Botanical report

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L exotisme au fil de l eau...

ANNE ROUAT 3eme annee


CONSERVATOIRE BOTANIQUE DE BREST

JARDIN DE ROSCOFF

ILE DE BATZ

JARDIN DE KERDALO

Géologie

Présentation du Conservatoire : Structure, Missions, rôles

Présentation du jardin Situation Géologie Climat

L’île

Présentation du jardin.

Plantes emblématiques

Notion de plante menacée

Plantes emblématiques

Tour de l’île des plantes

Les plantes sur le chemin de l’eau

Climat

Exemples de plantes menacées et d’actions de conservation

Les plantes : opposition entre deux milieux

Les espaces dunaires

Bibliographie

Bretagne exotique

SOMMAIRE

BRETAGNE VIVANTE



BRETAGNE VIVANTE...


Il n’est point besoin de paradis extrèmes l’âme bretonne puise sa ferveur Sans le jardin de sa Nature ...


Geologie bretonne

La Bretagne : une île il y a 20 millions d’années au Miocène

Secteurs côtiers = 5 domaines principaux : - Domnonéen (Cotentin, Côtes d’Armor, Léon) - Mancelien (Cotentin, Mont Saint Michel) - Centre Armoricain (Rade de Brest, Crozon, Douarnenez) - Anticlinal de Cornouaille (De la Pointe du Raz à la Loire) - Ouest vendéen

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dessins coupes érosion

L’histoire géologique de la Bretagne est assez ancienne, elle a en effet plus de 2000 millions d’années et possède encore aujourd’hui de nombreux points non éclairés. Il paraît en effet clair, au regard de son tracé tourmenté s’étendant sur près de 2000 km et représentant environ le tiers de nos façades maritimes françaises, que le relief et le sol armoricain ne sont pas des choses simples à aborder. ,, Figure de proue de l’Europe Occidentale


Bretagne : f ille de la Mer

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Geomorphologie des cotes bretonnes

Les formes en relief : Falaises et récifs sont de 3 types -->Schisteuses : profil doux présentant de nombreuses fissures permettant l’implantation d’une végétation (côte du Léon au sud du Conquet). -->Granito-gneissique : falaises escarpées et massives couvertes d’une pelouse rase et présentant une rupture à leur base crée par les vagues. Parfois prolongées par des récifs (Pointe Saint-Matthieu et Pointe du Raz). -->Gréseuses : les plus massives et les plus résistantes, au profil vertical (Cap Fréhel et Presqu’île de Crozon), percées de grottes et prolongées elles aussi par des récifs. L’épaisseur du sol est insignifiante. Les formes en creux : Abers et baies -->Les baies occupent les dépressions dans les formations schisteuses (baie du Mont Saint Michel, de Douarnenez et Rade de Brest). Le plus gros des sédiments déposée est constitué de sable et de vase sablosilteuse riche en calcaire (tangue). Les

zones recouvertes par les marées constituent différents milieux et différents types de végétation : le Schorre ou pré-salé, le poledr ou encore la Slikke. -->Les Abers (rivières) sont des estuaires très développés d’eau salée entretenant une flore halophile, et subissant les marées. La mer pénètre alors très profondément dans le continent (l’Aber Wrac’h, l’Aber Ildut). Les formes d’accumulation : Dunes, plages et cordons. -->Les plages sont alimentées en sables et en galets soit par l’accumulation de sables pendant les périodes de régression des dunes proches. Soit par une alimentation plus locale par les eaux de ruisselement entraînant des matériaux meubles vers le rivage ensuite étalés par les courants de marées (accumulation de sable = plage ...de galets = cordons). -->Les cordons littoraux résultent de la répartition linéaires des matériaux par les courants marins. Les cordons perpendiculaires au rivage sont des flêches, si elles rejoignent le continent à une île ce sont des Tombolos (Quiberon). Il existe une grande variété de cordons en Bretagne.

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Les formes variées qu’adoptent les côtes bretonnes sont dues à deux facteurs principaux : l’erosion et la sédimentation. De là résultent 3 formes :


Le climat sur la partie Manche/ Atlantique est très différent du climat que l’on retrouve sur la côte méditerranéenne. Ce climat doux et humide présente de très faibles amplitudes thermiques, le gel y est rare, la neige peu importante et la luminosité élevée. Cette douceur générale est due à la proximité des eaux tièdes de l’Atlantique. L’humidité est bien évidemment très présente sur le littoral breton, aussi bien dans l’atmosphère qu’en terme de pluviométrie. Sur le littoral elle se matérialise le plus souvent sous forme de «crachin» («glizhenn»), et est moins importante que dans les terres. Cointrairement à ce que certains peuvent dire...le cumul des précipitations annuelles n’est pas beaucoup plus élevé qu’ailleurs en France... A bon entendeur...

Le vent fait lui aussi partie des facteurs identitaires du paysages bretons. Bien plus violents sur la côte que dans les terres, il résulte des perturbations venues de l’Atlantique ainsi que du phénomène de «Brise de mer». Une végétation très particulière se soumet alors à ces vents violents, elle subit ces mouvements constants, les embruns chargés de sel attaquent ses parties aériennes. Ne se maintient alors qu’une gamme de végataux bien adaptés par leurs formes, leurs structures, et leur physiologie. Les plantes supérieures se font très rares sur ces zones.

ECOLOGIE DU BORD DE MER

Un climat tempéré océanique

La Bretagne est sans conteste un pays tourné vers la mer, elle est résolument la région française possédant la plus grande longueur de côtes : 2730 km (1/3 . La mer a façonné la Bretagne et pénètre par tous les pores de son territoire. Les conditions écologiques présentes sur le littoral sont fortement marquées par l’influence maritime : le climat, les variations de marées et le sol.


«Les vents sculptent d’un même souffle les herbes fragiles, les robustes chênes et les solides rocher des côtes»...

Les micro-climats bretons

Il est parfois très surprenant de constater les variantes de climat d’un village à un autre. En Bretagne en terme de météorologie rien n’est jamais acquis. Il existe sur la région une quantité très importante de micro-climats, parfois à l’échelle de quelques dizaines de km. Des Fraises à Plougastel, de Tulipes à la Torche, des Cactus à Roscoff et des Mimosas à Landévennec. Plusieurs phénomènes climatologiques explique ces étrangités.


Les variations périodiques :

Le caractère très changeant du paysage maritime est du à trois variations de marées. Un rythme biquotidien dit «semi-diurne régulier» lié aux mouvements de la lune, en résulte deux marées basse et deux marées hautes par jour (2 cycles complets) décalées jours après jours. Un rythme variant sur une période plus longue calqué sur les phases de la lune, les coefficients de marées augmente en période de pleine lune et peuvent parfois atteindre 120. Enfin un rythme saisonnier provoquant des marées sensiblement différentes durant les périodes d’équinoxes.

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La mer : son va et vient fait le bonheur des petits, des grands, des passionnés des professionnels. Basse elle nous offre son sol vaseux ou sableux et le bonheur d’y pêcher ce qui s’y trouve, pleine la beauté du paysage maritime prend toute sa dimension. Le phénomène des marées est un des éléments majeurs caractérisant la côte bretonne, on vit en fonction d’elles, elles impriment un paysage et une végétation bien particulières. C’est aussi ça le charme des côtes bretonnes, des paysages changeants d’heures en heures, effet autant déroutant qu’émerveillant.

Ce phénomènes de marées influe de manière importante les peuplements littoraux, les mouvements constants de la marées créent un système d’étagement de végétation. Nous pouvons distinguer trois étages principaux : L’étage supralittoral : se situe au niveau des pleines mers de vives-eau, (temps d’immersion supérieur à 90 %). La vie marine et pauvre et la vie terrestre s’installe difficilement : quelques plantes à fleurs comme le Crithme arrive à s’installer. L’étage médio-littoral : se situe entre le niveau des pleines mers et des basses mers. Ici les espèces résistent à l’emersion mais le retour de la mer leur est indispensable.

Les marees

L’étage infra-littoral : A partir du niveau des basses mers encore agité par les mouvements de la mer, cet étage commence à connaître une stabilisation des conditions écologiques.



Cytisus scoparius Balan FABACEAE

Eryngium maritimum Irinjez mor APIACEAE Armérie maritime

«Armor» du celte «ar» (aux abords de) et «mor» (la mer) représente toute la zone littorale bretonne. Ces zones à forte influence maritime offrent une grande variété de paysages : succession d’anses, de criques, de dunes et de pointes offrant différentes soumissions aux vents et à l’érosion. Les falaises, les plages, les grèves les estuaires et les îles constituent une flore sauvage très emblématique de la Bretagne devenue quasiment un symbole et identifiant très clairement nos chères côtes...

Ajonc d’Europe Ulex europeaus Lann FABACEAE

Erica vagans Brug ERICACEAE Genêt à balais

Ammophila arenaria POACEAE

Armeria maritima Broen-mor PLUMBAGINACEAE

Quelques emblatiques en Armor

Panicaut maritime

Bruyère vagabonde

Oyat des dunes

Armor


Primula vulgaris Bleuig an hanv PRIMULACEAE

Prunus spinosa Irinenn ROSACEAE Digitale pourpre

OSmonde royale

Viscum alba Louzaouen an drouized LORANTHACEAE

Osmunda regalis Raden bleiz OSMUNDACEAE

Digitalis purpurea Brulu SCROPHULARIACEAE

Quelques emblatiques en Argoat

Prunellier

Gui

Jacinthe des bois

at go

Hyacinthoides non-scripta HYACINTHACEAE

Primevère

Ar L’ Argoat en opposition à l’ Armor désigne l’intérieur des terres et littéralement la forêt. Au delà des mythes et légendes que nos forêts abritent (notamment la forêt de Brocéliande demeure de Merlin l’Enchanteur et autre Fée Viviane...), une grande diversité de milieux est ici également présente. La Forêt emblématique de la Bretagne : la Chênaie-Hétraie. Les plantations de résineux mettant en danger la forêt bretonne primaire. Nos traditionnelles haies et bocages illustrant parfaitement le paysage agricole breton. Les landes constituant un patrimoine écologique très important (aussi bien en Armor qu’en Argoat). Les landes à ajoncs et bruyères, celles destinées au parcage, aux litières pour les animaux et enfin les tourbières (anciens lacs comblés par la végétation).


BRETAGNE , D’AILLEURS... Lorsque la dune se fait bleue et la lande se fait or, Lorsque le vent apporte les senteurs des ajoncs et des genêts Aux accents de noix de coco et de banane ...


3 jours au coeur d’une Bretagne exotique...

Nous allons avoir pendant ces trois jours une approche très originale du paysage breton. Une approche de colonisateur, un regard différent sur le paysage que l’on connais tant. Trois jours pour observer les possibilités exacerbées offertes par le climat breton. Afrique du Sud, Nouvelle Zélande et Bretagne, des milieux qu’apparemment tout opposent? Les lieux que nous allons arpenter vont nous prouver que la planète est une unité et que rien n’est réellement incompatible. L’exotisme fait pour beaucoup d’entre nous partie de l’imaginaire, à la manière de Rousseau ayant peint toute sa vie ces paysages sans jamais avoir quitté Paris, chacun se fait une idée plus ou moins floue de l’exotisme, il est pourtant bien plus présent et bien moins loin de nos yeux que ce que l’on peut croire.


ETAPE 1


CONSERVATION ET PRESERVATION DES PLANTES... (des plantes en conserves...)


LE CONSERVATOIRE BOTANIQUE NATIONAL DE BREST


LE VALLON DU STANG6ALAR

le Conservatoire Botanique se situe en plein soeur du vallon du Stang-Alar à Brest. Carrière en activités jusqu’en 1966, le vallon est racheté par la ville et transformé en couléee verte de 2 km reliant à la plage du Moulin Blanc. Sur 50 hectares, un parc public est developpé sur la partie nord et 30 hectares sont consacrés à l’implantation du Conservatoire Botanique.


LE SITE

Brest est sans conteste un des meilleurs climats qui existe en terme d’acclimatation. Il n’y fait jamais chaud et jamais froid. Le site du Stang Allar est exeptionnel pour que les plantes s’acclimatent. L’avantage de la présence de l’eau, un versant constamment à l’ombre et l’autre au soleil, créent une multitude de possibilités pour les plantes, du sous-bois aux rocailles en passant par les plantes de zones humides



Un concept récent Statut du CBN

LA STRUCTURE

Il est avant tout important de constater que le concept de Conservatoire Botanique est bien différent de celui du Jardin Botanique qui fut crée dans un premier temps pour des raisons médicinales et dans un objectif de travail d’étude et de classification. Le Conservatoire Botanique quant à lui est un concept beaucoup plus récent (1975) ayant pour but la Conservation et la Préservation de la flore menacée et protégée. Cette création rentre dans les prémices de prise de conscience de l’aspect éphémère et fragile de notre planète qui se trouve ne pas être sans fond faisant suite aux grandes périodes d’avancées de l’ère industrielle. Le premier Conservatoire Botanique National à voir le jour est celui de Brest. C’est une structure nationale agréée par le Ministère chargé de l’Environnement depuis 1990 qui ne possède pas d’équivalent à l’étranger. Elle reçoit ses financements de trois principaux acteurs : Le Ministère de l’Environnement, les collectivités locales (Communauté urbaine de Brest notamment) et d’associations (Bretagne Vivante). Ce n’est pas exactement le cas aujourd’hui car le CBN de Brest reçoit une grade partie de ses financement par Brest Métropole Oceane et le département du Finistère.

9 Conservatoire Botanique nationaux sur 81 départements fraçais.

«Elements de base de nos écosystèmes, les plantes sont indispensables à la vie .»


SES MISSIONS

Chaque Conservatoire est agrée par l’Etat pour une période de 5 ans renouvelables. Son activités se base alors sur 4 grandes missions

Mission de connaissance : concernant l’état et l’évolution de la flore sauvage des régions d’agréments, ainsi que des milieux et naturels et semi-naturels. Ces données doivent ensuite être mises à disposition de l’Etat dans le cas de politiques de protection de la nature. Mission de conservation : impliquant l’identification et l’inventaire permanent des espèces rares et menacées en nature comme en culture, ainsi que la mise en place de plans de conservation. Mission d’expertise : auprès des collectivités territoriales, de l’Etat et des établissements publics. Mission d’information : et de sensibilisation auprès du grand public visant à la connaissance de ces milieux. Le territoire d’agrément du CBN de Brest comprend la Basse Normandie, la Loire Atlantique et la Bretagne. Il peut également travailler en partenariat avec les autres conservatoires français ou certains jardins ou organismes à l’étranger. Le CBN de Brest est d’ailleurs le seul en France à avoir cette dimension internationale. Cette dimension deviendra de plus en plus importante, il en va de la survie de certaines espèces. En effet le travail de conservation induit parfois également le travail de Réintroduction de la plante dans son milieu d’origine.


Peut être l’un des spécimens les plus parlant du Conservtoire Botanique de Brest, le Pinus wollemi pouvant atteindre 40 mètres de haut voit ses origines remonter à au moins 90 millions d’années et aurait disparu il y a 2 millions d’années. Le plus vieil arbre du monde réside maintenant à Brest. Il en existe à peu près une centaine dans le monde. Des programmes de protections ainsi que d’intensives recherches s’ajoutent à une commercialisation visant à multiplier l’espèce. Cette espèce met en évidence la très grande échelle de temps du monde végétale. La végétation est en effet plus que jamais sujette à l’archéologie.

UNE ARCHEOLOGIE VEGETALE

Wollemia nobilis Pin wollemil PINACEAE Mexique


Ce panicaut est une plante emblématique de la région bretonne, plus particulièrement du Morbihan. On la retrouve également dans la Péninsule Ibérique. On la retrouve aujourd’hui de manière très localisées à Belz uniquement, cela fait d’elle une des plantes les plus rares de la flore fraçaise. Directement liée à la patûre extensive et à l’ouverture physique des milieux par les troupeaux (broutage et piétinement), cette espèce s’est quasiment éteinte depuis l’abandon de cette activité agricole dans nos régions. Le Conservatoire et l’association Bretagne Vivante tentent alors de reouvrir des milieux pour permettre au Panicaut de se développer à nouveau. Ces travaux de restauration du milieu impliquent une réel travail sur le territoire et une prise de conscience de l’intérêt de cette espèce dans le paysage rural.

Une espèce peut être qualifiée de «menacée» selon plusieurs critères. En premier lieu une espèces menacée à l’échelle ne l’est pas forcément à l’échelle du pays ou encore du Monde. En ce qui concerne le Conservatoire l’échelle de rareté se vérifie principalement par les inventaires. Dan sun but de globalisation des informations, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature a crée l’inventaire le plus complet de l’état de conservation de espèces végétales et animales afin d’assurer la plus large diffusion possible. En prenant en compte le nombre de sujets présents dans la nature ainsi que le quota de menace pour la station cette Liste Rouge évalue et quantifie le danger pour chaque espèce. Toutes les espèces menacées ne sont pas amenées à être protégées, des comissions scientifiques font émerger les espèces à protéger, les premières candidates sont en général les espèces endémiques de France. L CBN est donc une sorte de compromis entre un jardin botanique et un espace de conservation et d’étude

ESPECES MENACEES

Environ 20 % d’especes menacees a tous les niveaux

Eryngium viviparum Panicaut vivipare APIACEAE

La liste rouge

Préoccupation mineure

Vulnérable

En danger

danger critique

survivant en Espèce diparue élevage


n o c

ve... r e s

Réintroduire

Conserver

Diffuser

plante s e D s Multiplier

Inventorier

Cette plante majestueuse proche de l’Agave est originaire des états mexicains de Guerrero, Oaxaca et Puebla, on la retrouve dans les brousses sèches ou dans les forêts de pins entre 2200 et 3100 mètres d’altitude. C’est une espèce très invasive à la Réunion par exemple mais qui n’a quasiment aucune chance de l’être sous notre climat breton. Elle vit bien dans les régions tempérées et supporte le gel très occasionnellement. Elle trouve donc parfaitement sa place ici au Conservatoire Botanique de Brest. La Pointe de le Bretagne est en effet réputée pour son climat doux toute l’année.

en

Furcraea longera Pescadillo AGAVACEAE Mexique


La multiplication d’une espèce se fait de deux manières différentes : -->la multiplication végétative : bouturage, marcottage -->la multiplication sexuée : semis

LES SERRES PAYSAGERES

Une grande partie des plantes menacées du Conservatoire ne supporteraient pas le climat breton tout au long de l’année. Environ 1000 m² de serres tentent de répondre au mieux aux besoins des plantes accueillies protégées et multipliées par le CBN de Brest, et de reconstituer une ambiance paysagère la plus proche des milieux d’origine de ces plantes. Cette zone éducative évoque quatres milieux exotiques différents. 95 % des plantes présentes ici sont menacées dans leurs milieux naturels


2 000 m

Ile de la Réunion

1 000 m

LES MONTAGNES TROPICALES HUMIDES

3 000 m

Les zones tropicales abritent environ 46% des montagnes de plus de 5000 mètres d’altitude. Un milieu très riche s’y développe, les forêt tropicales, également appelé ombrophile ou pluvieuse, elles se caractérise par une strate arborée dense et très haute constamment plongée dans une brume très dense. L’humidité constante, l’absence de lumière directe ainsi que la chaleur permanente Les masses d’air s’élèvent et se refoidissent en moyenne de 6°C tous les 1000m, ce phénomène provoque de très fortes précipitations s’abattant sur le flanc des montagnes. Les plantes supportent ces conditions difficiles grâce à un port ramassé, des feuilles coriaces ou couvertes de poils. Chaque espèce se développe là où les conditions lui conviennent le mieux, en résulte une grande quantité de strates de végétation. Ces forêts se trouve entre les deux tropiques, elle représente seulement 10 % de la surface forestière mondiale, on les retrouve principalement en Amérique du Sud en Amérique Centrale, en Asie et en Afrique. Ce biome est probablement celui qui abriente la plus grande diversité faunistique et floristique au monde.



Il n’existe qu’une seule population au monde de cette espèce comptant environ 500 pieds à l’île Maurice. cette population se limite aux pentes d’une falaise abrupte, beaucoup de botanistes ignorent pour quelle raison cette magnifique fleur est si localisée. Mieux vaut prévenir que guérir, en cas de disparition accidentelle, le Conservatoire de Brest diffuse cette espèce à un maximum d’autres jardins. Le nombre d’espèces dans le monde à diminuer considérablement depuis le premier inventaire effectué, il faut donc dans un premier temps maintenir l’espèce vivante. dans un deuxième cerner les causes de la disparition de l’espèce.

Une espece tres localisee

Nescodon mauritanus non répertorié CAMPANULACEAE Ile Maurice


Cette Cylindrocline n’est pas la seule présente dans les serres du Conservatoire de Brest, l’espèce commersonii est menacée et réduite à une très faible population d’une quarantaine d’individus. Ces plantes ont elles aussi été les victimes de l’activité humaine : destruction du milieu (les hautes pentes humides de l’île Maurice) et introduction du bétail. C. lorencei quant à elle est totalement éteinte en nature et a été sauvée de justesse par le CBN de Brest. Il possédait en effet des graines prélevées avant l’extinction du dernier sujet en nature, conservées en chambre froide depuis 1984. Suite à cela le CBN a entreprit un délicat travail de multiplication par bouturage sur les 3 plants obtenus grâce aux graines. Une longue attente eut lieu avant

de voir fleurir pour la première fois en culture un plant de Cylindrocline lorencei en 2003. Suite à ce travil de longue haleine mettant en jeu des tecnhiques et des connaissances très précises, il est envisageable de réintroduire cette espèce dans son milieu. Il est ainsi possible que l’homme après avoir quasi éradiquer une espèce, puisse effectuer le processus inverse et rendre service à la nature.

Une espece totalement eteinte

Cylindrocline lorencei Cylindrocline de ASTERACEAE Ile Maurice


l’Hibiscadelphus pose le problème de la réintroduction d’une espèce disparue dans son milieu. Victime tout d’abord du passage d’importantes coulées de lave, cette plante a surtout subi l’action de l’homme à long terme. Sa extinction totale résulte en effet de la disparition d’une autre espèce, elle animale. De forme arquée, sa fleur ne s’ouvrira TROUVER L4OISEAU jamais davantage au cours des saisons, c’est ainsi que seule une espèce d’oiseau dont le bec était adapté permettait la pollinisation de cette espèce. Lors de la colonisation des îles Hawaii, l’homme a introduit des herbivores sur ces terres et chassé les oiseaux. Suite à l’extinction totale de ce pollinisateur, l’arbre s’est à son tour éteint. Quelques graines avaient été prélevées sur le dernier sujet en nature, il a ainsi pu survivre en culture. La réintroduction de cet arbre n’est pas envisageable sans la présence de cette espèce d’oiseau. Ce constat rend évident le rapport très important qu’une plante entretien avec les populations sauvages et élevées d’animaux pollinisateurs. Cette plante est malheuresement aujourd’hui condamné à vivre entre les mains de l’homme...

Condamnee a vivre en conserve...

Hibiscadelphus giffardianus Hau Kuahiwi MALVACEAE Hawaii


Autres curiosites...

Coelogyne massangeana ORCHIDACEAE IndonĂŠsie


Madère

v

Les îles des mondes en miniatures...

LES ILES OCEANIQUES SUBTROPICALES

Nous passons ici à un climat plus frais et plus sec. Le Conservatoire a, ici, décidé de spécialiser sa collections dans les espaces insulaires où le taux d’espèeces endémiques est bien plus fort qu’alleurs. Pour cette raison l’homme a détruit ici plus qu’ailleurs, . Autrefois recouvertes de forêts séculaires habitées par les animaux peu craintifs car connaissant peu l’humain, ces îles se sont vues défigurées, sous plusieurs menaces pesantes. Le massacres des forêts à des fins économiques, l’implantation de nouvelles espèces des pays colonisateurs , le développement de la concurrence entre ces plantes, la prédation liée au bétail implanté sur ces îles, les aménagements touristiques, la pollution et l’agriculture. Certaines îles subissent une menace encore plus violente : le stockage de déchets toxiques et nucléaires.


Cheirolophus massonianus non répertorié ASTERACEAE Ile de Porto Santo Après 400 ans d’occupation humaine accompagnée par l’introduction d’herbivore, suffit à passer d’une île fertile à un vrai désert (cueillette et surpâturage). Pour les botanistes cette plante est une sorte de miraculée, crue éteinte pendant un moment, quelques individus ont été retrouvés sur la côte est de l’île de Porto Santo, sur lesquelles des graines ont été récoltées. La plante est actuellement largement diffusée dans les jardins botaniques, sa réintroduction en nature est envisagée et envisageable. Il se pose alors la question du suivi de la plante une fois réintroduite pour ne pas la revoir disparaître à cause de la cueillette et du surpâturage.

Geranium maderense Geranium de Madère GERANIACEAE Madere Rare en nature, plus qu’abondante en culture (comme on pourra le voir sur l’île de Batz demain), ce géranium s’hybride très facilement. C’est une des plus belle espèce du genre qui ne fleurit qu’au bout de 3 ans puis meurt. Cette espèce induit de gros problèmes d’hybridation en cours de culture avec d’autres géraniums, il est donc très important de le cultiver isolément afin de s’assurer d’obtenir des graines pures génétiquement. Sans cela on ne pourra jamais réintroduire le Grérénium de Madère en nature. Il est donc important de préserver l’identité génétique d’une espèce pour éviter l’uniformisation au sein d’un genre.


Astrophytum myriostigma CACTACEAE Mexique

Brighamia insignis CAMPANULACEAE Hawaii

LES ZONES TROPICALES SECHES

Echinocactus grusonii

Malgré les faibles précipitations et l’apparente asphyxie du milieu, les zones tropicales sèches abritent une flore et une faune très importante. Nous sommes là face à un type de végétation bien particulière développant toute sorte d’adaptation pour résister à la sécheresse; Conservation de l’eau, formes de feuilles atrophiées pour limiter la transpiration, une multitude de formes d’adaptation existent dans ces zones désertiques.


Melocactus matanzanus CACTACEAE Cuba Cactus en forme de melon originiare des Caraibes, des Antilles et du nord de l’Amérique du Sud. Les plantes adultes se reconnaissent facilement à leur cephalium, une structure de substance laineuse, dont la couleur varie du rose pale au brun, qui se développe au sommet de la plante et où apparaissent les boutons floraux. Les melocactus ont été les premiers cactus ramenés du Nouveau Monde en Europe par Christophe Colomb lui-même. Tous les melocactus sont en voie de disparition, car souvent consommés par le bétail. Ils sont protégés et inscrits dans le Livre Rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Leur culture est difficile, car en hiver ils demandent une température réduite, de l’ordre de 15°C, mais avec un bon taux d’humidité.

Ruizia cordata Bois de senteur Blanc STERCULIACEAE Ile de la Réunion Petit arbre endémique de l’île de La Réunion, dans le sud-ouest de l’océan Indien, on le trouve plutôt à basse altitude. C’est un cas d’hétérophyllie : les feuilles jeunes sont très découpées et vert pâle, tandis que les feuilles adultes sont argentées. Dans les années 1970, seuls trois individus survivants étaient recensés sur l’île de la Réunion. Grâce à la récupération de boutures, de nouveaux individus ont pu être reproduits et cultivés, pour être réintroduits en 1989 dans l’île par le Conservatoire botanique de Brest.


Colletia cruciata BrĂŠsil

Sarcococca hookeriana

Garrya elliptica

Dasylirion sp

Autres plantes observees



Le chemin de l’eau est l’élément structurant du site. Cette longue nef de verdure au coeur de l’agglomération brestoise est sans aucun doute tournée vers l’eau. Ici la sauvegarde des plantes ne rime absolument pas avec l’aspect figé qu’on peut lui associer, des espèces endémiques cotoient d’autres d’une grande rareté et cela se fait dans la plus belle logique articulée autour du ruisseau su Stangalarc’h


Un projet de raccordement du vallon à la plage du Moulin Blanc a été envisagé. Il serait une réelle opportunité pour la ville de Brest de pouvoir lier deux grandes entités ainsi que de créer un lien fort entre la rade et les plantes sauvegardées. Le port était bien entendu le premier lieu d’entrée de ces plantes sur le territoire fraçais. Une très belle promenade pourrait être recréer, la partie la plus au sud pourrait ainsi être mieux traiter et investie par d’autres types de plantes. La succession de tunnel peut constituer un espace très intéressant pour certaines plantes et donner l’occasion au Conservatoire d’investir ces nouvaux espaces de friches délaissées. Selon moi un très beau projet pourrait être envisager dans cette continuité.


ETAPE 1I

Arrivant de leurs longs voyages aussi épuisées que les valeureux explorateurs, les plantes exotiques de créer des lieux pour les recueillir à leur arrivée. C’est ainsi que dans les grands ports s’ouvrent les premiers Jardins Botaniques. Bretagne terre d’asile pour l’acclimatation des plantes exotiques. C’est ainsi que Séquoia, Tulipier de Virginie Camélias et autres Rhododendrons ont envahis nos terres bretonnes.


PLANTES EN COLLECTIONS

(Les plantes se font belles sur la cote...)


LE JARDIN EXOTIQUE DE ROSCOFF


Réveil grisonnant entre Brest et Roscoff, zones bocagères et zones commerciale se font face, le lisier remonte jusqu’à nos racines et on entend déjà les occupants du bus traiter de tous les noms ma terre natale. La fenêtre à ma gauche me raconte toutes ces choses, les entrecoupent de carrefours et de ronds-points et bientôt peut-être la mer viendra t-elle frapper également mon regard. Comme balayés les nuages s’extraient du paysage pour laisser place à des bribes de ciel bleu, ça y est le large est proche, Saint Pol de Léon...Kastell Paol Kreiz Ker. Le sol ici est détrempé, victime de cette nuit plutôt arrosée comme il se doit. Chaque interstice ou entrave à la platitude devient un trou d’eau luisant reflétant le ciel bleu et rose...

LE JARDIN HISTOIRE E POSITION

Quand le bus ne vous endort pas...

Le jardin de Roscoff bénéficie d’une position très particulière. faisant face au large, entre rochers et artcochauts (position très bretonnante... en passant...). Il y avait ici autrefois une décharge, le Département rachète cet éperon rocheux de 4000 m² Un grand chaos rocheux de 18 mêtres de hauT dans la baie de Morlaix protège ne partie le jardin mais laisse l’autre exposé aux vents souvent forts sur cette côte et au climat marin. face à cette diversité de milieux et de possibilités, Louis Kerdiles et daniel Person colonisent le jardin avec toutes sortes de belles exotiques. Les échanges avec les jardins botanqieus du monde entier débutent et le jardin est bientôt couvert de toute sa surface par toutes ces plantes. Aujourd’hui plus de 2500 espèces de l’Hémisphère sud peuplent le jardin et 100 à 500 espèces débarquent chaque année.


ZONE GRANITIQUE = UNE DIVERSITE DE MILIEUX La grande richesse du jardin de Roscoff est due à la diveristé très importante de provenances des plantes. Plantes exotiques et sub-tropicales d’Afrique du Sud, Argentine, chili, Nouvelle-Zélande ou encore Brésil, 4000 mêtres carrés et 3400 plantes au fin fond de la Bretagne servent à faire un tour du monde des ambiances et des espèces. Plusieurs miieux. Le climat de Roscoff adoucit par le Gulf Stream permet de cultiver toutes ces plantes. Le micro-climat crée par cette situation entourée des deux côtés par la mer ainsi que la présence de cette masse granitique de 18 mètres de haut préserve les plantes du gek en restituant la chaleur pendant la nuit. Le jardin est divisé en petites cellules séparées par des haies et limitant l’action du vent La moyenne globale des précipitations est de 880mm/an. Tous ces facteurs créent un espace hétérogène et nous permet aujourd’hui de traverser ces milieux si différents les uns des autres.


LES PLANTES...


Les Agaves de la famille des Agavaceae

Les Cordylines de la famille des Agavaceae

Les Proteas de la famille des Proteaceae

LES EMBLEMATIQUES DU JARDIN

Les VipĂŠrines Echium de la famille des Boraginaceae


J’ai décidé d’orienter mon approche du jardin vers une description des deux milieux et ambiances qui s’opposent le plus au sein du jardin afin de mettre en valeur les possibilités qu’offre ce site en terme de milieux. je vais donc m’intéresser à une gamme végétale qui, selon mon opinion, représente le mieux chacun de ces deux climats. Ces deux milieux que tout oppose cohabitent très bien, les espaces s’articulent très logiquement, c’est cet aspect «multifacettes» qui a attiré mon intention ici à Roscoff. La présence exacerbée de l’eau face à sa plus pure absence m’intéresse beaucoup dans ce jardin. Pour tous la Bretagne c’est avant de la pluie et de l’humidité, je vais donc m’intéresser aux gammes végétales qui traduisent le plus cette abondance d’eau.

ENTRE CLIMAT TROPICALE ET ZONE SECHE......quelques metres...


ZONE TROPICALE : PLANTES D’OMBRE

Toute une scénographie est mise en place ici au coeur du jardin de Roscoff, un petit pont enjambe une jungle luxuriante, débute alors un dédale de palmiers, de fougères arborescentes de géranium autour d’un bassin, des sculptures et de changements de niveaux. le vrai cliché de forêt tropicale est parfaitement réalisé ici à Roscoff, au coeur de cette jungle on est loin de soupconner la proximité de la côte bretonne. Oasis où on perd tout repères ce fragment de forêt est peuplé d’une belle population de plantes d’ombres...


Rhopalostylis sapida ARECACEAE Nouvelle-Zélande

Billbergia squarrosa BROMELIACEAE Brésil


Geranium maderense GERANIACEAE Ile de Madère

Podocarpus gaussenii PODOCARPACEAE Madagascar


LES FOUGERES ARBORESCENTES

Ranunculus cortusoide RENONCULACEAE Açores

Cyathea dealbata CYATHEACEAE Nouvelle Zélande


Cyathea smithii CYATHEACEAE Nouvelle ZĂŠlande

Dicksonia youngiae DICKSONIACEAE Australie


LA ZONE SECHE Cette ambiance de sécheresse s’oppose très franchement à le zone précédemment traversée, ici les cactées se dressent face aux vents de la Manche, nous nous situons en hauteur. Un réel dépaysement est crée ici. Il parâit irréel d’oserver ces plantes et d’entendre les mouettes crier au loin. Une grande variété de plantes vivent très bien ici. Une dure période de gel cet hiver à provoquer la perte de beaucoup d’espèces. Le climat nord-finistérien leur convient très bien habituellement.

Aloe arborescence ASPHODELACEAE Afrique du Sud

Aloe distans ASPHODELACEAE Afrique du Sud


Carpobrutus murii Afrique du Sud

Graptosedum sp

LES GENTILLES PETITES SUCCULENTES

Sedum kimnachii Mexique

Sedum sp

Lavandula dentata Bassin méditérannée


Cylindropuntia imbricata Etats-Unis

Opuntia monocantha BrĂŠsil

LES MECHANTES PIQUANTES

Trichocereus spachianus Arge,tine

Aeonium arboreum Iles Canaries

Aloe ferox Mozambique


ETAPE 1I1

ENTRE ROSCOFF ET BATZ


UN PAYSAGE ANTHROPISE

(Les plantes de tous les jours.)


ILE DE BATZ


De toutes les îles bretonnes l’île de Batz Enez Vaz est sans aucun doute la plus tournée vers ses terres et l’agriculture. Malgré ses 10 km de linéaire côtier elle n’est contrairement aux îles finistériennes que très peu tournée vers la mer, elle fait partie des îles du Ponant. L’ identité agricole de l’île est due au climat doux et océanique bénéficiant du Gulf stream, nous sommes ici face à une culture maraîchère diversifiée et de qualité. Cette terre siliceuse et relativement profonde est particulièrement fertile et permet de produire des légumes se vendant bien plus tôt qu’ailleurs en France (primeurs). Aux XVIIIe et XIXe siècles, les hommes étaient tous marins et les femmes travaillaient la terre ; ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que l’île changea radicalement de visage, avec la décroissance du cabotage et l’orientation agricole du nord-Léon vers le maraîchage. Désormais l’île est sujette à une exploitation agricole très importante (deux des plus grandes coopératives agricoles bretonnes, et même françaises, « Prince de Bretagne » et « S avéol », y sont basées). Ce sont principalement des choux-fleurs, des artichauts et de soignons, ainsi que des production de pépinières plus ou moins spécialisée permettant les échanges avec les jardins botaniques du monde entier. Les plantes exotiques sont vécues ici d’une toute autre manière, elles font partie intégrante du quotidien, aussi bien en terme d’ornement que de cultures. Les habitants de l’île ont peu à peu intégré ces plantes venues d’aillleurs à leur paysage. Voilà maintenant plus d’un siècle que le paysage batzien est partagé entre exotisme et végétation endémique.

UN PETIT TOUR DE L ILE

Les plantes exotiques font à ce point partie du paysage qu’il s’intègre à la peinture locale. Le mur de l’école revêt alors Cordylines et ajutres espèces d’ailleurs


Cupressus marcocarpa

Cordyline australis Carpobrutus edulis

Phormium tenax

Dès notre sortie du bateau, nous nous trouvons face à un exemple très représentatif de l’implantation des espèces exotiques sur l’île. Des Cupressus brises-vent, le Carpobrutus dégouline du muret juqu’aux rochers, les Agaves ponctuent de temps en temps les masses denses de Phormium enifn les Cordylines émergent un peu partout. Voila une très bonne introduction au paysage batzien.

UN EXEMPLE TYPIQUE

Agave americana


Olearia virgata ASTERACEAE Nouvelle Zélande

Hebe brachysiphon SCROPHULARIACEAE Nouvelle Zélande

Olearia virgata ASTERACEAE Nouvelle Zélande

Dimorphotica x Afrique du sud

UN PETIT TOUR DES HAIES

Les espèces utilisées pour les haies bocagères sur l’île se retrouvent dans la gamme présente dans les jardins particuliers (limites de propriétés et protection contre le vent) (Euonymus japonica, Olearia virgata, Eleagnus x ebbingei). Ces plantes possèdent le plus souvent un feuillage gris coriace et parfois recouverts d’une pruine. Les meilleurs exemples restent les éléagnus quit résistent à (presque) tout : la sécheresse, la pollution, le vent, les sols salés, les embruns et les tailles répétées. Ils sont peu réceptifs aux maladies et résistent très bien au froid. Cependant, la première espèce introduite pour sa qualité brise-vent (entre 1870 et 1930) n’est pas dans les haies. Le Cupressus macrocarpa est emblématique sur l’île et sur de nombreuses autres portions du littoral Breton (presqu’île de Quiberon, Belle-île notamment) car il fait partie des espèces (résineux en majorité) qui ont totalement modifié le paysage breton originel de la lande acide en venant y introduire la strate arborée.


Les espèces exotiques envahissent également l’espace public, le moindre aménagement de talus, de placette, de carrefour est sujet à l’installation de ces plantes. Le vocabulaire exotique fait partie de l’île à tous les stades de vie.

Carpobrutus murii CRASSULACEAE Afrique du Sud

Carpobrutus murii CRASSULACEAE Afrique du Sud

Alyssum maritimum Alysse maritime BRASSICACEAE Europe

UN PETIT TOUR DES AMENAGEMENTS

Pittosporum tobira Brachyglottis greyii ...


La grande majorité des espèces que nous avons pu observer à Brest ainsi qu’à Roscoff sont ici présentes en très grande quantité et font l’objet d’une utilisation différente, une utilisation ornementale liée à l’usage particulier. Il est très intéressant de comparer le paysage de l’île de Batz à ceux des autres îles bretonnes. Un tour de l’ile nous a permis d’observer la végétalisation des jardins et de constater ainsi à quel point le vocabulaire végétal de l’hémisphère sud a été intégrer ici. Il n’est alors plus de l’ordre de l’imaginaire mais est bel et bien une part de l’identié paysagère de l’île. L’intégration de la végétation aux jardins particuliers est le stade ultime de l’installation de ces plantes sur l’île.

Cordyline australis Cordyline d’Australie AGAVACEAE Autralie

Carpobrutus edulis Croc de sorcière AIZOACEAE Afrique du sud

UN PETIT TOUR DES JARDINS...

Agapanthus africanus Agapanthe africaine ALLIACEAE Afrique du sud


Frachycarpus fortunei Palmier chanvre ARECACEAE Chine

Aeonium canaris Aeonium des Canaries CRASSULACEAE Les Canaries

Euonymus japonicus Fusain du Japon CELASTRACEAE Japon

Agapanthus umbellatus LILIACEAE Afrique du sud

Fatsia elata ARALIACEAE


Agave sp AGAVACEAE

Aeonium sp CRASSULACEAE

Echium fastuosum Vipérine de Madère BORAGINACEAE

Geranium maderense Géranium de Madère GERANIACEAE Ile de Madère


ESPACES DUNAIRES


SKYLINE DE BATZ


ETAPE 1I11


LES PLANTES PRECIEUSES


Haies Brise Vent de Chênes verts

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Ceanothus ‘Concha’ Rosa ‘MmeGregoire Staechelin’ Echium pininana

Ce jardin est né de l’amour d’un peintre pour les plantes et leur graphisme. Oeuvre du prince Peter Wolkonsky, le domaine de Kerdalo est le fruit d’une véritable passion et d’un désir de perfection.Ce vallon de 18 hectares était autrefois occupé par des cultures de lin, il n’était qu’un marécage quand le prince commença à l’investir. La soif de plantation de cet homme ne pouvait être moeux assouvie que sur ce sol acide et abondamment arosé. En 1965, il se met alors à travailler les grandes structures du site en conservant les anciens chemins. Le chemin de l’eau sera le grand trait de ce projet. Il introduisit alors peu un peu des plantes pour le simple plaisir de son regard de peintre et non pas dans un objectif de collections. Plusieurs ambiances commencent à se mettre en place Céanothes et Pittosporum, rares à l’époque, s’implantent parfaitement...ainsi se constitue cet oasis de charme que nous arpentons aujourd’hui. Les plantes sujet de passion, voilà la dernière approche que nous pourrons avoir sur ce voyage

KERDALO


LE SITE

Ce jardin est une sorte de patchwork d’ambiances et de micro-espaces. L’aménagement des zones, le topographie, le chemin de l’eau ainsi que la strate arborée crée une diversité de ressentis et d’identités. On ressent très clairement ce système de jardin à l’anglaise ainsi que l’influence de l’architecture italienne. Le passage d’espaces intimes à des larges dégagements de vue sur la propriété se fait sur des transitions douces guidées par le chemin sineux.


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LE JARDIN DES QUATRES CARRES

Nous sommes ici sur la partie d’apparence la plus réglée du jardin. Basé sur un motif géométrique cet espace allie la régularité d’un jardin à la fraçaise à la diversité des parterres à l’anglaise. Il souligne ainsi la magnifique batisse des propriétaires.


Acanthus malis Cupressus sempervirens Cordyline australis Trachycarpus Bechornya Euphorbia medifira Phormim tenax ...

LES TERRASSES

Exposées plein sud elles surplombent le jardin et reprennenent le vocabulaire des parterres à l’anglaise. Un mélange axé sur la graphisme des plantes, sur le jeux des couleurs, des textures se répondant entre elles. Les plantes exotiques s’associent ici pour crée un nouveau cortège de notre époque.


Wistariafloribunda

LE CANAL LA PAGODE

Wistariafloribunda

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Bambous Aucuba japonica Joncquilles

Sorbus michelii Gunnera sp

Nothofagus dombeyii

LE CHEMIN DE L EAU

Ici commence réellement le parcours de l’eau dans ce jardin. L’élément H2O est dans ce jardin notre véritable guide. A partir d’ici se succèdent cascades, canaux, étangs, ruisseaux vivaces. Le déversement donne le rythme à suivre, à partir de cette zone charnière plantées des premiers Gunneras et Bambous, les ambiances s’enchaînent à toute vitesse, jusqu’à nous échapper aux abords du Jaudy pour poursuivre son aventure en mer...L’eau suprend, jaillit nous perd en course et nous retrouve quand on ne s’y attend pas. A elle se joint une végétation typique que nous avons pu observer au jardin de Roscoff au coeur de la zone tropicale.


Gunnera manicata

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Helleborus sp.

Darmera peltata

Dicksonia antartica


Hydrangea petiolaris

Arum sp.

Couloirs de Camélias Gunneras tapissés d’Iris et de Fougères, le chemin de l’eau nous montre une flore très luxuriante, très diversifiée et abondante. L’eau sait s’accompagner comme il faut de toutes sortes de plantes. La délicatesse des Hellebores s’opposent à la majestuosité des gunneras. Un univers très particuliers nous accompagne jusqu’à la rivière.


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diren bretagne wikipedia www.tourisme-bretagne.com http://natura2000.bretagne.ecologie.gouv.fr/nng_main.php3?id_article=26&id_rubrique=15&id_parent=4 http://www.anarvorig.com/faune_flore_bretagne/article-663.php www.bretagne-environnement.org La Bretagne du Mont Saint Michel Ă la Pointe du Raz. http://www.bretagne-environnement.org http://prod-crjbretagne.integra.fr http://www.cbnbrest.fr : www.greenpeace.org http://www.plantesgrasses.com

Bibliographie

Sites internet


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