_Yanomami, un village pour demain
Projet de fin d’étude Anthony Garcia Année 2014-2015 _Domaine Thématique « Architecture et Milieu» l Directeur de PFE Maxime Rouaud
_Membres du Jury
- M.Rouaud : Directeur d’étude - S.Tamasier : 2eme enseignatn Architecture et milieu - J.Lafond : Enseignantcautres domaines - P.Perris : enseignant autres domaines - D.Fanzutti : Enseignant extérieur (EA) - S.Ruiz : Personnalité extérieur.
Avant-propos
Cette plaquette a pour intention d’exposer les réflexions qui ont alimenté mon travail dans le cadre de ce Projet de Fin d’Études. Il s’agit de regarder un territoire singulier, un paysage qui se déroule autour de soi, une culture facinante par un regard qui permet d’appréhender les éléments fondateurs du projet. Il s’agit d’une approche subjective qui a pour ambition d’embrasser le travail du projet architectural dans une réflexion d’ensemble, personnelle. Peu de sources mettent en perspective à la fois l’approche anthropologique et l’approche architecturale des Yanomamis. Ce travail a
justement visé à contruire un scénario intégrant ces deux approches. Il est construit sur la base d’une interprétation des contraintes auxquelles font fasses ce peuple amazonien.
Voyage en territoire Yanomami
LEWIS MUMFORD “ La connaissance des origines ne pourrait-elle éclairer les tâches du présent
PRESENTATION l DECOUVRIR LE TERRITOIRE YANOMAMI LE CLIMAT TROPICAL COMME PRINCIPE FONDATEUR L’Amazonie est une région na- La forêt amazonienne s’étale au delà turelle de l’Amérique du Sud. des limites administrative des pays. C’est une vaste plaine traversée par le fleuve Amazone et par ses affluents. C’est le premier réseau hydraulique de la planète.
La forêt s’étend sur de nombreux pays : Brésil, Bolivie, Pérou, Colombie, Vénézuéla, Equateur, les Guyanes et le Suriname.
Cette plaine est recouverte sur Cette région est peuplée d’une une grande partie de sa sur- multitude de peuples indigènes qui face par la forêt amazonienne. se partagent cette forêt et cohabitent dans cette plaine luxuriante Une forêt dense et luxuriante et riche en ressources naturelles. où vivent espèces animales, végétales et tribus indigènes. Le peuple Yanomami occupe plus particulièrement une C’est l’une des régions les plus zone au Brésil et au Vénézuela. humides de la planète. Elle contient une grande partie des richesses de la biodiversité planétaire.
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_DECOUVRIR LE TERRITOIRE YANOMAMI LES MONTS DU RORAIMA Un territoire vaste qui s’étend des montagnes du Roraima à la grande plaine amazonienne
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LA GRANDE PLAINE AMAZONIENNE
_LA REGION DU RORAIMA
Vers la Guyane
Vénézuela
LES MONTS DU RORAIMA
BOA VISTA
LIEU DU PROJET
CARACARAI
LA GRANDE PLAINE AMAZONIENNE
Vers La Colombie
Vers Brasilia
_DECOUVRIR LE TERRITOIRE YANOMAMI
Leur territoire est reconnu par l’Etat brésilien mais pas par le vénézuélien.
Venezuela
Les Yanomamis occupent un territoire à fort enjeu géopolitique. En effet, ils occupent une zone frontalière et font faces à un front de déforestation. Boa VIsta
Caracarai
BRESIL _18
_YANOMAMI l RAPPORT A LEUR ENVIRONNEMENT
Chasseur
Cueilleur l Agriculteur
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_ LE PEUPLE YANOMAMI
Les Yanomamis sont uniques dans le monde moderne. Leur population représente de 20 000 à 40 000 personnes selon les associations qui en ont effectué le recensement. C’est le peuple indigène le plus grand au monde. Cependant, il est encore très largement _22
ignoré par le Brésil et le Vénézuela. C’est un un peuple très uni. Une étude a été faite par des anC’est un peuple particulièrement thropologistes au sein d’une comdéveloppé dont l’oganisation so- munauté du Brésil. Lorsque l’on ciale semble très moderne malgré demande aux membres de ce leur isolement. peuple de définir qui est le peuple Yamomami, ils répondent: « C'est un peuple qui s’organise "Une famille yanomami", "je veux sans états nations pour confin- parler d'Urihi. er et pour diriger son comporte- Urihi signifie « pour nous", "notre ment politique» (Napoléon Chag- maison". non, anthropologue). Ils sont sans doute le reflet de l'humanité telle qu’elle existait durant les 1,5 millions d’années passées. Ce peuple ne comporte pas non plus de classe sociale, aucun dieu, aucune monnaie, aucun chef. Il a également sa propre langue qui comprend 4 000 mots différents.
L’ARCHITECTURE YANOMAMIS REFLET DE LEUR CULTURE ET DE LEUR MODE DE VIE
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_L’ARCHITECTURE YANOMAMIS REFLET DE LEUR CULTURE ET DE LEUR MODE DE VIE
L’éthnie Yanomamis : un habitat remarquable et surprenant.
particulière est la résultante de la représentation mentale qu’ils ont du monde. L’espace centrale représente le lien entre la terre et le cosmos. Ils sont aux centre de l’univers, unis dans un artefact architecturale; limite de leur communauté.
Ce qui premier de leur cléique d’une
nous interpelle dans un temps c’est la forme village : une tente nutroué en son centre et dimension considérable.
Cependant, ce mode de vie est en danger dans un territoire sous pression et considérablement malmené par l’orpaillage, la déforestation et la pollution qu’elle engendre.
Par la suite, si on s’intéresse à l’organisation de ce village on se rend compte de sa richesse et de sa complexité.
Dans certaines zones, ses menaces ont déjà participé à la destruction de leur mode de vie. Le risque à long terme, la disparition ce peuple et de leur culture.
Yanomami: “Peuple du ciel et de la terre”.
La maison et leurs âmes semblent étonnamment liées mais cela reste difficilement appréciable d’un point de vue occidental. La forme étonante de leurs maisons où plutôt de leur village est l’artefact de leur culture. Cette forme
Le Shabano, l’habitat traditionnel Yanomami
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_L’ARCHITECTURE YANOMAMIS REFLET DE LEUR CULTURE ET DE LEUR MODE DE VIE
Edward Wilson l Sociologue à l’Université du Cambridge:
Un mode de vie ancré dans la forêt:
La zone de vie de la commu“Yanomami a une propre particular- nauté ne se limite pas aux fronité qui est celle d'une communauté tières du village mais à l’ensemqui vit dans un lieu communau- ble du territoire qui les entoure. taire autonome organisé politiquement par les propres habitants, où Bien qu’ils construisent des édichacun a une liberté d'expression fices de grandes tailles, ils ne sont et la même valeur de discours” pas conservés d’une génération à une autre. leur territoire et le second, l’état La maison est éphémère. de dégradation de leur maison. La communauté se déplace selon Ils se déplacent généralement les ressources disponibles que la dans un cercle allant jusqu’à une forêt lui offre. demi-journée de marche autour de l’ancienne zone de vie. Leur déplacement dépend de deux facteurs. La fertilié de la C’est une forme de nomadisme terre et l’abondance en gibier sur ; un mode de vie en accord avec
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la nature et leur environnement. Ils prennent selon leurs nécessités pour permettre au milieu de se régénrer après leur passage. Semi-nomade, ils constuisent une maison commune en moyenne tout les 6 ans. De cette manière, toutes les générations, à un moment donné connaissent les méthodes de construction. Cela permet de perpétuer le savoir constructif de la communauté.
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_L’ARCHITECTURE YANOMAMIS REFLET DE LEUR CULTURE ET DE LEUR MODE DE VIE MORPHOLOGIES ET ESPACES: L’espace central est à ciel ouvert: c’est un espace qui regroupe les activités communautaires, de transmission inter-générationnelles et de sociabilité.
est le lieu de démonstrations. Il est le lieu des célébrations de la vie commune (politiques, funéraires).
L’aire couverte délimite ainsi l’espace vital (10 m de larC’est le lieu de toutes les célébra- geur). Plus communément aptions communautaires. Il permet pelée la ceinture de feux. Un feu également de recevoir d’autres tri- représente un foyer habitable. bus invitées. Chaque famille reçue par la tribu oragnisatrice est répartie Sur le plan ci-contre, on compar la suite dans chaque maison. prend mieux la divison spaciale. Les anneaux sont divisés radioA cette occasion, l’espace central concentriquement. Chacun d’eux définit les limites d’une maison. Du centre vers l’extérieur, l’espace est hiérarchisé du plus commun au plus intime .
La hiérarchie des espaces de la maison commune: _A "yano à roxi" (Le contour de la maison débarrassé de végétation) _B "yano à xikia" (L’espace féminin / cuisine et rangements), ±1.5 m de largeur _C "nahi" (Foyer, espace de famille), ±3m de largeur _D "yano à hehii" (Espace masculin, activités communes et couloir), ±5.25m de largeur _E "yano à miamo" (la Place centrale)
L’évacuation de l’eau se fait par un système de drainage périférique des eaux pluviales qui récupère l’eau de l’espace central et l’eau des toitures pour la diriger vers l’extérieur du Shabano. Ainsi le sol des espaces couvert reste au sec.
_CULTURE CONSTRUCTIVE LE PROCESSUS CONSTRUCTIF Chaque famille Yanomami construit sa propre maison et l’assemble avec celle de son voisin. Suivant la taille de la tribu, le Shabano dispose d’un espace couvert supplémentaire commun accolé en façade qui permet une circulation périphérique.
Il semble que la construction soit hyperstatique sans aucun contreventement. L’organisation de la structure de manière radioconcentrique semble permettre le maintien de l’ensemble.
Les murs extérieurs peuvent être composés de deux matériaux difChaque famille le construit et l’as- férents: Un tissu de feuilles de semble de la même manière que la palmiers ou de simples planches de maison au moment de la construc- bois clouées à la structure primaire. tion. La structure est hiérarchisée selon une trame simple de portiques qui soutiennent la toiture. C’est une trame poteaux poutres. Les piliers sont encastrés dans le sol pour rendre la structure rigide. L’espace ainsi délimité sera couvert par une toiture en tressages de feuilles de palmier.
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_Tableau typologique l Nomade traditionnel
_Tableau typologique l Sédentarisation
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La sédentarisation pousse la forme de l’habitat Yanomami à évoluer. Imaginons l’intervention sur un des paramètres qui constitue le tableau. Cela fait varier innévitablement la forme finale du Shabano et affecte donc la pratique de l’habitat. Intervenant
également sur leur mode de vie. la Le contact avec l’occident induit de nouvelles fonctions qui générent alors de nouveaux espaces. Dans le cadre du programme “Hutukara” par exemple : le point radio et la salle de conférence pour
communication
inter-tribu. Celui-ci n’est cependant pas odrdonné et ne permet pas à Le Shabano central est con- terme de constituer une forme cervé. Des maisons sont con- ordonnée qui soit efficace. struites autour ce qui introduit la formation d’une seconde enceinte à l’arrière du premier. _35
_NOTION DE CONFORT
_NOTION D’ERGONOMIE
Qu’est ce que le confort en dispensables. (voir morpholomilieu tropical Amazonien ? gie et dimension des espaces).  Ici, le confort qui nous in- C’est ce que fait de manière téresse est confort thermique. plus ou moins intuitive le peuple Yanomami. La production de Chercher le rafraichissement. leur édifice revêt des caractérisChercher la brise d’air. tiques qui sont propres à leur mode de vie et leur pratique. L’enjeu est l’organisation de l’espace en fonction de leurs usages.
L’étude de cas des Yanomamis montre que la question de la sauvegarde de leur culture passe au delà de la qualité architecturale de leur édifice.
Pour ce faire c’est une étude sur l’habitabilité et la vocation des espaces qui est in-
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L’érgonomie ou la synergie qu’ils entretiennent avec leur territoire est fondamentale dans la compréhension de leur culture. Produire une architecture pour ce peuple nécessite de s’imprégner de cette vision globale. Cela évite de produire une image, un habitat décontextualisé et ineffient.
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Les maisons des Yanomamis ont peu évolué mais sont une source de patrimoine culturel qui peut être utilisé comme une mine d’information. L’ensemble des motdification qui sont intervenues sur leur habitat démontre leur faculté d’adaptation et leur pragmatisme.
férents travailleurs illégaux qui envahissent la zones contaminant par la même occasion les tribus avec des virus pour lesquelles les tribus indigènes ne sont pas imunisés.
En cela, les pays à forte population indigène constituent un fabuleux laboratoire d’idées, d’affirmation culturelle et d’adaptations à leur territoire qui pourrait créer de nouvelles formes d’architecture. Les tribus Yanomamis de la frontière Brasilo-Vénézuélienne continuent de perpétuer ce mode de vie et tente de le perenniser pour que les générations futures soient elles aussi Yanomamis.
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Mais cet équilibre est fragile au vu des enjeux économiques que représentent l’exploitation de leur terre pour l’Etat Brésilien et les dif-
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_VULNERABILITE ET DANGER
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_VULNERABILITE ET DANGER MENACES SUR LE MODE DE VIE YANOMAMI l LES PRESSIONS SUR LE TERRITOIRE YANOMAMI
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Barrage hydroélectrique
Déforestation / Bois precieux / Elévage ou culture agricole
Orpaillage illégale l véhiculation de virus et maladies
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_VULNERABILITE ET DANGER MENACES SUR LE MODE DE VIE YANOMAMI l LE CAS DE BOA VISTA Au vu des pressions exercées sur réapproprient leur territoire et conleur territoire et des effets néfastes cervernt leur mode de vie particulier. sur leur environnnement, il est devenu difficile pour les Yanomamis de vivre en étant nomade. Il se sédentarisent de plus en plus notament dans le corridor proche des villes occidentales de Boa Vista. Le mode d’habiter devient coercitif du fait de la déforestation et de l’influence urbaine de l’agglomération de Boa Vista (Boa Vista - Iracema - Caracarai - Mucajai Le meilleur moyen de lutter contre le grignotage territorial Yanomami est d’occuper le territoire. Permettre aux Yanomamis se
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Conquête du territoire amazonien: Déforestation autour de Boa Vista pour l’agriculture intensive de soja et l’élevage.
_VULNERABILITE ET DANGER _MENACES SUR LE MODE DE VIE YANOMAMI l LE CAS DE BOA VISTA LES YANOMAMIS PERI-URBAINS Leur territoire est de plus en plus réduit. Le milieu est souvent contaminé par le mercure à cause du travail des orpailleurs illégaux.
des peuples indigènes. Leur unité communautaire se voit ainsi fragilisée et c’est l’ensemble de leur mode de vie qui se voit menacé.
construitre des Shabanos avec les matériaux disponibles mais ne connaissent pas les techniques construives traditionnelles.
C’est une mutation socio-spaciale qui se déroule sous nos yeux. Au vu des pressions organisées sur leur milieu, leur territoire se réduit dans le fond pionier. Ils finissent par être obligé de se sédentariser car le milieu ne subvient plus à leur besoin.
C’est en bordures des villes que le cas est le plus préoccupant. Les générations actuelles qui migrent vers les villes abandonnent leur mode de vie. Les maisons qu’ils occupent dorénavant sont de type occidental et proposées par les companies pétrolières, minières... etc. C’est un modèle peu cher et rapide à mettre en oeuvre.
Sur la photo ci-contre, on peut voir une maison abandonnée construite en structure métallique. L’utilisation de ce type de matériau nouveau pour eux rend les maisons profondément inadaptées au climat de l’Amazonie.
Ils se voient contraints de rentrer dans un système économique et doivent travailler pour subvenir à leur besoins. Les Yanomamis habitués du trocs et de l’échange inter-tribus commercent désormais avec les villes occidentales (Boa Vista, Caracarai...). Ils se rapprochent des villes, parfois jusqu’à abandonner leur tibu. Ce phénomène contribue à la désertification du territoire amozonien
Au vue des préoccupations énergétiques actuelles qui prônent l’économie d’énergie et les méthodes de conception architecturales passives, ce système n’est définitivement pas valable. On ne peut pas rester dans cette situation.
Elle est le résultat d’une production à la chaîne. Pour les rendre confortable il faut souvent utiliser des moyens mécaniques de compensation tels que la climatisation et autre Une simple case rectangulaire inadapté à leur mode de vie. Certaines générations tentent de re-
Maison traditionnel Yanomami dans la Jungle Amazonienne (Frontière Brésil / Venezuélia)
Tentative de construction d’une maison Yanomami dans la Banlieu de Boa Vista.
Il est nécessaire de proposer un nouveau modèle type d’habitat confortable et de qualité pour l’ensemble des tribus Yanomamis.
_PROPOSITION
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_PROPOSITION l PRESENTATION DU CONCEPT PROJET : EVOLUTION DU MODE D’HABITER L’hypothèse du projet vise à inscri- Contraintes re un nouveau modèle architectural dans le territoire amazonien. Elément 1 : Lieu Les Yanomamis se sédentarisL’enjeu est d’intègrer le mode ent autour des pôles de santé. d’habiter d’une culture en désuétude, masquée par le Elément 2: Rapport au contexte développement des grandes environnementale villes d’Amazonie Brésilienne. Se protéger de la pluie / Se protéger du Soleil. Générer des flux Concevoir un projet théori- d’air. que d’un village Yanomamis qui Permettre une continuité entre leur répondent aux contraintes ac- habitat et leur environnement tout tuelles auxquels ils font face. en les préservant des dangers de la forêt (animaux sauvages). S’inspirer de leur mode de vie traditionnel pour concevoir une Elément 3 : Densité et évolutivité architecture qui soit confort- Les Yanomamis changent de lieu able et érgonomique. Qu’elle tous les 6 ans et adaptent la taille corresponde au maximum à de leur maison proportionnelleleurs pratiques spaciales et ment à la population. Dans le cas répondent à leurs contraintes. d’une architecture sédentaire, il
faut intégrer cette variable pour proposer un habitat qui permet d’assimiler cette contrainte d’évolution démographique. Permettre au village de croitre (nouvelles familles) mais aussi de se densifier (agrandissement de la famille)
Le scénario de la sédentarisation:
Elément 4: Temporalité et spacialité Intégrer les grands principes spaciaux de leur habitat vernaculaire.
Créer un groupement communautaire qui s’organiserait autour d’un point de santé formant ainsi un chapelet de villages Yanomami.
Proposition : Concevoir un habitat Yanomai contemporain qui allie les nécessités de l’habitat traditionnel sans pour autant le reproduire à l’identique.
Temporalité : certains espaces Ce village intègrerait dans sa comcommuns tel que l’école pour- position les nouvelles fonctions déraient changer de vocation selon la critent dans le tableau typologique. nécessité.
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_PROPOSITION l LE PROGRAMME:
_Des maisons évolutives
_Une permanence de santé
_Une école
_Un espace communaitaire
_Recupérateur d’eau Des pespaces d’hygiène
_Matériaux et techniques traditionnels: Leur permettre de s’approprier la construction
Les problématiques relatives à la densification et l’isolement soulève nt la question de la récupération de l’eau de pluie. Pour la consommation comme pour l’hygiène. En saison sèche, il est nécessaire de la récupérer pour éviter les longs voyages incommodes jusqu’au point d’eau le plus proche. Permettre sa récupération serait un gain de confort.
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_LA GENESE
Concevoir un système de maison individuelle type reproductible
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Structure fine qui reprend la finesse des constructions traditionnelles
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_LA GENESE
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_LA GENESE
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_ BIBLIOGRAPHIE -- B.Givoni, L’homme l’architecture et le climat, Edition du Moniteur, 1978, 433 pages.
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-- Jean Prouve,́ La maison tropical / The tropical House, Edition Centre Pompidou
-- Angela Salazar, Habitar en condiciones climatocas extremas : propuesta de sistema habitacional para una zona climatica extrema, 2000
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Remerciement : Tout d’abord, je tiens à remercier l’ENSAM qui m’a permis d’effectuer une année d’échange en Amérique du Sud à Santiago du Chili. Cela m’a permis de participer à un cours d’architecture sans architecte avec Natalia Jorquera diplômé de la “Facultad de Arquitectura y urbanismo de Chile” et membre de “CRAterre” Grenoble. Cette année m’a permis de me familiariser à de nouvelles cultures et de conforter mon choix dans le désir de travailler sur le thème de l’architecture tropicale vernaculaire. Je tiens à remercier les membres de l’équipe pédagogique qui ont su être à l’écoute, me soutenir et me guider dans ce projet. Je tiens à remercier également mon enseignant tuteur Maxime Rouaud qui a su m’aiguiller et m’orienter dans mon projet. Merci aux membres de jury.
Plaquette de PFE - Master 2 – Anthony Garcia - Juin 2015 école nationale supérieure d'architecture de montpellier 179 rue de l'esperou 34093 Montpellier cedex 5 tel +33(0)4 67 91 89 89 fax +33(0)4 67 41 35 07