Journal de Trame 42

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L’AGRONOMIE À L’HONNEUR DÉVELOPPER DE NOUVELLES EN 2010 POUR L’INTERGEDA ACTIVITÉS TOURISTIQUES DE LA MARNE GRÂCE AU RÉSEAU Page 4

TRAME AU SIMA 2011 Page 15

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ANCEMA - BCMA - FNASAVPA - FNGEDA Numéro 42 - Mai 2011

Formidable succès pour les Rencontres internationales des salariés agricoles Page 11

Le Jo Le JJou Journal ourna ouurna rnaal al de de Trame Tram ramee numéro numé mérro 42 - mai 2011 - 1


iSOMMAIRE

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LA PAROLE À…

■ « Les Agriculteurs Composteurs de

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INITIATIVES LOCALES

■ FDGeda de la Marne – L’agronomie à

France sont une sorte de Ceta national » l’honneur en 2010 pour l’InterGeda de la Marne ■ Asavpa de la Manche – Un partenariat gagnant/gagnant avec les services de remplacement ■ FGDA d’Eure-et-Loir – Un festival des groupes pour préparer l’avenir des exploitations ■ Asavpa de la Nièvre – Faire le point sur son association et bâtir un plan d’actions ■ Forme en Ferme – Développer de nouvelles activités touristiques grâce au réseau ■ CEIMPAS – Auto-construction, prévoir : clous, marteau, scie et… CEIMPAS ! ■ Ceta Accueil en Terre Varoise – Définir sa stratégie d’entreprise avec l’appui du groupe 10 LA VIE DES ■ FNGeda – « A la FNGeda, çà bouge ! » FÉDÉRATIONS ■ Formidable succès pour les Rencontres internationales des salariés agricoles 12 FICHE ■ Mobiliser ses adhérents pour MÉTHODE un événement : des initiatives à suivre 13 TRAME ■ www.pardessuslahaie.net ouvre de formidables perspectives ■ Cultivez vos ventes sur Internet ! ■ L’Inter-Groupe Féminin redémarre ■ Trame au SIMA 2011 16 REPÉRÉ POUR VOUS

Ensemble La particularité des groupes de notre réseau est, par définition, la volonté de faire des choses ensemble. C’est une constante, que le groupe soit composé d’agricultrices, d’agriculteurs ou de salariés agricoles. Mais aujourd’hui, en 2011, la volonté de faire des choses ensemble en agriculture (comme ailleurs dans la société) est une volonté qui s’étiole. Ce n’est donc pas aussi banal que cela puisse paraître à première vue. « L’union fait la force » est un vieil adage que Trame aurait pu faire sien. Il colle parfaitement à notre devise « La force du groupe ». Nous insistons beaucoup, avec raison, sur l’efficience de se retrouver à plusieurs pour trouver des pistes et des solutions nouvelles. Mes propos n’ont pas volonté d’illustrer encore et encore l’optimisation que donne le travail de groupe en tant que résultats tangibles. Cela vous le savez déjà puisque vous lisez le journal de Trame. Je voudrais insister sur un autre aspect positif que confère le fait de travailler et de réfléchir ensemble : il permet de rompre l’isolement. Sur les exploitations agricoles, même quand on est plusieurs à travailler, le repli identitaire est facile. Les distances et nos modes de vie vont aussi vers plus d’individualisme et d’isolement. Alors faire des choses ensemble optimise certes nos actions, mais apporte aussi une touche humaine et solidaire entre les acteurs du monde rural. L’aspect humain et convivial de nos actions n’enlève rien à la pertinence et à l’efficience des groupes. Au contraire ! Tous ensemble continuons à cultiver cette dualité de recherche d’efficacité économique et de chaleur humaine qui est une des caractéristiques de Trame. Bonne lecture, Karen Serres, présidente de Trame

Le Journal de Trame est une publication trimestrielle éditée par Trame. 6, rue de La Rochefoucauld, 75009 Paris Tél : 01 44 95 08 00 - Fax : 01 40 74 03 02 E-Mail : trame@trame.org

www.trame.org Directeur de la publication : F.-X. Delépine Rédacteur en Chef : C. Leschiera Comité de rédaction : S. Gabriel, L. Jérôme, V. Drocourt, P. Van Kempen Dépôt légal : 1er trimestre 2011 Réalisation graphique : Tomcat - Rocquencourt Impression : Le Bon Caractère - Tourouvre - ISSN : 1626-7281 Crédits de couverture : Trame Réalisation : TRAME, avec la participation financière du compte d’affectation spéciale pour le développement agricole et rural géré par le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche

FIPA

Fédération Nationale

2 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011


iLA PAROLE À…

François Dusannier, président de l’association des Agriculteurs Composteurs de France

«

Les Agriculteurs Composteurs de France sont une sorte de Ceta national »

Pourquoi avoir créé Agriopale Services ? Au départ, nous avons voulu répondre à une problématique locale. La collectivité du Touquet gérait un centre équestre, dont les fumiers étaient valorisés vers des champignonnières. Mais avec la disparition de cette activité, elle a dû trouver un autre débouché. Avec d’autres agriculteurs, nous avons alors proposé un service clés en mains d’approvisionnement en litière fraîche, puis d’évacuation et de traitement des fumiers. Cela a été le début de l’aventure du compostage. Nous disposons aujourd’hui de 9 sites de compostage implantés de Dunkerque à Chantilly. De plus, en 2010, nous avons créé une unité de densification de bois pour produire des briques. Comment caractériseriez-vous cette activité ? Pour Agriopale Services ou pour tous les membres d’ACF, nous développons un métier de traitement des déchets organiques pour concrétiser des objectifs de développement durable et de gestion de proximité des biodéchets par retour au sol. Nos services environnementaux s’adressent aux collectivités locales, industries agroalimentaires, petites et moyennes entreprises. Nos produits sont destinés aux agriculteurs, paysagistes et aux particuliers. Pouvez-vous nous en dire plus sur Agriculteurs Composteurs de France ? C’est une association créée il y a 8 ans. Elle est née de la volonté de quelques agriculteurs de se regrouper pour échanger, pour

François Dusannier. rencontrer d’autres exploitants qui développaient des unités de compostage. Dès le départ, Trame a apporté son soutien pour nous aider à nous structurer, à avancer sur nos projets. Aujourd’hui, ACF que je préside, compte 42 compostières sur toute la France et employons 150 salariés agricoles. Les 60 membres sont tous agriculteurs. C’est important ce lien à l’agriculture, cela fait la spécificité des ACF. En quoi le collectif ACF est un plus pour ses membres ? 3 points me semblent importants : ■ ACF est une sorte de Ceta national. Nous nous retrouvons plusieurs fois par an sur la compostière d’un adhérent pour échanger, pour faire le point de l’avancée de travaux thématiques (charte de bonnes pratiques, réglementation…). Comme dans un Ceta, nous pouvons tout nous dire, rien n’est tabou, pas même l’économique. ■ ACF est notre cellule recherche et développement. A plusieurs, nous pouvons tester des matériels, explorer de nouvelles voies. Grâce aux collaborations, notamment avec l’Ademe, nous faisons progresser notre métier en permanence. ■ Enfin, ACF nous permet d’être connus et reconnus des ministères de l’agriculture ou de l’écologie. ACF est un interlocuteur officiel pour discuter normes ou réglementation. Dans mon cas, Agriopale Services a adhéré à ACF en 2003. Avant nous étions isolés et avions du mal à trouver les éléments de réponse à nos problèmes. L’association nous a fait progresser très vite, grâce aux échanges

ACF

François Dusannier, vous êtes agriculteur ou composteur ? Depuis 22 ans, je suis agriculteur dans le Pasde-Calais sur une EARL de 220 ha en polyculture (lin, blé, betteraves) avec un atelier porcin. Et depuis 11 ans, avec 5 autres agriculteurs, j’ai créé Agriopale Services. Cette société est spécialisée dans le recyclage et la valorisation de résidus organiques (déchets verts) ou de l’agroalimentaire.

ACF

François Dusannier est président de l’association des Agriculteurs Composteurs de France. Mais il est avant tout agriculteur et composteur dans le Pas-de-Calais, près du Touquet.

Vue aérienne d’une plate-forme de compostage. entre adhérents sur nos expériences et mises en commun de soucis ou réflexions. Nous avons enfin pu progresser sur la technique mais aussi sur l’économique. Trame accompagne les ACF depuis leur création. Pourquoi ce partenariat ? Trame accompagne les innovations portées par les agriculteurs et les groupes d’agriculteurs. Et nous sommes des agriculteurs en groupe, même si notre groupe s’étend sur toute la France. C’est une collaboration gagnant/gagnant. Avec ACF, Trame a pu caractériser des bonnes pratiques de compostage agricole, et à partir de nos expériences organiser des références réglementaires, techniques et économiques pour aider le portage de projet de compostage par les agriculteurs. ■ Propos recueillis par Christophe Leschiera, Trame

A RETENIR Assemblée générale des ACF le 27 mai 2011 dans les Yvelines. POUR EN SAVOIR PLUS ■ Solène

Dumont, Trame, Tél. : 01 44 95 08 26

■ www.composteursdefrance.com ■ www.agriopale.fr/index.php ■ www.pardessuslahaie.net/frontend.

php/trame/193 Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 3


iINITIATIVES LOCALES FDGeda de la Marne

InterGeda est LE rendez-vous des Geda de la Marne. Organisé tous les 2 ans, cet événement est destiné aux agriculteurs adhérents et aux organismes professionnels agricoles. En 2010, les Geda ont traité de l’agronomie pour relever les défis à venir : écophyto 2018, certification Haute Valeur Environnementale, rentabilité des exploitations. Des échanges denses pour les 300 adhérents présents. Une belle réussite !

L

e concept est simple : les agriculteurs parlent aux agriculteurs. Le mot d’ordre : l’échange. Le thème est défini en fonction des attentes des adhérents des Geda : le colza en 2006, le machinisme en 2008, l’agronomie en 2010. La préparation des 6 ateliers, pilotés par les agriculteurs, a mobilisé 80 adhérents pendant 18 mois, avec l’appui des conseillers techniques de la Chambre d’agriculture et des organismes professionnels agricoles. Les travaux ont été restitués par les agriculteurs eux-mêmes, le 3 novembre au lycée agricole de Somme-Vesle, sous des formes variées : comptes rendus de recherches bibliographiques ou de rencontres avec des experts (chercheurs, agronomes, experts d’instituts techniques), témoignages sur des expérimentations de terrain, vitrines en extérieur (engrais verts, façons culturales, conduite économique), le tout basé sur l’échange. Après un temps d’accueil en plénière, les 300 participants ont assisté à chacun des 6 ateliers en petits groupes et ont pu après 20 minutes de restitution, approfondir l’échange pendant 10 minutes de débat sur : ■ le rôle des cultures intermédiaires dans la préservation de l’environnement et leur contribution à la fertilité des sols, ■ la fertilité et la vie du sol : produire avec moins d’intrants et mieux recycler la biomasse (rôle de la matière organique, vie microbienne, biodisponibilité des éléments fertilisants),

V. Lavorel

L’agronomie à l’honneur en 2010 pour l’InterGeda de la Marne

■ la gestion alternative des adventices : moins de Au programme de la journée, chimie et plus d’agronomie (assolement et rotation des expérimentations et des intégrés, gestion des intercultures, OAD) sans réduire démonstrations sur le terrain. la marge brute globale de la rotation, ■ le Bilan Carbone : réduire les charges en engrais et carburant des exploitations pour les rendre plus autonomes sans handicaper la performance, ■ l’évolution climatique : recherche d’itinéraires techniques et de cultures toujours plus adaptées, ■ la reconnaissance de la biodiversité comme facteur important de productivité.

Les échanges et les témoignages entre pairs ont créé une atmosphère de confiance (« en face de nous, c’est nous »), propice à l’écoute. L’InterGeda fut une belle occasion pour enrichir la vie des groupes et établir de nouveaux ponts entre les Geda du département grâce aux nombreuses interactions générées par la journée. La question de départ : remettre l’agronomie à l’honneur, en tant que base scientifique pour relever les défis à venir de l’agriculture, intéresse et mobilise de plus en plus les acteurs du monde agricole. Les participants à l’InterGeda 2010 sont repartis imprégnés d’une nouvelle réalité, l’esprit ouvert sur de nouvelles questions et avec des propositions concrètes d’évolution et d’aménagement pour leur exploitation. L’événement a aussi permis de ressouder et de redonner un nouveau PEPS aux groupes, laissant présager de belles actions pour les 2 prochaines années. ■ Valérie Lavorel et Solène Dumont, référentes Trame Champagne Ardennes

LES GEDA : L’AVENIR PAR LE GROUPE La Marne compte 12 Geda avec 650 agriculteurs. L’objectif de ces groupes est de permettre à leurs adhérents d’avoir accès à des techniques de pointe en grandes cultures pour maintenir leurs exploitations à un bon niveau de performance. Chaque groupe est animé par un conseiller technique de la Chambre d’agriculture. L’ensemble de l’équipe technique est encadré par un chef de service de la Chambre qui est aussi animateur de la FDGeda.

InterGeda 2010 a réuni plus de 300 participants. POUR EN SAVOIR PLUS www.marne.chambagri.fr (rubrique adhérents Geda)

Contact FDGeda de la Marne

V. Lavorel

Pascal Collard (président) collard.pascal2@wanadoo.fr Benoit Brunsart (animateur) Tél. : 03 26 64 08 13 4 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011


Asavpa de la Manche

Un partenariat gagnant/gagnant avec les services de remplacement

Signature de la convention Asavpa/Farm.

Après plusieurs mois de négociation, 144 agents de remplacement bénéficient des services de l’Asavpa et viennent ainsi renforcer le réseau des salariés agricoles de la Manche. Zoom sur la signature d’un partenariat d’un genre nouveau.

A

près plusieurs rencontres entre les représentants des deux structures, Ludovic Dubost, président de l’Asavpa de la Manche et Emile Martin, président de la FARM, ont signé une convention de partenariat le 26 août 2010.

Naissance d’un partenariat innovant La FARM a embauché, en 2009, 145 équivalent temps plein dont 46 en CDI. La structure fédère 23 associations locales de remplacement couvrant ainsi l’ensemble du département. Les salariés ont accès à des formations proposées par l’Abbaye de Montebourg notamment sur les compétences en élevage laitier. De son côté, l’Asavpa, association de salariés agricoles, toutes productions confondues, a pour objectif de former, d’informer et de faire bénéficier les salariés d’avantages tarifaires pour des visites professionnelles et socioculturelles. Des liens entre les deux structures semblaient alors possibles.

Les objectifs de ce partenariat Chaque association locale de remplacement prend en charge la cotisation des salariés qui réalisent plus de 300 heures par an. Le coût annuel de l’adhésion par salarié est de 7,50 € pour la première année, et de 10 € pour les années suivantes. L’objectif de ce partenariat est de fidéliser 144 agents de remplacement en leur offrant des avantages supplémentaires. C’est une réelle avancée humaine et sociale pour les salariés, une reconnaissance pour la

profession. Quant à l’Asavpa, ce partenariat lui permet de réaliser davantage d’activités à proximité des salariés, et d’avoir un réseau plus dense sur le territoire de la Manche. Au total, l’Asavpa a doublé son nombre d’adhérents. Désormais, elle compte 280 salariés agricoles adhérents.

Des bénéfices bien identifiés pour les agents de remplacement En devenant adhérents à l’Asavpa de la Manche, les agents de remplacement reçoivent : ■ Trois bulletins d’informations par an (Le Manchois). ■ Une lettre d’information mensuelle sur les activités, les formations, plus des actualités… ■ Des réductions dans des sites et musées régionaux sur présentation de la carte d’adhérent, un guide des tarifs réduits étant édité chaque année. (exemple : Zénith de Caen, Viaduc de la Souleuvre, zoo de Champrépus…). ■ Un ticket de cinéma gratuit par an (plus une possibilité de commander des tickets toute l’année à tarifs réduits). ■ Des tarifs préférentiels (voire la gratuité) pour la participation à des journées techniques, des visites d’entreprise, des voyages d’étude, des sorties familiales.

LA FARM EN QUELQUES MOTS… La FARM est une association d’agents de remplacement. Elle s’adresse aux salariés agricoles. Le rôle des services de remplacement est de mettre à la disposition de tout agriculteur adhérent un remplaçant, salarié du service, en cas d’absence pour maladie, accident, décès, congé maternité ou paternité, suivi d’une formation, exercice d’un mandat professionnel ou congés. Objectif : assurer la pérennité des exploitations.

Des changements significatifs pour les salariés déjà adhérents de l’Asavpa Désormais, les adhérents Asavpa ont accès au programme de formation de l’Abbaye de Montebourg (qualité de traite, soins vétérinaires…). Grâce à la présence d’adhérents répartis sur l’ensemble du territoire et en nombre plus important, l’Asavpa de la Manche peut proposer des activités à proximité de ses adhérents ! La proximité est un enjeu important puisqu’elle facilite la participation et la mobilisation des salariés agricoles. ■ Stéphanie Bouteiller, animatrice

Contact Laure Emmanuelle De Bucy, animatrice Asavpa de la Manche Tél. : 02 33 06 46 64

Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 5


iINITIATIVES LOCALES FGDA d’Eure-et-Loir

Un festival des groupes pour préparer l’avenir des exploitations C’est sous le titre « Festival des groupes, des femmes et des hommes préparent l’avenir de leurs exploitations » que la FGDA d’Eure-et-Loir a relevé le défi de réaliser un événement départemental inspiré du festival national de la FNGeda de 2008. L’engagement des responsables professionnels et des animateurs de la Chambre d’agriculture du département a fait de cette journée un festival d’échanges, de production de connaissances, de convivialité. Cette réussite ouvre des perspectives pour les groupes et produit aussi une reconnaissance de leurs partenaires.

Entre perspectives et convivialité La journée a été rythmée par une alternance de temps forts autour des échanges d’expériences et des témoignages, la mise en valeur des actions des groupes du département et des conférences. 16 stands présentant des actions importantes et innovantes mises en œuvre par les groupes ont été animés par un binôme responsable et animateur. Le repas pris en commun autour d’un cochon grillé fut aussi un temps fort de détente, d’échanges et de convivialité, un moment privilégié et apprécié par les adhérents. Enfin, une conférence débat sur « Les agricultures écologiquement intensives », concept développé par Michel Griffon, a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives pour l’agriculture. Sous ces mots se cachent deux idées : d’une part, il faudra produire suffisamment pour nourrir la population croissante, d’autre part, il faudra le faire de façon moins consommatrice en énergie et en intrants, en s’appuyant sur l’écologie scientifique, qui étudie les principes de défenses naturelles, à ne pas confondre avec l’écologie politique… De nouvelles techniques futuristes sont à inventer ! Dans sa conclusion, Gilles Rosse a remercié tous les participants qui ont contribué au succès de ce festival et les encourage à poursuivre leurs actions avec toujours autant de motivation. Ce festival a permis aux groupes du département de travailler ensemble et surtout de trouver de nouveaux projets. Il a produit aussi une reconnaissance du travail des groupes. Le président de la Chambre d’agriculture d’Eure-et-Loir a invité le président de la FGDA à présenter les groupes de développement et leurs activités en session Chambre en avril 2011 ! ■ Michel Bezine, animateur FGDA d’Eure-et-Loir

M. Bézine

n revenant du festival national organisé par Trame et gan la F FNGeda à Dole en novembre 2008, le nov président de la FGDA, pré Gilles Rosse, et les Gil responsables des res groupes se sont degr mandé s’ils étaient m capables d’organiser ca une rencontre de ce un type au niveau déty partemental. L’objecp ur tif est de mobiliser les pes po Un festival des grou groupes autour d’un préparer l’avenir. projet fort. La décision fut prise lors d’une séance de travail de la FGDA en juin 2009 de relever ce challenge. Une année complète a été nécessaire pour mobiliser l’ensemble des acteurs, définir les objectifs, le contenu et la forme, préparer les ateliers et les conférences. 5 réunions départementales ont eu lieu en un an puis des ateliers ont été travaillés du 1er mai jusqu’à la date du festival. L’engagement des responsables professionnels des

M. Bézine

FDGA 28

E

groupes et de leurs animateurs qui n’ont pas compté leur temps a été un facteur de réussite. Pari gagné pour la FGDA qui a mobilisé plus de 200 participants pour cette première édition le 15 juin 2010 au lycée agricole de La Saussaye.

Des ateliers participatifs et des échanges nourris. 6 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011

Echanger dans la bonne humeur !

UNE MATINÉE D’ATELIERS 1. Les groupes de développe-

ment d’Eure-et-Loir 2. Porte-graines 3. Et notre santé ? 4. Association Graine de Lin 28 5. Evoluer vers le semis direct 6. L’énergie photovoltaïque :

laissons travailler le soleil 7. Voyage d’un groupe en

Ukraine 8. Agroforesterie : un système

rentable et durable 9. Agriculture biologique 10. Agriculture de précision 11. Etre agriculteur sur un

bassin versant 12. Optimiser sa commercia-

lisation 13. Produits d’adhérents, une

diversification sur l’exploitation 14. Groupe Lait : le meilleur

de chacun pour le progrès de tous 15. 1-3-5 % de SET, comment les rendre utiles ? 16. Vers de nouveaux systèmes moins dépendants en intrants

Contact Gilles Rosse, président de la FGDA d’Eure-et-Loir Tél. : 02 37 37 52 10


Asavpa de la Nièvre

Faire le point sur son association et bâtir un plan d’actions Attirer de nouveaux adhérents, dynamiser son association et trouver des moyens pour la faire fonctionner sont les préoccupations des administrateurs de l’Asavpa de la Nièvre. Ils se sont mobilisés le 15 janvier 2011 pour entamer la réflexion avec l’appui de leur référente Trame. ’Asavpa de la Nièvre compte 40 adhérents, avec un conseil d’administration de 7 membres actifs. Elle bénéficie de l’appui d’un animateur pour environ 20 jours par an. Ses principales activités de l’association sont un bulletin envoyé à l’ensemble des salariés du département, un concours professionnel de manipulation des bovins ou de taille de la vigne. Malgré la motivation des membres du CA, l’association a des difficultés à recruter et à renouveler ses activités. 6 administrateurs se sont retrouvés une journée pour faire le point et trouver des pistes d’amélioration.

Une ouverture d’esprit et un soutien Un temps de présentation approfondi a permis à chacun de dire ses centres d’intérêt et ses engagements. Gérard Perry, le président : « L’Asavpa m’a fait progresser dans mon travail, rencontrer d’autres salariés, c’est une ouverture d’esprit ». Pour Denis : « l’Asavpa m’a aidé à changer de nature de travail et de trouver un poste où je me sens bien. Je n’aurais sans doute pas réussi à faire le pas sans son soutien ».

Il faut se bouger ! Un autre participant trouve qu’à l’Asavpa « ça fonctionne bizarrement : nous les administrateurs, on ne fait pas grand’chose, c’est l’animateur qui fait tout ! Je voudrais que cela bouge ». La référente Trame a alors présenté les ingrédients fondamentaux pour une association : pour un bon fonctionnement, il faut des « guides » politiques qui ont une vision de là où ils vont mener leur équipe, des membres qui se connaissent et ont plaisir à agir ensemble, des buts communs et une connaissance des acteurs extérieurs. Chacun a ensuite représenté sur un dessin ce qu’il connaît de son association : qui sont les leaders, où sont-ils ? Comment se fait le lien entre les adhérents ? Qui sont les acteurs extérieurs de l’association et la nature des liens ? Qu’apporte l’Asavpa que d’autres associations n’apportent pas ? Où se situent les points sensibles pour l’Asavpa ? Cette représentation des frontières et de la valeur ajoutée de l’association fut révélatrice. Elle a constitué une base de débats pour trouver des pistes à mener par l’Asavpa.

Aller sur le terrain Les participants ont identifié des frontières inexistantes : tous les salariés du département peuvent par-

J. Ferre – Asavpa Nièvre

L

ticiper aux activités de l’Asavpa, recevoir le bulletin qu’ils soient adhérents ou non. Ils constatent qu’il y a peu d’occasion d’échanges entre les salariés, qu’ils ne connaissent pas vraiment leurs collègues et leurs préoccupations, qu’ils sont souvent dans une position de demandeurs vis-à-vis des acteurs extérieurs (MSA, Chambre d’agriculture, banque…) plus que de partenariat. A partir de ces constats, ils ont travaillé sur les pistes d’actions à mener : Trouver des sujets d’actualité (la réforme des retraites, par exemple) et organiser localement des rencontres en soirée qui permettraient de rencontrer les salariés, de mieux les connaître et de recenser leurs préoccupations. Trouver des activités sociales qui apportent un plus aux adhérents. Organiser des actions apportant des moyens financiers : 8 membres de l’Asavpa participeront à la Foire aux matériels agricoles d’occasion et au vide grange organisés par la FDGeda du Doubs pour trouver des idées. Constituer un fichier des salariés venant régulièrement aux activités et qui ne sont pas adhérents et les recontacter. Participer à des formations sur la prise de parole ou la confiance en soi avec les Actrices Nivernaises. Les participants ont pris conscience que les changements dépendent beaucoup d’eux et le président d’exprimer sa satisfaction : « Il ya beaucoup d’idées, il faut les fructifier. Mais sur quel temps car nous en manquons tous. En tant que salariés, nous n’avons que nos soirées et nos week-ends ». Le groupe a décidé d’établir un plan d’actions pour 2011 à proposer en AG. ■ Loan Royer-Jérôme, référente Trame Bourgogne, Franche-Comté, Lorraine, Alsace

Contact Asavpa de la Nièvre Gérard Perry, président Tél. : 06 43 13 28 46

Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 7


iINITIATIVES LOCALES Forme en Ferme

Développer de nouvelles activités touristiques grâce au réseau

’association, née à l’initiative de Trame, a pour vocation de développer l’accueil à la ferme sous la marque déposée « Forme en Ferme », garantissant un accueil de qualité, des repas équilibrés, la transmission d’un savoir-faire sur les relations entre l’agriculture et l’alimentation et des activités physiques pour la forme. Sur leur exploitation girondine, Véronique et J.-Marie Camus produisent du vin, des asperges et des petits fruits. En adhérant à Forme en Ferme, Véronique voulait faire évoluer la vente directe et les ateliers pédagogiques. La première formation sur la connaissance des aliments et l’équilibre alimentaire fut un déclic : « Elle m’a donné de l’assurance pour parler de mes produits et m’a fait réfléchir à de nouvelles valorisations, comme la restauration collective. Pour aborder ce nouveau marché, je suis allée voir les restaurateurs et les collectivités et nous avons investi dans une éplucheuse d’asperge ! Cette confiance me sert pour animer les ateliers de

P. Roy

L

cuisine à la ferme. Le public venu de tous horizons fait évoluer le produit. Leur envie de manger des asperges fraîches m’a donné l’idée de développer la vente en ligne, les conserves, l’assiette casse-croûte et les buffets avec Bienvenue à la Ferme. Forme en Ferme me permet d’échanger avec les autres adhérentes et de me former, de développer d’autres activités de diversifications à la ferme : animations pour les jeunes et ados lors de la semaine du goût, interventions comme animatrice d’ateliers nutrition santé seniors avec la MSA de Gironde, formations pour d’autres agriculteurs, et récemment les anniversaires d’enfants à la ferme ! » ■ Loan P. Jérôme, Trame

Se former et savoir expliquer Forme en son produit. Ferme : le plein d’idées pour valoriser ses produits. Contact

P. Roy

Forme en Ferme (www.formeenferme.com) est un réseau national autour du lien alimentation et santé. Pour Véronique Camus, agricultrice, faire partie de ce réseau permet d’acquérir de nouveaux savoirs, de développer l’envie de faire évoluer son exploitation, ses produits et ses offres de service.

Véronique Camus vice-présidente de Forme en Ferme toulyfaut@wanadoo.fr Simon Boullier Trame s.boullier@trame.org

CEIMPAS

Jusqu’alors spécialisé dans la mise en relation typiquement agricole, le CEIMPAS (Cercle d’échanges intercantonnal du Marais Poitevin, de l’Aunis et de la Saintonge) s’exerce aujourd’hui à faire rimer agriculture et construction grâce au projet « maison en paille » d’un de ses adhérents.

L

’aventure débute en mars 2010, avec l’appel d’un non exploitant intéressé pour valoriser des produits agricoles dans sa construction. Lors d’une discussion avec un agriculteur du Cercle, Monsieur D. fait part de sa difficulté à trouver une presse moyenne densité pour faire les petites bottes de paille qui constitueront les murs de sa maison. Monsieur D. devient adhérent du Cercle. En plus de la presse moyenne densité, il a trouvé : ■ un prestataire pour la moisson de la parcelle de blé, ■ de la sciure indispensable au mortier, ■ du matériel et des personnes disponibles pour effectuer le ramassage de la paille, 8 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011

■ des prestataires potentiels pour son terrassement. Pour l’animatrice du Cercle, la période estivale est synonyme de difficulté à trouver des personnes acceptant de travailler en dehors de leur exploitation. Mais, à force d’appels et de persuasion, les prestations ont pu se faire, entre les adhérents, avec des offreurs curieux de découvrir ce nouveau type de construction et fiers d’y participer. Malheureusement, le climat a eu raison du chantier. Après avoir moissonné, pressé et ramassé la paille, Monsieur D. a dû arrêter son chantier. La construction attendra les beaux jours de 2011. Il est indispensable que les bottes de paille restent sèches durant toute la durée du chantier. Elles attendent donc patiemment d’être manipulées à nouveau par les adhérents du Cercle, qui participeront à la mise en place des murs et du mortier. Si Monsieur D. prévoit d’utiliser à nouveau les services du Cercle, il accepte volontiers de proposer ses compétences informatique ou autoconstruction ! Partage d’expériences oblige ! ■ Jean-Philippe Arnaud, animateur

C. Burot – CEIMPAS

Auto-construction, prévoir : clous, marteau, scie et… CEIMPAS !

Des bottes de paille destinées à la construction.

Contact CEIMPAS Tél. : 05 46 35 11 33 ceimpas@wanadoo.fr


Ceta Accueil en Terre Varoise

Définir sa stratégie d’entreprise avec l’appui du groupe Consolider son entreprise, développer de futures activités, transmettre son exploitation sont autant de questions que les adhérents du Ceta Accueil en Terre Varoise ont abordées lors d’une formation stratégie. Tous les membres du Ceta ont joué le jeu de l’implication. L’expertise du groupe a permis à chacun de gagner en confiance et d’y voir plus clair sur ses choix.

L

e Ceta est composé d’agriculteurs et d’agricultrices exerçant une activité d’accueil à la ferme. Suite à un travail sur le fonctionnement du groupe, le Ceta a décidé d’accompagner les adhérents dans une réflexion stratégique. 2 jours de formation ont été construits avec l’appui de Trame et de la FRGeda Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette formation a pu être gratuite grâce aux financements de VIVEA et des fonds européens. L’objectif de cette formation est de permettre aux agriculteurs d’acquérir une méthode pour aborder les problèmes et d’être autonomes dans leur résolution. Il s’agit également de mettre en œuvre un plan d’actions avec l’aide du groupe.

Apprendre à aborder les problèmes complexes Il s’agit avant tout de définir ses valeurs personnelles et d’apprendre à exprimer clairement ses objectifs. L’analyse de la situation présente met à jour points faibles et points forts en interne, les opportunités ainsi que les contraintes de l’environnement. Chaque participant approfondit seul ou avec l’aide du groupe son cas puis travaille sur les pistes possibles. Le groupe se met au service de chaque participant pour l’élaboration du plan d’actions pour passer de la situation présente à la situation souhaitée. Tous les participants ont présenté leur situation et formulé leur problème. Même si elle est rapide et intense, la méthode permet d’aller au fond des choses pour ceux qui le souhaitent. Certains mettent ainsi « le pied à l’étrier » sur des sujets parfois difficiles de prendre à bras le corps seuls. Les membres du Ceta ont pris de conscience de la force de leur groupe. Les problèmes particuliers des adhérents peuvent être partagés au sein du groupe. Une meilleure connaissance des membres du groupe crée une plus grande cohésion et facilite l’intégration d’un nouvel adhérent. C’est une méthode de projection et de résolution de problème, transposable à d’autres situations de la vie personnelle ou de l’entreprise. Elle permet d’acquérir des réflexes en termes de réflexion et dans les choix stratégiques. Tous retiennent qu’il est important de ne pas confondre Valeurs, Objectifs et Action.

Le groupe valorise l’expertise de chacun et développe l’expertise commune Au delà de l’intérêt personnel des participants, la formation et son évaluation ont permis de réaffirmer certains rôles du Ceta : ■ le groupe aide à résoudre les problèmes personnels de ses adhérents, ■ le groupe apporte le soutien, le conseil et l’expertise par l’échange entre pairs, ■ Le groupe aide chacun dans la mise en place et le suivi de chaque étape de sa stratégie personnelle.

Les administrateurs du Ceta lors d’une journée de formation avec Loan Royer-Jérôme de Trame (debout à droite).

Suite à cette formation, le Ceta a décidé d’adopter de nouvelles habitudes : à chaque rencontre du groupe, un temps d’expression individuelle est prévu sur la situation de chacun. Si un membre du Ceta souhaite que le groupe consacre plus de temps pour réfléchir à son cas, il en fait la demande au président, 15 jours avant la date de réunion afin qu’elle soit intégrée dans l’ordre du jour.

Du pain sur la planche ! Le président du Ceta, Claude Schell précise : « C’est un vaste chantier que nous avons ouvert, chacun repart avec quelque chose d’important, de bien identifié, pour mettre en place son plan d’action ». Les mots utilisés traduisent la satisfaction des adhérents du Ceta qui se sentent reposés, sereins, soutenus, moins isolés, dynamisés. Ils ont désormais besoin de « digérer tout ça ». Chacun retient qu’ « il n’y a pas de problèmes insurmontables, Il y a toujours une solution ». ■ Thierry Pons, Trame

Contact Claude Schell, président du Ceta Tél. : 04 94 34 01 07

Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 9


iLA VIE DES FÉDÉRATIONS

FNGeda

«

A la FNGeda, çà bouge ! »

Un nouveau Bureau a été élu lors du Conseil d’administration du 27 janvier 2011, Sophie Willemetz, présidente de l’IGF, est maintenant membre du Bureau. L’appel de cotisations 2011 a été lancé auprès des adhérents. A noter que suite au nouveau projet de Trame, le montant des cotisations collectées sera géré par le Conseil d’administration de la FNGeda qui en disposera pour conduire les projets de son choix et financer sa vie fédérative.

innovations que je peux mettre en œuvre ? Comment s’organise-t-on pour se former et en entraîner d’autres ? ». Un comité de pilotage, présidé par Benoît Logeart (Ardennes) composé de Dorine Michaud (Nièvre), Roland Berthelier (Jura), Jean Lavergne (Haute-Vienne), Olivier Tourand (Creuse), d’un représentant des Cercles d’échanges et d’un représentant des Asavpa, sera aidé par Antoine Carret pour la FNGeda et Bertrand de Torcy pour la partie stratégie. Roland Berthelier, président FNGeda

Contact FNGeda Antoine Carret, animateur Tél : 04 72 72 49 95

L

a mise en œuvre du projet de Trame se précise : ce projet redonne une forme de responsabilité financière et une autonomie plus grande à chaque réseau. Parallèlement, la transversalité des actions est augmentée au sein de Trame. Ainsi, une action envisagée conjointement par plusieurs réseaux pourra être soutenue par Trame. Le Conseil d’administration du 16 mars a orienté les fonds provenant des cotisations vers le financement des 3 Jours des Présidents et vers une proposition systématique pour une plus grande présence d’administrateurs nationaux lors des AG départementales. L’idée d’un événement national type Festival avec un challenge des groupes a aussi été avancée. Il reste entièrement à imaginer.

L’assemblée générale de la FNGeda aura lieu le jeudi 30 juin 2011 à Paris. Après une rapide partie statutaire, cette journée voulue comme « La Journée des Fédérations » portera sur le thème de l’Agriculture écologiquement intensive (AEI). Plusieurs interventions de spécialistes ainsi que des témoignages d’agriculteurs montreront le travail de réflexion et de prospection réalisés dans l’Ouest de la France. Etienne Gautronneau et Gilles Chauvier, administrateurs FNGeda, sont responsables de ce thème aidés par Adrien Boulet et Bertrand de Torcy, de l’équipe de Trame.

3 Jours sur la prospective Les 3 Jours des Présidents 2011 auront lieu du mardi 6 au jeudi 8 décembre 2011 au Centre internationale de séjour de Paris (CISP). Les 3 jours sont une manifestation portée par la FNGeda, ouverte aux autres réseaux de Trame. Le thème : « En prospective : comment rester serein dans mon projet personnel et professionnel d’agriculteur, d’agricultrice, de salarié(e), en regard de la stratégie de mon entreprise et des

La prochaine assemblée générale de la FNGeda se tiendra le 30 juin 2011. Thème retenu : l’Agriculture Ecologiquement Intensive. 10 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011

A. Boulet – Trame

Pleins feux sur l’AEI

L’AEI, un sujet stratégique pour la FNGeda NOUVEAU BUREAU DE LA FNGEDA Lors de son Conseil d’administration du 27 janvier 2011, la FNGeda a réélu son bureau pour 2011. Président Roland Berthelier Vice-président Pascal Pommereul Vice-président Olivier Tourand (à la place de Jean Lavergne) Vice-présidente Sophie Willemetz Vice-président Etienne Gautronneau Secrétaire général Patrick Lemane Trésorier Véronique Camus (à la place de Gi Sénequier) Membres Jean Lavergne Gi Sénequier Charles Leprêtre Karen Serres Pascal Bouchet Martine Frenneaux Benoît Logeart Etienne Périn ■ Le Conseil d’administration de la FNGeda désigne Sophie Willemetz pour occuper le 8ème poste (vacant) de représentante de la FNGeda au Conseil d’administration de Trame.


Fédération Nationale

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lacées sous le haut patronage du Ministre de l’Agriculture, ces Rencontres internationales des salariés agricoles ont pour objectifs de promouvoir et de valoriser les métiers de salariés de l’agriculture, et notamment ceux de la viticulture et du machinisme, en mettant en avant les savoir-faire et la technicité qu’ils demandent. Avec ces 700 participants réunis à Albi, l’événement a tenu ses promesses tant au niveau professionnel avec les diverses animations montrant la diversité des techniques agricoles, qu’au niveau culturel avec la découverte des richesses gastronomiques et culturelles de Midi-Pyrénées.

Un bon cru pour 2011 Avec 200 concurrents, le concours international de taille de vigne « Les sécateurs d’Or » a réuni les meilleurs tailleurs de France et de l’étranger. L’accumulation des points de l’épreuve pratique et de l’épreuve théorique a permis de récompenser les meilleurs : ■ Sécateur d’Or : M. Dominique Wignanitz (Nièvre). ■ Sécateur d’Or international : Stanislas Skrobak (République tchèque). ■ Meilleur jeune : Romain Henin (Marne). ■ 1er prix féminin : Monique Machinet (Marne). ■ Meilleur tailleur de Midi-Pyrénées : Dominique Poupard (Tarn). ■ Prix d’équipe : Nièvre.

Des chauffeurs particulièrement en forme Une trentaine de chauffeurs (salariés de grandes cultures ou d’élevage, jeunes en formation agricole) s’est affrontée pour le 2ème concours national de conduite de matériel

Les lauréats des Sécateurs d’Or 2011. agricole. Les épreuves pratiques ont permis de montrer toute l’agilité nécessaire à la conduite de tracteurs et télescopiques. Résultats : ■ Volant d’or : Clément Poire (Somme). ■ Volant d’argent : Jérôme Met (Eure-et-Loir). ■ Volant de bronze : Lionel Masclet (Pas-deCalais). Ce classement permet de mettre en avant la technicité de jeunes adhérents des Asavpa puisque les lauréats ont moins de 25 ans. Ces jeunes (certains sont en formation agricole) deviendront peut-être les futurs ambassadeurs des Asavpa…

Trame-FNAsavpa

Les 4, 5 et 6 mars 2011 avaient lieu les 5èmes Rencontres internationales des salariés agricoles à Albi-Gaillac (Tarn). 700 salariés agricoles sont venus de toute la France et de 6 pays (Slovaquie, Chili, Italie, Biélorussie, République tchèque et Espagne). Trame et la Fédération Nationale des Asavpa avaient préparé un programme riche et innovant pour cet événement majeur de promotion du salariat agricole.

Tomcat

Formidable succès pour les Rencontres internationales des salariés agricoles

Le Concours national de conduite de matériel agricole 2011.

Un premier concours vidéo réussi Trame-FNAsavpa avait proposé aux Asavpa de créer un clip vidéo pour promouvoir leurs activités pour les salariés agricoles ou les demandeurs d’emploi. Pari risqué pour des associations qui ne sont pas initiées aux techniques de la vidéo. Malgré l’ampleur de la tâche, 5 Asavpa (Eure-et-Loir, Indre-et-Loire, Tarn, Aveyron et Calvados) ont relevé le défi. A cette occasion, 2 prix ont été remis : ■ le prix du jury est revenu à l’Asavpa d’Eureet-Loir, ■ le prix du public a été décerné à l’Asavpa d’Indre-et-Loire.

Des partenaires fidèles Cette manifestation ne pourrait avoir lieu sans le soutien matériel et financier de nombreux partenaires. Une nouvelle fois, ils ont montré leur attachement au salariat agricole en participant activement à l’événement. Dans un contexte où le salariat agricole est en recherche de reconnaissance, rien de mieux que de rassembler durant 3 jours une dizaine de

partenaires fidèles au mouvement des Asavpa et prouvant leur implication !

Pour conclure… Trame et la Fédération Nationale des Asavpa ont, une nouvelle fois, réussi avec ces Rencontres internationales des salariés agricoles, un véritable événement professionnel et médiatique pour valoriser l’agriculture à travers ses territoires, ses produits, ses hommes et ses métiers de salariés agricoles. ■ Virginie Drocourt, animatrice de la FNAsavpa

Les Rencontres internationales des salariés agricoles ont aussi un site internet. Retrouver les résultats des trois concours sur : www.risa2011.fr. Contact Trame - FNAsavpa Tél. : 01 44 95 08 20

Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 11


iFICHE MÉTHODE

Mobiliser ses adhérents pour un événement : des initiatives à suivre De nombreuses actions et événements sont organisés par les réseaux de Trame et souvent une question subsiste : comment mobiliser les adhérents et comment les amener sur une manifestation ? Cette interrogation demande aux structures d’innover sans cesse. Voici quelques initiatives payantes pour les Rencontres internationales des salariés agricoles.

es 4, 5 et 6 mars 2011 avaient lieu les Rencontres internationales des salariés agricoles (RISA) à Albi. Cette manifestation d’envergure internationale demande une forte mobilisation du réseau Asavpa pour recueillir un maximum d’inscriptions. A l’instar de la Marne, de la Gironde, certaines initiatives innovantes ont été mises en place et ont permis de recruter de nombreux participants.

Organiser des sélections départementales en Gironde Dans cette région riche en exploitations viticoles, l’Asavpa a organisé un grand challenge de taille de vigne afin de sélectionner les meilleurs tailleurs pour la grande finale des « Sécateurs d’Or » d’Albi. Ce circuit de concours a permis à l’Asavpa de communiquer sur les RISA, en mobilisant les adhérents dans l’organisation et la participation au concours. Suite à cette sélection, les meilleurs tailleurs bénéficiaient de tarifs avantageux pour venir à Albi. Mis à part les frais d’inscription, l’Asavpa de la Gironde prenait en charge le transport dans sa totalité. De plus, ce challenge permettait à l’Asavpa de mettre toutes les chances de son côté pour ramener le trophée des « Sécateurs d’Or » en Gironde.

La convivialité à l’honneur.

Solliciter une subvention exceptionnelle dans la Marne Certaines structures ont sollicité les Conseils généraux ou régionaux pour une subvention exceptionnelle. Cette aide permet de prendre en charge tout ou partie des frais engagés par la manifestation (frais de transport, frais d’inscription…). L’Asavpa de la Marne a bénéficié d’une aide de la région Champagne-Ardenne lui permettant ainsi de payer le bus dans sa totalité pour emmener une délégation à Albi. Néanmoins, 2 prérogatives sont nécessaires pour ce type de demande : elle nécessite une anticipation de la part des administrateurs et l’élaboration d’un dossier complet.

Communiquer grâce aux manifestations agricoles de renom De nombreuses manifestations agricoles sont organisées tout au long de l’année. Alors pourquoi ne pas promouvoir les actions de l’association sur celles-ci. En investissant de tels événements, les responsables font la promotion de leur structure et de leurs actions. A l’occasion des Rencontres internationales, l’Asavpa de la Marne a mis en place une taille virtuelle grâce au simulateur de taille de vigne, le Simulcep 3D du Faf-

Trame

L

L’ultime épreuve.

sea. Objectif : initier les futurs participants à la taille « guyot simple ». A l’issue de ces deux journées, 6 candidats ont été tirés au sort. Ces candidats ont ainsi pu participer aux Rencontres internationales. Leur participation a été facilitée grâce à un tarif privilégié pris en charge par l’Asavpa de la Marne !

Faciliter le paiement Les frais d’inscription peuvent parfois être un frein à la participation. C’est pourquoi, certaines associations ont mis en place un paiement en plusieurs fois permettant ainsi à certains participants de s’inscrire. Cette action est entièrement gérée par la structure. D’autres ont décidé de prendre en charge une partie des frais d’inscription. Pour des frais d’inscription de 120 €, certaines structures, telles que l’Asavpa du Tarn, prenaient en charge à hauteur de 30 €. Ainsi, seuls 90 € étaient à la charge du participant.

Alors, lancez-vous ! De nombreuses initiatives peuvent être mises en place très simplement en vue de l’organisation d’un événement. N’hésitez pas à vous appuyer et à vous rapprocher des réseaux Trame. Repérer, analyser au sein des réseaux Trame sont les maîtres-mots. Vous pourrez ainsi partager vos expériences et disposer d’un appui méthodologique, alors n’hésitez plus ! Trame-FNAsavpa

Contact Virginie Drocourt, Trame Tél. : 01 44 95 08 16 12 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011


iACTUALITÉS

www.pardessuslahaie.net ouvre de formidables perspectives Tout le monde connaît ou a entendu parler de Facebook. Cette interface permet de communiquer avec un réseau d’amis et de partager instantanément des informations, des photos, des conversations. Serait-il possible de créer dans l’agriculture un nouveau « réseau social » ? Un réseau qui nous permette de rentrer en contact, en lien avec d’autres salariés agricoles, avec des agriculteurs ou des conseillers agricoles qui partagent les mêmes passions ou les mêmes préoccupations…

C

’est le défi relevé par Trame. Pour cela, une démarche d’expérimentation a été mise en place et a été rendue possible grâce aux « sites pionniers ». Parmi eux, on y retrouve, entre autres, l’Asavpa de l’Aveyron au côté de l’Asavpa de Gironde, de la FRAsavpa de Picardie et de nombreux Geda (Groupes de développement d’agriculteurs), ainsi que le BCMA et les Cercles d’échanges. De quoi s’agit-il ? L’Internet commence peu à peu à changer notre quotidien. Reliés aux autres par « la toile », nous avons désormais accès à toutes les informations que nous cherchons. Nous communiquons instantanément avec nos proches, nos amis, nos collègues, même lorsqu’ils sont au bout de la région, de la France ou du monde. Mais l’Internet de demain sera interactif et participatif. Il ouvre des perspectives formidables, c’est pourquoi, Trame a créé www.pardessuslahaie.net.

Partager et diffuser l’innovation

Abolir les barrières Ce réseau social sera prochainement à la disposition de tous les acteurs du développement agricole. A vous de jouer le jeu et de vous approprier ces nouveaux outils… Ces outils modernes permettront de capitaliser les connaissances et de rechercher des informations professionnelles. Ce réseau souhaite abolir les « barrières » liées à l’éloignement et aux différences de métiers. Pardessuslahaie.net aura pour vocation d’être un « outil collaboratif ». Il permettra à vos adhérents

dans 10 ans, il est probable que beaucoup d’entre nous trouveront naturel d’utiliser ces nouveaux outils. Etre bien informé, être porteur d’innovation et faire partie d’un réseau est à coup sûr un excellent moyen de vivre sa passion de manière plus vivante et de garantir son avenir professionnel. ■ Bernard Gauvain, animateur

w

de se mettre en lien, avec d’autres salariés agricoles ou agriculteurs de leur département mais aussi avec des passionnés de leur production partout en France, de participer à des forums, d’avoir accès à des informations pointues que d’autres collègues voudront bien leur partager. Concrètement, le réseau social est constitué d’une interface avec des liens vers de très nombreux sites, par exemple, celui de l’Asavpa de l’Aveyron et du CRDA de la Manche. Les adhérents ont un accès privilégié à certaines parties cachées du site, accès à des documents en ligne, accès à des forums et aux espaces de travail. Ils pourront avoir un espace personnel où ils présenteront leurs centres d’intérêts professionnels. Ils seront automatiquement mis en lien avec d’autres personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêts et pourront échanger en toute liberté.

.pardessusla w w

ie.net ha

Nos métiers évoluent dans un monde qui bouge vite et l’agriculture est face à de nouveaux défis. Dans nos groupes et associations de développement agricole et rural, des femmes et des hommes innovent sans cesse. Ces réseaux dynamisent l’ensemble de la profession par le partage, l’échange, la diffusion de l’innovation. Internet va nous aider à partager plus vite et plus loin ces innovations. Comme jadis les groupes de développement agricole invitaient les agriculteurs et les salariés à aller voir plus loin que les limites de leur exploitation agricole, nous allons sauter « par dessus les haies », qu’elles soient proches ou éloignées, et élargir notre regard…

Nous ne sommes qu’au début ! De telles nouvelles pratiques ne vont pas se mettre en place du jour au lendemain ! Nous sommes dans les tâtonnements du début. Mais quand nous regarderons en arrière

Contact Asavpa de l’Aveyron Tél. : 05 65 73 77 36 Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 13


iACTUALITÉS

Cultivez vos ventes sur Internet ! Vous êtes agriculteur et voulez développer la vente de vos produits en circuits courts en créant votre boutique sur Internet ? Bonne idée, c’est une solution qui permet de vendre sans se déplacer, d’améliorer votre valeur ajoutée, et de maintenir une relation avec vos clients même à distance.

la visibilité et de la communication mise en place par la Banque Populaire. Le coût de ce service est de 50 € HT par mois, soit moins que le seul coût d’un module de paiement en ligne sur un site Internet classique.

Trame, partenaire du projet

P

ourtant, ce mode de commercialisation séduisant n’est pas toujours facile à mettre en place et à pérenniser : formation et temps ou coût nécessaire à la création d’un site de vente en ligne, paiement sécurisé, référencement pour ne pas rester dans les oubliettes de Google, etc.

Un outil simple Le réseau des Banques Populaires lance ce mois-ci un outil clé en main pour permettre aux agriculteurs de se lancer dans cette démarche. Direct&Bon est : ■ d’une part d’un site portail qui référence et remonte les données des producteurs ré-

Rendez-vous sur www.directetbon.com férencés, ■ et d’autre part un service de création « en quelques clics » d’un site de e-commerce pour vendre leurs produits agricoles ou viticoles. Le service inclut aussi un module de paiement sécurisé, l’hébergement, le référencement, la maintenance, et une assistante technique. En faisant partie d’un portail, vous bénéficiez de

Trame est partenaire de ce projet, car Trame travaille depuis de nombreuses années sur les services en agriculture et les circuits courts, notamment sur les questions de rentabilité. Les ingénieurs de l’équipe « Agriculture innovante » ont ainsi rédigé des fiches méthodologiques pour accompagner les producteurs dans la création de leur boutique, pour les aider à concevoir leur identité ou à développer des outils de communication simples et efficaces. ? Elles sont disponibles sur le site www.directetbon.com. ■ Simon Boullier, chargé de mission « Circuits courts » à Trame

Contact

Trame Tél : 01 44 95 08 14

L’Inter-Groupe Féminin redémarre Sophie Willemetz est présidente de l’IGF depuis le 13 janvier 2011. Ce nouveau mandat lui confère une place de vice-présidente de la FNGeda et d’administratrice de Trame.

Q

L’IGF s’est investi au SIMA : ■ Un stand « Femmes en agriculture » : marqué par la parution du livre « Je suis agricultrice aujourd’hui... » publié par DFAM 03 et remis lors de l’inauguration, en mains propres à Monsieur Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture. ■ Une conférence : « Morphologie féminine et sécurité auprès des agroéquipements ». ■ Une conférence : « Relations humaines, organisation du travail et agroéquipements ». 14 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011

Trame

uatre sous-groupes de travail IGF fonctionnent par réunion téléphoniques sur les thèmes suivants : ■ Initier des formations sur le développement personnel. ■ Echanger des projets avec d’autres régions, d’autres pays. ■ Initier de nouveaux adhérents, renouveler, moderniser. ■ Image et reconnaissance du métier.

Le stand IGF au Sima.

Plusieurs membres de l’Inter-Groupe Féminin (au centre, Sophie Willemetz, la présidente). Des suites favorables sont en construction dans le cadre d’une convention qui lierait l’IGF à la Caisse Centrale de MSA et à VIVEA pour la mise en place de formations à la Gestion du stress en agriculture. Ces formations portées par les groupes féminins seraient ouvertes aux hommes et aux femmes, sur préconisation des MSA. 4 départements seraient « pilotes » : le Pas-de-Calais, les Ardennes, la Charente-Maritime et l’Allier. ■ Sophie Willemetz, présidente de l’IGF

Contact Antoine Carret, animateur de l’IGF Tél. : 04 72 72 49 95


Trame au SIMA 2011 Jean Luc Pérès de Trame-Bcma a remis les trophées « Coup de cœur » à trois constructeurs inventifs.

D

urant toute la durée du Sima, les ingénieurs de l’équipe agro équipements de TrameBcma ont répondu à de très nombreuses questions sur l’utilisation à venir du nouveau gazole non routier (GNR). LeBcma a apporté aux agriculteurs de nombreux conseils pour un passage sans problème (fiches techniques et colloque).

Trame/Bcma

Durant le Sima (le Salon international du machinisme agricole), la 5ème édition de l’Espace des bonnes pratiques regroupait cette année quinze partenaires, dont Trame-Bcma.

Pleins feux sur l’AEI

Un parcours des bonnes pratiques Le Bcma a également mis en place, avec ses partenaires, le parcours des bonnes pratiques en sélectionnant une trentaine de constructeurs proposant des solutions concrètes à cette démarche des bonnes pratiques. 3 d’entre eux, CARRE SA, HARDI-EVRARD et SULKY-BUREL, se sont vus remettre pendant le Sima un trophée « Coup de cœur des partenaires » devant des journalistes et professionnels présents. ■ Jean-Luc Péres, Trame-Bcma

Contact Trame-Bcma Tél. : 01 44 95 08 35

Trame/Bcma

Le-Bcma a illustré la notion d’AEI par une bineuse « équipée électronique ». DES ATELIERS PRATIQUES ANIMÉS PAR TRAME

APFOUCHA

Durant le Sima, l’équipe « Agriculture innovante » de Trame a animé des ateliers pratiques et concrets (30 minutes avec une traduction simultanée en anglais) pour tous les visiteurs se posant des questions dans le domaine de l’agriculture durable. Un programme d’une trentaine d’ateliers a ainsi été proposé en par- Solène Dumont de Trame est notamment tenariat avec l’Ademe. Exemples intervenue sur les intérêts et limites de la de sujets abordés : méthanisation en phase sèche. ■ Le bilan carbone : exemple d’un outil pour développer des installations de compostage ■ Agriculteur-méthaniseur : un nouveau métier. ■ Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique : produire de la biomasse en dérobée, sans abandonner la production alimentaire. ■ L’Agriculture Ecologiquement Intensive : imiter les processus naturels pour réduire les consommations d’énergies fossiles.

L’un des trois stands de Trame durant le Sima 2011.

APFOUCHA

En parallèle, les nouvelles technologies au service de l’agriculture écologiquement intensive ont été au centre des communications de l’Espace des bonnes pratiques. Pour illustrer ce concept, le Bcma avait installé une bineuse « équipée d’électronique » reliée à un satellite. L’application des nouvelles technologies (guidage par GPS, caméra, ultra sons) pour piloter les bineuses et d’autres outils mécaniques peut répondre aujourd’hui à une recherche d’efficacité et de performance. De plus, pour compléter cette approche, le Bcma a organisé deux conférences en partenariat avec les spécialistes du sujet à Trame. Elles ont permis de donner des préconisations sur céréales, colza, maïs et betteraves pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. Ces interventions techniques ont été suivies par des témoignages d’agriculteurs permettant de voir comment intégrer concrètement cette démarche vers une agriculture durable. Jacky Berland, agriculteur et vice-président de la FDGeda de Vendée, et Jean-François Sarreau, agriculteur dans le Finistère et président de IAD (Institut de l’agriculture durable) ont aussi témoigné pour expliquer comment ils ont intégré ce concept d’AEI dans le pilotage de leurs exploitations agricoles.

Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 15


v

Y Le Tractoguide 2011 est paru

automotrices. Les prix et date de tarif sont donnés à titre indicatif. Le Tractoguide 2011 fournit au lecteur le barème d’entraide prévisionnel 2010, les adresses utiles du secteur et un index complet des modèles présentés. Ce document unique répond aux besoins non seulement des agriculteurs et producteurs spécialisés mais aussi des techniciens, des conseillers machinisme, des Cuma ou des entrepreneurs de travaux. Edition ACTA 2011 - février 2011 – 680 p. - 50 € TTC+ (8 € de frais de port pour un exemplaire).

Y Des formations

sur les relations humaines dans les collectifs agricoles L’édition 2011 du Tractoguide, coproduction de l’Acta et du BCMA est parue. Cet ouvrage, structuré en six parties, présente 396 tracteurs de 2 à 4 roues motrices, 96 moissonneuses-batteuses avec équipement céréales à paille et maïs, 53 tracteurs étroits et 35 vendangeuses automotrices, 26 ensileuses automotrices et 72 chargeurs télescopiques disponibles actuellement en France. Ces 678 fiches décrivent en détail l’ensemble des caractéristiques techniques des tracteurs standards et étroits, des moissonneuses-batteuses, ensileuses automotrices, chargeurs télescopiques et vendangeuses

Plusieurs formations sur la gestion des relations humaines dans les collectifs agricoles sont proposées par Trame et GAEC&Sociétés, dont une pour les agriculteurs(trices), salariés, d’un collectif de travail agricole (formes sociétaires, groupements d’employeurs, points de vente collectifs, assolements en commun, chantiers d’entraide, etc). « Cultiver les relations humaines dans les collectifs agricoles » 2 jours à Paris (ou dans une région) les 15 septembre et 15 décembre 2011 et une journée à prévoir dans chaque collectif entre ces deux dates.

Les agriculteurs impliqués dans ces collectifs de travail sont encore trop peu formés aux relations humaines. Or, des relations mal gérées créent souvent des préjudices économiques importants, peuvent même mettre en péril ces collectifs. Sans compter les dégâts humains. Mieux vaut agir de façon préventive, ne pas attendre que les conflits éclatent ! Dès les premiers symptômes, consultez ! A la fin de la formation les membres du collectif sauront : ■ Faciliter la discussion entre tous les acteurs dans chaque collectif. ■ Se mettre d’accord sur les points de vigilance à travailler pour optimiser les relations humaines dans leur collectif agricole. ■ Engager des actions et mettre au point les outils de prévention des conflits. Attention ! En s’inscrivant, le collectif agricole désigne plusieurs membres pour les 2 jours de formation à Paris (ou en régions). Il s’engage à ce que tous ses membres participent à la formation le 2e jour dans le collectif. Il est important que le(s) salarié(s) participe(nt) à la formation (au moins le 2e Jour dans le collectif). Pour en savoir plus sur les dates, programmes, coûts et intervenants : Contacter Muriel Astier, Trame au 01 44 95 08 19 ou m.astier@trame.org

MOUVEMENTS Y ASAVPA

Y TRAME

Présidents

Circuits courts et nouveaux services. Après un travail d’état des lieux des collectifs agricoles en ProvenceAlpes-Côte d’Azur, Thierry Pons poursuit désormais ses travaux sur le thème des circuits courts et des nouveaux services en agriculture. Basé à Aixen-Provence, ses missions concernent tout le territoire hexagonal.

■ Indre. Christian Chabenat

remplace David Imbert.

Y GEDA Présidents ■ FDGA de la Sarthe :

Olivier Lebert remplace Gilles Chauvier. ■ FDGeda d’Ille-et-Vilaine :

Carine Chassé remplace Charles Leprêtre. ■ FRGeda Provence-Alpes-

Côte d’Azur : Gi Senéquier succède à Nicole Jacques.

Ingénieurs référents ■ Elsa Ebrard a pris ses fonctions d’ingénieur référent pour les régions

Centre et limousin début 2011. Ingénieur agronome de formation, Elsa travaillait auparavant pour la Chambre régionale des métiers et de l’artisanat du Limousin. Elle accompagne désormais les Geda et Asavpa de cette grande région. ■ Lucie Pavard est ingénieur référent pour le grand quart sud-ouest de la France. Jeune ingénieur en agriculture, elle était auparavant en poste au Cameroun pour coordonner et animer un projet de développement. Elle collabore désormais avec tous les réseaux de Trame présents en Poitou-Charentes,

Aquitaine et Midi-Pyrénées. ■ Solène Dumont assure l’appui aux réseaux de Trame des régions NordPas de Calais, Picardie, Haute-Normandie et Champagne-Ardenne. Elle est également animatrice de l’association des Agriculteurs composteurs de France et participe aux travaux de recherche-action sur le compostage. Retrouvez le trombinoscope complet de Trame sur le site www.trame.org Rubrique « Une équipe à votre service ».


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