Présentation des actions aux lieux de diffusion 2012

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Arcadi

PrĂŠsentation des actions aux lieux de diffusion NOVEMBRE 2012


Photo couverture : David Wampach, Cassette Š ValÊrie Archeno


Présentation Depuis plusieurs années, Arcadi a élargi sa palette d’interventions à l’égard des artistes et des lieux de diffusion. Forts du soutien de la Région Île-de-France et de l’État, nous mettons aussi régulièrement en place de nouveaux dispositifs (ressources, médiateurs...). La logique est pour nous toujours la même : comment renforcer la place de l’art et de la culture en Île-de-France ? Comment favoriser la circulation des œuvres ? Comment améliorer les conditions de diffusion, accompagner les porteurs de projets culturels, favoriser une diversité dans les projets artistiques en Île-de-France ? Les réponses à ces questions sont multiples. Elles n’impliquent d’ailleurs pas forcément de réponse quantitative. Notre région concentre, en effet, une très large partie de la production artistique française et la plupart des lieux de production et de diffusion de spectacle. Par contre, si on y regarde d’un peu plus près, on se rend compte de la précarité, de l’isolement dans lequel certaines compagnies peuvent évoluer. Il faut donc renforcer les capacités de production des artistes, aider à la structuration des compagnies, casser les cloisonnements parfois présents, favoriser la mutualisation, faciliter la mise en place de l’action artistique, renforcer les liens entre les compagnies et les lieux... Bref, il faut agir pour un changement des conditions de création et de diffusion du spectacle vivant, en Île-de-France comme ailleurs.

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Ce document annuel de présentation des actions en direction des lieux de diffusion dévoile à la fois les projets soutenus à la création ou à la diffusion, mais aussi l’ensemble des actions que nous développons à votre encontre. Après avoir mis en place de nouvelles actions sur la ressource (2009 / 2010), lancé le dispositif des médiateurs culturels dans les lycées et les universités l’an dernier, cette saison va plutôt s’orienter vers un temps d’évaluation de nos actions. Frédéric Hocquard directeur

Arts numériques Chanson Danse Opéra Théâtre Charte interrégionale Ressources Médiateurs culturels Contacts

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arts numĂŠriques

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MODALITÉS ARTS NUMÉRIQUES Selon les objectifs de l’établissement, Arcadi soutient les arts numériques par le biais de l’Aide à la création multimédia expérimentale (Acme) parallèlement à ses activités de diffusion (notamment le temps fort Némo) et son aide à certaines actions artistiques. Un comité artistique consultatif composé de personnalités qualifiées se réunit deux fois par an afin de faciliter les choix d’Arcadi. Pour toute demande d’aide, l’intérêt artistique du projet est pris en compte, ainsi que les aspects économiques du projet, et la capacité de diffusion sur l’ensemble du territoire francilien.

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AIDE À LA CRÉATION MULTIMÉDIA (ACME)

AIDE À LA DIFFUSION ARTS NUMÉRIQUES

L’Aide à la création multimédia expérimentale (Acme) est un soutien financier à la création d’œuvres d’art numérique, qu’il s’agisse de projets individuels ou collectifs. L’Acme peut être une aide à « la maquette », à la production ou au redéveloppement de projet, voire à la rénovation de pièces dont l’obsolescence technologique est très rapide. Environ quinze projets sont soutenus chaque année.

Quand l’aide à la diffusion est demandée par un porteur de projet (artiste, producteur, etc.), elle doit impliquer un lieu de diffusion en Île-de-France, membre ou pas de la plateforme Canif (Coordination des arts numériques en Îlede-France), au moment du dépôt de la demande. L’opération commune envisagée pourra éventuellement intégrer le calendrier de Némo, festival des arts numériques d’Arcadi.

Critères de recevabilité > des installations multimédias, interactives ou linéaires, > des performances audiovisuelles (avec un travail en live de l’image et du son), > des performances relationnelles (autour des problématiques de la culture numérique), > des projets de design interactif, d’architecture augmentée, de créations artistiques in situ notamment dans l’espace urbain, de créations artistiques en lien avec des communautés digitales. Il peut s’agir de projets individuels ou collectifs, portés par des personnes physiques (artistes indépendants adhérents à la maison des artistes, inscrits à l’Agessa ou gérants d’une société à Bénéfice Non-Commercial) ou des personnes morales (associations, sociétés de production ou autres structures de portage de projets).

Critères de recevabilité Les porteurs de projets doivent être associés à des diffuseurs franciliens (lieux pluridisciplinaires, espaces dédiés aux cultures numériques, centres de création, nouveaux territoires de l’art…).

AIDE À L'ACTION ARTISTIQUE L’aide à l’action artistique arts numériques peut prendre la forme d’un soutien financier à des artistes en résidence, à des ateliers de pratiques artistiques, ou à des actions de sensibilisation à l’attention du grand public.

Critères d’études Un comité artistique consultatif examine les demandes deux fois par an. Outre les critères artistiques inhérents au projet, Arcadi prend en compte des critères complémentaires comme le parcours de l’équipe artistique, l’économie du projet et sa diffusion sur le territoire francilien. La décision finale appartient à Arcadi.

CONTACTS Gilles Alvarez, directeur du pôle arts de l’image, responsable du service arts numériques artsnumeriques@arcadi.fr Julien Taïb, responsable de production arts numériques artsnumeriques@arcadi.fr


FESTIVAL NÉMO 2012 L’équipe d’Arcadi prépare la quinzième édition de Némo. Et il est bon de rappeler que le dispositif Acmé (Aide à la création multimédia expérimentale) a également été créé il y a tout juste dix ans et aura déjà permis l’éclosion de plus de 140 projets singuliers, novateurs et expérimentateurs. Depuis 2011 et dans un souci de rayonnement territorial, de diversité des œuvres soutenues et de complémentarité avec les acteurs du multimédia, nous avons mis en place une plateforme de coordination pour les arts numériques en Île-de-France (CANIF). Ce groupe informel a surtout pour vocation de produire et diffuser collectivement, de mutualiser les bonnes idées comme les ressources, et de tirer parti de la force conjuguée des acteurs numériques franciliens. Némo suit cette logique : plus que jamais orienté installations et performances AV, il est maintenant conçu en très étroite collaboration avec ses partenaires. Alors qu’en est-il de cette 15 ème édition largement déployée sur 3 semaines chez 10 de nos partenaires franciliens ? Par le biais de l’image performative et d’un crossover musical que nous recherchons en permanence (musiques électros, contemporaines, improvisées, classiques…), c’est une nouvelle catégorie de spectacle vivant que nous souhaitons révéler (avec des lieux partenaires de plus en plus sensibles à cette approche tangentielle). De la même manière, nous souhaitons inscrire les installations multimédias dans la sphère de l’art contemporain comme un de ses segments les plus dynamiques. À commencer par une soirée d’ouverture qui se déroulera en banlieue, en la bien aimée Mac de Créteil : côté productions et « premières », Partitura sur la sonate pour alto de Ligeti par Odile Auboin de l’Ensemble intercontemporain avec les images interactives de Quayola et Abstract Birds, puis Crise la nouvelle performance de 1024 Architecture. Côté invités : Gabriel Prokofiev (oui, le petit fils de Sergueï) et ses Cellos Multitracks interprétés par Peter Gregson puis remixés par le compositeur. Et enfin, en date unique européenne, ceux que nous rêvions d’avoir pour cet anniversaire : Underground Resistance et sa techno « originelle » pour une nouvelle version

audiovisuelle du show Interstellar Fugitives, avec « Mad » Mike Banks, Cornelius « Atlantis » Harris et les autres… En ce qui concerne les installations, on retrouvera Legoman, Mandril et Fred Pennelle au Théâtre de l’Agora, aux 26 Couleurs et au CENTQUATRE, mais aussi de nombreuses coproductions d’Arcadi : l’expérience psychique et audiovisuelle Headspace des Anglais Seeper et l’exposition post-cinématographique Aalterations de Christobal de Oliveira au Cube, une monographie de Pascal Bauer avec Synesthésie autour de sa nouvelle pièce Le Cercle à Saint-Denis, ou l’installation grand format Corpus de Art of Failure qui mettra en sons et en vibrations la Maison du Peuple de Jean Prouvé à Clichyla-Garenne. Saluons aussi deux nouveaux venus aux arts numériques : l’Avant Seine à Colombes et les 26 Couleurs à SaintFargeau-Ponthierry, avec une reprise du 1000 People Band de Gangpol & Mit que nous avons coproduit avec le Cube et la Gaîté Lyrique et que nous continuons d’accompagner. Et puis Némo ne serait pas Némo sans ses performances audiovisuelles qui sont plus que jamais sa spécificité : Ryoji Ikeda avec Superposition et le show laser de Robin Fox au CENTQUATRE et un programme copieux au Cube : Rone + Studio Fünf, le grand retour de Filastine et sa world-électro militante, mais aussi la commande passée à YroYto pour un travail performatif avec un groupe de personnes en situation de handicap mental du Centre de la Gabrielle (Seine-et-Marne), présentée également au Batofar. Et, pour conclure en beauté à la Gaîté lyrique, un dimanche après-midi avec le magnifique show AV surround de Monolake, accompagné par ceux qui constituent, après Elektro Guzzi en 2011, notre coup de cœur de l’année, les Suédois de Roll The Dice. La toute première édition de Némo ne s’appelait pas encore « Némo » mais « À vous de voir… ». À vous de voir, donc.

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S. Pecorini

Crise PERFORMANCE AUDIOVISUELLE DE 1024 ARCHITECTURE (Fernando Favier et François Wunschel) Crise est la suite attendue de la performance audiovisuelle Euphorie, et s’inscrit dans la trilogie Euphorie-Crise-Récession. Récemment licenciés d’une grande entreprise de télécommunication, les deux pères de famille sont en crise au bord du suicide. Le monde parfait dans lequel ils pensaient évoluer se fissure un peu plus tous les jours. Pour recréer cette zone tarkovskienne sur scène, 1024 utilisera des outils, des mixers, des bouilloires électriques et de nombreux gadgets ménagers pilotés en DMX-MIDI pour servir de support de performances à ce monde ménagers trompeurs et dangereux. Les 1024 Architecture continuent de se mettre en scène dans des compositions numériques, familières, humoristiques et virtuoses, pour ainsi confirmer leur vision unique d’un théâtre populaire électronique.

≥ http://www.1024d.net Avec l’aide à la production d’Arcadi.

1000 + Y DR

PERFORMANCE AUDIOVISUELLE DE CHEVEU ET YROYTO Un spectacle transdisciplinaire : 1000 + Y (1000 pour le dernier album de Cheveu et Y pour Yto) La musique de Cheveu, évocatrice et puissante, percute la scénographie et le cinéma d’objets d’YroYto. Le spectacle garde les codes de représentation du concert et le travail scénographique tendra vers une expérience totale. Une trame et une évolution ancreront la performance dans sa ville de création, Saint-Ouen. Les artistes ont accès aux archives de la ville, à son histoire visuelle. La musique de Cheveu, l’improvisation live du concert et la sophistication esthétique issue de la simplicité des gestes d’YroYto, feront de chaque représentation un moment d’exception.

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≥ http://www.yroyto.com/ Avec l’aide à la production d’Arcadi.

MOL DR

PERFORMANCE AUDIOVISUELLE DE RYOICHI KUROKAWA Que cela soit sous la forme de concerts multi-écrans, d’installations immersives ou de dispositifs aux sons spatialisés, les œuvres de Ryoichi Kurokawa marquent durablement la rétine, l’ouïe et la mémoire. Orfèvre visuel, l’artiste japonais fait scintiller l’image, crée d’étonnantes formes géométriques, fabrique des matières de lumière et de pixels qui parfois se décomposent, passant de l’abstraction la plus complexe à de plus pures images figuratives. « Naturaliste numérique », Ryoichi fait de MOL une nouvelle installation audiovisuelle, composée d’images filmées en haute définition et de codes générés par ordinateur (Processing, vvvv, max / jitter, 3D max). L’artiste combinera spatialisation sonore et holographie et reproduira des paysages et des sculptures bio-numériques: des flux holographiques accélèrent, décélèrent, implosent et explosent par des forces générées. Tantôt conforme à l’ordre naturel ou au comportement physique connu, tantôt par des pauses de gravité et d’axes espace-temps déformés.

≥ http://www.ryoichikurokawa.com/ Avec l’aide à la production d’Arcadi.


Quayola / Abstract Birds

Partitura PERFORMANCE AUDIOVISUELLE DE QUAYOLA & ABSTRACT BIRDS La collaboration de deux entités artistiques chères au Festival Némo : d’un côté, Quayola, performeur visuel et plasticien explorant géométrie, abstraction, esthétiques mathématiques et réappropriation d’art sacré, en association avec les Abstract Birds, qui sont parmi les artistes les plus avancés dans l’utilisation de l’image de synthèse en live. Partitura est un dispositif pour un ou une multitude d’écrans et qui transcrit visuellement une partition musicale électronique ou électroacoustique avec une nuance et une sensibilité sans précédent, en direct. Une forme visuelle initiale est déterminée, et elle s’imprègne et amplifie la force d’une musique écrite, et /ou interprétée en temps réel. Pour un écran ou un dispositif immersif complet, l’expérience de synesthésie est assurée.

≥ http://partitura.co/ Avec l’aide à la production d’Arcadi.

Seeper

Headspace INSTALLATION PERFORMATIVE DU COLLECTIF SEEPER Seeper Ltd. est connu outre-Manche pour ses building-mappings monumentaux et sa capacité à produire des performances lors d’événements populaires avec des qualités techniques et plastiques hors du commun. Headspace est une installation plus intimiste et plus personnelle pour le collectif anglais, relevant davantage d’une obsession technologiste qui nous concerne tous : l’interface cerveau-machine et la transcription visuelle de nos émotions. Ainsi, un spectateur équipé d’un casque verra l’interprétation de son ressenti du moment, en temps réel, selon une correspondance précise établie entre une large palette d’émotion et des champs esthétiques vastes et réactifs.

≥ http://seeper.com/ Avec l’aide à la production d’Arcadi.

Infinity II DR

INSTALLATION VIDÉO D’HEE WON LEE Cette installation vidéo fait usage des techniques image et son les plus exigeantes pour recontextualiser et sublimer une chute d’eau. Hee Won Lee, jeune artiste coréenne issue du Fresnoy, a déjà joué avec les codes de l’esthétique numérique sur les contrastes des représentations urbaines et intimes et le détournement plastique et fonctionnel des boîtes à musique. Autant de réalisations témoignent d’une obsession de la forme. Infinity II sera une réinterprétation hyperréaliste dans la juste continuité du travail d’Hee Won Lee.

≥ http://heewonlee.com/ http://heewonlee.com/blog/ Avec l’aide à la production d’Arcadi.

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Jérémy Gravayat & Art of Failure

Corpus INSTALLATION SONORE D’ART OF FAILURE / ARS LONGA Cette installation est construite selon un principe de mise en vibration d’espaces architecturaux grâce à un système d’enceintes et de vibreurs in situ. Le temps d’une installation ou d’une performance ouverte au public, les matériaux constituants du site choisi deviennent actifs et vivants, génèrent des sonorités et révèlent une identité propre. Les spectateurs découvrent ce lieu sous un aspect inédit propice à l’observation, à l’écoute et à la déambulation.

≥ http://corpus.artoffailure.org/ Avec l’aide à la production d’Arcadi.

S/N DR

INSTALLATION DE LAB[AU] Une interrogation plastique, sonore et historique sur la pérennité d’un objet récemment devenu obsolète, bien que fortement ancré dans la mémoire collective : les Split Flaps, affichages de gares tournants empreints d’une musicalité et d’un suspense qu’ont perdus leurs homologues numériques. C’est ce rapport entre le signal et le bruit (« Signal to Noise ») que le collectif Lab[au], par sa sensibilité et ses talents, a su remettre au goût du jour.

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≥ http://lab-au.com/ Avec l’aide à la production d’Arcadi.

Torii DR

INSTALLATION DE MARIE-JULIE BOURGEOIS Le torii est un portail traditionnel japonais communément érigé à l’entrée d’un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l’enceinte sacrée de l’environnement profane. Du fait de sa fonction de séparation symbolique du monde réel et du monde spirituel, chaque torii traversé lors de l’accès à un temple doit être retraversé dans l’autre sens afin de revenir dans le monde réel. Certains torii peuvent être juxtaposés jusqu’à former un véritable tunnel. Ici, les objets franchissables sont des portiques de sécurité utilisés dans les aéroports pour détecter des métaux et armes dans le cadre des plans Vigipirate pour lutter contre le terrorisme. Ces portes symbolisent la traversée vers un pays étranger et le passage de frontières. Chaque portique sonne à la détection d’une présence, certains étant plus ou moins sensibles. Le passage du corps à travers le champ électromagnétique devient sonore et suspect autant que spirituel.

≥ http://mariejuliebourgeois.fr/ Avec l’aide à la production d’Arcadi.


C. de Oliveira / Autour de Minuit

Aalterations PARCOURS - INSTALLATION DE CHRISTOBAL DE OLIVEIRA Le projet Aalterations s’organise autour de Aalterate, un film d’animation en images de synthèse conçu pour être développé en une exposition. On entre dans Aalterations comme dans les profondeurs d’une psyché ; le spectateur traverse un espace mental où le souvenir se voit figuré par des éléments organiques aux mouvements hypnotiques. Les formes animées semblent avoir été capturées dans les vivariums ; elles ne sont pas rassurantes pour autant, dans leurs fascinantes convulsions.

≥ Vidéo Aalterate : http://videos.arte.tv/fr/videos/_aalterate_de_christobal_de_oliveira-6438028.html Production : Autour de Minuit. Avec l’aide à la production d’Arcadi.

Langage is a Virus DR

INSTALLATION D’ALI MOMENI ET ROBIN MEIER Robin Meier et Ali Momeni proposent une recherche sur le comportement collectif d’une population robotique soumise à l’influence oratoire d’innombrables sources d’informations : le dispositif installé crée un rapport entre la rhétorique (représentée par des enregistrements audio et vidéo provenant d’archives de discours politiques, news, sport, annonces, talk shows, etc.) et quelques colonies ou communautés (représentées par un grand nombre de petits robots autonomes, des « kilobots », utilisés pour étudier l’émergence).

≥ http://robinmeier.net/ http://alimomeni.net/ Production : Maison des arts de Créteil. Avec l’aide à la production d’Arcadi.

Watermarks DR

INSTALLATION D’ANAÏS TONDEUR ET SANTIAGO ORTEGA Interface du visible et de l’invisible, du passé et du présent, Watermarks est une série d’œuvres in situ. Installations multimédias et interactives, elles se composent de dispositifs d’observation augmentée, tels que des télescopes et périscopes, où se mêlent fiction et réel. Par la création d’un mirage numérique à l’intérieur de ces appareils, une vision augmentée du réel montre ce qui ne se voit plus ; et le public découvre au moyen de ces téléscopes de nouveaux détails ou des éléments oubliés, placés à proximité d’un point d’eau : canal, estuaire, bord de mer, etc.

≥ http://www.anais-tondeur.com/ http://santiortega.com/ Avec l’aide à la production d’Arcadi.

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Module DR

CONCERT AUDIOVISUEL DE RONE ET STUDIO FÜNF Né à Paris et récemment exilé à Berlin, Rone a rapidement marqué les esprits grâce à des titres comme Bora, Belleville, ou le récent So So So, faisant suite au succès de son album Spanish Breakfast (InFiné, 2009). C’est aussi sur scène qu’il déploie talent, jouant exclusivement en live, seul ou accompagné. Module est un dispositif scénographique composé d’un écran vidéo et de jeux de lumières accrochés à une structure disposée sur la scène. Vidéo et lumières, conçues par Studio Fünf, sont synchronisées avec la musique ; cette synchronicité prolonge les sensations du public dans l’espace réel. Avec l’aide à la production d’Arcadi.

Le 5e Sommeil DR

INSTALLATION DE BALTHAZAR AUXIÈTRE Cette installation propose une expérience narrative et immersive au croisement du jeu-vidéo et du cinéma ; c’est aussi un thriller de science-fiction métaphysique. Le projet veut perpétuer la tradition d’un genre instruit dont Asimov est l’un des grands fondateurs. Il annonce une solution scientifique pertinente, qui propose des clés sur le fonctionnement du cerveau et, en particulier, sur la question de son fonctionnement lors des rêves paradoxaux. Balthazar Auxiètre fait ainsi du spectateur un explorateur de nano-paysages, un véritable voyageur vers l’inconnu et les zones les plus mystérieuses de son propre cerveau.

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≥ http://balthazarauxietre.com/ Avec l’aide à la production d’Arcadi.

Jean Picon

The 1000 People Band PERFORMANCE DE GANGPOL & MIT Gangpol & Mit proposent une performance « tout public », et non plus un projet pour « public averti » comme ce fut le cas de certains de leurs autres et irrésistibles spectacles. The 1000 People Band, coproduit par Arcadi, Le Cube et la Gaîté lyrique, est un show très live et très cartoonesque, mais aussi très électro voire métal, dans lequel les deux hommes sur scène se mêlent à d’innombrables créatures animées et interactives, sans que l’on sache précisément qui joue quoi et, par voie de conséquence, ce qui est joué par qui… Ce spectacle est devenu un véritable succès dans la sphère jeune public. C’est une performance dense, avec ses percussions-pieuvres, ses choeurs martiens, son cultissime graphiste Guillaumien, et son chanteur-ukuléliste rock star en devenir…

≥ http://gangpol-mit.blogspot.fr Avec l’aide à la production d’Arcadi.


Pascal Bauer

Le Cercle INSTALLATION DE PASCAL BAUER Nouvelle pièce semi-monumentale, Le Cercle est constitué d’un appareillage spectaculaire qui met un écran de deux mètres de diagonale en mouvement sur un chariot. Sur l’écran, un taureau noir lance sa corpulence massive dans une course sans fin. Si la course est fluide, elle n’est pas pour autant tranquille : l’animal essaye régulièrement de se libérer du joug, pourtant invisible, qui l’entrave. Ces rebuffades sont coordonnées aux mouvements du chariot qui régulièrement s’arrête, hésite, repart dans le sens inverse, revient et reprend sa course.

≥ http://pascal.bauer.free.fr Pour Le Cercle : Conception, réalisation, animation, son : Pascal Bauer. Pascal Bauer est représenté par Olivier Castaing (School Gallery). Électronique et programmation : Charles Goyard. Avec le concours gracieux de : Créatec (Niort, soustraitance

métallique, Frédérique et Patrick Cazade), Rero Flex (Saint-Ouenl’Aumône, impression numérique, Raynald Garcia), Patrick et Michèle Piot, René Jacques. Avec l’aide à la production d’Arcadi.

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Chanson

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MODALITÉS CHANSON Le service chanson d’Arcadi soutient la création, la diffusion et l’action artistique autour d’oeuvres originales, en privilégiant les projets d’artistes encore peu médiatisés.

AIDE À LA DIFFUSION (Portée par les lieux d’accueil)

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Modalité d’intervention Dans les deux cas, le montant de l’aide à la diffusion est calculé sur la base d’un forfait déterminé au regard du nombre de personnes qui composent l’équipe artistique. L’aide est versée au lieu.

Toute demande tiendra compte de la cohérence globale de la programmation de la structure d’accueil. Elle fera l’objet d’un rendez-vous entre le responsable du lieu et / ou la personne en charge de la programmation et le service chanson d’Arcadi.

AIDE À L’ACTION ARTISTIQUE

SPECTACLE AIDÉ EN PRODUCTION Pour un spectacle ayant déjà bénéficié d’une aide à la production d’Arcadi ou du dispositif « Multiprise » (après le travail de création), la demande ne repasse pas en comité. Le soutien porte sur les deux années qui suivent la fin de la résidence (cf. spectacles détaillés dans le document et mis à jour sur le site internet d’Arcadi).

Arcadi apporte un soutien aux lieux de diffusion et aux équipes artistiques dans leur travail de médiation auprès des publics dans un objectif de sensibilisation à la chanson. Les projets d’action artistique doivent s’inscrire dans la démarche suivante : une approche innovante, singulière, développée dans la durée sur le territoire francilien. Modalités d’intervention de cette aide : www.arcadi.fr

Modalité de demande Les demandes doivent nous parvenir au plus tard un mois avant la date de diffusion, en prenant contact avec le service chanson. POUR TOUT AUTRE PROJET Le lieu doit faire une demande qui sera présentée lors d’un comité (trois comités par an). La décision portera sur l’intérêt artistique du projet et l’engagement du lieu. Par ailleurs, au moment de l’attribution de l’aide, Arcadi s’assurera de l’équilibre de son action sur l’ensemble du territoire francilien. Modalité de demande Sont pris en compte les spectacles dont le contrat de cession pour une date ne dépasse pas 4 000 euros HT. Les dossiers des projets se situant entre mai et septembre 2013 étaient recevables jusqu’au 22 février 2013. Les décisions seront rendues le 26 avril 2013. Les dossiers des projets se situant entre octobre et décembre 2013 sont recevables jusqu’au 21 juin 2013. Les décisions seront rendues le 27 septembre 2013. Pour les autres périodes et pour télécharger le dossier de demande, consulter notre site.

RAPPEL DU DISPOSITIF D’AIDE À LA PRODUCTION Pour offrir à la chanson de bonnes conditions de création scénique, Arcadi soutient chaque année une vingtaine de projets d’artistes encore peu médiatisés mais témoignant d’une dynamique professionnelle avérée. L’artiste doit répéter au moins cinq jours consécutifs sur le plateau d’un lieu de spectacle francilien, mis à disposition gratuitement. La série de répétitions est suivie d’au moins une représentation achetée par ce lieu ; dans le cas des lieux parisiens, l’établissement peut accepter certains projets en coréalisation. Seuls seront pris en considération les spectacles dont le prix de cession, en tournée, n’excède pas 4 000 euros HT. Destiné aux producteurs de spectacles (y compris associations), l’apport d’Arcadi peut aussi aller au lieu organisateur de la résidence de création, en tant que producteur délégué. Dans tous les cas, l’établissement n’examinera pas plus de deux dossiers concernant un même lieu ou une même structure de production pour une même session.

CONTACTS

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Ce sigle signifie la présence d'un titre sur une compilation disponible sur simple demande auprès du service chanson.

Olivier Moreau, responsable du service chanson 01 55 79 97 72, chanson@arcadi.fr Arnaud Koseleff, conseiller artistique chanson 01 55 79 92 81, chanson@arcadi.fr


MULTIPRISE Arcadi et le département de la Seine-Saint-Denis ont décidé, en 2010, de s’associer afin de mettre en place un dispositif complet d’accompagnement à la création et de soutien à la diffusion, à destination des artistes en développement, dans le domaine de la chanson. Intitulée Multiprise, cette proposition repose sur la coopération des acteurs impliqués et la mutualisation des moyens dont ils disposent. Elle tend à favoriser le processus de travail en y incluant à la fois les dimensions artistique, administrative et technique de chaque projet. Dans un premier temps, elle a pour objectif de rendre possible la diffusion de ces artistes dans les lieux culturels de la SeineSaint-Denis encore peu enclins à programmer de la chanson. Les spectacles inscrits dans ce dispositif, deviennent éligibles à l'aide à la diffusion d’Arcadi pendant deux ans à compter de la date de création.

MOBIL-HOME Le programme « Mobil-Home » a été créé à la suite d’une réflexion menée conjointement par les équipes d’Arcadi, du Studio des Variétés à Paris et de Canal 93 à Bobigny, pour répondre aux besoins spécifiques des artistes à un moment clé de leur parcours. L’objectif de ce programme est, à travers une réflexion commune et un accompagnement sur mesure, d’aider les artistes peu ou pas inscrits dans les circuits traditionnels de diffusion à trouver de nouveaux modes de fonctionnement pour développer leur projet professionnel. Ce programme a été conçu pour aider les artistes à optimiser leur projet artistique et à mieux appréhender leur univers professionnel de manière réaliste et efficace dans une perspective de diffusion et de repérage par les acteurs du secteur. Cinq artistes ont ainsi été sélectionnés par Arcadi, le Studio des Variétés à Paris et Canal 93 à Bobigny pour la saison 2012/2013. Il s’agit de Gasandji, Gérald Kurdian, Karina, Nesles et Verdée. Ces artistes ne bénéficient pas d’un entourage professionnel solide. Ce programme va ainsi permettre aux artistes sélectionnés de bénéficier d’un temps de travail privilégié sur l’artistique, de développer une stratégie spécifique de diffusion permettant une visibilité sur le territoire francilien et nationale, et au-delà du spectacle concerné, de favoriser le développement de l’artiste à moyen et long terme. La spécificité de ce programme est qu’il s’articule autour des quatre axes suivants : travail de structuration, accompagnement artistique, travail de mise en visibilité professionnelle et soutien à la diffusion.

Travail de structuration Il s’articule autour d’un vrai temps de formation professionnelle, financé par des fonds pour la formation professionnelle, des caisses sociales et des sociétés civiles. Il sera mené par le Studio des Variétés, en collaboration avec Arcadi et Canal 93, sous forme d’ateliers collectifs, conçus comme des laboratoires. Les membres des cinq équipes choisies trouveront les moyens de mieux se structurer, en valorisant leur projet, en se constituant un réseau professionnel, en trouvant des financements complémentaires… L’idée directrice est de donner envie et d’inventer ensemble de nouvelles manières de faire par l’échange d’expériences et l’identification du milieu professionnel. Pour cela ils seront encadrés par des professionnels reconnus, ayant une expertise du secteur de la chanson et des musiques actuelles. Accompagnement artistique L’accompagnement artistique prévu consiste dans la présence d’un intervenant qui prêtera son regard sur le projet, accompagnera l’artiste sur plusieurs étapes de son travail scénique. L’idée étant de rompre avec l’isolement dans lequel l’artiste se trouve souvent au moment de la création. Il n’est alors pas toujours en capacité de se donner des échéances pour parvenir à une forme aboutie de ses chansons et de son set. Travail de mise en visibilité professionnelle L’objectif du programme est qu’à la fin de cette saison ces artistes soient repérés et identifiés par les professionnels. En complément des contacts qu’ils auront développés et des outils de communication et maquettes qu’ils auront réalisés, un travail de diffusion viendra renforcer leur visibilité. Un lieu parrain accompagnera chaque artiste sur les phases de répétitions et de représentation. Parallèlement, des concerts « hors les murs » (appartements, galeries, zones d’activités, chantiers, piscines, médiathèques, etc.) favoriseront pour les artistes comme pour les lieux, la rencontre d’un nouveau public. Des partenariats avec des festivals franciliens et nationaux seront aussi développés en vue d’organiser des plateaux avec des artistes rencontrés dans le cadre de dispositifs régionaux similaires. Soutien à la diffusion Arcadi prendra en charge le coût des répétitions et une partie des dépenses liées à la diffusion et à l’accompagnement artistique. Chaque artiste bénéficiera à partir de janvier 2013 de l’aide à la diffusion pendant deux années consécutives (2013 et 2014).

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Guillaume Roujas

3 Minutes sur Mer Duo

Artiste accompagné dans le cadre de Multiprise. Aide à la diffusion (7 janvier 2011 > 7 janvier 2013)

Samuel Cajal et Guilhem Valayé développent depuis 2007 le groupe 3 Minutes sur Mer. La chanson électrique du duo, nourrie au rock anglo-saxon, impose un univers singulier et impressionnant. Puissance des arrangements, subtilité des textes et tempérament de feu se conjuguent dans un bouillonnement terrible… Racé, unique, le groupe livre sur scène des prestations tendues et intenses qui leur ont valu une réputation enviable, aussi bien dans les milieux chansons que dans les milieux rock. Contact : Florent Bony, 06 15 50 57 56 florent@kalimaproductions.org

Wladimir Anselme Quartet DR

Artiste accompagné dans le cadre de Multiprise. Aide à la production et à la diffusion (25 novembre 2011 > 25 novembre 2013)

Artiste protéiforme, Wladimir Anselme est auteur-compositeur-interprète, mais aussi dessinateur, vidéaste, truqueur et feuilletoniste. Avec son groupe Atlas Crocodile, il bricole des romances sauvages, à la mélancolie frondeuse et à la grâce désarmée, qui cherchent autant du côté des interprétations lumineuses du brésilien Caetano Veloso que des gumbos rock déglingués de The Red Crayola. Après avoir créé un spectacle de chansons en solo, avec une vieille guitare de western, il réunit les musiciens qui deviendront Atlas Crocodile et commence dès lors à expérimenter et enregistrer les premières bandes de son troisième album, Les Heures Courtes (2011, L’Autre Distribution).

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Contact : Nicolas Son, 06 64 12 66 16 son.nicolas@klakson.fr

Franck Loriou

Arlt Trio

Artiste accompagné dans le cadre de Multiprise. Aide à la diffusion (30 avril 2011 > 30 avril 2013)

Arlt chante à deux : voix d’eau – Eloïse Decazes – et voix de terre – Sing Sing – comme des haikus tournés mantras contrariés. Leur incandescente austérité fait des trucs. Toutes les chansons sont des chansons d’amour et Arlt l’a compris qui décline ça sur tous les tons, menacé, inquiet, bagarreur, hésitant, rieur, étonné. Avec pour décors les éboulis de pierres et des accidents d’oiseaux. La guitare de Sing Sing est une sauterelle blessée, sèche comme une porte sur les doigts, ressassant blues paranormaux, folklore insituable et pop bercée sans casque un peu trop près des murs qu’on sait. Decazes, impassible, aimante, larguée ou colère, bricole à cœur ouvert des orages et des aubes claires. Ce sont des berceuses, des litanies, de soudains décollages verticaux (épiphanies /évanouissements). L’autre râle, persifle, dérape, grogne, hulule et chante faux. C’est charmant. Contact : Sarah Lesven, 01 43 72 27 28 sarah@lifelive.org


Roch Armando

ASKEHOUG Trio ou quartet

Artiste accompagné dans le cadre de Multiprise. Aide à la production et à la diffusion (7 décembre 2012 > 7 décembre 2014)

Dandy punk décalé et poétique, avec la classe et la décadence de Gainsbarre, cet irrésistible moustachu s’impose comme l’un des plus singuliers personnages de ces dernières années. Le groupe réconcilie subtilement rythmique hip hop et orchestration, trivialité et bonnes manières. Si l’on devait parler d’influences, on dirait : Alain Bashung pour son côté expérimental, les Beastie Boys pour leur côté hip hop foutraque et décalé, Serge Lama pour son lyrisme désuet, et Jean Rochefort pour son humour, sa poésie et une certaine ressemblance physique. Certainement surprenant ! Contact : Caroline Guaine, 06 64 93 72 70 carolineguaine@yahoo.fr

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Emanuel Bémer Quartet Julia Vidit

MINUTE PAPILLON Aide à la production et à la diffusion (21 septembre 2012 > 21 septembre 2014)

On qualifie souvent Emanuel Bémer d’inclassable. Alors il décide de s’entourer de la formation la plus classique qui soit : le « Power Trio ». Il revient à ses premières amours, voulant à tout prix vérifier si son univers est soluble dans une énergie rock : «s ection rythmique section de combat » (Bashung-Gainsbourg). Minute Papillon est remis sur l’ouvrage cent fois, pensé comme la BO d’un film qui n’est pas encore tourné. Est-ce un hasard si, dans Itunes, Emanuel Bémer s’inscrit facétieusement entre Elvis et Ennio Morricone ? Nappes de violoncelle, voix superposées, guitares stabilobossées pour donner de la place et du corps au cor. Voilà un Bémer clamant le retour à « l’urgence toute adolescente, mâtinée par la sagesse des années », avec fougue et générosité. Contact : Emanuel Bémer, 06 74 63 44 59 bemer_em@yahoo.fr

Michèle Bernard Trio / Spectacle tout public à partir de 8 ans

SENS DESSUS DESSOUS DR

Aide à la production et aide à la diffusion (4 février 2012 > 4 février 2014)

Depuis longtemps, Michèle Bernard mène un double compagnonnage avec les enfants et les adultes, les deux mondes se côtoyant et s’entremêlant bien souvent. Aujourd’hui, nouvelle démarche : celle de concevoir un spectacle pour toutes les générations, tous les publics sans exclusion, de l’enfance à l’adulte. Sens Dessus Dessous. On y explore les 5 sens, les 4 points cardinaux, les 10 commandements, et les milliers de sens cachés, interdits, endormis, un sacré bazar où il faut bien « trouver son bonheur » ! Contact : Géraldine Maurin, 04 75 42 78 33 vocal26@wanadoo.fr

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Braka Elephants Quartet Quartet

ELEPHANTS DR

Aide à la production et à la diffusion (21 juin 2011 > 21 juin 2013)

Né en Afrique du Sud lors de la tournée du projet Paris / Joburg aller-retour, Elephants puise son inspiration dans le répertoire de bal des années cinquante mais pas que… Artistiquement à mi-chemin entre le tour de chant et le jazz d’avant-garde, la musique d’Elephants est accessible à tous, de par sa fraîcheur et la générosité des musiciens qui la distillent. Scratch de cuisine, détournement de vinyls, chansons improbables et boucles en live, polystyrène et trousseau de clefs, free jazz et papier abrasif… les faux standards cotoîent les reprises de Vian, Piaf, Minvielle, Ortega, Björk ou Charlie Haden, dans un melting pot d’arrangements originaux et de samples dadaïstes fraîchement revisitées par quatre improvisateurs délurés, pratiquant l’art du remix absurde et l’apologie du barrissement. Contact : Simon Fayolle, 06 12 66 40 76 braka@netcourrier.com

Patrice Caratini, Rémi Sciuto, Hildegarde Wanzlawe Didier Gaillard

Trio

SHORT SONGS Aide à la diffusion (20 avril 2012 > 20 avril 2013)

Short Songs associe la voix humaine, le saxophone et la contrebasse pour une invitation au voyage dans l’univers de la chanson. Avec ce dispositif minimaliste, le contrebassiste passe du foisonnement instrumental de son Jazz Ensemble à la polyphonie linéaire. Le répertoire parcourt en toute liberté l’imaginaire universel de la chanson, passant de la comptine à la poésie, de la bluette au drame, de la gravité à la drôlerie, jouant sur les sonorités des langues au gré des paysages traversés. Porté par les transparences de la voix d’Hildegarde Wanzlawe, les improvisations virtuoses de Rémi Sciuto et les rythmes souterrains de la contrebasse de Patrice Caratini, Short Songs invite le spectateur à se glisser dans les espaces ouverts par les jeux sonores d’un trio-litote en perpétuelle recherche de mouvement.

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Contact : Aude Leriche, 01 43 21 72 53 aude@caratini.com

2 Nora Benhassine

Abd El Haq, Félix Jousserand, Benjamin Colin et Franco Mannara Quartet slam / rock

LA CONSERVATURE Aide à la production et à la diffusion (24 mars 2012 > 24 mars 2014)

La Conservature réunit des membres du collectif Spoke Orkestra et de Fantazio autour d’un projet mis en scène par Juliette Deschamps-Makeïeff sur la thématique du fichage des individus. Cette création, entre théâtre, happening et concert, revisite « l’intérieur de la matrice » : un spectacle militant sur la vie d’une personne disparue en forme d’enquête. Peu à peu, on découvre sa vie à travers des fragments de ce qui constitue son identité, livrés par les documents administratifs. Une semi-fiction construite à partir de témoignages, de récits vrais et faux, dans un univers musical tantôt électronique, tantôt rock tantôt bruitiste... Contact : Virginie Riche, Gommette Production contact@gommette-production.com


Edo Duo

Artiste accompagné dans le cadre de Multiprise. DR

Aide à la diffusion (25 juillet 2012 > 25 juillet 2014)

La canicule, une araignée, des cowboys, de l’amour à rendre, un escalator, Edo serait-il climatologue, arachnophobe, westernophile, romantique et automate ? Rien de tout cela – et tout à la fois. Dans sa cuisine, il concocte des rengaines electro-folk, à servir accompagnées de guitares et de machines. Au menu, ses humeurs vagabondes et nos vies insolites, évidentes, émouvantes. Contact : Sarah Lesven, 01 43 72 27 28 sarah@lifelive.org

3 Nathalie Baudry

Entre 2 Caisses chante Allain Leprest 4 chantistes / Spectacle tout public à partir de 6 ans

JE HAIS LES GOSSES ! Aide à la production et à la diffusion (11 octobre 2012 > 11 octobre 2014)

« Mettre en scène Je hais les gosses ! des chansons d’Allain Leprest et de derrière les fagots, interprétées par Entre 2 Caisses, voilà une aimable proposition… Allain Leprest a certes écrit pour les enfants mais l’idée excitante est ici de faire entendre aux petits, des chansons qu’il a écrites… pour tout le monde ! Mais pour le coup, nous serons un peu au théâtre, aussi ! Dans un futur lointain, quatre guides (en)chanteurs font visiter une banlieue typique du début du 21e siècle. Là-dessus, je viens comme une fleur, pour faire poser les pieds au bon endroit, raccourcir ou rallonger les déplacements et les commentaires, bref, faire la mise en scène ! Et je me dis qu'avec ces quatre brigands de la chanson qui ne sont pas à une provocation prêt, on n’a pas fini de s’amuser ». Juliette Contact : Jean-Michel Mouron, 06 08 24 69 08 jmmouron@wanadoo.fr

Guillaume Renaud

Fanfan et Marco Duo

RIEN, DE RIEN DU TOUT Aide à la production et à la diffusion (31 décembre 2011 > 31 décembre 2013)

Tout est censé les opposer, leurs âges, leurs origines sociales, leurs disciplines artistiques… C’est dans la fragilité, la maladresse, l’émotion, le rire qu’ils se sont trouvés et qu’ils ont eu en-vie de brouiller les frontières entre le théâtre et la musique pour une recherche commune. Sont nés Fanfan et Marco deux personnages pour un duo qui ne cesse de surprendre et dont la relation équivoque déconcerte le spectateur. Deux personnages qui évoluent l’un avec l’autre et qui cherchent sans cesse le chemin, même celui de rien, de rien du tout... Contact : Charlotte Dezès, 06 76 63 65 41 fanfanetmarco@gmail.com

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Fantazio Sonia Sassi

Solo

SOLO EN DÉDOUBLEMENTS Aide à la production et à la diffusion (24 juin 2012 > 24 juin 2014)

Fantazio revient à une forme solitaire quand il ne se sentait ni musicien, ni chanteur, ni performer. Et qu’il voulait simplement surgir là où la vie le menait et crier accompagné de sa contrebasse comme un totem de survie, puis, qui, étouffé par cette solitude, finit par construire des formes musicales avec d’autres. Avec les outils récoltés depuis, chants, litanies, cris, il retrouve - homme-éponge construisant avec l’indéchiffrable - la rage et la nécessité frôlant ce qu’on appelle théâtre. « Ce solo, dit-il, traduit les voix multiples qui m'ont nourri, m’encombrent, m’empêchent de dormir et débordent des parois de la peau. » Contact : Lysika Clapaud, 01 48 58 33 64 latriperie.lysika@gmail.com Vous trouverez également, page 37, parmi les nouveaux spectacles soutenus, Fantazio & son Gang.

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Pascal Amoyel

Fiodor Dream Dog Quintet Aide à la production et à la diffusion (1er janvier 2013 > 1er janvier 2015)

Fiodor Dream Dog, de son vrai nom, Tatiana Mladenovitch, est une musicienne parisienne. Batteuse avant tout (avec notamment Bertrand Belin, Emily Loizeau ou Théo Hakola), elle est de ces musiciens, rares, qui se rendent immédiatement indispensables aux projets pour lesquels ils travaillent. Dans le songwriting méticuleux de Fiodor, autour des articulations pop, on trouve des chorales allégées de campus-party, des guitares esseulées et rock, vents, cordes et de terribles riffs de batterie, invitant sûrement à la danse. Elle autoproduit ses albums, y joue presque tous les instruments, y invite d’excellents compagnons. Elle dessine ses pochettes, réalise ses clips. Sur scène, ils sont cinq ou trois, elle chante, semble n’avoir peur de rien, et se trouve, selon les formations, à la batterie ou à la guitare, avec cet air de farce à venir, comme une David Byrne aux allures de manga.

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Contact : Adeline Ferrante, 06 59 17 50 37 adeline@lagosseproductions.com

FREDDA Duo Buzz

L’ANCOLIE Aide à la diffusion (1er octobre 2012 > 1er octobre 2013)

« L’Ancolie est une fleur vivace qui pousse dans le jardin où dort la mélancolie. Dans la nature canadienne, à Morin Heights, c’est toujours la rouge et la jaune que l’on rencontre… » Et c’est à Morin Heights que cet album a germé dans la tête de Fredda en aôut 2010, comme une ode aux paysages, à la lumière, une errance mélancolique. L’Ancolie. Un album simple, élégant, d’un charme qu’on croit désuet mais qui est avant tout celui d’une femme sûre de son goût romantique. On y trouve des musiques qui tournent dans la tête à la manière d’un « Train song» de Vashti Bunyan ; des chansons dans lesquelles comme le dit Tom Waits : « le temps n’est pas une ligne droite, ni une route où vous ne cessez de vous éloigner des choses… ». Elle est aussi la lauréate du 3e concours du Printemps des poètes 2011, présidé par Matthieu Chédid. Contact : Emilie Houdebine, Traffix Music, 01 48 51 30 81 emilie@traffixmusic.com


Julien Vivante

JOHN GREAVES Octet

VERLAINE – LES AIRS Aide à la production et à la diffusion (18 décembre 2012 > 18 décembre 2014)

Ce spectacle met en scène le vertige de Paul Verlaine, faisant ici figure d’anti héros d’avant les temps modernes, et dépeint la célébration d’une vie tordue et confuse, où le poète, alors mourant, captif de sa folie, regarde comme des spectres les vestiges de ses œuvres, tantôt amusé, stupéfié ou ému. Pour écrire le livret de ces chansons aigres-douces, malades, détraquées, d’une dernière ronde, John Greaves qui signe toutes les musiques, a fait appel au romancier, philosophe, chroniqueur et musicien Emmanuel Tugny. Il réunit autour de lui trois autres voix, Élise Caron, Jeanne Added et Thomas de Pourquery et quatre instrumentistes aux univers personnels puissants. Son sous-titre aurait pu être «espèce d’opéra», «tragédie musicale», «récital», nous avons opté sobrement pour «les Airs». Contact : jpvivante@letriton.com

Thomas Deschamps

Fred Griot Trio

PARL# Aide à la production et à la diffusion (30 avril 2011 > 30 juin 2014)

Parl# met en scène l’écriture organique, physique, rythmique de Fred Griot. Cette langue est alors parlée, portée, nourrie des créations et atmosphères sonores de Yann Féry et des rythmes fouillés, mordants d’Eric Groleau. Parl# c’est de la poésie de bête associée à l’énergie du rock. Une recherche textuelle, musicale, sonore qui vise à composer une poésie de scène… qui croit en la fluidité d’écoute, la capacité de partage. Contact : Isabelle Canals, 01 40 12 36 97 parl@fgriot.net

Ignatus Marion Agé

Duo

SOUS LA CONTRAINTE Aide à la production et à la diffusion (6 mai 2011 > 30 octobre 2013)

Ignatus ressort et dépoussière le rétro-projecteur et les transparents de nos années étudiantes pour nous décortiquer en professeur masochiste les contraintes qu’il s’est inventées pour créer des chansons nouvelles. Un masochisme qui ne fait pas (trop) mal, gratifié de bons points colorés, d’animations poétiques et de commentaires scientifiquement tordus. Ignatus reste le bricoleur musical que l’on connaît, dompteur de samples, de vraie et fausse guitares, entouré de la présence discrète et savante de Michel Schick, lui-même dresseur de vents. Il en reste des mots drôles, des chants qui vous attrapent, et de belles images. Contact : Jérôme Rousseaux, 01 42 03 20 97 ignatub@noos.fr

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Emma Hernandez

Inglenook Trio

Artiste accompagné dans le cadre de Multiprise. Aide à la diffusion (3 avril 2013 > 3 avril 2015)

Jeunes artistes formés très tôt à la musique au conservatoire, les membres du groupe Inglenook cultivent l’éclectisme: ukulélé, piano et percussions se mêlent aux harmonies vocales lyriques créant une musique riche où folk, pop, et classique se rejoignent. Si leurs influences sont multiples – le groupe aime tout autant Tom Waits que Debussy – on retrouvera surtout l’empreinte de Laura Marling, Fleet Foxes et Beirut. Sur scène, leur complicité est aussi évidente que leur aisance: Agathe, chanteuse charismatique, nous conte en anglais comme en français des histoires singulières, Albane, attentive et délicate, l’accompagne au chant et piano tandis que Corentin, plus espiègle, bat la mesure en chaussettes ! Leurs chansons prennent tour à tour des couleurs envoûtantes, entraînantes, et toujours uniques. Contact : Sarah Lesven, 01 43 72 27 28 sarah@lifelive.org

JereM Solo JereM

DEUX SECONDES D’ATTENTE Aide à la production et à la diffusion (26 avril 2011 > 26 avril 2013)

« L’absurde et le dérisoire forment parfois l’essentiel. » Elisabeth Carli Clown auto-samplé, JereM confectionne des spectacles de chansons à « dispositifs ». Décalant un lieu ou un objet quotidien, vers l’absurde et le poétique (son premier spectacle est une conférence scientifique dans une cabine de douche..), au gré d’onomatopées et d’instruments-objets « loopées » appuyés de dessins animés comico-trash. Deux secondes d’attente est un spectacle de chanson articulé cette fois ci sur la transformation d’un objet dérisoire et propice à détournement plastique : une tente « 2 secondes ». Sa double connotation vacancière /précarité – les tentes du bord du canal de l’Ourcq reste probablement gravé dans la mémoire ce chacun – permet un jeu en équilibre, une « allégresse du désespoir » qui traverse les compositions de JereM.

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Contact : Mô Ewanjé-Epée, 06 11 59 12 17 mo@thefreecat.org

Alexis Lancien

Jône Duo Aide à la production et à la diffusion (30 septembre 2011 > 30 septembre 2013)

Jône est un duo. Singulier par l’instrumentation : chant, clavier, synthétiseurs, pédale de sample, batterie, batterie électronique, orgue électrique, glockenspiel, la musique qui en découle est à la fois pop, rock et électro. Jône offre un répertoire original de chansons (en français) à la poésie ancrée dans les sentiments du quotidien, mélancoliques et décalés. Contact : Nelly Lavergne, 06 84 48 27 37 jonemail@free.fr


June et Jim Quintet

LES FORTS DR

Aide à la production et à la diffusion (30 janvier 2012 > 30 janvier 2014)

Le groupe June et Jim naît à Barcelone en janvier 2006 quand Marion Cousin, chanteuse de Saturday night didn’t happen, formation fugace célébrant les Girl Groups des sixties, rencontre Borja Flames, membre du duo espagnol de musique instrumentale Belmonde, ex-membre du groupe de rock Tedium, et compositeur pour le cinéma et le théâtre. June et Jim est donc un duo franco-espagnol, en quintette sur scène, à l’univers tout aussi poétique que contemporain. On se dit que, chez eux, il y a les grands espaces, l’Amérique, du Nord et du Sud, celle de la pop des Beach Boys ou de Lee Hazlewood, celle de la folk de Violeta Parra ou Chavela Vargas, et celle des centaines d’inconnus ayant fait et faisant la musique de ces deux Amériques. Contact : Émilie Houdebine, 01 48 51 30 81 emilie@traffixmusic.com

Katel Sarahbastin

Solo ou quintet

RALENTIS Aide à la production et à la diffusion (19 avril 2012 > 19 avril 2014)

Avec deux albums salués par la critique pour leur audace musicale et poétique Raides à la ville (2008) et Decorum (2010), Katel à beaucoup tourné, autant dans le circuit chanson que dans les salles et festivals rock. Son charisme fait de fragilité et d’énergie intense lui a forgé une forte réputation d’artiste de scène. Elle travaille actuellement à l’élaboration de son troisième album, Ralentis, tout en travaillant conjointement à sa forme scénique. Ce projet est pensé comme une pièce musicale en plusieurs mouvements, écrite pour une voix lead et un chœur de quatre voix, avec une instrumentation minimaliste. Qui parle et quand sont des questions qui n'ont pas de réponse figées. Le chœur a un rôle d’écho, de contrechamps ou de masse (en musique : canons, contrechants, unissons). Contact : contactkatel@hotmail.com

Morgan Roudaut

Gérald Kurdian Solo

LA SOLIDITÉ DES CHOSES (UN CONCERT AUGMENTÉ) Aide à la production et à la diffusion (1er juin 2013 > 30 juin 2015)

Convoquer le spectateur à l’endroit de ses perceptions, tel est l’objectif de ce spectacle. Les morceaux de La Solidité des Choses portent en eux-mêmes un bon nombre de possibles fictions. Des samplers habités de voix, de bruits, un piano préparé, la voix, devenant chanteur théorique ou gourou de supermarché. D’un point de vue technique, nous envisageons donc de collaborer avec un ou plusieurs vidéastes vers l’utilisation en direct d’un système de diffusion holographique simple. Faisant exister sur scène des présences fantômes (des choristes par exemple), des objets en lévitation (plantes, cristaux, minitels), ou des espaces, et maintenant ainsi le concert en suspension entre sa présence concrète et ses perspectives virtuelles. Contact : gerald.kurdian@gmail.com

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L Quintet

INITIALE DR

Aide à la production et à la diffusion (27 octobre 2011 > 27 octobre 2013)

L va à l’essentiel. Comme ses chansons. Initiale, son premier album, nous plonge dans un univers charnel et poétique, sensuel et féminin, où les mirages du réel se mêlent aux vérités de l’irréel. Verbe et son raffinés, recherchés, dont les motifs rythmiques et mélodiques convoquent des batteries trip-hop, des cordes entêtantes, des guitares électriques au touché rock, un piano intemporel, un chamberlin à la Tom Waits... Parti pris très personnel, qui souligne à la fois la profondeur et la simplicité des mots. Singularité de cette jeune auteurcompositeur au chant tellement puissant et marquant. La voix de L nous appelle et nous attrape. On entre tout entier dans ses chansons, comme on se perd avec volupté dans la mélancolie des heures d’ivresses. Contact : Cédric Cimadomo, 01 71 18 16 74 cedric@zamoraprod.com

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Lola Lafon Trio Lynn S.K.

LA PETITE FILLE AU BOUT DU CHEMIN Aide à la production et à la diffusion (26 mai 2012 > 26 mai 2014)

Lola Lafon proposera une soirée combinée de lecture et de chanson autour de son dernier roman Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce, de son dernier album Une vie de voleuse et du personnage de La petite fille au bout du chemin. «La Petite Fille au bout du chemin n’est pas simplement l’héroïne de mon dernier roman, elle représente aussi celles qui vont trop loin, qui débordent du cadre. Cette figure de femme psychiatrisée, je souhaite la sortir de la chambre, de son enfermement … Alors leurs mots, ces éclats de «folles», se mêleront aux notes, se feront chansons, mélopées, scansions, cherchant un écho dans ces autres « au bout du chemin » que sont Nirvana, Leonard Cohen, Dominique A ou Barbara qui, chacun à leur façon ont évoqué les « Susan » troublées… »

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Contact : lolalafon@no-log.org

David Lafore Solo

TU M’EN DIRAS TANT DR

Aide à la diffusion (30 juin 2011 > 30 juin 2013)

Une tronche de communiant, une allure d’étudiant en commerce, un look de rocker anglais des années 90, il arrive, ne dit rien, déambule, quelle présence ! On sait que ça va être quelque chose... Il prend sa guitare, branche son ampli à lampes, et il va éclairer la soirée. Avec ses chansons bonbons salés sa voix faussement cool, ses textes mine de rien, son humour, sa distanciation et sa provoc. Un univers musical proche d’un Gainsbourg avant Gainsbarre, un phrasé à la Dutronc, un jeu de scène qui rappelle Desproges, du Buster Keaton dans l’expression. David Lafore ! Un baiser de ta bouche sur ma bouche, se dit-il. Une bombe explose en plein jour, se répond-il. Sa guitare complice et martyre en prend plein les cordes quand il ponctue ses couplets d’un accord coupant, comme pour rompre le charme et ramener le propos à juste dérision. Christian Lassale Contact : Lysika Clapaud, 01 48 58 33 64 latriperie.lysika@gmail.com


Lise Solo DR

Aide à la production et à la diffusion (10 novembre 2011 > 10 novembre 2013)

Lise est un piano vivant, ses doigts en sont les touches vibrantes. Sa voix d’oiseau en noir blanc est chahutée par ses textes au lyrisme décalé. Lise carambole tranquillement une culture pianistique classique à une attitude ludique résolument rock’n’roll. Elle substitue les ustensiles aux instruments, bousculant tranquillement les us et coutumes de la chanson d’ici. Dans sa cuisine mélodique, Lise frappe son piano à coups de baguette de batterie, met les mains dans le cambouis mécanique en pinçant les cordes, frappe, frotte, caresse et ne fait qu’un avec son piano. Enfin, deux, car elle forme un duo créatif avec Johan Dalgaard, un Danois metteur en sons qui partage avec elle le goût des expérimentations au service de chansons avec de vraies histoires dedans. Mathias Malzieu Contact : Myriam Kanou, 01 40 33 00 77 myriam.kanou@free.fr

Maissiat R. Lugassy

Quartet

Artiste accompagnée dans le cadre de Multiprise. Aide à la diffusion (10 mars 2012 > 10 mars 2014)

« C’est beau ! » Voilà ce qu’on entend invariablement lorsqu’on fait écouter pour la première fois la musique de Maissiat. Le mot est simple et grand, classique et intemporel. Il lui va comme un gant. Si l’on sent les remous de passions tumultueuses, des torsions, des cris, ils nous viennent enveloppés de lignes claires et de pudeurs émouvantes. Sa musique prend racine dans une pop raffinée. On y plonge, ravis du sortilège, sûrs d’en revenir pour mieux y retourner. Une musique généreuse dans ses appels comme dans la liberté qu’elle offre à qui veut se laisser prendre : ici, la voix ondule, se fait multiple, parle grave ou s’envole très haut ; ici, le texte s’éclate en possibles, se resserre crûment, se floute à nouveau. L’écrin est fait de pianos qui s’enlacent et se parlent, de rythmiques profondes et alanguies qui s’excitent, deviennent épileptiques, de claviers qui soufflent le froid et le chaud. Contact : Sylvaine Fouix, 01 56 53 75 57 sylvaine.fouix@wspectacle.com

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Micky Clément

Mariscal Duo Aide à la production et à la diffusion (20 octobre 2012 > 20 octobre 2014)

Mariscal chante des chansons, c’est-à-dire des histoires, basées sur des sensations, des souvenirs, d’étirer trente secondes de vie sur trois ou quatre minutes de musique. La voix, puissante et polymorphe, le rythme, comme un principe organique puisé dans la vie, et la guitare, qu’il continue de découvrir, de travailler, pour l’inventer personnellement. La rencontre avec Guillaume Lantonnet vient enrichir, orienter, appuyer et élargir le son et l’esthétique sur scène. Il y a huit chansons, plus un rappel, pour un set court de premières parties, avec des claviers (Rhodes basse, Juno), Batterie maigre (une grosse caisse, une caisse claire, un tom, trois cymbales), des samplers, quelques objets sonores, une guitare, et leurs deux voix, chantées en direct ou samplées à loisir. Ils chercheront toujours à mettre au centre la voix, la mélodie, le texte, l’organicité de chaque instrument, en s’appuyant sur l’ambiance classieuse, intime, poétique, et raffinée du concert. Contact : Jeôme Salgues mariscal.music@orange.fr

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Marjolaine Karlin Quartet Sanchoo

BLACK MESSE Aide à la production et à la diffusion (17 septembre 2011 > 17 septembre 2013)

Des cornes de rhinocéros laineux et d’iguane marin sur un poids-lourd repeint en vert dinosaure, des pompons roses et bleus directement importés d’Inde, une messe noire de toutes les couleurs ? C’est Robert la Chimère, animal-machine sacré, et la Black Messe qui va avec. Ce spectacle en (chan)son et lumière sur camion-scène est porté par Marjolaine et sa bande de quatre musiciens, ainsi qu’un mystérieux « artiste visuel » qui promet des apparitions surnaturelles en tous genres. Venez avec vos ancêtres ; si vous n’en avez pas, nous vous en louerons. Contact : Camille Janodet, 01 42 87 47 11 lespsychophones@gmail.com Vous trouverez également, page 37, parmi les nouveaux spectacles soutenus, le spectacle Jaïpour de Marjolaine Karlin.

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Maxi Monster Music Show DR

Septet Aide à la production et à la diffusion (10 mars 2012 > 10 mars 2014)

Orchestre de phénomènes de foire, le Maxi Monster Music Show plante le décor d’un surprenant cabaret clandestin librement inspiré du cirque d’antan et du cinéma burlesque. Dans l’ambiance feutrée d’une roulotte grinçante, l’affolante Poupée Barbue, maîtresse de cérémonie au charme vénéneux, exhibe tour à tour ses curieux complices : la Femme-Tronc, l’Homme fort, l’Étoile filée du Bolchoï, l’Être aux deux visages, l’Ange noir et le Fakir asomniaque. Singulière et attachante, cette famille de freaks vous embarquera dans un concert-road movie horriblement drôle et bouillonnant d’inventions. Un grand huit musical pour un fabuleux voyage onirique sur la différence et le troublant mystère du genre. Délicieusement rétro et monstrueusement réjouissant, le Maxi Monster Music Show réveille la bête qui sommeille en chacun de nous ! Cette seconde version du spectacle a été mis en scène par Juliette.

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Contact : Stéphanie Sudrie, 04 72 27 14 01 stéphanie.sudrie@phox-concerts.com

Romain Osi

Ben Mazué Quartet Aide à la production et à la diffusion (17 novembre 2011 > 17 novembre 2013)

Les pieds dans le béton, son envie de bouger lui vint du rap, expression directe, mais aussi de l’Afrique et de la soul. Ben se raconte dès la première chanson Case départ. Lâcher prise est une longue plaidoirie, sur le doute et la vocation. Mes monuments raconte ses amitiés forgées de longues dates. Dans Papa, il se projette sur l’avenir... Il y a aussi des chansons d’amour et d’amoureux, Ben aime les gens, et il les regarde, avec sensibilité. Contact : Virginie Dubois, 01 53 19 12 46 virginie@furax.fr


9 Matthieu Ernout

Mrs Good Quartet

VISIONS Aide à la production et à la diffusion (30 avril 2012 > 30 avril 2014)

Mrs Good, c’est juste une image, un point d’entrée dans l’univers de quatre musiciens parisiens qui aiment cacher, sous des mélodies luxuriantes, des délires psychés et des envolées vocales. Mrs Good, c’est un piège, c’est cette jolie fille que vous ne pouvez que suivre et qui vous attire dans une ruelle malfamée. Au fond de cette ruelle, il y a Arthur, Stéphane, Sacha et Edward. Leurs voix sont magnifiques, leurs compositions rappellent les grands espaces américains, et les références à l’histoire du rock et de la folk sont nombreuses. Mais derrière les sourires, il y a un groupe qui est surtout là pour donner un coup de pied dans tout ça et imposer sa modernité. Contact : Olivier Boccon Gibot, 04 72 10 99 54 olivier@caravelle-prod.com

10 Dominique Planche

Nesles Solo

AMERICAA Aide à la production et à la diffusion (1er janvier 2013 > 30 juin 2015)

Là sont convoqués plus que jamais grands sentiments et grands paysages. Une envie d’un retour au son plus qu’au sens. Donc à l’anglais. Principalement. Sans pour autant délaisser le français. Et en explorant, avec parcimonie, une ancienne amie : la langue allemande. Le tout dans un dépouillement qu’on espère plus élégant qu’austère, où se côtoient des guitares, folk et électriques, quelques boites à rythmes et des claviers oubliés sous la poussière. Dans cette balade sensuelle et bucolique, on quitte la vieille Europe pour traverser une Amérique fantasmée et riche de promesses. Celle des Grands Espaces. Celle de Thoreau, Poe, Lambchop, Twain, London, Springsteen, Whitman, Young, Mercury Rev, Harrison, Cash, Emerson, Ford, Sparklehorse ou Robert Johnson... Où l’humain côtoie constamment le paysage, s’en nourrit, s’en inspire et s’y fond. Contact : Laurent von Mars, 06 86 71 97 88 nesles.management@gmail.com

Jean Jacques Nyssen Solo

RAPPEL DR

Aide à la production et à la diffusion (1er septembre 2011 > 1er septembre 2013)

Jean Jacques Nyssen monte tout seul sur scène. Seul face à ses trous de mémoire, son hypocondrie, ses addictions, ses sautes d’humeur, ses problèmes de cœur, il doit s’exécuter. Chanter. Soit. Il chante et se raconte. Et les gens rigolent. Ils trouvent ça drôle... Heureusement, il a des remèdes : un mélange de rituels, de chansons, de chimie douteuse, de machinerie abracadabrante, de sincérité et de mauvaise foi, qui devrait l’aider à accomplir son destin. Il ne voit rien venir quand l’usine à gaz s’emballe, et l’emporte dans un tourbillon schizophrène... Rappel est un spectacle de chansons, d’imprévu, de vidéo interactive. C’est drôle. Pas que drôle. Contact : Sarah Lesven, 01 43 72 27 28 sarah@lifelive.org

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SARAH OLIVIER Trio DR

Aide à la production et à la diffusion (7 février 2013 > 7 février 2015)

Dans ses textes il y a de la poésie crue et fragile, ses mots réveillent les âmes, troublent et provoquent. Sa musique est brute, épurée, grinçante. Elle s’inspire autant des jeux respiratoires inuits, de la chanson française à gouaille que du vieux blues et du punk des années 80. D’une rare liberté, sa voix est puissante et maîtrisée, elle couvre plusieurs octaves et passe de graves inquiétants aux aigus mystiques et purs d’un chant grégorien. On la compare aujourd’hui à Nina Hagen, Janis Joplin, Barbara. C’est avec son énergie, sa présence et sa voix qu’elle s’est construit un véritable personnage de scène qui laisse plus d’un spectateur pantois. Sur scène elle présente un trio décapant avec Stephen Harrison à la contrebasse et Elisabeth Kélédjian à la batterie. Son premier album, réalisé par Bob Coke, paraîtra en juin 2013. Contact : Lysika Clapaud, 01 48 58 33 64 latriperie.lysika@gmail.com

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Perrine en Morceaux Solo

RIEN Artiste accompagnée dans le cadre de Multiprise. DR

Aide à la production et à la diffusion (22 juin 2012 > 22 juin 2014)

Rien s’apparente à une sorte d’opéra kraut-pop solo : une pièce d’un seul tenant, dense hypnotique et accidentée, où bruits, beats et mots s’entremêlent de façon aussi bancale que méthodique, et aussi brutale que mélodique. La musique, forme un tissu répétitif de sons organiques, une ossature électro-concrète faite d’itérations et d’asynchronies. La voix, en français et en anglais, est toujours directe et omniprésente. De là, sens et mélodie font naître des chansons étrangement pop qui fuient les unes dans les autres pour ne former qu’une seule et même épopée. Perrine joue Rien avec 4 pédales (boucles et effets), un mini-clavier et une mbira (piano à pouce du Zimbabwe). Rien donne lieu à une diffusion live polyacoustique qui plonge le public dans un enchevêtrement particulier d’espaces sonores.

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Contact : Stéphanie Barbier, 06 03 43 27 74 antre2communication@gmail.com

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Ludo Pin Arno Dufour

Trio

PARIS-MONTRÉAL Aide à la production et à la diffusion (1er janvier 2013 > 1er janvier 2015)

À partir du répertoire de son nouvel album Paris-Montréal, Ludo Pin propose une formation rythmique combinant instruments acoustiques, boucles hip-hop et samples en temps réel. Un système élaboré spécifiquement pour cette création permet aux musiciens d’agir de façon intuitive sur la structure sonore, jouée et enregistrée. Alignés sur scène à l’instar de véritables DJ’s, ils habillent les chansons d’une matière née de leur continuelle interaction. À la frontière de la chanson, du rap et du spoken word, Ludo Pin trouve ici l’équilibre de sa pop intimiste, teintée de hip-hop, de rock et de soul. Proposé en formule duo ou trio, et profitant du multi-instrumentisme de ses collaborateurs, ce spectacle sera présenté à partir de l’hiver 2012. L’album Paris-Montréal paraîtra début 2013. Contact : Romain Pellicioli, 06 77 79 83 99 romain@dakatour.com


Mélanie Fazi

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Playing carver : john parish, Marta Collica, Gaspard LaNuit et Atlas Crocodile Septet Aide à la production et à la diffusion (17 mai 2012 > 17 mai 2014)

«Playing Carver» est la rencontre entre un des plus grands poètes et novelistes américains, Raymond Carver, et plusieurs éléments perturbateurs de la scène musicale pop européenne : John Parish (Pj Harvey, Dominique A, 16 Horsepower), Marta Collica (Sepiatone, John Parish Band), Atlas Crocodile et Gaspard LaNuit. Pour cette création, le « groupe » a mis en musique poèmes et extraits de nouvelles, et offre de nouvelles chansons inspirées de l’univers de l’écrivain. Contact : Marc Chonier / Trois Heures Moins Le Quart gaspard.lanuit@gmail.com

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Rayess Bek Trio R.J. Fernandez

GOOD BYE SCHLÖNDORFF : CORRESPONDANCES SONORES D’UNE GUERRE FALSIFIÉE Aide à la production et à la diffusion (26 septembre 2012 > 26 septembre 2014)

Good bye Schlöndorff est une performance musicale de 50 minutes où se mêlent lettres intimes, sons non identifiés retrouvés sur des cassettes, compositions musicales et mélodies acidulées à des extraits du film Le Faussaire et de son making-of. Un voyage dans l’univers des années 80 du Liban est proposé au spectateur. C’est ainsi que le réel représenté par les lettres intimes se fond à la fiction de Schlöndorff. Chaque élocution, chaque image sont soigneusement déracinées de leur contexte initial et transplantées dans l’imaginaire des musiciens. On assiste à une opération chirurgicale sonore et visuelle où Wael Koudaih (aux machines), Naissam Jalal (à la flûte traversière) et Yann Pittard (au oud) déconstruisent et reconstruisent chaque instant de cette terrible époque. Des sous-titres sont proposés en anglais et en français. Contact : Wael Koudaih rayessbek@gmail.com

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Didier Pallages

Alain Schneider Trio / Spectacle jeune public

LE VENT QUI NOUS MÈNE Aide à la production et à la diffusion (25 octobre 2012 > 25 octobre 2014)

Après Dans ma rue, créé en 2009, Alain Schneider revient avec un tout nouveau spectacle, Le Vent qui nous mène autour des thèmes du mouvement et du voyage, symbolisés par le vent. Construit autour de nouvelles chansons (l’album sortira chez Victorie Music début 2013) mais aussi d’une sélection de chansons issue de son large répertoire, ce spectacle est une interrogation sur l’homme et sur ce qui le fait bouger, avancer, partir, aimer, fuir, apprendre, découvrir… La scénographie et le décor aident à faire passer cette idée de fond comme l’implantation sur scène d’un rideau de tulle avec lequel les lumières jouent le rêve ou la réalité, le départ ou les arrivées, le flou ou les ombres… Un savoureux voyage musical mis en scène par Marinette Maignan. Des thèmes abordés avec subtilité, légèreté et humour, qui sauront séduire aussi bien les enfants que leurs parents ! Contact : Valentine Bergeon, 01 49 29 55 50 Valentine@victorie-music.com

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Claude Gassian

MINA TINDLE Trio Aide à la production et à la diffusion (21 octobre 2011 > 20 octobre 2013)

Mina Tindle n’est pas une chanteuse sous influences, mais plutôt de confluences. Sur Taranta, elle chante beaucoup en anglais, un peu en français, et même en espagnol. Des chansons intimes, chantées du fond du cœur et d’une voix magnifique et magnétique, fine et sensuelle, à la fois profonde et retenue, qui semble se souvenir de nuits d’été pour survivre à l’hiver. Dans son premier album Taranta, enregistré avec le complice JP Nataf, Mina Tindle chante avec un pouvoir évocateur hors du commun les diverses manières pour une âme d’être hantée. Un premier album comme une échappée belle, un disque-voilier poussé par des vents chauds, qui file vers un horizon inconnu, à la recherche de moments de grâce voluptueuse. Contact : Pauline Heude, 01 53 36 04 70 p.heude@asterios.fr

Compagnie de l’Uppercut Christian Dao

Quartet

SKYZOFREN Aide à la production et à la diffusion (1er octobre 2012 > 1er octobre 2014)

Skyzofren est un projet électro-blues-rock, chanté et slamé, construit autour du thème de la dualité, dans un registre à la frontière du concert et du théâtre. Damien Noury, co-fondateur de la Compagnie Uppercut, en est l’auteur et l’interprète, sur des compositions de Benjamin Coursier (guitare et Dobro), accompagné de James Sindatry (contrebasse) et Karim Majhoub (batterie). Skyzofren parle de cet aller-retour entre nos intimes dédoublements et la marche du monde, de cet espace de liberté et d’aliénation dont chacun est son propre détenteur.

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Contact : Damien Noury, 06 03 98 38 34 cie.uppercut@wanadoo.fr

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VINCHA Trio MarOne

DEMAIN PROMIS J’ARRÊTE Aide à la production et à la diffusion (1er janvier 2013 > 1er janvier 2015)

Quelques notes de piano-bar. Une lueur dans les yeux et des sourires aux coins des lèvres. Le cabaret est plein. L’œil de Vincha pétille. Dans un décor intime et lumineux, il parle de la vie, du bon vin et des femmes. Au premier rang, l’une d’entre elles se laisse porter par les rimes infiniment touchantes du jeune chanteur, béret vissé sur le crâne, voyageur singulier qu’elle connaissait déjà. La scène est belle. Simple et humaine, franche et sans chichis. Vincha déroule, met des mots qui touchent sur des scènes qui bousculent. Parle vrai sans mentir de moments bouleversants. Il créé des images à partir du réel et fait rêver les gens. Fait naître l’invisible des petits sentiments. Le tout en quelques notes. Sur l’échiquier des mélomanes français, Vincha prendra la place du fou, traversant sur un fil la diagonale des genres, du rap à la chanson. Contact : Laurence Goubet, 01 71 18 16 74 laurence@zamoraprod.com


Frédéric Yot

Watine Quartet Aide à la production et à la diffusion (12 avril 2012 > 12 avril 2014)

C’est à Nico ou Kate Bush que Watine nous fait penser. Dès son premier album en 2006, les Inrockuptibles la classent dans les dix extravagantes du moment, n’hésitant pas à la mettre dans la lignée d’Émilie Simon. Sur scène avec un son mélancolique et lumineux, elle dévoile toute l’ambivalence de son univers onirique. Des sinusoïdes de la vie à la mort entre pop de chambre trouble, musique classique, blues et trip hop. On parle aussi bien de Tim Burton que de Yann Tiersen ou d’Archive. Son groupe éponyme se présente à quatre sur scène avec piano, violoncelle, basse, batterie, guitares, trompette, trombone, glockenspiel, melodica, home percussions, sampler. Elle livre aujourd’hui son troisième album Still Grounds for Love sur scène. Contact : Maÿlis Pioux, 06 32 51 89 75 maylis@missourisprod.com

Yas & The Lightmotiv DR

Quartet Aide à la production et à la diffusion (28 septembre 2011 > 27 septembre 2013)

Trois hommes et une femme, trois musiciens et une poète, combien de mains et combien de veines ? Formé en septembre 2007 autour des textes de Yas, le groupe teinte leurs morceaux de hip hop, spoken word et rock. Les textes de Yas ont la puissance du surréalisme lorsqu’elle change radicalement notre vision du monde. Ils sont d’une force quasi animale, surhumaine. Sa poésie débridée chargée d’électricité, de tension vous saute au visage. Depuis sa rencontre avec les Lightmotiv, cette slameuse hors format a enfin trouvé un écrin à sa (dé)mesure. Les deux doigts dans la prise. Contact : Benoît Prisset, 01 48 58 80 08 ylm@holistique.com

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Nouveaux spectacles aidés

P. Lebruman

Bertrand belin Quintet

PARCS Aide à la production et à la diffusion (22 mars 2013 > 22 mars 2015)

Bertrand Belin appartient à cette généalogie de stylistes qui détournent les vieux fleuves épuisés pour sculpter des jeux d’eau dans des jardins savants. Il sait tout de la chanson, de la pop, du rock et compose dans un langage à part où l’on surprend autant de l’art de Claude Debussy que de Dominique A, autant d’Alain Bashung que de Bob Dylan, autant de country music que d’Elvis Costello. Pour ce quatrième album, Parcs, et la tournée qui va l’accompagner, le groupe s’oriente vers un format plus pop, un nouveau bassiste a rejoint le quatuor qui tournait pour Hypernuit.

Emma Picq

Contact : Xavier Aubonnet, 04 75 86 05 16 xavier@pbox-concerts.com

Duo ou quartet Aide à la diffusion (21 mars 2013 > 21 mars 2014)

Éléphant, un drôle de nom pour un drôle de groupe. Derrière ce mastodonte, deux frêles silhouettes : Lisa Wisznia et François Villevieille. De l’amour, du rire, des voyages, du soleil, de la danse et un cœur gros comme ça... Dans un climat de morosité économique mondiale, Éléphant déboule avec des chansons d’une légèreté assumée. Elle peut être trompeuse, comme dans Les Voyages, Danse, danse, Collective mon amour, où sur une pop tubesque en diable le tandem propose de Peindre la vie en blonde. Ailleurs, la fausse légèreté fait place à la vraie profondeur avec Lisa et Oui peut-être non. Ceux qui ont vu Lisa et François au hasard d’une de leurs soixante dates, elle en rose, lui en bleu; elle aux percussions, lui tapant sur sa valise en guise de grosse caisse, les ont trouvés irrésistiblement irrésistibles. Après The Do, après les Brigitte, le duo Éléphant se fraye d’emblée une large place sur la nouvelle scène française. Contact : Olivier Boccon-Gibod, 04 72 10 99 50 olivier@caravelle-prod.com

Fauve Fauve

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ÉlÉphant

Quintette Aide à la production et à la diffusion (30 juin 2013 > 30 juin 2015)

Fauve se présente comme un collectif ouvert - le « CORP » - opérant sur plusieurs supports (musique, vidéos, photos, textes, visuels, web…) pour le rejet de la dureté des rapports humains contemporains, le refus du défaitisme, le droit à la faiblesse, la toute-puissance de la parole et la quête acharnée du grand Amour (quel qu’il soit). Avec un spoken word en français, posé sur des instrus allant du hip-hop à la pop et le fond des textes, transparents de bout en bout, sans lyrisme et sans fard. Mais avec de l’espoir. Toujours dans une optique collective. Parce qu’on n’est jamais de trop pour ces choses-là. Les membres de Fauve sont liés par une conception partagée de la Vie et des Gens. Fauve baise les rapports humains baisés, défait le défaitisme, hait la haine et a honte de la honte. Fauve, c’est qui veut et si ça se trouve demain on sera nombreux. Contact : Agathe Olivier, Asterios, 01 53 36 85 05 a.olivier@asterios.fr


F.M. Duo DR

THE ORGAN KING Aide à la production et à la diffusion (16 mars 2013 > 16 mars 2015)

Pour la tournée The Organ King, F.M. décide de réunir les titres du premier et du second album dans une nouvelle version instrumentale, complètement inédite : il chante, joue du piano, de la guitare et se fait accompagner par un contrebassiste. Deux musiciens au total. Ou plutôt trois, quatre, cinq... en comptant : un orgue de foire mécanique à tuyaux construit sur mesure, un xylophone, un glockenspiel, une batterie ainsi que nombre de percussions, un piano bastringue, une boîte à musique et d’autres instruments anciens ou étranges... Tous ces instruments sont robotisés et répondent aux commandes du maître chanteur. Ils prennent vie autour de lui en s’agitant dans une danse de lumières et de sons à la mécanique précieuse. Aux confins de la musique, de la mécanique, de la prestidigitation, on retrouve ou on découvre l’esprit inventif de François Maurin dans une formule pour le moins originale. Contact : Sylvain Baudriller, 05 62 73 44 73 sylvain@bleucitron.net

les fouteurs de joie Sylvain Gripoix

Duo ou quartet

LA BELLE VIE Aide à la diffusion (21 mars 2013 > 21 mars 2014)

Les Fouteurs de Joie bousculent leur répertoire. Guitares manouches, ukulélé, accordéon, banjo, contrebasse, tuba, clarinette et saxophone en bandoulière, ils gravissent la montagne d’un nouveau spectacle! Regards actuels sur le monde qui nous entoure, ces cinq garçons dans le vent (Christophe Dorémus, Nicolas Ducron, Alexandre Léauthaud, Tom Poisson et Laurent Madiot) ironiseront sur les patrons, le mal de cerveau, l’égocentrisme et les robes Chanel... En un peu plus d’une heure, ils vous invitent à voyager sur place et à secouer la planète des tristes ! Les Fouteurs de Joie c’est, depuis dix ans, un quintette poético-burlesque, une sorte de boys-band humaniste ! Une longue amitié et une envie musicale commune lient les cinq membres. Ils sont autant à l’aise sur les plateaux des scènes nationales que sur les praticables des festivals de plein air. Seul point commun, et de taille : la scène doit être solide et bien arrimée car les Fouteurs de Joie en concert peuvent faire bouger des montagnes ! Contact : Clotilde Sacchettini, 06 07 60 61 02 clotilde.sacchettini@gmail.com

Sarah Murcia & Mark lewis tompkins Duo

EVERYBODY DR

Aide à la production et à la diffusion (23 février 2013 > 23 février 2015)

Everybody est une sorte d’ovni qui se situe quelque part entre un concert et un spectacle musical et dansé, avec un répertoire de chansons originales composées par Sarah Murcia et Mark Lewis Tompkins, et quelques reprises, interprétées par Sarah, contrebasse et chant, et Mark Lewis, danse et chant. De la confrontation entre les chansons et l’improvisation, naît une expression qui reste toujours en mouvement. Le choix des musiques est très éclectique, incluant Nobody, une chanson parlée-chantée du vaudevilliste Bert Williams, Katie Cruel, une folksong traditionnelle américaine de Karen Dalton, Mourir sur scène de Dalida, et des compositions originales. En s’inspirant de quelques icônes de la musique populaire telles que Bert Williams, Karen Dalton et Dalida, ils rendent hommage à des artistes qui étaient à la fois des stars absolues et des perdants magnifiques de leur époque. Contact : Amelia Serrano, 01 43 87 74 07 ida.mark@wanadoo.fr

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Franck Loriou

Robi Trio Aide à la production et à la diffusion (30 janvier 2013 > 30 janvier 2015)

La jeune femme est à l’image exacte de ses chansons, de sa musique : des mélodies entêtantes, empreintes de gravité. Les obsessions de Robi ? Le présent, le temps, l’amour, la perte, les illusions, l’absolu. Grandie en Afrique et à la Réunion, elle est peut-être vraiment née le jour où elle a écrit ce morceau au titre programmatique, Je te Tue, entre blues désincarné et pop effilée, comme chanté par une Beth Gibbons perdue dans la Ville Lumière, et devenu la pierre angulaire d’un premier EP très remarqué, sorti en octobre 2011. La jeune femme a investi la scène, en duo d’abord, puis dans une formule en trio très électrique. Mi-Ian Curtis, mi-Elli Medeiros, Robi ne joue pas la comédie. Sur fond de stridences électriques, entre murmures et exclamations, elle se montre en pleine lumière, sans fard, « sauvage » et intuitive. On ne meurt plus d’amour est le premier titre extrait de son nouvel album, dont la demoiselle a réalisé elle même le clip hypnotique qui connaît un succès impressionnant sur le net depuis quelques mois. Contact : Yann Hamon, 06 18 97 11 43 yann.hamon@yapucca.com

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Et aussi... Jeanne Added Trio Aide à la production et à la diffusion (18 octobre 2013 > 18 octobre 2015) Contact : Joran Le Corre, Wart, 06 10 04 43 66 joran@wartiste.com

fantazio & son gang Sextet Aide à la production et à la diffusion (30 mai 2013 > 30 mai 2015) Contact : Lysika Clapaud, 01 48 58 33 64 latriperie.lysika@gmail.com

Feu ! Chatterton Quintet Aide à la production et à la diffusion (1er octobre 2013 > 1er octobre 2015) Contact : Pascal Stirn, EMB Sannois, 01 39 82 99 09 p.stirn@emb.sannois.org

Marjolaine Karlin JAÏPOUR Trio / Quatuor Aide à la production et à la diffusion (17 septembre 2013 > 17 septembre 2015) Contact : Camille Janodet, Les Psychophones réunis, 01 42 87 47 11 lespsychophones@gmail.com

Albert marcoeur et le quatuor bela SI OUI, OUI. SINON NON. Quintet Aide à la production et à la diffusion (30 mai 2013 > 30 mai 2015) Contact : Charlotte De Jésus, 06 89 52 81 48 quatuorbela@orange.fr

Scarecrow Quartet Aide à la production et à la diffusion (6 mai 2013 > 6 mai 2015) Contact : Nicolas Son, Klakson, 05 62 27 10 89 son.nicolas@gmail.com

Secret Bacon PARFUM POUR CHIEN Quartet Aide à la production et à la diffusion (8 juin 2013 > 8 juin 2015) Contact : Lena Le Tiec, Association Les Bras Cassés, 06 51 42 78 79 parfumpourchien@gmail.com

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Danse

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MODALITÉS DANSE Afin de soutenir la présence de la danse contemporaine en Île-de-France, Arcadi offre la possibilité d’un soutien financier à la production et /ou la diffusion d’une oeuvre chorégraphique. Pour faciliter la rencontre du public francilien avec cette discipline, Arcadi encourage la mise en place d’actions artistiques. Les décisions pour les demandes d’aide en production 2013 et / ou diffusion 2013-2014 ont été décidées en octobre 2012 après deux comités, en juin et octobre 2012.

AIDE À LA DIFFUSION (Portée par les lieux d’accueil) Les spectacles soutenus en diffusion pour 2013-2014 (dont certains également aidés en production) sont présentés dans ce document. Certains seront visibles dans le cadre de Hors Saison du 23 au 28 février 2013. Par ailleurs, les spectacles aidés par Arcadi à la production sur l’année 2012 (et donc en diffusion sur 2012-2013) peuvent bénéficier d’une aide renouvelée à la diffusion sur la saison 2013-2014 (voir liste ci-après). Modalité de demande Les lieux de diffusion doivent se rapprocher du service danse. Un formulaire leur sera envoyé fin mars 2013 pour formaliser la demande d’aide. Il sera à remplir au plus tard pour le 3 mai 2013. 40

Modalité d’intervention Le montant de l’apport en diffusion est défini par le service danse en fonction du coût du spectacle, de la cohérence de son exploitation en Île-de-France et de l’engagement du lieu d’accueil partenaire (nombre de dates de représentation, type de structure...), sur la base du prix de cession frais annexes compris. Le lieu déduit donc ce montant (qui est versé à la compagnie) du coût d’achat du spectacle. Chaque aide est contractualisée par une convention tripartite (compagnie, lieu d’accueil, Arcadi). Le montant attribué sera évalué par Arcadi, en général dans une fourchette allant de 20 à 50 % du prix de cession frais annexes inclus. Aide à l’action artistique liée à la diffusion Toute représentation aidée en diffusion pourra également faire l’objet d’une aide financière concernant les actions artistiques liées aux spectacles aidés à la diffusion. Les lieux de diffusion et/ou les compagnies concernées doivent détailler leur projet via un formulaire à demander au service danse. Le montant de l’aide à l’action artistique est défini d’après un taux horaire préconisé par Arcadi de 85 euros HT par heure et par intervenant. Dans ce cadre, la prise en charge est de 50% du montant global de l’action, un forfait spécifique pouvant être mis en place pour des actions dont le volume excèderait 10 heures. L’apport est versé à la compagnie. Le lieu déduit donc ce montant du coût des actions artistiques réalisées.

RAPPEL DU DISPOSITIF DE L’AIDE À LA PRODUCTION (Portée par les compagnies) Pour les demandes d’aide en production des projets dont la création est prévue en 2014, l’étude des dossiers se fait en deux sessions sur les périodes du mois de juin et d’octobre 2013. Les projets étudiés doivent être créés l’année civile suivant le dépôt de dossier. Le projet doit s’appuyer sur l’engagement d’un coproducteur (d’Île-de-France, national ou international). Pour les porteurs de projet dont le siège social n’est pas en Île-de-France, il est impératif qu’au moins un programmateur d’un lieu de diffusion francilien ait formalisé son intérêt pour l’accueil du projet. Détails de ces aides sur : www.arcadi.fr

AIDE À L’ACTION ARTISTIQUE HORS DIFFUSION Arcadi peut apporter un soutien aux lieux de diffusion et aux équipes artistiques dans leur travail de médiation auprès des publics dans un objectif de sensibilisation à l’art chorégraphique. Les projets d’actions artistiques devront s’inscrire dans la démarche suivante : une approche innovante, singulière, développée dans la durée sur le territoire francilien. (Détails des modalités d’intervention de cette aide : www.arcadi.fr).

CONTACT Aurélia Lefebvre, responsable du service danse (absente jusqu’au 7 janvier 2013) 01 55 79 92 84, danse@arcadi.fr Éléonore Bailly, conseillère artistique 01 55 79 92 83, danse@arcadi.fr


PROJETS AYANT BÉNÉFICIÉ D’UNE AIDE À LA PRODUCTION 2012 ET BÉNÉFICIANT D’UNE AIDE À LA DIFFUSION RENOUVELÉE POUR LA SAISON 2013/2014. Jean-Christophe Boclé / Compagnie Ektos Chopin Materials Iles Dominique Brun / Ligne de sorcière Sacre #197 > 15 et 16 décembre 2012 Théâtre des Bergeries, Noisy le sec > Du 20 au 22 mars 2013 CND, Pantin François Chaignaud et Cecilia Bengolea Vlovajob Pru Twerk Olivia Grandville La spirale de Caroline avec l’ensemble Hiatus Cinq Ryoanji > 14 décembre 2012 Cité de la musique,Paris Hélène Iratchet / Association Richard Roi et reine Sophiatou Kossoko / IGI Them no go see Daniel Linehan / Daniel Linehan Company Gaze is a gap is a ghost > Du 17 au 21 décembre 2012 Théâtre de la Bastille, Paris

HORS SAISON LE RENDEZ-VOUS DANSE D’ARCADI 23 > 28 février 2013 En coréalisation avec le Théâtre de la Cité internationale, Paris ; La Ferme du Buisson, scène nationale de Marnela-Vallée ; Le Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse ; le Théâtre 2 Gennevilliers, centre dramatique national. En partenariat avec l’Onda. Chaque année, en février, Hors Saison, le rendez-vous danse d’Arcadi, est un moment privilégié de rencontres entre les compagnies de danse, les professionnels et le public. La manifestation offre l’opportunité, en particulier aux professionnels, de découvrir les pièces de compagnies soutenues en diffusion par Arcadi sur la saison à venir. Cette année, Arcadi s’associe plus étroitement à l’Onda (Office national de diffusion artistique) en proposant deux soirées dédiées à des compagnies étrangères, lors de la Rencontre Danse, les 25 et 26 février 2013. Rendez-vous du 23 au 28 février 2013 dans les quatre lieux partenaires – La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée, le Théâtre de la Cité internationale, le Théâtre 2 Gennevilliers, centre dramatique national de création contemporaine, le Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse – pour six jours de découvertes chorégraphiques en Île-de-France. Au programme : Fabiàn Barba, Nasser Martin Gousset, Herman Diephuis, Myriam Gourfink, Julien Jeanne, David Wampach, Qudus Onikeku, Tuur Marinus... Programmation en cours.

Anne N’Guyen / Compagnie Par Terre Promenade obligatoire Qudus Onikeku / YK projects STILL /Life > Les 23 et 24 février 2013 à la Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée, dans le cadre de Hors Saison Jesus Sevari / Association Absolutamente Androcéphale

CONTACT Anne Routin, coordinatrice générale de la manifestation Hors Saison 01 55 79 92 84 anne.routin@arcadi.fr

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Pascal Vanneau

Tal Beit Halachmi TALITA KOUMI

PROGÉNITURES

Solo / 2013 / 50 minutes Conception et interprétation : Tal Beit Halachmi Créateur son : Jonathan Merlin Scénographie : Julien Massé Lumières : Françoise Michel Regard : Vincent Dupont Travail vocal : Linda Wise Texte : Progénitures de Pierre Guyotat Coproduction: Centre chorégraphique national de Tours; La Filature scène nationale à Mulhouse; Saint-Cyr-sur-Loire; Emmetrop – Bourges; La Villette – Paris, dans le cadre de résidences d’artistes. Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi. Avec le soutien de la DRAC Centre ; de la Région Centre ; de la Mairie de Tours ; de l’Escale – Saint-Cyr-sur-Loire ; de l’Espace Ligeria – Montlouis-sur-Loire 42

Tal Beit Halachmi s’empare de Progénitures dans un solo physique, dense, enragé, qui se déploie autour d’une cage de métal évoquant les œuvres sculpturales de Louise Bourgeois. Comme auteur, Guyotat occupe une place capitale dans l’Histoire de la littérature française moderne. La guerre, la pulsion sexuelle, la réalité esclavagiste, l’omniprésence divine, animale et l’efficience de la Nature et de la matière, constituent la trame de cette oeuvre tragique et comique à la fois. On y entend le souffle et la respiration, des craquements, des battements de coeur et le chant de la voix nue. Je puise dans la langue mais en écho de la violence du monde, et Tal Beit Halachmi propose une plongée dans les profondeurs d’un univers archaïque, organique, toujours poétique et d’une expressivité musicale nouvelle : le corps s’accroche, et cherche à être, furieusement.

≥ TAL BEIT-HALACHMI

Danseuse chorégraphe et comédienne, Tal Beit-Halachmi est d’origine israélienne. Formée en Israël et à Londres, elle a notamment travaillé avec Moshe Efrati, Brigitte Farges et Catherine Diverrès. En 1995, elle présente au Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne Why do we need…, un duo créé avec Fabrice Dasse. Depuis 1997, elle danse aux côtés de Bernardo Montet et l’assiste sur l’ensemble de ses créations. Elle danse dans Issê Timossé (1996), Ma Lov’ (1998), Dissection d’un homme armé (2000), Parcours 2C (vobiscum) (2004), coupédécalé (2005), Apertae (2008). Au festival d’Avignon 2001, elle est Bérénice dans la pièce homonyme conçue par Bernardo Montet et Frédéric Fisbach. En 2002, elle présente Plages urbaines, pièce créée au Festival Les Antipodes à Brest, avec vingt-deux élèves et un danseur professionnel. Elle participe en 2003 au spectacle Im spiegel wohnen de Heiner Müller au pôle de musique contemporaine à l’Opéra de Stuttgart, mis en scène par Jean Jourdheuil. En 2005 elle crée De même que les éléphants, pour Les Antipodes à Brest. En 2006, elle crée pour le Festival Montpellier Danse, Dahlia Bleu. En novembre 2007, c’est la création du solo autobiographique Dina. En novembre 2008, elle crée Acoustic Pleasure, une performance musicale avec le musicien Pascal Maupeu. Parallèlement à son parcours de danseuse et chorégraphe, elle conduit depuis plusieurs années un travail pédagogique auprès de plusieurs écoles et développe des projets de création artistique avec des amateurs. > Création le 16 janvier 2013 à Emmetrop, Bourges > 18 janvier 2013 à l’Espace Ligeria, Montlouis-sur-Loire > 16-18 février 2013 au Théâtre de La Bastille, Paris avec le partenariat du Festival Faits d’Hiver

CONTACT

Agnès Chenevois 06 66 65 64 82 achenevois@yahoo.fr


Bart Grietens

Fabián Barba BUSY ROCKS

A MARY WIGMAN DANCE EVENING

Solo / 2009 / 1 h Chorégraphie : Fabián Barba Mentors : Katharine Sehnert, Irene Sieben, Susanne Linke Costumes : Sarah-Christine Reuleke Lumières : Geni Diez Composition musicale for Anruf Pastorale, Seraphisches Lied, Sturmlied and Sommerlicher Tanz Hanns Hasting Composition music for Raumgestalt, Zeremonielle Gestalt and Drehmonotonie : Sascha Demand Production : K3 – Zentrum für Choreographie, Tanzplan Hamburg (DE) Coproduction : Fabrik Potsdam (DE) in the frame of Tanzplan Potsdam Artists-in-Residence ; Kaaitheater (Brussel, BE) ; P.A.R.T.S. (Brussel, BE) ; wp Zimmer (Antwerpen, BE) Support Mary Wigman Gesellschaft (Hamburg, Bremen, DE), PACT Zollverein Essen (DE) Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.

Fabián Barba meets Mary Wigman. Durant ses études le jeune danseur / chorégraphe équatorien Fabián Barba se prend de fascination pour l’œuvre d’une des pionnières de la danse contemporaine : la danseuse allemande Mary Wigman. Au début des années trente elle traversa l’océan Atlantique pour la première fois avec ses récitals de danse expressionniste. Elle devait changer le paysage de la danse aux États-Unis pour toujours et jusqu’à maintenant influence la scène artistique en Equateur. Durant ses études Fabián Barba commence à travailler sur Schwingende Landschaft, un cycle de danse comprenant 7 solos datant de 1929. Il reconstruit trois d’entre eux à l’aide du matériel visuel personnel de Mary Wigman. Pour A Mary Wigman Dance Evening Barba cite une grande partie de l’œuvre de Wigman. Le défi pour Barba est la tension entre sa reconstitution et l’original.

≥ FABIÁN BARBA

Il est né en 1982 à Quito, en Équateur. Là-bas, il étudie la littérature et la communication, ainsi que la danse et le théâtre. À ce moment, il travaille déjà comme interprète professionnel. En 2004, Fabián Barba arrive à Bruxelles pour étudier à P.A.R.T.S. Après ses études, Barba crée, avec Franziska Aigner (AT), Marisa Cabal, Tuur Marinus (BE) et Gabriel Schenker (BR) le collectif artistique Busy Rocks. Il prend part aux créations keeping busy keeping still (2008), Dominos and Butterflies (2009) et Studium (2010). En 2009, il crée son premier solo, A Mary Wigman Dance Evening, présenté dans le monde entier et récompensé, en 2010, par les deuxième et troisième Prix Jardin d’Europe. Le thème de l’histoire de la danse a amené Fabián à créer un deuxième solo, a personal yet collective history (2011). Dans le cadre de ses recherches sur Mary Wigman et l’histoire de la danse, Fabián donne des conférences dans différentes institutions de Flandres et d’Europe. En parallèle de son solo et de son travail avec Busy Rocks, Fabián Barba collabore comme danseur avec les chorégraphes Thomas Hauert / ZOO, DD Dorvilier et Olga de Soto. > Le 25 février 2013 au Théâtre 2 Gennevilliers, dans le cadre de Hors Saison

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Karen Joosten karen@caravanproduction.be www.caravanproduction.be

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Marc Coudrais

Herman Diephuis COMPAGNIE HERMAN DIEPHUIS

OBJET PRINCIPAL DU VOYAGE

Pièce pour quatre interprètes / 2012 / 1 h Conception, chorégraphie : Herman Diephuis Conseil artistique : Dalila Khatir Bande son : Emmanuel Hospital Création lumière et régie générale : Sam Mary Avec Ousseni Dabare, Romual Kabore, Salamata Kobre, Adjaratou Savadogo

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Production : Compagnie Herman Diephuis Coproduction : Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Haute-Normandie – accueil studio ; Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon – Programme Résidences ; Centre chorégraphique national de Tours – accueil studio. Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi. Soutien du CDC La Termitière – Ouagadougou (BF) – mise à disposition du studio. La compagnie est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique.

En décembre 2010 et en septembre 2011, sur invitation de Seydou Boro et Salia Sanou, j’ai animé des ateliers adressés à des danseurs de Ouagadougou au Burkina Faso. Cette rencontre a donné lieu à une création, intitulée Objet principal du voyage avec 4 danseurs, deux hommes et deux femmes. J’ai voulu être au plus près de ce que sont ces quatre personnes dans leur imaginaire, leur façon de danser et d’exister sur scène, mais aussi en confrontant mon univers aux leurs et en étant à l’écoute de l’histoire et de la réalité de chacun d’eux. Leur danse se fait dans la nécessité, l’urgence comme si elle était à vif, traversée par une énergie qui parle à la fois de jeunesse et de gravité, de force et de fragilité. J’ai composé avec eux un répertoire gestuel commun en mettant l’accent sur les positions de doigts, l’expressivité des mains et les mouvements de bras. Les gestes tiennent lieu de discours, de langage et nourrissent les danseurs pour incarner une gamme d’états et de présences imprégnés de ce qu’ils sont. Ensemble nous avons cherché une gestuelle qui exprime la contrainte mais d’où peut surgir à tout moment une énergie et un humour imprévisibles. Je ne recherche pas un exotisme africain, ce qui m’intéresse est de transcrire de façon abstraite à travers l’histoire individuelle et collective de ces quatre interprètes, une danse qui nous rapproche, porte en elle des questions existentielles et expérimente d’autres manières de se lier et de se regarder. Herman Diephuis

≥ HERMAN DIEPHUIS

« Les images issues de notre patrimoine culturel et de notre imaginaire collectif constituent le point de départ de mes créations. La peinture ancienne et plus précisément de la Renaissance et Baroque, ont été une source d’inspiration lors de la création de D’après J.-C., Dalila et Samson, par exemple mais aussi en partie de Ciao bella. Dans Julie, entre autres, Paul est mort ? et Ciao bella je m’inspire de la culture populaire et mélange différents supports visuels et musicaux, comme le cinéma, la musique pop, la photo… Ce qui m’intéresse dans la danse c’est comment l’histoire de chacun se lit dans le corps et de fait s’inscrit dans la mémoire collective. Les interprètes avec lesquels je collabore viennent d’univers artistiques très différents, je compose avec leurs qualités de mouvement et la manière de chacun de s’exprimer avec son corps. C’est de cette façon que j’ai travaillé avec Julie Guibert pour Exécutions, avec Mélanie Giffard pour All of me. L’élément récurrent dans mon travail est le jeu des oppositions : l’humour et le sérieux, le sacré et le profane, la certitude et le doute, la retenue et la démesure, la tension et l’abandon, le mouvement et la suspension et donner à voir toutes ces notions dans l’incarnation. » > Les 23 et 24 février 2013 à La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée, dans le cadre de Hors Saison

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jusqu’au 31 décembre, Nathalie Nilias 06 50 35 22 56 n.nilias@hermandiephuis.com à compter du 1er janvier 2013, Frédéric Pérouchine 06 63 17 49 51 fperouchine@gmail.com www.hermandiephuis.com


B. Prevost

Myriam Gourfink LOLDANSE / MYRIAM GOURFINK

DÉPERDITION

Pièce pour 10 danseurs / 2013 Composition et live-electronics : Kasper T. Toeplitz Écriture de la partition chorégraphique : Myriam Gourfink Contrebasse : Bruno Chevillon Lumières : Séverine Rième Son : Zakariyya Cammoun Avec Clément Aubert, Clémence Coconnier, Céline Debyser, Carole Garriga, Kevin Jean, Deborah Lary, Julie Salgues, Françoise Rognerud, Nina Santes, Véronique Weil Coproduction : Le Forum de Blanc-Mesnil ; les Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.

Un groupe de dix danseurs dont les corps s’entremêlent et se confondent pour former une masse. Une masse qui se déplace et se transforme, sans l’idée de progression dans l’espace d’un point à un autre, comme une substance qui se répand en un mouvement élastique, qui par endroits se rétracte ou se dilate. De l’enchevêtrement des dix corps, naissent des formes inattendues, qui, toujours en mutation, à peine formées se déforment.

≥ MYRIAM GOURFINK

Les techniques respiratoires du yoga fondent la démarche de Myriam Gourfink. L’idée est de rechercher la nécessité intérieure qui mène au mouvement. Cette connaissance du mouvement et de l’espace permet de concevoir des chorégraphies, sans travail en atelier. Ayant étudié la « Labanotation » avec Jacqueline Challet Haas, elle a entrepris à partir de ce système une recherche pour formaliser son propre langage de composition. Pour certains projets, les partitions intègrent au sein de l’écriture, des dispositifs (informatisés) de perturbation et re-génération en temps réel, de la composition pré-écrite : le programme gère l’ensemble de la partition et génère des millions de possibilités de déroulements. Les interprètes pilotent – via des systèmes de captation – les processus de modification de la partition chorégraphique, qu’ils lisent sur des écrans LCD. Le dispositif informatique est ainsi au coeur des relations d’espace et de temps. Il permet, au fur et à mesure de l’avancement de la pièce, la structuration de contextes inédits. Figure de proue de la recherche chorégraphique en France, mais également invitée par de nombreux festivals internationaux Myriam Gourfink a été artiste en résidence à l’IRCAM en 2004-2005 et au Fresnoy studio national des arts contemporains en 2005-2006. Elle a été de 2008 à 2012 directrice du Programme de recherche et de composition chorégraphiques à la Fondation Royaumont. > 1er et 2 juin 2013 au Forum du Blanc-Mesnil > Bestiole, le 28 février 2013 au Théâtre de la Cité internationale, dans le cadre de Hors Saison

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Damien Valette valette.d@gmail.com www.myriam-gourfink.com www.jgdv.net

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Simon Hecquet et Sabine Prokhoris CANARD / LAPIN DR

« ELLE M’AVAIT PAS DIT TOUT ÇA… »

Proposition scénique pour trois interprètes / 2013 / 50 minutes Interprètes : Frédéric Gies, Mychel Lecoq, Matthieu Perpoint Scénographie et costumes : Fabienne Killy Lumières : Françoise Michel Matière sonore : Sébastien Naves Texte : Sigmund Freud, Mychel Lecoq, Lucrèce, Nietzsche, Laurent Olivier Coproduction : Festival de Montpellier Danse 2013 ; Atelier de Paris / Carolyn Carlson ; CCN de Grenoble / Cie Jean Claude Gallotta ; Bourse d’aide aux écritures chorégraphiques du ministère de la Culture Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi. 46

À la fin de May B, le plateau est recouvert de traces, qui forment un réseau dense et à première vue illisible. Ce sont les traces au sol, d’argile et de poussière, des déambulations et autres péripéties qui affectent les personnages de terre et de chiffons que la chorégraphie de Maguy Marin met en scène. Il en va de même pour la mémoire du spectateur : elle est comme un terrain, multiplement stratifié, sillonné en tous sens d’un embrouillaminis de traces. Car ce que nous voyons et qui nous touche s’imprime à notre insu, de mouvantes et étranges façons, dans nos mémoires. «Elle m’avait pas dit tout ça… », fragment actif d’une parole jadis entendue dans May B qui émerge de ces traces mémorielles, sera ainsi une rêverie et un jeu archéologiques. On y arpentera les mémoires croisées de spectateurs et d’interprètes de la pièce, en une exploration qui composera, et interprétera, à partir des tessons épars de May B, une histoire parmi d’autres possibles de cette aventure du regard. > Juin 2013, dans le cadre de Montpellier danse

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Hecquet Simon 01 42 62 32 13 gorgeous.simon@free.fr

≥ SIMON HECQUET

Après des études en danse classique et contemporaine, il travaille en tant qu’interprète avec différentes compagnies (Théâtre du Silence, Cie Ris et Danceries, Cie Barocco, …). Parallèlement, il suit une formation en différents systèmes d’écriture du mouvement (système Feuillet, cinétographie Laban). En 1994, il co-fonde le Quatuor Albrecht Knust, qui recrée à partir de partitions des pièces du répertoire contemporain (V. Nijinski, D. Humphrey, K. Jooss, Y. Rainer, S. Paxton). En 2002, il crée avec Sabine Prokhoris Discontinuités continues, à la Villa Gillet (Lyon). En 2004, suite à différentes expériences de re-création de chœurs de mouvement d’A. Knust, il co-réalise avec S. Prokhoris un film, Ceci n’est pas une danse chorale. En 2007, il publie avec S. Prokhoris Fabriques de la danse (PUF), prix du meilleur livre de danse décerné par le syndicat de la critique. En 2008, il participe avec S. Prokhoris au projet de publication de la partition de Dance de Frédéric Gies sous la forme d’un texte (novembre 2010, in Études théâtrales). En mars 2010, il publie avec S. Prokhoris Liens en mouvements – à propos de Ceci n’est pas une danse chorale (in Rythmes de l’homme, rythmes du monde, Hermann). En 2012, il participe à un ouvrage sur Cindy Van Acker (Partituurstructuur, Éd. Héros-Limite).

≥ SABINE PROKHORIS

De formation philosophique, Sabine Prokhoris est psychanalyste. Elle intervient également dans le champ chorégraphique, comme critique essentiellement, mais collabore aussi à des projets de création, avec Simon Hecquet en particulier. Elle a notamment publié Le sexe prescrit – La différence sexuelle en question (Aubier, 2000, rééd. Champs Flammarion 2002), avec S. Hecquet Fabriques de la danse, La psychanalyse excentrée (PUF, 2008) et Le fil d’Ulysse – retour sur Maguy Marin (Les Presses du réel, 2012), ouvrage incluant un film, Quand le travail prend la parole (un long entretien avec Maguy Marin et Denis Mariotte sur leur travail en commun).


Damien Marchal

Julien Jeanne COMPAGNIE INDEX

PARADE, UNE COLLECTION D’INSTANTS SUR L’EXCÈS DE POUVOIR

Pièce chorégraphique pour 7 danseurs / 2012 / 1 h Conception et Chorégraphie : Julien Jeanne Interprété et créé par : Olivier Balzarini, Yaïr Barelli, Clarisse Chanel, Mélanie Giffard, Stéphane Imbert, Jung-Ae Kim, Johann Maheut Plasticien sonore : Damien Marchal Régie générale et Création lumières : Mael Iger Costumes : Myriam Rault Remerciements à Bouchra Ouizguen, Nicolas Simon Production : Association Index Coproduction : Musée de la Danse – CCNRB ; L’Atelier à Spectacle, Dreux, Scène conventionnée de Dreux agglomération. Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi. Avec le soutien du CND pour leurs prêts de studios. L’association Index est subventionnée par la direction des affaires culturelles et de la Communication – DRAC Bretagne et la Ville de Rennes.

Parade est à envisager à la manière d’une géographie humaine et imaginaire, où chaque identité se fait le véhicule d’évocations singulières, où chaque visage devient un paysage mémoriel conjuguant passé et présent. Une sorte de monument chorégraphique éphémère édifié par sept silhouettes, dépliant une collection d’instants sur l’excès de pouvoir. Comment s’incarnent les figures de la domination, de l’autorité, de la soumission, de la révolte - toutes les formes de violence politique et sociale ? Comment les postures et la gestuelle exacerbée des dictateurs travaillent nos représentations du pouvoir ? Et qu’est-ce qui se glisse entre ces instantanés, ces poses figées ? De ce catalogue de gestes, d’attitudes, de postures et de visages issus de photographies de dirigeants, de politiciens, de religieux, mais aussi de manifestants ou de mouvements de révolte - émerge une méditation sur les procédures d’uniformisation qui contraignent les corps ainsi que sur le potentiel de renversement de ces représentations.

≥ JULIEN JEANNE

Il suit une vocation résolument tournée vers l’art : techniques circassiennes en autodidacte, danse classique et contemporaine au conservatoire de Rouen et formation Ex.e.r.ce au Centre chorégraphique national de Montpellier. En tant que danseur et performeur, Julien Jeanne travaille dans le champ de la danse avec Andy De Groat, la cie Etant Donné, Salia Sanou & Seydou Boro et dans les arts visuels avec Marcel Dinahet. En 2010, il collabore avec Thierry Micouin à la réalisation du Petit Musée de la danse et participe à l’élaboration de sa pièce Men at Work, go Slow ! en tant que scénographe et assistant à la mise en scène. En 2011, il est l’assistant et interprète de Boris Charmatz pour la pièce Enfant (créée à la Cour d’honneur du Festival d’Avignon). Parallèlement, il crée l’association Index en 2005 afin de réaliser ses propres projets mêlant principalement la danse et les arts visuels : Tout est une question de point de vue (2005, avec la collaboration de Yoann Demichelis), Transit (2006), l’installation chorégraphique 10 cm d’écart (2008), ainsi que En visage, en paysage, publication imaginée dans le cadre du dispositif « artistes en résidence à l’école » (2009). En 2009, à l’invitation du Musée de la danse - CCNRB, il réalise autour des Héliogravures de Léon Ferrari une série d’événements gravitant entre exposition, installation et performance, menée avec la complicité de 12 amateurs et du plasticien sonore Damien Marchal. En 2011, Julien Jeanne crée Un effleurement, solo pour un danseur et un ballon. > Création le 20 décembre 2012 à l’Atelier à Spectacle à Dreux. > Le 27 février 2013, Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse, dans le cadre de Hors Saison

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Jeremy Malmasson

Julien JEANNE COMPAGNIE INDEX

UN EFFLEUREMENT

Solo / 2011 / 50 minutes Chorégraphe et interprète : Julien Jeanne Composition sonore : Damien Marchal Régie générale et lumières : Alice Gill-Kahn Régie plateau : Erwan Masseron Scénographie : Camille Riquier et Julien Jeanne Costume : Emmanuelle Dessoude Coproduction : Musée de la danse – CCNRB ; CNDC d’Angers ; Théâtre de Vanves – Scène conventionnée pour la danse ; Le Triangle – Cité de la danse Avec le soutien : CCN de Caen, accueil studio Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.

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Cette pièce est l’idée utopique de construire un sas où il est envisageable de suspendre le temps. Une façon sousjacente d’interroger comment nous prenons le temps de nous connecter à notre environnement extérieur et par quoi nous sommes affectés aujourd’hui. Un effleurement est une exploration sur les différents états corporels induits par l’acte du toucher ou d’être touché, tant dans nos manières d’être en relation avec notre sphère sociale que par nos représentations mentales ou nos influences environnementales. À travers une dramaturgie très simple et une épure visuelle, ce spectacle tente d’offrir un langage chorégraphique, esquissé, de gestes invoquant des sédiments de notre mémoire collective, dont la mise en œuvre s’opère par des qualités d’adhérence possibles d’un corps sur la membrane d’un gonflable. Une relation entre pression et décompression, par des points de suspensions (points de repos) et de vigilance entre attraction et répulsion.

CONTACT

Le 26, bureau de production et diffusion – Rennes Dominique Mahé et Jérôme Bardeau 02 99 65 67 10 contact@le26.fr


Steeve Beckouet

françois Laroche-Valière COMPAGNIE STUDIO LAROCHE-VALIÈRE

JONCTIONS - SITUATION II

Duo / 2013 / 1 h 15 Conception, chorégraphie, dispositif sonore, scénographie, lumières : François Laroche-Valière Assistante chorégraphique : Marine Combrade Collaboration au dispositif sonore : Frédéric Peugeot Collaboration artistique : Lucile Adam Régisseur général : Nicolas Prosper Production : Association Arcane-21 – Cie Studio Laroche-Valière Coproduction : CAC Brétigny ; Centre chorégraphique national de Grenoble dans le cadre de l’accueil-studio. Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi. La compagnie est en résidence de création conventionnée DRAC Île-de-France au CAC Brétigny, en résidence au titre d’artiste associé à Mains d’Œuvres, Saint-Ouen, et en résidence de recherche au Théâtre Paris-Villette. La compagnie est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Île-de-France, Aide à la compagnie, et le Conseil Général de l’Essonne. Actions cofinancées par la Région Île-de-France.

Jonctions est une pièce-dispositif qui interroge l’acte d’écriture en lui-même, la temporalité de sa manifestation, le lieu de son inscription, l’espace de son appréhension, son ouverture poétique, à partir des notions de montage et d’articulation d’objets chorégraphiques isolés à l’intérieur d’une syntaxe et repérés en tant qu’unités de sens indivisibles. Jonctions est une pièce évolutive qui décline son processus sur un horizon comprenant plusieurs temps, plusieurs situations glissant les unes sur les autres tout en faisant chacune œuvre en soi. Avec Jonctions - Situation II conçue à la fois pour un plateau et un espace d’art contemporain, François Laroche-Valière poursuit en 2013 le processus de recherche et de création par la mise en relief – en reflet et en miroir – de la partition chorégraphique élaborée pour Jonctions - Situation I créée en 2012. Réinterroger et réinscrire, avec deux interprètes, la partition solo initiale et l’orienter autour des notions de réfléchissements, de syntaxe inversée, de signes en négatif. Observer et faire saillir les méandres d’une grammaire en acte et en mouvement. Un interprète porte et traduit l’écriture à lire et à déconstruire dans l’acte du reflet et son négatif, à l’endroit même de son image et de sa disparition. Un autre interprète dédouble la fonction de phrasé et de lecture dans une dynamique et un flux s’inversant qui analyse la teneur d’une écriture et la restitue à la fois dans un morcellement, un montage et une unité. Une recomposition, une réverbération et une diffraction.

≥ FRANÇOIS LAROCHE-VALIÈRE

Depuis sa création en 1984, la compagnie Studio Laroche-Valière a présenté de nombreuses pièces expérimentant diverses approches stylistiques et dramaturgiques qui ont progressivement permis d’identifier et de définir une aire de recherche chorégraphique située autour de la notion « d’être-là-du-corps ». Corps, en tant que lieu-premier, générateur d’un espace de présence, où se pose la question du mouvement comme acte poétique. De 2002 à 2008, François Laroche-Valière développe en trois volets le processus de création intitulé Projet 2 avenues soutenu notamment par le CND – Pantin, le CCN de Franche-Comté à Belfort, le Théâtre Brétigny, Scène conventionnée du Val d’Orge et l’association Beaumarchais – SACD. En 2009, il apporte à ce cycle, une étape supplémentaire, Signature (solo), pièce créée pour Julien Monty, interprète de la compagnie ayant participé à l’intégralité des étapes de création du Projet 2 avenues. Parallèlement, il crée, pour le CAC de Brétigny, une pièce performance intitulée in/Stellation (2006) et une pièce sonore intitulée Corridor (2009). En 2010 il crée un dispositif intitulé TransVersion axé sur la poétique en acte de la transmission d’une partition chorégraphique. En 2011, il initie la création Jonctions, pièce-dispositif pour un à quatre interprètes, dont le premier volet Situation I est présenté en 2012 à Mains d’Œuvres dans le cadre du Festival Faits d’hiver, et réinscrit à La Norville dans le cadre d’une résidence de création conventionnée DRAC Île-de-France partagée avec Théâtre Brétigny. Jonctions - Situation II sera créée en septembre-octobre 2013 dans le cadre d’une résidence de création conventionnée DRAC Île-de-France au CAC Brétigny. > Création automne 2013, CAC, Brétigny

CONTACT

Camille Trastour 01 42 53 01 25 jcl-culture@orange.fr http://www.studiolv.fr

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Anne LE BATARD et Jean-Antoine BIGOT COMPAGNIE EX NIHILO

APPAREMMENT CE QUI NE SE VOIT PAS

Quatuor / 2012 / 50 minutes Chorégraphie : Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot Interprètes : Anne Le Batard, Jean-Antoine Bigot, Corinne Pontana et Rolando Rocha Lumières : Sabrina Bayet Coproduction : Ballet national de Marseille ; Copenhague International Theatre / Metropolis Festival (Danemark) ; Les Ateliers Frappaz / Centre métropolitain des arts urbains – Villeurbanne ; CDC du Val-de-Marne ; Tridanse (associant Le 3bisF, Le Citron Jaune et le Vélo Théâtre) ; 2 Angles relais culturel régional ; Institut français de coopération / Ambassade de France en Tunisie ; Fondation Beaumarchais / SACD ; Centre National de la Danse et KLAP Maison pour la danse à Marseille.

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Avec le soutien : Institut français et Institut Français / Ville de Marseille ; Fonds Roberto Cimetta. La Source du Lion, CasaMémoire, association Commune et AR2D-Meryem Jazouli à Casablanca ; Musaq et Théâtre Dar Ben Abdallah à Tunis ; Festival D-Caf au Caire. Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.

Apparemment, ce qui ne se voit pas est issu des voyages et rencontres de la compagnie avec l’envie de restituer ces expériences sous la forme d’une fresque. Il s’agit d’un rapport particulier à l’image et au son puisque danse, sons et images collectées dans les villes traversées se partagent l’espace de représentation. Les images des solos filmés dans les villes, projetées directement sur les murs, sont à leur tour devenues interprètes : les danseurs peuvent donner à voir leur propre image dans l’une des villes ou l’image d’un danseur ou encore danser avec les images. Les spectateurs sont placés au centre, danseurs et images à l’extérieur du cercle, sur les murs : c’est un panorama, au sens littéral du terme, comme en écho aux lieux choisis au cours de la recherche. Nous avons restitué au spectateur cette « vue sur un vaste paysage depuis un point éloigné »… Ce spectacle se joue en intérieur (il peut aussi être adapté à des lieux variés : halles, hangar,…), mais il restitue ainsi une atmosphère de rue puisque le public est assis sur des caisses et qu’il peut / doit se lever pour voir ce qui se passe. Dans cette optique, la jauge est faite en fonction de la salle. La compagnie Ex Nihilo n’a de cesse depuis sa création, il y a bientôt 20 ans, d’interroger la danse dans sa relation à l’extérieur. Au-delà d’un simple déplacement du lieu de l’art, il s’agit de faire l’expérience d’une rencontre avec un espace, urbain ou naturel, et d’une relation à

l’autre, passant ou spectateur. Certaines de nos pièces sont également créées pour le plateau. La rencontre avec l’extérieur imprègne notre danse, et devenue spectacle, elle en porte toujours comme la trace ou la mémoire. Mais ses thèmes, la ville, la foule, la solitude, l’individu, le désir de l’autre, ne sont pas réductibles à l’extérieur. Il nous faut simplement dialoguer à nouveau avec l’espace. Mais n’est-ce pas cela aussi, la danse ? Le dialogue avec l’espace ? Aller de l’espace public à la scène, c’est autant de possibilités de jeux et de croisements, de reformulations et variations multiples que nous n’excluons jamais de pratiquer.

≥ ANNE LE BATARD

Elle se forme à la danse contemporaine en France et en Belgique. Après avoir été interprète dans la compagnie Karin Vyncke à Bruxelles de 1996 à 1999, et chez Georges Appaix, compagnie La Liseuse, elle s’engage dans un parcours personnel et fonde la compagnie Ex Nihilo. Depuis 1994, elle a créé, en collaboration avec Jean-Antoine Bigot, onze pièces qui vont du duo aux pièces de groupe, pour l’espace public ou la scène.

≥ JEAN-ANTOINE BIGOT

Il mène une carrière d’interprète en France dans les compagnies Pierre Doussaint, Richard Mouradian, en Belgique dans la compagnie Karin Vyncke, et régulièrement de 1993 à 2002 chez Héla Fattoumi et Éric Lamoureux. En 1999, il rejoint la compagnie Ex Nihilo et en partage la direction avec Anne Le Batard. > Les 23 et 24 février 2013 à La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée, dans le cadre de Hors Saison

CONTACT

Maxime Kottmann 06 60 38 80 95 exnihilodiffusion@free.fr www.exnihilodanse.com


Nicolas Couurier

MAUD LE PLADEC LÉDA

CRÉATION 2013 (TITRE EN COURS)

Pièce pour 6 interprètes et un ensemble musical de 4 batteries / 2013 / 55’ Conception et chorégraphie : Maud Le Pladec Musiques : Julia Wolfe (Dark Full Ride), Francesco Filidei (Ossa Acida) Interprètes : Olga Dukhovnaya, Julien Gallée-Ferré, Corinne Garcia, Mélanie Giffard, Sébastien Perrault, Simon Tanguy Musique live : Ensemble Tactus Assistant musical : Gaël Desbois Création lumières : Sylvie Mélis Création costumes : Alexandra Bertaut Coproduction: Théâtre national de Bretagne-Rennes; Les SubsistancesLyon; CCN de Caen Basse-Normandie. Avec le soutien du ministère de la Culture et de la communicationDRAC Bretagne, Région Bretagne ; Ville de Rennes. Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.

Pour ce deuxième volet autour de l’ensemble musical Bang on a can, j’ai choisi de travailler autour et à partir de l’œuvre Dark Full Ride de Julia Wolfe. Considérée comme l’une des voix principales de sa génération, la musique de Wolfe est musclée et cinétique, expérimentée à travers le corps. Avec des influences aussi variées que Beethoven, le Motown et Led Zeppelin, les compositions de Wolfe contiennent souvent des gras, des attaques directes, l’énergie du corps, de la musique pop, l’expressivité « sale » du rock and roll, et surtout, un pur délice dans le son. Le genre rock de la musique de Julia Wolfe apporte une sensibilité moderne à un type de musique considérée comme savante. C’est à deux niveaux que se situe ma rencontre avec Dark Full Ride : un engouement purement esthétique, un goût pour la dimension cinglante et vivante du morceau, puis, par résonance, extension, une réflexion d’ordre philosophique et politique. Et, c’est à la croisée de ces deux approches que se sont dessinés les contours de mon nouveau projet chorégraphique. Encore une fois, c’est la musique qui en a donné le « La », car c’est dans la radicalité manifeste et dans la puissance de l’œuvre de Julia Wolfe que j’ai puisé mes inspirations. Dark Full Ride m’est apparu comme un « cri », une manifestation, ou encore, l’invitation à faire l’expérience de la nature instable du corps collectif et des forces contradictoires qui le constitue : une fabrique de l’incertitude.

≥ MAUD LE PLADEC

Elle se forme à la danse contemporaine en 1999, en intégrant la formation Ex.er.ce au Centre chorégraphique national de Montpellier dirigé par Mathilde Monnier. En 2001, elle co-créé le collectif le « Clubdes5 » au sein duquel elle signera Fidelinka et Fidelinka-extension en collaboration avec Mickaël Phelippeau. Depuis 2009, elle assiste également Boris Charmatz au Musée de la Danse sur le projet Roman Photo. En 2010, elle crée la pièce Professor qui obtient le prix de la Révélation Chorégraphique du Syndicat de la Critique. L’année suivante, elle crée Poetry qui forme avec Professor un diptyque autour du compositeur Fausto Romitelli. En février 2012, elle est invitée par Les Subsistances à Lyon à créer une pièce autour du compositeur américain David Lang, qui sera le point de départ d’un projet au long cours autour du collectif Bang on a can. En mai 2012, elle recrée une version live de Professor pour le festival Les Musiques à Marseille (GMEM), en collaboration avec l’Ensemble Ictus. Parallèlement à ses propres créations, elle poursuit son travail d’interprète auprès de Boris Charmatz (La Levée des Conflits, Enfant) et de Mette Ingvartsen (The Artificial Nature Project). Professor > Du 3 au 18 décembre 2012 au Nouveau Théâtre de Montreuil-CDN – Montreuil, France Les 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 17 et 18 décembre 2012 Poetry Les 8 et 15 décembre 2012 > Du 27 au 29 mars 2013 au Centre Pompidou Création 2013 (titre en cours) > Du 30 janvier au 2 février 2013 : Work in progress, Les Subsistances, Festival Aire de Jeu – Lyon, France > Création en novembre 2013, Festival Mettre en scène

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Natacha Le Fresne 02 99 35 45 91 asso.leda.adm@gmail.com www.associationleda.fr

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Stéphanie Griguer

Heddy Maalem COMPAGNIE HEDDY MAALEM

ÉLOGE DU PUISSANT ROYAUME

Pièce pour 6 danseurs / 2013 / 1 h Distribution : Anthony-Claude Ahanda alias Jigsaw aka Twin, Anthony Jean alias Crow Boy Tiger, Vladimir Jean alias Big Trap, Ludovic Manchin-Opheltes alias Kellias Aka Bijuu, Émilie Ouedraogo alias Spencer, Anne-Marie Van alias Nach Production : Compagnie Heddy Maalem Coproduction : La Briqueterie, CDC du Val-de-Marne ; Centre de développement chorégraphique Toulouse Midi-Pyrénées ; Le Parvis, scène nationale, Tarbes-Pyrénées Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi. Implantée à Toulouse, la compagnie Heddy Maalem est subventionnée par la Préfecture de la région Midi-Pyrénées /Direction régionale des Affaires culturelles, par la Ville de Toulouse et la Région Midi-Pyrénées et soutenue par le Centre de développement chorégraphique Toulouse Midi-Pyrénées. 52

J’ai rencontré les danseurs de Krump sans doute parce que je les ai toujours cherchés. Ils s’appellent Jigsaw, Kellias, Crow… noms de code de leur identité réinventée. Le Krump est un mouvement profond, pas encore une marchandise. Il semblerait que le monde ait fait naître là où on ne l’attendait pas, une danse du dedans, authentiquement spirituelle, faite pour débusquer des monstres et dire l’inarticulé des paroles rentrées dans la gorge de ceux qui ne peuvent même plus crier. La seule danse qui vaille. Avant d’être une mode, c’est un rite inventé, une sorte de louange forcenée, la contorsion brutale de celui qui refuse la camisole contemporaine. Ces danseurs nous disent : Qu’arrive-t-il à la force qui nous mène ? Que signifie ce monde échoué ? Qui vit dans l’obscur de nous-mêmes ? Cette danse est une chance car elle est un partage de la violence qui nous fonde et un moyen de la comprendre en se délivrant du discours. C’est une danse du début ou de la fin des temps qui dit l’essentiel de ce qui fait un homme aujourd’hui, un secret pour lui-même vivant debout au plus noir de sa propre nuit. Heddy Maalem, mai 2012

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Elizabeth Fély-Dablemont 06 52 84 78 17 administration@heddymaalem.com www.heddymaalem.com

≥ HEDDY MAALEM

En 1989, il fonde sa compagnie. Après des pièces remarquées, en particulier au Festival d’Avignon, il questionne l’identité avec une équipe de danseurs d’origine africaine dans Black Spring (2000). Benoît Dervaux, cadreur des frères Dardenne, transpose la pièce en un film homonyme plusieurs fois primé. Dans la continuité, il crée en 2004 un Sacre du Printemps pour 14 interprètes africains. La pièce connaît un immense succès international. En 2006, il écrit une série de soli et de pièces courtes ainsi qu’Un Champ de forces, pièce pour 12 interprètes. L’année 2009 est marquée par des commandes internationales telles l’adaptation du Sacre du Printemps pour la Sichuan Modern Dance Company (Chine) ou From the new world célébrant la rencontre des pionniers français et du peuple indien sur le continent américain. En 2010, il crée Mais le diable marche à nos côtés à La Filature de Mulhouse pour huit interprètes venus d’Afrique, d’Asie et d’Europe. Cette pièce reçoit la bourse Beaumarchais décernée par la SACD. En 2011, il compose Je suis les rivières pour 25 jeunes danseurs, présenté lors de la Biennale Fort de danse Caraïbes. En 2012 il crée Danzas de amor y guerra avec 12 interprètes colombiens avant de se consacrer à Éloge du puissant royaume dont la création se tiendra lors de la Biennale du Val-de-Marne 2013. > Création le 11 avril 2013 au Théâtre du ChaudronAtelier de Paris > Le 17 avril 2013 au Théâtre d’Ivry Antoine Vitez > Les 10 et 11 mai 2013 au Théâtre de Grasse > Le 21 mai 2013 à L’Estive, scène nationale de Foix


Liesbet Peremans

Tuur Marinus BUSY ROCKS

STILL ANIMALS

Pièce pour 8 danseurs / 2012 / 40 minutes Chorégraphie : Tuur Marinus (Busy Rocks) Danse : Mohammed Boujarra, Ariadna Estalella, Tuur Marinus, Flup Marinus, Jan Martens, Pol Van den Broek, Inez Verhille, Chloé Zambon Création lumières : Elke Verachtert Œil extérieur : Dafne Maes Production : Caravan Production pour Busy Rocks Coproduction Beursschouwburg, Brussel (BE) Résidences Beursschouwburg (Brussel, BE), Artesis Hogeschool, Conservatorium voor Dans (Antwerpen, BE), Theater Zuidpool (Antwerpen, BE) Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi. Avec le soutien des Autorités flamandes, la Commission communautaire flamande de la Région de Bruxelles-Capitale. Busy Rocks est artiste en résidence au Beursschouwburg, Brussel (BE). Merci à Fabián Barba, Marisa Cabal, Stav Yeini.

Still Animals montre des corps qui produisent des machines animales et humaines : le contrepoids extrême de deux danseurs permet à un troisième d’exécuter, quasi en planant, les schémas de course de différents animaux et êtres humains, sans se déplacer dans l’espace. Tuur Marinus avait déjà abordé ce matériau mouvant dans Studium (2010) et passe à une étape supérieure en étudiant ces formes de mouvement spécifiques et la composition de leur rendu. Le spectacle offre l’occasion aux spectateurs de zoomer minutieusement sur des corps qui effectuent des mouvements mettant en avant la spécificité de chaque corps, en même temps que l’aspect générique du corps. Ces constructions animales et humaines « magiques », expriment à la fois l’ambition traditionnelle de l’artiste – voler – et la déconstruction postmoderne de ce rêve. Le spectateur se voit dès lors amené à faire continuellement un choix : jouir du plaisir de voir des corps planer ou se laisser pénétrer par le côté rigolo de la scène dans son ensemble.

≥ TUUR MARINUS

Il est né à Anvers en 1981. Il a étudié la peinture et les arts visuels avant de commencer la danse contemporaine à la HID de Lier, puis à P.A.R.T.S, Bruxelles. Il obtient son diplôme en 2008 avec sa pièce Keeping busy keeping still (avec Marisa Cabal et Fabián Barba). Après ses études, Tuur crée, avec quatre autres étudiants de P.A.R.T.S., le collectif Busy Rocks. Avec ce collectif, il travaille sur les créations Dominos and Butterflies (2009) et Studium (2010). En 2012 il présentera une nouvelle performance, Still Animals. Il a également collaboré avec d’autres compagnies et chorégraphes, notamment Vincent Dunoyer, David Zambrano, Rosas / Zita Swoon et Theater Zuidpool.

≥ BUSY ROCKS

Busy Rocks est un collectif de danse contemporaine créé en 2008 par cinq diplômés de P.A.R.T.S. : Franziska Aigner (AT), Fabián Barba (ECU), Marisa Cabal (ES), Tuur Marinus (BE) et Gabriel Schenker (BR). Busy Rocks est né d’affinités artistiques communes et du désir de garder et approfondir des interactions productives construites durant quatre années passées ensemble à P.A.R.T.S. Le collectif crée de nombreux projets par année, aux inspirations diverses. Busy Rocks est fasciné par la manière dont les mouvements sont produits et perçus. Ils défient la perception commune du danseur, envisagé comme un virtuose élégant et puissant, bougeant librement à travers le vide, dans un espace sans résistance. Le collectif Busy Rocks travaille dans un environnement créatif et inspirant, une plateforme où chacun partage ses idées. > Le 28 février 2013 au Théâtre de la Cité internationale, dans le cadre de Hors Saison

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Caravan Production / Ruth Dupré +32 2 226 45 82 ruth@caravanproduction.be www.caravanproduction.be www.busyrocks.org

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Andouin Desforges

Nasser Martin-Gousset REMAKE

LE VISITEUR

Duo / 2013 / 1 h 30 Chorégraphie et direction : Nasser Martin-Gousset Interprètes : Nasser Martin-Gousset et Maxime Mikolajczack Musique Live (piano) : Pierre Christophe Lumières : Romuald Lesné Images : Etienne Aussel Recherche sonore : Nasser Martin-Gousset Costumes : Sophie Hampe Régie Générale : Olivier Mendili Musiques adaptées : Henry Mancini, Colins Town, John Carpenter...

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Production : Remake Coproduction : Centre national de la Danse – Pantin ; CDC Toulouse / Midi-Pyrénées ; L'Espace des Arts – Chalon-sur-Saône ; Le CCNO – Orléans. Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi. Avec le soutien du Centre chorégraphique national de Grenoble dans le cadre de l’accueil studio 2013. Avec le soutien de la Direction régionale des Affaire culturelle d’Île-deFrance – ministère de la Culture et de la Communication. Remerciements à l’Echalier – la Grange – St Agil.

Réel ou fantasmé, qui est le visiteur ? Une projection ? Un double ? Si la séduction prédomine, elle se transforme graduellement pour le personnage envers le visiteur par un mécanisme de peur. La dimension ambiguë de la situation est ici importante : est elle réelle ? Dans cette notion d'intérieur / extérieur la question de la rencontre est centrale et les rôles peuvent être inversés ; sommes-nous, dans notre regard, à la place de l’intrus ou à celle, familière, du personnage ? Dans l’altérité sommesnous acteurs ou spectateurs de notre désir ? La danse c’est aussi aller à la rencontre de l’autre et permettre, un instant, de combler la solitude et l’absence qui est ici le cœur du sujet.

≥ NASSER MARTIN GOUSSET

Parallèlement à son travail d’interprète, il cosigne en 1989 avec Annie Legros La Petite Représentation et crée en 1993 le solo Babelogue suivi en 1994 de The Marriage – A Babelogue Suite. En 1996, il fonde sa compagnie « La Maison » et poursuit son parcours de chorégraphe avec un duo Alleluia présenté au Théâtre de la Bastille. En 1998, il crée Solarium et en 2000, Bleeding Stone à la Ménagerie de Verre / Paris. Il assiste en tant que chorégraphe le metteur en scène Yves Beaunesne sur La Princesse Maleine (2002) de Maeterlinck ainsi que Oncle Vania (2004) de Tchekhov présentés au Théâtre de la Colline / Paris. En 2002 et en 2004 il crée Neverland programmé au Théâtre de la Ville / Paris ; et le solo Pop Life dans le cadre des Rencontres chorégraphiques internationales de SeineSaint-Denis. Pour la Biennale de Danse de Lyon, il crée en 2006 Peplum, suivi en 2010 de Pacifique et Comedy en 2008 au festival Montpellier Danse (spectacles présentés au Théâtre de la Ville / Paris). En 2009 il présente La Belle au Théâtre national de Chaillot. En marge de ses créations, il a travaillé avec Josef Nadj (Les Veilleurs, Poussière au Soleil, Asobu…). Ainsi qu’avec Sasha Waltz sur la Trilogie Travelogue. En 2012 il entame la création d’une nouvelle pièce Le Visiteur qui sera créée en 2013. > Création les 23 et 24 février 2013 à La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée, dans le cadre de Hors Saison > Le 3 avril 2013 à L’Espace des Arts – Chalon-sur-Saône > Le 16 avril 2013 à L’Estive – Foix > Le 18 avril 2013 au CDC Toulouse / Midi-Pyrénées – Festival International du CDC

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Philippe Chamaux / Les Indépendances 09 66 94 23 71 les-independances@orange.fr


Olivier Heinry

Barbara Matijevic et Giuseppe Chico 1ER STRATAGÈME

FORECASTING

Solo / 2011 / 50 minutes. Conception : Giuseppe Chico et Barbara Matijevic Assistante dramaturgie : Sasa Bozic Interprétation : Barbara Matijevic Video : Giuseppe Chico Production déléguée : 1er stratagème et De facto Production : Kaaitheater (Bruxelles) Coproduction : UOVO (Milan) Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi. Avec le soutien de la DRAC Île-de-France dans le cadre du dispositif de l’aide au projet ; Association Beaumarchais-SACD ; l’Institut français de Zagreb ; le ministère de la Culture de Croatie ; la Ville de Zagreb ; PACT Zollverein Essen (accueil en résidence)

Depuis 2008, Barbara Matijevic et Giuseppe Chico se sont engagés dans le travail de coécriture d’une trilogie intitulée D’une théorie de la performance à venir où le seul moyen d’éviter le massacre serait-il d’en devenir les auteurs ? Puisant dans l’histoire, la culture populaire, l’art, la science, le jeu vidéo, le cinéma et la musique, ils pratiquent un art de traduction, reconfigurant les mots et les images pour créer de nouvelles histoires et interprétations. Forecasting, le troisième volet de cette trilogie, se base sur des vidéos amateurs puisées dans le plus grand site web d’hébergement de vidéos : YouTube. Les auteurs utilisent ce cadre comme un embrayeur de fiction, comme une réserve de sens, de signes, une somme d’agencements qui imposent à son utilisateur un exercice de traitement d’informations entre immédiateté empirique et hyper abstraction. Sur scène une interprète manipule un ordinateur portable sur l’écran duquel défilent des vidéos de YouTube, toutes à l’échelle 1:1. A partir de cette contrainte simple naît un jeu de déplacement spatial et temporel. L’écran devient le lieu de croisement entre le corps de l’interprète et le monde bidimensionnel de l’image appartenant à d’autres personnes, à d’autres lieux. Il en résulte une expérience de mutation, une zone d’indétermination nourrie par la nature même des vidéos qui oscillent entre la banalité des situations, des mouvements et objets quotidiens, et la possibilité de leur transformation en nouveaux outils de narration de soi.

≥ BARBARA MATIJEVIC

Née à Nasice (Croatie) en 1978. Titulaire d’une maîtrise en Lettres et Philosophie. S’initie à la danse aux ÉtatsUnis au sein de l’Hypaxis Dance Center (Wilton – New Hampshire). Diplômée auprès de l’International Center for Contemporary Dance and Performance Art – Athena sous la direction artistique de Kilina Cremona à Zagreb. En 2008, crée avec Sasa Bozic la compagnie De Facto. En tant qu’interprète, elle collabore régulièrement aux projets de Via Negativa dirigée par Bojan Jablanovec. Elle a par ailleurs collaboré avec Boris Charmatz, Jan Fabre et Joris Lacoste. Elle enseigne la danse au Conservatoire national d’Art dramatique à Osijek (Croatie).

≥ GIUSEPPE CHICO

Titulaire d’une maîtrise en Langues Anciennes, il débute le théâtre à l’âge de dix ans en suivant les cours de la compagnie Abeliano sous la direction de Tina Tempesta. Il approfondit ensuite cette pratique au Théâtre Kismet auprès de Robert McNeer et Teresa Ludovico. Il collabore aussi comme scénographe avec Paolo Baroni. Après des études de théâtre à Rome et Milan, il s’installe à Paris en 2000 et commence alors une formation en danse avec Joao Fiadeiro, Vera Montero, Julyen Hamilton, Mark Tompkins, Vera Orlock, Pooh Kaye, K.J. Holmes, Olivier Besson. Interprète pendant plusieurs années de la compagnie Mille Plateaux Associés. Il a collaboré aussi avec George Appaix, Joris Lacoste. En théâtre, il a travaillé comme interprète pour Joris Lacoste.

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Colin Pitrat / 1er Stratagème 06 60 18 67 64 colin@premierstratageme.net

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Jacques Hoepffner

Rachid Ouramdane CRÉATION 2013

Pièce pour 8 interprètes et une foule d’amateurs / 2013 Conception : Rachid Ouramdane Texte : Sonia Chiambretto Musique : Jean-Baptiste Julien Vidéo : Mehdi Meddaci Scénographie : Sallahdyn Khatir Régie générale, construction du décor : Sylvain Giraudeau Distribution en cours

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À mi-chemin entre le carnet de bord, le journal d’enfant, et le brûlot politique, le texte Polices ! se présente comme un patchwork de documents disparates sur les forces de l’ordre (en général) et ses méthodes de répression (en particulier) : liste d’objets appartenant aux détenus, instants d’audience, archives du procès Papon, rapports de polices, exercices de résistance au gaz lacrymogènes, vue subjective d’un enfant sur une perquisition… Collectés par l’auteure Sonia Chiambretto avec la minutie du documentariste, ces éléments textuels, une fois cousus ensemble, forment un point d’interrogation poétique sur les notions de justice et de mise en application des lois. Rachid Ouramdane est loin d’être étranger à cette façon d’oeuvrer aux confins du documentaire et de l’investigation tout en affirmant la forme poétique. Ce besoin commun d’immersion dans des territoires divers a poussé le chorégraphe et l’auteur à se rencontrer autour d’un projet inédit de « mise en scène ». La pièce sera portée par huit interprètes et une foule d’amateurs qui prendront en charge situations symboliques, fragments de textes et travail de choeur. Polices ! tentera donc d’être sur scène ce qu’il est sur le papier : la co-présence curieuse de matériaux bruts et fictionnels, au service d’un poème polyphonique et engagé.

≥ RACHID OURAMDANE

En 1996, il co-fonde avec Julie Nioche, la compagnie Fin novembre, et crée plus tard, en 2007, sa propre compagnie : L’A. Ses pièces ont la particularité d’intégrer des dispositifs vidéo pour explorer la sphère de l’intime. Après Les morts pudiques (2004), un solo basé sur les représentations de la mort sur Internet, pour Loin… (2008), solo autobiographique, il part en ex-Indochine sur les traces de son histoire familiale, retourne au Brésil pour la préparation de Des témoins ordinaires (2009), une chorégraphie basée sur des témoignages de victimes d’actes de torture. Il est associé au Manège de Reims de 2000 à 2004, à la Ménagerie de Verre – Paris de 2005 à 2007, au Théâtre 2 Gennevilliers de 2007 à 2010, à Bonlieu Scène nationale Annecy depuis 2005 et au Théâtre de la Ville – Paris depuis 2010. Superstars (2006) est créée pour le Ballet de l’Opéra de Lyon, Borscheviks… une histoire vraie… (2010), pour les danseurs de la compagnie russe Migrazia suite à une résidence en Sibérie dans le cadre du projet Intradance (Russie) et Looking back (2011), pour les vingt ans de Candoco Dance Company (Royaume-Uni) avec des danseurs handicapés. La nature transversale de son travail l’amène à collaborer avec des plasticiens (Nicolas Floch, Mehdi Meddaci…), à imaginer des œuvres plastiques en marge de ses pièces (un triptyque video à partir de Des témoins ordinaires) ou à collaborer avec des structures pluridisciplinaires (le Centre Pompidou, les Soirées Nomades de la Fondation Cartier, le FRAC Champagne – Ardennes). > Novembre 2013, création au Festival Mettre en scène de Rennes

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Frédéric Pérouchine 06 63 17 49 51 contact@rachidouramdane.com


Aurélien Richard LIMINAL DR

NOCES / QUATUOR

Quatuor / 2013 Conception et réalisation chorégraphique et musicale : Aurélien Richard Carcan postural d’après Bronislava Nijinska Musique d’après Igor Stravinski Interprétation : Marie-Laure Caradec, Edouard Pelleray, Enora Rivière, Yasmine Youcef Son, enregistrement des bandes et mixage en temps réel : Benoist Bouvot et Aurélien Richard Lumières : Bruno Moinard Assistante chorégraphique et notatrice: Christine Caradec Scénographie, costumes et régie générale : Thierry Grapotte Maquillage : Sylvain Dufour Coproduction : Liminal ; Centre national de la danse ; le Quartz – Brest ; CDC Toulouse Midi-Pyrénées Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi. Avec le soutien du Musée de la Danse – CCN de Rennes. Avec le soutien de La Ménagerie de Verre dans le cadre du Studiolab. Samples : 1 > BBC Chorus and Percussion Ensemble, direction : Igor Stravinski (version de 1934 en anglais) 2 > solistes et orchestre de l’Opéra de Paris, direction : Pierre Boulez (version de 1965 en français) 3 > English Bach Festival Orchestra and Chorus, direction : Leonard Bernstein (version de 1988 en russe) 4 > Aurélien Richard (version samplée de 2012)

Sur le plateau : un quatuor, trois femmes et un homme ; une musique, Les Noces d’Igor Stravinski et un dispositif technique numérique, à partir de quatre enregistrements de l’œuvre musicale. Que créer à partir d’une matière aussi riche que l’œuvre d’Igor Stravinski ? Est-ce bien la composition et l’agencement des séquences qui sont au cœur de la réflexion ou bien sont-elles juste la condition d’émergence d’une autre lecture des Noces ? Mais pour quelles Noces alors ? La possibilité de faire émerger des embryons de costumes, des traces de maquillage, des éléments de perruques, et une façon de sculpter l’espace par le mouvement continu (même dans l’extrême lenteur) des éléments scénographiques, de la lumière et de la diffusion du son viendra dynamiter une construction posée et qui devrait du même coup se trouver bouleversée et déportée vers d’autres possibles.

Au travers de cette nouvelle création, Aurélien Richard souhaite donner les clefs de compréhension de la musique aux danseurs. Mais plus que tout, l’enjeu de cette œuvre est de révolutionner la place du danseur et de l’investir d’une manière inédite, par ce dispositif technique novateur lui donnant la maîtrise de la musique, au cœur du processus de création.

≥ AURÉLIEN RICHARD

Compositeur et chorégraphe, il questionne, depuis Hoketus, les correspondances et tensions qui se nouent entre une structure chorégraphique et musicale, entre le corps d’un danseur et celui d’un musicien. Aurélien Richard est pianiste, compositeur et chorégraphe. Parallèlement à son activité de soliste et de chambriste et son implication musicale avec le quatuor Diotima, la pianiste Vanessa Wagner et des ensembles comme 2E2M ou les Siècles, il collabore aux projets chorégraphiques de William Forsythe, David Wampach, Cecilia Bengolea et François Chaignaud, Mié Coquempot, Maud Le Pladec, Julia Cima, Gaël Sesboüé et Alban Richard. Il écrit ses propres spectacles et performances, dont Hoketus, œuvre chorégraphique et musicale, coproduite par le CDC de Toulouse-Midi-Pyrénées, et créée au Printemps de Septembre à Toulouse. > Création les 14, 15, 16 mars 2013 au Quartz de Brest dans le cadre du Festival Dansfabrik > Les 3, 4 et 5 avril 2013 au CND de Pantin

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Philippe Chamaux / Les Indépendances 01 43 38 23 71 les-independances@orange.fr www.aurelienrichard.fr www.lesindependances.com

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llanit Illouz

Vincent Thomasset LAARS & CO

BODIES IN THE CELLAR

Pièce pour 5 interprètes / 2013 / 1 h 30 Mise en scène et chorégraphie : Vincent Thomasset Interprètes : Jonathan Capdevielle, Lorenzo De Angelis, Grégory Guilbert, Michèle Gurtner, Vincent Thomasset Coproduction: Ménagerie de Verre – Paris; Théâtre de Vanves – Scène conventionnée pour la danse; Le Phénix – Scène nationale Valenciennes Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.

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Pour cette nouvelle création, Vincent Thomasset s’empare de la pièce qui a constitué sa première expérience de spectateur : Arsenic et Vieilles Dentelles. Il choisit de s’attacher non pas à la pièce de théâtre mais au film réalisé par Frank Capra, avec Cary Grant. En déportant sur le plateau un film riche en paroles et actions, tout en s’appuyant sur une distribution réduite, il donne au spectateur la possibilité de s’y frayer son propre chemin, tout en se laissant emporter par un flux ininterrompu de mouvements, de sons et gestes, de parcours et histoires entremêlés. Un travail minutieux mêlant réel et fiction, dont le texte, composé d’éléments hétérogènes (transcription phonétique de l’anglais, traduction libre, littérale, passage choraux, éléments autobiographiques, etc.) propose au spectateur un univers à la fois singulier et décalé.

≥ VINCENT THOMASSET

Il est né en 1974. Après des études littéraires à Grenoble, il travaille en tant qu’interprète avec différents metteurs en scène dont Pascal Rambert. En 2007 il intègre la formation Ex.e.r.ce (Centre Chorégraphique National de Montpellier) qui sera le point de départ de trois années de recherches. Travaillant essentiellement in situ (RER, cages d’escaliers, parkings, parcs cour de musée, etc.) dans une économie de moyens permettant d’échapper, pour un temps aux contraintes économiques, il accumule différents matériaux et problématiques à la fois littéraires, chorégraphiques et plastiques, lors de performances en public. Aujourd’hui, il s’inscrit dans la production de formes reproductibles en créant notamment une série de spectacles dont les deux premiers épisodes (Sus à la Bibliothèque ! et Les Protragronistes) ont été créés au festival Artdanthé (Vanves) en 2011 et 2012. Une grande partie de son travail est archivée sur internet, permettant ainsi d’avoir une vue d’ensemble de sa démarche. > Création les 19, 20, 21 mars 2013 à la Ménagerie de Verre, Paris, dans le cadre du Festival Étrange Cargo > Le 17 avril 2013 au Théâtre de Vanves, dans le cadre du festival Artdanthé

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Sandra Orain 06 44 28 08 06 admin@vincent-thomasset.com www.vincent-thomasset.com.


Sinan Bertrand

Mark Tompkins CIE I.D.A. MARK TOMPKINS

SHOWTIME A MUSICAL

Pièce pour 7 interprètes / 2013 / 1 h 30 Direction artistique : Mark Tompkins Scénographie et costumes : Jean-Louis Badet Livret et musique : Mark Tompkins et Mathieu Grenier Direction musicale : Mathieu Grenier Assistante à la mise en scène : Isnelle da Silveira Lumières et direction technique : Rodolphe Martin Son : en cours Avec Hortense Belhôte, Sinan Bertrand, Vincent Dissez, Mathieu Grenier, Laurène Magnani, Isnelle da Silveira, Darryl Woods Administration et Diffusion : Amelia Serrano Assistante Administration : Sandrine Barrasso Coproduction : la Cie I.D.A. ; la Filature – Scène nationale, Mulhouse ; le CCN de Franche-Comté à Belfort. Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi. Avec le soutien du Parc de la Villette Résidences d’artistes 2013. La Cie I.D.A. Mark Tompkins est subventionnée par la DRAC Île-deFrance / ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’Aide à la compagnie.

Showtime a musical est le troisième volet d’un cycle qui s’inspire du théâtre américain (Black’n’blues, Opening night) qui traite des questions d’appartenance, et met en scène les complexités et les contradictions inhérentes à la construction du rêve (que ce soit le rêve américain du Melting Pot, ou n’importe quel autre rêve d’identité). La pièce s’inspire de la comédie musicale et notamment du backstage musical, dans lequel l’intrigue a lieu aussi bien devant que derrière le rideau. Ce genre mélange à merveille la fiction et la réalité, le chant et la danse, avec infiniment d'humour et de grâce. Showtime tourne autour des troubles du genre et de l’identité, et de la difficulté d’aimer et d’être aimé. La pièce suit l’aventure d’un groupe d’artistes pendant le temps de la création d’une revue musicale, A Voile et A Vapeur. La structure et la dramaturgie viennent en grande partie de la musique et des chansons, et des danses chorégraphiées sur la musique originale de Mathieu Grenier et Mark Tompkins, influencée par Broadway, mais aussi par le rock, le blues, le jazz et la soul. Le décor est un théâtre dans le théâtre. Le grand rideau de paillettes de la scène finale s’ouvre, transformant le plateau en un seul espace magique où évoluent les personnages habillés dans d’authentiques costumes des Folies Bergère.

≥ MARK TOMPKINS

Danseur, chorégraphe et pédagogue américain, Mark Tompkins vit en France depuis 1973. Après une série de solos et spectacles collectifs, il fonde en 1983 la compagnie, I.D.A., International Dreems Associated. Au fil du temps, sa manière unique de fabriquer des « objets performatifs non identifiés » est devenue sa signature. Solos, pièces de groupe, concerts et spectacles mêlant la danse, la musique, le chant, le texte, la vidéo, sont les étapes de ce parcours initié au début des années 70 et poursuivi avec la complicité du scénographe Jean-Louis Badet depuis 1988. Il mène aussi une recherche sur l’improvisation et la composition instantanée à travers son enseignement et des performances avec d’autres danseurs, musiciens, éclairagistes et vidéastes. Ces dernières années, ses spectacles évoluent vers le théâtre musical, et sont inspirés par le music-hall: Animal, le cabaret : Kings&queens, l’opérette : Lulu, le minstrel show : Black’n’blues et le vaudeville américain : Opening Night. En 2008, il reçoit le Prix SACD de la Chorégraphie pour l’ensemble de son œuvre. > Création les 8, 9 et 10 octobre 2013 à La Filature – Scène nationale, Mulhouse

CONTACT

Amelia Serrano 01 43 87 74 07 ida.mark@wanadoo.fr www.idamarktompkins.com

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Nicolas Lelievre

Perrine Valli SAM HESTER L’ASSOCIATION

DEPRODUCTION

JE PENSE COMME UNE FILLE ENLÈVE SA ROBE

Duo / 2011 / 1 h Duo / 2009 / 1 h Conception : Perrine Valli Interprétation : Airi Suzuki, Kazuma Glen Motomura Lumières : Laurent Schaer Collaboration : Tamara Bacci Coproduction: Théâtre de l’Usine, Genève; Far Festival des ArtsVivants, Nyon Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi. Avec le soutien de la Ville de Genève – Département de la culture ; République et Canton de Genève ; Pro Helvetia ; Adami. Résidence à la Maison de la Danse de Lyon dans le cadre du programme européen Modul-dance. 60

La danseuse et chorégraphe franco-suisse Perrine Valli présente au Japon sa nouvelle pièce conçue à l’issue de sa résidence Cultures France « Villa Médicis Hors les murs ». Réunis sous le titre Déproduction, ce projet rassemble deux soli et pose la question de l’empreinte culturelle sur le développement identitaire. La première performance, interprétée par Kazuma Glen Motomura, témoigne des échanges entre la chorégraphe et son danseur durant ce séjour. Elle interroge le métier de danseur et le contexte politique dans lequel il travaille ainsi que la position d’un homme japonais dans ce contexte artistique spécifique. La seconde, interprétée par Airi Suzuki, raconte l’histoire de Marc et Yukiko - un couple imaginaire - à travers laquelle sont abordés les thèmes du mariage, de la séduction, de l’expérience amoureuse, de la vie sexuelle et pose la question de l’empreinte culturelle sur le développement identitaire féminin. > 24 et 25 janvier 2013 : m1 Singapore Fringe festival, Singapour > 26 mars 2013 : CCN, Caen basse Normandie

Conception et chorégraphie : Perrine Valli Interprètes : Jennifer Bonn, Perrine Valli Son : Jennifer Bonn Scénographie : Marie Szersnovicz, Perrine Valli Lumières : Cyril Leclerc Costumes et accessoires : Marie Szersnovicz Vidéoprojection : Akatre / Frédéric Lombard Régie : Laurent Schaer Collaboration : Jennifer Bonn Coproduction: Festival Faits d’Hiver (Paris); Théâtre de l’Usine (Genève) Coréalisation : Mains d’œuvres Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi. Avec le soutien de la DRAC Île-de-France ; l’ADAMI ; Ville de Genève – Département de la Culture ; République et Canton de Genève ; Loterie romande ; Pro Helvetia – Swiss foundation for culture ; Ernst Göhner Stiftung. Résidence : Mains d’Œuvres

À partir de cette phrase de Georges Bataille, Perrine Valli s’interroge sur la prostitution et sur la relation qu’il instaure entre le féminin et le masculin. Le corps prostitué devient un corps miroir à travers lequel l’homme et la femme se questionnent. Que signifie l’acte de se dénuder ? Et si le corps nu n’était plus alors un corps sans vêtements mais un corps sans limites ? Après les interrogations formelles, le comment de la danse, Perrine Valli se plonge dans le pourquoi, interpellant une problématique qui peut, sans aucun doute, déboucher sur « un comment mouvoir un corps », particulier. Comment est-il marqué et comment, en retour, marque-t-il l’espace ? Car son sujet, le corps prostitué, ne se résout pas dans l’incarnation brute ou la nudité. Il la dépasse, interroge les frontières de la personne, de son intimité et de son être au monde.


SI DANS CETTE CHAMBRE UN AMI ATTEND…

> 2 et 3 février 2013 : adn, hiver de danse (ch) > 22 mai 2013 : théâtre d’arras

Solo / 2012 / 1 h

≥ PERRINE VALLI

Interprétation : Perrine Valli Création sonore : Eric Linder Création lumières : Laurent Schaer Scénographie et costumes : Thibault Vancraenenbroeck Voix : Carla Demierre Figurant : Kevin Jean Coproduction : adc – Genève et Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi. Avec le soutien de la DRAC Île-de-France ; Ville de Genève ; Loterie romande genevoise, Pro ; Helvetia et la Fondation Ernst Göhner Résidences : TanzWerkstatt – Berlin, dans le cadre du programme “Châlet Suisse” et Micadanses – Paris

Après des pièces marquées par une volonté d’interroger le politique et notamment la question de l’identité sexuelle, Perrine Valli laisse cette fois plus libre cours à la part abstraite et poétique de son travail. Construit autour de l’idée de la chambre, Si dans cette chambre un ami attend… s’attache à ce qu’abrite cet espace, de l’amour aux larmes et de la sexualité au retour sur soi, du rêve au cauchemar et aux deuils réels et métaphoriques, celui de l’amour, celui de l’enfance. Revenant pour l’occasion à la forme du solo, qu’elle n’a pas pratiqué depuis 2007, Perrine Valli se livre ainsi à une forme d’introspection qui vaut pour la danseuse comme pour la figure féminine, interrogée ici dans son intimité, personnelle et fantasmée. Très inspiré de Lettre au maître, à l’ami, au précepteur, à l’amant, de la poétesse américaine Emily Dickinson, dont un extrait donne d’ailleurs son titre à la pièce, Perrine Valli creuse les figures liées à cet espace, en jouant avec un interlocuteur masculin, réduit au rôle de figurant, à une ombre, une présence fantasmagorique. Car ce qui compte ici, ce sont les projections, celles que chacun se fait dans l’espace vide de sa chambre, ces multiples possibles qui naissent et meurent chaque jour, ces inquiétantes visions qui parfois envahissent quand les limites s’abolissent, soulignées ici par une présence musicale proche de celle des films fantastiques.

De nationalité franco-suisse, Perrine Valli s’installe à Genève en 2004 pour travailler avec la compagnie Estelle Héritier. En 2005, elle crée sa propre compagnie l’Association Sam-Hester et sa première pièce Ma cabane au Canada qu’elle présente au Théâtre de l’Usine de Genève puis à Mains d’Œuvres, à Paris. Elle obtient une résidence au sein du lieu Mains d’Œuvres où elle crée en 2007 sa deuxième pièce Série en collaboration avec la musicienne Colleen. Cette pièce est présentée sur de nombreuses scènes dans toute l’Europe et remporte en 2007 le premier prix de Masdanza, concours international de chorégraphie. En 2009, elle crée Je pense comme une fille enlève sa robe. Cette même année, elle obtient une résidence de recherche Cultures France qu’elle effectue à Tokyo durant quatre mois. En 2010, c’est la création de Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt qui remporte le second prix du concours chorégraphique Premio. En 2011, elle crée Déproduction et initie un projet intitulé Mini-Mum qui se présente sous la forme de collaborations avec des artistes provenant d’autres disciplines artistiques. En 2012, elle présente sa nouvelle création Si dans cette chambre un ami attend... Rencontres chorégraphiques de Seine-SaintDenis. Elle travaille actuellement sur un nouveau projet avec Tamara Bacci et Marthe Krummenacher qui sera prochainement présenté aux Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis. > Les 23 et 24 février 2013 à La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée, dans le cadre de Hors Saison

CONTACT

Aurélie Martin 06 66 24 90 21 samhesterdiffusion@gmail.com www.perrinevalli.fr

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David Wampach / Rachel Garcia

David Wampach ASSOCIATION ACHLES

TOUR

Solo ou Duo / 2013 Chorégraphie et interprétation : David Wampach Collaboration artistique : Christian Ubl Costume : Rachel Garcia Lumières : Benjamin Boiffier Son : Mikko Hynninen Régie générale : Gaëtan Lebret Production : Association Achles Coproduction (en cours) : Le Cratère, Scène nationale d’Alès ; Théâtre de Vanves, Festival ArtDanThé 2013 ; Programme « Étape Danse » ; Bureau du Théâtre et de la danse à Berlin ; CDC Uzès Danse ; fabrik Potsdam ; SACD ; Centre chorégraphique national La Rochelle Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.

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Un corps est attaché au centre d’une roue, positionnée à la verticale, face au public. Elle tourne lentement dans le sens des aiguilles d’une montre et génère un son d’engrenage. De ce dispositif emprunté à l’univers du cirque, David Wampach abordera la notion de fortune, cette puissance liée à la chance et à la superstition, qui est censée distribuer le bonheur et le malheur, sans règle apparente, par le jeu du hasard.

≥ DAVID WAMPACH

Il étudie la médecine à l’université de Montpellier, puis s’oriente vers le théâtre. Il se dirige ensuite vers la danse et suit les formations de la compagnie Coline à Istres (1999), Ex.e.r.ce au Centre chorégraphique national de Montpellier (2000) et P.A.R.T.S. à Bruxelles (2001). Il participe à la formation en culture chore graphique proposée par Laurence Louppe. Il développe dès 2001 une démarche personnelle qu’il inscrit dans l’Association Achles. Après le duo D ES R A (2003), cosigné avec Pierre Mourles et circonciscirconscrit (2004), il crée en 2005 Bascule, trio hypnotique et radical rythmé par une musique métronomique. Suivent Quatorze (2007) et son univers déréglé, Auto (2008), duo cinéphile avec le pianiste Aurélien Richard, puis Batterie (2008), performance avec un batteur et Battement (2009), une variation sur le grand battement. Curieux des terrains sur-exploités (le nu ou le dialogue danse-musique) comme sous-exploités par la danse contemporaine (le kitsch des danses de salon ou le registre épique), il crée deux nouvelles pièces en 2011 : Cassette, une version latino du ballet classique Cassenoisette, et Sacre, relecture du Sacre du printemps, présenté au festival Montpellier danse 2011. Parallèlement, David Wampach collabore régulièrement avec des artistes d’autres horizons : le metteur en scène Guillaume Vincent, l’auteur Jérôme Game, le groupe gitan Rumba is Compas. En 2011, David Wampach est lauréat de la Villa Kujoyama à Kyoto. Il prépare actuellement son premier court-métrage, Rite, un écho de Sacre, et sa prochaine création, Tour. > Le 27 février 2013 au Théâtre de Vanves, dans le cadre de Hors Saison

CONTACT

Sabine Seifert 06 69 95 00 14 sabineseifert@achles.fr www.davidwampach.fr


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Opéra

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MODALITÉS OPÉRA Arcadi a choisi de promouvoir toutes les formes de création lyrique et d’accompagner les porteurs de projets tant dans le domaine de la création que celui de la diffusion de leurs œuvres sur le territoire francilien. Pour faciliter la rencontre du public francilien avec l’opéra, Arcadi encourage la mise en place d’actions artistiques. Les décisions d’aide pour les demandes d’aides en production 2013 et /ou diffusion 2013-2014 ont été décidées en octobre 2012.

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AIDE À LA DIFFUSION (Portée par les lieux d’accueil)

AIDE À L’ACTION ARTISTIQUE HORS DIFFUSION

Les spectacles soutenus en diffusion pour 2013-2014 (et pour certains d’entre eux également en production) sont ceux présentés dans ce document. Par ailleurs les spectacles aidés par Arcadi à la production sur l’année 2012 (et donc en diffusion sur 2012-2013 – liste ciaprès) peuvent éventuellement bénéficier d’une aide renouvelée à la diffusion sur la saison 2013-2014 (la décision d’aide repose sur l’évaluation du risque de programmation en fonction : du budget du lieu, du coût, de la représentation, du nombre de représentations programmées).

Arcadi peut apporter un soutien aux lieux de diffusion et aux équipes artistiques dans leur travail de médiation auprès des publics dans un objectif de sensibilisation à l’opéra. Les projets d’actions artistiques devront s’inscrire dans la démarche suivante : une approche innovante, singulière, développée dans la durée sur le territoire francilien. Les lieux de diffusion et/ou les compagnies concernées doivent détailler leur projet via un formulaire à demander au service opéra (Détails des modalités d’intervention de cette aide : www.arcadi.fr).

Modalité de demande Les lieux de diffusion doivent se rapprocher du service opéra dès leur intention de programmation. Un formulaire leur sera envoyé fin mars 2013 pour formaliser la demande d’aide. Il sera à remplir au plus tard pour le 3 mai 2013. Modalité d’intervention Le montant de l’apport en diffusion est défini en fonction du coût du spectacle choisi, de la cohérence de son exploitation en Île-de-France et de l’engagement du lieu d’accueil partenaire (nombre de dates de représentation, type de structure…) sur la base du prix de cession, frais annexes compris. Le lieu déduit donc ce montant (qui est versé à la compagnie) du coût d’achat du spectacle. Le montant attribué sera évalué par Arcadi, en général dans une fourchette allant de 20 à 50 % du prix de cession, frais annexes inclus. Chaque aide est contractualisée par une convention tripartite (compagnie, lieu d’accueil, Arcadi). Aide à l’action artistique liée à la diffusion Toute représentation aidée en diffusion pourra également faire l’objet d’une aide financière concernant les actions artistiques liées aux spectacles aidés à la diffusion. Les lieux de diffusion et / ou les compagnies concernées doivent détailler leur projet via un formulaire à demander au service opéra. Le montant de l’aide à l’action artistique est défini d’après un taux horaire préconisé par Arcadi de 85 euros HT par heure et par intervenant. La prise en charge est de 50 % du montant global de l’action, un forfait spécifique pouvant être mis en place pour des actions dont le volume excèderait 10 heures. L’apport est versé à la compagnie. Le lieu déduit donc ce montant du coût des actions artistiques réalisées.

RAPPEL DU DISPOSITIF DE L’AIDE À LA PRODUCTION Pour les demandes d’aide en production des projets dont la création est prévue en 2014, l’étude des dossiers se fait en une session en octobre 2013. Les projets étudiés doivent être créés l’année civile suivant le dépôt de dossier. Le projet doit s’appuyer sur l’engagement d’un coproducteur (d’Île-de-France, national ou international). Pour les porteurs de projet dont le siège social n’est pas en Île-de-France, il est impératif qu’au moins une date de diffusion en Île-de-France soit confirmée (pré-achat ou coréalisation). Le spectacle doit impliquer un travail lyrique et scénique. Détails des modalités d’intervention : www.arcadi.fr.

CONTACTS Maëlle Rousse, responsable du service opéra 01 55 79 92 75, maelle.rousse@arcadi.fr Céline Bénard, assistante administrative 01 55 79 97 61, celine.benard@arcadi.fr


COMPAGNIES AIDÉES EN 2012-2013 POUVANT BÉNÉFICIER DU SOUTIEN RENOUVELÉ EN DIFFUSION POUR LA SAISON 2013-2014 La Maison qui chante Opéra et marionnettes – jeune public Musique : Betsy Jolas Mise en scène : Véronique Samakh Direction musicale : Philippe Nahon – Ensemble Ars Nova Marionnettes : Neville Tranter (Stuffed Puppet Theater) Production : Le Carrosse d’Or, Ars Nova À Venir : > Du 14 au 16 mars 2013 Le Théâtre, scène nationale Saint-Nazaire (44) > Le 9 avril 2013 La Barbacane à Beynes (78)* > Du 23 au 26 avril 2013 Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine (94)* Le Roi du bois Théâtre musical contemporain Musique : Michèle Reverdy Livret : Pierre Michon Mise en scène : Sandrine Anglade Direction musicale : Michèle Reverdy – Quatuor Varèse Production : Compagnie Sandrine Anglade À venir : > Le 30 novembre 2012 Théâtre du Beauvaisis à Beauvais (60) > Le 9 décembre 2012 Chapelle Saint-Martin du Méjan à Arles (13) > Le 30 janvier 2013 Opéra de Limoges (87) > Le 14 février 2013 Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre (58)

Princesse Turandot Théâtre musical – jeune public Musique: arrangement et orchestration à partir de Puccini, Wagner, Mozart, Ravel, Lully… Mise en scène : Judith Vindevogel Direction musicale : Rudi Genbrugge Production : Walpurgis & Hetpaleis À venir : > Du 11 au 14 février 2013 Théâtre de Saint Quentin en Yvelines (78)* > Du 21 au 22 février 2013 La Barbacane à Beynes (78)* > Du 25 février au 27 février 2013 Théâtre de l’Agora à Evry (91)* > Du 28 février au 1er mars 2013 Théâtre de Chelles (77)* Espèces d’espaces Opéra contemporain d’après le livre de George Pérec Musique et livret : Philippe Hurel Mise en scène : Alexis Forestier Direction musicale : Pierre Roullier – Ensemble 2e2m Production : Ensemble 2e2m / La Muse en circuit Assassines Opéra contemporain Musique : Julien le Hérissier Livret : René de Obaldia et Guy Foissy Mise en scène : Yves Coudray Direction musicale : Julien le Hérissier / Boris Skierkowski Production : Minute Papillon

* Dates bénéficiant de l’aide en diffusion d’Arcadi cette saison

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80 000 000 de vues PIANOANDCO

Compositeur : Alexandros Markeas Librettiste, dramaturge et metteur en scène : Eli Commins Directeur musical : Nathalie Négro Ensemble musical : Ensemble PIANOANDCO Chœurs : Jeune Chœur de l’Opéra junior de Montpellier Chef de chœur : Vincent Recolin Sonorisation : Guillaume Rouan Lumières : en cours Solistes : Gaëlle Mechaly (soprano), Mireille Quercia (mezzo-soprano) Musiciens : Nathalie Negro (piano), Marine Rodallec (violoncelle), Elise Marre (clarinette), Percussions en cours Avec Camille Case et 4 slameuses

Plus tard, lorsqu’Asmaa se repose sur la place Tahrir, les soldats, déguisés en manifestants, enquêtent sur les fauteurs de troubles. Pour protéger ses intérêts, l’armée décide de pousser Moubarak à la démission, une fin de régime que les manifestants accueillent dans la liesse, sans saisir le jeu de dupes qui les prive de tout pouvoir. Asmaa prend seule la mesure de la supercherie et ne peut qu’assister, impuissante, à la violence dont ses amies sont victimes. Arrêtées lors d’une manifestation, elles doivent se soumettre au « test de virginité » imposé par l’armée, afin de dissuader les femmes de tout engagement civique. Asmaa se tourne alors vers le public et lui raconte en adresse directe sa vie depuis l’épisode traumatisant du test de virginité imposé à ses amies. Le récit arrive alors au moment présent de la représentation et se termine par les derniers messages postés par la vraie Asmaa Mahfouz sur les réseaux sociaux où elle est très active.

Coproduction: Festival de Marseille FDAMN; Marseille Provence 2013; L’Arsenal Metz en Scènes Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.

> Création en Automne 2013, dans le cadre du Festival d’Île-de-France

Issu d’un laboratoire nomade et participatif, 80 000 000 de vues est une création se situant entre l’opéra et le mélodrame, une proposition qui bouscule les codes classiques et se nourrit d’une forme contemporaine originale : le slam. 80 000 000 de vues raconte l’histoire d’Asmaa Mahfouz, une des grandes figures de la révolution égyptienne de 2011, qui fit tomber Hosni Moubarak. Le 18 janvier 2011, la jeune Asmaa Mahfouz poste sur le net une vidéo : elle y appelle les Egyptiens à se rassembler contre l’oppression du raïs Moubarak. Le réseau s’enflamme et le peuple commence à converger vers le centre du Caire. Asmaa rencontre un groupe de jeunes femmes qui la reconnaissent et reprennent en choeur son message.

Informations techniques Dimension prévisionnelle minimum du plateau : Ouverture (mur à mur) : 14,25 m (nord-sud) ; Profondeur : 16 m Hauteur prévisionnelle minimum sous cintres : Mur nord : 5,26 m ; Mur sud : 5,54 m ; Faîtage : 8,41 m ; Sous fermes à l’axe : 6,80 m Nombre de personnes en tournée : 19

Opéra contemporain / 2013 / 1 h 10 sans entracte En français / Sans surtitrage / Sans fosse

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CONTACT

Marthe Lemut Chargée de diffusion 06 03 78 20 10 marthe.lemut@ornot.eu www.pianoandco.fr


≥ ALEXANDROS MARKÉAS

Alexandros Markéas est né en 1965 à Athènes. Il est compositeur et pianiste. Il a étudié au Conservatoire national de Grèce et au CNSM. Sensible aux langages des musiques traditionnelles et aux rencontres avec des musiciens improvisateurs de cultures différentes, il s’inspire également de différents domaines d’expression artistique (architecture, théâtre, arts plastiques) pour chercher des alternatives au concert traditionnel et créer des situations d’écoute musicale particulières. Ses pièces sont marquées par un esprit théâtral et par l’utilisation des techniques du multimédia. Il occupe aujourd’hui le poste de professeur d’improvisation générative au CNSM de Paris. Pensionnaire de la Villa Médicis de 1999 à 2001, il reçoit le prix Hervé Dujardin de la SACEM en 2001.

≥ ELI COMMINS

Depuis qu’il commence à écrire pour le théâtre, Eli Commins s’intéresse au rapport entre le texte et le temps réel de la représentation. Ses premiers travaux pour la scène (Pas de plus tard, Les fragiles, Prendre et laisser), qui tentent de rapprocher l’expérience de la représentation et le texte imprimé, se soldent par une remise en question et une recherche nouvelle à compter de 2007. L’auteur commence alors à explorer de nouvelles façons de mettre le texte en rapport avec le dispositif scénique. Avec 120 times, une œuvre qui est modifiée pendant le cours de la représentation en fonction de la relation mise en place avec les spectateurs, il se lance dans la mise en scène. En 2008, il travaille avec Eric Joris et le collectif flamand CREW à la création de EUX, un parcours immersif où le spectateur se trouve placé au centre d’une expérience sensorielle et théâtrale, autour du thème de l’oubli de l’identité. En 2009, il crée la première version de la série Breaking à la Chartreuse. La série est ensuite continuée à travers différentes formes jusqu’en 2011.

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ALIADOS DR

T&M

Opéra contemporain / 2013 / 1 h - 1 h 30 sans entracte En espagnol et anglais / Avec surtitrage / Sans fosse

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Compositeur : Sebastian Rivas Librettiste et dramaturge : Esteban Buch Directeur musical : Léo Warynski Ensemble musical : Ensemble Multilatérale Metteur en scène : Antoine Gindt Réalisation vidéo live : Philippe Béziat Scénographe : Élise Capdenat Réalisation informatique : IRCAM Lumières : Daniel Levy Costumes : Fanny Brouste Solistes Nora Petročenko (mezzo), Lionel Peintre (baryton), Mélanie Boisvert (soprano), Thill Mantero (baryton) Musiciens : Violon, guitare, clarinette (contrebasse), trombone, piano, percussion Comédiens : Richard Dubelski (acteur-musicien) Coproduction : IRCAM ; Fonds de création lyrique / SACD ; Théâtre de Gennevilliers Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.

Aliados est le produit de la rencontre entre un compositeur et un librettiste liés à l’Argentine par leur histoire personnelle et convaincus que l'opéra contemporain doit pouvoir se saisir d'un sujet politique inscrit au coeur du XXIème siècle et en faire ressentir les résonances dans le monde actuel. L’opéra se déploie autour des retrouvailles crépusculaires de Margaret Thatcher et Augusto Pinochet en 1999 dans un appartement de Londres pendant la détention préventive du vieux dictateur, accusé de crimes contre l’humanité. Tandis que la folie guette Pinochet, Thatcher perd la mémoire, et leur dialogue est marqué par ces avaries psychiques. Dans les banalités échangées résonnent les thèmes qui ont rapproché ces figures de la « révolution conservatrice » : la lutte contre le communisme, les armes, l’argent…

Le jeune officier et l’infirmière qui accompagnent et aident respectivement Pinochet et Thatcher ne sont pas dénués d’un certain sadisme : plaider la démence sénile étant pour Pinochet la seule manière d’échapper à la justice internationale, le jeune officier a pour mission secrète de la persuader qu’il est fou. L’infirmière de Thatcher essaye de la tirer de son amnésie en lui rappelant des épisodes pénibles de sa vie comme la colère des mineurs qu’elle a mis à la rue. En contrepoint de ce quatuor évolue un héros virtuel : un conscrit anonyme qui, au fond de la cale d’un navire de guerre argentin, rêve de déserter. Ses pensées sont exprimées à la fois par le chant, sur l’écran vidéo et à travers le son transformé de sa voix. > Création le 14 juin 2013 au Théâtre de Gennevilliers dans le cadre du festival Manifeste de l’Ircam Informations techniques Dimension prévisionnelle minimum du plateau : 10 x 10 m Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 10 m Nombre de personnes en tournée : 30

CONTACT

Dominique Bouchot Chargée de production et de diffusion 01 47 70 95 38 dominique.bouchot@theatre-musique.com www.theatre-musique.com


≥ SEBASTIAN RIVAS

Après s’être consacré au jazz et au rock, il étudie la composition et la direction aux Conservatoires de Boulogne-Billancourt et de Strasbourg où il a obtenu un Premier Prix d’Analyse musicale ainsi qu’un diplôme de Composition avec mention dans la classe d’Ivan Fedele. Il se perfectionne à la Fondation Royaumont, au centre Acanthes, au séminaire Ictus, à l’Atelier Opéra en Création du Festival d’Aix-en-Provence. Lauréat du comité de lecture de l’Ircam / EIC en 2003, 2004 et 2008, il a effectué le cursus d’informatique musicale et composition et participé au Tremplin de l’Ensemble Intercontemporain. Sa musique est jouée dans divers festivals et saisons musicales par des ensembles tels que L’Intercontemporain, Sillages, 2E2M, Court-Circuit, Multilatérale, L'instant donné, etc. Il collabore avec d’autres artistes dans des projets scéniques interdisciplinaires et enseigne la composition électroacoustique au CRR de Nice. En 2012, il bénéficie d’une commande de Radio France pour un opéra radiophonique La Nuit hallucinée sur des poèmes d’Arthur Rimbaud.

≥ ANTOINE GINDT

Metteur en scène et producteur, il met en scène en 2011 Ring Saga (L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner, version de J. Dove et G. Vick), spectacle en trois journées créé à la Casa da Música à Porto. Il a également mis en scène Kafka-Fragmente de György Kurtág (2007), The Rake’s Progress d’Igor Stravinski (2007, 2009), Consequenza, un hommage à Luciano Berio (2006), Medea de Pascal Dusapin (2005) et Richter, un opéra documentaire de chambre de Mario Lorenzo (2003), spectacles qui ont été joués en France, en Europe et en Argentine. Codirecteur de l’Atem avec Georges Aperghis (Théâtre Nanterre-Amandiers, 1992-1997), il dirige T&MParis depuis 1997. Il a commandé et produit de nombreux opéras et spectacles musicaux (Aperghis, Bianchi, Dillon, Donatoni, Dusapin, Goebbels, Lorenzo, Pesson, Sarhan...) ou contribué à des premières en France (Dusapin, Goebbels, Mitterer, Sciarrino...). Il est par ailleurs membre fondateur puis président du Réseau Varèse depuis 2002 et conseiller à la programmation au Festival Musica de Strasbourg depuis 2006. En 2009, il dirige l’Atelier Opéra en Création du Festival d’Aix-en-Provence, et en 2012, il enseigne à l’Académie Chigiana à Sienne.

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Bells are ringing DR

COMPAGNIE ECUADOR

Comédie musicale / 2013 / 2 h En français et en anglais / Avec surtitrage / Sans fosse

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Compositeur : Jule Styne Librettistes et dramaturges : Betty Comden et Adolph Green Directeur musical et transcription : Gérard Lecointre Ensemble musical : Percussions Claviers de Lyon Chef de chant : Stan Cramer Metteur en scène : Jean Lacornerie Scénographe : Bruno de Lavenère Sonorisation : Emmanuel Sauldubois Lumières : Bruno Marsol Costumes : Robin Chemin Chorégraphes : Thomas Lebrun et Raphaël Cottin Solistes : Gilles Bugeaud, Jean-Pierre Descheix, Sophie Lenoir, Florence Pelly, Jacques Verzier 5 chanteurs en cours de distribution Musiciens : Gérard Lecointre, Raphaël Aggery, Sylvie Aubelle, Gilles Dumoulin, Jérémy Daillet Coproduction: Théâtre de la Croix Rousse; Scène nationale de Belfort; Opéra de Saint-Etienne; Percussions Claviers de Lyon Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.

Cette comédie musicale américaine a été créée à Broadway en 1956 et rendue célèbre par son adaptation au cinéma par Vincente Minelli. Betty Comden et Adolph Green (les scénaristes de Chantons sous la pluie) sont les auteurs du livret et l’on doit la partition à l’un des grands compositeurs de Broadway : Jule Styne (Les Hommes préfèrent les blondes, Gypsy). À sa création, le spectacle a été un triomphe (924 représentations) grâce à la performance de Judy Holliday (dans le seul rôle musical de sa trop courte carrière), à la mise en scène et à la chorégraphie de Jerôme Robbins et Bob Fosse.

En France le spectacle n’a jamais été présenté. Fidèle à ce répertoire qu’il connaît bien, Jean Lacornerie en propose une adaptation avec la complicité de Gérard Lecointe, directeur musical des Percussions Claviers de Lyon qui assurera la transcription musicale de l’œuvre. Il s’entourera naturellement de la troupe des chanteurs comédiens qui poursuivent avec lui depuis plusieurs années cette aventure dans le répertoire des comédies musicales américaines. (Lady in the Dark, Broadway melody, Signé Vénus, etc…). > Création le 26 novembre 2013 au Théâtre de la Croix Rousse – Lyon Informations techniques Dimension prévisionnelle minimum du plateau : 10 x 10 m Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 6,5 m Nombre de personnes en tournée : 23

CONTACT

Marie Dunglas Chargée de diffusion 06 32 99 91 31 mariedunglas@gmail.com


≥ JEAN LACORNERIE

Il s’est formé auprès de Jacques Lassalle au Théâtre national de Strasbourg puis à la Comédie Française. Il fonde à Lyon la compagnie Ecuador en 1992 et à partir de 1994, il explore en compagnie de Bernard Yannotta les formes du théâtre musical, avec notamment : L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau de Michael Nyman, Trouble in Tahiti de Leonard Bernstein et Mahagony et Happy End de Kurt Weill et Bertolt Brecht. En 2002, il prend la direction du Théâtre de la Renaissance où il assure la première française d’ouvrages du répertoire américain du XXe siècle : Of Thee I Sing de George Gershwin et, en coproduction avec l’opéra de Lyon, One Touch of Venus, Lady in the dark de Kurt Weill ainsi que The Tender Land d’Aaron Copland Il a été nommé à la tête du Théâtre de la Croix-Rousse en décembre 2010 pour y mener un projet original dédié au croisement du théâtre et de la musique, de l’opéra de chambre à la comédie musicale. Il y présente en décembre 2011 une version concert de West Side Story de Leonard Bernstein, entouré des Percussions Claviers de Lyon et des Solistes de Lyon-Bernard Tétu. Il crée en mars 2012 Mesdames de la Halle, une opérette d’Offenbach qu’il revisite avec Jean-Paul Fouchécourt. En parallèle, il continue son exploration de la comédie musicale avec Broadway Melody, spectacle qu’il présentera en décembre 2012.

≥ GÉRARD LECOINTE

Après avoir entrepris des études pianistiques orientées vers le jazz, il suit l’enseignement de François Dupin au CNSM de Lyon. Il explore également les techniques d’écriture et d’orchestration auprès de Gérard Gastinel. Au terme de leur cursus, cinq étudiants se regroupent pour créer les Percussions Claviers de Lyon. Gérard Lecointe réalise ses premiers arrangements pour l’ensemble : des transcriptions d’œuvres de Debussy et de Ravel. Il réalise ensuite un travail sur West Side Story présenté à Leonard Bernstein qui donne son assentiment. Parallèlement, il devient l’un des principaux percussionnistes de l’orchestre de l’Opéra national de Lyon dès sa création en 1983 et le reste jusqu’en 1998. Il travaille alors avec John Eliot Gardiner et Kent Nagano. À partir de 1998, les Percussions Claviers de Lyon trouvent une place grandissante dans le paysage musical français et international grâce à un répertoire en expansion toujours plus ouvert à la diversité de la création contemporaine qu’elle soit savante ou populaire. Il transcrit et arrange pour la percussion de nombreuses œuvres du répertoire pianistique et orchestral (Debussy et Ravel donc, mais aussi Bartok, Chostakovitch, Listz, Milhaud, Mozart, Offenbach, Prokofiev, Stravinski, Gershwin, Tomasi, Reich ou encore Zappa) et écrit des pièces originales nourries de ces fécondes traversées.

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Complètement Toqué DR

FUOCO E CENERE

Théâtre musical et culinaire / 2013 / 1 h sans entracte et dégustation après la représentation En français / Sans surtitrage / Sans fosse Compositeur : Charpentier, Lully, Marais, de La Barre, Clérambault (musique française XVIIIe siècle) Directeur musical et adaptation musicale : Jay Bernfeld Ensemble musical : Fuoco E Cenere Metteur en scène : Véronique Samakh Solistes : Julie Fioretti (soprano), Philippe Cantor (baryton) Musiciens : Patricia Lavail (flûtiste), André Henrich (théorbe), Jay Bernfeld (viole de gambe) Chef cuisinier : Denis Leroy 74

Coproduction : Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines ; Miami Bach Society Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.

Complètement Toqué s’inspire de l’hommage rendu par l’Unesco au légendaire savoir-faire culinaire français. La musique baroque a, en son temps, accompagné à merveille les plaisirs de la table. Nous avons aujourd’hui l’honneur de réunir ces deux délices. Les Maîtres d’hôtel des grandes maisons, en charge non seulement de l’invention de plats originaux et succulents, mais également d’agrémenter la fête en divertissements, deviennent eux aussi « virtuoso ». Pour les premières fois, ils signent nominativement leurs livres de recettes, comme les grands clavecinistes et violistes leurs partitions. Nous avons voulu placer les gestes de la cuisine sur

scène, à côté du ballet habituel des mains des musiciens. Ce mélange quasi inédit nous a inspiré des scénettes telles que « la batterie de cuisine », des danses accompagnées par le rythme des couteaux, un duo pour instruments et casserole, ou encore la préparation culinaire dans la poêle, où chaque ajout d’ingrédient crée sa propre musique. La générosité à la base de l’art culinaire étant de nourrir, nous avons imaginé cette soirée se terminant sur une dégustation, moment privilégié entre artistes, chef et public. Complètement Toqué est une allégorie mise en musique. > Création du 21 au 25 mai 2013 au Théâtre de SaintQuentin-en-Yvelines. Informations techniques Dimension prévisionnelle minimum du plateau : 6 m d’ouverture * 4 m de profondeur au minimum, 8 m d’ouverture * 6 m de profondeur idéalement Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 4 m au minimum, 5 m idéalement Nombre de personnes en tournée : 7

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Laureen Bourdon Administratrice 01 43 31 67 90 06 84 72 99 78 info@fuocoecenere.org


≥ VÉRONIQUE SAMAKH

Après des études de lettres classiques, elle rentre au CNSAD dans les classes de D. Bonal, M. Bouquet et J.P. Vincent. Elle fait ses premiers pas sur scène, sous la direction de Michel Dubois, dans la Double Inconstance de Marivaux, avant de collaborer avec Jean-Pierre Miquel, Nicolas Lormeau, Félix Pruvost… Parallèlement à sa carrière de comédienne, elle approfondit son travail avec des enfants, des adolescents, des chômeurs et des jeunes en difficulté. Pour le jeune public elle crée et met en scène des contes (Yoco et Yaghvali, Prince Vagabond…). À Sartrouville, elle met en scène une pièce d’Anne Sylvestre : Méchant ! Elle met en scène et interprète Les Voyages de Ziyara de François Place. Récemment, elle signe la mise en scène de La Ronde de nos Saisons, haïkus et récits de voyage japonais par Anne-Catherine Chagrot, Bric baroque à Brac, La maison qui chante, opéra contemporain de Betsy Jolas pour jeune public, et le Mikado de Gilbert et Sullivan à la Scène Nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines.

≥ JAY BERNFELD

Né à New York, il a fait de la riche vie culturelle de la ville son apprentissage musical. Après des études à la Schola Cantorum Basiliensis, Jay Bernfeld participe aux enregistrements et concerts de l’ensemble Hesperion XX de Jordi Savall. À Paris, il participe aux premiers enregistrements marquants des Arts Florissants, dirigé par William Christie. Il effectue de nombreuses tournées avec l’ensemble Capriccio Stravagante et dirige avec Skip Sempé une série de « premiers Opéras » au festival d’Ambronay, au Palais de la Musique d’Athènes et à l’Opéra Royal de Versailles. Jay Bernfeld a beaucoup œuvré à l’approfondissement du travail sur la basse continue, élément clé du répertoire baroque. Il est particulièrement attaché à transmettre la magie de la musique vocale des XVIe et XVIIe siècles, notamment à travers le madrigal et l’opéra, ce qui transparaît dans le choix de répertoire de l’ensemble Fuoco E Cenere qu’il dirige.

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Charles Mignon

Le Crocodile trompeur / Didon et Enée LA VIE BRÈVE C.I.C.T. – THÉÂTRE DES BOUFFES DU NORD

Opéra théâtre / 2013 / 2 h En anglais et français / Avec surtitrage / Sans fosse

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Création collective d’après Didon et Enée d’Henry Purcell Metteur en scène : Samuel Achache et Jeanne Candel Directeur musical : Florent Hubert Chef de chant : Jeanne Sicre Scénographe : Lisa Navarro Lumières : Viara Stefanova Costumes : Pauline Kieffer Solistes : Judith Chemla (actrice et chanteuse), Vladislav Galard (acteur et chanteur), Léo-Antonin Lutinier (acteur et chanteur), Jan Peters (acteur et chanteur), Jeanne Sicre (actrice et chanteuse), et Marion Sicre (chanteuse) Musiciens : Clément Janinet (violon), Vladislav Galard (violoncelle), Matthieu Bloch (contrebasse), Florent Hubert (clarinette et saxophone), Olivier Laysney (trompette), Thibault Perriard (batterie et chant), Lawrence Williams (saxophone et chant) Coproduction : La Comédie de Valence – CDN ; Le Radiant Bellevue de Caluire et Cuire ; Les Théâtres de la ville de Luxembourg ; MC2 Grenoble Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.

Un collectif d’acteurs, chanteurs, musiciens, scénographe et metteurs en scène reconstruisent « au plateau » le chef-d’œuvre de Purcell. Énée, défait à Troie, s’enfuit vers l’Italie. Il doit, selon un arrêt du Destin, y fonder une nation. À Carthage, où il fait escale, la reine Didon – bien que vouée à son mari défunt – tombe amoureuse d’Enée. Rappelé à son devoir, Énée obéit à contrecœur. Il prévient Didon, puis promet sans conviction d’ignorer l’injonction des dieux. Didon le chasse et meurt de chagrin.

Didon et Énée de Purcell est un opéra baroque aussi bref et ouvert qu’un aphorisme, dont le livret dépouillé jusqu’à la brutalité et la partition euphorique se prètent singulièrement à une relecture contemporaine. Samuel Achache et Jeanne Candel appartiennent à une nouvelle génération d’artistes qui aiment questionner les outils de la représentation. Elle, travaille régulièrement avec Árpád Schilling avant de mettre en scène Robert Plankett avec le collectif La Vie Brève. Lui, a partagé l’aventure du collectif D’ores et déjà dans Le Père Tralalère ou Notre terreur. Pour leur premier projet commun, toute la troupe – musiciens, scénographe, acteurs et chanteurs – participe à l’écriture et au montage de l’œuvre. Une création collective où musique et théâtre sont mis en chantier dans le même temps et le même espace, « au plateau ». > Création le 8 janvier 2013 à La Comédie de Valence > Du 14 février au 3 mars 2013 au Théâtre des Bouffes du Nord Informations techniques Dimension prévisionnelle minimum du plateau : 8 m de large x 10 m de profondeur Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : pas moins de 8 m. Nombre de personnes en tournée : 17

CONTACT

Marko Rankov Chargé de diffusion Théâtre des Bouffes du Nord 01 46 07 35 58 marko.rankov@bouffesdunord.com


≥ SAMUEL ACHACHE

Il se forme au Conservatoire du Ve arrondissement avec Bruno Wacrenier et au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris jusqu’en 2006 dans les classes de Dominique Valadié, Nada Strancar, Muriel Mayette, Arpád Schilling, Philippe Adrien, Alain Françon, Mario Gonzales... Au cours de sa formation, il joue dans les mises en scène de Raphaèle Bouchard et Thomas Quillardet, Samuel Vittoz, Olivier Coulon-Jablonka, Jeanne Candel. Au théâtre, il joue dans les mises en scène de Sébastien Davis, Sylvain Creuzevault, Antoine Cegarra, Arpad Shilling, Vincent Macaigne, Arthur Igual. Il danse dans L’Imprudence, chorégraphie d’Isabelle Catalan (2007). Au cinéma, il joue dans Ti amo (court métrage de Franco Lolli 2006), Le Hérisson (long métrage de Mona Achache 2008), Carlos (long métrage de Olivier Assayas 2009).

≥ JEANNE CANDEL

En 2002, elle entre au CNSAD où elle travaille avec Andrzej Seweryn, Joël Jouanneau, Muriel Mayette, Philippe Adrien, Mario Gonzalès et Arpàd Schilling. Elle met en scène Icare une création itinérante entre le théâtre et la danse au CNSAD en 2004. En 2005, elle danse au sein de la Cie AZAR dans L’Imprudence (Isabelle Catalan). Depuis 2006, elle travaille régulièrement avec le Kretakör et Arpàd Schilling avec qui elle crée quatre spectacles. Elle joue au cinéma dans les films de Michael Hers (Primrose Hill, Montparnasse, Memory Lane). José Alfarroba l’invite en résidence au Théâtre de Vanves pour créer et écrire collectivement avec les acteurs de La Vie brève Robert Plankett (Artdanthé 2010) et lui propose également de coordonner Montre-moi ta Pina, une soirée dédiée à Pina Bausch (Janvier 2010). Durant l’été 2010, elle met en scène sa deuxième création Nous brûlons avec La Vie Brève dans le cadre de « un festival à Villeréal ».

En novembre 2010, elle co-met en scène Villégiature avec Thomas Quillardet au CDN de Limoges. En juillet 2012, elle crée Some Kind of Monster, un spectacle joué sur un court de tennis au festival de Villeréal. Elle sera accueillie en résidence pour trois ans au Théâtre de la Cité internationale avec La Vie Brève à partir du printemps 2013.

≥ FLORENT HUBERT

Des études d’écriture, d’orchestration et de musicologie ont complété sa formation de musicien de jazz. Florent Hubert se produit dans de nombreux ensembles, notamment en 2002 et 2003 en Big Bang aux côtés de Jean-Lou Longnon ou sous la direction de Franck Amsallem et participe à la victoire de Nagual Orchestra au tremplin jazz de Saint-Germain-des-Prés en 2004. Il est aussi un des membres du quartet d’Hervé Pouliquen. Parallèlement, en tant que compositeur, il écrit plusieurs musiques de films notamment en collaboration avec l’école de cinéma de la Fémis. Il compose et réalise des musiques pour Grand Corps Malade et Oxmo Puccino aux côtés de Gilles Bourgain. Florent Hubert est un des fondateurs de Nagual Orchestra et gagne avec ce même groupe Les Trophées du Sinside en 2009.

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Petr Ginz

L’Empereur d’Atlantis DER KAISER VON ATLANTIS ARCAL

Opéra XXe / 2014 /1 h En allemand / Avec surtitrage / Avec fosse

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Compositeur : Viktor Ullmann Librettiste et dramaturge : Peter Kien Directeur musical : Philippe Nahon Ensemble musical : Ars Nova Chef de chant : en cours Metteur en scène : Louise Moaty Scénographe : Adeline Caron Sonorisation : en cours Lumières : Christophe Naillet Solistes : Empereur Überall (baryton), La Mort (basse), Le Haut-Parleur (basse), Arlequin (ténor), Un Soldat (ténor), Bubikopf (soprano), Le Tambour (mezzo) Musiciens : flûte et piccolo, hautbois, clarinette, saxophone alto, trompette, banjo ténor et guitare, 2 percussions (tambours, cymbales, triangles, tam-tam), 1 clavecin-piano, harmonium, quintette à cordes Coproduction : Ars Nova ; Opéra de Reims ; Théâtre de l’Athénée – Louis Jouvet ; Opéra de Rennes Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.

Cette œuvre écrite dans des circonstances difficiles au camp de Terezin, et redécouverte il y a 40 ans, compte parmi les plus belles œuvres du XXe siècle, avec une grande puissance musicale et dramatique. Sa charge ironique contre le totalitarisme a conduit immédiatement à son interdiction à Terezin. Opéra de chambre écrit en 1943 pour sept chanteurs et quinze musiciens, il nous entraîne dans un monde dévasté dirigé par l’Empereur Overall, dont la folie tyrannique invente une guerre totale, de tous contre tous. La Mort, refusant de se laisser régenter et afin de reprendre la place qui lui est due, décide alors de cesser de faire mourir les hommes. Que se passe-t-il lorsque la Mort abdique ? Quel espace des possibles s’ouvre dans ce temps soudain suspendu ?

L’Arcal a voulu travailler sur cette œuvre avec une jeune metteure en scène femme, Louise Moaty, avec qui la complicité remonte au Bourgeois Gentilhomme et dont les précédentes mises en scène ont révélé un grand sens du théâtre et de la poésie, une grande sensualité dans le mouvement des corps, dans le jeu avec les lumières et les matières visuelles, et aussi une écoute musicale très organique. Cette œuvre universelle autant par son thème que sa beauté pourra toucher un large public, adultes, mais aussi enfants et adolescents à partir de 11 ans. Ce projet se prêtera aussi à des ateliers de pratique et de réflexion autour de différents thèmes (la mort, les camps, la résistance par les arts…). > Création le 7 janvier 2014 au Théâtre de l’Athénée – Louis Jouvet Informations techniques Dimension prévisionnelle minimum du plateau : 10 m x 10 m (adaptation pour l’Athénée qui a une ouverture au cadre à 8 m et 9 m de profondeur) Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 5 m (à confirmer) Nombre de personnes en tournée : 23

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Catherine Kollen Directrice 01 43 72 66 66 catherine.kollen@arcal-lyrique.fr www.arcal-lyrique.fr


≥ LOUISE MOATY

Elle se partage entre ses activités de metteur en scène et comédienne, dans les domaines du théâtre, du théâtre musical et de l’opéra. Elle travaille avec Benjamin Lazar sur des projets théâtraux et musicaux (Le Bourgeois Gentilhomme, Pyrame et Thisbé, Cadmus et Hermione, Cendrillon, L’Autre Monde ou les Etats et empires de la Lune, Comment Wang-Fô fut sauvé des eaux), Eugène Green, Nicolas Vial, Clément Postec, Perrine Mornay, Alexandra Rübner, Jean-Pierre Loriol, Maurice Bénichou. Ses mises en scène : Rinaldo de Haendel entre 2009 et 2012; Les Mille et une nuits en 2011-2012; La Lanterne magique de Monsieur Couperin, dialogue rêveur entre clavecin et lanterne magique ; à l’automne 2012, Vénus et Adonis de John Blow.

≥ PHILIPPE NAHON

Après des études d’art et de piano, encouragé par ses professeurs, il se consacre à la direction d’orchestre. Il étudie avec Louis Fourestier, Jean-Sébastien Béreau, Pierre Dervaux, Roberto Benzi, suit un stage avec Herbert Von Karajan. À vingt-huit ans il apprend que Marius Constant, qui a créé l’Ensemble Ars Nova, cherche un assistant. Commence alors une période d’enthousiasmantes découvertes de la création musicale contemporaine, du jazz et de l’improvisation, des happenings et du théâtre expérimental. Il rencontre Peter Brook qui l’engagera définitivement sur la voie de l’exploration des infinies possibilités créatives qui peuvent s’inventer entre la musique d’aujourd’hui et le théâtre, la danse, le cirque... Théâtre musical, opéra, mise en scène de concert, militant pour faire entrer le répertoire d’aujourd’hui dans les pratiques amateurs, il s’attache toujours à proposer la musique et le geste musical comme un acte théâtral.

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Pascal Victor / ArtComArt

Une Flûte Enchantée C.I.C.T. – THÉÂTRE DES BOUFFES DU NORD

Théâtre musical / 2010 / 1 h 35 sans entracte En français et allemand / Avec surtitrage / Sans fosse

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Compositeur : W.A. Mozart adapté par Franck Krawczyk Livret : Emanuel Shikaneder adapté par Peter Brook, Franck Krawczyk et Marie-Hélène Estienne Chef de chant : Véronique Dietschy Metteur en scène : Peter Brook Lumières : Philippe Vialatte Réalisation des costumes : Hélène Patarot assistée d’Oria Puppo Conseiller artistique : Christophe Capacci Travail corporel : Marcello Magni Magie : Celio Amino Solistes : Malia Bendi Merad (soprano colorature), Anne-Emmanuelle Davy (soprano), Antonio Figueroa (ténor), Virgile Frannais (baryton), Betsabée Haas (soprano), Alex Mansoori (tenor), Vincent Pavesi (basse) Musicien : Rémi Atasay Comédien : Abdou Ouologuem Coproduction : Festival d’Automne à Paris ; Attiki Cultural Society, Athènes ; Musikfest Bremen ; Théâtre de Caen ; MC2, Grenoble ; Barbican, Londres ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Piccolo Teatro di Milano – Teatro d’Europa ; Lincoln Center Festival, New-York Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.

« Mozart, prêt à nous jouer des tours, nous accueille avec un sourire malicieux, cherchant à nous sortir de notre torpeur. Nous allons vers lui bras grand ouverts, avec cette impudence qui cache en fait un profond amour et respect pour le monde qu’il nous ouvre. Cette “Flûte” sera loin d’être celle qu’on peut attendre. La panoplie habituelle d’effets scéniques, le symbolisme ne feront pas partie du voyage. À leur place le public pourra trouver un Mozart éternellement jeune, entouré de jeunes chanteurs talentueux, prêts à improviser, transposer, explorer de nouvelles couleurs, de nouvelles formes. Une “Flûte” légère et effervescente, où la proximité du jeu permettra au spectateur d’entrer dans la magie et la tendresse de l’œuvre. > Création le 9 novembre 2010 au Théâtre des Bouffes du Nord Informations techniques Dimension prévisionnelle minimum du plateau : 12 m d’ouverture, 15 m de profondeur Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 7 m Une version hors-les-murs possible Nombre de personnes en tournée : 18 personnes

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Mickaël Godard Chargé de diffusion 01 46 07 33 00 mickaël.godard@bouffesdunord.com


≥ PETER BROOK

Il est né à Londres en 1925. Tout au long de sa carrière, il s’est distingué dans différents genres : théâtre, opéra, cinéma et écriture. Il met en scène de nombreux textes de Shakespeare pour la Royal Shakespeare Company, tels que Peine d’amour perdu (1946), Mesure pour Mesure (1950), Titus Andronicus (1955), Le Roi Lear (1962), Marat /Sade (1964), Le Songe d’une nuit d’été (1970) et Antoine et Cléopâtre (1978). À Paris, en 1971, Peter Brook fonde le Centre international de Recherche théâtrale (CIRT), lequel devient, lors de l’ouverture des Bouffes du Nord, le Centre international de Créations Théâtrales (CICT). Ses productions se remarquent par leurs aspects iconoclastes et leur envergure internationale : Timon d’Athènes (1974), Les Iks (1975), Ubu aux Bouffes (1977), La Conférence des oiseaux (1979), L’Os (1979), La Cerisaie (1989), Le Mahabharata (1985), Woza Albert ! (1989), La Tempête (1990), L’Homme qui (1993), Qui est là (1995), Oh ! Les Beaux Jours (1995), Je suis un Phénomène (1998), Le Costume (1999), La Tragédie d’Hamlet (2000), Far Away (2002), La Mort de Krishna (2002), Ta main dans la mienne (2003), Tierno Bokar (2004), Le Grand Inquisiteur (2005), Sizwe Banzi est mort (2006) et Fragments de Samuel Beckett (2007). Il dirige plusieurs opéras : La Bohème (1948), Boris Godounov (1948), Les Olympes (1949), Salomé (1949) et Les Noces de Figaro (1949) au Covent Garden de Londres, Faust (1953), Eugène Onéguine (1957) au Métropolitain de New York, La Tragédie de Carmen (1981) et Impressions de Pelléas (1992) au Théâtre des Bouffes du Nord et Don Giovanni (1998) pour le Festival d’Aixen-Provence. Ses principaux livres sont L’Espace vide (1968), Points de Suspension (1987), Le Diable c’est l’Ennui (1991), Avec Shakespeare (1998), Oublier le Temps (2003) et Avec Grotowski (2009).

≥ FRANCK KRAWCZYK

Compositeur né en 1969, il suit une formation classique à Paris puis à Lyon où il est à présent professeur de musique de chambre (CNSMD). Il écrit de nombreuses pièces pour piano, violoncelle, quatuor à cordes, ensembles et pour choeur de chambre. Il reçoit le Prix Hervé Dugardin et de la SACEM pour la création de Ruines pour orchestre en 2000. C’est à cette période qu’il rencontre l’artiste Christian Boltanski. Avec Jean Kalman, light-designer, ils créent une douzaine d’opus en France et à l’étranger dans des lieux d’art contemporain comme dans des maisons d’opéras. Parallèlement, il développe de nouvelles formes de création musicale pour le théâtre (Je ris de me voir si belle, avec J. Brochen), pour des lectures (Les Limbes, Absence, avec E. Ostrovski), pour des vidéos (Private Joke avec F. Salès), pour la danse (Purgatorio-In Visione, avec E. Greco et P.C. Scholten). En 2009, à la demande de Peter Brook, il conçoit et interprète un accompagnement musical pour Les Sonnets de Shakespeare (Love is my sin). Leur collaboration se poursuit avec Une Flûte enchantée, créée en novembre 2010 au Théâtre des Bouffes du Nord et actuellement en tournée.

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Les Lessiveuses DR

LA PICCOLA CIE

Opéra contemporain / 2013 / 1 h 30 sans entracte En français / Sans fosse Compositeur : Thierry Machuel Librettiste et dramaturge : Yamina Zoutat Directeur musical : Pierre Rouiller Ensemble musical : Ensemble 2e2m Metteur en scène : Christian Gangneron Scénographe : Edouard Sautai Lumières : Philippe Andrieux Solistes : Muriel Ferraro (soprano), Chloé Waysfeld (soprano) Musiciens : Pierre-Stéphane Meugé (saxophone), Pierre Cussac (accordéon), Stéphane Puc (accordéon) Comédienne : Coco Felgeirolles 82 Coproduction : Ensemble 2e2m Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.

Sur un livret de Yamina Zoutat et une musique de Thierry Machuel, Les Lessiveuses est construit autour d’une thématique particulière : celle des mères de détenus de longue peine, qui viennent à la prison, porter, laver, trier le linge de leurs fils incarcérés, ce sont « les Lessiveuses ». À l’origine, Les Lessiveuses est un documentaire réalisé par Yamina Zoutat et produit par Les Films d’ici. Elles trient, elles lavent, elles étendent, elles repassent, elles parfument, elles plient, elles rangent avec soin le linge qu’elles vont ensuite porter à leur fils en prison. Puis elles reviennent les bras chargés de linge sale et le cycle recommence.

> Création automne 2013 Informations techniques Dimension prévisionnelle minimum du plateau : 12 x 8 m Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : de 3 m à 6 m Nombre de personnes en tournée : 8

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Hervé Pepion Chargé de diffusion 02 54 49 72 24 06 10 01 55 74 pepion.herve@wanadoo.fr www.lapiccola.net


≥ THIERRY MACHUEL

Compositeur français, Thierry Machuel est né à Paris en 1962. Très tôt initié au chant choral, il s’imprègne de chant grégorien, des polyphonies de la Renaissance, des œuvres de Josquin des Prés, Henry Purcell, JeanSébastien Bach et, plus tard, de Fauré, Debussy, Ravel, Poulenc, Messiaen, Dutilleux, Ligeti… Après avoir étudié au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, c’est tout naturellement qu’il se tourne vers l’art vocal, la musique de chambre jusqu’aux grands rassemblements de chœurs, avec une attention également partagée entre les ensembles professionnels les plus exigeants et la pratique amateur, associative, dans les écoles, collèges, lycées, ou encore en prison, et dans tous les lieux où le chant choral semble pouvoir se développer. La plupart de ses œuvres ont été composées sur des textes de poésie contemporaine, dans de nombreuses langues, avec le souci constant de transmettre la parole du poète, notamment par une technique de composition inspirée de la voix parlée, économe des effets extrêmes comme du contrepoint. Elles ont été interprétées en France et à l’étranger, sous la direction de chefs comme Eric Ericson, Laurence Equilbey, Loïc Pierre, Raoul Lay, Geoffroy Jourdain, Toni Ramon, Daniel Reuss, Stephen Layton, Emmanuèle Dubost, Denis Gauthérie… Il a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1996 à 1998 et membre de la Casa de Velazquez à Madrid de 1999 à 2001. Plusieurs prix internationaux lui ont été décernés, ainsi que le prix SACEM de la meilleure œuvre chorale pour la saison 2007-2008 et une commande d’état pour la saison 2010-2011.

≥ CHRISTIAN GANGNERON

Philosophe de formation, Christian Gangneron fut dramaturge au Théâtre Royal de la Monnaie et au Ballet du XXe siècle, puis assistant de production à l’Opéra de Nancy. En 1983, il fonde l’Arcal. Dans ce cadre, il met en scène des opéras de chambre baroques ou contemporains. Il dirige, de 1988 à 1990, le CNIPAL. En 2000 avec l’Arcal, il met en scène Raphaël, reviens ! un opéra pour enfants commandé à Bernard Cavanna. Invité par la Fenice à Venise, il met en scène Anacréon de Cherubini. En 2002, il met en scène La Serrana d’A. Keil au São-Carlos de Lisbonne, en 2003, Opérette de W. Gombrowicz, musique d’O. Strasnoy, créée au Grand Théâtre de Reims. Pour l’Arcal, il met en scène Têtes Pansues farce lyrique de Jonathan Pontier et Eugène Durif. En 2005, il revient à Venise avec Pia de’ Tolomei de Donizetti pour La Fenice. Puis suivront toute une série de collaborations avec l’Arcal et l’opéra de Reims. Christian Gangneron a mis en scène un opéra de chambre de Matteo Franceschini, Il Gridario, à la Biennale de Venise 2010 ; ils travaillent à nouveau ensemble pour pièce de théâtre musical, Les Époux, créée au Festival A Pas Comptés de Dijon en février 2010. En 2012 il réalise l’adaptation et la mise en espace de l’Arlésienne de Bizet à l’opéra de Reims, puis retrouve Matteo Franceschini pour une version théâtrale et musicale de Zazie dans le Métro d’après Raymond Queneau, commande de L’Ondif, créé au théâtre du Chatelet.

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Lulu DR

COMPAGNIE DES RUGISSANTS

Opéra XXe / 2013 / 2 h sans entracte En français et allemand / Avec surtitrage / Spectacle avec ou sans fosse (possibilité d’orchestre sur scène)

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Compositeur : Alban Berg Librettistes et dramaturges : Frank Wedekind et Alban Berg Adaptation musicale, traduction : Grégoire Letouvet Directeur musical : Thomas Amilien Orchestration : Stéphane Mège et Charly Mandon Ensemble musical : Ensemble instrumental des Rugissants Metteur en scène : Grégoire Letouvet Chef de chant et répétiteur : Loïg Delanoy Scénographe : Laure Satgé Sonorisation : Corentin Giniaux Lumières : Antoine Planchais Vidéo : Romain Daudet-Jahan Musiques additionnelles : Corentin Giniaux et Grégoire Letouvet Solistes : Julie Fuchs (soprane léger), Vincent Le Texier (baryton basse), François Harismendy (baryton basse), Valéria Altaver (soprane dramatique), Jean-Luc Ballestra (baryton basse), Richard Rittelmann (baryton martin), Christophe Crapez (ténor) Musiciens : Jérôme Legrand (violon), Gabriela EndlerovaLe Texier (violon), Laurent Müller-Poblovski (alto), Patrick Langot (violoncelle), Alexis Coutureau (contrebasse), Paolo Vignaoli (flûte), Jean-Marc Liet (hautbois), Lucas Gaudin (saxophone alto et baryton), Carol Mundinger (clarinette basse), Jean-Baptiste Paliès (percussions), Corentin Giniaux (électronique) Comédiens : Philippe Arlaud, Yannick Landrein, Simon de Gliniasty Coproduction : Adiam 94 ; Ville de Limeil-Brévannes ; Communauté d’Agglomération Plaine Centrale du Val-de-Marne (CAPCVM) ; Festival Premiers Actes Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.

La Compagnie des Rugissants, forte de ses expériences d’adaptations des grandes œuvres du répertoire lyrique contemporain et du XX e siècle (Les Soldats de Zimmermann, Du Jour au Lendemain de Schoenberg), s’attaque à Lulu d’Alban Berg. Lulu, jeune femme fatale, aux amants nombreux et dévoués, vit une ascension sociale fulgurante. Stimulant des passions morbides chez les hommes, elle tue celui qu’elle dit avoir le plus aimé ; sa chute la mènera à la prostitution et la mort, entraînant tout son entourage dans sa spirale macabre. Notre adaptation de l’opéra inachevé de Berg conserve les scènes musicales essentielles, jouées dans l’arrangement d’Eberhard Kloke. À l’intérieur, scènes parlées, vidéos, voix off et musiques additionnelles alterneront. Nous les composerons en puisant dans la matière de Wedekind (L’Esprit de la Terre et La Boîte de Pandore), non seulement dans les deux pièces ayant inspirées Berg mais aussi ses autres textes, ses poèmes... Nous chercherons en brassant cette matière une rythmique, des sensations et des enjeux ajustés au destin d’une Lulu de notre temps. Informations techniques Dimension prévisionnelle minimum du plateau Ouverture sans orchestre : 10 m Ouverture avec orchestre sur le plateau : 15 m Profondeur : 8 m Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 6 m

CONTACT

Grégoire Letouvet Directeur artistique 06 89 68 60 47 compagniedesrugissants@gmail.com www.compagniedesrugissants.com


≥ GRÉGOIRE LETOUVET

Diplômé de la FEMIS et du CRR de Paris, Grégoire Letouvet a travaillé avec Edith Canat de Chizy, François Leclère et Stéphane Delplace pour la composition, avec Xavier Beauvois, Arnaud Despallières, et Jean_Paul Civeyrac pour la mise en scène. Il est l’auteur de trois courts métrages invités dans des festivals internationaux (Locarno, Hors Pistes, Premiers Plans, Amnesty International,…) de spectacles musicaux et de plusieurs mises en scène données au Palais de la Découverte, au festival Premiers Actes, festival Vague de Jazz. Au sein de l’organisme de stages artistiques FNACEM,il réalise depuis 2009 des adaptations de West Side Story (Bernstein), Incendies (Mouawad), Le Marin d’Eau Douce (Pommerat) et La Petite Renarde Rusée (Janacek) avec des jeunes musiciens, chanteurs. Directeur artistique de la compagnie des Rugissants, il co-organise avec Thibaut Wenger le festival Premiers Actes et travaille comme assistant à la mise en scène pour Jean-Marie Straub (l’Héritier, l’Inconsolable) et Philippe Arlaud (Carmen).

≥ THOMAS AMILIEN

Après des études de piano, accompagnement, écriture et orchestration au CNR de Paris, Thomas Amilien se forme à la direction d’orchestre avec Alain Sabouret. Directeur adjoint du CRI de Limeil Brévannes, il est spécialiste du répertoire lyrique, régulièrement sollicité comme pianiste accompagnateur et se produit régulièrement en récital avec Valéria Altaver et Elise Dabrowsky dans le répertoire du lied et d’opéra. Pianiste chef de chant, il travaille sur des productions d’opéras contemporains, Damya création contemporaine avec la compagnie Pocket Lyrique, Die Soldaten (d’après l’œuvre de B.A Zimmermann / Festival Premiers Actes), ainsi que d’opérettes, les Mousquetaires au Couvent production du CRD de Créteil / CRD de Sénart, Fritchen et Grietchen d’Offenbach. Explorant les domaines de convergence artistique, il travaille comme directeur musical du film Surgir (l’occident) de Grégoire Letouvet, production La FEMIS 2009, et écrit, pour le festival poitevin de création contemporaine le Souffle de l’équinoxe, « Séquences Parallèles » pour trois chanteurs, piano, danseur et installation vidéo, pièce traitant du concept d’interaction entre l’espace et le temps.

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Émilie Aussel

Orimita PIMC

Spectacle lyrique contemporain / 2013 / 1 h 20 sans entracte En français / Sans surtitrage / Sans fosse

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Compositeur : Claire Renard Librettiste et dramaturge : Janine Matillon Directeur musical : Claire Renard Metteur en scène et scénographe : Gustavo Frigerio Videaste, réalisatrice : Émilie Aussel Sonorisation : Césaré / Centre national de création musicale Lumières : Eric Deforge Solistes : Isabel Soccoja (mezzo-soprano) Musiciens : Emmanuelle Guigues (viole de gambe), Stelios Petrakis (lyra crétoise) Musiciens (enregistrés) : Osama Khoury (qanun), Arayik Bakhtikyan (duduk) Comédienne : Delphine Rudasigwa

Une guerre de purification ethnique. Dans cette guerre, une femme, Orimita, personnage emblématique de la souffrance des populations civiles et de la torture des femmes, plus particulièrement. Depuis le camp où elle est prisonnière jusqu’au meurtre final, nous verrons cette femme pétrie de culture et d’humanité, progressivement se dédoubler et se regarder agir comme les monstres froids qui l’ont rendue ainsi. Orimita met en scène un personnage principal, une femme, dédoublée en une comédienne récitante et une chanteuse ainsi qu’un joueur de lyra crétoise, une violiste, une bande enregistrée et un dispositif de diffusion spatiale visuelle et sonore. Librement adapté par Janine Matillon elle-même, de son roman Les deux fins d’Orimita Karabegovic, l’œuvre questionne le rapport entre culture et barbarie, réalité de la souffrance du corps et univers médiatique omniprésent. > Création le 8 mars 2013 à l’Opéra de Reims

Coproduction : Opéra de Reims ; Césaré CNCM / Reims ; DRAC Île-deFrance ; La Muse en circuit / CNCM / Alfortville ; GRM / INA / Paris Avec l’aide à la maquette du Dicream. Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.

CONTACT

Claire Renard 01 47 20 24 49 claire.renard.pimc@wanadoo.fr www.clairerenard-pimc.com


≥ CLAIRE RENARD

Elle est l’auteur d’œuvres opératiques, de spectacles musicaux, d’installations sonores et de musiques de films joués en France et à l’étranger (Centre Pompidou, Biennale Musiques en Scène / Lyon, Festival Les Musiques, Journées Grame, Festival Archipel / Genève, Festival d’Île-de-France, Festival 100 Dessus Dessous / La Villette / Paris, Futura, Ars Musica / Belgique, Helsinki 2000, etc...). Prix Villa Médicis Hors les Murs 1990, Prix Fondation Beaumarchais (1990 et 2002), elle reçoit des commandes de l’État et de différents organismes. Interrogeant sans cesse l’acte compositionnel et la façon de le donner à percevoir dans une société mouvante, chacune de ses créations est empreinte des réflexions qu’elle mène sur la relation entre le compositeur et la cité. La voix, l’espace et les modes d’écoute sont au centre de son travail. Elle explore des univers mixtes et pluridisciplinaires, croisant des univers instrumentaux (baroque, classique et /ou ethnique) et associant à ses créations d’autres disciplines (théâtre, danse, vidéo, design…). Elle est invitée en résidence de composition dans différents pays (France, Finlande, Autriche, Suisse, USA, etc.).

≥ GUSTAVO FRIGERIO

Metteur en scène, scénographe et comédien italien, il vit à Rome. Il met en scène aussi bien des textes du répertoire théâtral (Büchner, Pirandello, Genet , etc…) joués en Europe et dans le monde que des opéras et spectacles musicaux (Curlew River / B. Britten,1993, ARCAL, Eight songs for a mad king / Maxwell Davies, 1994, Kammer Opera de Francfort ; Col Canto / Claire Renard, 1995, Théatre de St-Quentin-en-Yvelines, La confession impudique / Bernard Cavanna, 2000, La Scène nationale d’Orléans ; La Muse en son jardin / Claire Renard, 2003, Festival de l’Île-deFrance ; Frauen-Donne, de Catharina Kroeger, 2004, Roma etc.). Il est l’auteur de spectacles où se mêlent différentes disciplines. Et comme comédien, il a joué récemment dans Dans la solitude des champs de coton / Koltes mise en scène d’Armand Deladoye (2012) et dans le dernier film de Woody Allen, To Rome, with Love (2011).

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Frédéric Desmesure

Slutchaï, « faits divers » d’après Daniil Harms COMPAGNIE LE GRAIN – THÉÂTRE DE LA VOIX

Opéra contemporain / 2012 / 1 h 30 sans entracte En russe / Avec surtitrage / Avec fosse

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Compositeur : Oscar Strasnoy Librettiste, dramaturge et metteur en scène : Christine Dormoy Directeur musical et chef d’orchestre : Oscar Strasnoy Ensemble musical : Ensemble Sillages / Erik Satie Chœurs : Ensemble Sequenza 9/3 Chef de chœur : Catherine Simonpietri Scénographe : Philippe Marioge Lumières : Daniel Lévy Vidéo : Mathilde Germi et Daniel Lévy Conseiller musical : Jean-Yves Aizic Costumes : Jean-Philippe Blanc Solistes : Sevan Manoukian (soprano), Isabel Soccoja (mezzo soprano), Marie-George Monet (alto), Thomas Dolié (baryton léger), Jean-Manuel Candenot (baryton basse), Vincent Pavesi (basse) Musiciens (orchestre) : violon, contrebasse, flûte, clarinette, trompette, trombone, trompette, trombone, clavier, multipercussion Musiciens (solistes) : Chris Martineau (alto), Stéphane Wiatek (clarinette), Bruno Maurice (accordéon) et Mathieu Ogier (DJ machines grammophones) Coproduction : Opéra national de Bordeaux Avec le soutien de : Ensemble vocal Sequenza 9.3 ; Ensemble sillage et Erik Satie ; Le Forum de Blanc-Mesnil – Saison Opus ; Théâtre national Bordeaux Aquitaine Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.

L’opéra Slutchaï «Faits divers» situe son action dans un quartier de Saint-Petersburg, pendant les années 30. Une série de petits rebondissements et de coïncidences constitue la pelote de fil qui relie sur scène les personnages solistes. Dans une file d’attente, devant une boutique pour acheter un saucisson, sur une place publique ou dans une de ces rues où, décidément tout peut vous tomber sur la tête, les solitudes se croisent. L’opéra est émaillé de scènes collectives et de violentes bagarres, brûlantes comme la vodka, cruelles comme la Loi de Lynch. Le terme de « slutchaï » désigne en russe : la coïncidence d’un fait imprévu surgissant dans un déroulement linéaire, un événement inattendu qui a lieu au présent. Du point de vue étymologique : le lien rompu, la chose qui se défait, le fortuit, le hasard lui-même. Un accident de la Providence. Un fait, un événement qui nous est tombé dessus sans qu’on s’y attende. Peut-être une chance, une occasion. Sous le régime stalinien, tout devait être planifié, le hasard et l’imprévu étaient à éradiquer : le terme de « slutchaï » désignait également les gens qui n’avaient pas le droit d’être là ou pas de droit du tout. > Création le 26 novembre 2012 à l’Opéra national de Bordeaux Informations techniques Dimension prévisionnelle minimum du plateau : ouverture 10 m, profondeur 10 m. Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 6 m Nombre de personnes en tournée : 42

CONTACT

Isabelle Muraour Chargée de diffusion 06 18 46 67 37 isabelle.muraour@gmail.com


≥ OSCAR STRASNOY

Compositeur franco-argentin, il étudie le piano, la direction d’orchestre et la composition aux Conservatoires de Buenos Aires et de Paris (Reibel, Grisey, 1er prix) et à la Musik Hochschule de Francfort (Zender). Il obtient des bourses et commandes d’institutions européennes, nord et sud-américaines. Il est artiste en résidence à l’Akademie Schloss Solitude de Stuttgart (2001-2002) et la Villa Kujoyama de Kyoto. Il obtient en 2007 la Bourse J.S. Guggenheim de New York. Luciano Berio lui attribue le Prix Orpheus pour son opéra Midea, produit par le TeatroCaio Melisso de Spoleto (septembre 2000) et par l’Opéra de Rome (mars 2001). En 2010, il compose pour le Festival d’Aix en Provence un opéra de chambre, Un retour, d’après une nouvelle d’Alberto Manguel, dirigé par Roland Hayrabédian (Musicatreize) et mis en scène par le chorégraphe Thierry Thieû Niang. Ses compositions sont jouées en Europe, Amérique du Nord et du Sud, Australie et Japon. En 2012 il est l’invité du Festival Présences qui est l’occasion d’une présentation de son œuvre et de nouvelles créations au Théâtre du Chatelet à Paris.

≥ CHRISTINE DORMOY

Elle débute comme comédienne dans une troupe sous chapiteau itinérant, crée une première compagnie et met en scène Lorca, Ruzzante, Mrozek. Elle s’engage dans des études musicales puis réunit autour d’elle une équipe de création et fonde en 1986 la Compagnie Le Grain. Elle constitue patiemment un répertoire scénique du XXe siècle, accompagne la création de compositeurs (A. Petit, C. Ambrosini, F. Rossé, JP. Drouet, O. Strasnoy, L. Tyhanii). Elle explore les textes de Kermann, Novarina, adapte les conférences de Deleuze, Jankélévitch et favorise la reprise d’œuvres récentes : Aperghis, Scelsi, Stockhausen, Berio, Beckett, Perec. Quelques-unes de ses réalisations les plus remarquées sont : Les Ailes du vent, Indianer Lieder de Stockhausen avec les Neue Vocalsolisten, Khoom de Scelsi, Ajour de Valère Novarina en 2007 pour le 61e festival d’Avignon. Giardino della parola de Berio avec Isabel Soccoja. Elle travaille en compagnonnage avec l’Opéra national de Bordeaux depuis 1998.

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Le Verfügbar aux enfers – Une opérette à Ravensbrück DR

COLLECTIF 12

Théâtre musical / 2013 / 1 h 45 sans entracte En français / Sans surtitrage / Sans fosse

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Compositeurs : Camille Saint-Saëns, Norbert Glanzberg, Henri Christiné, Bruno Coquatrix, Oscar Strauss, Henri Duparc, Charles Lecoq, Olivier Métra, Emile-Jacques Dalcroze, François Pruvost, Édouard Lalo, Léo Poll, Henry Himmel, Reynaldo Hahn, Gluck, R. Berger, Jack Audebine Librettiste et dramaturge : Germaine Tillion Adaptation musicale, compositions additionnelles : Pierre Feyler Directeur musical : Frédéric Rubay Metteurs en scène : Frédéric Fachéna et Laurent Vergnaud Scénographie et lumières : Laurent Vergnaud Chorégraphies : Christian Bourigault Solistes : Margot Dutilleul (mezzo-soprano), Patricia Gonzalez (soprano), Eva Gruber (mezzo), Myriam Krivine (soprano) Musiciens : Pierre Feyler (contrebasse), Patrick Couttet (tuba), Marie-Françoise Maumy (accordéon), Anne Mispelter (harpe), Françoise Perrin-Feyler (violon), Denis Tetillon (clarinette) Comédiens et Chanteurs : Solenne Keravis, Estelle Lesage, Xavier Tchili Coproduction : CRD de musique de Mantes-en-Yvelines ; Nacelle Aubergenville Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.

Le Verfügbar aux Enfers est un texte écrit en 1944 par l’ethnologue et résistante Germaine Tillion, en captivité à Ravensbrück. Affectée à l’atelier de tri de butin nazi, elle fut cachée par ses compagnes dans une caisse d’emballage et y rédigea l’oeuvre en une quinzaine de jours. Un improbable « naturaliste » nous y présente de façon fantaisiste et grinçante les caractéristiques du Verfügbar, catégorie particulière de prisonnières du camp de Ravensbrück. Un groupe de ces femmes s’étonne de ses conclusions « scientifiques » et complète ou contredit en chansons sa vision pour le moins naturalisante justement. Les Verfügbar finissent par prendre définitivement la

parole et nous font entendre invraisemblables espoirs et insondables désespoirs à travers une description cocasse de leur vie. Un orchestre accompagne cette « opérette / revue » inspirée des formes de théâtre musical populaire dans les années 30. La partition musicale du Verfügbar aux Enfers est principalement constituée d’airs et de chants célèbres avant-guerre et qui constituaient la mémoire musicale de Germaine Tillion et de ses compagnes, dont elles ont réécrit les textes pour dépeindre la vie du camp. De la distance entre la forme, l’opérette, et l’univers, le camp de Ravensbrück, naît cette jubilation du spectateur, son rire, non de moquerie mais de complicité, son empathie, non pour la victime mais pour l’être debout, qui renverse l’ordre de l’oppresseur d’un seul trait d’ironie. Le Verfügbar aux Enfers est une œuvre unique dans la littérature concentrationnaire. Œuvre de résistance, écrite sur les lieux mêmes de l’horreur, elle permet l’évocation de la vie dans un camp de concentration sans entreprendre sa représentation réaliste, bien hasardeuse. Elle met en scène des femmes revendiquant, par le rire, le chant et l’imaginaire, leur humanité pleine et entière, réfutant la fatalité de leur condition d’êtres sans destin. > Création le 28 mars 2013 au Collectif 12 Friche André Malraux – Mantes-La-Jolie > Le 12 avril 2013 à La Nacelle – Aubergenville > Du 18 au 21 avril 2013 à l’École nationale de Musique de Mantes-en-Yvelines Informations techniques Dimension prévisionnelle minimum du plateau : 12 m d’ouverture sur 10 m de profondeur avec dégagements latéraux Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 6 m Nombre de personnes en tournée : 25

CONTACT

Hubert Mercier Administrateur 01 30 33 35 02 administration@collectif12.org


≥ FRÉDÉRIC FACHENA

Formé à l’Ecole des quartiers d’Ivry et à l’Ouvroir de Théâtre de Chaillot (direction Antoine Vitez), il est à l’origine de la création de l’Emballage Théâtre avec Eric Da Silva où il participe à la plupart des spectacles de la compagnie de 1982 à 2010 (Tombeau pour cinq cent mille soldats, Troilus et Cressida, Peer Gynt, La demande en mariage, Stalingrad, Esse que quelqu’un sait ou on peur baiser ce soir...) Membre fondateur du Collectif 12 de Mantes-la-Jolie, il y met en scène plusieurs spectacles dont en 2009, l’Opéra de quat’ sous de Brecht et Weill. Actuellement il joue dans Le précepteur de Jacob Lenz, monté par le collectif Le TOC. Il est collaborateur artistique (mise en scène) du compositeur Bertrand Dubedout sur le spectacle Endless Eleven créé en mars 2012, festival Musique en scènes organisé par le GRAM.

≥ LAURENT VERGNAUD

Après une formation à la réalisation documentaire à l’Université de Poitiers, il se tourne vers la régie, l’éclairage de théâtre et la scénographie, en parallèle à ses expérimentations audiovisuelles scéniques ou multimedia. Il se forme à la direction technique du spectacle vivant à l’ISTS d’Avignon en 2006. Il collabore à partir de 2000 avec le Collectif 12, dont il supervise la rénovation scénique en 2003, et dont il assure alors la direction technique, tout en y menant ou participant à différents projets de création. Depuis 2008, il assure la co-direction artistique du lieu. Récemment il éclaire les spectacles de Frédéric Fachéna (L’opéra de Quat’sous), Eudes Labrusse (Elias lester, Le Couperet,...) Catherine Boskowitz (Samantha à Kinshasa, La dernière interview de J Genet, ...) Dieudonné Niangouna (Le coeur des enfants léopards). Au Collectif 12 il conçoit et met en scène la série Mantes la Jolie Histoire du Monde, installations / spectacles utilisant des techniques mixtes. Il conçoit et assure la direction artistique de Petit Persée, création collective jeune public.

≥ FRÉDÉRIC RUBAY

D’origine belge, Frédéric Rubay se forme au Conservatoire de Lille, puis à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris où il se perfectionne dans sa fonction de chef de chant auprès de Jeanine Reiss. Il participe à plusieurs productions de l’Opéra Bastille, avant d’être appelé à Francfort puis à la StaatsOper de Vienne où il travaille sous la direction de Bertrand de Billy et de Philippe Jordan. Depuis son retour en France, il collabore régulièrement avec le théâtre du Capitole de Toulouse et se consacre à la pédagogie et à la préparation de chanteurs aux côtés d’Elène Golgevit, soprano. Il est également assistant des classes de chant au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris et coordinateur du pôle vocal du CRD de Mantes en Yvelines. Il est directeur artistique de l’adaptation d’Hänsel et Gretel de Humperdinck, mise en scène par Ned Grujic. Il est récemment chef de chant pour les créations mondiales d’Akhmatova de Bruno Mantovani et de La cerisaie de Philippe Fénélon à l’Opéra National de Paris.

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Viva la Mamma ! Opéra Making of DR

OPÉRA & COMPAGNIE

Opéra comique / 2010 / 1 h 50 sans entracte En français et italien / Avec surtitrage / Avec fosse

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Compositeur : Gaetano Donizetti adapté par Jean-François Ballèvre Librettiste et dramaturge : Gaetano Donizetti, adapté par François de Carpentries et Karine Van Hercke Directeur musical : Jean-François Ballèvre Metteur en scène et lumières : François de Carpentries Scénographe et costumes : Karine Van Hercke Solistes : Marlène Assayag (soprano), Élodie Kimmel (soprano), Bertrand Dazin (contre-ténor), Denis Mignien (ténor), Patrick Kabongo (ténor), Thomas Huertas (baryton), Guillaume Paire (baryton) Musiciens (version trio) : Yoan Hereau et Jean-François Ballèvre (piano), Olatz Lorenzi (flûte), Julien Surmont (contrebasse) Version piano et orchestre possible Coproduction : La Clef de Chants (Lille) ; Conseil régional Nord Pas-de-Calais ; Domaine Musiques (Lille) ; Théâtre d’Arras ; Opéra de Rouen Haute Normandie ; Opéra de Reims Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.

Viva la Mamma, d’après les Convenances et Inconvenances théâtrales de Donizetti, aborde comme un kaléidoscope le thème très actuel de l’identité. Qui sont ces chanteurs d’opéra dont les égos s’affrontent théâtralement sur le plateau comme si à force de jouer des personnages mythiques il leur était devenu impossible de se « parler » normalement ? Qui sont ces individus plutôt jeunes qui comme le corbeau de la fable montrent leur belle voix et sont obsédés par la nécessité de briller sur une scène devant leurs semblables, quelles sont leurs fissures, leurs motivations, leurs secrets qui recèlent de vieilles angoisses profondément enfouies ? Qui sont ces humains, incertains de leur corps, maladroits de leurs âmes, dotés de cette voix qu’un travail acharné rend incroyable mais qu’un

accident, un rhume, un courant d’air peut leur enlever du jour au lendemain ? Comment tous ces êtres gèrent-ils leurs différences linguistiques, culturelles, sexuelles dans le microcosme d’une communauté provisoire ? Dans ce bouillon de culture où ces primates s’agitent sous l’œil scientifique du spectateur, sur ce plateau où dansent ces marionnettes drôlement humaines dont les tribulations nous font rire aux larmes, nous retrouvons sans cesse déclinée notre quête immuable de l’identité dans la communauté, de l’individu dans le collectif, du « moi » confronté à «nous»: relation difficile, paradoxe impossible, survie nécessaire… > Création le 2 octobre 2010 au Théâtre d’Arras Informations techniques L’adaptation du plateau est envisageable après une visite technique préalable Plateau : 10 m de largeur x 11 m de profondeur Cadre : 7 m de large x 5 m de haut Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 11,60 m Nombre de personnes en tournée :17 personnes

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François de Carpentries Directeur artistique 06 07 44 17 88 decarpentriesfrancois@gmail.com operaetcompagnie@gmail.com


≥ FRANÇOIS DE CARPENTRIES

Il étudie le piano, le hautbois, la littérature et le théâtre. Il met en scène (pour les Opéras de Bruxelles, Lyon, Toronto, Strasbourg, Oslo, Nancy, Nice, Krefeld, Anvers, Mönchengladbach, Rennes, Rouen, Metz, Reims, Wuppertal, Koblenz, Coburg, Würtzburg, Innsbruck...) La Cenerentola, Il Barbiere di Siviglia, La Pietra del Paragone, Torvaldo e Dorliska, Don Pasquale, Viva La Mamma, Lo Frate ’nnammorato, Die Verkaufte Braut, Orphée aux Enfers, La Grande Duchesse de Gérolstein, Die Fledermaus, Nacht in Venedig et Così Fan Tutte, Die Zauberflöte, Don Giovanni. Il a abordé Aperghis : Histoire de Loups et De la Nature de l’Eau, Cavanna: la Confession Impudique, Dusapin : To Be Sung. Il aborde aussi un répertoire plus tragique : La Bohème et Madama Butterfly, Lucia di Lammermoor, Lakmé, Carmen, Idomeneo, Pikovaja Dama, Don Carlos, Rigoletto et Aïda, Roméo et Juliette, Don Giovanni…

≥ JEAN-FRANÇOIS BALLÈVRE

Il étudie le piano au CNR de Versailles, l’accompagnement et l’analyse au CNSM de Paris. Il se perfectionne à Londres à la Guildhall School of Music and Drama, à l’English National Opera et auprès des solistes A. Gorog, C. Zérah, les sœurs Labèque, D. Lockwood... Il est chef de chant pour le Théâtre du Châtelet, Radio-France, l’Opéra National de Paris, les Solistes de Lyon, T&MNanterre, le Festival International d’Aix-en-Provence, Klangbogen à Vienne mais aussi avec J. Smith, J-L Viala, V. Le Texier, N. Dessay. Pianiste-comédien, il a travaillé pour P. Greenaway, C. Chabrol, J-C Penchenat, A. Wilms, A. Engel, Y. Beaunesne. Comme soliste et chambriste, Jean-François Ballèvre est invité par les grands festivals (Aix-en-Provence, Saint-Emilion, Lisztomania). Il a joué avec l’Orchestre national d’Île-de-France, avec le Chamber Orchestra of Europe sous la direction de P. Eotvos, H. Holliger et C. Abbado... Professeur passionné, il enseigne actuellement le déchiffrage et la musique de chambre au CRR de St-Maur (94). Il collabore depuis longtemps avec Pascal Dusapin, Nicolas Frize, Philippe Manoury, Philippe Hersant.

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Elisabeth de Sauverzac

Voyage d’Hiver EUPHONIE / FESTIVAL MUSICA NIGELLA

Spectacle lyrique / 2011 / 1 h 35 En allemand / Avec surtitrage / Avec fosse

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Compositeur : Franz Schubert sur des poèmes de Wihlem Müller Directeur musical et orchestration pour octuor : Takénori Nemoto Ensemble musical : Ensemble Musica Nigella Chef de chant : Nicolas Ducloux Metteur en scène : Yoshi Oïda Scénographe : Jean Kalman et Elsa Ejchenrand Costumes : Elisabeth de Sauverzac Solistes : Mélanie Boisvert (soprano), Guillaume Andrieux (baryton), Didier Henry (baryton) Musiciens : clarinette, cor, basson, violons 1 & 2, alto, violoncelle, contrebasse Coproduction : EUPHONIE / Festival Musica Nigella Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.

Composée en 1827 par Franz Schubert, le Voyage d’hiver est une œuvre de référence du romantisme allemand. La version scénique conduite par Yoshi Oïda pour la mise en scène et par Takénori Némoto pour la musique, donne une dimension dramatique nouvelle à cette œuvre et en amplifie le lyrisme. Les 24 Lieder sont vu comme un cycle de vie et de mort, de fin et de recommencement qui s’accomplit à travers trois personnages : le poète défunt, la femme qui l’a aimé et un vagabond joueur de vielle, compagnon de voyage du poète. Yoshi Oïda a fait le choix de les distinguer. Ils vont et viennent en un lieu au cœur duquel s’élève un arbre, Arbre de Vie et du Renouvellement. Takénori Némoto a voulu renouer avec une des formes de prédilection de Schubert et orchestrer la partition pour un octuor, il individualise ainsi les sonorités et amplifie l’espace musical. Cette œuvre en duo s’ouvre ainsi comme un éventail, celui des sentiments et des questionnements sur ce qui reste un mystère : la Vie.

> Création le 3 juin 2011 au Festival Musica Nigella (62) Informations techniques Dimension prévisionnelle minimum du plateau : ouverture : 6 < 7 m profondeur : 8 < 10 m Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 7<9m Nombre de personnes en tournée : 14

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Laurence Dune Chargée de diffusion 01 43 60 72 45 laurence.dune@orange.fr


≥ YOSHI OÏDA

Après avoir suivi une formation d’acteur de théâtre traditionnel japonais, il arrive en France en 1968 à l’invitation de Jean-Louis Barrault et commence sa carrière auprès de Peter Brook participant à ses plus célèbres spectacles comme La Conférence des oiseaux, Le Mahabharata et La Tempête. Il est un des fondateurs du Centre International de Recherche Théâtrale. Ses performances dans le cinéma (The Pillow Book, Peter Greenaway / The eyes of Asia, Joâo Mario Grilo / Felice, Felice, Peter Delpeut) ont été récompensées en 1999 par le « Prix du meilleur acteur dans un second rôle » au Concours de film de Mainichi (Les fleurs d’automne, Shunshuke Ikehata). Ses trois ouvrages sur la théorie théâtrale : L’Acteur flottant, L’Acteur invisible et L’Acteur rusé, ont été traduits dans le monde entier. Depuis 1998 il met en scène des opéras comme Don Giovanni, Mort à Venise, Idoménée… qui suscitent de réels enthousiasmes. Pour récompenser son travail en France, il a été nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres (1992) puis Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres (2007).

≥ TAKÉNORI NÉMOTO

Takénori Némoto commence sa formation musicale dès l’âge de 3 ans (violon, piano), puis étudie le cor, la composition et la direction musicale. Après avoir obtenu une licence ès musique à l’Université nationale des Beaux-Arts et de la Musique de Tokyo, il poursuit ses études d’abord à l’École normale de Musique de Paris (Diplômes supérieurs d’exécution et de concertiste à l’unanimité avec les félicitations du jury), ensuite au CNSMP (le Diplôme de formation supérieur avec mention très bien / Le premier prix de cor à l’unanimité) avant d’y poursuivre un cycle de perfectionnement. Lauréat de prix internationaux (Tokyo, Toulon, Trévoux, Marseille…), il se produit en formation de chambre aux côtés de Wolfgang Sawallisch, Maurice Bourgue, Jean Guillou, Jean-François Heisser, Mikhaïl Rudy... Il est actuellement cor-solo de l’Orchestre de Chambre Pelléas, de l’Orchestre Poitou-Charentes et des Musiciens du Louvre-Grenoble. Compositeur, il a bénéficié de commandes des Festivals (Sapporo, Kyoto), des Ensembles (Justiniana, Calliopée…) et des Orchestres (Besançon, Poitou-Charentes…).

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Théâtre

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MODALITÉS THÉÂTRE Pour renforcer la présence de la création théâtrale contemporaine en Île-de-France, Arcadi offre la possibilité d’un soutien financier à la production et /ou la diffusion de créations théâtrales. Dans ce cadre Arcadi est attentif au rayonnement géographique de son intervention et à l’enjeu que ces projets représentent pour les compagnies au regard de leur parcours et du lien qu’elles tissent avec les lieux de diffusion.

AIDE À LA DIFFUSION (Portée par les lieux d’accueil) Afin de consolider son soutien à la création, de prolonger la durée de vie des spectacles aidés et de développer le rayonnement régional de son intervention, Arcadi est susceptible de soutenir la diffusion des spectacles aidés à la création la saison précédente. Les programmateurs franciliens (hors Paris) sont donc invités à solliciter Arcadi s’ils rencontrent des difficultés économiques pour l’accueil de l’un de ces spectacles la saison suivant celle de leur création. Cette aide ne concerne donc que les projets aidés à la production par Arcadi au cours de la saison 2012-2013 (présentés dans ce document). La demande de soutien doit être portée par le lieu. La compagnie qui en sera bénéficiaire, préalablement devra être informée de la demande d’aide déposée par le lieu d’accueil.

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Modalités de demande Critères de recevabilité : le spectacle est accueilli en Îlede-France (hors Paris) dans le cadre d’un contrat de cession, hors temps scolaire. La programmation est portée uniquement par le lieu et ne bénéficie pas du soutien d’un autre dispositif d’aide à la diffusion. Les dossiers ne sont pas réétudiés par le comité artistique, ils sont traités directement par Arcadi. La décision repose sur l’évaluation du risque de programmation en fonction : de sa politique tarifaire, du coût de la représentation, du nombre de représentations programmées, du lien entre le lieu et la compagnie. Il est nécessaire de prendre contact avec Agnès Decour dès que les discussions sont engagées avec la compagnie. Un formulaire sera adressé aux lieux de diffusion dans le courant du mois de mars 2013. Il devra être retourné le 3 mai 2013 au plus tard. Il permettra de formaliser la demande d’aide. Modalités d’intervention Le montant de l’aide à la diffusion est défini en fonction du coût du spectacle, de la cohérence de son exploitation en Île-de-France et de l’engagement du lieu d’accueil partenaire (nombre de représentation(s), type de structure...). Il représente au maximum 30 % du coût d’accueil du spectacle. Une convention est établie entre le lieu, la compagnie et Arcadi. L’apport est versé à la compagnie.

Le soutien à la diffusion d’Arcadi se décline également avec l’aide à la reprise.

RAPPEL DU DISPOSITIF DE L’AIDE À LA REPRISE (Demande portée par les compagnies) Arcadi peut aider à la reprise en Île-de-France, les spectacles créés au moins une saison avant celle de leur reprise. Ex : Pour la saison 2013-2014, le spectacle doit avoir été créé au plus tard au cours de la saison 20122013. Les spectacles aidés à la production par Arcadi sont également recevables et doivent remplir les mêmes critères. La compagnie doit contractualiser (contrat de cession ou de coréalisation sans minimum garanti pour le lieu) avec un ou des lieux en Île-de-France pour : > En Île-de-France (hors Paris): minimum 7 représentations dans un même lieu ou en tournée, ou, > Pour Paris : minimum 10 représentations dans un même lieu.


RAPPEL DU DISPOSITIF DE L’AIDE À LA PRODUCTION De janvier à mars 2013, Arcadi reçoit les demandes d’aide à la production pour tous les projets qui se créent au cours de la saison 2013-2014 (de septembre à août) et dont l’exploitation se déroule (tout ou partie) sur cette même saison. La compagnie doit contractualiser (contrat de cession ou de coréalisation sans minimum garanti pour le lieu) avec un ou des lieu(x) de diffusion en Île-deFrance pour : > au moins 15 dates en tournée en Île-de-France ou > au moins 10 dates dans un même lieu en Île-de-France.

AIDE À L’ACTION ARTISTIQUE Arcadi peut apporter un soutien aux lieux de diffusion et aux équipes artistiques dans leur travail de médiation auprès des publics dans un objectif de sensibilisation à l’art théâtral. Les projets d’actions artistiques devront s’inscrire dans la démarche suivante : une approche innovante, singulière, développée dans la durée sur le territoire francilien. Détails de ces aides sur : www.arcadi.fr

CONTACTS Peggy Chazarain, responsable du service théâtre 01 55 79 97 70, peggy.chazarain@arcadi.fr Agnès Decour, conseillère artistique théâtre 01 55 79 97 60, agnes.decour@arcadi.fr

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Michel Lagarde

Eden Palace THÉÂTRE DÉAMBULATOIRE ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR DENIS CHABROULLET Sur les marches de la façade, un trio de « sisters » et un crooner nous projettent doucement dans ces années d’Eden, quand l’insouciance, la joie de vivre reflétaient une époque de reconstruction et d’espoir. La musique est petillante, la soupe, le fromage et le verre de vin qui nous accueillent présagent une soirée agréable ! Mais, derrière ces murs patinés, bouillonnent des sons qui se mélangent, nous appellent et nous rejettent, comme dans un sommeil agité. La vie gronde, chante et crie derrière chaque mur de ces pièces. Quand la porte de l’Eden s’ouvre, nous sommes immergés dans un monde où le merveilleux et l’insoutenable se télescopent.

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Théâtre de la Mezzanine Scénographie : Michel Lagarde et Denis Chabroullet Univers sonores : Roselyne Bonnet des Tuves Lumières : Jérome Buet Son et vidéo : Éric Pottier Accessoiristes : Thierry Grasset, Véronique Lorne Costumes : Marion Duvinage et Lucie Bourdais Sculpture : Pauline Lefeuvre Construction marionnettes : Anne Vuarnesson Avec Alexis Bestion de Camboulas / Jean-Philippe Espinasse en alternance, Martial Bort, Roselyne Bonnet des Tuves, Antonia Bosco, Patrick Frapeau, Benjamin Clée, Bertrand Dazin, Sorin Doranbutu, Lenuta Dorobantu, Olivier Hestin, Stefano Intrieri, Mayuko Karasawa, Pauline Lefeuvre, Cécile Maquet, Laurent Marconnet, Erwan Picquet, Jean-Louis Sbardella

> Salle Jean Vilar – Argenteuil, dans le cadre du Festival théâtral du Val d’Oise (du 14 au 22 novembre 2012) > Théâtre Luxembourg – Meaux (du 7 au 9 février 2013) > La Serre – Lieusaint (28, 29 mars et 2, 3 avril 2013)

CONTACT

Roselyne Bonnet des Tuves 01 60 60 51 06 theatre-de-la-mezzanine@wanadoo.fr roselyne-mezzanine@orange.fr


Sophie Daull et Boris Terral

L’Enfant – Drame rural ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR CAROLE THIBAUT À partir de 15 ans Dans un village du Sud de la France, l’apparition d’un nourrisson trouvé sur le seuil d’une ferme va bousculer la vie quotidienne de la petite communauté et agir sur chacun et chacune comme un révélateur. Il ne se trouvera personne dans tout le village qui accepte de s’occuper de l’enfant, ne serait-ce que quelques jours… Au milieu de la suspicion, des rumeurs, de la résurgence du passé, le nouveau-né va passer alors de mains en mains, avant de revenir à celle qui l’avait trouvé initialement, l’idiote du village... Compagnie Sambre Collaboration artistique et assistanat à la mise en scène : Clotilde Maurin et Fanny Zeller Dramaturgie : Mariette Navarro Création technique : Carole Thibaut et le collectif InVivo (Julien Dubuc, Chloé Dumas, Samuel Sérandour) Costumes : Magalie Pichard Avec Marion Barché, Thierry Bosc, Eddie Chignara, Sophie Daull, Emmanuelle Grangé, Donatien Guillot, Fanny Santer, Boris Terral

> Théâtre de la Tempête – Paris (du 26 septembre au 27 octobre 2012) > Théâtre Roger Barat – Herblay (20 novembre 2012) > L’Apostrophe, Théâtre des Arts – Cergy-Pontoise (30 novembre 2012) > Ferme de Bel Ébat – Guyancourt (1er février 2013)

CONTACT

Clémence Delignat 01 43 71 62 27 administration@compagniesambre.org

Philippe Delacroix

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Fahrenheit 451 DE RAY BRADBURY, ADAPTÉ ET MIS EN SCÈNE PAR DAVID GÉRY Dans un pays indéterminé, dans un avenir indéfini, la possession de livres est strictement prohibée. Une brigade spéciale de pompiers est chargée de traquer les ultimes détenteurs et de détruire par le feu tous les livres encore en circulation. Tout commence un soir, par la rencontre de l’un de ces pompiers, Guy Montag, avec une jeune fille. Peu à peu, il s’interroge sur sa vie, son métier, ses certitudes... Il cède alors à la tentation et ouvre un livre. C’est l’engrenage. Il se met alors à soustraire des livres de la destruction et à les cacher. Montag dévore avec boulimie les fruits défendus. Comme éveillé d’un long sommeil, il entre en résistance contre cette société totalitaire et ses brûleurs de livres. Dénoncé par sa propre femme et arrêté, il réussit à s’enfuir hors de la ville. Traqué par les forces policières et médiatiques, il finit par leur échapper. Il est alors recueilli par une communauté itinérante d’hommes et de femmes vivant en marge et en résistance : les hommes-livres, qui ont appris par cœur des livres entiers pour les sauver de l’oubli. Théâtre d’Or Scénographie : Jean Haas Lumières : Dominique Fortin Costumes : Cidalia da Costa Maquillage : Sophie Niesseron Effets spéciaux, pyrotechnie : Jeff Yelnik Avec Quentin Baillot, Lucrèce Carmignac, Simon Eine, Gilles Kneusé, Clara Ponsot

> Théâtre de la Commune – Centre dramatique national d’Aubervilliers (du 16 janvier au 3 février 2013) > Théâtre La Piscine – Chatenay-Malabry (13 février 2013) > La Coupole, Scène nationale de Sénart Combs-la-Ville (du 19 au 23 février 2013)

CONTACT

Alexandra Feuillie 01 60 34 53 70 afeuillie@scenationale-senart.com


Freaks DR

MIS EN SCÈNE PAR ANNE BITRAN ET CATHERINE GENDRE Spectacle de marionnettes de bar D’après des textes de Tod Browning, Patrick Kerman, Victor Hugo, Valère Novarina, Olivier Vallet et des discours politiques et humanitaires... Freaks nous parle d’un cirque où l’on montre des phénomènes de foire. Ce cirque, le spectateur le perçoit vite, est une parabole de notre monde, un miroir grossissant. Deux populations s’y confrontent : les hommes et les femmes dits normaux, qui répondent aux canons de la beauté et brillent par leurs performances, et les « freaks », monstres difformes, handicapés ou attardés mentaux, mais aussi nains, qui n’ont d’autre différence avec nous que leur taille… Réceptacle des sentiments extrêmes (répulsion, terreur, pitié), le « freak », le monstre ou celui qui est perçu comme tel fascine autant qu’il effraie, rassure autant qu’il inquiète. Il s’agira de prolonger la réflexion initiée par Tod Browning dans son film Freaks sur la monstruosité et plus largement sur le stigmate, mais sans reprendre le scénario du film. Suivant notamment Erving Goffman (Stigmates paru aux Éditions de Minuit), une question sera posée : qu’est-ce qu’un monstre ? Qui est stigmatisé et pourquoi ? Comment notre regard change-t-il lorsque nous pouvons dépasser le stade de l’apparence ? Compagnie Les Rémouleurs Interprétation, fabrication et manipulation des marionnettes : Bérénice Guénée et Anne Bitran Musique : Scott Taylor, Björk, Joséphine Baker, Hobo Erectus... Costumes : Catherine Coustère Création lumière, inventions lumineuses : Olivier Vallet

Avec le Théâtre de la marionnette à Paris : > L’Expo Bar – Aubervilliers (25 janvier 2013) > Les Arcades (bar) – Aubervilliers (26 janvier 2013) > Chez Agnès (bar) – Pantin (12 février 2013) > Le Bar des Amis – Pantin (13 février 2013)

CONTACT

Claire Masure 06 27 60 56 82 production@remouleurs.com

Lorenzo Brondetta

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Hic Sunt Leones : jeune fille rendue à la vie ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR PIERRE-VINCENT CHAPUS Très librement inspirée de Saint-François d’Assise, du terroriste Théodore Kaczynski et du musicien Brian Wilson, Hic sunt leones: Jeune fille rendue à la vie est une fantaisie où se juxtaposent, avant de se rejoindre pour une absurde «chasse à dieu », le récit d’un groupe de musique bruitiste enregistrant son deuxième album (celui de la reconnaissance) et le quotidien d’un ermite vivant caché dans les bois qui entretient une correspondance avec sa fille. Mettant en présence dans une recherche d’harmonie collective des jeunes acteurs et des personnes en situation de grande précarité, ce moment de jeu lancé en pleine nature regarde la radicalité et la marginalité choisies comme manières d’être au monde ainsi que la transmission. Cette seconde lecture du dispositif permet de reprendre le questionnement de l’écrivain Jorge Semprun « quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? », non pas tant pour y répondre, mais plutôt pour inverser le sens de l’interrogation : à quels enfants laissons-nous le monde ? Compagnie C.O.C. Collaboration artistique : Andreas Westphalen Environnement sonore : Jérôme Baillet Scénographie, lumières : Fantôme Costumes : Gabriel Vacher Avec Abdelatif Aït El Kourd, Wa Beya, Guy Gallet, Dorothée Mabika, Etienne N’Simba, Michel Poirier

> La Ferme du Bonheur – Nanterre (du 6 avril au 27 juillet 2013)

CONTACT Damien Gregoire 06 75 14 13 81

cie.coc@gmail.com


DR

L’Humanité tout ça tout ça DE MUSTAPHA KHARMOUDI MIS EN SCÈNE PAR VÉRONIQUE VELLARD Une mère et sa fille. Un passeur. Une frontière. D’un côté le pays en guerre. De l’autre le pays de l’espoir. Un destin de clandestins parmi tant d’autres… Mais ici, c’est par le regard et la voix d’une enfant que nous est restituée cette traversée des mondes et des langues. Avec stupeur et innocence, cette « Alice au pays des frontières » nous fait franchir chacune des zones de turbulence qui transformera son échappée belle. Compagnie Anopée Théâtre Assistanat à la mise en scène : Julie Vuoso Lumières : Guillaume Para Son : Stéphane Monteiro Vidéo : Nicolas Charles Avec Caroline Stella

> Le Tarmac – La Scène internationale francophone Paris (du 12 février au 2 mars 2013)

CONTACT Damien Gregoire 06 75 14 13 81 anopeetheatre@gmail.com

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J’avance et j’efface DR

ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR ALEXIS ARMENGOL À partir de 8 ans J’avance et j’efface repose sur l’énigme d’une mémoire qui part aux oubliettes : celle de Stirs, neuf ans, n’excède pas trois minutes. Il grandit et apprend à vivre sans souvenir, loin des siens, mais aux côtés de sa nourrice japonaise Asaki, qui fait le pari de l’accompagner dans cette marche où chaque pas efface le précédent. Avec malice, chacun à leur manière, Stirs et Asaki doivent développer astuces et stratagèmes pour déjouer les pièges de l’oubli et entretenir sans relâche la tendresse qui les unit. La musique, le chant, le dessin, la vidéo et le jeu seront convoqués, pour traduire les richesses et la complexité de cette relation. Théâtre à cru Écriture, conception et mise en scène : Alexis Armengol Production : Marie Lucet Scénographie : James Bouquard Création et régie lumière : François Blet et Rémi Cassabé Création, régie son et composition musicale : Frédéric Duzan Diffusion, création et réalisation des costumes : Audrey Gendre Création et réalisation vidéo - animation : Franck Ternier Création dessin et animation : Shih Han Shaw Piano, chant et composition musicale : Camille Trophème Avec Shih Han Shaw, Laurent Seron-Keller, Franck Ternier ou Mélanie Loisel, Camille Trophème

> Théâtre Silvia Monfort – Paris (du 8 au 24 novembre 2012) > Théâtre des Bergeries – Noisy-le-Sec (22 février 2013) > Théâtre Gérard Philipe – Champigny-sur-Marne (23 et 24 avril 2013) > Théâtre André Malraux – Chevilly-Larue (24 mai 2013) > Théâtre Paul Éluard – Choisy-le-Roi (31 mai et 1er juin 2013)

CONTACT Isabelle Vignaud 02 47 44 02 45 isabelle@theatreacru.org


Le Jeu des 1 000 euros DR

ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR BERTRAND BOSSARD « Inspiré de la célèbre émission de radio de France Inter, Le Jeu des 1 000 euros ne sera pas une parodie, mais l’enregistrement de l’émission qui va dérailler au point d’arrêter l’équilibre du monde. En interrompant cette cérémonie populaire, Bertrand Bossard et son équipe vont interroger la notion de jeu, les symboles d’une pensée trop dispersée ou déliquescente, la notion de savoir universel. Derrière l’apparence ludique du projet, les acteurs veulent nous faire (ré)entendre les voix de grands auteurs, celles d’hommes et de femmes qui constituent notre humanité, les paroles essentielles et universelles qui sont régulièrement déformées par la société de communication. Il s’agit de recourir au jeu de culture et d’argent, d’utiliser le jeu théâtral pour servir les enjeux réels de l’histoire et de la pensée. » Sylvie Martin-Lahmani Compagnie B. Initials Collaboration artistique et dramaturgie : Marion Richez Assistanat à la mise en scène : Fanny Gayard Régie générale et lumières : Claire Gondrexon Création sonore et régie : Laurent Sellier et Christophe Hauser Scénographie : Damine Villiere Costumes : Tania Shebado Cohen Création vidéo : Quentin Delaroche Avec Louise Belmas, Bertrand Bossard, Benjamin Farfallini, Pierre Hiessier

> Le 104 – Paris (du 18 au 27 janvier 2013) > La Rotonde, Scène nationale de Sénart – Moissy-Cramayel (29 et 30 mai 2013)

CONTACT

Shani Bermès 01 53 35 50 42 s.bermes@104.fr

104

La nouvelle cie

Littlematchseller Petite marchande d’allumettes MIS EN SCÈNE PAR NICOLAS LIAUTARD D’après Hans Christian Andersen et The Little Match Seller, film muet de James Williamson (1902) Une petite fille pauvre meurt de froid et de faim au milieu des hommes et des femmes qui se pressent pour les courses du Nouvel An. Elle ne mendie pas, elle vend à la sauvette des allumettes dont personne n’a besoin. Il semble qu’elle se soit fondue au décor tant elle est invisible aux yeux des passants. C’est qu’ils se sont habitués à les voir là, elle et son petit commerce. Dans cette agonie, faite de frustration, de faim atroce et de froid, la petite marchande va enfanter des images qui la consoleront un instant, se tenant compagnie à elle-même dans les derniers instants de sa vie sur terre. À défaut de chaleur, elle aura eu la lumière. La Nouvelle Compagnie Lumières et régie générale : Antoine Fouqueau Collaboration à la scénographie : Pascal Doudement Création sonore : François Leymarie et Thomas Watteau Vidéo : Michaël Dusautoy Sculptures et marionnette : Anne Leray Costumes : Marion Lachaud Avec Norma Conrath, Jürg Häring, Corinne Mighirditchian, Marion Suzanne (distribution en cours)

CONTACT

Magalie Nadaud 06 27 57 37 98 lanouvellecompagnie@neuf.fr

> La Ferme de Bel Ébat – Élancourt (du 18 au 22 décembre 2012) > La Scène Watteau – Nogent-sur-Marne (du 8 au 10 janvier 2013) > Théâtre André Malraux de Chevilly-Larue (du 17 au 19 janvier 2013) > Théâtre Alexandre Dumas – Saint-Germain-en-Laye (du 24 au 26 janvier 2013) > Maison de la Musique – Nanterre (du 31 janvier au 2 février 2013) > Théâtre Jean Arp – Clamart (du 28 février au 1er mars 2013)


Alexandra Lebon

Lointain intérieur DE HENRI MICHAUX MIS EN SCÈNE PAR OLIVIER COUDER Le Théâtre du Cristal, sous l’impulsion d’Olivier Couder, embarque deux musiciens et sa troupe permanente de quinze comédiens qui en connaissent un rayon sur les gouffres de l’être dans un télescopage de sons et de sens. Cette académie de magie jubilatoire des âmes est une traversée de l’intime et de ses étrangetés, une fête païenne et sauvage, qui jaillit en toute liberté, dans un souffle qui brasse sans dessus dessous les registres de la quotidienneté et des rythmes les plus endiablés. Théâtre du Cristal Collaboration à la mise en scène : Patricia Zehme Collaboration à la magie : Abdul Alafrez Chorégraphie : Philippe Lafeuille Décor : Jean-Baptiste Manessier Costumes : Philippe Varache Tabarmukk Lumières : Marie-Hélène Pinon Musique originale jouée en direct par : Pierre-Jules Billon et Jean-Christophe Cornier Avec Stéphane Brunier, Thomas Caspar, Marie Colin, Olivier Couder, Gérard Dold, Nathanaël Favory, Yoram Gué, Stéphane Guérin, Christelle Journet, Trang Lam, Coralie Moreau, Stiva Paterno, Frédéric Payen, Nadia Sadji, Elisabeth Watkins

> L’Apostrophe – Théâtre des Arts de Cergy-Pontoise (du 18 au 20 octobre 2012) > Le vent se lève – Paris (du 11 au 23 décembre 2012)

CONTACT

Renato Pereira da Ponte 01 34 70 44 66 contact@theatreducristal.com

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DR

Lost (replay) ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR GÉRARD WATKINS Trois anges sont expulsés du paradis et se réveillent sur terre, traumatisés, dans le sous-sol d’un immeuble parisien. Ces anges déchus se demandent ce qu’ils vont faire, ruminer, panser leurs plaies, retourner là-haut se venger ? Ils opteront pour un défi. Ils tenteront de prouver, autant à eux-mêmes, qu’aux humains, que l’Humanité mérite encore son nom, en organisant une rencontre entre deux êtres esseulés. Sur le toit de l’immeuble, bien à vue du ciel. Perdita Ensemble Assistanat à la mise en scène : Maya Boquet Scénographie et régie lumières : Michel Gueldry Lumières : Christian Pinaud Création sonore et régie son : François Vatin et Gérard Watkins Création maquillages : Nathy Polak Régie Générale et régie plateau : Alain Jungmann Avec Anne Alvaro, Gaël Baron, Antoine Mathieu, Fabien Orcier, Nathalie Richard

> Théâtre de la Bastille – Paris (du 7 janvier au 3 février 2013) > Théâtre 95 – Centre des écritures contemporaines Cergy-Pontoise (du 24 au 25 avril 2013)

CONTACT

Silvia Mammano 06 17 29 42 53 selectronlibre@hotmail.com


Frédéric Tétart

Macbeth Kanaval DE WILLIAM SHAKESPEARE TRADUIT PAR ANDRÉ MARKOWICZ MIS EN SCÈNE PAR PASCALE NANDILLON Macbeth tue son roi. Ce meurtre perpétré hors du cadre de la guerre ouvre une brèche dans sa conscience, tue le sommeil et l’oubli, plonge le royaume dans le chaos. Macbeth est à la lisère de deux mondes où les morts de l’Histoire remontent à la surface, viennent l’effrayer et hanter l’espace du théâtre. Ce surcroît d’humanité le rend inapte à l’exercice du pouvoir. Le meurtre engendre le meurtre ; le temps de Macbeth est une boucle sans fin qui s’ouvre et se ferme sur les mêmes images : un homme ensanglanté, une décapitation, un couronnement. Le plateau est un muséethéâtre ; les dépouilles, masques et attributs des figures sont endossés par les acteurs comme autant de peaux et de visages. Ils peuplent l’arène où les vivants et les morts encerclent Macbeth et Lady Macbeth. La mascarade politique se rejoue dans un carnaval qui tient du rituel d’exorcisme. Macbeth met à nu la violence d’État et les mécanismes du désir. Témoins de l’histoire, nous faisons l’autopsie d’un dérèglement. Atelier Hors Champ Assistanat à la mise en scène : Aliénor de Mezamat Collaboration artistique, scénographie, création sonore : Frédéric Tétart Lumières : Frédéric Tétart, Soraya Sanhaji Régie lumières : Soraya Sanhaji Costumes : Odile Crétault Construction décor : Loïc Richard Avec Séverine Batier, Serge Cartellier, Alban Gérôme, Myriam Louazani, Sophie Pernette

> Théâtre du Soleil – Paris (du 28 janvier au 5 février 2013) > Théâtre de L’Échangeur, Compagnie Public Chéri Bagnolet (du 21 au 31 mars 2013)

CONTACT

Valérie Poirier 02 44 02 17 26 administration@ateliersdelagrandeourse.org

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Bill Brand

Ma mère qui chantait sur un phare DE GILLES GRANOUILLET MIS EN SCÈNE PAR FRANÇOIS RANCILLAC Quelque part, au bord d’une mer sans plage ni touristes… Marzeille et Perpignan (13 et 10 ans) découvrent ce matinlà que leur mère a encore crisé : grimpée au sommet du phare, elle chante à tue-tête sa douleur face à l’océan, ivre et dépoilée, zieutée d’en bas par tous les gars du village !… Mais comment sauver maman de la honte et de la folie ? Tissant avec virtuosité récit et théâtre, Gilles Granouillet réussit à nous (re)faire voir le monde à hauteur d’enfant, quand le merveilleux côtoie encore l’âpre réalité. Les péripéties totalement frappadingues de ces deux gamins pour recoller les morceaux d’une famille cabossée sont évidemment autant d’étapes d’un conte initiatique en filigrane : non pour devenir « grands » ; mais pour comprendre que vivre, c’est d’abord apprendre à être seul. Théâtre de l’Aquarium Assistanat à la mise en scène : Lucile Perain Scénographie, costumes : Raymond Sarti, assisté de Vera Martins Lumières : Marie-Christine Soma, assistée de Manon Lauriol Son : Michel Maurer Régie générale : Pierre Godefroy Régie son : Mathieu Courel Régie lumières : Manon Lauriol, Eric Marynower Avec Patrick Azam, Anthony Breurec, Antoine Caubet, Riad Ghami, Pauline Laidet, Françoise Lervy

> Théâtre de l’Aquarium – Paris (du 4 janvier au 3 février 2013) > Théâtre de l’Ouest Parisien – Boulogne-Billancourt (15 et 16 février 2013) > Théâtre La Piscine – Chatenay-Malabry (19 février 2013)

CONTACT

Catherine Faggiano 01 43 74 44 71 faggiano.theatredelaquarium@wanadoo.fr


DR

La Maison de Bernarda Alba DE FEDERICO GARCIA LORCA MIS EN SCÈNE PAR HERVÉ PETIT À la mort du père, une mère séquestre ses cinq filles, âgées de 20 à 39 ans, en leur imposant huit années de deuil. Pour ce qui sera sa dernière œuvre théâtrale, Lorca renonce à tout habillage poétique et choisit l’âpreté. Dans une construction dramatique implacable où l’intensité des échanges entre ces femmes va crescendo, il met en scène l’enfermement, la frustration des instincts et ce qui en découle : la violence des rapports et des sentiments trop longtemps contenus, mais aussi la révolte et le désir irrépressible de liberté (dont on perçoit de nos jours des résonances dans l’actualité). Compagnie La Traverse Décor et costumes : Caroline Mexme Lumières : Kevin Delmer Son : Viviane Redeuilh Avec Samira Baibi, Caterina Barone, Marguerite Karcz, Béatrice Laout, Sabrina Manac’h, Emmanuelle NocqSaada, Catherine Perrotte et Anna Sigalevitch

> Théâtre de l’Opprimé – Paris (du 21 novembre au 16 décembre 2012)

CONTACT

Laure Glémain 06 25 92 40 79 laure.glemain@sfr.fr

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Serge Barthe

Même pas peur CHOIX DES TEXTES, ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE : ANNE ROUSSEAU Même pas peur est le 1er travail d’une recherche autour des peurs originelles qui va s’étendre sur plusieurs années. Il s’agit de 3 petites formes présentées sous un petit chapiteau de 6 mètres de haut en forme de femme : « Le Théâtre de robe ». Le triptyque, en direction de publics différents, regroupe Kaléidoscope pour la petite enfance (18 mois - 4 ans), Oh Loup ! pour les primaires (6 ans - 11ans) et Je vous ai… en direction du public adolescent et adulte (à partir de 14 ans). Ces 3 spectacles peuvent s’alterner dans une même journée. Chacun s’appuie sur l’adaptation d’un choix de livres et d’albums pour enfants et de littérature pour adultes. Compagnie sirènes Choix des textes, adaptation et mise en scène : Anne Rousseau Choix des textes et interprétation : Anne de Peufeilhoux Accessoires, musique et interprétation : Pierre Azaïs Régie et interprétation : Arnaud Prauly ou Christine Breton Création lumières : Benoît Colardelle Chapiteau : création originale Éric Brossier et Linda Hede (artistes plasticiens – Cie Laforaine)

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> Bibliothèque Elsa Triolet – Bobigny (les 3 et 6 avril 2013) > Square Grimault – Paris (13 avril 2013) > Parc de Choisy – Paris (14 avril 2013) > Jardin d’Éole – Paris (20 avril 2013) > Parvis de la mairie du 14ème (21 avril 2013) > Café associatif “Le Moulin à café” – Paris (27 avril ou 4 mai 2013) > L’Île des Vannes – Île-Saint-Denis (avril / mai 2013) > Château de Morsang-sur-Orge (mai / juin 2013) > Festival Parades, parc des Anciennes-Mairies Nanterre (1er et 2 juin 2013) > Quartiers Étoile / Pont de Pierre de Bobigny (mai /juin 2013) > Le Ferry – Palaiseau (mai / juin 2013)

CONTACT

Liana Déchel 01 39 76 88 65 liana@lebureaudescompagnies.eu


Ernest Pignon-Ernest

Même pour ne pas vaincre ÉCRIT ET ADAPTÉ PAR STÉPHANE CHAUMET ADAPTÉ ET MIS EN SCÈNE PAR ÉLODIE CHANUT Jean Machet se suicide, laissant une lettre où il salue chaque membre de la famille. Parmi cette liste de prénoms, celui de Sania, que personne ne connaît. Sandra, la fille, et S, le neveu de Jean, vont partir en quête de ce prénom, de ce passé qui les mèneront – à travers le hasard des rencontres – au cœur d’une mémoire passée sous silence, celle de la guerre d’Algérie. Dans cette quête, ils seront d’abord les témoins, puis les acteurs de ces histoires qui s’enchaînent, comme dans la vie, par des liens subtils. Les trois jeunes et leurs quêtes respectives nous guideront dans ce labyrinthe des mémoires où les histoires intimes sont mêlées à la grande histoire, ici celle de la guerre d’Algérie qui, même finie, n’a pu cicatriser ses plaies, rendre aux hommes qui l’ont vécue leur dignité civile et n’a su transmettre aux générations à venir, autrement que par un silence chargé de culpabilité, une mémoire heurtée. Compagnie L’œil des Cariatides Assistanat à la mise en scène : Jeanne Louvard Décor : Yves Bernard Lumières : Pascal Noël Avec Denis Eyrley, Hammou Graïa, Tewfik Jallab, Daniel Martin, Clémentine Mazzoni

> La Forge – Nanterre (du 23 octobre au 4 novembre 2012)

CONTACT

Élodie Chanut 06 83 27 73 73 ocariatides@gmail.com

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L’odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR PHILIPPE ULYSSE Pour le spectacle L’Odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux, nous voulons composer un grand poème dramatique pour tenter d’exorciser les fantômes qui nous hantent et proposer une méditation sur la guerre, la mémoire et le pouvoir de l’imagination en mettant en résonance des textes, des lieux, des époques différents pour tenter de comprendre cette sorte d’opium de la haine qui pousse à combattre pour gagner. Comment devient-on des monstres ? Le sang appelle-t-il le sang ? La guerre mène-t-elle à la folie ? Comment contenir un rêve ou un cauchemar de pouvoir ? Le théâtre cherche à interroger notre façon d’affronter le réel, de sonder les précipices de la puissance imaginaire et de continuer à vivre avec et malgré tout cela ; à interroger les corps, les corps déchus, contrariés, brisés. Les corps comme révélateurs des tourments ou des victoires. Comment l’oppression politique parvient-elle à marquer les individus dans ce qu’ils ont de plus intime ? Le Bureau de l’intervalle Scénographie : Éric Soyer Vidéo : Gaëtan Besnard Lumières : Jean-Gabriel Valot Musique : Laurent Perrier Costumes : Nathalie Saulnier Régisseur : Romain Crivellari Avec Dalila Khatir, Nicolas Aviné, Anthony Paliotti, Fred Ulysse...

> Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Montigny-le-Bretonneux (du 9 au 12 janvier 2013) > L’Avant Seine – Théâtre de Colombes (du 24 au 26 janvier 2013) > Théâtre Silvia Monfort – Paris (du 29 janvier au 16 février 2013

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Mathieu Pathé 06 14 66 52 04 pathemathieu@hotmail.fr


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Les Optimistes DE LAUREN HOUDA HUSSEIN ET IDO SHAKED MIS EN SCÈNE PAR IDO SHAKED Samuel, un avocat français, arrive à Jaffa, en Israël, pour vendre la maison de son grand père méconnu, un immigrant juif polonais arrivé en «Terre Promise» après la Seconde Guerre mondiale. Cette maison encombrée d’objets et de cartons dévoilera l’aventure incroyable d’une correspondance surréaliste, où d’un côté un camp de réfugiés au Liban attendait les « images de Palestine », et de l’autre un groupe de « résistants de l’imaginaire » travaillait à une mémoire meilleure. Confrontés à une société passée maître dans l’art de l’oubli, ils fabriqueront ce pays utopique de toutes pièces, et finiront par croire qu’il peut vraiment exister. Le récit d’une résistance fictive, qui ne ciblait pas dans ses « attentats » les infrastructures du régime mais la version de l’Histoire que les vainqueurs voulaient imposer au pays. Une bataille pour la conscience du peuple. Théâtre Majâz Création lumière : Martin Adin Régie lumière : Victor Arancio Décor : David Buizard et Vincent Lefevre, en complicité avec le Théâtre Majäz Avec Hamideh Ghadirzadeh, Sheila Maeda, Julien Allouf, Mathieu Coblentz, Ghassan El Hakim, Bashar Murkus, Henry Andrawes et Laurent Houda Hussein

> Théâtre du Soleil – Paris (du 8 novembre au 22 décembre)

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Claire Guièze claire@le-petit-bureau.com

Creative Commons / M Kuhn

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Peau d’âne D’APRÈS CHARLES PERRAULT MIS EN SCÈNE PAR JEAN-MICHEL RABEUX « Le plateau, c’est notre livre de contes. Avec des décors qui se montent en un tour de main et se démontent en un clin d’œil. Jeu de cartons multicolores pour en faire des châteaux, des forêts, des pays lointains, des portes closes, des mansardes et des chambres royales. Avec des costumes d’hier et d’aujourd’hui, qui déguisent l’homme en animal, travestissent la femme en fée, la fée en bourreau, la jeune fille en âne, l’acteur en marraine, la marraine en prince… Avec de la musique pour danser, avec les voix déformées par les travestissements, amplifiées par le Pouvoir, gonflées pour braire, magnifiées pour chanter. Avec la magie du théâtre, et hop ! Quel rêve, quand même ! Avec des rires qui perlent, la sexualité qui affleure, toujours cachée, toujours tue, mais aux jeux de laquelle tous les enfants songent avec passion et une acuité qui m’a estomaqué bien souvent au cours des représentations à eux réservées. Ils s’en effraient, se moquent, s’ébaubissent, mais ne “pensent qu’à ça”, bien plus que vous ou moi, qui pourtant... » Jean-Michel Rabeux La Compagnie Jean-Michel Rabeux Assistanat à la mise en scène : Geoffray Coppini Décors, costumes et maquillages : Pierre-André Weitz Lumières : Jean-Claude Fonkenel Son : Samuel Mazotti

> MC 93 Bobigny (du 16 novembre au 4 décembre 2012) > Théâtre d’Ivry – Antoine Vitez (du 19 au 24 février 2013)

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Marion Souliman 01 40 21 36 23 diffusion@rabeux.fr


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La Petite ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR ANNA NOZIÈRE Sa nouvelle pièce a pour cadre un théâtre. Une des actrices, la Petite, apprend d’une échographie que le fœtus qu’elle porte depuis cinq mois a cessé de se développer. Elle s’enferme dans ce lieu où elle joue soir après soir. Des mois durant, son enfant, pourtant en pleine santé, ne grandit pas. À l’extérieur, le monde médical et médiatique se déchaîne. La Petite, d’abord hantée par d’invisibles présences, commence à voir des scènes comme on hallucinerait. En représentation, les acteurs deviennent les passeurs de ses conversations avec les fantômes. Car ce théâtre dont elle ne sort plus, la Petite y est née : sa mère y est morte en couches... Association LH Texte, mise en scène et scénographie : Anna Nozière Collaboration artistique : Denis Loubaton Assistanat à la mise en scène : Sarajeanne Drillaud Lumières et scénographie : Anne Vaglio Costumes et scénographie : Cécile Léna Costumière : Patricia de Petitville Accessoires et scénographie : Zoé Bouchicot Musique : Sébastien Liboit Mannequins : Pascale Blaison Avec Virginie Colemyn, Fabrice Gaillard, Camille Garcia, Martial Jacques, Claire-Monique Scherer, Delphine Simon et la voix de Catherine Hiegel

> Théâtre de Sartrouville – Centre dramatique national (25 et 26 janvier 2013) > Théâtre Jean Arp – Clamart (9 novembre 2012) > Théâtre national de la Colline – Paris (du 27 septembre au 27 octobre 2012)

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Olivia Peressetchensky 09 81 24 41 59 olivia4@free.fr

Manu Laskar

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Quand je pense qu’on va vieillir ensemble CRÉATION COLLECTIVE DES CHIENS DE NAVARRE MIS EN SCÈNE PAR JEAN-CHRISTOPHE MEURISSE « Cette dizaine de pages offre un testament, une interrogation intime et sensible sur la continuelle et difficile recherche de consolation qui nous anime pour continuer à vivre et à faire face au monde. À travers cette désespérance solitaire et créatrice, une souveraine exigence de vie, libérée du poids du temps, des carcans et des cruautés du monde, à travers cette confession, cette réflexion, cette aspiration, nous explorerons la parole intime de chacun sur scène. Une parole intime, vraie, singulière qui s’exprimera simplement, réellement, sur notre rapport à la solitude, notre rapport à la vieillesse, notre rapport au groupe, à la société, notre rapport à l’autre. Une parole sans doute brutale, sans doute idiote, sans doute fragile, sans doute gênante. Capable de générer des interprétations multiples et de diffracter le sens pour rendre le spectateur actif. Qu’il puisse se projeter, ressentir, interpréter. J’imagine de la boue sur scène. Beaucoup de boue. Et du feu à plusieurs endroits qui finit de s’éteindre. » Jean-Christophe Meurisse Chiens de Navarre Création lumière et régie générale : Vincent Millet Création et régie son : Isabelle Fuchs Régie plateau : Yvon Julou Avec Caroline Binder, Céline Fuhrer, Robert Hatisi, Manu Laskar, Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin, Maxence Tual, Jean-Luc Vincent (distribution en cours)

> Maison des Arts de Créteil (du 26 février au 2 mars 2013) > Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse (6 et 7 mars 2013) > Théâtre des Bouffes du Nord – Paris (du 14 au 25 mai 2013)

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Antoine Blesson 06 68 06 01 98 legrandgardonblanc@yahoo.fr


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Rabah Robert touche ailleurs que là où tu es né ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR LAZARE L’avant et l’après de la mort d’un homme s’agite dans la mémoire d’une famille. Il y avait un monde et en voici un autre. Libellule et ses sœurs ont glissé d’entre les murs pour voyager et se heurter à la vie de leur père et ses mystères, Rabah Robert. Ouria, la mère n’attend plus au pied du mur sans porte mais saute par dessus. Elle se lève la nuit pour peindre des tableaux à la Van Gogh, des chemins avec houles de blé, et devant elle rien d’autre que le pur espace de la saison. Tous, ils embarquent dans le train qui part vers l’innommé. Fanfare et mesure du sentiment. Grincement de nerfs à l’instant du départ avec le chœur effiloché de chacun chantant seul la chanson de plusieurs. Si les enfants rêvent de leur père c’est pour le voir vivant, mais autre, séparé. Ils arpentent l’enfer d’un passé sous le crâne, le soleil au dessus qui distille le sang, où nous sommes faits et défaits les uns par les autres tandis que le train file à toute allure. Vita Nova Scénographie, costumes : Marguerite Bordat Direction musicale : Benjamin Colin Chorégraphie et assistanat à la mise en scène : Marion Faure Lumières : Bruno Brinas Régie générale et construction : Olivier Berthel Conseil artistique : Daniel Migairou Avec Guillaume Allardi, Anne Baudoux, Benjamin Colin, Bianca Iannuzi, Julien Lacroix, Bénédicte Le Lamer, Mourad Musset, Giuseppe Molino, Yohann Pisiou

> Studio-Théâtre de Vitry (du 18 au 20 décembre 2012)

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Emmanuel Magis 06 63 40 64 68 emmanuel.magis@gmail.com

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Le Septième Kafana DE DUMITRU CRUDU, NICOLETA ESINENCU ET MIHAI FUSU MIS EN SCÈNE PAR NATHALIE PIVAIN De jeunes femmes moldaves dépouillées de leur identité sont vendues au Kosovo, en Albanie, en Serbie, en Bosnie, en Italie, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en France… Violées de passeurs en passeurs, de frontières en frontières, achetées aux enchères et jetées dans les bordels, les « marchandises », comme les nomment les proxénètes, sont utilisées jusqu’à l’effacement. Parfois, des femmes réalisent l’impossible : elles s’échappent. Le Septième Kafana est cet endroit où se posent les survivantes, où s’entendent leurs paroles. Deux actrices pour dire les mots de ces femmes revenues qui, avec leurs corps et leurs voix, construisent des espaces, tentent une résonance. Fractal Théâtre Assistanat à la mise en scène : Céline Meyer Lumières : Raphaël de Rosa Régie générale : Dominique Dolmieu Avec Céline Barcq, Frédéric Gustaedt, Nathalie Pivain, Salomé Richez

> Théâtre de l’Opprimé – Paris (du 24 avril au 5 mai 2013)

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Nathalie Pivain 06 61 84 22 15 nathalie.pivain422@orange.fr


Fanny Legros

SODA (Soyons oublieux des désirs d’autrui) DE NICOLAS KERSZENBAUM, DENIS BARONNET ET ISMAËL JUDE MIS EN SCÈNE PAR NICOLAS KERSZENBAUM SODA est une saga théâtrale en huit épisodes, pour quatorze acteurs et quatre musiciens, d’une durée totale de douze heures. Une pièce au long cours où les personnages meurent, s’aiment, se fuient et ressuscitent ; huit épisodes successifs, correspondant chacun à un mois, de novembre à juin, entre l’annonce d’une grossesse et un accouchement, où se télescopent dialogues, poèmes, chansons, prose, blogs, art et relectures d’Ovide. SODA développe deux trames autour de vingt personnages - parmi lesquels un arbre, quelques morts et de nombreux vivants - au sein d’une histoire contemporaine de France rythmée par des pop songs. S’y conjuguent deux grossesses parallèles, dans un Paris d’aujourd’hui teinté de fantastique : d’un côté, celle d’une jeune femme précaire, enceinte sans connaître le père, et conduite à déposer son enfant dans l’ascenseur social – soit le vendre à plus fortuné qu’elle ; de l’autre côté, la grossesse simulée, en miroir de la femme qui acquiert l’enfant, jeune secrétaire d’État ambitieuse. Compagnie Franchement, tu Scénographie : Thibaud Fack Régie générale : Esther Silber Composition et arrangements des songs : Denis Baronnet, Jérôme Castel, Benoît Prisset, Ronan Yvon Avec Bertrand Barré, Magali Caillol, Françoise Cousin, Laurent Charpentier, Elsa Hourcade, Isabel Juanpera, Cyrille Labbé, Clotilde Moynot, Céline Pérot, Xavier Tchili, Jean-Baptiste Verquin, Clément Victor

> Théâtre de l’Aquarium – Paris (les 1er, 2, 8 et 9 juin 2013)

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Colin Pitrat 06 60 18 67 64 colin.pitrat@franchement-tu.com

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Sortir de sa mère La Chair des tristes culs ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR PIERRE NOTTE Sortir de sa mère, c’est une affaire de famille : le père et la mère, et l’orage dans l’air. Elle, elle passe par la fenêtre. Lui, il glisse, tombe en arrière. Dans son coin, le chien lève la tête, et raconte. C’est un cabaret où deux jumeaux vont tenter de recoller les morceaux d’une famille dans un sale état. Et surtout, que vient-elle faire là-dedans Elizabeth Taylor ? La Chair des tristes culs, ça n’a rien à voir. Une blonde, plantureuse, presque nue, bronze et chante sur sa plage privée. Surgit une petite brune et rabougrie, elle fait visiter le lieu qu’on prenait pour une plage à un jeune homme. Il s’installe. Il est là pour se foutre en l’air. Il se rate beaucoup. C’est la blonde qui l’arrête. La brune, elle, projetait de vendre des crêpes au goût de chair : des crêpes au goût d’humanité. Hélas, le jeune homme reprend goût à la vie petit à petit et en chansons. Sortir de sa mère et La Chair des tristes culs constituent un diptyque. Compagnie les gens qui tombent Lumières : Nicolas Priouzeau Son : Guillaume Duguet Costumes : Colombe Lauriot-Prevost Avec Tiphaine Gentilleau, Brice Hillairet, Chloé Olivères Scénographie de « La Chair... » réalisée avec les élèves de l’une des classes de LISAA (Institut supérieur des arts appliqués de Paris)

> Théâtre du Rond-Point – Paris (du 8 janvier au 9 février 2013) > Le Prisme – Élancourt (du 16 au 18 novembre 2012)

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Anne Gegu 06 11 17 63 85 geguanne@hotmail.com


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Visite au père DE ROLAND SCHIMMELPFENNIG MIS EN SCÈNE PAR ADRIEN BÉAL En plein hiver, sous la neige, une vieille maison de la campagne allemande. D’après ce que l’on sait, elle a été traversée par les conquêtes napoléoniennes, la Seconde Guerre mondiale et l’enfance d’Edith, la femme d’Heinrich. Aujourd’hui, la maison est habitée par Edith et Heinrich, qui reçoivent régulièrement de la famille ou des amis. Heinrich a 65 ans, il est angliciste et traduit depuis dix ans Le Paradis perdu de Milton. Au début de la pièce, il vient de tirer un canard sauvage avec sa nièce Sonia et affirme que c’est ce qui lui est arrivé de mieux ces dix dernières années. Peter, son fils, frappe à la porte, entre dans la maison. Il voit son père pour la première fois. Peter vient d’Amérique, il a 21 ans et n’a pas d’histoire. Compagnie Théâtre Déplié – Adrien Béal Scénographie : Kim Lan Nguyen Thi Lumières : Anne Muller Costumes : Benjamin Moreau Avec Gilbert Beugniot, Bénédicte Cerutti, Charlotte Corman, Christine Gagnieux, Perrine Guffroy, Julie Lesgages, Pierric Plathier, Claire Wauthion

> Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse (du 22 au 25 janvier 2013) > Théâtre de L’Échangeur – Compagnie Public Chéri Bagnolet (du 25 février au 10 mars 2013)

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Fanny Descazeaux 06 87 01 03 20 fanny.descazeaux@theatredeplie.fr

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Woyzeck (Je n’arrive pas à pleurer) D’APRÈS GEORG BÜCHNER ÉCRIT, ADAPTÉ ET MIS EN SCÈNE PAR JEAN-PIERRE BARO Woyzeck est une histoire d’amour, le récit tragique d’un drame passionnel. Büchner l’a écrite en s’inspirant d’un fait divers : un ancien soldat, fabricant de perruques et coiffeur sans emploi, poignarde son amante. Il sera condamné à mort et exécuté sur la place du marché de Leipzig en 1824. Jean-Pierre Baro est parti de cette fiction de Büchner, demeurée inachevée, pour raconter l’histoire de son propre père, travailleur immigré sénégalais arrivé en France dans les années 1960. Il a écrit un texte, Je n’arrive pas à pleurer, à partir d’entretiens réalisés avec sa mère. Dans une démarche proche du montage cinématographique, il confronte ce récit à celui de Büchner. Ces deux histoires s’éclairent et s’interrogent. Woyzeck [Je n’arrive pas à pleurer] est une partition intime qui nous parvient avec force et délicatesse, nous questionnant sur la violence du déracinement, sur la solitude et l’abandon, sur l’amour et le refoulement des émotions. Extime compagnie Assistanat à la mise en scène : Franck Gazal Création sonore : Loïc Le Roux Création lumière : Bruno Brinas Création vidéo : Vincent Prentout Scénographie, costumes, accessoires : Magali Murbach, Jean-Pierre Baro Régie générale et son : Adrien Wernert Avec Simon Bellouard, Cécile Coustillac, Adama Diop, Sabine Moindrot, Elios Noël, Philippe Noël, Tonin Palazzotto

> Théâtre Silvia Monfort – Paris (du 19 mars au 6 avril 2013)

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Cécile Jeanson / Jean-Baptiste Pasquier 09 70 46 89 39 production@bureau-formart.org


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Charte de diffusion interrĂŠgionale

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LA CHARTE DE DIFFUSION INTERRÉGIONALE La Charte de diffusion interrégionale réunit quatre agences régionales – Arcadi (Agence culturelle d’Île-de-France), l’OARA (Office artistique de la Région Aquitaine), l’ODIA Normandie (Office de diffusion et d’information artistique de Normandie), Réseau en scène (Languedoc-Roussillon) et l’ONDA (Office national de diffusion artistique), et s’inscrit dans une démarche de coopération pour favoriser la diffusion nationale de spectacles créés par des compagnies qui sont implantées dans l’une de ces régions (Île-de-France, Aquitaine, Haute et Basse Normandie et LanguedocRoussillon).

OBJECTIF Chaque saison, les signataires de la Charte unissent leurs capacités d’expertise et d’animation de réseaux ainsi que leurs moyens financiers pour soutenir la diffusion de spectacles sélectionnés collégialement. Ces spectacles dont la qualité artistique est reconnue unanimement par les cinq signataires de la Charte sont créés par des équipes artistiques qui ne bénéficient pas encore d’une visibilité nationale suffisante, ou par des compagnies déjà reconnues qu’il est nécessaire de réinscrire dans une dynamique nationale. La charte intervient à un moment opportun de leur parcours pour les accompagner dans leur diffusion, au-delà de leur région.

AIDE FINANCIÈRE APPORTÉE PAR LA CHARTE Ce travail se conclue par un soutien financier sur une durée de 16 mois (de septembre de l’année qui suit l’entrée de la compagnie dans la Charte à décembre de l’année N+1). Les lieux qui accueillent les spectacles (hors de leur région d’implantation) peuvent recevoir une garantie financière de l’ONDA ainsi qu’une aide de l’agence régionale concernée pour les dépenses de transport. Dans le cas d’une série en Île-de-France et sous certaines conditions, les spectacles peuvent bénéficier d’une aide complémentaire d’Arcadi selon des modalités spécifiques.

MODALITÉS 118

La Charte repose sur un dispositif d’interventions complémentaires (un programme d’accompagnement et une aide financière apportée par la Charte) qui permettent aux équipes artistiques retenues de bénéficier d’un temps de visibilité privilégié, tout en développant une stratégie spécifique de diffusion qui, au-delà du spectacle concerné, favorise le développement de la compagnie à moyen et long terme.

PROGRAMME D’ACCOMPAGNEMENT DIFFUSER ENSEMBLE Dès leur spectacle sélectionné, un programme d’accompagnement est mis en place. Il vise à donner des clés de compréhension de l’exercice de la diffusion. Il permet de sensibiliser les équipes (artistes, chargés de diffusion) sur les questions que soulève la problématique de la circulation des œuvres et de leur apporter de la méthodologie pour les aborder.

La série est définie comme telle : Pour le théâtre, la marionnette et les spectacles de cirque en salle : > séries de 10 représentations minimum dans un même lieu à Paris ; > tournée coordonnée de 7 représentations hors Paris (dans un même ou dans plusieurs lieux). Pour la danse : > série de 4 représentations minimum dans un même lieu à Paris ; > tournée coordonnée de 3 représentations hors Paris (dans un même ou plusieurs lieux). Pour le spectacle musical : > série de deux représentations à Paris ou en Île-deFrance dans un même lieu. Pour les spectacles jeune public : Les critères s’appliquent sur les représentations hors temps scolaires : > série de 3 représentations minimum dans un même lieu à Paris ; > tournée coordonnée de 4 représentations hors Paris (dans un même ou plusieurs lieux). Pour les lieux d’accueil qui pratiquent habituellement la coréalisation, ce soutien spécifique devra permettre d’assurer des conditions telles que les représentations feront l’objet d’un contrat de cession ou de contrats d’engagement.


CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ Chaque projet retenu ne peut bénéficier de la Charte que : > Lorsqu’il est programmé hors de sa région d’origine ; > S’il est présenté par une structure professionnelle titulaire de licence(s) d’entrepreneur de spectacles s’acquittant de l’ensemble de ses obligations sociales et fiscales, dans le respect des conventions collectives, et si les représentations font l’objet d’un contrat de cession ou de contrats d’engagement ; > Si sa programmation fait l’objet d’une billetterie (les spectacles d’arts de la rue sont dispensés de cette obligation, à la condition que la proposition artistique soit clairement identifiée « arts de la rue » ou « spectacle dans l’espace public ») ; > Si les conditions financières et techniques d’accueil offertes par la structure de diffusion sont professionnelles et visent à la constitution et à la fidélisation des publics.

MODALITÉS La liste des spectacles soutenus jusqu’au 31/12/13 et la liste des nouveaux spectacles soutenus du 1er septembre 2012 au 31 décembre 2013 sont disponibles sur les sites internet des partenaires de la charte. Nous invitons les programmateurs à aller découvrir ces spectacles et à contacter les différentes équipes artistiques pour avoir de plus amples informations sur ces projets. Dans la perspective d’accueillir un spectacle aidé par la charte, les organismes des régions d’origine et les conseillers de l’ONDA sont à la disposition des lieux pour envisager plus concrètement les conditions du soutien.

SPECTACLES SELECTIONNÉS EN SEPTEMBRE 2012 Les compagnies de ces spectacles bénéficient du programme d’accompagnement sur la saison 2012/2013. Les spectacles sélectionnés bénéficieront également d’une aide financière apportée par la Charte du 1er septembre 2013 au 31 décembre 2014. > Compagnie Asanisimasa (Théâtre – Île-de-France) Sous contrôle Mise en scène de Frédéric Sonntag > Compagnie Par Terre (Danse – Île-de-France) Promenade obligatoire Mise en scène de Anne Nguyen > Compagnie de soi (Danse – Île-de-France) Sous leurs pieds, le paradis Mise en scène de Radhouane El Meddeb > La Piccola Familia (Théâtre – Normandie) Henri VI Mise en scène de Thomas Joly > Compagnie Projet libéral (Théâtre – Normandie) Mon amour Mise en scène de Thomas Ferrand > Compagnie R.A.M.a (Danse – Languedoc-Roussillon) My Pogo Mis en scène de Fabrice Ramalingom

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SPECTACLES SELECTIONNEES EN SEPTEMBRE 2011 Ces spectacles bénéficient d’une aide financière apportée par la Charte sur la période du 1er septembre 2012 au 31 décembre 2013. Les compagnies de ces spectacles ont bénéficié du programme d’accompagnement sur la saison 2012/2013.) > Cie Catherine Riboli (Théâtre – Aquitaine) As you like it Mise en scène de Catherine Riboli > Cie La Grande mêlée (Théâtre – Languedoc-Roussillon) Dark spring Mise en scène de Bruno Geslin 120

> Cie La Zampa (Danse – Languedoc-Roussillon) Requiem Mise en scène de Magali Milian et Romuald Luydlin > Association J’y pense souvent (…) (Danse – Île-de-France) Souffles Mise en scène de Vincent Dupont > Association Display (Danse – Île-de-France) Je suis un metteur en scène japonais Mise en scène de Fanny de Chaillé > Cie Winter family (Théâtre – Île-de-France) Jérusalem plomb durci Mise en scène de Ruth Rosenthal et Xavier Klaine > Le T.O.C. (Le Théâtre Obsessionnel Compulsif) (Théâtre – Île-de-France) Le Précepteur Mise en scène de Mirabelle Rousseau > Jacques Allaire (Théâtre – Languedoc-Roussillon) La Liberté pour quoi faire ? ou la proclamation aux imbéciles » de Jacques Allaire > Les Musiciens de Saint-Julien (Musique – Haute-Normandie) Je voy le bon tens venir Direction musicale de François Lazarevitch

CONTACT Françoise Billot, directrice du pôle ressources 01 55 79 92 71, francoise.billot@arcadi.fr Claire Gotlibowicz, adjointe à l’administrateur en charge de la coordination du pôle arts de la scène 01 55 79 92 85, claire.gotlibowicz@arcadi.fr


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Ressources

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Nous vous proposons ici un focus des activités ressources de l’établissement. Elles ne sont pas exhaustives. Aussi, n’hésitez pas à nous contacter.

PLATEAUX SOLIDAIRES

OBSERVATION CULTURELLE

Les plateaux solidaires est une plateforme de mise à disposition d’espaces de répétitions pour les équipes artistiques franciliennes qui fonctionne depuis 2009. Aussi, afin de pouvoir satisfaire les demandes de répétitions des équipes artistiques franciliennes qui sont de plus en plus nombreuses, nous souhaitons développer le nombre de lieux partenaires. Aussi, si vous avez des temps où votre plateau est disponible, n’hésitez pas à nous en faire part. Nous pourrons bâtir avec vous, l’accueil d’une équipe en vous apportant une compensation financière pour couvrir tout ou partie des frais engendrés par la mise à disposition du ou des plateaux de répétition.

Deux chantiers d’observation sont actuellement menés par l’équipe d’Arcadi : Le prolongement de l’étude sur les lieux de diffusion pluridisciplinaire majoritairement financés par les communes et les intercommunalités. Cette observation a permis l’élaboration d’une base de données sur la programmation des lieux concernés. Les réactions face à la présentation publique des résultats ainsi que de celles du comité de pilotage de l’étude ont amené à décider d’agrandir le périmètre de l’observation à l’ensemble de la programmation des lieux de diffusion du spectacle vivant en Île-de-France, afin de connaître de façon détaillée l’offre en spectacle vivant que proposent les lieux de diffusion sur la région. Cette observation veut ainsi rendre compte de l’ensemble de la programmation du spectacle vivant en Île-de-France et en donner des clés de lecture et d’analyse. Cette base « programmation » devrait pouvoir être alimentée et actualisée à l’avenir afin de permettre de suivre les évolutions de cette programmation.

ACCOMPAGNEMENT

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La mission d’accompagnement des équipes artistiques et culturelles part du constat des difficultés qu’elles ont à concevoir leurs projets, à structurer leurs activités ou à s’orienter dans le paysage des politiques de soutien, publiques ou privées. Rien de moins simple en effet que de se positionner dans un secteur en pleine mutation, fragilisé par le contexte économique et social. Isolement des équipes, difficultés économiques, compétences multiples à mobiliser : autant de problématiques rencontrées par les équipes artistiques franciliennes. La mise en place d’actions spécifiques d’accompagnement à destination de ces équipes, envisageables à différentes stades de leur développement, s’organise autour de deux tutorats d’administrateurs (compagnies chorégraphiques et compagnies théâtrales) d’ateliers Rebonds et d’initiatives d’accompagnement d’équipes artistiques émanant de lieux de production et diffusion d’Île-de-France.

ÉVALUATION Arcadi a mis en place une évaluation de quatre dispositifs: Tutorat administrateurs de compagnies chorégraphiques, Ateliers Rebonds, Accompagnement Théâtre de Vanves / Bureau Cassiopée / Arcadi et Plateaux solidaires. Ils ont été étudiés sur une période de deux années (2010 et 2011) à partir d’un panel d’enquête de bénéficiaires, d’acteurs institutionnels et de partenaires. L’évaluation a été initiée en janvier 2012 et s’achèvera par un temps de restitution et de mise en débat qui aura lieu le Jeudi 6 décembre de 14 h à 18 h à La BelleviloiseParis. Une synthèse sera mise à la disposition des participants.

Le deuxième chantier concerne la finalisation du repérage des politiques culturelles menées par les intercommunalités franciliennes. Une première étape de travail a été effectuée en direction de l’intercommunalité culturelle en grande couronne. La poursuite de l’observation sur la petite couronne est amorcée, en partenariat avec l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la Région Île-de-France (IAU-îdf).


UNE COLLECTION « CULTURES EN ÎLE-DE-FRANCE » Arcadi produit, diffuse et met en débat des données et des analyses portant sur le paysage culturel francilien. Issues de différentes approches (sectorielles et transversales, régionales et territorialisées, quantitatives et qualitatives), elles se destinent aux acteurs locaux et territoriaux, aux professionnels de la culture et à tous ceux qui s’intéressent aux mondes de la culture. Arcadi publie la collection Cultures en Île-de-France afin d’apporter de nouveaux éclairages sur le secteur culturel francilien. Une première publication Les Territoires de la danse sera présentée le 14 décembre prochain au Centre National de la Danse. Elle étudie la programmation des spectacles de danse dans les lieux de diffusion franciliens, en s’attachant à l’étude des territoires où les spectacles chorégraphiques sont diffusés et en proposant des visions cartographiées, réalisées en collaboration avec IAU-îdf. 125

RESSOURCES DOCUMENTAIRES Enfin, vous pouvez à tout moment prendre rendez-vous au Point Doc qui offre à la fois un espace documentaire physique mais aussi une offre dématérialisée (catalogue en ligne, dossiers documentaires…). Tout au long de l’année, vous pouvez trouver auprès de l’équipe du pôle ressources, un appui pour accompagner vos projets et les équipes que vous programmez.

CONTACT Françoise Billot, directrice du pôle 01 55 79 92 71, francoise.billot@arcadi.fr Karen Benarouch, responsable mission accompagnement 01 55 79 97 75, karen.benarouch@arcadi.fr Isabelle Roux, responsable mission mutualisation 01 55 79 92 70, isabelle.roux@arcadi.fr Delphine Martincourt, conseillère technique chargée des ressources documentaires 01 55 79 92 76, delphine.martincourt@arcadi.fr Stéphanie Molinero, conseillère technique chargée de l’observation culturelle 01 55 79 92 73, stephanie.molinero@arcadi.fr


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Les médiateurs culturels dans les lycées et universités

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Initier, soutenir, guider, accompagner, renforcer la mise en ouvre des projets artistiques et culturels au sein des établissements scolaires, telle est la mission des médiateurs culturels en Île-deFrance. En juillet 2011, la Région Île-de-France a confié à Arcadi la mission Médiateur culturel, visant à organiser et à coordonner la présence de médiateurs culturels dans les établissements scolaires, dont l’objectif principal est de favoriser les pratiques artistiques et culturelles des jeunes. Ainsi, depuis octobre 2011, 13 médiateurs / médiatrices culturel(e)s interviennent dans 32 lycées (1 médiateur intervenant dans 3 lycées) et 2 universités équitablement répartis sur le territoire francilien. À l’université, les missions des médiateurs se concentrent sur le développement des publics de la Maison des étudiants, la valorisation des initiatives étudiantes et leur articulation avec la vie culturelle de l’établissement. Les deux universités qui accueillent un médiateur, SaintDenis et Nanterre, sont celles qui bénéficient depuis peu d’une Maison des étudiants récemment financée par la Région Île-de-France.

En lycée, les médiateurs culturels sont présents afin d’initier, d’aider à formaliser et d’accompagner des projets artistiques et culturels portés par les élèves, les instances de vie lycéenne et les équipes pédagogiques, en contribuant à une meilleure inscription de l’établissement sur son territoire. Les médiateurs travaillent en complémentarité avec de nombreux interlocuteurs, tant au sein des établissements (proviseur, référent culture, conseiller principal d’éducation, enseignant, assistant vie scolaire…) que sur le territoire d’implantation du lycée (représentants des structures culturelles et des équipes artistiques locales, des collectivités territoriales, du tissu associatif…). Ils sont donc là pour créer ou développer des liens entre ces différents acteurs dans le but de co-construire des projets artistiques et culturels, dans toutes les disciplines artistiques.

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CONTACT Nathalie van der Heyden, directrice de la mission Myriam Hamet, responsable de la coordination des médiateurs culturels mediateurcultureliledefrance@arcadi.fr INFORMATIONS www.mediateurcultureliledefrance.fr


LISTE DES ÉTABLISSEMENTS ACCUEILLANT UN MÉDIATEUR ET CONTACTS (2012-2013)

LGT François Couperin 77300 Fontainebleau > Alev Hezer alev.hezer@arcadi.fr

ACADÉMIE DE PARIS

LPO d’Alembert 93300 Aubervilliers > Guylène Picq guylene.picq@arcadi.fr

LP Marie Laurencin 75010 Paris > Emmanuel Bouteille emmanuel.bouteille@arcadi.fr LGT Colbert 75010 Paris > Alice Fiona Tucker alice.tucker@arcadi.fr LP Chennevières Malezieux 75012 Paris > Rémi Sabau remi.sabau@arcadi.fr LGT Hélène Boucher 75020 Paris > Alice Fiona Tucker alice.tucker@arcadi.fr LGT Maurice Ravel 75020 Paris > Céline Mabilon celine.mabilon@arcadi.fr

LGT Jacques Brel 93120 La Courneuve > Guylène Picq guylene.picq@arcadi.fr LPO Alfred Nobel 93390 Clichy-sous-Bois > Agnès Ceccaldi agnes.ceccaldi@arcadi.fr 129

LP Frédéric Bartholdi 93200 Saint-Denis > Guylène Picq guylene.picq@arcadi.fr LP Gabriel Péri 94500 Champigny-sur-Marne > Céline Mabilon celine.mabilon@arcadi.fr

ACADÉMIE DE CRÉTEIL

LPO Champlain 94430 Chennevières-sur-Marne > Céline Mabilon celine.mabilon@arcadi.fr

LPO Gaston Bachelard 77500 Chelles > Agnès Ceccaldi agnes.ceccaldi@arcadi.fr

LPO François Arago 94190 Villeneuve-Saint-Georges > Pauline Claude pauline.claude@arcadi.fr

LP Louis Lumière 77500 Chelles > Agnès Ceccaldi agnes.ceccaldi@arcadi.fr

LPO Jean Macé 94400 Vitry-sur-Seine > Emmanuel Bouteille emmanuel.bouteille@arcadi.fr

LP Antonin Carême 77176 Savigny-le-Temple > Alev Hezer alev.hezer@arcadi.fr


ACADÉMIE DE VERSAILLES LPO Vaucanson 78130 Les Mureaux > Mathilde Descamps mathilde.descamps@arcadi.fr LPO Jean Rostand et CFA de la Région de Mantes 78200 Mantes-la-Jolie > Mathilde Descamps mathilde.descamps@arcadi.fr LP Adrienne Bolland 78300 Poissy > Mathilde Descamps mathilde.descamps@arcadi.fr

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LGT Albert Einstein 91706 Sainte-Geneviève-des-Bois > Pauline Cornec pauline.cornec@arcadi.fr LP Charles Baudelaire 91024 Evry > Pauline Claude pauline.claude@arcadi.fr LP Auguste Perret 91024 Evry > Pauline Claude pauline.claude@arcadi.fr

LPO Galilée 92230 Gennevilliers > Rémi Sabau remi.sabau@arcadi.fr LP Paul Langevin 92000 Nanterre > Rémi Sabau remi.sabau@arcadi.fr LGT Julie Victoire Daubié 95100 Argenteuil > Ingrid Etienne ingrid.etienne@arcadi.fr LP Le Corbusier 95240 Cormeilles-en-Parisis > Ingrid Etienne ingrid.etienne@arcadi.fr LPO Romain Rolland 95190 Goussainville > Alice Fiona Tucker alice.tucker@arcadi.fr LP Le Château d’Epluches 95310 Saint-Ouen-l’Aumône > Ingrid Etienne ingrid.etienne@arcadi.fr

UNIVERSITÉS LPO Lycée Léonard de Vinci 91240 Saint-Michel-sur-Orge > Pauline Cornec pauline.cornec@arcadi.fr LPO Jean-Pierre Timbaud 91220 Brétigny-sur-Orge > Pauline Cornec pauline.cornec@arcadi.fr LP Léonard de Vinci 92220 Bagneux > Emmanuel Bouteille emmanuel.bouteille@arcadi.fr

Université Paris 10 92000 Nanterre > Émilie Bonneau emilie.bonneau@arcadi.fr Université Paris 8 93200 Saint-Denis > Olivier Bruaux olivier.bruaux@arcadi.fr LP : lycée général LGT : lycée général et technologique LPO : lycée polyvalent


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Contacts

Frédéric Hocquard

Directeur

Stéphane Gil

Administrateur

01 55 79 92 77

Pôle fonctionnel Administration

administration@arcadi.fr

Linda Fregona

Chef comptable

01 55 79 92 79

Anne de Lamberterie

Attachée à la direction

01 55 79 97 77

Guillaume d’Abbadie

Conseiller administratif

01 55 79 97 67

Hervé Nespoux

Conseiller administratif

01 55 79 92 74

Maud Soul

Assistante administrative

01 55 79 92 87

Communication

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communication@arcadi.fr

Gersende Girault

Directrice de la communication

01 55 79 79 12

Yaëlle Szwarcensztein

Chargée de communication

01 55 79 97 71

Hélène Thomas

Chargée de communication

01 55 79 92 80

Julie Dardé

Assistante administrative et de communication

01 55 79 00 00

Pôle ressources

ressources@arcadi.fr

Françoise Billot

Directrice du pôle

01 55 79 92 71

Karen Benarouch

Responsable mission accompagnement

01 55 79 97 75

Isabelle Roux

Responsable mission mutualisation

01 55 79 92 70

Delphine Martincourt

Conseillère technique chargée des ressources documentaires

01 55 79 92 76

Stéphanie Molinero

Conseillère technique chargée de l’observation culturelle

01 55 79 92 73

Pôle arts de la scène Caroline Lozé

Directrice du pôle (absente, en congé maternité)

Claire Gotlibowicz

Adjointe à l’administrateur, en charge de la coordination du pôle arts de la scène

Chanson

01 55 79 92 85 chanson@arcadi.fr

Olivier Moreau

Responsable du service

01 55 79 97 72

Arnaud Koseleff

Conseiller artistique

01 55 79 92 81


Danse

danse@arcadi.fr

Aurélia Lefebvre

Responsable du service (absente jusqu’au 7 janvier 2013)

Eléonore Bailly

Conseillère artistique

01 55 79 92 83

Anne Routin

Coordinatrice générale de la manifestation Hors Saison

01 55 79 92 84

Jeanne Lefevre

Assistante service danse

01 55 79 97 76

Opéra

opera@arcadi.fr

Maëlle Dupont-Rousse

Responsable du service

01 55 79 92 75

Céline Bénard

Assistante service opéra

01 55 79 97 61

Théâtre

theatre@arcadi.fr

Peggy Chazarain

Responsable du service

01 55 79 97 70

Agnès Decour

Conseillère artistique

01 55 79 97 60

Amélie Verbeke

Assistante service théâtre

01 55 79 92 72

Pôle arts de l’image

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Arts numériques

artsnumeriques@arcadi.fr

Gilles Alvarez

Directeur du pôle, responsable du service

01 55 79 97 65

Julien Taïb

Responsable de production arts numériques

01 55 79 97 66

Marie Geoffroy

Coordinatrice adjointe de la manifestation Némo 2012

Passeurs d’images

passeursdimages@arcadi.fr

Claudie Le Bissonnais

Responsable du service

01 55 79 97 68

Léa Colin

Conseillère technique

01 55 79 97 78

Projet Médiateurs culturels dans les lycées d’Île-de-France Nathalie van der Heyden

Directrice de la mission

01 55 79 97 62

Myriam Hamet

Responsable de la coordination des médiateurs culturels

01 55 79 79 11

et les médiateurs culturels : Émilie Bonneau Emmanuel Bouteille Olivier Bruaux Agnès Ceccaldi Pauline Claude Pauline Cornec Mathilde Descamps

Ingrid Etienne Alice Fiona Tucker Alev Hezer Céline Mabilon Guylène Picq Rémi Sabau


Arcadi / Novembre 2012 / Impression Pax Print

Arcadi Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France / Ministère de la Culture et de la Communication

51, rue du faubourg Saint-Denis CS 10 106 75 468 Paris Cedex 10 Tél. 01 55 79 00 00 Fax 01 55 79 97 79 www.arcadi.fr


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