Anc244février2014 by Mairie d'Arcueil

février 2014

| n°244

POPULATION

20 289 Arcueillais

| 12

BUDGET

Transition

| 13

Investissement 8,567 millions d’euros

Fonctionnement 39,315 millions d’euros

MANDELA

| 16

Ils sont passés par « Dulcie »

FEMMES

Créatrices

Tous les rendez-vous de février

|20| Dossier |

| 23

Audrey, Julie, Sarah et Émile, jeunes anciens élèves du collège d’Arcueil, racontent leur parcours scolaire et universitaire, voire professionnel. Photographies Kevin Gouttegata et Philippe Lorette

Hommages multiples

cora

en février

Arcueil

Jusqu’au samedi 15 février

RT E V OU

Ding ! ! Dong

découvrez le nouveau service en vidéo

LIVRAISON

A DOMICILE cora et moi, la confiance est là

février 2014 Carnet de route du maire Vues – In situ

Double page

Le chantier de géothermie, du jour à la nuit

Actualités

6 6 7 8 8 8 9 9

2 %

Sécurité et tranquillité

Développement durable urbain, logement, cadre de vie

sport, citoyenneté, animations

Transition budgétaire | 13 | Actualités |

39,315 millions d’euros en section fonctionnement et 8,567 millions d’euros en section investissement : le budget primitif 2014 de la Ville d’Arcueil, voté par le conseil municipal le 12 décembre, se situe dans la continuité de 2013 pour sa partie fonctionnement et dans la transition avant élection pour sa partie investissement.

14 15 15 16

| 25

Textes des groupes politiques municipaux

| 26

Pharmacies de garde, numéros utiles…

Mandela pour toujours | 16 | Actualités |

Sotchi, c’est quoi ? Sotchi, c’est oui ? | 29

Les hommages se sont multipliés à Arcueil après le décès de « Madiba » intervenu le 5 décembre. Nombre d’Arcueillais se souviennent encore avec émotion de la venue dans leur ville du président de la République d’Afrique du Sud, le 14 juillet 1996.

ANC/Arcueil notre cité Ont collaboré à ce numéro : Sandra Deruère, Tristan Gaguèche Colline Gori et Kevin Gouttegata Graphisme : Gilles Vérant Photos : la rédaction Une : photographies Philippe Lorette, Kevin Gouttegata, Colline Gori, DR Secrétariat : Murielle Lemerle Régie publicitaire : Echom – regie@lecho.com Impression : Alliages C.I., Gentilly (13 000 exemplaires) Distribution : Proximes communication

4 | ANC / Arcueil notre cité n° 244 février 2014

« Dulcie », pendant et après | 17 | Dossier |

PhL

mensuel d’informations locales et municipales Rédaction : 10 avenue Paul Doumer 94114 Arcueil cedex Tél. : 01 46 15 09 56 Télécopie : 01 46 15 09 51 Courriel : communication@mairie-arcueil.fr Directeur de la publication : Daniel Breuiller, maire d’Arcueil Adjoint au maire, chargé de la communication : Christian Métairie Directeur de la communication / Rédacteur en chef : Laurent de Villepin Chef d’édition / Rédaction / SR et editing / Responsable photo : Philippe Lorette (journaliste territorial)

8 % 11 % Culture,

Solidarité, centre de santé, crèches et aide aux personnes âgées

13 14

| 22 | 23 | 24

C’est vous qui le dites

12 %

Nouveaux commerces Femmes créatrices Jeux

Expression des groupes

Administration, entretien des bâtiments communaux

| 17

Infos pratiques

29 %

40 %

Éducation, enfance, jeunesse

Dans le monde de « Dulcie »

Découvertes

| 6 | Vues – In situ |

Marché de Noël, semaine de la solidarité internationale, réveillon solidaire, banquet des retraités… En décembre et janvier, Arcueil a vu les événements conviviaux se succéder à un rythme soutenu.

| 10

20 289 Arcueillais | Procuration : le formulaire peut désormais être rempli sur Internet | Un concept en vogue : le loto solidaire | Budget de la Ville 2014 : continuité et transition | Galettes à Jean-Macé et à Joliot-Curie | Vers une nouvelle dynamique au Plateau-Kergomard ? | Idefisc et Start-Way : le coworking gagnant | Club Val-de-Bièvre entreprises | Hommages des Arcueillais à Mandela |

Dossier

Convivialité durable

Meilleur taux d’emplois salariés du Val-de-Marne

Collège unique d’Arcueil inauguré il y a vingt ans, « Dulcie September » accueille aujourd’hui sept cents élèves. Objectif de l’établissement scandé par la principale Mme Rosario : « Faire progresser chaque élève grâce à un accompagnement personnalisé. » « Dulcie » a produit de nombreuses « têtes bien faites » que n’aurait pas reniées Michel de Montaigne. Quatre portraits à lire.

carnet de route

« Nous devrons faire entendre nos choix dans la métropole » Daniel Breuiller, maire d’Arcueil, conseiller général

Vendredi 6 décembre | La nuit dernière, le monde entier

a appris la nouvelle de la disparition de Nelson Mandela. Nous organisons immédiatement un hommage avec les 686 collégiens de Dulcie September et leurs enseignants : moment très émouvant qui fait ressurgir beaucoup de souvenirs et en particulier celui de sa visite à Arcueil le 14 juillet 1996. Puis, avec une délégation de la municipalité, nous allons fleurir la plaque de la rue à laquelle nous avons donné son nom il y a une dizaine d’années dans le nouveau quartier de la Vache-Noire.

Samedi 7 décembre | Au centre Marius Sidobre, le premier Forum des femmes créatrices révèle les talents de nombreuses Arcueillaises qui exposent leurs créations artistiques ou artisanales. Des amatrices qui méritent l’attention des amateurs de belles trouvailles…

Mardi 10 décembre | Une trentaine de chefs d’entre-

prises installées dans la commune sont présents à l’hôtel de ville pour un petit déjeuner organisé par le club des entreprises du Valde-Bièvre. C’est l’occasion pour moi de leur présenter nos projets d’aménagement et de les soutenir autant que faire se peut dans leurs projets de développement. Le dynamisme économique d’Arcueil tient bon malgré la crise, et notre ville affiche le plus fort taux d’emplois salariés du Val-de-Bièvre.

Jeudi 12 décembre |

Visite des nouveaux logements livrés rue des Carriers, dans le secteur dit de l’Extension du Chaperon-Vert à la limite de Gentilly. Il s’agit de petits immeubles sociaux qui s’intègrent bien dans leur environnement pavillonnaire tout proche. Les premières familles qui viennent d’emménager me disent toutes leur satisfaction. Le Conseil municipal vote le budget de la Ville pour 2014. Pour cette année électorale, il s’agit d’un budget de transition qui engage un minimum d’investissements nouveaux, pour laisser des marges d’initiatives à l’équipe municipale qui prendra le relais. Le conseil valide également le choix majoritaire des parents d’élèves en faveur du mercredi matin pour la demi-journée de classe supplémentaire à compter de la rentrée prochaine : l’emploi du temps des petits Arcueillais sera ainsi le même que celui des enfants de la quasi-totalité des villes voisines.

Jeudi 19 décembre | Le Parlement adopte la loi créant

la métropole du Grand Paris. Je suis favorable au principe d’une métropole, mais deux points du texte de loi me paraissent nocifs et dangereux : premièrement, le transfert à la métropole de la totalité des ressources fiscales des entreprises qui rompt le lien entre celles-ci et leur territoire d’implantation ; deuxièmement, la dépossession totale des communes de leur pouvoir en matière de règles d’urbanisme et la concentration des offices HLM qui éloignerait leur gestion des populations concernées. Mais la loi prévoit une période de préfiguration de deux à quatre ans, et je compte bien continuer à faire entendre la voix d’Arcueil sur ces sujets avec de nombreux autres collègues maires et élus qui veulent une métropole qui respecte la proximité.

Lundi 24 décembre |

Avant une soirée en famille avec mes petits-enfants qui ont cet âge merveilleux où l’on croit encore au père Noël, je vais saluer les bénévoles du Collectif 24 qui organisent à l’école Barbusse un réveillon solidaire pour les personnes isolées. De nombreux jeunes parmi ces bénévoles mobilisés dans une bonne humeur et un entrain communicatifs pour accueillir deux cents convives.

Lundi 6 janvier | À l’hôtel de ville, je célèbre le premier

mariage arcueillais entre personnes du même sexe. Il s’agit d’un couple de femmes qui ont trente-quatre ans de vie commune. La cérémonie est très émouvante, au point que je me dis que les réticences de certains à l’égard du droit au mariage pour tous s’effaceraient sans doute devant le bonheur des deux nouvelles mariées.

Mercredi 8 janvier |

Dans la matinée, rencontre avec Delphine Ernotte-Cunci, directrice générale d’Orange qui me confirme que ses dirigeants comme les quelque quatre mille salariés qui y travaillent sont satisfaits de l’implantation du siège de la société à la Vache-Noire, implantation qui devrait encore se consolider dans les années à venir. Elle m’indique aussi que le très haut débit devrait être accessible à l’ensemble des entreprises et foyers arcueillais avant la fin de l’année 2015. Dans l’après-midi, visite d’une autre société spécialisée dans le marketing numérique baptisée Néolane et joliment surnommée par Le Monde « La pépite d’Arcueil » suite à son rachat pour 600 millions de dollars par le géant américain des logiciels Adobe. Son fondateur et P-DG, Stéphane Dehoche, m’annonce qu’il vient de renouveler pour trois ans le bail de ses locaux principaux dans le quartier de la gare et qu’il s’agrandit dans des locaux annexes à Cachan.

Vendredi 10 janvier |

Rendez-vous toujours très couru : le traditionnel banquet des seniors de la nouvelle année. Le sympathique mot de soutien de notre député Jean-Yves Le Bouillonnec témoigne d’une relation de confiance entre nous qui ne s’est jamais démentie. Certains de nos retraités ont la soixantaine si vaillante que je ne me sens pas de taille à risquer ma réputation d’ancien sportif en rivalisant avec eux sur la piste de danse.

Samedi 11 et dimanche 12 janvier | La saison est

aux galettes des rois : un empêchement familial me fait rater celle de l’assemblée de quartier Jean Macé, mais je suis présent à l’école Olympe de Gouges pour celle de l’assemblée de quartier Joliot-Curie. Je participe également à l’assemblée générale des retraités de l’UNRPA et, dans un autre registre, je ne perds pas une miette du concert du nouvel an qui remplit l’église SaintDenys avec des œuvres de Bach, Haydn et Mozart excellemment conduites par Eduardo Valenzuela, directeur du conservatoire d’Arcueil.

Jeudi 16 janvier | Réunion avec le commissaire de police

et des habitants du Chaperon-Vert pour faire le point sur la sécurité dans ce quartier. Puis, rendez-vous avec Mme Gobet-Lalanne, de la société Innothéra, implantée de longue date à Arcueil et que les anciens ont connue sous le nom des laboratoires Chantereau : elle m’annonce que sa société a décidé de soutenir à titre de mécénat la rénovation du Nymphée (une grotte ouvragée abritant une fontaine située dans le parc du centre de santé) qui est un petit trésor du patrimoine de la commune hérité de l’ancien domaine du château des Guise.

Samedi 18 janvier |

Traditionnelle cérémonie des vœux de la municipalité. Outre des personnalités et de nombreux visages connus d’habitants engagés dans la vie de la commune, je suis heureux de saluer de nouveaux Arcueillais qui me disent apprécier notre « village ».

ANC / Arcueil notre cité n° 244 février 2014 | 5

Vues

23 et 24/11 Chaleureuse

In situ

Semaine de la solidarité internationale Samedi 23 et dimanche 24 novembre, l’école HenriBarbusse accueillait le collectif arcueillais « Semaine de la solidarité internationale », regroupant une vingtaine d’associations de la ville. Organisée pour la troisième année consécutive, cette initiative de sensibilisation et de soutien, dédiée aux « Enfances et cultures », proposait un large éventail d’activités aussi conviviales que colorées : chant choral, contes, atelier cuisine, défilé de mode, bal, troc et puces solidaires, collecte de lunettes, jeux, projection de documentaires, exposition et stands d’artisanat. Un rendez-vous incontournable Défilé de mode présenté par avant les fêtes de fin l’association Ifafe (Initiatives d’année, qui rappelle à des femmes africaines femmes chacun qu’humanité rime de France et d’Europe). avec solidarité. ■ CG

Photos CG

Atelier cuisine de l’association Lambidou (qui met au point des projets de solidarité et de coopération avec le village de Lambidou au Mali).

Stand de l’association Sur la piste (Surlapiste.org).

Scène ouverte à la Maison des Solidarités

06/12 Dansante

Photos SD

La soirée a été plus qu’exotique à la Maison des Solidarités pour la « scène ouverte » qu’elle organisait vendredi 6 décembre. Le 102 de la rue Marius-Sidobre permet ainsi à des artistes amateurs ou professionnels de se produire devant un public. Et ce soir-là, place à la danse ! Trois élèves de l’association arcueillaise Sabor latino ont embarqué l’assistance dans un voyage autour du monde, avec des danses allant du tango à la salsa en passant par le rock and roll et la valse. Après leur spectacle, Guillaume et Sarah (photos ci-contre), deux des danseurs, ont invité les spectateurs à se joindre à eux. Tout d’abord intimidées, quelques personnes ont finalement acceptées de jouer le jeu et de s’essayer à quelques déhanchés. ■ SD

20/12 Poignante

Photos KG

Journée spéciale Syrie à Anis-Gras

6 | ANC / Arcueil notre cité Arcueil notre cité n° 244 n° 244 février février 2014 2014

Anis-Gras a dédié le vendredi 20 décembre aux femmes syriennes. Des objets d’artisanat étaient proposés à la vente. Les fonds récoltés étaient reversés à une association en Syrie qui aide les femmes à lutter contre les traumatismes de la guerre. Elles se voient ainsi proposer diverses activités, telles que des ateliers de théâtre ou de musique ou encore l’apprentissage de métiers traditionnels et artisanaux. Elles ont également accès à un soutien médical et psychologique. Réfugiée en France, l’actrice et auteure Fadwa Suleiman (photo ci-contre) a lu des extraits de ses œuvres théâtrales en compagnie de la comédienne et metteure en scène Agnès Bourgeois. Elles étaient accompagnées par le luth de Hossam Eliwat. Ces poèmes transposent l’expérience vécue et proposent des réflexions plus universelles. « La guerre nous met devant nous-mêmes, devant le sens des choses, témoignait Fadwa Suleiman. Elle réveille la conscience et nous amène à nous poser des questions sur l’existence, l’histoire, le présent et l’avenir. » La soirée s’est conclue par un repas syrien. ■ KG

21 et 22/12 Ravissant Marché de Noël

Photos SD

Le marché de Noël, place de la République, a beau être un rendez-vous traditionnel, il n’en réserve pas moins chaque année quelques surprises. Organisé depuis 2008 par l’association de commerçants Arcueil Village, il accueillait le weekend des 21 et 22 décembre une quarantaine d’exposants, pour la plupart des artisans, proposant produits du terroir, bijoux, jeux et cadeaux. Quelques associations arcueillaises étaient également venues vendre leurs confections. « Cette année, nous avons préféré rassembler tout le marché place de la République, pour plus de convivialité et plus de sécurité », expliquait la présidente d’Arcueil Village, Mireille Gairin. « Nous l’avons aussi programmé un peu plus tard que d’habitude, afin qu’il ne se déroule pas en même temps que la Fête des solidarités », ajoutait Kamel Rouabhi, porteparole de l’association. Les enfants étaient choyés grâce à un manège installé au centre de la place, grâce aussi à un jeu de pêche aux canards et un stand de maquillage. Sans oublier le père Noël, accompagné pour l’occasion d’un clown et d’un… lapin ! Et tous les visiteurs auront pu admirer une magnifique crèche péruvienne prêtée par l’association France-Amérique latine. ■ SD

ANC ANC // Arcueil notre cité Arcueil notre cité n° 244 février 2014 | 7

Vues

In situ

21/12

Épa

tant

Challenge Gilles Breton (football / moins de 9 ans)

Épaule contre épaule, dribbles inspirés, roulettes... Visiblement, les petits « footeux » de 8 ans qui participaient samedi 21 décembre à la sixième édition du Challenge Gilles Breton n’étaient pas là pour plaisanter ! Ce qui n’a évidemment pas empêché la bonne humeur et l’esprit sportif d’occuper le terrain du gymnase Maurice-Pigot, cadre du tournoi après trois ans d’exil à Gentilly. Organisé selon les règles du futsal (avec des équipes de cinq joueurs) en matchs de huit minutes (deux fois huit pour la finale), l’événement a réuni quatre équipes du Cosma Arcueil et douze autres formations de la région, pour un total de cent trente jeunes pousses, dont quelques filles. L’US Villejuif s’est imposée en finale face au Stade de l’Est pavillonnais (Les Pavillons-sous-Bois), sur le score de 2-1, au terme d’un match particulièrement dense. Les équipes arcueillaises se classent quant à elles 7e, 13e, 14e et 16e. ■ TG

Réveillon solidaire de Noël

« J’assiste à ce concert tous les ans. Chaque année, c’est un ravissement. Je découvre des morceaux joués par des musiciens de très grande qualité, dans un cadre magnifique, avec une acoustique idéale pour ce genre de musique. » Comme Renée Herblet, le public a été une nouvelle fois entièrement conquis par le « Concert du nouvel an », donné le dimanche 12 janvier à l’église SaintDenys, par La Camerata Schoenberg. Cet ensemble regroupe des professeurs du conservatoire d’Arcueil, mais aussi des professionnels des autres conservatoires de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre. Cette année, le programme était constitué d’œuvres de Jean-Sébastien Bach, Wolfgang Amadeus Mozart et Joseph Haydn. Ce fut l’occasion pour l’assistance de découvrir deux nouveaux professeurs du conservatoire arcueillais : Briac Lardeux, clarinettiste, et Vinh Pham, violoniste. ■ SD 8 | ANC / Arcueil notre cité Arcueil notre cité n° 244 n° 244 février février 2014 2014

Côté cuisin

Côté salle.

12/01 Somptueux

Concert du nouvel an

24/12 Collectif

Photos DR

C’est désormais une spécialité arcueillaise. Pour la sixième année consécutive, le Collectif 24 a organisé son réveillon solidaire de Noël. Cette soirée s’est déroulée jusqu’à trois heures du matin dans le réfectoire de l’école Henri-Barbusse. Une vingtaine de bénévoles (photo ci-contre) s’est mobilisée pour accueillir près de deux cents convives, personnes isolées, familles, retraités, Arcueillais en majorité, mais aussi Gentilléens, Cachanais et Villejuifois. Un repas de fête proposé à un tout petit prix (cinq euros), grâce au soutien de la Mairie d’Arcueil et de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, avait été préparé par le traiteur de la rue Émile-Raspail, Aux saveurs d’Arcueil. Le Collectif 24 est fort de la participation des associations Vision Nova et Arcueil Village, cette dernière poursuivant désormais cette initiative par un après-midi festif autour d’une galette des rois à la maison de retraite médicalisée Le Grand-Cèdre qui s’est tenu le 12 janvier. ■ LdV

Banquet des retraités

10/01 Fringant

Photos SD

Rien de tel qu’un bon repas, de la bonne musique et des amis pour commencer l’année dans la joie et la bonne humeur ! Vendredi 10 janvier, le traditionnel banquet du nouvel an offert par la Mairie aux retraités arcueillais a rassemblé plus de quatre cent cinquante seniors à l’espace congrès Les Esselières à Villejuif (Val-de-Marne). « C’est notre rentrée des classes : on retrouve des amis ou des personnes que l’on voit rarement ; on se raconte nos vacances, les dernières nouvelles de la famille, nos petits ou gros bobos ; mais surtout, on vient pour s’amuser », assure l’enthousiaste Jeanine, avant d’entonner avec les autres convives quelques-unes des plus célèbres chansons d’Édith Piaf. Après le repas et le discours du maire, les hôtes ont investi la piste de danse, enchaînant valses, tangos, rocks et madisons jusqu’au milieu de l’après-midi. ■ SD

Réception des vœux de la municipalité

18/01 Incitative À gauche, la traductrice en LSF (langue des signes française). Au micro, l’ambassadrice d’Afrique du Sud en France, Dolana Msimang.

Photos TG

Comme de coutume, une foule des grands jours était réunie en ce samedi 18 janvier peu avant midi, à l’occasion de la cérémonie publique des vœux présentés aux Arcueillais par le maire, Daniel Breuiller, et la municipalité. Sous la structure éphémère installée dans la cour de l’Espace Julio Gonzalez, en face de la mairie, l’heure était à la convivialité et aux retrouvailles. Pour la première fois, les discours étaient traduits en langue des signes. Le maire, entouré des conseillers municipaux, et en présence notamment de l’ambassadrice d’Afrique du Sud en France, Dolana Msimang, a rendu un hommage vibrant à Nelson Mandela, « l’un des plus grands dirigeants du vingtième siècle ». Et, en cette année d’élections (municipales et européennes, pour ce qui est des suffrages universels directs), il a appelé les Arcueillais « à exprimer nombreux leur voix », avant que chacun partage un verre (et quelques petits fours !) de l’amitié. ■ TG

ANC // Arcueil notre cité Arcueil notre cité n° 244 février 2014 | 9 ANC

La triple fraise de forage.

10 | ANC / Arcueil notre cité n° 244 février 2014

Double page

C’est beau un chantier de géothermie, la nuit

Commencée fin novembre, la phase de forage du doublet de géothermie sur le chantier situé entre la rue Barbusse et l’autoroute A6a se poursuit à un rythme soutenu, vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Un dimanche matin de décembre, les riverains ont été réveillés par un bruit anormalement élevé : la foreuse traversait une couche de silex particulièrement dure. Hormis cet épisode et celui des manipulations des tiges de métal, les nuisances sonores et autres perturbations causées par le forage restent comme prévu relativement limitées pour les riverains qui ont pu visiter le chantier sous toutes ses coutures samedi 11 janvier. Si tout continue de se dérouler sans encombre, le forage des deux puits jusqu’à une profondeur de mille six cents mètres sera terminé vers la mi-mars. ■ Laurent de Villepin L’exploitant Argéo présente le chantier arcueillais de géothermie et le futur réseau de chaleur sur Arcueil-gentilly.reseau-chaleur.fr.

Photographies Nathalie Romero pour Argéo / Cofely Réseaux - GDF Suez

Le poste de commande des conducteurs de la machine de forage Itag.

ANC ANC // Arcueil notre cité Arcueil notre cité n° 244 février 2014 | 11

Actualités

en court

Un chiffre

chiffre en décalage de trois ans par rapport à la réalité. Compte tenu du rythme soutenu de livraison de nouveaux logements ces dernières années, la population arcueillaise dépasse vraisemblablement aujourd’hui les 21 000 habitants. Quoi qu’il en soit, le dépassement officiel du seuil des 20 000 habitants n’a pas qu’un effet symbolique. Ses conséquences les plus notables : augmentation de la dotation globale de fonctionnement allouée par l’État à la commune, en proportion du nombre d’habitants ; augmentation du nombre des conseillers municipaux qui passera de trente-trois à trente-cinq à Arcueil. Ce changement sera effectif dès les élections municipales des 23 et 30 mars prochains. ■ Laurent de Villepin

20 289 Arcueillais

Enfin ! La population d’Arcueil dépasse officiellement le seuil des 20 000 habitants depuis le 1er janvier 2014. Non seulement cette augmentation (345 Arcueillais de plus que l’année dernière) n’est pas surprenante, mais elle est aussi très probablement sous-estimée. Les méthodes de recensement (lire ci-contre) et le mode de calcul de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) produisent en effet un

Un mot

Procuration

La méthode imparfaite de l’Insee Chaque année, 8 % des foyers de la commune sont tirés au sort pour être recensés entre la mi-janvier et la fin février. De fait, à l’échelle d’une ville relativement petite comme Arcueil, si pour une raison quelconque un immeuble d’habitation se trouve provisoirement sous-occupé le jour où il est visité par les agents recenseurs, cela réduit sensiblement et durablement le chiffre de la population officielle de la commune. L’effet y est plus prononcé. C’est ce qui s’est sans doute produit en 2011. Une importante résidence de l’avenue Prieur-de-la-Côte-d’Or, réservée au logement des gendarmes et de leurs familles, s’est retrouvée quasiment vide entre une vague de départs et une vague d’arrivées durant un court laps de temps pendant le recensement. Résultat : Arcueil a, sans autre raison notoire, statistiquement perdu plusieurs centaines d’habitants entre 2011 et 2012. Et il faudra encore plusieurs années pour effacer cette anomalie. ■ LdV

Un concept

Le formulaire peut être rempli sur Internet Les électeurs absents le jour du scrutin, pour raison de santé, de handicap, d’assistance apportée à une personne malade, d’obligations professionnelles, de formation, ou bien parce qu’ils sont en vacances, peuvent voter par procuration. Nouveauté : ils peuvent désormais remplir leur demande de vote par procuration via Internet. Le chemin, très court : Service-public.fr ; onglet « Services en ligne et formulaires » ; recherche rapide « Procuration pour une élection politique » ou « Cerfa 14952*01 », qui est le numéro du formulaire officiel mis en ligne. Une fois complété dans les règles, le formulaire administratif doit être imprimé sur deux feuilles (il sera irrecevable en cas d’impression recto-verso). Les électeurs ont ensuite à se présenter en personne au commissariat de police, à la brigade de gendarmerie ou au tribunal d’instance du domicile ou du lieu de travail, afin de valider leur demande. Cette dernière démarche reste en effet indispensable pour que la demande de vote par procuration puisse être prise en compte, puis transmise à la commune dans laquelle les électeurs votent. La procédure classique reste bien sûr valable : les électeurs peuvent toujours utiliser les formulaires cartonnés disponibles aux guichets (Cerfa n° 12668*01). ■ PhL Imprimer

Vote par procuration

( code électoral, article L. 71 à L. 78 et R. 72 à R. 80 )

Réinitialiser

N°

Code postal

( bis, ter…) Type de voie

Nom de la voie

Commune : ___________________________________

Tél. : ______________ Courriel (recommandé) : ________________________________ Né (e) le :

la liste électorale ( ne cocher qu’une seule case )

r ése rvé à l’ ad mi ni s t r at i on

▼ Inscrit (e) sur

de la commune de : ________________________________________________ Département / Collectivité : _________________________________________

consulaire de* : ____________________________________________________

Pays : _____________________________________________________________

▼ ▼ (cocher la case 1 pour établir une procuration, la case 2 pour résilier une procuration ou les cases 2 et 1 pour résilier une procuration et en établir une nouvelle)

Donne procuration pour voter à ma place à :

Nom de naissance : __________________________________________________ Prénom (s) : __________________________________________________________ Adresse personnelle : ___ ____ _________ __________________________ N°

Code postal

( bis, ter…) Type de voie

Nom de la voie

Commune : ________________________________

Né (e) le :

Qui est inscrit (e) sur la liste électorale de la même commune ou sur la même liste électorale consulaire que moi.

▼ La

présente procuration est valable : ( cocher « pour l’élection » ou « jusqu’au » )

pour l’élection ________________________ du type d’élection

pour le premier tour seulement pour le second tour seulement pour les deux tours

date du premier tour

( ne cocher qu’une seule case )

Résilie à la date de signature du présent document toute procuration que j’ai établie antérieurement :

Fait à : _____________________________ h

Devant : ___________________________

MI-SG/DICOM

Signature et cachet de l’autorité ayant délivré la procuration :

* Case à cocher pour les seuls électeurs établis hors de France ayant choisi de voter exclusivement à l’étranger et non en France. ** La procuration peut être établie pour une durée maximale d’un an sur le territoire national et de trois ans dans les ambassades ou postes consulaires pour les Français établis à l’étranger.

Plier dans ce sens

Heure :

LE MANDANT :

(Signature du demandeur)

Le :

12 | ANC / Arcueil notre cité n° 244 février 2014

Vote par procuration

jusqu’au ** :

Nom de naissance : ____________________________________________________ Prénom (s) : ____________________________________________________________ Adresse personnelle : ____ ____ _____ ________________________________

Adresse complète de lA mAirie destinAtAire

cerfa

N° 14952*01 (D)

Loto solidaire Le principe du loto solidaire organisé pour la troisième année consécutive par le collectif de l’assemblée de quartier Laplace est simple et efficace : chaque habitant apporte des denrées non périssables (conserves, gâteaux, pâtes, chocolat...) au bénéfice de l’Éclaircie, l’épicerie sociale de la Maison des Solidarités, et se voit remettre en échange des cartons de jeu. Puis le loto bat son plein, animé par un Jean Pelaprat jovial. La quarantaine de participants a apporté l’équivalent de 500 euros en produits consommables. Cette manifestation familiale et chaleureuse s’est déroulée dimanche 19 janvier à l’école Aimé Césaire autour d’une galette des rois offerte par l’assemblée de quartier. Les plus chanceux ont gagné un cinéma à domicile, une tablette tactile et un robot aspirateur. ■ CG

Conseil municipal

Actualités

Budget 2014

Continuité côté fonctionnement, transition côté investissement Le budget communal 2014 a été adopté (à l’unanimité des conseillers, moins quatre abstentions) lors de la séance du conseil municipal du 12 décembre. Les chiffres font état d’une continuité par rapport aux années précédentes, à l’exception d’un montant d’investissement en net retrait, pour tenir compte de la transition électorale. Le budget total de la Ville d’Arcueil enregistre une baisse de – 7,5 % par rapport à 2013. En effet, alors que la section fonctionnement est en légère hausse (+ 1,5%, soit une augmentation proche de l’inflation), la section investissement diminue, elle, très fortement (- 34 % par rapport à l’année dernière : il est vrai qu’en 2013 les investissements culminaient à un niveau record). Ce coup de frein sur l’investissement répond au souci démocratique de limiter les engagements sur de nouveaux projets à la veille du renouvellement de la municipalité (les élections municipales ayant lieu les 23 et 30 mars). Il coïncide aussi logiquement avec une pause dans l’avancée des programmes d’aménagement urbain, hormis la rénovation du Chaperon-Vert qui est en pleine phase active. La répartition des dépenses de fonctionnement par grands secteurs d’activité, qui reflète à la fois les compétences de la commune et les priorités de l’équipe municipale, reste stable par rapport aux années précédentes (voir ci-dessous).

29 %

40 %

Administration, entretien des bâtiments communaux

Éducation, enfance, jeunesse

12 % 2 %

Sécurité et tranquillité

8 % 11 % Culture,

Solidarité, centre de santé, crèches et aide aux personnes âgées

Développement durable urbain, logement, cadre de vie

sport, citoyenneté, animations

Répartition des dépenses : les grands secteurs d’activité

Les dotations de l’État à la commune repartent fortement à la baisse. En effet, après une stabilisation annoncée en 2013, les concours financiers de l’état aux collectivités locales doivent diminuer d’un milliard et demi d’euros en 2014. Pour Arcueil, l’évolution, négative, du montant de la dotation globale de fonctionnement est la suivante : - 3,71 % en 2012, - 2,27 % en 2013 et - 9 % prévus en 2014. Et il faut y « ajouter » l’effritement dû à l’inflation. Parallèlement, la contribution d’Arcueil aux fonds de péréquation (mécanisme de prélèvement des villes les plus riches en faveur des villes les plus pauvres) atteindra 240 000 euros en 2014, soit une augmentation de plus de 40 % (1). Le potentiel financier d’Arcueil (ressources fiscales de la commune en provenance des ménages et des entreprises + dotations de l’État) est plus élevé que celui des villes comparables (1 725 euros par habitant en 2013 contre 1 204 euros pour la moyenne de la strate des communes de plus de 10 000 habitants d’Île-de-France). Cet écart s’explique par une politique dynamique en faveur de l’implantation d’entreprises qui contribuent à plus de la moitié des ressources de la Ville d’Arcueil. On retrouve cet écart dans les dépenses et les recettes courantes de fonctionnement qui sont plus élevées à Arcueil que dans la moyenne de la strate. Cette relative aisance des finances de la commune doit être appréciée en fonction du niveau de vie des Arcueillais qui est assez sensiblement inférieur à celui de la population francilienne (le revenu moyen par habitant en 2012 était de 14 137 euros à Arcueil contre 17 242 euros pour l’ensemble de la région parisienne). Autres données sociales à prendre en compte : 38 % des foyers arcueillais ne sont pas imposables, 32 % des familles sont monoparen

Investissement

8,567 M€ Fonctionnement

39,315 M€

Budget primitif 2014 : 47,882 millions d’euros Rappel budget primitif 2013 = 51,788 M€ Investissement = 13,057 M€ Fonctionnement = 38,731 M€

tales (soit 10 % de plus que la moyenne nationale) et les logements sociaux représentent 44 % du parc de logement. La capacité de désendettement (ratio qui indique la capacité théorique de la commune à rembourser sa dette, rapportée à l’épargne qu’elle dégage annuellement) s’établit à 2,3 ans en 2012 à Arcueil contre 5 ans (en 2010) pour la moyenne des villes comparables. Ce ratio indique donc que l’endettement d’Arcueil est particulièrement sain. Preuve de la poursuite de ce cercle vertueux, le montant des nouveaux emprunts (1,8 million d’euros) contractés en 2014 sera inférieur au montant consacré au remboursement du capital dû (1,98 million d’euros). D’autre part, 91 % des emprunts contractés par la Ville d’Arcueil ont été souscrits à des taux simples, qui sont beaucoup plus sûrs que les taux variables. Ces derniers ont été vendus il y a quelques années par les banques comme une recette miracle. Ils mettent aujourd’hui sérieusement en difficulté certaines collectivités locales. Enfin, une augmentation zéro des taux de la fiscalité communale (taxe foncière à 20,95 % et taxe d’habitation à 14,29 %) a été votée pour 2014, et ce pour la onzième année consécutive. ■ Laurent de Villepin (1) Le budget de l’an dernier prévoyait déjà un doublement de cette contribution, mais elle est en fait restée stable entre 2012 et 2013. Une stabilité liée à la nécessaire révision du mode de calcul de la péréquation, qui a le grave défaut de ne pas prendre en compte le niveau de vie des habitants. L’intégralité des données présentées et la liste des subventions aux organismes et associations sont consultables sur Arcueil.fr.

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Actualités

quartiers

Quand galette rime avec marionnettes

Délicieux moment

Jean-Macé Magie et conte étaient à l’honneur à l’école Jean-Macé, dimanche 12 janvier, à l’occasion de la galette des rois organisée par l’assemblée de quartier Jean-Macé. Avant de savourer l’excellente galette d’un boulanger arcueillais, les soixante-dix participants (dont une large majorité d’enfants) ont assisté à un spectacle de magie donné

par les enfants de l’Amicale des anciens élèves de la cité-jardin : Christian, Glodi, Hakim, Melvin, Raïssa, Richie et Yasmina, âgés de 7 à 11 ans (photo ci-dessus). Puis l’excellente conteuse Hélène Loup a transporté l’auditoire dans son monde, entre chaton et paradis perdus, expliquant à sa façon l’histoire non moins magique de la fève dans les galettes. Un délicieux moment de partage. ■ CG

Joliot-Curie Un goûter convivial autour d’une galette des rois et d’un spectacle de marionnettes de la Compagnie du Théâtre à sornettes, tel était le menu proposé aux habitants par l’assemblée de quartier Joliot-Curie en ce samedi 11 janvier. Cent soixantesept « Joliot-Curieux », dont soixante-treize enfants, se

sont ainsi retrouvés dans le réfectoire de l’école Olympede-Gouges pour savourer cette joyeuse après-midi. Pendant près d’une heure, les enfants ont suivi les aventures autour du monde de Lolo la goutte d’eau, à la rencontre des terribles Dame Sécheresse (photo ci-dessus) et Dame Pollution, avant de chercher la fève dans leur part de galette. ■ CG

Vers une nouvelle dynamique ? Le Plateau / Kergomard

De la bonne musique, un bon buffet, tous les ingrédients étaient réunis pour permettre aux habitants du Plateau de passer une excellente soirée ! Samedi 30 novembre, le collectif de quartier avait organisé un rendez-vous convivial à l’école maternelle Pauline-Kergomard, afin de renouer avec les habitants et de relancer l’assemblée de quartier qui s’est un peu essoufflée ces dernières années.

Photos SD

Décentraliser des initiatives culturelles

Composé de musique classique, de musique populaire et d’improvisation, le concert du Quatuor Alpha a précédé un apéritif dînatoire, le 30 novembre, à l’école Pauline-Kergomard.

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« Les habitants se sont désengagés petit à petit du collectif, constatent Francine Ketfi et Ariane Ledoré-Goodwin, conseillères municipales et élues référentes du quartier. Certains ont déménagé, d’autres sont trop pris par leur famille ou d’autres encore ne se reconnaissaient plus dans les projets proposés. » Francine Ketfi ajoute : « Il faut dire aussi que la configuration du quartier ne faci-

lite pas les choses. Les habitants sont un peu excentrés et se tournent soit vers Le Kremlin-Bicêtre, soit vers Villejuif. » « C’est vraiment dommage qu’il n’y ait pas plus de monde ce soir. Les gens veulent que cela s’améliore, mais ils ne s’investissent pas, regrettaient pour leur part Rachida et Mohamed, un couple installé dans le quartier depuis 2000. Pour la fête des voisins, nous avions proposé aux habitants de notre rue d’organiser un repas ou un apéritif, mais finalement personne n’a voulu faire quoi que ce soit. » Comment relancer l’assemblée de quartier ? Comment inciter les habitants à créer une nouvelle dynamique, afin qu’ils s’approprient de nouveau leur quartier ? Les élues réfléchissent. La solution pourrait passer par des initiatives culturelles décentralisées, afin que les habitants soient plus concernés par la vie de la cité et qu’ils se sentent ainsi moins isolés. ■ Sandra Deruère

Entreprises

Actualités

Idefisc et Start-Way

Le coworking gagnant Les deux sociétés Idefisc et Start-Way proposent, de conserve, à Arcueil et ailleurs, des espaces de travail conviviaux à de jeunes entreprises en devenir.

Soutien juridique et conseils financiers Idefisc a développé un partenariat avec l’entreprise Start-Way, installée dans le même immeuble arcueillais. Cette dernière propose des espaces de travail en location. Il y en a neuf en Île-de-France et un à Rouen. Six supplémentaires doivent ouvrir au cours de l’année. La plupart

L’ancien fournil de la boulangerie Paul, rue Guy-de-Gouyon-du-Verger, réhabilité par Idefisc. Il abrite une partie de la société ainsi que les bureaux de Start-Way qui y loue des postes de travail.

des locataires sont des entrepreneurs et des start-up. Ces espaces de travail leur permettent de ne pas se retrouver isolés lors du lancement de leur entreprise et de bénéficier d’un endroit où recevoir leurs clients. La synergie entre les différentes structures qui travaillent dans ces lieux, dits de « coworking », est forte. « On a plus de contacts que chez soi, témoignent Ben et Amel Benzoughari, créateurs du traiteur Les Jardins du Délice et utilisateurs de postes de travail. On profite de l’écosystème généré par la présence d’autres sociétés. C’est un concept très porteur. De plus, les locaux sont très beaux, ils constituent une belle vitrine. »

defisc rénove des friches industrielles pour les transformer en immeubles de bureaux. Elle a réalisé une centaine de réhabilitations, dont une dizaine à Arcueil. Bien que le siège se trouve à Paris, l’essentiel de son activité est situé rue Guy-de-Gouyon-du-Verger, dans d’anciens fournils du boulanger Paul. Idefisc aménage de tels ateliers abandonnés, en essayant toutefois de conserver le caractère architectural d’origine et en s’adaptant aux demandes de ses clients. « On tente de créer des locaux attrayants en utilisant des matériaux nobles. On agence ainsi de nombreux espaces de communication et de convivialité », présente le directeur François-Régis Gouband. Cuisines, canapés ou salles de sport confèrent alors aux lieux un « esprit loft ». Les clients sont surtout de jeunes entreprises des secteurs de la communication et du web.

Start-Way apporte aussi un soutien juridique et des conseils financiers pour contribuer à cultiver cette pépinière de talents. Différentes formules sont proposées, de 109 à 329 euros par mois pour un espace de travail, poste en open space ou bureau fermé. De surcroît, les clients ont la possibilité de naviguer entre les différentes implantations franciliennes. ■ Kevin Gouttegata > Idefisc: Idefisc-corp.com, tél. 01 47 40 10 86. > Start-Way: Start-way.com, tél. 01 47 40 34 47. Le coworking est un type d’organisation du travail qui regroupe deux notions : un espace de travail partagé, mais aussi un réseau de professionnels encourageant l’échange et l’ouverture.

Le Club Val-de-Bièvre entreprises organisait un petitdéjeuner à l’hôtel de ville d’Arcueil le mardi 10 décembre pour une « spéciale Arcueil ». Tous les chefs d’entreprises arcueillaises étaient donc conviés. Présidé par Stéphanie Veyssière, ce club a vocation à apporter un soutien aux sociétés et entend contribuer au développement économique au sein de l’agglomération du Val-de-Bièvre. L’objectif est de créer un espace de dialogue entre les entreprises et

leurs dirigeants pour favoriser leur mise en réseau. Le club organise régulièrement des événements, des ateliers sur différentes thématiques économiques ou encore des conférences. Le 10 décembre, après une présentation d’Arcueil par le maire, Mme Veyssière a mis en valeur l’association, dont les locaux se situent dans l’immeuble « la Fabrique » à Cachan, et ses activités. ■ KG > Clubvaldebievrentreprises.com ; tél. 01 49 84 85 83.

Stéphanie Veyssière, présidente du Club Val-de-Bièvre entreprises, devant les responsables de société arcueillais, mardi 10 décembre, à l’hôtel de ville d’Arcueil.

Club Val-de-Bièvre entreprises

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Actualités

Mémoire

Décès de Nelson Mandela Hommages des Arcueillais La disparition de « Madiba », jeudi 5 décembre, a suscité une immense émotion partout dans le monde. À Arcueil, ce sentiment a été renforcé par le souvenir de sa visite.

uillet 1996. En visite en France, l’ancien leader de l’African National Congress (ANC) devenu président de la République d’Afrique du Sud avait bousculé l’agenda officiel pour venir en personne honorer la mémoire de Dulcie September, citoyenne d’Arcueil représentante en France de l’ANC et assassinée huit ans auparavant à Paris par des agents du régime de l’apartheid. Ce jour-là, un dimanche 14 juillet, il fut accueilli par des milliers d’Arcueillais et leur maire, Marcel Trigon, fondateur des Rencontres nationales contre l’apartheid. Depuis, la Ville d’Arcueil a développé une coopération avec celle d’Athlone (située dans la banlieue du Cap) ; elle entretient la mémoire de Dulcie September au travers d’initiatives engageant les élèves du collège qui porte son nom ; et elle accueille régulièrement des personnalités diplomatiques, politiques et artistiques d’Afrique du Sud.

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Chorale et patchwork

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Il faut relever 4 aussi l’hommage organisé à l’Unesco le 11 décembre par cette ambassade, en présence de Yamina Benguigui, ministre déléguée chargée de la francophonie, auquel a participé la chorale du collège, dirigée par le professeur de musique, M. Roux (photo 4). Notons enfin les cérémonies organisées par la section arcueillaise du réseau Ifafe (Initiatives des femmes africaines femmes de France et d’Europe), et la réalisation par une dizaine d’enfants de l’accueil de loisirs maternel Olympe de Gouges d’une fresque en patchwork de tissus représentant le visage de Nelson Mandela au milieu du continent africain (photo 5). ■ Laurent de Villepin

Photos DR

La mort de celui que l’on surnommait affectueusement « Madiba » a été annoncée dans la soirée du jeudi 5 décembre 2013. Dès le lendemain matin, la direction du collège arcueillais a rassemblé les sept cents élèves pour une minute de silence particulièrement émouvante en présence d’élus (photo 1). Dans la foulée, le maire et une délégation de la municipalité ont fleuri la plaque de l’avenue qui porte son nom, en présence en particulier de responsables et de salariés de la société Orange, dont le siège est situé à cette adresse (photo 2). Parallèlement, les drapeaux avaient été mis en berne sur le fronton de l’hôtel de ville et sa façade « habillée » d’un portrait du grand homme et de photos rappelant sa visite en 1996 (photo 3). Un livre d’or a recueilli les témoignages d’une centaine d’habitants ; il a été transmis à l’ambassade d’Afrique du Sud à l’occasion des vœux de la municipalité.

Photos PhL

Dossier

Dans le monde de « Dulcie »

■ Dossier réalisé par Philippe Lorette, Kevin Gouttegata et Colline Gori

L’unique collège d’Arcueil est aujourd’hui celui de sept cents élèves (comptabilisés précisément le 9 janvier). Un effectif qui ne cesse de s’accroître depuis cinq ans. Après le dossier d’ANC/Arcueil notre cité de février 2007 (« Au cœur de “Dulcie” »), ce numéro donne la parole à la responsable de « Dulcie » (raccourci du collège Dulcie September), à la Fédération des conseils de parents d’élèves et aussi à quelques jeunes anciens collégiens.

« Notre objectif : faire progresser les élèves » Principale du collège Dulcie September depuis la rentrée 2012, Marie-Odile Rosario souligne les atouts de l’établissement arcueillais et expose sa méthode faite de pragmatisme.

ue pensez-vous de la réputation de « Dulcie » ? On entend dire que… Marie-Odile Rosario. [Elle coupe] Je ne connais pas les rumeurs. Et à fortiori, je ne travaille pas avec elles. Dulcie September est un collège où tout le personnel fait ce qu’il faut pour les élèves. Il n’y a pas plus de problèmes ici qu’ailleurs, que dans un établissement similaire où cohabitent sept cents adolescents. Le collège d’Arcueil ne fait pas un tri à l’entrée. Il scolarise. Toutes les couches de la société sont représentées. Tous les niveaux aussi, de l’Ulis, l’unité localisée pour l’inclusion scolaire, jusqu’aux élèves de troisième qui intègrent le lycée Henri IV à Paris 5e.

Les réponses disciplinaires… Les réponses adéquates sont apportées. En haut de l’échèle, il y a eu un conseil de discipline en 2012/2013, sans exclusion ; il y en a eu cinq de septembre à décembre 2013, assortis de trois exclusions. Où en est l’absentéisme des élèves ? Le taux d’absentéisme a été de 3,8 % pour l’année 2012/2013. Il est en baisse. C’est un bon résultat, obtenu grâce au service de la Vie scolaire et aux relations suivies avec les familles. Réparons un oubli de la part d’ANC/ Arcueil notre cité. Quel a été le taux

de réussite au diplôme national du brevet en juin dernier ? 80,5 %. C’est trois points et demi de plus qu’en juin 2012. Quel est l’objectif pour 2014 ? Progresser. On voudrait tous atteindre 85 %. C’est un objectif à la fois difficile et raisonnable. Il implique la mobilisation de tous. Au-delà de 85 %, la marge semble très réduite. Quelle est votre méthode ? Je n’ai pas de méthode, pas de doctrine. Ma volonté est de faire progresser les élèves et de fédérer les équipes autour de cet enjeu. Je sais que je peux notamment compter sur d’excellents professeurs, très sérieux, qui s’investissent beaucoup dans leur travail. Il y a aussi des partenaires extérieurs précieux, comme la municipalité et ses services qui ont mis sur pied des ateliers et un soutien scolaire [page suivante]. Mais rien n’est linéaire. Je suis très pragmatique. En matière de pédagogie, je n’ai pas de dogme non plus. Un exemple : neuf élèves de sixième ont redoublé. Neuf sur cent quatre-vingts. C’étaient les meilleures solutions, données cas par cas. Et pour le brevet ? Comment atteindre les 85 % ? Pour progresser tout du moins, les professeurs principaux et moi-même avons reçu durant le mois de janvier les élèves

de troisième qui ont obtenu des résultats insuffisants lors des examens blancs de décembre. Ils ont besoin d’être accompagnés et relancés. Ce n’est qu’un exemple. On déploie aussi une nouvelle et belle énergie dans l’organisation des devoirs sur table de tous les élèves de cinquième. Depuis septembre dernier, les cinquièmes réunis planchent deux heures par mois. Le ton est donné ainsi dès la deuxième année de collège. Il n’y a pas que du pragmatisme dans votre fonction et mission ? Je vous le répète : la République se doit de scolariser tous les enfants. Le premier défi était et reste celui de la masse. Mais aujourd’hui, le deuxième défi, de plus en plus prégnant, est celui de la personnalisation, de l’accompagnement personnalisé. J’ajouterai un troisième défi. Il concerne l’outil pédagogique Internet. Comment l’adapter à l’école ? Depuis deux ans, le Conseil général du Val-deMarne dote chaque élève de sixième d’un ordinateur portable. L’informatique et Internet sont de plus en plus présents dans la vie et donc dans l’enseignement. S’il est nécessaire de maîtriser l’outil, il est aussi impérieux de cerner ses limites et ses dérives. ■ Philippe Lorette

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Dossier

Mairie et collège : partenaires Grâce à une étroite collaboration entre la Ville d’Arcueil et le collège Dulcie September, efficiente depuis plus de dix ans, les élèves ont accès à un large éventail d’activités éducatives, culturelles et sportives.

armi ses missions, le service jeunesse de la Mairie d’Arcueil agit comme partenaire du collège Dulcie September. Pour ce faire, il compte trois dispositifs pilotés par Carole Turmeau, secondée par Sébastien Vilnat, deux fonctionnaires territoriaux. Le plus important est « L’Entraide », qui propose, à l’Espace Jeunes, une aide quotidienne aux devoirs. Chaque jour, une trentaine de collégiens (plus d’une centaine d’élèves différents tout au long de l’année) bénéficient de cette aide encadrée par les deux animateurs. En lien avec le service culturel, le programme « Culture + » permet aux collégiens d’assister gratuitement aux spectacles de la saison et de bénéficier d’un tarif réduit pour leur accompagnateur. Il leur facilite aussi l’organisation de séjours et leur donne la possibilité de sélectionner un spectacle qui sera programmé à l’Espace Jean Vilar. Enfin, « Les Ateliers du midi », qui ont lieu dans l’enceinte du collège à l’heure du déjeuner, proposent des activités autour du théâtre, de la mode, de la musique, de la lecture, du journalisme, du développement durable et de la batucada (percussions traditionnelles du Brésil). Cinquantequatre collégiens y participent cette année. Ils sont encadrés par les deux animateurs de la Ville, épaulés par des intervenants extérieurs. Autre forme du partenariat entre la Mairie et le collège, « L’Aide aux projets de classe » participe au financement d’un projet soumis par des enseignants, à hau-

Chaque jour, les employés territoriaux Carole Turmeau et Sébastien Vilnat aident une trentaine de collégiens à faire leurs devoirs. Un tourbillon de matières et de niveaux qui ne leur laisse pas de répit.

teur de 3 500 euros par an, dont 1 500 euros pour le transport.

Deux heures de sport en plus pour les classes culturelles et sportives Le service municipal des sports intervient quant à lui auprès des classes culturelles et sportives de sixième et de cinquième. Deux heures de sport hebdomadaires supplémentaires leur permettent de découvrir une activité, de son histoire à sa pratique. Cette année, le programme des élèves de sixième comprend cirque, tir à l’arc, natation, tennis et tchoukball (nouveau sport d’équipe né en Suisse et

Photos Matthieu Boudon

Dans le cadre des classes culturelles et sportives du collège, une partie de la 5e A s’est rendue à l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) le 10 décembre dernier. Au programme de cette journée exceptionnelle : visite du campus olympique, accueil au pôle France Taekwondo, entretiens avec les entraîneurs nationaux et sportifs de haut niveau.

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de plus en plus en vogue). Tandis que le programme des élèves de cinquième comprend rollers, escalade, taekwondo, basket et sauvetage aquatique. Ici, pas de notes. Les élèves s’auto-évaluent. À noter également l’intervention (deux heures par an) du Service communal d’hygiène et de santé auprès des classes de quatrième et troisième sur la sexualité, et au sujet de la nutrition auprès de la classe Relais. Enfin, le service prévention et sécurité coordonne des actions sur les jeux dangereux auprès des classes de sixième et une sensibilisation à l’accès au droit à l’intention des élèves de quatrième. ■ Colline Gori

Dans le monde de « Dulcie »

PhL

Réunion de présentation du collège Lundi 10 février, à 20h, à l’hôtel de ville, une réunion d’information à l’intention des parents d’élèves des classes de CM2 est organisée par l’association FCPE de parents d’élèves du collège DulcieSeptember d’Arcueil et la municipalité, en présence de l’équipe pédagogique du collège.

700 élèves (pile)

Des parents studieux

Collège Dulcie-September 1 mail Gaston-Doiselet Tél. 01 45 46 30 30 - Dulcie-september.fr

Issus de la liste FCPE, sept représentants élus siègent au sein du conseil d’administration du collège. Mais ils sont loin d’être les seuls parents d’élèves à suivre attentivement la vie de l’établissement.

Augmentation préoccupante du nombre des élèves Deux parents sont présents à chaque conseil de classe et trois aux conseils de discipline. « Nous participons aussi aux commissions permanentes, notamment à la commission éducative, précise Hélène CaillatGrenier, la présidente de l’association qui a pris cet automne le relais de Sophie Duboué, actuelle vice-présidente. Ce groupe étudie les problèmes liés aux jeux dangereux, à l’utilisation abusive de Facebook, au tabac, aux

Hélène CaillatGrenier, présidente de l’association FCPE du collège Dulcie September : « Ce qui nous anime, c’est le bien-être des enfants et l’information des parents. »

Principale : Mme Rosario Principal adjoint : M. Yassili Conseillères principales d’éducation : Mme Synowiecki ; Mme Bobillier (mi-temps) Assistante sociale : Mme Urbizu (mi-temps)

PhL

ardi 14 janvier, 20h30. Une quinzaine de parents d’élèves se retrouvent dans la « salle des mariages » de l’ancien hôtel de ville et actuel centre Marius Sidobre. Ni galette, ni conférence au programme. Il s’agit de la réunion de travail mensuelle de l’association FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) du collège Dulcie September. Dans ce magistral et vénérable décor IIIe République, l’heure est aux débriefings, aux bilans – en bon français –, à l’entame du deuxième trimestre, après le conseil d’administration (CA) de l’établissement, et après les commissions et conseils de classe de décembre. Même si un parent seulement sur huit (140 votants sur 1092 inscrits – les deux parents peuvent voter) a participé en octobre dernier à l’élection des représentants au sein du CA, la FCPE, seule candidate, s’applique à faire son travail de liaison avec la constance et le sérieux requis. D’autant que cinq CA rythment la vie administrative et économique du collège. Budget, dotations horaires, achat de matériels, règlement intérieur n’ont ainsi pas de secret pour les parents, les sept représentants titulaires équivalant à sept voix sur vingt-cinq au sein du CA. Une part déterminante.

Le collège Dulcie-September est né de la fusion des deux établissements d’Arcueil, le collège Évariste-Galois et le collège Jean-Jaurès. La première pierre a été posée le 26 septembre 1992. Il a été inauguré deux ans plus tard, en avril 1994.

relations filles - garçons… Ce qui nous anime à chaque fois, c’est le bien-être des enfants et l’information des parents. » La FCPE sait être opiniâtre et revendicative. Les quatre heures de dotation « retrouvées » en 2013 et le demiposte supplémentaire de CPE (conseillère principale d’éducation) « gagné » en septembre constituent deux exemples de l’efficacité de la fédération dans ses démarches auprès de l’inspection académique. « Dulcie September a de nombreux atouts, vante Mme Caillat-Grenier. Je suis impressionnée par l’énergie des différentes équipes. » Et de passer en revue les classes culturelles et sportives, la classe solidaire, l’option bilangue, le dynamisme de l’assistante sociale, le professionnalisme des enseignants… Tout va donc pour le mieux ? « On est inquiet face à l’augmentation du nombre des élèves, appuient cependant Mmes CaillatGrenier et Duboué. En septembre prochain, le collège accueillera 730 élèves. Est-ce que l’établissement sera toujours adapté ? Nous restons attachées à ce collège, comme à la mixité sociale qui le caractérise. Deux collèges à Arcueil, cela voudrait sans doute dire deux étiquettes. Il faudra toutefois trouver une solution avec le gestionnaire, le Conseil général du Val-de-Marne. » ■ PhL

Conseillère d’orientation et psychologue : Mme Rottier (mi-temps) 700 élèves au total (précisément ; effectif comptabilisé le 9 janvier 2014) 7 classes de sixième (la septième classe a été ouverte en septembre 2013) 6 classes de cinquième (une septième classe ouvrira en septembre 2014) 6 classes de quatrième 5 classes de troisième 1 section d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) de 64 élèves, fonctionnant par classe de 15 ou 16 élèves (la cuisine constitue la dominante de la Segpa du collège d’Arcueil) ; directrice : Mme Brami 1 unité localisée pour l’inclusion scolaire (Ulis) de 8 élèves (adolescents dont le handicap a été reconnu), susceptibles au cours de leur scolarité d’intégrer les autres classes 54 professeurs 10 agents de service 1 gestionnaire 2 secrétaires 8 surveillants

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Dossier

L’après-Dulcie… Quatre jeunes anciens élèves du collège d’Arcueil racontent leur parcours scolaire et universitaire, voire professionnel.

Julie Tricarico, 24 ans Professeure de théâtre

Élève au collège Dulcie September de septembre 2000 à juin 2004

Sarah Berger,

19 ans Étudiante en seconde année de BTS tourisme

Élève au collège Dulcie September de septembre 2005 à juin 2009

« J’aime emprunter la passerelle qui va du réel à la scène » « J’ai de bons souvenirs du collège, il y avait une bonne ambiance, c’était sympa. Cela a été quatre années d’études bien sûr, mais aussi beaucoup de plaisir, notamment en participant au journal Déclic pendant trois ans. Après avoir obtenu mon baccalauréat littéraire, je suis allée en hypokhâgne [classe préparatoire littéraire aux grandes écoles]. Une année m’a suffit. C’est le cadre scolaire poussé à son maximum. Après coup, je me suis rendue compte que c’était une excellente formation, très riche, mais je n’étais pas prête à mettre tout de côté pour la suivre à fond. J’ai donc opté pour une licence de lettres modernes, puis un master en littérature comparée à la Sorbonne, consacré principalement à l’étude du théâtre. « Depuis l’enfance, je suivais les cours de la compagnie Falaises et plateaux à Arcueil, au « Bahut », avenue du Président-Salvador-Allende. C’est l’endroit où je me sentais bien, à la différence de la prépa, et j’apprécie les gens qui travaillent làbas. J’ai une vraie passion pour le théâtre. J’aime emprunter cette passerelle, entre le monde réel

et la scène. On oublie un peu ce qu’il y a autour. On apprend aussi à compter les uns sur les autres. « À un moment, j’ai eu l’envie et l’occasion de m’investir en devenant assistante d’un professeur. Après trois ans, ils m’ont proposé d’ouvrir un atelier pour donner des cours. J’ai été un peu surprise, car on se demande toujours si on est bien qualifié pour ça. Mais ce n’est que le premier pas qui coûte. Cela fait cinq ans que j’enseigne. C’est agréable de transmettre quelque chose et d’aider les enfants à s’épanouir. « J’ai aussi constitué deux troupes avec des amis. Elles se sont un peu dissoutes maintenant. C’est dommage car elles commençaient à décoller. Nous avons joué dans des théâtres, lors de soirées, nous avons aussi tourné des courts métrages. Lancer un spectacle, c’est une belle aventure collective. Pour l’instant, je suis bien ici, mais dans l’avenir je souhaiterais travailler en tant que comédienne également ; c’est important de pratiquer et j’aime ça. » ■ Kevin Gouttegata

« Je voudrais bien créer et organiser des événements dans la gastronomie » « Mes années collège se sont très bien passées. Participer à la rédaction du journal Déclic pendant trois ans a notamment été une bonne expérience, grâce au travail de groupe, aux interviews, aux rencontres… On s’investissait dans quelque chose de réel, pour un résultat concret, la sortie du numéro. « Après un baccalauréat scientifique au lycée Darius Milhaud, je me suis rendue compte que les sciences n’étaient pas vraiment faites pour moi. J’ai découvert la filière tourisme en me rendant à des salons étudiants. J’aime voyager, découvrir, apprendre des choses, donc ça m’attirait. Parmi les pays que j’ai visités, le Mexique est celui que j’ai le plus apprécié. Les paysages y sont superbes, la culture riche et intéressante. « Les cours en BTS sont presque tous directement liés au tourisme. Nous effectuons plusieurs stages, ce qui permet de voir différents métiers.

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J’ai été par exemple guide sur un bateau-mouche pendant trois semaines. Nous avons aussi fait un voyage d’étude à Cuba, qui je l’avoue ressemblait quand même beaucoup à des vacances. « L’examen aura lieu à la fin de l’année, mais c’est une nouvelle formule que nous ne connaissons pas totalement. Il y a pas mal d’oraux et ce n’est pas ce que je préfère, étant d’un naturel assez timide. J’ai un peu peur, car nous ne sommes pas encore très bien préparés. « L’avenir, c’est forcément quelque chose de flou pour le moment. Je me verrais bien travailler dans l’événementiel. C’est ce qui m’attire aujourd’hui. J’aimerais bien créer et organiser des événements, notamment dans la gastronomie. Je compte faire une licence professionnelle, puis un master dans ce domaine. Par contre, je ne me vois plus vivre à Paris. Et je souhaite bouger, je ne veux pas être fixée quelque part. » ■ KG

Dans le monde de « Dulcie »

Émile Brès, 23 ans

Étudiant à l’École polytechnique

Élève au collège Dulcie September de septembre 2001 à juin 2005

Audrey Delize,

23 ans Étudiante en master 2, préparation au CAPES d’histoire-géographie

Élève au collège Dulcie September de septembre 2001 à juin 2005

« à Polytechnique, on apprend beaucoup sur le travail en équipe » « Mes parents ont hésité à m’inscrire à “ Dulcie”, à cause d’une prétendue mauvaise réputation sur le niveau ou la fréquentation. Finalement, c’était très bien, il y avait de bons profs et je n’ai jamais eu de problèmes particuliers. J’ai bien aimé mes années collège, notamment les cours de technologie et de français. Finalement, c’était très bien. « J’ai ensuite été accepté sur dossier au lycée Louis-le-Grand, à Paris 5e. Une fois le baccalauréat scientifique en poche, j’ai continué là-bas en « maths sup » [première année de classe préparatoire scientifique]. C’est dur, évidemment. Mais avoir déjà fait trois années dans un lycée difficile, avec beaucoup de travail, m’a aidé. « J’ai redoublé en seconde année car je n’étais pas satisfait de mes concours. Polytechnique n’était pas forcement l’objectif. Je l’ai eue à la seconde tentative. Dès l’entrée, on suit une formation militaire. On y apprend beaucoup sur le travail en équipe. Après trois mois, j’ai été affecté à l’école des sous-officiers à Rochefort (Charente-Maritime) pour encadrer les nouvelles recrues. Durant cette période et grâce à une permission de dix jours, j’ai participé au 4L Trophy,

un raid humanitaire à travers la France, l’Espagne et le Maroc. « La formation à l’École polytechnique est multidisciplinaire. On découvre de nombreuses matières scientifiques, avant de se spécialiser, en informatique en ce qui me concerne. L’informatique est partout aujourd’hui, et ce sera de plus en plus le cas. J’aimerais que cela constitue le cœur de mon futur métier. Je me verrais plutôt dans une start-up. Je ferai peut-être une thèse avant. En septembre, je pars à Singapour pour une dernière année d’approfondissement dans une université. « Via des associations, j’ai donné et donne encore des cours à des élèves, notamment de lycées situés en zone d’éducation prioritaire qui viennent visiter des grandes écoles. J’aime faire ça, échanger et discuter, pour leur faire comprendre que c’est possible de les intégrer. C’est vrai qu’il faut beaucoup bosser, mais le plus dur est de prendre le rythme sans tarder. Polytechnique n’est pas forcément inaccessible. Il n’y pas que des génies. Et puis, être bon à l’école ne veut pas dire “ intelligent ”. » ■ KG

« Si je loupe le Capes, je pars, peut-être en Australie » « Après le collège, j’ai fait une seconde générale au lycée Gustave-Eiffel de Cachan, puis j’ai choisi la filière scientifique. Elle permet d’ouvrir toutes les portes. La preuve : j’ai changé de voie en m’inscrivant en hypokhâgne au lycée Descartes d’Antony (Hauts-de-Seine), car je voulais faire “ Sciences Po ” [Institut d’études politiques de Paris]. Cela s’est assez mal passé. Je n’ai pas été prise pour passer en seconde année, de justesse. La surcharge de travail oblige à apprendre à s’organiser, ce qui est positif, mais ça a été dur moralement. « Par la suite, j’ai obtenu une licence de droit à la Faculté Jean-Monnet à Sceaux. Je voulais faire avocate en droit du travail, pour défendre les salariés. Et je me suis une nouvelle fois réorientée. Lorsque je me suis demandée sérieusement ce que je voulais faire, la réponse a été prof. Je suis dans mon élément avec les enfants et les ados. J’ai mon Bafa [Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur] et déjà une longue expérience d’animation en colonies de vacances et

en centres de loisirs. Je suis donc entrée en master d’histoire-géo. Je passe le Capes [Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré] en avril. « J’ai peur de ne pas réussir, mais en même temps je l’espère un peu. Je me dis que si je loupais le Capes, je prendrais la décision, lourde, de partir. Je nourris le rêve d’aller en Australie, faire un road trip, vivre de petits boulots et peut-être m’y installer. Sinon, pourquoi pas enseigner à l’étranger à l’avenir ? « J’aime découvrir d’autres cultures. J’ai participé à des chantiers internationaux, au Mexique notamment, pour construire des routes ou aménager une école. Cela permet de mieux découvrir la population locale et de rencontrer des gens d’horizons différents. J’ai un regard assez pessimiste sur la situation socio-économique dans le monde ; on nous fait croire que cela va s’arranger, mais je suis très dubitative. Je pense par contre que l’altruisme pourrait nous aider. » ■ KG ANC / Arcueil notre cité n° 244 février 2014 | 21

Découvertes

en très court

Nouveaux commerces

bons comme pour les mauvais moments », assuret-elle. Autres atouts : les avantages parrainage et les multi-contrats. ■ CG

Le 17 décembre, la deux cent trentième agence de la Mutuelle de Poitiers a ouvert ses portes à Arcueil, 17 avenue Jeanne-d’Arc. Créée en 1838, cette entreprise familiale, gérée par les descendants de son fondateur, se veut aussi proche des professionnels que des particuliers. Elle propose assurance auto, habitation (assurance scolaire incluse, quel que soit le nombre d’enfants), complémentaire santé, protection juridique et aussi garantie accidents de la vie – « parce qu’il y a davantage d’accidents domestiques que de la route », précise Christine Barrat Sentagne, agent général. Épaulée par son commercial Pascal Lampel, la gérante compte bien appliquer les valeurs de l’entreprise viennoise : proximité, facilité des démarches, relations humaines. « Nous sommes des acteurs accompagnateurs de terrain, pour les

> Mutuelle de Poitiers assurances. 17 avenue Jeanne-d’Arc. Du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 18h. Tél. 01 49 85 82 20.

fabriqués à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Parmi les huit employés d’Edmond Boublil, gérant et fondateur de l’enseigne, on compte un Arcueillais, Moussa, préparateur Internet. L’accueil est aussi chaleureux que cosmopolite. Robes et pantalons dès 29 euros. ■ CG > 46 et plus. Centre commercial La Vache Noire, niveau 0. Du lundi au samedi, de 10h à 20h. Tél. 01 49 85 20 07. 46etplus.com.

Profession libérale

22 | ANC / Arcueil notre cité n° 244 février 2014

Deux cadettes du Cosma taekwondo se sont particulièrement illustrées lors des championnats de France cadets et espoirs qui se sont déroulés à Monaco les 11 et 12 janvier. Cynthia Erdogan (à g.) est devenue championne de France en moins de 37 kg, tandis que Tiavo Randrianisa (à dr.) a obtenu la médaille de bronze dans la catégorie des moins de 41kg.

Le Dr Bastien rejoint l’équipe soignante du centre municipal de santé, en remplacement du Dr Nayrac, partie à la retraite. Le Dr Bastien assure des consultations de gastroentérologie, d’hépatologie et de proctologie le jeudi matin. Il réalise également des échographies abdominales et digestives. CMS : 3 rue du 8 mai 1945 ; tél. 01 46 15 08 09.

Nouveau fleuriste

Cabinet Isabelle Jover Un espace de parole pour le couple et la famille > Cabinet Isabelle Jover. 26 avenue Victor-Hugo à Bagneux (près du Forum 20). Sur rendez-vous au 06 07 74 95 80. Therapie-couplefamille.fr.

Arrivée à Arcueil fin 2013, Isabelle Jover est conseillère conjugale et familiale, thérapeute de couple et sexologue clinicienne. Elle propose accompagnement, écoute, soutien, seul, en couple ou en famille, ainsi que des échanges au sein d’un groupe de parole. Les objectifs de la thérapie : clarifier les relations entre parents et enfants, favoriser une communication épanouissante dans la famille, accompagner les crises d’adolescence, dépasser les périodes de crise, deuil, chômage, maladie, handicap d’enfant… ■ CG

Cynthia Erdogan, championne de France de taekwondo

Nouveau médecin au CMS

46 et plus Au bonheur des rondes Le premier mégastore grande taille français a ouvert une boutique début décembre au centre commercial La Vache Noire. Du classique au glamour, du basique au chic, le magasin arcueillais propose un large éventail de vêtements grandes tailles, du 46 au 70, d’accessoires et de lingerie. Pas moins de 60 000 pièces réparties sur 500 mètres carrés ! Une véritable caverne d’Ali Baba pour femmes rondes. Ici, tout est made in France. Les modèles sont créés sur place par Rima et

Mutuelle de Poitiers assurances Pour les pros et les particuliers

C’est tout frais : « Laurent B artisan fleuriste » a ouvert le 29 janvier au 37 rue Émile Raspail. Tél. 06 79 71 80 97. Présentation illustrée à venir, dans le prochain numéro d’ANC/Arcueil note cité.

Avez-vous des objets publicitaires de la brasserie Valstar ?

Le secteur ArchivesDocumentation de la Ville d’Arcueil recherche des objets publicitaires de la brasserie Valstar pour illustrer une exposition à venir (avril 2014) sur la Bièvre, présentée par l’Écomusée du Val-de-Bièvre. Pour tout savoir sur les conditions du prêt de vos objets, contacter Cécile Lizée au 01 46 15 08 87 ou Virginie Bogers au 01 46 15 27 61.

Art et artisanat

Découvertes

Femmes créatrices

Par quatre chemins Organisé par l’association Femmes Solidaires, le premier « Forum des femmes créatrices » s’est déroulé samedi 7 décembre au centre Marius Sidobre. Divers et chaleureux.

gines espagnoles. Elle raconte : « Un jour Claire Trystram m’a dit : “ Pourquoi tu ne vas pas chercher en toi le fin fond de ta peinture ?” J’ai cherché et je suis tombée sur le rouge. Je l’ai travaillé pendant quinze ans. » Aujourd’hui, cette pétillante diplômée de l’enseignement Martenot se lance dans une déclinaison de poissons – dont certains seront inévitablement rouges –, tout en suivant des cours de graphisme par correspondance. Exposition à venir à Anis-Gras début juin.

rente-neuf Arcueillaises et Gentilléennes ont participé au « Forum des femmes créatrices », manifestation destinée à mettre en valeur leurs talents, qu’ils soient artistiques, artisanaux ou autres. Les nombreux visiteurs ont pu apprécier peinture, aquarelle, sculpture, photo, littérature, poésie, bijoux, bougies, tresses africaines, patchwork, dentelle, crochet, mosaïque, collages, qi gong. En outre, un débat sur les violences faites aux femmes a réuni une large audience. Une première fort réussie donc, dans une ambiance des plus chaleureuses. Portraits…

Beatriz Moya, 56 ans, est artiste peintre, membre des ZaZa’s (les Z’artistes Z’arcueillais). Sa couleur de prédilection : le rouge, sans doute à cause de ses ori-

Hélène Fajoles, 53 ans, dessine des portraits depuis l’adolescence. Après avoir baigné dans l’histoire de l’art grâce à ses parents, elle suit des études de lettres puis entre à l’École supérieure des beaux-arts de Toulouse. Passionnée de noir et blanc, elle commence à explorer la couleur dès la fin des années 1980. « Ce qui m’intéresse, c’est le vivant, accentue-t-elle. Je peins mon quotidien, les gens que je rencontre. » Ses huiles sont comme de mini-reportages de la vie qui l’entoure. À découvrir sur Helenefajoles.fr ou lors des ZaZa’s. Marie-Thérèse Louis, 64 ans, fait de la dentelle au fuseau depuis trois ans. Initiée par une voisine, elle prend désormais des cours avec la meilleure ouvrière de France et peut manier jusqu’à quatrevingts fuseaux à la fois. « On ne travaille qu’avec quatre en même temps », rassure-t-elle. Un travail de titan, quand on songe qu’il faut « compter trois heures pour faire deux centimètres de dentelle ». Ce qui rendrait fou le commun des mortels l’apaise. Pas vraiment intéressée par la haute couture, cette ancienne brodeuse professionnelle a préféré faire carrière à la Sécurité sociale. Mais « la passion du fil et des couleurs » ne l’a jamais quittée. Aujourd’hui, elle met son savoir et son matériel à disposition lors des ateliers qu’elle anime chaque mardi matin à la Maison des Solidarités.

Ghislaine Shué, 53 ans, pratique le qi gong depuis plus de vingt ans. Après six ans de formation à cette technique chinoise ancestrale, qui vise à l’harmonisation du corps et de l’esprit, elle rencontre celui qui deviendra son mari et le père de ses enfants. Ensemble, ils créent l’association Shen Yi. En 2013, elle choisit de se former au qi gong de la femme auprès de sa créatrice, Liu Ya Fei, pour l’enseigner à son tour et aider les femmes à mieux vivre les différents cycles de leur féminité (voir Shenyi-asso. com). ■ Textes et photos : Colline Gori ANC / Arcueil notre cité n° 244 février 2014 | 23

Jeux Mots croisés

Photos DR

Horizontalement : 1. Sorte de fée 2. Bons pour tous 3. Pas malin - Note 4. Fictif 5. Centralise 6. Belle en Bretagne - En Louisiane - On s’y baigne 7. Au sein du sein - Poissons - Dans le coup 8. Sein populaire - Violon à trois cordes 9. Politesse des cités 10. Séduises. Verticalement A. Sorte de fée B. Sorte d’irrégularité C. Sorte de Carmen - Aucun D. Privatif - Fou mais à moitié seulement - Mauvaise note E. Indispensable aux garçons - Avalé F. Lancerai des pointes G. Annonce la matière - Champions toutes catégories - Interdit parfois H. Chant funèbre - À refaire I. Nul et sans cœur - Sacrée dévotion J. Attentes. ■ CG

Arcueil d’hier et d’aujourd’hui

Le quartier Jean-Macé.

que c’es t ? co nc ou rs ph ot o Qu ’es t-ce

3 4

5 6 7 8 9 10

Solutions des mots croisés du numéro précédent Horizontalement : 1. Champignon 2. Hibernais 3. Ile - Ial (lai) - Tu 4. Ratonnades 5. Uri - Nana 6. Restant - Sg 7. Sonnerie 8. Imani - Robe 9. Ein - Eriul (luire) 10. Notoriétés. Verticalement : A. Chirurgien B. Hilare - Mio C. Abêtissant D. Me - Ton E. Printanier F. Inan (nain) - Nn - Ri G. Galanterie H. Ni - Da - Rout I. Ostensible J. Usagée.

Que représente cette photo ? Où a-t-elle été prise ?

Retourner votre réponse en mentionnant vos nom et adresse, y compris pour les internautes, jusqu’au 10 février, à ANC/Arcueil notre cité, hôtel de ville, concours photo, 10 avenue Paul-Doumer, 94110 Arcueil, ou à communication@mairie-arcueil. fr, ou encore à l’accueil de la mairie. Dix bonnes réponses seront tirées au sort. Les gagnants recevront chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean-Vilar.

La photo représente les escaliers situés derrière la cité Delaune. La photo a été prise à l’angle de la rue Auguste-Delaune et de l’avenue PaulVaillant-Couturier. Pas moins de quarante et une bonne réponses sont parvenues à la rédaction d’ANC/Arcueil notre cité. Les dix lauréats tirés au sort sont (dans l’ordre du tirage effectué sans la présence d’un huissier mais avec grande probité) Martine Naidenoff, Gérard Bonnie, Christiane Piquet, Patrick Machard, Danièle Sévère, Denise Herbillon, Antoine Legendre-Terrolle, Marie-Gaëlle Pham, Monique Manens et Mme Jammes-Boudet. Ces lecteurs gagnent chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean-Vilar. CG

SOLUTION DU CONCOURS DU N°243

24 | ANC / Arcueil notre cité n° 244 février 2014

La façade de la Maison pour tous de la cité-jardin, située 44 rue MaximeBacquet, a fait peau neuve. Avec le soutien actif des services Patrimoine et Culture de la Mairie d’Arcueil, la restauratrice d’art Angélique Demeersseman lui a rendu ses couleurs d’origine, Après ce lifting qui a nécessité cinq mois de travaux, de juillet à novembre 2013, le prochain est prévu dans…. cent ans ! La rue Maxime-Bacquet commence 2 rue du Colonel-Fabien et finit au 22 de la même rue, après avoir longé l’aqueduc et contourné le stade Hardenberg. Ouverte en 1922, cette voie, nommée rue de la Paix de 1930 à 1945, porte depuis le nom du jeune résistant arcueillais Maxime Bacquet (1920 - 1943), chef de groupe au sein de l’Organisation spéciale du Parti communiste interdit, et fusillé à Angers le 13 décembre 1943. Question : Dans quel quartier se situe la rue Maxime-Bacquet ? Réponse : Sources : Arcueil, rues d’hier et d’aujourd’hui, par Robert Touchet (éd. Centre culturel communal Erik-Satie) ; Arcueilhistoire.fr.

Vos élus

État civil Ils sont arrivés Malo Rodrigues • Adam Guérin • Maeva Permayé • William Portail Firozaly • Nolan Bertrand • Omar Belacel • Essya Mahfoudhi • Emmanuel Ngulu Maene • Anissa Ressam • Emilie Margollé • Heidi Ma •

Pour rencontrer vos élus, prenez rendez-vous en appelant au numéro indiqué pour chacun. Bakary Drame • Manel Benali • Enora Rioux Darras • Ayoub Zadi • Kalypso Pernes • Noham Cagnes • Ilyes Latil

Ils sont partis Sophie Lorenzi, 55 ans • Simone Allain

veuve Carmignac, 90 ans • Jacques Gaine, 89 ans • Louise Breton veuve Potiron, 88 ans • Denis Lienhart, 57 ans • Paulette Berger veuve Boivin, 98 ans • Robert Tison, 84 ans

Infos pratiques Pharmacies de garde 2 février – Pharmacie des Lumières 91 avenue Aristide Briand Cachan – 01 46 65 54 62 9 février – Pharmacie Pong 38 avenue Laplace Arcueil – 01 42 53 17 68 16 février – Pharmacie Kerveillant Moricet 13 avenue de la Division du Gal Leclerc Cachan – 01 46 64 05 46

La durée de validité de la carte d’identité passe de 10 à 15 ans Depuis le 1er janvier, la durée de validité des cartes nationales d’identité (CNI) délivrées aux personnes majeures est passée de 10 à 15 ans. Attention, cette prolongation ne concerne pas les CNI délivrées aux mineurs qui restent toujours valables 10 ans. Cet allongement de 5 ans concerne à la fois les nouvelles CNI délivrées à partir du 1er janvier 2014 et les CNI délivrées entre le 2 janvier 2004 et le 31 décembre 2013. Pour les CNI délivrées entre le 2 janvier 2004 et le 31 décembre 2013, cette prolongation de 5 ans n’implique aucune démarche particulière de la part des usagers, la date de validité inscrite sur le titre n’étant pas modifiée.

23 février – Pharmacie Tchaparian 171 avenue Aristide Briand Cachan – 01 47 40 88 41 2 mars – Pharmacie Huynh Hoa 4 av. de la Div. du Gal Leclerc Cachan – 01 45 46 16 16

centre de santé Centre Municipal de Santé Maï Politzer 3 rue du 8 mai 1945 01 46 15 08 09

CADRE DE VIE

SVP Cadre de Vie 01 82 01 20 10

Collecte sélective des déchets 01 41 24 22 80

Enlèvement des encombrants

l’Épi d’Or). Quel que soit le lieu, le déposant doit présenter une pièce d’identité et un justificatif de domicile.

MAIRIE

01 46 15 08 80

mairie@mairie-arcueil.fr 10 av. Paul Doumer. Ouverte le lundi et le mercredi de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30, le mardi de 9h à 17h, le jeudi de 13h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30. Fermeture le jeudi matin.

OFfice public de l’habitat arcueil-gentilly (opaly) 01 46 15 32 00 51 rue de Stalingrad

01 82 01 20 15

URGENCES

Déchèterie mobile le samedi

En cas d’urgence médicale grave :

Une déchèterie mobile, où l’on peut déposer gravats, encombrants, appareils électroménagers, etc., est installée le premier samedi de chaque mois (samedi 1er février, samedi 1er mars…), de 9h à 13h, sur le parking de la mairie d’Arcueil, 10 avenue Paul Doumer. Cette déchèterie mise en place par la Communauté d’agglomération du Val-deBièvre est aussi présente - et accessible aux Arcueillais - le deuxième samedi du mois à L’Haÿ-les-Roses (104 avenue Gabriel Péri), le troisième samedi du mois au KremlinBicêtre (5-13 rue Marcel Sembat) et le quatrième samedi à Villejuif (19-23 rue de

SAMU : 15 Pompiers : 18

Numéro vert pour les urgences :

0 825 00 15 25 SOS Médecins :

01 47 07 77 77 Pharmacies ouvertes 24h/24h :

01 45 62 02 41

Centre communal D’ACTION SOCIALE Dominique Raynaud (vice-président) : 01 46 15 09 23

Sécurité Sociale: Permanence de la Caisse primaire d’assurance maladie tous les lundis de 9h à 11h30 dans une camionnette stationnée devant le centre Marius-Sidobre, 26 rue Émile-Raspail.

Arcueil est passÉ aux PV électroniques Depuis la mi-septembre, les agents municipaux chargés de la surveillance du stationnement ont substitué un petit terminal électronique à leur carnet à souche. Un papillon déposé sur le pare-brise des contrevenants les avertit qu’ils recevront leur amende par un courrier adressé à leur domicile.

Maire

Conseiller général Daniel Breuiller 01 46 15 09 00

Adjoints Christian Métairie Premier adjoint 01 46 15 09 24 Développement durable – Démocratie – Affaires générales – Communication Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, délégué à la protection et mise en valeur de l’environnement Denis Weisser 01 46 15 08 96 Développement urbain – Finances Conseiller régional d’île-de-France Max Staat 01 46 15 08 96 Personnel – Services publics locaux Anne-Marie Gilger-Trigon 01 46 15 09 23 Action sociale – Prévention / sécurité Vice-présidente de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, déléguée à l’habitat Sylvie Sapoval 01 46 15 09 23 Solidarités – Petite enfance – Handicap Carine Delahaie 01 46 15 09 24 Santé – Travail de mémoire Lutte contre la discrimination – Anciens combattants Marie-Pierre Reynaud 01 46 15 09 24 Logement Patrick Mirville 01 46 15 08 96 Culture – Vie associative Commerce Christiane Ransay 01 46 15 09 23 Cadre de vie / travaux Espaces verts – Artisanat

Conseillers délégués Patrice Deveaux 01 46 15 09 24 Éducation et enseignement Amigo Yonkeu 01 46 15 09 23 Jeunesse Conseiller régional d’île-de-France Francine Ketfi 01 46 15 09 24 Temps du repas – Restauration scolaire Antoine Pelhuche 01 46 15 09 24 Retraités – Personnes âgées Anne Rajchman 01 46 15 09 23 Enfance Sophie Labrousse 01 46 15 09 24 Transports – Déplacement Stationnement /énergie (Plan-action climat) Jean-Michel Arberet 01 46 15 08 96 Sport – Nouvelles technologies de l’information et de la communication Emmanuel Blum 01 46 15 08 96 Accès à l’emploi, à la formation et à la citoyenneté des jeunes Jean-François Marguerin 01 46 15 08 96 Éducation populaire / Anis Gras Guy Bacheley 01 46 15 09 24 Assemblées de quartier – Politique de la ville

Député Jean-Yves Le Bouillonnec 01 49 69 69 66 / 62 2e lundi de chaque mois de 16h30 à 18h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil

Sénatrice Esther Benbassa Permanence le premier et le troisième jeudi du mois de 15h à 17h, à l’hôtel de ville d’Arcueil. Pour prendre rendez-vous, merci d’appeler au 07 78 87 10 95 ou d’écrire à son assistant, Baptiste Pujol : pujolbaptiste@gmail.com

ANC / Arcueil notre cité n° 244 février 2014 | 25

Expression

des groupes

La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

Entente Citoyenne, Arcueil Alternative, des Citoyens

groupe Gauche citoyenne

Un samedi ensoleillé Samedi 18 janvier 2014, le matin, les arcueillais étaient très nombreux à avoir répondu à l’invitation de la municipalité à l’occasion des vœux du nouvel an. C’est une spécificité locale que cette manifestation soit ouverte à tous les habitants lorsque le plus souvent elle est réservée aux personnalités. La présence de Mme l’ambassadeur d’Afrique du Sud a donné de cette cérémonie un caractère particulier à l’occasion de la remise du livre de témoignages d’arcueillais suite aux décès du président Mandela.

L’après-midi, une manifestation citoyenne contre les idées du Front National a traduit, à sa façon, la continuité de l’histoire de notre commune, de François-Vincent Raspail à Dulcie September, une histoire de fraternité, de solidarité et de vigueur citoyenne. Merci aux citoyens d’Arcueil qui se sont spontanément mobilisés pour organiser cette belle manifestation.

L’intervention du maire rappelant l’histoire de notre ville a permis à de nombreux arcueillais récents et à d’autres plus anciens de mieux connaître Arcueil.

groupe Parti socialiste

Les élus du groupe Gauche citoyenne

http://www.ps-arcueil.org

Une année sous le signe de la responsabilité Le début d’une nouvelle année est toujours un moment important et particulier. C’est le moment des bilans de l’année écoulée, et celui des projections et des lancements d’actions pour l’année à venir. C’est le moment des vœux de bonheur, de santé, de plaisirs partagés, en famille, entre amis, entre collègues de travail… C’est un moment particulier pour les élus qui travaillent au quotidien à écouter leurs concitoyens et tentent de remédier de la meilleure façon possible à leurs difficultés. Préparer l’avenir, rendre la vie de chacun et de tous meilleure, c’est là l’enjeu de la politique, à tous les niveaux (Ville, Département, Région, Etat). C’est donc un moment où nous devons collectivement faire preuve de responsabilité. En ces temps où les Français doutent de la politique et des élus, en ces temps de crise où le besoin de sens

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est criant, il est de la responsabilité de la classe politique de réfléchir à long terme, de proposer des réformes profondes et de les expliquer encore et toujours à tous, afin qu’elles soient non seulement utiles mais aussi comprises et accompagnées par les habitants. Nous devons en effet aller tous ensemble dans le même sens afin de non seulement dépasser nos difficultés collectives, mais aussi et surtout permettre à tous d’espérer un meilleur avenir. C’est bien le sens du Pacte de Responsabilité pour développer l’emploi proposé par le Président de la République. Ce pacte s’adresse certes aux entreprises, afin qu’elles s’engagent à embaucher, en particulier des jeunes, à investir massivement, à se relancer, se développer, mais il s’adresse aussi aux pouvoirs publics. Il nous engage tous à nous re-questionner sur notre action, sur notre vision des choses, pour œuvrer

au mieux et au plus près des besoins de nos concitoyens. Le groupe socialiste d’Arcueil a toujours porté cette exigence d’un meilleur service public au côté des Arcueillais. Et il continuera de le porter, avec l’intime conviction que ce qui est engagé va dans le bon sens et améliorera durablement la vie de tous. Très bonne année 2014 à vous et vos proches.

Emmanuel Blum,

conseiller municipal délégué, président de la mission locale Innovam

groupe Front de gauche, communistes et citoyens

Un anniversaire qui mérite réflexion Si l’on en croyait ce que nous assène la plupart des journalistes et commentateurs politiques, les Français-es en auraient ras-lebol des impôts. Mais quand un quotidien titre « Impôts le désaveu des Français », il oublie de mentionner que 57% des personnes interrogées estiment que le paiement de l’impôt relève d’un geste citoyen et que 75 % à 80 % jugent justifiés, voire très justifiés, les impôts les plus progressifs : impôt de solidarité sur la fortune, impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés. Certes, 72 % jugent les impôts excessifs. Ils ont raison quand, au quotidien ; ils constatent la piètre qualité des transports publics, la dégradation constante de l’hôpital, les difficultés du système éducatif, la disparition des bureaux de poste ; et la liste est longue. Le point commun en est l’absence de moyens financiers tant en investissements non réalisés qu’en moyens non affectés et très souvent en moyens humains.

Les impôts sont effectivement excessifs quand ils servent à rembourser la dette publique et à en payer les intérêts aux grands groupes financiers, quand ils servent à exonérer de charges les entreprises et leur verser des subventions alors qu’elles poursuivent les plans sociaux et les distributions faramineuses de dividendes ou encore quand ils sont injustement répartis, les plus riches jouant de tous les artifices de l’évasion fiscale. Une réforme fiscale et financière est indispensable dès maintenant pour redonner à l’État et aux collectivités locales dont le rôle est essentiel, les moyens de répondre aux besoins des populations ainsi que pour recréer une fiscalité réellement progressive qui fasse que les plus riches contribuent le plus aux dépenses publiques comme ce fut le cas lors de la création de l’impôt sur le revenu dont nous allons fêter les 100 ans.

Jean-Michel Arberet, conseiller municipal délégué, en charge du sport et des technologies de l’information et de la communication

Contact : eelvarcueil@yahoo.fr

groupe Europe écologie - Les Verts / Arcueil

En 2014, fixons un cap écologique pour sortir de la crise ! Europe Écologie - Les Verts (EELV) retient dans la conférence de presse du Président de la République quelques réformes d’ampleur : la loi sur la fin de vie, la refonte du CICE jusqu’ici accordé sans contreparties, l’approfondissement de la décentralisation avec le pouvoir réglementaire local pour les régions. Sur ce dernier point, si EELV défend la suppression des départements au profit d’un nombre de régions réduit aux compétences renforcées, cela n’est pas compatible en Ile-de-France avec la suppression des intercommunalités que vient de voter le parlement. Au-delà des annonces, nous attendons des actes concrets. S’agissant du pacte de responsabilité, les économies envisagées sont très importantes. Il est indispensable que les partenaires sociaux y soient associés et la pérennité du modèle social français doit être garantie. Par ailleurs, EELV déplore que la lutte contre l’évasion et l’optimisation fiscales n’ait malheureusement pas

été abordée alors que les recettes perdues sont colossales. Nous serons également vigilants sur les contreparties évoquées et leurs traductions législatives, dont les contours sont pour l’heure extrêmement flous. L’engagement présidentiel pour une réduction accentuée des dépenses publiques afin de « faire des économies partout », ne saurait être envisageable que s’il profite aux ménages et qu’il se traduit par une refonte plus juste et plus écologique de notre système fiscal. Commençons par la suppression de niches fiscales anti-écologiques et les grands chantiers inutiles. Plus généralement, on peut déplorer l’absence de dimension environnementale du discours présidentiel. Plutôt que de croire au retour de la croissance comme au retour de la bonne fortune et de reconstituer le taux de marge des entreprises à tout prix, l’important est de créer de véritables emplois durables, de qualité et non-délocalisables. C’est ce que propose EELV via le Plan Marshall pour

l’emploi avec un million d’emplois via la transition énergétique. Fixons un cap écologique, qui devra se traduire dans la future loi sur la transition énergétique, avec non seulement une réduction des consommations énergétiques, la lutte contre le dérèglement climatique en vue de la conférence Paris 2015, un engagement encore plus marqué pour la rénovation des bâtiments et des logements, un accompagnement durable pour la reconversion des industries dans l’économie verte et circulaire… Mais aussi par une diminution forte de la part du nucléaire comme nous nous y sommes engagés ensemble. C’est pour ce cap écologique que les écologistes s’investissent et s’investiront demain Amigo Yonkeu, président du groupe EE-LV, conseiller régional d’Île-de-France

ANC / Arcueil notre cité n° 244 février 2014 | 27

Expression

des groupes

La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

Charles Di Gennaro,

Karim Makouf,

Maurice Serber,

conseiller municipal et communautaire

conseiller municipal

Bonne année ! En cette année 2014, je fais part de mes meilleurs vœux à tous les Arcueillais, ainsi qu’à tous ceux qui nous soutiennent en ce moment de crise. J’espère que cette nouvelle année nous apportera encore plus de consolidation dans nos projets, que ce soit en termes d’emploi, de logement, de santé, mais aussi de soutien à toutes les personnes en difficulté. Excellente année à tous ! Karim Makouf

Pour nous contacter : courriel : charlesdigennaro@orange.fr ; téléphone : 06 09 14 24 81 ; adresse postale : Charles di Gennaro, mairie d’Arcueil, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil cedex.

Sarah Ganne-Levy

Les Démocrates

d’Arcueil

Dominique Jacquin

Plus d’Infos avec le MoDem arcueillais http://democrates-arcueil.weebly.com Tél. : 06 20 76 96 72

UN BUDGET… DES IMPÔTS Le budget 2014 a été voté en décembre 2013 par la majorité sortante. Comme les années précédentes nous avons refusé de le voter. Si nous accompagnons certaines initiatives qui sont votées unanimement au sein du conseil municipal (rénovation urbaine notamment), nous déplorons le refus obstiné de l’équipe municipale d’accorder à l’opposition le droit d’être informé des étapes de la construction du budget. Si la majorité est logiquement décisionnaire, la connaissance des demandes des services, le cout estimé des investissements, l’évolution des dépenses de fonctionnement, tout cela nous est inaccessible. Et nous découvrons « le paquet cadeau » quelques jours avant le conseil … Quand on sait la sensibilité des habitants au regard du poids de la fiscalité locale, il serait souhaitable de mettre en débat les dépenses de fonctionnement – qui se situent très au-delà de la moyenne des villes de même strate (+30%) – et la programmation des investissements lourds.

28 | ANC / Arcueil notre cité n° 244 février 2014

Alors retenons quelques chiffres : les dépenses de gestion augmentent de 4,57%, les charges de personnel de 3,93%, les subventions de 5,60% … tandis que les recettes de fonctionnement ne progressent que de 1,18%. Les chiffres 2013 donnaient une dépense de fonctionnement par habitant de 1710 € (à comparer avec les 1100 € de L’Hay Les Roses ou du Kremlin Bicêtre). Au-delà du mode de fonctionnement de la majorité il faut s’interroger sur la qualité des résultats. Sommes-nous au bon niveau pour l’entretien des espaces publics, les questions de tranquillité-sécurité sont-elles traitées efficacement, avons-nous des animations de qualité, les subventions sont-elles équitables en fonction des services rendus, les compétences des personnels communaux sont-elles bien reconnues et bien utilisées… ? Retrouvez tous ces sujets sur notre site internet.

Avec nos meilleurs vœux possibles pour 2014.

qui le dites

PhL

C’est vous

Patricia Pauchet TG

Michel Lachowski TG

PhL

Bernard Zaouter

Max Mandhouje

Fabrice Maier

Jean-Albert Massot

Sotchi, c’est quoi ? Sotchi, c’est oui ? Les vingt-deuxièmes Jeux olympiques d’hiver se dérouleront du 6 au 23 février – la cérémonie d’ouverture aura lieu le vendredi 7 février – à Sotchi, ville russe située au bord de la mer Noire et proche du massif du Caucase. Un rendez-vous international majeur dans le calendrier sportif et un événement de prestige pour la Russie du très controversé Vladimir Poutine. Alors, si l’on vous dit Sotchi… Bernard Zaouter, 63 ans, retraité (ancien imprimeur), habitant du quartier Jules-Ferry : « Sotchi m’évoque bien sûr les prochains Jeux olympiques d’hiver. Je ne lors du tournoi olympique et je ne manquerai pas la finale. J’apprécie aussi suis pas sélectionné, je vous rassure tout de suite. Mais c’est un événement beaucoup le ski et le short track [patinage de vitesse sur piste courte]. qui m’intéresse beaucoup. Je suis un ancien hockeyeur, j’ai joué notam- J’aime le décor toujours grandiose du ski alpin et les stratégies des patiment à l’ACBB [Athlétic club de Boulogne-Billancourt]. J’ai pratiqué le neurs. Par contre, ne me demandez pas mon avis sur la prochaine Coupe hockey sur glace durant dix-neuf ans. Il y a toujours de très beaux matchs du monde de football ! Je n’aime pas le foot, vraiment pas ! » Max Mandhouje, 40 ans, cuisinier, habitant du quartier Jean-Macé : « C’est une vraie colle ! Sotchi ? Non, ça ne me parle pas ! [Après quelques des personnes n’est pas assurée. Mais j’aime le sport, même si certaines explications] Maintenant, je vois mieux, oui, j’ai entendu quelques infor- valeurs comme la solidarité étaient plus présentes dans les années 90. Je mations sur ce sujet. Je ne suis pas d’accord sur le choix du Comité inter- regarderai un peu les Jeux olympiques d’hiver, je me tiendrai au courant ; national olympique qui s’est porté [dès 2007] sur cette ville. La Russie est je suivrai surtout les performances des champions français. » un pays où les droits de l’homme ne sont pas respectés et où la sécurité Michel Lachowski, 67 ans, retraité (ancien ingénieur), habitant du quartier Jules-Ferry : « Je pense bien sûr aux Jeux olympiques d’hiver, même si ce n’est pas a beau spectacle, particulièrement le saut à ski, très impressionnant. Après, priori un événement majeur pour moi. Côté ski, j’en suis resté à Jean- le fait que ces Jeux se déroulent en Russie est particulier, en raison de la Claude Killy et à Franck Piccard ! Je suis plutôt golf et tennis, mais je regar- personnalité de Vladimir Poutine : il essaie de faire croire à la communauté derai sans doute certaines épreuves diffusées à la télévision, surtout si un internationale que son pays respecte les valeurs de la démocratie, mais sportif tricolore a de bonnes chances de médaille. C’est très souvent un personne n’est dupe. » Patricia Pauchet, 47 ans, cadre administratif à Arcueil, habitante de Cachan (Val-de-Marne) : « Ça ne me dit rien du tout ! Les Jeux olympiques d’hiver ? Oui, maintenant préfère les Jeux olympiques d’été, je regarderai sûrement à la télé, surtout que vous m’en parlez, je resitue les choses, mais je n’avais pas en tête le si mon fils de 5 ans, de plus en plus attiré par le sport, en a envie. Je vais nom de la ville, même si je savais que cela a lieu en Russie. Pour moi, ce régulièrement à la montagne, grâce à mon comité d’entreprise, donc je suin’est pas un problème qu’un tel pays accueille l’événement : c’est vraiment vrai particulièrement les épreuves de ski alpin. » une fête du sport universelle qui dépasse les enjeux politiques. Même si je Jean-Albert Massot, 62 ans, retraité (ancien responsable de travaux), habitant du quartier Jules-Ferry : « Cela ne m’évoque rien de particulier. Les Jeux olympiques d’hiver vous œil à mon écran, surtout pour les épreuves de saut à ski qui m’ont toujours dites ? Ah oui, j’en ai effectivement entendu parler, mais je n’avais pas fait impressionné. Plus globalement, j’espère que les Français engagés dans les le rapprochement avec Sotchi. Même si je vais régulièrement à la mon- épreuves réussiront à tirer leur épingle du jeu. Il est vraiment regrettable tagne durant l’hiver, je ne suis pas très fan de glisse à la télévision. Ceci dit, que la jeune skieuse Tessa Worley se soit blessée juste avant les Jeux. » les Jeux, c’est une fois tous les quatre ans, donc je jetterai sans doute un Fabrice Maier, 25 ans, technicien de maintenance à Arcueil, habitant de Chevilly-Larue (Val-de-Marne) : « Sotchi ? Je ne vois pas du tout de quoi il s’agit. [Après quelques explica- atteintes ! C’est un peu particulier que cela soit organisé dans un pays tions] D’accord, les Jeux d’hiver… Je vais regarder, car c’est une grande comme la Russie, même si les valeurs du sport sont universelles. J’espère fête du sport et l’opportunité de suivre des disciplines rarement présentes vraiment que les récents attentats qui ont frappé ce pays ne soient pas à la télévision. J’apprécie le ski, surtout le slalom spécial, à la fois très tech- annonciateurs d’événements encore plus dramatiques pendant les Jeux nique et ultra spectaculaire. Je suis toujours impressionné par les vitesses olympiques. » Propos recueillis par Philippe Lorette et Tristan Gaguèche – Interviews réalisées le 7 janvier à Arcueil

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février 2010 PLAN DE

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