École d’architecture de Nantes _ Printemps 2010 1
LA
FENÊTRE D’ANNE-SOPHIE
Le logement étudiant à travers la fenêtre Tome 2
Studio d’architecture _ 2ème année Enseignants: Gaëlle Breton, Louis Paillard, Laurent Lagadec, Sébastien Ramseyer et Sophie Northam 2
3
5
PARLER
DE LA LUMIÈRE
La photographie comme mode d’expression
9
LA
GENÈSE DU PROJET
L’idée du dispositif architectnique 11
«T H E T I D Y - I T - U P - R O O M » Travailler avec des micros-espaces 13
AMBIANCES
LUMNEUSES
Autour de trois fenêtres 19
QUELQUES
CROQUIS DE
ROME
Une ville de couleurs et de curiosités
23
THE GREEN COMPACT LUDO SPACE Un projet mené à trois 29
RECHERCHES
PERSONNELLES
La mezzanine La folie La cafétéria
4
PARLER
DE LA LUMIÈRE
5
La photographie comme mode d’expression
La photographie et la lumière sont, je pense, indisociables tant elles peuvent révéler des ambiances presque insaisisables à l’oeil nu. C’est un bon médium pour appréhender la lumière, savoir la regarder, la qualifier, en jouer aussi. L’architecture est d’ailleurs une grande source d’inspiration. La lumière se reflète, tape dans les angles, laissant les pleins et les vides apparaitre, tout comme la transparence... 6
Travailler en série, en jouant avec le duo lumière et matière pour dévoiler d’une forme existante une certaine abstraction...
7
8
LA
GENÈSE DE LA CHAMBRE D’ÉTUDIANT
Au cours de la première partie du semestre, j’ai expérimenté la «fenêtre mobilier», un dispositif de la hauteur du logement, qui était fait de micros espaces permettant de s’asseoir ou s’allonger pour lire, dormir, s’évader... J’ai eu besoin d’imaginer un dispositif utile, fonctionnel, d’où une volumétrie orthogonale et simple. Le travail avec la fenêtre m’a permis de qualifier ces micros espaces en leur donnant une ambiance lumineuse différentes selon la fonction qu’ils pouvaient accueilir. Je me suis apercue que la volumétrie dessinée à l’intérieur du logement n’apparassait pas en surface, la laissant lisse et provoquant ainsi une certaine dualité intérieur/extérieur.
9
L’idÊe du dispositif architectnique
10
THE
TIDY-IT-UP-ROOM
En tant qu’étudiante, j’ai remarqué être sans cesse en manque de rangements, pour les vêtements, livres, cds, dvds, classeurs de cours... J’ai alors cherché le moyen de créer des rangements sans trop prendre de place. Les dispositifs architectoniques imaginés permettent de définir des micros espaces fonctionnels à la fois pour dormir, travailler, recevoir des amis... et en même temps des espaces de rangement.
Matériauthèque
11
Travailler avec des micros espaces
12
AMBIANCES
LUMINEUSES
Ces micros espaces permettent de créer trois ambiances lumineuses différentes: une petite fenêtre au niveau du «meuble lit», une plus grande fenêtre pour le «meuble bureau» et une baie vitrée au milieu des deux dispositifs architectoniques.
13
Autour de trois fenêtres
La fenêtre du «meuble lit» permet d’éclairer la petite alcôve pour lire, se reposer...Elle appelle au rêve et à la détente. L’épaisseur de la fenêtre sert de table de nuit, devenant partie intégrante du dispositif architectonique. La lumière est douce et diffuse et la fenêtre est placée de manière à ce que l’étudiant puiss s’y adosser pour lire par exemple.
14
La fenêtre du «meuble bureau» est plus allongée pour éclairer la table de travail. Imaginée dans la continuité du meuble, l’épaisseur de la fenêtre fait elle aussi partie intégrante du dispositif puisqu’il n’y a plus vraiment de limite. Enfin, elle permet d’inspirer l’étudiant qui travaille, de lui permettre de faire une «pause visuelle», appellant à l’évasion.
Maquette d’étude 1/50
15
La baie vitrée, quant à elle, donne accès à la loggia et permet de faire bénéficier au logement de la lumière naturelle la plus part de la journée. Je pense qu’un logement bien éclairé permet de s’y sentir bien, donc d’y passer du temps et ainsi de pouvoir l’investir.
12h
9h
15h
19h
16
Pool architecktur 17
Un meuble habité
Cité universitaire d’Utrecht, Pays Bas
18
QUELQUES
CROQUIS DE
ROME
19
Une ville de couleurs et de curiositĂŠs
20
21
22
THE GREEN COMPACT LUDO SPACE
La parcelle et son environnement nous a rapidemment donné envide de travailler sur son ensemble en imaginant un seul et même bâtiment. Cette volumétrie autonome faisait effectivement face à de grands murs aveugles, nous pemettant ainsi un certain nombre de possibilités et de libertés.
23
Un projet men é à trois
Fin avril
24
La question du traitement des façades du bâtiment est arrivée une fois que le programme a pris place au sein de la résidence. Au début, on penchait pour une façade avec des fenêtres au nu, la rythmant de manière aléatoire en fonction du traitement des ouvertures de chaque typologie de chambre. Nous avons essayé de traiter l’extérieur du foyer en même temps en imaginant une surface translucide grâce au polycarbonate, comme une grande boîte à lumière. La sous face a également été travaillé en même temps: quelle hauteur minimale, quel revêtement, le traitement du sol... L’auditotium a pris une place plus centrale afin de faire «signal» pour les passants qui, attirés par la lumière et la vie qu’il dégage, passeraient naturellement sous ce bâtiment. On souhaitait qu’il y ait une réelle liberté de passage pour les passants sous cette résidence surélevée.
25
Mi-mai
26
Nous avons pensé à mettre trois folies sur le toit terrasse, afin de lui donner de la vie et qu’il soit un endroit aussi distrayant et convivial que le grand foyer.
Pour renforcer le sentiment de lévitation donnée au bâtiment, nous voulions que le métal perforé de la sous face continue sous l’auditorium, et que la première marche de celui-ci ne touche pas le sol.
On pourrait trouver d’autres typologie de facades, d’autres matéraux. Nous avions choisi le bois pour sa chaleur mais le métal aurait peut rendu la résidence étudiante plus aérienne.
27
Mi-juin
28
RECHERCHES
PERSONNELLES
Observatoire, Lavau sur Loire
Canal Boat
Pour imaginer la mezzanine, je me suis inspirée des travaux de Tadashi Kawamata, un plasticien japonais qui travaille souvent avec des matériaux de récupération en bois (cagettes, palettes, planches, chaises...). Le bois est un matériaux chaud, je voulais concevoir un espace convivial et chaleureux. Située au dernier étage du foyer, cette mezzanine est conçue comme une «cabane en bois» et est à la fois un espace de détente et un espace de transition entre les étages et les distributions.
Grandamaison, Versailles
29
LA
MEZZANINIE
Croquis initial et maquette d’étude de cette mezzanine
Elle est composée de morceaux de bois vissés entre eux et fixés sur une structure en bois, elle même accrochée au plafond par des câbles tendus en acier.
30
Maquette au 1/50
31
32
RECHERCHES
PERSONNELLES
Avant d’imaginer une quelconque forme, j’ai voulu savoir ce qu’était une folie aujourd’hui et ce qu’elle avait été avant. Par exemple j’ai appris que la folie est apparue au XVIe siècle, mais que son essor n’est apparu qu’au XVIIIe siècle, moment où l’idée de «la promenade» était devenue important. Elles ponctuaient donc un ou plusieurs parcours dans des grands parcs et jardins. De nos jours, on trouve ces petites constructions à plusieurs endroits: elles peuvent être du mobilier urbain, des sculptures praticables, des espaces expériementaux ou encore des micros espaces ponctuant un parcours comme dans le Parc de la Villette avec les folies de Bernard Tschumi.
Trois folies d’un jardin turc du XVIIIème siècle.
33
La folie
Bridging Tea House Fernando Romero
Boîte à chaos, Michael Jantzen
Projet d’Alex Haw 34
Coupe
Ainsi, j’ai essayé d’imaginer une folie qui permettrait aux étudiants de se reposer sur la terrasse, dans une micro architecture ludique qui offrirait plusieurs positions pour se détendre. On pourrait imaginer un espace au sommet qui pourrait accueillir plusieur personnes en même temps.
Plan
Elévation
35
Maquette d’étude formelle de la folie, qui dégage une certaine abstraction. 36
RECHERCHES
PERSONNELLES
Vue du Sud Est
Vue du Sud Ouest
37
La cafétéria
Matériauthèque
38
« Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière
une
vitre.
Dans
ce
trou
noir
ou lumineux vit la vit, rêve la vie, souffre la vie...» Les fenêtres, tiré de l’ouvrage Les petits poèmes en prose de Charles Baudelaire
39
Brisbane, fĂŠvrier 2007
40