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LES BARDAGES
DOSSIER LES BARDAGES Réelles avancées ou innovations de façade?
Plus verts, encore plus performants, toujours plus élégants, les bardages affirment et personnalisent les bâtiments. La diversité des matériaux, bois et composites toujours en tête, participent à l’évolution constante du marché ces dernières années.
BARDAGE: QUEL EST SON RÔLE? DOSSIER : LES BARDAGES
Si le bardage n’est pas un élément structurel, il est soumis à plusieurs réglementation. Il permet dans certains projets d’apporter de meilleures performances thermiques ou de donner un nouveau souffle architectural à une façade.
DD’un côté, des solutions ancestrales comme le bardage bois gagnent en durabilité et deviennent pertinentes en milieu urbain grâce à de nouveaux traitements, de l’autre des produits composites nés des progrès techniques de ces dernières années se multiplient. Pour souligner l’authenticité d’une maison traditionnelle ou celle d’une architecture contemporaine, le bardage répond à toutes les envies : être utilisé seul, sur un pignon ou une façade ou en association avec d’autres parements (enduit, pierre, métal, terre cuite…). Le bardage n’en est pas pour autant un élément structurel, il peut être soit directement fixé sur l’ossature de la construction, soit en être une pièce rapportée (double peau). Efficace contre les intempéries (pluie, vent, soleil, gel), il l’est aussi contre les chocs mécaniques. Il est aussi indispensable dans le cas d’une rénovation avec renforcement de l’isolation thermique par l’extérieur.
Améliorer les performances énergétiques et réglementaires Les bardages et vêtures en Isolation Thermique par l’Extérieur (ITE) réduisent jusqu’à 30% la consommation énergétique d’un bâtiment. Fiables et pérennes, ces solutions permettent
d’améliorer la performance globale de l’ouvrage (38% des déperditions d’énergie proviennent des murs) et de limiter ses émissions de gaz à effet de serre. La mise en œuvre de la vêture extérieure doit respecter la norme NF DTU 41.2 – Revêtements extérieurs en bois. Les bardages doivent également répondre aux réglementations feu en vigueur et notamment aux derniers arrêtés applicables depuis janvier 2020 venant durcir la législation en la matière. Le bardage CanExel de SCB est par exemple déjà classé feu D-s2,d0 pour son bardage fibres de bois. L’ITE enveloppe la construction et supprime une grande majorité des déperditions thermiques, notamment les ponts thermiques qui ne sont que partiellement traités avec une isolation par l’intérieur. Ces systèmes d’ITE sont des solutions approuvées (sous avis techniques). Ils répondent aux objectifs de résultats des réglementations thermiques en vigueur (neuf et existant).
Embellir pour viser une plus-value Les différents types de bardages ou de vêtures permettent de jouer avec les matériaux, les couleurs, les textures et les formats (panneaux, lames, claire-voie, brise-soleil…). Ils ouvrent
Toujours en tête des ventes, le bardage bois (massif ou traité) est, sans conteste, le matériau le plus écologique, plébiscité pour son aspect naturel et chaleureux.
de grandes possibilités de liberté architecturale et peuvent participer à valoriser un bien.
Profiter d’un chantier rapide La pose de bardage correspond à un chantier "en filière sèche", c’est-à-dire sans eau. Il est donc rapide (puisque sans délais de séchage), propre et sans nuisances sonores. Certains fabricants, l’intègrent même en usine, pour des murs tout en un avec l’isolation, les menuiseries, les parements intérieurs et les vêtures extérieures, pour un gain de temps de chantier considérable. Dans le cadre d’une rénovation, les opérations s’effectuent à l’extérieur des locaux. Les habitudes des occupants ne sont donc pas modifiées durant la durée des travaux, d’autant que la surface habitable est conservée à l’identique.
LE BARDAGE EN BOIS NATUREL
E
À CHAQUE BOIS SON USAGE La norme NF EN 335-1 à 3 définit 5 classes d’emploi qui croisent l’usage envisagé à la résistance à l’humidité de chaque type de bois. Pour une utilisation en façade, un bois devra au minimum atteindre un niveau de classe d’emploi 3 – soit naturellement, soit après un traitement spécifique. Dans certains cas, le bois classe 2 est utilisé pour un bardage abrité et non exposé aux intempéries. Sur une façade très exposée aux vents dominants, seule une essence classe d’emploi 3-2, exempte d’aubier, correspondant à une humidification très fréquente sur des périodes de plusieurs semaines, pourra convenir. À ce titre, les Douglas, Red Cedar, Chêne ou Châtaignier sont tout à fait à leur place. De nombreux produits bois français bénéficient des certifications PEFC ou FSC qui garantissent leur origine d’une forêt durablement gérée. Le bois en façade est souvent le choix du coeur, pour tous les amoureux du matériau. Selon l’essence choisie, l’aspect esthétique d’une façade en bois évoluera différemment. Notre sélection pour un bardage 100% durable et écologique. En fonction des goûts, des besoins et du style à donner à la maison, il existe une large variété de matériaux de bardage disponibles. Outre l’esthétique, la tenue dans le temps est l’autre paramètre essentiel. Cette durabilité est liée aux conditions climatiques. La proximité de la mer, la pluie, le soleil, le gel, les vents, associés à l’exposition du bâtiment, orientent le choix du matériau. Ainsi, certaines conditions extrêmes ou un taux d’humidité élevé (supérieur à 20% ), sur de longues périodes, nécessitent de bien réfléchir au choix de l’essence, avec ou sans traitement, lorsqu’il s’agit d’un bardage bois. Il reste enfin à envisager le budget. Au coût des éléments et de leur pose, il peut être judicieux de rajouter celui de l’entretien, variable suivant le matériau. Le bardage le plus écologique Un bardage bois n’assure ni l’isolation, ni l’étanchéité à l’eau ou à l’air du bâtiment mais vient former l’enveloppe finale du bâtiment. Les profils sont fixés mécaniquement sur une ossature secondaire, ils n’assurent donc pas de rôle structurel. Grâce à une vaste palette d’essences, de finitions et de profils disponibles, il permet la réalisation de bâtiments à l’esthétique très variée. Pour autant, une tendance, celle du "zéro entretien ", est en train de rebattre les cartes du marché du bardage bois. Depuis quelques années, les bardages en bois massif sont moins sollicités, tandis que ceux en bois traité (autoclavé, thermo-traité, carbonisé, acétylé ou pré-patiné) ou avec une finition "longue durée" (avec saturateur, pré-grisé) sont de plus en plus demandés. Notre sélection naturellement durable Sous réserve d’accepter de le voir griser ou de le lasurer régulièrement, voici une sélection d’essences en bois massif que l’on retrouve régulièrement en bardage. Il existe des essences naturellement durables et d’autres dont la durabilité est garantie par un traitement réalisé en usine. Pour un bardage, il faut une essence au minimum de classe 3 (c’est-à-dire qui supporte un taux d’humidité fréquemment supérieur à 20% ), voire, pour les zones très humides avec risque de rétention d’eau, une classe 4. Il s’agit le plus souvent de résineux, comme le Douglas, le Mélèze ou le Red Cedar. Ces essences, naturellement résistantes aux intempéries, aux attaques d’insectes et de champignons, ont de belles teintes chaudes. Mais elles grisonnent avec le temps. Exposés à la lumière, au contact de l’eau et en raison du contenu de l’air (poussière, spores de champignons, pollutions, métaux… ), leur couleur se modifie naturellement et de façon plus ou moins prononcée selon l’implantation géographique et la conception de l’ouvrage. Quant aux Épicéas, sapins et Choisir un bardage bois, c’est intégrer la notion de grisaillement dès la conception du projet. autres pins, ils doivent faire l’objet d’un procédé de préservation (autoclave ou traitement à haute température-THT (cf. Thermowood/Lunawood) avant d’être installés en extérieur. Les feuillus, Robiniers, Chênes et Châtaigniers, bien que plus rarement employés en bardage, offrent naturellement une excellente résistance fongicide, insecticide et aux intempéries. Les bois exotiques comme l’Iroko ou l’Ipé sont également très adaptés à un usage en extérieur mais ils présentent un bilan environnemental moins bon. © Swisspearl
QUELS TRAITEMENTS POUR LE BARDAGE BOIS NATUREL?
LLe bois est poreux et évolue dans le temps : il subit le grisaillement. Ce phénomène naturel d’oxydation n’altère en rien ses caractéristiques mécaniques mais en modifie l’aspect général de surface pour l’amener plus ou moins rapidement vers des teintes argentées. Ce phénomène varie selon les essences, avec le temps et le type de traitement appliqué, mais aussi selon d’autres facteurs tels que l’exposition de la façade au soleil ou aux vents dominants, les masques avoisinants qu’il s’agisse de végétation ou d’autres bâtiments, de la gestion des eaux de pluie ou encore de la mise en œuvre du bardage en lui-même. Grisaillement bloqué, entretien à assurer Les protections de surface de type lasures, peintures ou vernis sont très répandues car elles permettent de protéger efficacement le bois contre les aléas climatiques (pluie, humidité et UV) et les attaques fongiques. Elles permettent aussi d’assurer la pérennité de la couleur en façade. Toutefois, l’entretien peut se révéler lourd et coûteux car le produit devra être appliqué de nouveau tous les 5 à 10 ans après un ponçage préalable complet. L’application d’un saturateur à base d’huile naturelle est une option moins contraignante. Le saturateur nourrit les fibres du bois en profondeur. Disponible dans différentes teintes, il permet de conserver les nuances originelles du bois, tout en le protégeant et en lui conférant la couleur souhaitée. Il rend le bois partiellement hydrophobe et stoppe les agressions biologiques en empêchant l’eau de pénétrer les premières couches. Il faudra prévoir d’huiler à nouveau le bardage, mais l’entretien courant est simple et consiste en un simple brossage à base d’eau. Une esthétique forte sans entretien Le traitement par autoclave agit directement au cœur du bois. Il assure la qualité et la conformité pour l’aptitude à l’emploi. Il est possible de choisir ces bardages bois pré-grisés. Cette finition homogène n’évoluera pas dans le temps : l’esthétique générale du bâtiment est garantie. De plus, l’entretien simple et sans ponçage, est effectué sous la forme d’un lavage annuel, ce qui permet d’éviter de coûteuses opérations de maintenance. Pour encore plus d’originalité, on trouve le bois brûlé obtenu quant à lui par la carbonisation de la couche supérieure du bois selon la technique japonaise ancestrale du Shou Sugi. Cette technique, reprise par des fabricants occidentaux, protège les planches contre toutes les agressions extérieures, même le feu, et le bardage ne s’altère pas dans le temps. L’entreprise Mocopinus est passée maître dans ce savoir-faire en déclinant la technique pour obtenir différentes teintes allant du noir profond (Carboris) à des dégradés de brun (Carboset10, Flam, Flamon, Flamtec). Traitement autoclave Le trempage court est une application de surface réalisée par une immersion de courte durée du bois dans un bac d’émulsions permettant d’assurer au bois une résistance de type classe 3a. Le traitement par autoclave agit par un système de vide qui retire l’air présent dans les cavités du bois pour pouvoir pressuriser le traitement jusqu’au cœur. Il permet d’assurer la classe 3b et 4 aux essences qui ne sont pas naturellement adaptées à une utilisation en extérieur. Afin de préserver l’aspect naturel du bois, plusieurs méthodes existent, certaines plus écologiques que d’autres. À vous de choisir votre traitement, en fonction de la durabilité attendue.
© Ambiance Bois Limousin © SCB
THT, un traitement propre Il s’agit de chauffer le bois à haute température (entre 150 et 280 °C) afin de le rendre stable et imputrescible de classe 3 ou 4, sans ajouter ni biocides, ni produits de synthèse (cf. Thermowood, Lunawood). Au terme de cette cuisson, le bois devient durable à cœur et de manière homogène. Il est stabilisé : les variations dimensionnelles, retraits et déformations sont négligeables quelle que soit l’exposition. Le produit est propre : sans coulées de résines, ni exsudation de produit de traitement, prêt à recevoir une finition de surface, si besoin est. Enfin, il est propre pour l’environnement: aucun produit chimique ni gaz n’est utilisé à aucun moment du process. Tous les bois peuvent être traités, depuis le Pin du Nord aux essences locales de nos forêts dont la durabilité est plus faible, telles que l’Épicéa ou des feuil
lus comme le Peuplier ou le Frêne. Attention, en fonction de la température de cuisson, certains produits peuvent se révéler plus cassants et nécessitent une manipulation plus délicate. Mais le bois thermo-traité a toute sa place en bardage, à clairevoie ou en brise-soleil.
Traitement oléothermique Le traitement oléothermique est un traitement de surface à base d’huiles végétales et d’adjuvants naturels chauffés à basse température, moins de 120° C. Le bois est plongé dans deux bains d’huile à des températures différentes, l’huile prend la place de l’eau évaporée du bois. Ce traitement peut s’appliquer sur tous les bois. À terme, le bois est plus stable, hydrophobe et peu sensible aux micro-organismes. Mais des études sont encore en cours pour affirmer les avantages de ce traitement.
© Lunawood
Acétylation et furfurylation À l’origine de l’Accoya ® , il y a une essence à croissance rapide, le Pin Radiata. Le traitement par acétylation consiste en un trempage dans une solution à base de vinaigre. Il permet d’obtenir un matériau de très haute performance, cumulant toutes les qualités de durabilité (classe 1), d’usage (classe 4) et d’esthétique. Mieux encore, sa longévité minimale est évaluée à 50 ans hors sol et 25 ans dans le sol. La furfurylation est une autre technologie brevetée (Kebony ® ) issue de Norvège. Elle s’adresse elle aussi au Pin Radiata, mais des essais sont en cours avec des feuillus (Hêtre et Érable). Les cellules du bois sont imprégnées d’alcool furfurylique, un liquide obtenu à partir de la canne à sucre. Les résultats sont équivalents à ceux des produits acétylés.
LES BARDAGES PRÉ-PEINTS
Afin de personnaliser les façades bois, certains bardages sont pré-peints ou pré-grisés en usine. Ces finitions permettent de limiter l’entretien du bois et d’obtenir un vieillissement plus harmonieux, au fil des ans.
AAvec des variations de couleurs irrégulières, le vieillissement du bois est souvent vécu par les maîtres d’ouvrage comme une dégradation du revêtement. A contrario, les architectes recherchent cet aspect grisé. Mais la plupart souhaiterait qu’il soit homogène sur l’ensemble des façades. Pré-grisées ou pré-peintes en usine, ces finitions concernent toutes les essences, traitées ou non. Elles permettent de personnaliser les façades, dont l’aspect peut, au choix, rester celui d’un bois aux veinages bien visibles (par pigmentation) ou prendre des couleurs, de la plus classique à la plus originale. Le plus de ces produits, une garantie de couverture d’au moins 10 ans, de quoi rassurer une clientèle tentée par le bois, mais retenue par son entretien. Si, en Scandinavie, les bois sont enduits de peintures aux couleurs particulièrement colorées, la tendance, en France, n’est pas au masquage, mais à l’imprégnation colorée en autoclave. Ces produits plus performants offrent une durabilité garantie jusqu’à 20 ans selon les essences. Sans empêcher le grisaillement du bardage, ces solutions l’anticipent et l’atténuent. Son évolution est plus homogène, plus harmonieuse. La façade vieillit uniformément et l’entretien est limité à un simple nettoyage régulier. © SCB Duracolor
LES BARDAGES COMPOSITES
Les bardages composites permettent de conserver l’aspect du bois, tout en profitant de technologies toujours plus pointues. Stabilité et durabilité dans le temps sont leurs deux principaux atouts.
BBénéficier des avantages du bois sans en avoir les inconvénients. Ça ressemble à du bois, ce n’est pas que du bois. S’il s’agit bien d’un mélange de bois finement broyé et de résine synthétique pour lier les fibres, les étanchéifier et les rendre imputrescibles, la composition des bois composites varie totalement d’un fabricant à l’autre. Lorsqu’ils sont de bonne qualité, les bois composites présentent une bonne durabilité et stabilité dans le temps. Certains matériaux composites sont composés jusqu’à 90% de particules de bois (Naturetech™/Kaycan), et le reste de résines plastiques. D’autres optent pour le 2/3 fibres de bois et 1/3 polymères (Silvadec). Chez SCB, le produit phare CanExel ® intègre également 3% de cire. «Du bois sans ses imperfections», c’est ce que prône la marque. Mais tous font appel à des copeaux de scierie. Quant aux polymères, ils peuvent aussi être issus du recyclage. © Kaycan
© Silvadec
Des technologies toujours plus pointues Sans écharde, résistant aux insectes, facile à entretenir, avec une palette de teintes très variée et une durée de vie de 20 ans en moyenne : autant d’atouts de la première heure auxquels il convient, aujourd’hui, d’ajouter des technologies encore plus pointues. Les produits monoextrudés (lames pleines et colorées dans la masse) cohabitent désormais avec leurs homologues coextrudés. La co-extrusion se fait au moment de la fabrication. Elle permet de recouvrir la lame de bardage avec une enveloppe en polymère. « L’emballage fait vraiment corps avec la matière», synthétise JeanBaptiste Fortin chez Silvadec. « La co-extrusion permet d’avoir une parfaite stabilité de la couleur et un entretien encore plus facile dans la mesure où le profil est lessivable. » Le claire-voie, un bardage tendance Plus attrayant parce que plus contemporain, le claire-voie a le vent en poupe. «Parce qu’il est plus simple à poser, nous avons opté pour un faux claire-voie, sans jour entre les lames», nuance Olivier Theis, pour Fiberdeck dont toutes les gammes de bardage sont en composite coextrudé. «Le claire-voie a vocation à souvent venir en façade avec des angles, avec des habillages sous une casquette de toit par exemple. Ce sont des situations pour lesquelles le co-extrudé, plus léger, est préférable au mono-extrudé», précise-t-on du côté de Silvadec. De fait, les commandes sont de plus en plus nombreuses et les fabricants ne sont pas avares de nouveaux produits en faux ou vrai claire-voie. De la qualité tant sur la composition que la fabrication, c’est ce vers quoi veulent tendre les fabricants.
LES PANNEAUX DE BARDAGE EN FIBRES-ET-CIMENT
UUn visuel qui se rapproche du bois mais une composition minérale, voilà le secret des panneaux de bardage en fibres-et-ciment. Plébisicité pour leur résistance, ils se marient avec d’autres matériaux pour plus de mixité en façade! Un bardage en fibres-et-ciment se rapproche visuellement du bois, mais sa composition est minérale. Ce matériau composite est constitué de cellulose, de sable et de ciment. Résistant et facile d’entretien, il ne craint ni le feu, ni les insectes, ni la moisissure, ni l’humidité, ni la chaleur. Autrement dit, peu importe la région dans laquelle vous habitez, ce type de bardage pourrait vous correspondre. Bien que son poids soit plus conséquent que les autres bardages composites ou bois, ce produit s’inscrit parfaitement sur le long terme et reste apprécié dans le cadre d’une isolation thermique par l’extérieur (SCB/SwissPearl). Généralement garanti 10 ans, le fibres-et-ciment est aussi plus léger et plus fin qu’un pare© SCB
Les bardages et panneaux composites sont couramment utilisés comme parement dans la construction contemporaine.
ment de pierre ou qu’un bardage en brique, imputrescible, résistant aux UV et ininflammable. S’il est simple à poser, avec des systèmes à emboîtement, à recouvrement, par clouage ou par vissage en fonction de la nature de l’ossature, sa découpe est plus compliquée. En raison de la présence de ciment dans sa composition, des lames de coupe adaptées sont nécessaires.
Vers plus de mixité en façade C’est la formule à venir! Celle qui permettra de mêler un bardage bois et des parements d’autres natures telles que la pierre reconstituée, la terre cuite, le zinc… et de jouer avec les façades tout en tenant compte des propriétés de chaque matériau. Au Syndicat national des Bardages et
© Doerken
Vêtures Isolées (SNBVI), pour Thomas Delépine, la mixité est déjà à l’ordre du jour: « On assiste notamment au regain du minéral. C’est une connotation minérale et terroir qui traverse les années sans se démoder ; la pierre plaît toujours autant. En maison individuelle, ou en petites résidences, ce sont des matériaux que l’on voit de
© Werzalit - Fassaden
Texte: Mireille Mazurier plus en plus associés à des bardages bois. Nous surfons un peu sur tous les terrains et constatons que tout intéresse, que tout a sa place. La facilité d’installation, l’esthétique et la pérennité, sont les trois arguments dont il faut tenir compte. Pour le reste, ce n’est qu’une affaire de goût».