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La plupart des compagnies gabonaises exploitent ‌

‌des aÊronefs immatriculÊs en Afrique du Sud

SÉCURITÉ DE L’AVIATION CIVILE :

Les aÊronefs non-immatriculÊs en RÊpublique Gabonaise immobilisÊs pour des raisons de sÊcuritÊ L’Agence Nationale de !’Aviation Civile (ANAC) tient à Êclairer l’opinion publique quant à l’immobilisation de certains aÊronefs des compagnies aÊriennes gabonaises pour non-immatriculation sur le registre civil gabonais.

stock.adobe.com: Mikael Damkier

A cet ĂŠgard, l’ANAC rappelle que le Gabon a fait partie des Etats pionniers en Afrique en matière d’aviation FLYLOH 'HV SUHPLHUV YROV HÇş HFWXpV par Jean Claude Brouillet avec l’AĂŠropostale Ă la compagnie aĂŠrienne $LU *DERQ TXL QÂŞpWDLW SDV ĂŽ HU GH YRLU nos compagnies aĂŠriennes porter la marque de nationalitĂŠ ÂŤTR Âť de QRWUH SD\V pYROXHU GDQV OHV GLÇş p rents Etats? HĂŠlas, cette situation a pĂŠriclitĂŠ, jusqu’à voir le perroquet vert disparaitre et faire place, vers 2005, Ă de nombreuses compagnies qui ont vu le jour dans un contexte normatif, UHĂŻ HW GH QRWUH DYLDWLRQ FLYLOH HQ GpFOLQ elle aussi. $ OD VXLWH GH OÂŞDXGLW HÇş HFWXp SDU OÂŞ2UJDQLVDWLRQ GH ÂŞ$YLDWLRQ &LYLOH ,QWHUQDWLRQDOH 2$&, TXÂŞD VXEL QRWUH pays en 2007, qui a rĂŠvĂŠlĂŠ un taux de conformitĂŠ d’à peine 6,3%, le Gabon a ĂŠtĂŠ inscrit en 2008 sur la liste noire de l’UE. La crĂŠation de l’ANAC en 2008, fut une action gouvernementale visant

Ă doter notre Etat d’un instrument ayant une autonomie technique et ĂŽ QDQFLqUH SRXU UpVRXGUH OHV pFDUWV ainsi constatĂŠs et pour rĂŠpondre aux recommandations insistantes de OÂŞ2$&, 0RQWDQW SURJUHVVLYHPHQW en puissance, l’ANAC s’est attelĂŠe, avec les moyens dont elle dispose, Ă amĂŠliorer la situation de l’aviation civile et s’est vue fĂŠlicitĂŠe en 2019 SDU OÂŞ2$&, j WUDYHUV OH SUL[ VSpFLDO GH son PrĂŠsident, en rĂŠcompense d’une progression inĂŠdite de son taux de conformitĂŠ qui est passĂŠ Ă 72,91% en très peu de temps. Puis, en dĂŠcembre de la mĂŞme annĂŠe, suite Ă un autre audit de l’UE, le Gabon est sorti de la liste noire de l’Union europĂŠenne avec brio. 6L OHV DXGLWV HÇş HFWXpV SDU OÂŞ2$&, et l’UE ont relevĂŠ des ĂŠcarts signiĂŽ FDWLIV TXDQW DX[ LPPDWULFXODWLRQV ĂŠtrangères des aĂŠronefs qui sont exploitĂŠs par des compagnies gabonaises, cette problĂŠmatique avait dĂŠjĂ fait l’objet d’une prĂŠoccupation GH OÂŞ$1$& j OD WXWHOOH (Q HÇş HW OHV aĂŠronefs immatriculĂŠs Ă l’Êtranger restent sous la supervision et le contrĂ´le de l’Etat d’immatriculation. De manière gĂŠnĂŠrale, les membres d’Êquipage (pilotes, PNC, mĂŠcaniciens), les centres de maintenance et de maintien de compĂŠtence ne peuvent ĂŞtre validĂŠs ou agrĂŠĂŠs par

l’ANAC qui ne se contente que GÂŞHÇş HFWXHU GHV FRQWU{OHV 3OXVLHXUV ĂŠcarts importants et rĂŠcurrents ont ĂŠtĂŠ relevĂŠs et partagĂŠs pour correction tardive auprès des aviations civiles de leurs Etats d’immatriculation. C’est la raison pour laquelle l’arrĂŞtĂŠ 00494/MT/SG/ANAC du 8 juin 2011, instituant l’obligation pour les compagnies aĂŠriennes de droit gabonais d’immatriculer leurs aĂŠronefs au registre d’immatriculation du Gabon dans un dĂŠlai de 3 mois, avait ĂŠtĂŠ publiĂŠ. Quelques mois plus tard cependant, l’arrĂŞtĂŠ n°00000005/ 03,737+7$7 $1$& GX PDUV 2013 a suspendu cette exigence. Le Gabon ne pouvant se soustraire Ă VHV HQJDJHPHQWV WLUpV GH OD UDWLĂŽ cation de la convention de Chicago, le nouveau code de l’aviation civile, adoptĂŠ en dĂŠcembre 2016, a intĂŠgrĂŠ cette exigence en son article 21. /ÂŞ$1$& D HÇş HFWXp GHV UpXQLRQV avec l’ensemble des compagnies aĂŠriennes ainsi que les conseillers du Ministre en charge des Transports pour rappeler cet impĂŠratif et a accordĂŠ un dĂŠlai de six (6) mois pour se conformer Ă l’arrĂŞtĂŠ n°0017/ MTT/2019, du 13 septembre 2019 ĂŽ [DQW OÂŞREOLJDWLRQ SRXU OHV FRPSD gnies aĂŠriennes de droit gabonais

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