No. 18 – Mai/Juin 2014
MAGANAC Le Magazine de l‘ANAC
EMISSIONS DE CO2 :
L’AVIATION DOIT Y METTRE DU SIEN RÉDUCTION DES GES :
L’Aviation africaine en passe de prendre ses responsabilités
Agence Nationale de l’Aviation Civile
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Dans ce numéro
Mentions légales MAGANAC Magazine bimestriel de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) BP 2212 Libreville / Gabon Tél. : +241.1.44.54.00 Fax : +241.1.44.54.01 Site : www.anacgabon.org Email : contact@anac-gabon.com Directeur de la publication : Dominique OYINAMONO Directrice de la Rédaction et Rédactrice en Chef : Ingrid AOUANE Comité de rédaction : Dominique OYINAMONO Arthur DELAUNAY Edmond HOCKE NGUEMA Ont collaboré à ce numéro (par ordre alphabétique) : Ingrid AOUANE (ia) Reine Stella MENGUE (rsm) Michel Xavier BIANG (mxb) Dominique OYINAMONO (oyn)
Dans ce numéro : A la une : Réduction des GES : on est tous dans le même avion .......................... 05-08
ANAC interne : Mission d’assistance de l’OACI ............................................................... 09 Tunisair en approche ......................................................................... 10/11 Aéroport de Libreville : faisons un chemin de ronde .................................. 17
Gabon : « L’ANAC est aujourd’hui un modèle de réussite » .................................... 12 Afrijet Business Services ........................................................................ 16
Afrique : 23ème plénière extraordinaire de la CAFAC ........................................ 13-15
Correspondant Afrique australe : Markus SCHÖNHERR, Le Cap Traductions de l’Anglais : Sidonie Patricia LEYAMA Commercialisiation espaces publicitaires: YENORE Consulting, Tél.: +241 01 44 19 27 contact@yenore-consulting.com Maquette/Mise en pages : Agence SCHAFFENSKRAFT www.schaffenskraft.de
Publicom : TASSO – Taxis de Libreville ................................................................. 18/19
International : Des abeilles pour détecter les bombes aux aéroports ! ............................. 20 Ouverture d’un centre de recyclage des avions ......................................... 21
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Questions / Réponses :
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Actualités en bref :
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Insolite :
LBV-POG : Le vol régulier le plus court du monde ? ............................. 22/23 ................................................................ 24/25
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Editorial
Pénurie de personnel aéronautique qualifié aujourd’hui, et sans doute encore demain :
L’Afrique en Chères lectrices, chers lecteurs,
quête de solutions
Au cours des 20 prochaines années, le besoin en recrutement de personnel aéronautique qualifié en Afrique se situera autour de 16.500 pilotes et 15.900 techniciens, révèlent des études comme le « Pilot and Technician Outlook », menée en 2013 par le constructeur Boeing. L’OACI prévoit par ailleurs une croissance des opérations de l’aviation civile de 4,7% d’ici 2030, sans tenir compte de l’implémentation de la Décision de Yamoussoukro. Même si le fait que le 13 août 2014, un avion entièrement conçu, développé et assemblé par une soixantaine d’ingénieurs africains d’une moyenne d’âge de 32 ans seulement a pris son envol en Afrique du Sud constitue un succès considérable, il n’en reste pas moins que les prévisions démontrent que la demande en personnel aéronautique qualifié est un enjeu urgent pour notre continent, et que dans l’optique de combattre cette pénurie, la communauté africaine de l’aviation civile est appelée à coordonner ses efforts et à prendre dès à présent, des mesures préventives. Sachant qui plus est que la formation d’un personnel qualifié et l’acquisition d’une expérience avérée nécessitent beaucoup de temps, il est à craindre que l’Afrique soit encore pour au moins une décennie, dans cette situation de pénurie qui accentuera sa dépendance. Réunis les 10 et 11 avril 2014 à Malabo en Guinée Equatoriale à l’occasion de la troisième session de la conférence des Ministres des Transports des états membres de l’Union Africaine, ceux-ci se sont penchés sur la question de savoir « comment relever ce défi », et ont décidé de créer un Fond de Développement des Ressources Humaines (FDRH) pour l’aviation civile en Afrique, sur la base des données issues d’une étude à mener par la CAFAC et l’OACI. Pour relever les défis auxquels l’ensemble des États africains ont à faire face, et pour s’assurer que le secteur des transports aériens se positionne comme accélérateur de la croissance économique du continent, les ministres ont man-
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M. Dominique OYINAMONO Directeur Général de l’ANAC
daté la CAFAC, à travers ce FDRH, de prendre les dispositions nécessaires pour développer et proposer des stratégies à terme, devant amener l’Afrique à renforcer ses capacités en ressources humaines. Dès lors, certaines pistes sont déjà élaborées, dont par exemple pour le FRDH, d’établir et d’administrer un programme de détachement d’experts de l’OACI vers l’Afrique. Il pourra par exemple le créer et exécuter, en collaboration avec le secrétariat général de l’OACI et les bureaux régionaux africains. Le personnel détaché devra s’impliquer activement dans l’aviation régionale, et devra appuyer la CAFAC dans l’accomplissement de son mandat. En collaboration avec l’Association Internationale des Transports Aériens (IATA), le Conseil International des Aéroports (CIA) et d’autres partenaires internationaux, le Fond devra créer un programme de stages à travers lequel les jeunes professionnels pourront enrichir leur expérience. Il pourra également concevoir un programme de bourses en partenariat avec différentes associations liées à l’aviation. Pour leur part, les pays africains devront y mettre du leur, en apportant une contribution au FDRH, et en mettant à la disposition desdits programmes, des candidats aptes. La CAFAC mettra alors sur pied une équipe efficace pour coordonner les activités du FDRH. Si ces actions minimales sont engagées efficacement, le FDRH et tous les partenaires associés auront contribué à jeter les bases d’une promotion de l’expertise aéronautique africaine, gage d’un développement serein de cette industrie sur le continent. Ensuite il faudra s’atteler à pérenniser le processus, ce qui au regard des pratiques, n’est pas encore gagné !
A la une
Réduction des GES :
On est tous dans le même avion
Photos : ADF, · Fotolia.de: Dolgikh, arahan,
Si l’aviation était un état, il se situerait au 7e rang des nations contribuant le plus aux bouleversements climatiques. En effet, de tous les modes de transport, l’avion est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre (GES). Depuis de nombreuses années, ces émissions qui participent au changement climatique, augmentent constamment. L’an dernier, l’aviation a consommé 300 milliards de litres de kérosène, et puisque le trafic s’accroît d’environ 5% chaque année, les émissions de ce secteur vont doubler, peut-être même tripler d’ici à 2050 – si rien n’est fait. Est-il encore possible de changer radicalement de trajectoire ? Pour faire face à ce défi international, trois réunions se sont tenues à ce sujet ces derniers mois auxquelles des représentants de l’ANAC ont participé, l’une à Bonn en Allemagne, plutôt axée sur les points juridiques et financiers en général, et deux autres séminaires à Yaoundé au Cameroun qui démontrent que l’Afrique est en passe de prendre ses responsabilités.
Du 4 au 15 juin 2014, s’est déroulée une nouvelle séance de négociation internationale de la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCC) à Bonn, avec pour objectif d’accélérer les efforts de réduction de GES en posant les bases de l’accord mondial qui sera adopté à Paris fin 2015. Point intéressant pour nous : cette fois-ci, la solidarité avec les pays pauvres était au menu. Un grand nombre de ministres avait répondu à l’invitation, pour tenter de recréer un autre climat : celui de la confiance, car jusqu’à présent, la traduction des conclusions scientifiques en actes politiques et décisions concrètes tarde à se faire. Suivant la presse à l’issue de ces deux semaines de négociations en Allemagne, on ne pouvait que s’étonner : les commentaires allaient de « Un petit pas a été franchi », en passant par « Avancée positive à Bonn pour un accord global à Paris en 2015 » jusqu’à « Percée internationale », tandis que d’autres jugeaient les négociations ainsi : « A Bonn, on s’est mis d’accord sur le fait qu’on n’est pas d’accord sur tous les points de l’agenda », et « Les réunions à Bonn se terminent sans la moindre note d’espoir ». La confusion règne … Pour en avoir le cœur net, MAGANAC a questionné M. Michel Xavier BIANG, Secrétaire Permanent Adjoint au Conseil Climat de la Présidence gabonaise et Directeur juridique de l’ANAC :
Monsieur Biang, il était attendu de cette session de faire évoluer les questions en débat pour préparer les projets de décisions à adopter, au titre des différentes questions inscrites à l’ordre du jour, lors de la prochaine réunion prévue à Lima au Pérou en décembre 2014 et produire la première mouture du projet de document de l’Accord climatique post 2020. D’après vous, y a-t-il eu effectivement des résultats concrets qui pourront contribuer à faire d’avantage progresser les performances environnementales ? L’une des questions essentielles à l’agenda de la récente session de Bonn sur les changements climatiques était de sédimenter les contributions des Etats et les efforts de la communauté internationale vers l’élaboration d’un projet consensuel d’accord devant servir de cadre juridique global à la lutte contre les changements climatiques pour la période post 2020. La réalité des négociations aura été toute autre et, a planté un décor assez en retrait des attentes. L’ampleur des divergences a été telle que la session n’a pu parvenir à aucun consensus aussi bien, sur la méthode de travail que sur le contenu de l’accord à négocier. Il est apparu un réel écart, sans doute pas insurmontable, mais considérable, entre les prétentions des pays en développement et la posture des pays industrialisés. Ce sera sans doute, le défi à relever à Lima en décembre prochain. Est-ce qu’il y a déjà des pays qui ont mis sur la table un chiffre qui fixe l’effort qu’ils sont prêts à accomplir ? Pour le moment, la contribution financière des Etats, notamment celle des pays occidentaux reste résiduelle. Il y’a certes eu quelques effets d’annonce qui tardent à être concrétisés. La réalité demeure malheureusement que le Fond vert pour le climat, qui a été une source de grande espérance pour les pays en développement, n’est toujours pas approvisionné et 5
A la une
Le compte à rebours est lancé pour l’OACI et son nouveau président du conseil, M. Olumuyiwa Benard Aliu, du Nigéria
Jochen Schneider : « Les promesses restent vagues »
apparait de plus en plus comme une coquille vide. Vous comprenez que les engagements souscrits en matière de financement tardent à être tenus. Ne faut-il pas craindre que les intérêts de certains pays, en particulier émergents ou en voie de développement, ne soient pas pris en compte ? Les Occidentaux ne vont-ils pas continuer de polluer chez eux et nous demander de compenser en préservant la forêt, sans rien donner en échange ? La question que vous posez est un des enjeux des négociations. Elle met en exergue l’universalité du phénomène des changements climatiques et en même temps, la responsabilité différenciée des Etats. La mise en œuvre de ces principes communément admis appelle de tous, de la bonne foi et de la solidarité. Ces pré-requis sont indispensables si nous ne souhaitons pas que l’issue des négociations consacre pas un marché de dupe. Le Gabon a ratifié en 2005 le protocole de Kyoto. Notre pays mène-t-il déjà un programme d’adaptation et d’atténuation en matière de changements climatiques ? Le Gabon est très engagé dans la lutte contre les changements climatiques. Notre engagement n’est nullement un phénomène de mode, mais découle d’une réelle prise de conscience des plus hauts dirigeants du pays sur la nécessité de donner une réponse appropriée à un défi national imposé par la nature. Non seulement nous avons adhéré à la plupart des instruments juridiques internationaux pertinents, mais également, nous avons pris des mesures et initiatives d’envergure visant à atténuer les effets néfastes des changements climatiques et créer les conditions d’adaptation aux réalités y afférentes. A cet égard, le plan national climat est non seulement le reflet de notre vision mais également, la matérialisation de nos efforts à l’échelle nationale. Il intègre bien entendu, les mesures d’atténuation et d’adaptation. De tous les modes de transport, l’avion est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre. L’ANAC a-t-elle donc un rôle à jouer 6
au sein des instances internationales pour concilier développement du transport aérien et maîtrise du changement climatique ? Est-elle ou sera-t-elle un acteur essentiel de la maîtrise de la contribution de l’aviation au changement climatique ? De nombreuses études crédibles établissent effectivement que l’avion est, parmi les modes de transport, l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre. Ce constat a fait d’ailleurs l’objet d’une prise de conscience à l’échelle internationale par l’OACI qui est devenu un réel partenaire de la convention des Nations Unies sur les changements climatiques (CNUCC). L’ANAC en tant qu’autorité compétente nationale en matière d’aviation civile ne peut être en retrait d’un chantier aussi actuel et exaltant qui concerne son champ de compétence. L’ANAC a un rôle crucial à jouer dans la stratégie nationale et globale visant la réduction des gaz à effets de serre émanant du secteur de l’aviation civile. Jochen Schneider, représentant d’une ONG allemande qui s’occupe particulièrement de l’Afrique, nous donne des détails sur ce Fonds vert pour le climat : « C’est un fond multilatéral institué par les accords de Copenhague et ensuite Cancun, qui a pour but de centraliser les financements de l’adaptation et la réduction des émissions au sein des pays en développement. Un projet ambitieux pour lequel les pays développés se sont engagés à débloquer quelque 100 milliards d’euros d’ici à 2020, avec un premier objectif de 15 milliards d’euros sur trois ans, fixé par le conseil d‘administration du Fonds vert. Mais la Commission européenne refuse de participer directement à la capitalisation du Fonds, car elle n’est pas membre du conseil d’administration. Et elle n’est pas la seule, le lancement du Fonds attendu pour la fin de l’année 2014, se fera également sans l’Inde ni la Chine. Il y a un décalage entre les attentes des Africains et les préoccupations de tous ces pays qui n’ont pas encore réalisé qu’on est tous dans le même bateau, ou dans le même avion, comme vous direz plutôt. Donc le financement est effectivement
incertain. Parmi les donateurs figurent les grands pays donateurs, tels que la France, l’Allemagne, les États-Unis, le Canada ou encore le Japon. Certains pays du Sud ont également manifesté leur intention de mettre la main à la poche. Le Mexique, l’Afrique du Sud ou la Corée du Sud ont annoncé leur intention de contribuer. Mais pour l’heure, les promesses restent vagues de la part des autorités. Le calendrier international devrait cependant accélérer les décisions. Il faut espérer que d’ici le 24 septembre 2014, au sommet sur le climat des Nations Unies, on annoncera les contributions définitives et contraignantes ».
Que fait l’OACI ? Lors de la dernière assemblée générale de l’OACI en 2013, les 191 pays membres ont accepté d’arriver à un accord sur la réduction des émissions de GES en 2016, pour une mise en œuvre en 2020. Proposée par les Etats-Unis, une mesure introduit la notion de « consentement mutuel » de l’ensemble des pays concernés en cas de mise en place d’un système régional de limitation des émissions. Elle concerne directement l’avenir du marché européen du carbone « EU ETS », qui s’appliquait initialement à tous les vols internationaux au départ et à l’arrivée du sol européen, et que la Commission européenne avait restreint aux seuls vols européens, en novembre 2012, sous la menace de mesures de rétorsion, dans l’attente des conclusions de l’OACI. Un recul par rapport au compromis trouvé en septembre de la même année qui était plus favorable à l’Union européenne puisqu’il permettait la couverture, par le marché « EU ETS », de la partie des vols internationaux traversant l’espace aérien européen, sans consentement mutuel. Voilà pourquoi les avis sont partagés sur l’efficacité et la portée du système.
A la une climat, « le travail de l’UE a payé », ajoutant que « sans le travail et la détermination de l’Union, nous ne serions pas arrivés aujourd’hui à créer un mécanisme mondial basé sur le marché. Ce qui nous importe c’est que le secteur de l’aviation contribue à nos efforts de réduction d’émissions ».
ser à demain ce qu’ils auraient dû faire il y a 16 ans ». L’accord prévoit des mesures de promotion des technologies avancées, d’amélioration des infrastructures pour réduire les émissions de l’aviation civile, et prend en compte les capacités et le contexte de chaque pays membre de l’OACI, en particulier ceux des pays en développement. Le compte à rebours est donc lancé pour l’OACI – dont le nouveau président du conseil est issu de notre continent - pour faire suivre l’acte à la parole !
L’Afrique se met au travail
Dans les rangs des satisfaits, l’aviation et l’Union européenne. Roberto Kobeh González, ancien président du conseil de l’OACI, a évoqué « un jalon historique pour le transport aérien et pour le rôle du multilatéralisme dans la réaction aux défis mondiaux en matière de climat ». De son côté, Tony Tyler, PDG de l’IATA, soulignait « un grand moment pour l’aviation », en indiquant : « Nous avons un mandat fort et un calendrier très serré de trois ans pour régler les détails. Les compagnies aériennes ont besoin et veulent un mécanisme mondial basé sur le marché. Nous sommes impatients d’avancer sur le travail précis nécessaire pour dessiner le schéma mondial, à temps pour sa finalisation à l’assemblée générale de 2016 ». Malgré une certaine déception, la Commission européenne a salué l’accord avec lequel « l’aviation devient le premier secteur mondial des transports à mettre en place un mécanisme mondial basé sur le marché pour réduire ses émissions ». Pour le vice-président de la Commission, Siim Kallas, « c’est une bonne nouvelle pour les voyageurs, une bonne nouvelle pour l’industrie aérienne, mais surtout une bonne nouvelle pour la planète », ajoutant que l’OACI a évité « un conflit et ses dommages entre des partenaires commerciaux ». Pour Connie Hedegaard, la commissaire européenne chargée du
Mais l’accord est bien loin de satisfaire et convaincre tout le monde, notamment ceux qui se désolent du retard pris. En mars 2013, le Parlement européen avait soutenu la proposition dite « stop the clock » (arrêter la pendule) de la Commission européenne de suspendre l’application du marché carbone « EU ETS » aux compagnies aériennes internationales jusqu’en septembre 2013. Pour l’eurodéputé allemand Peter Liese, rapporteur de la décision « stop the clock », l’accord de l’OACI est « assez décevant » et « considérablement affaibli ». Selon le député, « nous n’avons aucune garantie que le système sera mis en place en 2020 et que le bénéfice pour l’environnement sera important. Il y a trop de ‘si’ et de ‘mais’ ». Il prévient que la mesure « stop the clock » ne peut être prolongée jusqu’en 2020 sans un nouvel accord du Parlement européen et du Conseil de l’UE. « Nous devons attentivement analyser les options politiques et juridiques que nous avons pour continuer notre système dans une forme modifiée. Je pense que le Parlement européen n’acceptera pas de couvrir uniquement les vols intra-européens jusqu’en 2020 », indique-t-il. Du côté des ONG, on se voulait plus mordant encore : « L’Europe a voulu faire confiance au processus de négociations sous l’OACI, et nous estimons que cette confiance a été trahie ». Ainsi parle le Réseau Action climat France, qui estime, comme d’autres ONG, que la mise en place du mécanisme est trop tardive. « Les délégués réunis sous l’OACI ont fait ce qu’ils savent faire de mieux : repous-
Afin d’aider les Etats contractants à mener des actions dans le domaine de l’aviation et le changement climatique, l’OACI a décidé d’organiser dans différentes régions une série de séminaires ayant pour thèmes « Aviation internationale et Environnement » et « Plans d’actions des Etats ». Ceux-ci doivent permettre aux Etats de mettre en œuvre les conclusions de la Résolution de la 38è session de l’Assemblée de l’OACI tenue en octobre 2013 sur l’aviation et les changements climatiques, et de prendre des mesures visant à atteindre les objectifs mondiaux de stabiliser les émissions de CO2 à l’horizon 2020. Deux séminaires régionaux se sont ainsi déroulés du 11 au 13 juin 2014 à Yaoundé au Cameroun. Le Gabon était représenté par M. Edmond HOCKE NGUEMA BITEGHE, point focal du Gabon, et Mme. Larissa Pamela DIANGA NZENGUE, Inspecteur stagiaire AGA. Le séminaire sur l’aviation internationale et l’environnement avait pour objectif de fournir aux participants des informations sur les travaux du Comité de l’OACI sur la Protection de l’Environnement (CAEP), et sur la politique de l’OACI dans le domaine environnemental. Les sujets abordés ont porté notamment sur : - l’aviation et l’environnement, - le bruit des aéronefs, - la qualité de l’air local, - les émissions globales, - les carburants alternatifs, - les mesures basées sur le marché (MBM), - les aéroports verts, - l’assistance aux Etats dans l’élaboration de leur plan d’action et - les sources de financement. Par la suite, le séminaire sur les plans d’actions des Etats a fourni aux points focaux nationaux des Etats l’information sur le développement et la mise à jour 7
Il est attendu des États qu’ils transmettent à l’OACI leurs plans d’actions avant fin juin 2015, puis une mise à jour tous les trois ans. Les autorités sont donc encouragées à impliquer tous les partenaires concernés, notamment les fournisseurs de service, les gestionnaires d’aéroports, les compagnies aériennes, les fournisseurs de carburant et les fournisseurs d’assistance au sol afin de décrire les mesures à prendre ; de quantifier les résultats attendus et de définir l’assistance attendue. Dans le cadre du projet d’assistance de la Commission Européenne aux Etats de la CEEAC, une séance de travail réunissant le représentant de la Commission Européenne, les experts de l’OACI et les participants des Etats membres de la CEEAC s’est tenue afin de faire le point sur la désignation des points focaux et d’évaluer le taux de participation desdits Etats.
Impact des gaz à effet de serre émis par diffé-
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Suite aux séminaires de Yaoundé, l’ANAC doit maintenant mettre en place l’équipe chargée du développement de plan d’action ; évaluer la consommation de carburant et les émissions en CO2 actuelles et futures en l’absence de plan d’action ; choisir les mesures appropriées, les prioriser et quantifier les bénéfices (en utilisant les outils de calcul de l’OACI) en termes d’émission en CO2 ; mettre en œuvre les mesures considérées, identifier les besoins en assistance et les moyens d’assistance et, last but not least, transmettre à l’OACI le Plan d’Action de l’Etat gabonais dans moins d’un an. Bref, elle a du pain sur la planche ! ia
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Ozone, traînées de condensation et formation de nuages
0.8 0.6
CO2 et autres gaz à effet de serre
0.4 0.2 0
Trains rapides CFF
Le graphique ci-dessous illustre l’impact des GES causés par différents systèmes de transmpact des GES causés par différents port de personnes par kilomètre parcouru par par kilomètre par individu. individu.parcouru Les calculs prennent en compte un taux de remplissage moyen incluant les émistaux de remplissage moyen incluant sions dues à la mise à disposition d’électricité, sition d’électricité, de carburant, de carburant, d’infrastructures, de moyens de locomotion etc. L’impact climatique suppléomotion etc. mentaire dans les couches élevées de l’atmose dans les phère couches dedel’atmogénéré élevées par l’émission CO2 et autres polluants par le trafi c aérien a été calculé à 2 et autres polluants par le trafic l’aide d’un facteur 2. Les données sont issues de www.ecoinvent.ch.
Quid de l’ANAC ?
1.2 kg CO2-eq par km et personne
rents systèmes de transport de personnes par différents systèmes de transport
A la fin, des certificats ont été remis aux participants, attestant de l’aptitude de ces derniers à développer des plans d’action des Etat pour la réduction de CO2.
Car touristique
L’Union européenne prend ainsi acte des discussions ayant eu lieu à l’occasion de la 38ème assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de septembre 2013. Les Etats s’y étaient accordés sur la nécessité de mettre en place un mécanisme de marché mondial unique applicable aux émissions de l’aviation internationale à partir de 2020. Ce projet sera réexaminé après la tenue de la 39ème assemblée de l’OACI en 2016.
Résultats attendus
Les séminaires se sont globalement déroulés selon la programmation prévue et ont atteint leurs objectifs. Les Etats ont émis le besoin que d’autres séminaires soient organisés et que le temps alloué soit plus grand, afin de permettre aux participants de bien appréhender les concepts. Par contre, à l’instar de la plénière de la CAFAC (voir pages 13-14 de ce numéro), le problème linguistique s’est également posé, ce qui fait que les participants ont souhaité que les supports soient traduits en français dans la mesure où les présentations étaient faites en anglais.
ICE/Train à grande vitesse
De ce fait, les compagnies aériennes sont temporairement exemptées de leur obligation de déclarer les émissions de carbone pour les vols entre les aéroports de l’UE et les pays tiers. Cette adoption fait suite au vote en séance plénière du Parlement européen, le 3 avril 2014, de l’exclusion des vols intercontinentaux du SEQE.
Ce séminaire s’est achevé avec des présentations des Etats (Burkina Faso, Cameroun et USA) et de la CAFAC.
Véhicule personnel
Par un règlement du 14 avril 2014, le Conseil européen a modifié la directive du 13 octobre 2003 établissant un système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre (SEQE – ETS).
Les principaux thèmes abordés ont été : - la présentation de la nouvelle version des orientations de l’OACI sur les plans d’actions, - le site et les outils de l’OACI sur la réduction des émissions de co2, - l’actualisation du plan d’action, - l’assistance dans la mise en œuvre du plan d’action.
Vol intercontinental
Le système d’échange de quotas d’émission de GES modifié en vue de la prochaine assemblée de l’OACI
des plans d’actions avec un accent sur la collecte de données et les mesures d’atténuation.
Vol court-courrier
Quotas modifiés
ANAC interne
Mission d’assistance de l’OACI :
Augmenter le taux de mise en œuvre Conduite par M. Benoit A. OKOSSI (photo), expert du Bureau régional de l’OACI à Dakar (WACAF), une mission d’assistance s’est déroulée à l’ANAC au mois de juin. Elle avait pour but principal de voir avec l’administration de l’aviation civile du Gabon, l’examen des progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan d’action spécifique de l’OACI pour le Gabon. En même temps, le point sur l’état de mise en œuvre du plan d’actions correctrices (PAC) a été fait. L’OACI guide l’ANAC dans ses efforts pour sa mise en œuvre et l’aide à progresser résolument dans ce domaine afin d’améliorer son taux de mise en œuvre effective (EI) des éléments cruciaux du système de supervision de la sécurité. MAGANAC a interrogé M. Okossi sur ses impressions. M. Okossi, parlez-nous d’abord un peu de vous … Je m’appelle OKOSSI A. Benoit, je suis Ivoirien de nationalité, j’ai fait des études dans le domaine de la météorologie. J’ai travaillé à la Direction générale de l’ASECNA pendant 13 ans (19942007) et l’année 2007 marque mon entrée à l’OACI Dakar où je suis expert de l’OACI en matière d’autorités aéronautiques. Notre domaine de couverture concerne l’Afrique occidentale et centrale. Et dans le même temps, je fais partie de l’équipe d’assistance du Bureau régional aux états où je supervise trois pays qui sont le Bénin, le Burkina Faso et le Gabon.
(ANS) etc. Nous avons donc insisté sur ces différents points. Un programme sera mis en place pour les résorber rapidement.
lons faire en sorte que chacun des sous-domaines ait au moins une personne, compte tenu des activités du Gabon. Dans les
C’est un compliment pour nous alors, nous avons bien travaillé ! En effet. Je suis certain que le Gabon peut bien avancer, comme le Burkina qui, après la validation hors site, a légèrement dépassé le taux mondial de mise en œuvre, en passant de 50 à 62%.
Quelle est votre mission spécifique à Libreville ? Je suis en mission d’assistance aux Etats en matière de sécurité d’aviation. Au Gabon, nous avons constaté des avancées après l’ICVM qui a couvert 5 domaines sur les 8. Des progrès ont donc été réalisés depuis l’audit de 2007. Cette mission vient constater les progrès réalisés dans les domaines couverts par l’ICVM, et les avancées dans les domaines non couverts par celui-ci, et voir comment on peut booster le Gabon pour diminuer ces carences. Quelles sont les carences les plus importantes ? Les plus importantes sont celles qui peuvent amener à identifier un PGS (Problème Grave de Sécurité). Il existe plusieurs domaines dans lesquels sont identifiés des risques de PGS, notamment en opérations aériennes (OPS), en navigabilité (AIR), en licences du personnel (PEL), en navigation aérienne
mation. Ensuite il faut commencer à élaborer les textes d’application du code. Ici c’est le code CEMAC qui sert d’outil de base, mais le Gabon devrait avoir son code. Le DG me disait qu’il envisage de commander pour la fin de l’année une deuxième ICVM. Avec le travail qui a été fait à l’ANAC, je pense que le Gabon fera un très bon taux.
Il faut souligner que le Gabon a réalisé des progrès mais a surtout besoin d’une méthodologie pour avancer plus rapidement. Ce qui explique notre visite. Il s’agissait de définir dans quel domaine le Gabon peut avancer pour améliorer son score. Comment jugez-vous les compétences de nos gens ? Il ne s’agit pas d’un audit, ni d’une évaluation des compétences. C’est une mission qui permet d’assister le Gabon dans le but d’améliorer son taux de mise en œuvre, ses performances, la supervision de la sécurité de l’aviation. Nous avons identifié dans chaque domaine technique, quels sont les personnels actuels et les personnels cibles. Nous avons constaté qu’en quantité, il y a très peu de personnels, par exemple en ANS, il n y a que trois agents. C’est un domaine qui couvre sept sous-domaines. Nous vou-
autres domaines aussi, il y a un manque de personnels. Après l’ICVM, nous avions enregistré officiellement un taux de mise en œuvre de 18%. Mais depuis, le Gabon a fait des efforts. Ce n’est pas encore officiel. C’est le cas dans le domaine des enquêtes et accidents (AIG) où certains textes de base ont déjà été pris. Je vais proposer une validation hors site qui officialisera sur le site, le taux de mise en œuvre. Quelles sont les perspectives, à quoi arriverons-nous bientôt ? Après la validation hors site qui devrait s’effectuer dans trois mois et dont les résultats seront publiés, il faut concentrer les efforts sur la formation du personnel. En réalité dans les activités d’une autorité d’aviation civile, le personnel qualifié et le personnel chargé des inspections sont un maillon essentiel, ils sont la machine de notre industrie. Il faut renforcer la for-
Votre mot final après le débriefing, votre bilan, qu’avezvous ressenti à la fin ? Mon sentiment personnel est que vu les résultats officiels que nous avions du Gabon à l’OACI, nous pensions qu’il n’y avait pas d’avancement, et que ses résultats étaient voués à 18%. Mais depuis mon arrivée à Libreville, j’ai constaté le travail qui se fait. Il faut juste une méthodologie pour faire booster les résultats. Et je pense que dans trois mois les résultats positifs se feront ressentir. Attendons la validation hors site pour les résultats officiels. Cependant le Gabon devrait prendre en compte un certain nombre d’éléments pour accélérer la mise en œuvre de son système de supervision de la sécurité, c’est ce que nous avons soumis à Mme le Ministre qui a entièrement adhéré et il n’y a pas de raison qu’à l’horizon d’une 2ème ICVM, le Gabon ne tende pas vers la moyenne mondiale. ia 9
ANAC interne
Les Gabonais pourront découvrir la Tunisie
Coopération Gabon – Tunisie :
Tunisair en approche Lors de la visite du président tunisien Moncef Marzouki du 24 au 25 juin 2014 – la toute première d’un dirigeant tunisien au Gabon – plusieurs importants accords de coopération ont été signés. Il s’agit entre autres d’un accord relatif à la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels et de services ou spéciaux ; un autre est lié à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique ; puis d’autres portant sur l’agriculture, la santé et le tourisme. Et c’est là que l’ANAC entre en jeu, car qui dit tourisme, dit aviation. Dans ce cadre, M. Faouzi Mouelhi, Directeur central du produit à Tunisair, a rendu visite à notre agence et s’est prêté au micro de MAGANAC.
Je suis ici en tant que représentant de la compagnie Tunisair, je fais partie de la délégation économique qui accompagne la visite du Président de la République tunisienne au Gabon. A ce titre, je suis le superviseur du vol officiel présidentiel parce que Tunisair est le transporteur officiel de la délégation présidentielle. Et qu’attendez-vous de nous en particulier ? Nous sommes venus explorer. A Tunisair, nous faisons l’étude de l’ouverture de la ligne Tunis-Libreville. En effet, je me souviens, il y a quelques mois, Tunisair nous avait écrit à ce sujet, mais je n’ai pas constaté de suivi … C’est en cours, et l’étude entre dans le cadre 10
de la stratégie de Tunisair d’offrir de nouvelles destinations en Afrique, et puisque nous faisons partie de la délégation économique, nous essayons de voir quel type de partenariat nous pouvons établir au Gabon dans le domaine des transports aériens. Tunisair maintenant c’est tout un groupe, avec une dizaine de filiales et beaucoup de projets. Oui, j’ai lu dans la presse que vous partirez même en Chine … Il s’agit là d’une stratégie commerciale long-courrier. Mais au niveau du groupe, nous avons une filiale 100% Tunisair spécialisée dans la maintenance des avions et qui est aux normes européennes avec toutes ses certifications IOSA, etc. Il y a Tunisair Handling, qui fait de l’assistance au sol au niveau de l’aéroport, une autre filiale spécialisée forme des pilotes sur simulateur, nous sommes actionnaires dans Tunisie Catering, et il y a aussi d’autres petites filiales.
De ce fait, nous aimerions bien explorer quelles sont les possibilités de partenariat au Gabon avec les opérateurs de transport aérien dans ce pays. Et nous avons aussi quatre 737-500 qui sont disponibles et un ATR-42-200 avec équipe cargo. C’est une visite de prise de contact dans le but d’explorer les possibilités d’exploitation du marché gabonais. C’est la première fois que je viens au Gabon et je suis très surpris, parce que j’ai visité d’autres pays africains, de voir que le Gabon est totalement différent des autres pays africains que j’ai visités. Mais nous n’avons pas de compagnie aérienne nationale ? Oui, mais il y a des compagnies aériennes privées. Le partenariat est ouvert. Y aura-t-il des possibilités de formation ? Oui. Nous disposons de pas mal d’écoles de formation privées, agrées par l’aviation
Photos : Presse présidentielle, ia
M. MOUELHI, qu’est-ce qui vous amène à l ’autorité de l’aviation civile ?
ANAC interne
Les Présidents Ali Bongo Ondimba et Moncef Marzouki au forum Gabon-Tunisie
En fait, ce n’est pas une mauvaise idée parce que passer par Istanbul ou par Tunis pour se rende en Europe par exemple, c’est plutôt pareil.
Etes-vous sûr que vos prix seront compétitifs ? Nous en avons besoin car souvent, les vols au départ de et vers Libreville sont trop chers.
MAGANAC Le Magazine de l‘ANAC
GAMA NAGA C NA C MA MA MANA GACNAGA C NA C MA GA
Le Magaz ine de l‘ANAC Le Magaz ine de l‘ANAC Le Magaz ine de l‘ANAC Le Magaz ine Le Magaz ine de l‘ANACde l‘ANAC REUNION MINISTERIELLE
Ce sera intéressant pour le tourisme. Les Gabonais découvriront la Tunisie, un très beau pays où les prix des séjours sont abordables. La Tunisie intéresse les Gabonais sous plusieurs volets, il y a le tourisme, la formation, l’éducation, les soins médicaux et les affaires. Espérons que l’ouverture de cette ligne donnera un coup de pouce aux hommes d’affaires tunisiens et gabonais afin de lancer des
A MALABO :
ENVIRONNEMENT, SÉCURITÉ, SÛRETÉ,
23ÈME SESSION PLÉNIÈRE
RÉGLEMENTATION :
DE LA CAFAC :
La 38e AG de l’OACI Œuvrer pour que l’Afrique se positionne au plan mond statue ... ial
SMS:
Oui, ce sera pour finaliser l’étude d’ouverture de la ligne et rencontrer les opérateurs de l’aviation civile de l’aéroport, le handling, le catering, et aussi les agences de voyage.
Agence Nationale de l’Aviation Civile
Agence Nationale de l’Aviation Civile
La CEEAC trace sa route
Doper les compétences pour maîtriser l’inattendu
TOGO - EXERCICE DE CRISE
«SOTOU 2013» :
Quand les «terroristes» débarque C: nt à l’aéroport Quropor Efforts commun t GABON : COOPÉRATION SHELL / ANAC : s pour résoudre les non-conformités Système d’approche GNSS pour Gamba et Rabi Coopération ASECNA/ANA
DOSSIER :
Pour les Gabonais qui se rendent beaucoup plus en Europe, surtout en France, passer par Tunis, c’est beaucoup plus rapide. Au lieu d’aller à Istanbul et remonter. Autre chose : Tunisair dispose d’un réseau très dense en Europe avec des fréquences minimales d’un biquotidien. On a cinq vols par jour Tunis-Paris, un biquotidien sur Marseille, Nice, Lyon. Puis un quotidien sur Toulouse, quatre à cinq vols par semaine sur Nantes, Lilles, Bordeaux. Et nous avons des destinations en Espagne, Portugal, Belgique, en Angleterre etc. En Allemagne nous desservons cinq aéroports. C’est un réseau très large et la correspondance est très bien assurée de façon à ce que la durée totale du vol soit la meilleure possible pour les clients.
Agence Nationale de l’Aviation Civile
Agence Nationale de l’Aviation Civile
Agence Nationale de l’Aviation Civile
Les prix seront étudiés en fonction du marché et seront compétitifs pour capter une part du trafic. Vous disiez qu’une délégation viendra fin septembre ?
No. 13 – Juillet/Août 2013
Nous n’avons pas encore décidé. C’est l’étude commerciale qui va définir le scénario optimal pour nous. On est sur la possibilité de faire Tunis-Douala-Libreville. Ou bien, s’il y a assez de demande, on ne voit aucune objection à lancer un vol direct. Ce sera défini par l’équipe qui viendra, espérons au plus tard au mois de septembre à Libreville. Nous visons l’ouverture de la ligne vers la fin du premier trimestre 2015 au plus tard, avec la haute saison.
No. 14 - Sept./Oct. 2013
Avec escale ?
No. 15 - Nov./Déc. 2013
Pas à la longue, c’est pour très bientôt.
Nous envisageons une vingtaine de destinations, entre autres Accra, Lomé, Cotonou, Niamey, Ndjamena, Congo-Brazzaville, Libreville, Douala, Lagos et à moyen terme, Johannesburg. Cette année nous allons recevoir un A 320, et l’année prochaine la compagnie réceptionnera deux A330-200. Et là, on prépare l’ouverture de nouvelles destinations longcourrier. Ce sera une première dans l’histoire de la compagnie. Il s’agira de Montréal au Canada, les Etats-Unis et la Chine. Ces destinations sont très demandées par les Tunisiens.
partenariats, et un trafic de continuation sur l’Europe, surtout que les deux présidents ont signé un accord pour la suppression du visa aux diplomates et passeport spéciaux de service. ia
No. 16 - Janv./Févr. 2014
En d’autres termes, à la longue on pourrait s’attendre à ce que Tunisair desserve Libreville ?
Les autres destinations que vous envisagez en Afrique ?
No. 17 - Mars/Avril 2014
civile tunisienne et qui forment à tous les métiers de l’aviation civile, du PNC au personnel de cabine. Tous les métiers de l’aéronautique sont disponibles en Tunisie.
au du africain 4ème sessionLedurenouve projet SAFIR ciel à Libreville
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Gabon
Forum de la Réforme à Libreville :
« L’ANAC est aujourd’hui un modèle de réussite » Dans le cadre de la 15ème Journée Africaine de l’Administration Publique et du Service Publique célébrée au mois de juin à Libreville, le Ministre de la Fonction publique, de la Reforme administrative et de la Modernisation des cadres juridiques et institutionnels, Monsieur Serge Maurice MABIALA, a organisé un « Forum de la Réforme » auquel le DG de l’ANAC, M. Dominique OYINAMONO a été invité pour faire part de ses expériences au sein d’une administration décentralisée. M. Christian NDOUNOU DELWAMI, Conseiller du ministre, chargé de la communication nous donne plus de détails sur cet événement qui s’inscrit dans la droite ligne du projet de société du chef de l’Etat, « L’Avenir en Confiance » dans la mesure où l’objectif est d’avoir une administration plus efficace sur tous les plans. Monsieur Ndounou, pourriezvous nous expliquer le pourquoi de ce forum? Le Forum de la réforme est une initiative du Ministre de la Fonction publique, de la Reforme administrative et de la Modernisation des cadres juridiques et institutionnels, Monsieur Serge Maurice Mabiala. L’idée est née de la nécessité de créer un cadre d’échanges afin de partager avec les responsables des administrations publiques la nouvelle 12
vision du gouvernement en matière de réforme. Cette nouvelle vision repose sur une approche macro-comptable de la réforme. De quoi s’agit-il ? Le constat a été établi que l’Etat à tendance à vouloir tout faire et que souvent il ne parvient pas à bien le faire, comme en témoignent les nombreuses récriminations des usagers à l’encontre du service public. L’idée est donc de se dire que l’Etat ne peut pas tout faire et qu’il existe des moyens de rendre le service public efficace en procédant notamment à l’externalisation des services qui
Le Pr Ona Ondo, Premier Ministre, et le Ministre Mabiala
peuvent être insérés dans les mécanismes de marché. La reforme est une politique transversale qui requiert l’implication de tous les secteurs de l’administration. Ce Forum était donc le cadre approprié pour un plaidoyer en faveur d’une approche macro-comptable de la reforme administrative. Avez-vous atteint les objectifs escomptés ? Les objectifs ont été largement atteints. La présence du Premier Ministre, chef du Gouvernement, le Pr Daniel Ona Ondo, celle de nombreux membres du gouvernement, des secrétaires généraux et des directeurs généraux des ministères a permis de toucher la cible visée par le plaidoyer. Tous ceux qui ont pris part au Forum ont souligné le caractère inédit de l’événement et la haute qualité des communications. Qu’ils s’agissent des communications des panélistes nationaux ou internationaux, elles visaient chacune un but bien
précis. Par exemple, Les Nations Unies à travers le PNUD apportent un soutien technique aux reformes. La Banque Mondiale dispose de mécanismes de financement des reformes. Quant à l’OCDE elle a l’expertise pour mesurer les performances des politiques publiques. Nous avons mis à la disposition des administrations les outils indispensables à la bonne conduite des reformes. Pourquoi avoir choisi l’ANAC comme l’un des exemples ? L’approche macro-comptable de la reforme consiste, comme je vous l’ai dit, à rechercher l’efficacité du service public par l’insertion dans les mécanismes de marché des services qui peuvent l’être. Nous avons choisi l’ANAC parce qu’il s’agit d’un service public dont la gestion a été externalisée et qui est aujourd’hui un modèle de réussite. L’intervention du Directeur général de l’ANAC a grandement contribué à rassurer tous ceux qui pensent que le marché est destructeur d’emploi. Or, Monsieur Oyinamono a démontré qu’une structure bien gérée et productrice de richesses est, contrairement à ce que l’on croit peut-être, créatrice d’emplois.
Afrique
La délégation gabonaise, avec à ses côtés, M. Brahim GUIHINI DADI, DG de l’ADAC Tchad
24ème session plénière extraordinaire de la CAFAC :
Le dilemme du quorum et autres manquements Cette session extraordinaire de la Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC) du 1er au 4 juillet 2014 à Dakar a fait honneur à son nom : plus « extraordinaire » que ça, impossible. En effet, le quorum requis pour siéger et délibérer valablement n’était pas réuni. Seuls 19 états membres y compris le Gabon dont la délégation était conduite par Michel Xavier BIANG, Directeur des affaires juridiques de l’ANAC et Ingrid AOUANE, Responsable de la communication de l’ANAC, étaient dûment accrédités; le quorum requis étant de 36 états qui représentent les deux tiers des membres. De ce constat affligeant, a suivi un imbroglio juridique qui a amené la plénière à commettre un groupe ad hoc d’experts juristes pour proposer une issue sur la question du quorum. Et nous n’en sommes pas restés là ...
Les travaux sont dirigés par le Directeur général de la Ghana Civil Aviation Authority (GCAA), dont le pays assure la présidence tournante. Première carence : il ne s’agit nullement du commandant Kwame Mamphey nommé à la 23ème session plénière en 2013 à Accra, mais de M. Abdulai Alhassan. Qui est-il ? Mystère … Comme les journalistes sont curieux de nature, j’ai immédiatement fait des recherches sur le net, et voilà : le commandant a démissionné avec effet au 30 juin, et c’est maintenant M. Alhassan qui occupe la fonction de DG de la GCAA dès ce 1er juillet. Un fait que la Secrétaire générale de la CAFAC ne finit par expliquer aux participants que le lendemain dans l’après-midi ! L’ordre du jour était constitué des points suivants:
Mme Sosina IYABO, Secrétaire générale, et M. Abdulai ALHASSAN, nouveau président de la CAFAC
- examen de la mise en œuvre de la décision de Yamoussoukro, - examen des rapports des sessions précédentes, - examen du plan d’action stratégique triennal de la CAFAC, - examen des textes relatifs au fonctionnement de la CAFAC. Après les discours d’ouverture du Président de la CAFAC, du Président du Conseil de l’OACI, du représentant de l’Union Africaine et de l’Administrateur adjoint de l’Agence de l’Aviation civile de la Chine, le Ministre du Tourisme et des Transports aériens du Sénégal, M. Oumar Gueye, a préconisé dans son allocution, un renforcement du partenariat intra-africain dans le domaine de l’aviation civile pour permettre au continent de rattraper son retard. «Nous sommes en effet persuadés que toute initiative de développement de l’aviation civile requiert une collaboration et une coopération internationales», a-t-il affirmé. «Toutes les études réalisées dans le domaine des transports indiquent que l’Afrique va connaître une progression importante en ce qui concerne le développement des services aériens. Si nous voulons que
ce qu’on nous prédit devienne réalité, nous devons prendre toutes les dispositions utiles à la mise en œuvre efficiente des mesures que nous aurons définies en commun pour atteindre nos objectifs», a-til souligné. Le ministre (qui par ailleurs a changé de portefeuille quasiment le lendemain pour être remplacé par M. Abdoulaye DIOUF SARR) a encouragé la CAFAC à maintenir ses efforts en vue de renforcer son rôle de cadre fédérateur pour la définition des modalités pratiques à mettre en œuvre pour réduire les écarts entre l’Afrique avec le reste du monde. Par la suite, des prix de reconnaissance ont été remis aux états membres qui ont honoré toutes (ou presque) les sessions de l’institution de leur présence. Deux états ont participé à toutes les réunions : le Kenya et le Cameroun, suivis par le Sénégal, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire (22 participations), puis le Gabon qui, en même temps que le Niger, le Togo et l’Ethiopie a assisté à 21 sessions de la CAFAC. Ensuite, cette première journée a été consacrée à un échange interactif sous forme de séminaire sur des problématiques de sûreté et de transport aérien. Les participants ont échangé sur l’initiative SECFAL de la région AFI. 13
Afrique
Michel Xavier BIANG recevant le prix des mains du Vice-président de l’autorité d’aviation civile de la Chine, hôte de la CAFAC
Les différentes interventions ont gravité autour de l’opportunité de cette initiative, ses bénéficiaires, son financement et son mode d’approbation. Sur la thématique du transport aérien, les participants ont échangé sur la trajectoire de la décision de Yamoussoukro et les perspectives de sa mise en œuvre intégrale. Les interventions saillantes ont porté sur les avantages de sa mise en œuvre intégrale par les Etats, notamment l’impact économique de la libéralisation du service aéronautique intra-africain. En épilogue du séminaire, les parties ont rappelé l’intérêt de donner suite à la déclaration de la Conférence des ministres africains des transports tenue à Malabo en avril 2014, sur l’établissement d’un fonds de développement des ressources humaines par la CAFAC en collaboration avec l’OACI.
2ème jour : la polémique commence La deuxième journée de travail destinée à l’examen proprement dit, des points inscrits à l’ordre du jour, s’est ouverte sur le constat que le quorum requis pour siéger et délibérer valablement n’était pas réuni. Seuls 19 états membres dont le Gabon, étaient dûment accrédités ; 14
le quorum requis étant de 36 états qui représentent les deux tiers des membres. De ce constat affligeant, a suivi un imbroglio juridique qui a amené la plénière à commettre un groupe ad hoc d’experts juristes pour proposer une issue sur la question du quorum. Les délibérations de ce groupe de juristes auquel le Gabon a pris une part active, sont les suivantes: L’absence de quorum est un fait qui entache la validité de la plénière et ses délibérations. Fort de cette réalité, les experts juristes commis ont recommandé à la plénière de poursuivre ses travaux en sachant qu’à l’issue de la séance, elle prendra juste note de ces échanges et ajournera la session dans la perspective de valider ultérieurement les délibérations à l’occasion d’une session où le quorum requis serait réuni. Les experts juristes ont également mis en exergue les nombreuses insuffisances de la constitution révisée de la CAFAC et statué sur le faible rythme de ratification. Seuls quatre pays dont le Gabon, sur 52 états africains, l’ont ratifiée. Les questions relatives à l’absence de quorum requis de la plénière d’une part et la vacuité des textes juridiques de la CAFAC d’autre part, sont très vite devenues un point
M. Levers MABASO (centre), représentant permanent d’Afrique du Sud au conseil de l’OACI, soutient l’engagement gabonais
d’achoppement des travaux et source d’une vive polémique. Au terme d’un vif débat, les participants ont pris acte de l’invalidité légale de leurs délibérations pour défaut de quorum et ont admis d’ajourner la session en espérant valider les points de consensus lors des sessions ultérieures de la plénière. Parmi les points de consensus, figurent le plan stratégique triennal, les textes relatifs au fonctionnement de la CAFAC et le rapport de la session.
Le Gabon s’engage Sur la problématique de la révision de la constitution de la CAFAC, la délégation gabonaise a pris l’engagement de soumettre à la CAFAC, dans les meilleurs délais, un projet d’amendement de la constitution visant à régler la question du quorum et d’autres préoccupations connexes. Cette initiative a été saluée par une salve d’acclamations. En marge de la plénière, les juristes des Etats membres ont statué sur les textes réglementaires relatifs à la mise en œuvre de la Décision de Yamoussoukro, notamment le projet de texte relatif au règlement des différends. A l’entame des travaux de ce comité, la délégation gabonaise a mis en exergue la
mauvaise qualité de la base de travail en version française et a demandé au président de séance d’ajourner la séance, et de charger le secrétariat de l’Union Africaine d’améliorer la version française. Cette proposition a été soutenue par l’ensemble des pays francophones présents et appuyée par plusieurs pays anglophones dont l’Afrique du Sud, le Botswana et la Zambie. Malgré les gesticulations du secrétariat de l’Union Africaine, il a été décidé de l’ajournement des travaux, à charge pour les secrétariats de l’UA et de la CAFAC de peaufiner conjointement, le texte et de convoquer une session d’examen dans le délai d’un mois. Reste à espérer qu’à l’occasion, le Président de la CAFAC dirigera son regard plus souvent vers les rangs des francophones pour leur donner la parole également, au lieu de ne considérer que ses « amis linguistiques » au point que la délégation gabonaise indignée a dû lui en faire la remarque ! En effet, il est facile et pratique de faire passer des textes à la va-vite quand une partie des participants n’arrive pas à suivre … A l’issue des travaux de la plénière le chef de la délégation gabonaise, à la demande de ses pairs, a élaboré et lu la motion de remerciement au pays hôte. ia, avec mxb
Afrique
Instantanés de la plénière
Le DG de l’ANAC Togo (à.g.), en discussion animée avec M. Dieguimde, représentant du Burkina Faso au conseil de l’OACI
La délégation camerounaise
Photos : ia
M. Dieguimde, le Colonel Latta, M. Alhassan et M. Biang
La délégation de la République du Congo
Le Gabon proteste …
Vue de la salle
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Gabon
Le nouveau comptoir d’enregistrement
Afrijet Business Services ou l’aviation privée d’affaires Afrijet est une compagnie aérienne qui a débuté ses activités en mars 2005 à Libreville et a pour vocation l’aviation d’affaires. Elle est dotée de trois jets, un Dassault Falcon 50, deux Dassault Falcon 900 dont l’un a une capacité de 9 sièges, et l’autre de 12 sièges, deux ATR 42-500 de 48 sièges, un ATR-72 de 66 sièges. La compagnie offre des prestations sur le continent africain mais aussi européen. N’oublions pas qu’elle est la seule compagnie aérienne gabonaise autorisée à desservir l’Union Européenne. La compagnie a démarré un nouveau métier depuis octobre 2012, qui est celui d’organiser des navettes en particulier pour le compte des compagnies pétrolières à bord d’ATR - 42 et 60. A la tête de la compagnie depuis octobre 2010, Marc GAFFAJOLI, le CEO, emploie 185 salariés, dont une trentaine de personnels navigants. Pour la maintenance de sa flotte et la réparation de ses appareils dont tous les avions 16
sous CTA sont immatriculés au Gabon, Afrijet bénéficie
construction de son nouveau terminal. Ses dimensions sont
Marc GAFFAJOLI, le CEO, emploie 185 salariés
L’espace douane
nal sera aussi ouvert à d’autres grandes industries. Ce terminal peut enregistrer simultanément 4 vols et embarquer en parallèle 2 vols. Concept général
d’un contrat avec son fournisseur, Dassault Falcon Service. Nouveau terminal pour pétroliers Compte tenu de la croissance de sa clientèle pétrolière, Afrijet a décidé de lui dédier un lieu précis et dans ce cadre, les locaux de l’ancienne Air Service ont été choisis pour la
de 450 m2 au rez-de-chaussée, et de 450 m2 à l’étage. Il a été conçu pour faciliter l’embarquement des navettes en ATR à destination de Port-Gentil, Gamba et Rabi. Actuellement deux des principales compagnies pétrolières du pays, Perenco et Shell, composent la principale clientèle d’Afrijet. Néanmoins, le termi-
Il est représenté par l’idée « d’une boite dans une autre boite ». Il s’agit en effet d’offrir et de définir un espace design et moderne dans un volume géométrique simple aux dimensions prédéfinies, en créant un nouveau volume dans celui-ci. Le nouveau terminal comprendra un étage et un rez-de chaussée composé d’un comptoir d’enregistrement et d’accueil, d’un espace transitoire après checking sécurité, d’une salle d’embarquement et de débarquement, et d’un espace douane-sortie. L’objectif est de doter Libreville d’un terminal privé, uniquement dédié aux grandes entreprises qui voudraient affréter pour leur propre compte, des avions dans le cadre des activités économiques qu’elles exercent au Gabon. rsm
Afrique
Domaine aéroportuaire de Libreville:
Faisons un chemin de ronde C’est d’abord à l’ANAC que Mme la Ministre a rencontré les responsables de l’autorité compétente et les opérateurs aéroportuaires (ADL, ASECNA, Haute Autorité de la Sûreté et de la Facilitation, les services de Douanes, la PAF, la GTA, etc.) afin de tenir une séance de contact et d’échanges. « Nous sommes là pour travailler et voir quelles solutions apporter pour l’efficacité de vos différents services », a souligné Mme la Ministre. Certains responsables ont saisi cette opportunité qui leur était accordée de présenter leur administration et porter à la connaissance du Ministre titulaire, les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leurs activités.
urgentistes de l’aéroport et sommes à la disposition de tout le monde pour faire avancer la sûreté dans l’aéroport. Notre rôle à nous de façon
pragmatique, est d’investir sur les réparations de la clôture pour qu’elle soit la plus étanche possible ».
tions ne sont pas réunies dans l’environnement dans lequel nous sommes affectés », a dit le Commandant.
Les urgentistes de l’aéroport
En effet l’accident qui a eu lieu le mois de juillet dernier, quand un avion d’Air Sénégal avait mortellement percuté un inconnu sur la piste d’atterrissage, vient relancer le débat sur les aspects de la sécurité et de la sûreté des installations aéroportuaires de Libreville et met en évidence leurs faiblesses.
Réhabiliter les installations
Dans son intervention, M. Jean Michel RATRON, Directeur Général l’Aéroport de Libreville (ADL), a déclaré qu’en tant que gérant des installations aéroportuaires, ADL doit trouver des moyens pour investir sur les réparations de la clôture de l’aéroport et y attache beaucoup d’importance et d’énergie. « La clôture de l’aéroport entraine régulièrement un nombre important de réparations car elle est fréquemment dégradée par les riverains. Il est nécessaire que nous trouvions le moyen de travailler ensemble parce que la sûreté et la sécurité nous concernent tous. Nous sommes les
sions entre autres, la sécurité et la sûreté des installations aéroportuaires. « Nous ne pouvons pas garantir les exigences sécuritaires si toutes les condi-
Une partie du chemin de ronde
M. ONGONDJA-KOUMOUE Gilles, Commandant de Brigade de la Gendarmerie des Transports Aériens de Libreville (GTA), a rappelé que celleci est une unité spécialisée de la Gendarmerie Nationale qui exerce ses missions au sein de l’aviation civile. Elle existe depuis 1968 et a pour mis-
« Quels que soient les efforts déployés pour éviter les intrusions du côté piste de l’aéroport, si on a autour des bâtisses qui permettent à un individu de passer sur un toit, sauter par-dessus le mur de l’aéroport et se retrouver sur le côté piste, on aura toujours des accidents comme celui que nous avons enregistré dernièrement. Cela constitue un réel problème de sécurité et de sûreté tant que les voies d’accès ne seront pas efficacement contrôlées », a quant lui, déclaré M. MAMFOUMBI, Secrétaire Permanent adjoint de la Haute Autorité de Sûreté et de Facilitation (HASFL).
Un autre point crucial qui a été souligné est celui de l’appareil de radioscopie du fret aérien. A ce jour, la zone fret n’est pas dotée de scanner pour le contrôle des expéditions. Celui qui a été acheté il y a cinq ans est toujours stocké en attendant que les administrations concernées s’accordent sur le lieu où devrait être positionné la machine. Cette problématique a d’ailleurs fait l’objet de plusieurs rencontres. D’autres interventions ont marqué la séance de travail du Ministre des Transports et de son Délégué, mais ce qu’il faut retenir est que la question primordiale qui revenait toujours est celle de la sécurité et de la sûreté du trafic aéroportuaire de Libreville. Il reste que le secteur aéroportuaire a ses spécificités et ses besoins, et c’est bien un domaine organisé et normé. Il faut donc compter sur tous les acteurs pour veiller à ce que le risque tende vers zéro. Les réunions de coordination entre l’autorité aéronautique, l’autorité compétente et les acteurs aéroportuaires vont être renforcées pour créer un environnement propice au développement sûr et ordonné du transport aérien. Pour la Ministre des transports, il faut encore s’armer de courage et rester unis. Elle a promis y mettre de l’expérience et résoudre les problèmes les uns après les autres, tout en comptant sur l’ensemble des acteurs du système national de l’aviation. rsm
Dans la salle de télésurveillance
Mme Paulette Mengue M’Owono, Ministre des transports et son Ministre Délégué, M. Raphael Ngazouze à l’ANAC 17
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« TASSO » - Taxis
Avec SOGAT en toute co Lancé officiellement le 16 Juin 2014, Tasso est un département de SOGATRA spécialisé dans le transport de personnes. Nous sommes une entreprise à dimension humaine, dynamique et innovante, disposant de 100 véhicules de transport de personnes publiques, et sur réservation pour les particuliers et hommes d’affaires. Ce projet s’inscrit dans la mise en œuvre du Pilier 3, le Gabon des Services, du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) cher à son Excellence Ali Bongo Ondimba, Président de la République, Chef de l’Etat. Notre objectif est de satisfaire pleinement nos clients, particuliers ou professionnels, afin de les fidéliser sur du long terme et de répondre à leurs attentes.
Fonctionnement Notre engagement est de vous réserver un accueil chaleureux et efficace ainsi que des prestations de qualité privilégiant le confort, la sécurité et la rapidité. Le prix d’une course en taxi est déterminé par le compteur horométrique (taximètre) qui équipe obliga-
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toirement chaque taxi. Nous avons une prise en charge de 200 FCFA qui s’affiche sur le compteur à partir du moment où le client monte dans le taxi. Pourquoi 200 FCFA ? Les 200 FCFA représentent le service que le conducteur rend au client lorsqu’il demande sa course, c’est-à-dire il ouvre la portière du taxi et la referme une fois que le client est assis à bord. Il porte vos bagages et les met dans le coffre à bagages du taxi, il prend place au volant de son taxi et est à votre disposition pour agrémenter votre course jusqu’à la destination finale.
parcouru et dans le cas d’espèce nous prenons 300 FCFA le Km. A cela s’ajoute le montant de 200 FCFA représentant la prise en charge. Lorsque l’indicateur de vitesse indique moins de 20 Km/h, la taxation se fait en fonction du temps mis que le véhicule n’est pas en situation de roulement normal (embouteillage). A ce niveau, le taux horaire est de 300 FCFA. Il faut signaler que le taux de 300 F/Km s’applique de 6 heures à 18 heures. Ce taux est de 600 F/ Km de 18H01 à 5H59.
Avantages
Dès que le client est assis dans le taxi, le conducteur démarre le véhicule pour la destination indiquée par ce dernier, en même temps qu’il enclenche le compteur du taxi.
Le taxi compteur Ford Focus est un concept qui a été conçu pour revaloriser la demande d’une course de taxi qui de nos jours n’est plus utilisée comme telle.
Le compteur est horokilométrique, c’est-à-dire que la taxation se fait soit en fonction du temps mis, soit en fonction du kilomètre parcouru.
Le taxi compteur peut être emprunté par une personne, un groupe d’ami(es), ou encore en famille (3 personnes).
Lorsque l’indicateur de vitesse marque plus de 20 Km/h, la taxation se fait au kilomètre
Il est strictement interdit au conducteur de s’arrêter pour embarquer un autre client s’il a déjà été pris pour une desti-
nation, en d’autre termes, le client à bord du taxi a l’exclusivité de la course. Le taxi compteur est équipé de caméras de surveillance pour la sécurité des clients et du conducteur. Ils permettent d’assurer la sécurité des biens et des passagers en cas de perte ou oubli (bagages, portefeuilles, ordinateurs portables etc.). Le taxi compteur sera équipé dans un futur proche d’un Wifi pour assurer une connexion internet. A la fin de la course, un reçu peut être remis au client (à sa demande) pour justifier le montant de sa course.
Contacts TASSO 05.65.55.70 / 05.65.55.71 / 05.65.55.72 Siège social Quartier Camp de Police Ancienne base SOTRAVIL B.P. 8575 Libreville Tél. : 76.20.09 / 20.91.33 Site web : www.sogatra.net
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Le MONT De CRYSTAL
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MBOLO
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GARE SETRAG
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International
faire de petites brigades dévouées à la TSA.
Des abeilles pour détecter les bombes aux aéroports ! Des chercheurs du Laboratoire national de Los Alamos, ville de l’État du Nouveau-Mexique, entraînent actuellement des abeilles capables de détecter des bombes ! Ils imaginent des applications dans les zones de contrôle des aéroports. Avec 170 récepteurs olfactifs au bout de leurs antennes contre 62 à des moustiques et 79 pour la mouche, l’abeille se classe dans la catégorie des plus fins limiers pour son odorat exceptionnel. Qui plus est, l’abeille possède des capacités apprenantes hors du commun chez les insectes, capable qu’elle est d’associer l’odeur de quantités de nectars différents aux fleurs correspondantes. Fort de ce constat connu depuis le début des années 80, les laboratoires nationaux de Los Alamos, du Département de l’Énergie des Etats-Unis, ont imaginé d’en faire des agents de la TSA, l’Agence américaine de sécurité dans les transports aux Etats-Unis. Leur projet repose là encore sur deux axes. Ils ont constaté qu’une abeille pouvait détecter un élément du 2,4-dinitrotoluène ou de trinitrotoluène (TNT), des composés explosifs pour une particule par milliard, soit à une sensibilité considérablement plus élevée 20
que celle des chiens plus communément employés sur les aéroports. Dans un autre temps, ils ont observé que ces abeilles tirent la langue quand on touche leur antenne avec un coton imbibée d’une solution sucrée. Ils tentent donc de leur incul-
quer le bon vieux réflexe pavlovien, en associant la présence d’éléments explosifs dans l’air à une brise de solution sucrée. Au bout de plusieurs cycles et une fois acquis par l’abeille le réflexe de sortir son proboscis (trompe et langue) quand elle détecte une particule explosive, il ne reste plus qu’à en
Même s’il se déguise, il est bien plus cher à entretenir
Ils ont donc conçu un rack de 36 abeilles formées avec un détecteur portatif qui aspirerait l’air en permanence le diffusant ensuite pendant 6 secondes sur elles. Toute abeille qui étend sa trompe déclenche un signal à la lecture numérique sur le dessus de l’appareil, de sorte qu’il est possible de voir combien et quelles sont celles qui répondent positivement. L’application est évidente et qui plus est économique pour les aéroports, les abeilles étant bien moins chères à entretenir que les chiens (plus de 80 000 euros par chien la première année, 70 000 euros les années suivantes, selon l’un des chercheurs). Mais qui serait prêt à voir des essaims d’abeilles venir butiner près de millions de passagers affolés, ces derniers en arrivant à déserter ces aéroports ? Pas la TSA, l’Agence de sécurité dans les transports aux Etats-Unis, dans tous les cas. Que les apiphobes se rassurent car les chercheurs ont tout prévu ! Au risque de soulever la fronde de ses défenseurs, les butineuses resteraient bien sûr emprisonnées dans leur cage. Les chercheurs dont on ne sait pas s’ils ont carburé au miel durant leurs recherches, avancent d’autres futures applications, notamment la traque des produits stupéfiants comme la cocaïne ou la résine de cannabis aux aéroports. ia, avec aj
Fotolia.de: Waldukat, Lindert-Rottke, Photos: Patrick Delapierre,
Etats-Unis :
International
Angleterre :
Ouverture d’un centre de recyclage des avions
KLM UK Engineering, une filiale de AFI KLM E&M, la branche maintenance aéronautique du groupe Air France-KLM, a ouvert une nouvelle plateforme dédiée au démantèlement et au recyclage des avions à Norwich en Angleterre. Cette plateforme compte parmi les très rares centres dédiés au recyclage des avions en Europe. Elle propose une offre de services «cradle-to-cradle» (du berceau au berceau) pour une large gamme d’appareils : Boeing 737, Airbus 320, Fokker 50/70/100 et BAe146/Avro RJ. Cradle to cradle est un concept d’éthique environnementale de la production industrielle qui intègre, à tous les niveaux, de la conception, de la production et du recyclage du produit, une exigence écologique dont le principe est zéro pollution et 100% recyclage. En simplifiant, un produit fabriqué doit pouvoir, une fois recyclé, produire à nouveau le même produit, seul un ajout d’énergie renouvelable intervenant dans le cycle. Ainsi, KLM UK Engineering est maintenant en mesure d’intervenir sur les avions depuis leur premier jour d’exploitation jusqu’à leur sortie
de flotte – soit une période moyenne potentielle de 20 ans ou 18 millions de milles nautiques. L’unité de Norwich s’assure que les équipements agréés et aptes au service sont bien récupérés et reconditionnés par les équipes techniques de KLM UK Engineering, puis stockés avant d’être réutilisés ou revendus. Le carburant, les lubrifiants et tout autre produit potentiellement polluant sont collectés et traités en toute sécurité, tandis que la structure de l’avion est découpée avant d’être recyclée. Au cours de la première année d’exercice, KLM UK Engineering prévoit que 12 appareils seront traités dans le centre, avec l’objectif de doubler de chiffre dès la seconde année. « Nos clients font déjà la queue pour ce service, et nous avons déjà quatre avions en attente de démantèlement. Il y aura à travers le monde quelques 12 000 avions en fin de vie à traiter au cours des 20 prochaines années, ce qui conforte notre confiance dans le potentiel de ce nouveau centre de démantèlement et de recyclage » ,
a affirmé le directeur des ventes de KLM UK Engineering, Dave Spalding. Après le rapprochement d’Air France et KLM, Air France Industries et KLM Engineering & Maintenance ont fusionné pour devenir AFI KLM E&M. Avec plus de 14 000 employés, AFI KLM E&M offre des capacités étendues de support technique aux opérateurs aériens, de l’ingénierie et des interventions sur avion, à la maintenance des moteurs et au support des aérostructures, en passant par la gestion, la réparation et la fourniture de pièces et d’équipements aéronautiques à partir d’un puissant réseau logistique. AFI KLM E&M assure le support de près de 1 300 avions appartenant à 150 compagnies aériennes domestiques et internationales. Sa filiale anglaise KLM UK Engineering Limited est un spécialiste de support des flottes régionales et monocouloir. ia, avec aj
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Questions/Réponses Aer Lingus Regional relie deux îles irlandaises en 8 minutes
Aer Lingus Regional relie deux îles irlandaises en 8 minutes
(Parfois même moins que) 2 minutes de vol !
Libreville – Port Gentil :
Le vol régulier le plus court du monde ? « A chaque fois que je prends l’avion entre Libreville et Port Gentil, un trajet qui ne dépasse pas les 30 minutes, je me demande si ce n’est pas le vol régulier le plus court du monde. Disposez-vous de ce genre de statistiques ? », nous a demandé un lecteur de MAGANAC. Comme d’habitude, nous avons fait des recherches, avec un résultat surprenant : loin de là, il y en a plusieurs qui ne dépassent pas 15 minutes - et le record s’élève à 2 minutes !
1ère place : Papa Westray - Westray en Ecosse = 2 minutes En effet, c’est la compagnie aérienne écossaise Loganair qui assure le vol régulier le plus court au monde entre deux aéroports. Le vol Papa Westray - Westray dessert deux îles de l’archipel des Orcades, au nord de la Grande-Bretagne, séparées de quelques kilomètres seulement, les deux côtes les plus proches se trouvant à 2 km de distance. Le vol LOG 319 en provenance de Kirkwall fait une escale à Papa Westray deux fois par jour, tous les jours de la semaine, redécolle 7 minutes plus tard pour atterrir à Westray 2 minutes après le décollage. Ainsi, ce vol effectué à bord d’un Britten Norman BN2 Islander, un avion bimoteur à hélices conçu pour opérer sur des pistes très rudimentaires, a battu le record du vol régulier le plus court au monde. Le Britten Norman BN2 Islander n’a besoin que de 350 mètres pour décoller avec ses 10 passagers qui voyageront à une vitesse de croisière de 250 km/h environ. Si le vent est favorable, le trajet se réduit même à 1 minute !
3ème place : Karpathos à Kassos, Grèce = 15 minutes Presqu’une longue distance: le vol entre ces deux îles grecques de la mer Egée. La traditionnelle Olympic Air relie les 22 km en Bombardier Q400 pour 78 passagers.
2ème place : Connemara à Inis Meáin en Irlande = 8 minutes L’île d’Inischmaan en Irlande de l’ouest est desservie plusieurs fois par jour par Aer Arann Islands (Aer Lingus Regional), une compagnie aérienne qui se déplace uniquement entre quelques îles et le continent. Ici aussi, il s’agit d’un Britten-Norman Islander qui peut accueillir jusqu’à neuf passagers.
6ème place : Bourgas à Varna, Bulgarie = 15 minutes Bulgaria Air vole plusieurs fois par semaine avec un jet Embraer 190 de Burgas et Varna. Cette route de 77 km entre les deux stations balnéaires populaires sur la côte bulgare de la mer Noire est la route la plus courte en Europe desservie par un «véritable» jet et non un avion à hélice.
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4ème place : Guernesey à Aurigny, Grande Bretagne = 15 minutes Pour les 32 kilomètres séparant les îles de la Manche Guernesey et Alderney, le plan de vol prévoit également 15 minutes, en «Trislander» jaune de la compagnie aérienne Aurigny. 5ème place : Brest à Ouessant, France = 15 minutes La route vers l’île bretonne d’Ouessant dans l’Atlantique est de 46 km de long et desservie deux fois par jour par la compagnie Finist’Air, en Cessna Carava. Au maximum 14 passagers peuvent se déplacer ainsi entre Brest et Ouessant.
Questions/Réponses
Le cockpit d’un Wideroe DHC-8 en Norvège
15 minutes entre deux îles grecques
Bulgaria Air utilise un véritable jet entre Burgas et Varna (77 km)
Le Cessna 208 Caravan assurant les vols réguliers Brest – Ouessant
7ème place : Land’s End à Sainte-Marie, Grande Bretagne = 19 minutes L’itinéraire entre Land’s End au Cornwall et l’île de Sainte Marie est exploité par la compagnie aérienne «Isles of Scilly Skybus », également en bimoteur Britten-Norman. 8ème place : Laesoe à Anholt, Danemark = 20 minutes Les deux îles danoises dans le nord du Kattegat sont une destination populaire pour la voile. Ceux qui ont envie de se déplacer sans mal de mer entre les deux îles le font en Air Taxi, en 20 minutes avec la compagnie aérienne Copenhagen Air Taxi qui elle aussi utilise des Britten-Norman Islander. 9ème place : Kirkenes à Vardo, Norvège = 22 minutes Entre les fjords du nord de la Norvège, l’avion est le seul moyen de transport pour une réunion d’affaires ou une visite
Le « Bus du Ciel » reliant Land’s End à Sainte-Marie en Grande Bretagne
privée dans la ville voisine. Le DHC 8-200 de la compagnie aérienne Wideroe Regional a besoin de 22 minutes pour le trajet de 39 km. Au maximum 39 passagers peuvent prendre place dans l’avion. 10ème place : Sarrebruck (Allemagne) à Luxembourg = 24 minutes Les avions à turbopropulseurs Bombardier Q400 mettent 24 minutes entre Sarrebruck en Allemagne et la capitale du Grand-Duché. Les vols sont opérés par la compagnie nationale Luxair. 11ème place : LBV – POG ? Très probable, mais malheureusement, les statistiques internationales n’en parlent pas … Ingrid Aouane 23
Brèves
Etats-Unis :
République du Congo :
L’hospitalité de la RAM récompensée
Trois COMAC ARJ21 commandés
entre autres le renouvellement des sièges d’avions de sa flotte, renouvellement des menus à bord, diversification des distractions à bord, facili-
En effet, à l’instar de 2013, le prix de 2014 récompense les performances réalisées par le transport aérien marocain dans le domaine de l’hospitalité, notamment sur ses vols long-courrier reliant le Maroc et l’Amérique du Nord, écrit le site. Ce trophée consacre les projets initiés en 2014 par la Royal Air Maroc dans le but d’améliorer les prestations et services fournis par la compagnie nationale marocaine,
tation des procédures d’enregistrement, équipement des avions d’écrans individuels…
La commande de trois COMAC ARJ21-700 annoncée lors du Salon de Farnborough a été passée par le ministère des transports de la République du Congo, qui a aussi opté pour deux Y12S également fabriqués par Xian Aircraft Company. L’avionneur chinois avait annoncé six commandes pour son ARJ21 lors du salon la semaine dernière, dont un protocole d’accord portant sur trois exemplaires signé avec le ministère des transports à Brazzaville (les trois autres iront
Sélectionnés parmi un réseau exclusif de professionnels chevronnés dans les secteurs du luxe, du voyage, de l’hôtellerie et de la restauration, les membres de l’AAHS attribuent l’International ‘‘Five star Diamond Award’’ pour récompenser l’excellence des services au niveau mondial.
Ouganda – Sud Soudan :
RwandAir relie Entebbe et Djouba
à des clientes chinoises, dont un en version Business Jet). La République du Congo sera donc « pays de lancement » de l’ARJ21 en Afrique, sans que l’on sache à quelle compagnie aérienne ces avions sont destinés ou quand ils seront livrés. Brazzaville a en outre signé pendant le salon une lettre d’intention portant sur deux Y12S, qui doivent rejoindre trois MA-60 chinois dans la flotte d’Air Congo. Les deux premiers ARJ21-700 destinés
RwandAir a inauguré le lundi 4 août une nouvelle route entre Entebbe, ancienne capitale de l’Ouganda et Juba (Djouba), capitale du Soudan du Sud. Les vols, opérés en Bombardier CRJ900 NextGen de 75 places ou en Boeing 737700 de 120 places, ces deux avions disposant des classes Affaires et Economie, partent chaque lundi, mardi, jeudi et samedi d’Entebbe à 7h00, chaque vendredi et dimanche à 15h35 pour des arrivées respectives à 8h00 et 4h45. Les vols retours partent respectivement à 8h55 et 17h30 pour des arrivées respectives à 10h05 et 18h40. Ces vols (en concurrence avec Ethiopian Airlines à raison de quatre vols par semaine), possèdent des connexions faci24
litées avec tout le réseau de RwandAir, et notamment vers Kigali, Johannesburg, Nairobi, Lagos, Accra, Dar es Salaam et Dubai. Opérant depuis son hub rwandais de Kigali, au centre de l’Afrique, RwandAir pos-
à l’exploitation commerciale sont sortis des lignes d’assemblage en janvier dernier, leur entrée en service chez Chengdu Airlines étant annoncé pour le début 2015. Vingt ARJ21 seront produits chaque année à partir de 2018, affirme COMAC, les premières livraisons horsChine étant attendues « entre 2016 et 2017 ». Le biréacteur prévu pour emporter entre 78 et 90 passagers et commandé à 258 exemplaires à ce jour, avait effectué son vol inaugural en 2008 mais se heurte depuis à des problèmes de cer-
tification. L’un des dirigeants de Comac expliquait à Farnborough que l’avion a déjà passé avec succès « 70% des contrôles de certification chinois pour les airs et la totalité au sol » – mais en janvier dernier, environ la moitié des étapes figurant sur la liste de la FAA n’avait pas été franchie. Les quatre avions d’essai avaient alors réalisé plus de 2 200 vols d’essai d’une durée totale de 4 200 heures. aj
sède une flotte de moins de 7 avions de moins de trois ans d’âge (deux B737800 NG Sky interior, deux B737-700, deux Bombardier CRJ-900NG et un Bombardier Dash 8-Q400). Ses destinations rassemblent Kigali, Kamembe, Nairobi, Entebbe, Mombasa, Bujumbura, Dar es Salaam, Kilimanjaro, Johannesburg, Dubai, Lagos, Accra, Douala, Juba, Libreville et Brazzaville. RwandAir possède des accords de partage de code avec Brussels Airlines, Ethiopian Airlines, Turkish Airlines, South African Airways et Air Uganda. aj
Fotolia.de: B. Wylezich, Photos: Luc Legay/Flickr, Peng Chen, F. Schertzer, airliners.net, B. Nazim
Selon le site web infomaroc. net, l’Académie américaine des sciences de l’hospitalité (AAHS) a octroyé à la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM), pour la 2 è m e année consécutive, son prestigieux trophée «International Five Star Diam o n d Award».
Brèves
Ouganda :
Algérie :
Air Uganda rend ses CRJ200 et suspend ses opérations
Swissport va gérer trois aéroports
Entravée par l’incapacité de sa direction de l’aviation civile (CAA) à respecter les standards de l’OACI, Air Uganda a annoncé la suspension pour une durée indéterminée de ses opérations et la restitution de ses appareils
à ses sociétés de leasing. Elle ne volait plus depuis le 17 juin. C’est à cette date en effet qu’un audit de l’OACI a décelé des lacunes dans la surveillance du transport aérien opérée par la CAA et dans ses capacités réglementaires. Chaque compagnie ougandaise a dû déposer une demande de renouvellement de son certificat de transporteur aérien mais la CAA a pour le moment été incapable de répondre. Les opérations d’Air Uganda sont donc suspendues depuis le
17 juin. Après 31 jours d’inactivité, la compagnie a été obligée contractuellement de rendre ses avions aux sociétés de leasing auprès desquelles elle les louait. Incapable de générer la moindre recette et n’attendant
pas son AOC avant plusieurs semaines, le conseil d’administration a décidé de suspendre les opérations pour une durée indéterminée, quand bien même le certificat serait délivré. Créée en 2007, Air Uganda est basée à Entebbe et desservait plusieurs villes importantes de la région à l’aide d’une flotte composée de trois CRJ200 et deux MD-87. Elle était certifiée IOSA depuis 2011 (certification renouvelée en 2013) et membre de l’IATA. ja
Swissport, numéro 1 mondial de l’assistance au sol pour les compagnies aériennes, a annoncé avoir remporté des contrats de gestion pour une période de cinq ans portant sur l’assistance en escale de trois aéroports internationaux en Algérie. Il s’agit des aéroports Mohamed Boudiaf de Constantine, Mustapha Ben Boulaïd de Batna et Messali El Hadj de Tlemcen. Décernées par l’Etablissement de gestion des services aéroportuaires de Constantine et d’Oran, ces nouvelles licences d’assistance en escale marquent «une autre étape importante dans l’expansion géographique de Swissport en Algérie et dans toute l’Afrique», ajoute la même source. La société n’a pas en revanche avancé le moindre chiffre sur le montant des contrats. En vertu de ces licences, Swissport s’engage «à la sélection, la formation et le déploiement d’un personnel qualifié et motivé
en matière d’assistance en escale». Une direction locale a été mise en place «pour assurer un démarrage efficace pour les trois sites», précise la société zurichoise qui est déjà à pied d’œuvre. Celle-ci a lancé ses services le 15 mai à Constantine et le 31 juillet à Batna et Tlemcen. Vice-président exécutif pour l’Europe, l’Afrique et l’Amérique latine à Swissport, Juan José Andrés Alvez s’est dit particulièrement satisfait concernant l’obtention de ces contrats : «Nous apprécions la confiance des autorités aéroportuaires algériennes envers Swissport en nous accordant ces trois nouvelles licences d’assistance en escale.» Et d’ajouter : «Le marché algérien de l’aviation est en croissance rapide et offre un grand potentiel. Nous sommes fiers de l’expansion de Swissport en Algérie, notamment dans les régions est et ouest.» El Watan
Développement et sécurité du fret :
Adoption d’un plan d’actions à Lomé Un plan d’actions pour le développement et la sécurité du fret aérien en Afrique a été adopté à l’issue d’un forum organisé du 05 au 07 août à Lomé, la capitale togolaise, par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Le forum a entre autres recommandé la mise en place d’infrastructures de qualité, le développement et l’application de règles de concurrence équitables, la nécessité pour les compagnies aériennes africaines de faire des alliances afin d’être plus fortes, la création d’une compagnie aérienne commune, la ratifi-
cation et la mise en œuvre par les Etats de la Déclaration de Yamoussoukro relative à la libéralisation de l’accès aux marchés du transport aérien en Afrique. Il a également mis
l’accent sur l’intensif ication et le renforcement des moyens mis en œuvre en matière de sécurité et de sûreté du transport aérien afin de réduire le taux d’accident sur le continent. Les 280 délégués représentant 23 pays d’Afrique, 11 organisations régionales et internationales et 39 entités privées
ont par ailleurs réfléchi sur les moyens de développer en Afrique le fret aérien, en termes de volume et de sécurité dans le but de booster l’économie du secteur du transport aérien sur le continent. A l’issue de la rencontre, le directeur de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC-Togo), le colonel Dokissime Gnama Latta, a été élu président du comité de suivi du plan d’actions de Lomé. Les participants ont pris rendez-vous en 2016 à Addis-Abeba, en Ethiopie, un des pays qui participent activement au développement du transport aérien en Afrique. pana 25
Insolite
Alerte au détournement vers Bali :
USA :
Vol dérouté … Le passager avait confondu … à cause d’un chien qui défèque toilettes et cockpit Un passager australien a provoqué une alerte au détournement d’un Boeing 737-800 de Virgin Australia, parti de Brisbane à destination de Bali, après avoir violemment
cogné contre la porte du cockpit … qu’il croyait être celle des toilettes. Ce ne serait finalement pas l’ivresse, comme l’ont relaté les médias alors, qui serait responsable de son comportement étrange, mais un état dépressif. La police indonésienne a indiqué que le passager australien
de 28 ans dément avoir été sous l’emprise de l’alcool. Débarqué manu militari à Bali par la police indonésienne, il a ensuite été hospitalisé pour épuisement. Il indique avoir ingéré peu avant le vol six pilules d’analgésique, car souffrant de dépression après que sa femme indonésienne a disparu depuis deux semaines. « D’après lui, il a cogné sur la porte du cockpit en pensant qu’il s’agissait de celle des toilettes », a ajouté Heri W i ya n to , porte-parole de la police de Bali. L’Australien a expliqué « avoir eu des hallucinations dans lesquelles il voyait une personne le suivre et vouloir lui voler son sac », a poursuivi le porte-parole. Il encourt jusqu’à deux ans de prison et 43 000 dollars d’amende. aj
Un vol US Airways entre Los Angeles et Philadelphie a été dérouté dans le Missouri en raison d’un chien qui a déféqué par deux fois dans le couloir d’un A321. Ne riez pas, âmes légères ! Car cette histoire a bien gâché le voyage de plus d’une centaine de passagers d’un vol US Airways entre Los Angeles et Philadelphie. Tout avait d’ailleurs bien mal commencé, l’A321 partant avec deux heures de retard en raison d’un incident lors du plein de carburant. Mais alors que l’avion vole sereinement à 35 000 pieds, un chien à bord se sent mal et fait son popo au milieu de l’allée. « C’était la pire odeur que je n’ai jamais sentie », a déclaré un passager. Tout revient malgré tout rapidement dans l’ordre après le passage des hôtesses et stewards qui font disparaître de leur mieux la diarrhée malodorante. Mais le chien n’apprécie visiblement pas la haute altitude et réitère avec un second caca au nez et à la barbe de tous. Cette fois, le personnel de cabine est à court de papier toilettes pour
nettoyer … L’odeur est si désagréable qu’elle donne la nausée à plusieurs passagers. Un couple se met même à vomir selon le témoignage d’un passager. Le commandant de bord, avisé de la situation, décide alors d’interrompre le calvaire des passagers en se déroutant
sur Kansas City (Missouri) pour un atterrissage d’urgence afin de laisser monter à bord du personnel de nettoyage, l’avion repartant ensuite vers sa destination finale. Bill McGlashen, porte-parole du transporteur américain a confirmé l’incident. Selon lui, les chiens sont plutôt de très bons passagers mais peuvent comme tout le monde tomber malades. « C’est la première fois qu’une histoire comme celle-ci attire autant l’attention (des médias n.d.l.r.), mais assurément, cela n’arrive pas souvent. » aj
Thai Airways : La compagnie aérienne Thai Airways envisage de proposer uniquement des couverts en plastique sur ses vols, suite à une bagarre ayant opposé des passagers chinois – dont l’un avait été blessé à coups de couteau et de fourchette. L’incident s’est déroulé sur un vol reliant l’aéroport de Bangkok-Suvarnabhumi à Pékin, apparemment provoqué par la manière trop bruyante de manger de l’un des passagers. L’intervention du personnel de cabine a calmé les trois hommes, et le vol s’est poursuivi sans autre problème. Mais c’était la goutte qui a fait déborder le 26
sibles menaces terroristes et sur l’augmentation de bagarres en plein vol », la compagnie nationale voulant « prévenir l’utilisation de couverts en métal pour des attaques sur les personnes ». Le tout bien sûr au nom de la sécurité des voyageurs.
vase pour le directeur du Comité pour la Sécurité de Thai Airways Chatree Pongsak : il a déclaré au Bangkok Post que cette décision a été prise « en fonction d’informations sur de pos-
Curieusement, l’essai des couverts en plastiques se fera sur la route reliant Bangkok à Los Angeles, et ne sera étendu aux liaisons vers la Chine qu’en cas de succès. M. Chatree n’a pas explicitement précisé si cette brimade ne s’appliquera qu’aux voyageurs en classe Economie … aj
Fotolia.de: Jackin, Cole, rsester, katalinks
Les couverts en plastique après une bagarre
Insolite
Jeune femme peu discrète :
Un rapport sexuel à bord qui finit avec des menottes … C’est le bon fait divers qui fait les choux gras des tabloïds britanniques : une passagère a fini par être maîtrisée par l’équipage et menottée à un siège après avoir été trop bruyante pendant un rapport sexuel dans les toilettes de l’avion ! Le fait divers s’est déroulé le 1er mai, à bord du vol VS43 de Virgin Atlantic, reliant Londres-Gatwick à Las Vegas. La passagère en question, une Anglaise d’une vingtaine d’années, voyage avec ses parents pour se rendre en vacances à Las Vegas. A bord, elle flirte avec son voisin de siège. Les deux finissent par se rendre aux toilettes pour conclure leur affaire. Mais la jeune femme se montre peu discrète, poussant des hurlements (de plaisir?) qui résonnent à travers la porte des toilettes. Les autres passagers, gênés, alertent l’équipage qui intervient … Dérangée en plein ébat amoureux, furieuse et hors d’elle, la passagère insulte et tente de frapper hôtesses et stewards. Ces derniers
parviennent à maîtriser la fougueuse jeune femme, l’attachant avec des menottes à un siège pour le restant du vol. A son arrivée à Las Vegas, elle a été arrêtée par la police de l’aéroport. « Virgin Atlantic ne tolère pas les comportements perturbateurs par les passagers à bord, la sécurité et le bienêtre d e n o s passagers et de l’équipage est la première priorité de la compagnie aérienne », a commenté un porte-parole de la compagnie. Virgin Atlantic interdit-elle tout rapport sexuel à bord de ses vols ? Pas sur… puisque son propriétaire, Sir Richard Branson, a reconnu, dans une interview en 2005, qu’il s’était déjà envoyé en l’air à bord de ses avions et qu’il n’était pas opposé à ce que ses clients en fassent autant… « Nous ne sommes pas le genre de compagnie aérienne à frapper à la porte des toilettes lorsqu’un couple est à l’intérieur », disait-il. aj
Totalement ivre :
Une passagère attaque l’équipage avec sa jambe artificielle Une passagère d’un vol de Thomson Airways entre l’aéroport international Enfidah de Hammamet (Tunisie) et celui d’Edinbourg au Royaume-Uni s’est mise à hurler, avant de menacer avec sa jambe artificielle les hôtesses de l’air et stewards du vol. Le commandant de bord a finalement décider de se dérouter sur Londres Gatwick pour déposer la passagère hystérique, qui selon les témoignages, était ivre. Le vol était à deux heures de route de sa destination finale quand une passagère de 48 ans s’est mise à hurler. Selon le témoignage de John Smith l’un des passagers à ITV, la femme, « totalement ivre », aurait réclamé à grands cris, des cigarettes ainsi qu’un parachute pour sortir de l’avion. Elle aurait aussi giflé une jeune passagère, sa voisine directe, avant de s’en prendre au personnel navigant commercial, leur
jetant sa prothèse jambaire. Et comme ceux-ci l’avaient momentanément confisquée, elle a ensuite bataillé avec eux avec sa seule jambe valide. « Cela peut paraître drôle, mais ce n’était pas une plaisanterie à ce moment. Elle était totalement ivre. C’était plutôt choquant », a indiqué John Smith, qui cite des passagers, notamment des enfants, très inquiets. Le commandant de bord a alors demandé un atterrissage d’urgence sur l’aéroport de Londres Gatwick, où la police a accueilli la passagère indélicate peu après 22h mercredi 30 juillet. (Air Journal)
South African Airways :
Un pilote excédé se met presque tout nu au poste de sûreté Un pilote de South African Airways (SAA) a été arrêté pour exhibition en public, à l’aéroport international de Harare (Zimbabwe). L’avion qu’il devait piloter vers Johannesburg (Afrique du Sud) partant finalement, sans lui aux commandes, et avec 5 heures de retard. L’incident s’est déroulé alors que l’équipage du vol SA025 de South African Airways à destination de Johannesburg, s’apprêtait à rejoindre leur appareil, rapporte NewZimbabwe.com. Mais le portique de sûreté se met
à sonner au passage d’un des pilotes. Selon les consignes de
l’agent de sûreté, il retire chaussures, veste et ceinture, mais le portique continue malgré cela de bipper. Les responsables de ce poste de contrôle voulant fouiller le pilote, celui-ci, excédé, a alors un coup de sang. Il se déshabille entièrement à l’exception de son caleçon et se dirige vers le portique… Mais il est arrêté pour exhibition en public avant même de le franchir. Après avoir écopé d’une amende, il été relâché peu de temps après. Mais sa direction a refusé qu’il réintègre le cockpit.
Un pilote de remplacement a donc été appelé, entraînant un retard de plus de 5 heures pour les 90 passagers de ce vol. Un porte-parole de la compagnie sud-africaine a confirmé l’incident, présentant ses excuses aux passagers pour le désagrément, ajoutant qu’elle « allait enquêter pour comprendre les circonstances qui ont entraîné la détention de notre membre d’équipage. Une fois que nous aurons toutes les informations, nous déciderons des actions à prendre. » aj 27
AGENCE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILE BP 2212 Libreville, Gabon
Agence Nationale de l’Aviation Civile
Tel.: + 241.1.44.54.00 Fax: + 241.1.44.54.01 Site: www.anacgabon.org Email: contact@anac-gabon.com