MAGANAC 40

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No. 40 Janvier/Février/Mars 2019

MAGANAC Le Magazine de l‘ANAC

Agence Nationale de l’Aviation Civile

ICVM de l’OACI :

Excellente performance de l’ANAC !

ANAC : Prestations de serment


DANS CE NUMÉRO:

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A LA UNE ICVM de l’OACI

A LA UNE ANAC : Prestations de serment

ANAC Formation SAFA

ANAC Améliorer le processus de certification des exploitants

ANAC Nomination de Chefs de Services et Chefs de Bureaux

ANAC ANAC/BEIAA : Signature d’un mémorandum d’entente

GABON Passation de service à l’ASECNA

AFRIQUE Interview Abderrahmane BERTHÉ, SG de l’AFRAA

ANAC Dotation de matériel roulant et informatique

INTERNATIONAL Interview « Bilinguisme dans le ciel »

ACTUALITÉS EN BREF

INSOLITE


Nous n’allons pas nous arrêter là ! CHÈRES lectrices, chers lecteurs, Le Gabon a reçu une mission de validation coordonnée de l’OACI (ICVM) qui s’est déroulée du 29 janvier au 06 février 2019 (voir notre article page 4 sq.) sur les huit domaines et éléments cruciaux de l’aviation civile. Toutes les questions de protocole non satisfaisantes (consécutives à l’audit de 2007, à l’ICVM de 2012 et l’IVA de 2016) ont été revues dans leur intégralité. Lors du débriefing du 6 février, le rapport préliminaire (qui doit être validé par la section d’audit à Montréal) a fait état d’une augmentation significative de 49,54%. Ce qui nous fait passer d’un taux précédent de 26% à 75,66% de mise aux normes (EI). Ce résultat est très important parce qu’il s’agit d’une des plus grosses progressions qu’il y ait eu en termes d’implémentation, en très peu de temps en plus. Un véritable succès qui est l’aboutissement du projet pilote SAFE (projet OACI-Gabon) qui est une combinaison d’une expertise des d’États de la sous-région et de ceux du bureau régional WACAF de l’OACI. La particularité de ce projet était que nous avons travaillé avec des experts dans les domaines où il y a eu des avancées significatives. Il est donc important de remercier les Etats voisins (la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, le Togo, la Mauritanie…) qui ont mis leurs experts à notre disposition pour nous accompagner dans l’amélioration de nos règlements, nos procédures, nos checklists, et qui ont également contribué à la formation sur site. Nous remercions aussi le bureau régional de WACAF qui a supervisé avec nous tout le projet et qui à différentes phases, a

effectué des missions ROST avec ses propres experts pour y vérifier l’état d’avancement à différentes étapes. Enfin, le score obtenu est celui de tout un Etat. Ce n’est pas seulement le score de l’ANAC. C’est-à-dire que lorsque la revue a été effectuée, on n’a pas regardé que le système de l’aviation civile de l’ANAC, mais aussi le Bureau Enquêtes et Accidents qui est rattaché au Ministère en charge des Transports, le système législatif qui a été adopté par le parlement et renforcé par des textes règlementaires, le travail qui est effectué au niveau de l’industrie aéronautique (la navigation aérienne avec l’ASECNA, les gestionnaires aéroportuaires, les compagnies aériennes, le centre de médecine aéronautique qui est tenu au sein de l’hôpital militaire ainsi que les centres de maintenance aéronautique. C’est vraiment le résultat de toute une équipe ! Je voudrais réellement féliciter l’ensemble de mes agents, des collaborateurs pour le travail qui a été abattu et surtout les encourager parce que « c’est le début d’une nouvelle ère » comme nous l’ont dit les auditeurs. Aujourd’hui le Gabon passe à un autre niveau, il faut maintenir ce score, il faut même l’améliorer. Il ne faut pas se reposer sur nos lauriers. Il faut que nous continuions à progresser de manière régulière et que nous puissions toujours nous remettre en cause. Compte tenu des recommandations issues, il est tout à fait envisageable d’améliorer ce score dans les mois à venir dans certains domaines. Le prochain rendez-vous de l’aviation civile c’est la prochaine Assemblée générale de l’OACI qui aura lieu en octobre de cette année. Nous y

participerons massivement, d’abord parce que je pense que le Gabon sera encouragé pour les résultats obtenus, il est aussi éligible pour le prix du président de l’OACI qui est décerné quand un état a atteint les 60%, quand il a fait une avancée de plus de 15% par rapport au précédent score et quand il n’y a eu aucune préoccupation significative identifiée. Nous avons rempli ces trois conditions. Je voudrais aussi remercier le Chef de l’Etat, le Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, à l’origine de la création de l’ANAC. Il a toujours soutenu l’aviation civile gabonaise dans ses différentes phases de progression, et a toujours exigé une rigueur et un professionnalisme … Nous avons eu d’ailleurs l’occasion de voir l’intérêt qu’il porte à l’aviation civile gabonaise par sa présence au mois d’août de l’année dernière, à l’occasion de la certification de l’aéroport international Léon Mba de Libreville comme premier aéroport dans la zone CEMAC. Nous sommes ravis d’apporter notre pierre dans l’édifice de la mise en oeuvre de structures de Transport sûres et fiables qui font partie du plan stratégique « Gabon émergent » dans la mise en place d’un Gabon vert, qui concourt au développement d’un écotourisme en République Gabonaise. Je voudrais vraiment profiter de cette occasion pour dire que nous n’allons pas nous arrêter là et que nous allons continuer à progresser !

Arthur NKOUMOU DELAUNAY Directeur Général de l’ANAC

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Les 5 experts de l’OACI

Le DG ANAC (à dr.) et le coordinateur national au briefing d’ouverture

ICVM DE L’OACI :

L’aviation civile gabonaise vole à haute altitude Le Gabon a reçu une mission de validation coordonnée (ICVM) de l’OACI qui s’est déroulée du 29 janvier au 06 février 2019. Cette ICVM était la finalisation du projet SAFE qui a démarré depuis le mois d’avril 2016 avec l’OACI. Il s’agit d’une collaboration entre l’OACI et la République gabonaise sur un projet qui vise à améliorer le niveau de supervision de sécurité d’un Etat. Il a fait appel à une expertise régionale et sous-régionale, en collaboration avec les experts du bureau OACI de Dakar (WACAF) qui s’est déroulée sur l’ensemble des domaines et sur l’ensemble des éléments cruciaux d’un système de supervision de l’aviation civile. L’audit a été conduit par Papa Issa MBENGUE avec quatre auditeurs supplémentaires. Papa Issa MBENGUE était en charge des domaines LEG, ORG, PEL et OPS ; Ali OUSMANE du domaine AIR ;

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Arthémon NDIKUMANA du domaine AGA ; Dominique VERDONI du domaine AIG et enfin Celso FIGUEIREDO du domaine ANS. Le Directeur général de l’ANAC avait nommé des points focaux pour préparer cette ICVM dans chaque domaine, qui ont travaillé avec leurs directeurs respectifs, avec chaque service, chaque bureau, chaque agent. M. Pacôme Damien NGOYENDAMA, cadre qualité à l’ANAC, a agi en tant que coordinateur national (NCMC) pour cette revue. Le projet SAFE, établi en avril 2016 et visant à une assistance de l’OACI dans la mise en place des fondamentaux d’un système de supervision de la sécurité de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Gabon nous a guidés et orientés dans notre démarche, ainsi que l’aide des Etats voisins qui ont mis leurs experts à disposition pour venir accompagner

l’ANAC dans l’amélioration des procédures, des check-lists et qui ont contribué également à la formation sur site. Le bureau régional WACAF a supervisé tout le projet et a, à différentes phases, effectué des missions ROST avec ses propres experts pour vérifier l’état d’avancement à différentes étapes. La séance d’ouverture A la séance d’ouverture le mardi 29 janvier, le Directeur général de l’ANAC, M. Arthur NKOUMOU DELAUNAY, a d’abord souhaité la bienvenue à l’équipe composant la mission de l’ICVM. Il a expliqué l’objectif de cette mission qui est de faire une réévaluation du système de supervision de la sécurité pour revoir le taux de pourcentage EI - taux de mise en œuvre effective - au niveau de la sécurité du système d’aviation civile du pays.


La séance d’ouverture

Ensuite, le Chef d’Équipe a présenté les différents auditeurs et le processus d’ICVM qui comprend trois phases : la phase de préparation, la phase de mission sur le terrain et enfin, la phase de validation et le compte rendu. L’équipe de l’OACI recueille, évalue et documente les preuves des progrès réalisés par la République du Gabon dans la mise en œuvre de ses plans d’actions correctrices (CAP), rend compte de ses résultats et recommandations à la Section des audits de supervision de la sécurité et de la navigation aérienne (OAS) et par la suite à la République du Gabon par l’intermédiaire du Bureau régional de l’OACI assigné. En outre, elle peut identifier des préoccupations significatives de sécurité (SSC).

mises en œuvre dans le système de supervision de la sécurité de l’État. (voir tableau).

M. Papa Issa MBENGUE a également expliqué en détail les Éléments cruciaux (EC) d’un système de supervision de la sécurité (voir tableau). Ces éléments cruciaux (ÉC) sont classés en deux groupes : 1. Les ÉC 1 à 5 concernent « l’établissement », c’est-à-dire qu’ils indiquent que les dispositions visées doivent être intégralement et efficacement établies dans le système de supervision de la sécurité de l’État. 2. Les ÉC 6 à 8 portent sur « la mise en œuvre », c’est-à-dire qu’ils indiquent que les dispositions visées doivent être intégralement et efficacement

Autre sujet très important : les Préoccupations significatives de sécurité (SSC). Une préoccupation significative de sécurité se pose lorsque l’État audité permet au détenteur d’une autorisation ou d’une homologation d’exercer les privilèges qui y sont attachés, alors que les exigences minimales établies par l’État et par les normes des Annexes de la Convention de Chicago ne sont pas remplies, ce qui entraîne un risque immédiat pour la sécurité de l’aviation civile internationale. Lorsqu’une SSC préliminaire est identifiée, le chef

d’équipe porte aussitôt la préoccupation à l’attention de l’État qui peut prendre des mesures correctrices ou mesures d’atténuation. Le chef d’équipe communique au Chef de la Section OAS tous les renseignements liés à la SSC préliminaire. On peut imaginer notre joie et notre satisfaction d’apprendre, à l’occasion de la présentation du rapport préliminaire, qu’aucune préoccupation significative n’a été relevée ! Sur le terrain Par la suite pendant cinq jours, les auditeurs ont effectué leurs missions sur le terrain. L’ICVM a porté sur les 8 domaines de l’aviation civile : la législation de base (LEG), l’organisation de l’aviation civile (ORG), licence du personnel (PEL), exploitation technique des aéronefs (OPS), navigabilité (AIR), service de la navigabilité aérienne (ANS), aérodromes et aides au sol (AGA) et enquêtes et accidents (AIG). C’est un total de 533 questions qui ont été passées en revue, en rapport notamment avec la législation aéronautique de base ; les règlements d’exploitation ; l’organisation de l’autorité nationale d’aviation civile ; la qualification et la formation du personnel technique ; les indications, guides et procédures techniques à l’endroit du personnel technique ; les obligations en matière de

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Le chef d’équipe, le chef de Section médecine aéronautique ANAC et le point focal PEL, Pascal Truffaut Igouwe

délivrance de licences ; les obligations de surveillance et la résolution des problèmes de sécurité. Au micro de MAGANAC, M. Papa Issa MBENGUE donne quelques points d’explication sur cette mission : Vous venez d’effectuer une mission d’évaluation au Gabon, pouvez-vous nous expliquer la différence entre un audit et une ICVM ? Une mission d’ICVM est une mission qui permet de mesurer les progrès effectués par l’Etat en l’occurrence le Gabon depuis le dernier audit qui a eu lieu en 2007 par rapport au plan d’actions correctrices que le Gabon a établi pour remédier aux écarts identifiés lors de l’audit de 2007. Un audit c’est l’évaluation du système depuis le début, suivant un certain protocole, essayer de mesurer, en tout cas d’apprécier le niveau d’effectivité du système de supervision de la sécurité qui a été mis en place par l’Etat Gabonais en raison de ses

Le chef d’équipe avec Georges MALEKOU, point focal OPS

obligations internationales au sens de la convention de Chicago et donc en tant que membre contractant de l’OACI.

amélioré. Une telle mission a été à nouveau conduite pour pouvoir mesurer les progrès effectués par le Gabon.

Justement dans ce contexte, est-ce que cette mission a eu lieu à la demande de l’ANAC ou est-ce que l’OACI effectue automatiquement ce genre d’évaluations pour contrôler les activités des Etats membres ? Ce qui permet à l’OACI d’effectuer automatiquement ce genre d’évaluations pour contrôler les activités des Etats membres, c’est que l’OACI a des prérogatives qui lui sont octroyées par le Conseil. Ce sont les Etats qui se sont entendus euxmêmes pour permettre la mise en place de ce système de supervision. Le programme d’audit universel de supervision de la sécurité qui a été amélioré par la méthode de surveillance continue. L’OACI a un programme qu’elle déroule pour superviser la mise en œuvre des normes et pratiques recommandées et surtout la mise en œuvre des éléments cruciaux du système de l’aviation civile tels que l’OACI les a définis ainsi que la mise en place d’un système de gestion de la sécurité.

Comment le taux de mise en œuvre effective est-il calculé ? Il y a un protocole d’audit qui est composé d’un certain nombre de questions. L’état doit répondre à ces questions. Ces protocoles ont été élaborés sur la base des normes et pratiques recommandées de l’OACI mais également des pratiques et éléments d’orientation qui sont dans les documents élaborés par l’OACI et mis à la disposition des Etats pour mieux assurer la supervision de la sécurité au niveau étatique. Ces protocoles existent dans la charte des huit domaines d’audit et dans chaque domaine il y a un protocole composé d’un certain nombre de questions auxquelles l’état doit répondre de manière satisfaisante. C’est ainsi que le taux de mise en œuvre est le nombre de protocoles satisfaisants, divisé par le nombre de protocoles applicables.

A quel moment des ICVM antérieures ont été effectuées au Gabon et quel était le score du Gabon avant votre arrivée ? Il y a eu en 2012 une mission plus ou moins similaire qui avait déterminé que le niveau du système de supervision de la sécurité qui devait être

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Comment jugez-vous la préparation du coté ANAC de l’ICVM et son déroulement ? En fait nous en tant qu’auditeurs nous avons fait la mission et on attend les résultats. La mission s’est bien passée. Est-ce qu’il y a la possibilité de corriger des manquants sur place lors de l’ICVM ? Disons que je ne vais pas trop


M.M. Celso Figueiredo, membre d’équipe et Toussaint Mvola Ndong, point focal ANS

m’aventurer là-dessus parce qu’il y a une certaine méthodologie que l’on applique. Comme je l’ai dit, le système USOAP-CMA est basé sur une certification USOAP, donc il y a un processus qui est appliqué. Si le Gabon obtient un EI considérable, quels en seront les effets positifs ? De manière générale, il y a toujours des retombées positives au niveau de l’Etat en ce sens que la communauté internationale est préoccupée par le niveau de sécurité sur le plan de la mise en œuvre des normes au niveau des Etats. Comme on a tendance à le dire, s’il y a un maillon faible au niveau de la chaîne internationale de transport, ça affecte toute la chaîne, donc dans le cadre de l’initiative « No country left behind » (Aucun pays laissé de côté) l’OACI s’efforce d’aider tous les Etats parce que l’ICVM et les autres missions d’audit contribuent également à l’amélioration du système global de supervision de la sécurité, visant à assurer un transport aérien international sûr. Le débriefing Après avoir consolidé les résultats de leurs diverses inspections, les

M. Arthémon Ndikumana, membre d’équipe et l’équipe AGA

auditeurs ont présenté le 6 février 2019, leur rapport préliminaire. A notre grande satisfaction, l’équipe de l’OACI a relevé la parfaite maîtrise dans tous les domaines, tous les services, tous les bureaux de tous les agents de l’aviation civile gabonaise. Ce qui veut dire qu’il y a vraiment un partage qui a été effectué, une maîtrise et une connaissance et qu’il y a réellement un système de supervision de l’aviation civile établi au sein du Gabon. L’annonce d’une augmentation significative de 49,54% a marqué le point d’orgue, constituant une évolution ayant flambée d’un taux précédent de 26% à 75,66% de mise aux normes (EI) et plaçant ainsi le Gabon bien au-dessus du taux ciblé par les objectifs de sécurité d’Abuja. Outre cette grande satisfaction d’ensemble, le rapport préliminaire relève les points suivants : - L’établissement d’un système solide de supervision de la sécurité de l’aviation civile ; - Une progression significative du taux de mise en œuvre des normes et pratiques recomman dées de l’OACI ; - Aucune préoccupation significative.

L’instructeur et l’équipe de la navigabilité

La suite Au vu de ces résultats bien évidemment, l’ensemble de l’aviation civile gabonaise ne peut être que satisfait ! Selon le Directeur général de l’ANAC, il y a encore des domaines où on progressera assez rapidement, comme le domaine AGA où la certification de l’aéroport de Libreville a été parfaitement effectuée. Malheureusement elle souffre de l’ouverture encore actuelle de Port-Gentil et Franceville qui eux, ne sont pas encore certifiés. Au niveau du Bureau Enquêtes et Accidents, donc le domaine AIG, l’ANAC a établi un protocole d’accord avec le Bureau Enquêtes et Accidents de France. Les procédures de collaboration entre les deux entités, le BEIAA du Gabon et le BEA de France, restent encore à finaliser. Quant à la suite, le chef d’équipe rédigera le projet de rapport sur la base des contributions des membres de l’équipe de mission. Ce projet sera soumis à la Section de surveillance continue et de la supervision (CMO). La section CMO procédera à la validation des renseignements compris dans le projet de rapport, y compris un examen

Chez Solenta Aviation

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Accueil …

… et visite des infrastructures au Centre d’Expertise médicale de Libreville

des preuves recueillies pendant la mission et la validation des progrès réalisés par le Gabon dans la mise en œuvre des mesures correctrices. Le projet de rapport ainsi enrichi sera transmis à l’ANAC qui disposera alors de 30 jours pour faire ses commentaires. Dès réception des observations de l’ANAC par la section CMO, le rapport final sera produit en les intégrant. Le rapport final sera ensuite transmis à l’ANAC 30 jours après réception des observations et sera publié sur le site web de l’OACI. Dès réception du rapport final, l’ANAC disposera de 45 jours pour transmettre à l’OACI le CAP actualisé afin de répondre aux constatations et recommandations (F&R) non clôturées par l’ICVM. Même si la proclamation du résultat provisoire a fait souffler un vent d’euphorie au sein de l’ANAC, sans attendre les résultats définitifs de la mission de validation de l’OACI, il

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M. Papa Issa Mbengue plongé dans les dossiers d’Afrijet

appartient maintenant aux différents groupes de ne pas se reposer sur les lauriers mais de continuer à travailler assidûment. C’est ainsi que l’aviation civile gabonaise retrouvera définitivement son excellence. (ia)

Réunion au bureau du DG, avant le débriefing

Ovations pour le score atteint !


Comment les Points Focaux ont-ils vécu l’ICVM ? Pacôme Damien NGOYENDAMA, coordinateur national : Pour moi qui ai vécu l’ICVM et l’IVA en 2012, comme étant NCMC second en 2016, c’était une bonne expérience parce que je l’ai réellement vécu. Du début jusqu’à la fin du processus j’ai assisté et contrôlé tout de bout en bout. C’était fastidieux, nous avons travaillé dur. Je remercie le DG parce qu’il a su fédérer les personnes afin que nous puissions tous converger vers le même idéal qui est celui de l’aviation civile gabonaise. Aujourd’hui c’est une bonne chose pour nous parce que ce résultat est le fruit de notre travail personnel. On a appris de nous-mêmes. C’est vrai qu’on a reçu de l’aide de l’extérieur, mais si nous-mêmes personnellement on n’avait pas eu cette envie de bien faire, je pense que ce résultat ne serait pas aussi positif qu’il l’est.

Georges MALEKOU, (OPS) : En tant que point focal du service OPS, ce fut pour moi une expérience enrichissante sur le plan personnel. Bien avant l’arrivée de la mission, le temps imparti a permis à

Marcelline SABOGA, (OPS) : C’est avec une immense joie et une fierté non dissimulée que nous avons accueilli les résultats favorables de cette ICVM. C’est la consécration de tout le travail que nous, agents de l’ANAC avons abattu ces dernières années. Je ressens un sentiment de devoir accompli, bien-sûr nous devons continuer à travailler d’arrache-pied pour maintenir ce taux de conformité et plus ... Je remercie tout particulièrement notre Directeur général qui par son professionnalisme et sa ténacité au travail bien fait nous a permis de donner le meilleur de nous.

tout le service OPS de se préparer de manière adéquate à l’arrivée de cette mission, il a fallu procéder à des ajustements de dernière minute et passer en revue les différentes questions liées à nos questions de protocole. Je tiens ainsi à remercier mes collègues pour leurs apports non négligeables. Durant les deux jours de travail avec l’auditeur de l’OACI, on a pu réaliser le travail abattu durant des années et aussi bénéficier des recommandations de l’auditeur. Ce fut une mission très exigeante sur le plan professionnel et personnel, mais je tire de cette première expérience un point positif : une plus-value sur le plan de l’expertise liée à mon domaine et aux tâches quotidiennes au sein de l’ANAC GABON.

C’était vraiment une expérience très enrichissante. J’ai rejoint l’ANAC en avril 2018. Dès mon arrivée, j’ai été plongée dedans parce qu’il y avait tout un chantier en cours. C’est l’aboutissement d’un travail très important, et je suis heureuse d’avoir fait partie de cette expérience. Carine KROUMA MBENGA, DAF (ORG) :

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Le travail de l’ICVM a pu être coordonné grâce aux directives de la hiérarchie, en partant du Directeur général, puis le Directeur de la navigabilité, mon chef de service. Et en plus de ces directives, nous avons eu la chance de la mission SAFE qui nous a guidés et orientés dans notre démarche. Nous attendions cette ICVM sereinement, tout était pratiquement peaufiné, même s’il y avait encore des petites choses à finir. L’ICVM s’est passée de façon aisée avec l’auditeur, M. Ali OUSMANE. A chaque question posée, nous avions des éléments de réponse qui étaient prêts. Au final, je dirai que nous sortons de là satisfaits, le travail était dur c’est vrai. Il a fallu travailler longuement, mais nous sommes satisfaits, et le

Pascal Truffaut IGOUWE, (PEL) Les impressions en ce qui concerne cette ICVM sont bonnes, les échanges avec les auditeurs ont été agréables. Nous avons eu beaucoup de pression parce qu’au départ on avait un score très bas, 26% pour ce qui concerne les licences, on avait vraiment un devoir de performance. Mais au niveau de la préparation on avait fait ce qu’il faut. C’est vrai qu’au début ça s’est passé difficilement avec l’auditeur, on

Pamela DIANGA NZENGUE (AGA)

Parfait Samuel Steeve NGUEMA, (AIR) résultat qui est apparu ne nous a pas tellement surpris, nous attendions même un peu plus. avait des problèmes de compréhension, entre ce qui était demandé et ce qui devait être fourni, on a réussi à trouver quand même des ajustements nécessaires pour y arriver et cela aussi a été fait grâce à la coordination avec les autres services parce que la particularité de la délivrance des licences est qu’on a beaucoup de questions transverses avec les autres domaines, que ce soit en navigabilité, opérations aériennes, navigation aérienne… Cette connectivité a fait en sorte que nous puissions tout de suite être réactifs par rapport aux questions qui nous ont été posées. Le bilan a donc été positif, très positif même et la visite de l’industrie s’est aussi très bien passée, aussi bien que la visite du centre d’expertise médicale de Libreville. Nous avons eu des échanges avec les médecins examinateurs et les préposés, et je pense que l’auditeur était satisfait, il en a même fait la remarque lors du débriefing, et donc nous ne pouvons qu’être satisfaits.

L’ICVM a été une opportunité pour nous de jauger notre travail. Nous avons pu mesurer l’étendue du travail que nous avons abattu. Cet audit partiel a été aussi pour nous une sorte de formation, nous avons appris d’avantage et nous connaissons les points à améliorer dans notre système de supervision de la sécurité. Nous avons travaillé d’arrache-pied, sans compter le temps ni l’énergie dépensés, pendant près de 3 ans, tous les jours et même certains weekends et jours fériés, nous sommes fiers de ce que nous avons réalisé.

Pour une première expérience, ça été plutôt une expérience enrichissante. C’est vrai que le temps de préparation a été relativement court. Il y avait tellement de choses à faire qu’on a eu une préparation très intense. Mais bon, à la fin ce qu’on en peut tirer comme enseignement, c’est que ça a été une expérience à la fois enrichissante qui nous permet aussi de gagner en expérience. Gregue NGUELE, (LEG)

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Toussaint MVOLA NDONG, (ANS)

A la fin de cette mission coordonnée de l’OACI qui consistait à évaluer la progression du Gabon sur la mise en œuvre du plan d’actions correctrices qui a avait été soumis à l’OACI au lendemain du dernier audit, nous sortons de là avec un sentiment de satisfaction d’une

Clovis Arnaud ALUMBA, chef de service affaires juridiques et contentieux, (LEG)

J’éprouve un sentiment de satisfaction après le passage de la mission de validation coordonnée de l’OACI. La présence des experts a permis d’échanger sur l’interprétation et l’application des normes et pratiques internationales recommandées d’une part, et d’autre part d’expliquer et faire la démonstration des actions que nous menons au sein de l’ANAC dans le cadre de la supervision des exploitants (compagnies) que nous certifions. Ce fut également un cadre de partage d’informations et d’apprentissage.

Jean-Jacques OGUIAMAH, chef de service navigabilité, (AIR)

mission accomplie. Le score que nous avons pu obtenir en est le reflet. C’est le début d’un nouveau challenge, certes le résultat a été atteint, mais il nous reste encore à démontrer aux yeux du monde que nous sommes capables de maintenir ce résultat. Et nous pensons et c’est une idée d’ensemble que je traduis que c’est maintenant que la véritable bataille va commencer parce que mettre en place c’est une chose, maintenir ce niveau de performance en est une autre. Comme l’a si bien dit le Directeur général dans son propos, nous allons tout faire pour maintenir cette confiance que l’on vient d’acquérir par le bras de fer qui s’est passé il y a peu de temps. Nous allons continuer à fournir plus d’efforts pour maintenir ce score que nous avons pu acquérir.

L’ICVM en ce qui me concerne s’est très bien déroulée. Le résultat est le fruit d’un travail acharné que nous avions commencé lors de la première ICVM en 2012. Pour la partie LEG, nous nous sommes efforcés à relever notre taux d’implémentation à l’instar des autres domaines. Cependant, ce travail n’a pas été de tout repos. Nous avons tous été fortement sollicités par l’ensemble des domaines pour répondre conséquemment à toutes les questions de protocole. Nous demeurons en attente du rapport final pour conforter notre score, voire le relever au-delà des 75,66 % provisoirement annoncés.

MOMBO BOUTAMBA, chef de service organisme de maintenance des aéronefs, (ANS)

Pour moi, cette ICVM était un challenge à relever, aussi je l’attendais avec impatience. Malgré l’anxiété de la première journée, elle s’est déroulée dans une bonne ambiance. Merci à tout le personnel de la Direction de la navigabilité de sa disponibilité durant cette semaine et de l’esprit ouvert qui a prévalu lors des séances de travail avec l’auditeur. Le passage en revue des éléments de preuves liés aux questions de protocole ouvertes lors de cette ICVM, nous a permis d’envisager une progression significative dans la mise en œuvre effective (EI) des normes et pratiques recommandées de l’OACI pour le domaine AIR.

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ANAC :

Prestations de serment Le DG de l’ANAC donnant l’exemple

Le palais de justice de Libreville a servi de cadre, les 19 et 26 janvier 2019, à l’audience solennelle de prestation de serment du Directeur Général de l’ANAC, M. Arthur NKOUMOU DELAUNAY, son adjointe, Mme Solange NDOUNA, et des inspecteurs de l’aviation civile. Faisant suite à l’allocution circonstancielle du Président du tribunal et à l’énoncé des réquisitions du Ministère public prononcé par le Procureur général, les 30 représentants de l’ANAC ont, d’un ton grave, prononcé la formule du serment.

Code CEMAC et du Code gabonais de l’aviation civile, entérine et sacralise la fonction d’inspecteur de l’aviation civile est. Elle permet à l’inspecteur de prendre toute la mesure de son rôle dans la préservation de la sécurité et la sûreté de l’aviation civile gabonaise, au moyen d’une supervision intègre et loyale. Elle lui confère également un statut d’équivalence d’officiers de police judiciaire, auxiliaires du Procureur de la République dans la réquisition de la force publique et la constations des infractions du domaine aéronautique. (rsm)

Cette prestation de serment, fondée sur les dispositions pertinentes du Chacun attend son tour …

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Bernard Ndoutoume : inspecteur AGA

Jean-Jacques Oguiamah, Chef de service navigabilité/inspecteur AIR/MD

Armel Aimé Kouaki, Chef de bureau des organismes de maintenance des aéronefs/inspecteur AIR

Joel Davy Nziengui, Chef de bureau de l’immatriculation des aéronefs/inspecteur AIR

Camille Makoumbou, Directeur de la navigabilité/inspecteur AIR

André Nguema Obame, Inspecteur ANS

Eric Moussouami Moussirou, ex-Chef inspecteur, nouveau DGA de l’ANAC

Quentin Makosso, Inspecteur ANS

Jasmine Mbele, Inspecteur AVSEC

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Rosine Oyane, Inspecteur AVSEC

Hermine Memiaghe Bikene, Inspecteur AVSEC

Paul Nzinzi, Inspecteur AVSEC

Samuel Samba, Directeur des aérodromes et des équipements aéronautiques / inspecteur AGA

Jean-Chrysostome Onnas, Inspecteur OPS

Sylvain Mbagui, Chef de service licence et formation / inspecteur PEL

Romuald Peggy’s Soungou, Directeur de la sûreté et de la facilitation / inspecteur AVSEC

Aicha Ibrahime Mpouh, Chef de service sûreté / inspecteur AVSEC

Alain Olilini, Inspecteur AVSEC

Mombo Boutamba, Chef de service maintenance/inspecteur AIR

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Victor Mali Ovoungou, Délégué provincial de l’ANAC dans l’Ogooué maritime / inspecteur AVSEC

Pascal Truffault Igouwe, Chef de bureau licence / inspecteur PEL

Marcelline Saboga, Chef de service exploitation des aéronefs / inspecteur OPS


ANAC :

Renforcement des capacités inspecteurs dans le domaine SAFA

D

ans le cadre de l’amélioration du transport aérien en Afrique centrale et du renforcement des capacités des inspecteurs de l’ANAC Gabon, une formation dénommée SAFA (Safety Assessment of Foreign Aircraft) s’est déroulée au sein de l’ANAC. Débutée le 07, elle a pris fin le 11 janvier 2019. 13 inspecteurs titulaires et agentscadres dans les domaines de la Navigabilité (AIR), des opérations aériennes (OPS & MD) et des licences du personnel (PEL) y ont pris part. MM. P. Tatin et Plassart, tous deux instructeurs à Ciconia Aviation (PaysBas), étaient les animateurs. La formation avait pour objectif principal de s’approprier la méthode SAFA pour l’inspection sur l’aire de trafic des aéronefs étrangers atterrissant au Gabon. Il s’agit d’un programme d’évaluation de la sécurité initié en Europe et reconnu par l’OACI. La formation s’est déroulée en deux phases, théorique et pratique.

Le cours théorique a porté sur l’inspection générale, la nature des normes OACI/UE applicables, les éléments à inspecter, la procédure à suivre et des exemples de résultats pour chaque élément de la liste de vérification.

de l’aéroport de Libreville ou dans un centre de maintenance). Pendant cette phase, l’accent est mis sur la méthodologie d’inspection, les zones de l’aéronef à inspecter et les éléments à rechercher.

A l’issue du cours, les inspecteurs doivent pouvoir :

A la fin de celle-ci, les stagiaires doivent pouvoir exécuter des inspections au sol en accordant une attention particulière à la préparation, à la bonne application des procédures et liste de vérification, au compte rendu, etc.

• présenter la méthodologie d’inspec tion au sol d’aéronefs étrangers ; • présenter en détail les aspects pratiques liés aux éléments à vérifier dans : - le poste de pilotage (éléments A de la liste de contrôle). - la cabine (éléments B de la liste de contrôle) - l’état technique apparent de l’aéronef (liste de contrôle des éléments C). - la soute à bagage (D-items de la liste de contrôle). La formation pratique avait pour but d’enseigner aux stagiaires comment effectuer des inspections au sol des aéronefs étrangers. Cette opération est réalisée dans un environnement simulé (un avion stationné sur l’aire de stationnement

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MAGANAC s’est rapproché des instructeurs à la fin de la formation … En 2017, une formation SAFA avait eu lieu ici à Libreville, y a-t-il une particularité avec la formation SAFA de cette année ? L’année précédente à Luanda en Angola, plusieurs pays de la région ont participé à la formation sur le terrain (OJT) il y a 3 ans. Le Gabon était représenté par 2 inspecteurs. Et pour cette année, 13 inspecteurs Gabonais de l’ANAC suivent cette formation dans le domaine de l’inspection SAFA. Des cours théoriques complets leur ont été délivrés pendant 3 journées, le dernier jour était consacré à la pratique. L’idéal serait de refaire de l’OJT en milieu opérationnel sur le terrain. La pratique de ce matin n’était pas une formation sur le terrain ? Celle de ce matin c’est de la formation pratique qui fait partie de la partie théorique et non une OJT. C’est de l’inspection sur avion sur les items que l’on doit contrôler mais dans un environnement non opérationnel. On n’a pas la pression d’une compagnie aérienne qui atterrit dans un aéroport, qui va rester par exemple 1 heure, avec des opérations de chargement et de déchargement etc.

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Avez-vous atteint les objectifs visés ? Pour ces trois jours-là, oui. Il y avait une très bonne interactivité entre les stagiaires et les instructeurs, et une bonne ambiance. Ils ont tous largement réussi au test de fin de formation. A l’approche de l’ICVM, comment trouvez-vous nos RAG ? Les RAG n’ont pas été examinés pendant cette semaine et ce n’était pas notre domaine d’aller analyser, nous ne sommes pas rentrés dans l’examen de votre règlement national.

Un mot de fin La formation s’est très bien passée, les stagiaires ont semble-t-il apprécié la formation dispensée. Ils sont prêts à s’investir dans le domaine. Maintenant il faut la mettre en pratique et il serait nécessaire qu’ils puissent suivre la formation OJT. (rsm)


ANAC :

Améliorer le processus de certification des exploitants aériens Le Plan régional de mise en œuvre complet pour la Sécurité de l’Aviation en Afrique (plan AFI) de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), en collaboration avec le Bureau de la formation mondiale en aviation (GAT), a organisé du 03 au 19 décembre 2018 à Dakar au Sénégal, un cours d’inspecteurs nationaux en sécurité (GSI) sur la certification des exploitants aériens.

les concepts de base et les étapes de la certification d’un exploitant de transport aérien. L’objectif de cette formation est de fournir aux participants les connaissances et compétences requises pour la conduite d’une certification d’un exploitant aérien en suivant les cinq phases du processus de certification sur la base des normes et pratiques recommandées de l’OACI et des éléments indicatifs connexes.

Y ont pris part deux inspecteurs de l’ANAC : Mme Marisca ANDJAI OBOURI, inspecteur stagiaire OPS et M. Georges MALEKOU, Chef de bureau exploitation technique des aéronefs.

En pratique, les participants se sont exercés à suivre un postulant fictif au processus de certification sur la base des modèles de règlements aéronautiques (MCAR).

La formation GSI Exploitation technique des aéronefs (OPS) a couvert

D’autres exercices leur ont également permis de procéder à l’évaluation

d’extraits de manuels du postulant fictif. C’est ainsi qu’ils ont émis des recommandations pour s’assurer de la conformité du postulant aux MCAR et éléments indicatifs.

ANAC :

Nomination de Chefs de Services et Chefs de Bureaux stock.adobe.com: Vjom, pokki, Artur

Depuis le 1er janvier 2019, les collaborateurs suivants de l’ANAC occupent la fonction de Chef de Service respectivement Chef de Bureau.

Direction des Aérodromes et des Equipements aéronautiques M. LEKIBI Joe Mannix : Chef de service Etudes et de la planification Direction de la Règlementation, des Affaires juridiques et de l’Economie du Transport aérien M. ASSEKO OBIANG Davy Ralph : Chef de service Etudes économiques

et de la Statistique M. NGUELE BIMBI OPIANGAH Grègue Raïka : Chef de service de la Règlementation aérienne Direction de l’Exploitation aérienne Mlle DIECK DI MUGULE Laeticia Paule Prisca : Chef de bureau des Recherches et Sauvetage M. BOUNGAGHAN Gildas : Chef de bureau Circulation aérienne M. MANFOUMBI Dan Dastier: Chef de bureau de l’Information et de la Cartographie M. NZE Ken Rodrigue : Chef de bureau de la Formation

Direction de la Navigabilité M. IDANGA Eric Sydney : Chef de bureau Personnel de Maintenance M. NGUEMA Parfait Samuel Steeve : Chef de bureau de la Navigabilite des Aéronefs M. KOUAKI BOINDJA Armel Aimé : Chef de bureau des Organismes de Maintenance des Aéronefs M. NZIENGUI Joel Davy : Chef de bureau de l’Immatriculation des Aéronefs Toutes nos félicitations et plein succès dans ces nouvelles fonctions !

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ANAC / BEIAA :

Signature d’un mémorandum d’entente Le mercredi 16 janvier 2019, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) a servi de cadre à la cérémonie de signature d’un Mémorandum d’entente (MOU) modifié qui la lie avec le Bureau d’Enquêtes sur les Incidents et Accidents d’Aviation (BEIAA). L’ANAC et le BEIAA étaient respectivement représentés par leurs Directeurs généraux, M. Arthur NKOUMOU DELAUNAY, et M. Dieudonné MFOUBOU MOUDHOUMA.

organismes, en matière d’enquêtes consécutives aux incidents et accidents d’aviation. Dans la poursuite de cette fin, il permet de mutualiser les moyens dans le domaine des enquêtes sur les incidents et accidents d’aviation en République Gabonaise, en conformité avec les normes et pratiques recommandées de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), notamment l’annexe 13 à la Convention de Chicago, tout en préservant l’autonomie de chaque entité. (rsm)

Ce MOU a été conclu pour asseoir le partenariat entre ces deux

GABON :

Après avoir été représentant de l’ASECNA au Gabon pendant 7 ans (2011-2018), M. Jean Paul MAKOSSO a été admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Avant d’accéder à ce poste, Mme ZAME NDONG Yvette était chargée de l’exploitation météorologie à l’ASECNA. (rsm)

Il a transmis les charges de ses fonctions à Mme ZAME NDONG Yvette. Celle-ci est désormais la nouvelle représentante de l’ASECNA.

Mme ZAME NDONG, M. NKOUMOU DELAUNAY (DG ANAC, centre) et M. MAKOSSO

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Passation de service à l’ASECNA


ABDERRAHMANE BERTHÉ, SG DE L’AFRAA :

« La coopération entre compagnies aériennes africaines est une nécessité » Sur invitation de la Royal Air Maroc (RAM), la 50ème Assemblée générale de l’Association des Compagnies Aériennes Africaines (AFRAA) placée sous le thème « Renforcer l’aviation africaine dans un environnement libéralisé » a réuni fin 2018 des dirigeants des compagnies aériennes ainsi que des hauts responsables des organisations professionnelles de l’aviation africaine, des autorités de l’aviation civile, des sociétés d’aéroports, des prestataires de services de navigation aérienne ainsi que les fabricants de composants et de nombreux autres fournisseurs de services. Plus de 450 délégués de l’industrie de l’aéronautique venus de l’Afrique, Europe, Moyen-Orient, Asie et Amérique du Nord ont débattu des principaux sujets de préoccupation liés au développement du secteur de l’aviation en Afrique, notamment la mise en œuvre du Ciel Unique, la concurrence, les innovations disruptives, la sécurité, la sûreté ainsi que les perspectives pour la création d’un environnement encore plus propice au développement d’une industrie prospère. Quelles sont les conclusions et les recommandations issues des débats ? Au micro de MAGANAC, le Secrétaire Général de l’Association Abderrahmane BERTHÉ nous en dit plus.

Elle fut un succès dans la mesure où elle a réuni plus de 450 participants venant de plus de 60 pays en Afrique et hors d’Afrique. Quatre résolutions importantes ont été prises : - La promotion des jeunes dans l’aviation civile. La croissance attendue du trafic aérien dans les 20 années à venir est très forte. Nous devons y faire face avec plus de personnels qualifiés. La population africaine étant très jeune en majorité, nous devons mettre en place des politiques pour mieux intéresser les jeunes africains aux métiers de l’aérien.

M. le Secrétaire général, pouvez-vous tirer un bref bilan de la 50ème Assemblée Générale de l’AFRAA à Rabat ? Quels en sont les résultats/résolutions les plus importants ? La 50ème Assemblée Générale de notre organisation s’est tenue à Rabat au Maroc sur l’invitation de Royal Air Maroc. Elle était placée sur le haut patronage de sa majesté le Roi Mohamed VI. Cette Assemblée Générale coïncidait aussi avec le Jubilée d’Or de l’AFRAA.

- L’égalité des genres dans l’aviation civile. Dans les secteurs techniques et le management, nous constatons que les femmes sont faiblement représentées. Nous devons à terme équilibrer cette situation vis-à-vis du genre féminin - sur la base de la formation et la compétence bien entendu. - La réduction des taxes et charges. En Afrique, les taxes et charges sont à un niveau élevé par rapport à la moyenne mondiale. Cette situation est préjudiciable à la compétitivité des compagnies africaines. Elles ne peuvent pas répercuter ces taxes et charges en totalité sur les passagers

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nos partenaires et aux acteurs clés de l’aviation africaine.» Quelles sont ces futures priorités ? La coopération entre compagnies aériennes africaines est une nécessité. On peut coopérer tout en restant concurrents. Sur les questions d’intérêt commun elles doivent rester unies et parler d’une seule et même voix. AFRAA a la vocation d’être cette voix qui doit avoir un écho favorable auprès des décideurs. C’est l’union qui fera la force de notre association. au risque d’impacter le niveau de trafic. L’AFRAA en appelle aux décideurs de prendre en urgence les mesures idoines pour remédier à cette question. - Le « Marché Unique Africain du Transport Aérien » (SAATM) Le SAATM qui a été lancé en janvier 2018, est l’un des projets de l’agenda 2063 de l’Union Africaine. L’AFRAA a appelé à toutes les parties prenantes d’assurer une mise en œuvre sans faille de la décision Yamoussoukro et la réalisation du SAATM. L’AFRAA a aussi appelé aux compagnies aériennes africaines de renforcer la coopération entre elles-mêmes afin de stimuler le développement du transport aérien interafricain et profiter de la libéralisation du transport aérien en Afrique.

Cette déclaration est tout à fait exacte et supportée par AFRAA. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons pris une résolution sur les taxes et charges. L’IATA et l’AFRAA ainsi que tous les acteurs de l’aviation civile doivent faire de cette question une priorité absolue et joindre leurs efforts à travers la sensibilisation des gouvernements et des institutions internationales pour remédier à cette situation qui entrave le développement du transport aérien en Afrique.

Etes-vous satisfait du déroulement de l’AG et de ses résultats ? Cette Assemblée Générale était ma première après ma nomination il y a un an lors de la 49ème Assemblée Générale à Kigali au Rwanda. A la vue du niveau de participation et de la qualité des débats, je suis personnellement très satisfait. Je tiens encore à remercier la compagnie Royal Air Maroc, la compagnie hôte qui a mis tous les moyens nécessaires pour le succès de cette 50ème Assemblée Générale.

Juste après votre prise de fonction en janvier 2018, le « Marché Unique Africain du Transport Aérien » (SAATM) a été lancé. Quels progrès ont été accomplis depuis pour en faire une réalité ? Le Marché Unique Africain du Transport Aérien a été lancé en Janvier 2018 lors du 30ème sommet des chefs d’états et de gouvernement de l’Union Africaine. De 23 états lors du lancement en Janvier, nous sommes passé à 27 états qui ont signé l’engagement solennel à la date du 1er Décembre. Un Mémorandum d’Application du Marché Unique a été aussi lancé à Lomé, Togo en Mai 2018. Les états signataires du mémorandum s’engagent à modifier tous leurs accords bilatéraux afin de les rendre conformes à la décision de Yamoussoukro. A ce jour 17 états ont signé le Mémorandum d’Application.

Dans son discours, le patron de l’IATA, Alexandre du Juniac, a déploré que l’Afrique serait une région coûteuse pour les compagnies aériennes. «Trop de gouvernements africains considèrent l’aviation comme un luxe plutôt que comme une nécessité», a-t-il dit. Comment remédier à cela, selon vous ?

Dans votre mot de clôture, vous avez dit «Nous pouvons faire beaucoup de choses pour renforcer l’aviation africaine, à condition de rester ensemble, de parler d’une seule voix, d’être déterminés et engagés. Votre soutien aux priorités futures de l’AFRAA envoie un signal puissant à

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En tant que Secrétaire Général j’ai proposé un plan d’action qui a été accepté par l’Assemblée Générale. Ce plan d’action tourne autour de quatre priorités : - Renforcer notre organisation - Renforcer la coopération entre les compagnies aériennes - Renforcer nos relations avec nos partenaires et les décideurs

- Mettre en place de nouveau pro jets qui apportent une plus-value à la performance des compagnies aériennes africaines. (ITV : ia)

L’AFRAA dont le siège est à Nairobi au Kenya a été créée en 1968. Elle compte à ce jour près de 40 compagnies africaines. Elle vise comme objectif, la promotion de services de transport aérien sûrs, fiables, économiques et efficients à destination, en provenance et à travers le continent africain, ainsi que la promotion d’une coopération commerciale et technique étroite entre ses membres. A ce jour, elle représente plus de 85% du trafic international transporté par les compagnies africaines.


ANAC :

Dotation en matériel roulant et informatique Le Ministre des transports et de la logistique, M. Justin NDOUNDANGOYE a remis le 28 février, du matériel roulant et informatique à quatre entités sous tutelle de son département. Il s’agit de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile, de l’Office de Sûreté et de Facilitation de l’Aéroport, du Bureau d’enquêtes incidents et accidents d’aviation, ainsi que la Direction Générale de la Météorologie. Le siège de l’ANAC a servi de cadre à la cérémonie officielle. Le Ministre a répondu ainsi favorablement aux sollicitations qui lui avaient été adressées lors des précédentes rencontres avec les responsables de ces entités. Ces dotations représentent des investissements à long terme qui contribueront à l’amélioration des conditions de travail du personnel et vont aussi pallier les difficultés liées au manque de matériel roulant et d’équipements techniques et informatiques. Dans l’exercice de leurs fonctions, les inspecteurs de l’ANAC effectuent régulièrement des missions à l’intérieur du pays, et ont besoin d’un moyen de transport pour une meilleure efficacité de leur travail et renforcer les capacités opérationnelles.

efforts conséquents de performance réalisé par notre secteur d’activités, après la certification de ADL et la note préliminaire très encourageante et déterminante de la revue intermédiaire de l’audit effectué par l’OACI », a rappelé le ministre. Ravi de cette dotation qui contribuera à augmenter la productivité de ses collaborateurs, le patron de l’aviation civile gabonaise, M. Arthur NKOUMOU DELAUNAY a remercié le ministre, ainsi que le Premier Ministre, Julien NKOGHE BEKALE et le Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA. Mme Carine KROUMA MBENGA

Mme Carine KROUMA MBENGA, Directeur administratif et financier de l’ANAC nous donne son témoignage … « De la dotation obtenue du ministère des transports, il y a 2 véhicules : un pickup et un véhicule administratif. Le pickup est affecté à l’usage de la cellule inspection principalement, notamment pour les inspecteurs des aérodromes et équipements aéronautiques. Cela leur permettra de faire le tour des pistes et puis éventuellement faire d’autres inspections à l’intérieur du pays. Ça ce n’est pas encore clairement fixé. L’autre véhicule servira comme véhicule de liaison. Il servira aux agents de liaison étant donné que celui qu’ils utilisaient est déjà très ancien et là-même il est en panne depuis plus d’un mois. Nous remercions le ministre des transports qui a bien voulu accéder à notre demande. En effet l’ANAC avait émis des besoins au niveau du ministère en ce qui concerne certains équipements notamment les ordinateurs et les véhicules et donc le ministre a bien voulu accéder à cette demande ». (rsm)

« Cet effort d’investissement consenti est un signe d’encouragement aux

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BILINGUISME DANS LE CIEL :

Il y a environ 100.000 vols commerciaux par jour dans le monde, ce qui signifie littéralement des millions d’interactions entre les pilotes et les contrôleurs aériens, très souvent en langue étrangère puisque l’anglais est la langue internationale de l’aviation civile. Cela implique une forme particulière de bilinguisme car elle est très spécifique au domaine et doit être optimale en tout temps. Comment cela se passe-t-il ? A quel point est-ce efficace ? Y a-t-il des pannes et si oui, de quoi sont-elles responsables ? Qu’est-ce qu’il faudra améliorer ?

des États-Unis, qui a beaucoup travaillé sur ces questions nous donne des détails :

Dans une interview, Mme le Dr Judith Bürki-Cohen, ancien chercheur principal au Bureau du Secrétaire à la Recherche et à la Technologie du Ministère des Transports

Qui est responsable de s’assurer que les contrôleurs de la circulation aérienne et les pilotes sont suffisamment compétents pour se parler en anglais ?

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D’après vous, quel est le pourcentage de pilotes et de contrôleurs aériens qui sont contraints d’utiliser l’anglais pour communiquer entre eux ? Dans les pays non anglophones, près de 100%, parce que peu de contrôleurs et seulement quelques pilotes sont de langue maternelle anglaise. Dans les pays où l’anglais est la langue officielle, cela dépendra du pourcentage de vols internationaux. Cela varie selon la région.

Les autorités de l’aviation civile de chaque pays affilié à l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Tous les pilotes et contrôleurs de la circulation aérienne doivent maîtriser la phraséologie de l’aviation. Depuis mars 2011, l’OACI exige également des compétences générales en anglais pour les pilotes et les contrôleurs qui effectuent des vols internationaux ou interagissent avec des vols internationaux. L’utilisation de l’Anglais est-il toujours respecté ou y a-t-il des cas où des pilotes et des contrôleurs qui partagent la même langue, par ex. un pilote allemand parlant à un contrôleur allemand, glissent dans leur langue maternelle ? Eh bien, ils ne devraient vraiment

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La communication entre pilotes et contrôleurs aériens dans une langue étrangère


incidents dus à « l’accent étranger » n’a révélé que 10 plaintes déposées au cours des dix dernières années. Cependant, il y a beaucoup d’incidents non signalés impliquant des pilotes volant en territoire non anglophone, des pilotes communiquant avec des équipages dont la langue maternelle n’est pas l’anglais ou qui sont non anglophones, et bien sûr des contrôleurs aériens communiquant avec des vols internationaux ou des pilotes. pas. L’espace aérien est divisé en secteurs qui communiquent sur la même fréquence radar. En tant que pilote, je maîtrise mieux la situation en écoutant qui d’autre est sur la même fréquence. Cela me dit qui est près de moi et si par exemple, il y a des conditions météorologiques que je devrais connaître. Je peux même découvrir une erreur de la part d’un contrôleur de la circulation aérienne, telle que me guider vers la même piste qu’un autre avion.

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Les pilotes et les contrôleurs parlant des langues autres que l’Anglais privent les pilotes non anglophones volant dans le même espace aérien d’informations utiles et ils diminuent ainsi leur conscience de la situation. Le vol est l’un des moyens les plus sûrs de voyager, donc la communication en Anglais, même si elle est dans une langue étrangère pour beaucoup, semble fonctionner très bien. Quelles sont les procédures pour la rendre si efficace ? L’aspect le plus important est la phraséologie strictement réglementée et les procédures de communication qui visent à éviter les malentendus. C’est pourquoi il est si essentiel que tous les pilotes et les contrôleurs de la circulation aérienne adhèrent à ces procédures, qui souvent offrent l’occasion de saisir des erreurs. Une exigence procédurale, par exemple, est le « readback », la relecture attentive par le pilote de ce que le contrôleur a dit, et « hearback « le retour du contrôleur. Ce dernier est censé écouter la relecture du

pilote et de détecter toute erreur de relecture. Bien sûr, des erreurs peuvent passer inaperçues, en particulier dans un espace aérien encombré. Des efforts sont en cours pour déplacer les conversations de routine vers des « liaisons de données » par satellite, où les contrôleurs de la circulation aérienne peuvent communiquer avec les pilotes via des messages texte. Il y a cependant des cas où la communication entre les pilotes et les contrôleurs aériens tombe en panne. Pouvez-vous nous dire à quelle mesure c’est dû à l’anglais déficient comparé à d’autres raisons ? En plus des erreurs de relecture et de réciprocité, il existe de nombreuses raisons pour lesquelles des pannes de communication peuvent se produire. L’anglais déficient en est juste une et cela se limite aux zones avec des vols internationaux. L’utilisation d’une phraséologie non standard peut être due à un manque de maîtrise de l’anglais, mais il y a aussi des microphones bloqués qui bloquent toute une fréquence, ou une congestion de fréquence où un pilote ne peut pas entrer un seul mot. Quelle est l’importance de l’accent dans les pannes de communication, étant donné qu’un contrôleur et un pilote peuvent avoir chacun un accent anglais différent ? Auriez-vous un exemple d’incident dû à cela ? Bien sûr, il y a eu des plaintes de la part de pilotes et de contrôleurs au sujet d’incidents où les accents ont pu jouer un rôle. Mais une enquête effectuée aux Etats-Unis sur les

Pouvez-vous nous donner des recommandations précises sur la façon dont les contrôleurs de la circulation aérienne devraient parler aux pilotes étrangers parlant anglais ? Les contrôleurs doivent être conscients du fait que les pilotes internationaux peuvent être moins familiers avec la phraséologie ou que les phraséologies régionales peuvent différer. Les contrôleurs doivent être particulièrement prudents avec les chiffres et s’en tenir à les donner en un seul chiffre au lieu de les grouper, c’est-à-dire «huit» «trois» au lieu de «quatre-vingttrois». Les unités pour les poids, les distances, la pression barométrique, etc. peuvent également être différentes selon les pays. Les contrôleurs doivent décomposer l’instruction en mots élémentaires en insérant de courtes pauses. Reconnaître où un mot se termine et où le suivant commence est notoirement difficile pour quelqu’un qui l’écoute dans une langue étrangère. Et, bien sûr, les contrôleurs doivent prêter une attention particulière à compléter et corriger la relecture. Enfin, le fait de veiller à ce que les instructions soient brèves facilitera une relecture correcte et fera gagner du temps, au lieu d’essayer d’entasser trop d’informations dans un seul message. (traduit de l’anglais, source : Uniting Aviation)

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PASSEPORTS AFRICAINS LES PLUS PUISSANTS EN 2019 :

ADDIS ABEBA :

Le Gabon occupe la 18ème place 11 jeunes Gabonaises diplôClassement des passeports afriLe cabinet anglais de conseil Henley cains (le classement mondial entre & Partners a publié le classement mées hôtesse parenthèses) : 2019 des passeports les plus puis1. Seychelles (27), 2. Ile Maurice (31), sants au Monde qui couvre 199 pays de l’air à Addis 3. Afrique du Sud (53), 4. Botswana et 227 destinations de voyage. Pour la deuxième année consécutive, c’est le passeport du Japon qui occupe la première place. Il donne accès à 190 pays. En Afrique, le plus puissant est celui des Seychelles. Classé 27e mondial, il donne accès à 151 destinations. Il est suivi de celui de l’Ile Maurice (31e ,145 destinations), de l’Afrique du Sud (53e ,101 destinations), du Botswana (62e,81 destinations) et la Namibie (68e ,75 destinations). Le bas du tableau est occupé par l’Ethiopie (96e), la Libye et le Sud Soudan (97e), Soudan (99e), l’Érythrée (100e) et la Somalie (103e). Le Gabon occupe la 18e place, avec le Mali et le Togo, et c’est la Guinée Equatoriale qui a réalisé la plus grande progression en Afrique.

(62), 5. Namibie (68), 6. Lesotho (69), 7. Eswatini (71), 8. Kenya, Malawi (72), 9. Gambie, Tanzanie, Zambie (73), 10. Tunisie (74), 11. Uganda, Zimbabwe (76), 12. Ghana (77), 13. Sierra Leone (78), 14. Bénin, Maroc (79), 15. Mauritanie, Mozambique, Sao Tome & Principe (80), 16. Burkina Faso (81), 17. Côte d’Ivoire, Guinée, Sénégal (82), 18. Gabon, Mali, Togo (83), 19. Niger, Rwanda (84), 20. Tchad, Guinée-Bissau, Madagascar (85), 21. Guinée Équatoriale (87), 22. Algérie (88e), 23. Angola, Centrafrique, Égypte (89), 24. Cameroun (90), 25. Congo, Liberia, Nigeria (91), 26. Burundi (92), 27. Djibouti (93), 28. République Démocratique du Congo (95), 29. Ethiopie (96), 30. Libye et le Sud Soudan (97), 31. Soudan (99), 32. Érythrée (100), 33. Somalie (103).

CAMEROUN / HONORIFICATION :

La directrice de l’Autorité de l’Aviation civile distinguée Mme AVOMO ASSOUMOU PAULE épouse KOKI, directrice générale de l’Autorité de l’Aviation civile du Cameroun a été faite chevalier de l’ordre de la valeur du Cameroun. Elle a reçu sa médaille le jeudi 10 janvier 2019 à Douala des mains du Ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe. C’était en marge de la cérémonie d’inauguration de la centrale solaire de l’aéroport international de Douala. Cette distinction vient ainsi récompenser près de 30 années d’expérience mises au service du développement des transports aériens au Cameroun. Âgée de 52 ans, Mme AVOMO ASSOUMOU PAULE

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épouse KOKI, ingénieure de l’aviation civile a été élue à la tête de la CCAA (Cameroon Civil Aviation Authority), le 30 décembre 2015 après avoir été précédemment directrice de la sécurité aérienne au sein de la même administration. (newsaero)

Le jeudi 21 février 2019, le Gabon a été honoré par ces 11 candidates admises en juin dernier à la sélection très stricte de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines au poste d’hôtesse de l’air. C’était une première dans l’histoire de l’aviation civile gabonaise que la compagnie aérienne Ethiopian Airlines recrute des Gabonaises, après près de 4 mois passées au centre de formation d’Ethiopian Airlines. Toutes ces jeunes filles ont passé avec brio leur examen de CSS au centre Ethiopian Aviation Academy. Ce grand centre de formation n’a formé qu’un seul Gabonais comme pilote, Serge Olivier Nzikoue et puis ces premières jeunes filles comme hôtesses de l’air, avec emploi garanti au sein de cette compagnie. Les diplômes leur ont été remis par le directeur de l’académie, M. Salomom Abebe, représentant le PDG d’Ethiopian Airlines. Pour cette grande cérémonie, le Gabon a été représenté par son Ambassadeur en Ethiopie, Son Excellence Herman Immongault et de Monsieur Serge Olivier Nzikoue, cadre au Ministère des Transports. (ia)


AFRIQUE :

MARCHANDISES DANGEREUSES :

Egyptair premier transporteur africain à implémenter le système DG Autocheck de l’IATA L’association internationale des Transports Aériens (IATA) a félicité Egyptair pour sa mise en œuvre du système DG AutoCheck pour la manutention des marchandises dangereuses. La compagnie nationale égyptienne devient au passage le premier transporteur d’Afrique et du Moyen Orient à implémenter ce système. DG AutoCheck est une plateforme numérique mise en place par l’IATA qui permet d’automatiser la vérification et acceptation des marchandises dangereuses comme fret aérien. Lancé en mars 2018, DG AutoCheck

améliore considérablement la sécurité et l’efficacité du transport aérien de marchandises dangereuses et contribue à l’objectif d’une chaine d’approvisionnement entièrement numérisée au sein du secteur. DG AutoCheck utilise la technologie de reconnaissance optique de caractères (OCR) qui transforme un DGD papier (Déclaration de l’expéditeur pour les marchandises dangereuses) en données électroniques. Ces données sont ensuite traitées et vérifiées automatiquement à l’aide de la version XML du fichier DGR.

AFD :

40 milliards de FCFA à l’ASECNA Le Directeur Général de l’ASECNA, Monsieur Mohamed MOUSSA et la Directrice de l’Agence Française pour le Développement (AFD) ont procédé le 21 janvier à Dakar, à la signature d’une convention de financement de 60 millions d’euros soit près de 40 milliards de FCFA. Ce financement entre dans le cadre de la mise en œuvre du Plan des Services et d’Equipements (PSE 2018-2022) de l’ASECNA dont le montant global est de 423 milliards FCFA. Il permettra, ainsi, de mettre à niveau, dans les Etats membres de l’ASECNA, des équipements contribuant directement à la sécurité, de fiabiliser l’information aéronautique et météorologique et de moderniser les équipements de surveillance aérienne via notamment des technologies de navigation par satellite.

Au titre des projets prévus dans ce cadre, on peut, notamment, citer l’acquisition d’un nouvel avion de calibration, la réhabilitation des aides lumineuses – balisage, approche et dispositif visuel de pente d’approche, la mise en place d’équipements de surveillance s’appuyant sur la géolocalisation par satellite des aéronefs et la construction de tours de contrôles. Monsieur Mohamed MOUSSA a indiqué que « depuis sa création, l’ASECNA a fait de la sécurité aérienne le cœur de son métier. Par la qualité de ses ressources humaines et par les importants investissements réalisés pour acquérir des équipements de pointe, l’ASECNA jouit d’une reconnaissance internationale.

Les cinq compagnies aériennes les plus ponctuelles en 2018 La ponctualité des vols demeure l’une des jauges clés de la performance opérationnelle des compagnies aériennes. Sur la base de 58 millions de vols suivis en 2018, l’agence anglaise OAG, le premier fournisseur mondial d’informations numériques sur vols, vient de publier le classement annuel des compagnies aériennes les plus ponctuelles dans le monde l’année dernière. En Afrique, c’est le transporteur sud-africain Mango, filiale de South African Airways, qui se distingue comme la compagnie la plus ponctuelle du continent. Elle enregistre un taux de ponctualité de 82.88% et se classe dans le Top 20 mondial détrônant au passage Egyptair. Mango est secondée dans le classement par Air Austral (73.37%), suivie d’Air Mauritius (71.26%), Ethiopian Airlines avec 69.63% recule de deux rangs, elle affichait un taux de ponctualité de 74.85% en 2017. Egyptair ferme le Top 5 africain avec 64.40% contre 74.86% en 2017.

défis de l’aviation civile sont encore énormes. C’est pourquoi elle œuvre à se maintenir à la pointe de la technologie en se dotant des équipements de dernière génération dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan d’Equipement et de Services 2018-2022 » Madame Laurence HART, Directrice de l’AFD au Sénégal s’est félicitée de la coopération de plusieurs décennies entre son institution et l’ASECNA, un exemple réussi a-telle dit, de coopération interafricaine qui fête cette année son 60ème anniversaire. (Asecna)

Malgré ces importants acquis, l’ASECNA reste convaincue que les

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Celles-ci ne sont pas concernées …

6 mois aux hôtesses de l’air en surpoids pour maigrir Pakistan International Airlines (PIA) aurait demandé aux employés « obèses» de son personnel de cabine de perdre du poids au cours des six premiers mois de 2019, sous peine de perdre leur emploi. Le 2 janvier, le média pakistanais ARY News a publié une note dans laquelle il indiquait que la direction a décidé de « réduire progressivement tout excédant de poids de 13 kilos à 0 kilo par personne dans les mois à venir ». La compagnie a même averti que la chasse au surpoids deviendrait la règle. « Si un personnel navigant est en surpoids de 13 kilos ou plus, par rapport au poids demandé après le 31 janvier, il sera consigné au sol et convoqué au centre médical de la compagnie pour une évaluation et un traitement, jusqu’à ce qu’il parvienne à maigrir afin d’atteindre l’indice de masse corporelle (IMC) requis ». « Désormais, tous les membres de l’équipage de cabine seront contrôlés

sur leur poids au sein de leur base et des données complètes seront conservées afin de permettre aux membres de la direction d’en prendre connaissance en détail », complète le mémo envoyé à 1 800 membres d’équipage par le directeur général des services aériens, Aamir Bashi. Cette annonce concernerait au total environ une centaine de PNC de la compagnie nationale pakistanaise. Mashhood Tajwar, porte-parole de PIA a ajouté que le transporteur avait déjà reçu des plaintes concernant des agents de bord « obèses», soulignant que la note de service visait à réduire le «personnel de bord minable» dans l’avion, à résoudre les problèmes de santé et à préserver l’apparence du personnel. Pakistan International Airlines (PIA) a également licencié plus de 50 employés y compris 3 pilotes et 50 membres d’équipage, qui avaient présenté de faux diplômes d’études supérieures. (aj)

ETATS-UNIS :

Elle embarque sur un vol vers Tokyo avec une arme à feu chargée Une passagère a passé les contrôles de sécurité à l’aéroport d’Atlanta alors qu’elle avait une arme dans son bagage à main, rapporte CNN. Les syndicats mettent la faute sur le « shutdown ». D’après l’Agence fédérale de la sécurité des transports (TSA), la dame avait oublié que l’objet se trouvait dans son bagage à main. C’est elle-même qui a fait part de son oubli au personnel de la compagnie Delta Air Lines, qui a ensuite rapporté l’incident à la TSA. « La TSA a déterminé que les procédures standards n’ont pas été suivies et qu’un passager a franchi un point de contrôle habituel avec une arme à feu à l’aéroport international Hartsfield-Jackson Atlanta le matin

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du 3 janvier », a écrit la TSA dans un communiqué, précisant qu’il ne s’agissait pas d’un test. Elle estime cependant que le « shutdown » n’a rien à voir dans cet incident, et que le jour en question, le nombre d’employés présent à leur poste était normal. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que du matériel dangereux passe les contrôles de sécurité sans être détecté. En 2015, l’administrateur par intérim de la TSA avait été réaffecté après la parution d’un rapport accablant : les agents de contrôle des aéroports n’avaient pas réussi à repérer les explosifs et les armes lors de presque tous les tests effectués par une équipe d’infiltration dans des dizaines de terminaux.

SINGAPOUR – LONDRES :

Un oiseau prend l’avion en classe affaires et sème la pagaille Un oiseau a semé la pagaille sur un vol assurant la liaison entre Singapour et Londres, quand il a surgi soudainement dans le compartiment de la classe affaires lors d’un trajet de 12 heures, a indiqué la compagnie Singapore Airlines. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux a montré un oiseau perché sur le bord d’un repose-tête, deux heures avant que l’appareil n’atterrisse dans la capitale britannique. Une première tentative d’un membre d’équipage de capturer l’oiseau a échoué, poussant certains passagers à se joindre à la chasse. « Il a été finalement attrapé par des membres d’équipage avec l’aide de certains passagers et remis à l’atterrissage de l’appareil à Londres aux autorités aéroportuaires pour le placer en quarantaine », a indiqué Singapore Airlines dans un communiqué. On ne précise pas comment l’oiseau s’est introduit à bord de ce vol.

Photos: PIA · stock.adobe.com: merydolla, Jean Kobben

PAKISTAN INTERNATIONAL AIRLINES :


TUIFLY :

Une famille voyage assise à même le couloir faute de sièges Sur un vol entre Majorque et Birmingham de la compagnie TUIfly, trois membres d’une famille anglaise, le père, la mère et leur fille de 10 ans, ont voyagé assis à même le couloir faute de sièges disponibles. Ils avaient bien leurs billets -achetés 1450 euros. Ils se sont bien enregistrés et sont montés dans l’avion avec leurs cartes d’embarquement. Mais à bord, ils ont découvert que les places qui leur sont réservées n’existent pas ! « Nos numéros de siège étaient 41 D, E et F. Mais quand nous sommes montés dans l’avion, il y avait un espace vide sous les numéros… Nous nous sommes tous regardés comme pour dire « Où sont nos sièges » ? », raconte la mère,

Paula Taylor, dans une émission de la BBC diffusée la semaine dernière. L’équipage leur signale qu’un seul siège reste libre, où s’assied leur fille. Les parents sont contraints de s’installer sur les strapontins normalement réservés à l’équipage. Après le décollage, ils ont dû libérer les strapontins pour permettre à l’équipage d’accéder aux boissons servies à bord et n’ont eu d’autre choix que de s’asseoir à même le couloir. Leur fille, qui ne voulait pas être assise seule, les a rejoints. C’est ainsi que toute la famille a effectué le vol, sauf au décollage et à l’atterrissage. Selon Paula Taylor, TUIfly leur avait d’abord proposé un dédommagement de 33 euros par tête, mais elle a fini par rembourser intégralement les billets quand ils se sont adressés à une association de consommateurs. Pourquoi les Taylor se sont retrouvés sans siège ? TUI Airways avoue qu’un « changement d’avion de dernière minute », un avion avec une configuration de sièges différente de celui prévu initialement, était à l’origine du problème. (aj, photo : BBC News)

ORLY :

Un vol dérouté pour assurer le thé Un avion de la compagnie aérienne low cost Jet2 reliant Glasgow à Ténériffe a fait une escale impromptue à Manchester, faute d’avoir assez d’eau pour servir le thé aux passagers. Le Boeing 737-800 de la spécialiste britannique du vol pas cher effectuait le vol LS155 entre sa base à Glasgow International et l’aéroport de Tenerife-Sud. Une heure après le départ, alors qu’il se trouvait au-dessus du sud de l’Irlande, l’équipage a annoncé son déroutement vers Manchester où l’appareil a été accueilli par les services de sécurité juste au cas où. Une porte-parole de Jet2 a expliqué au Daily Record les raisons de ce déroutement : « Il y a eu un problème technique avec l’eau à bord. Il n’y en avait pas pour préparer des thés et des chocolats chauds ». D’autres rumeurs ont fait état d’une absence d’eau également dans les toilettes, suite à un problème de plomberie. Les passagers ont dû débarquer et changer d’avion, avant d’arriver finalement dans les îles Canaries – après avoir été servis en boissons chaudes, et avoir rempli les réseaux sociaux de messages allant du furieux au flegmatique.

stock.adobe.com: LIGHTFIELD STUDIOS, Masson

Des chaussures un peu trop connectées font disjoncter la sécurité A Paris Orly, des agents de sûreté ont pris très au sérieux la saisie de chaussures connectées dans les bagages d’une journaliste voyageant au Maroc … La journaliste américaine du magazine Vogue se rendait à Casablanca depuis Paris et on lui avait recommandé d’emmener dans ses bagages des chaussures très tendance. Mais équipées d’un dispositif lumineux, les chaussures ont paru suspectes à l’agent chargé du filtrage. La procédure a entraîné l’évacuation des halls A et B du Terminal Sud, le temps que les services de déminage

interviennent et se rendent compte que les chaussures type « défilé de mode », équipés d’un ’un système pyrotechnique produisant de simples étincelles, ne présentaient finalement aucun risque. Paris Aéroports a indiqué avoir mis en place un périmètre de sécurité au terminal Sud de Paris-Orly suite à la découverte d’un bagage suspect. Les enregistrements ont été suspendus créant une certaine confusion sur le second aéroport parisien. (aj)

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AGENCE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILE BP 2212 Libreville, Gabon

Agence Nationale de l’Aviation Civile

Tel.: +241 (0) 1 44 46 54 / 44 46 58 Fax: +241 (0) 1 44 54 01 Site: www.anacgabon.org Email: contact@anac-gabon.com


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