architecture
A N T O I N E G E R A Y
ARCHITECTURE PORTFOLIO Antoine GERAY
Etudiant en architecture
[ ENSAPLV | 2017 ]
À PORPOS DE MOI Ce portfolio expose mon univers architectural à travers mon parcours scolaire et des travaux personnels. Ce qui pourrait me définir le mieux serait sans aucun doute ma curiosité et ma soif de connaissance. Ma curiosité me donne l’envie en permanence d’essayer, d’expérimenter de nouvelles choses. Découvrir de nouveaux sujets, de nouvelle manière de faire. Je suis curieux et je m’intéresse à tout. Que ce soit l’art, la culture, le sport, la nature ou les gens, tout est source de savoir et de connaissance. C’est cette curiosité et cet intérêt pour tout qui nourrissent mon regard architectural. De l’urbanisme au dessin d’une serrure, tout m’intéresse dans le travail architectural. Chaque échelle présente ses spécificités et chaque échelle est source de création et de découverte.
Antoine GERAY
C’est aussi cette curiosité qui, en agence, me donne constamment le sourire et la bonne humeur qui me caractérise. Car même si le travail est dur, rébarbatif, fastidieux, j’arrive toujours à trouver du plaisir à travailler et à découvrir les différentes étapes du projet. Du pliage des plans en passant par la réalisation de vues, de maquette jusqu’au suivi de chantier je travaille toujours dans cette volonté d’apprendre en permanence. Ce sont ces caractéristiques qui m’ont naturellement poussées à faire équipe avec des amis ingénieur paysagistes pour produire des projets lors de différents concours. La pluridisciplinarité de l’architecture est très enrichissante et ces expériences de travail l’ont été pour moi. Ce sont également ces caractéristiques que je viens d’évoquer qui m’ont donné le gout et l’envie de découvrir la photographie. Cette curiosité et cette envie de savoir se sont transformé en passion pour ce domaine.
TABLE DES MATIÈRES
1
Projets Académiques Edifices publics Médiathèque à la Cité Internationale Universitaire,Paris Maison de Quartier et Jardins associatifs, la butte Bergeyre, Paris Conservatoire de Musique
09 15 19
Logements Logement et Atelier d’Artiste, quartier de la Mouzaïa, Paris La maison à Patio, projet sans contexte
Densification d’un tissu pavillonnaire, Montreuil
27 31 35
Projets urbains
2
Projets sur les limites d’un ilot dans un quartier sensible, Montréal Nord Regénération d’une friche portuaire, Anvers
39 45
Projets Personnels
3
Concours Bénéteau, Maison flotante Concours BIM, Pépinière d’entreprises à Bobigny
Europan 13, Mutation urbaine à Noisiel
53 59 65
Travaux Agence
4
Production de vues d’ambiances Production de maquettes numériques Production de dessins techniques Suivi de chantier et reportage photo
71 73 75 79
Travaux Personnels Photographies personnelles
82
01
PROJETS ACADÉMIQUES
EDIFICES PUBLICS P.09
MÉDIATHÈQUE ETUDIANTE CITÉ INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS ENSAPLV - L2 - O.CHASLIN ET D.GABARDO - S2
PROGRAMME Construction d’une médiathèque universitaire, de trois salles d’exposition et d’un bar restaurant à la cité internationale universitaire de Paris LOCALISATION Boulevard Jourdan Paris 14, France
L
a volonté de créer une résidence universitaire à Paris voit le jour durant l’entre deux guerres. Un campus qui regrouperait les étudiants des Nations étrangères dans un modèle de l’architecture hygiéniste de l’époque, le fleuron de la modernité architecturale. Cette volonté d’ouverture se traduit également par une expression architecturale particulière, chaque bâtiment s’inspire des traditions architecturales du pays qu’il représente. De nombreux architectes ont pu y construire de nouveaux édifices créant ainsi au fil du temps un campus universitaire de grande ampleur mais également un témoignage de l’évolution de l’architecture.
ANNÉE 2013
C’est dans ce contexte architectural que le projet s’implante humblement. Au pied du Pavillon principal, dans la partie la plus ancienne du site. Visible depuis l’entrée principale le projet accompagne les étudiant entrant dans la cité jusqu’au parc. Constitué d’une médiathèque, d’une salle d’exposition et d’une cafétéria, cet édifice culturel s’articule autour de la nature. La lumière naturelle et le parc verdoyant en sont le point de départ. C’est un nouveau point de vie que ce projet tente de créer, un lieu ou l’art et la culture s’inscrivent dans un contexte international au cœur de la vie étudiante Parisienne.
01
Plan Toiture
Plan R+1 Salles de lecture et salle de stockage
Plan RDC Salles d’exposition, cafeteria et administration
Elevation Ouest
Coupe Longitudinale Salle de lecture et cafeteria
Coupe Transversale Salle de lecture et salle d’exposition
Eélévation façade NORD Avenue Rockefeller
10 11
L
a nature est ici une composante essentielle de ce projet. Le contexte très arboré et ouvert sur de grand espaces offre de magnifique point de vue. Mais il est aussi une menace pour les ouvrages entreposés, notamment à cause des rayonnements direct du soleil. La nature est donc tantôt mise en avant tantôt mise a distance, c’est sur cette dualité que le projet repose. Cette question centrale de la protection des livres a donnée naissance à un système de paroi épaisse dans laquelle les ouvrages prennent place, rythmée par de hautes fenêtres forment des alcôves desquelles des assises permettent aux lecteurs de lire au soleil avec une vue vers l’extérieur dans un cocon. Ces hautes fenêtres apportent la lumière qui inonde les tables de lecture leur faisant face. Des baies vitrées créent des cadrages sur différent point du site devant lesquelles des salons prennent place. Ces endroits de détentes sont propices à la relaxation et à la contemplation de l’extérieur. Les trois salles d’exposition sont-elles coupées de tout contact avec l’extérieur, un système de sheds étant mis en place pour apporter une lumière zénithale tout en protégeant les œuvres là encore des rayonnements directs du soleil. Ces trois salles peuvent être complètement autonome et accueillir trois exposition différentes ou jointes les unes aux autres ne former qu’une.
12 13
N
EDIFICES PUBLICS P.15
LOCAUX ASSOCIATIFS MAISON DE QUARTIER ET ASSOCIATION AGRICOLE ENSAPLV - L1 - T.BABLED ET P.DUTERTE - S1
PROGRAMME Construction d’une maison de quartier, salle de réception et d’un jardin associatif sur les pentes de la butte Bergeyre ANNÉE 2012 LOCALISATION Butte Bergeyre Paris 19, France
I
l flotte comme un air d’autre fois au
ne permet pas de supporter le poids de
sommet de cette butte si particulière
constructions lourdes. C’est ce facteur
à Paris qu’est la butte Bergeyre.
qui détermine donc l’architecture du
L’atmosphère du Paris champêtre y
projet.
est encore très présente créant ainsi un quartier comme conservé dans une
Dans ce contexte de petit village le but
bulle temporelle. Cette butte vestige
est de créer un lieu associatif, sorte
des buttes Chaumont non loin, offre un
de maison de quartier, un lieu où l’on
point de vue sur paris extraordinaire.
puisse se rassembler, comprenant une
On y voit la basilique du sacré cœur
salle des fêtes, un café et des locaux
sans aucun obstacle pour la vue.
pour une association de quartier. En plus de cette maison de quartier des
Le projet s’implante sur le coteau de
locaux pour l’association paysagère
cette butte où un jardin agricole prend
seront créés pour tirer un meilleur profil
place. La pente y est forte et le sol
du jardin agricole qui sera conservé.
instable du a d’ancienne carrière de
Pour cette association paysagère une
pierre présente sous terre. C’est ce
orangerie, des locaux de stockage
facteur qui a protégé ce quartier des
et des locaux administratifs seront
constructions moderne. Le sol instable
construits.
01
Association Agricole
L
e terrain est le fondement de ce projet. Au sens propre certes mais aussi c’est à cause de ce terrain ou plutôt grâce à ce terrain instable, que cette parcelle a été sauvée de la construction. C’est donc au pied de la pente que le bâtiment pour l’association paysagère s’implante Il est le fondement du projet, sa base. Il ne renie pas la pente, il n’est pas question de bétonner massivement cet espace vert. Il s’agit d’un échange entre l’urbanité et la nature. Très vite l’esthétique des ruines apparait pour se site comme une évidence. Les constructions n’ont jamais réussi à s’imposer dans cette
Coupe Locaux association agricole
nature, l’homme après l’avoir exploité a rendu cette parcelle a la nature. Les bâtiments de stockage et administratifs de cette association prendrons l’aspect de ruines. Les bâtiments s’encastrent dans la pente leur toiture ne faisant qu’une avec le terrain. Depuis le sommet de la butte les bâtiments disparaissent alors que depuis l’accès au pied du site l’architecture se dévoile. Les limites se brouilles on ne sait pas jusqu’où va le bâti ni ou s’arrête la nature. Et au sommet de cette ruine trône une orangerie parfaitement exposée pour bénéficier d’un ensoleillement optimum pour le développement de fruit en hiver.
Elévation Nord Ouest
Maison de Quartier
L
a superbe vue sur Paris a joué un rôle déterminant au sommet de cette butte. Car il était impossible d’oublier les riverains qui vivent là depuis des années avec cette vue magnifique. Sans oublier tous les passants sui s’arrêtaient pour profiter de la vue. La hauteur du bâtiment doit donc être assez limitée ou bien se situe un peu plus bas dans la pente. La vue pour les passants est un peu plus réduite certes mais de larges baies vitrées de part et d’autre du bâtiment lui confère une grande transparence. Jusqu’à présent le parc était fermé par de simple grille pas du tout esthétique. Un système de lame de cuivre organise l’ensemble du projet. Une barrière est créée par ces lames, qui en se tordant créent des espaces que le regard traverse, cette clôture se poursuit au niveau du bâtiment et se prolonge en toiture. Le cuivre se patinera avec le temps et offrira des couleurs changeantes.
L
e café lui est accolé à un bâtiment mitoyen. Ce café est relié avec la maison de quartier par ce système de revêtement en cuivre qui crée ici une terrasse abritée de la pluie. Ce revêtement est aussi la jonction avec l’association paysagère, l’ancien chemin dans la pente est réhabilité et une main courante en cuivre fait le lien entre ces deux bâtiments. La salle des fêtes est la pièce maitresse de la maison de quartier située en sous-sol avec une baie vitrée sur toute sa longueur elle est un belvédère offrant une vue sur tout paris au-dessus des immeubles.
Coupe café Coupe salle des fêtes
Elevation Ouest
16 17
EDIFICES PUBLICS P.19
CONSERVATOIRE BRUNO COULAIS
CONSERVATOIRE DE MUSIQUE ENSAPLV - M1 - V.CORNU ET B.GAUDIN - S2
PROGRAMME Construction d’un conservatoire de Musique et d’un Auditorium public de 400 places ainsi que d’un amphithéatre de 400 places extérieur LOCALISATION Square du Docteur-Grancher Paris 20, France ANNÉE 2016
L
e mot école vient du latin « schola » : loisir consacré à l’étude, venant du grecque scholé : loisir. La notion de loisir et donc d’amusement, de plaisir, a une importance particulière dans ce projet de conservatoire. Ce sont des enfants qui s’inscrivent en majorité dans les conservatoires de musique. La volonté d’apprendre à jouer d’un instrument se mêle à l’envie de se faire de nouveaux copains. Un lieu de loisir donc, récréatif mais aussi un lieu de socialisation. L’architecture se doit de proposer une partition harmonieuse pour permettre les échanges. Car l’école c’est aussi cela, un échange de connaissance et de compétences. Cette notion d’échange s’exprime ici à travers les circulations. Lieux de détente et de socialisation les circulations se composent d’une série de galeries ouvertes sur l’extérieur.
Cette ouverture sur l’extérieur est aussi un échange, la nature pénètre dans le conservatoire. Les galeries ont pour rôles de desservir, de faire entrer la lumière dans les salles, elles les protègent aussi des rayons puissants tout en laissant la nature pénétrer le projet. En tout point du conservatoire un morceaux de nature nous est offert. Le patio central est l’élément où la nature s’invite au cœur du projet. La nature articule les espaces et relie le conservatoire à l’auditorium. Un dispositif de niche et d’alcôve s’organise également dans les espaces de distributions véritables lieux vivants. Ces petits sous espaces intimes propice à la discussion représentent ce jeu entre ouverture sur l’extérieur et repli vers l’intérieur. Les salles individuelles en sont un exemple a plus grande échelle.
01
Plan RDC du conservatoire
Plan R-1 du conservatoire
Eélévation façade Sud - Ouest Rue Sorbier
Coupe longitudinale sur l’auditorium extérieur
Coupe transversale sur les salles individuelles et une salle d’ensemble
Eélévation façade Sud - Est Rue Orfila
20 21
Coupe perspective transversale de l’auditorium
Plan isolé de l’auditorium
Coupe perspecticve longitudinale de l’auditorium
22 23
Perspective du patio et auditorium extérieur
Escalier principal intérieur
Perspective de la rampe d’accès principale
Perspective de la galerie desservant les salles individuelles
Perspective de l’escalier d’accès principal
Perspective du patio central et de l’auditorium extérieur
24 25
LOGEMENTS P.27
ATELIER PHOTOGRAPHIQUE LOGEMENT ET ATELIER D’ARTISTE ENSAPLV - L1 - T.BABLED ET P.DUTERTRE - S1
PROGRAMME Construction d’un atelier et d’un logement d’artiste en lieu et place d’un box abandonné dans le quartier de la Mouzaïa LOCALISATION Rue de Bellevue, Paris 19, France ANNÉE 2012
E
trange quartier qu’est le quartier de la Mouzaïa. Sorte de parenthèse, comme si le temps ne s’était pas écoulé depuis des siècles. L’une des dernières zones pavillonnaires dans Paris Intramuros. Cette particularité s’explique par la nature du sol rendu instable pour de lourdes constructions à cause d’une ancienne exploitation du sol. Seul élément qui puisse nous rappeler que nous somme bien à Paris, un ensemble d’immeuble d’une quinzaine d’étage juste en face du site du projet, les immeubles autour de la place des fêtes. Dans ce contexte particulier cet exercice consistait à créer un atelier d’artiste. Il fallut donc réfléchir comment concilier une activité artisanale et un espace d’habitation. Comprimé entre cet ensemble de barres et ces logements centenaires le projet deviendrait une sorte de synthèse. Le passé de ce quartier est aussi un élément décisif dans le développement de ce projet.
Le principe de stratification qui a composé ce quartier petit à petit, ces couches qui se sont superposées au cour des années sera visible sur ce bâtiment. En effet chaque étage sera une stratification différente représentant une étape de l’histoire. Le fondement, le rez-de-chaussée est en pierre pour rappeler le passer minier de ce site. Le premier étage lui est en bois, comme beaucoup de maison dans ce quartier. Et enfin le dernier étage représente le présent en acier et en verre, symbole de la modernité. L’espace de travail de l’artiste se développera à rez-de-chaussée et en sous-sol très largement éclairé par une verrière. Studio en double hauteur pour que la lumière puisse pénétrer dans ce sous-sol. L’espace de vie est lui composé d’un salon cuisine salle à manger au premier étage. La chambre et la salle de bain se trouvent au dernier étage. La structure de cette stratification est l’acier. En effet ce sont des poteaux au acier qui contiennent les circulations qui portent ce projet.
01
28 29
LOGEMENTS P.31
LA MAISON À PATIO MAISONS EN BANDE REPRODUCTIBLES ENSAPLV - L2 - O.CHASLIN ET D.GABARDO - S1
PROGRAMME Construction d’une maison à patio typevisant à ce qu’elle puisse être reprductible en bande LOCALISATION Projet sans site ANNÉE 2013
P
remier véritable exercice de logement du cursus en Licence, il est question de réfléchir à la meilleure manière de créer une maison à patio qui a pour but d’être reproduite en série dans une logique de maison en bande. Il ne s’agit là que d’un projet sans contexte, un projet qui a pour objectif d’expérimenter différentes manières de gérer les questions d’ensoleillements et de mitoyenneté dans une parcelle qui se développe en longueur. On se rend compte rapidement que le fait de produire plusieurs maisons en longueur identiques, les unes contre les autres implique la mise en place d’un dispositif
pour apporter de la lumière. Le patio apparait comme la meilleure alternative pour apporter de la lumière au cœur de cette longue parcelle. Le logement se replie sur lui-même et prend des vues sur cet espace extérieur à l’intérieur du logement. Il peut aussi servir d’espace de séparation entre les espaces dit « public » et les espaces dit privée. En fait le patio sert à donner une intimité par rapport aux autres pièces. De par la mise à l’écart de cette espace, le simple invité sait qu’il s’agit d’un espace privé et n’est pas tenté d’y aller.
01
Coupe AA’
R+1
RDC
Coupe CC’
Coupe BB’
32 33
LOGEMENTS P.35
DENSIFICATION À MONTREUIL DENSIFIER AUTOUR DES MURS À PÊCHES ENSAPLV - L3 - M.BOURDIER ET C.SECCI - S1
PROGRAMME Préserver les Murs à Pêches de l’urbanisation dû à la pression foncière en proposant une densification des quartiers alentour. LOCALISATION ZAC Boissière Acacia, Montreuil, France ANNÉE 2014
L
’enjeu actuel des villes de la proche banlieue parisienne est de réussir à se développer et ce malgré un manque de terrains vierge. L’étalement urbain n’étant plus la seule manière de développer une ville, celle-ci doit se construire sur elle-même. Mais quand les terrains vierges viennent a manquer que faire ? Sacrifier des parcs pour bâtir du logement ? Rogner les espaces agricoles ? La densification apporte un élément de réponse à cela. Le projet s’implante ici à Montreuil, ville de la première couronne Parisienne. Ancienne ville maraichère le parc des Murs à Pêches est les vestiges de cette agriculture qui servait jadis à alimenter Paris. Or à cause de la pression foncière ce vaste parc est de plus en plus menacé par les constructions. Le but de ce projet est de mettre en avant le fait qu’il y ait d’autres alternatives que de grignoter les rares espaces verts en proche banlieue Parisienne pour développer une ville.
Construire dans le construit et non sur des espaces « vierges » de toutes constructions. Le site que nous avons retenu pour cela est à la frontière avec Rosny, dans une zone principalement pavillonnaire mixée avec des logements collectifs plus urbains et plus denses. Situé au sud de la ZAC Boissière Acacia le projet tente de présenter une autre approche de la densification de la ville. Une densification qui se déploierait en différentes temporalités sans expropriations. Le projet vise surtout a montrer qu’il est possible de densifier un tissu pavillonnaire en apportant une plus-value aux propriétaires. L’enjeu était de trouver une solution pour que la ville puisse se développer sur elle-même y compris dans un tissu pavillonnaire sans détériorer le cadre de vie des habitants. Nous cherchions à densifier le plus possible ce tissu, en apportant aux actuels propriétaires une plus-value.
01
Densification de la parcelle de dĂŠpart
AxonomĂŠtrie du principe de densification
Elevation des maisons de villes individuelles
Perspective des extensions des pavillons
Elevation des logements collectifs
36 37
PROJETS URBAINS P.39
TRAVAIL SUR LES LIMITES ACUPONCTURE URBAINE À MONTRÉAL UQàM - M1 DESIGN DE L’ENVIRONEMENT - BORKUR BERGMANN
PROGRAMME Aménagements urbain et travail de redéfinition des limites d’un ilot d’immeuble en copropriété dans un quartier sensible de Montréal LOCALISATION Ilôt Saint Jacques, Montréal Nord, Canada
L
a limite est un entre deux, elle détermine la fin d’une zone et le début d’une seconde. On parle de limites administrative, limites territoriales … La notion de seuil est aussi liée à la limite. On parle du seuil de la porte, comme le seuil du désert. Cela peut également être le cas pour une limite moins physique, on peut parler du seuil de vieillesse, du seuil de pauvreté. La différence entre ces deux notions est que l’une parait infranchissable alors que l’autre renvoi a une possibilité de passer au travers. La limite nous parait plus restrictive, on parle de limite à ne pas franchir, la limite renvois qu’à des aspects contraignants tandis que le seuil lui est franchissable. Cette question de limite, ou de seuil peuvent avoir un impact matériel, physique visible, comme un rempart, une clôture. Mais elles peuvent aussi être plus flou et tendre vers une limite immatériel voir imaginaire, la frontière d’un département ou d’une province, d’une ville et d’un quartier en sont l’exemple.
ANNÉE 2014
L’Homme est ainsi fait, l’instinct animal nous pousse à protéger notre territoire, défendre ce qui nous semble nous appartenir. A travers l’histoire la limite apparait comme étant restrictive, séparative permettant de se mettre à distance des autres et de s’en protéger. Très vite les limites se matérialisent et prennent la forme de clôture. Avec le moyen âge les clôtures deviennent des murs pour se protéger de l’envahisseur. Il convient de préciser que la plus vaste structure construite par l’homme est une muraille permettant de marquer la limite entre deux territoires. En effet on estime à 21.000 km la longueur totale de la grande muraille de Chine. Cette séparation des territoires marqué par un mur n’est pas qu’une chose du passé, la construction du mur entre les Etats-Unis et le Mexique est aujourd’hui plus que jamais au coeur des débats. Au fil du temps on a vu la limite passé d’une simple clôtures de bois à un épais mur de pierre puis d’un mur accompagné de barbelé et d’un no man’s land. L’épaisseur change floutant toujours plus la limite elle-même. Ce simple trait, cette démarcation administrative ou autoproclamée s’évapore au travers de cette épaisseur.
01
Coupe de la séquence entre rue et logements
Cas pratique, Ilot St Jaques
Les enjeux
Sur le site du projet nous retrouvons une forte présence de clôtures symptomatique d’une nécessité de protection et d’appropriation. Pour s’approprier un lieu on se sent obligé d’en définir la surface. La clôture ici n’est pas là en guise de protection contre le vol ou les agressions, leur faible hauteur indique seulement qu’il s’agit de mettre à distance les personnes qui sont extérieures aux coopératives. Ces clôtures sont là pour protéger les espaces engazonnés devant les bâtiments. Or nous avons constaté que les espaces verts clôturé entre la rue et les bâtiments étaient délaissés par leurs habitants. Trop exposé aux regards extérieurs le lieu ne se prête pas à l’appropriation pourtant il y a toujours des clôtures.
Il est question de hiérarchiser les espaces. De donner aux limites un rôle social, un lieu d’échange et non plus un lieu de désocialisation. Différencier les limites des seuils et proposer une plus grande appropriation des espaces.
Le site entier est clôturé or force est de constaté que le délaissement de ces espaces est dû à cette volonté d’appropriation extrême.
Le but étant de : - Faire disparaitre ces clôtures semblables a celles d’une prison. - Garder ses distances avec la rue et les passants tout en permettant des rencontres à cet endroit. - Créer de nouvelles séquences d’entrée. - Reconnecter les bâtiments au sol. Pour ce faire nous travaillons principalement sur le frontage. Cet espace séparant le bâtiment de l’espace public.
En surélevant celui-ci nous reconnectons le bâtiment au sol. A l’heure actuelle les balcons sont situé à 1m20 du sol. Grace à cette sur élévation de ce frontage non exploité, nous pouvons proposer aux résidents de ce niveau une terrasse, et non plus un balcon, qui donne sur un petit jardin. Cette surélévation s’exprime à travers trois hauteurs différentes. Le long du trottoir cette hauteur est de 70 cm. Celleci permet de créer une limite de propriété sans nécessairement clôturer. Cet espace surélevé est planté d’espèces variés ne nécessitant pas un grand entretien. Au niveau des entrées des immeubles c’est dans cette épaisseur que s’implantent des bancs. Un espace où l’on peut attendre quelqu’un assis au milieu d’un paysage fleuri.
Coupe de la séquence entre deux immeubles Axonométrie de l’ensemble du projet
40 41
Depuis la rue le frontage vegetalisé met à distance les logements et la rue sans clôtures
Vue d’un jardin partagé entre deux immeubles
Vue du parc intérieur et séquence d’entrée des bâtiments
42 43
Vue du parc des friches ferroviaires avec des wagons de marchandise transformĂŠs
PROJETS URBAINS P.45
REQUALIFICATION DE FRICHES
DÉVELOPPEMENT URBAIN ENSAPLV - M2 - D.REBOIS ET T.BARBIER - S1
PROGRAMME Requalification d’un secteur portuaire au nord d’anvers en présence de nombreuses friches. Densification du tissu urbain et developpement d’un système de parcs linéaire le long de friches ferroviaires LOCALISATION Luchtbal, Anvers, Belgique ANNÉE 2017
A
nvers ville d’art et de culture depuis des siècles. La ville de Paul Rubens mais aussi la ville de la mode et du Diamant. Mais Anvers c’est avant tout une industrie, un port. Le port d’Anvers est le hub de distribution européen par excellence grâce à une connexion parfaite avec le réseau routier européen. Situé sur les rives de l’Escaut c’est ce Port qui a permis à la ville de se développer. Dans un premier temps le long du fleuve mais Napoléon décide de rationaliser le port et de créer un bassin déconnecté de la rive. A fur et à mesure des décennies d’autres bassins sont venus se greffer à celui de Napoléon et petit à petit les infrastructures sont devenues de plus en plus gigantesque rendant obsolète aujourd’hui les anciens bassins à la grande joie des architectes. C’est en effet au bout de l’in de ces bassins qu’à été construit en 2016 l’un des derniers bâtiments dessiné par Zaha Hadid, la maison du port. Le déplacement des activités portuaire a généré un grand nombre de friches au
nord de la ville qui est en pleine mutation. Des projets d’envergure sont en court de réalisation et le réseau de tramway est en train d’être étendu. C’est dans ce contexte que nous intervenons. Nous profitons de l’arrivée du tramway dans ce quartier au Nord le long d’un boulevard surdimensionné pour les voitures, long de deux kilomètres. Le quartier de Luchtbal est un quartier pauvre de la ville contraint entre les voies du Thalys et l’autoroute d’un côté et des commerces de grande surface comme l’on trouve aujourd’hui dans toute les périphéries urbaines. Le tout le long des installations portuaire de stockage donnant sur le port. Le but étant de redonner une échelle urbaine à ce boulevard plus large que les champs Elysées aujourd’hui, Le but étant aussi d’apporter aux habitants de ce quartier des activités, des centres de soins, des lieux d’éducations et surtout des activités professionnelles qui tous manquent dans cette partie de la ville.
01
RECONQUÊTE DES FRICHES La voiture omniprésente sur ce site l’a également défiguré. Rien n’est à échelle humaine, tout est fait pour la voiture. Les espaces sont immenses, surdimensionnés, le piéton est perdu au milieu de tout cela, devant prendre sa voiture dès qu’il sort de chez lui. L’espace du site se décompose en deux parties, d’un côté une zone industrielle / commerciale et de l’autre des habitations, le tout coupé par ce boulevard.
T
Le projet est clair, redessiner un espace public à l’échelle humaine, recréer une urbanité sur ce boulevard et enfin reconnecter la ville à l’eau. Le tout en s’appuyant sur les nouvelles infrastructures du tramway. Recréer une activité dans ce quartier, le rendre attractif à l’échelle de la ville.
B
Ce projet s’appuie sur les arrêts de tramway créés. A chacun de ces arrêt un équipement majeur manquant au site est implanté. L’ensemble de ces constructions formerait à long terme le nouveau tissu de ce quartier se structurant grâce à un système d’espace public permettant de développer la marchabilité du quartier. Le piéton, le vélo et tous les autres modes de transport non motorisés sont mis à l’honneur.
B’
T
Et ce sont ces espaces qui sont le point de départ de ce projet. La récupération et la transformation des friches ferroviaires sur le site est la première action. Le but étant de se servir de ce système de voies de chemin de fer abandonnées pour créer une limite poreuse et plus végétale entre les équipements portuaires et le reste du quartier. Une voie douce y prend donc place et un parc linéaire est créé. Les logements ne donneront donc pas sur un balai de camion incessant mais sur un parc linéaire dont la largeur varie en certains points. Cette largeur est la plus grande quand ce parc linéaire intervient sur les friches d’une station de triage là aussi transformée en un parc sur lequel bureaux, commerces, restaurants, équipements et logements prennent des vues. Le quartier dispose déjà de plusieurs parcs, les espaces vierges sont nombreux mais non aménagés. Il sera alors question d’aménager ces parcs et de les connectés les uns aux autres à travers un système d’espace public s’appuyant là encore sur le tramway.
A
T
A’
Enfin les quais prennent toute leur valeur grâce a un aménagement qui les rend accessible, la place des voitures y est réduite. Il est question de faire de ces quais un nouveau point de fête nocturne de la jeunesse Anversoise nombreuse dans ce secteur. Bars, cafés et restaurants ont des terrasses donnant directement sur les quais qui deviennent partie intégrante du maillage piéton développé plus tôt.
T
Coupe Perspective AA’ Boulevard urbain, Place des festivals et Parc sur les quais
Coupe Perspective BB’ Boulevard urbain et Parc linéaire
Au Nord du site, le parc linéaire prend sa largeur maximale quand il prend place sur l’ancienne gare de triage en friche. Les traces de ce passé industriel sont gardées, les rails sont conservés mais intégré dans le traitement paysager comme on le trouve sur la High Line
à New-York. Autour de ce parc c’est tout un nouveau quartier qui prend vie. Des bureaux en rouge donnent sur le boulevard, les logements eux donnent sur le parc. Sous les bureaux nous retrouvons les commerces existants au rez-de-chaussée.
Au Sud c’est la culture et le loisir qui dominent. Une médiathèque vient enrichir l’offre culturelle de ce site pauvre en équipements. Le cinéma est déplacé et transformé. Ces deux équipements majeurs encadrent deux grandes places sur lesquelles
des évènements de grande ampleur peuvent être organisé comme la place des spectacles à Montréal. Enfin le tracé du parc linéaire parvient jusqu’au quai ou un parc jouxte le viaduc qui enjambe le canal Albert.
46 47
Place des festivals depuis l’arrêt de Tram
Le boulevard urbain et l’entrée du musée de l’industrie depuis l’arrêt de Tram
Ecole de Chimie et entrée du parc depuis l’arrêt de Tram
Place des festivals depuis la terrase haute du cinĂŠma
48 49
02 PROJETS PERSONNELS
ACTIVITÉE TERTIAIRE P.53
PÉPINIÈRE DES BÂTISSEURS
CONCOURS BIM 2016 POLANTIS - PARTENARIAT ATELIER POLIS - FINALISTES
PROGRAMME Conception d’une pépinière et d’un hotel d’entreprise ainsi qu’un ilot urbain sur la parcelle de l’ancienne usine MBK à Bobigny le long du Canal de l’Ourq à l’aide de l’outil BIM LOCALISATION Rue de Paris, Bobigny, France ANNÉE 2016
L
e long du canal de l’Ourq, dans un contexte de grande mutation, nous avions comme projet d’aménager la parcelle sur laquelle était implantées les anciennes usines de mobilettes MBK. Non pas pour un construire simplement des logements mais pour y réimplanter de l’activité et de la production. Le programme est simple, nous devions aménager cette longue parcelle en y créant des logements ainsi que des bureaux et principalement consevoir une pépiniaire d’entreprise. Aux vues de la prolifération des pépinières en Île-De-France, il nous a semblé indispensable de spécialiser la pépinière dans un secteur d’activité. Situé au coeur du quartier Écocité dans un territoire mutable de la métropole, la pépinière accueillera les métiers de
l’aménagement, de l’urbanisme et du paysage. Lieu de brassage, elle rassemblera des professionnels et soutiendra l’exportation des savoir-faire Français. Le bâtiment est composé de deux ailes connectées entre elles par un Atrium. L’espace central, le coeur du projet entièrement vitré, accueille un Fablab, lieu d’expérimentation devenu incontournable dans les métiers de la conception. Sous ce dernier on trouve un restaurant et un espace repas pour l’ensemble des occupant de la pépiniaire. Des boîtes faisant office de salles de réunions sont insérées à chaque étage. Tournées vers le coeur du bâtiment, elle seront visible depuis l’entrée dans l’Atrium.
02
54 55
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LOGEMENTS P.59
LA MAISON FLOTTANTE CONCOURS BÉNÉTEAU 2015 BÉNÉTEAU - PARTENARIAT ATELIER POLIS - 2015
PROGRAMME Conception d’une maison flottante autonome sur la base d’un module permettant de recréer un quartier flottant LOCALISATION N’importe quelle mer, océan, lac ou rivière ANNÉE 2015
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PENSÉE MULTI-SCALAIRE
LA VILLE En additionnant ces cellules, différents usages émergent. À l’habitat se mêlent des parcelles dédiés aux loisirs, aux commerces, à la culture ou encore à la production industrielle (bio plastique à base d’algues, aquaponie, écloseries de pleine mer etc...)
D
ans le cadre du concours lancé par la fondation Bénéteau en 2014. Le thème était «la maison flottante de demain ».
des rayons du soleil sur l’eau. Ce monolithe fermé sur l’extérieur se révèle être en fait largement ouvert sur lui-même.
La demande en habitat flottant est en augmentation face aux problématiques de montée des eaux et de construction en zone inondable. Le parti était donc de réfléchir d’une part aux solutions techniques et architecturales à l’échelle de l’habitat, d’autre part au paysage qui résulte de l’agencement de ces modules flottants.
Un espace de production (production d’algue et de jardin en hydroponie) semi-privé qui fonctionne comme une zone d’échange autour de la maison. Enfin l’espace extérieur de la cellule permet la circulation à l’échelle du quartier flottant et l’arrimage des cellules.
Chaque habitation est divisée en trois espaces. Le cœur privé, constitué par un habitat lumineux tourné vers un patio central pour se protéger de la force des éléments climatique. Ce patio aquatique inonde chaque pièce de l’habitat de lumière grâce à la réflexion
Chaque module s’assemble pour pouvoir créer un véritable quartier flottant autonome en énergie mais aussi en ressources alimentaire. Des modules d’équipements publics peuvent se rattacher à l’ensemble pour enrichir l’offre culturel ou institutionnelle de ce quartier innovant et flottant.
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espace culturel et associatif
espace commercial et de loisirs
habitat et jardins de production
jardins et espaces de baignade
l’habitat
L’espace semi-public L’architecture au centre, regroupe l’ensemble des pièces. L’espace semi public accueille un large panel d’usages, algoculture, potager ou plantation en hydroponie, jardin d’eau ou encore espace d’assises et de jeux. L’espace extérieur est une circulation libre d’obstacle qui connecte les cellules entre elles.
espace de jardin ou cultures espace de circulation public
Culture aquaponique algoculture Pisciculture jardin aquatique d’ornement
60 61
62 63
PROJETS URBAINS P.65
TRANSFORMATION DE LA D499
CONCOURS EUROPAN 13 EUROPAN - PARTENARIAT ATELIER POLIS - 2016
PROGRAMME Transformer la route D499 avec son infrastructure proche de celle d’une autoroute en un nouveau quartier urbain reconnectant ainsi deux villes LOCALISATION D499 Noisiel et Lognes, France ANNÉE 2016
L
a banlieue parisienne et en particulier la ville nouvelle de Marne La Vallée sont très touchées par l’impact de la voiture dans tracé des villes. Tout est fait pour l’usage de la voiture en s’inspirant du type de banlieue développer aux Etats-Unis le siècle dernier. Toutes les activités sont zonées, on dort dans un quartier résidentiel, on travaille dans une zone d’activité ou à Paris, on fait ses courses dans une zone d’activité commerciale et on fait du sport dans des complexes sportifs etc. Cela dit on se rend compte aujourd’hui que ce système jadis parfait, présente bien des inconvénients. Avec l’essor de la promesse de la vie à la campagne avec les avantages de la ville de plus en plus d’habitants sont venus peupler ces villes attirées aussi par le faible cout de l’immobilier. Au moment du grand développement de ces villes de nombreux axes routier ont été tracé pour desservir ces villes
et beaucoup de ces axes était des voies rapides comme on les connait en canyon, avec des talus de part et d’autre de la rue. La D499 est une autoroute déclassée qui génère une rupture physique importante entre les villes de Noisiel et Lognes. Le projet s’attache à transformer cet espace, initialement dédié l’automobile, en un boulevard urbain. L’objectif est d’y construire, à terme, un nouveau quartier à la programmation mixte (logements, commerces et bureaux) et d’établir un nouveau dialogue inter-quartiers. L’évolution de la population de Marne-la-Vallée nécessite une modification de l’offre de logement. Le nouveau quartier répondra à la demande de T2 et T3, privilégiant ainsi les étudiants, les primo-accédant et les jeunes retraités. Le projet développe une stratégie pour redynamiser la vie sociale. Chaque quartier est doté d’un espace public représentatif, ayant pour but l’implication des citoyens dans la vie locale.
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Mutation du paysage routier au service de l avant-garde sociale
les identités de quartier
MUTATION OF THE ROAD LANDSCAPE TOWARDS SOCIAL INNOVATION
hauteur des batiments
NEIGHBORHOOD IDENTITIES
HEIGHT OF BUILDINGS
densification volontaire VOLUNTARY DENSIFICATION
État existant
+
PRESENT CONDITION
Les Pyjamas
Belvédère de l’échangeur Mutualisation des jardin POOLING LAND
Construction en fond de parcelle CONSTRUCTION
+
Mutualisation et construction Cœur de l’axe
Le Buisson
R+2
R+3
R+4
POOLING LAND AND CONSTRUCTION
VERS LA CITÉ MEUNIER
BELVÉDÈRE
COMMERCES
ÉCHELLE : 2000 ème 0 50 100
GARE DE LOGNES
200m
N
La ferme du buisson
COUPE DES MAISONS DE VILLE B-B’
0
3
5
fab
lab
VERS LA MARNE
PONT DU COURS DU BUISSON
MAISONS DE VILLE
10
VERS LA BANQUE DE FRANCE
FAÇADES DES MAISONS DE VILLE 0
1
2
5
10
l echangeur De la fracture à la continuité
Marne - Chaine d’étangs
De la rupture à la continuité
from rupture to continuity
La position entre deux collines reliant la chaine des étangs et les massifs boisées du plateau Briard, rend le traitement végétal de l’axe essentiel. La porosité des bâtiments et la forte végétalisation des espaces publics permet de créer une certaine continuité écologique, au cœur d’un tissu urbain dense. Le quartier de l’échangeur est le symbole de cet équilibre avec la mise en place de l’amorce d’un gradient végétal, du paysage des étangs , au paysage boisée.
The location of the site between two hills, linking the chain of lakes to forested hills of the Briard plateau, makes the selection of plant species very important along the main axis. The porosity between buildings and planting of public spaces create an ecological continuity, in the heart of a dense urban fabric. The exchanger area is the symbol of this balance, with the establishment of a vegetable gradient from water landscape to forest landscape.
Bouleaux
Chêne pubescent
Plateau Boisée
Aulnes, Saules Prairie humide PROMENADE DE LA CHOCOLATERIE
COUPE B-B’ DU GRADIENT VEGETALE DE L’ECHANGEUR
B
ANCIENNE D199
COEURS D’ILOTS SEMI PUBLIC
BELVÉDÈRE SUR LA CHAINE D’ETANG B’
66 67
03 TRAVAUX AGENCE
TRAVAUX EN AGENCE P.71
PRODUCTION DE VUES D’AMBIANCES ARC.AME - STAGE EN AGENCE MASTER - 2016
PROGRAMME Transformer un local commercial vide dans une gallerie marchande en cabinet médical PHASE APD LOCALISATION Calais (62), France ANNÉE 2016
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TRAVAUX EN AGENCE P.73
PRODUCTION DE MAQUETTES NUMÉRIQUE ARC.AME - STAGE EN AGENCE MASTER - 2016
PROGRAMME Construction d’un immeuble de logement sociaux en osature bois PHASE ESQ ANNÉE 2016
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TRAVAUX EN AGENCE P.75
PRODUCTION DE DESSINS TECHNIQUES ARC.AME - STAGE EN AGENCE MASTER - 2016
PROGRAMME Agrandissement d’un centre de logement pour travailleurs immigrés célibataires PHASE DET LOCALISATION Torcy (77), France ANNÉE 2016
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76 77
TRAVAUX EN AGENCE P.79
SUIVI DE CHANTIER REPORTAGE PHOTO ARC.AME - STAGE EN AGENCE MASTER - 2016
PROGRAMME Agrandissement d’un centre de logement pour travailleurs immigrés célibataires LOCALISATION Torcy (77), France ANNÉE 2016
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Chantier de la brasserie Thierry Marx, Gare du Nord, Paris
80 81
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TRAVAUX PERSONNELS
GERAY
Antoine 03/10/1993 Nationalité: Française
15, rue du Maréchal Soult 77340 Pontault-Combault
FORMATION
EXPÉRIENCES 2016
Finaliste BIM Contest Polantis
2015 - aujourd’hui
Concours d’idées utilisant l’outil BIM : Projet de pépinière d’entreprise parcelle MBK à Bobigny
Master en Architecture à L’ENSA Paris La Villette 2014 - 2015
ERASMUS - Master en Design de l’environnement Université du Quebec à Montréal (UQàM)
2015
ARC.AME - Paris
Stage en agence Master (4 mois) Diverses missions de conception APS, APD, PRO conception et modélisation 3D réalisation de croquis de chaniter, visite de chantier, visa. Réalisation de dossiers de présentation. Aide à la conception d’une étude urbaine, d’un concours en APS
Juillet 2014
DEEA (Diplome d’étude en Architecture) grade de licence ENSA Paris La VIllette Juin 2011
Décathlon - Pontault-Combault
CDD Vendeur Glisse Natation puis Montagne (2 mois)
Baccalauréat général Littéraire, spécialité Anglais Lycée Camille Claudel (77)
COMPÉTENCES
Concours Europan 13
Concours d’idées, site de Torcy : Transformation d’une voie rapide en boulevard urbain 2014
Concours Bénéteau
Langue
Concours d’idées : La maison flottante
Anglais: niveau professionel
Décathlon - Pontault-Combault
CDD Vendeur Glisse Natation (2 mois)
Informatique
SAREA Alain Sarfati - Paris
Stage en agence Licence (3 semaines) Diverses missions de dessins informatique APS / APD. Visite de chantier, relevé, reportage photo. 2013
Décathlon - Pontault-Combault CDI Vendeur Montagne (3 mois)
Décathlon - Pontault-Combault CDD Vendeur Montagne (2 mois)
APARE - Miramas
CENTRES D’INTÉRÊT
Stage ouvrier (3 semaines) Restauration des canaux royaux de Miramas 2012
¨Photographie
Plein air
Voyages
Escalade
DGCCRF - Paris Vacataire saisonnier service informatique (2 mois)
CONTACT 06 50 96 70 30 antoine_geray@hotmail.fr Issuu.com : Antoine GERAY
Antoine GERAY
Etudiant en architecture
[ ENSAPLV | 2017 ]
Antoine GERAY 2017