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No. 23 Juillet/Août 2015

MAGANAC Le Magazine de l‘ANAC

47e AG de l’AFRAA :

L’Open Sky sujet prédominant

GABON : VOIE LIBRE AUX ULM


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Rubrik 路 Maganac 22


DANS CE NUMÉRO

Mentions légales

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A LA UNE 47e AG de l’AFRAA à Brazzaville

ANAC INTERNE Projet régional de réduction du CO2

ANAC INTERNE Who’s who ?

GABON Voie libre aux ULM

AFRIQUE ATA-AC : 4ème réunion du Comité de pilotage

AFRIQUE 6ème réunion de CAPSCA-Afrique

QUESTIONS – RÉPONSES Les plus longs vols directs

ACTUALITÉS EN BREF

INSOLITE

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CHĂˆRES lectrices, chers lecteurs, L’aviation et la problĂŠmatique du climat :

L

’enjeu est capital : Ă l’horizon 2050, le secteur aĂŠronautique devra rĂŠduire de 50% ses ĂŠmissions de CO2. L’industrie doit y mettre du sien, mais les progrès laissent Ă dĂŠsirer. En particulier, les avions sont encore trop gourmands en carburant comme le rĂŠvèle une ĂŠtude rĂŠcente publiĂŠe par l’International Council on Clean Transportation, une organisation qui s’occupe de la promotion des transports propres. Depuis 2010, l’amĂŠlioration du rendement en matière de consommation moyenne n’a ainsi progressĂŠ que de 1,1% par an au lieu des 2% prĂŠvus par le plan d’action de l’OACI. Selon les projections de l’association transport & environment (T&E), les constructeurs aĂŠronautiques auraient ainsi près de 12 ans de retard sur le calendrier ĂŠtabli. La situation est d’autant plus prĂŠoccupante que OH WUDĂŽF DpULHQ FRQQDvW XQH IRUWH croissance, près de 4,1 % par an, selon l’IATA, et que d’ici 2050, les ĂŠmissions de CO2 du transport aĂŠrien devraient tripler. Pourtant en 2008, lors du sommet mondial sur le climat, le secteur de OÂŞDYLDWLRQ pWDLW OH SUHPLHU j ĂŽ[HU GHV objectifs mondiaux pour gĂŠrer de façon proactive son impact sur le changement climatique. L’industrie vise Ă stabiliser ses ĂŠmissions de CO2 nettes Ă partir de 2020 grâce Ă un concept nommĂŠ la croissance

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que fait l’industrie ? neutre en carbone, selon lequel le WUDĂŽF FRQWLQXHUD GH FURvWUH DĂŽQ GH Uppondre aux demandes de la sociĂŠtĂŠ et de l’Êconomie, mais la croissance des ĂŠmissions sera compensĂŠe grâce Ă une mesure mondiale fondĂŠe sur le marchĂŠ. Les domaines clĂŠs de l’action climatique dans le secteur incluent le dĂŠveloppement de carburants DOWHUQDWLIV OHV HǸFDFLWpV RSpUDWLRQnelles, comme l’utilisation de matĂŠriel plus lĂŠger Ă bord, le dĂŠveloppement de nouvelles technologies, tant de nouveaux aĂŠronefs que de nouvelles FRPSRVDQWHV HW GHV PRGLĂŽFDWLRQV systĂŠmatiques de l’espace aĂŠrien et de la navigation. Toutefois, il faut admettre que l’industrie de l’aviation a engagĂŠ un SURJUDPPH V\VWpPDWLTXH GÂŞHǸFDcitĂŠ ĂŠnergĂŠtique. Des installations solaires dans des centaines d’aĂŠroports du monde entier, des nouvelles conceptions d’aĂŠronefs aux vols utilisant des combustibles alternatifs, aux ordinateurs tablettes pour les pilotes etc. Le Groupe d’action du transport aĂŠrien, une coalition mondiale de partenaires aĂŠronautiques vient de publier ÂŤ Aviation Climate Solutions Âť, un rapport dĂŠdiĂŠ Ă ce sujet. Les ĂŠtudes de cas montrent un large ĂŠventail d’actions climatiques Ă l’Êchelle du secteur. Des mesures ont ĂŠtĂŠ prises aux quatre coins du monde : les projets de rĂŠduction des ĂŠmissions de plus de 400 organisations de 65 pays en font partie. Ce rapport montre ĂŠgalement la manière dont l’industrie travaille

DĂŽQ GÂŞDWWHLQGUH OHV EXWV TXÂŞHOOH VÂŞHVW ĂŽ[pV VHORQ OH FDGUH GÂŞDFWLRQ FOLPDtique annoncĂŠ en 2008. ÂŤ Grâce Ă l’investissement dans de nouvelles WHFKQRORJLHV SRXU XQH HǸFDFLWp accrue au niveau de l’exploitation d’aĂŠronefs et le dĂŠveloppement de meilleures infrastructures, le secteur a dĂŠpassĂŠ son objectif : une amĂŠlioUDWLRQ GH GH OÂŞHǸFDFLWp pQHUJpWLTXH GHV FDUEXUDQWV SDU DQ Â? DǸUPH le rapport. C’est bien beau, mais on cache le fait qu’il ne s’agit que des FDUEXUDQWV HW TXH FH FKLÇşUH VH VLWXH en-dessous des objectifs de l’OACI. Pour une compagnie aĂŠrienne, la consommation de carburant est l’un des plus grands postes de dĂŠpenses, ce qui fait que chaque constructeur cherche Ă la rĂŠduire pour diminuer les FR€WV /ÂŞHQYLURQQHPHQW HQ EpQpĂŽFLH simplement par la mĂŞme occasion. De ce fait, mĂŞme si plus de 100 aĂŠroports du monde entier ont investi GDQV OÂŞpQHUJLH VRODLUH DĂŽQ GH FRXYULU une partie de leurs besoins ĂŠnergĂŠtiques ; plus de 2000 vols commerciaux ont dĂŠjĂ utilisĂŠ des carburants alternatifs durables, la diminution du poids, y compris l’utilisation de nouveaux sièges ĂŠpurĂŠs, de chariots GH VHUYLFH DOLPHQWDLUH HQ ĂŽEUH GH carbone et de conteneurs Ă cargaison et Ă bagage plus robustes, mais plus lĂŠgers ĂŠconomisent des millions de tonnes de CO2 chaque annĂŠe, le secteur a encore du pain sur la planche et ne doit pas se dĂŠfausser de sa responsabilitĂŠ sociale, quitte Ă investir de grosses sommes dans la recherche.

Dominique OYINAMONO Directeur GÊnÊral de l’ANAC


47E SOMMET DE L’AFRAA AU CONGO :

L’ouverture du ciel africain est incontournable

S

ous le patronage du prĂŠsident de la RĂŠpublique congolaise Denis Sassou N’Guesso, les reprĂŠsentants de 35 FRPSDJQLHV DIULFDLQHV PHPEUHV GH OÂŞDVVRFLDWLRQ DIULFDLQH GHV FRPSDgnies aĂŠriennes (AFRAA), se sont rĂŠunis du 8 au 10 novembre 2015, Ă Brazzaville Ă l’occasion de sa 47ème assemblĂŠe annuelle, comptant au total trois cents participants et quinze exposants ainsi qu’un grand nombre de mĂŠdias nationaux et internationaux dont MAGANAC. PlacĂŠes sous le thème : ÂŤ Cieux ouverts : croissance par la compĂŠtition et la collaboration Âť, ces assises ĂŠtaient essentiellement tournĂŠes YHUV OD OLEpUDOLVDWLRQ GX FLHO DIULFDLQ CrĂŠĂŠe en 1964, l’AFRAA a pour mission d’encourager et d’accompagner les compagnies africaines dans le dĂŠveloppement de leurs services de transport aĂŠrien. Elle a ĂŠgalement pour objectif de favoriser la coopĂŠration entre les compagnies

GX FRQWLQHQW DĂŽQ GH GpYHORSSHU une inter-connectivitĂŠ de nature Ă asseoir un maximum de liaisons intra-africaines. Depuis 1999, les Etats africains se sont engagĂŠs Ă mettre en Ĺ“uvre la ÂŤ DĂŠcision de Yamoussoukro Âť (DY) dont le but est le plein H[HUFLFH GH OÂŞRSHQ VN\ HW OD UpDǸUmation des normes internationales de sĂŠcuritĂŠ. Cependant, seulement 11 Etats africains dont la RĂŠpublique du Congo ont fermement dĂŠcidĂŠ d’appliquer la DY dès janvier 2017. Dans la SUDWLTXH FHOD VLJQLĂŽH TXÂŞXQH FRPSDgnie originaire d’un pays peut opĂŠrer entre deux pays tiers. Par exemple, une compagnie congolaise pourra ĂŞtre basĂŠe au SĂŠnĂŠgal et faire des vols sur la Mauritanie. Ceci est dĂŠjĂ possible en Europe mais pas encore en Afrique, car il existe encore des rĂŠsistances, entre autres, la volontĂŠ de protĂŠger la compagnie nationale fait que d’autres compagnies hĂŠsitent Ă emboiter le pas. ÂŤ L’un des grands mĂŠrites de votre association est d’avoir compris

que l’union fait la force et que dans votre secteur d’activitĂŠs, le salut rĂŠside dans la nĂŠcessaire solidaritĂŠ, dans l’indispensable mutualisation et l’incontournable synergie. Votre association poursuit des ambitions et des objectifs qui sont en parfaite harmonie avec l’Union africaine Âť, a soulignĂŠ le chef de l’État congolais ouvrant les travaux. Il a encouragĂŠ et H[KRUWp OÂŞ$)5$$ j VÂŞDǸUPHU GDYDQtage comme une vĂŠritable force de proposition en direction des États DĂŽQ GH UHQGUH SRVVLEOH OD PLVH HQ Ĺ“uvre de la dĂŠcision de Yamoussoukro ainsi que la volontĂŠ politique clairement exprimĂŠe par les chefs d’Etat de l’Union africaine Âť. Selon le Chef de l’État congolais, l’AFRAA devra opĂŠrer des choix stratĂŠgiques HW HǸFDFHV UHSRVDQW HQWUH DXWUHV sur la nĂŠcessitĂŠ de se pencher sur des modèles de dĂŠveloppement qui SHUPHWWHQW GÂŞDÇşURQWHU OH PDUFKp GX transport aĂŠrien avec ce qu’il comporte comme contraintes en termes de capacitĂŠs et d’atouts inĂŠgaux, d’innover et de se lever au rang

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Le prĂŠsident Sassou Nguesso ouvrant les travaux

des concurrents, de crĂŠer la valeur ajoutĂŠe aux tâches quotidiennes, tout en veillant Ă partager les lourdes charges d’exploitation. Tony Tyler, CEO de l’IATA, a dans son discours admis que la libĂŠralisation du ciel africain n’est pas une tâche facile. ÂŤ La mise en Ĺ“uvre de la DY a ĂŠtĂŠ lente, et les avantages n’ont pas ĂŠtĂŠ rĂŠalisĂŠs pleinement Âť, a-t-il dit. Par ailleurs, lors d’une discussion entre les compagnies prĂŠsentes, le nouveau directeur gĂŠnĂŠral d’Egypt Airlines, nommĂŠ il y a juste deux mois, a expliquĂŠ ce phĂŠnomène : ÂŤ Depuis que je suis en poste, j’ai demandĂŠ Ă deux reprises Ă une sociĂŠtĂŠ de consulting d’analyser la DY. Et Ă chaque fois, on me rĂŠpond ensuite que ce n’est pas la peine de l’appliquer, cela ne nous apportera aucun avantage. Mais je n’abandonne pas, je vais commander une troisième expertise Âť. D’autres, comme Fatima Beyina-Moussa, patronne de la compagnie congolaise ECAir, ont dĂŠjĂ bien assimilĂŠ les avantages : ÂŤ 'ÂŞLPPHQVHV RSSRUWXQLWpV VÂŞRÇşUHQW j l’industrie du transport aĂŠrien sur le continent africain, pour peu que les compagnies s’accordent Ă mutualiVHU OHXUV HÇşRUWV HW TXH OHV QDWLRQV africaines s’engagent Ă ouvrir leurs espaces aĂŠriens. Ce sont les compagnies aĂŠriennes africaines locales RX UpJLRQDOHV TXL YRQW HQ EpQpĂŽFLHU Avec le temps, il y aura certainement

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Fatima Beyina-Moussa, adepte du ciel ouvert

des rapprochements qui conduiront Ă des espèces de groupes africains Â? D W HOOH GpFODUp 3RXU TXDQWLĂŽHU certains de ces avantages, l’IATA a rĂŠcemment exhortĂŠ des ĂŠconomistes indĂŠpendants Ă ĂŠtudier l’incidence de l’application de la DY dans 12 pays africains. Dans leur cas, les rĂŠsultats ont ĂŠtĂŠ surprenants: la libĂŠralisation intra-africaine entre les 12 marchĂŠs mènera Ă 155.000 emplois supplĂŠmentaires ainsi qu’à une croissance d’1,3 milliards de dollars du PIB annuel. En plus, cinq millions de passagers potentiels supplĂŠmentaires par an auraient l’occasion de voyager. Au cours de la rencontre, les particiSDQWV RQW DLQVL H[DPLQp OHV GpĂŽV TXL se posent Ă l’industrie aĂŠronautique et dĂŠbattu des moyens Ă mettre en Ĺ“uvre pour favoriser la croissance du transport aĂŠrien dans le continent. L’assemblĂŠe a ĂŠgalement demandĂŠ aux gouvernements reprĂŠsentĂŠs aux assises de Brazzaville d’aider les compagnies Ă baisser les prix des SUHVWDWLRQV DpULHQQHV DĂŽQ GH OHXU permettre d’être compĂŠtitives, car ÂŤ quand on est dans un environnePHQW R WRXW FR€WH FKHU LO HVW GLǸFLOH pour les compagnies aĂŠriennes de GpJDJHU GHV EpQpĂŽFHV Â? D VRXOLJQp 0PH 0RXVVD (Q HÇşHW FRPSDUpHV Ă la moyenne mondiale, les compagnies africaines connaissent des GLǸFXOWpV GH FKDUJHV DpURSRUWXDLUHV et le handling, le catering ainsi que le

fuel coĂťtent excessivement cher en Afrique. Le secrĂŠtaire gĂŠnĂŠral de l’AFRAA, le Dr. Elijah Chingosho, a nommĂŠ d’autres problèmes que rencontre l’Afrique pour attirer les voyageurs. Le braconnage qui menace la biodiversitĂŠ, les actes terroristes, notamment ceux de la secte Boko Haram ainsi que les ĂŠpidĂŠmies. Il a appelĂŠ les compagnies Ă soutenir tous les HÇşRUWV TXL VH IRQW SRXU OXWWHU FRQWUH ces menaces. Et, selon lui, une baisse des prix du carburant serait le meilleur moyen de rattraper le reste du monde en termes de tarifs de billets. En conclusions des travaux, les membres de l’AFRAA ont rĂŠsolu de faire de la coopĂŠration entre comSDJQLHV DIULFDLQHV XQH SULRULWp DĂŽQ qu’en se rapprochant et en travaillant ensemble, des alliances se crĂŠent. Le ciel ouvert africain n’est peut-ĂŞtre pas pour demain, mais on y avance pas Ă pas. $ OD ĂŽQ GH OD UpXQLRQ 0 (GPXQG Makona, Directeur gĂŠnĂŠral d’Air Zimbabwe, a ĂŠtĂŠ nommĂŠ pour succĂŠder Ă Mme Fatima Beyina-Moussa Ă la tĂŞte de l’AFRAA. De ce fait, Air Zimbabwe organisera la 48ème assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale de l’AFRAA du 20 au 22 novembre 2016 Ă Victoria Falls, au Zimbabwe.


G.Ă dr.: MM. Dokisime Gnama Latta, Mam Sait Jallow et Englebert Zoa-Etundi (ReprĂŠsentant permanent du Cameroun auprès de l’OACI)

Mam Sait Jallow : ÂŤ Un jour on va voir la lumière au bout du tunnel Âť. Les participants ont-ils ĂŠtĂŠ satisIDLWV GHV UpVXOWDWV GH OÂŞDVVHPEOpH gĂŠnerale ? MAGANAC a questionnĂŠ deux d’entre eux, M. Mam Sait Jallow, Directeur rĂŠgional du bureau GH OÂŞ2$&, SRXU OÂŞ$IULTXH GH OÂŞ2XHVW et du Centre, et M. Dokisime Gnama Latta, DG de l’ANAC Togo. M. Jallow, la rĂŠunion de l’AFRAA est terminĂŠe, je voudrais savoir quelles ĂŠtaient vos attentes en arrivant ici, est-ce que vos attentes se sont rĂŠaOLVpHV HVW FH TXH YRXV rWHV VDWLVIDLW ou pas, avez-vous des choses Ă critiquer ou pas ? Je pense que la plupart des objectifs a ĂŠtĂŠ atteinte. Ce qui m’a impressionnĂŠ, c’est la consistance de tout ce qui a ĂŠtĂŠ fait. La collaboration existe, mais je souhaiterais voir une collaboration plus ĂŠlargie. Pour le moment, elle se limite aux compagnies et aux fabricants du secteur. Mais il faudra aussi inclure les rĂŠgulateurs, parce qu’on parle d’accès au marchĂŠ et ce sont les ĂŠtats Ă travers leur autoritĂŠ de l’aviation civile qui gèrent ça. Donc il faut un dialogue entre les opĂŠrateurs, les fournisseurs de service, les rĂŠgulateurs et toute autre partie prenante. Ici, il y avait des parties clĂŠ qui ĂŠtaient absentes.

Oui, justement on n’a pas vu beaucoup de directeurs d’aviations civiles ‌ Un seul directeur a fait le dĂŠplacement de Brazza, mais en tant que vice-prĂŠsident de la CAFAC. On n’a pas vu de directeurs rĂŠgionaux, donc je pense qu’il faut amĂŠliorer cet aspect. Surtout le forum qui suit l’assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale est un ĂŠvènement important qui devra attirer beaucoup d’autres personnes. Il n’y a pas que l’assemblĂŠe, il faut un mix des choses. Aujourd’hui après l’AG, on a dĂŠbattu sur des questions liĂŠes au futur de l’aviation, les infrastructures, la sĂťretĂŠ, la sĂŠcuritĂŠ ‌ Il faut qu’il y ait une stratĂŠgie pour attirer l’attention des directeurs rĂŠgionaux, des acteurs très importants par rapport aux marchĂŠs qui existent, lĂ oĂš il y a des problèmes d’accès, lĂ oĂš les compagnies expriment les GLǸ FXOWpV TXÂŞHOOHV UHQFRQWUHQW LO IDXW qu’elles invitent les DGs Ă venir, en facilitant leur participation ce qui les encouragera. Je pense aussi qu’à OD ĂŽ Q LO IDXW YRLU FRPPHQW FDQDOLVHU les outputs Ă travers les institutions et organismes qui existent pour la mise en Ĺ“uvre du programme liĂŠ au secteur de l’aviation : la CAFAC, l’OACI, les communautĂŠs ĂŠconomiques et rĂŠgionales et toutes les

autres entitĂŠs. Il ne faut pas garder les choses entre collègues et amis GH OÂŞ$)5$$ LO IDXW HVVD\HU GÂŞLQĂŻ XHQ cer les activitĂŠs et programmes des autres organismes dans le secteur. Ceci est très important. Qui se chargera de cela, vous ? Non, ça veut dire que chaque fois qu’il y a des ĂŠvènements auxquels l’AFRAA est invitĂŠe, elle doit assurer ce rĂ´le de promouvoir et de vulgariser tous les outputs pour que l’information coule et qu’à tous ceux qui doivent avoir les informations liĂŠes aux dĂŠbats, conclusions et rĂŠsolutions prises par l’AFRAA, elles soient GLÇş XVpHV HW FRQQXHV SRXU HVVD\HU de voir comment les autres peuvent intĂŠgrer et prendre en considĂŠration ces outputs dans leur programmation des choses. Revenons Ă Yamoussoukro, vous avez l’espoir qu’un jour ça va se rĂŠaliser ? Oui, mais il faut qu’on change la dĂŠmarche. Il y a certains qui pensent que c’Êtait dĂŠcidĂŠ, c’est la dĂŠcision des chefs d’Êtats, c’est signĂŠ, il faut la mettre en Ĺ“uvre, et maintenant, ça ne se fait pas. D’autres disent que ça va arriver. On a fait 28 ans maintenant, un jour on va voir la lumière au bout du tunnel. Mais je pense qu’il faut qu’on change certaines idĂŠes, parce qu’on a entendu dire que des fois ce sont les compagnies ellesmĂŞmes qui encouragent les ĂŠtats Ă ne pas accorder de libertĂŠs aux

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autres états ou compagnies, dans le but d’une protection. Mais là, une seule réunion de Oª$)5$$ SDU DQ QH VHUD SDV VXǸsante … Non, je pense qu’il faudra organiser des ateliers qui réuniront les régulateurs, les compagnies aériennes, les fournisseurs de services, axées uniquement sur cette question d’accès au marché, comme on fait avec l’ICAN, là où les états négocient des accords bilatéraux. S’il y a deux états qui ont un problème, ils s’asseyent ensemble pour présenter toutes les questions et les discuter, et les organismes comme la CAFAC ou l’AFRAA, IATA vont servir de facilitateurs pour aider les pays concernés à arriver à un consensus respectant la décision pour montrer que les

dispositions existant maintenant ne permettent pas d’imposer des restrictions basées sur tel aspect et essayer de convaincre les autres qui n’ont pas vu l’avantage lié au EpQpîFH GªXQH OLEpUDOLVDWLRQ 0DLV LO faut respecter les normes internationales par rapport à la sûreté et la sécurité. En 1999, combien de pays africains avaient-ils atteint un niveau de sûreté et de sécurité conforme aux normes ? Même aujourd’hui, la moyenne africaine est de 41% de conformité, tandis que la mondiale est de 62%. Donc il y a toujours un écart, si on libéralise rapidement en permettant aux compagnies de faire des vols partout. /H UHSUpVHQWDQW GªXQ SD\V DIULFDLQ m’a dit qu’il a déjà tout libéralisé … Ce n’est pas tout. La libéralisation

Dokisime Gnama Latta: « Protéger une compagnie en freinant les autres d’arriver est une erreur » ! M. le Directeur général, vous êtes venu à l’assemblée générale de l’AFRAA, quelles étaient vos attentes par rapport à cette réunion ? Je suis venu dans le but de ne pas avoir une réunion de plus, c’est-àdire faire des réunions pour des réunions. Je suis intervenu pour dire qu’à l’issue de cette réunion, l’élément majeur est l’ouverture du ciel et surtout la libéralisation totale selon la Décision de Yamoussoukro. De nos jours, il y a des pays qui continuent à faire l’atermoiement qui freine le développement, parce que le transport aérien, c’est de pouvoir venir et aller où l’on veut. Et deuxième chose, il faut que nos compagnies africaines comprennent une fois pour toutes qu’elles doivent être ensemble pour être fortes, par des alliances, des accords, etc. Par exemple, prenez les compagnies aériennes Air France et KLM, deux grosses compagnies qui se retrouvent ensemble pour être dans Skyteam. Et en Afrique, vous ne pouvez pas prendre un billet d’une compagnie A pour voyager

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sur la compagnie B. Donc, il faut coopérer pour que les avantages soient mutuellement partagés. (VW FH TXH OH 7RJR IDLW SDUWLH GHV pays qui appliquent la Décision de Yamoussoukro ? Absolument, je suis pilote de ligne, et vous le savez bien. Nous avons été les premiers à être dans cette logique. Et je suis en train d’encourager mes collègues directeurs généraux de libéraliser. Vous pensez que vous voulez protéger votre compagnie en freinant les autres d’arriver ? C’est une erreur ! Parce que celles qui arrivent payent les taxes de redevance et c’est de l’argent qui rentre et qui contribue au développement. Mais pourquoi à votre avis ce n’est pas encore réalisé, quand-même depuis 1999, c’est terrible … Je vous assure que j’en suis très peiné. Les gens ont une approche erronée en pensant que s’ils empêchent les autres compagnies de venir, c’est leur compagnie nationale

VLJQLîH DXVVL TXªLO IDXW YpULîHU TXH ces compagnies sont techniquement conformes. Si on applique la décision de Yamoussoukro, peu de FRPSDJQLHV VHURQW TXDOLîpHV j OD cause de la clause de conformité, ou bien on dit d’ouvrir le ciel et le risque d’accidents va augmenter. Donc être là permettra aux compagnies de rehausser leur niveau. C’est pourquoi quand le nouveau Secrétaire général de l’OACI a rendu visite à l’Union africaine, le Président de la Commission a demandé le soutien de l’OACI pour assurer la conformité avec les normes pour les 11 états qui ont déclaré leur engagement dans la mise en œuvre, parce qu’ils savent que c’est une chose de déclarer l’engagement, mais il faut également remplir les conditions, donc il faut que nous leur facilitions les choses. Ainsi, l’OACI s’est engagée à les aider. qui va évoluer. C’est entièrement une fausse route. Ouvrez, ouvrez, moi j’ai tout ouvert et beaucoup de compagnies arrivent et de l’argent rentre pour le développement de l’aéroport. Vous êtes un bon exemple alors … (W OHV HǺHWV VH IRQW VHQWLU GpMj 2Q a une nouvelle aérogare moderne, ïDPEDQW QHXYH SDUFH TXH MªDL OLEpralisé le ciel. Tout le monde vient, et il y a cinq compagnies qui s’annoncent encore. Donc vous gardez l’espoir que les autres vont vous rejoindre ? Oui, je le crois parce que quand j’étais Président de l’AAMAC, j’avais demandé de faire des approches communautaires, d’avoir un meilleur règlement et des centres de formation. Aujourd’hui c’est une réalité, alors qu’au départ c’était dur. Mais avec le temps les gens comprennent. Last but not least, un grand “MATONDO MINGI” (merci en Lingala) à la compagnie ECAir qui n’a ménagé DXFXQ HǺRUW SRXU IDFLOLWHU OD SDUWLFLSDtion des médias à cet événement ! Ingrid Aouane


Mme Braun et M. Nguema SRLQW IRFDO prĂŞts pour les rencontres

AVIATION / PROJET RÉGIONAL DE RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE CO2 :

Les ĂŠtats parties organisent leurs activitĂŠs Lors de la 37ème session de l’AssemblĂŠe gĂŠnĂŠrale de l’OACI dans sa rĂŠsolution A37-19, l’OACI a exhortĂŠ les Etats Ă attĂŠnuer leurs ĂŠmissions de CO2 issues du transport aĂŠrien. C’est dans ce contexte que le projet OACI-UE dĂŠnommĂŠ ÂŤ 5HQIRUFHPHQW GHV FDSDFLWpV SRXU la rĂŠduction des ĂŠmissions de CO2 issues de l’aviation internationale Âť est nĂŠ. Il a pour but d’aider les États Ă ĂŠtablir un plan d’action pour la rĂŠduction des ĂŠmissions de CO2 issues de l’aviation internationale. Quatorze Etats sont concernĂŠs, les dix Etats membres de la CommunautĂŠ Economique des Etats de OÂŞ$IULTXH &HQWUDOH &(($& GRQW OH *DERQ GHX[ DXWUHV (WDWV DIULFDLQV et deux des CaraĂŻbes. La lutte contre le changement climaWLTXH HVW XQ GpĂŽ PDMHXU SRXU OÂŞ2$&, et ses Etats membres. Les ĂŠmissions de CO2 de l’aviation causent un impact important sur le climat. Si rien n’est fait pour limiter leur croissance, cet impact devrait augmenter rapidePHQW SXLVTXH OH WUDĂŽF DpULHQ VÂŞDFFURvW j SUqV GH SDU DQ DX QLYHDX

mondial. L’OACI a donc fait de ce SUREOqPH XQ GpĂŽ PDMHXU GDQV OH dĂŠveloppement durable de l’aviation internationale. Le Projet OACI-UE ÂŤ Renforcement des capacitĂŠs pour la rĂŠduction des ĂŠmissions de CO2 issues de l’aviation internationale Âť comporte trois objectifs majeurs : l’Êlaboration des plans d’actions nationaux, l’installation dans chaque Etat partie d’un système de suivi des ĂŠmissions de CO2 et la mise en Ĺ“uvre des plans d’actions. C’est dans le cadre du deuxième objectif que Mme Christelle BRAUN, consultante technique du SURMHW D HÇşHFWXp GHV PLVVLRQV GDQV certains Etats parties, notamment au Gabon oĂš elle a rĂŠcemment sĂŠjournĂŠ. Mme Braun est venue installer un système environnemental de l’aviation (AES) Ă l’ANAC, qui est un outil de suivi des ĂŠmissions de Co2. Dans le monde de l’aviation, plusieurs mesures sont prises concrètement par les avionneurs et les compagnies aĂŠriennes pour rĂŠduire les ĂŠmissions de CO2 des avions, en remplaçant

le kĂŠrosène par du biocarburant. C’est le kĂŠrosène vert. South African Airways (SAA), Boeing et la sociĂŠtĂŠ nĂŠerlandaise SkyNRG ont ĂŠlaborĂŠ le projet de faire voler leurs avions avec du tabac. La culture de plants de tabac sans nicotine serait utilisĂŠe en vue de fabriquer de l’agro-carburant pour remplacer le kĂŠrosène. Il s’agit du projet Solaris. Les biocarburants, comme le nom l’indique sont d’origine vĂŠgĂŠtale. Du grec bios, la vie, le vivant ; et du latin carbo, c’est-Ă -dire charbon. Ces carburants ne sont donc pas d’origine fossile puisqu’ils viennent de la biomasse. On utilise la masse biologique disponible pour fabriquer des carburants Ă partir de matĂŠriaux organiques. Les biocarburants connaissent une forte croissance, ce sont des ĂŠnergies renouvelables, propres en termes de CO2, qui ne constitue qu’une des solutions pour rĂŠduire la dĂŠpendance aux hydrocarEXUHV HW OHV pPLVVLRQV GH JD] j HÇşHW de serre.

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Les explications de Mme Braun captent l’intÊrêt

MAGANAC a saisi l’opportunitĂŠ du sĂŠjour de l’experte technique de l’OACI, chargĂŠe de l’Êlaboration de ce projet pour lui tendre son micro ‌ Mme Christelle BRAUN, vous ĂŞtes consultante technique de l’OACI. Expliquez-nous la raison de votre prĂŠsence au Gabon. Je suis au Gabon pour une mission d’une semaine dans le cadre du SURMHW ĂŽQDQFp SDU OÂŞ8QLRQ HXURpĂŠenne et mis en Ĺ“uvre par l’OACI pour la rĂŠduction des ĂŠmissions de Co2 dans l’aviation internationale dans 14 pays dont le Gabon. Combien de pays avez-vous visitĂŠ dans le cadre de ce projet, et quelles VRQW OHV GLǸFXOWpV UHQFRQWUpHV" 3RXU OÂŞLQVWDQW MÂŞDL HÇşHFWXp GHX[ grandes missions de 4 semaines avec un ĂŠtat par semaine. Au cours de ma première mission, j’ai visitĂŠ le Burkina Faso, le Cameroun, le Kenya et le Tchad. Et cette fois-ci j’ai encore visitĂŠ le Burkina Faso, ensuite Sao TomĂŠ, l’Angola et le Gabon. Cela me fait 7 pays en tout. Cela dit, j’ai ĂŠtĂŠ agrĂŠablement surprise dans tous les pays. Je n’ai pas eu de mauvaises surprises. Globalement les points focaux ont bien compris l’objectif du projet. Ils RQW GpMj DYDQFp GDQV OHV GLÇşprentes ĂŠtapes qui sont Ă mettre en Ĺ“uvre notamment pour rĂŠdiger le

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plan d’action. Et j’ai ĂŠtĂŠ aussi bien accueillie par les partenaires, on voit que les parties prenantes sont engagĂŠes. Bien sĂťr il y a parfois des rĂŠticences, mais en fait on se rend compte qu’en discutant avec les personnes, les rĂŠticences sont peut-ĂŞtre une mĂŠconnaissance ou une mauvaise comprĂŠhension du projet ou alors la peur d’avoir une charge de travail additionnelle. Ce qui est tout Ă fait comprĂŠhensible. Donc il s’agit plutĂ´t de communiTXHU GÂŞDYDQWDJH VXU OHV EpQpĂŽFHV du projet, sur ce qu’il vise Ă faire, et savoir que ce sont des initiatives volontaires. D’ailleurs c’est l’objectif des comitĂŠs nationaux qui sont mis en place dans chaque pays. J’ai pu assister Ă quelques comitĂŠs notamment ici au Gabon, et lĂ aussi on voit que ça se passe bien, les participants rĂŠagissent et posent des questions, et donc on voit qu’il y a vraiment un ĂŠchange. Le but est de crĂŠer un lien peut ĂŞtre pour que justement le projet rĂŠunisse toutes les parties prenantes. Vous avez prĂŠvu une stratĂŠgie de communication pour sa mise en ¤XYUH HǸFDFH "

2XL RQ D HÇşHFWLYHPHQW FRPPHQFp Ă communiquer sur le projet, mais on n’a pas encore vraiment de communication rĂŠgulière, on le fait au coup par coup en fonction des sĂŠminaires ou des choses qui sont organisĂŠes. LĂ on communique auprès des ĂŠtats participants et on constate qu’en interne, les ĂŠtats commencent Ă communiquer sur le projet, donc c’est très positif. Mais c’est un point qu’on va d’avantage dĂŠvelopper au cours des prochains mois, puisque que les derniers mois ont ĂŠtĂŠ focalisĂŠs sur les activitĂŠs prioritaires et que la communication a tendance Ă passer plutĂ´t après, mais il faut qu’on y travaille. L’OACI a dĂŠcidĂŠ d’assister 14 Etats GÂŞ$IULTXH HW GHV &DUDwEHV GRQW OHV 10 Etats membres de la CEEAC. Concrètement, qu’est-ce que le *DERQ D IDLW SRXU OD UpGXFWLRQ GHV ĂŠmissions de Co2, et il occupe quelle position par rapport aux autres Etats ? Les 14 ĂŠtats ont ĂŠtĂŠ choisis car ils ont fait une demande d’assistance Ă l’OACI dans le cadre du programme global de rĂŠduction des ĂŠmissions de Co2. En fait la demande est


venue par le groupe des ĂŠtats de la CEEAC, il y a eu une demande de ces dix ĂŠtats, plus les quatre ĂŠtats supplĂŠmentaires, le Burkina Faso, le Kenya, la RĂŠpublique Dominicaine, Trinidad et Tobago. C’est vraiment une approche rĂŠgionale qu’adopte le projet mĂŞme si les activitĂŠs sont faites au sein de chaque ĂŠtat. On essaie de faire en sorte qu’il y ait un ĂŠchange d’expĂŠriences notamment par le biais des sĂŠminaires chaque annĂŠe qui regroupent tous les points focaux du projet. L’objectif n’est pas de comparer les pays entre eux puisqu’ils sont très GLÇşpUHQWV 0rPH VÂŞLOV DSSDUWLHQQHQW Ă un mĂŞme groupe de 10 ĂŠtats, il n’y a pas un pays qui ressemble vraiment Ă l’autre, ni en termes de WUDĂŽF QL HQ WHUPHV GÂŞRUJDQLVDWLRQ au sein des ĂŠtats. Par exemple il y a 7 ĂŠtats du projet qui sont des ĂŠtats membres de l’ASECNA, donc ça recoupe Ă la fois certains ĂŠtats de la CEEAC, il y a aussi le Burkina Faso qui est en dehors mais qui est un ĂŠtat ASECNA. Disons que c’est un paysage assez complexe et on tient compte des particularitĂŠs de chaque ĂŠtat. Et c’est le rĂ´le des points focaux d’ajouter ça. C’est Ă eux d’apporter cette comprĂŠhension de leur pays qu’on ne peut pas avoir en venant de l’extĂŠrieur. Au Gabon, pour l’instant on remarque qu’il y a des initiatives qui ont ĂŠtĂŠ mises en Ĺ“uvre. Souvent elles ne sont pas vraiment motivĂŠes par des objectifs purement environnementaux, puisque la rĂŠduction de la consommation de carburant des avions par exemple a aussi un intĂŠrĂŞt ĂŠconomique en premier lieu pour les compagnies aĂŠriennes. GĂŠnĂŠralement, les initiatives prises ont plutĂ´t ĂŠtĂŠ motivĂŠes par un intĂŠrĂŞt ĂŠconomique qui a un impact positif sur l’environnement. Donc le projet peut s’appuyer sur ces premières initiatives pour essayer de voir comment on peut aller plus loin dans les ĂŠmissions rĂŠduites, impliquer d’autres partenaires, faire d’autres mesures etc. Ici, il y a aussi quelques premières initiatives et les points focaux par leur comitĂŠ vont MXVWHPHQW UpĂŻpFKLU HQ FRPPXQ

pour proposer de nouvelles mesures qui rentreront dans leur plan d’action. Pour l’instant, le comitĂŠ a dĂŠjĂ fourni des donnĂŠes historiques qui ont permis de faire le scĂŠnario de rĂŠfĂŠrence et la prochaine ĂŠtape est de choisir des mesures. Et ça c’est au comitĂŠ national de le dĂŠcider. Donc on ne peut pas parler d’Êtat en pointe par rapport Ă d’autres ? Non, en fait tout ce qu’on constate FÂŞHVW TXÂŞHÇşHFWLYHPHQW LO \ D GHV ĂŠtats qui se distinguent en termes GH WUDĂŽF SDU UDSSRUW j GÂŞDXWUHV HW LO \ en a aussi qui ont des compagnies nationales, d’autres qui n’en ont pas ou plus, c’est un secteur très dynamique en constante ĂŠvolution. 0DLV HÇşHFWLYHPHQW RQ QH SHXW SDV distinguer, il ne s’agit pas de classer les pays. C’est vraiment essayer de jouer sur les particularitĂŠs, chacun GÂŞHX[ D GHV DWRXWV HW GHV GpĂŽV HW il s’agit de voir comment chaque pays peut avancer puisque les objectifs du projet sont l’assistance et le renforcement des capacitĂŠs. Nous voulons mener tous les ĂŠtats Ă atteindre leurs objectifs et ça, c’est possible avec du travail et l’accompagnement qu’on peut leur apporter. /ÂŞpWDW GH OD ĂŻRWWH GH QRV FRPSDgnies locales ne ralentit-il pas votre combat ? Les technologies d’aĂŠronefs sont une catĂŠgorie de mesures parmi les sept mesures possibles classĂŠes par l’OACI. Et on voit qu’il y a beaucoup d’autres domaines dans lesquels des mesures peuvent ĂŞtre prises pour rĂŠduire les ĂŠmissions de Co2. Donc c’est un aspect qu’il faut prendre en compte mais il y en a beaucoup d’autres qu’il faut envisager aussi bien entre les compagnies aĂŠriennes que les autres acteurs. Au terme de votre mission, quelles conclusions tirez-vous de votre rencontre avec les parties prenantes ? C’est vraiment positif puisque les points focaux avaient organisĂŠ la mission de telle sorte que je puisse rencontrer toutes les parties

prenantes impliquĂŠes, les compagnies aĂŠriennes, les services au sol, le gestionnaire d’aĂŠroport, les deux ASECNA (articles 2 et 10). J’ai vraiment pu voir tous les acteurs et ça m’a donnĂŠ une très bonne image puisque ma mission première ĂŠtait de mettre en place un système de collectes des donnĂŠes qui seront nĂŠcessaires pour suivre la trajectoire des ĂŠmissions de Co2. Et en IDLW RQ D SX LGHQWLĂŽHU TXHOOH HQWLWp collectait telle information et comment elle pouvait la transmettre Ă l’ANAC. Donc c’Êtait vraiment le but des rencontres avec les partenaires et ce que j’ai pu constater, c’est que toutes les parties prenantes ont dĂŠjĂ des systèmes de collecte des suivis qui sont plus ou moins avancĂŠs mais qui en tout cas peuvent apporter des choses Ă l’ANAC. Maintenant comme c’est un paysage assez complexe, il y a quatre compagnies qui font des vols internationaux, il y a tout un large spectre d’acteurs et c’est Ă l’ANAC d’organiser en termes de FROOHFWHV GHV GRQQpHV &ÂŞHVW XQ GpĂŽ pour l’ANAC. Par rapport au Gabon, en quoi consisteront les prochaines ĂŠtapes ? La prochaine ĂŠtape qui est très importante, concerne la sĂŠlection des mesures de rĂŠduction parmi toute la liste qui est proposĂŠe par l’OACI qui a encore une fois, un rĂ´le d’accompagnement par rapport au projet. Mais ce n’est pas l’OACI qui va recommander telle ou telle mesure. Elle dĂŠcrit celles qui existent et c’est Ă l’Etat de choisir par le biais du comitĂŠ national celles qui semblent a priori le plus adaptĂŠes Ă la situation du pays. Ensuite OHV SRLQWV IRFDX[ IRQW TXDQWLĂŽHU ces ĂŠmissions pour essayer de voir quels rĂŠsultats sont attendus, et DSUqV FHOD SHUPHWWUD GH ĂŽQDOLVHU OH plan d’actions Ă soumettre Ă l’OACI. dD FH VHUD SRXU OD ĂŽQ GH OD SUHPLqUH phase qui ĂŠtait l’Êlaboration du plan d’actions, après on passera Ă celle de mise en Ĺ“uvre du plan, c’est-Ă -dire voir comment faire en sorte que les premières mesures

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Mme PamĂŠla Larissa NZENGUE-DIANGA

puissent ĂŞtre rĂŠalisĂŠes en fonction GH OD SODQLĂŽFDWLRQ TXL D pWp IDLWH dans le plan. Combien d’Êtapes y a-t-il ? En fait dans le plan d’action, il y a le plan du scĂŠnario de rĂŠfĂŠrence qui a ĂŠtĂŠ fait, ensuite on choisit les mesures, c’est une des ĂŠtapes importantes et assez complexe puisque ça demande de discuter avec tous OHV DFWHXUV DSUqV LO \ D OD TXDQWLĂŽcation et ça donne le plan d’action. Une fois que celui-ci est soumis Ă l’OACI, on cherche Ă rĂŠaliser ce plan. C’est lĂ que viendront les actions concrètes d’Êtude de faisabilitĂŠ ou GÂŞDXWUHV pWDSHV QpFHVVDLUHV SRXU ĂŽnalement amorcer la mise en Ĺ“uvre des mesures. /H SURMHW SUHQG ĂŽQ TXDQG " ,O SUHQG ĂŽQ HQ MXLQ Vous ĂŞtes sĂťre qu’à cette date toutes les ĂŠtapes seront remplies ? Ce qu’on espère c’est que les plans d’actions seront soumis par tous les ĂŠtats du projet en espĂŠrant qu’ils respectent l’ÊchĂŠance qui est ĂŽQ DSUqV OD PLVH HQ ¤XYUH des mesures. Ce n’est pas quelque chose qui pourra ĂŞtre terminĂŠe pendant le projet puisque qu’en fait ce plan, il s’Êtend sur 10 ou 20 ans en fonction du choix du pays. Donc c’est un horizon Ă moyen, voire long terme. Et le projet a uniquement pour but d’aider Ă enclencher ce plan et de commencer Ă mettre en Ĺ“uvre les mesures qui auront ĂŠtĂŠ prĂŠvues sur le court terme, puisque TXÂŞLO \ DXUD DXVVL XQH SODQLĂŽFDWLRQ

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un calendrier de mise en Ĺ“uvre. Et progressivement ce ne sera peut-ĂŞtre pas forcĂŠment respectĂŠ pour des raisons x ou y, les pays ne pourront peut-ĂŞtre pas suivre ce plan comme prĂŠvu, auquel cas il faudra procĂŠder Ă des rĂŠvisions du plan et voir s’il reste en cohĂŠrence avec ce qui se passe sur le terrain. ‌ et aussi Mme PamĂŠla Larissa NZENGUE-DIANGA, deuxième SRLQW IRFDO QDWLRQDO Expliquez-nous le rĂ´le des points IRFDX[ GDQV OD PLVH HQ ¤XYUH GX plan d’action national dans le cadre du projet OACI-UE. Les points focaux ont la responsabilitĂŠ de dĂŠvelopper le Plan d’Actions et de le soumettre Ă l’OACI par l’intermĂŠdiaire du site internet APER (ce site facilite l’Êlaboration et la soumission du Plan d’action national pour la rĂŠduction des ĂŠmissions de CO2 dans l’aviation internationale). Ils accomplissent OHV GLÇşpUHQWHV DFWLYLWpV SUpYXHV dans le cadre du projet et supervisent les travaux du ComitĂŠ chargĂŠ de l’Êlaboration du Plan d’action. 4XÂŞHVW FH TXÂŞLO IDXW FRPPH GRQQpHV pour le calcul des ĂŠmissions de CO2 ? Plusieurs mĂŠtriques sont utilisĂŠes pour ĂŠtudier l’Êvolution des ĂŠmissions de CO2 issues de l’aviation internationale. Les deux principales mĂŠtriques utilisĂŠes sont la quantitĂŠ nette de CO2 ĂŠmise dĂŠduite directement du volume de carburant consommĂŠ, et le rendement ĂŠnergĂŠtique du carburant (RTK - fuel

HǸFLHQF\ HQ DQJODLV TXL FRUUHVpond au volume de carburant utilisĂŠ par tonne facturĂŠe transportĂŠe par kilomètre. Soit le volume de carburant consommĂŠ divisĂŠ par le RTK. Est-ce que la collecte des donnĂŠes a dĂŠbutĂŠ et si oui, quelles sont vos premières conclusions ? Oui. Ces donnĂŠes ont ĂŠtĂŠ collectĂŠes auprès des 4 compagnies nationales assurant des vols internationaux : SKY GABON, SOLENTA, AFRIJET, et AFRIC AVIATION. Le comitĂŠ a retenu l’annĂŠe 2013 comme annĂŠe de rĂŠfĂŠrence pour le calcul de la baseline. La baseline ou niveau de rĂŠfĂŠrence - donne la consommation de carburant et le WUDĂŽF TXL DXUDLHQW OLHX HQ OÂŞDEVHQFH de toute action. Elle se calcule en faisant l’hypothèse que l’Êvolution observĂŠe des ĂŠmissions au cours des dernières annĂŠes va se poursuivre de manière analogue dans le futur en l’absence d’intervention YLVDQW j PRGLĂŽHU FHWWH WUDMHFWRLUH Elle est une donnĂŠe essentielle pour le dĂŠveloppement du Plan d’action. Y’a-t-il eu des obstacles Ă cette collecte des donnĂŠes ? Le calcul de la baseline peut ĂŞtre HÇşHFWXp SRXU GHV GRQQpHV FROOHFtĂŠes sur une pĂŠriode de cinq deux ans ou une annĂŠe. En considĂŠrant les deux premières pĂŠriodes, les rĂŠsultats se sont avĂŠrĂŠs inexploitables. Car nous avons rencontrĂŠ des problèmes liĂŠs Ă la qualitĂŠ des informations fournies par les compagnies. Nous avions des vols HÇşHFWXpV VDQV FRQVRPPDWLRQ GH carburant ! Certains aĂŠronefs dĂŠpassaient largement leur autonomie de vol ! Certaines informations manquaient, comme la capacitĂŠ maximale des aĂŠronefs et leur type. Les unitĂŠs de mesures n’Êtaient toujours pas cohĂŠrentes. Mais nous DYRQV SX VXUPRQWHU FHV GLǸFXOWpV avec l’aide du point focal du projet basĂŠ Ă YaoundĂŠ et des experts de l’OACI Ă MontrĂŠal. rsm


ÂŤ Le passionnĂŠ Âť survolant le Gabon

AVIATION ULTRA LÉGĂˆRE, OU :

Le rêve d’une piste devant la maison

F

in juillet 2015, le Ministre des Transports a signĂŠ un nouvel arrĂŞtĂŠ portant rĂŠglementation des ULM (Ultra LĂŠgers MotorisĂŠs) au Gabon, qui remplace l’arrĂŞtĂŠ n°0661 portant règlementation de OD FLUFXODWLRQ DpULHQQH GHV DpURQHIV Ultra Legers MotorisĂŠs du 14 aoĂťt 1972*. Cet arrĂŞtĂŠ vient soutenir la vision d’un passionnĂŠ de ces appareils, M. Cyril Segonds, DG de CFAO ĂŠquipements Ă Libreville qui avait participĂŠ Ă son ĂŠlaboration. Quelques jours avant son adoption, il est venu rencontrer l’ANAC pour nous dĂŠvoiler ses projets. Un ULM est un aĂŠronef muni d’un moteur, rĂŠpondant Ă des critères de masse ou de puissance maximales GpĂŽQLV SDU OHV MXULGLFWLRQV QDWLRQDOHV et autorisant son utilisation dans des conditions de navigabilitĂŠ simpliĂŽpHV SDU UDSSRUW j FHOOHV GÂŞXQ DYLRQ lĂŠger et avec une licence de pilotage VSpFLĂŽTXH C’est autour d’une table ronde composĂŠe du DG, Mr. Dominique OYINAMONO (DG), M. Jean Paul MATSOUNGOU (JPM), conseiller du

DG, M. Edmond HOCKE N’GUEMA BITEGHE (EH), responsable qualitĂŠ et Mme. Ingrid AOUANE (IA), chef division communication que M. SEGONDS (CS) a rĂŠvĂŠlĂŠ ses idĂŠes. Pour garder l’authenticitĂŠ vu l’ampleur des sujets abordĂŠs, MAGANAC vous suggère de suivre la discussion ÂŤ en direct Âť ‌ Tout d’abord, M. Segonds est revenu sur la situation actuelle au Gabon par rapport aux ULM. ÂŤ Il n’y a plus d’aviation de loisir au Gabon, un ou deux privĂŠs ont quelques appareils mais le taux est très faible et l’aĂŠroclub n’existe plus. Cela est ĂŠtonnant lorsqu’on compare le Gabon avec ce qui se passe au Congo-Brazzaville et au Cameroun, oĂš il y a plus de 30 appareils par aĂŠroport. Le Gabon qui a tout, les pistes, les infrastructures, une structure de l’aviation civile $1$& HWF FHOD HVW VXǸVDQW SRXU faire avancer les choses. L’ULM, c’est une aviation de loisir non commerciale, ultra lĂŠgère moins d’une tonne, qui peut se poser partout, et c’est l’objectif de ces appareils. Mon rĂŞve c’est d’avoir une piste devant la porte de ma maison. Cette aviation se dĂŠveloppe partout dans le monde.

L’aviation gĂŠnĂŠrale a des coĂťts de fonctionnement et d’exploitation qui font qu’aujourd’hui pour le commun des mortels, il est impossible de faire de l’aviation gĂŠnĂŠrale. D’oĂš le dĂŠveloppement de cette aviation lĂŠgère qui est une aviation ĂŠconomique et qui permet de voler. Pour vous donner une idĂŠe, le coĂťt de fonctionnement d’un appareil se situe entre 20.000 et 40.000 CFA l’heure. L’aviation lĂŠgère a cette particularitĂŠ de rester Ă bas coĂťt, et relève de la responsabilitĂŠ individuelle. Le taux d’accidentologie entre l’aviation lĂŠgère et l’ULM est au mĂŞme niveau. La base de l’aviation lĂŠgère est la faible vitesse de dĂŠcochage, de distance de dĂŠcollage et d’atterrissage très faible. Ça veut dire qu’aujourd’hui, en cas d’incident ou d’accident, que vous vous posiez sur la route ou sur la plage, la sĂŠcuritĂŠ humaine est assurĂŠe et beaucoup d’ULM sont mĂŞme ĂŠquipĂŠs de parachutes. Les risques sont de plus en plus limitĂŠs. L’ULM en termes de vols, de règlementation aĂŠrienne doit ĂŞtre dĂŠclarĂŠe pour les questions de sĂŠcuritĂŠ. On respecte les règlementations aĂŠriennes.

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8Q SDVVLRQQp XQ IXWXU passionnÊ potentiel ‌

Nouvel aĂŠroclub ? J’ai beaucoup travaillĂŠ avec vos ĂŠquipes sur l’arrĂŞtĂŠ ULM parce que je ne vois pas comment on peut redĂŠmarrer l’aviation gĂŠnĂŠrale sans commencer par les choses qui ne coĂťtent pas cher, celles qui sont accessibles. Remonter un aĂŠroclub au Gabon me parait impossible parce que c’est trop excessif en prix et qu’il n’y a pas de passionnĂŠs pour le faire, donc il faut crĂŠer une passion, en commençant par des choses accessibles, avec des moyens atteignables par tout le monde. Ma dĂŠmarche n’a aucun EXW ĂŽQDQFLHU RX TXRL TXH FH VRLW L’objet de ma dĂŠmarche est de vous H[SOLTXHU OHV GLÇşpUHQWV VXMHWV HW GH vous dire jusqu’oĂš on peut aller dans le dĂŠveloppement. Aujourd’hui nous avons des instructeurs au Gabon, on peut former des pilotes gabonais sur les ULM, nous avons tout ce qu’il faut, nous avons intĂŠrĂŞt Ă le faire, et une fois que nous avons dĂŠveloppĂŠ l’activitĂŠ ultra lĂŠgère motorisĂŠe, nous savons qu’il faudra passer Ă l’aĂŠroclub. L’autre sujet est la possibilitĂŠ de monter et de faire la construction d’appareils ultra lĂŠgers au Gabon pour toute l’Afrique. Le champ de recherche est assez vaste. Nous avons montĂŠ une piste privĂŠe Ă Ntoum qui peut servir Ă ĂŠviter d’embouteiller l’aĂŠroport de Libreville. J’ai aussi contactĂŠ ADL pour savoir si Ă terme il serait possible de faire soit

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Un ULM peut monter jusqu’à 9000 pieds

des pistes sĂŠparĂŠes, soit d’avoir un hangar. VoilĂ , je suis un passionnĂŠ et il y a beaucoup de demandeurs, et je pense que pour le Gabon ce sera une valeur ajoutĂŠe Âť, conclut-il. DG : ÂŤ Tout cela me parait intĂŠressant et rentre dans le champ de mission de l’aviation civile. Si votre dĂŠmarche est de souhaiter un accompagnement de l’aviation civile dans cette dĂŠmarche, notre rĂŠponse est oui. Notre accompagnement dans un premier temps concernera les aspects rĂŠglementaires, mettre en place le cadre règlementaire et nous apprĂŠcierons. Nous dĂŠplorons ĂŠnormĂŠment l’absence d’un aĂŠroclub. J’ai un brevet de pilote, mais Ă cause du coĂťt, je n’ai jamais pu placer une heure de vol depuis que je suis rentrĂŠ au Gabon. A titre personnel je serais bien intĂŠressĂŠ. RĂŠcemment, il y a eu un groupe de personnes qui ont eu des vellĂŠitĂŠs de rĂŠactiver l’aĂŠroclub Âť. CS : ÂŤ Tout Ă fait, j’ai travaillĂŠ avec eux, et avec l’hĂ´pital de Bongolo Âť. DG : ÂŤ Je ne sais pas si l’hĂ´pital de Bongolo ĂŠtait impliquĂŠ dans ce projet de relance. Mais j’ai encouragĂŠ ceux avec qui j’ai parlĂŠ. Nous serons tout Ă fait disposĂŠs Ă soutenir ce projet, ça contribue au dĂŠveloppement du pays, Ă la qualitĂŠ de vie parce que le plaisir en fait partie. Maintenant pratiquement, qu’est-ce qu’il est possible de faire Âť ?

CS : ÂŤ Pour la problĂŠmatique des ULM jusqu’à prĂŠsent, il y avait une règlementation qui n’Êtait pas adaptĂŠe. Il s’agissait de fĂŠdĂŠrer les ULM dans un cadre et faire en sorte que nous puissions travailler dans les règles de l’art. Pour rĂŠsumer, il y avait quasiment Ă peu près 7 immatriculations en attente et des gens qui avaient peur d’immatriculer leur ULM. J’ai essayĂŠ d’être mĂŠthodique, dès que l’arrĂŞtĂŠ sera signĂŠ, c’est Ă partir de ce moment qu’on pourra dĂŠvelopper les choses. Dans le cadre de l’arrĂŞtĂŠ, on a essayĂŠ de traiter tous les soucis liĂŠs Ă la règlementation pour mettre des fondamentaux et mettre en FRQĂŽDQFH WRXWHV OHV SHUVRQQHV TXL veulent voler Âť. DG : Âœ 0DLV Oj WHO TXH FHOD VH SURĂŽOH LO y a des formateurs qui sont disponibles, et la formation risque de se faire localement et lĂ on ne sera plus en situation d’Êquivalence, il faut lĂŠgifĂŠrer sur les aspects de dĂŠlivrance et d’Êquivalence et de validation d’habilitation des instructeurs et des formateurs. IA : ÂŤ Je voudrais savoir si ce sont des brevets spĂŠciaux, disons plus faciles ? Âť. CS : ÂŤ C’est plus facile parce que le risque n’est pas le mĂŞme et ça n’engage que la responsabilitĂŠ personnelle, et ce sont des appareils qui QH IRQW SDV GH ,)5 LQVWUXPHQW ĂŻLJKW rules), pas de vols intercontinentaux,


DÊcouvrir notre belle nature à vue d’oiseau

leur domaine de vol est le VFR (visual ĂŻLJKW UXOHV VRXPLV DX[ FRQGLWLRQV mĂŠtĂŠo, encore plus que les autres avions. On est en condition de vol Ă vue en permanence Âť. DG : ÂŤ Un ULM vole au maximum Ă quelle hauteur Âť ? CS : ÂŤ Si le temps est dĂŠgagĂŠ, il peut monter Ă 8.000 ou 9.000 pieds. D’oĂš l’obligation d’avoir une radio et de faire de l’auto information. Il y a deux exigences très importantes, la radio et la balise de dĂŠtresse parce que des problèmes techniques peuvent survenir. Il y a des paramètres qui sont adaptĂŠs pour que la sĂŠcuritĂŠ soit maximalisĂŠe dans la logique de cette aviation de loisir. Le brevet est beaucoup plus facile. En trois semaines de formation, vous pouvez avoir un brevet ULM. Le coĂťt se situe entre 1 et 1,2 millions de CFA, et il faut entre 20 et 35 heures de vol Âť. IA : ÂŤ Et quand vous dites ÂŤ on a, nous avons Âť, c’est qui Âť ? CS : ÂŤ Il y a eu plusieurs ĂŠtapes dans l’histoire des ULM. Il y en a eu qui ont volĂŠ hors règlementation parce qu’il n’y avait pas de cadre règlementaire et parce que l’aĂŠroclub avait disparu. Aujourd’hui, l’association que je souhaite faire veut soumettre tout ça dans le cadre règlementaire pour le bien de tout le monde, donc ÂŤ nous Âť, c’est la future association Âť.

DG : ÂŤ Cette association sera crĂŠĂŠe formellement quand, quelles sont les prĂŠvisions Âť ? CS : ÂŤ C’est un peu l’objet de ma visite. Si on parle de l’aĂŠroclub, on n’y croit pas, c’est trop compliquĂŠ, je vais crĂŠer une association qui va rester quelque chose d’ultra lĂŠger, si on dit que la logique est bonne, il y aura des gens qui vont aller automatiquement vers l’aĂŠroclub et dans ce cas, on peut aller dans un panel plus loin, avec l’instructorat, la formation de pilotes en local, la rĂŠparation, la maintenance et la construction d’appareils. C’est pas du tout la mĂŞme dimension d’association. C’est de se dire comment vous acteurs principaux de l’aĂŠrien au Gabon vous voyez ça, sachant qu’il y a un peu de monde, il y a celui des avions commerciaux et celui des avions de loisir qui n’a strictement rien Ă voir. A l’aĂŠroport de Pointe Noire par exemple, vous avez la piste principale et l’aĂŠroclub qui est DX ERXW SRXU QH SDV JrQHU OH WUDĂŽF C’est un peu cette logique que j’aimerais apprĂŠhender. Je suis content d’être arrivĂŠ Ă cet arrĂŞtĂŠ. Ici beaucoup de pistes ont disparu parce qu’il n’y a SDV GH WUDĂŽF Mayumba, OmbouĂŠ sont des aĂŠURGURPHV PDJQLĂŽTXHV LOV RQW GHV infrastructures et l’activitĂŠ des ULM peut s’y dĂŠvelopper facilement. Avec 10 ou 15 appareils qui tournent au Gabon, cela va faire vivre les choses. Il y a une vie touristique qui peut se crĂŠer Ă partir de ces sites. C’est un patrimoine qui se dĂŠtruit par manque de prĂŠsence Âť. DG : ÂŤ Pour vous rassurer, le projet sur l’aĂŠrodrome de Mayumba est en cours et devrait aboutir et envisage d’accueillir le 737 Âť. CS : ÂŤ C’est lĂ qu’il faut faire les choses et je me bats pour ça. Qu’on interdise une piste en aĂŠroport commercial etc. pour des porteurs, des jets parce qu’il y a du gravier etc. ‌ Âť DG : ÂŤ Mais en ULM je crois qu’on peut se poser Ă Bitam aujourd’hui Âť ‌ CS : ÂŤ Exactement, il n’y a aucun

souci, lĂŠgalement il n’y a aucune interdiction de le faire puisque l’ULM peut se poser dans les champs etc ... Ce n’est pas le problème, c’est juste dans la philosophie de la chose. Je sais ce qui va se passer. Il y a des gens qui vont faire de l’ULM, après il va y avoir une aviation aĂŠroclub, un avion et on va dire pourquoi nous on peut se poser lĂ , ce sont donc des choses Ă ĂŠtudier. On a des pistes forestières qu’on a retapĂŠes et qui sont devenues exploitables. Ce sont toutes ces notions oĂš il faut faire OD GLÇşpUHQFH HQWUH WURLV FDWpJRULHV l’aviation commerciale (votre fonds de commerce), l’aviation gĂŠnĂŠrale qui peut servir Ă former des pilotes et après qui a un autre coĂťt, et l’aviation ultra lĂŠgère. Aujourd’hui il y a ces trois niveaux Ă dĂŠvelopper. Mais il faut commencer par le moins cher pour que ça se dĂŠveloppe Âť. Soutien de l’ANAC DG : ÂŤ C’est certain, l’aviation commerciale on y est, et comme vous l’avez soulignĂŠ, c’est notre fonds de commerce, donc celle-lĂ on y travaille, c’est celle qui nous occupe. Après entre l’aviation lĂŠgère et l’aviation ultra lĂŠgère, c’est sĂťr que si on doit dĂŠvelopper un nouveau crĂŠneau aujourd’hui, il vaut mieux s’attaquer Ă celui qui a le moins besoin d’infrastructure, donc qui a le moins EHVRLQ GÂŞHQJDJHPHQW ĂŽQDQFLHU sachant qu’une fois que c’est lancĂŠ, avec l’habitude ça peut entrainer Ă dĂŠvelopper ce crĂŠneau intermĂŠdiaire. Je voulais vous rassurer de notre disponibilitĂŠ Ă aller dans ce sens. On vient de noter les pans qui nous restent Ă dĂŠvelopper, s’ils ne sont pas pris en compte dans l’arrĂŞtĂŠ qui est en signature, je propose que nous restions en contact s’il y a d’autres choses, pour faire avancer le projet Âť. EH : ÂŤ Dans certains pays, on ĂŠmet souvent des consignes de navigabilitĂŠ liĂŠes aux ULM, comment procĂŠdez-vous s’il n’y a pas de contrĂ´le etc‌ Âť . CS : ÂŤ Je pense que si ce sont les consignes des constructeurs, il faut

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les appliquer, à nous de faire la GLǺpUHQFH HW GH VªDVVXUHU GX VXLYL GH ces choses-là . Maintenant en ULM en gÊnÊral, comme ce n’est pas de OªDYLDWLRQ FHUWLÎpH FH VRQW VRXYHQW des consignes, des conseils qui sont donnÊs, on vous prÊvient qu’il y a ceci ou cela à faire. Mais il n’y a pas d’obligation juridique de le faire parce TXH FH QªHVW SDV GH OªDYLDWLRQ FHUWLÎpH Moi je les fais toutes, car je tiens beaucoup à la sÊcuritÊ .

constructeur. Nous appliquons toutes les consignes qui viennent des Etats constructeurs sur le type d’avion qu’ils construisent. Et si demain on passe le palier oĂš nous allons ĂŞtre un Etat monteur ou constructeur, ça fait partie du dĂŠveloppement de notre aviation et c’est une bonne chose qu’on ait cela dans notre focus en tenant compte du calendrier que vous nous donnerez quand votre association sera crĂŠĂŠe Âť.

EH :  Vous avez parlÊ des pistes de LambarÊnÊ, OmbouÊ ‌, est-ce que vous payez des redevances d’atterrissage  ?

CS : ÂŤ C’est pour ça que je vous donne la stratĂŠgie d’axe globale. Il y a des choses Ă faire. Je trouve que le pays est un des plus beaux que j’ai vus pour l’aviation. On a la sĂŠcuritĂŠ liĂŠe aux pistes, on a des infrastructures, mĂŞme s’il y a des zones inhospitalières. Mais la règlementation est claire. Je ne vois pas pourquoi ça ne se dĂŠvelopperait pas, simplement il faut l’organiser. Donc c’est pour ça qu’il faut commencer par l’aviation lĂŠgère, la formation d’instructeurs gabonais, et la construction ne sera que la consĂŠquence de tout ça, parce que dans les pays limitrophes jusqu’en Afrique du Sud, il y a du potentiel jusqu’aux appareils de surveillance des cĂ´tes Âť.

CS : ÂŤ Pour tout ce qui est fabriquĂŠ en Europe et au stade de moins d’une tonne, il n’y a pas de redevance. Elle HVW IDLWH ORUVTXÂŞRQ DEvPH OD SLVWH YX OH poids de l’appareil. On fait 300 kilos. Il n’y a pas de problĂŠmatique Ă ce niveau Âť. DG : ÂŤ Et qu’est-ce qu’ADL vous a dit par rapport Ă un ĂŠventuel bout d’herbe Ă cĂ´tĂŠ de la piste Âť ? CS : ÂŤ J’ai eu le rendez-vous il y a une semaine. Ce qu’il y a de sĂťr, je pense que si on exprime un projet bien ĂŽFHOp DYHF OD FRQVWUXFWLRQ OD PLVH en place d’appareils au Gabon, le redĂŠmarrage d’un aĂŠroclub, je pense qu’on aura du soutien au plus haut niveau Âť. DG : ÂŤ Pour ce qui est de l’aĂŠroport de Libreville par exemple, le dĂŠveloppement d’un bout de piste en terre ou en herbe, il y a un acteur important en matière de la circulation aĂŠrienne, c’est l’ASECNA. On a quand mĂŞme plus de 100 mouvements par jour, tout avion confondu, mais c’est parfaitement faisable, il faut seulement harmoniser avec l’ASECNA. Par contre il y a un autre volet que vous avez ĂŠvoquĂŠ, c’est la construction ou le montage d’appareils, ça va nous emmener Ă revoir notre règlementation puisqu’aujourd’hui en termes de règlementation, on n’a pas un seul volet construction, parce qu’en matière d’aviation, le Gabon s’est dĂŠclarĂŠ au niveau de l’OACI comme Etat non

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JPM :  Est-ce que vous avez connaissance de la piste qui est utilisÊe par la marine  ? CS :  Oui, la piste de Kiliba, mais cette piste je ne m’y poserai pas et je n’y dÊcollerai pas. Une fois de plus, l’ULM n’est pas un sport de casse-cou ou un sport à risque. C’est juste le plaisir de piloter à coÝts raisonnables. Lorsque vous aurez l’occasion de venir voir la piste que j’ai faite à Ntoum, elle n’a rien à voir, elle fait 500m et 30m de large, elle est dÊgagÊe de part et d’autre, la sÊcuritÊ est la prioritÊ des choses. Ce n’est pas parce que l’on peut se poser n’importe oÚ qu’il faut prendre des risques à chaque dÊcollage et atterrissage . DG :  30 m de large, là vous êtes au standard des pistes classiques . CS :  C’est une piste privÊe, si jamais

il y a un cas d’urgence, pour un appareil de taille capable de se poser en 500m ou 600m, pour un avion de l’armĂŠe, il ne faut pas hĂŠsiter Ă se poser sur cette piste-lĂ . Et comme elle est en latĂŠrite, en cas d’urgence il n’y a pas les mĂŞmes risques Âť. IA : ÂŤ Le coĂťt approximatif d’un tel appareil Âť? CS : ÂŤ Ça varie entre 8 Ă 10 millions pour une occasion d’un petit appareil, et ça peut aller jusqu’à 50 Ă 60 millions pour un appareil avec des performances tout Ă fait honorables. Dans le monde de l’aviation, ce n’est vraiment pas cher. Il faut rendre serein la chose, parce qu’il y a des dossiers d’immatriculation qui sont en attente depuis 7 ou 8 mois, les gens se posent beaucoup de questions. Une fois de plus, il faut souligner l’aspect sĂŠcuritĂŠ. Un ULM ça se pose Ă 70 km, c’est -Ă dire que si vous avez un accident, il est Ă 70 km au sol. Et comme je dis toujours, j’ai plus peur quand je fais Libreville/ LambarĂŠnĂŠ en voiture parce que je suis Ă 120 km/h et que les gens en face de moi roulent n’importe comment, que lorsque je suis avec mon ULM et que je fais Libreville/LambarĂŠnĂŠ, c’est moins dangereux et me prend juste 1 heure d’ailleurs. Je suis très satisfait de cette rĂŠunion parce que si vous ĂŞtes d’accord et je ferai mon maximum pour ça, je vous invite Ă venir rapidement voler tous, on vous fera dĂŠcouvrir un monde, mĂŞme pour le dĂŠveloppement du tourisme au Gabon ! Âť Vous avez chopĂŠ la vĂŠrole ULM ? Contactez M. Segonds (csegonds@ cfao.com) et envolez-vous alors vers ces nouveaux horizons ! ia *L’arrĂŞtĂŠ peut ĂŞtre consultĂŠ sur notre site sur le lien suivant : KWWS ZZZ DQDFJDERQ RUJ IU LPDJHV SGI DUUHWH XOP SGI


3KRWR GH IDPLOOH GHV SDUWLFLSDQWV

PROJET ATA-AC :

4ème rÊunion du ComitÊ de pilotage à Brazzaville

A

Photo: Dylan Harbour

Sur invitation de la RĂŠpublique du Congo, et sous le pilotage de l’Agence EuropĂŠenne de la SĂŠcuritĂŠ AĂŠrienne (EASA), la 4ème rĂŠunion du ComitĂŠ de pilotage du projet d’AmĂŠlioration du Transport AĂŠrien HQ $IULTXH &HQWUDOH $7$ $& ĂŽnancĂŠ par l’Union europĂŠenne dans OH FDGUH GX 3URJUDPPH ,QGLFDWLI RĂŠgional (PIR)/Xème FED, et mis en Ĺ“uvre par l’EASA s’est tenue du 5 au 6 octobre 2015 Ă Brazzaville. A l’exception du Burundi, cette rencontre a vu la participation des Directeurs gĂŠnĂŠraux ou des reprĂŠsentants des AutoritĂŠs de l’Aviation civile de tous les pays membres de la CEEAC, ainsi que des reprĂŠsentants de la CEMAC, de la CEEAC, de l’EASA et de l’ASSA-AC. L’objectif principal de la rĂŠunion ĂŠtait d’examiner les activitĂŠs rĂŠalisĂŠes depuis la troisième session tenue Ă Malabo en fĂŠvrier 2015 et celles prĂŠvues pour les 6 mois Ă venir.

RÉTROSPECTIVE Avant de rentrer dans les dĂŠtails de cette rĂŠunion, rappelons d’abord le contexte dans lequel est nĂŠ ce projet. Le transport aĂŠrien occupe une place prĂŠpondĂŠrante en Afrique centrale dans les ĂŠchanges commerciaux et dans les mouvements des personnes. Chaque pays de cette zone dispose d’un ou plusieurs aĂŠroports internationaux, capables d’accueillir des avions gros porteurs. Cependant, plusieurs facteurs font obstacle Ă la promotion du transport DpULHQ V€U RUGRQQp HW HǸFDFH /H SOXV LPSRUWDQW HVW OÂŞLQVXǸVDQFH HQ matière de sĂŠcuritĂŠ. La plupart des Etats d’Afrique centrale ont un taux ĂŠlevĂŠ de non-conformitĂŠ aux normes de l’OACI. La mise en Ĺ“uvre de ces normes et pratiques recommandĂŠes dĂŠcoulant de la convention de Chicago incombe principalement aux Etats membres. Toutefois, la commission de la CEMAC, en tant que moteur de l’intĂŠgration, ainsi que la CEEAC, Ĺ“uvrent pour l’harmonisation des

politiques sectorielles et pour la mutualisation des moyens humains et techniques. Ainsi, la CEMAC a-t-elle crĂŠĂŠ une agence de supervision de la sĂŠcuritĂŠ aĂŠrienne en Afrique centrale (ASSA-AC) dont les missions sont similaires Ă celles de l’EASA pour l’Union europĂŠenne. Cet organisme doit ainsi Ĺ“uvrer Ă amĂŠliorer le niveau de sĂŠcuritĂŠ de la rĂŠgion en ĂŠtroite collaboration avec les autoritĂŠs compĂŠtentes de l’aviation civile des Etats de l’Afrique centrale. MalgrĂŠ l’importance du rĂ´le que joue le transport aĂŠrien dans la rĂŠgion, le YROXPH GX WUDĂŽF UHVWH WRXWHIRLV DVVH] IDLEOH PDLV FRQQDvW XQH FURLVVDQFH soutenue ces dernières annĂŠes. &HWWH VLWXDWLRQ UHQG GLǸFLOH OÂŞpWDEOLVVHPHQW GÂŞXQ V\VWqPH HǸFDFH GH VXpervision de la sĂŠcuritĂŠ par les Etats, car le volume d’activitĂŠ ne fournit pas XQH DVVLVH VXǸVDQWH SRXU IRXUQLU OHV revenus nĂŠcessaires ni pour maintenir le niveau de compĂŠtence que les DXWRULWpV GRLYHQW JDUGHU SRXU HÇşHFWXHU OHXU WUDYDLO DYHF HǸFDFLWp /HV Upsultats des audits de l’OACI illustrent FHWWH GLǸFXOWp GHV (WDWV GH OD UpJLRQ Ă faire face Ă leurs obligations. En plus, la situation des principaux aĂŠroports est caractĂŠrisĂŠe par des infrastructures ayant besoin pour la plupart d’être remises en conformitĂŠ avec les normes internationales. Ces

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principaux aÊroports de l’Afrique centrale. COMPTE-RENDU DE LA RÉUNION

En conclusion, l’Êtat actuel du secteur des transports aĂŠriens constitue un sĂŠrieux handicap Ă la circulation des personnes et des biens dans la rĂŠgion, Ă l’exploitation des importantes potentialitĂŠs que l’Afrique centrale recèle au plan ĂŠconomique DLQVL TXÂŞj OD SURPRWLRQ GHV DÇşDLUHV HW de l’entreprise privĂŠe. C’est dans cette optique qu’un contrat de subvention entre la dĂŠlĂŠgation de l’Union europĂŠenne en RĂŠpublique Centrafricaine et l’EASA relative Ă l’amĂŠlioration du transport aĂŠrien en Afrique centrale (ATA-AC) a ĂŠtĂŠ signĂŠ le 21 aoĂťt 2013. La durĂŠe du contrat est de 36 mois. La zone gĂŠographique Ă couvrir dans le cadre de ce projet comprend l’ensemble des pays membres de la CEEAC. /HV JURXSHV FLEOHV VRQW OHV EpQpĂŽciaires directs de l’assistance fournie comme l’ASSA-AC, les autoritĂŠs de l’aviation civile des Etats membres et les organismes nationaux de gestion des aĂŠroports internationaux non concĂŠdĂŠs. En mĂŞme temps, il y a OHV EpQpĂŽFLDLUHV LQGLUHFWV FRPPH OD future Agence RĂŠgionale de l’Aviation Civile en Afrique Centrale, les exploitants dans le transport aĂŠrien (compagnies aĂŠriennes, prestataires de services aĂŠroportuaires et de la navigation aĂŠrienne). Le projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’Appui au Commerce et Ă l’IntĂŠgration Economique (PACIE) qui a pour objectif gĂŠnĂŠral de contribuer Ă amĂŠliorer l’intĂŠgration des ĂŠconomies des Etats de l’Afrique Centrale, Ă faciliter leur insertion dans l’Êconomie mondiale et Ă favoriser OD FURLVVDQFH pFRQRPLTXH DĂŽQ GH rĂŠduire la pauvretĂŠ. Dans ce cadre, le projet a pour objectif de contribuer Ă la prĂŠvention et Ă la rĂŠduction des incidents et accidents dans le domaine du transport aĂŠrien, en appuyant la mise en place de l’ASSA-AC, en formant les cadres de l’Afrique centrale en sĂŠcuritĂŠ aĂŠrienne et en ĂŠlaborant un plan d’action de rĂŠhabilitation des

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Les principaux points Ă l’ordre du jour : - PrĂŠsentation des travaux du Projet ATA-AC - Rapport d’activitĂŠ des comitĂŠs techniques sur la rĂŠglementation - Point d’avancement de l’ASSA-AC - Divers Après examen de ces points, le comitĂŠ de pilotage est parvenu aux conclusions suivantes : PrĂŠsentation des travaux du Projet ATA-AC Le chef du projet ATA-AC, M. Yves KONING, a prĂŠsentĂŠ les activitĂŠs menĂŠes au cours du premier semestre de l’annĂŠe 2015 et celles programmĂŠes dans les 6 mois Ă venir, VHORQ VHV GLÇşpUHQWHV FRPSRVDQWHV a) Appui Ă l’ASSA-AC : - L’EASA a participĂŠ aux premières rĂŠunions statutaires de l’ASSA-AC tenues Ă Libreville du 27 au 29 avril 2015, mais n’a pas pu prendre part aux deuxièmes qui se sont tenues Ă Malabo du 29 septembre au 2 octobre 2015. - Trois rĂŠunions des comitĂŠs techniques en charge de l’Êlaboration de la règlementation ont eu lieu Ă Douala, Pointe-Noire et Sao TomĂŠ. - initialement prĂŠvu pour le 1er semestre 2015, le dĂŠploiement du logiciel SOFIA commencera au cours du second semestre 2015 au siège de l’ASSA-AC. b) Formations et sĂŠminaires : - Une sĂŠrie de formations thĂŠoriques a eu lieu : aĂŠrodromes (Gabon), facteurs humains (Congo). Quelques formations supplĂŠmentaires sont prĂŠvues : ECCAIRS (7-11 dĂŠcembre 2015, Allemagne) et EnquĂŞte accident (Congo). - Une formation pratique d’inspecteur OPS a lieu actuellement Ă Toulouse. Sept Etats de la sous-rĂŠgion en sont EpQpĂŽFLDLUHV 'HX[ DXWUHV IRUPDWLRQV pratiques sont prĂŠvues. lnspecteur

navigabilitĂŠ (30 novembre au 10 dĂŠcembre 2015, RDC) et SAFA (14 au 18 dĂŠcembre 2015, Angola). /D VRXV UpJLRQ EpQpĂŽFLHUD GH GHX[ sĂŠminaires organisĂŠs dans le cadre GX SURMHW 6,$6$ &HUWLĂŽFDWLRQ GHV centres de formation aĂŠronautique (21 et 22 octobre 2015, Ethiopie) et NavigabilitĂŠ (11 et 12 novembre 2015, CĂ´te d’lvoire). c) Etude aĂŠroportuaire : - Huit formulaires de dĂŠsignation des aĂŠrodromes ont ĂŠtĂŠ reçus. La RDC se propose de designer un autre aĂŠroport international en remplacement de l’aĂŠroport de Mbujimayi. Reste encore la dĂŠsignation d’un aĂŠroport pour l’Angola et la Centrafrique. /ÂŞ($6$ D SUpVHQWp OHV GLǸFXOWpV GH mise en place du contrat avec l’ACI. - L’aĂŠroport de N’Djamena (Tchad) qui avait entrepris les dĂŠmarches auprès GÂŞ$&, D SX EpQpĂŽFLHU HQ GHKRUV GX cadre du projet ATA-AC, d’une visite APEX in Safety en aoĂťt 2015. - Les prĂŠrequis Ă toutes missions APEX in Safety ont ĂŠtĂŠ rappelĂŠs par le chef de projet. II conviendra que ceux-ci soient respectĂŠs avant l’organisation de toute mission, Ă savoir : l’exploitant de l’aĂŠrodrome dĂŠsignĂŠ doit ĂŞtre membre d’ACI ; la demande d’une visite APEX in Safety doit ĂŞtre faite par l’exploitant auprès d’ACI ; et l’accord ĂŠcrit de remise du rapport ACI Ă l’EASA doit ĂŞtre obtenu. Si l’aĂŠrodrome n’est pas membre d’ACI, l’EASA enverra une mission sur place pour ĂŠvaluer la conformitĂŠ Ă l’annexe 14 de l’OACI. Poursuivant son exposĂŠ, le chef de projet a attirĂŠ l’attention des membres du comitĂŠ de pilotage sur OHV GLǸFXOWpV HW ULVTXHV SRXYDQW entraver l’atteinte des objectifs du projet, Ă savoir le fait que l’ASSA-AC n’ait pas encore dĂŠmarrĂŠ ses activitĂŠs ainsi que la situation sĂŠcuritaire dans OHV SD\V EpQpĂŽFLDLUHV YRLU HQFDGUp /D VLWXDWLRQ ĂŽQDQFLqUH GX SURMHW D pWp SUpVHQWpH (QĂŽQ XQH LQIRUPDWLRQ D ĂŠtĂŠ donnĂŠe sur le projet SIASA et il a ĂŠtĂŠ indiquĂŠ que 3 Etats d’Afrique Centrale (Congo, Gabon et Tchad) bĂŠQpĂŽFLHQW GÂŞXQH DVVLVWDQFH WHFKQLTXH

Photos: Natalia Bouemis Kazakova

infrastructures nÊcessitent des amÊnagements consÊquents et certaines d’entre elles doivent être rÊhabilitÊes.


Conclusions : Apres ĂŠchanges, le ComitĂŠ de pilotage est revenu sur sa dĂŠcision de tenir une rĂŠunion d’experts prĂŠalablement Ă celle du comitĂŠ de pilotage. Le projet prendra en charge deux personnes par rĂŠunion et par Etat. - Les prochaines formations auront lieu dans l’ordre suivant : RDC (inspecteur AIR), Angola (SAFA), Congo (EnquĂŞte accident), Allemagne (ECCAIRS), GuinĂŠe Equatoriale (Technique d’audit) - La liste des personnes ayant EpQpĂŽFLp GÂŞXQH IRUPDWLRQ VHUD communiquĂŠe Ă l’ensemble des membres du comitĂŠ de pilotage. - Le comitĂŠ de pilotage du projet a dĂŠcidĂŠ de retenir le nom de domaine suivant pour son site web : www.assa-ac.org. - Le comitĂŠ a exprimĂŠ son dĂŠsir de voir l’EASA conclure très rapidement l’accord contractuel DYHF ,ÂŞ$&, DĂŽQ GH UpDOLVHU DYDQW le 31/12/2015 les missions techniques prĂŠvues pour le 2eme semestre 2015. - Le reprĂŠsentant de la CEMAC et le chef de projet ATA-AC sont chargĂŠs d’approcher la DĂŠlĂŠgaWLRQ GH OÂŞ8( j %DQJXL DĂŽQ GÂŞREWHnir un avenant au contrat en vue d’intĂŠgrer le budget additionnel accordĂŠ dans le cadre du projet PACIE et ainsi permettre la mise en Ĺ“uvre de ces activitĂŠs supplĂŠmentaires. Rapport d’activitĂŠ du groupe de travail sur la règlementation Le rapporteur des comitĂŠs techniques a prĂŠsentĂŠ les rĂŠsultats GHV WUDYDX[ HÇşHFWXpV ORUV GHV trois dernières rĂŠunions. TouWHIRLV LO D UHOHYp OHV GLǸFXOWpV constatĂŠes, notamment : - la transposition du schĂŠma europĂŠen dans le contexte de l’Afrique centrale (texte chapeau), - le processus d’adoption des textes au niveau de la commu-

nautĂŠ. $ FHW HÇşHW la rĂŠunion a UpDǸUPp OH principe de l’approche communautaire. Conclusions : - La poursuite des rĂŠunions des comitĂŠs de rĂŠdaction, avec la prĂŠsence d’experts mandatĂŠs par l’EASA lors de la 5ème rĂŠunion. - La mise en place d’un comitĂŠ composĂŠ de juristes des Etats et organismes suivants : RCA, Gabon, Cameroun, Tchad, Congo, CEMAC, CEEAC et EASA. L’EASA contactera ces Etats/organismes pour la dĂŠsignation des juristes. Ce comitĂŠ sera appuyĂŠ par une expertise technique et devra rendre ses conclusions au plus tard le 31 dĂŠcembre 2015. Rapport d’activitĂŠs de l’ASSA-AC Le Directeur gĂŠnĂŠral de l’ASSA-AC a donnĂŠ lecture du comPXQLTXp ĂŽQDO GH OD SUHPLqUH session extraordinaire du comitĂŠ des ministres de l’ASSA-AC qui s’est tenue Ă Malabo le 2 octobre 2015. S’en est suivie une pĂŠriode de questions/rĂŠponses qui a portĂŠ principalement sur OÂŞpWDW ĂŽQDQFLHU GH OÂŞDJHQFH OH budget 2016, le recrutement du personnel, le siège de l’agence ainsi que sur l’adhĂŠsion des Etats non-membres de la CEMAC Ă l’agence. Divers Les prochaines rĂŠunions du comitĂŠ de pilotage se tiendront respectivement Ă Luanda en Angola et Ă Libreville au Gabon. Le ComitĂŠ a dĂŠcidĂŠ de tenir sa dernière rĂŠunion du comitĂŠ de pilotage Ă N’Djamena au Tchad, siège de l’ASSA-AC. ia

MAGANAC a contactĂŠ le Chef de Projet, M. Yves KONING, pour en savoir plus sur les rĂŠserves exprimĂŠes dans son exposĂŠ :

M. Koning, vous avez attirĂŠ l’attention des membres du ComitĂŠ de pilotage sur certaines difĂŽFXOWpV HW ULVTXHV SRXYDQW HQWUDYHU OÂŞDWWHLQWH GHV objectifs du projet, Ă savoir le fait que l’ASSA-AC n’ait pas encore dĂŠmarrĂŠ ses activitĂŠs ; ainsi que OD VLWXDWLRQ VpFXULWDLUH GDQV OHV SD\V EpQpĂŽFLDLUHV Pouvez-vous me prĂŠciser ces points ? Lors des deux dernières rĂŠunions du ComitĂŠ de pilotage, des inquiĂŠtudes ont ĂŠtĂŠ exprimĂŠes VXU OD OHQWHXU GX GpPDUUDJH HÇşHFWLI GH OÂŞ$JHQFH ASSA-AC et les consĂŠquences nĂŠgatives que cela pouvait avoir sur le projet. Les premières rĂŠunions statutaires de l’ASSA-AC ont eu lieu Ă Libreville les 27 et 28 avril 2015, puis Ă Malabo du 29 septembre au 2 octobre 2015. Le ComitĂŠ des Ministres a adoptĂŠ le Statut et Règlement IntĂŠrieur du personnel de l’Agence, ainsi que l’Organigramme et autorisĂŠ le recrutement en particulier d’un Directeur Technique et d’un Directeur de la Formation. La prise de fonction des directeurs et le recrutement des experts qui devraient avoir lieu prochainement sont des bonnes nouvelles. Mais cela arrive très tardivement dans le dĂŠroulement du projet ATA-AC dont l’un des objectifs ĂŠtait de soutenir l’opĂŠrationnalisation de l’ASSA-AC et fournir une formation ciblĂŠe Ă ses experts. Cet objectif ne sera au mieux que partiellement atteint. Quant Ă la situation sĂŠcuritaire, il faut tenir compte du fait que cette annĂŠe 2015 et l’annĂŠe prochaine, de nombreux pays de la zone CEEAC passent par des ĂŠlections prĂŠsidentielles et/ ou lĂŠgislatives. Les ĂŠvĂŠnements qui se sont passĂŠs au Burundi ou en RĂŠpublique Centrafricaine prĂŠsentent des risques pour le bon dĂŠroulement de certaines activitĂŠs. Dernièrement, les participants centrafricains ont eu du mal Ă rentrer chez eux suite Ă des rĂŠunions organisĂŠes dans le cadre du projet. Les prochaines ĂŠlections pourront ĂŠgalement engendrer des troubles qu’il conviendra d’Êvaluer DX PRPHQW GH OÂŞRUJDQLVDWLRQ GHV GLÇşpUHQWHV activitĂŠs. Mais il n’est pas exclu que certaines d’entre elles doivent ĂŞtre reportĂŠes, dĂŠplacĂŠes ou annulĂŠes. Quel est votre bilan personnel de cette rĂŠunion ? Le ComitĂŠ de pilotage a pris acte des avancĂŠes rĂŠalisĂŠes dans le cadre du projet. Certains retards dans la mise en Ĺ“uvre de certaines actions ont ĂŠtĂŠ discutĂŠs. Je me rĂŠjouis du fait que la rĂŠgion ait dĂŠcidĂŠ d’allouer des sommes supplĂŠmentaires au projet pour en particulier mener des ĂŠvaluations d’une dizaine d’aĂŠroports additionnels. Il conviendra d’intĂŠgrer cette dĂŠcision dans le contrat.

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6ĂˆME RÉUNION CAPSCA-AFRIQUE Ă€ JO’BURG :

La CAA sud-africaine prĂŞte Ă partager son expĂŠrience /ÂŞDQQpH D PDQLIHVWHPHQW ĂŠtĂŠ orchestrĂŠe par la Maladie Ă Virus Ebola (MVE) dans le secteur GH OÂŞDYLDWLRQ FLYLOH HQ $IULTXH HW GDQV OH PRQGH $SUqV OD IRUPDWLRQ organisĂŠe Ă Dakar en mars 2015 sur cette ĂŠpidĂŠmie, au moment oĂš WRXV OHV SULQFLSDX[ IR\HUV GpFODUpV HQ $IULTXH GH OÂŞ2XHVW pWDLHQW HQFRUH DFWLIV /LEpULD *XLQpH 6LHUUD LĂŠone), l’OACI, par le truchement du programme de l’Arrangement de Collaboration pour la PrĂŠvention et la Gestion des Evènements de SantĂŠ Publique dans le Secteur GH OÂŞ$YLDWLRQ &LYLOH HQ $IULTXH &$36&$ $IULTXH YLHQW GÂŞDSSX\HU techniquement l’autoritĂŠ de l’aviaWLRQ FLYLOH GH OÂŞ$IULTXH GX 6XG &$$ dans l’organisation de la 6ème rĂŠuQLRQ GH &$36&$ $IULTXH TXL VÂŞHVW tenue du 12 au 16 octobre 2015. Le Gabon y ĂŠtait reprĂŠsentĂŠ par le Docteur Cyrille MOUYOPA, cardiologue - spĂŠcialiste de mĂŠdecine DpURQDXWLTXH HW VSDWLDOH FKHI GH OD section mĂŠdecine aĂŠronautique Ă l’ANAC GABON. La cĂŠrĂŠmonie d’ouverture a ĂŠtĂŠ prĂŠsidĂŠe par la Vice-Ministre sud-africaine des transports qui a relevĂŠ l’opportuQLWp TXÂŞRÇşUH &$36&$ $IULTXH j VRQ pays, au moment oĂš la MVE ĂŠvolue toujours en Afrique de l’Ouest, d’Êvaluer le dispositif mis en place Ă l’aĂŠroport international O.R TAMBO de Johannesburg, mais aussi d’assurer la formation continue de tous ses compatriotes engagĂŠs dans la lutte contre les maladies transmissibles par les voyageurs aĂŠriens. Le reprĂŠsentant de l’OMS a prĂŠsentĂŠ la vision de son administration et insistĂŠ sur la promotion de la collaboration ĂŠtroite entre les autoritĂŠs des aviations civiles et celles de la santĂŠ publique dans la lutte contre les maladies transmissibles dans le

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secteur de l’aviation civile. Il a informĂŠ l’assistance de la mise en place par l’OMS d’un comitĂŠ d’urgence chargĂŠ de la prise rapide de dĂŠcisions en cas GÂŞpSLGpPLH GpFODUpH &HFL DĂŽQ GH Uppondre aux critiques selon lesquelles l’OMS a tardĂŠ Ă dĂŠclarer l’ÊpidĂŠmie de la MVE survenue en Afrique de l’Ouest comme une urgence de santĂŠ publique de portĂŠe internationale. Par ailleurs, l’OMS a dĂŠcidĂŠ de mettre en place une procĂŠdure GH FHUWLĂŽFDWLRQ GHV aĂŠroports, ĂŠvaluant leur capacitĂŠ Ă lutter contre les maladies transmissibles par les voyageurs aĂŠriens. Le meeting de Johannesburg a vu aussi la participation du CDC des Etats Unis d’AmĂŠrique. Les experts de ce centre spĂŠcialisĂŠ dans la lutte contre les maODGLHV FRQWDJLHXVHV RQW pGLĂŽp OÂŞDVVLVtance sur l’organisation pratique sur le terrain, sur les moyens logistiques et humains dĂŠployĂŠs dans la lutte contre la MVE en Afrique de l’Ouest. Moyens sans lesquels l’ÊpidĂŠmie aurait causĂŠ plus de morts. En marge de la rĂŠunion, les responsables de CAPSCA, en collaboration avec l’OMS, ambitionnaient aussi de continuer la formation des conseillers techniques d’aĂŠroports (CTA), commencĂŠe lors des rĂŠunions de Bamako en mars 2011, Abidjan en mai 2012, Nairobi en juin 2012 et Ouagadougou en dĂŠcembre 2013. Les conseillers techniques d’aĂŠroports, une fois la formation terminĂŠe, vont assister les 33 Etats membres de CAPSCA-Afrique dans OHV SURFpGXUHV GH FHUWLĂŽFDWLRQ GH leurs aĂŠroports. Chaque autoritĂŠ de l’aviation civile doit dès Ă prĂŠsent

dÊsigner les personnes ressources devant poursuivre cette formation au cours des prochaines rÊunions CAPSCA. La formation des CTA s’est achevÊe par la visite de l’aÊroport international O.R TAMBO de Johannesburg. Cet aÊroport moderne rÊpond parfaitement aux exigences dans la lutte contre les maladies transmissibles par les voyageurs aÊriens. Les Êquipes mÊdicales en place sur les circuits dÊpart et dans la zone internationale, en collaboration avec le service des ambulances de l’air, spÊcialisÊ dans les Êvacuations sanitaires, sont outillÊes pour prendre en charge toutes les situations d’urgences des passagers en temps Le Dr Cyrille MOUYOPA a reprÊsentÊ le Gabon

normal et en cas d’ÊpidÊmie dÊclarÊe. L’autoritÊ de l’aviation civile de l’Afrique du sud est prête à recevoir tous les pays membres de CAPSCA dÊsireux de s’enrichir de leur expÊrience. C’est l’occasion d’inciter tous les pays n’ayant pas encore sollicitÊ une visite d’assistance de leurs aÊroports de le faire. Le Gabon, devant ces exigences de l’OACI et GH Oª206 GDQV OD FHUWLÎFDWLRQ GHV aÊroports et en prÊvision de l’organisation prochaine (janvier 2017) de la Coupe d’Afrique des Nations de Football doit urgemment remettre sur la table de travail, le cahier de charge &$36&$ DÎQ GH VROOLFLWHU XQH DVsistance des aÊroports de Libreville, Port-Gentil et Franceville. Docteur Cyrille MOUYOPA


/ªHǺ HFWLI GH Oª$1$& VªDJUDQGLW GH QRXYHOOHV SHUVRQQHV et la rubrique Who’s who vous laisse les dÊcouvrir ‌

Davy Ralph ASSEKO OBIANG, cadre statisticien Ă la Direction juridique

-XQLRU 2%,66$ 2.266$ DJHQW DGPLQLVWUDWLI HQ ressources humaines et moyens

Arnaud ABA’A OLLOMO, agent AIM à la Direction de l’exploitation

Aicha IBRAHIM MPOUH, inspecteur Ă la Direction de la SĂťretĂŠ et de la Facilitation

Lewis NGADI, technicien aĂŠrodrome Ă la Direction des aĂŠrodromes et des ĂŠquipements aĂŠronautiques

ChildĂŠrick NZENGUE NZENGUE, agent de liaison Ă l‘ANAC

Gregue NGUELE, cadre rĂŠglementation aĂŠrienne Ă la Direction juridique

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Questions R茅ponses 路 Maganac 22


Une bonne demi-heure de plus ‌

LES PLUS LONGS VOLS DIRECTS :

Emirates dĂŠtrĂ´nera Qantas

L

a compagnie aÊrienne Emirates a rÊcemment annoncÊ l’ouverture en 2016 d’une ligne directe Dubaï-Panama d’une durÊe de 17 heures et 35 minutes ! A partir du 1er fÊvrier 2016, cette liaison d’Emirates surpassera le plus long vol actuel, exploitÊ par Qantas Airways et reliant Dallas à Sydney en un peu moins de 17 heures, selon un classement des vols directs les plus longs publiÊ par le comparateur de billets Kayak.fr.

Photos : Emirates, Qantas

Le site a dressĂŠ une liste des plus longs vols en partance d’Europe et GÂŞ$VLH 3DFLĂŽTXH /D FRQQH[LRQ $LU France entre Paris et Santiago du Chili est le vol le plus long au dĂŠpart Ă la fois de France et d’Europe. Il faut 14 heures et 40 minutes Ă la compagnie française pour relier ces deux villes.

connexion Rome-Buenos Aires dure 13 heures et 55 minutes, seulement 5 minutes de moins que le vol Lufthansa au dÊpart de Francfort et à destination de la capitale argentine. Cet itinÊraire est Êgalement desservi par British Airways depuis Londres : la distance de 11.140 km entre les deux villes est couverte en 13 heures et 45 minutes. Dans la majoritÊ des cas, l’AmÊrique du Sud semble être une GHVWLQDWLRQ SULVpH (Q HǺHW OHV SOXV longs vols directs concernent cette

rĂŠgion du globe. ÂŤ Il y a deux raisons principales : la première est bien entendu gĂŠographique, la seconde est ĂŠconomique. Les compagnies aĂŠriennes privilĂŠgient l’ouverture et la maintenance de ces lignes en rĂŠponse Ă la forte demande Âť, explique John-Lee Saez, Directeur RĂŠgional de Kayak.fr pour la France, l’Espagne et l’Autriche. Les avancĂŠes constantes en matière de technologie aĂŠrienne permettent ĂŠgalement Ă de plus en plus de voyageurs de rejoindre des destinations lointaines. aj

DorĂŠnavant le No. 2

En Espagne, c’est Êgalement un vol vers Santiago qui remporte la palme : les passagers du vol Iberia au dÊpart de Madrid passeront 13 heures et 30 minutes dans l’avion avant d’atterrir dans la capitale chilienne. La compagnie Alitalia exploite quant à elle le plus long vol en partance d’Italie : la

Questions-RÊponses ¡ Maganac 23

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AFRIQUE / OACI :

MAROC :

Les zones aÊriennes faisant l’objet d’alertes

La zone Europe domine le trafic aĂŠrien

Après le crash de l’avion de MetroMHW HQ eJ\SWH /XIWKDQVD (PLUDWHV et Air France renoncent Ă survoler la zone. Mais l’Égypte n’est pas le seul ĂŠtat africain concernĂŠ : la liste de l’OACI met ĂŠgalement en lumière d’autres avertissements, notamment pour le Soudan du Sud, la Somalie, le Soudan, ou la Libye dont le survol est dĂŠjĂ très fortement dĂŠconseillĂŠ voir interdit pour certaines compagnies. Le Mali est ĂŠgalement visĂŠ, en raison GX FRQĂŻLW GDQV OH QRUG GX SD\V (Q fĂŠvrier dernier, les États-Unis dĂŠconseillaient ainsi de survoler le pays Ă moins de 26.000 pieds, soit un peu moins de 8.000 mètres. En cause,

La zone Europe dÊtient 70,44% GX WRWDO GX WUDÎF DpULHQ FRPPHUcial des aÊroports marocains, en septembre dernier, indiquent de UpFHQWHV VWDWLVWLTXHV GH Oª2ǸFH national des aÊroports (ONDA).

explique la FAA, la prÊsence d’artillerie lourde comme des roquettes, des mortiers, due à  une activitÊ insurrectionnelle .

Les passagers en provenance de l’ensemble des pays de cette zone RQW HQ HÇşHW DWWHLQW SOXV GH PLOlion en septembre 2015, contre 1,127 million Ă la mĂŞme pĂŠriode de l’annĂŠe dernière. La mĂŞme tendance a ĂŠtĂŠ

CAMEROUN :

33 milliards de FCFA paralysent Camair-Co Edgar Alain Mebe Ngo’o, le nouveau ministre camerounais des transports, a eu une sĂŠance de travail avec le patron de la compagnie nationale aĂŠrienne pour IDLUH OH SRLQW GH OD VLWXDWLRQ GLǸFLOH GH FHOOH FL

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doit Êgalement faire face à la pauvretÊ de son parc avion. Le DG a rÊsumÊ les problèmes de la compagnie en plusieurs points: faire aboutir le partenariat avec Boeing pour un meilleur point de relance des activitÊs, immatriculer et mettre en circulation les MA60 et notamment rÊgler cette dette de plus de 30 milliards.

enregistrÊe sur la zone Afrique oÚ OH WUDÎF D FRQQX GXUDQW VHSWHPEUH une hausse de 6,23% avec 109.533 passagers, contre 103.113 passagers à la même pÊriode de l’annÊe 2014. Le marchÊ domestique, d’AmÊrique du Nord, du Moyen Orient et d’AmÊrique du Sud ont enregistrÊ, en septembre dernier, des hausses respectives de 3,10% (29.057 passagers contre 28.183 passagers en 2014), de 13,70% (134.331 passagers contre 118.140 en septembre 2014) et de 29,51% (3.435 passagers en septembre dernier contre 2.653 passagers à la même pÊriode 2014). S’agissant de la zone du Maghreb, il a ÊtÊ constatÊ une baisse de 1,03% (58.217 passagers en septembre dernier contre 58.820 passagers à la même pÊriode 2014). MAP

Photos: Joris-Jan, CCAA

Selon le magazine La Nouvelle Expression (Lne), Ă la date de la prise de fonctions du Directeur gĂŠnĂŠral M. Nana Sandjo en juin 2014, l’entreprise avait une dette fournisseur d’environ 24.5 milliards Fcfa. ÂŤLes recettes que nous produisons sont d’environ 2.5 milliards la moyenne mensuelle, contre les charges d’environ 4 PLOOLDUGV FH TXL FUpH XQ GpĂŽFLW $X dĂŠpart il ĂŠtait plus important, mais ça baisse au fur et Ă mesure qu’on avance Âť, a expliquĂŠ Nana Sandjo. Outre la dette colossale, Camairco

L’aÊroport Mohamed VI de Casablanca


ETHIOPIE :

GHANA :

4 Millards de $ pour un nouvel aĂŠroport

Brussels Airlines atterrit Ă Accra

L’Ethiopie compte investir 4 milliards de dollars dans la construction d’un nouvel aÊroport international qui devrait accueillir annuellement 120 millions de passagers. Pourtant actuellement, l’Ethiopie est sur un autre chantier d’extension de l’actuel aÊroport international de Bole à Addis-Abeba. Celui-ci devrait porter sa capacitÊ, au terme des travaux, de 6 millions à 22 millions de passagers par an à l’horizon 2018. Son coÝt est estimÊ à 350 millions de dollars. Le nouvel aÊroport international sera situÊ dans une banlieue ÊloignÊe de la capitale. Sa construction s’Êtalera sur dix ans et il comprendra plusieurs terminaux passagers, quatre pistes d’atterrissage et une citÊ aÊroportuaire.

dĂŠrablement l’Egypte ou encore l’Afrique du Sud. Pour le ministre ĂŠthiopien des transports, Workneh Gebeyehu, ce projet ÂŤ fera d’Addis Abeba le carrefour de l’aviation en Afrique Âť. La capitale ĂŠthiopienne a HQ HÇşHW GHV DWRXWV SRXU \ DUULYHU (OOH accueille le siège de l’Union africaine et plusieurs reprĂŠsentations onusiennes. Sa position gĂŠographique lui est aussi favorable, puisque situĂŠe au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie.

La compagnie aÊrienne Brussels Airlines a inaugurÊ sa nouvelle liaison entre Bruxelles et Accra au Ghana, sa 19e destination sur OH FRQWLQHQW DIULFDLQ 'HSXLV OH 26 octobre 2015, la compagnie nationale belge propose quatre vols par semaine entre sa base à Bruxelles-Zaventem et l’aÊroport d’Accra-Kokota avec prolongation vers LomÊ-Tokoin au Togo. Brussels Airlines est sans concurrence sur l’axe Bruxelles – Accra, la capitale ghanÊenne Êtant Êgalement

DÊjà , rien qu’avec son nouveau projet, le pays concurrencera consi-

TUNISIE :

Photos: ironmaidenbrasil, republicoftogo, Fotolia :magati,

Hub africain pour le cargo dès 2016 Express Logistic et UPS consolident leur partenariat avec la crĂŠation d’une compagnie aĂŠrienne de cargo EXPRESS AIR CARGO. Ainsi, Ă partir du 1er trimestre 2016, des vols quotidiens Ă destination de 51 pays HQ $IULTXH VHURQW ODQFpV j SDUWLU GH OÂŞDpURSRUW LQWHUQDWLRQDO GÂŞ(QĂŽdha-Hammamet. Avec des liaisons GLUHFWHV SRXU OH 1LJHULD OÂŞ$IULTXH GX 6XG *KDQD ž OÂŞDpURSRUW GÂŞ(QĂŽGKD VHUD OH SUHPLHU +XE DIULFDLQ GH transport cargo en Tunisie. (Q HÇşHW OÂŞH[SpULHQFH UpXVVLH GX FKRL[ du leader mondial de la logistique, UPS, de s’installer en Tunisie et d’exploiter un avion-cargo Ă partir du 12 Janvier 2015, reliant la Tunisie Ă partir GH OÂŞ$pURSRUW LQWHUQDWLRQDO GÂŞ(QĂŽGKD au hub europĂŠen d’UPS Ă Cologne en Allemagne, a encouragĂŠ l’investisseur AmĂŠricain et le promoteur tunisien Ă dĂŠvelopper leur activitĂŠ sur le continent africain. La CrĂŠation de

la Compagnie cargo EXPRESS AIR &$5*2 DXUD XQ HǺHW GH OHYLHU GLUHFW sur la Tunisie. Elle permet de drainer un investissement de 46 millions de dinars sur 3 ans, de crÊer 800 emplois directs et 400 indirects, en plus de relier quotidiennement 51 capitales en Afrique dès 2016. Elle RǺUH DXVVL XQ DFFqV GLUHFW SRXU OHV exportateurs tunisiens aux marchÊs africains, et un positionnement stratÊgique de la Tunisie sur le continent africain. ups

reliĂŠe Ă l’Europe par British Airways, Iberia, KLM, Lufthansa, TAP Portugal, Turkish Airlines et Vueling. En revanche entre Accra et LomĂŠ, elle est face Ă ASKY Airlines. Cette nouvelle route entraine la disparition des deux rotations hebdomadaires vers LomĂŠ via Abidjan. Bernard Gustin, CEO de OD ĂŽOLDOH GX JURXSH /XIWKDQVD D GLW dans un communiquĂŠ : ÂŤ Le Ghana est Ă la fois d’un point de vue ĂŠconomique mais aussi touristique, l’un des pays africains avec une croissance des plus rapides. Accra mĂŠrite plus que jamais une place dans le rĂŠseau croissant de Brussels Airlines. Avec nos vols directs, nous rĂŠpondons ĂŠgalement Ă la demande de la diaspora ghanĂŠenne en Belgique, aux Pays-Bas, en l’Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis Âť. Le Ghana est la 16ème destination de Brussels Airlines en Afrique de l’Ouest. aj

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AER LINGUS :

AMERICAN AIRLINES :

800 grammes de cocaĂŻne, une morsure et la mort

1.000  clandos  retardent le dÊcollage d’un avion

Lors d’un vol de la compagnie nationale irlandaise le 18 octobre 2015 entre l’aĂŠroport de Lisbonne et Dublin, le BrĂŠsilien de 24 ans John Kennedy dos Santos Gurjao avait ĂŠtĂŠ pris d’une crise de rage, poussant des hurlements avant de s’en prendre aux passagers. Il avait mordu un voisin avant d’être maitrisĂŠ par les membres d’Êquipage, les pilotes dĂŠcidant alors de poser leur Airbus A320 en urgence Ă Cork. 8Q PpGHFLQ HW GHX[ LQĂŽUPLqUHV prĂŠsents Ă bord ont tentĂŠ des massages cardiaques après qu’il a perdu connaissance, mais les services de secours appelĂŠs sur place Ă l’aĂŠroport de Cork n’ont pu que constater son dĂŠcès. Une autopsie a constatĂŠ selon le quotidien Irish Times que le jeune homme avait avalĂŠ environ 800 grammes de cocaĂŻne, rĂŠpartis en 80 sachets et qui auraient une

valeur marchande de 56.000 euros. La rupture d’un des sachets aurait provoquĂŠ le drame. Gurjao, originaire du nord du BrĂŠsil, voyageait avec une femme de 40 ans propriĂŠtaire d’un passeport portugais. Les autoritĂŠs ont dĂŠcouvert dans les bagages de cette dernière 1,8 kilo de ÂŤ poudre blanche Âť qui s’est rĂŠvĂŠlĂŠe ĂŞtre du bicarbonate de soude. SoupçonnĂŠe de WUDĂŽF GH VWXSpĂŽDQWV HOOH D pWp DUUrWpH aj

Environ 1.000 passagers sans billet ont rÊcemment tentÊ de monter à bord d’un vol de la compagnie aÊrienne American Airlines à Dallas au Texas (Etats-Unis), provoquant une agitation gÊnÊrale dans la cabine de l’appareil. De quoi retarder de plus d’une heure le dÊcollage l’avion de ligne.

FRANCFORT :

ÂŤLe pilote est responsable de toutes les vies Ă bordÂť : Air Canada ne plaisante pas avec ses missions. Alors qu’un bouleGRJXH IUDQoDLV DFFRPSDJQDLW VRQ PDvWUH de Tel Aviv Ă Toronto sur cette compagnie aĂŠrienne, une panne GH FKDXÇşDJH GDQV OHV soutes de l’avion a IDLOOL PHWWUH VD YLH HQ pĂŠril. C’Êtait sans compter sur la rĂŠactivitĂŠ GX SLORWH (Q HÇşHW DYHF GHV WHPpĂŠratures extĂŠrieures pouvant aller jusqu’à - 50 degrĂŠs, le problème technique allait ĂŞtre fatal pour Simba, âgĂŠ de sept ans. Le vol a donc ĂŠtĂŠ dĂŠroutĂŠ et a atterri Ă l’aĂŠroport international Rhein-Main de Francfort,

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en Allemagne. CoĂťt de l’opĂŠration: 10.000 dollars, près de deux heures de retard. Le chien et son propriĂŠtaire ont ĂŠtĂŠ redirigĂŠs vers un autre vol HQ WRXWH VpFXULWp 6RXODJp OH PDvWUH reconnaissant a dĂŠclarĂŠ : ÂŤC’est mon chien, c’est comme mon enfant. Il est tout pour moiÂť. aj

Ici, point de surbooking ou de doubles rĂŠservations de sièges. Les voyageurs indĂŠsirables ĂŠtaient en rĂŠalitĂŠ des abeilles. A l’origine de cet incident pas banal, la reine des abeilles, qui est allĂŠe ÂŤ voler dans l’aile de l’avion Âť, a racontĂŠ le pilote de l’appareil, qui attendait alors que la tour de contrĂ´le lui accorde l’autorisation de dĂŠcoller. La cour a alors suivi sa reine. Pour dĂŠloger le royal intrus et sa cour, une ĂŠquipe spĂŠciale a ĂŠtĂŠ dĂŠpĂŞchĂŠe et une heure plus tard, l’avion et ses passagers ont pu partir. aj

Photos: Porsche, Fotolia: olly, Reinalde Roick, Patryk Kosmider

Un pilote dĂŠtourne un avion pour sauver un chien


DELTA AIRLINE :

880.000 euros en 2 ans :

Une tarentule s’échappe, l’avion Une hôtesse vend ses cloué au sol charmes dans au sol toute la nuit et l’araignée à Un McDonnell-Douglas MD90 de la morsure douloureuse retrouvée. 'HOWD $LU /LQHV TXL GHYDLW HǺHFWXHU les avions Brian Kruse, porte-parole de Delta Air un vol vers Atlanta a été évacué de tous ses passagers sur l’aéroport de Baltimore/Washington. Raison : une tarentule s’était échappée dans la soute de l’avion. Delta Air Lines a expliqué qu’une tarentule s’était échappée de son container qui avait été placé en soute. Lorsque les bagagistes s’en sont aperçus, ils ont immédiatement prévenu la sécurité. Les passagers ont été débarqués et transférés sur un autre avion. Le McDonnell-Douglas MD90 est resté

/LQHV D DǸUPp TXH OD WDUHQWXOH DYDLW 880.000 euros! C’est la somme qu’aurait gagné en deux ans une hôtesse de l’air d’une compagnie aérienne de la péninsule arabique

pWp FRQîQpH GDQV OD VRXWH HW TXªj aucun moment, elle n’était allée en cabine. Aucune autre araignée n’a été retrouvée non plus. aj

AVION RATÉ À ISTANBUL :

Photos : Fotolia: yurakp, nikola-master

Une Britannique se pend à l’aéroport

Un drame incompréhensible s’est produit récemment au sein de l’aéroport Atatürk en Turquie. Une touriste britannique en provenance GH /RQGUHV IDLVDLW HVFDOH j ,VWDQEXO et devait se rendre à Erbil, en Irak. Malheureusement, elle est arrivée trop tard à la porte d’embarquement et a raté son avion. D’après le journal Hurriyet Daily

News, la quinquagénaire était catastrophée car elle n’avait pas assez d’argent pour se racheter un autre billet. Elle s’est alors rendue dans les toilettes de l’aéroport et s’est pendue avec les lacets de ses chaussures. Une enquête a été ouverte pour comprendre ce qui a pu pousser la Britannique à se donner la mort. Hurriyet

en se prostituant en vol, raconte le quotidien saoudien Al-Saada. L’hôtesse se prostituait régulièrement sur des vols long-courriers, principalement entre la péninsule arabique et les Etats-unis. Elle ciblait des clients SDUPL OHV SDVVDJHUV HQ FODVVH $ǺDLUHV et Première, fournissait ses services dans les toilettes et facturait jusqu’à 2000 euros par passe. Prise dans les faits dans les toilettes d’un avion, elle a été licenciée immédiatement par la compagnie qui l’employait. Le quotidien saoudien Al-Saada ne révèle ni la nationalité de l’hôtesse ni le nom de la compagnie aérienne, indiquant seulement qu’il s’agit d’une compagnie de la péninsule arabique. La prostitution de PNC n’est pas si rare dans la péninsule arabique. En 2011, à Djeddah, la police saoudienne avait démantelé un vaste réseau de prostitution impliquant au moins une vingtaine d’hôtesses de l’air de compagnie aériennes du Golfe. Elles gagnaient environ 800 dollars pour chaque nuit passée à monnayer leur charme, dont une partie était reversée au chef du réseau. aj

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AGENCE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILE BP 2212 Libreville, Gabon Tel.: + 241.1.44.54.00 Fax: + 241.1.44.54.01

Agence Nationale de l’Aviation Civile

Site: www.anacgabon.org Email: contact@anac-gabon.com


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