Lettre Express Octobre 2010
Rencontre des APE/comités de gestion d’Asie à Bangkok le 6 novembre L’APE du lycée Français International de Bangkok, le président du conseil de gestion de Shanghaï, en liaison avec la FAPEE, invitent
Toutes les APE GESTIONNAIRES ET NON GESTIONNAIRES de la zone à une réflexion stratégique et à un échange de bonnes pratiques
Agenda de la FAPEE : • 28 septembre 2010 : ENTRETIEN AVEC PHILIPPE GUSTIN, CHEF DE CABINET DE LUC CHÂTEL, MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE • 14-15 octobre 2010 : CONGRÈS DES SECTIONS INTERNATIONALES à Sèvres • 6 novembre 2010 : RENCONTRE DES APE/ COMITÉS DE GESTION D’ASIE À BANGKOK • 10 novembre 2010 : AUDITION DE LA FAPEE PAR LA CONFÉRENCE NATIONALE SUR LES RYTHMES SCOLAIRES • 25 novembre 2010 : CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’AEFE. Faites-nous connaître vos sujets. • 11 décembre 2010 : ETATS GÉNÉRAUX DE L’ENSEIGNEMENT DE L’ARABE DANS LE RÉSEAU à CASABLANCA:Toutes les APE des établissements où l’arabe est enseigné sont invitées à y participer. • 15-16 décembre 2010 : COMMISSION NATIONALE DES BOURSES Merci de nous renvoyer le questionnaire sur votre CLB si vous souhaitez que certains dossiers y soient réétudiés.
Pilotage éducatif dans le réseau La FAPEE souhaite faire entendre le point de vue des parents en demandant la mise en place d’une instance consultative de concertation . Cette instance réunirait des représentants de l’administration, des enseignants et des parents..
Point de vue des parents
M. Joseph, chef du secteur Asie, M. NGuyen, coordonnateur de la zone, participeront à cet échange.
Mise en place des réformes de l’Education Nationale dans le réseau,adaptation des enseignements et de l’organisation éducative au contexte local, enseignement des langues, livret personnel de l’élève, évaluations en conformité avec la mise en place du socle commun, orientation postbac, remise à plat de la circulaire Vie scolaire de 2008 ... autant de sujets pédagogiques et éducatifs que les parents de la FAPEE souhaiteraient aborder avec l’AEFE. Aujourd’hui, seul existe le conseil d’administration, instance décisionnaire, réuni 3 fois par an. Chaque CA croule sous le poids d’un ordre du jour pléthorique, souvent à caractère administratif et financier. Lorsque l’on arrive enfin aux questions diverses, seul moment où l’on peut interroger l’Agence sur un certain nombre de points ayant trait à la pédagogie, le CA siège depuis plusieurs heures, tout le monde est fatigué, et nos questions ne sont pas ou mal traitées. Pour répondre à l’insatisfaction que ressentent nombre de parents devant des applications intempestives de réformes hexagonales il nous semble important de demander à l’Agence un nouveau mode de pilotage éducatif qui fasse une place à la concertation et à la discussion en réunissant personnels de direction, enseignants ET parents. Si on avait pris en amont l’avis des parents, sans doute que l’application de la réforme des horaires du primaire n’aurait pas été celle que nous avons subie... Isabelle TARDE
FAPEE - 101, boulevard Raspail - 75006 Paris (France) - Tél. : 33 1 45 44 08 49 – Site : www.fapee.com - Courriel : info@fapee.com
Résultats du bac 2010
Total
Données AEFE
2009
2010
Présentés
Reçus
%
Présentés
Reçus
%
11990
11285
94,12
12731
11990
94,18
2010
Présentés
Reçus
%
Présentés
Reçus
%
Afrique
5223
4748
90,9
5767
5294
91,8
Amérique
1743
1711
98,2
1402
1367
97,5
Asie Océanie
2569
2440
95
2805
2630
93,8
Europe
2455
2386
97,2
2757
2699
97,9
Total
11990
11285
94
12731
11990
95,25
Résultats par continents
Information parents
2009
L'ORIENTATION DES ÉLÈVES DES LYCÉES FRANÇAIS DE L'ÉTRANGER (Données AEFE) L'analyse du devenir des élèves des lycées français de l'étranger s'appuie sur deux sources. • La première est l'enquête orientation menée par l'Agence auprès des établissements (EGD, conventionnés et homologués). Les établissements font remonter le devenir de leurs élèves de terminales à la rentrée suivante après enquête auprès d'eux. Ces données sont déclaratives et pour la promotion 2008/2009, 60% des établissements scolarisant des élèves en terminale ont fait connaître leurs chiffres. L'enquête concernant la promotion 2009/2010 s era menée en décembre 2010/janvier 2011. • La seconde est la base de données de l'application www.admission-postbac.fr qui permet de connaître les résultats de l'affectation dans l'enseignement supérieur français pour la campagne de 2010. En effet, depuis deux années, les élèves des lycées français de l'étranger connaissent les mêmes procédures d'inscription dans l'enseignement supérieur que les lycéens du territoire français sur le portail unique national www.admission-postbac.fr (plus de 9000 formations). Cette application permet deconnaître très précisément et de manière exhaustive le nombre de candidats ayant émis des voeux, obtenu une proposition d'admission et accepté une proposition d'admission. Le nombre d'inscrits effectif peut être connu pour les filières enseignées en lycée, cette donnée est encore difficile à obtenir pour les universités notamment. 1 L'enquête orientation : devenir des terminales de 2008/2009 Les 141 établissements ayant répondu à l'enquête ont déclaré 12 069 candidats ayant obtenu le baccalauréat.1 Parmi ces bacheliers, • 45% seraient inscrits dans l'enseignement supérieur en France • 35% seraient inscrits dans l'enseignement supérieur du pays du lycée d'origine • 20% seraient inscrits dans l'enseignement supérieur d'un pays tiers (dont 4% au Canada, 3% aux États-Unis d'Amérique et 1,5% au Royaume Uni)
En 2008/2009, 229 établissements liés à l'AEFE scolarisaient 13870 élèves en classe de terminale. 2 Les données d'Admission-postbac (APB) – bilan de l'affectation 2010 Le nombre d'élèves en terminale dans un établissement français de l'étranger, candidats à Admission-postbac est passé entre 2009 et 2010 de 8053 à 8471. La procédure APB permet à nos lycéens candidats à une formation d'enseignement supérieur en France d'intégrer une formation d'enseignement supérieur en France en proportion sensiblement proche à l'ensemble des candidats des académies de France. Les statistiques d'inscription issues des données enregistrées dans www.admission-postbac.fr confirment les observations déjà faites l'an dernier. Les projets d'orientation des élèves des lycées français de l'étranger sont qualitativement spécifiques avec des voeux qui se portent majoritairement sur des filières d'excellence longues : l'université pour 67% d'entre eux, les classes préparatoires aux grandes écoles pour 18% et les écoles d'ingénieurs après bac pour 7%. Moins de 10% sont candidats à des filières sélectives courtes (Bac+2) contre plus de 20% pour le total des candidats APB.2 La qualité des dossiers des lycéens du réseau AEFE est un atout de poids pour leur réussite dans les épreuves de sélection des grandes écoles françaises.
Métier de parent : participez à notre grande enquête auprès de toutes les associations de parents
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Information parents
FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ÉLÈVES DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L'ÉTRANGER
RÉSULTATS DU BAC (DONNÉES MISSION LAÏQUE FRANCAISE)
Inauguration du lycée Français Paul Gauguin de Panamá (14 octobre) Inauguration des nouveaux locaux du lycée français international de Singapour (20 octobre)
Elections des représentants de parents d’élèves: Quel établissement a mis en place le vote électronique? Faites-nous part de votre expérience.
Commission nationale des Bourses : Si vous avez des ques-
tions, une préoccupation sur un dossier, faites-nous en part. Nous siégeons à l CNB. Une questionnaire est à votre disposition sur notre site.
EVALUATION: non à l’ECHEC Scolaire ARTIFICIEL “lutte contre la constante macabre et pour une évaluation plus juste du travail des élèves et des étudiants par le contrat de confiance” La FAPEE est signataire de l’appel lancé par l’association de
Sous la pression de la société, les enseignants semblent obligés, pour être crédibles, de mettre un certain pourcentage de mauvaises notes, même dans les classes de bon niveau : une constante macabre en quelque sorte. Il s’agit d’un phénomène de société dont les enseignants ne sont évidemment pas les seuls responsables.
Quelques conséquences catastrophiques de ce dysfonctionnement ‣ Chaque examen est un concours déguisé. La lutte contre l’échec scolaire restera donc vaine. ‣ Échec injuste et artificiel de nombreux élèves qui, faisant partie des moins bons élèves d’une classe, ont une mauvaise note malgré leur travail et la compréhension des notions de base. ‣ Perte de confiance dans les rapports entre élèves et enseignants. ‣ Perte de confiance en soi des élèves français. ‣ Trop nombreux cours particuliers : il ne suffit pas de comprendre pour s’en sortir; il faut absolument éviter de faire partie du mauvais « tiers » de la classe. ‣ Mal-être des élèves français à l’école. À ce sujet, une récente enquête internationale PISA est particulièrement éloquente : sur 41 pays (250000 élèves interrogés), la France occupe la dernière place dans le domaine du bien-être à l’école. ‣ Baisse inquiétante du nombre d’étudiants dans les filières scientifiques. Plus précisément, la sélection des élèves s’appuie souvent sur leurs résultats en math et en physique (à une époque, c’est le latin qui jouait ce rôle). Par suite, ces disciplines, pourtant passionnantes, sont considérées comme trop difficiles.
Principal objectif : un système d’évaluation par contrat de confiance qui repose sur le principe de base selon lequel l’élève doit prendre conscience du fait que les efforts qu’il fournit ne sont pas vains, que
le travail est une valeur importante.
Lettre Express FAPEE - octobre 2010
FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ÉLÈVES DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L'ÉTRANGER
➡
Conduites à risques :
Information parents
Voir la Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie:
http://www.drogues.gouv.fr http://www.lalettredelamildt.fr
➡
PARENTS ÉLUS AU CONSEIL D’ÉTABLISSEMENT:
CE SUR QUOI VOUS DEVEZ ÊTRE VIGILANT: Dans le contexte particulier des établissements d’enseignement français à l’étranger, le service pédagogique a retenu les priorités suivantes : la mise en place du socle commun de connaissances et de compétences au primaire et au collège; la maîtrise de plusieurs langues : français, langue maternelle et langue du pays d’accueil, langues étrangères ; le développement du bi/plurilinguisme, des sections européennes, orientales et internationales (circulaire AEFE sur l’enseignement des langues vivantes n°2920 du 23-09-2004) ;
Revue de presse Politique éducative Le « plan de lutte » contre les absences non remplacées se précise « La continuité du service public impose que tout enseignant absent soit remplacé. » Tel est le principe qui prévaut à une note de service adressée aux recteurs d’académie, qui présente les différents leviers d’action pour améliorer le remplacement des courtes absences. Le texte a été publié au Bulletin officiel du 14 octobre. La note supprime de fait le délai de carence de quatorze jours, en suggérant que « l’intervention des moyens académiques actuellement consacrés au remplacement des plus longues absences ne doit pas être exclue » pour assurer des remplacements de courte durée. Cette mesure avait été annoncée par le ministre de l’éducation nationale en mars dernier, dans le cadre d’un plan contre les absences non remplacées (voir La Lettre n° 660). Parmi les autres leviers d’action, un vivier de contractuels doit être constitué, avec l’appui de Pôle emploi et des universités, afin de recruter des étudiants. Lettre de l’Education 18 octobre 2010
l’école maternelle ;
Enseignement supérieur
la continuité des enseignements (liaison GS-CP ; CM2-6ème, 3ème-seconde) ;
Classes prépa littéraires : vers un concours unique et plus de débouchés
les enseignements scientifiques ; l’aide et l’accompagnement personnalisés. La mise en œuvre de ces priorités doit traduire la recherche de l’excellence dans tous les enseignements par une formation renforcée des personnels et la mise en œuvre efficace de tous les dispositifs de personnalisation et d’individualisation des apprentissages.
➡CAS
PARTICULIER DES LANGUES:possibilité de regrouper les élèves en dehors de leur groupe classe selon les nécessités de leur progression déterminées par évaluation diagnostique. C’est ce qui va nous intéresser au premier chef pour le Réseau, où les performances des élèves dépendent parfois autant de leur environnement personnel que de la classe dans laquelle ils sont inscrits. Bien entendu, la distinction LV1/LV2 et parfois même LV3 disparaît d’elle-même ➡Avec la mise en place du nouveau lycée, les langues ne sont plus distinguées entre LV1, LV2, LV3 mais en fonction du niveau de l’élève. Les enseignements doivent se faire en groupe de compétences. (progressions plus personnalisées dans des groupes plus homogènes pour travailler à son rythme chacune des cinq activités langagières (compréhension de l’oral, expression orale en continu, interaction orale, compréhension de l’écrit et expression écrite)
COMPRENDRE ET AGIR
Peu à peu, une filière littéraire destinée aux meilleurs élèves se dessine dans l’enseignement supérieur. Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur, a annoncé, le 3 septembre, l’élargissement de la banque d’épreuves littéraires (BEL) commune aux écoles normales supérieures et à de nombreux autres établissements. Un protocole d’accord devrait être signé entre les partenaires le 17 septembre, pour que la BEL soit effective dès 2011. Discutée depuis des mois (voir La Lettre n° 667), cette filière littéraire, hors université, offrira une variété de débouchés aux étudiants refoulés à l’entrée de Normale-Sup. Après une première année commune en hypokhâgne, les étudiants entreront en khâgne pour préparer les épreuves de la BEL. Selon leur réussite et leur choix, ils pourront intégrer l’une des écoles normales supérieures (ENS), un institut d’études politiques ou une école de commerce (31 leur sont accessibles, dont HEC, Essec et ESCP Europe). Les reçus pourront également choisir l’Ecole supérieure d’interprètes et de traducteurs (ESIT), l’Institut supérieur du management public et politique (Ismapp), l’Ecole des chartes ou le Celsa. Certes, les étudiants littéraires n’ayant pas trouvé place à Normale-Sup pouvaient déjà passer les épreuves d’entrée de ces établissements, mais « il fallait jongler avec les concours », fait-on remarquer dans l’entourage de Mme Pécresse. « Hypokhâgne et khâgne sont des fleurons négligés de notre système éducatif, regrette la ministre. Les très bons étudiants littéraires doivent pouvoir bénéficier de très bons débouchés. » Aujourd’hui, les ENS de Paris et de Lyon n’ont que 250 places à offrir à 5 000 khâgneux. Cependant, en favorisant l’orientation vers des écoles sélectives, le ministère prive les filières littéraires universitaires de très bons étudiants. Lettre de l’Education 13 septembre 2010
GUIDE DU PARENT D’ÉLÈVE DANS L’ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L’ÉTRANGER à télécharger sur le site www.fapee.com
Lettre Express FAPEE - octobre 2010
FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ÉLÈVES DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L'ÉTRANGER Rythmes scolaires : Luc Chatel en visite au Danemark
Revue de presse
Dans le cadre de sa « conférence nationale sur les rythmes sco‐ laires », lancée le 7 juin, Luc Chatel s’est rendu en visite au Da‐ nemark le 26 août. Le ministre de l’éducation nationale a trouvé dans ce pays de 5 500 000 habitants un système scolaire en pleine activité depuis déjà plusieurs semaines, puisque la rentrée y était Tixée au 11 août. Le Danemark Tigure en Europe, avec l’Allemagne, le Liechtenstein et les Pays‐Bas, parmi la minorité de pays où les vacances d’été sont particulièrement courtes : envi‐ ron six semaines, contre neuf en France. L’un des buts de cette visite est de voir « comment mieux équilibrer l’année scolaire, a précisé le ministre. En France, nous avons 178 jours de cours par an dans le secondaire, 144 dans le primaire. Au Danemark, on est autour de 200 jours. » Le résultat, outre cet étalement sur l’an‐ née, est que les journées scolaires y sont plus courtes, d’autant que les semaines de classe durent 5 jours. La journée est aussi organisée différemment, les cours s’arrêtant à 12 h ou 12 h 30 au niveau primaire, et à 14 h ou 15 h pour l’équivalent de notre collège. Par ailleurs, le Danemark ignore la coupure primaire‐col‐ lège : toute la scolarité obligatoire, de 6 à 16 ans, y est accomplie dans la continuité au sein d’une « école fondamentale » dénom‐ mée « Folkeskole ». Il ne s’agit pas pour autant d’un « modèle type qu’il faut reproduire », a averti M. Chatel. La conférence nationale sur les rythmes scolaires doit rendre un rapport d’étape en janvier 2011, puis un rapport d’orientation mi‐mai, date à laquelle il est prévu que soient présentées les pistes retenues. La Lettre de l’Education 30 août 2010
Enseignement secondaire Collège : le Haut Conseil de l’éducation bouscule les traditions
Technologies éducatives Les nouvelles technologies ont un impact positif sur les apprentissages Les nouvelles technologies ont un impact incontestable sur l’amélioration de la motivation des élèves et leur in‐ vestissement. C’est l’une des conclusions du rapport d’Eu‐ ropean Schoolnet, « Etude de l’impact des technologies dans les écoles primaires », rendu public en juillet der‐ nier. Cette étude comparative conTirme le modeste rang de la France parmi les pays européens : avec un taux de 66 % d’enseignants qui utilisent l’ordinateur en classe, la France se classe 21e sur 27 pays européens. L’enquête la classe aux côtés de la Belgique, du Luxembourg et du Portugal, parmi les pays qui ont des résultats supérieurs à la moyenne quant aux équipements, mais qui utilisent peu les technologies de l’information et de la communica‐ tion pour l’éducation (TICE). Les enseignants français se révèlent moins qualiTiés que leurs voisins européens : avec 76 % des enseignants du primaire qui ont une bonne ou une très bonne maîtrise des TICE, la France se classe 21e. Elle se classe 19e pour l’usage des TICE en lecture et écriture et 26e pour l’apprentissage des langues étrangè‐ res. Le rapport regrette qu’en l’absence d’études scientiTi‐ ques, il reste difTicile de mesurer le rôle des nouvelles technologies sur les apprentissages. Toutefois, certaines études existent dans les pays où les TICE sont très répan‐ dues. C’est le cas en Hongrie où l’on a constaté un effet très positif de l’ordinateur et d’Internet sur les élèves issus de cultures différentes et dont le niveau initial est faible. Au Royaume‐Uni, la scolarisation des 5‐7 ans s’est nettement améliorée en maths, en sciences et en anglais.
Parent pauvre du système éducatif, le collège a fait l’objet du rapport annuel du Haut Conseil de l’éducation, remis au président de la Républi‐ que le 1er octobre. Les « sages » du HCE recommandent de transformer le collège en « école du socle commun ». Passer du « collège unique » à l’« école du socle commun » : c’est ce que préconisent les neuf « sages » du Haut Conseil de l’éducation (HCE), dans un rapport remis au président de la République le 1er octo‐ bre. Une recommandation qui s’inscrit dans la droite ligne de la loi d’orientation sur l’avenir de l’école, votée en 2005, qui crée cette instance consultative et consacre le principe selon lequel tous les élèves doivent avoir acquis, à la Tin de leur scolarité obligatoire, un « socle commun de connaissances et de compétences ». « L’école du socle implique un nouveau collège », afTirme le HCE. Nouvelles pédagogies, nouvelle gestion, nouvelles pratiques profes‐ sionnelles. Le Haut Conseil encourage ainsi le décloisonnement des disciplines, le travail en groupes de compétences, l’enseignement d’une « culture manuelle et technologique », la bivalence des enseignants. L’école du socle rime aussi avec « autonomie ». Le HCE re‐ commande que « tous les collèges disposent d’une certaine latitude [au moins 10 % de leur dotation] dans la répartition des moyens qui leur sont attribués ». Les principaux verraient leur marge de manœuvre accrue, à l’image des chefs d’établissement du nouveau programme « Clair », qui recrutent tous leurs personnels (voir La Lettre n° 676). EnTin, le HCE ne craint pas de bouleverser certaines vaches sacrées, en recommandant que le service des enseignants soit revu : celui‐ ci ne doit pas « uniquement être déTini par un nombre d’heures hebdomadaires d’enseignement devant les élèves », mais doit « pren‐ dre en compte la diversité des missions » qui leur sont conTiées : heures de cours, travail en équipe, soutien scolaire et tutorat. Cette nouvelle organisation implique un allongement du temps de présence dans l’établissement. EnTin, le rapport ne fait pas de cadeau au gouvernement en insistant sur l’importance de la formation initiale des enseignants, que la réforme appliquée à cette rentrée vient de réduire, et sur la nécessité d’une « présence plus forte d’adultes pour encadrer les élèves », alors que le budget 2011 prévoit de nouvelles suppressions de postes. En réponse à ce rapport, Luc Chatel a déclaré qu’il ne souhaitait pas faire une grande réforme du col‐ lège d’ici à 2012, mais « on peut avancer dans deux directions : une plus grande personnalisation des enseignements et une action sur l’orientation ». Par exemple, précise le ministre de l’éducation natio‐ nale, « on pourrait avoir un accompagnement au début du collège, pour les 15% d’élèves entrés avec de lourdes difTicultés sur les fondamentaux. Cet ac‐ compagnement pour la lecture, l’écriture et le calcul pourrait être effectué en classe de 6e par des profes‐ seurs des écoles ». Lettre de l’Education 4 octobre 2010
Lettre Express FAPEE - octobre 2010
FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ÉLÈVES DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L'ÉTRANGER
Revue de presse
La France dépense sans compter pour ses élites L'étudiant d'une grande école coûterait 3,4 fois plus que celui d'une université Vous avez dit 127 527 euros ? Selon Pierre Courtioux, chercheur au pôle économique de l'Ecole des hautes études commerciales du Nord (Edhec), c'est ce que coûte chaque année à la collectivité la formation d'un étudiant dans une " très grande " école d'ingénieurs. Soit 3,4 fois plus que la dépense publique moyenne par étudiant à niveau de diplôme équivalent.
Pour la collectivité, le coût des études supérieures est encore plus élevé si l'on prend en compte le fait que certaines écoles rémunèrent leurs étudiants. Les normaliens, par exemple, touchent 1 400 euros net par mois pendant leur scolarité, ce qui peut paraître paradoxal quand on sait qu'ils appartiennent le plus souvent aux catégories sociales élevées. Les polytechniciens, eux, touchent 700 euros. Bien traités par l'enseignement supérieur, ils bénéTicient aussi d'un bon accueil sur le marché du travail français. Pourtant, certains choisis‐ sent de partir travailler hors de nos frontières. Passés à l'étranger Selon Stéphane Gregoir, directeur du pôle de recherche en économie à l'Edhec, le problème est mécanique. Plus qu'une décision, c'est le résultat d'un enchaînement de faits. " Beaucoup d'élèves des grandes écoles réali‐ sent la Tin de leurs cursus à l'étranger. Aux Etats‐Unis, par exemple, les entreprises sont en lien plus direct avec les universités et proposent rapidement un emploi aux étudiants français. Et comme les nouveaux diplômés américains doivent rembour‐ ser leurs prêts d'études, les chefs d'entreprise sont habitués à proposer des salai‐ res plus élevés qu'en France. " Le Monde 14 octobre 2010
Les désarrois de l'élève français Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! En l'occurrence, le sniper de Sa Gra‐ cieuse Majesté ‐ Peter Gumbel ‐ est un ancien grand reporter de Time Magazine en France, devenu professeur à l'école de journalisme de Sciences Po Paris. Mais il est surtout le père de deux Tilles qui ont fait leur scolarité dans des établissements fran‐ çais. C'est donc en tant qu'utilisateur avisé qu'il critique notre système scolaire de l'intérieur, critique enrichie par une enquête comparative hors du cadre hexagonal. Il n'est d'ailleurs pas inutile de signaler que, malgré son titre, l'essai de Peter Gumbel n'a rien à voir avec les brûlots qui Tleurissent à chaque rentrée scolaire et dont les auteurs, aveuglés par leur haine de l'école pour tous, c'est‐à‐dire de l'élève en difTiculté, ont perdu tout sens du discerne‐ ment. Ici, au contraire, aTin d'améliorer les résultats de notre école, l'auteur plaide avec chaleur pour plus d'empathie à l'égard de l'élève et nous exhorte à mettre Tin à la tyrannie de la note et à l'humiliation dont souffrent les jeunes Français, victimes au quotidien d'une institution qui rabaisse ceux qu'elle a échoué à élever (ceci explique cela). L'auteur ne compte plus les paradoxes d'un système qui, bien que représentant le premier budget de l'Etat, laisse sortir chaque année 130 000 jeunes sans diplôme ni qualiTication. D'un pays riche en pionniers de l'éducation (de Rousseau à Freinet, en passant par Buisson, Ferry et tant d'autres), mais qui voit 57 % de ses élèves redoubler au moins une fois au cours de leur scolarité. Les résultats aux enquêtes PISA ‐ menées auprès de jeunes de 15 ans des 31 pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) ‐ sont « accablants » pour notre système, qui est « particulièrement cassant comparé à ceux des autres écoles dans le monde ». Plus de la moitié des élèves français répondent par ailleurs que leurs professeurs les aident « parfois » ou « jamais », contre 60 % en moyenne dans les autres pays de l'OCDE où les professeurs les aident « à chaque cours ou à la plupart des cours ». Peter Gumbel ne jette pas la pierre aux enseignants, mais plutôt « au système éducatif français [qui] ne leur a pas permis d'évoluer avec leur temps ». Pour mettre Tin à la « constante macabre » d'une culture de l'excellence qui encense un petit nombre pour mieux enfoncer les autres ; d'une « culture de la nullité » qui, logiquement, fabrique des nuls, l'auteur conseille de prendre exemple sur la Finlande, pays phare des classements de PISA. Bien sûr, avec ses 5,4 millions d'habitants, la Finlande n'est pas la France. Mais rien n'empêche d'établir un parallèle entre les bons résultats de sa pédagogie pointés par PISA, et les scores peu glorieux de la France pourtant si Tière de son école républicaine. Le Monde 18.09.10 En Finlande, les professeurs sont reconnus, bien payés (en moyenne 3 300 euros par mois), bien formés, motivés et ne craignent pas de collaborer entre eux pour s'entraider. Autre différence de poids : il n'y a pas d'inspecteurs en Finlande, où l'on fait conTiance aux enseignants, qui à leur tour font conTiance aux élèves, les soutiennent et mettent l'accent sur leurs progrès plutôt que sur leurs échecs. Résultat : des élèves majoritairement épanouis et pas ou peu de redou‐ blements. Bref, presque l'exact opposé de notre système. Nicolas Sarkozy a demandé au Prix Nobel d'économie, Joseph Stiglitz, de prendre en compte le bien‐être dans les statistiques économiques. A quand un Stiglitz de l'éducation qui se pencherait sur notre école ? Le Monde 9 septembre 2010
Lettre Express FAPEE - octobre 2010
FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ÉLÈVES DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L'ÉTRANGER
L’an passé, une junior Entreprise au lycée de Tunis Professeurs et parents d’élèves cherchaient un moyen de suivre les élèves après le bac afin d’améliorer l’orientation. Un parent d’élève, Ziad MILED, membre du Comité directeur APEESFT a proposé d’y impliquer les élèves de façon à la fois ludique et éducative . il leur a proposé de monter leur Junior entreprise, parfait outil pour mener à bien cette mission et apprendre autrement. Un rapide cycle de conférences posant les principes de la création d’entreprise, de l’organisation, des techniques comptables et du marketing a permis en amont d’établir le cadre de travail. 1- Le projet « Junior entreprise LGF » en quelques mots L’objectif de la « Junior entreprise LGF » était d'initier les lycéens de Gustave Flaubert au monde de l'entreprise en leur faisant réaliser un certain nombre de tâches. C'est le principe de l’apprentissage par l’action. Cela permettait également aux jeunes participants d’enrichir leur CV et ainsi bénéficier d’un atout pour l’accès aux établissements sélectionnant sur dossier et/ou entretien. La « Junior Entreprise LGF » a fonctionné selon le modèle d’une entreprise. Elle a été gérée, durant chaque année scolaire, par une équipe formée de lycéens encadrés par des adultes (APE, professeurs, administration de LGF). Les objectifs du programme était de développer chez les jeunes participants des compétences et des aptitudes qui peuvent être classées en : Savoirs Connaissance du monde de l'entreprise et acquisition du vocabulaire adéquat Savoir-faire Planifier - Organiser - Rédiger - Communiquer – (se) Présenter – Convaincre - Négocier Savoir-être Créativité - Rigueur et méthode - Capacité d'analyse et de synthèse - Autonomie - Sens de l'objectif - Persévérance - Confiance en soi - Esprit d'équipe - Respect des autres- Appartenance à l’établissement. La «Junior Entreprise LGF» était elle-même subdivisée en plusieurs mini-entreprises, chacune responsable d’un projet. Le premier projet identifié était « LGF et après ? » et avait pour objectif de créer une base de données des anciens élèves du Lycée Gustave Flaubert. Préalablement à sa «constitution , chaque mini-entreprise devait identifier un ou plusieurs clients et obtenir l’autorisation de Monsieur le Proviseur. Le deuxième projet de la JE, était axé sur l’environnement. Pour des raisons de commodité et de simplicité la « Junior entreprise LGF » ne s’est pas dotée de personnalité juridique propre mais a été considérée comme une simple « activité» de l’APE. Elle a été subdivisée en plusieurs mini-entreprises pour permettre à un maximum d’élèves volontaires d’y participer. Chaque mini-entreprise étant responsable d’un projet, un peu sur le modèle d’une entreprise divisée en plusieurs centres de profits. Le Siège a été installé dans le local de l’APE. Le président en était le Proviseur et l’encadrement s’est fait par autant de professeurs que de mini projets. L’animation et le suivi a été tout du long assurés par le parent porteur du projet. Les élèves, appelés Mini-Entrepreneurs, se sont réunis au moins une fois par mois, ont organisé la répartition de leurs tâches et ont rédigé leurs comptes rendus de réunions. Le projet a connu un véritable plébicite des élèves. Sera t-il reconduit?
Echanges scolaires Votre établissement a signé un partenariat d’échanges scolaires avec un autre établissement du réseau? un établissement français? Un établissement étranger? Merci de nous le faire savoir.
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