Antoine GERAY Book 2015

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ARCHITECTURE PORTFOLIO Antoine GERAY



ARCHITECTURE PORTFOLIO Antoine GERAY

Etudiant en architecture

[ ENSAPLV | 2015 ]



TABLE DES MATIÈRES

01 Projets Licence Accès au musée de l’orangerie 08 Greffe dans la maison Laroche 10 Atelier d’artiste à la Mouzaïa 12 Foyer de redressement pour mineur 16 Jardins associatifs et Maison de Quartier 20 La maison à Patio 24 26 logements collectifs 26 3H WHZZLYLSSL SH WS\Z ÄUL 30 Médiathèque étudiante 32 +LUZPÄJH[PVU n 4VU[YL\PS 38

02 Projets Master Projet urbain ilot St-Jacques 44

03 Projets Personnels *VUJV\YZ )tUt[LH\ 4HPZVU ÅV[HU[L 50

04 Réalisations Personnelles Réalisations photographiques 58



Projets Licence 01


Accès au musée de l’Orangerie ENSAPLV | Première année | Musée de l’Orangerie Paris F

ace à la place de la concorde, désaxé par rapport au musée et encaissée dans un angle le long des voies sur berges, l’accès actuel au musée de l’orangerie n’est pas KLZ WS\Z HNYtHISL 3»VIQLJ[PM PJP t[HP[ KL WV\]VPY YLX\HSPÄ LY un espace d’accès au musée mettant en valeur le musée lui-même mais également offrant des points de pose pour contempler la place de la concorde.

Le musée étant dans le jardin des Tuileries, il fallait pouvoir créer un espace de transition entre l’urbanité et la nature. Ce projet propose une bulle d’air dans, une rupture avec le bruit de la ville pour quelques secondes. Contenu entre d’épais mur de soutènement, un espace de détente autour de la sculpture le baiser de Rodin. Composé de plusieurs parcours, ce projet offre la possibilité d’accéder directement au musée mais il offre aussi des parcours pour les passants qui peuvent au détour de quelques arches, d’un muret, redécouvrir une des plus belles vue de paris. Avec des parcours mettant en scène l’obélisque non loi, le grand palais quelques rues au loin ainsi que la tour Eiffel. Cet accès permettra au public de découvrir cette partie du parc délaissée à cause de sa proximité avec les voies sur berges. Il s’agirait alors d’un lieu de promenade, de rencontres mais aussi un lieu de transition.

Place de la Concorde

Jardin Tuileries

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Greffe dans la maison Laroche ENSAPLV | Première année | Maison Laroche Le Corbusier, Paris C

ette maison construite en 1925 par le Corbusier, est la première qui fait apparaitre les cinq points de l’architecture moderne selon Le Corbusier. Cette Maison est une commande de Raoul La Roche, collectionneur suisse, qui souhaite une maison/galerie pour exposé les œuvres qu’il possède. Cette maison est divisée en deux espaces, un espace de vie avec des chambres, un salon, cuisine, salle à manger qui se développent sur trois niveaux. Puis il y a une galerie dans laquelle une rampe nous mène à un étage en mezzanine accessible que par cette rampe. Ces deux espaces sont séparées par un hall, un vide de 3 niveaux de haut. C’est dans ce hall que notre greffe aura lieu. Il s’agit de créer un espace de lecture, une bibliothèque, une chambre et un accès à l’étage en mezzanine accessible jusque-là que par la rampe. Pour ce projet l’inspiration a été la carrière de pierre. C’est comme si le volume du hall était une pierre brute qu’il a fallu tailler pour créer des espaces. Extruder la matière pour créer des espaces. On part d’un vide qui devient plein et de ce pleins on crée des vides qui deviennent des espaces de vie. La matérialité de la pierre est cependant mise à l’écart, le bois sera l’unique matériau de cette greffe. Le tout donnera l’impression d’une pièce unique, du pallier jusqu’à l’étagère de la bibliothèque. Comme une sculpture posée là dans ce hall. Tout le projet s’articule autour d’une base, une sorte de tour autour de laquelle l’escalier monte jusqu’au dernier niveau. Un jeu d’ombre et de lumière guide le visiteur et l’incite à emprunter cet escalier dissimulé derrière cette massive tour.


R+1

R+2

RDC

R+3

Coupe AA’

Coupe BB’

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Atelier d’artiste à la Mouzaïa ENSAPLV | Première année | Quartier de la Mouzaïa, Paris E

trange quartier qu’est le quartier de la Mouzaïa. Sorte de parenthèse, comme si le temps ne s’était pas écoulé depuis des siècles. L’une des dernières zones pavillonnaires dans Paris Intramuros. Cette particularité s’explique par la nature du sol rendu instable pour de lourdes constructions à cause d’une ancienne exploitation minière. Seul élément qui puisse nous rappeler que nous somme bien à Paris, un ensemble d’immeuble d’une quinzaine d’étage juste en face de notre parcelle. Dans ce contexte particulier cet exercice consistait à créer un H[LSPLY K»HY[PZ[L 0S MHSS\[ KVUJ YtÅtJOPY JVTTLU[ JVUJPSPLY \UL activité artisanale et un espace d’habitation. Comprimé entre cet ensemble de barres et ces logements centenaires le projet deviendrait une sorte de synthèse. Le passé de ce quartier est aussi un élément décisif dans le développement de ce projet. 3L WYPUJPWL KL Z[YH[PÄJH[PVU X\P H JVTWVZt JL X\HY[PLY WL[P[ n petit, ces couches qui se sont superposées au cour des années sera visible sur ce bâtiment. En effet chaque étage sera une Z[YH[PÄJH[PVU KPMMtYLU[L YLWYtZLU[HU[ \UL t[HWL KL S»OPZ[VPYL Le fondement, le rez-de-chaussée est en pierre pour rappeler le passer minier de ce site. Le premier étage lui est en bois, JVTTL ILH\JV\W KL THPZVU KHUZ JL X\HY[PLY ,[ LUÄU SL KLYUPLY étage représente le présent en acier et en verre, symbole de la modernité. L’espace de travail de l’artiste se développera à rez-de-chaussée et en sous-sol très largement éclairé par une verrière. Studio en double hauteur pour que la lumière puisse pénétrer dans ce sous-sol. L’espace de vie est lui composé d’un salon cuisine salle à manger au premier étage. La chambre et la salle de bain se [YV\]LU[ H\ KLYUPLY t[HNL 3H Z[Y\J[\YL KL JL[[L Z[YH[PÄJH[PVU LZ[ l’acier. En effet ce sont des poteaux aux aciers qui contiennent les circulations qui portent ce projet.


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Foyer de redressement pour Mineur

ENSAPLV | Première année | Création d’une Nef, Esplanade des Invalides Paris

C

et exercice s’est décomposé en deux temps. Dans un premier temps il a fallu construire une nef, un espace en longueur aillant une grande hauteur sous plafond. Cette nef devait dans sa longueur avoir des appuis d’hauteur différente. D’un côté des appuis a un niveau 0 de référence et de l’autre côté 2m plus haut. Cette Nef devait être hors d’eau mais pas nécessairement hors d’air. Néanmoins pour concevoir

cette nef nous devions nous inspirer de quelque chose de réel. L’idée de ce projet est la ruche d’abeille. Cette structure fait allusion à la structure d’une ruche. Cette succession d’hexagones a des hauteurs variées produisent des effets de volume et de perception de l’espace extraordinaire.


Niveaux Hauts

E

t dans un second temps il nous était demandé de trouver une implantation et un but pour cet ouvrage d’art. Partant du constat que dans la capitale il n’y avait pas beaucoup de structure K»HPKL WV\Y SLZ TPUL\YZ LU KPMÄJ\S[t Q»HP LZZH`t KL creuser encore plus et de voir ce qui n’existant pas à paris. Il y a des prisons des centres de détention mais pas de maison de redressement pour mineur. J’ai voulu pousser le concept jusqu’au bout en implantant ce centre au cœur d’un quartier chic. C’est pourquoi j’ai choisi d’implanter ce projet

sur l’esplanade des Invalides. En fait il se situe au niveau d’un bosquet au bout d’une des esplanades. Il y avait une hauteur de 2m permettant d’installer SH 5LM +LZ TVKPÄJH[PVUZ L[ YLZ[Y\J[\YH[PVU KL l’espace ont dû avoir lieu pour rendre cette nef habitable. L’idée était de placer les chambres sous l’esplanade pour que l’espace de la nef soit un espace de vie commune, surveillée par une vigie en hauteur plus loin dans la nef. Cette vigie est le quartier des Surveillants.

Niveaux Bas

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Système d’assembla des Hexagones sur une structure de poutres en acier sur des poteaux en béton


E

n ce qui concerne la façade. Puisqu’à l’origine la nef été totalement vitrée, il fut trouvé une manière d’apporter de l’intimité à ces jeunes tout en ne leur donnant pas l’impression de les enfermés. Grâce à la composition de la façade, (le prolongement des hexagones qui forme la structure) la façade est irrégulière. Dans le prolongement de la couverture des lames fermes les vue de sorte à ce que la façade soit totalement occulté dans un sens et totalement vitré de l’autre côté.

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Jardin associatif ENSAPLV | Première année | Deux locaux associatifsButtes Bergères, Paris A

ussi surprenant que le quartier de la Mouzaïa, les buttes bergères est un lieu totalement surprenant. On y retrouve cette atmosphère du Paris de nos anciens. Au sommet de cette bute on se croirait dans un village au porte de paris. Cette butte vestige des buttes Chaumont non loin, offre un point de vue sur paris extraordinaire. On y voit la basilique du sacré cœur sans aucun obstacle pour la vue. La parcelle de ce projet est immense, il s’agit d’un terrain en pente au fond de ce « petit village » au bout de cette butte. C’est depuis cette parcelle que l’on jouit de cette vue incroyable sur paris. Mais tout comme le quartier de la Mouzaïa ce terrain est inconstructible pour les grands projets car il fut lui aussi un ancien minerai. Le sol instable ne permet pas de supporter le poids de constructions lourdes. Dans ce contexte de petit village nous avions pour but de créer un lieu associatif, sorte de maison de quartier, un lieu où l’on puisse se rassembler, comprenant une salle des fêtes, un café et des locaux pour une association de quartier. En plus de cette maison de quartier nous devions concevoir des locaux pour une association paysagère. Car cette parcelle est un jardin aujourd’hui fermée au public. Pour cette association paysagère il fallait concevoir une orangerie, des locaux de stockage et des locaux administratifs.


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Association Agricole

L

e terrain est le fondement de ce projet. Au sens propre certes mais aussi c’est à cause de ce terrains ou plutôt grâce à ce terrain instable, que cette parcelle a été sauvée de la construction. C’est donc au bas de la pente que le bâtiment pour l’association paysagère s’implantera. Il sera le fondement du projet. Il ne renie pas la pente, il n’est pas

question de bétonner massivement cet espace vert. Il s’agit d’un échange entre l’urbanité et la nature. Et quem plus bel exemple que les ruines, la nature parvient à reprendre sa place et à s’accorder avec la construction dans un équilibre ou l’un n’écrase pas l’autre. C’est donc dans cet esprit qu’a été pensé ce bâtiment. Du moins cet ensemble de bâtiment car si certaines pièces communiquent directement, les différents locaux pour le matériels eux sont indépendant et autonome s’inscrivant à différent niveaux dans la pente. Le toit de ces derniers est parfois recouvert par la pente. Les limites se brouilles on ne sait pas jusqu’où va le bâti ni ou s’arrête la nature. Et au sommet de cette ruine trône une orangerie parfaitement L_WVZtL WV\Y ItUtÄJPLY K»\U ensoleillement optimum pour le développement de fruit en hiver.


Maison de Quartier

Elevation Ouest

L

a superbe vue sur Paris a joué un rôle déterminant au sommet de cette butte. Car il était impossible d’oublier les riverains qui vivent là depuis des années H]LJ JL[[L ]\L THNUPÄX\L :HUZ V\ISPLY [V\Z SLZ WHZZHU[Z Z\P Z»HYYv[HPLU[ WV\Y WYVÄ[LY KL SH ]\L 3H hauteur du bâtiment devait donc être assez limitée ou bien qu’il se situe un peu plus bas dans la pente. La vue pour les passants est un peu plus réduite certes mais de larges baies vitrées de part et d’autre

du bâtiment lui confère une grande transparence. Dès lors le parc était fermé par de simple grille pas du tout esthétique. Un système de lame de cuivre organise l’ensemble du projet. Une barrière est créé par ces lames, qui en se tordant créent des espaces que le regard traverse, cette clôture se poursuit au niveau du bâtiment et se prolonge en toiture. Le cuivre se patinera avec le temps et offrira des couleurs changeantes.

Le café lui est accolé à un bâtiment mitoyen. Ce café est relié avec la maison de quartier par ce système de revêtement en cuivre qui crée ici une terrasse habité de la pluie. Ce revêtement est aussi la jonction avec l’association paysagère, l’ancien chemin dans la pente est réhabilité et une main courante en cuivre fait le lien entre ces deux bâtiments. La salle des fêtes est la pièce maitresse de la maison de quartier située en sous-sol avec une baie vitrée sur toute sa longueur elle est un belvédère offrant une vue sur tout paris au-dessus des immeubles.

Coupe café

Coupe salle des fêtes

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La Maison a Patio

ENSAPLV | Deuxième année | Créer une Maison à Patio reproductible en bande

P

remier véritable exercice de logement. Il nous a été demandé de YtÅtJOPY n SH TLPSSL\YL THUPuYL KL JYtLY une maison à patio qui a pour but d’être reproduite en série dans une logique de maison en bande. Il ne s’agissait là que d’un projet sans contexte, un projet qui avait pour objectif de trouver la meilleure manière de gérer les questions d’ensoleillements et de mitoyenneté dans une parcelle qui se développe en longueur. Car très vite quand on se met à reproduire la maison en bande on se rend vite compte que l’ombre portée sur le jardin du voisin on la reçoit aussi du voisin d’à côté. Pour parvenir à gérer les questions d’ensoleillement le patio est l’alternative parfaite. Le logement se replie sur lui-même et prend des vue sur cet espace extérieur à l’intérieur du logement. Il peut aussi servir d’espace de séparation entre les espaces dit « public » et les espaces dit privée. En fait le patio sert à donner une intimité par rapport aux autres pièces. De par la mise à l’écart de cette espace, le simple invité sais qu’il s’agit d’un espace privé et n’est pas tenté d’y aller.


Coupe AA’

R+1

RDC

Coupe CC’

Coupe BB’

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26 Logements Collectifs

ENSAPLV | Deuxième année | Immeuble de 26 logement dans le XVIII°, Paris

A

près le premier exercice de logement individuel, le premier exercice de logement collectif. Quel exercice compliqué, l’exercice qui effraie tous jeunes architectes. Comment, comment organiser 26 logements ? Comment donner une forme au bâtiment ? Comment répondre à toutes les contraintes ? Comment faire pour les distribuer ? Car même si la création préalable d’un appartement type aide à répondre à ces questions, cette étape n’aide pas à répondre à la question de la distribution. Au contraire cette question est ce qui vient détruire toute les nouvelles idées. Puis on prend de la distance. La SVNPX\L HWWHYHP[ L[ SLZ JOVZLZ ZL JSHYPÄLU[ SLZ imbrications se font petit à petit. Et ce qui semblait

insurmontable il n’y a que quelques semaines, ne semble désormais pas si effrayant, on commence même à y trouver un certain plaisir à jouer à combiner les possibilités. Ici Tous les appartements sont traversant y compris les plus petits d’entre eux comme les T1 qui ItUtÄJPLU[ K»\UL WL[P[L JV\Y WV\Y W\PZLY KL SH lumière supplémentaire. Les autres appartements se développent en duplex enjambant les circulations. Les salons donnent sur le jardin côté sud, cuisine et chambres donnant sur la rue côté Nord. Au rezde-chaussée des commerces s’alignent à la rue dynamisant ainsi le quartier avec des commerces de proximité.


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Appartement type T5 Duplex

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La passerelle SH WS\Z ÄUL

,5:(73= c +L\_PuTL HUUtL c *VUZ[Y\PYL SH WHZZLYLSSL SH WS\Z ÄUL L[ YtZPZ[HUJL

I

S UV\Z MHSS\[ JVUZ[Y\PYL SH WHZZLYLSSL SH WS\Z ÄUL 4HSNYt ZLZ ZLJ[PVU [YuZ ÄULZ JL[[L THX\L[[L n possible et la plus résistance. L’arc contreventé cédée à 4kg environ ne subissant quasiment pas par des croix de saint André supporte des poteaux KL ÅuJOL qui soutiennent un tablier lui-même contreventé.


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Médiathèque étudiante ENSAPLV | Deuxième année | Cité Internationale Universitaire, Paris XIII S

itué dans la cité Internationale Universitaire, la parcelle est située au pied du pavillon principal. Une grande proximité qu’il a fallu prendre en compte pour ce projet. Mais le principal élément du projet c’est son environnement, la végétation est omni présente sur l’ensemble du site. Situé dans un parc la cité universitaire est un espace de promenade et de passage en tout genre. Le but était de pouvoir maintenir une forte présence de la nature dans le bâtiment ZHUZ H]VPY KL NYHUKLZ IHPLZ ]P[YtLZ X\P H\YHP[ YLUK\ KPMÄJPSL SH protection des livres. C’est pourquoi les livres sont situés en façade dans une paroi épaisse qui comprend les étagères. Les livres sont ainsi protégés par la lumières et de hautes fenêtres éclairent la salle de lecture. Au pied de ces fenêtre des bancs permettent aux uns de s’assoir, aux autres de poser les livres pour les soulager durant leurs recherches… Un dispositif de puits de lumière est disposé en toiture pour créer un éclairage sur les tables de lecture. Ces salles de lectures sont en hauteur pour offrir de longues vues sur le parc. De plus la salle de lecture se développant en L possède deux grandes baies vitrées, pour que chaque élève assis à sa table puisse, en levant la tête de son livre, voir un espace vert.


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L

a cafeteria offre elle aussi une vue dégagée sur le par cet propose une large terrasse pour les étudiants. Es salles d’exposition sont n KPZWVZP[PVU <UL Z\P[L KL ZHSSLZ [YuZ ÅL_PISL elles peuvent communiquent entre elles ou être indépendantes. Ces salles d’exposition sont les seules où il n’y a pas de fenêtre à

hauteur d’homme. La seule vue possible est la vue du ciel et de la cime des arbres au travers des poutres échelles. Grâce à ce système il n’y a pas de lumière directe, uniquement une lumière diffuse qui éclaire légèrement les œuvres sans les détériorer.


C

es salles de lectures se situent juste au-dessus de la partie administrative (une salle de réunion puis une série de trois bureaux) le long d’un axe dégagé pour avoir un point de fuite dès l’entrée

dans le bâtiment. Où que l’on soit dans cette médiathèque il y a des vue qui traverse le bâtiment on peut en saisir ces dimension et se repérer grâce à cela.

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+LUZPÄJH[PVU n Montreuil ,5:(73= c ;YVPZPuTL HUUtL c +LUZPÄJH[PVU H\[V\YZ KLZ T\YZ n WvJOLZ 4VU[YL\PS E

n ce début de dernière année de licence le thème LZ[ SH KLUZPÄJH[PVU *VUZ[H[HU[ \U KtÄJP[ KL logement, et vu le nombre de nouveaux logements prévu par l’état qu’il reste à construire chaque HUUtL SH KLUZPÄJH[PVU ZL MHP[ KL WS\Z LU WS\Z présente. Le problème rencontré par la plupart des municipalités qui cherchent à s’agrandir, doivent pour cela s’étendre, mais dans un contexte urbain, on ne peut pas étendre les limites de la commune, HSVYZ X\L MHPYL & :HJYPÄLY KLZ WHYJZ WV\Y Io[PY K\ logement ? Construire au-dessus des autoroutes & 3H KLUZPÄJH[PVU Z»LTISL HWWVY[LY \U tStTLU[ KL réponse à cela. L’exercice s’implante à Montreuil, ville de la première couronne Parisienne. Le but était de développer l’exercice autour des murs à pêche, position paradoxale, au lieu de prendre sur un espace vierge, on devait trouver un site habité sur lequel on pouvait intervenir pour un créer du logement. On était libre quant à la typologie de logement, du collectif au résidentiel on pouvait faire autant de logement que l’on voulait. En ce qui concerne notre groupe, nous avons choisi une parcelle d’angle à la frontière avec Rosny. Il s’agit d’un café faisant l’angle avec deux niveaux d’habitation au-dessus, sans mitoyen, il a avait de l’espace libre entre les parcelles voisines. La WHYJLSSL WHYMHP[L WV\Y KLUZPÄLY Le site choisi se trouvant sur une ZAC nous avons décidé de développer les projets à leur extrême, plus une sorte de démonstration des limites plutôt X\L S»HMÄYTH[PVU K»\UL ZVS\[PVU 5V\Z H]VUZ KtJPKt de voir que ce deviendrais la ville si nous décidions KL KLUZPÄLY H\ TH_PT\T 5V\Z H]VUZ W\ JVUZ[H[LY durant la visite du site que les personnes rencontrées étaient très souvent réfractaires à la notion de KLUZPÄJH[PVU 0SZ UL ]V\SHPLU[ WHZ X\L sH MHZZL trop « ville ». Pour balayer leurs préjuger nous leur WYtZLU[LYVUZ O`WV[OuZL KL KLUZPÄJH[PVU Nous avons choisi ce quartier car il y avait une très grande mixité des typologies bâties, on y trouve des pavillons individuels, faisant face à des grandes tours de logements collectif, côtoyant de la petite industrie. 5V\Z H]VUZ ZtWHYt UV[YL YtÅL_PVU LU O`WV[OuZL S»\U KtJPKHP[ KL KLUZPÄLY StNuYLTLU[ S»H\[YL KL KLUZPÄLY LU SVNLTLU[ JVSSLJ[PM L[ WV\Y TH WHY[ Q»HP KtJPKt KL KLUZPÄLY LU SVNLTLU[ PUKP]PK\LS n d’occupation au sol. En fait cette hypothèse prend le pari de la durée. Les évolutions des morphologies d’une rue ne se font pas en quelques mois mais sur de longues années. Partant de ce principe le but était de construire, d’anticipé, pour concorder avec le futur. Du moins lancer une dynamique qui composera le quartier futur. Etant dans un angle, dans un carrefour important, nous donnerions les bases du futur quartier. Au fur et à mesure les constructions viendront se joindre à ce

X\L S»VU H MHP[ L[ SH KLUZPÄJH[PVU ZL MLYH WL[P[ n WL[P[ J’ai choisi l’idée de la maison individuel pour montrer X\L SH KLUZPÄJH[PVU UL ZL MHP[ WHZ MVYJLTLU[ X\»LU installant des tours d’immeubles de plusieurs étages. Mais que l’on pouvait garder une maison individuelle même dans un tissu très dense. M’inspirant notamment du style de vie Japonais, anglais voir même néerlandais. Cette solution pourra prendre plusieurs formes. On pourrait imaginer qu’une petite maison se construise en fond de parcelle de chaque maison qui appartiendrait au propriétaire du terrain, pour que celles si lui servent à accueillir les membres de sa famille qui s’étends, pour accueillir les grands parents au lieu de les placer en maison de retraites, ou tout simplement pour pouvoir les mettre en SVJH[PVU L[ HYYVUKPY SLZ ÄUZ KL TVPZ *LZ THPZVUZ LU bande en fond de parcelles pourrait être desservie par une venelle que l’on viendrait créer, s’ouvrant sur un parc dans ce nouveau quartier encerclé de ces maisons individuelles. Des espaces éducatifs, et de divertissements restent à concevoir étant donné que la population triplerait si cette idée se réalisait. Ce semestre fut riche en enseignement, pas tant d’un côté technique avec des connaissances liées à la construction ou aux normes, mais plutôt d’un point de vue introspectif. Pour ma part je me suis longtemps demandé si j’allais apprendre beaucoup, et j’ai longtemps cru ne rien avoir appris. Pourtant en rédigeant une synthèse de ce semestre je me suis rendu compte du parcours réalisé. Pour une fois nous étions libre, peut-être trop libre parfois mais cela nous a permis d’apprendre à projeter seul, de saisir des éléments du projet dont on ne nous parle jamais. D’ordinaire nous avons une liste, un peu comme une liste de course à remplir, avec le nombre de logements précis au m² près, avec tout bien dicté comme on KVP[ MHPYL 6U L_tJ\[L JL[[L SPZ[L ZHUZ YtÅtJOPY ZHUZ trop se poser de questions quant à d’éventuels questionnements sur des éléments de projet à ajouter. Dans ce cas-là, puisque nous n’avions pas cette liste, nous avons dû nous poser les questions nécessaires à l’élaboration du projet. Pour qui construisons-nous ? De quoi on t’il besoin ? Que pouvons-nous apporter n JLZ NLUZ KVU[ VU TVKPÄL S»LU]PYVUULTLU[ & +HUZ quelle limite pouvons-nous agir ? Et c’est grâce à ces questions que nous avons pu découvrir des éléments auxquels nous n’avions jamais pensé. Ces éléments sont indispensables pour la préparation de notre master.


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NOISY LE SEC LES LILAS

ZAC

ROSNY SOUS BOIS

BAGNOLET

P

MONTREUIL MàP

C

P

P

ZAC

FONTENAY SOUS BOIS

VINCENNES

GROUPE

7

E N S A P L V PROJET / MONTREUIL / L513 P3 13-14 MARC BOURDIER / CLAUDIO SECCI A. GERAY / O. BOULLÉ / T. BIERLER

L D D R L

E S L I M I T E S D E L E N S I F I C A T I O U F I C T I F A L E A L I T E O U S O N E S L I M I T E S D U P L

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Projets Master 02

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Projet urbain Ilot St-Jacques

UQAM | Master 1 | Acuponcture urbaine à Montréal Nord, Montréal

Qu’est-ce qu’une limite ?

Les modes d’intervention

H SPTP[L LZ[ \U LU[YL KL\_ LSSL Kt[LYTPUL SH ÄU K»\UL zone et le début d’une seconde. On parle de limites administrative, limites territoriales … La notion de seuil est aussi liée à la limite. On parle du seuil de la porte, comme le seuil du désert. Cela peut également être le cas pour une limite moins physique, on peut parler du seuil de vieillesse, du seuil de pauvreté.

Le cas des espaces délaissés donnants sur la rue étant les plus problématique c’est sur cette partie-là que le travail c’est le plus développer, créant un système qui a pu se retourner au sein de l’ilot en jouant avec son épaisseur.

L

La différence entre ces deux notions est que l’une parait infranchissable alors que l’autre renvoi a une possibilité de passer au travers. La limite nous parait plus restrictive, on parle de limite à ne pas franchir, la limite renvois qu’à des aspects contraignants tandis que le seuil lui est franchissable. Cette question de limite, ou de seuil peuvent avoir un impact matériel, physique visible, comme un rempart, une JS [\YL 4HPZ LSSLZ WL\]LU[ H\ZZP v[YL WS\Z ÅV\ L[ [LUKYL vers une limite immatériel voir imaginaire, la frontière d’un département ou d’une province, d’une ville et d’un quartier en sont l’exemple.

Un phénomène social historique L’Homme est ainsi fait, l’instinct animal nous pousse à protéger notre territoire, défendre ce qui nous semble nous appartenir. A travers l’histoire la limite apparait comme étant restrictive, séparative permettant de se mettre à distance des autres et de s’en protéger. Très vite les limites se matérialisent et prennent la forme de clôture. Avec le moyen âge les clôtures deviennent des murs pour se protéger de l’envahisseur. Il convient de préciser que la plus vaste structure construite par l’homme est une muraille permettant de marquer la limite entre deux territoires. En effet on estime à 21.000 km la longueur totale de la grande muraille de Chine. Cette séparation des territoires marqué par un mur n’est pas qu’une chose du passé, de nos jours on construit toujours des murs entre deux pays, séparant des villes en deux. Les Etats-Unis par exemple continuent KL MVY[PÄLY SL\Y MYVU[PuYL H]LJ SL 4L_PX\L (\ ÄS K\ [LTWZ on a vu la limite passé d’une simple clôtures de bois à un épais mur de pierre puis d’un mur accompagné de barbelé L[ K»\U UV THU»Z SHUK 3»tWHPZZL\Y JOHUNL ÅV\[HU[ [V\QV\YZ plus la limite elle-même. Ce simple trait, cette démarcation administrative ou autoproclamée s’évapore au travers de cette épaisseur.

Dans un premier temps il fallait faire tomber les clôtures. Longtemps il semblait nécessaire de faire tomber toutes les clôtures et ainsi créer un espace ouvert partagé et accessible par tous dans le meilleur des mondes. Or il est rapidement apparu ensuite qu’un abandon total des limites n’était pas envisageable. Cela dit une limite n’est pas censé ressembler à une limite. Tout le travail a été de jouer avec les variations de niveau pour parvenir à séparer deux espaces simplement avec deux ou trois niveaux de sol de différences. La limite prend donc de l’épaisseur mais aussi de la hauteur. Le délaissement de l’espace est aussi en parti dû au fait que les bâtiments semblent juste posés là sans lien direct avec le sol. Le premier niveau est en hauteur, les balcons ÅV[[LU[ H\ KLZZ\Z KL JL[ LZWHJL V PS UL ZL WHZZL YPLU Alors cette fois ci la hauteur permet dans un premier temps de relier le premier niveau à un sol, puis cette hauteur permet de mettre à distance ce nouvel espace ainsi JYtt KLZ YLNHYKZ KLZ WHZZHU[Z ,UÄU \UL aVUL WSHU[tL purement contemplative est disposé en hauteur elle aussi WV\Y WLYTL[[YL \U ÅL\YPZZLTLU[ ZHUZ WPt[PULTLU[ *L[ espace non circulable est ponctué de lieux de rencontre face aux entrées. En alcôve sous les arbres dans la végétation ce lieu permet d’attendre un ami au pied de chez lui ou bien rencontrer et discuter avec quelqu’un. Pour maximiser les chances de rencontre, autour de ces endroits des stationnements autos et vélos sont présents. Les entrées sont de véritables lieux de socialisation. Le lieu V S»VU X\P[[L SL KLOVYZ WV\Y LU[YLY KHUZ \U KLKHUZ L[ SL SPL\ V SL W\ISPJ ZL Z\IZ[P[\L H\ WYP]t Il est aussi question de seuil, de hiérarchisation des espaces dans ce projet. Il faut pouvoir sentir que l’on franchi un seuil qu’on l’on pénètre dans quelque choses. De par la nature de ce seuil un individu extérieur se sentira libre par endroit et à d’autre il ne songera pas à entrer même s’il n’y a pas de clôture. Ces seuils se font grâce à des jeux de volumes, des contractions, puis des dilatations spatiales au niveau du sol mais aussi au niveau du ciel grâce en partie aux pergolas et aux nouveaux bâtiments suspendus. On commence à se sentir à l’intérieur avant d’accéder aux logements.


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Cas pratique, Ilot St Jaques

I

ci c’est de cette épaisseur qu’il est question. Sur le site du projet nous retrouvons une forte présence de clôtures symptomatique d’une nécessité de protection et d’appropriation. Pour Z»HWWYVWYPLY \U SPL\ VU ZL ZLU[ VISPNt K»LU KtÄUPY SH Z\YMHJL La clôture ici n’est pas là en guise de protection contre le vol ou les agressions, leur faible taille indique seulement qu’il s’agit de mettre à distance les personnes qui sont extérieures aux coopératives. Ces clôtures sont là pour protéger les espaces engazonnés devant les bâtiments. Or nous avons constaté que les espaces verts clôturé entre la rue et les bâtiments étaient délaissés par leurs habitants. Trop exposé aux regards extérieurs le lieu ne se prête pas à l’appropriation pourtant il y a toujours des clôtures. Coté court Il y a des bancs et des jeux dans ces

espaces et l’on ne voudrait pas que des personnes extérieures puissent utiliser de peur qu’ils ne les cassent. Alors au « cas V ® SL ZP[L LU[PLY LZ[ JS [\Yt VY MVYJL LZ[ KL JVUZ[H[t X\L SL délaissement de ces espaces est dû à l’impossibilité réciproque KLZ OHIP[HU[ L[ KLZ WLYZVUULZ L_[tYPL\YZ KL WV\]VPY WYVÄ[LY KL ces espaces. Mais dans un ensemble collaboratif de coop ces clôtures n’ont pas lieu d’être, les espaces devraient laisser transparaitre un esprit de groupe. La peur apparait quand on ne connait pas son prochain alors il faut parvenir à établir un dialogue. Attention il n’est pas question de supprimer les limites ni la propriété individuel qui est la base de la démocratie. Il est question de hiérarchiser les espaces. De donner aux limites un rôle social, un lieu d’échange et non plus un lieu de désocialisation.


Les enjeux

I

nverser la tendance actuelle, créer un espace à la fois séparateur et socialisant. L’enjeu principal est de rendre cet espace plus appropriable grâce à un travail des limites. On traite alors des limites et des seuils si l’on se réfère à la description précédente. C’est-à-dire que les limites sont conservées pour permettre de séparer l’intérieur et l’extérieur des coopératives. Toute fois des seuils franchissables à différents degré sont mis en place également pour faciliter les échanges intérieurs extérieurs de la coopérative. Ceci étant principaSLTLU[ YLUK\ WVZZPISL Z\Y \U [YH]HPS KL S»tWHPZZL\Y KL SH SPTP[L =VPJP SLZ VIQLJ[PMZ X\L UV\Z UV\Z ZVTTLZ Ä_tZ

-

Faire disparaitre les coutures

-

Mettre à distance tout en créant des lieux de rencontre

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Créer de nouvelles séquences d’entrée

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Connecter le bâtiment au sol

-

Offrir de l’espace appropriable

La limite servira toujours à mettre à distance, en pied d’immeuble par exemple pour plus d’intimité, mais la limite ainsi créée sera aussi un espace de rencontre. Cela sera rendu possible par un travail en épaisseur et de hiérarchisation des espaces avec des seuils de privatisé différents. La limite se traduit de manière physique avec des murs des parapets des haies mais elle est aussi visuelle, ressenti avec des par vu par endroit, un traitement particulier du sol ainsi que l’installation d’une pergola. Chaque limite franchie se traduit par un de ces aspects.

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Projets Personnels 03


01

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.oKPUVKVWV FG TÅHÅTGPEG +2%%

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70% des côtes touchées

.C XKNNG ƃQVVCPVG EQOOG KFÅCNG RGWV HCKTG UQWTKTG 2QWTVCPV FG PQODTGWUGU XKNNGU PG RQWXCPV UoÅVGPFTGPV NQTIPG RTQITGUUKXGOGPV UWT NGU GCWZ .GU RTQLGVU RJCTCQPKSWGU 6JG 9QTNF QW 2CNO KUNCPF ¼ &WDCË PÅEGUUKVGPV FG FTCIWGT NG UCDNG GP FÅVTWKUCPV NGU HQPVU OCTKPU 5KPICRQWT UoGUV ÅVGPFW FG MO GPVTG GV +N UGODNGTCKV SWG NGU XKNNGU GP GZRCPUKQP RTÅHÄTG GPEQTG NC RQNFÅTKUCVKQP .GU UQNWVKQPU ƃQVVCPVGU FQKXGPV UG FGXGNQRRGT EQOOG XÅTKVCDNG QWVKN FoWTDCPKUOG ¼ NoÅICNG FGU ÅEQ SWCTVKGT SWK ƃGWTKUUGPV FCPU PQU XKNNGU

Réduire l’habitat flottant à une solution d’urgence, c’est oublier que les architectes et urbanistes rêvent de la ville flottante depuis des dixaines d’années.

Au delà du rêve de vivre sur l’eau, l’intégration de ce mode de vie à la société dépend beaucoup de son utilité pour faire face au changement climatique.

18 À 80 Cm de montées des eaux

PENSER LA VILLE DE DEMAIN

ÊTRE UTILE

65;87;5/ ,25::+8

Concours Bénéteau 7YLTPLY JVUJV\YZ c *VUZ[Y\J[PVU K»\U OHIP[H[PVU ÅV[HU[L


65;87;5/ ,25::+8

02-urbanisme 2-urbanism

Un nouvel outil d’urbanisme &CPU WP FGWZKÄOG VGORU

UCPU RQWT CWVCPV GZENWTG NC FKOGPUKQP VQWTKUVKSWG NoJCDKVCV ƃQVVCPV RGWV ÆVTG WPG UQNWVKQP CWZ DGUQKPU FoWTDCPKUCVKQP FG EGTVCKPGU XKNNGU FCPU NGU \QPGU KPQPFCDNGU .oJCDKVCV ƃQVVCPV RQWTTC CNQTU ÅXQNWGT GV VTQWXGT FG PQWXGCWZ WUCIGU EQOOGTEKCWZ QW RTQFWEVKHU .C RTQZKOKVÅ FGU ƃQVVCPVU GV FGU VGTTGUVTGU CKPUK SWG NC UÅFGPVCTKUCVKQP FGU SWCTVKGTU ƃQVVCPVU RGTOGVVTC NoCEEGRVCVKQP FG EG PQWXGCW OQFG FG XKG RCT NoÅEJCPIG UQEKCN GV EQOOGTEKCN 6QWVGHQKU NoJCDKVCV ƃQVVCPV PG FGXTC RCU UGTXKT WP ÅVCNGOGPV WTDCKP U[UVÅOCVKSWG

01-Tourisme

Entrer dans les moeurs

.G FÅXGNQRRGOGPV FG NoJCDKVCV ƃQVVCPV FCPU NG FQOCKPG FW VQWTKUOG UGODNG ÆVTG NC UQNWVKQP KFÅCNG RQWT VGUVGT NC XKNNG ƃQVVCPVG FG FGOCKP 6CPV FoWP RQKPV FG XWG VGEJPKSWG SWG UQEKÅVCNG NG VQWTKUOG RGTOGV WPG FÅOQETCVKUCVKQP FG NoJCDKVCV ƃQVVCPV 2CT CKNNGWTU ¼ NoKOCIG FGU XKNNCIGU FG XCECPEGU RGTEJÅU NoJCDKVCV ƃQVVCPV RGTOGV NoÅVCDNKUUGOGPV FoWP VQWTKUOG FWTCDNG GV WPG RTQZKOKVÅ CXGE PCVWTG CW EyWT FGU RTÅQEEWRCVKQPU CEVWGNNGU .GU GZKIGPEGU EQPEGTPCPV WP JCDKVCV FG NQKUKT PG UQPV RCU CWUUK JCWVGU SWG RQWT WP JCDKVCV RGTOCPGPV GV RGTOGVVTQPV FoCOÅNKQTGT GORKTKSWGOGPV NGU UQNWVKQPU RTQRQUÅGU

STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT

01

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.G FGTPKGT UVCFG RGTOGVVTC NoWVKNKUCVKQP FG NoJCDKVCV ƃQVVCPV RQWT TÅRQPFTG CWZ OQFKƂECVKQPU GZVTÆOGU FG NoGPXKTQPPGOGPV &KHHÅTGPVU UEÅPCTKQU RGWXGPV ÆVTG GPXKUCIÅU FW RNWU QRVKOKUVG CXGE WP FÅXGNQRRGOGPV FG NoJCDKVCV ƃQVVCPV GP CXCPEG UWT NC OQPVÅG FGU GCWZ GV NG DQWNGXGTUGOGPV FGU ÅEQU[UVÄOGU CSWCVKSWGU CW RNWU ECVCUVTQRJKSWG CXGE WP FÅXGNQRRGOGPV GP WTIGPEG FÅTCKUQPPÅ .oKORNCPVCVKQP FGU PQWXGCWZ SWCTVKGT FQKV ÆVTG TGINGOGPVÅG RQWT RTÅUGTXGT NGU GURCEGU PCVWTGNU GV NC SWCNKVÅ FGU RC[UCIGU EÐVKGTU

Un mode de vie

03-ville flottante


espace culturel et associatif

espace commercial et de loisirs

habitat et jardins de production

jardins et espaces de baignade

l’habitat

L’espace semi-public 2%ÂŤ ­ ­ ÂŤ ­ % ÂŹ \ f­ 2% ­ ÂŹ ­ ­­ ÂŤ ÂŤ \% ÂŤ ÂŤ ­ ÂŤ ÂŤ ÂŤ \ ÂŤ \ \% ÂŤ ­ ­ \%ÂŤ \ 2% ­ e ­ ­ ÂŤ ÂŹ \% ÂŹ ­ ­ ­ ­

espace de jardin ou cultures espace de circulation public

)    ­ 6 ­ ­  \   \%


COUPES DE PRINCIPE Cultures ornementales et arbustres frutiers

L’habitat

Flotteur

Pour amener une masse végétale autour de l’habitat, des zones de plantations constituées de substrat léger (30% de matière organique 50% de billes d’argiles, 20% de pouzzolane) sont aménagées pour accueillir des plantes ornementales adaptées aux situations littorales ainsi que des espèces de cultures.

Flotteur 50cm Substrat léger

Assemblage des parcelles en fond de canal

Bassins en hydroponie L’hydroponie permet une maximisation de la production végétale et animale sur un espace réduit. L’eau douce est récupérée par les toitures de la maison et stockée dans le bassin. Des poissons d’eau douces sont élévés dans ce bassin et fournissent une eau riche en nutriments. Ceci accélère la croissance des plantes situées dans les bacs. Les plantes purifient l’eau du bassins et complète ce cycle vertueux.

L’habitat

Culture d’algues Flotteur Structure acier traité

La Culture d’algues exploite l’eau de mer pour produire des aliments riches en protéines. Le bassin est situé au niveau des circulations. Un espace tampon planté d’espèces hautes joue le rôle de garde corps.

Bassin en hydroponie

L’habitat

0

1

2

5

10

0.5

Flotteur

Flotteur

ECHELLE

1-100E

Culture d’algue

2+ 35*+ *+ </+

03

0

1

2

0.5

ECHELLE

1-100E

5

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03

2+ 35*+ *+ </+

L’HABITAT CONCEPT %G RTQLGV KPFWKV OQFG FG XKG PQWXGCW +N HCNNCKV SWG NoJCDKVCVKQP PG UQKV RCU GPETÃ…G FCPU WP U[UVÄOG SWG NoQP TGVTQWXG UWT VGTTG 0QWU QWU ÆOG RCTVQPU UGWNGOGPV FW OÆOG TG NC RQKPV FG FÃ…RCTV EoGUV ¼ FKTG NC HQTOG FoWP RCXKNNQP FG DCUG CUG RNWU RCTVKEWNKÄTGOGPV FCPU WP UV[NG NCPFCKU CXGE WP VQKV QKV ¼ HCKDNG RGPVG 0QWU PG RTQRQUQPU RCU WP JCDKVCV VGTTKGP UWT NoGCW OCKU DGN GV DKGP WP OQFÄNG FG KUQP OCKUQP OCTKPG .C OCKUQP CEEWGKN FQPE GP UQP EyWT WT NC OGT UQWU HQTOG FoWP DCUUKP CUUKP WVGU EGPVTCN CWVQWT FWSWGN VQWVGU NGU RKÄEGU UoCTVKEWNGPV 'PUWKVG PQWU CXQPU XQWNW WPG WPG HQTVG UÃ…RCTCVKQP GPVTG NoGURCEG CEG FGU RKÄEGU FG LQWT EQOOWPGU WPGU GV EGNWK FGU RKÄEGU FG PWKV

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ECHELLE

1-100E

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Photographies


RĂŠalisations Personnelles 04

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ANTOINE GERAY 15 rue du MarĂŠchal soult 77340 Pontault-Combault 06 50 96 70 30 antoine_geray@homail.fr Permis B : vĂŠhiculĂŠ 22 ans

ExpĂŠrience Professionnelle 2014 - 2015 :

Participation aux concours BENETEAU et EUROPAN 13

2014 - 2015 :

Multiples CDD 35h saisonnier DĂŠcathlon

28/02 2014 :

:[HNL LU HNLUJL KÂťHYJOP[LJ[\YL :(9,( (SHPU :HYMH[P ZLTHPULZ

01/10 2013 :

*+0 O ]LUKL\Y +tJH[OSVU YH`VU 4VUHNUL TVPZ

26/08 2013 :

*++ O ]LUKL\Y +tJH[OSVU YH`VU 4VUHNUL TVPZ

13/07 2013 :

Stage de première pratique chantier BĂŠnĂŠvole sur un chantier de l’association APARE : 9LZ[H\YH[PVU KLZ JHUH\_ 9V`H\_ KL 4PYHTHZ TVPZ

05/07 2012 :

+.**9- 4PUPZ[uYL KL SÂťtJVUVTPL L[ KLZ Ă„UJHUJLZ ! =HJH[HPYL ZHPZVUUPLY TVPZ

FORMATION 2014 - 2015 : 2013 - 2014 : 2010 - 2011 :

Un an de master en Design de l’Environnement à l’UniversitÊe du QuÊbec à MontrÊal Obtention d’une licence en architecture à L’ENSA Paris La Villette Obtention du BaccalaurÊat gÊnÊral LittÊraire

APTITUDES | COMPÉTENCES Logiciels : Artistique :

Photoshop | Autocad | In Design | Sketchup | Lightroom | Premiere pro | Arlantis studio Photographe amateur

LANGUES Anglaise :

Bon niveau de comprĂŠhension, ĂŠcrit et parlĂŠ




ARCHITECTURE PORTFOLIO Antoine GERAY


Antoine GERAY 2015 ENSAPLV


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