10 minute read

ENTERTAINMENT

Next Article
DAY PASS

DAY PASS

18LA TRIBUNE DE MARRAKECH JUILLET 2021 SHOW MUST GO ON ENTERTAINMENTS CINÉ, WEB, MUSIQUE, DANSE

GINO MCKOY offre au Maroc son premier film de science-fiction, LUMINA, avec ERIC ROBERTS

Advertisement

Le Maroc n’a pas fini de faire parler de lui dans la sphère cinématographique mondiale ! Le royaume est remis sur le devant de la scène par le réalisateur et scénariste canadien Gino McKoy qui a choisi le Maroc, les régions de Marrakech et de Ouarzazate plus précisément, pour le tournage de Lumina, un film de science-fiction d’un nouveau genre avec l’acteur américain Eric Roberts en tête d’affiche. En attendant la sortie de cette nouvelle production “made in Morocco” prévue pour cet été, La Tribune de Marrakech s’est entretenue avec le jeune réalisateur autour d’une tasse de café au Kech Boutique Hotel, où logeait l’équipe du tournage.

En attendant la sortie de la bande-annonce, pouvez-vous nous donner un avant-goût du film Lumina ?

Lumina est un mélange de drame, d'action et de science-fiction. Je voulais écrire quelque chose d'unique qui se démarque des autres formes de science-fiction que l’on connaît. Habituellement, dans les films de science-fiction, vous n'apprenez pas grand-chose sur les personnages et vous savez qu'ils vont mourir avant que vous ne les connaissiez vraiment. J'ai donc voulu faire un film qui permette au public de s'attacher aux personnages et à leurs histoires.

Pour quelle raison avez-vous choisi le Maroc pour le tournage ?

J'avais le choix entre plusieurs endroits pour tourner le film, mais j'ai opté pour le Maroc. C'était vraiment un choix symbolique pour moi de le faire ici. Je suis originaire des Caraïbes, qui partagent tellement de similitudes avec l'Afrique. J'ai opté pour le Maroc également pour son histoire avec le cinéma et les différents films qui y ont été tournés. J'y ai trouvé les paysages et les lieux dont je rêvais pour mon film, entre Ouarzazate et Marrakech, car je voulais absolument tourner dans le désert. Certaines scènes ont été ainsi prises dans une villa de la Palmeraie, le désert d'Agafay, la route d'Agdz et les montagnes de la région.

Quel a été votre challenge ?

Je ne réalisais pas que ça allait être le premier décor de film de science-fiction construit au Maroc, car je trouve que les paysages de ce pays ont un potentiel gargantuesque digne des plus grandes productions du genre, à l'instar d'Alien et Prédator. Nous avons alors monté le tout sur place, en collaborant principalement avec des Marocains qui ont fortement contribué à la réalisation de ce film, dont le tournage a pris fin après deux ans de préparatifs.

Quels sont les atouts du Maroc en tant que destination cinématographique ?

Le Maroc dispose d'une diversité de paysages et d'un héritage culturel fort qui lui sont propres et qui font de lui une terre bénite pour les réalisateurs, sans oublier le potentiel humain. Je suis tombé sous le charme de ce pays où j'ai noué des amitiés fortes pendant le tournage ; je me sens chez moi alors que c'est ma première visite au Maroc et en Afrique, et ça ne sera certainement pas la dernière. Je sais d’ores et déjà que je vais prendre du plaisir en y revenant pour mon second long-métrage. J'ai un film en préparation que j'ai écrit avec le scénariste américanocanadien Michael Sloan, qui est également le producteur du film Equalizer avec Denzel Washington. J'aimerais le tourner au Maroc, à Marrakech plus précisément !

Pourquoi faut-il absolument voir le film “Lumina” à sa sortie ?

Parce qu'il est unique et qu’il ne ressemble à aucun film que vous auriez pu voir. Contrairement aux films de science-fiction classiques, qui commencent dès le départ par

Eric Roberts

de l'action, Lumina propose une autre approche. Les vingt premières minutes permettent de découvrir les différents personnages et de s'y attacher, comme on pourrait le faire en regardant un drame. Ce qui est proposé à l'image c'est de suivre l'histoire des protagonistes, de Los Angeles au Maroc, sachant que l'entièreté du film a été tournée ici ! Nous avons donc prévu deux avant-premières, l’une à Los Angeles et une autre bien évidemment à Marrakech. Patience !

HINDI ZAHRA, artiste polymorphe

Une voix envoûtante, des paroles qui résonnent telle une incantation, l'enchanteresse Hindi Zahra arbore un cachet musical inimitable. La chanteuse marocaine, également peintre, auteur, actrice et compositrice, fédère avec son univers voluptueux, à la croisée de la soul mondiale progressive et des musiques du monde. C’est dans les jardins luxuriants du Palace Es Saadi que la diva des temps modernes nous a accordé une interview exclusive.

Née à Khouribga dans une famille d’artistes, Hindi Zahra est biberonnée à la musique entre tarab egyptien, soul, pop, jazz, raïssates et chansons indiennes. A l’adolescence, elle quitte le Maroc pour rejoindre son père à Paris. L’idée de faire de la musique germe dans la tête de la jeune femme et se déploie au fil des rencontres artistiques dans la ville lumière. En 2010, elle sort son premier album, “Handmade”, pour lequel elle reçoit le prix Constantin avant de remporter la Victoire de la musique, en 2011, dans la catégorie «Album de musique du Monde». Le public se laisse happer par ce timbre de voix félin et nonchalant habillé de mélodies captivantes. Une fusion céleste pour les oreilles, notamment avec les titres à succès «Beautiful Tango», «Imik Si Mik» ou encore «Stand Up». En jonglant avec les langues et les genres musicaux, Hindi Zahra chante l’universalité à sa manière, à la fois simple et complexe : “Pour créer son univers, il faut partir de ses inspirations et les concrétiser avec les autres de manière synergique. L’idée du simple est très importante. La simplicité est radicale, c’est aussi une façon de dépouiller les choses jusqu’à leur essentiel. J’ai envie d’exprimer ma propre vision du Monde et ma sensibilité de manière intuitive”, nous confie-t-elle. Pour composer son deuxième opus, «Homeland», sorti en 2015, Hindi Zahra a renoué avec ses racines en s’installant à Marrakech durant quelques mois : “J’ai une relation magnétique avec cette ville, surtout quand j’ai vécu dans la médina qui est, à mes yeux, une matrice qui vous porte par son atmosphère et ses gens et elle vous nourrit constamment de couleurs, d’art et d’inspirations... Les marrakchis ont une vision de la vie propre à eux, ce sont eux la vitamine D !” De cette retraite bahjaouia sont nées des perles musicales comme «Silence», «Any story» ou encore «Un jour». En attendant de pouvoir de nouveau fouler la scène, la chanteuse réitère l’expérience dans le sud du Royaume pour préparer son prochain album. Collaborations avec des artistes marocains, tournages, enregistrement... Contrairement au reste du monde, la façonneuse de balades mystiques ne semble pas être à l’arrêt, pour le plus grand bonheur de ses fans.

PUB

Cuisine Marocaine revisitée par Assia

Libzar-Marrakech

Restaurant.Libzar.Marrakech Libzar_Marrakech

28, rue Moulay Ali Gueliz - Marrakech Réservation : 05244-20402 / 06 61 48 74 73 libzar.marrakech@gmail.com - www.libzar.com

20LA TRIBUNE DE MARRAKECH JUILLET 2021 DECOUVERTES EVASION NADOR, J'ADORE !...

Par Majda Fadili

Une échappée belle au

MARCHICA LAGOON RESORT

Pour les natifs de villes balnéaires comme moi, l’envie d’air marin n’est jamais très loin, surtout lorsque le mercure commence à s’affoler à Marrakech. Pour faire le plein d’effluves iodés, j’ai mis le cap sur la ville de Nador, et c’est au Marchica Lagoon Resort que j’ai posé ma valise le temps d’un séjour méditerranéen des plus revigorants.

Vos “travel goals” à l’international peuvent attendre ; notre beau pays fourmille de destinations et de panoramas plus dépaysants les uns que les autres. Mon “national trip” m’a permis cette fois de découvrir le Marchica Lagoon Resort, qui fait partie du projet de la station balnéaire Atalayoun, et dont la gestion a été confiée au prestigieux groupe La Mamounia. Le mode «lâcherprise» s’enclenche à la vue de cette bâtisse contemporaine d’un blanc immaculé qui vient contraster avec le bleu azur de la lagune Marchica bordant l’hôtel. Après un check-in rapide et un cocktail de bienvenue aux arômes estivaux, je découvre ma suite qui vient prolonger avec sobriété cet esprit maison de plage. Salon cosy, lit king size, baignoire jacuzzi pour buller le soir devant un film… et je n’allais quand même pas omettre de vous parler de la grande terrasse où l’on peut admirer le soleil miroitant sur la lagune ainsi que l’emblématique phare datant du 19ème siècle. Le resort réussit le pari de recréer un chez-soi, avec en prime un cadre et un service luxueux dans les moindres détails. N’est-ce pas le début d’un séjour réussi ?

Au grand bonheur des épicuriens

Il parait que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée, et ce n’est pas moi qui dirai le contraire, ni le restaurant L’Assiette où je faisais le plein d’énergie chaque matin. La journée commence tout en douceur dans ce cadre baigné de lumière naturelle avec la paisible lagune de Nador comme toile de fond. Gourmand, healthy, sucrésalé... libre à vous de composer votre starter matinal avec les produits locaux du buffet ou encore les spécialités «freshly made» des stations show cooking. Une fois requinquée, je me lance dans ma mission bronzette, cocktail à la main, profitant du calme du Beach Club, la plage privée de l’hôtel. Je ne vous apprends rien en vous disant que l’air marin, ça creuse ! Je n’ai pas eu à quitter mon petit cocon paradisiaque pour reprendre des forces et je le dois au Chiringuito, le bar de la plage. Une cabane typique à la carte ensoleillée où il fait bon déjeuner. Je vous conseille vivement de tester leur paella généreuse, un «must try» pour les amoureux de la «sea food». Le soir, le Yubar vous en mettra plein les yeux avec ses volumes vertigineux et ses lustres graphiques. Un cadre chic où l’on refait le monde, lové dans un canapé, autour d’un cocktail signature qui s’accompagne divinement de délicieuses petites bouchées. A l’heure du dîner, je continue sur ma lancée piscivore à L’Orientin, le restaurant gastronomique du resort. Chapeautée par le chef Aissam Ait Ouakrim, dont le talent a été sacré plusieurs fois au concours Bocuse d’Or, cette table aux charmes d’Orient fait la part belle aux trésors de la mer. Une mention spéciale pour la cocotte de palourdes, dont le secret réside dans sa succulente «salsa verde».

Et si on lâchait prise ?

Au Marchica Lagoon Resort, on compose son programme au gré des envies parmi une panoplie d’activités. Avant d’explorer la région, je me suis accordée une halte bien-être le temps d’une séance de yoga en plein air, puis une parenthèse «self-care» au spa. L’atmosphère zen du lieu me plonge alors dans une bulle où le temps se suspend, pour apprécier plus encore mon massage relaxant prodigué avec les produits marocMaroc et Botanika. D’humeur randonneuse, je suis partie à la découverte du Mont Gourougou, le plus important massif volcanique du Maroc Oriental. Une bouffée d’air à 900 mètres d’altitude à apprécier face à un panorama naturel digne d’une carte postale. Autre expérience à ne manquer sous aucun prétexte, le pique-nique gourmet sur la plage Bocana que l’on rejoint en voguant en bateau depuis le ponton de l’hôtel. Les férus de sports ne sont pas en reste ! Tennis, golf, catamaran, planche à voile, kayak de mer, paddle... profitez de l’activité de votre choix pendant que vos chérubins s’amusent au kids club. Toutes les bonnes choses ont une fin, comme mon séjour dans ce havre de sérénité. Une belle expérience revigorante à réitérer, surtout que j’ai ouï-dire que le phare de l’hôtel abritera incessamment sous peu un bar avec rooftop. Une expérience insolite que j’ai hâte de tester !

LE SAVIEZ-VOUS ?

Si vous n’êtes pas fans des longs road trip, sachez que la compagnie Royal Air Maroc relie les villes de Casablanca et Nador en seulement 1h30, à raison de deux vols par semaine.

Marchica Lagoon Resort Cité d’Atalayoun, 62000 Nador Tel : +212 (0) 5 36 32 83 00 informations@marchicaresort. com www.marchicaresort.

This article is from: