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4.6 CONCLUSIONS

4.6 CONCLUSIONS

Ce travail de mémoire est le fruit d’intention d’automatiser les informations collectées dans l’élaboration des relèves de terrain et les traiter sous forme cartographique avec leurs attributs résultants de l’observation in situ. Dans le cadre de la conception de la stratégie pour le plan piéton de Buenos Aires, un défi s’est présenté pour l’élaboration de la carte de l’indice d’activation d’intersections, plusieurs croisements composants plus de 50 rues ont été évaluées et classifiées. Un travail ardu et précis, mais difficile à vérifier, car toutes les données ont été traitées dans Excel puis dessinées en Illustrator sans contenir l’information géographiquement référencée.

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Par le biais de ce projet, un outil expérimental pour évaluer la configuration de l’environnement urbain sur la pratique de la marche à une échelle locale a été modelé à l’aide d’ArcGIS. Nous avons collecté et interprété des données géoréférencées afin de repérer avec des outils d’analyse spatiale et des cartes certains lieux nécessitants d’une intervention pour améliorer la qualité de l’espace urbain liée à la marche.

Cette première expérience nous a révélé que le potentiel de marchabilité peut être évalué sur une diversité d’indicateurs et selon la pertinence de données actuellement disponibles. La difficulté de l’accès ou existence aux données décrivant physiquement l’environnement urbain, en termes de qualité de l’espace public, de confort ou sécurité ont limité la construction du modèle. Par exemple, pour l’indice d’attractivité, nous avons construit l’environnement bâti (les façades composant la trame piétonne) à partir de la donnée de bruit routier qui indice les façades des bâtiments exposés au bruit.

D’autres traitements ont été effectués afin de transférer, de construire et d’évaluer les différents attributs constituant les indices. Nous avons aussi recouru aux données sur la mobilité pour évaluer la sécurité d’un espace public en tenant comme base la vitesse et le nombre de voies composant la voie routière. La création d’une donnée qui recense les surfaces de trottoirs ou l’intégrité des chemins piétonniers peut être un premier départ pour améliorer ce modèle.

Ce sujet de travail offre de perspectives de recherche intéressantes et en termes de méthodologie et du déploiement du modèle à l’échelle communale ou cantonale, la construction de l’indice de marchabilité devra reposer sur d’autres indicateurs au-delà les caractéristiques physiques urbanistiques, comme la densité d’habitation, densité bâtie, l’offre de déplacements.

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