Maganac 14

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No. 14 - Sept./Oct. 2013

MAGANAC Le Magazine de l‘ANAC

Agence Nationale de l’Aviation Civile

REUNION MINISTERIELLE A MALABO :

La CEEAC trace sa route

Coopération ASECNA/ANAC :

Quroport Efforts communs pour résoudre les non-conformités



Dans ce numéro

Mentions légales MAGANAC Magazine bimestriel de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) BP 2212 Libreville / Gabon Tél. : +241 01.44.54.00 Fax : +241 01.44.54.01 Site : www.anacgabon.org Email : contact@anac-gabon.com Directeur de la publication : Dominique OYINAMONO Directrice de la Rédaction et Rédactrice en Chef : Ingrid AOUANE Comité de rédaction : Dominique OYINAMONO Arthur DELAUNAY Edmond HOCKE NGUEMA Ont collaboré à ce numéro (par ordre alphabétique) : Ingrid AOUANE (ia) Steeves Tsounghat Dominique OYINAMONO (oyn) Correspondant Afrique australe : Markus SCHÖNHERR, Le Cap Traductions de l’Anglais : Sidonie Patricia LEYAMA Commercialisiation espaces publicitaires: YENORE Consulting, Tél.: +241 01 44 19 27 contact@yenore-consulting.com Maquette/Mise en pages : Agence SCHAFFENSKRAFT www.schaffenskraft.de Imprimé en Allemagne Les droits d’auteur et tous les autres droits liés aux textes, illustrations, photographies et autres données du magazine sont sa propriété exclusive ou celle des détenteurs expressément cités. Toute reproduction est subordonnée à l’autorisation écrite préalable du détenteur des droits. Nous remercions « republicoftogo.com », « Air Journal » et « afrik.com » de nous avoir autorisés à reproduire certaines de leurs informations.

Dans ce numéro :

A la une : Ministres et experts à Malabo : La CEEAC et l’aviation civile ............. 05 - 09

Gabon : Formations sûreté : Outils cruciaux pour rester à la page .................. 12 / 13

Coopération : Coopération ASECNA/ANAC : Efforts communs ....................................... 14

Afrique : EAMAC : Le Gabon dans le jury ........................................................ 10 / 11 Air Cemac : Décollage d’ici la fin de l’année ? ......................................... 15 Turkish Airlines à Kano et N’Djamena ..................................................... 15

International : Etihad et Emirates : Des compagnies qui font parler d’elles ..................... 16 Sondages : L’aéroport idéal et le vol parfait ............................................. 17

Questions/Réponses : EGTS c’est quoi ? ................................................................................. 22

Actualités en bref : Insolite :

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Fotolia Photos: pink candy, apops,

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Editorial

Fuite des cerveaux :

Trouvons une

M. Dominique Oyinamono Directeur Général de l’ANAC

solution durable !

Chères lectrices, chers lecteurs, L’exode des personnels navigants, des techniciens d’entretien d’aéronefs, des ingénieurs et d’autres spécialistes de l’aviation africaine vers d’autres parties du monde menace l’aviation de notre continent - un problème qui a été évoqué également lors de la récente réunion des ministres de la CEEAC à Malabo. Pilotes africains, techniciens, ingénieurs et contrôleurs de la circulation aérienne sont recrutés par des sociétés ou aéroports non-africains, ce qui nous fait perdre du personnel hautement qualifié, de surplus, formés à grands frais par nos soins. La plupart des professionnels de l’aviation est recrutée par des compagnies du Moyen-Orient pour lesquelles l’Afrique est devenue une bonne source de capital humain. Certains transporteurs africains ont même été contraints d’interrompre leurs services de vol parce qu’ils ont perdu leur personnel de base au profit des transporteurs asiatiques et du Moyen-Orient. Selon les statistiques de l’ONU, dans le top 30 des pays d’émigration figurent 19 pays africains ! Actuellement, plus de 300.000 professionnels africains hautement qualifiés, dont certains sont titulaires d’un doctorat, travaillent dans la diaspora. Pourtant, l’Afrique a besoin de ses ressources humaines, en particulier dans le secteur de l’aviation afin de faire face à la croissance rapide du trafic, de pouvoir se conformer aux normes et pratiques recommandées dans les domaines de la sûreté, de la sécurité et de l’environnement. Mais avant de crier à la fuite de nos cerveaux et à l’injustice, examinons les raisons pour lesquelles ces personnes abandonnent leur pays d’origine. Ces raisons sont notamment: le manque d’opportunités, les bas salaires, l’instabilité politique ou la dépression économique. Bref, l’incapacité d’offrir de bonnes conditions salariales et de vie au personnel aéronautique qualifié. De ce fait et même si le choix de son lieu de travail est un droit élémentaire de l’être humain, notre priorité devrait consister à inverser la fuite des cerveaux à travers un meilleur environ-

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nement social et économique, en commençant par une meilleure rémunération, une meilleure considération, ce qui serait un bon début de dissuasion de nos compatriotes de rechercher des pâturages plus verts à l’étranger. La compagnie Ethiopian Airlines, précurseur dans ce domaine, nous donne un bon exemple : la direction de la compagnie a récemment procédé à une augmentation substantielle des salaires de ses employés, notamment des pilotes et techniciens. Elle leur facilite également la construction de maisons à travers un crédit d’entreprise ainsi que l’achat de voitures assemblées localement. Au-delà de l’exode des cerveaux dans le domaine de l’aviation, de l’Afrique vers d’autres cieux, il est juste de relever un autre exode, interne celui-là, qui fait émigrer les cerveaux des administrations d’aviation civile vers l’industrie locale. Un phénomène observé même dans les états extrêmement riches dont les administrations d’aviation civile disposent de budgets infinis pour former et rémunérer leurs cadres. Et là, il s’agit peut-être des conditions de travail qui en sont à l’origine. En effet il est de notoriété qu’au sein des administrations d’aviation civile, la pression n’est pas une variable d’ajustement, mais une constante avec laquelle il faut se familiariser ; ce à quoi il faut ajouter la responsabilité intuitu personæ en cas d’accident, et plus encore lorsqu’il y a mort d’homme. A ce moment-là, plus personne. Ainsi, de l’Afrique vers l’extérieur du continent ou des aviations civiles vers l’industrie locale, les administrations des aviations civiles africaines souffrent énormément de l’insuffisance de ressource humaine qualifiée. Donnons-nous la main et attelons-nous tous à trouver une solution durable pour réduire l’impact de la fuite des cerveaux qui nous coûte si cher et retarde le développement de notre aviation !


A la une

Malabo : belle ville, très bonnes voiries et infrastructures - au fond à gauche, le Palais des Conférences de Sipopo

Ministres et experts à Malabo :

La CEEAC s’attelle à l’aviation civile

Le Palais des Conférences de Sipopo à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale située sur la côte nord de l’île de Bioko, a été le théâtre de travaux intensifs cinq jours durant : le 19 juillet 2013, à l’invitation du Gouvernement de la République de Guinée Equatoriale, s’y est tenue la Réunion des Ministres en charge de l’aviation civile des états de l’Afrique Centrale, précédée du 15 au 18 juillet par la réunion préparatoire des experts. A cette rencontre organisée par la CEEAC, les représentants des ministères et des autorités de l’aviation civile de tous les états qu’elle regroupe ont participé. La délégation gabonaise était conduite par Madame Solange BEMENGUE, Conseiller aéronautique du Ministre des Transports.

L’objectif principal de la réunion était de faire l’évaluation du Plan d’Action 2010-2015 pour l’amélioration du transport aérien en Afrique centrale. La réunion devait également examiner et valider le projet de règlement intérieur de la Réunion des Ministres en charge de l’aviation civile des états membres de la CEEAC; le projet de résolution relative à la représentation de la sous-région au sein des instances internationales d’aviation civile, notamment le Conseil de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et le Bureau de la Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC), ainsi que les projets de plans d’action pour la sous-région Afrique centrale dans le domaine de

Vicente EHaTE TOMi, Premier ministre du gouvernement guinéen chargé de la coordination administrative

l’environnement et en matière de santé publique aéronautique.

La sécurité sur toutes les lèvres Dans son discours d’ouverture, le Ministre délégué en charge de l’Aviation Civile de la Guinée Equatoriale, M. Fausto ABESO FUMA a émis le vœux qu’à l’issue de cette réunion, des recommandations fortes soient prises pour faire évoluer la sécurité du transport aérien dans notre sous-région. «Le problème opérationnel du secteur du transport aérien exige de grandes délibérations», a-t-il déclaré. Les interventions du Représentant de la Commission de l’Union Africaine, du Directeur Régional de l’OACI-Bureau Afrique Occidentale et Centrale et du Vice-président de la CAFAC Afrique centrale ont toutes porté sur une prise de conscience, une mutualisation des moyens et des compétences en vue de l’amélioration de la sécurité aérienne dans notre sous-région.

Le ministre délégué en charge de l’aviation civile de la Guinée Equatoriale, M. Fausto aBESO FUMa a souhaité «des recommandations fortes» 5


A la une

Le bureau de la réunion experts (dgàdr.): M. Léonard nSiyE iPan n’SOnDEy (RDC) et M. Dominique OyinaMOnO (Gabon) - rapporteurs, M. yaya MaHaMaT (Tchad) - président, M. Leandro MiKO anGUE, Guinée Equatoriale - Vice-président

Le représentant de la CEEAC a fait une évaluation de la sécurité aérienne en Afrique. Celle-ci relève de nombreux défis au regard des résultats des audits USOAP de l’OACI des états de la sous-région. Les principales faiblesses et lacunes sont entre autres, l’insuffisance de personnel qualifié, des infrastructures et des équipements aéronautiques insuffisants, une règlementation technique et des procédures incomplètes etc…

infrastructures aéroportuaires, l’autonomisation des administrations de l’aviation civile, la ratification de l’article 83 bis de la Convention de Chicago ainsi que l’amélioration des mesures de sûreté.

En vue de conduire à l’amélioration de la supervision de la sécurité dans la sousrégion, il est nécessaire d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes de formation aussi bien de base que continue du personnel d’inspection, et de recruter du personnel technique pour couvrir les différents domaines.

Le Premier ministre du gouvernement guinéen chargé de la coordination administrative, Vicente EHATE TOMI, en représentation du président de la République S. E. OBIANG NGUEMA MBASOGO, a présidé l’inauguration de cette réunion ministérielle. Il a évoqué le plan d’action et a souligné l’amélioration du cadre institutionnel de gestion du transport aérien, le progrès de la connectivité aérienne entre les états, la réduction des coûts des services aériens, l’amélioration de la sécurité de l’aviation civile et a souhaité que les délibérations qui auront lieu lors de la conférence donnent comme résultat des décisions faisables et des déclarations aidant à l’exécution des projets.

Le plan d’action L’évaluation du plan d’action 2010-2015 pour l’amélioration du transport aérien en Afrique centrale a été le point dominant de la réunion des experts (ndlr.: ce plan a été élaboré par les experts des états membres en 2008 et approuvé par les ministres la même année, pour ensuite être soumis à l’adoption des Chefs d’Etat. Mais suite au report de la Conférence des Chefs d’Etat cette année à la suite du décès du Président Bongo Ondimba, l’adoption n’est intervenue qu’en 2009 et les activités relatives à la mise en œuvre de ce plan n’ont démarré qu’en 2010. Raison pour laquelle on préfère parler de plan d’action 2010-2015. On parle de 2008-2015 pour relater le processus de l’élaboration du plan jusqu’à son adoption). Bien que n’ayant pas tous répondu au questionnaire de la CEEAC, les experts ont séance tenante présenté les activités menées durant cette période. Ce questionnaire visait essentiellement l’ouverture du ciel africain avec l’application intégrale de la décision de Yamoussoukro, l’octroi sans conditions des droits de cinquième liberté, la modernisation des 6

Les représentants des compagnies gabonaises se concertent

Après ces quatre jours de travaux, les experts ont soumis leur rapport au Comité des Ministres pour validation le vendredi 19 juillet.

Vu leur volume, il est malheureusement impossible de rapporter toutes les décisions et recommandations à cet endroit. Soucieux d’informer nos lecteurs tous azimuts, nous les mettons dans leur intégralité à votre disposition sur le site de l’ANAC : www.anacgabon.org. (voir encadré). En complément, pour entrer dans certains détails, MAGANAC a questionné un homme du sérail, un des experts ayant apporté une importante contribution à la préparation et la réussite de ces réunions : M. Ernest ILANG’IKWA BONKANYA, expert en aéronautique de la CEEAC et auteur d’une analyse très détaillée portant sur les défis de la sécurité de l’aviation civile en Afrique centrale (voir encadré), qui nous en dit plus : Monsieur Ilang’ikwa, parlez-nous du Comité des Ministres en charge de l’avia-

notre interlocuteur, Ernest iLanG’iKWa BOnKanya, expert en aéronautique de la CEEaC

tion civile des états membres de la CEEAC. Depuis quand existe-t-il, comment est-il organisé ? Emanation du Conseil des Ministres en vue de la mise en œuvre du Plan directeur consensuel des transports en afrique centrale (PDCT-aC), le Comité des Ministres en charge de l’aviation civile des états membres de la CEEaC (distinct du Comité de suivi du PDCT-aC), a toujours fonctionné de manière informelle. il a cependant été adopté à la Réunion des Ministres du 19 juillet 2013 à Malabo un Règlement intérieur qui formalise l’existence de ce comité. Par contre, son entrée en vigueur ne sera effective qu’à l’adoption d’une décision de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement portant approbation de ce règlement. Pour son organisation, le comité se compose des ministres en charge de l’aviation civile des états membres de la Communauté (article 3 du Règlement intérieur). Quelles sont ses tâches principales ? Le Comité a pour mission principale de donner à la communauté l’impulsion nécessaire à l’harmonisation progressive et à la convergence des mécanismes opérationnels de la réalisation des objectifs de développement de l’aviation civile de la communauté. C’est dans cette perspective qu’il devrait notamment proposer à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement des stratégies et les plans de déve-


A la une Représentant le ministre Emmanuel Jean Didier BiyE, Mme Solange BEMEnGUE signe le document final de la réunion des ministres

Le Tchad et le Gabon en pleines délibérations

loppement de l’aviation civile ; adopter les propositions de décisions et de directives, ainsi que les projets de règlement en matière d’aviation civile ; assumer toutes responsabilités que peut lui confier la Conférence ou tout texte particulier ; et enfin adopter tout projet se rapportant à l’aviation civile article 4 du Règlement intérieur. Le plan d’action 2010-2015 pour l’amélioration du transport aérien en Afrique centrale a été évalué. Quels sont ses points focaux, quel est le résultat de l’évaluation ? Ce plan d’action s’articule autour de cinq objectifs principaux, lesquels visent à doter l’afrique centrale d’un système de transport aérien sûr, sécuritaire, régulier et à coûts/prix abordables. il s’agit de l’amélioration du cadre institutionnel et réglementaire de gestion du transport aérien; l’amélioration de la desserte aérienne; la réduction des coûts des services aériens; la mise en œuvre intégrale de la Décision de yamoussoukro sur la libéralisation du marché de transport aérien en afrique et l’amélioration de la sûreté et de la sécurité. Le résultat de l’évaluation du plan a été positif au regard des réalisations présentées par le Secrétariat général de la CEEaC et par les états membres. Toutefois, d’énormes efforts restent à faire pour atteindre tous les objectifs, et cela requiert davantage l’implication de toutes les parties prenantes, en l’occurrence les gouvernements, le Secrétariat général de la CEEaC, les autorités de l’aviation civile et les acteurs opérant dans le secteur au niveau des états. Quelles recommandations ont été formulées par la suite ? Plusieurs recommandations ont été formulées respectivement à l’endroit de la CEEaC et des états. Pour le Secrétariat général de la CEEaC, il s’agira d’ aligner les objectifs du plan d’action avec ceux des récentes initiatives régionales et mondiales telles que la politique africaine de l’aviation civile,

la déclaration d’abuja sur la sécurité de l’aviation civile, les objectifs stratégiques redéfinis par l’OaCi ; de détailler les activités du plan d’action et reformuler les indicateurs de résultat pour les rendre

mesurables tout en intégrant ceux définis par l’OaCi, et d’impliquer la CEEaC dans la mise en œuvre de certaines activités attribuées à la seule responsabilité des états. Les états devront élaborer et communiquer

Les participants à la Réunion des Ministres • S.E.M. Rodolphe ADADA, Ministre d’Etat, Ministre des Transports, de l’Aviation Civile, et de la Marine Marchande de la République du Congo

• Monsieur Philippe Kennedy KETAFIO, Représentant le Ministre des Transports et de l’Aviation Civile de la République Centrafricaine

• S.E.M. Augusto DA SILVA TOMAS, Ministre des Transports de la République d’Angola;

• Monsieur BAKIRE NZOYISABA Vincent, Représentant le Ministre des Transports, des Travaux Publics et de l’Equipement de la République du Burundi

• S.E. M. DILO ADOUM, Ministre des Transports et de l’Aviation Civile de la République du Tchad (Président) • S.E.M. Fausto ABESO FUMA, Ministre Délégué à l’Aviation Civile de la République de Guinée Equatoriale • S.E.M. Lazare MPOUEL BALA, Ambassadeur de la République du Cameroun en Guinée Equatoriale • Mme Solange BEMENGUE, Représentant le Ministre Délégué, chargé des transports de la République Gabonaise

• Monsieur Stanislas MWAMBA DIBUNGU, Représentant le Ministre des Transports et Voies de Communication de la République Démocratique du Congo • Monsieur Marcos Angelo VAZ DA CONCEICAO, Représentant le Ministre des Travaux Publics et des Ressources Naturelles de la République Démocratique de Sao Tomé et Principe • Monsieur Roger TCHOUNGUI, Secrétaire General adjoint de la CEEAC.

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A la une

Montréal City : la CEEAC y disposera bientôt d’une représentation régionale

PAR LE MENU Sur le site de l’ANAC (www.anacgabon.org), nous mettons à votre disposition sous l’onglet «Téléchargements/Divers»: • Le rapport de la réunion des experts, préparatoire à la réunion des ministres en charge de l’aviation civile des états membres de la CEEAC • Le rapport de la réunion des ministres en charge de l’aviation civile des états membres de la CEEAC • Le communiqué final de la réunion des ministres en charge de l’aviation civile des états membres de la CEEAC • La résolution relative à la représentation de la sousrégion au conseil de l’OACI et à la CAFAC • La présentation sur les défis de la sécurité aérienne en Afrique centrale (E. Ilang’ikwa Bonkanya, CEEAC)

à la CEEAC un rapport annuel de toutes les activités menées dans le cadre du plan d’action et désigner les points focaux pour le suivi de sa mise en œuvre. Qui accompagnera les efforts de la CEEAC? Pour l’accompagnement de la CEEAC dans la réalisation des objectifs du plan d’action, ses efforts doivent être soutenus par les gouvernements des états membres, les autorités de l’aviation civile et l’industrie. La création d’une école de l’aviation civile de la CEEAC a été évoquée. Elle sera réalisée dans quel pays, et quelles formations offrira-t-elle ? Sur ce point, aucune décision formelle n’a encore été adoptée.

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Dans ce contexte, une autre question : Comment la CEEAC compte-t-elle lutter contre la fuite des cerveaux? Pour contrer la fuite des cerveaux, la CEEAC s’attèle à inciter les états membres à offrir un meilleur cadre de travail aux personnes œuvrant dans le domaine de l’aviation civile. Dans son discours, le ministre équato-guinéen délégué à l’aviation civile, Fausto ABESO FUMA, a déploré le manque de vols directs entre les capitales de la sous-région. Comment y remédier ? Ici, on pourrait tout de suite penser à la création d’une compagnie aérienne régionale. Mais serait-elle vraiment une réponse efficiente dans un environnement juridique CEEAC où l’intervention de l’état auprès des entreprises, afin d’éviter qu’elle fausse

la concurrence, est désormais contrôlée si on s’en tient à la Décision relative à la concurrence dans les services de transport aérien des états membres de la CEEAC ? La réponse ne viendrait-elle pas plutôt, pour un meilleur aménagement du territoire dans l’espace CEEAC, c’est-à dire pour que la desserte soit assurée dans l’ensemble de l’espace CEEAC dans les mêmes conditions, par l’imposition des obligations de service public, soit par exemple en soumettant certaines liaisons aériennes à l’exploitation, malgré leur faible revenu, moyennant compensation aux compagnies aériennes. Au sein des états membres de la CEEAC, des compagnies naissent et disparaissent. Comment expliquez-vous ce phénomène ? La difficulté vient du manque d’une vraie


A la une

D’énormes efforts restent à faire pour atteindre tous les objectifs. C

.S C .C.A . .A .E E.C .E plusieurs appuis de financement sont déjà acquis, notamment de la part de l’Union Européenne et de la Banque africaine de Développement. Ensuite pour l’amélioration de la desserte aérienne, la mise en œuvre intégrale de la Décision de yamoussoukro devrait permettre, aux côtés des textes portant organisation du marché de transport aérien en zone CEEaC, d’offrir aux usagers un transport aérien efficace, régulier et accessible à tous.

«Pour un transport aérien sûr, efficace, régulier et accessible en Afrique centrale», tel était le thème de la réunion ministérielle. A votre avis, est-ce un objectif qu’on pourra atteindre dans un proche avenir ? Evidemment, la réponse ne peut être que positive. Pour l’aspect sécurité, la mobilisation de financement et la recherche d’appui technique des partenaires sont en cours. Elles devraient permettre le renforcement des capacités des personnels techniques des administrations de l’aviation civile des Etats membres ; la réalisation du projet de création d’une académie régionale de l’aviation civile ; la mise aux normes des aéroports internationaux et la mise en place de l’agence régionale de l’aviation civile en afrique centrale. D’ailleurs,

Ingrid Aouane

MAGANAC Le Magazine de l‘ANAC No. 09 – Novembre/Décem

2013

bre 2012

GA NA C MA GAMA MA GA NA C NA C MANA GA NA C MA GA C No. 10 – Janvier/Février

Quid du mécanisme de représentation ? Le mécanisme convenu va consister en un système de rotation par ordre alphabétique des états composant la sous-région et en un principe de cofinancement du fonctionnement de la représentation par le Secrétariat général de la CEEaC et l’état représentant la communauté au Conseil. La durée du mandat de représentation est de 3 ans non renouvelable, sauf situation exceptionnelle.

Votre bilan personnel de la réunion de Malabo ? il est difficile d’apprécier soi-même le travail qu’on a abattu !

Le Magazi ne de l‘ANAC Le Magazi ne de l‘ANAC Le Magazi ne de l‘ANAC Le Magazi ne Le Magazi ne de l‘ANACde l‘ANAC No. 11 – Mars/Avril 2013

gion mais est aussi une façon de contribuer à l’intégration des états membres de la CEEaC.

No. 12 – Mai/Juin 2013

Une très importante décision a été prise à Malabo : la création d’une représentation régionale de la CEEAC à Montréal. Merci de nous expliquer quelle est la situation actuelle, c’est-à-dire de quelle façon les/des pays africains sont-ils représentés auprès de l’OACI, pourquoi faut-il une représentation de la CEEAC, et comment celle-ci sera-t-elle organisée? Le Conseil, organe permanent de l’Organisation de l’aviation Civile internationale (OaCi), compte aujourd’hui 36 représentants permanents des états membres de l’OaCi, répartis entre états d’importance majeure en matière de transport aérien ; états qui contribuent le plus à fournir des facilités pour la navigation aérienne civile internationale ainsi que les principales régions géographiques du monde. La région afrique compte présentement 8 représentants. Les uns y siègent en raison des facilités qu’ils fournissent à la navigation aérienne civile internationale, les autres en fonction d’un mécanisme de représentation mis en place au niveau de différentes sous-régions ou communautés économiques régionales. Tel est le cas du COMESa, de la SaDC, de la CEDEaO. Jusqu’à la dernière réunion du Comité des Ministres en charge de l’aviation civile de la CEEaC, tenue à Bujumbura en juin 2012, l’afrique centrale ne disposait pas d’un tel mécanisme. avoir une représentation au siège de l’OaCi vise certes un développement coordonné et durable de l’aviation civile pour la sous-ré-

No. 13 – Juillet/Août 2013

mise en œuvre des conditions économiques qui sont liées à leur création. On pense ici à celles qui sont reprises dans la décision relative à l’exercice de la profession de transporteur aérien dans les états membres de la CEEaC, notamment pouvoir disposer d’une capacité financière suffisante.

Agence Nationale de l’Aviation Civile

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AVIATION CIVILE SOUS-RÉG IONALE :

LA CEMAC AVANCE

23ÈME SESSION PLÉNIÈRE

FEMMES DANS L’AVIATIO N:

DE LA CAFAC :

Œuvrer pour que l’Afrique se positionne au plan mond ial

DES PIONNIÈRES INTRÉ PIDES AUX BATTANTES DE NOS JOURS

Orientation estudiantine :

IOSA L’aé : , filière anti rien crise

Cap sur l’Afrique

TOGO - EXERCICE DE CRISE

«SOTOU

2013» : Quand les «terroristes» débarque nt à l’aéroport

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Afrique Réputée depuis 50 ans : l’EAMAC

EAMAC :

Le Gabon dans le jury

Créée en 1963, l’Ecole Africaine de la Météorologie et de l’Aviation Civile (EAMAC) est installée à Niamey, capitale du Niger. Établissement public à caractère administratif, l’EAMAC est une des trois écoles de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) et est placée sous la tutelle de la Direction Générale de l’Agence à Dakar. Chaque année, elle organise des concours d’entrée dans les différents pays dont les résultats sont examinés par un jury dont cette année le Gabon a fait partie.

L’EAMAC représente avec ses dépendances plus de 5000 m2 de surfaces couvertes. Outre les bâtiments de l’administration, l’école dispose de plusieurs bâtiments et locaux qui abritent des salles de cours et des laboratoires dotés des moyens d’instruction modernes: SCANSIM, VSAT didactique, SIOMA didactique, simulateur de vol et un avion école monomoteur, moyens informatiques, bibliothèque, complexe résidentiel pour les élèves, restaurant self-service, complexe sportif permettant à chacun de pratiquer l’éducation physique et nombreux sports de son choix (football, tennis, basket-ball, etc.) L’école forme ab-initio des agents assurant les fonctions d’encadrement et de responsabilité dans les domaines de 10

l’Aviation Civile, de la Météorologie, de l’Électronique et de l’Informatique. Elle organise également des stages de formation continue au profit d’agents cadres et d’exécution des pays membres et des pays non-membres de l’ASECNA.

Elle forme des techniciens, des techniciens supérieurs et des ingénieurs dans des spécialités comme l’Exploitation de l’aviation civile (Circulation aérienne, Télécoms), Exploitation de la Météorologie, Electronique et Informatique ainsi que des contrôleurs de la Navigation Aérienne.

Mme Danielle Priscillia ABESSOLO OBIANG, DAF de l’ANAC ayant représenté le Gabon au sein du jury du concours EAMAC mai 2013, nous en dit plus, tout en lançant un appel aussi bien aux autorités qu’aux jeunes Gabonais …

Mme Abessolo, vous avez été désignée par le Directeur Général de l’ANAC pour représenter le Gabon au sein de ce jury. Pourquoi vous ?

Pourquoi moi ? Parce qu’en tant que Directeur Administratif et Financier (DAF) de l’ANAC, je suis la personne désignée qui organise tous les ans les concours de l’EAMAC dans l’ensemble ici au Gabon. Donc, je maîtrise ce domaine.

Y a-t-il eu d’autres pays invités à faire partie du jury ? Oui, la Guinée Equatoriale et la Côte d’Ivoire.

Quelle était votre première impression de l’EAMAC ? Pour moi, il s’agissait d’abord de découvrir où nous envoyons nos compatriotes, de me faire une idée personnelle de cette école qui a une grande renommée. J’ai vu les salles de classes et la cité des élèves, et j’ai pu mettre un visage sur chaque nom, parce que nous collaborons régulièrement avec le staff de l’EAMAC pour l’organisation des concours, donc j’ai pu faire la connaissance de tout le monde.

Comment se sont déroulés les travaux et avec quel résultat ? Les travaux se sont déroulés sur deux jours. Le premier jour, nous avons délibéré sur le concours qui s’est tenu en mai 2013, c’est-à-dire


Afrique

Mme Danielle Priscillia ABESSOLO OBIANG, DAF de l’ANAC Le membres du jury de la session 2013

- regarder les besoins des pays, - délibérer pays après pays, candidat après candidat. Les résultats seront bientôt publiés officiellement par l’EAMAC. Le deuxième jour, nous avons examiné les dossiers d’admission sur titre, en sachant que chaque année, les Etats envoient des dossiers pour ces admissions. Et le troisième jour, c’était le secrétariat, les procès verbaux signés par l’ensemble du jury.

Comment les concours sont-ils organisés ici à Libreville ? Nous recevons les avis de concours de l’EAMAC, que nous publions dans l’immédiat; sur notre site, dans notre newsletter et dans la presse locale. Les candidats qui sont intéressés et qui connaissent déjà les critères, peuvent, après l’avis de concours, postuler déjà en ligne sur le site de l’EAMAC. Ensuite, si le candidat est sélectionné, il est convié à déposer le dossier à l’ANAC de son pays. Les dossiers sont alors vérifiés, examinés et l’ANAC du pays publie les listes après validation de l’EAMAC. Le superviseur envoyé par l’EAMAC arrive avec les épreuves qui sont transmises à l’autorité (l’ANAC), puis le concours se déroule comme tout concours. A la fin, l’autorité remet les copies au superviseur, qui ensuite les dépose à L’EAMAC. Finalement, il y a le jury auquel j’ai participé qui siège au cours du mois de juin et on publie avant la rentrée des classes.

Dernière question : parlez-nous des candidats gabonais. Estce qu’il y en a beaucoup ? Est-ce qu’ils réussissent ? Ils échouent … ? Les candidats gabonais sont généralement autour de 200. Malheureusement, la plupart de nos jeunes ne rêve que d’aller étudier en Europe, donc les concours comme ceux de l’EAMAC sont en deuxième option. Ils passent le concours de l’EAMAC parce qu’ils ne veulent pas se retrouver sans inscription. Il y en a effectivement qui sont passionnés par l’Aviation Civile, mais la majorité postule par défaut, et les résultats reflètent justement ce

manque de préparation surtout dans les matières de mathématiques et physique. Ce qui fait qu’il n’y a pas souvent de bons résultats, l’année dernière par exemple nous n’avons eu qu’un seul admis ! A mon avis, il faudrait que l’Etat, notamment l’Aviation Civile et la Représentation de l’ASECNA, mettent leur force en masse, c’est-à-dire mettre les moyens pour motiver les étudiants et les élèves en classe de terminale à s’inscrire à ce concours, en leur offrant des cours du soir en mathématiques et physique, et en passant dans les lycées comme l’initiative de l’ANAC qui est allée déjà deux

fois, en 2010 et cette année, à l’Université Technique de Masuku pour mobiliser les élèves. Il faut souligner qu’à cette occasion, il y avait un représentant de l’école qui a démontré les critères aux étudiants ce qui était une très bonne initiative. Il faut vraiment que l’ASECNA et l’ANAC se mobilisent pour motiver les enfants, aller dans les lycées, faire des stands, présenter les métiers de l’Aviation Civile et les écoles de l’ASECNA. Il reste encore beaucoup d’efforts à faire pour obtenir de bons résultats.

Mettre les moyens pour motiver les étudiants

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Gabon

Les participants à l’atelier contrôle qualité

Barnabé METOHOUE : «Donner aux participants des éléments indicatifs en matière de sûreté»

Formations sûreté :

Outils cruciaux pour rester à la page Continuer à se former pour améliorer ses compétences et s’adapter aux nouvelles technologies, pratiques ou méthodes appliquées est une nécessité indispensable dans tous les métiers - et l’aviation civile n’y fait pas exception, car il y va de la sûreté et de la sécurité des voyageurs. A Libreville, deux importantes formations se sont déroulées au mois de juillet. En partenariat avec l’ambassade de France au Gabon, l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (OACI) a organisé un atelier en Contrôle Qualité du 8 au 12 juillet 2013 dans la salle de réunion de la DGDI à Libreville. Cette formation qui avait pour but de pourvoir en compétences nécessaires à l’élaboration des mesures efficaces de contrôle de la qualité de la sûreté de l’aviation civile a vu la participation d’une dizaine de stagiaires venus de plusieurs entreprises exploitant la plateforme aéroportuaire de Libreville. Par ailleurs, l’admission à cette formation, animée par les deux instructeurs facilitateurs de l’OACI, MM. Barnabé METOHOUE et Fatogoun BASSALE, était réservée aux seuls candidats ayant déjà participé à une formation spécialisée en sûreté. M. METOHOUE explique: «Ici nous sommes deux instructeurs, Mr BASSALE et moi, dans le cadre de la coopération française pour le compte de certains états africains, en matière de sûreté de l’aviation civile. Le but de cet atelier est de donner aux participants des éléments indicatifs en matière de sûreté pour qu’ils puissent valablement élaborer un programme national de contrôle qualité. Ou tout au moins qu’ils 12

puissent contribuer à l’élaboration d’un programme national de contrôle qualité. Les stagiaires viennent des structures de l’industrie aéronautique gabonaise, de la Haute Autorité, des structures de handling et de l’aviation générale. Ils sont de niveaux variables, mais ce qui est important c’est qu’ils ont marqué beaucoup d’intérêt pour cette formation». MAGANAC s’est particulièrement penché sur la deuxième formation, celle des inspecteurs nationaux. Sept cadres venus de quatre organismes participant dans le système de sûreté de l’aviation civile ont bénéficié de ce stage dispensé également par les deux instructeurs précités et soutenu par l’Ambassade de France au Gabon afin d’appartenir au prestigieux corps d’ « Inspecteur National ». Ce stage qui a été organisé par la Direction Générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI) s’est déroulé du 15 au 19 juillet 2013 à la DGDI à Libreville et s’inscrit dans le cadre du programme FSP ASACA, un projet de coopération (FSP) relatif à l’appui à la sûreté de l’aviation civile en Afrique (ASACA). Un projet de coopération qui vise vingt pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, ainsi que Madagascar. Il consiste en la mise en place de sessions de formation en matière de sûreté de l’aviation civile dans le but d’améliorer les compétences des personnels des différents services intervenant sur les aéroports des pays africains partenaires. Il prévoit également de créer dans chaque pays signataire un vivier d’instructeurs locaux aptes à maintenir sur place un niveau adapté de compétence de ces personnels. La plupart des actions de formation sont organisées dans les pays bénéficiaires, certaines ayant un cadre régional. Elles mobilisent des experts internationaux, y compris africains. Le projet ASACA a aussi pour objectif d’aider les états à se doter des textes exigés par les conventions internationales en matière de sécurité aéropor-


Gabon

Benedicta MaSCaRET a réussi - bravo !

alfred Romuald nDOMBi recevant son attestation de réussite des mains de Francis nKOLO, directeur de la sûreté de l’anaC

tuaire et à développer une culture de supervision de la qualité de la sûreté en application des mesures prescrites par l’OACI.

les deux lauréats qui ont reçu les attestations de réussite tandis que les cinq recalés quant à eux ont reçu des attestations de participation.

La formation qualifiante à Libreville exigeait un diplôme d’ingénieur de l’aviation civile, diplôme équivalent ou être cadre de niveau supérieur à moyen. Aussi, les cours de sûreté du fret aérien, de gestion de la sûreté, d’instructeur AVSEC (Aviation Security), d’inspecteur national de sûreté entre autres, devaient avoir été suivis avant de prendre part au stage. Au terme de cette formation riche d’enseignements, les participants, à travers des questionnaires de sondage d’opinion ont manifesté leur grand intérêt aux différentes activités et ont souhaité l’organisation d’autres formations qualifiantes AVSEC.

Les différentes parties prenantes du stage ont pris tour à tour la parole pour donner le sentiment qui les animait en cette fin de formation. C’est dans cette optique que le représentant de l’Ambassade de France est revenu sur les difficultés de voyage des instructeurs affectant la qualité d’organisation du stage. Mais il a affirmé qu’il ferait remonter toutes les informations à Dakar avant de revenir sur les résultats dont le taux de réussite n’est pas trop élevé. Prenant la parole, le Doyen des instructeurs a tenu à remercier les autorités françaises «qui ont fait le maximum pour nous». Alfred NDOMBI, l’un des lauréats et représentant des stagiaires, a manifesté la fierté des stagiaires d’avoir pris part à cette formation en dépit des mauvais résultats. Il a également lancé un appel envers l’autorité compétente afin que celle-ci joue pleinement son rôle qui nous conduira vers un code de l’aviation civile. M. Francis NKOLO, Directeur de la Sûreté à l’ANAC, a félicité les nouveaux inspecteurs tout en encourageant les autres participants à redoubler d’effort et surtout de ne pas céder au découragement pour connaitre des succès lors des prochaines formations.

Grand enthousiasme - maigre résultat Cependant, l’enthousiasme manifesté par l’ensemble des stagiaires pour l’organisation de formations du genre contraste avec les résultats de l’examen final « inspecteur national » et des différentes autres activités du stage. Seuls deux stagiaires ont atteint les objectifs. En effet, MASCARET Benedicta de la Haute Autorité de Sûreté et de Facilitation (HASF) et NDOMBI Alfred Romuald de la DGDI sont

Steeves Tsounghat

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Coopération

Coopération ASECNA/ANAC :

Efforts communs pour résoudre les non-conformités A la suite des audits de sécurité de l’OACI, plusieurs états membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) présentent un taux élevé d’absence de mise en œuvre efficace des éléments cruciaux d’un système de supervision de la sécurité aérienne. A cet effet, la Direction générale de l’ASECNA a décidé d’entreprendre des actions de coordination spécifique avec les États dans le but de mutualiser les expériences compte tenu de la quasisimilitude des Plans d’actions correctrices (PAC). Le Gabon a été le premier pays à bénéficier de cette initiative : une délégation d’experts de l’ASECNA a séjourné à l’ANAC pendant une semaine au cours du mois de juin. Cette mission consistait à nous assister dans les réponses à fournir aux questions de protocole de l’audit de sécurité effectué en 2007 dans le cadre du programme universel d’audit de supervision de la sécurité de l’OACI (USOAP). Une assistance qui concernait essentiellement le domaine des services de navigation aérienne (ANS) qui présente à ce jour un taux d’absence de mise en œuvre efficace de 94%, et le domaine des aérodromes et aides au sol (AGA), avec un taux de 88%. Le travail a consisté à mettre à jour les actions qui répondaient totalement aux constations et recommandations de l’OACI et identifier les nouvelles actions pour les questions de protocole dont les actions étaient partiellement ou entièrement non satisfaisantes. Ensuite, il a fallu identifier tous les éléments de preuve aux actions mises en œuvre. Ceux-ci se présentent en deux groupes : ceux produits par l’ANAC, en tant qu’autorité de l’aviation civile, et ceux présentés par l’ASECNA, en tant qu’organe de la mise en œuvre. Pour chacun de ces domaines, un tableau de bord détaillé a été élaboré qui servira à chaque responsable pour son suivi au quotidien. Le délai de fourniture de la majorité des documents a été fixé au 31 décembre 2013. Selon l’expert Mme SANOGO, de nombreuses propositions de solutions ont été faites en attendant la mise en place effective de ces règlements. Ces aspects 14

Mme SanGO : «Pour avancer, nous suivrons ensemble le plan d’action»

peuvent être comblés par des décisions, des textes, des instructions au niveau local pour permettre d’avancer, le temps que le règlement soit promulgué. Avec des instructions de la direction générale, des programmes d’inspection ne peuvent être mis en place pour permettre les inspections. «Tout cela a été mis dans un plan d’action que nous allons suivre ensemble pour avancer», a-t-elle résumé.

Au débriefing, le DG de l’ANAC, M. Dominique OYINAMONO, a souligné qu’il ne faut pas perdre de vue que le travail que nous accomplissons actuellement porte sur l’appréciation de la communauté internationale envers le Gabon, et il a lancé un appel aux inspecteurs de l’ANAC : «Après l’ICVM et les différentes missions effectuées et les réunions tenues, je présume que vous avez pris la mesure

Le DG de l’anaC avec les experts de l’aSECna

M. GUEYE, quant à lui, a reconnu que beaucoup de choses ont déjà été réalisées du point de vue règlement aéronautique. Il ne reste plus qu’à les promulguer et publier. «Une fois que c’est fait, cela baissera de manière substantielle les absences de mise en œuvre», a-t-il conclu.

de la tâche qui nous attend et de la responsabilité qu’il y a au bout du tunnel. Je voudrais vous exhorter à vous mettre d’avantage au travail pour solder toutes les questions en suspens». ia


Afrique

Air Cemac :

Décollage d’ici la fin de l’année ? Le vol inaugural de la nouvelle compagnie aérienne d’Afrique centrale Air Cemac, dont Air France est actionnaire, pourrait avoir lieu avant la fin de l’année, moins d’un an donc après la date initialement prévue. Une réunion s’est tenue le 17 juillet à Paris entre les représentants de

nombreux obstacles et notamment les défections successives des investisseurs potentiels Royal Air Maroc, Brussels Airlines et South African Airways (qui voulait un hub à Douala). La question du capital actuel n’est d’ailleurs toujours pas claire : selon certaines sources, Air France aurait 40% des parts, les six Etats de

Deux nouveautés en Afrique La compagnie aérienne Turkish Airlines lancera une nouvelle liaison triangulaire reliant Istanbul à Kano au Nigeria et N’Djamena au Tchad. A partir du 1er décembre 2013, la compagnie nationale de Turquie proposera quatre vols par semaine sur cette route, opérés en Boeing 737-800. Les départs sont programmés à l’aéroport d’Istanbul – Atatürk mardi, jeudi, samedi et dimanche à 20 pour arriver dans le nord du Nigeria le lendemain à 1h20, et en repartir à 2h15 pour se poser à 3h30 à N’Djamena. Les vols retours décolleront du Tchad lundi, mercredi, vendredi et dimanche à 4h25 pour atterrir à 10h50 à Istanbul.

la compagnie nationale française, actionnaire à hauteur de 34%, et le ministre congolais des transports et de l’aviation civile Rodolphe Adada, parlant au nom des six pays de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) ayant décidé de créer une compagnie communautaire. Une nouvelle rencontre aura lieu dans quelques semaines pour « finaliser l’accord de partenariat stratégique » avec Air France, indique un communiqué officiel du ministre, et notamment préciser le nombre d’avions que comptera la flotte d’Air Cemac à son décollage – qui avait déjà été annoncé pour janvier dernier. Basée à Brazzaville en République du Congo, Air Cemac a pour vocation officielle de relier les capitales des six pays, puis une vingtaine de capitales africaines ainsi que six métropoles européennes – sans que l’on connaisse les villes concernées. Ce projet avait été lancé en 2002 suite à la disparition d’Air Afrique par le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine et le Tchad. Mais il s’était heurté depuis à de

Le ministre adada à Malabo où il s’était rendu après la rencontre de Paris Photo : ia

la Communauté 5% chacun, le reste du capital revenant à la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (15%) et à des opérateurs privés (15%). Air France devrait ainsi étendre un peu plus son empreinte en Afrique, où elle détient par exemple 20% des capitaux d’Air Côte d’Ivoire. Rappelons qu’elle partage ses codes sur le continent avec Air Madagascar, Air Mauritius, Air Seychelles, Royal Air Maroc, TAAG Angola Airlines et sa partenaire de l’alliance SkyTeam, Kenya Airways. Coïncidence, l’Union Africaine vient de demander à ses membres d’établir des liaisons directes entre toutes les capitales, prenant l’exemple du Gabon et de l’Angola entre lesquels le passage par l’Afrique du Sud ou l’Europe était obligatoire pour les voyageurs. Rappelons que la libéralisation du ciel africain a été annoncée en 1999 à Yamoussoukro, mais reste à réaliser … aj

Pas de concurrence sur ces deux routes pour la compagnie de Star Alliance, qui propose déjà des vols en partage de codes vers Kano via Le Caire avec Egyptair, et vers Ndjamena via Addis Abeba via Ethiopian Airlines. L’aéroport nigérian est également desservi par Arik Air, Middle East Airlines ou Saudia (jusqu’à septembre) entre autres, tandis que celui de la capitale tchadienne accueille aussi Air France, ASKY Airlines ou Camair-Co – en attendant les arrivées d’Air Côte d’Ivoire en septembre puis de Royal Air Maroc en décembre. aj

MAGANAC votre source d’information bimestrielle!

Pour l’info quotidienne:

www.anacgabon.org 15


International Les tours de la compagnie Etihad à Abou Dhabi Photo : travelwalls

Etihad et Emirates :

Des compagnies qui font parler d’elles Etihad Airways, la compagnie nationale des Emirats Arabes Unis, est devenue le transporteur aérien avec la croissance la plus rapide dans l’histoire de l’aviation commerciale, et l’une des plus réussie, a affirmé son Président et CEO, James Hogan, lors du CAPA 2013, le sommet de l’aviation Australie-Pacifique qui s’est tenu (sommet) au mois d’août à Sydney.

matériel tels que les avions, les moteurs, le carburant et les assurances, mais également la maintenance, la formation des équipages et les activités de vente, ce qui réduit les coûts pour tous les transporteurs participants. C’est une vraie valeur ajoutée pour notre alliance de fonds et je suis convaincu que c’est la voie à suivre », a expliqué James Hogan.

Avec l’acquisition récente de 49 % d’Air Serbia, Etihad Airways aura six partenaires principaux et 46 partenaires en partages de code, avec un vivier de plus de 96 millions de clients et un choix de plus de 410 destinations sur les six continents, desservies par un flotte d’environ 500 avions modernes. Elle attend aussi l’approbation finale des autorités de réglementation en Inde pour investir dans la compagnie indienne Jet Airways.

En plus des actions que les compagnies aériennes doivent engager pour assurer leur propre avenir, le Président d’Etihad a estimé que d’autres changements plus importants sont demandés par les gouvernements et les organismes de réglementation, comme la déréglementation du marché du travail, la réforme de gestion de l’espace, l’innovation technologique, plus d’investissements dans les infrastructures et une plus grande collaboration avec l’industrie. Il a précisé que l’un des enjeux majeurs et permanents pour l’industrie du transport aérien sont les contraintes d’accès aux principaux aéroports, dont beaucoup sont maintenant à pleine capacité, qui ne pourraient être agrandis ou prendraient de nombreuses années pour l’être.

Dénonçant le modèle des compagnies aériennes traditionnelles et alliances existantes, James Hogan a présenté un nouveau business modèle pour l’aviation civile en décrivant le développement rapide d’Etihad Airways grâce à une croissance organique, des partenariats en partage de code et des participations minoritaires dans d’autres transporteurs. « Il y a suffisamment de preuves pour montrer que les stratégies traditionnelles des compagnies aériennes ainsi que leurs alliances existantes ne sont plus pertinentes dans l’environnement opérationnel d’aujourd’hui et que les progrès de l’industrie sont peu probables sans un changement radical», a-t-il déclaré. « La coopération comprend l’achat conjoint d’actifs, de services et de 16

Emirates Executive Emirates de son côté a lancé un service de jet privé avec espace spa-douche en marbre ! Baptisé «Emirates Executive», ce service de jet privé haut de gamme avec un Airbus A319 offre les technologies et les aménagements les plus récents pour répondre aux souhaits de la clientèle affaires.

Haut niveau de confort

Assurant un service charter privé vers la plupart des destinations mondiales, au-delà du réseau Emirates actuel, l’A319 d’Emirates Executive offre une configuration nouvelle pour dix-neuf passagers, avec un haut niveau de confort et de service. Sa configuration comporte deux espaces principaux. Le premier, à l’avant de l’appareil, offre un vaste salon exécutif et de réception pouvant accueillir douze personnes. Cette zone combine espace de travail et espace de repos avec deux grands sofas entourant quatre tables automatiquement modulables, et deux écrans HD LCD de 42 pouces (106 cm). La deuxième zone comprend dix suites privées, équipées chacune d’un siège-couchette intégral et d’un écran HD LCD de 32 pouces. Les suites sont complétées par un vaste et élégant espace spa-douche en marbre, et offrent plusieurs innovations, comme un système de chauffage au sol et des produits de soins haut de gamme. Les passagers bénéficient également de multiples options culinaires, avec une large variété de plats ainsi que différentes options personnalisées en fonction des goûts et régimes alimentaires spécifiques des clients. Doté des technologies les plus récentes, l’A319 offre notamment le système de divertissement à bord ICE d’Emirates qui offre jusqu’à 1. 500 chaînes à la demande, la télévision en direct, des installations de visioconférence, et une connexion haut débit pour l’Internet et la téléphonie mobile. Les services proposés à bord de l’A319 sont assurés par un personnel de cabine hautement qualifié et expérimenté, avec le concours des personnels au sol. ia, avec aj


International

«Tant que tu te tiens tranquille, tu ne me gênes pas»

Piscine, golf, pas de bébés :

L’aéroport idéal et le vol parfait A travers des questionnaires adressés à 10000 voyageurs, Skyscanner, premier moteur international de recherche de voyages, a effectué un sondage, leur demandant quel serait, selon eux, l’aéroport de leurs rêves et ce qui pour eux fera un vol parfait.

Fotolia: PHB.cz, Zoe, LaCozza

Presque la moitié des sondés, 49% exactement, souhaitent que les aéroports proposent des cinémas. De quoi tuer le temps en attendant son vol. Après le divertissement, c’est le repos que les voyageurs privilégient : plus d’un tiers des personnes interrogées aimeraient pouvoir disposer de cabines de sommeil (comme nous vous les avons présentées dans MAGANAC No. 12). En 3ème position, les voyageurs souhaitent c o n s u l te r des livres Détente en regardant dans une un film d’horreur ? bibliothèque. Prendre l’air et se dégourdir les jambes restent des éléments importants du voyage, car les voyageurs demandent un parc avec jardin en 4ème position et même une plage artificielle en 9ème place du classement. Pour 15% des personnes interrogées, une salle de sport serait un « must » dans un aéroport, alors que 5% rêveraient de vivre quelques minutes de gloire avec un karaoké !

souhaits des hommes et des femmes, souligne le site Skyscanner. Si le cinéma met tout le monde d’accord, la bataille des sexes fait rage sur d’autres sujets. 45% des femmes aimeraient que les aéroports proposent des zones dédiées à la beauté, distribuant des produits gratuits pour la peau et les cheveux (contre 14% des hommes) et 12% d’entre elles souhaiteraient profiter des services d’un « personal shopper » (souhait partagé avec seulement 8% des messieurs). Les hommes quant à eux recherchent plus d’activités : la piscine se place en 5ème position pour eux, 14% ont choisi des vélos gratuits pour se déplacer dans l’aéroport (contre 9% de femmes) et 8% rêvent d’un practice de golf (partagé par seulement 3% des femmes !).

Vol parfait Souvent, ce sont les petites choses qui font la différence pour rendre un passager heureux. Pour la plupart des répondants (49%), ce serait le plaisir de récupérer en premier leur valise sur le tapis roulant à l’arrivée, suivi de très près par le souhait de bénéficier de plus d’espace au siège grâce à un voisin qui n’incline pas son siège (48%) ou de disposer d’un siège libre à côté. Pas de bébés qui hurlent à bord (méchant, non, puisque ces petits bouts de chou souffrent toujours de graves maux d’oreille dus aux changements de pression du décollage et de l’atterrissage) serait une condition qui rendrait 39 % des répondants heureux, et 27 % aimeraient enregistrer sans frais supplémentaires leurs excédents de bagages. ia

Les résultats de ce sondage mettent également au jour des différences intéressantes entre les

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Actualités

Guinée :

Ethiopian Airlines :

Emirates à Conakry dès octobre

Investir dans Malawi Airlines pour multiplier les hubs

Emirates va étendre son réseau africain en octobre prochain 2013 avec la desserte de Conakry, capitale de Guinée. Profitant de son actuelle desserte de Dakar, la puissante compagnie du Golfe Emirates va la prolonger jusqu’à Conakry à partir du 27 octobre 2013, ce qui en fera sa 24ème destination africaine. Le vol EK795 décolle les mardi, mercredi, vendredi et dimanche à 7h20 de Dubai pour une arrivée à 14h00 à Conakry, d’où il repart à 15h25 pour une arrivée à Dakar à 17h05. Enfin, ce vol triangulaire achèvera sa dernière portion en décollant de Dakar à 18h35 pour une arrivée à Dubai à 7h40 le lendemain. « La Guinée est un pays en plein développement avec un solide secteur minier. Et en reliant Conakry à Dakar, il contribuera à soutenir les entreprises, le commerce international

et le transport de passagers à destination ou en provenance du pays », a expliqué Hubert Frach, senior vice-président en charge des opérations commerciales avec l’Ouest. En addition du transport passagers, le même vol effectuera le transport de 13 tonnes de fret principalement les exportations de denrées périssables tels que le poisson frais et les ananas, …, et les importations en Guinée de textiles, téléphones mobiles, électronique, équipement minier et autres machines. Rappelons que l’A330-200 déployé sur la route vers Dakar a été remplacé depuis le 31 mars dernier par un A340-300 de 267 sièges. Conakry est aujourd’hui desservie par Air France, Senegal Airlines, Mauritanian Airlines, Royal Air Maroc, Eagle Atlantic Airlines et Air Côte d’Ivoire. aj

La compagnie aérienne éthiopienne a affirmé dans un communiqué qu’elle avait acquis 49 % du capital de la nouvelle Malawi Airlines, les 51 % restants étant possédés par le gouvernement de Malawi et des investisseurs privés. Ce nouveau partenariat rentre dans la stratégie à l’horizon 2025 de créer de multiples hubs en Afrique. Ainsi, grâce à ce nouveau partenariat, Lilongwe, capitale du Malawi, deviendra son troisième hub africain après le principal qu’est celui d’Addis Abeba en Ethiopie et Lomé au Togo en Afrique de l’Ouest. Dans sa « vision 2025 », elle souhaite avoir un hub dans toutes les régions du continent noir et devenir la principale compagnie aérienne en Afrique, générant des revenus de 10 milliards de dollars d’ici 2025. « Le nouvel accord que nous venons de signer avec le gouvernement du Malawi est un exemple de coopération dont nous avons

besoin en Afrique au 21ème siècle. C’est un partenariat gagnant-gagnant qui vise à entraîner la réussite de l’aviation africaine dans une industrie hautement compétitive. Aujourd’hui, l’Afrique est en plein essor et, suite à la croissance économique de notre continent, la demande de transport aérien se développe à un rythme beaucoup plus rapide que la moyenne mondiale. Cette demande croissante et face à la concurrence inégale des transporteurs étrangers qui dominent actuellement le marché africain, ne peut pas être surmontée par une seule compagnie aérienne africaine. Pour que les compagnies aériennes africaines autochtones réussissent et obtiennent leur juste part du marché, les partenariats entre les compagnies aériennes africaines sont un must », a indiqué Tewolde Gebremariam, PDG de la compagnie. aj

Aéroport Maya-Maya de Brazzaville :

Brazzaville, Congo : Plus d’un million de passagers ont transité en 2012 par l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville, la capitale congolaise, contre 700.000 en 2010, selon le ministre congolais de l’Aménagement du territoire et de la Délégation générale aux Grands travaux, Jean-Jacques Bouya.

que, avant, nous étions en troisième position», s’est-il réjoui.

Le ministre a indiqué à l’issue d’une visite du nouveau terminal que celui-ci était fait pour accueillir plus de trois millions de passagers, l’objectif final étant de recevoir cinq millions de passagers par an.

Les travaux de la deuxième piste qui sont estimés à plus de 39 milliards de FCFA sont exécutés par la société française SGE-Congo, alors que ceux de l’aérogare et de l’hôtel d’un coût de plus de 80 milliards de FCFA sont réalisés par une société chinoise. pana

Selon lui, un accent particulier a été mis sur le terminal des passagers afin de leur 18

L’aéroport international Maya-Maya est en train d’être doté d’une deuxième piste d’atterrissage, d’une aérogare moderne avec des passerelles et d’un hôtel de grand standing.

permettre de voyager confortablement. «Ce sont des enjeux importants, nous sommes satisfaits que le rythme économique ait suivi. Avec plus d’un million de passagers par année nous sommes devenus la première plate-forme de la sous-région. Ce qui n’est pas rien parce

Fotolia: ott, Photos: arpingstone, unsonique, Boeing,

Augmentation considérable du trafic passagers


Actualités

Tanzanie :

FastJet ira bien à Johannesburg La nouvelle compagnie aérienne low cost FastJet a reçu les autorisations nécessaires pour mettre en place sa pre-

mière liaison internationale, qui reliera en septembre Dar es Salaam à Johannesburg. A partir du 27 septembre 2013, la spécialiste tanzanienne du vol pas cher lancée en novembre dernier par le fondateur d’easyJet Sir Stelios HajiIoannou proposera trois vols par semaine entre sa base et l’aéroport sud-africain, opérés en Airbus A319. Les départs se feront lundi, mercredi et vendredi à 9h15 pour arriver à 11h45, et les retours de Johannesburg à 12h45 pour arriver à 17h10. Proposant l’aller simple à partir de 100 dollars, FastJet sera en concurrence avec South African Airways sur cette route, initialement annoncée pour Noël 2012 mais reportée à de multiples reprises

Cette nouvelle liaison est « immensément importante » selon le PDG de la low cost Ed Winters, qui espère que le « désir de changement dans le paysage concurrentiel » en Afrique devrait permettre à la low cost d’acquérir de nouvelles licences dans d’autres pays, apportant aux voyageurs « les bénéfices d’un choix accru et des prix plus bas sur beaucoup plus de routes internationales ». Il a indiqué que la ligne de Johannesburg devrait être suivie « rapidement » par des vols vers Lusaka en Zambie. FastJet n’opère à ce jour que deux liaisons intérieures, vers Kilimandjaro et Mwanza, alors qu’elle avait annoncé des vols vers Zanzibar en Tanzanie, Nairobi et Mombasa au Kenya, Entebbe en Ouganda, Juba au Soudan du Sud, Kigali au Rwanda ou Moroni aux Comores. La low cost qui se veut panafricaine a également annoncé le lancement d’une filiale au Nigeria, ayant pour l’instant mis de côté son ambition d’en faire de même en Afrique du Sud. aj

Royal Air Maroc :

Rénovation des cabines de toute la flotte La compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) lance un programme de rénovation des cabines de ses 29 avions pour offrir aux passagers un meilleur confort, afin d’être compétitive, surtout sur le long-courrier, face aux compagnies arabes du Golfe. « Le renouvellement des sièges s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de Royal Air Maroc qui vise à une refonte des cabines de sa flotte : 29 appareils sont concernés, dont 25 B737NG, 3 B767 et 1 B747. Le but est de renouveler les sièges de manière à les rendre plus confortables, et de diversifier les distractions à bord pour rendre le vol sur RAM plus agréable », a expliqué la compagnie marocaine, citée par le journal marocain Le Soir. Trois appa-

reils ont déjà bénéficié du relooking de leurs cabines. Ce programme coûtera à RAM quelques 200 millions de dirhams (environ 18 millions d’euros). Par ailleurs, la compagnie marocaine a annoncé son intention d’acquérir 12 à 15 appareils d’une capacité de 100 sièges. Ces futurs appareils devraient permettre à RAM de concurrencer les compagnies low cost sur les liaisons courtes avec l’Europe. Sont en lice les appareils de deux avionneurs, le brésilien Embraer ERJ-190 et le canadien Bombardier CRJ-1000. RAM teste en ce moment un Embraer et deux Bombardier qu’elle a obtenus en location. aj

Etats-Unis / Racisme :

Dénoncer les contrôles au faciès par smartphone Les voyageurs qui estiment avoir été victimes de discrimination raciale lors des contrôles de sécurité dans les aéroports américains peuvent désormais déposer plainte en quelques minutes grâce à une application sur smartphone. L’application FlyRights permet à un voyageur qui se sent discriminé lors des contrôles de sécurité de déposer plainte auprès des autorités aéroportuaires et du département de la Sécurité intérieure en quelques minutes, selon son

promoteur The Sikh Coalition, soutenu par plusieurs groupes de droits civiques. L’agence américaine chargée de la sécurité dans les transports (TSA) «a longtemps dit à ses employés de ne pas faire de contrôle au faciès, sans prendre de mesures réelles pour s’y attaquer», accuse le directeur du programme, Amardeep Singh, un Américain d’origine indienne. «Tant que rien n’est fait, nous appelons les passagers à tenir la TSA pour responsable en

téléchargeant l’application FlyRights et déposer plainte si nécessaire». Selon le ministère de l’Intérieur américain, seulement une douzaine de plaintes dénonçant des contrôles au faciès sont déposées chaque année via une procédure bureaucratique que peu de voyageurs connaissent. Maintenant, on s’attend à voir les plaintes progresser «de exponentielle » après la mise à disposition de la nouvelle application gratuite à installer sur smartphones avec un système iPhone ou Android. aj

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Insolite

USA :

Inde :

Son vol retardé, il frappe le pilote

Jobs uniquement pour les minces

L’homme a été finalement immobilisé par terre par un autre pilote et un passager avant d’être totalement maitrisé et arrêté par le personnel de sécurité de l’aéroport. Selon le New York Daily News, il a versé une caution de 2500 dollars en attendant son procès pour violence et ivresse publique. «La violence à l’encontre de nos employés est inacceptable et nous allons examiner cela de près, » a indiqué United Airlines dans un communiqué. « Nous coopérons pleinement avec les autorités et n’avons pas d’autres commentaires à ce moment. » Le vol Washington-Philadelphie, longtemps retardé, a finalement été annulé. aj

La compagnie aérienne low cost indienne GoAir a trouvé le moyen d’alléger le poids de ses avions : recruter uniquement du personnel navigant commercial (PNC) féminin ayant, qui plus est, la taille fine. Dans le futur, GoAir va recruter dans le light. Les garçons stewards, plus lourds que les filles, n’auront plus aucune chance d’être recrutés, tout comme les hôtesses de l’air un peu boulottes. Il leur sera demandé d’être mince pour alléger le poids de l’avion. La compagnie espère alors économiser sur la consommation carburant et donc la rentabilité du vol. La cure d’amaigrissement sera générale puisqu’elle va aussi réduire la taille de ses magazines et diminuer la quantité d’eau à bord, les réservoirs d’eau n’étant plus remplis qu’à 30 ou 35%.

Cologne :

Un déséquilibré pénètre dans l’avion officiel d’Angela Merkel L’homme, âgé de 24 ans, de nationalité allemande a réussi à pénétrer, sans que les services de sécurité ne s’en aperçoivent, dans la zone réservée de l’aéroport international de Cologne où sont stationnés les appareils officiels du gouvernement allemand. Il s’est enfermé dans l’avion de la chancelière allemande Angela Merkel pour lancer un signal radio de détresse « mayday-mayday », raconte le site crash-aerien. Alertés par le signal de détresse en provenance de l’appareil d’Angela Merkel, les agents de sécurité 20

de l’aéroport de Cologne se sont rendus dans l’avion et ont arrêté l’homme qu’ils décrivent comme étant « mentalement dérangé ». L’homme a été depuis transféré dans un hôpital psychiatrique.

L’incident remet en cause la surveillance et la sécurité de l’aéroport international de Cologne. Une enquête a été ouverte pour savoir comment un homme, déséquilibré en plus, est parvenu à pénétrer dans une zone sous surveillance. aj

La compagnie qui emploie aujourd’hui 130 stewards a prévenu qu’il n’était pas question de les licencier mais que seules les prochaines recrues de PNC

seraient exclusivement du sexe féminin. Go Air possède une flotte de 14 A320 mais en attend encore 77 (A320 et A320neo) qui nécessiteront l’embauche de 2 000 hôtesses de l’air. L’embonpoint des hôtesses de l’air a déjà défrayé la chronique chez plusieurs compagnies aériennes par le passé. En août dernier, c’était Turkish Airlines qui demandait à 28 de ses hôtesses de l’air de perdre du poids dans les six mois ou alors elles seraient renvoyées. En mars 2011, c’est Thai Airways qui demandait l’indice de masse corporelle (IMC) de ses employés, en donnant pour les plus gros d’entre eux six mois pour perdre du poids. Ou encore chez Nok Air, la compagnie thaïlandaise, le profil idéal de ses candidats PNC affiché sur sa page Facebook recommandait d’avoir un poids bien proportionné à sa taille ou ne pas porter d’appareils dentaires. aj

Photos: globaljet,

A l’aéroport Dulles de Washington, après une longue attente dans la salle d’embarquement, la tension monte… Apercevant un membre de l’équipage, Donald Gee l’insulte. Visiblement ivre, il se plaint du retard et lâche à plusieurs reprises « fuck you… » «Vous ne monterez pas dans un avion ce soir!» lui répond le pilote. « Ouais, eh bien vous payerez pour mon hôtel! » rétorque le passager. Commencent alors les menaces verbales. Donald Gee se pose sur un siège tout en continuant

à insulter le personnel de la compagnie aérienne. Et d’un coup, il se lève et frappe le pilote de plusieurs coups au visage.

Fotolia.de: DOC RABE Media, fotografdd, brosch,

Son vol sur United Airlines au départ de Washington pour Philadelphie est retardé, Donald Gee, 53 ans, tue le temps en buvant quelques verres… On connaît le dicton: un verre, ca va… trois verres, bonjour les dégâts. Le passager ivre finira en prison après avoir agressé physiquement un pilote de la compagnie aérienne.


Insolite

Virgin Australia :

«Atteindre le 7ème ciel» :

La fidélité aussi pour les animaux

Les hommes fantasment toujours sur les hôtesses de l’air

La compagnie aérienne Virgin Australia a décidé d’intégrer les animaux domestiques à son programme de fidélité : leurs maîtres gagneront désormais au moins 300 « points » pour chaque vol de leur chat ou chien. Dans un communiqué, la compagnie australienne annonce avoir étendu aux quadrupèdes et autres compagnons non-humains les bénéfices de son programme de fidélité Velocity. Selon le statut de leur maître, ils peuvent désormais accumuler ver), 300 (Red), 450 (Sil525 (Gold) ou 600 (Platinum) points pour chaque aller simple sur le réseau intérieur, des nombres doublés si le passager emmène avec lui le maximum autorisé de deux animaux – qui voyagent en soute. Pour le dirigeant du programme de fidélité de Virgin Australia Neil

Thompson, cette décision allait de soi puisque la compagnie « transporte chaque année plus de 30.000 animaux domestiques, une large proportion de leurs maîtres étant déjà membre de Velocity ». Ces derniers peuvent déjà mettre en commun leurs points au sein d’une même famille, dont l’animal devient ainsi un membre comme les autres. La seconde compagnie du pays derrière Qantas Airways est la première à mettre en place pareil système en Australie, mais pas dans le monde : V i r g i n Atlantic l’a déjà fait par exemple au Royaume Uni, ainsi que la low cost JetBlue Airways aux Etats-Unis. Sans oublier bien sûr les compagnies ne transportant que des animaux domestiques comme Pet Airways, lancée en 2009 aux aj USA.

Réfugié dans un train d’atterrissage :

Un chaton survit à – 50 ° C Un chaton, qui s’était planqué dans le train d’atterrissage d’un vol Athènes-Zurich de Swiss International Air Lines, a survécu à son arrivée à Zurich selon le quotidien suisse de langue allemande Blick. Malgré des températures de – 50 ° C et un air raréfié en oxygène… C’est un petit miracle pour ce chaton clandestin du vol Athènes-Zurich. Mais de quoi en avait-il marre ? De la chaleur excessive, de l’arrivée massive de touristes étrangers ou de la conjoncture économique déplorable en Grèce ? Toujours est-il qu’il a voulu voir du pays. Du beau pays. Et

D’après un sondage auprès de 3709 Français, Belges et Suisses réalisé par le site de rencontre Gleeden, les hommes fantasment toujours sur les hôtesses de l’air. Ainsi, 38% des hommes interrogés avouent qu’ils aimeraient « prendre de la hauteur, s’élever dans les airs et atteindre le 7ème ciel sans la métaphore, le temps d’une partie de jambes en l’air en uniforme ». L’hôtesse de l’air est, sans conteste donc, le premier fantasme des Français, Belges et Suisses, pendant leurs vacances. « Toujours apprêtée, accédant aux demandes tout en s’assurant du bienêtre et de la sécurité, l’hôtesse de l’air monte en flèche dans la grammaire érotique des hommes en cette période de vacances. L’uniforme est

cherches par l’équipage, et un retard bien entamé pour ce vol vers Zurich, le commandant de bord décide de décoller. Le

tant qu’à choisir, la Suisse, avec son bon air des montagnes, est plutôt une bonne destination en plein été. L’histoire a donc commencé à l’aéroport d’Athènes. Le chaton farceur joue longtemps au chat et à la souris avec le personnel et les techniciens autour de l’avion de Swiss International. Puis après avoir disparu on ne sait où, deux heures de vaines re-

chaton intrépide ne sera finalement découvert dans le train d’atterrissage – mal en point il est vrai mais bien vivant

un puissant moteur de leur machine à fantasme, souvent actionnée par des stimuli visuels, » explique Anne-Sophie Duthion, p o r te - p a r o l e de Gleeden, cité par le site Aufeminin. Arrivent ensuite la réceptionniste de l’hôtel, qui a la faveur de 22% des hommes sondés, et la guide touristique qui recueille 19%. Quand aux femmes sondées, elles placent le maître-nageur (31%) en tête de liste du partenaire idéal pendant les vacances, suivi par le musicien (26%) et le sommelier (18%).

- qu’après son arrivée sur le sol suisse. Sous observation, la petite chatte surnommée Oscar Fox, souffre d’une forte fièvre. Elle est hébergée aujourd’hui dans un abri et rien n’est encore décidé concernant un éventuel rapatriement vers ses origines helléniques. A moins que son histoire miraculeuse ne lui donne son sésame d’entrée dans ce pays. En effet, « certains collaborateurs qui ont eu affaire au félin s’en sont épris et ont manifesté leur intérêt à le garder », affirme Myriam Ziesack, porteparole de la compagnie suisse. aj

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International

EGTS :

Un système de taxiage plus «vert» «Au cours d’un reportage sur le salon du Bourget, il a été annoncé qu’Airbus teste le roulage électrique, mais à vrai dire, ce n’était pas très clair. Pouvez-vous m’expliquer de quoi il s’agit exactement ? Les Airbus seront-ils dorénavant électriques ?» nous a écrit un lecteur. Comme d’habitude, nous avons fait des recherches et avons découvert l’EGTS (Electric Green Taxiing System), un système de roulage (« taxiage » dans le jargon aéronautique) électrique autonome conçu par une coentreprise fondée par les groupes Safran et Honeywell et dont Airbus a effectué au Salon du Bourget une démonstration avec un A320 qui se déplaçait d’avant en arrière avec ses réacteurs à l’arrêt, sans aucune aide extérieure. Selon Safran, le système de taxiage électrique peut améliorer significativement les coûts d’exploitation et procurer un bénéfice environnemental en supprimant une part d’émissions polluantes. En utilisant l’énergie de l’APU (Auxiliary Power Unit) pour actionner des moteurs électriques logés dans les roues, le système permet aux avions de se déplacer sur les pistes sans recours aux moteurs principaux. Chacune des roues motrices est équipée d’un système moto-réducteur à embrayage. L’électronique de puissance et l’électronique de commande donnent au pilote la maîtrise complète de la vitesse, de l’orientation et du freinage de l’avion au sol. «Les coûts d’exploitation et l’impact environnemental sont aujourd’hui au 22

cœur des préoccupations des compagnies aériennes. Le système de taxiage électrique est une solution aujourd’hui réaliste pour des opérations plus performantes et plus vertes. En adoptant ce système nouveau et innovant, les compagnies peuvent économiser plusieurs centaines de milliers de dollars par avion et par an et améliorer leur résultat net», explique-t-on chez Safran. Les avantages - Consommation réduite : alors que le taxiage sur les aéroports consomme un volume important de carburant – de l’ordre de 5 millions de tonnes par an pour un court-courrier – le système de taxiage électrique peut générer des économies jusqu’à 4 % du carburant embarqué. - Performance améliorée : les avions équipés du système de taxiage électrique pourront quitter la zone d’embarquement de façon autonome et plus rapide, réduisant l’encombrement des aires de stationnement et des voies de taxiage : départs à l’heure et réduction du temps au sol. - Exploitation plus écologique : le système de taxiage électrique permet de réduire les émissions et le coût des taxes carbone. - Valeur ajoutée : le système élimine le recours au tracteur et aux équipements associés pour le « push-back », réduit l’usure des freins carbone à froid, augmente la durée de vie des moteurs, améliore la sécurité des personnels au sol, et

réduit le bruit sur les aéroports. L’entrée en service sur les nouveaux avions est prévue pour 2016, soit directement installé sur des avions neufs ou sous forme d’un module à greffer sur d’anciens modèles. Compte tenu du fait que chaque jour, un avion court ou moyen-courrier passe jusqu’à 2 h 30 sur les taxiways, le système innovant de taxiage électrique sera donc salutaire pour l’environnement et réduira sans doute les coûts d’exploitation. ia, avec Safran Photos : Airbus


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AGENCE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILE BP 2212 Libreville, Gabon

Agence Nationale de l’Aviation Civile

Tel.: + 241 01 44 54 00 Fax: + 241 01 44 54 01 Site: www.anacgabon.org Email: contact@anac-gabon.com


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