Rapport annuel 2008

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Rapport Annuel 2008

www.amisdelaterre.org

Les Amis de la Terre


Édito Plus nombreux, plus influents Dynamiques, présents au niveau local et national, réactifs et toujours mobilisés pour défendre l’Homme et l’environnement… les Amis de la Terre ont, cette année encore, été très actifs, comme le présente ce Rapport annuel qui met en avant des points forts de 2008. Depuis près de 40 ans, nous sommes fidèles à notre mission d’information, de sensibilisation et de mobilisation populaire afin de défendre notre vision de sociétés équitables tant d’un point de vue social qu’environnemental. Notre objectif, s’il est ambitieux et souvent confronté à d’importants obstacles, est partagé par des citoyens toujours plus nombreux, dans nos groupes locaux notamment. Les décideurs politiques et économiques vers lesquels nous portons ce message, sont eux aussi plus nombreux à nous écouter et à reconnaître dans les alternatives que nous proposons aujourd’hui, des solutions crédibles pour demain. C’est ainsi que, lors du colloque sur les achats de bois responsable des Amis de la Terre en novembre 2008, le Gouvernement a annoncé son objectif de réduction de sa consommation de papier de 50 %. Notre campagne sur les changements climatiques, axée sur la rénovation thermique des logements, a elle aussi connu des avancées importantes puisqu’un cadre législatif a été précisé et des outils incitatifs mis en place (crédit d'impôt et prêts à taux zéro en particulier). Mais ces signes encourageants restent insuffisants pour répondre à la crise à plusieurs facettes (climatique, écologique, financière, alimentaire, sociale) à laquelle nous sommes confrontés. Nous devons donc développer nos activités et renforcer nos demandes. Pour cela, nous avons sollicité le soutien de partenaires associatifs et syndicaux afin de nous organiser efficacement et de façon complémentaire. Ces alliances nous ont permis de porter des messages forts lors d’actions symboliques en collectifs tout en renforçant nos positions auprès de publics très variés. Ainsi, en mai 2008, un importateur de bois illégal s’est vu remettre un procès verbal symbolique pour la commercialisation d’un bois directement issu de déforestations sauvages… En juin, les Amis de la Terre ont demandé au public présent aux concerts français du groupe Radiohead de soutenir une loi pour lutter contre les changements climatiques en Europe. Résultat global : 20 000 signatures ! En septembre, c’est à Annecy que nos militants et ceux d’ATTAC, du CRID, du CCFD, de la Confédération paysanne, d’Artisans du Monde et de Peuples Solidaires se sont rassemblés pour demander une autre Politique agricole commune aux ministres européens de l’Agriculture. Puis en décembre, nous avons décerné des Prix Pinocchio du développement durable pour désigner les grandes entreprises françaises plus à l’aise avec le concept dans leur communication que dans la recherche de pratiques vertueuses. 2008 s’est finalement terminée sur une action en direction des décideurs européens, sommés par les Amis de la Terre et un collectif associatif de prendre des décisions ambitieuses pour défendre le climat aux négociations de Poznan (Pologne). La réussite de nos actions communes traduit la force de notre fonctionnement en réseau qui s’appuie sur une démocratie interne rigoureuse. Les groupes locaux, les bénévoles et les salariés qui composent notre association resteront mobilisés pour participer à défendre l’écologie et la démocratie en France et pour porter une vision novatrice de sociétés soutenables, seule réponse globale aux crises actuelles.

Claude Bascompte Président des Amis de la Terre

France

Rapport Annuel 2008 • Les Amis de la Terre Directeur de la publication : Claude Bascompte Conception de la maquette : Nismo Carl Pezin • 01 48 00 06 94 Imprimé sur papier recyclé par STIPA • 01 48 18 20 50 Crédits photographiques et illustrations : Cyril Cavalié, Caroline Prak, Germain Priour, RAC-F/Ourida Dif, Lode Sadaine/FOE Europe.


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2008 en photos Brigade d’action contre la déforestation Pour dénoncer le commerce illégal de bois, les Amis de la Terre investissent le port de Nantes, enrubannent du bois illégal et remettent un procès verbal symbolique à son importateur.

Radiohead Invités à rejoindre le groupe pour sa tournée, les Amis de la Terre mobilisent le public présent aux concerts de Paris et de Nîmes pour lui faire signer « The Big Ask », une demande européenne pour lutter contre les changements climatiques.

Mobilisations anti-agrocarburants Action au Salon de l’agriculture pour protester contre l’objectif européen d’incorporation de 10 % d’agrocarburants dans la consommation totale de carburants en 2020.

Action climat Défile de pingouins militants pour demander aux décideurs européens des mesures fortes pour lutter contre les changements climatiques.

Prix Pinocchio du développement durable 50 ans de la BEI Les Amis de la Terre ont investi les rues de Luxembourg pour l’anniversaire de la BEI.

La cérémonie de remise des prix à Paris a récompensé AREVA et le groupe Louis Dreyfus.

Les Amis de la Terre

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02-03


Construire des sociétés soutenables Association de protection de l'Homme et de l'environnement depuis 1970 et membre fondateur du premier réseau écologiste mondial, les Amis de la Terre – France défendent activement des modèles de sociétés soutenables au Nord comme au Sud, pour les générations présentes et futures.

L’espace environnemental, au cœur de notre vision La vision des Amis de la Terre-France s'appuie sur le rapport Vers une Europe soutenable, publié en 1995 par les Amis de la Terre – Europe, et sur son concept d’espace environnemental. L'équité en est le principe directeur : chacun doit avoir accès à un niveau minimal de ressources naturelles où qu'il vive et qui soit-il. Pour partager ces ressources sans en compromettre l’accès aux générations futures, un plafond de consommation ne doit pas être dépassé. En effet, l’insoutenabilité de nos modes de vie actuels a des conséquences comme les changements climatiques qui affectent déjà des populations du Sud, les rendant victimes de phénomènes qu’elles n’ont pas créés. Les soutenir et défendre le droit à la justice climatique a été notre priorité pour la présidence française de l’Union européenne et pour le Sommet sur le climat à Poznan (Pologne). De même, la surconsommation et le gaspillage qui caractérisent nos sociétés se traduisent par une surproduction de déchets. Défendre la sobriété, la prévention et le recyclage est nécessaire. Réduire la publicité - qui promeut un mode de vie fondé sur la surconsommation et l'obsolescence prématurée des biens - est indispensable. Toutefois, changements climatiques et surproduction de déchets résultent d’un modèle de société irresponsable qui repose démesurément sur l’extraction de ressources naturelles. Le secteur minier qui génère émissions de gaz à effet de serre, dégradation de la biodiversité, problèmes sociaux et économiques, en révèle les impasses... Pour réformer ce secteur dans lequel elle est impliquée, nous avons demandé à la Banque européenne d’investissement (BEI) un moratoire sur ses investissements miniers et des normes sociales et environnementales strictes. Notre étude du cas Tenke Fungurume (RDC) puis notre tournée entre Paris et Bruxelles avec des ONG africaines nous ont permis de questionner ce projet minier financé par la BEI. De même, nous avons dénoncé les impacts des industries extractives au travers du groupe Total, très irresponsable en termes de droits humains et environnementaux. Notre campagne « Total aggrave son cas » explicite les problèmes que pose l’activité du groupe et demande un meilleur encadrement des pratiques des multinationales et une implication plus forte des autres parties prenantes : riverains, États hôtes, syndicats, agences de notation, etc.

Démystifier les fausses issues à la crise Proposer une vision réaliste de sociétés soutenables revient souvent à s’opposer aux fausses solutions promues par des lobbies et face auquelles il convient de rester critique.

Stand d’information sur les agrocarburants, tenu à Lille par des militants des Amis de la Terre-Nord et d’Oxfam-Agir Ici.

Le répit sur les OGM n’est que de courte durée face aux multinationales du vivant... En 2008, notre expertise citoyenne s'est concentrée sur la dénonciation des OGM comme mirage aux crises alimentaires. Nous avons ainsi publié un rapport sur la situation mondiale des cultures OGM « À qui profitent les plantes GM ? », nous sommes engagés pour le « Droit de produire et de consommer sans OGM » et avons défendu nos positions lors des débats parlementaires autour de la loi votée en 2008, obtenant le Moratoire sur le Mon 810, seul maïs autorisé à la culture en Europe ! Enfin, nous avons contribué au site Combat-Monsanto pour poursuivre la mobilisation créée autour du film Le monde selon Monsanto. Après les OGM, les agrocarburants ont été au cœur de vifs débats, sur fond de crise alimentaire. C’est ainsi qu'a été lancée la campagne « Agrocarburants, ça nourrit pas son monde ! » avec le CCFD et Oxfam-Agir Ici. Des conférences-débats ont été organisées avec succès au sein de nos groupes, à Toulouse ou Reims, pour dénoncer les agrocarburants et demander à l’Union européenne de revenir sur l'objectif d’incorporation de 10 % d’énergies renouvelables (essentiellement des agrocarburants) dans les transports d’ici à 2020. Nous avons également diffusé quatre rapports du réseau des Amis de la Terre sur les impacts désastreux des agrocarburants dans les pays du Sud. Dans le domaine des énergies fossiles, notre rapport « Total, la mise en examen » a mis en évidence les dangers environnementaux liés à l'exploitation des sables bitumineux du Canada, présentés à tort comme une alternative à la pénurie de pétrole, ainsi que du gaz naturel liquéfié, abusivement présenté par les groupes pétroliers comme un hydrocarbure « propre ».


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Promouvoir des alternatives S’il convient d’informer les citoyens des menaces sociales et environnementales, il est aussi nécessaire de dénoncer les pratiques qui en sont la cause. Selon les Amis de la Terre, pour ne pas être stérile, cette dénonciation n’est efficace que complétée d’expériences concrètes et positives. Toujours proposer des solutions à nos sympathisants ou aux décideurs et promouvoir des alternatives, souvent issues des meilleures pratiques internationales, est ainsi un axe majeur de notre activité.

La responsabilité des acteurs économiques

Enfants zambiens scolarisés près d’une mine à ciel ouvert financée par la BEI dans la région de Kankoyo. Outre le moratoire sur le financement de projets miniers, les Amis de la Terre demandent à la banque de respecter son mandat de développement en Afrique.

Notre travail auprès des acteurs financiers publics s’est renforcé en 2008. Suite à la campagne « BEI : l’Europe mine l’Afrique », la Banque européenne d’investissement a lancé une consultation publique sur ses normes environnementales et sociales. Les Amis de la Terre y ont participé et ont soumis des propositions constructives (alternatives aux projets financés par la Banque, normes à promouvoir, choix de développement pour les pays du Sud). Si la politique finalement adoptée est encore loin d’être satisfaisante, des progrès ont été accomplis, dont une meilleure reconnaissance des droits des peuples indigènes. En matière de financement du changement climatique, les Amis de la Terre se sont opposés aux Fonds Climat de la Banque mondiale en demandant que les financements pour le climat soient gérés par les Nations unies, la Banque mondiale n’ayant ni crédibilité ni légitimité sur le sujet. La campagne des Amis de la Terre sur la responsabilisation des banques privées, leur demandant notamment des

normes sectorielles très exigeantes lors du financement de secteurs à risques, commence à porter ses fruits. En 2008, c'est Dexia qui a publié une politique Financement du secteur énergétique et impacts climatiques, comportant plusieurs engagements novateurs. Nous avons également travaillé à mettre en place une méthodologie de calcul et d'étiquetage des impacts des produits bancaires (risque financier / impact sociétal / impact climatique), visant à mieux informer les particuliers lorsqu'ils choisissent un prêt ou un produit d'épargne. C’est dans ce contexte que nous avons lancé l’édition 2008-2009 du guide « Environnement : comment choisir ma banque? » qui vise à informer le citoyen-consommateur désireux de comparer les banques françaises sur des critères sociaux et environnementaux. Le guide 2008-2009 adopte un classement selon deux types de « risques » concomitants : les risques sociaux et environnementaux induits par les activités d'une banque et les risques pour les citoyens de voir leur banque financer des projets controversés tels, pour BNP Paribas, une centrale nucléaire en zone sismique… Trois ensembles de banques se distinguent : la Nef et le Crédit Coopératif, aux impacts positifs ; la Banque Postale, la Banque Populaire, la Caisse d'Epargne et le Crédit Mutuel – CIC dont les risques sont faibles à modérés ; et enfin le Crédit Agricole – LCL, la Société Générale et BNP Paribas, aux risques maximum.

U n p a r t e n a r i a t d ’ a v e n i r a v e c l a N e f - La Nef est une coopérative de finances solidaires dont la mission est de collecter une épargne citoyenne pour financer exclusivement des projets dans les domaines environnementaux, sociaux et culturels. Pour soutenir cette alternative unique dans le milieu financier, les Amis de la Terre sont devenus partenaires de la Nef en 2008. Dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, notre campagne « Total aggrave son cas » aura permis de dénoncer la politique d'investissements dans les énergies fossiles du groupe Total, et de lui demander de faire de gros efforts dans les domaines des énergies renouvelables, au vu de l'impact des activités actuelles du groupe, et de ses moyens financiers considérables.

Les Amis de la Terre

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04-05


Promouvoir des alternatives Forêts … Pour aller vers des sociétés soutenables, notre campagne sur les forêts défend la relocalisation de l'économie forestière et l'émergence de filières équitables et durables de commercialisation de bois exotique. En 2008, nous avons ainsi réalisé une étude juridique pour étudier les possibilités de demander un produit local dans un marché public. Nous avons également renforcé nos contacts avec les distributeurs et la filière bois pour améliorer l'offre en bois local dans les magasins.

Cameroun, et des représentants des villages de l'Est du Cameroun. Nous y avons obtenu l'indemnisation de tous les villages victimes des coupes illégales de moabi ainsi que l'engagement de l'entreprise à protéger les moabi importants pour les villageois et situés au sein de sa concession. Nous avons également initié et soutenu la création d'une filière de commercialisation d'huile de moabi comme alternative à l'exploitation de cet arbre pour son bois. Enfin, après avoir obtenu l'engagement de nombreux distributeurs de bois français de ne plus commercialiser de moabi, le Gabon a annoncé un moratoire sur l’exploitation de cet arbre sacré pour une durée de 25 ans. Prochaine étape : convaincre le Cameroun !

...et biodiversité Promouvoir des alternatives pour défendre la biodiversité équivaut également à remettre en question un modèle agricole aux effets sociaux et environnementaux ravageurs. Outre notre participation à la campagne « L'agriculture est malade, soignons la PAC » pour repenser une politique agricole fondée sur la souveraineté alimentaire et le droit prioritaire absolu de nourrir d'abord la population locale, nous continuons à œuvrer pour la reconnaissance de l’utilisation des Produits naturels peu préoccupants (PNPP). Nous avons créé et coordonné l’Association pour la Promotion des PNPP et pris part aux délégations au ministère de l’Ecologie, assuré le plaidoyer et la surveillance des traductions de nos exigences dans la loi « Grenelle 1 ».

Les Amis de la Terre ont « emballé » symboliquement du bois illégal sur le port de Nantes ; ils ont demandé une loi encadrant le commerce du bois et mis en avant les alternatives existantes permettant d’enrayer la déforestation : le bois certifié et le bois local.

Nous avons organisé en novembre 2008 le colloque « Consommation et achat responsable de bois et de papier : l’administration s’engage ! » dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne. Ce colloque a été clôturé par la Secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a annoncé le maintien de l'objectif de réduction de la consommation de papier de 50 % dans l'administration... alors que le lobby des papetiers avait réussi à faire enlever cet objectif de la loi dite « Grenelle I ». Dans le cadre de notre campagne « Moabi : arbre de vie ou de profit ? », nous avons organisé avec les Amis de la Terre-Cameroun une rencontre avec l'entreprise française Pallisco, principal exploitant de moabi au

Le mois d’octobre 2008 a aussi vu la création du mouvement « Semons la biodiversité » dans lequel nous sommes très actifs, et l’organisation du Colloque contre le fichage génétique des plantes comme des humains à Paris. Nous étions également présents dans le comité de pilotage du Colloque Agroécologie à Albi qui a rassemblé 400 personnes en novembre 2008, aux côtés de la Ligne d’horizon, Ecobâtir, Nature & Progrès, la Confédération paysanne et l’Université de Cordoue. Nous y avons animé l’atelier « Accès à la terre et à l’eau ».

L e s p a y s a n s à l ’ h o n n e u r ! Outre la rencontre nationale d’Annecy pour laquelle les Amis de la Terre – Haute Savoie ont été d’efficaces coordinateurs, la campagne L'agriculture est malade, soignons la PAC a alimenté de nombreuses rencontres localement. Ainsi, les Amis de la Terre – Savoie ont organisé avec la Confédération paysanne, une projection-débat autour du film Paroles de paysans, permettant à leurs adhérents et à un public élargi d’échanger sur des modèles agricoles plus soutenables pour la planète.


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Climat et énergie Face au potentiel d'économies d'énergie que représente la rénovation thermique des logements, nous avons suivi l'évolution des textes législatifs pour une loi nationale suffisamment ambitieuse, notamment suite aux engagements du Grenelle de l'environnement. Parallèlement, nous avons défendu nos demandes auprès de nombreuses parties prenantes : représentants du secteur du bâtiment, agences publiques travaillant sur l'habitat, organisations axées sur la précarité énergétique, etc. Des résultats législatifs ont été obtenus : objectif soutenu de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des consommations énergétiques dans le parc de logements existants et amélioration des outils incitatifs (crédit d'impôt et prêts à taux zéro en particulier). Des obligations ont été fixées pour le logement social et les bâtiments publics. Cependant, les objectifs ne sont pas assez ambitieux pour le logement social et aucun objectif contraignant n'a été fixé pour les logements existants du secteur privé. Or, les efforts doivent s’y concentrer, et c’est en priorité sur ces lacunes que nous continuerons à nous exprimer pour faire entendre nos propositions. En termes d’informations et d’outils destinés au grand public, nous avons lancé le site www.renovation-ecologique.org à l'automne 2008. Nous y donnons de nombreuses informations, claires et indépendantes, et nous y décrirons une série d'opérations de rénovations exemplaires, afin de démontrer qu’il existe des solutions accessibles au plus grand nombre.

Ve r s l a f i n d u n u c l é a i re … Les Amis de la Terre ont soutenu avec ATTAC un Appel à diversification du bouquet électrique signé par des syndicalistes d'EDF, paru dans Politis. Nous continuons à faire connaître les scénarios de Sortie du nucléaire en 5 et 10 ans et à les promouvoir, y compris au sein du Réseau Sortir du nucléaire et dans le cadre des divers rassemblements citoyens et politiques. Devant l'énorme besoin de rénovation thermique des logements en France, nous nous sommes aperçus que des matériaux isolants naturels de qualité étaient peu utilisés en France. Peu d'informations fiables existent sur le sujet, beaucoup de propos contradictoires circulent, créant la confusion chez les consommateurs. Pour ces raisons, les Amis de la Terre ont développé leur expertise sur les «écomatériaux » isolants en France et ont publié le rapport « Les écomatériaux en France, état des lieux et enjeux dans la rénovation thermique des logements » qui présente le contexte réglementaire et économiques de l’utilisation des écomatériaux et les freins et leviers à leur développement.

Pour une nouvelle mobilité ! Les Amis de la Terre – Midi-Pyrénées ont participé en juin 2008 au travail d’information et de concertation des assises de la mobilité à Toulouse. Remettant en cause les projets donnant la priorité aux automobiles, ils y ont défendu une amélioration des transports en commun, la sécurisation des modes de déplacements doux et des alternatives telles que le train ou le tramway.

Des modes de production et de consommation responsables La campagne des Amis de la Terre sur le traitement des déchets organiques a débuté en 2007 et s’est poursuivie en 2008 en s’appuyant sur les élections municipales. Elle constitue une concrétisation des alternatives aux logiques de traitement qui prévalent sur le territoire national : l’incinération et la mise en décharge. Nos actions en faveur du traitement biologique des déchets organiques des ménages et des gisements tels que les restaurants et cantines vise à promouvoir des traitements adaptés aux différents territoires, qu’il s’agisse de compostage individuel ou collectif ou encore de méthanisation. Nous avons demandé aux candidats aux élections municipales de s’engager à mettre en œuvre l’une de ces solutions. Plusieurs collectivités ont ainsi pris des engagements dans ce sens. Ce travail a été poursuivi en 2008 par des actions au plus proche des territoires, en cohérence avec le Plan national de soutien au compostage domestique.

Journées ouvertes sur les « déchets » Nos groupes locaux défendent aussi très activement les alternatives écologiques en matière de gestion des déchets. En 2008, les Amis de la Terre - Périgord ont organisé deux journées « compost », pendant lesquelles les jardins de quelques adhérents ont été ouverts aux visiteurs, tandis que le groupe Paris a initié une démarche avec la ville de Paris pour mettre en place et développer un compostage de quartier dans les jardins publics et jardins partagés.

Les Amis de la Terre

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06-07


Renforcer la mobilisation des citoyens La présence des Amis de la Terre au sein de réseaux a renforcé le pouvoir de mobilisation de l'association tout en l'impliquant sur des thématiques complémentaires aux siennes.

Elargir les réseaux, c'est mobiliser davantage En 2008, nous avons lancé, entre autres avec Artisans du monde, ATTAC, le CRID, Peuples solidaires ou la Confédération paysanne, la campagne «L'agriculture est malade, soignons la PAC » pour une politique agricole commune qui respecte la souveraineté alimentaire. Un rassemblement organisé à Annecy avec l'énorme contribution des Amis de la Terre Haute-Savoie, a réuni avec succès 25 000 manifestants, qui ont exprimé aux ministres européens de l'Agriculture leurs revendications pour une autre PAC.

L'été 2008 a été marqué la tournée européenne du groupe Radiohead, soutien de la campagne « The Big Ask » demandant aux ministres de l'Environnement européens une loi contraignante sur les réductions d'émissions de gaz à effet de serre. Invités à rejoindre le groupe en impliquant son public lors de ses concerts de Paris et de Nîmes, les Amis de la Terre ont recueilli 4 000 signatures pour le Big Ask.

Abandon des projets controversés, maintenant !

Les Amis de la Terre ont aussi débattu au sein du groupe « Ecologie et Société » d'ATTAC, à l’origine d’une réunion publique sur l'écologie et la fiscalité réunissant à nos côtés, le SNUI, le RAC-F, la CGT, la FSU. Enfin, les Amis de la Terre ont co-organisé le 19 juin 2008 le colloque du CES « Pour des transports économiquement, socialement et écologiquement responsables » avec FNE, la FNAUT, Greenpeace, la CGT ou la CFDT, aboutissant sur des revendications communes auprès du Parlement lors de l'examen de la loi dite « Grenelle 1 ».

C'est arrivé près de chez vous... Outre dans la presse ou auprès des décideurs, et à l'image de la démocratie vivante et accessible que nous défendons, c'est aussi dans la rue, à la rencontre du plus grand nombre, que nous nous sommes exprimés... En mai, soutenus par le groupe de Loire-Atlantique, nous avons remis un procès-verbal à un importateur de bois illégal sur le port de Nantes et avons emballé le bois de ruban « Stop à la déforestation ! ». Nous avons précédé cette action de la publication d'un rapport dévoilant les filières de blanchiment de bois du Cameroun vers la France afin d'exiger une loi encadrant le commerce de bois. En juin, les Amis de la Terre et la coalition Counter Balance ont fêté les « 50 ans de la Banque européenne d'investissement » en organisant une journée d'action dans les rues de Luxembourg. Sur fond de fanfare et d'animations, des militants ont distribué aux ministres des Finances et aux Luxembourgeois un journal parodique annonçant que la BEI cessait de financer mines, grands barrages et projets pétroliers. A un niveau plus local, nous avons lancé une campagne sur les déchets organiques, visant à mettre en avant les alternatives à la décharge ou à l'incinération, et publié le guide « Le traitement biologique des déchets organiques ». Diffusé aux collectivités avec l'appui de nos groupes, nous avons poussé les candidats aux élections municipales à se positionner pour une gestion plus responsable de ces « déchets ».

Manifestation devant le siège de la Société Générale à La Défense, avec des membres de la communauté kurde de Paris, le barrage d’Ilisu impactant directement les Kurdes dans cette région de la Turquie.

Le projet « Belene » en Bulgarie, qui repose sur la construction d'une centrale nucléaire en pleine zone sismique, est emblématique de l'irresponsabilité de BNP Paribas, « choisie pour coordonner le reste du financement de la centrale ». Une cyberaction avec le Réseau Sortir du Nucléaire ou un appel vers BNP Paribas ont été lancés en plus d'autres actions. Si le projet est pour le moment compromis, la vigilance est de mise. La participation de la Société Générale au projet de barrage d'Ilisu (Turquie) a suscité une controverse en 2008. En cause : ses impacts sociaux, culturels, politiques et environnementaux dramatiques. Pour faire pression sur la banque, nous avons organisé des actions devant son siège et lancé une cyberpétition. La Turquie ne respectant pas les critères environnementaux et sociaux auxquels elle s'était engagée, le projet a été abandonné par nombre de ses financeurs. A suivre de très près... Les Amis de la Terre et un collectif associatif se sont aussi mobilisés contre l’autoroute A65, contestant son principe et ses impacts environnementaux notamment. Ils ont porté un recours devant le Conseil d’Etat. Le projet a été maintenu par le Conseil d’Etat qui a rejeté les requêtes des associations de protection de l’environnement. Suite à ce revers, une plainte commune devant la Commission européenne a été rédigée.


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Nos publications en 2008

Nos brochures • Environnement : comment choisir ma banque ?

édition 2008-2009 Campagne sur la responsabilité des acteurs financiers • Total aggrave son cas

Campagne sur la responsabilité des entreprises • Le traitement biologique des déchets organiques

Campagne sur les modes de production et de consommation durables

Rapports et Études • Les écomatériaux en France, état des lieux et enjeux

dans la rénovation thermique des logements Notre étude s’intègre à notre campagne pour une rénovation thermique des logements et pour la promotion de matériaux écologiques. Bien que présentant de multiples avantages, les écomatériaux sont pourtant actuellement freinés dans leur développement… Outre ce constat, nous proposons une liste de recommandations pour développer ces matériaux. • Comment importer légalement du bois coupé illégalement

Avec l’aide des Amis de la Terre – Cameroun, nous avons remonté une filière de bois illégal du port de Douala vers celui de Nantes. Ce rapport explique les pratiques à l’œuvre dans ce commerce non réglementé et le problème de l'exploitation illégale des forêts, face auquel une réglementation stricte s’impose. • Terrain miné : l'implication de la BEI dans le projet minier

de Tenke Fungurume en RDC Opacité, corruption et violation des droits humains jalonnent le projet Tenke Fungurume en RDC, pour lequel la Banque européenne d’investissement a approuvé un prêt de 100 millions d’euros en juillet 2007. Pour les ONG, l’implication de la BEI dans ce projet ne correspond en rien à sa mission de développement.

• Certification : une bel écran de fumée !

Le rapport met en avant l’impasse de la certification des cultures de canne à sucre et de soja dans les pays du MERCOSUR. En effet, les projets de certification actuels, dont aucun n’est opérationnel, ne traitent pas les impacts globaux d’expansion des terres (conflits fonciers, déplacements d’activités agricoles) et la hausse des prix alimentaires. • En pleine érosion : Les impacts humains de l’expansion

de l’huile de palme en Indonésie Montrant les impacts désastreux des plantations d’huile de palme indonésiennes, qui représentent déjà 7,3 millions d’hectares et il révèle à quel point les politiques suivies par le gouvernement indonésien et les pratiques adoptées par l’industrie de l’huile de palme portent atteinte aux droits des populations locales et des peuples autochtones. • Qui tire profit des cultures GM ? L’usage accru

des pesticides Un nouveau rapport des Amis de la Terre révèle aujourd’hui que les OGM ont conduit à une hausse massive de l’usage des pesticides sans réussir à augmenter les rendements ni à vaincre la faim et la pauvreté dans le monde.

Et aussi... • Changements climatiques, comprendre et réagir (Réseau

Action Climat – France) Aux vu des études récentes sur les changements climatiques et ses impacts, et notamment suite à la sortie du 4e rapport du Groupe Intergouvernemental sur l’évolution du Climat en 2007, le RAC-F a souhaité publier une synthèse vulgarisée des connaissances scientifiques, de l’état des lieux des politiques de lutte contre le changement climatique et des moyens d’agir pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

• Total, la mise en examen

Notre étude révèle sur la base des publications du groupe et de cas concrets en France, au Nigeria, au Kazakhstan ou au Canada que Total, première entreprise française, ne profite pas de sa puissance financière pour appliquer les meilleures pratiques dans les domaines du climat et des énergies renouvelables, des droits humains ou de la transparence…

Les publications du réseau européen et international • L’huile de palme malaisienne n’est pas durable

Dans l’Etat de Sarawak en Malaisie, l’exploitation de palmier à huile devrait atteindre 1,3 millions d’hectares en 2010. Cette huile de palme est exportée pour l’alimentation, les agrocarburants et les cosmétiques mais, comme l’explique le rapport, elle est loin d’être « verte », contrairement à ce qu’affirme le lobby malaisien qui la produit.

La Baleine, notre journal La Baleine, notre journal trimestriel, informe nos adhérents des avancées liées à nos campagnes et présente notre analyse des principales actualités environnementales et sociales. Articulée autour d'un dossier thématique, La Baleine s’est questionnée en 2008 sur les industries extractives, l’agriculture en Europe, la décroissance vers des sociétés soutenables et les nanotechnologies.

Les Amis de la Terre

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08-09


Notre organisation Les groupes locaux à la base des Amis de la Terre

Le Conseil fédéral, notre organe politique

Les Amis de la Terre - France est une association fondée sur la démocratie interne et la participation, permettant à tous les adhérents qui le souhaitent de prendre part à la vie associative ainsi qu’aux décisions. Ces principes sous-tendent également la structure de l’association au plan local : 30 groupes locaux Amis de la Terre, piliers de l’association, relaient les actions nationales et internationales et défendent l’environnement localement. Ils mobilisent les citoyens en organisant des salons, des conférences ou des manifestations, informent les médias locaux, font pression sur les décideurs...

Nord

59

Val díYsieux 80

Val d’Oise

Montreuil Est francilien

76

60

Paris

14

27

22

51

10

Val de Bièvre 72

56

88

La participation d'une équipe de salariés, de bénévoles et de stagiaires actifs et motivés permet au Secrétariat fédéral de mettre en œuvre les orientations décidées par l’Assemblée fédérale et le Conseil fédéral.

90 68

89

Franche-Comté

41

49

70

52

45

Loire-Atlantique

21

44 37

18

Poitou

25

58

36

86

85

39 71

79

03

Limousin

Périgord

Gironde

19

24

01

69

63

16 17

15

Savoie

42

47

Landes

38

43

05

26

48

82 12

Bouches 84 Haut Var du Rhône

Pyrénées Atlantiques

13 11

31 09

04 34 30

81

32

65

46

Midi Pyrénées

Gers

Le Secrétariat fédéral repose actuellement sur 11 salariés :

73

Isère

Haute Loire

07

33

Haute Savoie

74

Loire Rhône

23

87

64

L'équipe du Secrétariat fédéral

67 28

53

40

Meurthe et Moselle 54

55

61

Mayenne 35

57

Moselle Marne

Seine et Marne

50

29

08

02

06

83

Hyères

66 2B

Groupes existants 2A

Groupes en cours de formation

• •

Mai 2009

971

Guadeloupe

972

Martinique

Le Conseil fédéral a pour rôle de veiller à la bonne application des décisions politiques prises en Assemblée fédérale et de déterminer les grandes lignes d’action de l’association.

Dunkerque 62

Le Conseil fédéral rassemble 13 membres élus, issus de nos groupes locaux : Leila Barbedette, AT-Marne • Claude Bascompte, AT-Paris (Président) • Julien Bétaille, AT-Limousin • Françoise Chanial, AT-Poitou • Sophie Chapelle, AT-Paris (Secrétaire) • Alain Dordé, AT-Montreuil (Vice-Président) • Gérard Eripret, AT-Seine et Marne • Marc Gastaldello, AT-Bouches-du-Rhône • Corinne Lafosse, AT-Val d’Oise • Martine Laplante, AT-Limousin Jean-François Lyphout, AT-Périgord • Annelaure Wittmann, AT-Montreuil • Joo Zimmermann (Trésorière)

985 973

Guyane

974

Réunion

Mayotte

Des groupes locaux plus nombreux - Déjà riche • de 30 groupes locaux, la fédération nationale a, en 2008, • accueilli 3 nouveaux groupes locaux : le Nord, les Bouches-duRhône et le Haut-Var. De nouveaux groupes sont en création, • montrant le dynamisme de l'association et l'efficacité de l'approche locale tant défendue par les Amis de la Terre.

Sylvain Angerand, chargé de campagne Forêts Radhia Berdaoui, comptable Anne Bringault, directrice Cyrielle den Hartigh, chargée de campagne Changements climatiques Sébastien Godinot, coordinateur des Campagnes Lucie Lebrun, Chargée de l’Animation du réseau Yann Louvel, chargé de campagne Responsabilité des acteurs financiers Caroline Prak, chargée de Communication Aurélie Schild, secrétaire Anne-Sophie Simpere, chargée de campagne Responsabilité des acteurs financiers Gwenael Wasse, chargé de campagne Responsabilité des entreprises

Le plus grand réseau écologiste mondial La présence des Amis de la Terre au niveau local et national est renforcée par son appartenance à la fédération internationale des Amis de la Terre - International, fondée en 1971 et présente dans 77 pays, avec deux millions de membres. Les groupes nationaux ont aussi créé en 1985 la coordination Les Amis de la Terre-Europe, afin de contribuer à la mise en œuvre de véritables politiques écologistes à l’échelle continentale. Les Amis de la Terre - Europe regroupent aujourd’hui 31 associations nationales composées de plus de 3 000 groupes locaux. Cette dynamique entre actions locales, nationales et internationales favorise la mobilisation pacifique, démocratique et volontaire de chacun de nous. Elle est nécessaire pour surmonter les réticences des gouvernements et des acteurs économiques et pour valoriser nos alternatives. Elle est également indispensable pour s’assurer que la construction d’un monde durable est réalisée avec la participation de tous.


Rapport Annuel 2 0 0 8

Le rapport financier Le compte de résultat

Détail des subventions en 2008

Le compte de résultat au 31/12/2008 présente un budget global de 834 458 € et un déficit de 53 449 €. Notre budget global est supérieur au budget voté à la dernière AG (729 4 66 €) et plus élevé que celui de l’année précédente (689 319 €) du fait de nouveaux financements UE, de l'augmentation des dons et également de l’augmentation des charges, notamment de personnel.

Financements publics : •

Les produits en 2008 Ventes 1,3 %

Dons, adhésions, abonnements 25,5 %

• Autres produits 0,7 %

• • • •

Financement public 45,5 %

Fondations 27 %

• • •

Les charges par activités en 2008 Agriculture et agrocarburants 2% Vie associative Réseau 13 %

Financements privés : Banque européenne d'investissement 8% Climat et énergies 10 %

Responsabilité des entreprises 12 %

Communication Développement 20 % Responsabilité des acteurs financiers 15 % Déchets 6% Subventions

2006

Ministère de l’Ecologie et du développement durable : 149 500 € dont 47 000 € pour l’organisation d’un colloque sur les achats publics de bois et de papier dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne, 30 000 € pour la campagne sur la responsabilité des acteurs financiers (RAF), 15 000 € pour la campagne sur les déchets organiques, 2 500 € pour le suivi de la convention d’Aarhus et le reste pour le développement de l’association. Aides à l’emploi (emplois-tremplin IdF) : 64 468 € Réserve parlementaire pour la campagne sur la rénovation thermique des logements : 5 000 € Caisse des Dépôts pour la campagne Forêts : 20 000 € Union européenne (via Les Amis de la Terre - Europe) : 10 206 € sur la campagne Feeding and Fuelling Europe Union européenne (via Milieudefensie) : 65 450 € sur la campagne sur les industries extractives Union européenne (via Bankwatch) : 33 321 € sur la campagne sur la Banque européenne d'investissement Ordif : 7 500 € sur la campagne déchets Région Ile de France : 19 974 € sur la promotion de la rénovation thermique des logements

Forêts 14 % 2005

2004

Fondation Mott (US) : 71 986 € sur la campagne RAF et sur le développement de l’association (capacity building) • IUCN Pays Bas : 33 425 € sur la campagne forêts • Fern (Belgique) : 12 700 € sur la campagne RAF • Grassroots (Allemagne) : 10 400 € sur la campagne RAF • Patagonia (via la fondation Tides) : 4 273 € sur Forêts • Réseau Action Climat : 6 000 € pour la campagne Fôrets • Both Ends : 10 000 € pour la campagne ECA • Oak Foundation : 22 066 € pour la campagne Climat • Wallace : 3 500 € sur la campagne sur la responsabilité des acteurs financiers • Les Amis de la Terre-Europe : 10 206 € sur le capacity building •

Bilan synthétique Le bilan est une photo de la situation financière de l’association au 31 décembre 2008. ACTIF Immobilisations Stocks Débiteurs divers Trésorerie TOTAL ACTIF Fonds propres Immobilisations Fonds de Roulement

2008 16 595 0 316 656 117 965 451 216

2007 16 676 1 125 407 947 141 007 566 755

2006 17 049 2 103 65 942 197 057 282 151

16 366

69 815

50 599

- 16 595

-16 676

-17 049

- 229

53 139

33 550

PASSIF 2008 Fonds propres 16 366 dont résultat de l'exercice - 53 449 Créditeurs divers 488 299 Trésorerie TOTAL PASSIF 451 216

2007 69 815 19 216 477 723

2006 50 599 5 244 231 552

566 754

282 151

Les Amis de la Terre

I

10-11


Le plus grand réseau écologiste mondial

Les Amis de la Terre • France 2B rue Jules Ferry 93100 Montreuil Tél. : 01 48 51 32 22 Fax : 01 48 51 95 12 france@amisdelaterre.org

Contacts en France BAS-RHIN Jean-Serge Bozon / bas-rhin@amisdelaterre.org • BOUCHES-DU-RHONE Marc Castadello / Tél. : 06 34 24 80 79 / bouchesdurhone@amisdelaterre.org • D U N K E R Q U E Nicolas FOURNIER / Tél : 03 28 20 30 40 / fournierni@voila.fr • GERS Robert CAMPGUILHEM / Tél : 05 62 65 64 50 / gers@amisdelaterre.org • H A U T-VAR Jean-Alexandre LAROCHE / Tél : 04 94 80 32 32 / hautvar@amisdelaterre.org • HAUTE-LOIRE Yanni HADJIDAKIS / Tél : 04 71 59 75 88 / hauteloire@amisdelaterre.org • H A U T E - S AV O I E Simone DALEX / Tél : 06 24 27 45 04 / haute-savoie@amisdelaterre.org • HYÈRES Jacqueline HERBRETEAU / Tél : 04 94 65 05 27 / athyeres@cegetel.net • ISÈRE Marc PEYRONNARD / Tél : 04 76 45 27 95 / isere@amisdelaterre.org • L A N D E S Christian BERDOT / Tél/Fax : 05 58 75 34 50 / landes@amisdelaterre.org • LIMOUSIN Martine LAPLANTE / Tél : 05 55 53 77 62 / limousin@amisdelaterre.org • LOIRE Hervé CHAPUIS / Tél : 06 07 37 03 14 / loire@amisdelaterre.org • LOIRE-ATLANTIQUE Gaëtan Duhamel / loire-atlantique@amisdelaterre.org • M A R N E Denis ROUSSEAUX / Tél : 03 26 04 03 78 / marne@amisdelaterre.org • M E U RT H E - E T- M O S E L L E Jean-François PETIT / Tél : 03 83 64 53 88 / meurtheetmoselle@amisdelaterre.org • MIDI-PYRÉNÉES Alain CIEKANSKI / Tél/Fax : 05 61 34 88 15 / midipyrenees@amisdelaterre.org • M O N T R E U I L Léa BACCHETTA / Tél : 06 66 65 28 12 / montreuil@amisdelaterre.org • M O S E L L E Gérard BOTELLA / Tél : 03 87 62 19 16 / moselle@amisdelaterre.org • NORD Gérard CABY / Tél : 03 20 89 19 09 / nord@amisdelaterre.org • PARIS Claude BASCOMPTE / Tél : 01 43 56 93 18 / paris@amisdelaterre.org • PÉRIGORD Olivier GEORGIADES / Tél : 05 53 09 27 90 / perigord@amisdelaterre.org • P O I T O U ( V I E N N E ) Françoise CHANIAL / Tél : 05 49 58 25 55 / poitou@amisdelaterre.org • P Y R É N É E S - AT L A N T I Q U E S Mélia MAKHLOUFI / Tél : 06 14 91 36 52 / pyrenees-atlantiques@amisdelaterre.org • RHÔNE Sylvie Hubert / rhone@amisdelaterre.org • SAV O I E Patrick BASTIEN / Tél : 06 37 54 47 60 / savoie@amisdelaterre.org • S E I N E E T M A R N E Jean-Claude LE MARECHAL / Tél : 01 64 05 84 37 / seineetmarne@amisdelaterre.org • VA L D E B I E V R E Richard COTTIN / Tél : 01 60 13 99 51 / valdebievre@amisdelaterre.org • VA L D ' O I S E valdoise@amisdelaterre.org • VA L D ' Y S I E U X Arlette NOEL / Tél : 01 34 68 73 16 / valdysieux@amisdelaterre.org

Contacts dans le monde Les Amis de la Te r re I n t e r n a t i o n a l PO Box 19199 / 1000 GD Amsterdam / PAYS-BAS / Tél. 31 20 622 1369 / Fax. 31 20 639 2181 / info@foei.org / www.foei.org L e s A m i s d e l a Te r re E u ro p e / Mundo-B Building - Rue d'Edimbourg 26 / 1050 Bruxelles / Belgique / Tél. 32 2 542 0180 / Fax. 32 2 537 55 96 / info@foeeurope.org / www.foeeurope.org G ro u p e s n a t i o n a u x : Allemagne (BUND), Afrique du Sud, Angleterre/Pays de Galles/Irlande du Nord, Argentine, Australie, Autriche (Global 2000), Bangladesh (IEDS), Belgique, Belgique Flandres (For Mother Earth), Bolivie, Brésil, Bulgarie (Ecoglasnost), Cameroun (CED), Canada, Chili (Codeff), Chypre, Colombie (CENSAT), Corée, Costa Rica (COECOCEIBA), Croatie, Curaçao, Danemark (NOAH), Écosse, Espagne, Estonie (ERL), États-Unis, Finlande (Maan ystävät ry), Géorgie (SMM), Ghana, Grenade, Guatemala, Haïti (cohpeda), Honduras, Hongrie (MTS), Île Maurice, Indonésie (WALHI), Irlande (Earthwatch), Italie, Japon, Lettonie (VAK), Lituanie (LZJ), Luxembourg (Mouvement Écologique), Macédoine (DEM), Malaisie (Sahabat Alam Malaysia), Mali (Guamina), Malte, Népal, Nigeria (Environmental Right Action), Norvège (NNV), Nouvelle Zélande, Palestine (Pagon), Papouasie-Nouvelle Guinée, Paraguay (Sobrevivencia), Pays-Bas (Milieudefensie), Pérou, Philippines (LRC-KSK), Pologne (PKE), République Tchèque (Hnutí Duha), Salvador (CESTA), Sierra Leone, Slovaquie, Sri Lanka, Suède (MJV), Suisse (Pro Natura), Swaziland, Togo, Tunisie (ATPNE), Ukraine (Zenelyi Zvit) et Uruguay (REDES).


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