No. 19 Juillet/Août 2014
MAGANAC Le Magazine de l‘ANAC
REGARD SUR L’AVENIR DE L’AVIATION :
CE QUE NOUS RÉSERVENT SCIENCE ET TECHNOLOGIE
GABON - AFRIQUE DU SUD :
Consultations aéronautiques à Libreville
Agence Nationale de l’Aviation Civile
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DANS CE NUMÉRO
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A LA UNE Science et technologie : Inventions et « robolutions »
GABON Consultations aéronautiques Gabon – Afrique du Sud
ANAC INTERNE Le Service informatique : Plaque tournante au sein de l’ANAC
AFRIQUE Transport aérien dans l’espace CEEAC : « Défis olympiques à relever »
AFRIQUE Ouagadougou : L’Arabie Saoudite investit dans un nouvel aéroport
AFRIQUE Aéroport de Lomé: Renforcer la qualité de la sûreté
AFRIQUE ANAC CONGO : 738 agents au service d’une des plus anciennes ANACs d’Afrique
GABON ADL - don de véhicules à la GTA : Promesse tenue !
ACTUALITÉS EN BREF
INSOLITE
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Chères lectrices, chers lecteurs,
Un nouveau look pour MAGANAC ! Dans ce numéro, nous vous présentons les idées et visions d’avenir de l’aviation.
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our rester dans le coup, pour faire jeu égal et suivre le rythme de l’évolution, nous avons décidé de moderniser notre magazine. Faire peau neuve, c’est un peu ce qui guette les magazines qui durent ! Comme MAGANAC a atteint sa majorité (nous en sommes au 19ème numéro), et comme la communication évolue, nous avons jugé utile de nous adapter, en lui offrant un lifting, en retravaillant sa maquette et son design. A travers sa mise en page plus dynamique, la nouvelle maquette innove que ce soit par les couleurs, les photos et les illustrations souvent plus grandes, ou encore les titres, plus d’espace pour les textes … Bref, une mue partielle qui fait que MAGANAC ne soit plus tout à fait le même, ni encore tout à fait un autre ! Ce réaménagement aura également un impact direct sur la visibilité ainsi que sur la lisibilité : la composition en drapeau, également nommée au fer (ferrée à gauche) au lieu de la composition justifiée, facilite naturellement la circulation du regard vers les lignes suivantes, améliorant au final le processus de lecture. De plus, elle ne souffre pas de la présence de lézardes, ces blancs disgracieux comme on les trouvait sur la composition justifiée.
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Avec cette nouvelle présentation visuellement optimisée, MAGANAC souhaite offrir ce qu’il y a de mieux à son lectorat. Au terme de plusieurs semaines de réflexion et de travail, vous tenez donc entre les mains le tout premier numéro de la version rafraîchie du magazine. Nous espérons ainsi renforcer l’image et la visibilité du contenu de MAGANAC, en même temps, que son concept moderne et agréable à lire vous séduira. Nous avons opéré notre mue, à vous de nous dire, par courrier, par e-mail, ce que vous en pensez.
DOMINIQUE OYINAMONO Directeur Général de l’ANAC
SCIENCES TECHNOLOGIE
Inventions et « robolutions » Le 1er janvier de cette année, l’aviation a fêté ses 100 ans. Toujours plus puissants, plus rapides, plus grands et plus nombreux, les avions n’ont pas fini d’évoluer depuis ce premier vol commercial. A l’occasion de ce centenaire, MAGANAC jette un regard sur l’avenir. Au travers de notre reportage, vous allez découvrir des projets et innovations extraordinaires qui relèvent de la science mais qui sont loin d’être de la fiction !
V
ous l’avez lu dans MAGANAC il y a quelques mois : un passager en Inde a refusé d’embarquer son avion parce qu’il avait constaté que le pilote était une femme. Quelle aurait été sa réaction si jamais il avait découvert que le poste de pilotage se trouve dans la soute ou à la queue de l’appareil, sans pare-brise, et que le pilote ne dispose même pas de levier de commande ?
faire atterrir un avion sans intervention manuelle par le simple travail concerté de capteurs embarqués et au sol, voilà que des chercheurs de la TUM (l’université technique de Munich) et la TUB, son équivalent berlinois, ont réussi l’exploit de contrôler un simulateur de vol par le cerveau, plus précisément par la pensée. L’objectif de l’expérience est de pouvoir permettre aux pilotes d’accomplir plus de tâches tout en ayant les mains libres tandis que leur cerveau prendrait en charge les mouvements simples de l’avion.
Piloter par la pensée Bien sûr, chaque passager espère que le commandant de l’avion dans lequel il a pris place contrôle tout avec son cerveau. Mais il y a un projet qui va encore plus loin : alors que les technologies existent déjà pour
Imaginez : Un sujet expérimental porte un bonnet blanc sur la tête, qui est relié à de nombreux câbles, des électrodes dont le but est de capter les ondes cérébrales et de les traduire en données de navigation. Via un algorithme développé par l’équipe du
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professeur Florian Holzapfel, chef de projet à l’UTM, celles-ci sont ensuite transmises aux commandes du simulateur. Le « pilote » fixe la piste devant lui. Soudain, comme par magie, le levier de commande commence à bouger. L’avion s’avance tout droit vers la piste. A plusieurs reprises, la position de l’aéronef est corrigée automatiquement jusqu’à ce que les roues viennent se poser doucement au sol. Tout au long de la manœuvre d’atterrissage, le soi-disant pilote n’a actionné ni pédales, ni levier de commande. Sans notions de pilotage, il a réussi sa mission. Cette scène décrit un test de simulateur de vol à l’UTM. Le groupe de scientifiques explore dans le cadre du projet « Brain flight », financé par l’Union européenne, comment le vol d’un avion pourrait être contrôlé par le cerveau. Sept personnes ont participé à cet essai en simulateur de vol. Toutes disposaient d’un degré de connaissance différent, un participant n’avait même jamais pris place dans un cockpit auparavant. Résultat surprenant : la précision avec laquelle certains des sujets étaient capables de maintenir le cap uniquement par des commandes cérébrales aurait répondu aux exigences pour obtenir une licence de pilote ! L’un d’eux était
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capable de suivre le cours prescrit avec une différence de 10 degrés seulement, d’autres ont même parfaitement réussi des atterrissages par mauvaise visibilité. Pour l’instant, l’expérience se limite à faire atterrir l’appareil, mais puisqu’il s’agit là d’une des phases les plus dangereuses du vol, l’extension de ces expériences à d’autres phases de vol ne sera sans doute pas plus complexe. Néanmoins, on se pose des questions … Et si le pilote pense à autre chose, que se passerait-il ? S’il se dit qu’il a soif, l’hôtesse lui apportera-t-elle un jus de fruits ? Et si un jour le système tombe en panne ? Pour en avoir le cœur net, MAGANAC s’est mis en quête du Prof. Holzapfel que nous avons fini par retrouver à Pékin et qui a eu la gentillesse de répondre à nos questions à 1h45 de la nuit !
M. le Prof. Holzapfel, qui est à l’origine de cette idée ? C’est l’entreprise portugaise TEKEVER, en coopération avec la fondation portugaise Champalimaud qui excelle dans les neurosciences, et EAGLE SCIENCES d’Amsterdam, qui a lancé un projet UE niveau 0. Il
Prof. Holzapfel: « Nous avons accompli un très beau premier pas dont beaucoup d’experts ne nous ont pas crus capables »
s’agit là de projets d’avenir extrêmement innovatifs qui sont encore loin du compte. Nous, l’université technique de Munich, avons été interpellés parce que nous sommes assez réputés sur le secteur aviation. L’un des avantages de ce système serait que le pilote aura les mains plus libres. Est-ce que cela signifie qu’actuellement, les pilotes sont surmenés par toutes les manipulations à effectuer ? La vision – je rappelle qu’on parle du futur – est autre. Vous pouvez facilement faire du vélo à mains
Photos : Fotolia.de, TUM, Spike Aerospace, Airbus, Aerion, Singapur Airports,
Tête câblée au lieu de casquette pilote
libres et même – ce que vous ne devriez pas faire évidemment – envoyer un sms en même temps. En d’autres termes, en faisant du vélo, la perception et la commande se passent dans le subconscient. Dans le cadre de Brainflight, nous utilisons une ceinture et des bretelles développées par EAGLE Sciences qui disposent de petits éléments de vibration qui eux, livrent un feedback haptique sur la trajectoire. De ce fait, le canal visuel = les yeux, sont libres. Maintenant, il s’agit de libérer les mains, et c’est là que le Brain Control Interface entre en jeu. Non, actuellement, les pilotes ne sont pas du tout débordés, mais l’idée est de libérer les yeux et les mains en tant qu’éléments primaires d’interaction avec l’environnement pour accomplir des tâches plus « haut de gamme ». A votre avis, quel est le plus grand avantage de ce système, et pourquoi ? C’est comme je viens de vous expliquer: on a l’intention de libérer les capacités mentales, visuelles et motoriques pour pouvoir effectuer d’autres tâches que la commande primaire de l’avion. Ceci mènera à une meilleure conscience des situations de vol, ce qui améliorera la sécurité. Cependant, je tiens à préciser
que nous avons accompli un très beau premier pas dont beaucoup d’experts ne nous ont pas crus capables, mais nous sommes encore à cent lieues de notre but. Qu’est-ce qui se passe si le pilote pense à autre chose – le système tombera-t-il en panne ? Attention, il ne faut pas imaginer que le pilote pense à quelque chose qui serait interprétée par la suite – là, c’est un conte de fées qui plaît bien aux média. C’est beaucoup plus terre à terre : grâce à Champalimaud, des signaux électro-encéphalographiques (EEG) prononcés sont connectés à un curseur qui d’abord bouge de manière incontrôlée sur un écran. Tout comme on peut apprendre tout en faisant du vélo ou du jogging, on peut apprendre à faire bouger un curseur, donc rien à voir avec „j’imagine une courbe“. S’y ajoutent les recherches de l’université de Berlin qui focalisent sur les mouvements qu’on effectue normalement par les muscles. Le tout demande encore beaucoup de concentration et d’efforts, la bande passante est encore beaucoup trop petite et le grésillement encore trop fort. Nous avons encore du pain sur la planche !
Il ne sera jamais en grève …
Et si un jour le système tombe en panne ? Dans ce cas, le pilote devra se servir à nouveau du levier de commande classique ou se mettre sur autopilote, ce qui est d’ailleurs déjà le cas pendant onze heures cinquante-cinq minutes sur un vol de 12 heures. Quand comptez-vous mettre ce système en service au plus tôt ? Y a-t-il encore des obstacles à surmonter ? J’ai déjà évoqué les obstacles fondamentaux que nous arriverons à résoudre probablement d’ici cinq ans. Viennent ensuite la sécurité, la fiabilité et les aspects d’autorisation de mise sur le marché. Après cela, il faudra s’occuper du confort – pas marrant, ce casque bourré d’électrodes ... et puis, il faudra faire accepter le système par les « consommateurs ». Toutefois, je tiens à souligner que ce n’est pas qu’à cause de ces effets à long terme que nous participons à ce projet. Aussi bien les neuroscientifiques que nousmêmes pourrons profiter de ces expériences pour développer et enrichir nos connaissances de fond.
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Pour les premiers par exemple, il s’agira de pouvoir permettre à des handicapés physiques souffrant du Locked-in-Syndrom (syndrome d‘enfermement) d’interagir à nouveau avec leur environnement. Pour nous, spécialistes de l’aviation, c’est très passionnant par rapport à l’évaluation des propriétés des vols. Nous avons ici une interaction avec l’avion sans couplage biodynamique (bras-main-levier de commande), c’est-à-dire, il n’y a pas de feedback proprioceptif ni haptique, et pas de retardement neuromusculaire – des éléments qui dans la commande classique d’un avion sont toujours superposés. Brainflight nous permet de regarder d’autres éléments, ce qui nous apprend beaucoup sur la prévision des propriétés des vols par exemple. Et je tiens également à vous remercier chaleureusement de votre intérêt pour notre travail. Nous sommes très heureux quand on commu-
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nique sur nos travaux passionnants de manière neutre et objective ! Londres-New York en 4 heures La firme américaine Spike Aerospace a dévoilé il y a quelques mois les plans d’un nouveau jet supersonique, le Spike S-512, presque deux fois plus rapide que les avions actuels et offrant une vue impressionnante sur l’extérieur. Fidèle à la devise du constructeur : « Time isn’t just a luxury; it’s an opportunity » (le temps n’est pas juste une luxe, c’est une opportunité), le Spike S-512 pourra transporter jusqu’à 18 passagers, de Londres à New York, par exemple, en moins de quatre heures. De plus, les passagers de ce jet de luxe auront tous, sans exception, accès à la vue à l’extérieur de l’appareil. En effet, ce n’est pas que sa vitesse qui fait l’extraordinaire de ce jet : il ne comporte aucun hublot mais
plutôt une série d’écrans sur toute sa longueur. Ces écrans diffuseront des images filmées par des mini-caméras placées à l’extérieur de l’appareil permettant ainsi à tous les passagers de profiter de la vue. Selon les créateurs du projet, les vrais hublots posaient de gros problèmes au niveau de la conception de l’avion, ce qui fait qu’ils ont décidé d’y substituer des écrans numériques permettant d’arriver au même résultat. Le S-512 n’est encore qu’au stade de projet mais, si ses concepteurs reçoivent les autorisations nécessaires, il pourrait être commercialisé dans 4 ans déjà. Très futurologue : Airbus Le constructeur Airbus lui, est très imaginatif également. Il a breveté déjà un avion sans pare-brise, mais équipé d’écrans. Une cabine de pilotage d’un nouveau type, sans vision directe sur l’environnement extérieur. Les pilotes disposeraient d’un écran
Le nouveau (mini-) Concorde
sous des passagers ou à l’arrière de l’appareil !
panoramique offrant une vision «augmentée» de l’environnement. Ce panneau de contrôle serait projeté ou modélisé sous forme d’hologramme grâce à un système de lasers. Selon les inventeurs, l’un des objectifs de ce système est d’améliorer la vision des pilotes en éliminant les problèmes de distorsion visuelle et en élargissant considérablement leur angle de vision. Les pilotes pourraient basculer entre plusieurs vues, et accéder à une batterie de données en plus des images. L’autre avantage est à la fois écologique et économique : en supprimant le pare-brise vitré, Airbus pourrait également redessiner le nez et l’avant de l’appareil pour améliorer l’aérodynamique et réduire le poids de l’appareil ce qui ira de pair avec une réduction de kérosène. En plus, ce cockpit réduit permettra de libérer de l’espace pour accueillir davantage de passagers, et – tenez-vous bien ! – il pourra être installé n’importe où dans l’appareil, y compris au-des-
Pour ceux qui auraient un problème à accepter l’idée d’avoir un pilote et un copilote « aveugles » et les autres phobiques de l’avion, Airbus a trouvé la solution également. Pour faire oublier aux passagers qu’ils se trouvent à l’intérieur d’un avion, Airbus veut équiper les passagers de casques de réalité virtuelle, genre Oculus Rift. D’après le texte du brevet, cette solution technique permettrait de traiter deux problèmes : l’ennui éprouvé par les passagers lors de longs vols, et le stress pouvant aller jusqu’à une peur phobique. Le casque imaginé par Airbus isolera le passager partiellement ou totalement de l’environnement extérieur pour visionner des films, jouer à des jeux vidéo ou s’immerger dans un bureau virtuel pour travailler – et ceci même en classe éco. Pour faire encore plus naturel, Airbus prévoit de diffuser aux alentours du siège des sons et des odeurs corrélatifs ! Toujours dans le but de rendre les vols plus confortables, les sièges de l’avion seront adaptés aux passagers. La forme de la mousse et sa température changeront selon l’envie du voyageur. Ce dernier pourra discuter avec ses proches
Spike S 512 : des écrans sur toute sa longueur
restés à la maison par le biais d’un hologramme. Grâce à des brouilleurs sonores, la conversation ne dérangera pas les voisins. Cerise sur le gâteau, une lumière pendant le vol aidera l’utilisateur à s’habituer au décalage horaire. Nouveau Concorde Autre exploit Airbus : 11 ans après avoir cessé sa production, le constructeur européen a annoncé développer un nouvel avion supersonique de type Concorde, en partenariat avec l’entreprise américaine Aerion. « En route vers la renaissance du supersonic » comme le définit le constructeur Aerion sur son site web, ce modèle, qui se nommera Aerion AS2, devrait faire ses premiers essais en 2019, pour une certification et mise sur le marché en 2021. D’un rayon d’action pouvant atteindre 4750 nm, il devrait être capable de relier San Francisco à Tokyo. Par contre, tout comme le Spike S-512, ce nouveau modèle ne sera pas à la portée de tout le monde, puisqu’il s’agira d’un jet privé, pouvant accueillir jusqu’à 12 passagers seulement.
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Vol de nuit en « Airbus Future »
Mais où est donc passé le cockpit ?
Avions à peau « humaine » Des ingénieurs britanniques ont développé un revêtement d’avions intelligent qui préviendra les pilotes en cas de problème et pourra même réparer seul certains dommages causés, par exemple par les oiseaux « kamikazes » qui sont un véritable cauchemar pour les pilotes. Ces collisions peuvent causer de sérieux dommages aux avions, tout particulièrement lorsqu’ils sont en phase de décollage ou d’approche des aéroports. Sur les 20 dernières années, ce sont plusieurs centaines de millions de dollars que l’aviation civile a dû supporter en raison de ce type d’impacts. L’aviation est en passe de devenir plus « humaine » : Les ingénieurs du
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Vue à l’approche de l’aéroport de Londres
centre de technologies avancées du constructeur aéronautique britannique BAE Systems à Chelmsford ont conçu « Smart Skin », un verni qui ressemble à la peau humaine. Equipée de dizaines de milliers de micro-capteurs de la taille d’un grain de riz, voire de la taille de grains de poussière avec moins d’1 millimètre carré et appliquée sur un aéronef, cette « peau » permettra de détecter des anomalies dans la couche supérieure du fuselage et enverra une alerte à un logiciel – tout comme la peau humaine envoie des signaux au cerveau. Ce logiciel analyse alors le message, détermine l’anomalie, évalue les risques potentiels et prévient l’équipage si le danger est manifeste. Mais ces capteurs peuvent aussi mesurer un grand nombre de paramètres (vitesse, distance vis-à-
vis du sol ou d’un éventuel obstacle, température de l’air, force du vent, pression atmosphérique), afin de disposer d’une banque de données très détaillée sur les conditions de vol. Ainsi, ce système permettra de surveiller en permanence l’état de l’avion et de signaler les problèmes potentiels avant qu’ils ne deviennent trop importants. En même temps, cela pourrait réduire la fréquence de contrôles réguliers au sol, et les pièces pourraient être remplacées en temps opportun, ce qui augmenterait l’efficacité de la maintenance des aéronefs, la disponibilité de l’avion et améliorerait la sécurité. D’où vient l’idée ? C’est la scientifique Lydia Hyde qui dirige le centre de recherche et de développement chez BAE Systems dont le moment
cheurs. Plus rapides, ils fonctionneront déjà à une distance de 50 mètres et n’auront besoin que de quelques secondes pour vérifier le contenu des bagages. Quant au shopping, les achats dutyfree seront effectués de manière virtuelle, et le passager recevra un colis chez lui ensuite.
S’évader dans la réalité virtuelle pour parer les phobies
«eurêka» est venu quand elle faisait sa lessive et a observé que son sèche-linge utilise un petit capteur pour écarter tout risque de surchauffe. « Voir comment un simple capteur peut être utilisé pour arrêter un appareil domestique menacé de surchauffe, m’a fait penser à appliquer ce système dans le cadre de mon travail, en remplaçant les grands capteurs coûteux, comme les thermomètres placés sur les ailes et bien trop lourds et volumineux, par d’autres, en miniature, multifonctionnels et à bas prix. Et voilà que l’idée de couvrir les avions, ou même des voitures et des bateaux, par des milliers de micro-capteurs, comme une «peau intelligente» capable de détecter toute anomalie, était née », confie-t-elle.
raient de leur smartphone pour relier bagages, hôtel et vol. Aujourd’hui, pour gagner du temps et choisir une place convenable, l’enregistrement en ligne est déjà habituel. Mais à l’avenir, les avancées technologiques permettront d’éliminer les diverses attentes. Plusieurs points de dépôts pour les bagages seront répartis dans l’aéroport et une commande vocale procédera à l’enregistrement. De plus, un «compagnon de voyage numérique» accompagnera le voyageur via sa montre connectée.
Et les aéroports ?
Les étiquettes papier sur les bagages seront remplacées par une appli sur smartphone. Selon Martin Raymond, le co-fondateur de The Future Laboratory, des systèmes d’étiquetage intelligents relieront le téléphone, l’hôtel ou le logement à la valise. Les smartphones devraient également aider le passager à trouver sa porte d’embarquement grâce aux applications d’orientation. Un système déjà testé dans l’aéroport de Copenhague d’ailleurs, d’après une info du magazine anglais Grazia.
Là aussi, tout sera bien différent …. 56 chercheurs du groupe The Future Laboratory basé en Grande Bretagne ont essayé de déterminer comment on se déplacera dans 10 ans. Par exemple, les voyageurs se servi-
Mais la surveillance totale, pardon, le confort ne s’arrêtera pas là. Des logiciels de reconnaissance faciale fourmilleront dans les aéroports, pour économiser du temps au contrôle des passagers, prédisent les cher-
Par ailleurs, dès lors que cette technologie sera au point, on pourra non seulement en faire profiter les nouveaux aéronefs mais également l’appliquer sur tous les autres, comme une couche de peinture.
Les chercheurs estiment que les aéroports se transformeront à la longue en aérovilles avec des grands lieux d’attraction, salles de cinéma, piscines, espaces de repos très naturels etc., comme c’est le cas déjà à Singapour, et bientôt à Dubaï qui est en train de réaliser le plus grand aéroport du monde (voir page 21). Toutes ces innovations nous permettent de nous faire un aperçu de ce que pourrait être l’avenir de la science et de la technologie dans l’aviation. Pour autant, nous ne sommes aucunement à l’abri de découvertes ou projets encore plus surprenants qui modifieraient peut-être à jamais notre façon de voyager et de voler, tels le Pibot, un tout petit robot humanoïde qu’une équipe de l’Institut supérieur coréen des sciences et technologies vient de mettre au point et qui sera bientôt capable de piloter un avion. Pour l’instant, Pibot apprend les manœuvres de décollage, de navigation et d’atterrissage de façon autonome sur un simulateur, comme tout pilote débutant. Il devrait bientôt faire son baptême de l’air dans un avion modèle réduit. Selon les constructeurs, Pibot répond d’ores et déjà à toutes les exigences spécifiées par la Federal Aviation Administration (FAA), l’agence gouvernementale qui chapeaute l’aviation civile aux Etats-Unis, ... une vraie « robolution » qui mettra fin un jour peut-être aux grèves répétées ? ia
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GABON – AFRIQUE DU SUD :
Consultations aéronautiques à Libreville
Photo de famille des participants
Les 3 et 4 septembre 2014, se sont tenues à Libreville, des consultations aéronautiques en vue de l’actualisation de l’accord aérien signé à Pretoria en 1995, entre la République Gabonaise et la République d’Afrique du Sud. La délégation gabonaise était conduite par M. Dominique OYINAMONO, Directeur Général de l’ANAC, la délégation
Sud-Africaine pour sa part, était conduite par M. Vuwani NDWAMATO, Directeur Transport Aérien, Chef de délégation. Les deux délégations ont passé en revue les différents articles relatifs à l’accord aérien. Elles ont procédé à différents amendements et se sont accordées sur les points suivants :
TABLEAU DE ROUTES • Pour la partie sud-Africaine : Points d’origine
Points intermédiaires
Points au Gabon
Points au-delà
Tous points en République d’Afrique du Sud
Tous points
Tous points
Tous points
Points intermédiaires
Points en République d’Afrique du Sud
Points au-delà
Tous points
Tous points
Tous points
• Pour la partie gabonaise : Points d’origine
Tous points au Gabon
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1. Désignation & Autorisation d’Exploitation : La désignation des entreprises de transport aérien pour chacune des parties se fera sans limitation, conformément aux critères d’éligibilité de la Décision de Yamoussoukro. 2. Capacités et Fréquences : Il n’y aura pas de limitation de capacités et de fréquences par les compagnies désignées par les deux Parties. 3. Droits de 5ème liberté Les compagnies aériennes désignées de chaque partie sont autorisés à exercer des droits de trafic de cinquième liberté, sur tous les points. 4. Coopération entre les compagnies aériennes Les deux délégations ont encouragé
Shake hands des chefs de délégation après la signature des documents
M. Arthur DELAUNAY, DGA de l’ANAC, évoquant certains amendements nécessaires
Les conditions du partage de code
leurs compagnies aériennes désignées à conclure des accords de code-share. Les entreprises désignées peuvent exploiter des services en partage de code sous certaines réserves (voir encadré).
Exploitation des services agréés sur les routes spécifiées Une entreprise désignée d’une partie contractante peut conclure des accords de marketing ou de partage de code, avec notamment :
5. Tableau de routes : Voir encadré
- une ou plusieurs compagnies de l’autre Partie contractante;
6. Suivi de navigabilité des avions immatriculés en Afrique du Sud et exploités par les compagnies aériennes gabonaises :
- une ou plusieurs entreprises désignées d’un Etat tiers, à condition que ledit Etat tiers autorise ou permette ce type d’arrangement.
La partie gabonaise a soumis à la partie sud-Africaine un projet de Protocole d’accord portant sur la surveillance des aéronefs immatriculés en Afrique du Sud et exploités au Gabon. La partie Sud-Africaine en a pris bonne note et a demandé un délai pour l’examiner avec les autres parties concernées, notamment l’autorité de l’aviation civile Sud- Africaine.
Il est entendu que dans de tels arrangements toutes les compagnies aériennes:
Les négociations se sont déroulées dans un climat de sérénité, empreint de convivialité. Les deux parties ont souhaité des rencontres périodiques afin de raffermir les relations aéronautiques entre leurs États. ia
désignées des deux Etats sera considérée comme une fréquence pleine, tandis que les services de partage de code du transporteur ne seront pas comptabilisés comme tel. Points d’entrée nationaux pour les services exclusifs de partage de code En plus des dispositions de l’annexe à l’accord, relatives aux routes spécifiées, chaque compagnie aérienne désignée par les parties contractantes peut, lors de l’utilisation des services et à travers des accords commerciaux avec d’autres compagnies de l’autre partie contractante, desservir des points supplémentaires en plus de ceux mentionnés sur le tableau des routes.
- Détiennent la capacité appropriée; - Répondent aux exigences requises à de tels arrangements; et - Eu égard à tout billet vendu, font comprendre aux acheteurs dans les points de vente qu’ils sont dans une relation contractuelle. Comptage des services en partage de code Chaque fréquence de partage de code par les compagnies aériennes
Accords commerciaux Tous les arrangements de partage de code doivent avoir l’approbation préalable des autorités aéronautiques appropriées avant leur mise en œuvre. Les accords commerciaux signés à cet égard doivent être déposés auprès des autorités aéronautiques avant l’introduction de tous les services de partage de code et faire l’objet d’un examen.
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LE SERVICE INFORMATIQUE :
Plaque tournante au sein de l’ANAC
M. Endeng Ngoua (chemise noire), avec ses collaborateurs et M. Laurent Bureau, un prestataire
Depuis sa mise en activité en 2010, les missions principales du service informatique sont de concourir à une gestion administrative des infrastructures informatiques dans le souci d’amélioration permanente de la qualité de ses services aux utilisateurs. M. ENDENG NGOUA Castro, en sa qualité de Chef de Service nous en dévoile les contours. Quelles sont les responsabilités de votre équipe, et ses enjeux? Elles concernent tant les aspects techniques, à savoir la gestion et la maintenance des ordinateurs, le parc des imprimantes, et surtout - le plus important - la gestion des projets informatiques, que les aspects purement administratifs tels que le management et la gestion au quotidien des besoins des utilisateurs. Les enjeux sont de permettre l’optimisation du travail de l’ensemble du personnel de l’ANAC de par l’usage intensif de l’outil informatique. Combien d’interventions techniques faites-vous par jour par exemple? En cas de panne technique, nous intervenons 15 à 20 fois par jour, si
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ce n’est plus. Cela dépend des périodes et des problèmes techniques que nous pouvons rencontrer. Lors de graves pannes sur les serveurs par exemple, nos interventions ne sont ciblées que sur ces équipements. Le travail informatique est-il difficile psychologiquement ? Oui. De l’avis de plusieurs informaticiens, notre métier est souvent très mal perçu par les utilisateurs. On nous confond le plus souvent à de simples techniciens qu’à des cadres ayant pour tâche d’aider l’entreprise à évoluer, en proposant des solutions et des outils d’aide à la décision, et donc un travail de management et d’encadrement.
Psychologiquement, prendre un ingénieur pour un simple technicien est assez difficile à supporter. Et plus encore, lors de grosses pannes, nous devons faire un effort supplémentaire tant moral qu’intellectuel pour supporter l’impatience des utilisateurs qui sans cesse nous courent après pour savoir à quel moment ils auront à nouveau accès à internet ou tout autre service …. Souvent, nous entendons aussi : « Si ça ne marche plus, c’est la faute à l’informaticien ». Quels sont les avantages et les contraintes de votre métier ? Il y a la passion du métier, le fait d’être au contact des nouvelles technologies plus facilement que
d’autres. Y en a qui nous traitent parfois de « petits génies », mais c’est rare. En tenant compte de la spécificité de notre métier, nous allons souvent bien au-delà des horaires administratifs. Il nous arrive de passer des nuits entières ou des weekends ici.
En tant que Responsable informatique, comment vous tenez-vous informé des nouvelles technologies ? Par les supports media, notamment le plus pratique qui est internet. En assistant aussi à des forums et à des formations, par nos partenaires et fournisseurs qui nous invitent régulièrement dans les séminaires ou conférences pour la présentation de nouveaux logiciels informatiques, ou par des collègues du métier. Pouvez-vous nous décrire en quelques mots le projet le plus emblématique que vous avez été amené à gérer ? Nous avons proposé à la Direction générale un projet dénommé SIG ANAC (Système d’Information de Gestion). L’ambition de ce projet est d’informatiser au mieux et au maximum toute notre infrastructure. Ce projet est en bonne voie. Il cible toutes les directions administratives et techniques, pour créer des bases de données et de connaissances fiables, des tableaux de bord permettant de mettre à la disposition des décideurs, des outils d’aide à la gestion et à la décision pour des actions rapides. Bien évidemment, ce projet vise aussi à mettre via le site web de l’ANAC des services en ligne (e-services) pour l’ensemble de ses usagers.
Quelles sont les trois principales qualités nécessaires à l’exercice de ce métier ? La rigueur, la disponibilité et surtout la motivation. Bien entendu, il est nécessaire de posséder une bonne connaissance technique. Parlez-nous un peu du crash de serveurs survenu récemment … Nous avons connu il y a trois mois à peu près, un crash de deux serveurs importants, dû à la défectuosité des disques durs. Il s’agissait du serveur de la messagerie et de celui hébergeant un de nos contrôleurs de domaine et notre principal système de sauvegarde. Plus on est proche de la durée de vie estimée d’un ordinateur, plus il est évident que des pannes deviennent de plus en plus récurrentes. Ce qui a été le cas du crash de notre serveur de messagerie. Il a perdu deux de ses disques durs montés en technologie RAID 1+0 ce qui a entrainé son arrêt, pénalisant pendant près de trois semaines l’ensemble du personnel pour l’utilisation de sa messagerie interne et externe. Sa réparation a mis du temps parce qu’il nous a été difficile de trouver sur place à Libreville des disques durs serveurs nécessaires à la réinstallation. Conscient de l’importance de cet outil de travail, nous avons rapidement fait le point avec la Direction générale pour anticiper sur l’exécution d’un projet qui était déjà planifié pour 2014-2015, à savoir la migration et la mise à jour de l’ensemble de notre parc informatique et de notre serveur.
Non, ce serait mentir que de l’affirmer, mais nous avons sécurisé les choses de telle sorte que si d’aventure un tel problème ressurgit, les délais de rétablissement soient beaucoup plus courts. Faites-vous beaucoup appel à la sous-traitance ou à de la délégation ? Pas trop, nous essayons d’internaliser au moins 75 % de notre activité. Notre service informatique est assez étoffé, trois collaborateurs pour 70 utilisateurs environ. Nous avons recours à l’externalisation lorsqu’on a uniquement besoin de compétence technique que nous ne retrouvons pas en interne. Notamment en ce qui concerne l’acquisition de nouveaux logiciels qui nécessitent que nous soyons accompagnés. Autre chose à rajouter ? Je voudrais revenir sur le projet SIG. Il est inconcevable que 75% des tâches dans ce millénaire complètement informatisé, soient encore faites de manière quasi manuelle et que nous ne puissions pas proposer nos services sur la toile. Notre ambition est celle-là. Doter l’ANAC d’un outil informatique fiable performant, tout en optimisant le rendement de ses utilisateurs. Derrière ce projet, il y a la satisfaction de nos usagers. Si le projet arrive à terme en 2017, on pourra passer directement par internet pour bénéficier des services et des prestations de l’ANAC. Propos recueillis par : Reine Stella Mengue
Cela veut dire que nous n’aurons plus de problèmes de ce genre ?
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TRANSPORT AÉRIEN DANS L’ESPACE CEEAC :
« Défis olympiques à relever » La réunion des ministres en charge de l’aviation civile des Etats membres de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’est tenue à Kinshasa, le 29 août 2014. Elle a été précédée par une réunion préparatoire des experts de l’aviation civile. La délégation gabonaise (photo) était conduite par M. Dominique OYINAMONO, DG de l’ANAC. L’ordre du jour a porté essentiellement sur l’évaluation de la mise en œuvre du plan d’action 2010-2015 pour l’amélioration du transport aérien en Afrique centrale, adopté par les chefs d’Etats des pays membres de la CEEAC, le 24 octobre 2009. Au cours des travaux, les participants ont été sensibilisés par le directeur du Bureau régional de l’OACI pour l’Afrique occidentale et centrale, M. Mam Sait Jallow, sur le faible niveau des pays de la CEEAC concernant la mise en œuvre des normes internationales en matière de sûreté et de sécurité de l’aviation civile – même si certains progrès ont été enregistrés. L’OACI a exprimé sa disponibilité à accompagner les
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Etats dans leurs efforts de normalisation. Les participants ont échangé et partagé leurs expériences respectives sur l’amélioration du cadre institutionnel de gestion du transport aérien, de la sûreté et de la sécurité ainsi que de la desserte aérienne dans l’espace CEEAC ; la réduction des coûts des services aériens et la mise en œuvre intégrale de la décision de Yamoussoukro. Dans son mot d’ouverture, le ministre congolais de l’Economie et du Commerce, Jean Paul Nemoyato, représentant le ministre des Transports et voies de communication, Justin Kalumba, empêché, a estimé que « tous ces objectifs restent
M. Mam Sait Jallow assure l’assemblée du soutien de l’OACI
des défis olympiques à relever ». Il a souligné que le transport aérien constitue un facteur d’intégration économique et sociale, mais que le manque de liaisons aériennes entre les Etats membres de la CEEAC, est un sérieux déficit car « il est difficile de projeter une pleine intégration de la sous-région, si les populations ne peuvent pas se déplacer d’une ville à une autre entre les pays membres ». En effet, plusieurs délégations à cette rencontre ont dû sortir de l’Afrique centrale, passant par Addis-Abeba, Nairobi et Johannesburg pour arriver à Kinshasa. Le général Guy-Pierre Garcia, secrétaire général adjoint de la CEEAC, a confirmé ceci en expliquant qu’il lui a fallu 16 heures pour joindre la capitale congolaise en partant de Libreville. Le Chef du Département des transports aériens de la commission d’infrastructures et énergie de l’Union Africaine, M. Adiron Alberto a salué les progrès réalisés par la CEEAC, depuis 2008, pour le développement du transport aérien dans la région de l’Afrique centrale. Par contre, il a déploré « la lenteur de la mise en œuvre de la Décision de Yamoussoukro dans tout le continent ». Aussi a-t-il invité les ministres à former une
Le siège de la CEEAC à Libreville
Le transport aérien constitue un facteur d’intégration économique et sociale, mais le manque de liaisons aériennes entre les Etats membres de la CEEAC, est un sérieux déficit. délégation à une réunion continentale sur le transport aérien qui devra se tenir avant le sommet de l’Union africaine de janvier 2015. Après la présentation du rapport des experts et les interventions qui ont suivi, les ministres ont adopté leur rapport en recommandant que le secrétaire général de la CEEAC saisisse le comité de pilotage de la rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale (Copil/Cer) pour l’organisation urgente d’une concertation CEEAC-CEMAC, en vue de l’harmonisation entre l’agence ASSA-AC et la future agence régionale rattachée à la CEEAC. Les ministres ont également exhorté le Gabon, en sa qualité de pays présidant actuelle-
ment la CEMAC, à tenir les réunions statutaires devant permettre le début d’opérationnalisation de l’agence ASSA-AC, notamment le comité des ministres et le comité de direction, de même qu’ils ont demandé aux deux états retardataires, de désigner rapidement leurs représentants au comité de direction. Les ministres ont adopté également la résolution relative à la ratification des instruments de droit aérien international. Enfin, la République du Congo s’est proposée pour abriter la prochaine réunion ordinaire de l’année 2015. ia
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Afrique 路 Maganac 19
OUAGADOUGOU :
AÉROPORT DE LOMÉ:
L’Arabie Saoudite investit dans un nouvel aéroport
Renforcer la qualité de la sûreté
Le Fonds saoudien de développement va financer à hauteur de 14 milliards de Francs CFA (21 millions d’euros) la construction d’un nouvel aéroport à Ouagadougou au Burkina Faso.
Le niveau de la qualité de la sûreté de l’aéroport de Lomé, la capitale togolaise, va être renforcé avec la mise en place de deux nouvelles structures par les autorités aéroportuaires. Il s’agit du Comité de sûreté et de facilitation de l’aéroport (CSA) et du Comité opérationnel de sûreté et de facilité de l’aéroport (COSA) qui ont pour rôle la mise en œuvre du Programme national de sûreté de l’aviation civile et du Programme de sûreté d’aéroport, devant veiller à l’efficacité des mesures de sûreté en vue de la protection de l’aviation civile contre les actes illicites.
Photos: egis, adpi
Le projet de nouvel aéroport à 30 km de Ouagadougou coûtera au total 230 milliards de Francs CFA (350 millions d’euros) dans sa première étape qui se terminera en 2017, les autres financements provenant de la Banque mondiale, l’Agence française de développement ou la Banque africaine de développement. Les objectifs du nouvel aéroport, dit de Ouagadougou-Donsin, sont à la fois d’améliorer la sécurité et la sûreté des activités aéronautiques en les délocalisant hors de la ville et optimiser la mise aux normes de l’OACI, de l’IATA et de la CEDEAO ; d’améliorer la qualité de vie dans la ville de Ouagadougou par la baisse de la pollution, du niveau sonore et l’amélioration de la fluidité du trafic – l’actuel aéroport est localisé dans le centre de Ouagadougou. L’aéroport de Ouagadougou-Donsin comportera une piste d’atterrissage-décol-
lage de 3500 mètres avec possibilité de prolongement à 4000 mètres au besoin. L’espace réservé au futur aéroport sera suffisant pour accueillir une deuxième piste parallèle et le doublement des installations terminales en prévision sur le long terme. Une seule piste et une seule aérogare suffisent pour les volumes de trafic prévus jusqu’en 2040, selon les estimations. L’aérogare passagers dont la mise en service est prévue pour 2017 couvrira 17000 m² pour une capacité de 720 passagers par heure, une extension étant prévue dans sa phase 2 (2026-2030) avec notamment la mise en place d’une passerelle supplémentaire. Outre Air Burkina, l’actuel aéroport de Ouagadougou accueille les compagnies Air France, Brussels Airlines, Turkish Airlines, Ethiopian Airlines, Kenya Airways, Air Algérie, Tunisair, Royal Air Maroc, Arik Air, ASKY Airlines, Air Côte d’Ivoire… aj
La mise en place et l’opérationnalisation de ces comités font suite aux recommandations de la Convention de Chicago en son annexe 17, qui exige que chaque Etat partenaire prenne les dispositions nécessaires pour empêcher que des armes, des objets et engins dangereux ne soient introduits à bord d’un aéronef effectuant un vol d’aviation civile internationale dans le but de commettre un acte d’intervention illicite.
De sources proches de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), l’aéroport de Lomé est l’un des plus sûrs en Afrique. Le Togo, qui va inaugurer à la fin de cette année une nouvelle aérogare d’une superficie de 21.000 m2 répondant aux normes internationales de l’OACI et qui va permettre à Lomé de traiter environ deux millions de passagers par an contre 400.000 actuellement, multiplie les actions et prend des mesures pour sa sûreté. (pana)
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ANAC CONGO : 738 agents au service d’une des plus anciennes ANACs d’Afrique En effet, l’ANAC Congo ne date pas d’hier : elle avance à grands pas vers son 40ème anniversaire. Lors d’une mission à Brazzaville, MAGANAC a pu interviewer son Directeur général, M. Serge Florent DZOTA qui nous en dit plus …
M. le Directeur général, il y a d’abord une question qui m’agite : L’ANAC Congo a été créée en 1978 déjà, est-elle peut-être la plus ancienne d’Afrique ? L’ANAC Congo est certainement l’une des plus anciennes en Afrique. C’est par décret n°78-288 du 14 avril 1978 portant création et attribution de l’Agence nationale de l’aviation civile que l’Agence a vu le jour. Le 12 avril 2012, le Président de la République a pris un autre décret n°2012-328 portant réorganisation de l’Agence nationale de l’aviation civile qui est un établissement public, industriel et commercial, doté de la personnalité morale et jouissant de l’autonomie administrative et financière. A ce titre, elle est chargée, entre autres, de participer à l’élaboration et à l’exécution de la politique de l’Etat en matière d’aviation civile et de météorologie et de suivre les engagements de l’Etat. En plus, elle participe aux négociations des accords aériens, gère le portefeuille des droits de trafic, élabore la législation et la réglementation conformément aux normes internationales, au droit positif communautaire et national, et bien sûr, elle assure la supervision de la sécurité et de la sûreté ainsi que de l’ensemble des activités aéronautiques, aéroportuaires, météorologiques etc. Combien d’agents travaillent à l’ANAC et comment sont-ils répartis ? Pour mener à bien les différentes missions qui lui sont assignées par l’Etat, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile dispose de sept cent trente-huit (738) agents, répartis par
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M. Serge Florent DZOTA, DG de l’ANAC Congo
direction comme suit : Direction générale, soixante-dix (70) ; direction de la sécurité aérienne, cent-neuf (109) ; direction du transport aérien, cent-neuf (109) ; direction de la météorologie, cent (100) ; direction des ressources humaines, de l’administration et des finances, cent cinquante-cinq (155) ; direction des infrastructures et équipements, cent quatre-vingt-treize (193). Parlez-nous de votre cursus : qui êtes-vous, et quand avez-vous été nommé à ce poste ? Après mon cycle universitaire, je suis recruté à l’ANAC. J’ai poursuivi différentes formations à l’étranger et j’en suis sorti ingénieur en aviation civile. En 1991, je suis affecté au
service technique de la navigation aérienne, notamment à la division maintenance et approvisionnement. Quatre ans plus tard, c’est-à-dire en 1995, je quitte la division maintenance et approvisionnement pour la division aéro-navigabilité. Après de loyaux services, j’ai été promu en 2005, au poste de chef de service adjoint de l’aéroport de PointeNoire. Un an après cette promotion, je suis élevé au poste de chef de service de l’aéroport de PointeNoire. En 2007, je suis affecté à Brazzaville en qualité de chef de service de l’aéroport international Maya-Maya. J’y ai passé un an d’exercice avant de bénéficier une fois de plus, de la confiance des autorités de la république qui m’ont
L’aéroport Maya Maya de Brazzaville
Photos: egisgroup
confié en 2008, les responsabilités de gérer la direction de la navigation aérienne. A partir de l’année 2012, je suis nommé par décret présidentiel, directeur général adjoint de l’Agence nationale de l’aviation civile. J’ai assuré ces nouvelles fonctions cumulativement avec les responsabilités de Directeur de la navigation arienne jusqu’en 2014 où j’ai été confirmé par décret présidentiel pris en conseil des ministres, directeur général de l’agence nationale de l’aviation civile. Je suis également inspecteur de la supervision de la sécurité. Selon la presse congolaise, lors de votre installation au rang de DG, vous avez dit - je cite - : « Je veux voir le Congo reconquérir sa place d’antan ». Qu’est-ce que cela signifie en détail, et quels sont vos outils et méthodes pour atteindre ce but ? La redynamisation de l’Agence par l’amélioration de la gouvernance, est un pallier à franchir en vue de réaliser les performances sur la base des indicateurs prédéfinis. Dans cette optique, l’amélioration du taux de conformité aux normes internationales de l’aviation civile, par la mise en œuvre du plan d’actions correctrices et du questionnaire sur les activités aéronautiques de l’Etat congolais (SAAQ), me parait prioritaire. De même, la publication et la vulgarisation des règlements aéronautiques du Congo (RAC), la poursuite de la mise en œuvre du système de
gestion de la qualité, l’informatisation du fichier du personnel en vue de la maîtrise des éléments de la masse salariale fondée sur une gestion intégrée des incidences des actes administratifs liés à la gestion du personnel et la poursuite des formations techniques et continues des personnels, sont entre autres actions de notre politique. Après avoir été mis sur la liste de sécurité de l’OACI en 2008, le Congo en est ressorti fin 2013. Pour quelles raisons il s’est retrouvé sur cette liste, et comment avez-vous réussi à en sortir ? Le système de certification des compagnies aériennes en République du Congo, à l’instar des autres Etats de la région, ne répondait pas aux standards internationaux, au moment de l’audit de l’OACI en 2008. Suite aux conclusions de cet audit, l’ANAC a établi un plan d’actions correctrices (PAC), approuvé par l’OACI, comprenant notamment la recertification des compagnies aériennes de droit congolais. La mise en œuvre de ce PAC a permis la sortie du site sécurisé. Selon certains « on-dit », vous avez décidé de booster votre communication ? Pourquoi, et comment allez-vous vous y prendre ? Dans toute entreprise, la communication demeure incontournable. Concernant l’Agence, la communication permet non seulement de
Le DG avec son DGA, M. Marcellus Boniface BONGHO
présenter les actions à mener, mais aussi, d’assurer la visibilité des réalisations. Longtemps, la communication dans l’Agence a été reléguée au second plan, au point que les efforts consentis dans l’amélioration des différents services liés au management des ressources humaines, à la sécurité, aux infrastructures et à la sûreté sont passés sous silence. D’où la nécessité de la redynamiser en la structurant et en lui réservant les moyens de son développement. Il s’agit de disposer des ressources humaines qualifiées et disponibles capables d’informer le grand public à travers la publication quotidienne des articles sur les actions de l’Agence nationale de l’Aviation civile. Notre plan de communication prévoit plusieurs actions qui seront déroulées en utilisant plusieurs supports, tels : le site web, un magazine, facebook et twitter, la newsletter, les émissions radio- et télédiffusées, les journées portes ouvertes, etc. En réalité, il s’agit de donner de l’allant à la communication, faire connaître nos actions au grand public et partant, soigner notre image. Propos recueillis par : Ingrid Aouane
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LIBREVILLE / ADL :
Don de véhicules à la GTA - promesse tenue !
M. Omouala Otogo remettant les clés à M. Lola Mvou
Le 08 août 2014 à l’ANAC, se tenait une rencontre entre le Ministre des Transports, Mme Paulette MENGUE M’OWONO, avec les responsables de l’autorité compétente ainsi que les opérateurs aéroportuaires. A cette occasion, M. Michel RATRON, Directeur général du gestionnaire de l’aéroport de Libreville (ADL) avait promis au cours d’une intervention, de faire un don de véhicules à la Gendarmerie des Transports Aériens (GTA) de Libreville. « ADL est à la disposition de tout le monde pour faire avancer la sûreté dans l’aéroport », avait déclaré M. RATRON. Ce discours s’est concrétisé le 29 octobre au cours d’une cérémonie de remise de véhicules, réunissant le Secrétaire général du Ministre des Transports, M. Jonas LOLA MVOU, le Directeur général de
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Gabon · Maganac 19 / 2014
l’ANAC, M. Dominique OYINAMONO, le Président du Conseil d’Administration (PCA) d’ADL, M. François OMOUALA OTOGO, le Directeur général d’ADL, M. Michel RATRON, et plusieurs autres responsables. En s’adressant aux responsables de la GTA, au nom de Mme le Ministre,
M. LOLA MVOU a dit : « Ces véhicules doivent servir prioritairement aux activités de surveillance de la plateforme aéroportuaire. Je vous exhorte de les utiliser à bon escient et de les garder dans un bon état de fonctionnement, de suivre les entretiens, et de veiller à ce que la surveillance de l’aéroport soit assurée au
M. Ratron lors de son intervention (à.g. M. Oyinamono, à dr. MM Omouala Otogo et Lola Mvou)
« Très heureux de recevoir ces véhicules » : le Cdt. ONGANGA
maximum. Cette dotation de deux véhicules (un pickup et une berline) vous permettra de renforcer votre travail en assumant mieux encore les charges qui sont les vôtres, et vous permettant ainsi d’assurer vos missions de manière optimale. Vous vous ferez bien entendu accompagner par l’ANAC et ADL, structures qui encadrent vos activités ».
le Ministre et l’en remercions également. ADL n’est pas à sa première intervention dans le genre. En effet, des gestes semblables ont été faits à l’endroit d’autres entités qui interviennent sur la plateforme aéroportuaire, notamment sur le plan médical. Une unité de sante basée à l’aéroport et chapeautée par l’Hôtel de ville, avait demandé notre collaboration », a déclaré M. le PCA d’ADL.
Le Secrétaire général a réitéré ses remerciements au Conseil d’administration et à la Direction générale d’ADL d’avoir répondu promptement à sa sollicitation par cet acte de bienfaisance, tout en espérant que ce n’est que le début d’une démarche qui va se poursuivre dans le temps.
Un accord en fourniture de carburant et d’entretien est sur le point d’être finalisé par ADL qui signera avec la GTA un protocole d’accord pour ces véhicules. Ceux-ci assurés et immatriculés, sont désormais à la disposition de la GTA.
« Nous sommes sensibles à ce message d’encouragement de Mme
« Au nom du Commandant en Chef de la Gendarmerie que je repré-
Photo de famille devant le nouveau pickup
sente, nous sommes très heureux de recevoir ces véhicules qui vont être utilisés par la GTA, en attendant peut-être une autre dotation en véhicules plus consistante dans les prochaines années, comme l’a souligné M. RATRON. Je remercie tous les Directeurs généraux, le Ministère des Transports pour ce don offert à la Gendarmerie», a quant à lui, conclu le Chef d’escadron, Commandant Maud Henri ONGANGA. rsm, photos : ia
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CAMEROUN :
RDC :
La Chine va ouvrir un institut de l’aviation civile
Le chronogramme de mise en place de l’institut de l’aviation civile du Cameroun prévoit, à brève échéance, la finalisation du dossier technique avec, comme volets principaux, le financement, le curriculum vitae, la formation ainsi que le dispositif institutionnel, des étapes nécessaires avant la signature du mé-
La mission de supervision de la Banque africaine de développement (BAD), conduite par Augustin Taraga, chef de projet et expert de Transport, qui a séjourné en RDC du 25 août au 6 septembre 2014, s’est déclarée satisfaite de l’évolution
Le campus de l’université de l’aviation civile à Tianjin/Chine
morandum d’entente. L’Université de l’aviation civile de Chine forme dans les domaines des ingénieurs de haut niveau dans la maintenance aéronautique, la gestion du trafic et des opérations aériennes à des coûts présentés par ses promoteurs comme ‘’compétitifs et de qualité reconnue’.
MAROC / TCHAD :
Nouveaux accords pour conforter la coopération Rabat et Ndjamena ont conclu trois importants accords de coopération dans les domaines des infrastructures, des services aériens et de la formation. Les conventions signées fin septembre dans la capitale du Tchad, « vont indubitablement relancer la coopération technique entre les deux pays et en étendre l’éventail », a déclaré le ministre délégué marocain chargé des Transports, Mohamed Najib Boulif, en visite de travail du 17 au 19 septembre au Tchad. Selon le ministre tchadien des infrastructures, des transports et de l’aviation civile, Adoum Younousmi, cité par Le Magazine du Manager, ces accords qui donnent corps aux recommandations émises lors de la réunion de la commission Maroc-Tchad
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Brèves · Maganac 19
(avril 2014), permettront, d’asseoir un cadre de coopération économique et commerciale agissante entre les deux pays, et ce « dans l’optique d’une véritable intégration régionale ». Dans le secteur du transport aérien - en plus d’accords de coopération technique portant sur le transfert des technologies et le développement
du projet PPSA (Projet prioritaire de sécurité aérienne) en cours de réalisation par la Régie des voies aériennes (RVA). M. Taranga, qui a conduit cette mission pluridisciplinaire de 7 personnes, a dans une déclaration à la presse, félicité les experts congolais de la RVA pour avoir conduit avec compétence et dans le délai ce projet actuellement dans sa phase terminale. Durant sa mission, la délégation de la BAD a visité les différents chantiers en cours de réalisation, notamment la nouvelle tour de contrôle, la caserne anti-incendie, la centrale électrique et le bloc technique en construction à l’Aéroport international de N’djili ainsi que les travaux de même nature à l’aéroport international de la Luano à Lubumbashi (photo). acp
des compétences humaines en vue d’optimiser la gestion rationnelle des infrastructures de transport -, il a été convenu de renforcer le trafic aérien entre le deux pays et en accroître la fréquence déjà confortée par l’ouverture d’une nouvelle rotation aérienne Casablanca-Ndjamena.
Photos: Ms.Fu, Jon Worth · Fotolia: Gina Sanders,
L’Université de l’aviation civile de Chine s’apprête à ouvrir un institut au Cameroun, rapporte l’agence apa. Cette décision fait suite à la visite au Cameroun du président de cette institution, Jing Yihong, qui était venu discuter avec les autorités locales de la finalisation du dossier y relatif.
La BAD satisfaite
TUNISAIR :
AIR CÔTE D’IVOIRE :
Acquisition de sept avions, licenciement de 1700 employés
La BOAD prend une participation de 2 Mrd. de FCFA
Nommée à la tête de Tunisair en mai, la PDG Salwa Sghaïer confirme la poursuite du plan de restructuration de la compagnie aérienne tunisienne, avec le licenciement de quelque 1700 employés. « Plusieurs mesures ont été prises pour limiter le déficit financier de la compagnie aérienne Tunisair« , a déclaré Salwa Sghaïer à la presse tunisienne, ajoutant que la direction est en train de négocier avec les syndicats pour fixer la date de concrétisation et d’exécution du programme de départ de 1700 agents. Leur départ devrait permettre à la compagnie nationale tunisienne d’économiser environ 10 millions de dinars sur les charges salariales de 161 millions de dinars déclarés en 2013 (+8,3% par rapport aux 151,4 millions de 2012). Selon les chiffres de 2013, Tunisair emploie 3711 personnes, soit environ
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a décidé de prendre une participation de 2 milliards de FCFA dans le capital social de Air Côte d’Ivoire, la compagnie aérienne nationale ivoirienne.
116 personnes par avion (à titre de comparaison, British Airways monopolise 30 employés par avion, et Ryanair 7 employés par avion). Quant au développement de Tunisair, Salwa Sghaïer a fait savoir que sa compagnie fera l’acquisition de sept avions qui seront exploités sur de nouvelles lignes à programmer entre 2014 et 2017, dont un Airbus A320 en novembre 2014 et deux Airbus A330 en mai et juin 2015. aj
ANGOLA :
Nouvel accord de partenariat entre TAAG et Lufthansa
Photos: Tunisair, Chucker02, Bombardier
La Compagnie de transport aérien d’Angola (TAAG) et sa congénère allemande (Lufthansa) ont renouvelé lundi 15 septembre, à Luanda, leur accord de coopération qui prévoit l’augmentation de vols sur le trajet Luanda/Frankfurt. Au cours de cette cérémonie, le membre du Conseil Exécutif de la compagnie aérienne allemande, Karl Ulrich Garnadt, a souligné que le nouvel accord prévoit que tous les vols de Lufthansa vers Frankfurt soient aussi opérés avec le même nombre de vols de Codeshare par la TAAG. D’autre part, il a souligné que l’économie angolaise est l’une des économies qui croissent au niveau du continent africain, raison pour laquelle, a-t-il ajouté, la Lufthansa va augmenter, à 50 %, sa capacité de vols entre Luanda et Frankfurt.
« Cet accord élargit notre présence en Angola et nous voulons renforcer ce partenariat, afin d’offrir d’autres destinations à nos clients, non seulement à travers notre plaque giratoire de Frankfurt, mais aussi, utilisant Luanda comme une porte pour l’Angola et d’autres destinations régionales », a-t-il affirmé. De son
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une augmentation du capital social d’Air Côte d’Ivoire qui a été prise par le Conseil d’administration de la BOAD, lors de sa 94è session ordinaire tenue récemment à Lomé. En effet, le capital social de la compagnie passe de 25 milliards de FCFA à 65 milliards de FCFA.
côté, l’administrateur de la TAAG, Adriano de Carvalho, a indiqué que ledit accord permettra à la Compagnie aérienne angolaise d’étendre ses destinations, non seulement vers Frankfurt, mais aussi vers l’Europe centrale. La Lufthansa a ouvert ses vols Frankfurt/Luanda depuis le mois d’avril 2008. (Angola Press)
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ROISSY :
Il sentait mauvais, il est expulsé de l’avion Un homme de 27 ans, expulsé à Roissy d’un avion Paris-Dallas au motif qu’il sentait mauvais, a porté plainte pour «discrimination» contre American Airlines, rapporte le site ouestfrance.fr. La compagnie, qui dessert régulièrement cette ville du sud des Etats-Unis, invoque « un problème de visa », se refusant à tout « commentaire sur les questions individuelles concernant ses passagers ». Une enquête a été ouverte pour vérifier « si la compagnie s’est rendue coupable de discrimination », a indiqué une source proche du dossier, soulignant que selon les premières constations, le passager « n’était pas particulièrement débraillé ou alcoolisé, comme ça peut être parfois le cas ». Le vacancier parisien prénommé Mehdi avait embarqué sur un avion d’American Airlines à l’aéroport
Charles-de-Gaulle. Avant le décollage, lorsqu’il a voulu aller aux toilettes, un membre de l’équipage lui a demandé de sortir de l’appareil, affirmant qu’il sentait mauvais. « L’équipage et les passagers se sont plaints de ton odeur », lui explique-t-on sur une vidéo qu’il a enregistrée lorsque les salariés d’American Airlines tentent de le convaincre de sortir de l’appareil. « Tu es sur une compagnie américaine, c’est un territoire américain, le commandant a le droit de te refuser. Tu ne partiras pas aujourd’hui », lui assène-t-on un peu plus tard avant de lui conseiller d’aller « prendre une douche ». De son côté, Mehdi, Français d’origine algérienne, juge que les allégations de mauvaise odeur n’étaient qu’un « prétexte ». « Je m’étais aspergé de parfum Dior au duty free » avant d’embarquer », relève-t-il avec un sourire.
TCHAD :
L’éléphanteau volant « Dumbo » devient réalité Jusqu’à présent, on n’a vu un éléphanteau qui vole que dans le dessin animé signé Disney. Gary Roberts, missionnaire d’une association américaine basée au Tchad, a réussi à le faire passer dans les faits : il a volé au secours d’un éléphanteau pris en chasse par des braconniers.
Un passager ivre attaché à son siège sur un vol de 12 heures Un passager, ivre et violent, a été attaché à son siège à bord d’un vol d’Air India au mois d’août, entre Melbourne en Australie et Delhi en Inde. L’homme de 27 ans est devenu subitement agressif après quelques verres d’alcool pris à bord. Il s’est mis à hurler après le personnel navigant. Il aurait également arraché les vêtements de deux membres d’équipage et a essayé de mordre des passagers. Plusieurs membres d’équipage, aidés de passagers, sont finalement parvenus à la maîtriser avant de l’attacher à son siège avec des cordes et ficelles. Le vol, d’une durée de douze heures, opéré en 787-8 Dreamliner, n’a pas été dérouté. A sa descente d’avion à Delhi, l’homme a été arrêté et inculpé. Ce genre incident, souvent dû à une
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insolite · Maganac 19
prise abusive d’alcool, n’est malheureusement pas isolé. En janvier 2013, un passager d’un vol Icelandair entre Reykjavik et New York, ivre et violent après avoir bu une bouteille d’alcool achetée au duty free de l’aéroport de Keyflavik, avait aussi été attaché sur son siège avec des bandes adhésives. aj
Appelé à la frontière entre le Tchad et le Cameroun où une centaine d’éléphants sont en danger de mort, à bord de son petit avion, il survole la zone puis se pose. Il découvre alors un véritable carnage. Accompagné d’un autre missionnaire, Gary aperçoit alors un éléphanteau de 9 mois qui a survécu au massacre. Il décide sans hésitation de le mettre dans son petit avion et de le ramener au Tchad. Un vol qu’il n’est pas prês d’oublier : l’éléphanteau baptisé Max pesait 160 kilos, ce qui a causé quelques turbulences ! Source : atlantico.fr
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IL MORD LES AUTRES PASSAGERS :
LE CO-PILOTE JOUE SUR SON IPAD :
Un avion plonge de 5000 pieds Un Boeing 777 de la compagnie Jet Airways (Inde), reliant Bruxelles à Mumbai, a plongé de 5.000 pieds dans le ciel de Turquie, passant de 34.000 à 29.000 pieds, sans que son co-pilote, en pleine consultation électronique sur son iPad s’en aperçoive. Selon le New York Post, ce sont des contrôleurs aériens d’Ankara, qui ont observé la rapide descente du B 777 de Jet Airways, dans un ciel de Turquie particulièrement encombré, qui ont envoyé un message d’alerte aux pilotes leur demandant pourquoi ils avaient dévié de leur trajectoire, et leur enjoignant de remonter rapidement à l’altitude qui leur avait été assignée, soit 34.000 pieds. Le
Les flops d’Air Algérie continuent, cette fois-ci pas de disparition, pas d’accident mais un sanglier qui percute l’un des avions de la compagnie ! En effet, un avion d’Air Algérie, un ATR assurant le vol AH8168 entre Constantine et Oran, a percuté récemment, au moment de son at-
co-pilote a alors réveillé son commandant de bord, et le Triple Sept a remonté à la bonne altitude. L’incident, qualifié de « très sérieux » par les autorités aériennes indiennes (DGCA), a valu la suspension immédiate des deux pilotes du vol Mumbay (Bombay) – Bruxelles. Jet Airways a confirmé l’incident et va mener sa propre enquête interne.
PAR VENGEANCE :
Un mécanicien stagiaire sabote un avion de ligne
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Un jeune mécanicien stagiaire a endommagé 14 circuits, incluant le pilote automatique et les systèmes de transmission satellitaire d’un Boeing 767, alors en maintenance à l’aéroport de Hong Kong. La raison ? Il voulait se venger de son patron qui l’avait rabroué pour une faute commise. Tang Wing-hon, 19 ans, mécanicien stagiaire pour Hong Kong Aircraft Engineering Company, avait saboté ce Boeing 767 qui, par la suite, devrait être mis en service sur un vol régulier à destination de Hawaii, la compagnie aérienne n’ayant pas été nommée. Heureusement, le sabotage avait été découvert avant sa mise en service. L’enquête a révélé que le pilote automatique et les systèmes
Un avion d’Air Algérie percute … un sanglier !
de transmission satellitaires étaient hors service. Le jeune homme avait expliqué lors de son arrestation qu’il avait souhaité se venger de son patron qui l’avait mal traité suite à
terrissage, un sanglier qui se trouvait sur la piste, rapporte le site algérien, TSA. Fort heureusement, l’incident « n’a entrainé aucun dommage à l’avion qui a assuré le lendemain la destination Oran-Ghardaïa », précise le même site. « La région a connu la prolifération de sangliers et conformément à un arrêté départemental, nous organisons chaque mardi des battues administratives pour réduire les risques d’intrusion sur la piste », explique « une source à la direction de l’aéroport d’Oran » à TSA. Shemsfm.net
une faute qu’il avait commise. Son objectif était que son chef hiérarchique se fasse blâmer à son tour par ses supérieurs, pour faute ou négligence commise sous sa responsabilité. Les dommages correspondant aux circuits sabotés de l’appareil s’élèvent à 87000 dollars hongkongais (un peu plus de 8 000 euros). Toujours en prison dans l’attente de son jugement, le jeune homme y travaille et a déjà gagné et économisé quelque 15000 dollars hongkongais qu’il se propose de verser, comme première compensation. aj
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