Supplément régional de l’ami hebdo
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LORRAINE
TRANSPORTS
Heureuse Lorraine
Objectif Lorraine s'attache, ce mois-ci, à faire un état des lieux du transport routier de voyageurs. Panacée pour les uns, obligation pour d'autres, contraignant pour beaucoup, ce dossier nous fait un état des lieux du paysage du transport en commun en Lorraine. M. COUR
Directeur de publication : Bernard Deck Imprimé par : Roto Offset Rixheim Dépôt légal à date de parution Objectif Lorraine est publié par le Groupe L’Ami hebdo. 30, rue Thomann 67082 Strasbourg Cedex RCS 588 500 421 B
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N° 3
p. 2 Grande Région
Bouger en commun
Un supplément de L’ami hebdo
Dimanche 1er avril 2012
Notre dossier en p. 4 et 5
Ce n'est pas nous qui le disons, les Lorrains recherchent prioritairement le bonheur ! C'est ce que vient de nous livrer une étude sur les moteurs de recherche sur Internet.
p. 2 Riches
Mais où sont les riches en Lorraine? Mais où se cachent les riches Lorrains qui payent l'impôt sur la grande fortune ? Il y en a beaucoup, et pas forcément là où on le croit.
p. 6 Pompidou
Les œuvres de Sol Lewitt Une nouvelle exposition de prestige se déroule au Centre Pompidou de Metz. Contemporain ? Vous avez dit, contemporains ?
p. 6 Sion
Sauvons le petit rhinolophe! Particulièrement protégé à l'échelle nationale et européenne, le rhinolophe, petite chauve-souris, est pourtant en voie d'extinction…
p. 7 Pâques en Lorraine
La chasse aux œufs est ouverte! Les Lorrains n'auront que l'embarras du choix pour découvrir leurs œufs de Pâques cette année dans les quatre départements lorrains.
p. 7 Bois en Lorraine
Une filière bois bien implantée En Lorraine, la filière bois compte 3700 entreprises et emploie près de 23000 personnes en 2009. Près de la moitié de ces emplois sont localisés dans le département des Vosges…
p. 8 Sport
Faulx pour de vrai La moto sportive est mise en avant dans ce numéro d'Objectif Lorraine en page 8.
Votre nouveau rendez-vous mensuel avec ceux qui font la beauté et la richesse de la Lorraine à retrouver chaque jour sur www.ami-hebdo.com/moselle
GRANDE RÉGION
La Lorraine région «heureuse»
Mais où sont les riches en Lorraine?
Les recherches sur internet seraient révélatrices du bienêtre des habitants d’un territoire donné. C’est en tout cas le constat des chercheurs du site web : www.changerdeville.fr. Ces derniers se sont amusés à faire une étude – peu sérieuse – sur les termes les plus recherchés sur les moteurs de recherche de la toile, «Google» en tête. Ils se sont focalisés sur
les expressions «joie de vivre» et «bonne humeur» afin d’établir un classement des régions et bonne nouvelle pour les Lorrains : la Lorraine figure à la cinquième place de ce «palmarès des régions les plus heureuses», derrière le MidiPyrénées, le Languedoc-Roussillon, l’Aquitaine et les Pays de la Loire. En revanche, au «palmarès des villes les plus déprimées», la municipalité
de Nancy se classe à la deuxième place des villes de France derrière Annecy. Il paraît que les Nancéiens tapent régulièrement les termes de «déprime», «angoisse», «stress», «mal être» ou «insomnies» sur les moteurs de recherche. De là à les taxer de dépressifs… R.A.
La Lorraine veut se tourner vers l'Allemagne Un rapport du Conseil économique, social et environnemental de Lorraine vient d’analyser les enjeux entre la Lorraine et l'Allemagne, deux territoires où, chaque jour, 19 600 frontaliers transitent. Dans un rapport du Conseil économique, social et environnemental de Lorraine (CESEL) sur les enjeux transfrontaliers entre la Lorraine et l’Allemagne. Ce pays est le premier investisseur étranger en Lorraine soit 33 % des capitaux du territoire, surtout en Moselle. Le commerce extérieur de la Lorraine est quant à lui composé à 30 % d’échanges avec l’Allemagne, soit 8 % du PIB de la région. Au niveau du marché du travail, les frontaliers lorrains en Sarre ou Rhénanie-Palatinat sont en baisse, alors que le nombre de frontaliers est en hausse. Le CESEL estime ainsi à 19 600 emplois allemands pourvus à des Lorrains l'année dernière. Ce sont donc un cinquième des frontaliers lorrains qui rejoignent l’Allemagne chaque jour. Comme axe de stratégie au développement de la Lorraine, notamment avec la Sarre, le rapport préconise un lien semblable à celui noué avec le Luxembourg, en termes d’attractivité, de coopération économique et stratégique. Le CESEL proposera ce rapport au conseil général
2 - Objectif Lorraine
de la Moselle pour montrer aux élus mosellans que la dynamique transfrontalière lorraine ne se limite pas au Grand-Duché de Luxembourg, et que l’Allemagne est un élément structurel grandissant de l’économie de notre région. Selon Gilbert Krausener, «Ce que nous appelions alors «l’exception frontalière lor-
raine» ne se limite pas au constat des enjeux posés par le développement du Luxembourg. Cette spécificité lorraine provient également des relations de la région avec l’Allemagne, et plus particulièrement avec la Sarre», explique-t-il. J-P.C
Le ministère du Budget a publié il y a peu les éléments concernant l’impôt sur la fortune (ISF) 2010 en France et le journal Le Monde en a tiré une carte où chacun peut visualiser le nombre de «riches» dans les communes de plus de 20 000 habitants de sa région. Au niveau national, et sans surprise, c’est le 16e arrondissement de Paris qui concentre le plus de contribuables soumis à l’ISF (18 864). Ils affichent un patrimoine moyen de 2,96 millions d’euros et paient 16 582 euros au titre de l’impôt sur la fortune. En Lorraine, les personnes soumises à l’ISF habitent : à Nancy (1 156 personnes), à Metz (784), à Thionville (353), à Epinal (236), à Vandœuvre (144), à Sarreguemines (118), à Saint-Dié (110), à Lunéville (93), à Verdun (81) et Forbach (70). En Lorraine, c’est à Nancy qu’ils sont donc le plus nombreux et ils paient 5 881 euros pour un patrimoine moyen estimé à près de 1,7 million d’euros. À Metz, ils sont moins mais payent plus (6 046 euros en moyenne) pour un patrimoine également plus élevé
de près de 1,75 million d’euros. C’est à Thionville que l’on trouve le patrimoine moyen le plus important (1,8 million d’euro) et les 353 Thionvillois à être redevables à l’ISF payent un impôt moyen de 5 973 euros. Ceux qui paient l’ISF
sont toute les personnes physiques ou couples détenant un patrimoine net imposable supérieur à 1,3 million d'euros. Cet impôt progressif a remporté près de 4,5 milliards d'euros à l'État en 2010. J-P.C
Les énergies positives de la région En mai, les compteurs électriques livreront leur verdict. Les Lorrains auront-ils été capables de baisser leur consommation d'énergie en respectant quelques préconisations données par le Conseil régional ? Cent quarante-cinq familles ont été sélectionnées par la collectivité territoriale de Jean-Pierre Masseret dans le cadre d'une opération visant «à réduire la consommation d'énergie d'au moins 8 % en modifiant uniquement les comportement quotidiens». Ces foyers, baptisés «Familles à énergie positive», sont conseillés par des coachs dédiés et relèvent leur consommation sur un site internet mis spécialement à leur disposition. Selon les services du Conseil Régional, «à mi-parcours, les premiers résultats montrent que de nombreuses familles lorraines ont fait des économies jusqu'à -18 % par rapport à l'an passé . C'est ainsi 200 Mwh qui pourraient être économisés d'ici à la fin de l'opération, soit l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 80 foyers (hors chauffage)». Il est par exemple conseillé à ces
DR
MURIEL COUR
Les plus riches sont à Nancy, Metz et Thionville. La ville de Nancy, à elle seule, concentre plus d’un tiers des Lorrains qui paient l’impôt sur la fortune. Suivent après Metz et Thionville.
«familles à énergie positive» de fermer les rideaux et volets la nuit et surtout de mettre au point une vraie politique domestique de gestion de la température. Ainsi, on leur préconise de ne pas dépasser les 16° dans les chambres et
les 19° dans les pièces à vivre et de mettre au point une programmation pour pouvoir réduire la température en leur absence. Les compteurs devraient donc souffler. R.A
L’ami hebdo du 1er avril 2012
TRANSPORTS
Nostalgie:
des tramways nommés plaisir
À Metz La Moselle étant partie intégrante de l'Empire allemand, les premiers tramways de Metz ont été mis en service en 1880 par la Metzer Strassenbahn Gesellschaft, francisée après la 1ère guerre sous l’appellation «Société anonyme des tramways messins». D’abord constitué de 32 voitures à traction hippomobile, sur deux lignes à voie
À Nancy Le 12 août 1874, le 1er tramway à traction hippomobile fait son apparition sur l’agglomération. Une lente évolution amène en 1908 à l’électrifica-
normale, le réseau fut électrifié en 1902 ; une modernisation qui entraina la construction d’une demi-douzaine de tronçons supplémentaires jusqu’en 1910. L'exploitation fut dès lors assurée par vingt petites motrices à deux essieux de type «Berolina» identiques à celles circulant alors à Berlin et auxquelles s’ajoutèrent au fil des ans une vingtaine de remorques pour les grands trajets. A noter que
tion puis à la création de la Compagnie des tramways suburbains, la ligne de 10 km reliant la place Carnot à Pompey en étant le point d’orgue. Mais la véritable apogée du tram nancéien se situe aux alentours de 1925, période
L’ami hebdo du 1er avril 2012
les voitures à ciel ouvert furent toutes, jusqu’en 1904, recouvertes ou, pour employer un terme de l’époque, «‘vestibulées». Quant à l’alimentation, elle s’effectuait par perche sous 220 volts. Composé de sept lignes dont la plus éloignée du Centre-ville était Moulinslès-Metz, le réseau, en voie unique, passait souvent dans des rues si étroites et escarpées, telle En Fournirue,
où le réseau compte 14 lignes, 84 motrices à deux essieux, 62 remorques ouvertes et 43 fermées. Essentiellement motivée par la gêne occasionnée à l’automobile en plein essor, les suppressions de lignes ne cessent
qu’aussitôt l’après Armistice de 1918 furent entrepris des travaux de doublement ainsi que diverses améliorations des tracés permettant de relever la vitesse commerciale. En juillet 1932, le réseau fut réorganisé autour d'une circulaire exploitée par autobus, huit lignes de tramways conservant toutefois pour terminus les places d'Armes, SaintLouis et de la République. Pour des raisons évidentes de mobilité et d’accessibilité, le projet de remplacement des trams se fit jour dès 1947 et, tandis que la dernière ligne de tramways était définitivement supprimée un an plus tard et coïncidant avec la création des Transports en commun de la région messine (TCRM), ce furent 18 trolleybus de type Vétra VBRh qui assurèrent désormais le transport sur cinq lignes. Mais déjà à la fin des années cinquante, l'évolution de l'autobus conjuguée au vieillissement du parc électrique allait conduire à remplacer les trolleys. Lesquels laissèrent définitivement la voie aux autobus le 1er mai 1966. Et 42 ans passèrent avant que chaque liste aux élections municipales ne propose un nouveau moyen de transport en commun en site propre…
d’intervenir, notamment après la Libération. Tant et si bien qu’en 1958 la ligne 3 Laxou-Essey, l’ultime survivante, disparait à son tour. La fin d’une époque… Les autobus pouvant contenir jusqu’à 80 places font main basse sur la ville et sa banlieue. Pour toujours ? Pas vraiment, car survient le choc pétrolier de 1974 qui a pour conséquence de faire renaitre auprès des pouvoirs publics un retour à la solution électrique, d’autant que la pollution urbaine commence à les préoccuper. Et c’est l’arrivée des trolleybus. Adaptés à la topographie de la cité, propres, rapides et silencieux, ils ont tout pour plaire. Et ils plairont…pendant près de 25 ans. Jusqu’à ce que, en parallèle aux bus et aux trolleys, l’idée d’un nouveau tram refasse surface. Un concept qui verra son aboutissement en décembre 2001. J. J. W.
Transports routiers de personnes: ce que dit la loi Le transport de personnes par route est une activité réglementée qui ne peut pas être exercée librement, sans contraintes. L’exercice de cette profession s’effectuant sur la voie publique, il est nécessaire de contrôler les entreprises et de sanctionner celles dont les véhicules ne respectent pas les règles de sécurité routière ou dont les conducteurs, du fait du non-respect des temps de conduite et de repos, constituent un danger potentiel pour leurs passagers ou pour les usagers de la route. Une entreprise, lorsqu’elle exerce une activité de transport public routier de voyageurs, doit être préalablement inscrite au registre des transporteurs publics routiers de voyageurs dit registre des voyageurs. L’exercice, par une entreprise non inscrite au registre, d’une activité de transport public routier de personnes est un délit punissable d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.
Trois conditions Le décret n° 85-891 du 16 août 1985 relatif aux transports routiers non urbain de personnes prévoit que cette activité ne peut être exercée que par des entreprises satisfaisant à trois conditions. D’une part, une condition d’honorabilité professionnelle, d’autre part une condition de capacité financière et enfin une condition de capacité professionnelle. Concernant les titres de transports, deux titres de transport peuvent être exigés : une licence communautaire pour les transports nationaux et internationaux lorsque le véhicule utilisé comporte plus de 9 places et une licence de transport intérieur pour les transports nationaux lorsque le véhicule utilisé comporte moins de 10 places. En outre, les transports occasionnels effectués avec des véhicules de moins de 10 places sont soumis à autorisation (dite carte verte). J-P.C
Du nord au Luxembourg La file de voitures sur l’A31 ne risque pas de perdre de sa dramatique épaisseur dès demain. Malgré les fréquentes inaugurations de parkings de covoiturage, malgré les campagnes de sensibilisation contre les fortes émissions de ce satané CO2. Malgré même le réseau Citéline, géré par le Syndicat Mixte des transports urbains Thionville-Fensch (SMITU). Parmi les 75 000 Lorrains travaillant au Luxembourg, seuls 11,7 % utilisent pour le moment les transports en commun.
Des initiatives dans le Nord-Mosellans Du côté des institutions du nord-mosellan, regroupées au sein du SMITU, on compte rendre plus automatique l’utilisation des lignes du VilaVil qui relient les communes françaises et les grands pôles luxembourgeois. Car si le syndicat présidé par le maire de Thionville Bertrand Mertz «conduit la politique des transports collectifs urbains et scolaires dans un périmètre constitué de 35 communes (agglomération Thionville-Fensch)», il entend développer de plus en plus les alternatives vers le Grand Duché. Ainsi et face à des autobus de plus en plus remplis, la ligne 300 (Hayange/ThionvilleLuxembourg Kirchberg) se voit fréquemment renforcée. Par ailleurs, une ligne expérimentale qui passera par Garche, Cattenom, Mondorf et Kirchberg sera testée dès septembre 2012. R.A.
Objectif Lorraine - 3
DOSSIER DU MOIS…
Bouger en commun Depuis leur apparition, les transports en commun sur route, qu’ils soient urbains, départementaux ou même multi régionaux, suscitent des intérêts particulièrement marqués. Donnant une cohérence aux tissus urbains, rurbains et ruraux, le plan de circulation routier est donc l'ossature d'une organisation sociétale. Au point que l'urbanisme et la circulation deviennent indissociables.
Les villes et villages n'existant qu'en tant que lieu de rassemblement des hommes et de leurs activités, les conditions de leur déplacement sont par conséquent primordiales. Constats que l’on peut d'ailleurs observer en considérant l'évolution des agglomérations à travers l'histoire. Dans le passé, les transports ont façonné
leur forme, guidé leur croissance, rythmé leur économie. De nos jours, ces transports se trouvent être parmi les premières préoccupations de toute collectivité, et constituent de véritables problèmes tels que liaisons, congestion de la circulation, aménagements, bruits, pollution... D'où la nécessité des transports en com-
Le Top 5 des transports bus lorrains Les Rapides de Lorraine
Réseau départemental TIM
Réseau départemental TED
Filiale de Veolia Transport, premier opérateur privé de transport de voyageurs en Europe, les Rapides de Lorraine sont une équipe de 300 personnes - dont 260 conducteurs - qui ont en charge 4 secteurs sur la Moselle et la Meurthe et Moselle. Ils assurent au quotidien : - la gestion des 65 lignes régulières avec la desserte de 230 communes, - Le transport de personnel pour des entreprises privées avec une garantie de ponctualité quotidienne de vos équipes de travail et optimisation des circuits - La réponse à transport occasionnel : du «sur-mesure», disponibilité et écoute - Le transport scolaire et périscolaire, soit 45 lignes au total sur lesquelles sont transportés 12 000 enfants en Moselle et en Meurthe et Moselle.
Le réseau interurbain TIM est organisé et financé par le Conseil général de la Moselle, représente 134 lignes régulières parcourant le département ainsi que de nombreux services scolaires desservant plus de 500 établissements. Exploitant une part importante des lignes du réseau TIM, les Rapides de Lorraine en sont donc un partenaire privilégié. Quant aux transports scolaires en Moselle, ils sont organisés sous l'autorité du Conseil général.
TED est le nom du réseau de transport interurbain de Meurthe-et-Moselle. Il est organisé par le service transports du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, lequel a confié aux Rapides de Lorraine l'exploitation de trois lignes régulières dans le nord du Département ainsi que de nombreux services scolaires (30 000 élèves par an). Le réseau comporte 38 lignes régulières et 17 lignes de marché. En outre, il propose un grand nombre de dessertes aux usagers du département quel que soit leur lieu de résidence.
Des labels Depuis le 25 juillet 2008, les Rapides de Lorraine ont obtenu la certification ISO 9001 pour l'ensemble des activités de l'entreprise. Cette certification garantit un niveau de qualité de service élevé depuis la demande d'informations jusqu'au voyage proprement dit. De plus, en tant qu’adhérents à la Charte Qualité Voyageurs de Lorraine, ils s’engagent à respecter la réglementation en vigueur pour le transport des élèves et leur sécurité.
Une extension alsacienne: TER Bitche Haguenau La Région Alsace et la SNCF ont confié aux Rapides de Lorraine l'exploitation de la ligne TER nord Bitche - Niederbronn - Haguenau.
4 - Objectif Lorraine
Les Rapides de la Meuse
secondaires sont desservies par les des circuits de navettes à la demande. En outre, un service spécial a été mis en place pour acheminer les voyageurs vers la gare TGV Meuse depuis Barle-Duc et Verdun.
Le Réseau intermodal des transports de la Meuse (anciennement réseau 55) est lui aussi organisé et financé par le Conseil général de la Meuse. Les lignes régulières et scolaires desservent les axes principaux du département par autocar tandis que les liaisons
Connex Vosges
Connex Vosges assure une grande partie des lignes régulières interurbaines du réseau de transport en autocar dans le département des Vosges, de nombreux services de transport scolaire ainsi que deux lignes régionales Métrolor (TER). De par son appartenance au groupe Veolia Transport, cette entreprise est présente sur les agglomérations d'Epinal avec «Imagine», SaintDié-des-Vosges avec «Déobus» et Remiremont avec «Mon bus». J.J. W.
L’ami hebdo du 1er avril 2012
SPÉCIAL TRANSPORTS LA MOUCHE DU COCHE
Une solution pour Mettis…
mun, ceux-ci jouant un rôle déterminant pour les déplacements à l'intérieur d’un réseau géographique donné par le biais, par exemple, des bus, des tramways, des métros. Toutefois, chaque ville et chaque département, de par leur plan urbanistique, leur taille ou
leur histoire, ont un mode de fonctionnement des transports en commun, qui leur sont propres. Une diversité qui est due à une demande toujours plus forte qui, en nécessitant de renforcer les infrastructures, se heurte bien sur à tous types de problèmes. C'est ainsi
que nous assistons, notamment et depuis quelques années au retour du tramway, disparu de nos provinces française depuis près d'un demi siècle, ou encore de modules novateurs tels les bus à haut niveau de service (BHNS). J.J.W.
L’information mérite vérification, mais il se chuchote dans les couloirs du palais que, le budget de Mettis ayant largement explosé les prévisions de plus de 170 millions d’euros estimées à la louche en 2010, les membres du Conseil municipal de Metz et les élus de Metz-Métropole seront directement mis à contribution pour colmater les brèches financières occasionnées par ce que les détracteurs n’hésitent pas à qualifier d’incurie économique. Au cours d’une réunion extraordinaire programmée conjointement par le maire de Metz et le président de l’agglomération messine, un opposant a suggéré la mise en place d’un roulement de conducteurs bénévoles issus du corps des élus de l’une et l’autre institution pour acheminer les usagers à destination à moindres frais. Dominique Gros et Jean-Luc Bohl, tout deux catholiques pratiquants, auraient accepté d’assurer ce service les dimanches au matin ! A l’heure de la messe dominicale… Jean-Paul Berlocher
Le temps des changements Agglomération de Metz Métropole ➣ Les TCRM Officiellement créés en 1948, les Transports en commun de la région messine, plus connus sous l’abréviation TCRM, ce sont 468 personnes mais ce sont aussi : - plus de 16 millions de voyages par an, - 7,2 millions de kilomètres parcourus chaque année, - 40 communes desservies, soit 230 000 habitants sur une superficie de 277 km², - un réseau de 475 km de lignes, - 502 points d'arrêts dans toute l’agglomération, - 73 % de véhicules équipés d'un pot catalytique - 100 % des autobus qui roulent au gasoil désulfuré - 216 autobus dont 53 véhicules articulés.
➣ Terminus pour les T.C.R.M. Fin octobre 2011, une page se tourne : les T.C.R.M., un des sigles parmi les plus familiers des Messins et des habitants de l’agglomération, vont disparaître. Ainsi en a décidé à l’unanimité le conseil de communauté de Metz Métropole en choisissant une filiale de la SNCF : Kéolis qui, comme son prédécesseur Veolia, détiendra 40 % des parts de la SEM, les 60 % autres restant à Metz Métropole. Un nouvel opérateur parmi les plus grands en Europe et dont le nom s’est partiellement inspiré d’Eole, le dieu des vents. Est-ce à dire alors qu’il s’agit d’une tornade ou, pire encore, d’un tsunami ? Pas le moins du monde. Car, en réalité, bien peu de choses vont changer pour le principal intéressé, c'est-à-dire l’usager. Pas plus d’ailleurs, et contrairement à ce que l’on aurait pu craindre, pour le personnel actuel des TCRM dont l’intégralité des effectifs (480) sera
L’ami hebdo du 1er avril 2012
reprise par le nouveau délégataire, y compris le directeur Yves Le Chanu. Cette restructuration ayant pris effet le 1er janvier dernier.
➣ Et l’arrivée annoncée de Mettis Le plan de déplacement urbain (PDU) établi par le District de l'agglomération messine en 1999 prévoyait le développement de sites propres et d'axes prioritaires pour les transports publics afin d'améliorer leur rapidité, leur ponctualité et leur confort. En avril 2006, le PDU révisé et adopté par la CA2M (devenue Metz Métropole) reprend le principe de création d'un axe de transport en commun en site propre présenté dans précédemment. Déclaré d’utilité publique par arrêté préfectoral en date du 17 mai 2010, le nouveau réseau, appelé Mettis (nom de Metz au Moyen-âge), devrait être opérationnel en automne 2013. Quelques chiffres clés : - 2 lignes de transport en commun à haut niveau de service, sur près de 18 kms, reliant Woippy à Borny et Saulcy au CHR de Mercy - 27 bus à haut niveau de service (BHNS) hybrides, de 24 mètres de long (3 caisses) au prix unitaire de 855 000 ! H.T. - 25 000 voyageurs par jour à la mise en service, 36 000 à terme - 20 km/h de vitesse commerciale - 39 stations espacées d’environ 400 m - 4 minutes entre chaque passage en centreville et en heures de pointe - Réalisation d'axes aménagés (couloirs réservés et priorité aux carrefours pour les bus) - Création d’un nouveau centre de maintenance (Metz-Nord) - Implantation de trois parcs relais gratuits en connexion avec les transports collectifs - Réorganisation du réseau de bus actuel autour du TCSP pour redistribuer et densifier les lignes. Une Maison Mettis, au service du public, est installée place de la République. Coût global arrêté à 170 millions d’euros H.T.
Communauté urbaine du Grand Nancy ➣ Le réseau Stan Le Service de transport de l'agglomération nancéienne, couramment abrégé sous S.T.A.N. (en référence, à l'abréviation utilisée dans le langage familier pour désigner la Place Stanislas) est l'opérateur des transports en commun de Nancy et de son agglomération. La gestion du réseau, qui se compose des lignes urbaines, c’est-à-dire celles se limitant à Nancy et sa première couronne (les 20 communes de la Communauté urbaine) est confiée à Veolia Transdev. Composition du réseau : - 232 km de lignes - 1 ligne de trams (25 sur une ligne 1) - 20 lignes de bus (190 au total) - 1 ligne de Minibus centre ville - 4 lignes de proximité «P’tit Stan» - 1 ligne de transport à la demande «MobiStan» - 11 lignes à vocation scolaires - 3 parkings relais (Essey, St Georges-les 2 Rives et Vandoeuvre Chu) Plus de 80 % de ces véhicules roulent à l'énergie propre, c'est à dire gaz ou électricité.
➣ Des rames et des drames Le TVR de Nancy (littéralement Transport à voie réservée, mais nommé «tram» pour plus de facilité) est une ligne moderne montée sur pneumatiques. Inauguré en décembre 2001, ce tram devait aller de déboires en déconvenues. D’abord reportée d’un an, sa mise en service fut pour le moins chaotique, les incidents se succédant à un rythme des plus préoccupants puisque l’on dut même déplorer des blessés légers. Et ceci sans compter avec la polémique qui ne manqua pas de s’en suivre. Aussi bien sur la pertinence du choix de la technologie TVR au détriment d’un «vrai» tramway sur fer que sur l’excès de précipitation quant à la réalisation des travaux
ou encore sur l’absence de site propre obligeant le véhicule à se mêler à la circulation automobile… Bref et bien que le tram Stan qui s’étend sur une seule ligne Est-Ouest dite T1, retrouva un trafic à peu près normal, il fut logique de ne plus songer à son extension pourtant programmée à une ligne 2 ou pire encore à une ligne 3.
➣ Bon pour le service jusqu’en 2022 En guise de consolation, une petite satisfaction est récemment arrivée. «Le tram circulant sur la ligne 1 de transport en commun en site propre du Grand Nancy est apte à poursuivre son service jusqu'en 2022». Voilà la conclusion claire du rapport que vient de rendre le Conseil général de l'Environnement et du Développement durable rattaché au Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer, dans le cadre de sa mission sur les réseaux de transports urbains et sur sollicitation du maire de Nancy.
➣ La ligne 2: retour au bus! Faisant suite à de nombreux atermoiements au sujet de la future ligne 2, la Communauté urbaine du Grand Nancy a fini par trancher. Dans les derniers jours de janvier, le président André Rossinot a en effet annoncé que cette ligne, prévue d’abord pour un second tram, puis pour des trolleybus, sera en définitive équipée de bus à haut niveau de service (BHNS). D’un design dernier cri, confortables, climatisés, avec des informations dynamiques à l’intérieur et dans chaque station et une capacité de 110 passagers, les nouveaux bus seront vaguement à l’image de ceux du Mettis messin. Pourquoi ce choix ? Essentiellement pour des raisons de coût. «Un bus de ville nouvelle génération coûte entre 550.000 à 600.000 ! contre 1 M ! pour un trolley. C’est un changement de technique et non un changement de service. Ce qui compte c’est la régularité du système», a indiqué le maire de Nancy. Quant à la mise en service, elle est prévue fin 2012. J.J.W.
Objectif Lorraine - 5
CENTRE POMPIDOU-METZ
Les dessins muraux de Sol Lewitt Depuis le 7 mars dernier et pendant près d’un an et demi, le Centre Pompidou-Metz met à l’honneur l’artiste conceptuel américain Sol Lewitt (1928-2007) en lui dédiant un projet inédit, fait de trente-trois œuvres murales parcourant sa carrière de ses débuts à ses dernières réalisations datant du début de ce siècle. «Sol Lewitt, dessins muraux de 1968 à 2007», une invitation à une balade géométrique…
Une première en Europe Et ce n’est pas là la moindre des originalités caractérisant cette exposition. La présentation de trente-trois «wall drawings» (dessins muraux) de Sol Lewitt, choisis parmi les 1 200 œuvres de ce dernier, constitue en effet le plus grand ensemble jamais présenté en Europe. Cette sélection reflétant tout à la fois les combinaisons d’éléments géométriques simples et complexes et la
diversité des matériaux utilisés tels le crayon à mine, la pastel gras, le lavis d’encre de Chine, la peinture acrylique ou encore le graphite. Et puis, adopté par le musée messin, il y a ce parti pris du noir et blanc. Un effet de mode en regard du succès mondial de «The Artist», le film français aux six oscars ? Pas le moins du monde. «Le noir et blanc sont au cœur de la conception des wall drawings de Sol Lewitt, y compris pour les œuvres les plus colorées» explique Béatrice Gross, la commissaire de l’expo. «D’ailleurs, complète-t-elle, ses
Trois raison d’y aller - la mise en scène parfaitement réussie de Cécile Degos, qui vous fait déambuler dans un dédale de salles qui, à chaque détour, offre des œuvres de plus en surprenantes. - le travail minutieux des dessinateurs qui ont passé des heures, des jours et des semaines à reproduire les dessins du maître. Les milliers de pointillés se trouvant sur la première œuvre juste face à l’entrée en est l’exemple le plus frappant. - L’exposition simultanée «Ronan & Erwan Bouroullec, Bivouac», première monographie de design présentée au Centre Pompidou Metz jusqu’au 31 juillet 2012.
premières œuvres comme les dernières ont toutes été réalisées soit au crayon mine, soit au graphite». Une option que le visiteur ne peut que partager tant il est vrai que le contraste puissant entre le noir et le blanc ou quelquefois plus nuancé entre les différentes tonalités de gris soulignent les effets optiques et confèrent à l’ensemble de l’exposition un impact visuel fort.
Trois mots sur l’art conceptuel L’art conceptuel est un mouvement de l'art contemporain qui ne répond pas vraiment à une période précise pas plus qu’il ne correspond à un groupe d’artistes précis. Ceci étant, l'on peut tout de même se permettre de dater le courant d'art conceptuel au sens strict du terme : entre 1965 et 1975. Mais il existe évidemment des devanciers. Tel que Marcel Duchamp au début du XXe siècle ou tel encore Léonard de Vinci en personne dont la phrase célèbre «La pit-
tura e cosa mentale» (la peinture est une chose de l’esprit) préfigurait ce style d’art. L’artiste américain, Joseph Kosuth, chef de file actuel du mouvement, fixe l'origine de l'art conceptuel aux ready made* comme Porte-bouteilles (1914) ou Fontaine (1917) de Marcel Duchamp. La tendance remonterait également à des peintures comme la série Carré blanc sur fond blanc (1918) du peintre abstrait Kasimir Malevitch ou, plus récemment, avec la création de l'Art infinitésimal (1956) de l’éclectique Roumain Isidore Isou. Quels que soient le ou les vrais fondateurs, il n’en reste pas moins vrai que la première exposition d'art conceptuel, «Quand les attitudes deviennent forme», a lieu à Berne en 1969 dans les Kunsthallen. C'est aussi en Europe et notamment à Leverkusen que l'on commence à parler d'art conceptuel avec la première grande manifestation d'un mouvement artistique nouveau composé essentiellement d'Américains. En fait c’est Sol Lewitt qui est le pre-
Sol Lewitt en quelques coups de crayon…
mier à employer l’expression «Art conceptuel» dans des documents officiels. Pour lui cette nouvelle forme d’art se définit non par les propriétés esthétiques des objets ou des œuvres, mais seulement par le concept ou l'idée qu’on s’en fait. «Dans l'art conceptuel, l'idée ou le concept est l'aspect le plus important du travail» affirme-t-il. Pour la première dans l’histoire de l’art, et c’est une mini-révolution, on assiste à une «expression artistique» qui pourrait en réalité se passer de l'objet. Avec l'art conceptuel, la toile et la peinture disparaissent. «La démarche artistique démontrant le cheminement intellectuel de l'artiste est parfois plus intéressant que le produit fini, confirme Lewitt […] Ce qui importe dans l'Art conceptuel c'est l'idée créatrice et non pas le résultat artistique et ce que je crains le plus, c’est c'est que la matérialité prenne le pas sur l'idée.» *Le ready-made est un objet trouvé considéré comme un objet d'art.
Né en 1928 aux Etats-Unis, à Hartford dans le Connecticut, Sol Lewitt étudie les beauxarts à l’université de Syracuse (état de New-York) puis à la Cartoonists and Illustrators School de New-York. Il voyage en Europe où il se familiarise avec les maîtres de la peinture avant de servir dans l'armée américaine pendant la guerre de Corée. Dans les années 1950, il s'installe à New York et travaille comme graphiste d’abord dans un journal pour jeunes filles, Seventeen, puis dans le cabinet d’architecture de Ieoh Ming Pei (La Pyramide du Louvre, La Défense). En 1960, il est recruté par le Museum of modern art (MoMA), où il exposera sa première rétrospective en 1978– 1979. J.J.W.
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On pourrait s’attendre, en abordant les 1 200 m2 de la Galerie 2 qui lui sont consacrés, à contempler les tableaux ou les œuvres de l’artiste comme c’est le cas dans la plupart des expositions. Or, en l’occurrence, il s’agit non pas de reproductions mais de dessins effectués in situ autrement dit sur place par d’autres dessinateurs selon les préceptes du maître. A l’instar de musiciens interprétant une partition, ce sont des dessinateurs – 65 étudiants en art issus de quatre écoles lorraines – qui ont exécuté ainsi à leur manière les formules géométriques indiquées par Lewitt, dans le strict respect de son œuvre.
Ce sont au total plus de 120 personnes qui ont participé au projet puis au montage de cette exposition, réalisée en collaboration avec la collection Lewitt, Chester, Connecticut, U.S.A. Pratique : Centre Pompidou-Metz, 1 parvis des Droits de l’Homme 57020 Metz cedex Sol Lewitt dessins muraux de 1968 à 2007 jusqu’au 31 juillet 2013. Contact : tel. 03 87 75 39 39 – mail : contact@centrepompidou-metz.fr – web : centrepompidou-metz.fr
MEURTHE ET MOSELLE
Site de Sion: sauvons le petit rhinolophe! Particulièrement protégé à l'échelle nationale et européenne, le rhinolophe, petite chauve-souris, est pourtant en voie d'extinction…
6 - Objectif Lorraine
Meurthe et Moselle, en la personne de son président Michel Dinet, a signé le 9 mars dernier la charte Natura 2 000 en présence de Raphaël Bartolt, préfet du département, conférant ainsi un caractère officiel à sa démarche. Autre cosignataire : Francine Parisot, maire de Saxon-Sion, qui est concernée au premier chef puisque de petits rhinolophes nichent dans les combles de sa mairie. Devant une foule venue nombreuse, la convention a donc été signée par les trois principaux partenaires dans le but exprès de réaliser des aména-
gements spécifiques pour la préservation des chauves-souris et de leurs gîtes. A la suite de quoi, s’est tenue une conférence grand public sur le thème «Habitat, lieu d’accueil de la biodiversité ? L’exemple des chauves-souris» et animée par Luc Bonaccini, architecte au CAUE et Christophe Borel, spécialiste des chauves-souris à la CPEPESC Lorraine, association de protection des chauves-souris en Lorraine.
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Minuscules et véritables poidsplume, les petits rhinolophes pèsent entre 4 et 9 g et ont trouvé asile sur le site de Sion où l’on dénombre une colonie d'une centaine d'individus. Lesquels se transforment en locataires silencieux de «la ferme du couvent», un bâtiment inscrit au site Natura 2 000 appelé «gîtes à chiroptères de la Colline inspirée, pelouses et érablières de Vandeléville». En tant que gestionnaire du site de Sion et de la politique Espaces naturels sensibles (ENS), le Conseil général de
L’ami hebdo du 1er avril 2012
PÂQUES EN LORRAINE
La chasse aux œufs est ouverte! En Moselle Le dimanche 8 avril ❑ Au Jardin pour la Paix de Bitche Grande chasse aux œufs théâtralisée Sur le thème : «Retrouvons le lapin et les oeufs de Pâques», petits et grands sont invités à un parcours conté. Entre 10h et 12h. (03 87 96 95 03) ❑ Au moulin d’Eschviller «Pâques en poterie» : une découverte ludique de la poterie au Raku (bol à thé d’origine coréenne).(03 87 96 76 40) Les dimanche 8 et lundi 9 avril ❑ Sur le chemin de fer forestier d’Abreschviller Départ du train à 15h avec une chasse à l’œuf accompagné d’un lapin dans la forêt de Grand Soldat. (03 87 03 71 45) ❑ Aux Jardins fruitiers de Laquenexy Une grande chasse aux œufs dissimulés aux quatre coins des jardins, des vergers et des potagers (03 87 35 01 00). Le lundi 9 avril ❑ Parc archéologique de Bliesbruck-Reinheim Une recherche des œufs sortant de l’ordinaire car des surprises attendent nos chères têtes blondes, notamment près de la villa Reinheim… (03 87 35 02 20)
❑ Au Jardin des Prairiales de Manom Une chasse aux œufs très surprenante (03 82 53 85 03) Le mercredi 11 avril ❑ Au jardin des Traces d’Uckange Chasse aux œufs avec visite et goûter pour les enfants à partir de 11h. (03 82 86 55 96) Le samedi 21 avril ❑ Centre ville de Thionville : Le Rallye de Pâques : un parcours qui entrainera tous les participants à travers les rues de la ville et son passé historique (03 82 53 33 18)
En Meuse Le mercredi 25 avril ❑ Bar-le-Duc, Quartier Renaissance La Ville haute comme terrain de jeux ! Il faudra répondre à quelques énigmes avant de pouvoir déguster de bons œufs en chocolat… (03 29 79 11 13) ❑ Bras-sur-Meuse Rendez-vous à la zone de loisirs pour les enfants de 2 à 9 ans. (mairie : 03 29 84 51 59) ❑ Château de Thillombois Récolte, ateliers récréatifs, goûter pour les enfants de 3 à 12 ans, de 14h00 à 18h00. Tarifs : 5 ! - 2 ! (- 18 ans) 03 29 75 07 07
instruments géants d'Étienne Favre et ses «Jardins Ludiques» ou avec la troupe des «Cham-
En Meurtheet-Moselle Le vendredi 20 avril ❑ Centre commercial Saint Sébastien de Nancy En retrouvant 5 œufs colorés et décorés dans le jardin éphémère, les enfants repartiront avec de nombreux cadeaux Matines et un œuf en chocolat offert par Cémoi. (03 83 17 18 19) Le mardi 24 avril ❑ Parc des Récollets de Longwy, Pâques in Park Grand jeu animé par Paquo le Lapin, dont les thèmes seront les contes de Perrault et les dictons. A l'arrivée, les participants seront récompensés d'un lapin en chocolat. Buvette et boissons chaudes sur place. (V.LorraineAUcoeur.com) Le mercredi 25 avril ❑ Cons-la-Grandville Une chasse grandeur nature avec 1 300 œufs dissimulés dans le parc du Prieuré. (V.LorraineAUcoeur.com)
pignons» de la Cie de la Toupine. J.J.W
Et dans les Vosges Le vendredi 20 avril ❑ Bussang La chasse aux œufs se déroulera place de la Mouline à 14h00.( 03 29 61 50 37) Du 21 au 26 avril ❑ L’Imagerie d’Épinal : Une chasse aux œufs inédite puisque totalement virtuelle depuis le site de l’Imagerie d’Épinal. Le mardi 24 avril : ❑ Amphithéâtre de Grand Petits et grands aventuriers se lanceront ainsi dans une quête au trésor qui leur permettra de découvrir ce magnifique décor gallo-romain avec des énigmes et de drôles d'animaux... Le mercredi 25 avril ❑ Contrexéville : 8000 œufs en chocolat vont être répartis sur 2 terrains, pour les 2 à 6 ans et pour les 6 à 11 ans, dans le parc thermal. Animations musicales avec le labyrinthe sonore et les
Un lièvre qui fait l’œuf… Au IV° siècle, l'Église avait instauré l'interdiction de manger des œufs pendant le Carême. Mais, les poules continuant à pondre, les œufs en surnuméraire étaient décorés et partagés avec le voisinage. De nos jours, la prescription n'est plus observée mais la coutume d'offrir des œufs, y compris en chocolat, est restée. Une tradition qui remonte à l'antiquité égyptienne et romaine, où des œufs peints et offerts au printemps symbolisaient la germination et la renaissance. Quant au lapin qui, le temps d’un jour de fête, quitte son identité de mammifère pour rejoindre la classe des ovipares, il représente la fécondité depuis la nuit des temps… Jean-Paul Berlocher
3700 ENTREPRISES AU SERVICE DU BOIS EN LORRAINE
Une filière bois bien implantée En Lorraine, la filière bois compte 3 700 entreprises et emploie près de 23 000 personnes en 2009. Près de la moitié de ces emplois sont localisés dans le département des Vosges, où la forêt occupe une grande partie du territoire. Les ouvriers constituent près de 60 % des effectifs de la filière bois. Ils travaillent principalement dans la construction (menuiserie, charpente) et l’industrie du papier-carton, gros pourvoyeurs d’emploi de la filière, et dans le sciage et travail du bois. La filière bois se caractérise par une forte proportion de travailleurs pos-
L’ami hebdo du 1er avril 2012
sédant un diplôme professionnel. Ainsi, 40 % des effectifs de la filière possèdent un BEP, un CAP ou un brevet de compagnon. Dans le secteur de la construction, c’est le cas d’une personne sur deux. Autre caractéristique de la filière, la moitié des entreprises qui la constituent n’emploient pas de salarié.
L’activité de bûcheronnage manuel est essentiellement le fait d’entreprises unipersonnelles, prestataires de propriétaires forestiers ou de négociants en bois. À l’inverse, dans l’industrie du papier et du carton, une majorité d’établissements emploient plus de 50 salariés. J.-P. C.
Objectif Lorraine - 7
SPORT EN LORRAINE
Faulx pour de vrai Plus de six cents passionnés de moto se sont lancés le week-end dernier à l'assaut des reliefs autour du village de Faulx (54). L'enduro de Faulx est devenu au fil des années une épreuve incontournable du calendrier de moto tout-terrain. Objectif Lorraine s'est glissé dans les coulisses d'une course au cours de laquelle les amateurs bataillent avec les professionnels.
Une organisation au top
PHOTOS RÉMI ALEZINE
Le contraste vaut le coup d’œil. Quand les leaders du classement escaladent une montée un tantinet spectaculaire comme un cracheur de feu engloberait une vulgaire allumette, les autres semblent manquer parfois de gaz pour grimper une embûche qui semble s'être soudainement accrue. A la fin de l’ascension, les plus forts se permettent un saut sur la bosse finale. Les plus fatigués, eux, donnent un dernier coup de hanche pour franchir cette satané bosse. A Faulx les 24 et 15 mars derniers, 608 motards se sont affrontés sur une dizaine de spéciales lors du désormais traditionnel Val de Lorraine Classic, ou Enduro de Faulx pour les intimes et lecteurs de la presse spécialisée. Par définition, l'enduro «est une discipline de la moto tout-terrain. Il s'agit d'une course d'endurance qui se compose de parcours à réaliser dans un temps imparti, généralement sur des chemins ouverts à la circulations (liaisons), et de secteurs chronométrés (spéciales)». tre sur les différentes liaisons puis spéciales et attention aux retards synonymes de pénalités. Il convient donc pour chacun d'assurer sa propre logistique sur des campements de fortune installés le long des routes. Certains viennent seuls, avec des outils et une camionnette. D'autres préfèrent créer une vraie structure pour l'occasion. C'est le cas de Paul (dossard 64), à Faulx avec sa KTM, son courage, le Citroën Jumpy de la famille, son père le mécano et sa mère la supportrice. Sur la compétition pour la troisième année, son but, comme pour beaucoup d'autres, reste avant tout de terminer le week-end avec le corps et la moto intacts. «Il y a deux ans, j'ai cassé le moteur et l'année passée, j'ai fait une chute et je me suis cassé le Ouverte à tous, l'épreuve de Faulx rassemble certains des meilleurs pilotes au monde et beaucoup d'amateurs. Ainsi, le Moto Club de la ville meurthe-
et-mosellane, organisateur de l’événement, a déjà accueilli des pointures comme Stéphane Peterhansel, Mickaël Pichon ou David Frétigné.
Piqûre de rappel pour les moins férus de sport : ces noms figurent régulièrement tout en haut du classement du Dakar.
Chacun sa logistique Le vainqueur 2012 Jérémy Tarroux et son dauphin Marc Germain (multiple vainqueur de l'épreuve) débarquent donc à Faulx avec du matériel dernier cri et des mécanos prêt à tous les sacrifices. Pour les amateurs, la course prend une autre tournure. L'adrénaline des trajectoires laisse parfois place à l'inquiétude de ne pas pouvoir pointer à l'heure. Car durant la course, les concurrents partent quatre par qua-
bras» explique ce passionné de Woippy, qui finira la course entre la 200ème et la 250ème place. Objectif atteint. Si cette manifestation rassemble plusieurs centaines de compétiteurs et quelques milliers de spectateurs, c'est en grande partie grâce à sa longévité. D'après les organisateurs, «la course Val de Lorraine Classic est l'aboutissement de plus de trente ans d'expérience dans l'organisation de courses de moto d'enduro. Tout commence en 1978, grâce à la passion d'une poignée de fous du guidon qui, avec cinquante bénévoles, accueillent 110 pilots pour un enduro». Plus de trente ans après, il faut sept cent bénévoles pour gérer une épreuve qui attire des pilotes de toute l'Europe.
Outre le balisage, la sécurité ou la restauration, la petite armée de bénévoles nancéiens s'active lors des temps forts du week-end. Le vendredi, lorsque chacun des huit cent coureur vient acquitter des droits d'inscription et retirer son dossard. Le vendredi toujours, lorsqu'il faut inspecter toutes les motos et les parquer dans un espace qui restera fermé toute la nuit du vendredi au samedi. «Chaque année, les organisateurs se fixent de nouveaux objectifs afin de conforter et développer l'impact de la course sur le grand public. Au delà d'une course de moto, il s'agit d'une manifestation populaire qui rassemble de plus en plus de monde». L’organisation avance le chiffre de cinquante mille personnes chaque année, soit l'équivalent d'un grand stade de football. Un comptage peutêtre un tantinet orienté. Qu'importe, l'Enduro de Faulx brille par la qualité et l'expérience de son équipe logistique. «Rien à dire sur l'organisation» indique Paul, «le parcours est idéalement fléché et la mentalité est au top». En effet , la course apparaît conviviale. Il n'est pas rare que les concurrents qui partent dans une même vague de quatre forment une sorte de petite équipe. «J'ai perdu trente secondes en aidant un copain qui s'est retrouvé planté dans un ruisseau» explique Paul, «je n'allais pas le laisser là...». Certainement pas, même au bout des 420 km et douze heures de moto cumulés sur le week-end. Entre Faulx, Bratte, Millery ou Belleau. Loin devant et en dehors des ruisseaux en revanche, les pros ont assuré un autre show un peu moins convivial mais tout aussi excitant : celui de la gagne. Rémi Alezine