Anc Arcueil notre cité n°245 mars 2014 by Mairie d'Arcueil

mars 2014

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QUATRE-CHEMINS

Plus beau le carrefour

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LA VACHE NOIRE

La vie en rose

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Très haut débit

Petit à petit, la fibre fait son nid

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Quand les seniors accueillent Tous les rendez-vous de mars

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The Boxes : c’est le nom d’un groupe formé par des adolescents arcueillais en route pour la finale d’un tremplin musical

Pierre Pesty

LOGEMENT

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mars 2010

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Les chiffres du budget clés 2010 Auteurs du Val-de-Bièvre

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Tous les rendez

notre cité 1 | Arcueil

n° 202 novembre

GRIPPE A(ensemble)

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Faire face

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décembre 2009 janvier 2010

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L’urbanisme anime les quartiers| 6 Chloé Cabarrecq, vice-championne | 18 du monde

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Vue

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L’école

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Anis-Gras

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Tous les rendez-

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commerces à visages humains

GRIPPE

Trois bonnes raisons de se vacciner

se dévoile Le 8 mars, les élèves de Joliot-Curie feront leur rentrée dans la toute nouvelle école Olympe de Gouges, 54/56 avenue Lénine. Un bâtiment particulièrementà la pointe en matière d’économiesd’énergie.

avant-première mondiale

Vous et Internet

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|13| Dossier|

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À FOND, FOND,

L’INTERVIEW DU

Alain Dubos MOIS : sans frontiè , médecin res et écriva | 12 in

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Régionales :

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À VOIR À

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Tous les rendez-vous de décembre et de janvier

Dans le dossier de ce numéro: sept portraits de petits commerçants qui respirent l’humanité.

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Tous les rende

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février

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mars 2014 Carnet de route du maire Les électeurs arcueillais appelés aux urnes

Vues – In situ

Photos KG

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Double page photo Itinéraires partagés … et affichés

Haut en couleur

Actualités Élections municipales : le mode d’emploi Livraison de nouveaux logements rue Berthollet et au Coteau Aménagement des abords du carrefour des Quatre-chemins Nouveaux commerces Où en est le centre commercial La Vache Noire ? Le point sur le déploiement de la fibre optique à Arcueil

Comme chaque année, les associations vietnamiennes ont donné un spectacle traditionnel qui a ravi le public de Jean-Vilar. Bienvenue dans l’année du cheval.

| 12 | 13 | 14 | 15 | 16

Découvertes Made in Anis-Gras : récits de retraités et la plate-forme Labelle-école | 18 Retour sur deux soirées de l’UPA avec Rony Brauman et Hervé Le Bras | 19 The boxes : un groupe d’ados arcueillais en finale d’un tremplin musical | 21

Expression des groupes Tribune des groupes politiques municipaux

| 7 | Vues – In situ |

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Élections municipales, mode d’emploi | 10 | Actualités |

Plus de 12 000 électeurs arcueillais sont appelés aux urnes les dimanches 23 et 30 mars pour élire leurs conseillers municipaux, mais aussi les conseillers communautaires siégeant à l’agglomération du Val-de-Bièvre. La participation, faible en 2008, sera-t-elle meilleure cette année ?

Logements : livraisons rue Berthollet et au Coteau

ANC-SENIORS

| 12 | Actualités |

Le programme des activités de loisirs pour les retraités de mars à juin | 27

Deux cent nouveaux logements, pour une part en accession à la propriété et pour une autre en locatif social, ont été ou sont en passe d’être livrés dans deux nouveaux sites de la commune.

C’est vous qui le dites Aimez-vous les réseaux sociaux ?

| 29

Infos pratiques Colocation : quand les seniors hébergent des étudiants

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ANC/Arcueil notre cité mensuel d’informations locales et municipales Rédaction : 10 avenue Paul Doumer 94114 Arcueil cedex Tél. : 01 46 15 09 56 Télécopie : 01 46 15 09 51 Courriel : communication@mairiearcueil.fr Directeur de la publication : Daniel Breuiller, maire d’Arcueil Adjoint au maire, chargé de la communication : Christian Métairie Directeur de la communication / Rédacteur en chef : Laurent de Villepin Chef d’édition / Rédaction / SR et editing : Philippe Lorette

Ont collaboré à ce numéro : Sandra Deruère, Colline Gori, Tristan Gaguèche et Kevin Gouttegata Graphisme/mise en page : Gilles Vérant Photos : la rédaction et Éric Demare Une : photographie Pierre Pesty Secrétariat : Murielle Lemerle Régie publicitaire : Echom – regie@lecho.com Impression : Alliages C.I., Gentilly (13 000 exemplaires) Distribution : Proximes communication

4 | ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014

La fibre optique arrive à Arcueil | 18 | Actualités |

Le point sur le déploiement de la fibre optique dans la commune. Selon les quartiers, il sera possible aux usagers de s’y raccorder en 2014, 2015 ou 2016.

Soirée remueméninges à l’UPA | 19 | Découverte | Retour sur la venue les 3 et 10 février de deux invités de marque à l’Université populaire d’Arcueil : le french doctor Rony Brauman et le démographe Hervé Le Bras.

Petit déjeuner Atout savoirs, exposition sur la déportation des homosexuels, les médaillés du travail Les Chanteurs livreurs, initiation à la salsa, fête du Têt

carnet de route

« Quel que soit leur choix personnel, j’invite les Arcueillais à exercer leur droit de vote pour élire leurs représentants qui dirigeront notre commune » Daniel Breuiller, maire d’Arcueil, conseiller général

Vendredi 24 janvier | Déjeuner de travail sur les pro-

jets de la Vallée scientifique de la Bièvre avec les présidents de l’université Paris-Sud et de l’Institut Gustave Roussy, les directeurs de l’Inserm et du CEA et les doyens des facultés de médecine et de pharmacie. Au menu : l’implantation au sein du Campus Grand Parc à Villejuif d’une faculté de pharmacie ainsi que de laboratoires de recherche sur le cancer et les greffes du foie, implantation doublée d’un programme de construction de logements pour les étudiants et les chercheurs.

Dimanche 26 janvier |

L’assemblée générale de l’association du Coteau d’Arcueil réunit près de cent personnes qui se sont impliquées dans la tenue d’une bonne trentaine de manifestations cette année : ateliers, voyages, lotos, repas festifs, etc. Cela mérite remerciements et encouragements, auxquels j’ajoute le regret que mes obligations de grand-père m’aient empêché de goûter à la traditionnelle paella dont je garde le souvenir d’appétissants effluves !

Lundi 27 janvier | Dans la matinée, le Conseil général

vote son budget pour 2014. Malgré les difficultés, ce budget préserve l’engagement social du Département qui fait partie de ses compétences obligatoires. Mais il poursuit aussi les efforts engagés dans d’autres domaines. Pour notre canton, cela signifie en particulier l’achèvement du parc du Coteau avec la réouverture de la Bièvre et la rénovation de la crèche du Chaperon-Vert. Le soir, bis repetita avec le vote du budget de notre communauté d’agglomération. Comme pour celui de la commune, il s’agit d’un budget de transition dans l’attente des élections du mois prochain qui renouvelleront les conseillers communautaires en même temps que les conseillers municipaux. Et puis tout le monde a en tête la loi créant la métropole du Grand Paris qui doit aboutir à la disparition des agglomérations existantes le 1er janvier 2016. Il faudra bien assurer la pérennité des actions qui sont aujourd’hui de son ressort, parmi lesquelles l’entretien des voiries et de l’éclairage public, la collecte des déchets, le portage d’Anis-Gras et du conservatoire de musique, la Maison de la Bièvre, les Valouettes, etc. C’est l’un des enjeux majeurs de la période de préfiguration qui s’ouvre et auquel je serai particulièrement attentif.

Mercredi 29 janvier |

Moment convivial sympathique pour fêter une bonne nouvelle : l’installation d’une boutique de fleurs rue Raspail qui vient renforcer le tissu du commerce de proximité dans le centre historique. Bienvenue et bonne chance au fleuriste, Laurent B. !

Samedi 1er février |

Dans la matinée, cérémonie de remise des médailles du travail à une vingtaine d’Arcueillais

totalisant 20, 30 ou 35 ans d’activité salariée, souvent au service du même employeur. Ce moment permet de se rappeler l’importance du travail non seulement pour l’autonomie financière mais aussi pour la vie sociale et l’épanouissement personnel. Face au développement de la précarité, j’espère que mes successeurs auront encore l’occasion dans 10 ou 20 ans de remettre de telles décorations. Dans l’après-midi, assemblée générale du Centre culturel communal Erik Satie où je retrouve de nombreuses têtes connues et amies. Cette association qui organise des expositions, conférences et autres initiatives de qualité mérite elle aussi un coup de chapeau.

Mardi 4 février |

Réunion technique avec les services de la sous-préfecture pour l’application de l’arrêté prévoyant la démolition du bâtiment délabré et squatté du 40 avenue Laplace. Une telle décision est suffisamment rare pour que j’en remercie le sous-préfet. La Mairie se mobilise aux côtés de l’État pour rendre cette décision effective dans les meilleurs délais possibles, en avril et juin prochains.

Jeudi 6 février |

Le conseil d’administration du collège Dulcie September vote sur la dotation horaire globale d’enseignements allouée à l’établissement. Nous décidons de demander une rallonge de moyens pour garantir la poursuite de projets pédagogiques porteurs comme la classe bilingue, les sections culturelle et sportive ou l’apprentissage du grec.

Samedi 8 février | À la demande des mariés, je célèbre les

noces d’un couple qui, comme dans la chanson de Brassens, compte déjà « longtemps d’amour et de fiançailles ». C’est l’une des choses les plus agréables dans mes fonctions de maire que d‘être associé à des moments heureux de la vie de mes concitoyens. Quel bonheur de voir de petits enfants féliciter leurs papi et mamie qui viennent de se dire « oui » !

Jeudi 13 février |

Après un passage à l’assemblée générale des retraités CGT, rencontre avec le patron de Sanofi qui s’installe dans de nouveaux locaux à Gentilly et envisage une coopération renforcée avec l’Institut Gustave Roussy dans la dynamique du projet Campus Grand Parc. Dans la soirée, avant de présider le dernier conseil municipal de la mandature, je constate que les parents sont nombreux à participer à la réunion d’information qui se tient à l’hôtel de ville sur l’entrée à l’école maternelle. À cet âge où les bébés deviennent des enfants, les parents sont attentifs aux orientations pédagogiques et aux conditions d’accueil.

Vendredi 21 février | Comme chaque année, les associations vietnamiennes offrent aux Arcueillais un spectacle haut en couleur pour la fête du Têt. À tous, une bonne année du cheval !

Les Arcueillais sont appelés aux urnes les dimanches 23 et 30 mars pour les élections municipales. Quel que soit leur choix personnel, je les invite à exercer leur droit à élire leurs représentant pour diriger la commune – ne serait-ce parce que le suffrage universel est un droit précieux et chèrement acquis qui fait encore défaut dans trop de pays aujourd’hui à travers le monde. C’est l’occasion de saluer chaleureusement les conseillers municipaux qui ne renouvelleront pas leur mandat, pour leur engagement au service de l’intérêt général et celui de notre ville.

ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014 | 5

Vues

In situ

Petit déjeuner Atout savoirs

Photos CG

25/01 Échangé

Une vingtaine d’Arcueillais ont participé au premier petit déjeuner de l’année du réseau Atout savoirs (1) qui se tenait samedi 25 janvier à la Maison des Solidarités. Rappelons le principe de ce réseau : proposer un savoir, en échange d’un autre à acquérir. Créé en 2010, le système arcueillais est ouvert à tous et compte à ce jour 142 inscrits de 8 à 93 ans. Vingt-deux échanges sont en cours, comme des conversations en espagnol ou en grec, l’apprentissage de l’informatique ou de la jonglerie. Certains sont collectifs : premiers secours, cuisine du monde, tricot, anglais. Un mini réseau au sein de l’école élémentaire Jules-Ferry est en projet. La « Fête des savoirs », qui aura lieu samedi 22 mars, devrait permettre à tous les Arcueillais – mais pas seulement – de découvrir ce mode de partage si convivial et totalement gratuit. « Il y a une forte demande pour des conversations en italien », confie Alexandre Dubois, responsable du dispositif. A bon entendeur... ■ CG (1) Atoutsavoirs.lamaison.asso.fr.

(1) Déportation-homosexuelle.blogspot.fr.

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Médailles d’honneur du travail C’est dans une ambiance chaleureuse que s’est déroulée la cérémonie de remise des médailles du travail le 2 février, dans la salle du conseil de l’hôtel de ville. Deux fois par an dans chaque commune, la République française honore des travailleurs comptant vingt ans d’ancienneté et plus. Cette première promotion 2014 était composée de vingt-quatre Arcueillais décorés d’argent (20 ans), de vermeil (30 ans) ou d’or (35 et 40 ans). Après avoir félicité les lauréats, le maire, Daniel Breuiller, a rappelé « le rôle fondamental de chacun » et « l’importance du travail dans la construction de soi ». ■ CG

Médailles d’argent (20 ans) : Philippe Dorval, Nathalie Dumez, Martine Olivier, Catherine Roman, Rachel Tillie, Aline Wangermee. Médailles de vermeil (30 ans) : Céleste Azevedo, Patricia Créchet, Isabelle Dumez, Jean-Pierre Hoyau, Pienkham Phrachanpheng, Jean-Marc Rety, Ginette Tran. Médailles d’or (35 ans) : Thi Dang, Isabelle Fontaine, Chantal Gérard, Marie-Thérèse Lavaud, Brigitte Nedel, Marie-José Vidal. Médailles grand or (40 ans) : Mohamed Hidra, Yves Hodebourg, André Lanty, Sylvie Pinkiewicz, Marie-José Vidal.

6 | ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014

Photos KG

L’exposition du Mémorial de la Déportation homosexuelle (1) s’est tenue à l’hôtel de ville du 28 janvier au 21 février dans le cadre de la programmation « Les Chemins de la mémoire ». Elle présentait l’histoire de la répression et des persécutions des homosexuels dans l’Allemagne nazie et en France durant la Seconde Guerre mondiale. Un collectif, regroupant notamment plusieurs associations d’anciens combattants ou de déportés, organise toute une série d’événements commémoratifs à Arcueil jusqu’à l’été. « Je trouve le travail de mémoire très utile. Il permet de combattre l’ignorance qui favorise la bêtise, méditait Daniel Rosner, 70 ans. Cela enrichit la réflexion et la citoyenneté, surtout en période de crise. » Jeudi 6 mars (20h), le film Les Jours heureux (sur le Conseil national de la Résistance) sera projeté à l’Espace Jean-Vilar. Mercredi 19 mars (18h15), place de la République, aura lieu la commémoration du cessez-le-feu en Algérie. ■ KG

Exposition 28/01 > 21/02 Mémorielle « La déportation des homosexuels »

Le trio Elles-mêmes et Les Chanteurs livreurs

Initiation à la salsa cubaine à la médiathèque

08/02 Enchanteurs

Photos SD

« On ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de monde », constatait avec étonnement et plaisir Christiane Touchet, responsable emblématique du Centre culturel communal Erik Satie, alors que la grande salle du centre Marius Sidobre se remplissait de plus en plus. Finalement, près d’une centaine de personnes ont assisté au « Spectacle 2 en 1 » proposé le samedi 8 février, le trio vocal Elles-mêmes précédant la prestation des Chanteurs livreurs. Le public s’est délecté des voix enchanteresses de Carole, Marie et Marion, revisitant avec humour et talent des standards de la chanson francophone ou anglophone, alternant chansons accompagnées au clavier, doo-wop (sous-genre du rhythm and blues) et a cappella polyphonique. Une excellente entrée en matière avant Les Chanteurs livreurs, un groupe qui ne se réclame d’aucun style en particulier sauf celui du « Front populaire » ! Leurs textes, parfois drôles, parfois émouvants, mais toujours engagés, ont su conquérir en tout cas le public, enthousiasmé par cet après-midi musical. ■ SD

15/02 Torride

Qué calor! L’ambiance était torride samedi 15 février à la médiathèque municipale, où était proposé un cours d’initiation à la salsa cubaine. Environ trente personnes, femmes et hommes, y ont participé. Le professeur, Paulo Souza Faia, a tout d’abord expliqué les quatre pas de base, à savoir mambo, rumba, salsa et salsa ouverte, avant de passer aux pas de danse en couple. « Les pas de base, ça allait. Mais danser avec une partenaire, ce n’est vraiment pas évident », confiait un participant en riant. « Je suis venue par hasard. Ce sont les employés, à l’accueil de la médiathèque, qui m’ont dit qu’il y avait un cours, expliquait pour sa part Nathalie. Et franchement, je ne regrette pas. J’ai beaucoup aimé et je me suis bien amusée. » Toutes et tous sont repartis le sourire aux lèvres et ont demandé que l’expérience soit renouvelée. ■ SD

21/02 Coloré

Fête du Têt

Photos KG

La grande salle de l’Espace Jean-Vilar était comble pour accueillir la fête du Têt vendredi 21 février, célébration qui marque l’entrée dans l’année du cheval. 2014 est par ailleurs l’année France-Vietnam dans notre pays. Cette soirée était organisée à l’initiative de l’association ASAH 1er (Amitié Solidarité Arcueil Hô Chi Minh Ville 1er Arrondissement) et de l’Union générale des Vietnamiens de France dont les artistes étaient issus. Chorale, danses, chants et morceaux de musique vietnamienne avec des instruments traditionnels se sont enchaînés pour livrer un spectacle nourri d’applaudissements. « C’était très réussi, gai et dynamique. On découvre des instruments auxquels nous ne sommes pas habitués et des musiciens qui les manient avec une grande dextérité. En conclusion, ce fut une soirée très agréable », résumait Jeanne Saldou, 77 ans, au terme d’un spectacle d’un peu plus d’une heure. La soirée s’est ensuite poursuivie dans le hall avec un cocktail de l’amitié. ■ KG

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Itinéraires partagés… et affichés Tour à tour photographes et modèles, les Arcueillais Annick, Benjamin, Claire, Colette, Moussa, Moustapha, Roger, Sayon, Tanguy et Valérie se sont plu à participer en novembre et décembre à l’atelier « Ping-pong », un des trois volets du projet « Itinéraires partagés » organisé par l’association Le Catalyseur et la Maison des Solidarités. Andreas B. Krueger, jeune photographe berlinois, a guidé les échanges de Pingpong, jusqu’à leur fixation sous plusieurs formes, affiches, boîtes à images, dépliants… Une initiative originale et réussie, bien que peu courue, qui a égayé quelques murs et palissades. ■ PhL

Reportage : Philippe Lorette

8 | ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014

Claire par Roger.

Double page

Valérie (autoportrait).

Roger par Claire.

Claire (autoportrait).

Le photographe Andreas B. Krueger, animateur de l’atelier « Ping-pong ». Au premier plan, les portraits de Moustapha par Tanguy et de Tanguy par Moustapha.

ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014 | 9

ActualitĂŠs

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Arcueil compte douze bureaux de voteÂ qui englobent chacun un pĂŠrimĂ¨tre dâ&#x20AC;&#x2122;environ un millier dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠlecteurs inscrits. Chaque ĂŠlecteur dĂŠpend ainsi dâ&#x20AC;&#x2122;un bureau (indiquĂŠ sur sa carte dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠlecteur) proche de son domicile. En voici la listeÂ : 1 HĂ´tel de ville (10 avenue Paul-Doumer) 2 Ă&#x2030;cole Henri-Barbusse (10/12 rue Henri-Barbusse)Â 3 Ă&#x2030;cole ĂŠlĂŠmentaire Olympe-de-Gouges (54 avenue LĂŠnine)Â 4 Ă&#x2030;cole maternelle Olympe-deGouges (54 avenue LĂŠnine) 5 Centre de loisirs Jean-JaurĂ¨s (20 avenue du PrĂŠsident-SalvadorAllende) 6 Ă&#x2030;cole ĂŠlĂŠmentaire AimĂŠ-CĂŠsaire (45 rue du GĂŠnĂŠral-de-Gaulle) 7 Ă&#x2030;cole maternelle Danielle-Casanova (26/28 rue du GĂŠnĂŠral-de-Gaulle) 8 Ă&#x2030;cole ĂŠlĂŠmentaire Jules-Ferry (7 rue Paul-Signac) 9 Centre Marius-Sidobre (26 rue Ă&#x2030;mile-Raspail) J Ă&#x2030;cole maternelle Louise-Michel (64 avenue de la Convention) K Ă&#x2030;cole ĂŠlĂŠmentaire Jean-MacĂŠ (1/2 rue Fernand-Forest) L Ă&#x2030;coles maternelle Pauline-Kergomard (49 avenue Gabriel-PĂŠri).

â&#x20AC;˘ liste ÂŤÂ Avec Daniel Breuiller, la gauche unie et citoyenne â&#x20AC;&#x201C; Arcueil avanceÂ Âťâ&#x20AC;&#x2030;: 55,70 %, 27 ĂŠlusÂ â&#x20AC;˘ liste ÂŤÂ Arcueil autrement et pour tousÂ Âťâ&#x20AC;&#x2030;: 15,65 %, 3 ĂŠlusÂ â&#x20AC;˘ liste ÂŤÂ Arcueil en mouvementÂ Âťâ&#x20AC;&#x2030;: 14,76 %, 2 ĂŠlusÂ

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Rappel des rĂŠsultats du scrutin de 2008 En 2008, un seul tour avait suffi pour ĂŠlire pour le conseil municipal dâ&#x20AC;&#x2122;Arcueil. Le 9 mars 2008, 52,78 % des inscrits (6Â 094 sur 11Â 545) avaient votĂŠ. Sept listes concouraient et les rĂŠsultats avaient ĂŠtĂŠ les suivantsÂ :

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Innovation en 2014Â : les ĂŠlecteurs dĂŠsigneront, Ă lâ&#x20AC;&#x2122;aide dâ&#x20AC;&#x2122;un seul bulletin de vote, leurs conseillers municipaux et les conseillers communautaires. Les conseillers communautaires sont les reprĂŠsentants de la commune au sein

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Fusion de listes possible au second tour

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Au premier tour, la liste qui obtient la majoritĂŠ absolue des suffrages exprimĂŠs (50 % des voix plus une) reĂ§oit un nombre de siĂ¨ges ĂŠgal Ă la moitiĂŠ des siĂ¨ges Ă pourvoir. Les autres siĂ¨ges sont rĂŠpartis Ă la reprĂŠsentation proportionnelle Ă la plus forte moyenne entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimĂŠs en fonction du nombre de suffrage obtenus. Ainsi, une liste qui recueille 51 % des voix obtiendra au minimum les trois quarts des siĂ¨ges Ă pourvoirâ&#x20AC;&#x2030;: câ&#x20AC;&#x2122;est ce quâ&#x20AC;&#x2122;on appelle la prime majoritaire.

Lors de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠventuel second tour, seules les listes ayant obtenu au premier tour au moins 10â&#x20AC;&#x2030;% des suffrages exprimĂŠs sont autorisĂŠes Ă se maintenir. Elles peuvent connaĂŽtre des modifications, notamment par fusion avec dâ&#x20AC;&#x2122;autres listes pouvant se maintenir ou fusionner. En effet, les listes ayant obtenu au moins 5â&#x20AC;&#x2030;% des suffrages exprimĂŠs peuvent fusionner avec une liste ayant obtenu plus de 10 %. La rĂŠpartition des siĂ¨ges se fait alors comme lors du premier tour.

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Le 23 et ĂŠventuellement le 30 mars si un second tour est nĂŠcessaire, 35 conseillers municipaux seront ĂŠlus Ă Arcueil, soit 2 de plus quâ&#x20AC;&#x2122;en 2008, Arcueil ayant dĂŠpassĂŠ le seuil des 20Â 000 habitants â&#x20AC;&#x201C; elle compte officiellement 20Â 289 Arcueillais depuis le 1er janvier 2014.

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Ne dites plus 33Â !

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35 (et non plus 33) conseillers municipaux sont Ă ĂŠlire Ă Arcueil les dimanche 23 et 30 mars. et quelques inscrits (1) dont 140 citoyens dâ&#x20AC;&#x2122;autres pays de lâ&#x20AC;&#x2122;Union europĂŠenne, et un nombre de candidats qui seront connues au plus tard le 7 mars.

Initiatives locales

’emploi

Fil social, fil d’argent

Au départ : 12 000 encore indéterminé de listes

de la structure intercommunale dont elle est membre. Les électeurs d’Arcueil ont ainsi à désigner sept conseillers sur les cinquante-huit qui siègeront au conseil de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, la répartition des sièges entre les communes membres se faisant au prorata de leur population. Prévue par la loi du 16 décembre 2010, cette réforme est destinée à conférer une véritable légitimité démocratique aux agglomérations qui sont désignés dans le jargon administratif sous l’appellation d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. Jusqu’alors, les représentants des communes au sein de ces EPCI étaient élus par les membres du conseil municipal. Les coordonnées des contacts politique de la ville sont disponibles sur le site internet de l’Agglomération

http://www.agglo-valdebievre.fr

Depuis la loiContact du 31 janvierd’agglomération 2007, lesdelistes canà la Communauté Val de Bièvre de la ville didates doivent respecterService le01politique principe de parité : 41 24 32 03 elles doivent être composées d’autant de femmes Les formulaires de demandes de subvention FIL ainsi que le calendrier de dépôt des dossiers sont disponibles auprès de vos interlocuteurs politique de la ville et sur le site que d’hommes, avec alternance obligatoire une internet de la CAVB. femme un homme. maire Tout Les dossier delistes demande ded’adjoints FIL est à travailler avec leau référent « Politique de la ville » de votre ville qui le transmettra à la CAVB. élus par le conseil municipal sont également soumises à une obligation de parité.

Fonds d’initiatives locales communautaire

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Plus que trois semaines pour se raccorder au « Fil communautaire ». Petit rappel : il s’agit du fonds d’initiatives locales, créé par la Communauté d’agglomération du Val-deBièvre en 2007. La participation de l’Agglomération peut atteindre 5 000 euros.

donne un coup de pouce à vos projets

Procuration assistée par Internet Les électeurs absents le jour du scrutin, pour raison de santé, de handicap, d’assistance apportée à une personne malade, d’obligations professionnelles, de formation, ou bien parce qu’ils sont en vacances, peuvent voter par procuration. Nouveauté : la demande de vote par procuration peut désormais être remplie via Internet (Service-public.fr ; onglet « Services en ligne et formulaires »). Les électeurs doivent ensuite se présenter en personne au commissariat de police, à la brigade de gendarmerie ou au tribunal d’instance du domicile ou du lieu de travail, afin de valider leur demande.

Résultats sortis des machines Les bureaux de vote seront ouverts de 8h à 20h. Grâce aux machines à voter, dont Arcueil est dotée depuis 2007, les résultats de l’ensemble des bureaux arcueillais seront connus à l’hôtel de ville dans l’heure qui suivra la clôture du scrutin. Ils seront mis en ligne sur Arcueil.fr dans la soirée. ■ PhL et LdV (1) C’est une commission, dont les membres sont désignés par le maire, le préfet et le président du tribunal de grande instance, qui valide les listes électorales de la commune. Cette commission doit se réunir une dernière fois le 28 février pour procéder aux radiations. Les nouveaux électeurs arcueillais recevront leur carte d’ici le 22 mars.

Le « Fil communautaire », dont la première session 2014 se clôture le vendredi 21 mars, vise à soutenir les actions d’animation et de développement social conduites par les associations dans les quartiers prioritaires de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre (CAVB). Il permet de cofinancer des actions liées à l’animation, au lien social, au développement associatif ou à l’amélioration du cadre de vie. A Arcueil, les quartiers concernés sont la Vache-Noire, le quartier Jean-Macé et le Chaperon-Vert. La structure qui souhaite prétendre au Fil communautaire doit solliciter la chargée de mission politique de la ville, à la mairie d’Arcueil (lire plus bas). Les critères d’éligibilité ont trait à l’association et au projet.

Critères concernant l’association : le projet doit être porté

par une structure associative de bénévoles. Si l’association a des

salariés, cela ne doit pas dépasser l’équivalent d’un temps plein.

Critères (cumulatifs) concernant le projet : l’action doit se

dérouler et avoir un impact dans l’un des quartiers prioritaires et/ ou en direction d’un public fragilisé ; les associations doivent démontrer quels partenariats (associatifs ou municipaux) elles ont mis en œuvre pour ouvrir l’action à d’autres publics que leurs adhérents ; la participation des habitants participent, ils sont donc mobilisés comme acteurs et pas seulement comme bénéficiaires.

Critères financiers : le budget total de l’action ne doit pas dépasser 10 000 euros ; la participation de la CAVB peut s’élever jusqu’à 5 000 euros. ■ > Tout renseignement auprès de Muriel Rochut, chargée de mission politique de la ville : muriel.rochut@mairie-arcueil.fr; tél. 01 46 15 08 46 ; 10 avenue Paul Doumer 94110 Arcueil.

ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014 | 11

Actualités

Nouveaux logements

Livraisons rue Berthollet et au Coteau

Arcueil se dote de près de deux cents nouveaux logements, en accession à la propriété et en locatif social, répartis en deux programmes. L’un est situé rue Berthollet, le second allée des Grandes Maisons, le long du parc départemental du Coteau. 157 logements ont été livrés en février, les autres le seront fin avril 2014.

La vie après l’Inrets Depuis le 20 février, c’est au tour des propriétaires des 101 appartements de l’immeuble de onze étages de l’allée des 12 | ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014

s En haut du parc du Coteau, à

la place de l’Inrets, dominent désormais un immeuble de treize étages et quarante logements sociaux (à g.) et un immeuble de onze étages et cent appartements en accession à la propriété (à dr.).

out au long du mois de février, la rue Berthollet a vu l’installation de 56 nouvelles familles dans sept maisons individuelles et un immeuble de quatre étages proposant 49 appartements allant du deux au cinq-pièces. Conçus par le cabinet d’architectes Ellebood, ces logements sociaux sont gérés par Batigère, quatre maisons et quinze appartements ayant le statut PLS (prêt locatif social), accessibles donc à des familles dont le plafond de ressources est supérieur de 30 % au plafond demandé pour un logement social classique. Ces 56 logements accueillent en partie des habitants de la barre HU de la cité du Chaperon-Vert, barre qui sera détruite dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain. C’est le cas notamment de la famille Yagoub, qui a emménagé début février rue Berthollet après avoir vécu durant vingt-trois ans au ChaperonVert. « Mes parents sont plutôt contents de s’installer ici, explique le fils. Mon père étant malade, cela les rapproche du centre de santé municipal et du laboratoire d’analyses médicales. Et puis Cora est juste en face, donc pour eux c’est vraiment très pratique. Après, il faudra voir à l’usage. »

Grandes Maisons, en bordure du parc départemental du Coteau, de prendre possession de leurs logements. Commercialisé par Nexity, le bâtiment donne côté carrefour Malleret-Joinville, tandis que son voisin, un immeuble de

En haut de la rue Berthollet, face à l’entrée du centre commercial Forum 20, sept maisons individuelles et quarante-neuf appartements dans un immeuble de quatre étages ont été livrés en février.

treize étages de 40 logements sociaux, gérés par Opaly, donne côté Vallée de la Bièvre. Ce dernier immeuble sera livré fin avril. Les deux bâtiments, conçus par l’agence d’architectes ECDM, sont situés à la place des anciens locaux de l’Inrets (Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité). Ils font partie du projet de développement urbain en entrée de ville, qui comprend la création de logements et de bureaux, ainsi que l’extension du parc du Coteau. À noter que les travaux d’aménagement de l’allée des Grandes Maisons auront des conséquences sur le stationnement courant mars. La circulation sera fermée durant un à deux jours pendant les heures de bureau. ■ Sandra Deruère

Cadre de vie

en très court Actualités

Changer le sud Porte d’entrée sud d’Arcueil, les abords du carrefour des Quatre-Chemins vont être l’objet de travaux d’aménagement paysager durant les mois de mars et d’avril.

Certaines clôtures seront enlevées et remplacées par de nouvelles, notamment au niveau du talus de l’A6a.

L’esplanade centrale sera embellie grâce à la plantation de fleurs et de verdure.

La Mairie résume ainsi l’objectif : « donner un vrai aspect qualitatif à l’entrée sud d’Arcueil. »

Le 10 février, la commission d’appel d’offres a attribué le chantier à l’entreprise Hatra et à la Compagnie normande de clôture. Les travaux dureront deux mois, de début mars jusqu’à fin avril. Au mois de décembre, le conseil général du Valde-Marne, qui possède la voirie de ces

Le carrefour est un nœud routier, porte d’entrée et de sortie sur l’autoroute.

routes départementales, avait déjà réaménagé les traversées cyclables. Des études sont également en cours pour le retraitement de la circulation piétonne et l’éclairage public. ■ Kevin Gouttegata

Un chantier d’ampleur Les abords des autoroutes vont être débroussaillés et les arbres morts abattus pour aérer davantage les talus. De nouvelles clôtures seront installées et une barrière végétale sera plantée pour les embellir. L’esplanade centrale sera quant à elle fleurie. Aucuns travaux de voirie ne sera entrepris.

Les talus : le boisement a pour but de rendre un aspect plus naturel aux abords des autoroutes afin de leur donner l’apparence de petites clairières, plus aérées et transparentes. Les arbres morts vont être abattus. Après débrouissaillage, des arbustes seront plantés pour créer une barrière végétale basse.

près une négociation de près de deux ans avec l’État, la Ville d’Arcueil a signé, lors du conseil municipal du 12 décembre, une convention lui assurant la mise à disposition de quatre parcelles autour du carrefour des Quatre-Chemins, situé entre les autoroutes A6a et A6b. Elle permettra enfin l’embellissement et l’entretien de ces terrains qui appartiendront néanmoins toujours à la Direction interrégionale des routes d’Île-de-France. La Mairie intervient déjà au moins deux fois par an pour nettoyer le secteur régulièrement envahi par les dépôts sauvages via des prestataires ou grâce au travail des employés communaux. La municipalité va donc entreprendre des travaux d’aménagement paysager et d’embellissement de ces parcelles d’une surface totale de 9 250 m². « L’objectif est de rendre cet espace plus propre et plus agréable, tout en garantissant la sécurité des usagers, explique Clément Chambaz, responsable du pôle patrimoine et interventions techniques à la Mairie d’Arcueil. En somme : donner un vrai aspect qualitatif à l’entrée sud de la ville. »

ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014 | 13

Actualités

Nouveaux commerces

Laurent B Artisan fleuriste (créatif)

Arcueillais depuis deux ans, Laurent Bourgain a ouvert sa première boutique de fleurs dans la rue Émile-Raspail le 29 janvier. « J’aime travailler avec cette matière vivante, avec les couleurs, confie cet artisan fleuriste et jardinier paysagiste venu de Paris 14e. Il faut être créatif et s’adapter à la demande du client, et se remettre en question tout le temps. » Les 52 m² du commerce lui permettent, ainsi qu’à Julia, sa jeune collaboratrice, de proposer un très large choix de fleurs coupées ou en pot et de plantes pour l’intérieur comme l’extérieur. On trouve orchidées, lys, camélias,

anémones, renoncules, oliviers… Mais la spécialité maison, ce sont les roses, aussi bien les écarlates Red Naomie que les Avalanche immaculées. 1,50 € la branche de forsythia ; jacinthe à partir de 2 € ; 4 € les dix iris ; 6 € les dix tulipes ; 9 € la botte de dix roses ; 18 € le pot de jasmin… Bouquets ronds ; compositions pour la table, pour mariage et toute cérémonie. Service livraison. ■ CG > Laurent B. 37 rue émile-Raspail. Du mardi au vendredi, de 10h à 13h et de 16h à 20h ; samedi, de 10h à 20h ; dimanche, de 9h à 13h. Tél. 06 79 71 80 87. laurentbfleuriste@gmailcom.

HEMA La compagnie (à la mode) des petits prix La vingt-huitième boutique française de l’enseigne néerlandaise a ouvert ses portes le 22 janvier au centre commercial La Vache Noire. Sur une superficie de 370 m², Marina Lyon, la gérante, et ses six employés proposent des articles à bas prix pour la maison (cuisine, salle de bain, bureau, déco, mercerie, outillage), beauté, accessoires homme et femme, enfant, jouets et même produits alimentaires, comme les incontournables gaufres hollandaises, produits phares de l’enseigne. Les prix varient de 0,75 € la tablette de chocolat à 30 € la poêle wok 36 cm. Mais la plupart des produits (un seul article par référence) se situent entre 1 et 10 €. ■ CG > HEMA. Centre commercial La Vache Noire, niveau 0. Du lundi au samedi, de 10h à 20h. Tél. 01 57 21 05 77. Hema.fr.

Le Relax Cuisine arcueillo-française (plus couscous) Depuis le 11 janvier, ce barbrasserie-restaurant de l’avenue Jean-Jaurès aux trentequatre couverts propose de la cuisine traditionnelle française, agrémentée de quelques spécialités italiennes. Mais, honneur au chef cuisinier arcueillais Hassan, le vendredi est le jour béni du couscous ! C’est le premier restaurant d’un jeune Arcueillais, Thierry Henri (sic), âgé de 28 ans et licencié d’histoire. Ses deux serveurs, Damien et Nelly, sont respectivement d’Arcueil et de Gentilly. L’ambiance y est décontractée, la décoration sobre, les plats savoureux et élégamment pré-

sentés. Plat du jour à 8,50 €. Formule entrée, plus plat, plus dessert à 13,50 €. Couscous de 9 à 15 €. La carte, originale, propose : entrées froides dès 5,50 € (salade de gésiers, escargots) et chaudes dès 6,50 € (carpaccio de bœuf, tartare de saumon), grandes salades, viandes et poissons autour de 10 €, desserts jusqu’à 7 €. Formule petit-déjeuner (boisson chaude, plus viennoiserie, plus orange pressée) à 5,90 €. À venir prochainement le soir : grillades et tapas pour profiter des retransmissions sportives sur l’un des trois grands écrans, pour être encore plus... relax. ■ CG

14 | ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014

> Le Relax. 53 avenue Jean-Jaurès. Du lundi au samedi, de 7h à 23h ; dimanche, de 9h30 à 23h. Service déjeuner de 12h à 15h. Tél. 01 81 13 17 05.

Commerce

Actualités

La Vache Noire La vie en rose ?

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(mais non communiqué, ce chiffre étant un secret bien gardé dans le milieu de la distribution). 2008 est donc déjà loin. 2008, année d’un premier exercice poussif à 3,8 millions de visiteurs et de méchantes rumeurs Yann Hébert dirige qui affirmaient : « Il n’y a le centre commercial pas beaucoup de monde La Vache Noire depuis et c’est mal fréquenté. » janvier 2013, après avoir Et puis La Vache été le responsable du centre commercial Noire n’a pas souffert de Parly 2 (au Chesnay, l’ouverture d’Okabé (au près de Versailles). Kremlin-Bicêtre bien sûr) en mars 2010. « La RN 6 a joué son rôle de douves », image Yann Hubert. « On ne matche pas contre lui, ajoute la responsable marketing, Perrine Borrelli. En revanche, on ose affronter Vélizy 2. Le challenge, c’est d’être le meilleur des seconds choix, le meilleur deuxième centre pour les clients de Vélizy 2. » phL

e centre est une chance », scande Yann Hébert, directeur du centre commercial La Vache Noire depuis janvier 2013. On devine sans peine ce colossal mais sympathique quadra dans le mouv’ du slogan échafaudé par son service marketing, « Que des bons moments ! ». M. Hébert développe : « La Vache Noire a la chance d’être située en cœur de ville. C’est un grand centre commercial de proximité et non un gros centre commercial régional. » Et en plus, ce centre est « agréable », « clair », « zen »… N’en jetez plus ! Si la direction a le sourire, cela est dû avant tout aux bons chiffres de fréquentation : plus de 5 millions de visiteurs en 2013 ; soit 2 % de progression de plus qu’en 2012 et ce alors que la fréquentation des centres commerciaux a fléchi de 1,7 % au niveau national. Et le chiffre d’affaires ? Croissant lui aussi

Objectif : sept millions Quand on l’interroge sur les fermetures d’enseignes, Yann Hubert répond : « C’est toujours regrettable mais cela fait partie du cycle de la vie commerciale ». On comprend aussi que son job est de mouiller la chemise pour ne pas laisser de locaux vides et faire venir les enseignes les plus attractives. Et quid du parking, longtemps critiqué parce que payant ? De ce côté-là, ça s’est plutôt arrangé : le visiteur a droit à deux heures gratuites, avec ou sans achat, validées auprès des agents d’accueil ou des commerçants dont certains ont installé de simple bornes ad hoc. Le point faible reste l’alimentaire où Monoprix est sévèrement concurrencé par Cora (au Forum 20). Mais La Vache Noire, ce sont cent vingt boutiques, un leader culturel (Le Furet du Nord),

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Ouvert en septembre 2007, le centre commercial arcueillais a connu des débuts difficiles. Mais avec plus de cinq millions de visiteurs en 2013, il progresse à contre-courant de la tendance nationale.

« La Vache Noire a la chance d’être située en cœur de ville, vante M. Hébert. C’est un grand centre commercial de proximité et non un gros centre commercial régional. »

D’où viennent les clients ? Le dernier sondage (avril 2013) sur le lieu de résidence des clients et visiteurs du centre, confirme la première place des Montrougiens (26 %) devant les Arcueillais (20 %). Rien d’étonnant puisque la Vache Noire est à proximité immédiate de Montrouge qui compte deux fois et demi plus d’habitants qu’Arcueil. Viennent ensuite : Bagneux (12 %), Paris (6 %), Cachan (5 %), Vanves et Gentilly (4 %). Pour être pertinent, il faudrait aussi distinguer la clientèle des salariés avoisinants, en particulier ceux d’Orange qui sont plus de 4 000 à travailler à la Vache Noire. ■ PhL et LdV

et un shopping surfant sur l’actualité des modes et des saisons (le magasin éphémère One Direction, l’arrivée de HEMA, des animations thématiques…). Cependant, la marge de progression reste importante. « On ambitionne, raisonnablement, 7 millions de visiteurs annuels », lâche M. Hubert. Un objectif qui nécessite entre autre une meilleure synergie avec le cinéma Mégarama (six salles) ouvert en 2012 et qui connaît lui aussi un début poussif, ainsi qu’une dynamisation de l’offre de restauration en soirée. ■ Philippe Lorette

ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014 | 15

Actualités

Info pratique

Le point sur le déploiement de la fibre optique à Arcueil Petit à petit, la fibre fait son nid. Cette technologie du très haut débit proposé par tous les opérateurs de télécommunication se présente comme la nouvelle norme qui, à terme, doit succéder au réseau actuel en cuivre ADSL. Pour les particuliers, la question est de savoir s’ils peuvent être raccordés, et quand. Qu’est-ce que la fibre optique ? Par rapport au réseau actuel en cuivre, la fibre optique multiplie par dix ou plus (jusqu’à 200 Mbits/s) la vitesse de transmission des données qui passent par les « box » permettant de téléphoner, télécharger des documents et des photos, surfer sur Internet et réceptionner la télévision. Ce très haut débit permet donc d’améliorer le confort et les capacités des usages actuels et en développement (stockage dématérialisé des données appelé en anglais le cloud, vidéo à la demande et bibliothèque multimédia, télésurveillance à distance, etc.) La première phase est celle du déploiement horizontal : l’opérateur déploie la fibre optique dans les réseaux existants dans la rue jusqu’à des armoires qui desserviront plusieurs immeubles ou maisons. La seconde phase est celle du déploiement vertical qui va de l’armoire installée dans la rue jusque dans les parties communes du bâtiment ou de l’immeuble (les pavillons ne sont donc pas concernés). La troisième phase est celle du raccordement final du palier jusque dans l’appartement (ou de la rue au pavillon).

Qui est chargé de ce déploiement ? En vertu des dispositions de l’Arcep (l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes), le déploiement horizontal dans chaque ville est attribué à un opérateur unique : à Arcueil, il s’agit d’Orange. Cependant, au stade du déploiement vertical et pour le raccordement final, la concurrence reprend ses droits : chacun peut faire appel à l’opérateur de son choix (Orange, SFR, Bouygues, Free, etc.), la seule réserve étant que l’opérateur pressenti soit bien candidat au raccordement de son immeuble ou de sa maison. 16 | ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014

Les trois étapes du déploiement

Quels sont les logements raccordables ? A priori, tous les logements sont raccordables. En pratique, les immeubles de plus de quatre logements sont raccordés en priorité ainsi que les pavillons reliés à un réseau enfoui (par opposition à ceux encore reliés à un réseau aérien). Cela signifie que les petits immeubles de moins de quatre logements et les pavillons reliés à un réseau aérien devront attendre le bon vouloir d’un opérateur, même s’ils sont dans un quartier éligible à la fibre.

Quand et comment souscrire un abonnement fibre ? Pour pouvoir souscrire, il faut d’abord que l’immeuble ou la maison que l’on habite soit dans un quartier où la fibre a été déployée horizontalement (c’est-à-dire dans la rue). Si l’on est propriétaire d’un appartement dans un immeuble collectif, le raccordement à la fibre de l’immeuble doit d’abord être adopté en assemblée générale. Puis il revient au conseil syndical ou au syndic de saisir un opérateur qui

Ces deux armoires installées récemment avenue Lénine, en face du Chaperon-Vert, sont la preuve que la fibre optique est bien arrivée dans ce quartier. Une dizaine d’armoires de ce type assurent la couverture de la zone 1 (voir la carte ci-contre).

réalisera une étude préalable des travaux nécessaires pour faire passer la fibre dans les colonnes montantes de l’immeuble jusqu’aux paliers. Une fois cette étude validée par le syndic ou le conseil syndical, ces travaux pourront être menés et il restera à chaque occupant la possibilité de souscrire l’abonnement de son choix pour être raccordé individuellement dans son foyer. Si l’on est locataire, il faut solliciter son bailleur pour qu’il accomplisse les mêmes démarches jusqu’au raccordement individuel. Dans le cas des maisons individuelles, il revient au propriétaire ou au locataire d’accomplir les mêmes démarches.

Qui paye le déploiement et le raccordement à la fibre ? Les étapes du déploiement horizontal et vertical sont à la charge des opérateurs jusqu’au raccordement individuel dont le coût est le plus souvent compris dans le prix de l’abonnement (consulter le détail des offres). Il existe des exceptions à ce principe : pour les immeubles, quand la phase de raccordement vertical jusqu’au

Planning du déploiement horizontal à Arcueil

Montrouge

Zone 1 :

Travaux effectués en 2013. Logements éligibles à la fibre en 2014.

Gentilly

Zone 2 :

Travaux programmés en 2014. Logements éligibles à la fibre en 2015.

Zone 3 :

Travaux programmés en 2015. Logements éligibles à la fibre en 2016.

Cachan

NB : Ces informations sont fournies par Orange qui est en charge du déploiement horizontal de la fibre à Arcueil, et n’engagent donc pas la Mairie. À noter qu’un délai de carence de trois mois est prévu après l’achèvement du déploiement horizontal (dans la rue) pour permettre la concurrence entre les opérateurs susceptibles de raccorder ensuite l’immeuble ou la maison. Compte-tenu de ce délai et des démarches à effectuer (voir page ci-contre), il est recommandé aux propriétaires résidant dans un immeuble collectif de se consulter en assemblée générale avant la date d’éligibilité, afin de pouvoir mandater le conseil syndical ou le syndic pour étudier le moment venu le raccordement de l’immeuble avec un opérateur. Les locataires doivent, eux, saisir leur bailleur.

palier nécessite une remise en état des fourreaux par où passe la fibre, celle-ci est facturée (ce cas est assez rare); pour les pavillons individuels, les opérateurs demandent une participation aux frais de raccordement (chez Orange, par exemple, le raccordement d’un pavillon est facturé 149 €). Dans les deux cas, cette facturation devra apparaître dans l’étude préalable au raccordement faite par l’opérateur. ■ Laurent de Villepin

Le cas particulier de Numéricable Cet opérateur (ex Noos) a déployé un réseau câblé qui couvre plus de la moitié des logements d’Arcueil. Il propose également, via ce réseau, un abonnement à la fibre, mais celle-ci a des caractéristiques techniques différentes de celles de la fibre optique 0% cuivre commune à tous les autres opérateurs. Les informations contenues dans cette page ne concernent donc pas Numéricable qui peut être contacté par les personnes intéressées. ■

ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014 | 17

Découvertes

culture

Made in Anis-Gras

Au centre culturel Anis-Gras, les initiatives, aussi innovantes qu’ambitieuses, s’adressent à tous les publics, des écoliers aux retraités.

Temps libres, récits de retraite Créé à l’intention des retraités, Temps libres s’inscrit dans un projet intergénérationnel baptisé « Chemin des arts ». Initié en novembre 2012, cet espace de découvertes et d’échanges, qui comprend un ciné-club et un atelier danse, tourne essentiellement autour du livre et de la lecture. Créer un livre est rapidement devenu une évidence, de même que donner la parole aux retraités. Restait à trouver le sujet qui s’est imposé de lui-même : que faites-vous de votre retraite ? Entre mars et août dernier, Colette Touillier, l’une des retraités les plus actives et les plus littéraires à Arcueil, et Agathe Hurtig-Cadenel, ancienne bénévole à Anis-Gras, ont ainsi récolté les témoignages de quatorze Arcueillais de 62 à 95 ans (dix femmes et quatre hommes).

« Je traduis leur sensibilité pour faire ressortir cette richesse humaine », formule Colette Touillier, chargée de remettre en forme les propos de chacun. Au fil des pages, le lecteur découvre la passion de Benoît pour les abeilles, la vie solidaire de Gisèle et d’Élise, les parcours et les habitudes de Monique, Bernard, Gina, Françoise, Jean-François, Lila, Javorka et Mimi, la philosophie tranquille de Simone et Paul pour qui « la rencontre, le partage, c’est ce qui fait le sel de la vie ». ■ Colline Gori > Temps libres (éditions Jacques Deriac ; 5 euros) est en vente à Anis-Gras (53, avenue Laplace), au Globe (57 rue Émile Raspail) et au Furet du Nord (centre commercial La Vache Noire).

Pas bête Labelle-école

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La danseuse professionnelle Milena Gilabert et des élèves de maternelle de l’école maternelle Danielle-Casanova.

En 2012, partant du constat que les actions culturelles classiques ne permettent pas aux artistes et aux enseignants de se rencontrer véritablement, Catherine Leconte, directrice d’Anis-Gras, lance une plateforme gratuite d’enseignement et d’expérimentation par l’art : Labelle-école. Au service des enfants depuis la maternelle jusqu’au lycée, cette structure permet aux enseignants et aux artistes d’explorer ensemble les programmes scolaires et de créer des ateliers pédagogiques et artistiques sur mesure, en fonction des compétences à acquérir, des besoins et désirs de chacun. Plusieurs classes des écoles d’Arcueil et d’ailleurs se sont déjà prises à ce jeu « d’art-prentissage ». Enseignante à l’école maternelle Danielle-Casanova, Agnès Peyrade s’est alliée à une danseuse professionnelle, Milena Gilabert, pour permettre à ses élèves de développer leur attention et leur concentration par le mouvement, dès ce mois de mars. Depuis le mois de février et jusqu’en avril, les dix enfants de Cap Plus du centre de loisirs Aimé-Césaire apprennent quant à eux à s’écouter et à vivre ensemble grâce

à la musique. Les chanteuses et compositrices June et Lula leur font découvrir l’art subtil de raconter une histoire et d’exprimer leurs sentiments. Au mois de mai, c’est un conteur, Charles Piquion, qui interviendra à l’école élémentaire Jules-Ferry. Au collège Ronsard de L’Haÿ-les-Roses,

un cours de technologie s’est transformé dès la rentrée de septembre en terrain de réflexion sur l’architecture, avant que la classe ne construise sa propre ville imaginaire. ■ Colline Gori > Labelle-école, plateforme d’enseignement et d’expérimentation par l’art : Labelle-ecole.blogspot.fr.

Conférences

Découvertes

Soirées remue-méninges à l’UPA Retour sur la venue de deux invités de marque à l’Université populaire d’Arcueil.

Décapant : Brauman dissèque l’humanitaire

Sujet du soir : l’humanitaire. Le plus souvent, il (est) interdit de (le) penser. En témoigne ce titre parachuté pour l’occasion : Soigner, résister, contester. On dirait du Hessel. Rien à voir avec la pensée rétive à toute bonne conscience de Brauman, connu pour ne pas hésiter à mettre les pieds dans le plat de l’unanimisme humanitaire. De fait, cet incorruptible french doctor n’a pas son pareil dans l’art de déshabiller les inexactitudes, mensonges et manipulations prospérant sous les oripeaux de la compassion, et il revendique même ouvertement d’analyser l’humanitaire dans toutes ses « ambiguïtés ». De quoi attirer un public averti venu nombreux (salle comble) l’écouter lundi 3 février. Le conférencier. Rony Brauman est à la fois un acteur de l’humanitaire – ancien président de Médecins sans frontières, il travaille encore à mi-temps dans cette association au sein d’un comité de vigilance critique – et une figure intellectuelle, professeur à Sciences Po, qui s’exprime et s’engage personnellement sur des sujets

liés à l’humanitaire, mais pas seulement (les leçons du procès Eichmann, le conflit israélo-palestinien…). Il a ainsi pris position contre les guerres en Irak, en Afghanistan et l’intervention en Libye, mais pour celles au Mali, en Centrafrique et aussi en Syrie (même si, en l’occurrence, le fait de se retrouver aux côtés de Bernard-Henri Lévy lui a valu « quelques nuits d’insomnie » !). La conférence. L’action humanitaire trouve sa source dans trois courants du XIXe siècle : les médecines du champ de bataille (la Croix-Rouge), philanthropique-sociale (distribution aux enfants de lait pasteurisé) et coloniale. À l’encontre du « droit-de-l’hommisme » et du droit d’ingérence prêchés par Kouchner et consorts, l’humanitaire doit se garder de toute rhétorique victimaire et des postures d’hégémonisme moral. Neutre sur le terrain, la médecine d’urgence doit se défier de son instrumentalisation mais aussi assumer son ambiguïté première : il lui est impossible de s’affranchir de la

politique qui est le seul remède durable à la violence et à la misère sanitaire. La réponse la plus détonante (en réponse à une question sur la guerre au Congo, décrite comme la plus meurtrière depuis 1945) : « Ce conflit a causé plusieurs centaines de milliers de victimes depuis 1996, ce qui est énorme, mais certainement pas cinq millions comme certains le répètent. La responsabilité en incombe aujourd’hui au président du Rwanda qui s’abrite derrière le paravent du génocide des Tutsis pour fomenter avec le M23 des massacres et pillages dans la riche province du Kivu. Mais le poncif répété du « viol comme arme de guerre » n’est absolument pas avéré aujourd’hui au Congo, pas plus qu’hier en Bosnie. Un million de femmes ont été violées en 1945 à Berlin, sans que l’on puisse dire que les soldats soviétiques agissaient ainsi sur ordre du Kremlin ! Ce poncif alimente un business de « l’aide aux survivantes de violences sexuelles », qui est devenue une mention obligée dans les programmes des ONG pour obtenir des subventions. » ■ Laurent de Villepin

Cartographique : Le Bras radiographie la France

Le conférencier. Démographe et historien, polytechnicien, directeur d’études à l’Institut national d’études démographiques, le frétillant (et parfois taquin) septuagénaire Hervé Le Bras est aussi (ou surtout) un auteur fécond ; après une série d’ouvrages estimés sur la démographie, il a publié récemment un livre dont la sortie a été remarquée, Le Mystère français (Le Seuil, 2013), coécrit avec l’historien Emmanuel

Todd. Pour comprendre le mal français, les auteurs ont passé le pays au scanner de la cartographie (cent vingt cartes !) la plus moderne. La conférence. Étonnamment, Le Bras commence par un préambule de vingt minutes sur « l’intégration », « la politique d’intégration », « le rapport sur l’intégration », « les problèmes d’intégration qui ne constituent pas une panne de l’intégration »… 20h30, ouf, la conférence ellemême démarre ! Les cartes projetées se suivent (et se ressemblent un peu). On se concentre, on s’accroche. Et fatalement, on s’y perd un peu. « Normalement, Emmanuel Todd est là aussi. Ce soir, je suis seul, je suis l’historien, mais sans DR

Cent trente auditeurs. AnisGras fait une nouvelle fois le plein ce lundi 10 février. Est-ce l’effet du titre de la conférence, Radiographie de la France, ou bien le nom du conférencier, Hervé Le Bras, qui a aimanté tout ce petit monde ?

mon prophète. » Conclusion ? « La France est très diverse, pas résumable », achève le conférencier. Les meilleures réponses. Elles sont imprimées, éditées par Hachette, Odile Jacob, Gallimard, Le Seuil… Là, dans les bouquins, on a le ralenti, image par image. Ascension éducative, émancipation des femmes, bouleversement du mariage, fécondité, crise industrielle, immigration, mutation des classes sociales, inégalités, chômage, problèmes scolaires, métamorphose politique… « Pas résumable », a dit Le Bras. ■ Philippe Lorette > Les conférences de l’UPA se tiennent le lundi à 20h au centre culturel Anis-Gras, 55 avenue Laplace. Entrée libre et sans réservation. Lire le programme des conférences dans Le fil d’Arcueil et sur Arcueil.fr ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014 | 19

Découvertes

en très court

En court

Brocante de l’avenue Laplace

Une date

1 avril

mardi

Soirée jobs d’été La Mairie organise une « Soirée jobs d’été » pour les jeunes de 18 à 25 ans, le mardi 1er avril, de 18h à 21h, à l’hôtel de ville. Il est vivement conseillé de venir avec quelques CV et lettres de motivation. Outre des stands des employeurs, on retrouvera une sélection d’offres d’emploi, un espace d’information sur

86 Un chiffre

(habitants / hectare) Arcueil est trois fois moins dense que Vincennes

le secteur de l’animation, des ateliers pour rédiger son CV et des lettres de motivation, ainsi que des conseils pour l’entretien d’embauche. Afin de préparer les candidats, les informateurs jeunesse proposent aussi avant cette soirée des ateliers pour aider à rédiger CV et lettres de motivation qui se dérouleront au Point information jeunesse, le lundi 24 et le mercredi 26 mars, de 18h à 20h (inscription obligatoire par téléphone ou mèl). ■

C’est la densité d’Arcueil, chiffre obtenu en divisant les 20 000 et quelques habitants de la commune par les 223 hectares de sa superficie. Il apparait ainsi qu’Arcueil est trois fois moins dense que Vincennes (255 h/h) et Saint Mandé (246) réputées être les villes les plus « bourgeoises » du département et qui sont aussi les plus denses. La densité arcueillaise est également moins élevée que celles relevées dans les villes voisines du Kremlin-Bicêtre (154), de Gentilly (118) et de Cachan

« Laplace en fête », le traditionnel vide-grenier organisé par l’Acalcva, se déroulera samedi 12 avril, avenue Laplace. Réservations d’emplacements à partir du 1er mars auprès de « Sylvie Style » (tél. 01 45 46 20 66) ou « Au lapin doré » (tél. 01 45 47 01 30). Tarif de base : 18 € les deux mètres linéaires.

Point information jeunesse : 8 avenue Paul Doumer (Espace Jeunes – 1er étage) ; tél. 01 46 15 0859 / 0869 ; pij-arcueil@mairie-arcueil.fr. Autres forums emplois jeunes : Les 25 et 26 mars (CIDJ) Espace Nef Curial - 104 rue d’Aubervilliers, Paris 19e (M° 5 Gare du Nord ou Stalingrad). Le 2 avril (Cadrij 94) Maison des Syndicats 11/13 rue des Archives, Créteil (M° 8 Créteil Soleil).

Braderie de la Croix-Rouge

(102). Par ordre décroissant de densité, Arcueil arrive au 15 e rang des villes du Valde-Marne où, sans surprise, on retrouve les petites communes les plus éloignées de la capitale (Mandres-les-Roses, La Queue-en-Brie, Marollesen-Brie, Noiseau, Périgny) qui ferment la marche avec une densité de l’ordre de 10 habitants par hectare, la dernière étant la ville très forestière de Santeny. ■ Source: Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île de France (IAU-IDF)

Deux objets

À la demande répétée de l’assemblée du quartier Barbusse, la Mairie a acquis et installé deux radars pédagogiques et écologiques (ils fonctionnent à l’énergie solaire) avenue Paul Doumer, en face de l’hôtel de ville. Parce qu’il est en pente, légèrement en courbe et sans ralentisseur, le tronçon de cette voie départementale est en effet spécialement dangereux pour les piétons, le risque étant aggravé par la vitesse excessive de certains véhicules. De plus, ce tronçon est à proximité immédiate du collège Dulcie September où, quand vient l’heure de la sortie, les élèves sont souvent d’humeur turbulente… D’où l’installation de ces radars pédagogiques dont l’expérience prouve que, même sans être « verbalisateurs », ils ont une fonction modératrice et dissuasive chez la plupart des automobilistes. Ces deux radars sont mobiles : ils pourront donc être éventuellement déplacés pour jouer leur rôle, en attendant que l’avenue soit rendue plus sûre et « apaisée » lors du réaménagement de ce secteur urbain projeté dans quelques années. ■ LdV 20 | ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014

Deux radars pédagogiques avenue Paul Doumer

La Croix-Rouge du Val de Bièvre (Arcueil, Cachan, L’Haÿ-les-Roses) organise le samedi 22 mars, de 9h à 18h, à Cachan, 23 rue Guichard, une vente exceptionnelle de vêtements, livres, vaisselle, bijoux… Tous les bénéfices seront réinvestis dans le cadre des missions de l’action sociale.

Travaux de sécurisation du site Curie

Le rectorat de Créteil, propriétaire des lieux, fait procéder à des travaux de sécurisation dans et aux abords du site des anciens laboratoires Curie. Ces travaux ont débuté mi-février avec l’élagage et l’abattage des arbres en bordure du site et à proximité des bâtiments. Ils se poursuivront de la mi-mars à la mi-avril par la dépose et la reconstruction sur trente mètres du mur d’enceinte qui donne sur l’avenue de la Convention (en conséquence, la circulation piétonne sur le trottoir qui longe le mur sera empêchée, durant ce délai, sur le tronçon concerné). Puis, dans la deuxième quinzaine d’avril, c’est la clôture grillagée qui protège le site côté aqueduc qui sera déposée et rehaussée. Enfin, une aire de stockage sera aménagée à l’intérieur du site durant la première quinzaine de mai. Il s’agit là d’une étape dans le long chantier de dépollution totale de ce site, chantier sur lequel nous reviendrons dans un prochain numéro d’ANC/ Arcueil notre cité.

Jeunesse

Découvertes De g. à dr., au premier plan : Mattéo (chanteur), Léo (clavier). Au second plan : Romain (batterie), Naïm (basse) et Vincent (guitare)

The Boxes !

Un groupe d’ados arcueillais en route pour la finale d’un tremplin musical.

Photos DR

on pas quatre, mais cinq garçons dans le vent : Mattéo da Silva, Vincent Grill, Léo Perdiz, Naïm Cheik-Bella et Romain Pesty se taillent un beau succès avec leur groupe The Boxes, « un nom que Vincent a trouvé par hasard ». Cela fait quelques années que cette bande de copains, aujourd’hui en classe de 3e à Dulcie September, se retrouvent pour faire de la musique. Au collège, justement, ils ont pu profiter de l’atelier du midi Créa ‘sons organisé par le service municipal de la jeunesse pour répéter leurs premiers morceaux avant de se produire à Anis-Gras, à la fête des voisins, etc. Mais cette année, ils jouent dans la cour des grands: au Gibus d’abord, puis au New-Morning, où ils ont victorieusement passé le cap des quarts puis des demi-finales du tremplin Emergenza. Leur style: le pop-rock. Leurs paroliers: eux-mêmes, et à l’occasion la sœur de Mattéo et le père de Vincent. S’imaginent-ils un jour faire de cette passion leur métier ? « Pourquoi pas ?... » répondent-ils sans s’emballer. En attendant, ils goûtent la ferveur de leur public – familles, copains et copines et du collège, et même leur prof de musique… – venu en nombre pour les soutenir dans leurs premiers concerts parisiens. Prochain rendez-vous en juin pour la finale au Bataclan. C’est dans la boîte et ça va faire du bruit ! ■ LdV

The Boxes en action…

C’est devant un parterre de six classes d’étudiants que Robert Badinter a donné une conférence-débat à l’Espace Jean-Vilar jeudi 6 février. En partenariat avec l’Université populaire d’Arcueil (UPA), cette initiative de l’association Prép’Up des étudiants en classe préparatoire économique, sociale et juridique du lycée Maximilien-Sorre de Cachan a permis à quelque deux cents étudiants de Cachan et du lycée DariusMilhaud du Kremlin-Bicêtre de rencontrer l’ancien garde des Sceaux – ministre de la Justice, également ancien président du Conseil constitutionnel.

Il y a un an, Dominique Robert, professeure d’économie au lycée MaximilienSorre, a conseillé à ses nouveaux étudiants de créer une association pour la mise en œuvre de projets, hors du cadre scolaire. « Nous avons demandé à tous les étudiants quelles personnalités du monde politique ils souhaitaient rencontrer », explique Marie Georges, dynamique Grenobloise de 19 ans, responsable des conférences au sein de l’association. C’est donc Robert Badinter, père de la suppression de la peine de mort en France et fervent défenseur de la dépénalisation universelle de l’homo

Des lycéens invitent Robert Badinter

Éric Lambert, Marie Georges et Joseph Eyrault constituent le bureau de l’association organisatrice Prep’Up.

sexualité qu’ils ont choisi. Toujours sur les conseils de sa professeure, la jeune étudiante a ensuite assisté à une conférence de l’Université populaire. Elle a rencontré la responsable de l’UPA, lui a exposé son projet, et un partenariat s’est installé. ■ Colline Gori ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014 | 21

Mots croisés

Jeux

Horizontalement : 1. Entre Maroc et Mali 2. Zinc Et si bien 3. Attrapé par la queue - Laxatif - Note 4. Dégoulinait 5. Ternir 6. Petit en littérature Indienne au grand cœur 7. Pas là - Ressuscite 8. Bigarrèrent 9. L’acte de penser - Virage sur piste 10. Appris - Pour mettre Paris en bouteille - Direction. Verticalement A. Amateurs de Sega B. Confession de cinéma - Dans l’horticulture - Préposition C. Arturo chez Brecht - Adéquats D. Vieilles carnes - Habitudes E. Totalement imprévues F. Annonce le renouveau En terre G. Petites farces H. Volonté enfantine Tendre I. Viennent souvent avec l’âge J. Parfois piteux - Champion - Personnel. ■ CG A

1 2 3 4

Arcueil dessous et dessus

Le regard numéro 15 de l’aqueduc Médicis – il y en a six sur le territoire arcueillais – est situé dans le parc Paul-Vaillant-Couturier, caché au milieu des bambous. Il alimentait, entre autres, le nymphée qui se trouve en contrebas. Le parc, qui abrite le centre de santé municipal Maï Politzer et le service Parcs et Jardins, est longé par les rues du 8-Mai-1945, Berthollet et Émile-Raspail. La rue Berthollet commence 61 rue Émile-Raspail et finit 61 avenue Aristide-Briand. Anciennement dénommée rue de la Banlieue, de la Montagne, puis chemin de Vanves, cette voie porte aujourd’hui le nom du savant Claude Louis Berthollet (1748 - 1822). Créateur de la chimie industrielle avec Lavoisier, Berthollet est également co-fondateur du premier centre scientifique européen à caractère pluridisciplinaire : la Société de chimie et de physique d’Arcueil, créée en 1807 en compagnie de Laplace, Humboldt, Gay-Lussac, Thénard et Chaptal. Après avoir été conseiller municipal, Berthollet a été maire d’Arcueil de 1820 à sa mort. Question : Quel bâtiment a été érigé à l’emplacement de la maison de Claude Louis Berthollet (16 rue Berthollet) ? Réponse :

7 8 9 10

Solutions des mots croisés du numéro précédent Horizontalement : 1. Magicienne 2. Universels 3. Sot - Do 4. Imaginaire 5. Canalise 6. Île - Ls - Spa 7. Ei - Zees - In 8. Néné - Rebec 9. Urbanité 10. Eblouisses. Verticalement : A. Musicienne B. Anomalie C. Gitane - Nul D. In - Ga - Zéro E. Cédille – Bu F. Ironiserai G. Es - As Sens H. Nenies - Bis I. Nl - Piété J. Espérances.

Un bâtiment de la Caisse des dépôts et consignations.

Sources : Arcueil, rues d’hier et d’aujourd’hui, par Robert Touchet (éd. Centre culturel communal Erik-Satie) ; Arcueilhistoire.fr.

Que représente cette photo ? Où a-t-elle été prise ?

que c’es t ? concours ph ot o Qu ’es t-ce

Retournez votre réponse en mentionnant vos nom et adresse, y compris pour les internautes, jusqu’au 10 mars, à ANC/Arcueil notre cité, hôtel de ville, concours photo, 10 avenue Paul-Doumer, 94110 Arcueil, ou à communication@mairie-arcueil.fr, ou encore à l’accueil de la mairie. Dix bonnes réponses seront tirées au sort. Les gagnants recevront chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean-Vilar.

La photo représente la Dendrochronologie, créée par Sylvain Grout et Yann Mazéas en 2010 pour l’école Aimé-Césaire. Cette dalle en béton, peinture et résine est une imitation d’une tranche de séquoia. Les repères chronologiques font référence à la littérature et au monde du cinéma. La photo a été prise devant l’école, 26 rue du Général-de-Gaulle. Vingt-quatre bonne réponses sont parvenues à la rédaction d’ANC/Arcueil notre cité. Les dix lauréats tirés au sort sont (dans l’ordre du tirage effectué sans la présence d’un huissier mais avec grande probité) Théo Le Nédellec, Baptista Helder, Guillaume Egger, Evelyne Pund, Françoise Lenoir, Kassandre Demeersseman, Isabelle Le Foll, Claire (et Paul) Chauderlot, Alexandra Traina et Florian Rabeau. Ces lecteurs gagnent chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean-Vilar.

SOLUTION DU CONCOURS DU N° 244

22 | ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014

État civil

Vos élus

En décembre (cette liste a été omise par erreur dans le dernier numéro d’Arcueil notre Cité)

Ils sont arrivés

Siriman Sylla • Maélya Roullet • Alexandre Azzoune • Ilyan Azzoune • Hossein Youidadi • Layyina Djae • Victor Crouvizier • Joyce Biteghe • Patrice-Laurent Biteghe • Orléna Knapp • Anass Ghailan • Maram Langar • Elio Da Cunha • Marceau Deslouillières • Valentine Mercey • Maxence Terral • Kaïs Ghoufi • Ahmed Naïli • Nathan Lim • Skander Besbes • Ismaël-Aliou Diallo • Inès Khemissi • Nora Alves Maghnaoui • Jameka Goma Loambo • Ysée Merlet Bohoun • Abigaïl Besse

Ils se sont dit oui

Pour rencontrer vos élus, prenez rendez-vous en appelant au numéro indiqué pour chacun.

Ils sont partis

Maire

Didier Saelens et Sandrine Davril Gérard Bendy, 59 ans • Trinidad Diaz Morant veuve Cots, 82 ans • René Reinsbach, 87 ans • Serge Pierron, 51 ans • Annick Quéguiner veuve Génichon, 79 ans • Yvonne Cateau épouse Pichot, 97 ans • Henri Randrriamananjara, 61 ans • Anne Lesur, 47 ans • Maryline Tabordet épouse Pierre, 44 ans •

En février

Ils sont arrivés

Divine Kiana Bomolo • N’Baye Bathily • Demba-Ansou Konaté • Keyron Bofanga Wala Tshumbu • Lehna ZianeKhodja • Fanel Ziane-Khodja • Zenikry Barros de Pina • Anaïs Aliès • Ambre Nassivet • Méline Rondet • Ryan Darmois • Gaëtan Bailly • Énora Lauverjat Goisnard • Mathias Delgado • Amine Mazouz • Mona Comelli • Amaury Leygnac • Iwen Ben Yacoub • Mely Babin • Bryan Kadila Sangupamba • Aurélien Hodebourg • Marwa Felkaoui • Lucas Blancard Kerbaol • Martin Le Rolland • Ange Lecourte Levenard • Camille Mayat • Kenza Atbir • Myriame Krimi • Sosso Diatta • Sheryl Berthault

Ils se sont dit oui

Nicolas Petrovic et Aleksandra Gavrilovic • Amor Gherri et Yamina Tebani • Bruno Nunes Da Cunha et Annabelle Aldeia • Jean-Baptiste PaIasi et Clotilde Lennuier

Ils sont partis

Jacek Kuca, 36 ans • Aissata Gakou, 34 ans • Annie Moysan veuve Mathieu, 71 ans • Suzanne Mesmain-Bauchot veuve Augard, 84 ans • Louise Tertrais, 85 ans • Lahcen Ghouzam, 63 ans • Esther Azoulay épouse Abisror, 75 ans • Geneviève Minière veuve Bray, 95 ans • Diénéba Fofana épouse Bamba, 64 ans • Gilberte Termet veuve Rossini, 82 ans

Infos pratiques Pharmacies de garde

CADRE DE VIE

2 mars – Pharmacie Huynh Hoa 4 av. de la Div. du Gal Leclerc Cachan – 01 45 46 16 16 9 mars – Pharmacie Huynh 18 rue Pasteur Arcueil – 01 45 47 05 99 16 mars – Pharmacie Talbot 4 rue Gallieni Cachan – 01 46 64 09 36 23 mars – Pharmacie Minier 30 avenue Carnot Cachan – 01 46 64 05 90 30 mars – Pharmacie de la Plaine 40 avenue du Mal de Lattre de Tassigny Cachan – 01 46 65 68 60 6 avril – Pharmacie de la Citadelle 6 rue de la Citadelle Cachan – 01 45 47 34 40 13 avril – Pharmacie du Chaperon-Vert 14 avenue du Chaperon-Vert Arcueil – 01 47 35 11 45

01 82 01 20 10

CEntre de santé Centre municipal de santé Maï Politzer 3 rue du 8 mai 1945 01 46 15 08 09

SVP Cadre de Vie Collecte sélective des déchets 01 41 24 22 80

Enlèvement des encombrants 01 82 01 20 15

Déchèterie mobile le samedi

Une déchèterie mobile, où l’on peut déposer gravats, encombrants, appareils électroménagers, etc., est installée le premier samedi de chaque mois, de 9h à 13h, sur le parking de la mairie d’Arcueil, 10 avenue Paul Doumer. Cette déchèterie mise en place par la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre est aussi présente - et accessible aux Arcueillais - le deuxième samedi du mois à L’Haÿ-les-Roses (104 avenue Gabriel Péri), le troisième samedi du mois au KremlinBicêtre (5-13 rue Marcel Sembat) et le quatrième samedi à Villejuif (19-23 rue de l’Épi d’Or). Quel que soit le lieu, le déposant doit présenter une pièce d’identité et un justificatif de domicile.

Reprise de la collecte des déchets végétaux Le service saisonnier de collecte des déchets végétaux reprend dans les quartiers pavillonnaires à compter du 4 mars et jusqu’au 25 novembre prochain. La collecte a lieu tous les mardis à partir de 7h du matin. Ces déchets qui sont destinés à être compostés doivent être présentés dans un sac en papier de 100 litres. On peut se procurer gratuitement de tels sacs au siège de la Communauté d’agglomération (7-9, av. F.-V. Raspail à Arcueil, du lundi au vendredi de 9h à 17h30).

MAIRIE

01 46 15 08 80

mairie@mairie-arcueil.fr 10 av. Paul Doumer. Ouverte le lundi et le mercredi de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30, le mardi de 9h à 17h, le jeudi de 13h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30. Fermeture le jeudi matin.

OFfice public de l’habitat arcueil-gentilly (opaly) 01 46 15 32 00 51 rue de Stalingrad

URGENCES En cas d’urgence médicale grave :

SAMU : 15 Pompiers : 18

Numéro vert pour les urgences :

0 825 00 15 25 SOS Médecins :

01 47 07 77 77 Pharmacies ouvertes 24h/24h :

01 45 62 02 41

Centre communal D’ACTION SOCIALE Dominique Raynaud (vice-président) : 01 46 15 09 23

Sécurité Sociale: Permanence de la Caisse primaire d’assurance maladie tous les lundis de 9h15 à 12h au 15 rue Émile-Raspail.

Conseiller général Daniel Breuiller 01 46 15 09 00

Adjoints Christian Métairie Premier adjoint 01 46 15 09 24 Développement durable – Démocratie – Affaires générales – Communication Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, délégué à la protection et mise en valeur de l’environnement Denis Weisser 01 46 15 08 96 Développement urbain – Finances Conseiller régional d’île-de-France Max Staat 01 46 15 08 96 Personnel – Services publics locaux Anne-Marie Gilger-Trigon 01 46 15 09 23 Action sociale – Prévention / sécurité Vice-présidente de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, déléguée à l’habitat Sylvie Sapoval 01 46 15 09 23 Solidarités – Petite enfance – Handicap Carine Delahaie 01 46 15 09 24 Santé – Travail de mémoire Lutte contre la discrimination – Anciens combattants Marie-Pierre Reynaud 01 46 15 09 24 Logement Patrick Mirville 01 46 15 08 96 Culture – Vie associative Commerce Christiane Ransay 01 46 15 09 23 Cadre de vie / travaux Espaces verts – Artisanat

Conseillers délégués Patrice Deveaux 01 46 15 09 24 Éducation et enseignement Amigo Yonkeu 01 46 15 09 23 Jeunesse Conseiller régional d’île-de-France Francine Ketfi 01 46 15 09 24 Temps du repas – Restauration scolaire Antoine Pelhuche 01 46 15 09 24 Retraités – Personnes âgées Anne Rajchman 01 46 15 09 23 Enfance Sophie Labrousse 01 46 15 09 24 Transports – Déplacement Stationnement /énergie (Plan-action climat) Jean-Michel Arberet 01 46 15 08 96 Sport – Nouvelles technologies de l’information et de la communication Emmanuel Blum 01 46 15 08 96 Accès à l’emploi, à la formation et à la citoyenneté des jeunes Jean-François Marguerin 01 46 15 08 96 Éducation populaire / Anis Gras Guy Bacheley 01 46 15 09 24 Assemblées de quartier – Politique de la ville

Député Jean-Yves Le Bouillonnec 01 49 69 69 66 / 62 2e lundi de chaque mois de 16h30 à 18h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil

Sénatrice Esther Benbassa Permanence le premier et le troisième jeudi du mois de 15h à 17h, à l’hôtel de ville d’Arcueil. Pour prendre rendez-vous, merci d’appeler au 07 78 87 10 95 ou d’écrire à son assistant, Baptiste Pujol : pujolbaptiste@gmail.com

ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014 | 23

Expression

des groupes

La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

groupe Europe écologie - Les Verts / Arcueil

RER B : des améliorations en vue Le RER B est aujourd’hui l’axe majeur de la desserte en transport commun d’Arcueil. Il faut se réjouir qu’en 2020, cet axe soit relié à la ligne 15 du Grand Paris Express qui permettra de faciliter et d’accélérer les déplacements entre les villes de banlieue. Mais en attendant, des solutions doivent impérativement être trouvées pour réduire les retards et autres dysfonctionnements qui sont hélas trop souvent le lot des usagers de la ligne B, usagers dont font partie de nombreux habitants et salariés d’Arcueil. Tout comme notre maire qui est mobilisé sur ce dossier depuis plusieurs années, les élus écologistes de la Région, avec à leur tête Pierre Serne, vice-président du Conseil régional chargé des transports, en ont fait une priorité. Un pas en avant important a été franchi récemment avec un plan d’investissement de 317 millions d’euros pour la rénovation de 160 rames. Ces rames rénovées disposent d’un aménagement intérieur facilitant les déplacements et

sont dotées d’air réfrigéré, de dispositifs d’information en temps réel et d’un système de vidéo-protection. D’autre part, les travaux d’aménagement d’un troisième quai accessible aux voyageurs ont débuté à la gare de Denfert-Rochereau. Ce troisième quai permettra aux rames de circuler sur le tronçon sud même en cas de perturbations du trafic sur le tronçon nord de la ligne. La mise en service de ce quai est prévue en 2015, et c’est une vraie bonne nouvelle ! Enfin, après des années de négociation, la RATP et la SNCF sont parvenus à s’entendre pour instaurer un centre de commandement unique de la ligne B, ce qui devrait permettre d’améliorer la gestion quotidienne de cette ligne. Même si toutes ces décisions ne sont encore guère perceptibles pour les usagers, les choses avancent dans le bon sens, et il faut s’en réjouir. Nous, élus écologistes, resteront mobilisés et vigilants pour que ces avancées ne prennent pas de retard !

Contact : eelvarcueil@yahoo.fr

Une loi pour le droit de choisir librement sa fin de vie Tous les sondages de ces vingt dernières années sont concordants : à une immense majorité, les Français approuvent l’idée que chacun puisse en cas de maladie très grave et irréversible avoir la possibilité de choisir une fin de vie digne. Sachant que cela correspond aussi à un engagement de François Hollande, les sénateurs écologistes ont déposé une proposition de loi visant à autoriser l’assistance médicalisée pour une fin de vie digne. Ce texte, renvoyé en commission, permet d’ouvrir le débat en vue de l’adoption d’une loi que les écologistes souhaitent avant la fin de l’année. Amigo Yonkeu,

président du groupe EE-LV, conseiller régional d’Île-de-France

Entente Citoyenne, Arcueil Alternative, des Citoyens

groupe Gauche citoyenne

Merci aux élu(e)s de leur engagement Au sein de notre groupe ou des élus citoyens, plusieurs conseillers municipaux cesseront prochainement leur activité d’élu. Il s’agit de : Marie-Pierre Reynaud Patrice Deveaux Guy Bacheley Guillaume Viaud Jean-François Marguerin Isabelle Dumez ainsi que Dominique Raynaud, vice-président du CCAS Notre groupe tient à remercier chacune d’entre elles et chacun d’entre eux mais aussi leurs collègues de la majorité comme de l’opposition pour leur contribution à l’activité municipale et leur engagement pour l’intérêt général.

24 | ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014

On oublie trop souvent qu’élu n’est pas un métier mais l’engagement de citoyens qui acceptent de consacrer du temps personnel après leur activité professionnelle pour participer aux réunions dans les conseils d’école, les assemblées de quartier, au conseil municipal.

de partis politiques qui témoignent que la politique est et doit être l’affaire de tous.

Qu’ils soient ou non en charge d’une délégation, ils œuvrent pour l’intérêt général.

Bienvenue et bon courage à ceux que le suffrage universel désignera pour continuer cet engagement citoyen indispensable.

Quand dans tant de pays, les élections libres n’existent pas, il faut rappeler l’importance de cet engagement citoyen qui, comme celui des responsables associatifs, contribue au vivre ensemble. Notre ville a cette particularité de compter de nombreux élus, non membres

Merci aux collègues pour leur engagement, qu’ils continueront sans doute sous d’autres formes.

Le groupe Gauche citoyenne

groupe Parti socialiste

http://www.ps-arcueil.org

Résister ! Comme beaucoup, j’ai été choqué par la manifestation de toutes les haines dans les rues de Paris, celle du « Jour de Colère » du dimanche 26 janvier. Presque 80 ans après le 6 février 1934 qui avait vu défiler les ligues extrémistes contre la République, certaines images et slogans interpellent par leur violence. Slogans homophobes, xénophobes, racistes, antisémites, chants pétainistes, tout a été entendu dans ce cortège des haines et des extrémismes. Saluts nazis, quenelles, insultes visant les politiques dans leur ensemble, échauffourées... La manifestation a fédéré ce dimanche les franges les plus extrémistes de la droite, dont certaines revendiquent ouvertement leur hostilité à la République. C’est la France rétrograde, antisémite, antirépublicaine qui manifestait à Paris, très peu pacifiquement d’ailleurs : ils voulaient en découdre avec la République et les forces de l’ordre. Ils ont provoqué des incidents.

Le collectif hétéroclite « Jour de colère », rassemblait les identitaires, l’extrême droite catholique, les intégristes et les partisans de Dieudonné dont beaucoup d’islamistes radicaux. On y a retrouvé toute l’ultra droite, du GUD aux réseaux identitaires en passant par les activistes du Renouveau français, du Printemps français, Civitas, les Hommen. Les nostalgiques de Vichy étaient dans la rue. Certains ont brandi des drapeaux tricolores ; quelle hypocrisie : eux qui n’ont qu’un souhait, c’est de mettre bas à tout l’édifice républicain. Face à ces adversaires de l’unité nationale, les socialistes opposent la fermeté des convictions républicaines et le seul souci de l’intérêt général, au service du redressement économique et social du pays et n’ont aucune compréhension pour la haine de la République. être raciste ou antisémite en France, c’est être hors-la-loi. Tous les Républicains doivent rester mobilisés pour répondre aux provoca-

tions (comme une quenelle à Oradour), aux mensonges et à la tentation de l’extrémisme. Tous les Républicains doivent condamner ceux qui s’en prennent aux valeurs et aux institutions de la République. « Il faut rappeler que la République française ne peut pas tolérer ces cris », réagissait l’ancien garde des Sceaux Robert Badinter. Il faut certainement que la France de la fraternité se manifeste.

Patrick Mirville, adjoint au maire, chargé de la culture,

de la vie associative et du commerce

groupe Front de gauche, communistes et citoyens

Cour des comptes : un rôle impartial à retrouver La Cour des comptes vient de publier son rapport annuel. Si l’avant-propos évoque la longue histoire de ce rapport, rendu public pour la première fois en 1832, il est fort peu disert sur ses évolutions récentes. À sa création en 1807, Napoléon 1er a une volonté claire «Je veux que, par une surveillance active, l’infidélité soit réprimée et l’emploi légal des fonds garanti ». Si elle a longtemps joué ce rôle de magistrat impartial, aujourd’hui force est de constater qu’elle adopte un point de vue idéologique et prône une politique économique ultralibérale. C’est bien le sens de la dernière réforme, traduit dans l’avant-propos en un « souci constant de la Cour de remplir au mieux sa mission, constitutionnelle depuis 2008, d’information des citoyens, à l’égal de l’assistance qu’elle doit à la fois au Parlement et au gouvernement (article 47-2) dans le contrôle de l’exécution des budgets publics ou l’évaluation des politiques publiques.» Le 5 novembre 2007, Nicolas Sarkozy l’avait indiqué plus clai-

rement, annonçant la transformation de la Cour en un « grand organisme d’audit et d’évaluation des politiques publiques. » Le cadre est posé, comme son modèle le National Audit Office, créé en 1983 par Margaret Thatcher, la Cour des comptes n’est plus depuis lors qu’un organisme de certification et de conseil appliquant les directives du FMI et de la Commission européenne. Avec une Cour des comptes retrouvant son rôle essentiel de garant de la régularité de l’emploi des fonds publics, nous avons au contraire besoin d’un organisme chargé de s’assurer que l’utilisation des fonds publics correspond bien aux besoins sociaux exprimés par la population et non aux demandes du MEDEF. Et plutôt que de laisser au secteur financier le soin de fixer les règles de bonne conduite pour l’utilisation des fonds publics, cet organisme devrait être en charge aussi de contrôler l’utilité sociale des dépenses des entreprises privées bénéficiant d’aides publiques, en

complément du rôle accru de contrôle qui doit être attribué aux instances représentatives du personnel. En effet ces dépenses y compris les moins utiles socialement sont répercutées sur les prix et impactent donc, parfois violemment, le pouvoir d’achat des consommateurs et consommatrices.

Jean-Michel Arberet, conseiller municipal délégué en charge du sport et des technologies de l’information et de la communication

ANC / Arcueil notre cité n° 245 mars 2014 | 25

Expression

des groupes

La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

Sarah Ganne-Levy

Les Démocrates

d’Arcueil

Dominique Jacquin

Plus d’Infos avec le MoDem arcueillais http://democrates-arcueil.weebly.com Tél. : 06 20 76 96 72

AU PLUS PRES DES QUARTIERS Nous avons comme élus poursuivi nos visites de quartiers notamment dans les secteurs Barbusse et Chaperon Vert. Nous avions précédemment rencontré les habitants des quartiers Ferry, Vache Noire, Jean Mace et du plateau (Kergomard). Les questions de sécurité sont récurrentes. Les structures de médiation ne correspondent pas au besoin d’autorité et de surveillance quotidienne. Les parkings des nouveaux immeubles à la Vache Noire et au Chaperon Vert ont déjà été « visités ». Aux Irlandais, en attendant la rénovation, il est nécessaire de sécuriser les accès aux caves. Sur le plateau Kergomard la voie unique crée des embouteillages permanents avec des difficultés d’accès à l’hôpital du KB pour les ambulances. Les derniers commerces n’ont plus de places de stationnement pour leurs clients.

Sur Barbusse les riverains de la station de géothermie déplorent l’exiguïté du site d’extraction. L’imposante machinerie jouxte les habitations et les nuisances sonores et odorantes sont constantes. Les habitants demandent une véritable négociation sur les conditions d’exploitation. La hauteur du bâtiment doit être limitée. Un enfouissement partiel est nécessaire pour limiter le bruit. L’espace doit être efficacement isolé des pavillons voisins. Sur Ferry la demande de fermer les passages étroits à l’intérieur des cités (« résidentialisation ») pour éviter les dépôts et les trafics se fait de plus en plus pressante. Un peu partout l’entretien des espaces publics et les décisions d’aménagements se heurtent à la complexité des échelons territoriaux et des responsabilités (ville, CAVB, département, région, Opaly …). Qui fait quoi, qui décide, qui suit … DJ/SGL

Vous trouverez plus de détails à propos de ces rencontres avec les habitants sur notre site Internet.

Charles Di Gennaro, Amigo Yonkeu,

Karim Makouf,

Maurice Serber,

conseiller municipal

président du groupe EE-LV,

Mesdames, Messieurs, Je tiens tout d’abord à remercier tous les Arcueillais qui nous ont soutenus car mon engagement était fait avec le cœur et sans contrepartie. Pour l’instant, je continue mes actions et je remercie mon collègue Charles Di Gennaro qui se retire de la vie politique et qui lui aussi avec ses mots a participé à faire évoluer notre ville. Quant à moi, je reste actif et continue mon combat afin de porter les valeurs qui m’habite et servir les habitants de notre ville. Je pense que la démocratie à Arcueil a du mal à prendre de la hauteur, car chacun a le droit de ne pas partager les opinions de masse et de créer un courant de pensée qui lui soit propre. Je tiens aussi à remercier les employés municipaux pour leur engagement et les services rendus aux habitants de notre ville. Karim Makouf,

conseiller municipal

Pour nous contacter : courriel : charlesdigennaro@orange.fr ; téléphone : 06 09 14 24 81 ; adresse postale : Charles di Gennaro, mairie d’Arcueil, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil cedex.

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SENIORS De mars à juin 2014 - Activités et loisirs des retraités

Sorties

Plus de renseignements au 01 46 15 09 47. Les places étant limitées, les inscriptions se feront uniquement en mairie, de 10h à 12h aux dates indiquées. ATTENTION Changement d’horaires !

Visite guidée

Mardi 8 avril

Visite guidée

Musée de la Renaissance

Eglise Saint-Acceul Ecouen (Val-d’Oise)

Tarif : 5,50 € Inscriptions du 28 au 30 avril de 10h à 12h

Visite guidée

Domaine de Chantilly Chantilly (Oise)

Tarif : 10 € Inscriptions du 19 au 23 mai de 10h à 12h

Visite guidée

Domaine de Sceaux Sceaux (Hauts-de-Seine) Tarif : 4,50 € Inscriptions du 16 au 20 juin de 10h à 12h

Activités Atelier

philo

Les ateliers du

« Chemin des Arts » à Anis-Gras, 55 avenue Laplace Renseignements et inscriptions auprès d’Anis-Gras

Le Conservatoire national des arts et métiers a été fondé en 1794 par l’abbé

Jeudi 15 mai

Rendez-vous sur le parvis de l’hôtel de ville, départ à 9h30. Prévoir un pique-nique. Journée à Ecouen. Le matin, visite du château d’Écouen qui abrite depuis 1977 le Musée national de la Renaissance, qui expose les collections

Mardi 3 juin

Rendez-vous sur le parvis de l’hôtel de ville, départ à 9h. Prévoir un pique-nique. Journée au Domaine de Chantilly. Le matin, visite guidée des grands appartements du château et du Musée Condé, où sont exposés plus de huit cents chefs-d’œuvre de la peinture

Vendredi 4 juillet Rendez-vous devant la station du RER Laplace à 10h, ou sur place à 10h30. Prévoir un pique-nique. Le matin, visite du château et du Pavillon de l’Aurore qui abrite l’une des compositions

françaises de la Renaissance dans tous les domaines artistiques. Après un piquenique, visite de l’église Saint-Acceul. Restaurée très récemment, elle présente une architecture originale et de magnifiques vitraux.

Tarif : 6,50 € Inscriptions du 17 au 21 mars de 10h à 12h

française, italienne, flamande, anglaise... Ainsi que de nombreux objets d’art. Après un pique-nique, visite libre des jardins et du château. Selon les envies de chacun, vous pourrez aussi visiter le Musée du cheval en individuel (+ 11 e), faire le tour des jardins en petit train (+ 5 e) ou visiter la ville de Chantilly et le Musée de la dentelle (+ 2 e).

parmi les plus remarquables réalisées par Charles Le Brun. Après un pique-nique, promenade guidée dans le parc qui fut dessiné par André Le Nôtre à la fin du XVIIe siècle à la demande de Colbert.

Paris 3e

Grégoire, pour former des techniciens et des ingénieurs. Rénové en 2000, le Musée des arts et métiers présente plus de trois mille inventions. Elles sont réparties en sept domaines et organisées chronologiquement.

Musée des arts et métiers

Rendez-vous devant la station du RER Laplace à 13h30 ou sur place, 60 rue Réaumur, Paris 3e, à 14h15.

Pour tous les ateliers, renseignements et inscriptions en mairie, auprès de la mission animation vie sociale au 01 46 15 09 47. Il est toujours possible de participer à l’atelier d’éveil philosophique, le premier lundi matin de chaque mois à 10h, salle d’activités, 2 rue Erik Satie. Prochaines séances les 3 mars, 7 avril, 5 mai et 2 juin.

Les Tables à lire Parcours intergénérationnel de découverte d’écritures (romans, poésies, nouvelles, essais) à travers la rencontre entre la littérature et les arts culinaires : réalisation et dégustation de recettes inspirées de la « cuisine des écrivains ». Le 19 mars de 9h30 à 14h avec la marionnettiste Yassaman Khaledji. Le 14 mai de 9h30 à 14h.

Les Banquets à lire Ce sont deux tables à lire dans la même journée, avec un repas convivial en soirée sur le même thème. Les participants aux tables à lire contribueront à l’animation du banquet, et pourront y inviter famille et amis.

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SENIORS Suite des ateliers du

« Chemin des Arts » à Anis-Gras, 55 avenue Laplace

Renseignements et inscriptions auprès d’Anis-Gras au 01 49 12 03 29 ou par mail, rp@lelieudelautre.fr

Le 16 avril de 10h à 12h30 et/ou de 15h à 18h ; repas-banquet à partir de 18h30 avec le conteur Charles Piquion. Le 25 juin de 10h à 12h30 et/ou de 15h à 18h ; repas-banquet à partir de 18h30 avec la comédienne Estelle Bordaçarre et la pianiste Elise Pouchelet.

Le ciné-club Projection et partage d’œuvres cinématographiques pour un public intergénérationnel. 14 mars : projection de Fraise et Chocolat (Fresa y Chocolate), film cubain, espagnol et mexicain réalisé en 1993 par Tomás Gutiérrez Alea et Juan Carlos Tabío. 4 avril : programmation en cours. 7 mai : projection de Princesse Mononoké, film d’animation japonais réalisé en 1997 par Hayao Miyazaki. 13 juin : programmation en cours.

Le corps en mouvement Françoise Tartinville propose, à partir de ses recherches artistiques, un atelier sur le rapport souffle/mouvement. Ce stage permettra de découvrir dans un premier temps comment la respiration permet d’avoir une autre conscience de son corps, d’être à l’écoute de soi. Dans un second temps, nous verrons comment la respiration insuffle le mouvement et permet de s’initier à des mouvements personnels et singuliers. La danse permet de révéler chez chacun sa créativité, mais aussi des espaces inconnus, d’approcher autrement son corps, de se questionner, de vivre une aventure particulière avec soi et les autres. Cet atelier s’adresse à tous et ne nécessite pas de pratique sportive. Une présence sur l’ensemble de la session est préférable. Les 5, 6 et 7 mai de 10h à 12h.

La Cabane à lire - appel à participation ! Projet de fabrication d’espaces dédiés à la lecture et aux livres. Une cabane à lire est un espace accueillant – peut-être symbolique – entre les lecteurs et les livres. A l’intérieur de ces cabanes se créeront des échanges de livres et autour du livre, ce seront des espaces de narration, où d’autres rapports au savoir pourront se nouer dans le partage, la rencontre et l’élaboration de projets.

Et aussi Conférence

« Sommeil et récupération: gérer son sommeil et ses difficultés » Le mardi 8 avril à la Maison de la Bièvre (66, rue de la division du Général Leclerc) Organisée par Brain Up, association de professionnels liés à la prévention santé et au bien vieillir. Renseignements: Service retraités au 01 46 15 08 70

Open de danse de Paris Vendredi 23 mai de 14h à 19h. Inscriptions du 31 mars au 11 avril de 10h à 12h en mairie, Mission animation vie sociale. Départ en car, devant la mairie à 13h15. Venez assister à cette compétition internationale de danse organisée par le comité régional de danse d’Île-de-France. Tarif : 10 e.

Déjeuner musical espagnol Pour fêter l’arrivée de l’été, le collectif retraités et la Mission animation vie sociale de la Mairie d’Arcueil vous proposent un déjeuner partagé autour de la cuisine espagnole, mardi 24 juin à partir de 11h30, à la Maison de la Bièvre, 66 rue de la Division du Général Leclerc à Arcueil. Chaque participant(e) est invité(e) à cuisiner une recette espagnole ou à apporter une boisson, de la musique... Inscriptions au 01 46 15 09 47.

Le rendez-vous du mercredi Si vous souhaitez rencontrer du monde pour partager un moment d’échange convivial autour d’un café, d’un jeu de société ou autre activité, en fonction de vos envies, nous vous attendons chaque mercredi après-midi, de 14h30 à 17h, à la salle d’activités, 2 rue Erik Satie. Si vous avez besoin d’un accompagnement en voiture, appelez la Mission animation vie sociale (01 46 15 09 47).

Scrabble Tous les vendredis après-midi de 14h15 à 16h30, salle d’activités des retraités, 2 rue Erik Satie, un groupe de retraités se retrouve pour jouer au scrabble en duplicate. Contact : Madame Carteron – 01 45 47 42 68.

Belote Arlette et Gisèle recherchent des amateurs et amatrices de belote pour partager, un après-midi par semaine, leur plaisir de jouer. Contacter la Mission animation vie sociale.

Réunion du collectif des retraités - Ouverte à tous ■ Textes : mission animation

vie sociale de la Ville d’Arcueil

Lundi 17 mars : échange sur le programme de la Semaine Bleue et les activités de la rentrée. Lundi 12 mai : organisation du repas du 24 juin, programmation des sorties du 4e trimestre et de la Semaine Bleue. À 10h dans la salle d’activités, 2 rue Erik Satie.

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C’est vous

qui le dites

Tina Manicord Julien Grosselle

André Birolini Yohann Lévêque

Joakeim Kamal Mathieu Lagane

Aimez-vous les réseaux sociaux ?

Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout ? Facebook, Twitter, Instagram, Linkedin... Grand public, spécialisés, communautaires ou professionnels, les réseaux sociaux ont envahi le Web depuis une dizaine d’années. Notamment Facebook, qui revendique aujourd’hui plus d’1,2 milliard d’utilisateurs actifs dans le monde. Actifs, vous l’êtes aussi ? Oui, comment ? Non, pourquoi ? Julien Grosselle, 18 ans, boulanger, habitant du quartier Jules Ferry : « Un peu. J’ai un compte Facebook depuis à peu près cinq ans. Je le nos soirées par exemple. J’ai aussi un compte Twitter, mais je ne suis pas consulte quasiment tous les jours grâce à l’application que j’ai sur mon très actif. Je n’envoie presque jamais de messages, mais par contre j’aime smartphone. Mais je ne suis pas addict à ce réseau social. Je m’y connecte bien recevoir ceux de mes copains. C’est souvent très drôle et ça permet de surtout pour regarder les vidéos mises en ligne par mes amis, des films sur garder le contact. » Yohann Lévêque, 29 ans, gestionnaire en assurances à Arcueil, habitant de Pantin (Seine-Saint-Denis) : « Pas du tout. J’ai bien sûr Internet, mais je ne suis inscrit sur aucun pomme » : ok, très bien, mais franchement ça intéresse qui ? Bon, je comréseau social. Et cela n’est pas près de changer ! La raison principale est prends tout de même que certains utilisent des réseaux comme Facebook, que je ne veux pas donner d’informations sur ma vie et que je ne sou- cela peut avoir un intérêt. Ma compagne, par exemple, est étudiante et s’en haite pas être « traqué » sur le Net. D’une façon plus générale, je ne saisis sert pour travailler avec ses camarades, partager des documents. Mais là il pas bien le besoin des gens de raconter leur vie. « Machin a mangé une y a un but précis, pas seulement la volonté d’exposer son quotidien. » André Birolini, 62 ans, retraité (ancien dessinateur industriel), habitant du quartier Jean Macé : « Pas du tout. Je n’ai pas une très bonne opinion des différents réseaux Ma femme a un compte et l’utilise pour prendre des nouvelles de la famille sociaux. Selon moi, il s’agit d’un espace sans contrôle, où les gens peuvent et de certains amis. C’est le seul usage que je juge digne d’intérêt. De nos exprimer les pires opinions, colporter rumeurs et ragots. En plus, protéger jours, il faut semble-t-il toujours être connecté pour paraître dans le coup. sa vie privée et limiter les informations que l’on souhaite divulguer sur un Moi, cela ne me gêne pas de ne pas être à la page dans ces conditions ! » réseau comme Facebook est complexe, car il est très difficile à paramétrer. Tina Manicord, 31 ans, infirmière à Arcueil, habitante de Bagneux (Hauts-de-Seine) : « Un peu. J’ai un compte Facebook avec à peu près quatre-vingts amis et ner son avis sur tel ou tel sujet, mais c’est finalement rarement pertinent. j’y vais de temps en temps. Cela me permet surtout d’échanger avec des Globalement, je trouve que les gens en disent trop sur ces réseaux, sans amis et membres de la famille qui sont aux Antilles. C’est tout de même penser à protéger leur vie privée. Que deviennent en effet toutes les dontrès pratique, plus facile que le téléphone. Je suis beaucoup moins fan nées échangées ? » des autres réseaux, comme Twitter. Certes, cela permet à chacun de donMathieu Lagane, 27 ans, gestionnaire de paie à Arcueil, habitant de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise) : « Pas du tout. J’ai eu un compte Facebook lorsque je faisais du théâtre, une vraie dérive du système. D’un autre côté, les réseaux sociaux peuvent mais il ne m’a pas été utile. J’ai 27 ans, mais je n’appartiens pas à la « géné- constituer un bel outil démocratique là où la démocratie est mise à mal. ration Facebook ». Ce réseau semble poser de gros problèmes de confi- Pour ce qui est des réseaux professionnels, ils sont sans doute très pradentialité et la clôture complète d’un compte est très difficile à effectuer. En tiques. Mais là encore j’agis « à l’ancienne ». Je cherche un job en écrivant, outre, de nombreux enfants parviennent à se retrouver sur Facebook. C’est en téléphonant, en contactant directement les gens. » Joakeim Kamal, 28 ans, agent de sécurité à Arcueil, habitant de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) : « Un peu. Ça sert à rester en contact, malgré la distance, avec de bons stockées et il est très difficile de clore un compte Facebook. Les réseaux amis. Mais je ne suis pas un grand fan. J’ai essayé Tweeter, je n’ai pas aimé professionnels sont bien sûr plus utiles. Lorsqu’ils sont bien structurés et et j’ai supprimé mon compte. Facebook ? C’est surtout un truc d’ados. bien sécurisés, ils constituent un bon moyen pour trouver un job ou étoffer Et la vie privée n’y est pas vraiment respectée. Les données demeurent un portefeuille de clients. » Propos recueillis par Tristan Gaguèche et Philippe Lorette – Interviews réalisées le 4 février à Arcueil

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Infos pratiques

Logement

Contacts Ensemble2générations. Pour toute demande de renseignements, ou si, senior ou étudiant, vous êtes intéressé par cette formule, contactez Christine Dastarac au 06 87 76 22 21. ensemble2generations.fr

Christiane Poullain héberge chez elle Paulette Mukorako, étudiante, depuis le début de l’année et la cohabitation se déroule de manière idéale.

Colocation 2.0

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partout en France. « Depuis la création de l’association, quelque mille cinq cents « binômes » – un senior et un étudiant – ont été formés », se félicite Christine Dastarac, qui rencontre systématiquement les candidats avant la signature du contrat, afin de vérifier que caractères et personnalités seront compatibles.

Complices au quotidien Et ça marche ! Si Christine Dastarac cherche activement à développer son réseau à Arcueil, « une ville qui compte de nombreux étudiants », les exemples de duos réussis sont déjà légion dans le 94. Ainsi, à L’Haÿ-les-Roses, Christiane Poullain, une chaleureuse sexagénaire, a ouvert ses portes depuis janvier dernier à Paulette Mukorako, 26 ans, étudiante en biochimie arrivée de Rennes (Ille-etVilaine) pour un stage de six mois à Paris. « J’ai une grande maison un peu vide, confie Christiane Poullain. L’arrivée de Paulette est une vraie bouffée d’air frais qui m’a redonné de l’énergie. Et puis cela m’aide sur le plan pécuTG

Pas facile de trouver un logement quand on est un étudiant aux finances limitées. Pas facile non plus d’affronter la solitude quand on est un senior et que les enfants ont quitté la maison. À ces deux problématiques, l’association nationale Ensemble2générations apporte une réponse moderne et innovante : la colocation intergénérationnelle. D’inspiration chrétienne mais bien évidemment ouverte à toute culture ou origine, cette structure, fondée en 2006, intervient dans les principales grandes villes de France, là où la crise du logement est la plus sensible. Son concept est simple et résumé par Christine Dastarac, chargée de mission pour le Val-deMarne : « Une personne âgée accueille un étudiant à son domicile, moyennant une participation financière bien moins élevée qu’un loyer classique [NDLR : de l’ordre de 300 à 350 euros dans le Val-de-Marne], des petits services ou, gratuitement, en échange d’une présence régulière. » Une forme de solidarité active donc, et un concept qui a tendance à se développer

Lutter contre la solitude des seniors et faciliter l’accès au logement pour les étudiants, tel est l’objectif de l’association Ensemble2générations qui cherche à s’implanter à Arcueil.

Chargée de mission pour le Val-de-Marne, Christine Dastarac cherche des candidats à la colocation à Arcueil.

niaire. » Même sourire du côté de l’étudiante : « Je préférais ce type de relation chaleureuse à l’anonymat d’une résidence universitaire. En plus, mon loyer de 350 euros est très raisonnable. » Visiblement très complices, les deux femmes se retrouvent très régulièrement autour d’une tasse de thé ou pour préparer ensemble le repas, tout en conservant leur indépendance. « Elle a sa chambre et sa salle de bains, souligne Christiane Poullain. Cela fonctionne très bien. Très vite, nous avons noué une belle relation, car Paulette est une jeune femme en qui j’ai toute confiance. J’essaie de lui donner des conseils, de mettre à profit mon expérience pour l’aider à prendre les bonnes solutions. Grâce à cette formule de colocation, je me sens de nouveau utile. » ■ Tristan Gaguèche

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