ANC Arcueil notre cité n°254 Février 2015

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février 2015

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GÉOTHERMIE

Le point sur les travaux

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BUDGET 2015

Comment agir avec des dotations en baisse ?

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BUDGET 2015

Baisse des dotations, préservation des services à la population

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CHAPERON-VERT

La fin du bâtiment HU

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C’EST VOUS QUI LE DITES

7, 8, 9, 10 et 11 janvier : cinq jours bouleversants

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Tous les rendez-vous de février

Le fil d’Arcueil

qu’est-ce que c’est ?

Le concept de « ville comestible » et surtout quelques réalisations très concrètes, déjà visibles alentour ou prochainement à Arcueil, seront exposés jeudi 5 mars à 20h à l’hôtel de ville (en photo : l’entrée du jardin partagé de Gentilly).

Photographie Philippe Lorette

« V ille comestible » :


cora

Arcueil

du mercredi 11 au samedi 21 février

découvrez le service en vidéo

Ding ! ! Dong

LIVRAISON A DOMICILE Arcueil ...................... 94110 Bagneux ................... 92220 Bourg-la-reine .......... 92340 Cachan .................... 94230 Châtillon .................. 92320 Fontenay aux Roses 92260

Gentilly ..................... 94250 L’Haÿ les Roses ........ 94240 Malakoff ................... 92240 Montrouge ............... 92120 Sceaux ..................... 92330

cora et moi, la confiance est là


LAncement de LA révision du

pLAn LocAL d’urbAnisme samedi 7 février 2015 à 10h à l’hôtel de ville

Plus

Moins de pollution

de ,

lieux animes ou

et

Plus

de , tranquillite ?

Plus

de nature

en ville ? Avec le Grand Paris, nos enfants pourront-ils

Plus

ou moins , habiter encore A Arcueil ?

Plus

de

logements mais pas

Plus,

de densite ?

,

Plus de velos, Plus de transports collectifs, moins de

Communication municipale 2015. Conception graphique : Aude Charaudeau

voitures ?

! Votre question

Arcueil.fr


février 2015 Carnet de route du maire 5

Vues – In situ Hommage à Nelson Mandela 6 Forum de l’économie sociale et solidaire 6 Marché de Noël 7 7 Biennale des amateurs Tournoi de futsal Gilles Breton 8 Repas du nouvel an des retraités 8 9 Midi des mots Réception des vœux de la municipalité 9

Actualités Un mot : téléradiologie Fin des Gueules de bois Un acronyme et un rendez-vous : PLU Sport express Le point sur le réseau de géothermie Budget communal 2015 Assemblées de quartier La fin du bâtiment HU du Chaperon-Vert Nouveaux commerces

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Budget en souffrance | 12 | Actualités | La baisse très nette des dotations de l’État mettent à mal les budgets 2015 des collectivités territoriales. La Ville d’Arcueil n’échappe pas à cette contrainte. Explications et déclarations.

Adieu le bâtiment HU !

| 16 | Actualités | Le film de fin et les témoignages d’anciens locataires relogés dans des immeubles neufs, au Chaperon-Vert, rue Berthollet ou avenue du Président Salvador Allende.

Dossier Arcueil, ville comestible

Dotations en berne.

Photos LdV

Après la torpeur…

Arcueil, ville Arcueil, ville comestible comestible

cultivons, goûtons, partageons

« Arcueil comestible »

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« Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin. » Interprétons au premier degré la conclusion de Voltaire : après les grands discours, passons vite aux travaux pratiques. Cultivons, goûtons, partageons ! Partout, dans la ville, où il est possible de planter légumes ou fruits.

Infos pratiques Pharmacies de garde, numéros utiles… 25

b b llee om o m eessttii

vviill llee c c

Aude Charaudeau

Anthèse, la lithographie en héritage 22 Ateliers numériques à la médiathèque 23 Jeux 24

Communication municipale 2015. Conception graphique : Aude Charaudeau et Pierre Mendy

| 19 | Dossier |

Découvertes

Expression des groupes

La lithographie est éternelle

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C’est vous qui le dites 29

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SD

Avec des pinceaux 7, 8, 9, 10 et 11 janvier : cinq jours bouleversants

ANC/Arcueil notre cité mensuel d’informations locales et municipales Rédaction : 10 avenue Paul Doumer 94114 Arcueil cedex Tél. : 01 46 15 09 56 Télécopie : 01 46 15 09 51 Courriel : communication@mairiearcueil.fr Directeur de la publication : Daniel Breuiller, maire d’Arcueil  Adjointe au maire, chargée de la communication : Anne-Marie Gilger-Trigon Directeur de la communication /  Rédacteur en chef : Laurent de Villepin Rédaction / SR / Édition : Philippe Lorette (journaliste territorial)

Ont collaboré à ce numéro : Sandra Deruère, Colline Gori et Kevin Gouttegata Graphisme/mise en page : Gilles Vérant Photos : la rédaction et Éric Demare (responsable photo : Philippe Lorette) Une : photographie Philippe Lorette Secrétariat : Murielle Lemerle Régie publicitaire : Echom – regie@lecho.com Impression : Alliages C.I., Gentilly (13 000 exemplaires) Distribution : Proximes communication

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Les éditions Anthèse, spécialisées dans l’impression lithographique de livres d’art, sont installées à Arcueil depuis 2010. Rencontre avec Nicolas Draeger, devant sa presse Marinoni-Voirin datant de la fin du XIXe siècle.

Entre stupéfaction et mobilisation | 30 | C’est vous qui le dites |

Les attentats terroristes des 7, 8 et 9 janvier ont marqué durablement les Arcueillais qui, face à la barbarie, veulent continuer à mettre en avant éducation, culture, échange et tolérance.

Photos PhL, KG

Textes des groupes politiques municipaux


carnet de route

DR

« 8 janvier, « Xx » 9h30 : la police boucle l’avenue Laplace. Je me rends sur place et contacte le commissaire divisionnaire. » Daniel Breuiller, maire d’Arcueil, conseiller général

Mardi 30 décembre |

Pierre Serne, président du Stif (syndicat des transports d‘Île-de-France), m’informe que, conformément à son engagement, un troisième quai est mis en service pour le RER B à Denfert-Rochereau. Bonne nouvelle pour tous les usagers puisque cela signifie que les rames pourront désormais continuer à circuler normalement sur le tronçon sud jusqu’à Denfert en cas de perturbations (hélas assez fréquentes) sur le tronçon nord.

Vendredi 2 janvier |

Surprise en découvrant les chiffres du recensement de l’Insee : Arcueil compterait 19 707 habitants, soit 582 de moins que l’année dernière. Curieux paradoxe, puisque le nombre de logements a continué d’augmenter ! L’explication tient aux méthodes de l’Insee qui extrapole ses chiffres à partir du recensement de 800 adresses tirées au hasard chaque année. Et parmi ces adresses, il y avait l’année dernière le grand bâtiment HU dont la plupart des locataires étaient déjà relogés ailleurs en raison de sa prochaine démolition. En réalité, nous sommes environ 21 000 Arcueillais, et cela se confirmera lors des prochains recensements. En attendant, la distorsion passagère des chiffres réduit d’autant les dotations de l’État à la commune, et j’ai donc saisi l’administration d’un recours.

Lundi 5 janvier |

Réception des vœux d’Opaly (l’office HLM d’Arcueil et Gentilly). Dans un contexte difficile, notre office s’en sort plutôt bien, puisqu’il mène d’importants programmes de rénovation au Chaperon-Vert et aux Irlandais, et qu’il a aussi acquis quarante-quatre nouveaux logements dans le programme mixte (privé-social) dont la construction se termine à l’angle des avenues Laplace et Jeanne d’Arc. Tout ceci en maintenant des loyers inférieurs à la moyenne de ceux pratiqués dans le parc social en région parisienne.

Mercredi 7 janvier |

Abasourdi et meurtri par la nouvelle de la tuerie à Charlie Hebdo. Notre pays, celui des Lumières et de la liberté d’expression, est touché dans sa chair. Premiers contacts avec la préfecture et les services pour la mise en plan du plan Vigipirate dans la commune.

Jeudi 8 janvier | 9h30 : la police boucle l’avenue Laplace

où elle vient de retrouver la voiture abandonnée du tueur de la policière municipale de Montrouge dont on ne sait pas encore qu’il s’appelle Amedi Coulibaly et ses liens avec les tueurs de Charlie. Je me rends sur place et contacte le commissaire divisionnaire. Tout le quartier est activement inspecté et les enquêtes de voisinage qui se poursuivront pendant plusieurs jours ne fourniront aucun indice. Selon toute vraisemblance, Coulibaly n’était que de passage à Arcueil, peut-être vers la planque qu’il venait de louer à Gentilly. 11h40 : la police lève son dispositif de sécurité, mais je maintiens les consignes de limiter au maximum les allées et venues devant les établissements scolaires et la crèche à proximité, en gardant à la cantine les enfants que les parents ne viennent pas chercher. 12h : élus, employés municipaux et citoyens arcueillais sont très nombreux à s’associer à la minute de silence organisée à l’hôtel de ville. Je ressens comme l’émotion est vive, profonde, et

touche toutes les générations. J’appelle chacun à la vigilance et au sang-froid, et aussi à cultiver plus que jamais nos valeurs républicaines, en particulier la fraternité en la préservant du sectarisme et de l’amalgame.

Vendredi 9 janvier | 12h30 : j’accueille cinq cents de

nos seniors venus au traditionnel banquet de début d’année. Je leur dis que c’est ne pas céder aux visées du terrorisme et être fidèle à l’esprit de la bande de Charlie que de lever le verre aujourd’hui à leur bon souvenir. 13h15 : j’apprends la nouvelle de la prise d’otages sanglante au magasin casher de la porte de Vincennes. Encore la barbarie, antisémite cette fois : c’est intolérable ! À ce moment, il ne reste plus qu’à attendre le dénouement en espérant qu’il fauchera le moins possible de vies, ce qui sera le cas grâce à la mobilisation efficace de nos forces de l’ordre qui méritent d’être saluées.

Dimanche 11 janvier |

Départ pour la grande marche entre République et Nation par le boulevard Voltaire – quel symbole ! – avec des proches et sans mon écharpe d’élu. Sur le quai du RER, déjà, je ressens la force fraternelle d’un peuple presque entièrement rassemblé dans l’épreuve pour affirmer sa volonté de vivre-ensemble en préservant ses valeurs. C’est la France que nous aimons et dont nous pouvons être fiers. Cependant, cette fierté nous oblige à la lucidité : la misère, la ségrégation, les inégalités sont des réalités criantes. Et ce sont ces réalités qui nourrissent des tensions insoutenables exploitées par les extrémistes de tout poil qui détournent la religion et les frustrations identitaires pour exciter la haine de l’autre. Cela est vrai à l’échelle de la planète, mais aussi dans nos quartiers où les beaux mots de notre devise républicaine peuvent apparaître hélas à certains comme vides de sens. Ce sont ces failles que nous devons combler et nous devons aussi renforcer notre éducation à la laïcité et à l’histoire des religions. C’est le sens du discours que je prononcerai une semaine après, lors de la réception des vœux de la municipalité, en évoquant ensuite les principaux enjeux de l’année 2015 pour notre commune(1).

Jeudi 15 janvier | Vote du budget au conseil municipal.

Malgré un contexte difficile (baisse des dotations et dépenses supplémentaires liées à la mise en place des nouveaux rythmes scolaires), je suis heureux que nous parvenions à maintenir tous les services à la population, et même à les renforcer avec l’ouverture prochaine de la nouvelle crèche municipale Paul Éluard, sans augmenter les taux de la fiscalité communale. C’est possible grâce à une très grande rigueur de gestion et à l’arrivée de nouveaux habitants et d’entreprises qui génèrent des ressources nouvelles.

Lundi 19 janvier |

Réunion de travail avec Hervé Goux, le directeur général des services, pour réfléchir aux actions de sensibilisation et de formation sur les valeurs républicaines et la laïcité à mener en direction des agents municipaux, et en particulier des animateurs en contact avec les enfants et les jeunes. (1) On peut lire ce discours sur Arcueil.fr

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Vues

In situ

Photos CG

06/12 Zoulou Hommage à Nelson Mandela

Forum de l’économie sociale et solidaire

C’est essentiellement en chantant zoulou que le comité local de l’association IFAFE (Initiatives des femmes africaines de France et d’Europe) et la Ville d’Arcueil ont célébré, samedi 6 décembre, le premier anniversaire de la disparition de Nelson Mandela. Après le dépôt de gerbes de fleurs dans l’avenue qui porte son nom (le long des bureaux de la société Orange), une cinquantaine d’Arcueillais, dont plusieurs élus politiques, se sont retrouvés au centre Marius Sidobre pour y entonner Siyahamba, un chant traditionnel zoulou. La manifestation s’est poursuivie par une lecture de citations, une projection d’images de la vie du héros sud-africain et divers hommages rendus à sa mémoire, ici comme à l’Unesco, avant de s’achever par le pot de la fraternité. ■ CG

09/12 Premier

(1) Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, Conseil général du Val-de-Marne, Banque Populaire, Mutuelle générale de l’Éducation nationale, Maison des Solidarités, 1001mpacts, Vivre, Anis-Gras, Coopaname, Pôle d’économie solidaire chevillais (Chevilly-Larue), AEF 94 (Actions Emplois Formations), Wimoov, Concordia.

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Photos VNC

À l’occasion du premier Forum de l’économie sociale et solidaire, organisé par le Point information jeunesse de la Ville d’Arcueil et le pôle développement économique de l’Agglomération du Val-deBièvre, treize partenaires (1) étaient présents le 9 décembre à Anis-Gras afin de guider les étudiants désirant découvrir ce domaine encore méconnu du grand public. Les professionnels aidaient les jeunes à s’informer sur les formations, les métiers et les perspectives optimistes d’emploi d’un secteur qui met « particulièrement en avant les valeurs humaines, comme l’égalité, la solidarité ou le partage ». Aminata Magassa, étudiante arcueillaise en BTS Services et prestations des secteurs sanitaire et social (SP3S) au lycée Darius Milhaud au Kremlin-Bicêtre, s’est ainsi « renseignée sur la profession de “gestionnaire conseil santé” ». Elle a pu « prendre contact avec la Maison des Solidarités qui [la] soutiendra dans [ses] démarches de recherche de stage, notamment auprès de la Caisse d’allocations familiales ». ■ Valéry Nestor-Charles (avec PhL)


19, 20, 21/12 Ingénieux Marché de Noël

Photos SD

CG

Foie gras, charcuterie, fromages, mais aussi cadeaux, décorations de table... Plus de quarante stands de professionnels et d’associations proposaient aux passants une foison de produits artisanaux, du 19 au 21 décembre, rue Émile Raspail, pour le marché de Noël organisé chaque année depuis huit ans par l’association de commerçants Arcueil Village. Les enfants ont eu la chance de rencontrer le père Noël, accompagné exceptionnellement cette année de sa charmante épouse la mère Noël et d’un de leurs lutins, mais aussi un clown sur son drôle de vélo qui proposait maquillage et sculptures sur ballons. Le marché accueillait également Yves André, dit Gallas, un inventeur médaillé deux fois au concours Lépine, qui présentait ses « Clip Hop », des colliers réutilisables pour refermer hermétiquement les emballages alimentaires, et ses « Clip Can », des couvercles pour canettes de boisson permettant de boire hygiéniquement sans toucher le bord de la canette. ■ SD

18 > 27/12 Variée Biennale des amateurs

Photos CG

La galerie municipale Julio González a fait salle comble jeudi 18 décembre à l’occasion du vernissage de la 17e Biennale des amateurs, organisée par le Centre culturel communal Erik Satie. Une exposition hétéroclite qui s’est achevée le 27 décembre et qui a permis à trente-sept artistes arcueillais de partager un peu de leur univers. Les invités d’honneur (photo ci-contre) avaient créé de nombreuses pièces pour l’occasion : l’artiste peintre Hélène Fajoles présentait une trentaine de portraits, tandis que le sculpteur Pierre Recule exposait près de soixante totems. « Cela m’a toujours fasciné au niveau des formes et du pouvoir que ça dégage », confiait ce dernier. « J’essaie d’attraper la vie par le mouvement, la couleur, le cadrage », expliquait de son côté la portraitiste. ■ CG

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Vues

In situ

Tournoi de futsal Gilles Breton

Photos KG

20/12 Plaisant

La septième édition du tournoi de futsal Gilles Breton s’est tenue le samedi 20 décembre au gymnase Maurice Pigot du centre sportif François-Vincent Raspail. Il est réservé à la catégorie U9 (enfants de 8 à 9 ans). Quatorze formations franciliennes se sont affrontées durant toute une journée pour conquérir le précieux trophée. L’Athletic club de Boulogne-Billancourt s’est imposé (2-0) en finale face à l’Espérance Paris 19e. La section football du Cosma avait quatre équipes engagées dans la compétition. La meilleure n’a obtenu que la dixième place. Le responsable du tournoi, Alexandre Barbiero, tenait cependant à dédramatiser : « Sur le plan sportif, c’est une déception. Que dire ? Les autres clubs sont plus forts, voilà tout ! Mais le premier objectif reste de faire plaisir aux enfants. Ils repartent avec leurs récompenses et des sourires, c’est le principal. » ■ KG Classement final 1. AC Boulogne-Billancourt ; 2. Esperance Paris 19e ; 3. Racing 92 ; 4. Cergy-Pontoise FC ; 5. US Alfortville ; 6. US Villejuif ; 7. ES Cesson Vert-Saint-Denis ; 8. CA Vitry-sur-Seine ; 9. FC Rueil-Malmaison ; 10. Cosma 1 ; 11. Cosma 2 ; 12. Sénart-Moissy ; 13. Cosma filles ; 14. Cosma 3.

Repas du nouvel an des retraités Le début de l’année a certes commencé sur une note tragique ; pas question pour autant de céder à la peur et ainsi donner satisfaction à ceux qui voudraient faire trembler la France. Le traditionnel repas du nouvel an des retraités s’est donc tenu comme prévu le vendredi 9 janvier à l’Espace Les Esselières à Villejuif. Pendant que les convives dégustaient foie gras, quasi de veau, fromage et croquant au chocolat, l’orchestre de variété Ambre 9 faisait son show sur la scène pour le plus grand plaisir des spectateurs. « C’est vraiment un très beau spectacle, les chanteurs sont excellents. Et en plus, ils sont accompagnés de danseurs tout aussi excellents, avec en prime des costumes magnifiques !, exaltait l’heureuse retraitée Andrée. Cela donne plus envie de prendre des photos que de danser. » Le spectacle n’a toutefois pas empêché les aficionados de la danse d’envahir la piste pour s’adonner à quelques pas de valse, de tango ou de rock. ■ SD

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Photos SD

09/01 Excellent


Midi des mots

16/01 Classique

Photos PhL

Après le report du Concert du nouvel an prévu le 11 janvier, le « Midi des mots » du vendredi 16 janvier est venu en fait introduire le traditionnel rendez-vous musical arcueillais reprogrammé pour le dimanche 8 février à l’église Saint-Denys. Dans la cantine d’Anis-Gras, plus de trente mélomanes ont déjeuné de savoureux duos : la guitariste Catherine Vervaecke et la soprano Barbara Kusa alternant avec la flûtiste Vivian Lopez-Weber associée à Catherine Vervaecke. Puis les spectateurs ont profité d’un réel et excellent buffet, tout en échangeant avec les interprètes, toutes trois professeures au conservatoire d’Arcueil. Particulièrement appréciée, la formule du « Midi des mots » permet d’offrir (tout est gratuit !) au public découverte artistique et convivialité. Le prochain « Midi » se déroulera vendredi 6 février, toujours à Anis-Gras et toujours à partir de 12h15. Il consistera en la rencontre avec le conteur Marien Tillet, en lien avec le spectacle Après ce sera toi (vendredi 6 mars, à 20h30, à l’Espace Jean Vilar). ■ PhL

17/01 « Arcueillante »

CG

« Mais alors, dit Alice, si le monde n’a absolument aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un ? » En citant à la fin de son discours l’auteur d’Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll, le maire d’Arcueil, Daniel Breuiller, a redonné le sourire aux nombreux Arcueillais venus assister samedi 17 janvier à la traditionnelle réception des vœux de la municipalité. Après le recueillement en hommage aux dix-sept victimes des attentats des 7, 8 et 9 janvier et une première partie (1) axée sur l’ardent besoin de faire vivre les valeurs de la République et de la laïcité, le maire a évoqué ensuite les principales nouveautés pour la commune en 2015. Il a terminé sur l’évocation de la force associative locale (243 associations ont été comptabilisées à Arcueil fin 2014, nouveau record !) et sur le slogan de la « ville arcueillante ». Et enfin d’inviter le public à se diriger vers les buffets. Une autre façon de suivre les pas de « Cabu, Charb et Wolinski, qui étaient de bon vivants ». ■ PhL

Photos PhL

Photos PhL

Réception des vœux de la municipalité

(1) On peut lire l’intégralité de ce discours sur Arcueil.fr.

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Actualités

Sport express

en court

Athlétisme Doublé arcueillais

Samedi

14 février

Un mot

Téléradiologie

Fin des Gueules de bois L’exposition des Gueules de bois de Quentin Garel se tient jusqu’au 14 février à la galerie Julio González. Le « finissage », samedi 14 février, à partir de 16 heures, se déroulera en musique grâce aux interventions de Bruno Desmouillières et Pascal Pallisco. Leur « bestiaire musical » accompagnera ainsi celui du sculpteur et peintre Quentin Garel visible dans la galerie arcueillaise. ■ PhL > Galerie Julio González, 21 avenue Paul Doumer, tél. 01 46 15 09 75.

Les clichés du centre municipal de santé seront analysés par les spécialistes de l’Hôtel-Dieu de Paris

Le centre municipal de santé (CMS) s’est équipé il y a deux ans d’un matériel performant en matière de radiologie. Mais à cause de la crise de la démographie médicale, il devient très difficile de recruter des médecins radiologues pour assurer les consultations. Ainsi, à l’heure actuelle, celles-ci ne sont assurées que deux jours par semaine au CMS. La solution trouvée est la mise en place d’une collaboration avec l’Hôtel-Dieu de Paris, le plus ancien hôpital de la capitale, qui est aujourd’hui un pôle d’excellence de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris. « Notre service de radiologie pourra ainsi être ouvert toute la semaine, ce qui est d’autant plus bienvenu qu’il n’y a pas de cabinet de radiologie en médecine de ville à Arcueil », explique le Dr Guillaume Petit, qui a pris la direction du CMS depuis quelques mois.

PhL

Concrètement, les clichés pris par les manipulatrices du CMS seront transmis aux spécialistes de l’Hôtel-Dieu qui renverront leurs analyses dans les vingt-quatre heures, ce délai pouvant être réduit à une demi-heure en cas d’urgence (notamment en cas de suspicion de fracture). Le CMS d’Arcueil est le premier du Val-de-Marne à mettre en place ce système innovant et expérimental qui est doublement avantageux, puisqu’il permet de rationaliser les dépenses tout en offrant un service élargi aux patients. Celui-ci sera opérationnel dans les prochaines semaines, le temps d’installer un réseau informatique dédié et sécurisé pour les télétransmissions. ■ LdV

DR

Une date

Les championnats du Val-de-Marne de cross-country se sont déroulés le dimanche 11 janvier à Champigny-sur-Marne. Marion Griffaton (au centre) et Bleuwenn Ferrandon (à gauche), de la section athlétisme du Cosma, se sont hissées sur les deux premières marches du podium dans la catégorie des minimes (moins de 15 ans).

Taekwondo La reine Tiavo Les finales des championnats de France espoirs (juniors et seniors de moins de 21 ans) avaient lieu le samedi 17 janvier à Boé (Lot-et-Garonne). La section taekwondo du Cosma avait plusieurs athlètes engagés. Tiavo Randrianisa, 14 ans, devient une nouvelle fois championne de France chez les moins de 46 kg. Orlane Joséphine, 15 ans, décroche quant à elle la médaille de bronze en moins de 57 kg.

Le pont-aqueduc bientôt végétalisé

Un acronyme et un rendez-vous

L’entreprise publique Eau de Paris annonce qu’elle va entreprendre de février à juin des travaux de rénovation du pontaqueduc et qu’elle va en profiter pour en végétaliser le surplomb. Des plantes et des arbustes qui tutoient le ciel : beau spectacle en perspective ! D’autre part, l’aménagement paysager de la promenade de la Vanne (entre la rue Paul Bert et l’avenue Aristide Briand) a débuté fin janvier et sera achevé fin février. ■

Le samedi 7 février à 10h à l’hôtel de ville, se tiendra la réunion de lancement de la révision du plan local d’urbanisme (PLU). L’occasion de saisir quels sont les enjeux de cette révision à l’heure du Grand Paris, et quelles sont les possibilités pour chacun de participer au diagnostic de l’existant et à la réflexion sur l’avenir. Les diverses étapes de l’élaboration du nouveau PLU s’étaleront sur les dix-huit prochains mois. ■ LdV

Le bus 580 devient le 380 et roule jusqu’à la Vache-Noire Depuis le 1er janvier, la ligne 580 a été rebaptisée 380 et elle est désormais équipée de bus standard de la RATP en remplacement des véhicules dits « Midibus » de plus petite taille. Désormais, les bus 380 montent jusqu’à la place de la Vache-Noire par l’avenue Laplace avant de redescendre par la même avenue pour aller vers Villejuif, où cinq nouveaux arrêts ont été créés également à l’autre bout de la ligne. ■ 10 | ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015


Travaux

ActualitĂŠs

GĂŠothermie : extension des canalisations, perturbations pour la circulationÂ

La pose des canalisations du rĂŠseau de gĂŠothermie s’accĂŠlère en vue de sa mise en service en octobre prochain. Ce plan recense les tronçons en travaux entre janvier et avril 2015. Le sigle signale les secteurs Ă ĂŠviter pour cause de circulation perturbĂŠe. Avenue du PrĂŠsident

Salvador Allende Suppression du stationnement et d’une voie de circulation avenues S. Allende et LÊnine du 16 fÊvrier au 3 avril 2015

Impasse Doron et passage piÊtons Suppression du stationnement du 5 janvier au 3 avril 2015 Rue Henri Barbusse Rue fermÊe à la circulation et suppression du stationnement entre le n°10 et le n°48 rue Barbusse du 5 janvier au 3 avril 2015

Rue Émile Bougard

Circulation alternĂŠe du 5 janvier au 27 fĂŠvrier 2015

Carrefour Laplace,

Sidobre, Barbusse Suppression d’une voie avenue Laplace sens Vache-Noire r Villejuif du 5 janvier au 3 avril 2015

Rue Marius Sidobre du 7 janvier au 13 fÊvrier Fermeture partielle du parking mairie / collège Accès livraison du 5 janvier au 3 avril 2015

Avenue François-

Vincent Raspail Circulation alternĂŠe du 5 janvier au 3 avril 2015

Parc du centre de santÊ Jusqu’au au 27 fÊvrier 2015

Accueil de loisirs

et rue Paul Signac du 5 janvier au 13 fĂŠvrier 2015

Rue Émile Raspail

Mise en sens unique Arcueil r Cachan Suppression du stationnement ; les commerces restent ouverts pendant les travaux du 12 janvier au 20 mars 2015

Avenue Paul

Vaillant-Couturier Mise en sens unique Avenue du prĂŠsident Tronçons achevĂŠs Villejuif r Vache-Noire Salvador Allende entre l’avenue Gabriel PĂŠri Tronçons en travaux entre janvier et avril 2015 et le carrefour Malleret- Suppression du stationnement Joinville Tronçons Ă rĂŠaliser et d’une voie de circulation du 5 janvier au 27 fĂŠvrier 2015 entre avril et octobre 2015

avenues S. Allende et LĂŠnine du 16 fĂŠvrier au 3 avril 2015

Rue Émile Bougard Circulation alternÊe du 5 janvier au 27 fÊvrier 2015 Carrefour Laplace, Sidobre, Barbusse Suppression d’une voie

Avenue François Avenue Paul Vincent Raspail Renseignements Vaillant-Couturier Circulation NumĂŠro vertalternĂŠe 0805 382 392 Mise en sens unique du 5 janvier au 3 avril 2015 Internet : Arcueil-gentilly.reseau-chaleur.fr/rubrique Villejuif r Vachetravaux Noire entre l’avenue Gabriel PĂŠri Parc du Centre de SantĂŠ et le carrefour Malleret au 27 du 1er dĂŠcembre ANC 2014 / Arcueil notre citĂŠ n°â€‰254 fĂŠvrier 2015 | 11 Joinville fĂŠvrier 2015 du 5 janvier au


Actualités

Conseil municipal

Budget 2015 Baisse des dotations,

préservation des services à la population Comme le veut la loi, le conseil municipal a procédé le 4 décembre au débat d’orientation budgétaire avant d’examiner et d’adopter le budget 2015 de la commune lors de la séance du 15 janvier.

les chiffres clés

47 millions d’euros :

213 000 € : contribution de la

0 % : augmentation des taux

Ce chiffre est légèrement inférieur au budget 2014 (47,88 M€) qui était lui-même en assez nette baisse par rapport à celui de 2013 (51,78 M€).

Cette contribution est en hausse de 17% par rapport à 2014. Il s’agit d’un mécanisme de prélèvement sur les villes les plus riches en faveur des plus pauvres. Mais ce mécanisme ne tient compte que des ressources de la commune et pas du niveau de vie (et donc des besoins) de la population. Ainsi, Arcueil en est contributeur alors que Sceaux ne l’est pas !

Pour la douzième année consécutive, les taux communaux des taxes d’habitation (14,29%) et foncière (20,95 %) sont gelés. Compte tenu des exonérations et abattements qui sont à Arcueil au niveau maximum autorisé par la loi, le produit de la taxe d’habitation est de 226 € par habitant, soit la deuxième contribution la plus faible du département. À l’inverse, le produit de la taxe foncière est élevée (493 € par habitant), ce qui reflète en particulier la forte contribution des nombreuses entreprises installées à Arcueil. Ces dernières sont également soumises à la Contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (qui remplace la taxe professionnelle). Son produit est réparti aujourd’hui entre la commune, l’agglomération, le département et la région, et sera à terme perçu par la métropole du Grand Paris.

budget de la commune 2015

39,41 millions d’euros : dépenses de fonctionnement

Comparée à 2014, l’augmentation est infinitésimale, ce qui traduit un effort de maîtrise des dépenses courantes, malgré le maintien de toutes les activités et l’ouverture de nouveaux services (200 000 € pour la crèche Paul Éluard et 500 000 € pour la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires).

7,57 millions d’euros : investissements 2015

Ce montant est en recul par rapport à 2014 (8,5 M€). Ce qui est vrai à Arcueil l’est aussi ailleurs, puisque l’on s’attend à une baisse des investissements des collectivités locales de l’ordre de 30 % pour l’année qui vient. Les principaux montants sont consacrés aux programmes urbains (1,13 M€ pour l’ORU du Chaperon-Vert et 1,96 M€ de provision pour la future opération dans le secteur de l’hôtel de ville); à l’amélioration du cadre de vie et espaces verts (360 000 €); à l’entretien des écoles, crèches et accueils de loisirs (183 000 €) et aux travaux pour l’accessibilité des équipements aux handicapés (100 000 €).

401 000 € : baisse de la dotation de l’État à la commune (DGF)

La dotation globale de fonctionnement que l’État verse à la commune se monte à 3,104 M€, en baisse de 11% par rapport à 2014. Cette baisse succède à une diminution de 16% (- 685 000 €) entre 2010 et 2014. Et cette tendance va se poursuivre au rythme de 500 000 € par an en moins pour la commune en 2016 et 2017.

12 | ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015

commune aux fonds de péréquation

46 % : dépenses pour l’enfance,

l’éducation, la culture et les sports

Ces dépenses prennent en compte les frais de personnel et les dépenses par mission. Par domaine d’action, viennent ensuite les dépenses d’administration, telles que l’état civil, l’entretien du cimetière et des bâtiments ou ANC/Arcueil notre cité (27%); le développement urbain et le cadre de vie (12%) ; la solidarité (9%) et enfin les dépenses pour la démocratie citoyenne et la vie associative (6%).

500 000 € : mise en œuvre

de la réforme des rythmes scolaires

Il s’agit d’un coût estimatif en année pleine (intégrant les dépenses de personnel, d’aménagement et d’entretien des locaux et de rémunération des intervenants), déduction faite des subventions de la CAF (66 000 €), du fonds d’amorçage mis en place par le gouvernement (100 000 €) et de la participation des familles pour les activités et la cantine du mercredi midi (120 000 €).

2,22 millions d’euros : subventions aux associations et aux organismes

Ce montant a été maintenu par rapport à 2014 (hors subventions exceptionnelles). Les plus importants bénéficiaires sont le Centre communal d’action sociale (680 000 € pour les aides sociales et les services de maintien à domicile), le cinéma Jean Vilar (378 000 €), la Maison des solidarités (220 000 €), les clubs sportifs du Cosma (190 K€), Arcueil Animation (123 000 €), l’association Écarts qui gère Anis-Gras (33,9 000 €), l’association des commerçants Arcueil Village (30 000 €), etc.

de la fiscalité locale

663 000 € : épargne nette du budget 2015

Il s’agit du solde entre les recettes et les dépenses de fonctionnement, solde positif qui est affecté aux investissements.

19,41 millions d’euros : encours total de la dette de la commune

Ce montant équivaut à une dette d’environ 1 000 € par Arcueillais et se situe dans la moyenne des villes comparables. Le ratio qui mesure la capacité de désendettement de la commune est de 2,4 ans, ce qui constitue un indicateur très positif. De même, 91 % des emprunts de la commune obtiennent le score maximal de 1 sur l’échelle de la charte Gissler visant à surveiller le niveau de risque des prêts des collectivités, et aucun ne rentre dans la catégorie des emprunts dits « toxiques ». En 2015, la Ville d’Arcueil empruntera 1,8 M€ (un montant stable depuis plusieurs années) et remboursera 1,9 M€ du capital de sa dette. ■ Laurent de Villepin > L’intégralité des données présentées lors du conseil municipal, ainsi que la liste des subventions aux associations et organismes sont consultables sur Arcueil.fr


Ils ont dit … Jean-Michel Arberet, groupe Front de gauche

Conseiller délégué aux finances, Philippe Mauguin explique les contraintes et les orientations dU budget communal 2015

DR

ANC – Dans votre présentation au conseil municipal, vous avez parlé d’un « effet ciseaux » entre des recettes qui baissent et des dépenses qui continuent d’augmenter. Qu’en est-il exactement ? Philippe Mauguin  – Le Parlement a voté un plan de réduction des déficits publics qui se traduit par onze milliards de baisse des dotations aux collectivités entre 2015 et 2017, soit une perte de 400 000 euros pour Arcueil en 2015, et qui sera du même ordre en 2016 et 2017. Ensuite, la conjoncture économique difficile amène au report ou à la difficulté de faire aboutir certains projets, comme l’immeuble de bureaux prévu à la ZAC du Coteau. Ces retards repoussent d’autant l’apport de nouvelles recettes fiscales pour la commune. De l’autre côté, l’augmentation des dépenses est entraînée par de nouvelles obligations, comme la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires ou l’ouverture de nouveaux services, comme la crèche Paul Éluard, auxquels la municipalité ne veut pas renoncer. Une solution aurait pu être d’augmenter les impôts locaux, mais nous ne voulons pas faire peser de nouvelles charges sur les ménages et les entreprises qui vivent aussi des temps difficiles. Il faut donc faire des économies ? Oui, et nous les faisons. Nous avons dû nous adapter, demander à l’administration de faire de nombreux efforts, sans perdre de vue nos priorités pour l’éducation, l’habitat, l’environnement, l’accessibilité des handicapés. Nous avons donc mené un travail systématique qui a permis de trouver un million d’euros d’économies sur les dépenses courantes. S’agissant des investissements, il a fallu décider d’en étaler quelques-uns sur plusieurs années. Et pour l’avenir ? Nous continuerons avec les mêmes orientations, en accordant la plus grande vigilance aux situations de vie parfois difficiles des Arcueillais. Donc, ça ne sera pas facile, mais nous partons d’une situation très saine des finances de la commune, ce qui nous permet de ne pas être immédiatement asphyxiés par le trou d’air que nous traversons. Le retour à meilleure fortune dépend avant tout d’une amélioration de la situation économique générale avec une croissance plus riche en emplois, ce qui permettra de desserrer l’étau sur les dépenses publiques et favorisera l’éclosion de projets dynamiques pour les finances de la commune. ■ Propos recueillis par Laurent de Villepin

« La dette des collectivités locales représente 8,82% de la dette publique totale, mais l’État impute à ces collectivités 22% des 50 milliards d’économie. Nous sommes largement tributaires de l’État pour nos ressources, et aussi en partie pour nos dépenses. Un des exemples le plus récent et le plus médiatisé a été la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, décision étatique mais financée par les collectivités locales. Nous devons donc voter un budget avec cette contrainte de continuer à répondre aux besoins croissants des habitant-e-s et de voir nos ressources stagner et régresser, en sachant que cette contrainte va s’accroître dans les années à venir et devenir intenable, c’est le sens du vœu que nous avons adopté pour alerter solennellement les pouvoirs publics sur les conséquences de la baisse massive des dotations de l’État. Le budget est un acte politique, ses orientations sont la déclinaison concrète des propositions que nous avons portées pendant la campagne électorale et pour lesquelles une large majorité des électrices et électeurs ont voté, déclinaison, vous l’aurez compris, impactée par les contraintes budgétaires, et bien sûr nous voterons ce budget. »

Denis Truffaut, groupe Front national « Je ne reviendrai pas sur nos longues et houleuses discussions portant sur le débat d’orientation budgétaire, mais juste apporter quelques remarques. (…) Je vois des charges de personnel qui explosent à plus de 23 millions d’euros. Je voulais savoir ce que vous comptiez faire pour contenir ces charges ? (…) Pourquoi avaliser un système de subventions aux associations qui prélèvent à tous pour ne redonner qu’à quelques-uns ? (…) Ces subventions sont de l’argent public, et comme le rappelait justement une certaine dame de fer, il n’y pas d’argent public, il n’y a que l’argent des contribuables. La Ville a 20 millions d’euros de dettes, c’est une catastrophe, et voila que M. le maire nous propose pour 2015 de voter 3,2 millions d’euros de subventions [ndlr : aux organismes et associations] avec un système de répartition qui de surcroît est antidémocratique comme nous l’avons démontré : c’est tout à fait déraisonnable et nous voterons contre l’ensemble de cette répartition. »

Anne-Marie Gilger-Trigon, groupe Gauche Citoyenne « Ce budget s’inscrit dans la continuité de nos actions et respecte les orientations pour lesquelles nous avons été élus. Il est aussi respectueux des Arcueillais qui souffrent à cause de la profonde crise socio-économique, en s’abstenant d’augmenter la fiscalité et en maintenant nos efforts en matière d’aide sociale, d’accompagnement éducatif, de soutien au monde associatif, de rénovation des cités et de démocratie participative. (…) Bien sûr, nous subissons des contraintes – en particulier la baisse injuste des dotations aux collectivités imposée par l’État – , et ces contraintes pèsent sur notre capacité à agir. Mais ce budget parvient à ne pas nous laisser enfermer, à innover, à ouvrir des perspectives pour une ville à taille humaine, une ville multiculturelle où l’engagement citoyen reste le moteur de notre capacité de vivre ensemble. Ce budget est le nôtre, car il est rigoureux pour s’adapter aux contraintes, mais sans céder aux excès contre-productifs de l’austérité. »

Constance Blanchard, groupe Parti socialiste « Dans les circonstances particulières que nous venons de vivre, nous pouvons être fiers, à notre échelle, de contribuer par ce budget à la fortification des valeurs républicaines de solidarité, de justice sociale, de lutte contre les exclusions, la volonté réaffirmée de faire du lien social pour mieux vivre ensemble. (…) Tout en maîtrisant les dépenses, nous réussissons avec ce budget à faire vivre la solidarité et à développer de nouveaux services. Notre équipe municipale parie sur l’avenir avec un fort

pourcentage de nos dépenses consacré aux actions en direction des plus jeunes : c’est un signe fort de miser sur l’éducation et la jeunesse, la culture, les solidarités. Enfin, nous faisons preuve d’ambition, avec le soutien à la rénovation du Chaperon-Vert et des Irlandais et le choix de continuer à investir pour développer notre centre de santé. »

Sarah Ganne-Levy, groupe Les Démocrates d‘Arcueil « Comme chaque année, nous attirons l’attention sur l’absence de réel débat dans la construction du budget de la Ville. (…) Nous ne revendiquons pas la cogestion, c’est un principe totalement utopique dans la tradition politique française hélas, mais nous revendiquons la connaissance des éléments qui nous amènent à la construction du budget. (…) Concernant les chiffres, le coût de fonctionnement par habitant restera très supérieur à la moyenne des villes de même strate. Certes, l’endettement est maîtrisé, mais nous voulons rappeler que nous sommes dans une dette globale : la ville peut présenter un budget équilibré, il n’empêche que ses dotations proviennent de l’emprunt public entre autre. (…) Notre position sera donc de nous abstenir sur le budget dans sa globalité, même si nous soutenons des chapitres très importants comme la rénovation urbaine du Chaperon-Vert. Par contre, nous voterons le budget du cinéma Jean Vilar auquel nous tenons particulièrement. »

Hélène Peccolo, groupe Arcueil écologie « Les perspectives budgétaires à venir vont être de plus en plus difficiles avec une très forte diminution des dotations de l’État programmée sur plusieurs années. Nous sommes bien entendu opposés à cette mesure, d’autant que nous sommes dans l’obligation de faire face à des nouvelles charges, telles que la mise en place de la réforme des rythmes scolaires décidée par l’État et que nous nous devons également de trouver les financements nécessaires au projet à réaliser dans le cadre du nouveau programme municipal. Les équilibres trouvés ces dernières années ne sont donc plus tenables, les nouvelles contraintes nous obligent aujourd’hui à une gestion encore plus rigoureuse. (…) Mais la solution sera aussi de trouver de l’innovation politique dans la multiplication des expérimentations, dans une toujours meilleure prise en compte des besoins des personnes, et c’est par ce pas de côté que nous trouverons de nouvelles façons de faire notre ville. Le budget qui nous est proposé et que nous voterons amorce l’obligation qui nous est faite de prioriser, hiérarchiser nos actions. Et en particulier de préparer notre ville aux défis qui nous attendent dans les dix à vingt ans à venir, de faire d’Arcueil une ville durable, à l’aulne du réchauffement climatique et de l’après pétrole. »

Daniel Breuiller, maire « Je l’ai déjà dit et je le répète : je m’oppose à la baisse des dotations de l’État aux collectivités locales, et je continuerai à me battre contre. Il faut rappeler que, contrairement à l’État, ces collectivités n’empruntent pas pour financer leur fonctionnement courant mais pour investir. Il ne faudrait donc pas comptabiliser dans les déficits publics, nos dépenses d’investissement qui servent à construire des écoles et des équipements. En attendant, nous avons décidé d’étaler nos investissements sur une durée plus longue, car nous ne souhaitons pas faire peser nos difficultés budgétaires sur les ménages en augmentant les impôts. Mais la baisse des dotations qui nous contraint à réduire nos investissements est un sujet très préoccupant car cela empêche nos collectivités de mener une politique « contra-cyclique » nécessaire en situation de crise comme celle que nous vivons. En clair, quand nous réduisons nos investissements, cela signifie du travail en moins pour les entreprises du BTP qui fournissent pourtant de l’emploi non délocalisable. »

ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015 | 13


Actualités

en court

assemblées de quartier

Stages de théâtre

Expression libre et pertinente Jules Ferry La « ville comestible » (avec le retour programmé des vergers et des potagers) était au menu de la dernière assemblée du quartier Jules Ferry le mercredi 26 novembre. Devant une trentaine d’habitants, Simon Burkovic, conseiller municipal délégué aux espaces verts et à la nature en ville, a exposé brièvement l’ensemble du projet arcueillais (lire le dossier p. 19 et suivantes) et précisé davantage la partie la plus locale, constituée du futur jardin partagé sur l’actuel rectangle de pelouse abandonné à l’angle de la rue Cauchy et de la rue de la Fontaine (lire p. 20). M. Burkovic a insisté sur le rôle des citoyens, à la fois dans le groupe de pilotage communal et dans le collectif qui animera le « jardin témoin » de la rue Cauchy.

Séduit par cette « démarche louable », mais quelque peu agacé par l’empilement des intentions municipales, Daniel Gouttegata, habitant référent, en a profité pour relancer les élus au sujet d’un projet géographiquement très voisin, celui concernant l’aménagement paysager des abords de l’église : « Rue Cauchy, je vois surtout les gravats qui demeurent devant l’église. Voilà une vraie friche ! Mais on ne voit rien venir. » Le ton était donné. Allait suivre un long temps d’échanges un peu confus.

La fête en septembre Mais l’expression se libérait avec pertinence, notamment sur la propreté, ou la sécurité, ou les deux à la fois (par exemple lorsque des riverains évoquaient les nuisances répétées devant l’établissement de

restauration rapide Twenty Time, à l’angle de la rue Guy de Gouyon du Verger et du CD 920, ex-RN 20 ; par exemple encore lorsque d’autres habitants décrivaient la promenade de la Vanne, attendant avec impatience la fin des travaux). Puis les préparations des fêtes de fin d’année dans le quartier (les séances de cinéma pour les enfants et les familles le 20 décembre ; le traditionnel marché de Noël les 19, 20 et 21 décembre) ont eu le don de rétablir le consensus. Autre accord réjouissant à trouver : le programme de la prochaine fête du quartier Jules Ferry qui se déroulera finalement au mois de septembre et non au printemps, afin de se démarquer des ponts de mai et de la fête de la ville qui aura lieu quant à elle les 20 et 21 juin. ■ Philippe Lorette

Le collectif de quartier au marché de Noël Informer les habitants sur tout ce qui se passe près de chez eux et les sensibiliser à la démocratie participative. Tels étaient les objectifs visés par le collectif de quartier Jules Ferry en tenant un stand au marché de Noël organisé rue Émile Raspail du 19 au 21 décembre. « Nous renseignons les gens sur les différents travaux qui vont se dérouler en 2015, sur les zones vertes qui vont devenir des zones bleues, les ravalements de façades prévus », expliquait Malika Chahmi, qui a rejoint le collectif cette année. Monique Polet, référente du collectif de quartier, ajoutait : « Nous expliquons aux habitants ce qu’est une assemblée de quartier et à quoi ça sert. Nous leur demandons aussi ce qu’ils veulent voir s’améliorer et les sujets qu’ils souhaitent aborder en assemblée.» ■ SD

14 | ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015

La Compagnie d’Ophée propose des stages pour les enfants du lundi 16 au vendredi 20 février, au « Bahut », 18 avenue du Président Salvador Allende : expression théâtrale pour les 6-8 ans, de 10h30 à 12h30 ; initiation à la comédie musicale pour les 9-12 ans, de 14h à 18h30. Une présentation du travail théâtral est prévue en fin de stage. Contacts : 01 46 65 90 37 ; compagnie.ophee@ laposte.net ; Ophee.fr.

Zig Zag : vestiaire, chant, fête

Le vestiaire solidaire de l’association Zig Zag, situé au local LCR de la cité Auguste Delaune, sera ouvert les samedis 31 janvier, 7 février, 7 et 21 mars, 11 et 18 avril, de 10h à 11h30. L’association annonce d’autre part la création d’un atelier technique de chant et gospel à partir du mois d’avril. Il se déroulera le jeudi soir au local LCR de la cité Delaune. Enfin, la fête des vingt ans de Zig Zag aura lieu le samedi 11 avril à partir de 17h à l’école Henri Barbusse. Renseignements : 07 70 70 11 73.

Démarchage abusif

SD

Une société déambule depuis quelque temps dans les rues pavillonnaires d’Arcueil (principalement secteur Baudran, rue Eugène Fournière, rue du Dr Durand...), en prétendant qu’il est obligatoire de traiter les maisons contre les capricornes (insectes nuisibles). Il s’agit d’un démarchage abusif, puisqu’il n’y a aucune obligation légale ou municipale en la matière.


assemblées de quartier

Soirée à prolongation Joliot-Curie Stationnement, sécurisation des traversées pour les piétons, propreté, aménagements... Plus de trente points ont été abordés lors de l’assemblée de quartier Joliot- Curie du 11 décembre qui a duré plus de trois heures ! Maryvonne Rocheteau Legourd, conseillère municipale référente du quartier, a souhaité répondre à un maximum de questions transmises par courrier (écrit ou électronique) ou évoquées lors des réunions précédentes. De nombreux riverains sont préoccupés par les problèmes de circulation liés au

stationnement en double file de plusieurs bus 57 devant la Maison des examens. Il a été expliqué que la RATP va déplacer début 2015 le terminus du bus 580 qui se trouve juste à côté de celui du 57 et l’installer au niveau du carrefour de la VacheNoire à hauteur d’Aramis Auto. L’espace libéré par le 580 permettra à trois bus 57 de stationner sans gêner la circulation. Le 580 continuera à s’arrêter à la Maison des examens, mais sans y rester.

Des locataires inciviques Le carrefour de l’avenue Lénine avec les rues Voltaire et Lagrange est jugé dangereux par beaucoup. La situa-

tion devrait s’arranger grâce au réaménagement complet de l’avenue Lénine dans le cadre du nouveau Plan local d’urbanisme, une partie de l’avenue devant être mise en sens unique. Puis de longs échanges ont porté sur les conteneurs enterrés rue Danielle Mitterrand, « trop nombreux et placés trop près des immeubles », selon les reproches de quelques habitants. Carine Delahaie, adjointe au maire et présidente de l’office HLM Opaly, a expliqué que ce type de collectage a pour but de réduire l’empreinte carbone, en concentrant les conteneurs à des endroits précis, et permet aussi aux gardiens

de se dégager du temps pour répondre mieux à leurs missions auprès des locataires. Elle a ajouté que des études ont été menées pour déterminer leur emplacement en fonction de la circulation et des réseaux souterrains (électricité, Internet…). Mme Delahaie a déploré les incivilités de certains locataires, qui jettent leurs ordures à côté des conteneurs et non dedans. [Ndlr - Depuis, à la demande de la municipalité, la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre a dépêché sur place un « ambassadeur du tri » pour veiller au bon usage de ces conteneurs et rappeler les consignes aux riverains.] ■ Sandra Deruère

Pour un supplément d’identité Jean Macé Conseillère municipale référente du quartier Jean Macé, Delphine Lavogade (à dr.) veut lui redonner souffle et dynamisme. LdV

Bravant un froid piquant, une quinzaine d’habitants se sont retrouvés mercredi 3 décembre pour cette première assemblée du quartier depuis deux saisons. Et une toute première pour Delphine Lavogade, nouvelle élue référente qui anime la réunion. À l’ordre du jour : les observations relevées lors d’une balade faite avec quelques volontaires (certains se plaignant de ne pas avoir été prévenus, engagement est pris de renouveler ce « diagnostic en marchant » prochainement). Que ce soit à la cité-jardin, dans les cités Auguste Delaune, Cherchefeuille, Paul Vaillant-Couturier ou aux Irlandais, les problèmes pointés sont les mêmes : stationnement anarchique (sans compter les voitures ventouses et les épaves),

dépôts sauvages (qui attirent les rats), incivilités et insécurité. Plus généralement, Delphine Lavogade analyse un « manque de dynamisme et d’activités dans le quartier qui pâtit aussi d’un manque d’identité », divisé qu’il est entre plusieurs cités, chacune vivant de son côté. Il y a donc du pain sur la planche pour cette assemblée dont la raison d’être est l’amélioration du cadre de vie et du vivre-ensemble. Ainsi, à la cité-jardin, un

manque d’éclairage a été signalé au bailleur Valophis qui est accusé de faire la sourde oreille. Mais pas de quoi décourager Delphine Lavogade ! « Je suis têtue, je vais insister auprès de Valophis pour régler ce problème », déclare-t-elle. Au sujet de la sécurité, elle souligne l’intérêt d’appeler systématiquement le 17 : « Même si la police ne vient pas, des appels récurrents venant du même endroit laissent des traces ; celles-

ci pourront faciliter par la suite le travail avec le commissariat » Pour finir, appel est lancé aux bonnes volontés pour étoffer le collectif aux côtés des élus (Max Staat et AnneMarie Gilger-Trigon) et d’un jeune habitant engagé (profil assez rare pour être signalé), Aboubakar Diaby. ■ LdV

ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015 | 15


Actualités

habitat

Adieu le bâtiment HU !

© German Guzman N

© Chevojon

Dans le quartier, tout le monde connaissait le grand immeuble le long de l’avenue Lénine par son vieux nom : le HU. Sa démolition par « grignotage » a duré moins d’un mois : débutée le 25 novembre dernier, elle était terminée le 19 décembre. En voici quelques photos souvenirs, accompagnées de témoignages d’anciens locataires. Quant à la suite, la barre HU sera remplacée par un programme de trois ou quatre petits immeubles de logements et d’activités en cours de finalisation. En tout cas, il est acquis que le centre municipal de santé déménagera pour s’y installer.

16 | ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015

En 1957, l’immeuble tout juste sorti de terre. Le HU en robe de lumière : à l’occasion du cinquantième anniversaire du Chaperon-Vert, les témoignages d’anciens locataires furent projetés sur la façade de l’immeuble le soir de la Nuit blanche du 3 octobre 2008.


habitat

Alice Olichet “Le HU n’était plus qu’une épave” « J’ai 86 ans. J’ai vécu dans cet immeuble de 1973 à 2012. Il s’est passé du bon et du mauvais avec le décès de mon mari. Maintenant, je suis logée juste à côté, dans du neuf, je suis bien installée pour finir ma vie. Depuis qu’il est vidé, le HU était une épave, j’avais hâte de le voir démoli, même si aujourd’hui je suis un peu triste. »

25 novembre.

Jean-Claude Coulon ”En 1959, c’était Versailles” « J’habitais au dixième étage. J’ai vécu plus de cinquante ans dans cet immeuble, avec seulement quatre ans d’interruption. Quand on est arrivé en 1959, pour nous, ici, c’était vraiment Versailles ! Pensez : avant, on était logé dans un studio à six, et on se retrouvait dans un quatre-pièces avec chauffage central ! À propos de chauffage, l’hiver quand il faisait froid, on se réveillait avec de la glace sur les vitres ; question isolation, c’était pas vraiment ça ! Maintenant, je suis relogé dans un immeuble neuf rue Berthollet, qui est très bien. J’ai voté pour la démolition du HU ; évidemment, on peut avoir des regrets, mais il ne faut pas vivre avec le passé, c’est une page qui se tourne. »

8 décembre.

Javorka Nikolic “Je ne suis pas nostalgique” « J’ai vécu trente-deux ans au premier étage de l’escalier 26. En venant de la rue Montmort où il n’y avait ni chauffage ni salle de bain, le HU c’était la vie de château. Et puis aussi j’avais une chambre pour moi et chacun de mes deux enfants. Ils allaient à l’école à côté. Avec la Poste, les petits commerçants et le bus 57, c’était le bonheur. On était tranquille. Je ne suis pas nostalgique, parce que je suis bien relogée avenue du Président Salvador Allende. Là bas, c’est calme et on n’entend pas les voisins. »

11 décembre.

Françoise et Edmond Romano “Au début, l’ambiance était chaleureuse” « On a passé cinquante ans au Chaperon-Vert, dont quarante au HU. Les premières années, l’ambiance était très chaleureuse. Les dissensions entre voisins venaient du manque d’isolation phonique, mais on avait des voisins très gentils. Sous le préau de l’école ou sur la place, il y avait des repas et des fêtes populaires où tout le monde venait. Dommage qu’il n’y ait jamais eu de mise aux normes de l’électricité ni des tuyaux d’évacuation. Et puis l’ascenseur était constamment en panne. Rue Berthollet, où on habite depuis un an, nous avons été relogés avec d’anciens locataires du HU et on retrouve l’ambiance du début des années soixante. Tout le monde veut se rendre service et vivre en bon voisinage. »

Photos LdV

Photos LdV

16 décembre.

■ Propos recueillis par Laurent de Villepin 19 décembre.

ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015 | 17


Nouveaux commerces

Milano

Formation gratuite Optique Laplace Grâce à l’initiative de la Mairie primée

Cent trente couverts

CG

Après avoir tenu une pizzeria et un restaurant japonais à Asnières (Hauts-deSeine), Stéphane Huynh a ouvert le restaurant italien Milano en haut de l’avenue Laplace. Ouvert midi et soir depuis le 2 janvier, l’établissement flambant neuf à la décoration sobre et chic ne compte pas moins de cent trente couverts et sept employés. Au menu : spécialités du nord de l’Italie, pizzas (à partir de 8,50 €), tiramisu et panna cotta maison. Plats du jour dès 9 €. Formules à 13,50 € et 25,50 €. Menu enfant à 7,60 €. À la carte : plats de pâtes, risotto, poissons et fruits de mer, viandes, carpaccio, charcuteries italiennes, bruschetta et salades. Le tout accompagné de vins français et italiens. ■ > Milano. 79 avenue Laplace. Tél. 01 42 53 77 65. Ouvert du lundi au samedi, de 12h à 14h30 et de 18h30 à 22h30.

Le Monde du Macaron

Doux salon

CG

À la fin du mois de juin dernier, A. Elhsnaoui ouvrait un supermarché G20 de trois cents mètres carrés sur la place du Chaperon-Vert. Ce gérant venu de Seine-Saint-Denis et ses quatre employés, dont trois femmes, se réjouissent de la gentillesse de la clientèle du quartier. Le G20 du Chap’ propose à la fois des produits premier prix, ceux de l’enseigne et les marques nationales. La boutique est ouverte sept jours sur sept. La carte de fidélité offre promotions et réductions. La livraison à domicile est gratuite dès 50 euros, selon la disponibilité du personnel. ■ > G20. 2-6 rue Lounès Matoub. Tél. 01 46 64 96 44. Ouvert du lundi au samedi, de 8h30 à 21h, et le dimanche, de 9h à 21h.

18 | ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015

Les organisateurs de la journée de formation (de g. à dr.) : Anne Maillard (CCI 94), Patricia Wolf (chargée de mission commerce à la Mairie d’Arcueil), Fatima Ziani (commerçante), Kamel Rouabhi (conseiller municipal délégué au commerce), Mireille Gairin (présidente de l’association de commerçants Arcueil Village) et Brahim Ahsaini (CCI 94).

Début décembre, le Monde du Macaron a ouvert au niveau moins un du centre commercial La Vache Noire. Ce salon de thé dispose d’un espace lumineux, zen et douillet. Des macarons multicolores et multi-saveurs accompagnent thés et cafés du monde entier. ■ > Le Monde du Macaron. Centre commercial La Vache Noire. Tél. 01 42 53 97 71. Ouvert du lundi au samedi, de 10h à 20h.

Désormais certifiée AFNOR, l’opticien indépendant Optique Laplace renouvelle son partenariat avec le Lions Clubs afin de donner une seconde vie aux lunettes, triées puis envoyées vers des pays sous-développés. Lauréate du prix national Opal de la meilleure vitrine sur le thème de la vision des enfants, la boutique confirme son orientation santé visuelle, en particulier à l’intention des plus jeunes. ■ > Optique Laplace. 16 avenue Laplace. Tél. 01 45 47 83 11.

Courir, de Forum 20 à La Vache Noire Début décembre, Courir, enseigne de sport et de prêt-à-porter pour homme, femme et enfant, a quitté le Forum 20 pour rejoindre le centre commercial La Vache Noire. Elle propose toujours un grand choix de produits Nike, Adidas, Reebok et Puma. Courir (tél. 01 47 35 77 51) est ouvert de 10h à 20h du lundi au samedi, au niveau moins un, au pied de l’escalier en colimaçon, près de l’entrée Antoine Marin. ■

Défilé des rondes Organisation carrée La deuxième édition du « Défilé des rondes », organisée par la boutique « 46 et plus » du centre commercial La Vache Noire, s’est déroulée samedi 6 décembre en présence de deux personnalités du monde du show business, les chroniqueurs télé Vincent McDoom et Magloire. Déjà présente l’an dernier, la comédienne Firmine Richard a gagné depuis ses galons de styliste et présentait quelques modèles avant la nouvelle collection d’Edmond Boublil, patron de la marque. Parmi la trentaine de mannequins professionnelles et amateurs, on a pu remarquer la participation de l’Arcueillaise Gladys Montout, employée au service Enfance de la Mairie. Le défilé des rondes, nouvel événement people de la banlieue sud ? ■

CG

G20 Supermarché du Chap’

d’Arcueil, une quinzaine de commerçants de proximité de la commune ont participé lundi 1er décembre au centre Marius Sidobre à une journée de formation (gratuite) dispensée par la Chambre de commerce et d’industrie du Val-de-Marne sur les thèmes de la gestion, de la stratégie de développement et de la communication. ■

LdV

Actualités

■ Textes Colline Gori


Arcueil, ville comestibl s, partage cultivons, goûtonDossier

Arcueil, ville comestible

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Communication municipale 2015. Conception graphique : Aude Charaudeau et Pierre Mendy

Communication municipale 2015. Conception graphique : Aude Charaudeau et Pierre Mendy

Communication municipale 2015. Conception graphique : Aude Charaudeau

cultivons, goûtons, partageons

r e g n a m a t e r i o v A A

«

rcueil comestible ». On est prêt à aimer le projet et surtout ses fruits, jusqu’à les manger sur place. La « ville comestible », qu’est-ce que c’est ? L’idée consiste notamment à ramener en milieu urbain arbres fruitiers et plantes comestibles, à les rendre accessibles à tous et à moindre prix. Les jardins familiaux ou pédagogiques, souvent victimes de leur succès, ne suffisent pas. La ville a besoin de vergers et de potagers col-

lectifs. Pourquoi ? Les raisons sont nombreuses. Simon Burkovic, conseiller municipal délégué aux espaces verts et à la nature en ville, énumère : « Produire localement de la nourriture ; mais aussi sensibiliser à l’alternance des saisons ; développer un nouveau rapport à la nature et à ses ressources, même ici dans la petite couronne de Paris ; développer les rencontres, les échanges, autour des moments de plantation ou de récolte ; favoriser la conservation, la diffusion de variétés anciennes et

Arcueil, ville comestible

cultivons, goûtons, partageons

Communication municipale 2015. Conception graphique : Aude Charaudeau et Pierre Mendy

Béton et brique vont devoir cohabiter avec vergers et potagers. C’est inscrit dans le programme municipal. Dans un premier temps, l’ambition de l’agriculture urbaine et de la « ville comestible » passe par la mise en place d’un groupe de pilotage et par l’aménagement d’un jardin partagé rue Cauchy.

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vil le c

Les affiches réalisées par le service communication de la Ville d’Arcueil.

■ Dossier réalisé par Philippe Lorette

(La suite en p. 20)

ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015 | 19


Dossier (Suite de la p.19)

plus généralement la biodiversité ; apporter le végétal au cœur de la ville ; améliorer le climat urbain, en captant le dioxyde de carbone, en améliorant la qualité de l’air et en rafraîchissant la ville. » À ce niveau-là, cela devient une obligation !

Espaces publics et privés Où cette « ville comestible » peut-elle bien s’implanter ? La liste des lieux potentiels est longue là aussi : espaces publics (espaces verts, en complément ou remplacement des espèces purement horticoles, la rue et ses recoins, espaces boisés), espaces privatifs en accord avec les bailleurs ou copropriétaires (cours intérieures, pieds d’immeuble, balcons, terrasses, toits), espaces délaissés (abords d’infrastructure, le long des murs ou clôtures, friches).

Arcueil, ville comestible

Communication municipale 2015. Conception graphique : Aude Charaudeau et Pierre Mendy

cultivons, goûtons, partageons

Si la volonté politique est manifeste, tout reste à faire cependant. Dans un premier temps, une réunion publique (jeudi 5 mars – lire ci-dessous) précédera la mise en place d’un groupe de pilotage sur la démarche de « ville comestible ». Ce collectif sera composé d’élus, de représentants associatifs, de citoyens et d’experts. Et il sera en lien avec les assemblées de quartier. Telle l’assemblée du quartier Jules Ferry qui fut la première cohorte informée du projet de jardin partagé rue Cauchy (lire ci-dessous). Le rôle du comité de pilotage est essentiel : il doit permettre aux citoyens de s’investir pleinement dans cette démarche d’abord participative. Mais déjà deux étudiants en master 2 à AgroParisTech aident le service cadre de vie de la Mairie d’Arcueil jusqu’à fin février,

afin d’établir les diagnostics « ville et nature » et sonder les ressources humaines citoyennes. Et de mars à septembre, un stagiaire issu de ce binôme poursuivra le travail de lancement et de mise en place avec les services municipaux.

Nature et citoyenneté « L’appellation “ville comestible” renvoie à une vision positive de la ville de demain, expose Simon Burkovic. C’est très bien de rêver cette ville, encore faut-il proposer rapidement des choses concrètes. » Pour cela, le conseiller municipal mise sur la mobilisation des habitants. « Je suis optimiste, affirme-t-il. Une grande partie de la population est intéressée. Et les expériences réussies dans les villes voisines décuplent cet optimisme.» ■ PhL

Un jardin partagé dans le quartier Jules Ferry

le omestib

vil le c

Jeudi 5 mars, à partir de 20 heures, la salle du conseil de l’hôtel de ville accueillera les habitants pour la présentation des premières étapes de la démarche « Arcueil, ville comestible ». Le maire, Daniel Breuiller, accompagnera Simon Burkovic, conseiller municipal délégué aux espaces verts et à la nature en ville. Après la projection d’une vidéo, des intervenants extérieurs apporteront expertise et vulgarisation lors du débat : Antoine Lagneau, chargé de communication à Natureparif (l’agence régionale pour la nature et la biodiversité) ; Sébastien Goelzer, responsable de l’association Vergers Urbains ; Laurence Baudelet, cofondatrice et coordinatrice de l’association Graine de Jardin ; Christine Aubry, professeure à AgroParisTech et chercheure à Institut national de la recherche agronomique. ■ PhL

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PhL

Réunion publique le 5 mars pour tout savoir sur « Arcueil comestible »

Propriété de la Ville, ce rectangle vert de 120 m² va devenir le premier jardin partagé arcueillais.

Ce sera la première concrétisation du projet « Arcueil, ville comestible » : un jardin partagé de 120 m² au croisement des rues Cauchy et de la Fontaine (photo). Ce véritable jardin-témoin, bien visible en cœur de ville, devrait commencer à prendre forme avant l’été Une enveloppe de 30 000 euros est inscrite à cet effet dans le budget 2015 de la Ville d’Arcueil. Elle permettra de réaliser les aménagements nécessaires à la préparation du site, à la pose d’une clôture et d’une entrée, d’un abri et d’un système de récupération des eaux de pluie.

Un collectif d’habitants gérera ensuite le site et son projet d’évolution. Sans ignorer le cadre un peu plus large des abords de l’église, autre projet collectif en instance. ■ PhL

Pour aller plus loin Agricultureurbaine-idf.fr Natureparif.fr ■ Agroparistech.fr (>Les disputes d’AgroParisTech > L’agriculture urbaine) ■ Villecomestible.org (Projet Vergers Urbains) ■ Jardinons-ensemble.org ■ ■


« Ville comestible » : qu’est-ce que c’est ?

Gentilly montre l’exemple

N

ichés à Gentilly entre un café PMU, un immeuble de bureaux et une station-service, les sept cent soixante-dix mètres carrés du jardin partagé « Gentil’ Jardin », épargnés par messieurs les promoteurs, continuent de sentir bon le bassin parisien et ne devraient pas connaître la sombre fin (« Où sont rangées comme des parpaings / Les automobiles du centre urbain ») du Petit jardin de Jacques Lanzmann et Jacques Dutronc. Une convention de prêt signée entre l’association Gentil’ Jardin et la Mairie de Gentilly protège ce terrain municipal. L’association, ouverte aux Gentilléens ou aux personnes qui travaillent à Gentilly, compte quarante-sept familles adhérentes. Elles cultivent un potager constitué de grands bacs (1) où sont mêlés terre, terreau et compost maison. Au 52 de l’avenue Raspail, on trouve au fil des saisons vingt-six variétés de légumes, et aussi des fleurs, des plantes aromatiques et du houblon. Il n’y a pas de parcelles individuelles. Les récoltes sont totalement partagées, qu’elles soient consommées sur place ou emportées. « Gentil’ Jardin est également et surtout un lieu de vie et d’échange, insiste la présidente de l’association, Annie Engelstein. Par exemple, chaque automne, on fait et on distribue notre soupe de potiron qui

est devenue une véritable animation communale. Cent vingt bols de soupe ont été servis en octobre dernier. » Enfin, Gentil’ Jardin accueille des classes des écoles primaires tout au long de l’année. Autour des tomates et des carottes, mais aussi du raifort, du cerfeuil tubéreux ou du céleri perpétuel. ■ PhL (1) 3 m de long X 1,20 m de la large X 0,30 m de haut.

DR

Chez notre voisin, « Gentil’ Jardin » constitue depuis plus de trois ans une expérience associative réussie de potager collectif.

La dernière récolte de potirons a dépassé toutes les espérances. L’ordonnancement des 770 mètres carrés.

DR

Gentil’ Jardin : 52 avenue Raspail, Gentilly ; gentiljardin@gmail.com ; Gentiljardin.fr. En hiver, le jardin est ouvert au public tous les samedis de 10h30 à 12h30.

DR

L’installation des bacs du potager en novembre 2011.

L’association compte quarante-sept familles adhérentes, soit environ quatre-vingt-dix personnes.

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Découvertes

Entreprise

Anthèse

La lithographie en héritage Alors que sa famille travaille dans l’imprimerie depuis six générations, Nicolas Draeger a choisi de se lancer dans l’impression lithographique, un procédé utilisé autrefois par ses ancêtres mais aujourd’hui tombé un peu en désuétude.

C’est en acquérant cette presse MarinoniVoirin datant de la fin du XIXe siècle et pesant huit tonnes que Nicolas Draeger (ci-contre, à gauche de la presse, et ci-dessous) a pu passer à l’impression lithographique et reproduire les gestes de ses ancêtres. Il est assisté de Gérard Dalmon (à dr.). SD

Champagne Mercier…). La famille Draeger travaille aussi avec des illustrateurs et écrivains célèbres, tels Paul Iribe, Georges Lepape, Colette et Jean Cocteau, avant de se spécialiser dans le livre d’art.

Inaltérable Le procédé lithographique a été peu à peu abandonné au cours des générations, jusqu’à ce que Nicolas (junior) reprenne l’entreprise familiale en 2002. « J’avais envie de retourner aux sources de ma famille, de retrouver cette technique ancestrale, souligne Nicolas Draeger. Mais c’est un pari un peu risqué, car si la lithographie a vécu ses beaux jours dans les années 1960-1980, elle est aujourd’hui beaucoup moins utilisée. Il y avait une dizaine d’imprimeries lithographiques à Paris il y a quinze ans, aujourd’hui il n’en

La lithographie, comment ça marche ?

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SD

On peut dire qu’il s’agit d’un procédé datant de l’âge de pierre, puisque la lithographie est un système de reproduction d’une œuvre réalisée non pas sur une feuille de papier mais sur une pierre calcaire. « L’artiste est obligé de venir sur place pour dessiner son œuvre avec un crayon gras à l’envers du sens dans lequel il veut que son œuvre apparaisse, explique Nicolas Draeger. On n’utilise qu’une seule pierre si l’œuvre est en noir et blanc, mais plusieurs pierres s’il y a plusieurs couleurs, chaque couleur étant imprimée une par une, chaque fois sur une pierre différente. » Lorsqu’il s’agit de rééditer des œuvres d’artistes disparus, Anthèse fait appel à un dessinateur professionnel pour les reproduire sur des pierres. Celles-ci sont réutilisables plusieurs fois ; de l’eau et du sable suffisent pour les nettoyer. ■ SD

SD

À

l’angle des avenues Lénine et Jean Jaurès se cache un atelier anonyme mais pourtant bien connu du monde de l’imprimerie. Il s’agit des éditions Anthèse, installées à Arcueil depuis 2010 et spécialisées dans l’impression lithographique de livres d’art. Leur dirigeant n’est autre que Nicolas Draeger, un nom célèbre dans l’imprimerie puisque la famille est dans le métier depuis 1830. Un premier Nicolas Draeger commence alors à travailler pour l’imprimerie du Moniteur universel. Ses fils, Charles et Guillaume, se lancent dans l’impression lithographique qui fera la renommée de la famille durant le Second Empire. Au fil des années, le nom de Draeger devient célèbre dans le monde entier, grâce à l’invention de procédés d’impression innovants, puis dans le domaine de la communication, avec la création de l’agence Wallace & Draeger en 1920, et ensuite dans le domaine publicitaire, avec l’impression de catalogues pour des marques de luxe (Lancôme, Guerlain,

Éditions Anthèse 32 avenue Jean Jaurès, tél. 01 46 56 06 67, editions@editionsanthèse.com

reste plus que trois, la nôtre comprise. » Anthèse ne compte qu’un salarié en plus de son directeur, un troisième imprimeur étant embauché pour faire tourner la grosse machine Marinoni-Voirin de huit tonnes datant de la fin du XIXe siècle lorsqu’il y a une commande. Un artiste vient également reproduire les œuvres (lire l’encadré). Le chiffre d’affaires de l’entreprise fluctue selon les années entre 80 000 et 850 000 euros. Le premier ouvrage imprimé par Nicolas Draeger est une réédition de Jazz, le livre sublime d’Henri Matisse, dont le texte et l’emboîtage avaient été réalisés par la famille Draeger pour l’édition de 1947. Ont suivi : Erotica, rassemblant les œuvres du peintre expressionniste Egon Schiele, et une réédition de Tumulte noir de Paul Colin. « Nous essayons de faire redécouvrir la lithographie à de jeunes artistes, expose l’imprimeur d’art. Nous faisons pour cela de nombreux salons un peu partout dans le monde. Il faut savoir qu’une lithographie ne s’altère pas avec le temps, elle a une durée de vie illimitée contrairement aux procédés modernes. » ■ Sandra Deruère


Savoir et savoir-faire

Découvertes

Informatique pour tous La médiathèque municipale propose deux fois par semaine des ateliers numériques, afin de découvrir la micro-informatique ou d’en approfondir ses connaissances.

La fréquentation est bonne mais reste aléatoire. Elle dépend des thèmes abordés. Parmi les ateliers les plus suivis : la découverte de l’ordinateur, le montage vidéo ou encore la création de blog. Ces sujets reviennent chaque trimestre. Certains devraient changer dans les mois à venir pour mieux s’adapter aux besoins observés. En moyenne, six ou sept personnes sont présentes. Parfois une douzaine, ce qui est un maximum. Hugues Lejard, responsable de l’EPN, constate : « Il y a beaucoup d’adultes, retraités ou non, mais aussi des jeunes. Des collégiens ou des enfants inscrits par leurs parents. Certes, ils ont une grande pratique et de nombreux automatismes, mais souvent ils ne vont pas chercher plus loin. »

Durant environ deux heures, les élèves écoutent, posent des questions et essaient de reproduire par eux-mêmes ce qu’on leur montre. « La durée dépend aussi de la motivation des personnes présentes et de la rigueur de leurs essais lors de l’atelier », explique Hugues Lejard. Et sa collègue Mélanie Le Paih d’ajouter : « Beaucoup se démotivent en cours de route, ils pensent à tort qu’ils n’y arriveront jamais. »

Débutants, intermédiaires, confirmés Les ateliers sont classés par niveau, en fonction de la difficulté des points abordés. Pour les débutants qui maîtrisent mal les bases, ils consistent en la

découverte de l’ordinateur, d’Internet, ou du système d’exploitation Windows. Pour les intermédiaires que l’informatique n’effraie plus, ils vont du traitement de texte au tableur en passant par une initiation à Facebook. Enfin, les confirmés ont droit à des cours sur le montage audio, la retouche photo ou encore le stockage en ligne. « C’est ouvert, très accessible et proche de chez nous, résume d’un air réjoui Jane Drouillat, venue apprendre comment numériser ses photos. On trouve des réponses grâce à des gens compétents et qui ont beaucoup de patience. Et si on a un souci, on peut revenir. Ça n’a pas de prix. » ■ Kevin Gouttegata

KG

L

es ateliers numériques de la médiathèque municipale Louis Pergaud ont été mis en place à la création de l’espace public numérique (EPN), en septembre 2013. Deux bibliothécaires sont chargés de ces sessions de formation en micro-informatique. Elles ont lieu le mardi de 18h à 20h et le mercredi de 10h à 12h. Elles sont ouvertes à tous, gratuitement, sur inscription préalable.

« Certains pensent à tort qu’ils n’y arriveront jamais », note la bibliothécaire Mélanie Le Paih. Pourtant, ceux-là doivent savoir que la compétence et la patience caractérisent l’encadrement des ateliers numériques.

En février Mardi 3 février, de 18h à 20h : création de blog (confirmés) Initiation à la création de blog avec Blogger. Personnalisation, mise en page, production d’articles… Mercredi 4 février, de 10h à 12h : découverte du Web (débutants) Un premier pas accompagné vers Internet. Mardi 10 février, de 18h à 20h : tableur Excel/Calc (intermédiaires) Le tableur par l’exemple. Comment faire ses comptes simplement. Formules, mise en forme, filtres… Mercredi 11 février, de 10h à 12h : boîte mail (débutants) Présentation, création et utilisation d’une boîte mail. Renseignements et programme sur Mediatheque-arcueil.blogspot.fr. Espace public numérique, médiathèque municipale Louis Pergaud, 1 rue Louis Frébault, tél. 01 49 08 51 88, epn@mairie-arcueil.fr.

Café numérique du samedi

KG

L’espace public numérique (EPN) de la médiathèque Louis Pergaud propose aussi un accueil le samedi de 10h à 13h. Cette matinée est plus adaptée pour demander de l’aide et résoudre un problème rencontré sur son ordinateur, sa tablette ou son smartphone. Tout cela autour d’un café et de croissants offerts par la médiathèque. « Le samedi matin, on est plus apte à répondre aux demandes particulières des gens, observe Hugues Lejard, responsable de l’EPN. On peut effectuer des réparations et des installations ; parfois, on passe pas mal de temps sur un problème épineux. » Les deux informaticiens de la médiathèque voient défiler imprimantes, scanners, ordinateurs virussés… Et même des platines pour numériser des disques vinyles. ■ KG

ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015 | 23


Jeux Mots croisés Horizontalement : 1. Mais vrai ! 2. Pas fine - Jumelle de la précédente 3. Rendront justice 4. Sans coupure - Règle simple 5. Pronom si on y met bon ordre - Humains ici-bas 6. Célèbre écossais - Va avec la manière 7. Bons mots Ficelai plus ou moins bien 8. Parfumées - Début de diminution 9. Heureuses de vivre - Note 10. Plus d’actualité - Pleines. Verticalement A. Revue de détail B. Réfutent - Fruit sec C. S’adresse à tous D. Sans souplesse - Forme d’avoir E. Audacieuse - Coquine par le bas F. En Essonne - Tranche musicale G. Service obligatoire - Petit personnel H. Va avec la brute et le truand - Attaque foudroyante I. Sa vie a lieu dans les salons J. En vérité - Évalues. A

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Éditions Raymon

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Arcueil d’hier et d’aujourd’hui

En 1982.

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Solutions des mots croisés du numéro précédent Horizontalement : 1. Délicieuse 2. Universels 3. Bu - Islam 4. Immense - Le 5. Tees – Essor 6. Araser - Ema (âme) 7. Téter - Nt 8. Irs (ris) - Iroted (droite) 9. Va - Entrera 10. Esche - Dru. Verticalement : A. Dubitative B. Enuméreras C. Li - Méats D. Ivresse - Eh E. Ce - Erine F. Iriser - Rt G. Esses - Nord H. Uel (leu) - Setter I. Slalom - Eru (ure) J. Esmeralda.

? SOLUTION DU CONCOURS DU N°254

La photo représente un cycliste sur son vélo, décorant un jardin de l’allée des Sophoras, dans la cité paysagère de la Vache-Noire. Les dix bonnes réponses tirées au sort sont celles de Kassandre Demeersseman, Esteban Parisot, Piroska Paller, Sophie Viaud, Valérie Flament, Marie-Christine Testas, Paul Chauderlot, Éric Fort, Alain Taviaux et Jeanne Bouviale. Ces lecteurs gagnent chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar. CG

Retourner votre réponse en mentionnant vos nom et adresse, y compris pour les internautes avant le 11 février à ANC/Arcueil notre cité, hôtel de ville, concours photo, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil, ou à communication@mairie-arcueil.fr, ou encore à l’accueil de la mairie. Dix bonnes réponses tirées au sort seront retenues. Les gagnants recevront chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

CG

Que représente cette photo ? Où a-t-elle été prise ?

c o nc o u r s photo Q u ’e s t- ce que c ’e s t

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CG

La rue du 11 novembre 1918 commence 6 avenue Jeanne d’Arc et finit 5 rue Ernest Renan. Anciennement dénommée rue Domrémy, cette voie ouverte en 1925 rend hommage depuis 1968 à l’armistice de la Première Guerre mondiale. Bordée de pavillons d’un côté, elle est occupée de l’autre sur toute sa longueur par la Maison des examens, qui reste la principale empreinte d’Arcueil pour nombre d’étudiants ou d’ex-étudiants. Cette gigantesque bâtisse à quatre ailes dispose de quatre mille places in situ. Elle dépend des académies de Paris, Versailles et Créteil, et porte également l’acronyme de Siec, pour Service interacadémique des examens et concours. Question : En quelle année cet organisme a-t-il été créé ? Réponse : Sources : Arcueil, rues d’hier et d’aujourd’hui, par Robert Touchet (éd. Centre culturel communal Erik-Satie) ; Arcueilhistoire.fr.

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J


Vos élus

État civil Ils sont arrivés

Liam Lavaur • Adam kaloune • Vikhash Vijayanandan • Meyssa Elamri • Leïna Diwabanza wa Kiangebeni • Ishmale Sillah • Ameël Caillou • Éma Hasseine • Stanislas Wolff • Elizabeth Moncel • Soan Jaud Alassimone • Georges Desmarest • Axelle Zrelli • Mohamed Diallo • Léonie Morey • Antonin Anne

Pour rencontrer vos élus, prenez rendez-vous en appelant au numéro indiqué pour chacun. Frugier • Lucien Saint-Joanis • Callista Bosso • Loïs Morel • Anaïs Guillou • Nina Milojicic • Hamza Ouachani • Mohamed Belakhdar • Ambroise Messant • Adal Janvier • Zakaria Addi • Sarah Benhaïm

Ils se sont dit oui

Laye Kaba et Kariatou Kone • Saidh Chali et Safia Mazar • Karim Najar et Sahar Boubtane

Ils sont partis Walter Schultz 63 ans • Rolande Lecomte veuve Steinbach 78 ans • Célia Cerdeira 3 ans • Albert Lichtiger 83 ans • Roger Oliviéro 83 ans • Guy Melin 88 ans • Simonne Grès 89 ans • André Schreiner 90 ans • Robert Dupont 84 ans

1er

février – Pharmacie Blond 39 rue Émile Raspail Arcueil – 01 45 47 20 99 8 février – Pharmacie de la Plaine 40 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny Cachan – 01 46 65 68 60 15 février – Pharmacie Duong Centre commercial La Vache Noire 1 place de la Vache-Noire Arcueil – 01 42 53 58 10 22 février – Pharmacie des Arcades 10 rue Guichard Cachan - 01 46 65 64 57 1er mars – Pharmacie Huynh 18 rue Pasteur Arcueil – 01 45 47 05 99

centre de santé Centre municipal de santé Maï Politzer 3 rue du 8 mai 1945 01 46 15 08 09

CADRE DE VIE

MAIRIE

01 82 01 20 10

mairie@mairie-arcueil.fr 10 av. Paul Doumer. Ouverte le lundi et le mercredi de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30, le mardi de 9h à 17h, le jeudi de 13h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30. Fermeture le jeudi matin.

SVP Cadre de Vie Collecte sélective des déchets 01 41 24 22 80

Enlèvement des encombrants 01 82 01 20 15

Déchèterie mobile le samedi

Une déchèterie mobile, où l’on peut déposer gravats, encombrants, appareils électroménagers, etc., est installée le premier samedi de chaque mois, de 9h à 13h, sur le parking de la mairie d’Arcueil, 10 avenue Paul Doumer. Cette déchèterie mise en place par la Communauté d’agglomération du Val-deBièvre est aussi présente – et accessible aux Arcueillais – le deuxième samedi du mois à L’Haÿ-les-Roses (104 avenue Gabriel Péri), le troisième samedi du mois au KremlinBicêtre (5-13 rue Marcel Sembat) et le quatrième samedi à Villejuif (19-23 rue de l’Épi d’Or). Quel que soit le lieu, le déposant doit présenter une pièce d’identité et un justificatif de domicile.

Daniel Breuiller 01 46 15 09 00 Conseiller général Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre Campus Grand Parc – Enseignement supérieur et recherche

Adjoints

Infos pratiques Pharmacies de garde

Maire

01 46 15 08 80

OFfice public de l’habitat arcueil-gentilly (opaly) 01 46 15 32 00 51 rue de Stalingrad

URGENCES

En cas d’urgence médicale grave : SAMU : 15

Pompiers : 18

Numéro vert pour les urgences :

0 825 00 15 25 SOS Médecins :

01 47 07 77 77 Pharmacies ouvertes 24h/24h :

01 45 62 02 41

Centre communal D’ACTION SOCIALE Alain Chaumet (vice-président) : 01 46 15 09 23

Sécurité Sociale Permanence de la Caisse primaire d’assurance maladie tous les lundis de 9h15 à 12h au 15 rue Émile-Raspail.

Christian Métairie 01 46 15 09 24 Premier adjoint Éducation - Affaires générales Conseiller communautaire délégué à la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre : Protection et mise en valeur de l’environnement – Mise en œuvre du réseau vert Anne-Marie Gilger-Trigon 01 46 15 09 23 Développement sportif Vie associative Relation internationales Communication Vice-présidente de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre Habitat - Logement Max Staat 01 46 15 08 96 Développement et renouvellement urbain Carine Delahaie 01 46 15 08 96 Santé - Travail de mémoire Emmanuel Blum 01 46 15 09 24 Habitat - Logement Lucie Dauvergne 01 46 15 08 96 Développement durable Environnement - Cadre de vie Amigo Yonkeu 01 46 15 09 23 Animation et projet social des quatre cités Conseiller régional d’Île-de-France Anne Rajchman 01 46 15 09 24 Personnels - suivi et évaluation des services publics locaux Jean-Michel Arberet 01 46 15 08 96 Petite enfance - handicap Système d’information Juliette Mant 01 46 15 09 24 Développement culturel et éducation populaire

Sophie Lericq 01 46 15 08 96 Démocratie - Citoyenneté Quartiers Sylvie Sapoval 01 46 15 08 96 Prévention - médiation sécurité

Conseillers délégués Simon Burkovic 01 46 15 08 96 Espaces verts Nature en ville Hélène Peccolo 01 46 15 09 24 Jeunesse François Doucet 01 46 15 09 23 Économie sociale et solidaire Francine Ketfi 01 46 15 09 24 Restauration pause méridienne Philippe Mauguin 01 46 15 09 24 Finances Olivier Nadiras 01 46 15 08 96 Transports déplacements Antoine Pelhuche 01 46 15 09 23 Retraités lutte contre isolement Christiane Ransay 01 46 15 09 23 Politique de la ville Travaux bâtiments Kamel Rouabhi 01 46 15 09 23 Commerce

Conseillers

à la Communauté d’agglomération de Val-de-Bièvre

Constance Blanchard, Max Staat, Christiane Ransay et François Doucet

Député Jean-Yves Le Bouillonnec 01 49 69 69 66 / 62 2e lundi de chaque mois de 16h30 à 18h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil

Sénatrice Esther Benbassa Permanence le premier et le troisième jeudi du mois de 15h à 17h, à l’hôtel de ville d’Arcueil. Pour prendre rdv, envoyer un mail à e.benbassa@senat. fr, ou par tél. au 07 78 87 10 95 ou au 01 42 34 27 42.

ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015 | 25


Expression

des groupes

La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

Groupe des élu-e-s du Front de gauche du conseil municipal d’Arcueil PCF – Parti de gauche et citoyen-ne-s

Liberté Égalité Fraternité Contre les actes criminels et odieux qui ont endeuillé notre pays ces derniers jours, le peuple français uni, a marché partout en France dans la dignité pour dire « Non ». Il a marché contre l’obscurantisme et pour être libre. Il a marché d’un même pas, en silence, contre l’exécution de journalistes, de policiers ou de français juifs abattus parce que juifs. Beaucoup d’Arcueil au côté d’autres concitoyens, héritiers de la Commune de Paris, des Lumières, de Voltaire, de la Révolution et d’Hugo, ont refusé la soumission, ont refusé qu’on leur vole leur liberté d’expression, qu’on blesse leur République. Avec Charb, Wolinski, Cabu, Honoré, Tignous, Bernard Maris et tous les autres, une part de notre histoire commune, née des cent fleurs de mai 68 a été abattue par ces assassins. Au-delà des individus, un crime contre l’esprit vient d’être perpétré, l’esprit libre et frondeur, l’irrévérence, le refus des dominations, « la petite voix qui dit non », comme le chantait Jean Ferrat. Chacun d’entre eux incarnait par la grâce et la force de son coup de crayon, le mépris de l’esprit de caserne et des idées d’extrême-droite qu’ils tenaient pour leur ennemi intime. Ils étaient les représentants de cet esprit virevoltant, insoumis,

groupe Parti socialiste

honni par les conservateurs et les réactionnaires de tous bords et de tous poils. La terreur et la mort sont les armes brandies contre la fraternité humaine, contre la démocratie, la culture, l’émancipation de chaque citoyen. Il s’agit de dénoncer tous les amalgames, et de combattre avec fermeté tout projet réactionnaire et obscurantiste. Ce grand élan d’unité nationale a montré une exigence très forte de fraternité, de vivre ensemble dans les valeurs de la République et dans le respect de la laïcité, de rejet des communautarismes et de toutes les dérives intégristes qui profitent du désarroi, de l’exclusion sociale pour tisser leurs réseaux. Cela a consolidé tout ce qui fait société : tout ce qui donne les moyens de vivre, de vivre ensemble et tout ce qui donne confiance aux femmes et aux hommes, aux jeunes, dans leur capacité à réaliser des projets communs. Le meilleur moyen pour lutter contre l’obscurantisme, c’est un meilleur accès à l’éducation, à la culture, le droit à l’emploi et à une vie décente pour tout le monde. Comment de ce point de vue ne pas pointer le rôle indispensable des services publics qui sont le ciment de la République ?

Quels moyens va-t-on dégager pour la jeunesse, dans les écoles, les centres sociaux, les centres de vacances pour replacer la connaissance au centre de la vie des jeunes de ce pays ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Des théoriciens fanatiques embrigadent des jeunes sans perspectives qui sombrent ainsi dans des groupes obscurantistes. Une réflexion est à mener sérieusement et elle est aussi de la responsabilité du Front de gauche. Alors qu’aujourd’hui la réponse proposée n’est que de renforcer les services de renseignements et de sécurité, nous devons formuler une autre réponse en dégageant plus de moyens pour la culture et la connaissance de l’autre, plus d’enseignants, plus d’éducateurs, plus de moyens dans les écoles, les centres sociaux. Nous avons besoin de volonté et de moyens pour ne pas abandonner ces jeunes. Ne pensons pas que c’est l’affaire d’une communauté plus qu’une autre, ce serait trop facile ! C’est notre affaire à tous et toutes, car ces problèmes nous touchent tous et toutes, ils touchent nos enfants sans distinction. Groupe Front de Gauche Élu-es communistes, du Parti de Gauche et citoyen-nes

http://www.ps-arcueil.org

Tous unis par nos valeurs républicaines La France a connu des attentats d’une exceptionnelle gravité. Des femmes et des hommes ont été tués parce qu’ils étaient caricaturistes, parce qu’ils étaient policiers, parce qu’ils étaient juifs, parce qu’ils étaient citoyens français. Par ces assassinats c’est la France toute entière et ses valeurs qui ont été attaquées. Le groupe socialiste souhaite tout d’abord adresser ses condoléances aux familles endeuillées. Nous souhaitons aussi saluer avec respect les forces de l’ordre, qui travaillent à nous protéger, au mépris de leur vie. Ces évènements nous obligent et nous appellent plus que jamais à faire vivre au quotidien à Arcueil comme dans le reste de notre pays les valeurs républicaines de Liberté, d’Égalité, de Fraternité et aussi de Laïcité. Car ce sont bien ces valeurs qu’on a tenté d’ébranler par ces attentats. C’est le refus de la liberté d’expression, fondement de notre société. C’est le refus de voir des femmes et des hommes vivre libres et égaux quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.

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Toutefois, à l’horreur a succédé un espoir. La marche républicaine du 11 janvier, par le nombre de participants, par leur diversité, si représentative des Français dans leur ensemble, a montré que la France ne se reconnait pas dans ceux qui veulent la diviser, que le peuple français a, chevillée au corps, la défense de nos valeurs universelles. Nous saluons la mobilisation citoyenne exceptionnelle qu’a connue notre pays en général, et Arcueil en particulier et nous faisons le vœu qu’elle se poursuive au profit d’une société plus ouverte, plus libre, plus tolérante. Il convient d’agir, ensemble, pour que ces valeurs ne soient pas de vains mots érigés en étendard le temps d’un moment qui serait bientôt révolu. Nous sommes convaincus que la solution se trouve aux racines de notre République une et indivisible : l’union nationale pour la défense de nos libertés, de la laïcité et de l’égalité, l’union nationale contre le terrorisme, les amalgames et la barbarie, qui nous permettra collectivement de surmonter ces moments douloureux et sera garante de l’avenir.

Nous tenons aussi à saluer la mobilisation de l’État en la matière, par les voix conjuguées du Président de la République, du Premier ministre, du Ministre de l’Intérieur et de la Ministre de l’Éducation nationale. Nous sommes convaincus que l’École a un rôle majeur à jouer dans l’apprentissage et l’enseignement de nos valeurs aux plus jeunes. Nous tenons à féliciter les enseignants qui y œuvrent tous les jours. Nous sommes également convaincus qu’il conviendra de développer encore l’accès à la Culture, car elle est toujours synonyme de découverte de l’autre dans ses différences, elle est source d’enrichissement pour tous. Nous soutiendrons donc toutes les actions qui pourraient être mises en œuvre dans nos établissements scolaires et partout où cela se peut, pour renforcer la transmission de nos principes républicains. Les Arcueillais peuvent compter sur notre mobilisation au quotidien pour les faire vivre.

Emmanuel Blum Constance Blanchard Sophie Lericq Juliette Mant Philippe Mauguin Ludovic Sot


groupe Gauche

citoyenne et Citoyens

Contact : groupegauchecitoyenne@mairie-arcueil.fr

Pour la paix et la tolérance

Au moment d’écrire ces quelques lignes, nos pensées vont vers la mémoire des victimes de la barbarie, assassinées parce que libre-penseurs, policiers ou juifs.

Nous saluons la mobilisation citoyenne qui s’en est suivie et dont l’ampleur, en France comme à Arcueil, traduit l’attachement à la liberté d’expression, la condamnation de toute forme de fanatisme et la volonté farouche de vivre-ensemble.

Marielle Frosini Daniel Breuiller

Nous rappelons que parce que la France est laïque, la loi garantit la liberté de conscience et n’interdit donc pas de se moquer d’une religion, mais elle interdit en revanche d’appeler à la haine contre les croyants d’une religion, ou de faire l’apologie de crimes contre l’humanité.

Lucie Dauvergne

Antoine Pelhuche

Anne-Marie Gilger-Trigon

Nous dénonçons les thèses conspirationnistes, les amalgames de toute nature, les agressions dont ont été victimes certains lieux de cultes musulmans et les tentatives de récupération par l’extrême droite comme ce fut le cas lors du dernier Conseil municipal lors duquel le FN laissa libre court à son discours honteux accusant le maire d’Arcueil d’avoir « laissé circuler librement des terroristes comme Amedy Coulibaly sur le territoire d’Arcueil, ce qui a conduit à la tragédie de Vincennes ».

Anne Rajchman

Christian Métairie

Christiane Ransay Les tueries de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l’hyper cacher de Vincennes donnent à voir les plaies béantes d’une République qui oublie depuis si longtemps une partie de ses enfants. Nous appelons au dialogue exigeant et fraternel au sein des familles, des associations, dans nos écoles pour faire vivre la tolérance et expliquer la liberté de conscience et d’expression.

Sylvie Sapoval

La tâche qui incombe à chacun d’entre nous est immense et nécessitera, enfin, la prise de conscience qui conduira vers une mobilisation de tous les instants pour réaliser notre désir de vivre ensemble, dans la paix et la mise en œuvre des valeurs républicaines.

Aujourd’hui et demain nous sommes et continuerons à être Charlie, Frédéric, Mustapha, Franck, Cabu, Elsa, Charb, Honoré, Bernard, Ahmed, Michel, Tignous, Wolinski, Clarissa, Philippe, Yohan, Yohav et toutes les victimes des fanatismes. « La tolérance n’a jamais excité de guerre civile ; l’intolérance a couvert la terre de carnage. » Voltaire

groupe Arcueil Écologie

groupearcueilecologie@mairie-arcueil.fr

Liberté Égalité Fraternité Les actes terroristes commis dans les locaux du journal Charlie Hebdo, à Montrouge et à l’hypermarché cacher de Vincennes nous ont choqués, meurtris… Voir, quelques jours plus tard, des millions de manifestants,marcher pour les valeurs qui fondent notre société, nous a redonné espoir. À Paris, la manifestation du 11 janvier partait de la Place de la République, République dont la devise doit plus que jamais guider notre action. Préserver nos Libertés

Certains réclament un « Patriot Act à la française », pourtant tous les spécialistes des questions de sécurité s’accordent pour dire que notre arsenal juridique est aujourd’hui suffisant. Les auteurs des actes terroristes du mois de janvier étaient tous « repérés » par les services de police. C’est davantage les moyens et les méthodes de traitement des informations qui ont manqués. Surveiller des dizaines de milliers de personnes supplémentaires ne nous protégera aucunement. Bien au contraire, cela risquerait de renforcer un sentiment d’injustice et d’inégalité.

Rétablir l’égalité

Dans le monde, deux milliards d’êtres humains n’ont pas accès à l’eau potable, pourtant lorsqu’il s’agit de « sauver le système bancaire » l’argent ne manque jamais. À l’initiative des pays occidentaux, des interventions militaires se déroulent dans plusieurs pays mais rien n’est fait pour venir en aide à certaines populations comme à celle de Palestine. En France, depuis plus d’une décennie nous observons passivement se creuser les inégalités entre nos territoires. Parmi les 15/35 ans, une majorité a le sentiment d’être « sacrifiée » et quand certains de nos jeunes perdent leur repères, ils deviennent une proie facile pour des propagandes simplistes ou extrémistes.

en période de difficultés budgétaires, ils ne doivent pas être sacrifiés. La Fraternité c’est aussi le développement durable, une conception du bien commun, c’est ne pas accepter que les pays industrialisés dilapident les ressources naturelles de notre planète. À Arcueil, nous avons la chance d’avoir une vie associative, culturelle, citoyenne vivace, et même si nous ne changerons pas le monde d’Arcueil, nous avons l’ambition par notre façon de «vivre notre ville» d’y contribuer...

Vivre dans la Fraternité

C’est en développant le « vivre ensemble », la Fraternité, ce qui nous unis et non ce qui nous oppose, que nous combattrons les propagandes extrémistes. L’école, la culture, le sport, la vie associative, la citoyenneté locale sont autant d’outils à notre disposition. Même, et peut être surtout,

François Doucet, conseiller municipal délégué à l’économie sociale et solidaire

ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015 | 27


Expression

des groupes

La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

LES DEMOCRATES d’ARCUEIL

Nous Nous sommes sommes lala République République !!

Dominique Jacquin

Sarah Karim Ganne-Levy Baouz

Nous sommes journalistes, Nous sommes chrétiens, Nous sommes policiers, Nous sommes juifs, Nous sommes citoyens ... Nous sommes musulmans, Nous sommes bouddhistes, Nous Noussommes sommesdedeFrance, France,Nous Noussommes sommesd’Afrique, d’Afrique, Nous sommes athées ... Nous Noussommes sommesd’Asie, d’Asie,Nous Noussommes sommesd’Europe d’Europe...... Nous vivons ensemble à Arcueil, et nous voulons y vivre dans le respect, la paix, la sécurité, la liberté d’expression, la laïcité, l’égalité entre les femmes et les hommes ...

NOUS SOMMES LA FRANCE Nous vous adressons nos meilleurs voeux pour 2015 28 | ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015

http://democrates-arcueil.weebly.com


C’est vous

qui le dites

Dites-le avec des pinceaux ! Avec l’aide de François Lemaire, artiste-peintre, et en quelques gestes, nous avons métamorphosé des pinceaux usagés en jolies roses : des pinceaux-fleurs. Les enfants des centres de loisirs Jean Macé et Paul Signac ainsi que les habitants d’Arcueil ont pris part à ce projet. Nous avons récolté les pinceaux auprès des peintres de la ville ; Roger Trystram avait fait don de toute une série de vieux pinceaux. Maintenant, ils recouvrent le jardin de la Maison des Solidarités et cette installation est visible avant les beaux jours du printemps.

DR

La Maison des Solidarités

Christine Duval, directrice de la Maison des Solidarités

Roger Bessières

La Graphisterie, 99 rue Marius Sidobre, Arcueil « c’est vous qui le dites », c’est votre page ! Pour y prendre place, deux adresses : ANC/Arcueil notre cité, hôtel de ville, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil et communication@mairie-arcueil.fr.

ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015 | 29


Eddie Mondésir

Véronique Dupont

KG

Lisa Gesnouin

KG

Xavier-Valéry Gauthier

PHL

PhL

KG

C’est vous qui le C’est vous quidites le dites

Jamal Hamdani

Que retenez-vous des événements tragiques qui ont secoué la

République française en janvier ?

Les 7, 8 et 9 janvier, des attentats terroristes islamistes visant la rédaction du journal Charlie Hebdo puis les clients de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes ont fait seize morts à Paris et une autre victime, une policière municipale, à Montrouge. En réaction, se sont succédé de nombreux rassemblements spontanés, des marches en province et une grande marche républicaine le dimanche 11 janvier à Paris, réunissant au total près de quatre millions de personnes. Xavier-Valéry Gauthier, 43 ans, comédien et metteur en scène (notamment au Théâtre de l’Épopée, à Arcueil), habitant de Paris 19e :

« La stupéfaction m’a envahi durant ces trois jours. Oui, j’étais stupéfait de voir de tels carnages dans Paris. Je suis aussi très affecté par la mort de Cabu, un des dessinateurs de Charlie Hebdo. Cabu avait le même âge que mon père qui est décédé l’an dernier et qui était un lecteur occasionnel de Charlie. Cabu était un homme très doux, très pacifiste. Je suis stupéfait, encore une fois, que l’on tue

quelqu’un seulement parce qu’il a réalisé des dessins. C’est totalement incompréhensible. J’ai été élevé dans un esprit de tolérance, de respect de l’autre, le racisme m’est étranger. De par mon éducation et ma culture, j’ai la chance de pouvoir m’interroger sur moi, sur mes réactions, parfois instinctives, qui me feraient éprouver de la suspicion envers autrui. »

Véronique Dupont, 55 ans, superviseure d’une entreprise sociale pour l’habitat, habitante du quartier Joliot-Curie :

« Je retiens avant tout les vingt morts. Vingt morts inutiles. Des chrétiens, des musulmans, des juifs et des athées sont décédés pour rien. La raison donnée pour ces attentats n’est évidemment pas recevable. Je retiens aussi la grande émotion qui nous a envahis, les locataires et moi. Elle s’explique notamment par la proximité des lieux des attentats. Je n’ai pas participé à la grande marche du 11

janvier à Paris. J’avoue que j’avais un peu peur d’aller à Paris. Par contre, je me sens bien à Arcueil. J’y habite depuis huit ans et c’est une ville que j’apprécie. Je trouve que ses dirigeants sont particulièrement à l’écoute des citoyens. Cette écoute est un vrai gage de sérénité dans la commune. »

Eddie Mondésir, 44 ans, employé territorial, habitant du quartier Barbusse :

« Quelle profusion de violence ! Ce qui attire aussi mon attention, c’est qu’en l’espace de trois ans et depuis l’affaire Mohammed Merah ces événements sont de plus en plus rapprochés. Je n’ai pas peur, mais je suis très inquiet. On doit être vigilant face aux fanatiques, et les élus politiques en premier lieu. Je redoute aussi les

amalgames. Le risque est de diviser encore les gens et d’engendrer la peur. Les politiques doivent insister sur l’éducation. La connaissance, les échanges et le respect de l’autre sont des moyens de lutter contre l’intégrisme. On l’a vu avec la marche du 11 janvier, qui a lié les êtres humains entre eux pour lutter contre la barbarie. »

Lisa Gesnouin, 17 ans, lycéenne, habitante du quartier Jean Macé :

« J’ai trouvé belle la marche du 11 janvier à Paris. “Être Charlie”, c’est lutter pour la liberté d’expression et de la presse. C’est aussi montrer que l’on n’a pas peur. Je suis Charlie, mais aussi juive, policière. On a aussi le droit de ne pas l’être, du moment qu’on respecte les victimes et les minutes de silence. Les caricatures ont parfois été trop trash et je comprends que cela puisse choquer et déplaire, mais elles n’ont jamais poussé au racisme. Et cette liberté

d’expression-là fait changer les choses positivement. Il ne faut pas s’en servir à d’autres fins. Charlie Hebdo prône la tolérance quand d’autres poussent au racisme. Il ne faut pas se laisser avoir par les mauvaises idées. Aucune religion ne prêche la haine. Il ne faut donc pas confondre les musulmans et les terroristes. Ces événements ne doivent plus jamais arriver, on est tous frères et sœurs quelle que soit notre couleur. »

Jamal Hamdani, 51 ans, enseignant, habitant du quartier Jean Macé :

« L’Islam et les musulmans condamnent ces actes et les agissements de ceux qui ont perpétré ces crimes. On est toutefois en désaccord sur le fait de caricaturer le prophète. En son temps, il s’est fait insulter et on lui a jeté des pierres, mais il n’a jamais réagi de la sorte. On vit dans un pays où chaque croyance doit être respectée. Apaisons les esprits de chaque côté ! Il faut faire son possible pour ne pas jeter de l’huile sur le feu et ne pas donner des arguments

aux extrémistes de tout bord, qui existent aussi en politique, comme l’extrême droite. Il faut rendre le Conseil français du culte musulman plus démocratique. C’est aux musulmans de France de choisir leurs représentants et non pas des pays arabes. Il doit aussi être renforcé pour lutter contre l’extrémisme des jeunes qui invoquent l’islam pour légitimer des actions violentes. Et en prison des choses doivent être entreprises avec les aumôniers. »

Propos recueillis par Philippe Lorette et Kevin Gouttegata le 17 janvier à l’occasion de la réception des vœux de la municipalité

30 | ANC / Arcueil notre cité n° 254 février 2015


Le 18 novembre, Gwenola (un Drouglazet foulard bleu noué et blanc cou) et autour du Arnaud Gueydon bonnet (avec un péruvien) leur raconteront projet solidaire.

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Trois bonnes raisons | 33 de se vacciner re

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se dévoile Le 8 mars, les élèves de Joliot-Curie feront leur rentrée dans la toute nouvelle école Olympe de Gouges, 54/56 avenue Lénine. Un bâtiment particulièrementà la pointe en matière d’économiesd’énergie.

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