indique tudes de retraite amené
s'était
de
en se
devait s'attaqu'il le reste de sa car-
biographe,
la métamorphose se soit faite sans
denborg (]ne le théosophc on il allait dmer, /w
idées
Swedenborg
un ouvrage <~M'c où Op!
CM//M
pendant son
le commen-
année,
Angleterre
des
le germe
des
or,
même
a développer
rière.
1845,
dans où
contre de Swe-
Il rappelle l'auberge
il pouvait se « Rien
que ce sont méditation
les habiqui
ont
c), le changement de d ,,Î c ~a·e !</M /o</t <e lvirt zcr2e c~MA'c, est caüse,
ta vision
La La; t'o/t, zai.sioia,
x Et ailleurs, il ajoute ?<~ <c/. '< Swedenborg est un, et les trois phases qu'on dans sa vie ne sont que trois degrés distingue
yv~M~K
SWEDENBORG
108 d'un
et même
seul
religieux, qui a. paru disparaître raire, puis sous
L'élément développement. a prévalu dans l'enfance, et qui d'abord l'élément
que
nous
sent
donc
forces
que
des
quant antérieur
leur
que ressortent borg, cites
secondaires symptômes a leur a. un évolution,
Chez
tandis
que les documents
sont
en
concerne qui et déterminé
comme nations
sont
l'état
rares,
exclusivement le cas
bles
psycho-sensoriels
a pro-
attention,
moins mental
expliqui
symptômes. délirants mystiques,
loin, les halluciplus ces hallucinations mais
visuelles.
dans
état
ces
la
de règle, variées peu
su-
physionomie de Sweden-
œuvres
des plupart le verrons nous
sont
notre
et leur
authenticité
les
qui tante.
des
commandé
appro-
symptômes ne nous parais-
en relief
de la lecture
ce
contraire
s'en
par
resté
est
Les
dire.
et sous-jaccnt, duits et n'en a pas été la résul surtout S'ils doivent attirer c'est
litté-
»
vives.
mettre
bordonnés, mental
et a fini
mieux
allons
l'élément
scientifique, s'est au qu'il
à ce point vital et actif assimilé les deux autres les prier toutes On ne saurait
sous
et
presque ïl n'en a pas
de Swedenborg:
chez ont
pris
lui, un
toujours été ainsi les
trou-
développe-
a
TROUBLES
ment,
véritablement
aussi
divers
PSYCHIQUES
la
vue
la place prépondérance. des hallucinations
Liquc, rance (étires
Cette
un
raisons
délires
d'abord
drons
la
par
ch'oite
avec
On
ces suite)
ont
rêve;
or,
le
s:)iL, il y a prédomina.nce ):t vue. Puis, comme le
monomaniaque tions de la vue ittéc
a précédé à la croyance
que la existe antérieurement tous
les
!<*s ('(forts )'h. ~t'tit'e t.
ii.
de
Chasiin. avec
les
H.
une
on
rêve,
le
hallucinations M. a des
hallucina-
état
quelle
les
parce la vision Tous
qu'ait
de
de malgré
ses
disciples,
des
rapports
& )'et')dc ~MK.
les
prophètes été leur
anthropomorphique faire une autre, et
une
faible,
de possibilité à sa formation. tous
de
Chasiin',
l'hallucination;
Spencer
ha.Hucinu.tious.
le
dans
saints,
Contribution
y revienressemblance
qu'un
fait, toujours une idée inlelligence, Dieu et on ne peut s'en
par les
(nous
religieux parce
établi
entrevoit
montré
visuelle
religieux, se sont
en
des l'a
bien
fait
mys-
prépondéles dans
visuelles
est mystiques l'observation clinique.
été
na-
y tiennent chez un
il convient
comme
hu'ellement,,
ils ont
extraordinaire;
que durables. hallucinations de
Les
.109
~e<<<f.
p.!?/cAo/
du 18i)0;
110
SWEDENBORG
Les recommandations livres
aux
les exhortations pieux, l'M!~a!~o?!. de Jp6's'-C/<r~
dans
tout
que
faites
individu
« de se servir
« nous
représentant « nite sacrée, comme
« voir « que Chez
que l'on montrent
bien
à la vie dévote,
de Sales recommande François se mettre en présence pour
« que nous « senter nos
par les trouve
doit chercher religieux de son culte comme une
représenter l'objet sonne. Dans l'o<~MC~o~
ment
fidèles
avons amis
divers de Dieu,
à se persaint.
moyens notam-
de la simple imagination le Sauveur dans son humas'il était accoutume et de' dire
de nous, ainsi de nous repréde je m'imagine
près
un tel qui fait, ceci et cela, il me semble » semblable. je le vois, ou chose
le plus souvent les halluSwedenborg, cinations sont vagues, il s'agit d'un nuage, d'un de feu, d'une « II apparut M~e lueur. globe dont le feu rejouissait /?a??~Mp assez éclatante et cela
dura
masse
enroulée
cette flamme heure; » de Mercure' signifiait d'esprits « Un jour, des esprits de Mercure apparurent en globe, vers la gauche et ensuite en une
i.
2.
Des
près l'arrivée
T'M'M
p. 52.
(/<M.s
d'une
s'étendant; ~'C/Mf'tw.
p. 23.
en
longueur'
»
TROUBLES
<' Je
le
vis
même
comme
npparut tx'jitc.s
étoiles
lii
PSYCHIQUES
et il Jupiter) obscur avec de
de
(l'esprit un
nuage dans
mobiles
» D'au-
le nuage un peu.
Seigneur (ommc
« précisent en actualité dans apparaisse le soleil, c'est non seulement
<))'a été
dit
fois
tres
se
elles
le
ciel
ce qui ce aussi
mais c'est par les anges, c/~ </oM?~c ~<9~' quelquefois.
qui
le
Que
Le
comme non dans soleil, apparaît des cieux en haut, au-dessus
Seigneur mais
}c il
dans l'un devant endroits; apparaît en deux 'n'il l'œil à dans l'autre devant droit, gauche H))e grande devant l'mil droit il distance apparaît
absolument
semblable )t'csque < d'une semblable il apparaît, < ~'mme une lune. ~.mciic
<c!)e de la lune
comme au
feu
notre
et d'une
une
entourée apparaît a une dont chacune
c! un pareil Faisant t.
M., -i. Du
semblable
du monde
soleil
devant un
terre,
l'oeil mais
soleil,
blancheur
.)tuc
mies
du
feu
d'un
soleil,
grandeur; non comme d'une
de
un
à
semblable mais
grandeur; de plusieurs semblable
écla-
plus mais
cette petites
blancheur
éclat 2. » allusion
p. 92. Ciel el de
~'En/'e;
à ses
p.
'!4.
voyages
dans
la
pla-
SWEDENBORG
~2 nèté
Mars,
sorte
d'objet
leur
le blanc, la flamme en
d'abord
rougeâtrc;ccs brillaient
outre
une
flamme
s'attacha,
bel
et de là, main
ensuite cette temps; avec l'objet enflammé;
main
eut
une
grande
clarté
la main fut
disparut; en changé
ment
avait
les
enflammé
et mais
ment, ment delà
dans
une
blait
à un
objet
oiseau,
qui
au
furent
ma tête,
de
cabinet
leur
et à
sanctuaire,
de
sombre,
couleur mais
la vigueur çà et là et
il volait
de
le
puis étroit
sur
le devau!
qui
mesure
devant,
la
de pierre; de perle, ensuite sans
ressem-
voqu'il vie l'aban-
enfin
quoique
l'objet
pareillesuccessive-
couleurs
l'oiseau
il y clarté
enflamme
que
couleurs les
à la
commence-
couleurs
et avec
puis
grande
cet
sur davantage et il devint donnait, alors
cette
ces
lait
fut
dans
brillaient
sorte
voyais enobjet
s'arrêta,
couleurs
autour
d'abord
où elle
les
changées vie dans
je
il parcourait legecela dura quelque à distance s'éloigna
et
mêmes
cou-
d'après
éclat
et alors un
une
d'après
laquelle cet d'abord au revers,
de la
cremcntl.etour
puis aussi
a
et au creux;
paume
voyais d'une
beau,
pourpre, couleurs
d'un
main
« Je
très
enflammé,
variait,
qui
écrit
Swedenborg
vie,
1 d~abord de couil vola!
TROUBLES
Enfin
toujours' un
prend
caractère
masculine
maine, femme
vêtue
rais
savoir
sont
les
terre; i't fait
certains
bien
défini
cas de
robe
diverses
sur
et
aux
semblables
de
terre
hu-
vis
une
il y avait t « Je dési-
»
face la
forme
laquelle
couleurs
quelle hommes de
la vision
« Je
féminine.
de
sont
et s'ils
dans
ou
d'une
de
(tes roses
113
PSYCHIQUES
quel de
corps
Mercure,
hommes
de notre
alors
une femme .<?'~ Mc.s' yc~' à celles semblable qui sont sur terre;
était beau, visage des femmes celui
mais
aussi
de
mince
un
de
peu
notre
plus terre;
corps était
mais
de corps était qui <jHC ne le sont les hommes était vêtu d'un habit bleu
aussi
plus
tout son
petit elle
d'une
que était égaie 1 d'une
sa tête grandeur enveloppée Étoffe posée sans art, mais cependant d'une il s'offrit manière de même un convenabte; homme,
au
juste
sans
plis
notre
terre;
il
foncé, ni
s'a.da.ptant saillies d'aucun
»
<-oté'
Au chise
1.
corps,
de
mince
plus
reste sur
Swedenborg la nature de
).
Des
Terres
'J.
M.,
p.
m.
p.p.
52. M.
dans
/'U)t:'ue~,
s'explique ses visions.
fran-
avec Il
affirme
p. ')20.
M 8
SWEDENBORG
li4
de qu'i~ l'exception lifie 6<"p~o?'<~m<i's', etroitement
aux
tout
semblables
à fait
visions
qu'il
qua-
et qui ressemblent du rêve, les autres aux
plus sont ordi-
perceptions
« If y a deux genres extraordinaires de dit-i). pour J'y ai été mis seulement comment ils sont. Le premier, c'cstd'etr~
naires. vision, savoir emmené et
quctques-unes
du
corpa.
seulement
pour d'être
fois L<'
en transporte par l'esprit à ce genre, il m'a )ieu. etc un autre Quant en est, montré ce qu'il par une vive expérience ou trois fois seulement. Voilà mais deux deux second,
de visions.
extraordinaires
genres est
qui
c'est
Je n'y ai 616 que deux savoir ce qu'il en est.
Arcanes
dans
relaté
ce sont
Célestes,
pas la vues e~? choses yMc j'ai, t'C <~<' CO~A' ~<M?/<Pi'?.a! » <M?Me. (Arcana Ccelestia'.) des Indépendamment naires.
Ce
ne
cette
sont
suelles
~e~M~CA'
(globe
nuage)
et
qui
Objets
bien
Cité
de
narMattei',
celles définis
/o<
(tête
e/
Mais
tout
des
première partie des perceptions des
ordi-
ce sont
visions, ~Mf/a~
c''
état
<M~<?M?'.S hallucinations de se
rapportent
d'homme,
p. 4Ui.
feu,
viuammc, a visage
des de
THOUBLES on
femme)
observe
quelquefois, quoique hailucinations des
eu
ment,
clinique !s'M<M appeler
peut,
le
~~y&M; (tu
~/M/
77~c<
:<T~c,
118
PSYCHIQUES
festin
de
rarequ'on fameux
Balthazar
un
bien connu. Dans ce cas, les exemple voienL non pas des objets informes ou ma!ades contours ou moins ((es figures plus précis, des mots écrits. Si t'on mais la acceptait t't) est
contestable
d'aiHcurs
titeorie,
de
i!)comp!c);e,
ou sur
Tamburini,
la
au
moins
physiologie
des haI[ucinaUons, les premières paLhologique a l'ereHnsme du devraient, être rapportées visuel commun et scissure centre (Cuneus ia,r~clis <dcarine), ~rlcYCrrino), tandis h:)!cs reteveraicnt. du
c csL-a-dire !))lt)cinations
pli courbe. nous sonble
!(' simple ~rôtbisme 'm d'un centre du sonirc
a
les
los halltrcirrartior>s vea'verclirn que tes ))allucinat,ions du centre visuc! verbal,
d'un
mécanisme
plus ne
Quoi
des
complexe, de sensibilité
centre
langage
expliquer. baUudna~ons
!<'a)it.e'dcs
Le
nous
qu'il visuelles
paraît, en
pas la soit,
verbales
ct~ nous en retrouvons n'est, pas douteuse parmi En voici (('Hes éprouvées Swedenborg. qu'a ()c))x
exemples
!~s anges ijne
par
très
expriment, le
langage;
nets
« Par
feurs
sentiments
plusieurs
les
fois
écritures, de même H
et
m'actc
U6
SWEDENROHG
des
couverts papiers des papiers comme des papiers comme
adressé lument et aussi monde; me
fut
pas sens.
deux
de même
je pouvais permis Un jour
d'en
a la
écrits imprimés les lire,
tirer
il
abso-
d'écritures,
me fut
plus aussi
main, dans
le
mais il ne qu'un
ou
envoyé avaient
du
sur lequel été petit papier, écrits seulement mots en lettres quelques et il me fut dit que chaque lettre hébraïques, » « Plus de la sagesse renfermait des arcanes ciel
un
tard,
il
me fut
les
par
envoyé
cure
un papier long, inégal, de plusieurs blage papiers, comme en caractères imprimé notre
terre.
un voyèrent le précédent,
de
caractères
et non
hallucinations
les
1.
DM
2.
Des
délirants
paraissai) que ceux de
mais d'imprimerie, de même congluUntf'
pas
a~
qui,
chez
les
le trouble font
mystiques.
el </e ~i/t;)', p. V'o'p'M (/fn<s ~O'HiueM,
Ciel
tels
qui
))
constituent persécutés, soriel prédominant, chez
et
ils m'enQuelque temps après autre couvert comme aussi, papier
et poli propre et sans grâce' Les
de Meresprits formé d'un assem-
psycho-send'ordinaire défaut Ce n'a
160. p.
29 et. 30.
pas
été
!e
TROUBLES
cas
chez
mais
Swedenborg, au
reléguées
second
~7
PSYCHIQUES
elles
sont
chez
lui
en
im-
et dominées
plan
portance visuelles.
et en l'rcquencc par les hallucinations audiOn sait que ces hallucinations
lives
pas toujours en les divise
n'ont,
<'t qu'on /c.y (bruit
hallucinations
entendus). autres.
a eu
Swedenborg
Quelques
esprits
fa Lune) apparu f'cnt, 'te la furent entendues car mûme
leurs en'ct
voix que
(il
des
s'agit
au-dessus
arf
produire ') menL'.
en
des
des
sons
des
voix
un
un
et
mots et
des
esprits ma tète,
de
co~~e
et
<~M <OM-
absolument
produisaient les roulements
avec
de
en /M/-
unes
de
l'éclair après je présumais multitude d'esprits qui
Voila
<f/<~CM-
de cloches), enfin o;Maf?'/i!'ue. !<'?'<'A' (paroles
/Me~o~)'
une
caractères
de tonnerre,
cascade,
m'rre
mêmes
sifflement, vague, roulement), co/M~M/i!<?.<. (bruit plus précis
hallucinations
/T<?.
les
du
ton-
que c'étaient savaient par tel
retentisse-
d'hallucination auditive exemple commune. Celles suivent sont interméqui diaires a l'hallucination commune et a a l'hal-
j~<'4' 7'e'M
(/aM
~t'cc~
p.
142.
118
SWEDENBORG
lucination une
«
verbale.
certaine
Un
matin,
un
chœur;
de ce chant,
il me
distance
représentations connaître
que
ces
esprits
reur
par
de Jupiter, leur arrivée,
sous
gauche
son
c'étaient
te
des
de
ta
sorte
me fallait attendre qu'il » recueillir le sens
Mais
voici
lucination
élevés,
racontée « Je
~<?.
qui
été
deux
de
ma
esprits et tête;
étaient, d. 2.
des
logiciens. et /<? .s'o~ 6'~ était A'OM~
la,
avant
longtemps une
hal-
une percevais bas le long du je remarlà faisaient
s'élever, mais je ne pouvais pour ils étaient; ils se furod quels or, quand ils i~e ~<<'<c?!/ et me dit'cnt qu'ils
avaient lent
de
cntr'eux,
quai des eu'orts savoir
n'étaient
mots
d'en pénétruit /'o~<Y/'e yaMC/~ gauche ~'M~ des esprits que c'étaient qui
côté
mais
parlait;
sépares
nettement
<M«~M.
de son
sorte
ni
très
il me
et les
assez
d'en
)). « Un de
Chinois
pas
distincts
de
la terimpriment a mon côte s'appliqua
A'/?'e/
/a~(~/e
les
d'après fut donne
qui
et
bras,
a
j'entendis
DM Ciel D~ye~M
il
me
c~/y'~M~ parlaient comme je demandais fut dit que l'un d'eux
el de <'7~t/e?', s'aM.!
/ai'<c ce Pendant
~i!'t'e~,
p.
2n. p.
it)2.
c/<H<
temps au-dessus ils qui était très
TROUBLES
n'nommé de
(tonné
le monde
dans croire
c'était,
que
le monde.
Ce qui me a. /'o~'eï//c ~'o~c
!n:)'niere Au
seus6e nous
reste,
avons
humain
~:tge t))a[)iëre
sensée
(h' t'esprit
avec
eittendu
ainsi
a l'auditive, un
état
époque,
<s'
(les
j).')' j'an'e
des
esprits qu'it
aussi
Le
/<'
esprits de et; de
).f)e.<T<M«!M/[/Ht''<'r.<,p.'tO. r./jMCt<'<e<<~c~'JT?t/ë)',p.Ui3.
ce
de
d'une
avec
sonore
s'aspeut constituent t
deux
de
f/c
multitude
de. Mercure),
)a
« A une
complexe.
M.~ une
mais
leur
't0.
ces
a que)un peu
devant, par ?7.y ~c /)~<7ZCM~,
ptusieurs
te
que
)):
visncik
moi,
aijfeurs,
l'homme~
toutes
ou
range
ajoute-t-it aussi
qui
le tan-
« énonce
intermédiaires provenait
mais d'une
que
langage
hatlucinatoirc
antre
~)e distance s~))' ja droite,
est
et
y/)~?'
même
rhaitucination
U'aiHeurs, socier
de
manière
de )'homme
tangage
qu'ii
précédemment, des anges langage
rhommc,
d'une
c'est,
nea.umoins,
mots,
«
H.
vivait
vu
du
et
H,
il
quand
et,
if
A tors
surprit;,
~<x?«y«c et H
que dit Swedenborg f< es), distingue en
~st
Arist.ote.
éf,ait,
suppliquait, ton e~c voix
et, il mutait;
savant,
itumisdans!'étatoùij ~aus
119
PSYCHIQUES
mais
tangage, pariant
en-
120
SWEDENBORG
était
semble,
co??ïH?<? ?,~c o~a~o~')). aperçu semble avoir eu conscience
Swedenborg différences perception non
comme
comme «
Jl a compare l'une toutefois l'hallucination
en considérant
l'autre,
Le
un
le
langage de est
sonore l'homme
psycho-sensoriel, des anges ou de
mais
de
d'une
entendu
le
que
ou
l'ange
de. langage, il est entendu
l'esprit. avec
l'esprit manière
:Y
mais
trouble
langage
l'homme
delà
l'hallucination
qui séparent, auditive récite.
des
aussi
l'homme
avec
par lui seul cela. vient
et
de non par ceux qui sont présents innu'' ce que le langage de l'ange ou de l'esprit de l'homme, d'abord dans la pensée et~w~ cA~MM qu'ainsi dis que influe
dans
son
organe
de
l'ouïe,
et
il meut
cet organe tan~<M' ~'i~e~'e~?', le langage de l'homme avec Fhommc d'abord
externe, par
z/cr?M,
dans
l'exte-rieur;
dans son
l'air,
et
par
de l'ouïe, organe de /a il est cM<e~
un chemin et le mon!
que le ~cc /<ow/?!c
et de /'<?.?'/ p.s7 </a:~e de /'<myc ~pMe~ dans /'Ao~e, et que, pa~'cc </M'?7 mc«/ les o~a/~f-s' de /'o:«c, </ est aussi c?~c~/e~e/~ <!p~f/!< eya/p~~ 1
c/'y/~c
~M7'p;Md«;s~'L'Ht)je)~.p.23.
2.~MCte/e<(/cr~/et-,p.H)et.
~«'i!?M'e/'<' .s'OMO/'<?~. »
TROUBLES
Ce
passage cL on y trouve ))!)ysiologie ditives. Ces
véritablement
une
les
vraies
de la
des hallucinations
au-
le
on
sait,
auditives
même
même extériorisation. sonorité, il en est d'autres d'elles, qui leur
à côté
Mais
ressemblent
sans
entendues
rieures
leur
dans
mais
~<
ces
ils
tinctes
mais
disent,
de /c /Q,yc d'hallucinations
bien
ne
cas
pas
décrites,
'jui s.'y est appliqué h's a rattachées au
~'avolution
dis-
C'est
à
ils cette
quci!aiHargcr,qui le nom a donne d'hallucina-
hallucinations
du
entendre
paroles ou, comme
la ~ce.
en ~~yeA~MM. Depuis, h's travaux sur la physiologie à préciser la nature fhcrche
motrices.
~'c~-
de
pensée
ti'ms
<)<' ces
exté-
malades
/CM/' semble
perçoivent la plutôt
les
identiques ne sont plus Les
il
parler,
)):))')er;
variété
être
intérieures.
pas
rt'ntrc
curieux,
intéressante
présentent, des perceptions
caractères
12)
très
ébauche
pathologique
hallucinations
hns
voix
est
S
PSYCHIQUES
mettant
il profit on a du langage, et le mécanisme M.
psychiques. avec beaucoup
Séglas,
de talent,
D'après
des hallucinations groupe elles relèveraient lui,
langage
articute
frontale),
dont
les
(pied elles
de
la
du
3" cir-
traduiraient
122
SWEDENBORG
l'éréthismc tives
comme
expriment, Tamburini,
(1~
circonvolution
des
la
d'âpres
de
M.
hallucinations
les
manière du
l'éréthisme temporale). a émis au
Francotte hallucinations
dites
audide
centre
de
sujet
auditif
la nature des
psychiques
voir
idées
un
d'audifférences, peu j'hésite auxquelles tant moins a. me rallier que depuis longtemps je suis convaincu que la judicieuse interprétation est trop étroite. proposée par M- Séglas La prétendue hallucination est conspsychique tituée un élément,: par un double d'une part phénomène d'autre part
de simple une
représentation présentation ou
auditive
motrice,
mais
même
visuelle
conséquence à son étrangère
pour
l'hallucination appelle tuée. Quand je me noncées, simple si,
par
i.
Il.
par
suite
X.
d'une
FrancoLLe.
Gaud, Imprimerie
moi
représente par
une
être
elle
son
que ce qu'on soit consti-
pour
des
paroles prola Vierge, c'est un
de représentation dissociation
D('~
re-
être aussi peut il suffit que )<' la tienne délire,
psychique
exemple,
phénomène
de
L:<
délirante.
interprétation mentale peut
en
sujet,
mentale,
représentation
mentale; de
7<a~t<cuta<;o'M
Van der HMghen,
ma
dites
1898.
person-
p.s'e/t;ot«.
TROUBLES
<23
PSYCHIQUES
sont
j'en arrive dites t~'JJemcnt
à pense.)'que ces paroles j'Cprouvc par la Vierge, [nais une I~aftucinatioYi qui
hittite,
h.diuciuation,
une reste
eL ne devient paspsycho-scnsoricHe, ~vchiquc c.n' )e langage qui fa constitue n'acquiert d'une intensité vive et reste une image aitde.
On
donc
conçoit
image puisse y avoir audide nature
qu'il
th's ha))ucinations t!\<
psychiques et nicme visueite,
inotj'ice
~'nsee
intérieure tantôt
!U)<!iLivcs, i))):)ges
visuelles,
))SY<'hiques n~tre avis,
se iorrnuic
sonneUe
et
qu'i!
images tantôt en
la
t'ormuic
trÈs juste, a consistent en (/c.s
Francotte,
le malade
/sw.<)ont
notre
puisque tantôt en
en images motrices, « haUucinations et que les
)), suivant, de
pas
meconnait
attribue
a
une
pcr-
Fori~'inc influence
exte-
rit'nre.
Swedenborg Jn'xs psychiques
que les le langage
)! raconte <'<!.(version m.derict p.n' une Qu'à
jt.t'-sages Hientôt
avoir jtaraît auditives
cette
qui après
pensée
suivent vinrent
des
haHucina-
et motrices.
de esprits des mots
') et qu'avec eux de ~cy<c espèce été
eu
il n'a
« ont
Mercure parce pu
est
qu'ii parler
que
~c/?,v. active?
va
La
nous des
tccture
des
J'apprcndre. anges
de
cette
SWEDENBORG
124
et il me fut donné de percevoir (Jupiter), moi leur avec di fiequ'ils d'après langage des anges de notre raient entièrement terre de mots, car leur était non forme, langage terre
mais par
mes
avaient
en
qui
influx
un
la face
dans
concourait
par
lèvres
de
tous
aussi. sorte
de
d'idées encore moyen des autres, tellement
à
au uns peine
chez
faite
abstraction
moi pour plus et il était aussi que
il ne
cédent! yeux.
par Ensuite,
continuité
mots;
plus
plein dans la
parlèrent
et de plénitude
moins qu'on c'était mots
des
sens.
ét:)!t langage le précédent,
que il influait
de m6)Dp
mais
face;
pas
ils
ils
qu'au
ce
commençait lèvres
Ensuite,
intervalle; le sens
langage,
les
les
peu.
du
idées
séparées
attention
inteUigible
précédent selon la qualité
toutefois
très
font des
le
était,
étaient
quelque comme
perception ne ceux qui
que
les
côtes
me
percevait dans ma
mots
et;
de
parlèrent les séparées
ils
langage, continuant
lieu qui tenaient unes des autres,
mais
côtés
cl) ose du
les
la circonférence
tous
suite
la face,
a~ chaque
commençant
vers
de
se répandaient; et par intérieurs
d'idées,
plus comme
il commençait; encore
et alors
avec
l'inil'fx continu; le prépar les plus
de
la face ne pu
=
=
TROUBLES
par un mouvement dans était senti
Y concourir ti);)is l'inftnx rerveau
était
alors
))]<mvemcnts.
soumis ils
Enfin,
tombait (juc te langage ~< sa m~M?', ceHe
d'une
aurc mais
Ces genres
de langage )e premier
une
comme
le cerveau de
de
parièrent
volubilité
aure
le
manière
~~M
l'enten-
était
comme l'influx
percevais
chose.
cliaque
se comportaient genre comme
et
semblables
seulement
le second (m! coule, troisième comme ~cr<1e trième
convenable
a
Ictère je indistinctement
hti-meme,
des ttuides
~~5
PSYCHIQUES
comme
comme une eau
l'atmosphère, M légère
de
l'eau
léplus le qua-
Ht ailleurs '< Des esprits
vinrent vers moi et (de Mars) a~ ma tempe et là, ils gauche, leur langage, mais je ne le com-
s'appliquèrent me soufflaient tretiais point; tt'ei) avais pas (était comme (! ;)bord vers ~'uchc a vers
par
l'œil et découlait
t.
De.
'rpf'rcs
il était perçu l'âme la
en
tempe haut,
gauche ensuite
dNHs
~U'iw'
doux
quant doux
de plus la p)us
doucc;
et gauche et le souffle et peu
au
flux,
je
auparavant, il soufflait vers
l'oreille
s'avançait
de
a peu
vers
le droit,
de
l'œil
gauche,
surtout
p. i0'2.
126 vers
SWEDENBORG les
et arrivé
lèvres
aux
il entrait
lèvres,
et par un chemin par la bouche dans le cerveau = et c'était même au dedans de la bouche, par ]a le souftic fat pard'Eustache; quand trompe venu
dans fut
et il me
leur
le cerveau,
je compris de converser
donne
langage,
avec
eux;
j'ob- = /<h~'e<
me parlaient, /M que, lorsqu'ils C< M?t ~P!< ~t.S'.S'f MOZ C/<MCM~<"M ??MMUe~<~
servai e/~
de la correspondance la /<x~f/Mg, et cela a cause du langage intérieur avec le langage extérieur; extérieur au son articule le langage appartient qui
tombe
de
et de là au
l'oreille, de~
du côt6
la membrane moyen
des
et des ubres,
membranes
habitants habitants
de notre
il me
fut
il est
Mo~
un
langage s'insinuant
dans
.so?!<3?'c, mais l'ouïe
et dans
plus court,. par un chemin « Que les très anciens eu aussi donné
un
tel de savoir
sur
que
des des c'était
~?'e~<yM<? ~c~ la vue intérieure
notre
ce c'est langage, par la conversation
dans l'autre ques-uns d'eux cir ce sujet, je. vais rapporter
Par i~,
le langage du langage
c'est-à-dire
terre,
de
organes, petits sont an dedans
qui le cerveau.
porté dans de savoir donné que de Mars é.tait différent
de l'oreille,
externe
vie;
terre qu'il avec
et pour
ce que
j'ai
aient m'a
ét<
quet-~ éclair- z appris
g
TROUBLES
Il
)<' voici
fut
me
127
PSYCHIQUES
montré,
un
par
certain
été décrire, je ne saurais quel avait de la très ancienne h' tan~a-gc de ceux qui étaient comme le langage t'~tisc; i) n'était pas articulé il était tacite et se temps; par mots de notre mt]nx
que
non
faisait
par
!:) respiration
respiration
interne; il
~a<z/; (juclle allait
la
étaiL
me
fut
leur
sans
~t qu'elle
rien
donné
un
par
/aM~y<?
d'apercevoir qu'elle par les
de sonore
n'cntraH. externe,
~.n'iavoie
aussi
c'était
interne, respiration vers le cœur, et ainsi
de l'ombilic
lèvres,
ainsi,
mais
externe,
pas et
ils parlaient quand dans l'oreille des autres ne
frappait
pas
sur
ce
le
de l'oreille, mais tympan voie interne, et par une certaine la la, par ce qui est appelé aujourd'hui Il m'a été d'Eustachc. montré que par
qu'on
appelle entrait
qu'elle même
trompe un lei langage ils pouvaient les sentiexprimer ments du mental et les idées de la pensée bien ne peut jamais le faire )!ns pleinement qu'on );n'
des
sons
articulés
ou
des
mots
sonores,
une dirigé par respiracar il n'y a pas une seule tion, mais externe, ni même rien dans une parole, )a)o)e, qui ne s"i) dirigé de la respirapar des applications angage
tiun;
pareillement
mais
chez
eux,
cela
se
faisait
avec
beau-
SWEDENBORG
128
de perfection, parce que c'était par interne plus intérieure, la respiration qui, étant est par cela même et aussi plus parfaite plus et plus aux idées conforme mêmes applicable
coup
plus
la
de
outre
pensée;
s'exprimaient mouvements de lèvres
encore
par de très légers et par des changements » face'. Nous cinations vent tion
tenues
mentale
pour auditive
des
moteurs
dans
la langue,
phénomènes l'essence. que les d'autres
en
représentations blablement langage
-t.
des
De.s 7'c~'M
de représentatrès atténuée.
cn'et
comme les
souvent
que
représenta-
de s'accompagner de sensations motrices
ou
le gosier, la face, sans que ces et ces sensations en constitueut
Il ne paraît hallucinations cas
faits
d'intensité
Lc~~a~e co~ n'est cela. Il peut, d'ailleurs, auditives tions normales, phénomènes
de i.i
correspondants
des halluque quelques-unes on vient de lire la relation doi-
pensons dont
être
ils
cela,
douteux,
pas
psychiques
constituées
d'ailleurs, soient
principalement il en a été motrices;
ainsi
chez
esprits
<~<
y'w'f'c~
par des vraisem-
lorsque Swedenborg de Mars c~/YM~ dans
p.
HO.
dans
le .M/)
TROUBLES
r
<MM .s /c~$
a
Au
129
PSYCHIQUES
en mouvement x~ /a ~CMC/!<? et mettait et ~M. M~~eM sa /ay~~c. les hallucinations motrices reste, ordres
divers
sont,
assez
soustraits
de
à l'inuucnce commandes
paraissent uni leur sifttces mystérieuses ennemis H~'s~/c~
suppoqu'ils et leur volonté
par les puiset les dominent
les
qui
les
qui s'en rapou s'imagi-
délires
sent
dans
communes
et les formes mystiques Les malades exécutent prochent. nent exécuter des mouvements
de
chez les perséimaginaires chcx les m6diums,Dieu, cuLcs, esprits évoques 11 h's anges chex les ou le diable possèdes. st'rnble
bien
JucinaLion coirnaître non
seulement
i':)!)ord
et
in~uaient
Les
qu'ils muscles
n't'ilement exprimer
).
l'inuux,
tant
Des
mais
rinthtcnce
la joie
et le rire,
dans
/'t/H~e)\
aussi sur et
présents de la face
sous
y'etTM
«
bal-
J'ai
pu
de Jupiter, esprits la douceur et la suavité de
par
de
une
écrit
principalement et riante, gaie
rendaient ment
décrive
que Swedenborg motrice lorsqu'il la présence des
se
ma cela
ce qu'ils et la lace
continuelle-
» 1. contractaient-ils des
ou bien
p.
en
esprits
pour
Swedenborg
CO. u
~M
SWEDENBORG
ne
sensation percevait-il simple qu'une la vérité on ne saurait, née, c'est ce qu'à avec certitude. la vraisemblance que en faveur
d'une
rait,
après cinations nières
hallucination s'être
tout, de
la
s'observent
d'ordinaire
aux
dominent
agi sensibilité
des
saints
ou la relation
Ce serait
allonger d'en rapporter ici. en citerons Nous
d'être mère
dans
toutes
gces.
1. Cfdmei). ;)ff//<o~of/'</KC, Baillière,
un Ilotes
cependant et
tut,
.!{.
jusqu'à
été
<a /o/<*
p/tt'so;)/<t~Mt', i8.m. Paris,
des l, que nous
la
peine
en religion d'U!) générale sa mort,
sur-
le modèle hclle elle
instruite,
correspondance De
aisc-
que vaut
qui
les
qui
ce travail
inutilement
il y a quelque trente ans, les vertus. Douée d'une
Cette
associer
la vie parcourant des cas de demonopathie'.
de la Creuse,
gence, remarquablement des lettres ont qui
der-
en trouvera
du reproduit. Joséphine Marie de Jésus, supérieure
couvent venue
nos
soit
Ces
générale.
les mystiques, hallucinations motrices
ment
trouvons
simplement
On
dire
il pourd'hallu-
motrice,
chez
en importance. en exemples
cutu-
de
intellia laisse
col)!soigneusement :') va de la jeunesse
coH.s'<(~<'cc /t!&or«/Me
.s'oM~ le
;)o~!<
</<' )w
e<' ~«(/tc:a!e.
J.-t!.
TROUBLES
de
f'cpoquc mstructivc
la
la
mort;
lecture
es),
La 39'' lettre, eu mai 1812,
(''panouisscmcnt. h))[sc, est adressée, comme
on
va
aussi
l'évolution
et des préoccupations leur origine jusqu'à
religieuses leur depuis
et renferme,
et)
on y suit.
qu'attrayante;
(h'.s idées tiques
131
PSYCHIQUES
myscomplet, de Tou-
datée
à M. l'abbé
le voir,
des
L.
détails
d'int~creL pk'ins « Enfin, le
Seigneur permet que je vous il a voulu, ce Dieu jaloux, m'oLer abso:n')'ivc; même les secours ann bunent, tout, spirituels, fût en(;ièremen!, dénuée et; dans <[<!C mon âme nu délaissement
de LouL ce qui est créé. général A présent que je suis plus tranquille, Je ne puis la main de Dieu, qui agit, sur moi, )))(''connau,rc (':))' j'ai
une si grande éprouvé si fort,es que elles étaient,
peines, trouver
de terme
in a frappée mcmc qu'il
sait
pour seul
augmente ~<? /<? ~'C~
~< < i"~t a été tt'rt'e, <i:)
moi-même, irait
(!i''tious la (aibfesse
a l'infini, naissent et les
les car sous
je
de
ne saurais
les dépeindre. Celui qui ce qui en est; je crois ma sensibilité naturelle,
~y a me
employé
mulLit.ude
!~U<<??~ crucifier
la ~0:</CM?'/ le ciel, la
le détail
démons; les
peines
et les
mes
pas;
ajoutex
souu'ranccs
corporelles,
de tout contra.à cela l'hor-
SWEDENBORG
132 reur
des
la violence des tenpeines inférieures, du démon, les coups et les persécutions tations, le délaissement de Dieu, les remords de la conles
science, phème,
sentiments
de colère,
de peines Tout cela
de
de
désespoir,
des amis,
etc., la persécution du directeur, enfin,
la part ne vous
blas-
etc.
etc.,
donnera
id(~ qu'une légère de mon année et une grande cette état, partie de l'autre; avec simcependant, je vous dirai mon plicité (car je ne crains pas de vous ouvrir dont la seule fait' cela, âme) que tout pensée trembler ne me paraît rien la nature, presque de mes P Un comparaison innombrables pchélas! de fois mérité l'enfer. chés j'ai tant 2" En Christ
comparaison 3° Et du
bienheureux
dans
que je crains croix. Hélas! suismême de mes
souurances des bonheur que le ciel.
très
fort
comment plainte
peines;
très
Mais
d'avoir ai-je souvent
cependant,
de
Jésus-
les goûtent avoue je vous toutes ces gâté
souffert! de
Je
me
la violence
à l'intérieur,
Dieu
mon contre je la serrais a tout; un moment cœur, je consentais âpres, mes de sorte promesses; j'oubliais que je ne rie)) à l'état de mon âme et ne sais comprends me présentait
si elle
a avancé
la croix;
ou recule.
Je vous
dirai,
parce
TROUBLES
que vous
voulez
plus de faits que de mes aventures.
quelques-unes
133
PSYCHIQUES
de réflexions, Le
~~e~uC
me tourmcnt.ait a un tel point ~e démon) que de repos, il me pousje n'avais pas un moment sait, dans le feu, ~?.p ~oM/M~ ~M c~M/~qui me dans hissaient un etaL et, de d'épuisement comme
t'ittiguc,
si on
m'eût,
les disloqué sans pouvoir
des journées entières passais sans sans parole, que me remuer, me faisait t eau bénite sortir de d(''mon
malheureux a rien;
pensais
me
d'autres
tirai fois,
os.
pres-
mouvement; cet
état.
de l'eau sur
tiqucs s'etforcait
bénite
ou
qu'on
a l'approche </<"m'e~'<M~/<?r o~
mct-tait de ces
moi;
~c
tuais
a peine les avais-je touches ht fuit.e. tille une honue Anna, moi,
n'osait
'raintc
dons. le couvent s'-ention; seulement,
elle
c~r qu'il qui
des
n'y sussions
celte
en
dans.
Souvent
je
ne
pouvais
re-
de pas et moi
étrange
de chagrin et c'était ce que je souffrais, des souffrances comparaison
''hoses
me
preuait est avec
quelques avait, qu'elle
qui était malade
dé-
il objets, la /~<?;
de
s'éloigner il 'd'accident;
Ce
l'esprit, je ne i)mc donnait des
de fureur me faisaient me transports qui chirer moi-même. Cela se calmait lorsqu'on jetait,
Je
m'empêcher
de
pervoir
peu de du dede
134.
SWEDENBORG des
pousser
cris
de toutes
mes
forces,
je veux souffrir, j'accepte Je souffre tes tourments
Mon Dieu, je m'écriais
je disais tout;
puis
de t'cnfcr,
« 0 vous tous qui passez par je n'en puis plus. ce chemin, considère/et s'il est une douvoyez » D'autres foi s: Non, leur semblable a la mienne, je ne suis pas fatiguée me voici. Je gneur,
de souffrir, défiais
les
Sei-
frappez, démons
aussi
et souvent plus de fureur; brisée de fatigue durant le jour, j'espérais de repos; me donnerait un peu que la nuit du tout, il y avait autour de moi une point
revenaient-ils
avec
légion
de
d'étranges
et frayeurs, mais je remerciais
poser qu'ils m'était ques
ces
me
pas
malheureux
faisaient
je
ces
faire
charge, car je sans qu'ils me
ne
esprits.
J'avais
pouvais méchants
me
ne pouvais
de ce La
pénitence.
re-
vie
faire
quel~<" poursuivissent. /s' !~M?'<M7/'? <?~ </<7/~ les esca-
la co~c ~<3MMM~/ liens. Un jour, ils me donnèrent des transporta de fureur de telle sorte que je me déchirais avec m'en car ils les dents sans pouvoir empêcher, '~iw emparés de mon corps; C0/ /PS <m~/M de ~OMM<M<?~ a;f<?C violence la personne telle vitesse d'une Mit:a!?'~?, que de cela se désolait de ne pouvoir m'artémoin semblaient
s'être
TROUBLES
n'ter;
ils
enfm,
133
PSYCHIQUES
me
terre.
par
jetèrent
E)!e
\inf)uerc)ever,maisjefai)lisencoremecasser !:).)ete;
trouva
Jieureusementqu'etie
h~'nitequ'eUe [t~tt. ce calma,
sur
jeta .te
dans
moi; sur
tombai
de l'eau
le incluent, romchaise,
une
Alors cette personne crut m'acpre de fatigue. cahh'r des plus cruels rcprociK's avec une coicre ('( des expressions me ()esesperer. qui fai]tirc)!), nn torrent <ie larmes .)<' versai un et, prenan! Mon DH'u, que je suis malheut'rnciiix, je dis faut-il
reuse,
rejn-oches? ''He
me
encore N'ai-je
demanda
j).')'ler.Quoi! (jue
vous
h'ndn;
elle
~He ne
meut
qu'eltc,
Je
air
de
qneis
!ni
dis-je,
vencx
moL~
hx'ft
un
avec
s'approcha
de
très
Alors
peines?
et
compassion,
<' Mo!
je
lui
ce que rappelai m assura n'avoir rien
voulais ce
pas n'ai
pas
enj'avais diL; comme
aussi je fus convaincue, un tour du /<?i''<?<x. c'était, de lAscension,jeme jour
jamais, que
Snint-Sacrement
\ifset
de de
de
accablée
reproches je ne savez-vous
dire?
L~' jeudi suivant., tramai avec beaucoup sur 1a sainte
sois
que je pas assez
était
hostie; doux
qui ;'rit)!(~'ienreta)'ex<erieu)'.
de
peine
exposé;
je
il en sort,it me
à )'eglise; tevai
des
donnèrent Je
)ui
tes
le yenx
ray<Tus très de )a force disators:
~36
SWEDENBORG
vous
Quoi/Seigneur, vous
que me
sentis
âme,
m'ayez tout.
himineux
m'aimexPést-iL de la détaissée
embrasée
d'amour
pénétrèrent restai ainsi
je
le corps /O~M'<9?~ ?'~ rité,
les
rayons
foud
jusqu'au
de
mon
chaperdue dans la douce ~<M<?pierre; ~~o<z/<? cow~c c/. ??!<?C~C?'C~<?/ /<X//M/ ~<? .~COM~'
~ûM?' ??~ /'a~'<? i~'t???, tout absorbée, mais pleine
Je me
/<9.c~<??~~ encore
possible sorte? .)e
de
levai
force
et,
de courage ;j''a!u<a;i.c<3~ M~~.a~ de ~/c qui nie dura jusqu'au Un autre jour de la Pentecôte. étant aussi, devant le Saint-Sacrement., i) jour, en sortit une h) vive lumière qui me lit voir beauté des croix. Z~M r<?.~<?, c~ /oM~ c<?~, y~ M' ~M ?~i!< ~~<? </<?.! yCM.r » ~<?C~YC~CM:C~
Dans par
cette
la
d'extase,
description on retrouve
hanucinations occupations deg'rc risation
ep!t:re
que
très curieuse fort précise indiquées peuvent
mystiques hallucinations des
tout
/MC/
se ~S'~
qui
attaque !a ptupart des les à (sans
haUucinations images), hallucinations auditives
psychiques, hallucinations trices,
de
la
se termine
d'une
engendrer
portées visueUcs
<
sensibilité
un
préhaut
extériovisucUcs et
mogéné-
TROUBLES
raie
car
cinations
il s'agit de la
137
PSYCHIQUES
bien dans sensibilité
ce
d'hallu-
passage
«
générale, tourmentait,
Le
me à un tel démon) de repos; pas un moment point que je n'avais il me donnait des coups dans qui me laissaient m) état d'épuisement et de fatigue, comme si <m m'eût les os. )) disloqua teigneux
(le
même
De
raconte
Swedenborg
qu'il
et des esprits renies qui introduisent Lcte une espèce de succion ou d'attraction, ressent
manière
qu'on ou existe une
sois
tel)c de
manifeste
par moi a plein eussent pu la
perçu suc6c
de
à l'endroit
attraction
ou succion.
« Le
la
ajoutc-t-il, membrane
fut
comme sens
supporter comme j'y
mais
!cur;
de la douleur
y a des la dans
succion, si une doute
je
en ai
été
d'autres
que
raisou
était
de
la. dou-
habitua,
je
sans le principal douleur; supportée de la succion était au sommet de la
entin droit
et de la elle Hauchc, On. verra citons, friulces
y;'t<'(~
s'étendait
la région de l'œil
vers
puis plus
la région loin, dans un
passage
a
éprouvé
que Swedenborg et des tentations
des
vers
?'ep;<')t<t<toKs
très
e< des
l'ai ï entête,
de l'orciHc »
gauche'.
analogues
CfWMpo~daHces,
que des
nous souf-
à celles
p. 363.
i38
SWEDENRORf;
dont
la mère
Marie
de
Jésus
se plaint
dans
sa
lettre. Faut-il
nous
attarder des
hallucinatoire nous
venons
discussion
de
ceux
fausses
donner
serait
Laissons
à discuter
des
surannée,
perceptions
dont
exemples? ce nous
Cette
foi
une
qu'anime
ta nature
semble.
consolante
voir
des
et des révocations là où l'obserapparitions vation et la rigueur nous scientifique obligent a ne voir que des troubles morbides. La science n'admet turc
l'extraordinaire; pas rencontre un fait
elle
elle
tsionomie,
le
d'autres
réserve
d'aven-
quand en prend
la phy-
qui et le classe
jusqu'au
faits
analogues permettent par de lemwux on Ur, 011 ~,c>l~2la~~yi~arl de le mieux (~Oî),)I) comprendre.1,01) Or, ~comparaison constate une authentifn'a.jamais apparition gourou
on a ~quc; considérable
observe de
mis
rinftuencc
cru
à
des
d'hallucinations
L'intcrpret,ation s'impose on se trouve en présence d'illu-
quand et de prétendus est subjectif;
dedans, n'a
ont
qui
nombre
vériliées.
<fcs lors
tout
un
conLrairc
malades
sous
apparitions netLement,
minés
au
non la
Swedenborg,
visionnaires la
en
a
une
vient,
perception
du dehors. chose
chcxeux
Nul relief
mieux en
Cpoque
ce
que
où
Merdo'
concerne
qui
il
du
pouvait
TROUBLES
qu'il
paraître lu faire.
« D'abord,
dit
pressions (lisait, que
les
tous
t)eson h's
ses
visions
défauts
et et
de
ses
de. ses bien
s'y rencontre h's mines et. les
lui:
idées
sa
et
gestes, d'activité
les
moral
et
sens
l'empreinte les préjuges ce
et les sur des
du des
aimerait qu'on assez poète pour
qu'on qu'il sur
penchants de l'odorat
sens,
conséquences immoral,
formes,
les
sont
opinions,
Les. Ajoutcx et ses latents,
finesse, été
devant,
temps; et, de ses
les
surtout,
eût (h~)borg cela en action
bouche,
son
la langue
im-
on lui
favori
nature
sphères sur
une telle
les
laquelle par sa
portent de tous
mœurs
sur
du
dans
lan-
il entra
quand M, ce furent
de
de
esprits aussi leur
Ensuite,
individualité
!<'s copies voit si
't
comme
à
les
anges parlaient, et, se personnifièrent
les
retiens
intérêt;
quelque tous
Herder,
« singulier état. de son enfance,
qui s'animèrent sa vue. Puis tte
encore
parlent monotone.
Swedenborg ~'agc est-il <):)ns son
eût
y
139
PSYCHIQUES
l,
sentiment
ohscrvaLions que mettre
Swctout
comme Dante. ou pour le dessiner « Les caractères distinctifs des esprits qu'il me), dans les diverses sont planeLcs pris dans !<'s
propriétés
des
métaux
qui
portent
les
i40
SWEDENBORG
mômes
désignations
argent
prête
ses
le plomb, de suite. ainsi
cure, et pas
une
que
ces
planètes
aux
esprits
qualités les siennes En
~M~M~OM
le vifde
à ceux
de Saturne, ce ~'c.s'< termes,
d'autres
c'est
C.X'~O~Y',
z//M.M'o~. ~Mi~ ~?~W<? /c M?/a: le ~M<M~. ~me?'Q'/0< qui ~~?'<? « Enfin, les mystères que Swedenborg le monde
et le cœur l'esprit en nous. se passe Dès
écrits
dans
ce qui
se forment
pensées sans
dans
découvrir
en images.
laquelle
L'imagination, est n'agit pas,
la possédons aussi si ce n'est cela, Qu'est-ce, les
pratiquent ciens,
poètes, orateurs!
les
sions,
la seule
habitude
avoir
recours
à
expliquer, et anges
page des
par
esprits artiste
Les
peintres,
La
faculté
suffit
nous
pour à l'égard que l'art les
les penchants, de même opèrent
Cela
pour
tout page, l'empire de Swedenborg. En
la
des
que musipassans nous des effet,
avec ses anges? parle-t-il on parle avec ses pensées comme ses anges et ses esprits sont ses c~<o/M'. comment
cet
l'art.
les
pré-
sont esprits de chacun. Voyez notre les enfance,
nous
autres.
le
des
l'intelligence faculté de ces opérations. spéciale nos pensées en images de traduire mêmes,
M~M
c'est
étrange
tend
Mer-
TROUBLES « Sa
bonne
foi
est
il
entière
utiles
de ses personnifications, et sont, non pas devant
mais
en
cience
d'autant
C'est
là
un
plus dangereux 1. plus facilement
tombe Il
lui.
semble
voulu
de
l'appui
la
n'a
ses
état
visions
sont
seulement:,
y
maladie, ou
passe
y
» que
un
cons-
de
à
A
quelqu'un conpouvait
s'il
jour
ait
Swedenborg des arguments
apporter thèse de Hcrder.
(~)i lui demandait icrcr avec tous les
pas
lui
qu'on
d'ailleurs
lui-même
1411
PSYCHIQUES
trépassés
ou seulement
d'entre eux, quelques-uns Je ne le puis pas avec seulement que j'ai connus
il répondait tous; je vois dans
avec
ceux-là ainsi
!e monde,
ou princiers, les <)uc les personnages royaux héros illustres, les hommes émincnts et savants à apprécier et leurs
que j'ai appris actes par leurs
dont je me conséquent Fon comprend aisément tlifester 'me ne
ni
personne puis
i.
me
Herder.
t. XU, 2.
avoir
p.
Mattor,
je n'ai aucune
OEMt')'<s 114,
fais
une
idée
in Matter, loc. ct< p.
compfc/M. /oe. ct/ 114.
pas idée'.
connue
par Et
nette.
que je ne puis le désir de m'entretenir
que taire
po'sonncllementou tous ceux écrits,
ni maavec
ou dont
»
7-'At'<os'7p/<!e p. 318.
e<
histoire,
je
)42
SWEDENBORG
A. la lecture
de Swedenborg, la. multiplicité,
des œuvres
reste
on
de constater surpris ans la constance trente variété, pendant de donner hallucinations dont nous venons et
exemples certains
persécutés d'aussi
rencontrer circonscrites délirants
les
d'esquisser
et moins
de d'anges, bien moins
on
chercherait
quelqu'un riels aient
d'embtée, tardive
visions divines,
chez
sorte
vainement qui un
pris ces troubles
Que
Chex
les
autres
qui
rap-
d'étoiles, mais com-
changeantes, plus a vécu un Swedenborg
Eu réalité, passagères. tiers de sa vie devant une et
des
en pourm combien plus
chez variées on en trouvera
personnalités moins riches,
des
on
chroniques, mais suivies,
mystiques, celles de Swedenborg,
pellent
caractères.
h)
les
troubles
de kaléidoscope dans l'histoire psycho-senso-
semblable ne
développement. se soient pas produits
n'aient été que la révélation qu'ils d'une mentale synthèse sous-jacente, en voie de se constituer, c'est, longtemps
depuis nous l'avons teux. sorber
déjà dit, ce qui ne semble pas douS'isolant volontiers du monde pour s'abdans
a Londres nation,
ses méditations, lorsqu'eut
Swedenborg
comme
il le faisait
hallucila première se plaça de bonne heure lieu
TROUBLES des
(huis
conditions
(ics
troubles
que
dans
1433
PSYCHIQUES
à l'apparition Nous savons
favorables
psycho-sensoriels. ses voyages il vivait
d'une
façon
plus
comme on l'a dit, Est-ce, frugale. parce la cuisine d'Amqu'il avait peu dégoût pour de Londres? sterdam ou pour celle Peut-être. que
Kn tout sobres. tic
son régi me ordinaire son dire de Springer,
cas, Au
café
au
de
lait,
et de raisins
d'amandes
et
pain
était
des
plus il vivait
ami, de
il mangeait mais rarement,
secs;
un
ou
beurre,
quelde la
peu de poisson, et buvait viande, toujours peu de vin. L'aprèsne soupait du thé, mais midi, il prenait point. )t n'est pas invraisemblable fruqu'une pareille quefois
~:dite
ait
(k'chéance comme
été
chez
lui
organique, tous les états
l'occasion très
propre,
desquels,
aujourd'hui
thcosophe a s'exercer. -raud pf'fer.
d'ailleurs, Ces
chez et
de
certaine on
le
sait, la
à favoriser
d'inanition,
des hallucinations. développement sous C'est vraisemblablement que se sont produits fi) ils dé double vue
d'une
cette
influence
Swedenborg
certains
télépathie
à propos
comme
au
temps
du
la critique a quelque peine faits eut eu a leur époque un
l'ctenLissemcnt,
il
importe
de
les
rap-
144
SWEDENBORG
Tj~ premier se passa let 17S9. Swedenborg
à Gothenbourg lë~ 9 j juilvenait d'arriver dans
cette
d'Angleterre. il fut Kant',
invité
à une
de cette
ville,
et,
soirée
les
raconte
môme, chez
réunion 'bout
retour
ViUe/'a.u
un
négociant
« Dans
il y donna, avec de quelques instants, de la consternation, la nouvelle signes
cette
heure
il avait
même,
éclaté un
de Sûdermalm, au quartier incendie. Au bout de quelques il se
lesquelles
retirait
au tous
qu'à
a Stockholm, épouvantable
heures,
de
la
pendant a
temps
autre,
il
ces deux choses, apprit- a la société que le feu était arrêté et à quel point il avait fait des proDès le môme cette étongrès. soir, on répandit et le lendemain nante nouvelle elle circulait dans
toute
n'en
la ville.
arriva
à
conforme après, de Swedenborg. Le second de
Mais
le rapport
Gothenbourg en tout,
ne fit
pas,
en son
le précédent. que de vingt-cinq mille quittance M'"° de Marteville et retrouvée
Kant. éclaircis
On
des
va t.
Œt~re~, peu'
aux
c~-c~t,
jours visions
»
fait
songe.
deux
que
bruit
d'un
de Stockholm
rêves
voir IH,
de
p.
en
temps, Il est relatif
a une
Horins par quoi
88.Mu\'c.s
métaphysique.
moins
par égarée elle a la suifc Swedenborg
d'un
visionnaire
TROUBLES
t45
PSYCHIQUES.
dont
le général
fut mêlé
cet,
douxième
de M" de Marteville, époux une lettre adressée le H août
In !'écitdans
incident,
.1 on ecclésiastique ~'hurcisscments.
t'~nviron
quelques
('t'-jebre
le général d'E. s'exprime an âpres la mort de M. de Marte-
un
ma
viHc,
femme
M.
eut
l'idée
de
faire
visite
au
son Swedenborg, qui était alors afin (t'apprendre à connaître Stockholm, une si rare du genre merveille près
voisin de plus
de
ses sentiments a communiqua dames de ses amies et la partie fut furent Ces dames toutes ajournxc.
))umain.
Elle
j'h'sieurs ronvenuc
;)<) mises. M.
de
t'of't beau jardin v~uté et garni, j)!tr laquelle,
l'~s
réclame
1775
comment
Voici
de
hime
avait
qui
d'Ë. a tracé
les reçut dans un Swedenborg et un magnifique salon, qui était an milieu du toit, d'une fenêtre
d'après
son avec
s'entretenir
il avait
assertion, ses
cou-
c'est-à-dire
amis,
esprits.
«
Entre s'il
demanda YiHc;
a quoi
f~nnaUrc, x~'me h'qnet
autres n'avait
pas
il répondit par la raison
a Londres
ma
discours,
presque ce seigneur avait
connu
femme M.
qu'il
n'avait
qu'il tout
avait le temps
été
ministre
lui
de Martepu le luipassé pas
pendant de Hol10
146
SWEDENBORG
lande
de la cour
près feu
de Stockholm.
M. de MarteviIIe après, mon et lui indiqua, épousé de façon anglaise, un endroit non
où elle
la quittance, a cheveux avec vingt
croyait également perdue. a deux « C'était environ Pleine
de joie,
elle
se levé
jours
<?~, songe :) apparut une cassette dans
seulement
épingle
Huit
mais
trouverait. encore
brillants
heures et trouve
une
et qu'on du
matin.
le tout
à. tu
S'étant elle dormit recouchée, indiquée, neuf heures du matin. Vers onze heures, jusqu'à M. de Swedenborgse avant d'avoir fait annoncer, rien de ce qui était il raconta appris arrive, place
la nuit précédente, il avait vu pluque, dans sieurs et entre autres M. de Martevilie. esprits Il aurait désiré s'entretenir avec lui, mais M. de MartcviIIe était pour d'autant nie
obligé lui faire plus
céleste
passerait reuse. « Voila est tance
refusé s'y était de se rendre
arrivé
faire
une
une
les
véritables
autre
auprès
découverte
qu'il quitterait où il se trouvait
dans
!a
par
après depuis beaucoup
circonstances
raison
qu'H de sa fcmn~' importante, cela la coloun plus
an
et
lieu-
de ce qui
à mon épouse, a l'égard de la quitet de M. de Swedenborg. Je ne me hasarde
TROUBLES
pas a pénétrer Ce n'est pas raconter
de votre
On
une
heureux
encore
société
milieu
coup
Ce devoir,
1762,
qu'en
a Amsterdam,
d'une
sombre
je
si j'ai )).
Révérence'
raconte
'tans au
les mystères qui s'y rencontrent. non ma. vocation. J'ai plus
simplement. m'estimerai
et je désirs
-t47
PSYCHIQUES
on
l'ai
rempli, aux repondu se
trouvant
Swedenborg, devint tout
conversation,
et pensif;
dû
lui
demanda
a
ce qui Pierre 111
11 répondit se passait. qu'a cette heure mourait dans sa prison, et c'était précisément !c moment
où
tirent,
foi
avons
déjà
le tsar
fut
les
Le
gazettes. (ait, allusion
comme
assassiné, fait,
consigné en !809.
par Son
<;n doute
par
Matter.
Le professeur
Tafel
Holandcr,
fabricant en <ToH;cnbourg
Pendant tement !)icn du ton
d'aDer
qui ')770,
a votre se leva
t. Citée par l'latter,
tablettes, é~é mise
de la pet~c-ullc dîna avec Swedenborg l'anecdote
Swedenborg Bollandcr et lui
de voix,
a éLé
tenait
le dîner, vers
nous
auquel
précédemment., dans ses Jung Stilling auLhent-icité a d'ailleurs
en
se dit
usine. et alla
suivante tourna
subi-
« Vous
feriez
Celui-ci, chcx lui
loc. cit., p. ~'i4..
de
surpris il trouva
148 un
SWEDENBORG d'incendie
commencement toute
sumé
sa fabrique Il en remercia
temps. sourit
et lui
dit
puissant, De ces faits du
tres
savant
avait
vu
Swedenborg, tement un
par exemple, négociant
privée
qui
que le danger sa brusquerie 1. rester
dans
rapprocher et à la double
le
d'auvue.
aurait
exacrapporté d'Amsterdam une con-
celui-ci
que
suédois
en
merveilleux, à la divination
relatifs
versation
qu'il
le
ce qui expliquait on pourrait, pour
était
domaine
s'il
conqui aurait n'avait été averti &
aurait
eu avec un
de ses amis, décédé, récemment peu de temps avant En 1763, la reine la mort de ce dernier. Eléonor, Utrique avoir des relations esprits, feu son
aurait frère,
au sujet d'un fois avec lui après, d'ailleurs ment, n'avait
sachant
qu'il dans
intimes
chargé Ïe prince
pour passait des le monde
le
voyant Guillaume
entretien
d'interroger de Prusse,
avait
qu'elle
autre-
« Huit jours à Gharlottenbourg. vint à la cour où il avait Swedenborg l'habitude mais
de
si
de se trouver bonne
régulièreheure que la reine son appartement, on
pas encore quitté elle causait avec ses dames d'honneur.
/t.'Notice
eu
biographique,
loc,
ef7.,p.
U4
et US.
Sweden-
TROUBLES
borg reine
entra
dans
la
chambre
et lui
parla
bas à l'oreille. se
d'étonnement,
pée
se temps pour dit aux personnes a que Dieu cl mon ce qu'il
« savoir interrogée reine la
elle
lement
dupe,
se La
mal
reine, et eut
frapbesoin
Revenue
qui l'entouraient frère qui puissent me dire. Souvent de cette avec
soupçons qu'elle
une
entière émettre
voulu
ayant
sur
une
n'était
intrigue pas faci-
ce qu'elle avait demandé a était une chose qui, de sa nature, être redite' )).
était
de ces récits? Si leur penser bien établie, ils constitueraient,
au moins, des arguments premiers veur de la télépathie, dont la réalité d'être ait des démontrée, quoiqu'elle de crédit.
Mais
quand constituent
on sait
est
faits
arrangement,
Notice,
<oc.c~
à leur
p.
109.
faloin
partisans la facilité
les légendes des témoins mêmes
à se prêter
au-
en
se laquelle tendance inconsciente
avec
1.
la
anecdote,
les
dignes
la
trouvait
remettre.
toujours
répondit et que
doit-on
thenticité
au sujet
quelques
secrète,
Swedenborg ne pouvait
de
et quelqu'un
persuasion, elle devant
Que
vient
depuis racontait
où
trouva
de quelque a elle, elle « 11 n'y
149
PSYCHtQUES
on
et la des doit
se
150
délier
SWEDENBORG
des
anecdotes
contées
avec
la meilleure
relatent des événefoi, quand ces anecdotes ments avec les en contradiction merveilleux, lois de la physiologie sont potelles qu'elles sées aujourd'hui. Il y a peu
de mystiques et de voyantes a proon n'en rapporte pos desquelles d'analogues Jeanne d'Arc a su avant tout le monde autour d'elle
et sans
des Français
défaite raconte
en être
directement à Rouvray.
ment
que « pendant elle recueillie,
ordre
rendre
la vit
Sainte
un
profondéde son pères
des
au
entrer
en purgatoire et elle apprit 0« elle e~it~ WOiT<' « /<C?<!?Y' ~~C M.s<oM. » L'anecdote comme
l'incident
siècle,
l'objet
breuses semble
de
de l'incendie de Martcville discussions
polémiques. l'avoir conduit
Thérèse
messe, étant
et monter
l'esprit
la
informée,
sans
ciel
depuis <yM'?7 <:MM/ C~ la
de Stockholm furent, vives
et
il y a un de
nom-
que lit Kant L'enquête à en admettre la réalité.
dans les fut-elle poursuivie enquête conditions de rigueur en aujourd'hui requises Il n'y parait On cite matière? ~uère. pareille le mot de Grimm,a du fait partout propos Mais
relatif attesté
cette
« Ce fait, Ulrique si respectables par les autorités
a la reine
dit-il,
est
qu'il
est
TROUBLES PSYCHIQUES
151
MMM /e~MycM~'y c?'oïyc/ » il n'y à se établi, a pas est. aisé ou malaisé a comprendre,
nt possible de le nier, est <~)tand un l'ait demander it n'y
s'il a qu'à
a l'expliquer quitte la phrase de Grimm
l'admettre,
a prendre plus tard; aussi, i)n pied de la lettre, on ne saurait ic.s termes. devant
si l'on
Mais
en approuver s'incliner toujours
doit
la démonstration
d un fait,
on n'en
doit
('-trc que f'dcments
en ce qui concerne les plus exigeant de cette démonstration. Les exemples et qui ne de télépathie que l'histoire rapporte, s~nt
directement
pas
a
sont
tables,
et immédiatement
ce
contestables.
moins non
de
point On
vue
ne
tous
saurait
nous parce qu'ils et merveilleux,
simplement (u)nmc étranges
vériplus y
ou
croire,
apparaissent mais parce
ils devraient et merveilleux, <) n'étant étranges sur des preuves décisives et sur une ~tre établis dont les éléments nous < ['itiquc inattaquable tunt
défaut.
Quoi
t.'its
qu'il en soit, militeraient
en question dt- la réalité de la télépathie < i dans certaines conditions -entraient
en
tation
de
~n'elle
résulte
aucune
l'état
de l'étude
ou
ou non
chez
certains
psychiques
vrais,
de
les
en faveur esprits ils jjc
modifier
façon
mental
faux
l'interprételle Swedenborg,
de ses hallucinations.
1S2
SWEDENBORG
Revenons de
a ces dernières.
préciser
sur
quelques-uns
lesquels
sommes
jusqu'à arrêté.
pas
en ctn'L U importe ctc leurs caractères
nous ne présent Nous avons montre
les hallucinations Swedenborg, la plupart des sens, qu'cilcs étaient à leur hallucinations nature, quant
que, an'cctaicn!
chez
de
surtout, bales
l'ouïe
la sensibilité En
très
variées
de la
vue ver-
hallucinations
ensuite,
et graphiques,
motrices
nous
de
hallucinations
générale.
que le theoen trace, il nous donne la descripquand sophe tion complète vient de voir ou d'ende ce qu'il Ce est celle d'une .s'cc/M hallucinatoire. tendre, somme,
quil
raconte
c'est
avec
/'JM<?.
de
que
le
IL
Hvrc
encore, des
un cueillons-y passage « Dans t'etat de \ciHe, l'esprit, une
par
'J'erre
des dans
Anges
d'un
tableau de
Swedenborg,
Ouvrons
vaincre,
le
rappelle
raison
l'existence
description
chaque
a
Schubert
de
~<? f/c
du
monde
l'Univers,
de
?'~c
<<" conc)
au hasard presque a je fus conduit, quant le Seigueur, vers d'après quelques
globe nous accompagnant, ht par la droite et elle dura deux lin
e!
qualifie
nons en pour 7p/Tp.s </ayM /7M~c~'
notre
la
re\c
notre
soleil,
de
esprits la marche heures. il
se Vers
apparut
TROUBLES Sabord
une
cpaissc
et,
<)))i s'élevait,
astral
cette
aune
distance ce
cet
cspt'its
abîme
grand
ignée
c'était
un
apparut ignée qui s'élevait assez considérable. Je fus porté et
milieu,
ou
ators
étaient
qui
même
entendis
des
d'eux
aiin
même
f'ta
ainsi;
en ct1ct,
httcrvattc, périssaient,
car
mirent ils
Monde sans
hu-
ni quels
me les
les
les –je il ne me
ils étaient
que
une
ditqu'its esprits
ne
dans en
quelque avoir la per-
confirmation
que
quelques esprits, qui il n'avait auxquels pas été
au delà,
se
forme
mais
l'un
J'eus
d'aller
la
eux;
mission.
permis
dans
entre d'où
scntincUcs,
de l'escorte,
car
sontbonunes;
parier de savoir
ctaient
nombre
grand
esprits;
tous
de ce passassent point autre Monde de l'Univers
était
un
des
t~t pas donné ils étaient; cependant ctaient
apparutau-dessous,
gouffre,
apparaissent et en actualité
maine,
quoi
fumée
fumée
abîme
hommes,
dans
une
nuée,
mais
blanc,
immense
travers
()
le
de ce côté notre séparant d'avec Mondes du ciel quelques
solaire
ttans
sur
cette
d'un
~n(!'re Monde
a
tirant
nuée après
1S3
PSYCHIQUES-
étant a crier
étaient
arrivés avec comme
à ce ())'and force ceux
luttent avec la mort c'est l'agonie, de ce côté du gounre, ils restèrent
qu'ils qui, pouret ne
iM
SWEDENBORG
purent fumée
être
car loin transportés plus du Gouffre les envahissait exhalée
pas ignée mettait
et les
ainsi
N'est-ce
là
pas
lièrement
animé
rêves
délirants
riques,
mais
sans
nations
des
rêve
et
fixité au
auxquels
les
il faut moins
que le milieu duire sur lui. condition n'est
pas
halluci-
et le laisvie ou
de l'ouïe du
goût
partie
réelle,
se
de la
mêlent et;
intégrante
de départ un point comme chez Swedenborg,
d'ailleurs, tiques est subordonnée
ou
les
la
de
hallucinations
avaient
plus
seconds?
des
ambiant
incidents
si elles
culière
des
exemple, qui quelne dét~ournentpas soient,
comme
Chez
terrihan~s
par
ou générale si elles en faisaient,
sensibilité
singules rappelle qui et des hysté-
avec
multiples qu'elles du malade du milieu l'esprit des
rêve
relative
contraire
persécutés,
conscient
un
mobile,
que
sent
)).
alcooliques les caractères
la
diu'érénce
Quelle
un et
des
sans
premiers,
à la torture
la
l'apparition à une situation que
Le sommeil
mentale
arrive
l'esprit
complètement extérieur est
objectif. tous les mysdes hallucinations partià s'abstraire
des
impressions de prosusceptible est
par
excellence
cette mais abstraction, qui réalise la seule la méditation, la concentra"
la il
TROUBLES
de
tion
la
sur
pensée
/1l1'ttre l'esprit smnn identique
dans
une une
idée
comme
alors,
la
nxer
pour
fixe
peuvent
situation
aTlalogue,
dans
haHucinations i,)) t'hissent des ccttes du vrai r6ve et qu'on nx'~es,
153
PSYCHIQUES
le sommeil,
qui
rappellent dénoma justement hallucinaressemblance,
tions
O~M'~MM A cet état de </M/?'~c/M~du
Swedenborg Aidant de
se préparait, fois, écrit-il
monde
souvent dans
la
extérieur,
par
la prière.
son
journal, que soir et matin,
du Seigneur, prière de fois à peu près je suis élevé dans et cela se fait si sensiblement intime,
<' prie ;)f)(aht sphère
la
de plus sensible. C'est ce (jtt'il ne se conçoit-rien ~)i m'arrivc depuis plus de deux ans, mais avec Il m'est ators insinué cf)<)ngcment,. desexplicaiuns
sur
mais,
la
rêverie
depuis c'~e 'jue ).
sens
prière ordinaire
sphère La
le
peut
lo
simple abstraction
dite, M.
suis
de cette remis
prière, ma dans
être
plus ou moins profonde, de la pensée vague jusqu'à du monde ambiant complète
Des
de
semble
Swedenborg
/M//Mc~M<to~ ~'e~t/iM m C</Mj~M
'/x~/K<M', 'i~/e~ et neurologistes
intime
je
l'extase.
réalise Jtcgis.
le plus
(les
o/:tt':f/KM ~M Cot'yt'M
C!et'!HOM<6;'raK(~,
en
des
(:<'e'ye'?t~e~ médecins alié-
1895,
p.
~60.
SWEDENBORG
136
avoir
connu
tous
les
H n'est
degrés.
qu'il ait eu des été témoin en avoir
son ami,
raconte
il
teux
qu'un
jour
de chambre,
robe
extases;
les
afiinuc
Springcr le général
surprit, sur coudes
Tuxcn,
«
le
dou-
pas
assis,
la table,
en sou-
les yeux son visage tourné vers la porte, et très élevés ». Il eut l'imprudence de ouverts « Là-dessus il revint lui parler. a lui (il sortni)
tenant
d'un
ravissement son
testait
ou
d'une
confusion,
attitude), fit quelques
incertitude
visible,
sa. ligure.
M
Mais, entre des
quelque
pas
rêveurs,
caractère essentiel, le rêveur, Quand après
sorte
une
qui
qu'on
qu'il Chez n'en nous « par
de
dans
une
se lisait
sur
avant
puisse
le réveil,
se
étabtir
rappelle le senti-
il le juge ce qu'il est pour des réalités ambiantes anéantit la croyance a pu avoir en dormant a la réalité du rêve.
rêve,
ment
gneur
en
l'at-
de Swedenborg et ceUcs elles s'en distinguent par dans capital l'espèce.
un
son
avec
frappante,
les hallucinations simples
se leva
analogie
comme
extase,
Swedenborg, est pas ainsi. avons les s'est
citée choses
est-il
besoin
On se rappelle haut et plus
les manifesté
de
le
dire?
il
la lettre où
il
que at'tu'nx'
plus saintes, que le Seià lui », qu'il a ouvert
TROUBLES
de
intérieur tes choses
son
du monde
spirituel )). Dans
tion
qui
vante <)pyant
Presque ministre Férélius
au
« Aussi vous,
et tout
le cours
de
la preuve de ccHe convicde sa mort, au moment
arrêtée.
il fait
« qu'il voio entende qu'il
afin
intelligence
s'y trouvent on trouve ses récits, rcxx
157
PSYCHtQUES
la
déclaration
me vous que sont toutes vraies
vrai
aussi
sui-
ici voyez les choses
et j'aurais pu en dire davantage (me j'ai écrites été permis. Vous verrez tout si cela m'eût cela vous viendrez dans l'éternité û<. nous tm'squc vous
iiurons,
et moi, »
nir a ce sujet. Swedenborg et mission,
a en chcx
a nous
beaucoup effet
lui,
une
entrete-
foi absolue
comme
chez
d'hallucinés
en
sa
beaucoup se fait du
l'idée mystiques, qu'il il se croit appelé, )'ok' auquel constitue l'ébauche ou plutôt la manil'csta);ion d'un véritable délire à une sainte w~ya/<~<MMa;<yM<?. « Il a été appelé fonction
par le Seigneur la vue de son
a ouvert h' monde,
spirituel
l'a introduit dans esprit, et lui a accordé de voir les
cicux
et plusieurs de leurs mais aucun mauvais esprit, lui ))!)!, ne causer peut parce
qu'il
est
» « Celui-ci
lui-même.
continuellement
merveilles.
« Ja-
même
infer-
quelque
le plus
dommage, défendu par
!c
SWEDENBORG
~88 Grâce
Seigneur. nations
à lui
du
ciel
se lève
sur
même
païennes, a été dit
« Il. lui
l'aurore
que
les
des
If'
sur
Africain
esprits
ange
dictent de bouche, aux habitants < tiques de la terre, les choses a pu cette partie qu'il de la MO?<Mc//< bliées dans son livre /a~oe~'i'M »
~M.$(i!??2. Comme
tout
exclusif;
il n'a
du
courant
culte
dont
que
peu et
la communauté
de souci
pcrsonnei des pratique'
peu d'estime de sentiments
temples « Les nécessaires munion des
mystiques Bœhme,
ceux pour et de vue
autres est en comqu'aux puisqu'il avec les anges M. H ne fait pas plus <)<' des métaphysiciens, dc.~ que éveques et des théosophcs. Il padc de Jacques dont !a théosophie a eu en Allemagne
avec sin~)) retentissement, dédain, c C'est un bonhomme avec mépris. qui pouv.ut if être de quelque utilité a certaines intelligences, )) Quant a Ixi,il, mais un danger pour les autres. un
il
grand
est
toutes aux
e
le rapprocher. 11 ne fréquente pas tes et néglige tes sacrements. A quoi bon? lui sont moios pratiques religieuses
devrait
cas
i! est
mégalomane,
sûr
de
son
les garanties. prophètes
qui
enseignement Jl s'estime n'ont
jamais,
qui bien
présente
supéric!))' comme lui,
TROUBLES
ic tarcouru )s stiperieur
a volonté
mais
ebovah, <t<
)) octrine
qu il
célestes,
régions
entretenu
s'est, qui t'a pas vu,
bien
si convaincu
ne ou
parti
fuit,
du
aucun
bien avec
supérieur succès de
sa
effort
pour organiautour de lui des
réunir pour sait devoir être
qu'il
iscip!es f
ne
II est
[ahomet.
scr un
les
Moïse
159
PSYCHIQUES
nombreux.
En
le cierge de Stockholm on parle s'émeut; ()c mettre en jugement, de le déclarer le voyant !x aliène et de faire ordonner sa séquestration, car 769,
il y a danger, pcnsc-t-on, se je Ekebom doyen ?
accusation.
s
tneut
reçu
communication,
des souvenirs s
tes
du
doyen indécentes
invectives
tnciles. ments
en liberté.
le
de porte-parole indirecterépond
et méprisants d'un extrait 6ct'it-i),
Ekebom. qui
f
Il y continue lui sont habi-
comme Je puis les considérer )cs aboiede ces animaux pas la peine qui ne valent saisisse une pierre la leur jeter et pour
qu'on [os chasser'. Chex
fait
lui Swedenborg des termes hautains
en
.t'ai
le laisser
les
j'frsecution :'ux idées
4. Ma.ttor,
» mystiques, s'associent mcgalomaniques:
<oc. ct<
p.
310.
d'ordinaire, en
les
idées
de
variable proportion elles revêtent à la
160
SWEDENBORG dans
vérité,
cette
variété
une
de délire,
forme
celle de tentations, de possesspéciale, sion par le diable ou les mauvais Sweesprits. denborg n'y a pas échappe. H a été en lutte il a féminines ou masculines, avec les sirènes un
peu
été
taquiné
dans
harcelé
par de mauvais esprits. la lettre dont nous avons déjà
dans
Féréiius, cité
et
dix jours de mauvais
pendant été tourmenté par lui
Seigneur
d'aussi
mauvais,
jamais
malade,
des lorsque « Je le trouvai se plaignant qui durait indiquai ce mal.
avait
il ne
jusque-là,
en
fait
raconte
tentations une
ami
venaient
fois
chez d'un
beaucoup
lui violent
déjà depuis plusieurs un remède généralement Mais
il ne
voulut
/<?~?'/<p.y, lui correspondance,
dit
consécutifs
il
esprits
».
d'esprits son
et lui
que
et que jamais, en contact avec
envoyés, trouvé
s'était
que sa douleur répliqua nerf même de la dent, /'<?/
le fit asseoir
de calme,
beaucoup « que aussitôt le
entré qu'étant le voyant l'accueillit
a coucher,
avec
avait
raconte
extraits,
quelques sa chambre
pas
Il
n'était
Rohsam,
a
que
l'assaiUir.
dans
cet
mal
état,
de dents
jours. usité
Je hn contre
l'employer
ne provenait point ~MM f/'M~ ~/7~.r ~<?
qui l'infestaient causaient cette
et qui, douleur,
<;( do
p:u' de
TROUBLES
il disait
(aquelte bientôt
cesser.
Ainsi
nous
avons
des
matenccs
plaindre Thérèse
i6t
PSYCHIQUES
savoir
cependant
devait.
qu'clic
»
lui font
gémi), sent,))'
idtache
{'âme
;')ieurs
heures,
sur
vu mère
se
de Jésus
sainte du ~~MeM~, ainsi ics tentations du diabfe qui
t,o))~ Je poids au corps; ainsi ont
Marie
des
de la captivité qui t,ous les mystiques
moments
de soun'rance
et moraic aitrihueut physique qu'i!s sances et qu'expliquent mystérieuses cularités de leur état mcnta!
à des
puis-
les
parti-
). Au pomt de vue de t'cxpfica.t.ion psychologique souOrancoa
et
des
t''tit!tt,iom
vera. des renseigncntent.t! ctude
fhex
intéressants
les
on
mystiques,
des h'ou-
dans )a. romarf)uabtc
rÈcemmont. ~[. Murisicr sur f~u'n pubtice in ~cfHC ~'c~y/t'CM.e daKft <'p.x<a.se, p/tt/oso~/t~/Kf, )898.
le n°''
Sf'))/tMt'M< H
et
i2,
CHAPITRE V
SIGNIFICATION DES TROUBLES
APEHÇU
SUR
LE
LA
les
l'on
JDU
ET
POMT
TUËOMANIE
jette
un
conviction sur
erronée
qui
VUE
d'œil
coup
de la façon
DELIRES
MYST)QU)!S
CUMQUE.
nAfSONNANTE
que l'analyse chez de relever troubles peuvent
ble résumés
DE SWEDENBORG
LES
t)E
troubles
po'mis que ces
mee
MENTAUX
MYS'nCtSME
ENVISAGÉS
Si
NOSOLOGIQUE
sur
rétrospectif
nous
sympf~omattqae
on verra Swedenborg, être dans leur ensemsuivante
a. pris
a la base corps
et s'est
une afu)'-
avait quand Swedenborg déjà en une illumians, la croyance cinquante-sept d'en liaut, qui lui permet nation de comprendre et en une mission le vrai sens des écritures, supérieure,
le tard,
celle
de l'aire
connaître
au
mond<'
TROUBLES
ta signification, sacres. Cette
ceux
du
donné
rêve;
d'habitude un
dans
lui, des jusqu'à est entretenue,
ignorée conviction
alimentée loppée, toires nombreux,
monde
par don),
des
la
avec d'un
logique affirme
qui reste insuffisant
a
hallucina-
troubles
automatisme,
se meut
Chez fantastique. de la personnalité dans
la
qui, depuis mais les
vie
pourtant
n'est courante
pas à
avec
la s'est
longtemps, visions du au
conscience
Swedeuborg a lui en
lui
raisonner
à
justesse,
supérieur; s'assimilent a la
déve-
rappelle aban-
l'esprit au pur
esprit
textes
la physionomie de Swedenborg,
la désagrégation il continue complète juger
163
MENTAUX
point
de. sens
rêve ce
que
est critique le caractère
montrer
illusoire. Une ''ctte K!)e nous
première étude,
relief Un
Swedenborg
surprendra sommes la va
d'être. siste, croyance i'bommc
peut-être entre et qui
préoccupation en
l'on
comme en
admet on
des
mis
ont
religieuse
néanmoins
Si
de pose au seuil fut-il un mystique? les détails où après se
question
du
voyant.
la
(Littrc), secrètes
nul
raison
con-
mysticisme
communications
et la divinité,
reste
comprendre
que le défini l'a
doute
en
de
que
en entre
Swcdcn-
la
164
SWEDENBORG
borg' fut; un on a cherché
eL au premier chef. du ~y.s'/te~Mc,qui
mystique séparer
d'un l'intervention pose et an'ectif, la ~/<~o/?/<
élément
où l'int.ciligcnce croyance sive. Chez les mystiques,
aurait
comme
rèse,
M"
prédominance chez Dieu;
faite
« Qu'est-ce
science
c'cst-a-dirc
Écritures
si
i8S9,
Au
même.
nature ses
il
raillera
et,
si
lente.
(de
Tours). p. 227.
La
Il la
théo1:!
et, philosophe savant encore les
théosophc, leur
secrets plus tous les
mystères ses yeux.
appris,
une
cosmologie, à l'humanité.
révélée
ses
défectueuse
Mnsson.
une
la
devant
Moreau
?C'est
d'elles-mêmes
l'âme
rien
etc.
révèlent,
mystérieux,
avoir
de
théosophie, l'idée que s'en
plus que c'est-à-dire
plus que théologien, de Dieu de la science
tombent
y a
la
que
Bochm,
métaphysique, des sciences
Théosophc,
boles,
Thé-
il exemple, /MOMf
suivant
(de Tours) Gcrson,
une
logie,
sainte
le désir et la préthéosophcs, coMMH~c sur la tenl'emporf.cnt
dit, Moreau sont
simple la part, exclu-
comme
Guyon, par d'un sentiment,
à aimer.
dance
une
les
de
tention
sup-
émotionne]
est:
qui
Mais
saura science
sens symvoiles
tout,
sans
humaine
))
/'<c/to~!<'
))!0)'&t'f.<e.
Pari-,
MENTAUX
TROUBLES Si
l'on
sont
ces
adopt;e
soutenahles,
moins
distinctions,
un
est,
ohjeL Mais
!e
que
mysticisme qu'ils Dieu
même
le mysticisme & !a haute
bute,
nous
mystique
A la vérité thcosophe. se ressemblent autant
la plus; où elle débute, ne
trouver
que
ces
au
autant,
appellations se
nuances,
ni
s'il
l'idée
où
il dé-
s'arrôt.e
spéculative elle aime
où
Il en
plutôt; faut en
a
résulte
ces
deux
varier
varient
qu'elles
rencontrent;
atteint.
il ne
où
limite. où
de doctrine,
exubérances
et
vu
scnUmcnt
plus ni fin deux doctrines,
apparaît comme un
sentiment-
spéculation va de Lheosophie
fond
et théosophie « Leur digèrent.
su,
va du
au
qui
Swedenborg
comme
165
les leurs
presque
toujours. EHes se confondeut, même Tous quelquefois. )cs theosophes sont un tous peu mystiques, les mystiques sont un peu theosophes M. Ces
assertions,
que hallucinés
des gique contredit, pas, )a
de
P.
Mattet'. ?.
de nous
son
a
import.ance
sommes
a
posée
Swedenborg'.
11 en est i.
nous
que
question
propos
enlèvent,
ta psychologie patholoet des visionnaires ne
une ~e
seconde
Afy~'ewMe
sur CM t''rnKe<;
laquelle au
~emps
il est de
nc-
~t'ne~o):,
SWEDENBORG
166
de s'expliquer
cessaire ne
fût-ce
avant
plus loin, terrain et cir-
le déblaye)' delà discussion.
que pour le champ
conscrire
d'aDcr
Depuis élèves oïL
de Charcot et de ses que les travaux et précise sur les déaccru nos connaissances de l'hystérie, on a quelque lires tendance a rattacher a cette névrose de délires beaucoup qui, en fait, ait le droit
mystiques l'hystérie des cas
dont
c'est
Mais
il
s'cu
de
trois
fait
qui
n'est
faut
qu'en tout. Même
explique décèlent
s'associent
gieuses, attribuer
on
pas
d'Arc,
n'est
sainte
Lateau
idées;
aient
présenté
stigmates hystériques, cela autorisé a rattacher du térie.
moins
toutes
derniers
siècles dans
leurs
le
plus mis eu doute. fait de mysticisme les signes quand aux idées reli-
en toujours il est possible,
Thérèse,
n'ont
qui
quelques-unes
l'hystérie la qui
ces
observes, par de possession
épidémies
les
retrouve
un
Que étrangers. la plupart réclamer
convu!sionnaires,
durant
on
nôtre,
des
ou de
démoniaque pas été rares
sont
religieux
au cours
exemple,
et
délire
de
lui
Marie
droit
de
lui i
que Jeanne de Mœrl ou Louise
a des sans feurs
degrés qu'ou
divers soit
des pour
hallucinations,
hallucinations,
a 1 hys-
TROUBLES
A
la
vérité
terprétation s'entendre et
sur
le
bien encore
sur son nous
reconnaUre, une
nisse
tomber d'accord sur pour des faits, il serait nécessaire
au préalable limites de
les
tous
définition les
de
aux
plus légitimement, sines.
riques elles assez
ce, qu'est domaine.
l'inde
l'hystérie Or, il faut
ne
possédons la névrose qui
ses suffrages; il est souvent
et imprécises, si tels phénomènes cider délirants lui appartiennent,
Quoi
t67
MENTAUX
frontières difficile
pas réusont
de
dé-
ou psychasténiqucs ou reviennent espèces
morbides
voi-
les manifestations en soit, qu'il hystéont une marque du moins de famille, relèvent d'une perturbation psychique L'insufhsauce de la synthèse spéciale.
mentale
de réunir, de grouper en un empêche de conscience tous les phénomènes même état la personnalité se désagrège psychologiques; et cette de
désagrégation
peuvent
Men/at<.r. meialaax.
ou
successives Chez
s'ignorer réciproquement. « la personnalité ne peut
l'hystérique, tous les phénomènes, 1. P. Janct-.
à la constitution
juxtaposées
personnalités
qui
aboutit
~a<
Bibliothèque l3ihliotli~que
dit
M.
P.
percevoir elle Janet
mcM~ </M /tyj'<cy'<~t<f. /es acctdM<s ca~arcot-Uebove. Charcot-Debove.
Paris, I'aris,
)894, 1894,
p.
286. :386.
SWEDENBORG
'~8
en
sacrifie
une
sorte
se
abandonn.és
absolue, distinguent sont pas
sans
est
s'en
continue Une
crache
hystérique
et
sans
croit
aucune
ses
enbrts
pour
en la voyant d'un trouble
et elle
croit
est
attaque, du haut lui
paraît
pensée
venu
en
elle du
commande
possible,
et
provoque
le
rêve ciel
sa
toile.
l'invite MM«w
et serait
qu'il d'un mal
Cependant sa dernière
depuis
que
sa mère
a venir
la rejoindre de /~M le plus
uniquement vomissement. Mais
on
part;
elle-même
continuellement
~<? c'est
de
la
est
elle
maigre
déglutition on physique;
délire
plein
des
elle
ni
simplement a déclarer qu'elle
qu'il
aliments
aliments
de
sujet
bouche;
tous
ses
rejette
le
raisonnable.
ses
intention
s'agit accident
elle
sa
du
pendant
très
ne
par
tête
et
tous
les me!: dans qu'elle faire raisonnablement manger,
la
langage
fixes
connues
compte
un
aavoir
se
idées
dans
rende
est
somnambulisme
môme
existe
délire
activité.
l'amnésie
nette,
ni
exprimées
qu'il
de leur
le et de la les
l'attaque bien
Le
sujet.
phénomènes isolement sans
développent connaissance
sujet, ait l'anesthésie
que le Aussi
c'est
dchnitivementqnelques-uns; et ces d'autotomie,
ce ce
délire délire
et tôt qui est
TROUBLES
de
s6par6
la
conscience
conscient, sujet Là taux
est
les
idées
fixes
des
somnambulisme
a
substitution d'un a
subis-; les; ignore
s'accomplissent ou les crises l'attaque
habituel
de
ce qui
phase prodromiquc de la grande attaque encore ou n'est plus
moi
a la exemple, terminale période
par
la conscience
étranger d'ordinaire,
conscient
phénomènes accidents hysté-
les
à la
abolie
Sans
des
a lieu, ou
condition
seconde'. le
exceptionnei,
pas complètement reagit a la fois,
de
de condition
quelques-uns constituent
c'est
au
qui
t'etat
état
titre
peut s'assimiler mentaux qui riques
conscient
les
un anéantissequi réalisent de la conscience ou du moins
momcntan6
doute,
eu
mon-
dans le sub-' qui lui sont juxtaposées il ignore les id~es, les hallucinations
les actes qui eclosent, cours des états comme
première
} le j¡
par
troubles
tout
le moi
ignore
conscient;
la
et
sub-
»
caractéristique Le sujet, hystériques. les
ment
assistants
ta
sant,
est
il
normale,
par
ignore lui-même.
d69
MENTAUX
n'est
et l'esprit au monde il est
vrai,
qui
pas n'est
extérieur pendant
1. G. Bfdict. no;~)0! ~(; /t!/A'<<')'<ee< ~e /'o~'c. Happo't prësentÉ au Congr'ës <)c9aiiénistes et nGuroiogistc<! de C~ontont-FerratxJ,
1894,
in
Comp/M
?'cH</M.
170
SWEDENBORG
du dehors contre les impressions peu de temps, les illusions et conen même que contre temps fausses Mais c'est, ceptions qui l'envahissent. une
rare
éventualité
a la parfaite
conscience,
continuité,
échappe
a
Le
de Jeanne
délire
lire
1425,
lui
flammes mort
jeûne,
Peu
après,
sainte
Ca-
comment
elle lui
30
mai
des
devant
la
dans
devant
sa
prison,
fait
été
de
voix
ces voix que au milieu 4431,
fait,
avoir
la
conseils
affirma
pas
dé-
Gabriel l'ange ils lui indi-
a ses voix,
ses juges, la lin que tout
jusqu'à elle l'avait
un
des
comme comme
pas
l'hys-
a laquelle le ciel l'appelait. a la remplir, elle s'obstina
obéit
parla toujours donnaient. Le
de
de depuis l'âge la première fois,
Marguerite puis et lui parlèrent
comment elle.
d'un
Michel.
apparurent la mission quèrent comment
ne fut
pour
le lendemain
un
le malade
clinique d'Arc
entendit
saint l'archange therine et sainte
sait
dont
hallucinée
hystérique treize ans, elle
durée
courte
avec et qui se prolonge la définition psycholo-
et a la caractéristique
gique térie.
On
de
ou autre,
hallucinatoire
délire,
en
et
déçue
elfe
maintint
et
ce qu'elle avait de Dieu; ne croyait qu'elle par ses voix et que les ré-
TROUBLES vélations
avait, eues qu'cDe de sainte Le délire Thérèse,
hystérique,
ce qui Louise
célèbre
on
de
Dieu
celui de la peut-être, Ecoutons ce que dit des dernière est sujette cette
surprendra Lateau.
extases
auxquelles de ses biographes,
!nn
étaient
qui fut vraisemne fut pas un dcth'c une tlystérique, ni !(' d6!irc de Marie de Mœrl~, ni
blablement
même,
171
MENTAUX
suit
avec du
phases vaincu
« Quand
)c D" Lefcbvrc. attention
quelque
on
ravissement,
différentes
les est
bientôt
con-
leur durée, que pendant l'intelligence, toin d'être au contraire d'une endormie, jouit, n'a aucune activité. Louise conscience grande des
actes
qui
s'est
extérieurs passe
qu'cHc
autour
d'etle, CC ~«!
~C//<' ~~r/en~M/
accomplit ?Ho;s' c/~ .S''f.!)'<~a~C
et de ce se ?~</<XM6'son
~y' « J'ai
souvent interroge ce point. Les souvenirs mais cHe éprouve précis; répugnance sonnes en
t.
Brtt'rre
;). !i)9. P. f!iris,
!!ichc! 1883,
a en rendre ont
reçu
<te Boi~mont..
/~t<de p, MOR.
c<:?i:~w
!a
Df.s'
sur ta jeune personne sont très nets et très une vive toujours et peu de percompte, confidence. Toutefois,
/;o~M(.'fHa<tO?)~.
ïMr
/« '/)'<(Mf/<'
Paris,
/<t/<c
't.S62,
~(j~
172
SWEDENBORG on lui
comme son
évoque l'a fait
elle
&.toutes
simptcment,
sobrement,
différentes
scènes
successivement
EHc gulière. ]a personne, tion
d'épine, a elle, ne
Elle
décrit
le Seigneur,
les
la croix.
personnes
caractères
éminemment
de Louise
Lateau de
se ressemblent
belge rappellent, soit en droit de
)813.
dont
II
ne
pas,
lui
précision
sin-
elle
plaies, ne fait aucune
qui femmes
décrit !a couatten-
parle pas. et la menu'
l'entourent,
les
et les Juifs'
)). « I[
d'insister
Richct,
sur
les
de l'extase hystériques Nous ne saurions partager
voir.
Tous
les
états
extatiques
)eur
extérieure physionomie tes extases de !a stigmatiser celles de t'hystérie pour qu'on
par
et il ne suffitpasque
1. L.Lefebvre.
)'.
netteté
les
vêtements,
les saintes apôtres, est inutile, dit M. P.
manière
la passion elle elle les une
avec
la regarde avec la même
les
netteté
mais
voit
de
devant
brièvement,
raconte
eeters,
questions, nettement.
récit,
les
yeux;
passent
cette
mes
de
l'extase commence, quand dans une grande et vive plongée des figures se dessinent bientôt sous
lumière
ronne
de la part
l'ordre
de répondre
son D'après elle se trouve
ses
donné
avait
les
rattacher
~.o!<!A'e MfW<
(/p
à cette HM.s-c/7/~ne.
névrose. Lnuvaiu,
TROUBLES
Nous
savons
réalise
que véritable
un
173
MENTAUX
la grande attaque état de condition
hystérique seconde
et
ne gardent que les malades pas le sou venir, au un souvenir et, prolonge, moins net, complet des pensées et, du rêve qui occupent; leur esprit nous veor, Louise Lateau, pendant, la crise nons
de
raconte qui,
!c voir,
suivant,
L'hystérie,
te délire
des est
il s'afurmc peut,
contraire les
.si!~<y~?'c se déroulent,
ses extases,
durant,
au
rappelle
M~e ~e
~~cc
délire
se
n'a
nous,
hallucinés
cohérent;,
scènes
à ses
rien
continu,
le développement et, la systématisation de tendances
entretenues ginelles, les conditions de
et, accrues milieu
et
avec
ce
quand
comme
dire,
yeux.
taire
à
mystiques,
conscient,
et
quand si l'on ori-
d'ordinaire
par Les
d'éducation.
subconet les différents stigmates phénomènes scients de l'hystérie peuvent s'y juxtaposer, n'en reste pas moins un délire spécial ayant
physionomie lière. Cette tériques mystiques
et son
propre
distinction
sur vue
les
a
les de
1
variétés la
délires
it
hystérie,
de
sa
particu-
et
religieuse
Étrangers
a s'expliquer Au point de
entre
etahiic
tournure
évolution
il
les reste
ces
caractéristique
hysdélires encore
derniers. d'un
174
SWEDENBORG
trouble
la nature
mental,
de
l'idée
délirante
les moins beaucoup d'importance que idée s'est tions dans cette lesquelles et son évolution. loppée, que sa genèse formes unes
des
idées
autres
analogues, mentale peut
les
erronées
conceptions cas. Il est
le délire
mystique derrière chacun états
tibles
le délire
de ces
mentaux
de les
fort
des
tHCM~e. Marie
et
traduire
de
de tracer
rappeler
que le
chercher
sont suscepune enve-
une
mystiques
descripnous
aux
cliniques
fort
in
~cpo~.s 7'/<e (!o
refigicusë,
Paris,
1889.
thjpuin.
VaHou.
~'h'e/
</c ;;c«)'o<oy:e,
1896-189'
.'<)'c/Ke«ro<
1899.–1(.
folie.
des
publications, qui ne toutefois les Rappelons que nature se peuvent rencontre)'
La. fûiie
et Mysticisme délirfs leligieux,
les
par
il faut
qui revêtant
délires
égard
situations
1. B. Ba.)).
en
des
font pas défaut'. détires de cette dans
divers
ici le lieu
à cet
renvoyons
délires,
engendrer
loppe commune. Ce n'est pas tion d'ensemble
Des
de persécution, pas des entités
ne constituent
délire
les
oiseux
presque
ambitieux,
déve-
la même et par contre avoir pour expression fort variables suivant
fausses
affection des
se
peuvent
condi-
différentes
très
psychopathiques
a
jn Thèse
de
P~ris,
1899.
diverses
et
~w
m«~</(f.<
Paris,
1888. A. Marie. Hyvert.De.'
TROUBLES avec
des
gieuses tiques celle
fort
par physionomies conséquent Dans le <<M~'<? de la ~A'ccM~'oM
variables. cuo/M~OM
175
MENTAUX
les
A'~<<°y?~Mc,
impriment au trouble des
préoccupations des allures
souvent mental
:ala
deuxième
de
idées
mysphase,
la
persécution, a la possession
l'ensorcellement,
reli-
à
croyance ou à la damna-
n'était rare surtout pas pas rare, a la troisième de l'affection ou autrefois; phase les malades de mégalomanie, s'incarnent phase tion
n'est
sont
le Saiut-Espritou Jeanne prophètes,
Chez
les debiles
la sainte
en Dieu,
délirantes ou
moins
d'Arc
ou
Vierge l'antechrist.
ils
et les <s't<z/< les bouffées et les délires a systématisation plus et à durée transitoire ou parfaite
ont souvent chronique qu'on y observe pour en des relations thème la croyance avec le ciel ou avec l'enfer, d'habitude croyance entretenue surtout visuelles. Chez par des hallucinations les mélancoliques,
l'idée
naturellement
la formule
de culpabilité
et
est coupable, jours
devient
religieuse
idées
qu'au'ecten~lcs d'auto-accusation
et les mélancoliques ils ne sont pas
quand idées de ruine simples tions hypocondriaques,
ou la
par
tout
lorsqu'on le sont tou-
obsédés des
pensée
par
de
préoccupad'un mau-
176
SWEDENBORG
aux quement des préceptes
aussi
la
Il n'est
pas
constaté ne rentre
borg
cution tournure débiles.
qui
délire
vité
le savons seconde l'hallucinal
peuvent
longuement dont nous
que le délire mystique les symptômes chez Swedendes ni dans l'un ni dans l'autre nous
venons
chronique
être
que des
rapproché à évolution ou religieuse Mais rien
des dans
do
faire
allu-
comme
le
du délire
de persédurables :).
délires
sien
et
déséquilibrés la psychologie
ne rappelle et progressive
ne
dea
patholes troubles du
presont dinc-
combien ils aux seconds, du et leur par leur marche physionomie Transitoires ou durables, du théosophe quant
rents
ils
épilcptiques, condes crises
d'insister
de Swedenborg logique à évolution régulière mier
s'impose
religieuse
nécessaire
oubli
les
somnambulique),
auxquels groupes sion. Un délire pourrait
celle
préoccupation leur place.
montrer
avons
est
les
ou crise
tenir
pour
ou
nous hystériques, états de condition les divers
dans
(attaque ou tion
Dieu
religieux
chez
vulsives,
d'un
envers
Chez à l'esprit. ou dans l'intervalle
naturellement a la, suite
déjà,
devoirs
dominentj mentale;
quand l'esprit
existent,
ils ne
peut
toute s'abstraire
l'actides
MENTAUX
THOUBLES
idées
erronées
qui
l'ont
et qui, toujours faussent toutes ses
envahi et
influencent
présentes,
1T7
Les malades dont il s'agit sont dans opérations. l'étroite du mot des « aliénés », en ce acception sens leurs fausses les ont conceptions que rendus au monde ambiant tous ~<~?y~.s leurs donnés
à ces
conceptions le cas de Swedenborg,
Dans eu
autre
autres un
gieuses
fort de ses plus et de ses visions, en apparence, les hommes
de juger une part
Pour
active
aux
perdons
les
travaux droit
de
et
de
lui.
pas
Le
fut
de
vue reli-
intact,?,
de raisonner,
qu'il prit de la Diète et s'y et de vues justes.
il faut,
hors
ont
choses,
comprendre cliniquement ce nous semble, regarder
lui
accidents
préoccupations il conserva
et
subor-
conséquences, « aliéné », il
la faculté
de sens
homme
les
un Ne
raisonnant.
au moins
montra
fut
sont
pensées maladives.
autres
physionomie, allures. S'il
aliéné
qu'au
leurs
toutes
actes,
Swedenborg, d'abord autour et la
développement
des préoccupations systématisation mystiques, chez les individus céréque leur organisation à s'y brale et les conditions de milieu portent abandonner, particulière
arrivent a physionomie
à réaliser
une
psychose
assez univoque, ~2
qui
)78
SWEDENBORG
ses degrés, légers la peine de tracer,
a ses périodes, dont il vaudrait
ne pouvons faire et détaillée. dique où
ici, une La vie
mine
riche
l'on
mains
les éléments
ou graves, et ce que nous métho-
description des saints
est
une
à larges
pourrait puiser de cette étude.
la physionomie de d'esquisser ici i(A~o~oMMe ?'~MO??.Man~c et de montrer
Avant cette
comment ~est
elle
utile
de rappeler, les caractères
paraison, assez bien nante
connus
qui
étroite
nous
il Swedenborg, terme de com-
explique comme
d'une
cliniques aujourd'hui autre psychose raison-
avec
présente
la
première
une
a vrai qui n'est, des préoccupations direction nous spécia)e
ou plutôt parente, avec que la première
dire,
dans
orientées faisons
une
allusion
à l'étal
mental
des
RÉGicfDEs.
une description M. Régis' 1 nous a donné très et très précise de la psychologie documentée H nous les a montres de ces malades. pourvus
souvent
d'habitude brillantes, mal 1. ;{<
de
Paris,
héréditaires,
des
apparences mais au fond
équilibrés, R. R<gts.
tares
~M Massoa,
fréquemment ~!ë~<c!'f~'s i8')0.
<~tM
présentant intellectuelles assez cl,
disharmoniques impulsifs ~/t!.s<0!)'c
et
daKs
et in~)'t'-
TROUBLES de résister
capables
en
179
sollicitations
relief
leurs
instinctive
à
s'exalter
les
qui
dispositions leur ten-
c'est-à-dire
originelles,
wy.ï~<yMe.s'
dance
aux
Il a mis
atteignent.
MENTAUX
choses
les
`
de la
ou
de la politique, la violence de leur à embrasser avec fureur passion qui les porte une idée de dogme ou de parti. Il a fait voir
religion
comment
ces
vaincre,
par
longue, mission
qu'ils
duire
mal
Équilibras une initiation ont de
inspirée
Dieu
plus mission et
qui
a se conou a doit
moins remplir, les con-
comment sous l'inennn, martyre; de cette conviction ils dedominatrice,
au
nuencc viennent
le jouet
quelquefois
hallucinations tes
une
arrivent
et
visuelles retour
se produisent rence pendant
d'hallucinations,
surtout,
d'ordinaire
très
principalement le sommeil,
la et
intermittenéloigne, qui de préfénuit, semblent qui
se confondre avec le rêve. Ravaillac parfois dans sa prison voit aux deux côtés de sa face « dont à celles l'on a des hosties semblables accoustumé en
faire
la de
communion Dieu
aux
catholi-
Clément Jacques lit reçoit la visite d'un ange, « Frère muni d'un glaive, qui lui dit Jacques, de Dieu je suis messager tout-puissant, qui te
ques étant
l'église son dans
')
180
SWEDENBOM
vient
accertener
doit
mis
Être
toi le tyran de France donc à toi connue pense
que
par
à mort;
la couronne
du
t'est
martyre
aussi
préparée.
de tuer Napoléon qui projeta i", Dieu dans sa prison. M lui appala forme d'une semblable a la n~ure
Frédéric
Staap, vit et entendit rut
sous
lune
et lui dit
dans
ton
« Marche
entreprise, les tienne
Qu'on
des
martyrs,
en avant;
mais
criminels
tu
tu réussiras
pour ou
des
et
des
fh~ux,
les
ré-
des
mala.des.
sont incontestahicment gicides Cette thèse n'offusquera personne ceux qui quera pas tout au moins à admettre
difncilement des
et des
mystiques
Et pourtant d'étroites
pathologie. et les saints
se
premiers
saints
;eUe n'offusse résoudront la
que
relève
il y a entre
psychologie aussi de ta les
régicides
si l'esprit
analogies de
tourne
')
y périras. des héros
pret'th'ence
des
vers
le~
et les prohtëmcs de la politique sociaux, s'absorbe celui des seconds dans iedavantage et l'amour de !a religieuses préoccupations choses
mais
divinité; desharmonie dance ,w l'esprit d'idées
a sur
le fonds des
facultés
t'exaltation une
sentie'
mental
même mêmes.
et idée
est
le même,
est
la même,
ta
concentration
ou un ïne.mc
He~icides
h)
la tend'' group'
et mystiques.
apôtres
ou
reH~icux
m~me
souche
.tétons
et
apôtres
de
m) coup
181
MENTAUX
TROUBLES
nxYme
de
sont
politiques nature.
d'œit
Tous
sur
!es mystiques. ~'frémis sur te
acoupsûrnepenveut.
même
An bas de mysticisme scs(t<~r(''s. !t n'est to))rnurc,ousiron qu'tinp une cxi)1tf)tioT) de l'esprit: tels te mysti-
p!ar):1p t'<ch('Uc v~ut cisme
de
rctigif'ux
ou
Feaclon,
le
mysticisme
Malchntnclie. p))!tosophKpicde Mais M'ttc tournure crée une pr~disd'esprit aux froubJes position pariicnticrc psycho-sen.soricLs, dont t'apparition une progrestDarquc trèi-! nette
sion
vers
état
un
mental
morbide.
se soit
ce qui semble 6trc développée, h) re~!e, sur un fonds ('(''rehrat desharmonique, ait été secondée qucttc par les priva.tions.h's tes pratiques jt'ûnes, ascétiques, par ta conceuQnCi)e
même cinatiou.
de
ce)ui
curtes. quatrième
e!ie
objet,
aboutit a
surtout
CeUe-cipcuta sans fn~'ace, trunsitoire,
nue
vers
trationdet'esjx'it
m
n'intJuant
aisément
n'être
~'nere
sur
pendant
uu
ai'haUuvisueUc.
qu'un
imj)ortaucc,
:ieJ)e)f). qui! éprouve « Le 10 liovemi're jt~9, ai!U'e,
ou
idée
itialiucina.tiou
vérité
~rit.ude
même
épisode unique
J'avenirmenta.)
vision
deDes-
dons
sa vin~t-
jes quartiers
d'hiver,
et
182
SWEDENBORG
seul
la chambre
dans
méditations une
des
le vrai ses
étincelles
a, pied
un
de Dcscartcs.
ans,
est
élevé de
l'élude
la
anciennes.
Ses
deux.
En
bral,
et
senta
des
lée,
atonie
travail) natives
1897,
une
qui
d'une
Et
visite
cela
à Home
d'observer
venons
se
tout
qui peut être rapproche M. S. âge de vingt-quatre en philosophie. Il s'adonne
à la suite
de
légère
(céphade incapacité
avec
d'amefioration Le
de thèque nettement
lorsqu'il d'un
silhouette
il pré-
gencsiques,
temporaire. gucrison 6 heures du soir, M. X. Sorbonnc
à
céré-
surmenage
de neurasthénie
du
langues tous les
nerveux
de
d'excès
des
et
métaphysique sont parents
d'aggravation,
la
Dans
explosion la chambre.
Venise.
depuis
gastro-intestinale, ont persiste depuis
la
lui
fait
peut-être signes
de
par toute il fait a sauveur et la Vierge; à la. maison de d'un pèlerinage
accomplissement le Jubile. » Nous
récemment cas
crut
pour ses entendue
promettait de la science.
il entendit
avec
pour
il
brillèrent
allant
Lorette,
chemin
extases,
le Il invoque Celle-ci le vœu
fit
il se retirait
philosophiques, du ciel lui qui
voix
enseigner une de
où
alter-
et même
samedi
travaiUait,
des
13
mai,
à la biblioaperçu), de ses
très amis
à
TROUBLES
183
MENTAUX
savait malade et alite qu'il depuis 11 fut surpris, et essaya de s'approlongtemps. cher de son ami qui s'enfuit devant lui et dis- » au coin d'un corridor. La vision lut très parut intimes,
très
nette,
semblable
à la
présence coïncidence ce dernier
jour où 9 juillet,
il
ami
ami.
Le
lundi
crut
15
mai,
M. S. singulière, apprenait avait succombe le matin même
avait
que du
cru
Le dimanche l'apercevoir. mois le premier deux après M. S. est dans apparition
il est
bibliothèque,
son
son
de près nouvelle
incident, sa
de
M. X.
à la realite.
un
peu
moins
se
présente de nouveau sans tête, on n'en distingue que il reste pt'csent pendant jambes, hallucinations Nouvelles secondes.
de midi; mais
il est
le buste
et les
dix
à quinxe à
analogues
le d4 juillet a H heures du soi)', précédente a 5 heures. Le 5 h. 23 et H h. 1/2, le 17 juillet nous dit le malade, me semble phénomène,
la
diminuer nous
d'intensité,
fournit
qu'il
analogues ici'. 1. sonet.
Voir
un
à cc
E.:sftt
Paris, 1898.
assez
de réalité.
grand sans serait
nombre utilité
La
littérature d'exemples de rappeler
entre autres récents ouvrages sujet les /t«~i<ct;;«<t0<ts AW co«sc!e/~e~,
H. Thëse
Ucsde
t84
SWEDENBORG
On a discuté vant
a l'état
dans
ces
la question normal avoir le
termes,
de savoir des
si on
pou-
hallucinations; nous
mal parait soient les con-
problème
l'hallucination, quelles que pos6 elle se présente, n'est ditions dans lesquelles pas, ne peut pas être un phénomène physiblogide la représentation elle est très distincte ~.quc vive. Seulement, tout phénomène moramentale bide
être
ne compromet l'activité mentale
degré trouble isolé,
un
malade
elle
est,
qu'elle et au même
de
a le sentiment,
façon
sur
ordre
sont
libraire
a
l'anémie
d'inanition,
donné
longée
d'un
qui
va un
de
privations,
). MurHUer. Communication in
7<ct;!<f
M. MariUier, la relation'.Les
il y
certain
degré
légères,
par de
peuvent engendrer De même, la longue la méditation
philosophique sujet sans pas d'ordinaire
cortège
du
un
de la pensée,
concentration
de cet
connues
intoxications
par exemple, hallucinations.
semblables
ne
dont
cérébrale,
quelques
la cocaïne
le duquel en aucune
bien
et celles
années,
fatigues,
suite
hallucinations
Nicolaï
a quelques
l'anomalie
et qui n' innue ni sur les actes;
la conscience les
pas toujours elle peut
pro-
ou
religieux entraîner a sa de fatigues
à fa Soci6t6dc
et
psychologie,
1883.
p/tt~oMpA:f/ttc,
'i'
r.
,t'~ t~_ ·
~v~
~~`~ -Y'
TROUBLES
185
MENTAUX
d'intractions"a
Le jour où l'hallucil'hygiène. se produit; sous de semblables xntion i:ni!uences, elle peut e-trc sans grande sans retentisportée, sèment sérieux sur l'enscmhic de l'état mental, sans
lendemain.
Celui
en qui momentanément
est
moins pas mais d'une maladie (~n'au
afîccte un
conditions
phis
organiques ne soit que la traduction d'exanation mentale
profondes,
sous-jacent
dépendant accrues
cUe
ambiant,
l'ait
que lar6sultante dont des régicides
cinations
celles
à l'heure,
Oement,
tctics
On connaît Uqucs. sur de saint Paul, fendait, que
s'il
Seigneur, "hargés
cette
à
des
nous
inspires
pourra ne elle hallu-
les avons
parl~
ou de .lacques ou des mys-
hallucination légendaire le chemin de Damas, ïl '< afin,
viHe
chames
a un
la
trouvait s'y hommes ou de
dont
telles
deRavai~ac
celles
cUe
et
condi-
s'associera
dont psychique particulier, la cause paraître occasionnelle,
tout
a des
qu'elle état d'un
extérieure
(''tat
en
malade,
dispositions ori~ineHes, et les par les circonstances
développées tions du iniHcu
sera
n'en
et transitoire. légère l'haHucination tienne
contraire
hii-mèmcde
est
ect'it
quelques femmes, a .Jérusalem
saint
se
Luc,
du disciples il les amenât x.
Déjà
il
SWEDENBORG
186
fut soudain enlorsqu'il à terre, du ciel. Tombant «Saul, qui lui disait:
de Damas, approchent vironné d'une, lumière il entendit Saul,
une
voix
vous,
Seigneur? « Je suis répondit. est
dur
lon.
toi
pour
M Tremblant,
« Seigneur,
» « Qui etesEt la voix
me persécutes-tu » demanda-t-il.
pourquoi
que
Jésus
Il persécutes. contre l'aiguil-
tu
que
de
regimber saisi d'effroi,
(Paul) dit » Le que je fasse? entre dans la ville, )) On connaît faire'.
voulez-vous
Saul
« Lève-toi, Seigneur reprit là on te dira ce qu'il te faut aussi celle de Pascal au mois
d'octobre
dC24, il était allé, de fête, se promener au un jour attelé de quatre pont de JS!euilly dans un carrosse ou de six chevaux. Les deux premiers prirent le mors
aux
dents
et se laissèrent
choir
dans
la
restait comme susque la voiture sur le bord du pont. Pascal fut vivependue ment impressionné et, le lundi par cet accident, Seine,
tandis
environ
23 novembre, vision minuit
entre
dix
et demi.
un mois
heures « Le
et détail
il eut une après, demie du soir et, de
ce que Pascal cette circons-
cntenditdans vit et probablement tance solennelle est resté et suivant
1. Vie
des
Saints.
toute
appa-
rencc
187
MENTAUX
TROUBLES
dans le secret; car Pascal toujours si ce ne parla jamais de cette vision à personne, On n'en eut n'est a son confesseur. peut-être restera
connaissance tracé
de
sa
par un trouvé
sa
mort, fut alors
qu'après main qui
de son pourpoint » l'épaisseur C'est cet écrit, un peu incohérent-, sionomie an moins étrange, qu'on l'amulette
dans
de a
phy-
appelé
de Pascal.
L'hallucination Pascal
écrit
eurent
hommes
de sur
émincnts
saint
Paul
la vie et les idées
et
celle
de
de ces deux
l'influence
décisive
l'hallucination
n'est
que
l'on
sait. Mais elle
souvent
n'intervient
l'existence reproduit
dans
pas une
seulement direction
et se renouvelle,
entretenant,
les dispositions développant fois elle a fait naître. De la l'esprit
sur
un
résulte pensées du champ de la
p.
Lelut. 154.
L'at/tM~~c
ainsi
conscience,
de
de
particulièrement
troubles
Pascal.
et
qu'une première concentration de
de sentiments et groupe un véritable rétrécissement
à la des propre riels. « Le rétrécissement 1.
pas une, orienter pour elle se donnée,
du Pans,
psycho-sensode la conchamp J.-B.
Baillérc,
1866,
188
SWEDENBORG
dit
science, la
par
en
maladie,
en partie
déterminé
M. Murisier', partie
les
par
pratiques naturelle les
a pour ascétiques, conséquence et les hallucinations. Ces hallucinations, visions visuelles, à l'idée
impossible, et. avec la com-
d'Images
associées,
avec
tacle,
s'impose cette engendre
une
conviction,
tique aucun
et au
solue
de l'individu
la
vo-
et la croyance qui les préou le petit groupe complexe ne rencontrant aucun obs-
le jugement L'image
force
irrésistible
commune
et
à l'exta-
dans n'entre fanatique, laquelle élément de doute, cette certitude ab-
entendu se
de
qui oreilles.
ses
considère-t-il
croyant
et
» Foy< Les exemples hallucinations t.
devient
à comparer, la délibération, disparaissent
suppose.
un
viennent
)) déjà attache il arrive toujours en
de termes
lonté,
etc.,
de réalité
Comme religieuse. cas, la comparaison
paraison
ne
olfactives,
« le sentiment
fortifier
pareil faute
auditives,
Murisio'.
p/~o~op/tt~Me,
prend-il
Aussi
12,
ses le
t'e~f/tëM~~a~ p. 617.
et
yeux mystique comme titre
de ces mystiques
renouvelées,
n«
de
lui-même plus désormais le
abondent
~e~~tmp~ 1898,
a vu
fréquentes, ~'e.r/a.c,
de
aux qui in 7!~ui<f
TROUBLES
entretiennent
Jeanne
acquises. sainte
les
du
fut
convictions
nombre
et, sainte
de Sienne
et aussi
Fhabit
Un jour, saint Dominique Catherine et lui promit qu'elle des sœurs de la, pénitence, qui
Ordre.
Devenue elle
solitude, des
visions
eut
des fréquemment; de Notrc-Scigncur.
entretiens et ces
apparut prendrait étaient de
et retirée
religieuse
communications
et
Thérèse
d'autres.
a. sainte
et
d'Arc
Catherine
bien
son
et exaltent
la foi
189
MENTAUX
dans
la,
apparitions « Ces se mul-
célestes
tellement, tiplièrent sation entre deux égaler maître. sa
active converque la plus amis n'aurait suffi a pas disaient Catherine et son divin
ce
que Mais
servante.
Il
sensibles
tômes
envahirent
souiller
les
D'affreuses
pour
yeux visions
imagination. ou'faisait,
au
permit
formes
et
démon
de
cellule,
s'efforçant
oreilles
se une
de sans
assiégeaient
la
des
fande vierge.
cesse
a
réfugiait chaîne
de
revêtir
De hideux
les
avec
la. vertu
la tenter. sa
Catherine couler
affermir
voulait
Dien
de
sou
l'église fer son
en abondance. la tempête cessa. Enfin, sang a sa servante Jésus-Christ victorieuse apparut et lui donna des consolatrices. Dans paroles une autre vision le roi du p!us magnifique, ciel,
accompagné
de
tn
sainte
Vierge
et
de.
SWEDENBORG
190
céleste,
un anneau lui mit au doigt saints, alliance. Cet indestructible gage d'une
anneau
M'<~a~ visible
plusieurs
ci ne
cesser pouvait On en pourrait citer
et Luther, orthodoxes
la Sainte ~Me~o~ de l'admirer'. bien
et Fourier,
il y a les
et les mystiques seulement Arrêtons-nous
la réformatrice De toutes
se
symptômes
Thérèse,
du Carmel.
les théomancs
rai onre
l'histoire
mystiques
laïques. sur sainte
de l'ordre
dont
est pas
et Loyola,
d'autres,
car
et celle-
présentent
il n'en
sonnantes,
plus d'intérêt; chez elle dans
les tout
le leur développement et nous en connaissons détail grâce a l'autobiographie qui nous est parElle naquit le 28 mars venue~ 1525, dans la cité d'Avila, appartenait l'âge le plus tions
au vieux royaume de Castille. à une famille de douze enfants. elle
tendre,
a l'enthousiasme
cisme.
Ayant sont
martyrs l'éternité,
lu dans appelés
elle
partit
manifesta
Des
disposi-
et au mystireligieux la F?'<? o~' ~m/.y que les a contempler Dieu dans tout
enfant
i.
Sainte
Catherine
de Sienne.
2.
Vie t7f
d'après
les
écrite M;K<<' 77te)'esf, manuscrits originaux,
Paris,
Vict.orLRCoU're,
1~
des
Elle
édition.
avec
un de ses
W<?</e.S'ay'M~. par par
die-m~me, Le P. Marcci
traduite Bouix.
MENTAUX
TROUBLES
jeunes pays
chercher pour aller frères des Maures. Elle fut arrêtée
oncles,
à peu
de distance
d'Avila,
de Salamanque, et ramenée avec maison. Le 2 novembre 1533, au monastère huit ans, elle entra nation
de
Carmel.
l'ordre
Elle
de
le martyre au par un de ses sur son
la route frère
à la
l'âge de dixde l'Incar-
Notre-Damc-du-Mont-
de prébeaucoup cision et de détails, dans le récit, de sa vie, les et les extases hallucinations elle auxquelles fut sujette
raconte
l9i
pendant
avec
le cours
de sa carrière
reli-
gieuse. Les premières visions eurent lieu en 1537 eJlc avait alors vingt-deux ans. Le divin Maître avec un visage très sévère « Je /c vis, tuiapparut des ycM.~ de ~'<XM<?,beaucoup ~/M.s' clai~M ?'cM~7~ ~Mp /c ?<c~.s'e ~« le /'o/~ des yc!< se grava si profondement Son image corps. dit-eUe,
dans
mon
esprit, qu'après ans, je la vois encore peinte « Un grand mal pour moi,
plus devant dans
de
vingt-six
mes yeux. » cette circons-
fut d'ignorer ajoutc-t-clle, ~Mc /<? ~< ?)Mr .M/M /M/c?'~e~'aM'< des ye?<.a" ~< corps. Le dans cette démon, pour me confirmer ignotance,
rance,
me faisait
impossible
entendre
une chose que c'était il me représentait ma vision comme
i92
SWEDENBORG
une
artifice
ou un tromperie ténèbres. H me restait secret
néanmoins
que ma vision » et n'était pas une illusion. La même année, un étrange sentiment
soudain
sa vue.
de monstre deur
des
l'esprit
un toujours de Dieu venait
spectacle venir à elle « une
E!Ie vit
semblable
de
frappa espèce
à un crapaud d'une mais beaucoup
plus qu'ordinaire, dans sa course ». L'impression rapide reçut, ne lui sembla pas sans mystère.
gran-
plus en qu'elle
sainte Thérèse fut sucette époque, Depuis aux aux visions les plus jette apparitions, variées. Elle décrit, de pittoavec beaucoup en divers endroits du récit de sa vie, resque, les
hallucinations
a éprouvées, et ce qu'elle le pins complet, ré&jt est le recueil qu'on possède aujourd'hui des divers troubles psychiques ou
sensoriels
mânes
sont auxquels raisonnants. Passons-les
sujets
les
rapidement
théoen
revue. Ce sont qnes
d'abord
visuelles
des
hallucinations
psychi-
ou auditives.
« Le jour de la fête du glorieux saint Pierre, étant en oraison, dit-elle, je vis, ou pour mieux r/~ y~'?/ </?< co/?.'? ?« dire, c~'?c ~p M.s' /M,
TROUBLES
de cpM~ û~e /~?p,
chait
toujours ce n'était comme ne voyais je
sentis
a
pas une
n'est doute
point imaginaire, comment je puis
comme quand dans une très
fois,
c'était mar-
qu'il
néanmoins, imaginaire, je Que si je dis ni des yeux du
de 1 âme, attendu
que la vision on me demandera sans
une
et
savoir
est près de moi avec plus le voyais de mes propres
yoir
vision
Notre-
que
moi;
forme. pas sous quelle ne vois Notre-Seigneur
ni de ceux
ou
de moi
près
de
côte
corps
c'est
193
et je voyais Jésus-Christ, me parlait. Il me semblait
Seigneur lui qui
que
je
MENTAUX
affirmer que
qu'il si je
Je réponds
que
d'assurance yeux.
ou aveugle, n'en peut
personne,
obscurité, grande une autre d'elle. Toutequi est auprès ma comparaison n'est elle exacte, point
car la personne faible rapport; n'exprime qu'un dont je parle des acquiert, par le témoignage de la présence de l'autre, soit sens, la certitude en la touchant, soit en l'entendant ou se parler il n'y a rien de cela remuer. Dans cette vision, point d'obscurité se montre présent plus voie
claire
c'est
une
que ni ni soleil lumière
pour la vue; Nôtre-Seigneur a. l'âme par une connaissance te soleil. Je ne dis pas qu'on clarté, qui,
non; sans
mais
qu'aucune
je dis que lumière 13
SWEDENBORG
194
nos regards, frappe afin que l'âme jouisse Une
Ulùmine
l'entendement;, bien. » si grand
d'un
écrit-elle' allant communier, ~c.s' yeMX' <~ /p ailleurs, je plus clairedu corps, ment fait des yeux que je n'aurais deux démons d'une ligure horrible qui serraient avec
leurs
je vis
en
fois,
cornes
en même
la gorge du pauvre temps dans l'hostie
et
prêtre,
qu'il était Jesus~Ghrist
'prêt à me donner, Notrc-Seigncnr » avec cette majesté dont je viens de parior. Elle s'étonne d'ailleurs du caractère de ces visions: « Jusqu'à ce moment, intellecles visions tuelles, et même les imaginaires qui se voient des yeux de l'âme, avaient été pour moi quelque chose d'incompréhensible. comme Je croyais, je
l'ai
dit,
ne devait
qu'on
qui frappent les yeux ~OM?~ d'<?CC//C.S'< H De
mûme
entend
Elle adresse mais corps;
ne les
l'âme,
celles ~<ai!.s
c~M'c/t
âme » voit, son âme sans participation divines,
nous apprend a: l'âme sont on
corps
que
« son
que
des paroles des sens.
aucune
du
estimer
entend
néanmoins,
que ces paroles « parfaitement pas les
par entend
que
Dieu
distinctes.
ics oreilles d'uno
d~ ma
MENTAUX
TROUBLES nicrc vaient
les
par tes
pas
tout
nous
nous
un
antre son
qu'un
H n'en
dit.
Elle «
L'âme
clairement
et
les
antres,
Quand
c'est
lui
un
arrange Dieu,
U écoute
mier
cas,
il
point
mais
qu'H
ont
je
manquent de ccUe Mais
ne sais
ce qu'un
de
quoi
de cette de Dieu. l'baMucinatio))
ces voit
une
dit.
autre
que Eu
parotcs
sourd,
de
de
personne
qui
émanent
de
te
Dans
qu'il
forme
fantastique,
caractère
pre-
n'écoute
qu'il
et les
clarté',
pa-
profère.
elles
clairement
agit,
elles
l'auteur
et quand
verra
entre
les
qui
comme
discours,
divines
forme
l'entendement
il a~it
paroles,
de Dieu.
il
y et
ce. qui
ditTérence.
qui
arrange
lorsque
de
car
souveraine
subtilité les
sens
paroles
est,
l'cntcndcntent
qui
mot,
ces
il y a une
n'entendre
résistance. des
en
qui
pas
oreilles,
)a paroie
toute
entendu
ne
attention
a
te
de
ainsi
ce
quelque
c'est un
aura
qui
nos notre
saisir
et dompte
verra
roles,
pas
de
manière,
ne
Pourla
nous
fermer
sans
est,
s'impose
de
(te
pour
inutile.
concentre"
objet;,
confus,
résister
est-
pouvons
encore
pouvons
sur
a. beau
ett'ort
arri-
si fui
que
il dépend
hunMin'e,
l'entendre,
est
Ou
sens.
entendre,
parote
claire
plus
beaucoup
!?
et
inséparable
» ne
garde
pas
toujours
le
i96
SWEDENBORG
elle revêt psychique souvent celui d'hallucination psycho-sensoavec une rielle. Sainte Thérèse fait d'ailleurs, caractère
d'hallucination
finesse grande l'une et l'autre.
d'analyse,
la
distinction
entre
« Une
encore
religieuse du monastère, grande il n'y avait de Dieu, était décédée deux On célébrait l'office jours.
morts
pour
vante
une
elle
dans
le chœur;
une
sœur
serpas des lisait
et j'étais debout pour dire le verset. A la moitié de la leçon, de cette je vis l'âme comme celle dont je viens de sortir, religieuse leçon
du fond de la terre et s'en aller au ciel. parler, Cette vision/M~M/'cw.<?M/ tandis M/<c<M<?/ s'était aux yeux de que la précédente présentée mon âme sous <~M?'MM;<yc.s.Mais l'une et l'autre laissent
à l'âme
une
égale
certitude.
»
elle s'exprime ainsi Ailleurs, « Ce que je désirerais maintenant pouvoir faire c'est la manière dont Notreconnaître, Seigneur
se montre
dans
ces
visions;
mais
je il illu-
sorte n'entreprends pas de dire de quelle mine l'œi) intérieur de l'âme de cette puissante lumière lui-même
et montré si vive
être véritablement
a notre
une image de qu'il nous paraît
esprit
et si claire C'estaux présent.
savants
de
MENTAUX
TROUBLES
Je me contenterai
t'explique)' ter ce que ce que
vu.
j'ai
En ne
je
voyais en mais,
donc
certaines me
197
de rappor-
circonstances,
semblait
être
qu'une il m'était
d'autres, beaucoup c'était Jésus-Christ lui-même,
image, évident
cela que du degré de clarté dans lequel il daidépendait se montrer a. moi. Quelquefois, gnait quand cette clarté était moins vive, il me semblait que ce que je voyais n'était mais une qu'une image, des portraits les plus acheimage très différente vés. Comme je puis dire j'en ai vu plusieurs, divine et le travail qu'il y a entre cette image la différence toute du plus habile peintre existe entre une personne vivante et son trait.
Si ce
cette
était je voyais vivante et non
que était
image Jésus-Christ
c'était
voir à moi,
même
Dieu
et homme
il était
était
dans
après Les hallucinations pas
quelques tions
tout
te sépulcre, » la résurrection.
comme
sont
vivant
rares
chez
exemples.
qui por-
une
image,
pas
morte; se faisait
qui
ensemble, mais tel
non qu'il
ne psycho-sensorielles sainte Thérèse. Citons-en Et
d'abord
des
hallucina-
visuelles
« Un jour mon rosaire.
que je tenais Nôtre-Seigneur
a. la main
la
me la prit
croix quand
de
198 il
SWEDENBORG
n~e la,
gratines
rendit,
pierres que des
cieuses beaux
lustre,
brillaient
du
de
de plaies cinq vaient admirablement dit
l'éclat
surnaturel de
pierres
magnifiques
Les
me
Nôtre-Seigneur gravées. verrais ainsi
seules de
ma vue
cette Et
faveur.
croix.
Sa
à partir cette dans les
resplen-
la composent qui frappent mais nul autre que moi ne jouit. »
ailleurs
« Il plut un jour en oraison, j'étais
& Jésus-Christ, de
.s'M ~MMM; la
bea,utc
je n'ai
de termes
point
après, je jours rai entièrement
me
en
pour
dans
beauté
la peindre.
M ~!MM/!<y?~ Le jour ravie.
m'a.pparajtrc te) qu'on humanité,
daigna
et une
que seulement
si ravissante
vis
la
tandis
montrer
était
pendant
saintU'a~l,
une
cette
désormais.
accomplie promesse de ce jour, discerné je n'ai plus elle était faite; croix le bois dont pierres
dont
trous'y Ce divin Maître
que je la s'est fidèlement
dissantes
quatre
préplus les plus dis-je? et semblent faux
monde
auprès les
de
incomparablement diama.nts. Que
diamants
sans
formée;
était
elle
Messe, toute
et je deineude la tûtc de Jcsus-Cnrist. sa, très
ressuscité, peint » ineffables, majesté le
que Peu de
sainte avec
TROUBLES
En
un
elle
autre
elle
endroit,
en enfer transportée On remarquera supplices. de ce rêve mystique quable de.
fut
de
ceux
« Ktant un
transportée
de
une
de
ces
obscur!,
où
Les
je
on me
les
vanités
me
dit ~race
«
de
'<
recevoir,
«
tend
extrêmement
était,
une horrible
je
auditives
»
nés
de
Voici
sa
sont
sauveur
regarder
<~e
comme a
d'antres
bouche
moins
et
un
que
com-
la
sainte
me représenta
j'avais
moi,
trc,s
réduit
cependant,
permette a
muraille
»
visuelles;
s'attacher
fange,
de reptiles
un
enfermer.
dois
ou,
bas,
nue
creuse
à
étroites,
et, remplie
auxquelles
que
et
four
quelquefois. « cet. adorable
« Tu
semblable
s'élevait
vis
manière, L'entrée
parut
longues
en
trouvai
l'enfer.
me
avait~
les
que
en éprouve Un jour
dans
!'extremite
hallucinations
munes
«
âme
Le sol
laquc!)e
étroit
quelle
pcsti!entieUe A
dans
de
remarl'analogie avec quelques-uns
de
a un
dire,
odeur
venimeux.
ce lieu
savoir
mes
petites
resserra.
d'une
et décrit:
je me
tourments
mieux
pour
comment
en oraison,
et
corps
de ce lieu
raconte
Swedenborg.
un jour sans
instant,
199
MENTAUX
co'ur
je paroles
une aussi
v
et
attachée,
oui)
grande infidèle
le
que
« Souviens-toi
bien
j'ai
le en-
du
SWEDENBORG
aoo
ton honneur à aller con h'c « temps où hi mettais « mon honneur. » Il m'a adressé également «celles-ci:
tu m'es
ce dont
Rappelle-toi
rede-
le plus, je que tu m'offensais en te comblant « m'en vengeais de grâces M. et En d'autres auditive cas, l'hallucination
« vable;
alors
l'hallucination « Je me
visuelle trouvais
s'associent. un jour
dans
un
oratoire,
le Démon au côte gauche, lorsque m'apparut Pendant sous une forme affreuse. qu'il me parsa bouche, lait, je remarquai particulièrement elle
était
horrible.
De
son
corps
sortait
une
claire et sans mélange d'ombre. flamme, grande Il me dit, d'une voix effrayante, que je m'étais mais qu'il saurait de ses mains, bien échappée fut me ressaisir. Ma crainte grande, je fis comme mais La
de la croix, »
je pus le signe il revint aussitôt. sainte
ne
confond
avec les images
de l'ouïe
représentation traire à les
mentale
i)
chaque
fois
écrit-elle, il dépend
de différence; quand
pas les hallucinations résultant d'une simple elle s'attache au conunes
« Je termine,
nous plaît, que
nous
il disparut,
trait par ce dernier de nous d'entendre
les paroles sommes
des autres.
de notre
esprit; en oraison, nous
TROUBLES
MENTAUX
Ml
nous figurer pouvons qu'on nous est pas ainsi des paroles de Dieu dant
plusieurs Dieu entendre, d'autres force
j'aurais jours, ne me parle mes maigre
temps, de les entendre.
Nous
Il n'en parle. en vain, penle désir de les
avons
tandis
pas
résistances,
qu'en il me
»
fait
ressortir
précédemment hallucinations mysti-
de toutes ces l'analogie du rêve; ques avec celles d'autant et se développent
elles
naissent
en effet,
librement
plus
que
comme dans le rêve, a plus complètel'esprit, ment rompu ses relations avec le monde extérieur. ce qu'on observe aux premiers C'est de l'extase. L'histoire de sainte Thérèse degrés nous
fournit
à cet
des
égard
documents
pré-
cieux. « Le jour de l'Assomption de Notre-Dame, d'un monastère du glorieux étant dans l'Eglise et aux nombreux saint Dominique, pensant de ma vie que j'y avais confessés autreravisfois, je fus tout a coup saisie d'un grand Me trouvant hors de moisement. presque péchés
même, pus tive
je
voir
m'assis; élever
a la messe,
Durant
cette
et il me la sainte ce qui
extase, je
sembla
Hostie, me me
laissa vis
ni du
que être
je ne atten-
scrupule. revêtir d'une
203
SWEDENBOnC
robe je
éblouissante ne vis
j'aperçus droit et gauche fiée de ment de
de d'abord
pas la
blancheur
très
et de
sainte
mais
qui,
par
lumière bientôt
a, mon
Vierge
côté
a. mon côte père saint Joseph ils me firent connaître que j'étais purimes A peine entièrepèches. étais-je mon
revêtue
de
bonheur
et
cette
robe,
de gloire,
que, très
la
pour
comble
sainte
Vierge lui cau-
me
les mains, me diL « que je prenant t< sais un grand au gloplaisir par ma dévotion « rieuxsainL croire Joseph; je devais que mon « dessein s'executcla fondation concernant a rait,
Son
fils
au milieu
«toujours « lavérit-ë
avait
nous
déjà.
de nous
de sa divine
de
une
pendait
croix
or,
pour
promesse, elle En achevant ces
ce joyau c!!emitàmoncou un collier « don
promis
d'une
d'or
valeur
très
d'être
gage de me faisait t
paroles, d'où beau, Cet
inestimable.
t or e t, ces pi erreri es d i ft'crai en t. in t) n i m en t de t ou ce que l'œil voit ici-bas; et l'imagination même ne saurai rien concevoir d'une qui approcl~c telle t) était bcautf' de ega]cment impossibte comprendre donner la blancheur a de
plus
de
quel moindre à cût6 éclatant
tissu idée d'elle,
est
noir
f~ait de tout
sou
cette
robe
et de
incomparable
ce que la nature comme la suie. Je ne
MENTAUX
TROUBLES
de visage en ge-ncral, Hl!c
de
rien
saisir
pus
qu'il aussi
était
était:
d'une
vêtue
de
saint, mais
moins, aulle
comme ne
image haut:
plus
on l'est;
un
senti,
et dont:
bonheur
néanprésent où ces visions
et
dont
curent versant
j'ai
parle
passé dans
quelmon
n'avait qu'elle eût voulu jouir
elle
pas sans
vis
remonter
grande Mais
multitude
accompagnes »
l'état
favorable
lion
des
au
ciel,
d'anges. n'est d'extase
hallucinations A son
incomplet. les
le plus
un,
je
a l'appariqu'il
est
au
con-
accuse,
psycho-sensoriels
s'atté-
et se suspendent. L'expérience instructive sur Thérèse est encore
de sainte
traire,
troubles
encore
d'une
qu'autant
degré
l'éclat
réjouissait: vis pas si claire-
dans
l'âme
frappe
du
fût:,
m'était
Apres qu'ils moments avec moi,
ques i'tme
h's
il
traits
dont
blanc,
qu'il ne
Joseph;
les
je vis seulement ravissante beauté.
Vierge;
extraordinaire 'juelquc !a vue au lieu Je ment
dans
particulier
la sainte
203
nuent
«Si
paroles n'est
)'!us )<'s
a
l'âme
divines haut
degré.
puissances
on
visions,
pendant quand
jamais
des
)e
Car de )'mue
ce point.
qu'eHe
étant
ce
des
ce
ravie,
est, est
ravissement,
durant
entend
temps,
entièrement
à
son
toutes pcr-
204
SWEDENBORG
dues
en Dieu,
ni entendre.
Dieu
ni voir,
ni
maître
d'elle
ne lui laisse
qu'il
exemples
nous
que
venons
et particulièrement le dernier, nous fourniraient des Thérèse, sants
pour de la
tique
tracer
une
THÉOMANtE
dont
nous
l'histoire.
dans
d'un''
de liberté
de rapporter celui de sainte éléments
description Nous
Cette
nous
dominants des
trouvons esquisse
suffi-
symptomaMais ce n'est
RAISONNANTE.
pas ici le lieu de le faire. à indiquer les caractères morbide
écouter,
»
rien.
Les
ne peut se rend
si absolue
manière pour
elle
bornerons
de ce type cas nombreux nous
aidera
il
mieux
comprendre Swedenborg. La « folie H ~M'~o~aM<e consiste,
sait, en une n'a souvent
préoccupation rien d'absurde
qui lentementetprogressivcment toute par absorber presque
fixe,
comme
obsédante,
en elle-même,
on qui mais
organisée ûn!t i l'activité cérébrale
du malade a converger les pensées arrivent vers ou l'idée dont il s'agit, la préoccupation et qni révèle déjà pathologique. Comnic parsanxitése conviction
toute est
celle
des raisonnants
une
conviction
arrêtée
ni les bons
arguments,
ni !es preuve
d'ailleurs
laquelle
morbide,
contre
MENTAUX
TROUBLES
décisives
ne
malade ou
de l'appui souvent plus
mauvaises, n'ont
aucune
le que bonnes
raisons son idée,
à
invoque
bonnes,
les
prévalent;
.205
mauvaises
valeur
directrice
que elles
à cette idée, mais de prétexte apparent ce ne sont pas elles qui l'ont fait naître. Le comme tous les raisonnant, paranoïaques, n'admet que pas qu'on puisse penser autrement servent
sur
lui
le
sujet qui à la diu'érence
mais dont
l'absurdité
démontre sente
assez
de son
fait
l'objet des autres
manifeste le caractère
paranoïaques, de l'idée fausse
moins aspect premier « aliéné » que comme un exalté, en fait, mal fondée préoccupation
au
insoutenable. pas a /)no~ ni le raisonnement, l'obsession, ne
il se précomme un
morbide,
n'est
sont
certaine
faussés activité
il n'est mentale
délire;
entêté
d'une
qui toutefois Chez lui, a part ni la logique
d'une pas incapable et peut, en dehors de
la sphère de son idée tixe, agir avec correction et .juger avec justesse. Les persécutés persécua tracé la description, les teurs, dont J. Falret .processifs, que Trélat connaître Les
x tous ces « fous lucides les jaloux, à nous faire s'est attaché naguère sont les types du genre.
théomanes
que
nous
visons,
mystiques
206
SWEDENBORG
ou
en doivent théosophcs, Chez chez les eux, comme dominante ments et liable, avec
mesure
à son
dérive
certaine
de raisonnement
justesse
peuvent-ils
monde,
rapproches. ridée Régicides,
les sentiprofit inconciles pensées du malade n'est ni de l'intelligence, ni avec la lucidité qui
une
aussi
être
leur
tenir
dans
place
dans
et s'y comporter correctement, toutefois où ils sont capables
traire
de la préoccupation qui le les obsède. C'est lement a ce malades
peuvent nés raisonnants)). Mais
comme
cination.
Nous
être
classés
pins titre
parmi
je
!;)
de s'abshabituelles que les « alié-
ils difbeaucoup de Ré~cnles, « fous lucides M par l'infèrent des autres tervention d'un élément qui psychopathique d'ordinaire chez ces derniers, l'hallumanque avons
fait
entrevoir,
exemples, quels sont les caractères nations des mystiques résumons-les ment.
Régis
a tracé
par des des halluci-
de ces hallucinations
brièveun"
à laquelle il n'y a, pour Ce sont des hallucinarien à ajouter. c'est-à-dire a celles tions o?w'~M< analogues du se comme ces dernières, produisant souvent la nuit le demi-sommeil ou i.' pendant description ainsi dire,
très
exacte
THOUBLES mais
sommeil, tions
aussi
la méditation,
les
jour
a lieu
des
dans
que l'extrême
longues réalisent des
plation qui rêve. Elles sont à ce qui
le
telles
particulières,
20'7
MENTAUX
condifatigue,
la contemprières, eLat,s analogues au contrairement
intermittentes, dans les auLrcs
psychoses
où, une ibis apparues, matiques avec et continuité. régularité général complexes; il s'agit lucination simple que d'une toire suivie et cohérente, telle
ctles Elles moins scène
systéévoluent t sont
d'une
en hal-
hallucina-
que celles
dont les
nous donnent à tous l'expérience. Tous songes les sens y peuvent la vue surprendre part: tout et en première mais ligne, puis l'ouïe, aussi le goût, l'odorat, la sensibilité générale. Les
se
hallucinations
le caractère avec celui
présentent
d'hallucinations
tantôt
psychiques,
avec tantôt
d'hallucinations
psycho-sensorielles. Le sujet n'assiste immobile à une pas toujours devant ses yeux souvent t scène qui se déroule il croit se déplacer et il se sent lui-même,
les
dans
les
où aériennes, sphères à voir de près la majesté de Dieu, du Ciel ou les morts puissances qu'il a
transporté il est admis
connus.
Il convient
d'ajouter
que
la théomanie
rai-
SWEDENBORG
,8
est un~ psychose
{tonnante
essentiellement
proet les trou-
mentales gressive. Les dispositions bles psycho-sensoriels qui la constituent à mesure centuerrt que se succèdent il n'y a ni arrêts, m rétrocessions
nées rables,
ni
s'acles
an-
intermissions
dans
dudes
l'évolution
symptômes. Si
l'on
parer
les
borg
logie porte
bien
en arrière,
revenir
com-
relevés chez Swedenphénomènes à ceux que l'analyse chez sainte décèle et
Thérèse, deux
veut
les
troubles
notés
tous
chez
les
à ceux
résument la symptomatoqui de la théomanic raisonnante telle que à la concevoir le rapprochement de cas
on ne pourra nombreux, pas ne pas reconnaître une ressemblance entre la fondafrappante trice
du Carmel
on n'hésitera place
qui
phique. timentale
et le Voyant
pas à assigner leur revient dans
Sans
doute,
haut,
sans
le
les
deux
cadre
d'un
peu
on retrouve
s'arrêter
et la
nosograde mysticité sen-
peu.
de détail,
sainte
à tous
Thérèse, plus de théosomais la nuance chez Swedenborg importe A regarder ces deux curieuses figures
phie
chez
il a plus
de Stockholm,
aux
chez Swedenborg,
différences comme
TROUBLES chez
sainte
vement
môme
Thérèse,
de l'esprit,
même
a
tes choses
refigieuses,
seusoriels,
même
ten),
Certes,
aux
yeux, que. dans
p)ns
séparer
te du
gnole
pour
frappantes; taux restent de
!cur
nature
des vous
les
Haison
Espadu
de
plus
soient
traits
d'aDures
que
de terrain,
comparez
te persécute
varie,
singulièrement
noti
essentiels.
caractères
le délire
époque, d'un a celui
Cevennes
des
frappes variétés
essentiets
de
des
de mi-
d'aul'expression
d'autrefois
notre
screx
peuvent
ditTerences
ni leurs
ces
Qu'importent tent
xvni°.
a peut
qui
Ja catholique de !a theosophie
et
a
seulement,
et
sainte
de
anatogies
délirantes
fine)
de
du
des
paysan
mômes
près,
à ton te Ja distaTice
jourd'hui
parcx
<tcgr~
Thérèse
fond
au persécuté
leur
art
psycbo-
!e
pttysionomie
idées
troubles
(jui saul'extérieur
imprimer tes ou d'époque;
lieu
vers
signincatives et les types fondamenpathologiques les mûmes, en dépit des modihca-
que
tions
et,
Suédois tes
l'attention
mômes
mysticisme xvt" sicctc
protestant
et, progressi-
il y a des dinerences mais eUes sont dans
i) y
Swedenborg
originelle
innée
concentrer
rêves
209
tournure
tendance
développée
extases.
MENTAUX
Com-t d'un!
Parisien
raf-
dissemblances.j
surface
espèces
si
subsis-
morbides?
210
SWEDENBORG
La légitimité apparaissent établies que permanentes servent leur des
dessus
de ces espèces nous d'autant solidement pins
et l'autonomie même les
valeur
prépondérante
variations
contingentes. raisonnante
le cas de la théomanie toujours ses traits
identique
quelque
lieu
essentiels,
Le temps
et
caractéristiques analogies des cas qui leur ressorti ssent
à eUe-meme, en quelque
a, côté et auC'est bien qu'on trouve au moins dans époque
et en
l'observe.
qu'on
était singuSwedenborg a l'éclosion et au développe. lièrement propice des tendances ment ou théosophimystiques ques.
Le
où
con-
xvm"
vécut
celui
siècle,
que
Michelet
le grand nous sans siècle, appelait apparaît comme doute une de réaction féépoque conde contre le dogmatisme et l'intoléreligieux rance qui en estia Mais les écriconséquence. vains
de génie qui l'incarnent en France, furent cipalement seurs. pensée foule avaient eurent
à nos yeux, prindes précurplutôt
Leurs
réuètent ouvrages et les idées d'une élite, la
théosophic eu d'illustres encore
et
et
sans
doute
non celle
la
de la
le
mysticisme qui au xvn", en représentants
de nombreux
au xvm".
Jacob
TROUBLES
Bochme, de
a laissa il
se
il
seurs connus:
ses
ta
primitif, siccte de
reaction par
Louis
XÏV, de
Rétif
système mortaHM
de
sorte
metempsychose
de
système
sur
la l'auteur
Dargcns,
Une 6~ttion cnmptt'te <t'ot.!
p?':Mc!/)p.!
df*
dont succesplus et son on La-
Pordagc et Jeanne dit
Moreau
ic naturalisme du
épicuriens
re-
principaux auteur Hrctonnc,
d'un rim-
supprimait
qui la
qui
pour
une remplaçait par sou camarade d'im-
Dupont l'ami de
économiste,
c~M/M;
la
panthéisme de l'âme et
Loiseau,
primerie célèbre
et
les
Angleterre,
illustres eut
en-
dont Guyon, avec te père
contre
les
prôn6
présentants
Les
M"
la célèbre
Thomas Hromley disciples « A !a un du xvm" siècle,
Tours
d'un
des
rappeler parmi Mlle Hourignon
spirituettes en et avecFencion;
Leade. de
de
relations
combe et
avoir
devait
nous,
Poiret,
disciple sait les
aux
Allemagne,
réputation, grande des révélations divines
inspire', suffira chez
2ii
une
KiOQ,
la relation crut
en
s'acquit
qui
virons
MENTAUX
de
auteur
Lavoisier,
/7~ywc~'c des
des œuvres
le
Ncmours,
~M lettres
e~?' cabalis-
de Hochme (.4M?'o)'c<,
~'p-Me~oc
~a T?'tp<e fh'tx/tc, 10 vol., en n30.
en à A)nsterda.m, pubUÉo '2. Récit de sit vie, 2 vot. m-12, Amsterdam, 3. ~e/to~:e toc. wor&tJe, cit., p. 224.
~tf)
1G83.
a
6t6
2i2
SWEDENBORG dom
tiques;
auteur
Pernetty,
M;y<o-hcrmetiquc;
l'abbe
de 5'Ao.y;
Clootx,
Fabre
Bcrg'asse,
d'Olivet,
des
appendice reur
saint
la
de
chef Zurich,
de
ligue
pouvait,
avec
par
le Christ;
gations nie qui, mière
de
partie
la
la force
la fin
du
est
un
chrétien de sa vie,
de la prière,
esprit, génial, à de véritables H; l'abbé
dernier
do celui-ci,
doc-
Lava~cr,
l'illuminisme déclin
la
l'empenomme lui-
d'autres.
parfois tout (''veilh''
et& rêvait, vers
bien
Fourier,
s'abandonnait
qui
Ccbclin,
auteur
qui se inconnu ».
au
en vin~,
qui
ser qu'il tifier
de
Martin,
le « philosophe citer en pourrait
On
Court
ce
Julien,
même
auteur
Terrasson,
ressuscite thcosophe de Thracc, et qui mystères curieux au MMo~o~oM, de
?'ezc~c, trine
Dictionnaire
Ourler,
Quint.us
où
du
à
à pens'idenmais divaFour-
siècle
fut sujet
et la preà des appari-
tions. On
voit
que
eut
Swedenborg et illustres
autour
de
lui
Est-ce a, exemples. soit allé demander des dire qu'il inspirations l'avaient aux theosophcs qui procède ou qui En furent ses contemporains? aucune façon.
de
nombreux
Très sorte,
personnel il a ignore
comme la plupart
tous
les des
esprits visionnaires
de
sa de
FROUBLES
sou
dans
temps;
une
f6vric)'17G7,ildectarcqu'i) écrits de Bochmc, toutes
sortes
fondées
lettre
« où
a Beyer, datée n'a jamais tu il
aurait
il
en
parai);
de ceuxdeM""Hourignon, de JeaneLeade. D'ailleurs, il
le
les
eût
la plupart de ne croire
mystiques sions et de considérer soh'eset
Ecoutons siastes
sans
ceux
certainement
de
propre
('uyon,
qu'à comme
C'es!.
et t~heosophes leurs propres
de
ceUes
tcur
qui
esprits
viiUu-
émules.
leurs
des
enthou-
qui
pensent s'y aHa--
aux choses et qui beaucoup religieuses au point de les voir pour ainsi chent dire en eux-mêmes, ricuremenL commencent des
des
phénomènes
ce que dit Swedenborg « Ceux et des visionnaires
a entendre
pass
n'eut,
qu'il dédaignes.
des
importance
les
pu
de M'
autres,
ignores,
de
prendre mal d'opinions ûtrc de mûme des
d'mventionsct et
»,
213
MENTAUX
parlent;
inteaussi car
les
choses
soient, religieuses, quelles qu'etles l'homme et ne quand s'y attache par lui-même -les entremêle de choses diverses en usage point dans dans le monde, l'intérieur de pénètrent l'homme,
s'y
entrent
son esprit, mettent mais
en de
ctahHsscnt,
tels
mouvement hommes
dans
s'emparent le monde les sont
de spirituel
tout et
esprits qui y sont; des visionnaires et
~4
SWEDENBORG
des
et l'esprit ils croient
enthousiastes,
entendent,
qu'ils
soit, que c'est qu'il l'esprit ce sont des esprits saint, tandis que cependant enthousiastes les esprits entendent; qu'ils qui quel
sont
voient
tels,
Cette
des faux
manière
de
comme
vrais
1 ».
voir
n'implique pas une tendance accusée à aller demander des inspiraa pu connaître. tions aux illuminés En qu'il realité,
si le milieu
denborg médiate
influence, ç'a été une inituence quelque de Stockholm n'a été le le visionnaire
disciple sonne.
direct, Mais
l'orientation les
grande phiques
ne fut
a eu sur
Swe-
encore
le copiste de peril n'est de douter pas permis que de son esprit ait été favorisée par ambiantes et les tendances qui moins
opinions en quelque étaient Aussi est-ce avec qu'il
où il a vécu
dans
sorte raison
en dernière
personnification de son temps
qu'on
l'air
du siècle.
a pu dire
de lui
analyse, « que la plus des éléments theosoM.
la mort de Swedenborg, l'Académie Apres de Stockholm l'un de ses membres, chargea de prononcer son éloge. Cet M. de Sandel,
1. Du
Ciel
e< de ~'A'?)/e)',
loc.
cit.,
p.
lu5.
TROUBLES
MENTAUX
215
fut ce qu'il pouvait une être, du savoir et du caractère louangeuse éloge
avec
des
allusions
« à la route
discrètes
culière
qu'il
s'était
taines
connaissances
frayée M.
appréciation du défunt,
pour parvenir Ses amis se préoccucontre l'accusation de
de le défendre pèrent folie incontestablement qui s'était d'entre Deux eux, Thomas Wright s'attachèrent a recueillir Uindmarsh,
chez
Shearsmith,
novembre
1785,
jusqu'à
son
facultés
intellectuelles.
rait
surprendre, mental l'état
de
s'ériger il en fut
retiré
admirateurs, place nant
la tâche générât
Cette
Robert
des
témoi-
les époux avait vécu à le
magistrat, mort
conservé
soufilc,
bien
Hartiey, où il s'éjourna. lument
et
avait
toutes
ses
ne
sau-
assertion
ce que nous avons après raisonnants. des théomanes
Swedenborg, breux disciples, tion
l'illustre
que
dernier
accréditée.
instigation,
qui Swedenborg déclarer au
allèrent
Londres, 24
leur
favorables
gnages
partià cer-
et
se soit
prédit de nomavoir eu l'ambi-
qu'il
ne paraît en chef
pas de secte.
tellement
éloigné
dans
ses voyages, inaccessible.
presque
après qu'il Tuxen,
dit. de
Au
dire
que partout il vécut absoMais
le
poursuivirent, Le dédaignée.
Dr Beyer,
ses
a sa
sa mort, avait
de
heutc-
professeur
a
1 1 SWEDENBORG i
216
son amiRobsam Gothenbourg, de faire connartre sa. vie, œuvres
jf'fser.scs
le y'~<x~~MCi!'c/
français, nier,
en ~78~,
se préoccupèrent d'autres de vulga-
en Pcrnety traduisit et ~<?~e~/<?y; Cliasta-
la ~V~~ue//<? Je?'t(.s'a/e/M
c~ sa
cé-
(/oc~'M<'
/<~c; Gn 1788, Damnant, de )a Toucite Hf; paj'aîh'e & Stockholm, de la ~oc~M<? de 6'M'cun ~~yc de t8l9 Moët, a Versailles, <~e/t&p~. Plus tard, à ~824, et après lui, Le Boys des Guays devaient a nous donner s'attacher des traductions frande l'ensonide du des œuvres çaises suédois. Des associations ne tardèrent former
pour
Jérusalem;
la doctrine
propager ce furent:
de la NouvcHc
a Londres,
Société
thcosophique en ')786, Stockholm,
et
Voyant pas a se
en
la,
1783,
a
swcdenbor~iennc; Société cxcgetiquc
et la Il y en eut de florissantes à philanthropique. et a Moscou. En ")788, les adeptes Petersbourg de Swedenborg se réunirent en assemblée relidans un temple de Greatgieuse, a Londres, ce fut
East-Cheap: culte
nouveau,
mi!!c
adhérents
à recruter et
dans
auraient
qui compta à
des les atteint
le signal
Manchester,
de l'expansion bientôt et
plus ne
tarda
du de sept pas
Etats-Unis prosélytes jusqu'aux Indes Orientales. Ces derniers bientôt,
en Europe,
le nombre
TROUBLES de cent
mille,
druplé teux.
plus
Même
même qu'on prétend tard, ce qui, Ma. vérité,
en restreignant est H n'en
thétique, curieux
naire
ce chiure pas
avoir
quadou-
reste
un peu hypoet intéressant
moins
de constater
l'importance qu'a prise en xvui° siècle et au début du nôtre, mouvement Cet enrôreligieux.
pleine ih) du un semblable lement
2~7
MENTAUX
de disciples à une époque et encline
critique
d'un
sous la bannière
visionla
qui passe pour favorable au libre examen, fournit
un
Mais quelde méditations philosophiques. de Sweque extension qu'ait prise la religion a ses débuts, combien cUc est restée denborg sujet
en
arrière
des
des
siècles
Elle passés! et on semble
temporaire, naître
cngouemcuts
grands
qu'aujourd'hui subit plutôt
giennc commentateurs
n'a
religieux
d'ailleurs
(['accord
la
que recon-
pour swcdcnbor-
religion un recul. Les lecteurs
eu France qu'oui les œuvres de Swedenborg des curieux sympathiques
magne autant
été
et les
et en sont que
Alle-
presque des dis-
ciples. Serait-ce
bien sement
que
que
celles des
notre
époque
se
prctcraitmoins
à l'épanouisqui l'ont précédée cultes naissants? Cette pensée ras-
218
SWEDENBORG
sérène
et on voudrait exacte
l'expression Lélut. « A
mesure,
temps vivons,
modernes, à mesure
cellerie
grecque
logie
tout
nous
de la sorqu'on s'éloigne et romaine et de la dcmonoet
chrétienne
moyen
des peuples grand,
et perdre
immense,
et religieux, les étroites d'hallucipour prendre proportions sonations et sans importance particulières national,
ciale
hallucinations
comme
le
dans
comme
cinés
imaginatives, poétiques hallucinations Tasse plus
quelquefois scientifiques, Van Hcimont, SwamParacelse,
dans
merdam.
politique
et
intellectuelles
Tous
ces
enthousiastes, de plus place
une occupent une société dans
parée
On
représenter. leur ancien
les
qu'ils bien désigne
ces
hallu-
en plus ont cessé encore
séde sous
nom de mystiques, de théosophes ne lés suit plus. U les regarde le monde
mais 1
à la fois
du
enthousiastes
expressions
de la psychologie de leur caractère
a peu
peu
des
dit-il', qu'on approche de ceux surtout où
platonicienne, on voit les
âge, hallucinées
admettre comme pouvoir de la réalité, ce qu'a écrit t
Sur
LtHut.
r/tM/ot?'e.
In
Ga:.
MM dM méd.
~M)M/~ de ~<s,
<
!<(' 1S
de
la
septembre
psychologie 1838.
de
TROUBLES
avec
étonncment;
sein,
les
hommes
appeler terreurs
les
Comme
la société
calme,
il les
et, plaint; instruits savent
devenir;
comme
dans
son
comment
les Swedenborg, défiance de Rousseau. de
inspirations de Pascal, la
réfléchie,
219
MENTAUX
moderne
est essentiellement
éclairée,
ou qu'elle elle les sens,
tend
à le
chez
l'instinct,
doivent céder et cèdent peu à peu l'imagination les la place et a la raison, à l'entendement ne sauraient de cette société plus représentants et halêtre des personnages ardents, mystiques lucinés,
mais
savants,
»
Puissent preintes
bien
des hommes
ces retlexions d'un
optimisme
ne
froids,
pas
exagéré.
réfléchis,
paraître
em-
CONCLUSION
Nous
avons
de
essayé
montrer
comment
la
commande d'envipathologique psychologie la personnalité de l'homme sager singulier, de l'étrange et puissant esprit que fut SwedenOn pourra les imperfections relever de borg. cette
nous
étude
d'avoir
nous
reprocher ceux victions Voyant tion
sans Aussi
une
voudrions
qui professent vénération pieuse
ne
puisse leurs con-
l'illustre pour et une admira-
réserve. bien
ce
livre
de polémique. Nous sent que !c monde s'écarter
blesse
qu'on dans
dans
n'est
point
sommes moral
sa marche
de ceux
gagnerait des froids
une
œuvre
qui pena ne pas cnseignc-
CONCLUSION
monts
22J
et a. leur
de la. science
rester
aussi
iné-
branlablemcnt
fidèle que l'est le Inonde phyimx lois de la nature; mais nous savons sique combien la réalisation d'un semblable, rêve est A ce point de vue, ce n'est pas la chimérique. science a ses engagements, qui fait faillite de l'humanité a la. c'est la masse qui manque science. Il lui faut des solutions aux précises en
qui questions doute répugne
à l'esprit,
qui doit avoir et une culture
des aptitudes s'y résoudre ciales et rares le merveilleux:
férence
par
les
sont de qui besoin qu'cile firmer. ments taines dans
se laisse-t-ellc
aussi
tivement,
On
peut
penser,
de généreuse de. ses idoles, la
voix
séduire
du
pour
de prédoctrines
l'impérieux de s'étonner et d'afdans
quand,
elle impatience, a fait un qu'elle
progrès
-ses
les
le
spéinstinc-
l'attire
ou personnalités nature a satisfaire a de croire,
car
le moins,
comportent
ses
mo-
brise
cer-
grand pas à renonce
et qu'elle on s'aperçoit
bien adorations aveugles hélas! et vite, que son culte a changé d'objet et qu'elle ramasse non pas de nature, les débris de nouveaux épars pour s'en constituer dieux. Il nous
est permis
de gémir
sur
cet incurable
223
SWEDENBORG de
mais il faut bien le notre espèce, il faut en tenir {reconnaître et le proclamer; surtout dans compte l'appréciation que l'on de porter sur ces perla prétention peutavoir travers
sonnalités
morbides génies dans l'histoire une place plus ou la plus l'analyse psychologique
qui ont tenu moins grande déliée
et
la
ces
ne suffit
complète
plus
de leur
dans
le milieu
part leur
d'influence
où ils et
ont
et
vécu,
d'action
qu'ils
a les
pas
et à montrer complètement il faut encore les œuvre
caractériser tée
et
anormales
la porsuivre la
dégager ont eue
sur
« Gardons-nous, dit Renan entourage. de mutiler l'histoire satisfaire nos mespour Qui de nous, quines susceptibilités. pygmées faire ce qu'a fait que nous sommes, pourrait François d'Assise, l'extravagant sainte Thérèse? Que la médecine pour
ces
exprimer
humaine; certaine ment
délicatesse
l'amour E.
p.'452.~
parmi Renao.
Vie
o'e ./<
que
qu'elle de moralité
classe qu'elle les accidents
d'étisie
de la nature
écarts
qu'elle du cerveau; maladie
une
i.
grands soutienne
l'hystérique ait des noms
le génie voie dans
une
un commence-
l'enthousiasme nerveux,
S< ëdit.,
est
Mfchei
peu Lëvy,
et imi8(!3,
233
CONCLUSION
porte. Les mots de sain relatifs, (~ui n'aimerait comme
Pascal
dit
les des
mieux
que bien idées étroites
Les vulgaire? dues de nos jours façon la plus grave dans
et de malade être
plus t'état traîne
on n'a
égarent
de
nous
la
discréditer
qu'il
pensée les œuvres génie
ta pathologie ait obéi aux
familier, sublimes Jeanne continuera
n'en
un
d'Arc,
état
enviolent
»
pas d'amoindrir
à ces
des esprits
et peut-être revendique
de
Autrefois,
éminente
suggestions reste pas moins
incarnations
l'apun homme
inspiration. Les' se sont faitesH
création
contredisons
leur
malgré génie,
toute
où
conscience, la volonté
pas
une rupture d'équilibre, l'être qui la tire de lui. ne
répande la
jugements historiques de ce genre. Un état où l'on
et s'appelait prophétie belles choses du monde
pour Nous
le
nos
questions choses dont
dejievre;
malade
se sont
la pensée se produit sans que pelle et la règle, expose maintenant à être séquestré comme halluciné. cela
tout
comme
portant
qui la folie
sur
sont
idées.
le rôle
Loin ou
de
géniaux que, à cause de leur bien Socrate, de son démon une
des
la
plus et
philosophie, ait entendu des voix,
quoiqu'elle la pieuse à mériter
reconnaissance
224
SWEDENBORG
de ceux
le culte de la patrie et dee qu'anime Mais ce serait obéir à, un scrupule son histoire. mal
fondé
de ne
que
ces grandes figures n'est pas incompatible de l'ouvrier.
faiblesses
La psychologie patholone faut pas laisser pres-
a, ses droits, qu'il elle ne saurait sans
gique crire
à l'histoire,
mais
rer
certains
côtés.
Que ceux,
dont
elle
a entourer
continuent venir
est susceptible
d'un
culte
de cette
conscience.
revendiquer vient dans « prince malade ne saurait
leur
troublé
discordante,
Nous
âme
nous
à Swedenborg sans limites, pieux le sounous nous en une
et
note
scandalise
sommes
la pathologie pour la vie si curieusement
éclai-
d'ailleurs
figure étrange: en faisant résonner d'avoir,
voudrions
et dans
d'en
semble
qui ont voué une admiration
en diminuant, et a ses doctrines
se substituer
doute
le nombre
aller
leur
pas oser regarder en face l'admiration pour l'œuvre avec la constatation des
borné
ce qui lui remouvementée
si remplies d'originalité ». Swedenborg fut Voyants
les œuvres des
aucune prévaloir
considération contre
Il
du un
sentimentale cette
Ce qui n'empêche pas d'admettre ses panégyristes,quedansledernicr
constatation. avec siècle
un
de
« qui
CONCLUSION eût
tanL
laboneux, ingénieux,
d'hommes plus plus
émuients, honnMc, fécond
223 nul
ne fut
savant,, plus écrivain o.
plus plus
TABLE
DES MATIÈRES
V
AVANT-PROPOS CHAPITRE
DM LA VIE
)'nEMtÈHEl'AttTIE Son
Ses
parents. littéraire
et
PREMIER
enfance.
Son
éducation.
de
scientifique
DE SWEDENBORG
son
Phases
existence
(16881
1744). CHAPITRE DEUXIÈME
P.hase les
des esprits
PAitTIE
visions et
DE
et les
des
anges
LA
H
extases.
Sa
OEUVRES
doctrine. écrits.
Ses
THËOSOPHIQUES idées
SWËDENBOHU
Relations
avec 32
(i'748-1772)
CHAPITRE LRS
DE
VIE
générâtes.
III f~E SWËDEN)iOttO Extraits
de
G ses 59
228
TABLE
DES
MATIÈRES
CHAPITRE IV Étude
analytique
des
troubles
psychiques
chez 100
Swedenborg. CHAPITRE Significat.ion
nosologique
des troubles
sur Swedenborg. Aperçu délires mystiques envisagés nique.
La théomanie
V mentaux
de
le mysticisme et les au point de vue cli-
raisonnante.
162
CONCLUSION.
L*;u'ts.–
2SO
L.
MAHt'-ïu&ux,
tniptiuleur,
t'uc
Casset.t.e.
1G813.