ANC Arcueil notre Cité by Mairie d'Arcueil

février 2012

| n°224

Vues de fêtes

| 6| 14

Circulation :

nouveaux sens

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Linedata,

« Plein Sud »

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Moins jeter, c’est possible

| 22 |13 | Dossier

Bonne route !

| 30

comme...

Tous les rendez-vous de février

Photographie Kevin Gouttegata

B comme bondé. Pour le moins. Ou B comme bazar, renchérissent de nombreux usagers de la ligne B du RER. L’axe nord-sud qui dessert Arcueil voit son trafic augmenter d’année en année, tandis que stagne la capacité de transport.

LES ATELIERS DES ENFANTS LE mERcREDI 15 FévRIER de 14h30 à 15h30 et de 15h30 à 16h30 À la conquête de l’Espace Reconnaître l’ordre et les proportions des principales planètes. Atterrir sur certaines d’entre elles.

LE SAmEDI 18 FévRIER de 14h30 à 15h30 et de 15h30 à 16h30 Aux pays des masques

Crédit photo : Henk Callens

Créer son masque en travaillant à partir de papier et de carton, en jouant avec différentes matières.

les enfAnTs ResTenT soUs lA ResponsAbIlITé des pARenTs.

Que des bons moments

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GRATUIT 2H

février 2012

« Je cherche, je donne » Les photos du Marché de Noël Tournoi courtois Origami à la bibli Noël du Collectif 24 Banquet des retraités Concert du nouvel an Exposition Iris Levasseur Réception des vœux de la municipalité

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Actualités Galette à Joliot-Curie Banquet à Jules Ferry Assemblée du quartier Barbusse Nouveau plan de circulation 19 716 Arcueillais

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Dossier RER : B comme bazar

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Centrale Chœur à cœur

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Vues de Noël, vues de fêtes | 6 | Vues – In situ |

Fête des solidarités, expo des P’tits ateliers d’art, Marché de Noël, banquet des retraités, concert du nouvel an et pour finir, réception des vœux de la municipalité.

Circulation : à l’ouest, du nouveau | 12 | Actualités |

Le 8 décembre, le conseil municipal a validé le nouveau plan de circulation du secteur nord-ouest d’Arcueil (avenues Lénine, Jaurès…)

RER : B comme… | 13 | Dossier |

Près de 900 000 personnes empruntent chaque jour la ligne B du RER. La fréquentation augmente chaque année, alors que stagne l’offre de la RATP et de la SNCF. La ligne souffre en plus d’une gestion bicéphale et d’infrastructures inadaptées.

21 22

5 conseils pour réduire facilement ses déchets

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Expression des groupes Textes des groupes politiques municipaux

| 22 | Découvertes |

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C’est vous qui le dites

Ont collaboré à ce numéro : Sandra Deruère, Tristan Gaguèche, Colline Gori, et Kevin Gouttegata Graphisme : Gilles Vérant Photos : la rédaction et Éric Demare (responsable photo : Philippe Lorette) Une : photographie Kevin Gouttegata Secrétariat : Christine Penchemel Régie publicitaire : Echom – regie@lecho.com Impression : Alliages C.I., Gentilly (13 000 exemplaires) Distribution : Proximes communication

4 | ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012

Un habitant du Val-de-Bièvre produit chaque année 385 kilos de déchets. Seule une quarantaine est recyclable, le reste étant incinéré et donc facteur de forte pollution. Changer de pratique, c’est possible et c’est facile.

« Citius, Altius, Fortius » | 23 | Découvertes |

Depuis 1894 et la création du comité international olympique, trois mots latins, « Citius, Altius, Fortius » (« Plus vite, plus haut plus fort »), composent la devise des Jeux olympiques, restaurés à Athènes en 1896. Cette maxime reprend en fait celle apparue en 1891 à Arcueil au lycée Albert-le-Grand.

Vivre à Arcueil ! | 29 | C’est vous qui le dites |

BdR

mensuel d’informations locales et municipales Rédaction : 10 avenue Paul Doumer 94114 Arcueil cedex Tél. : 01 46 15 09 56 Télécopie : 01 46 15 09 51 Courriel : communication@mairiearcueil.fr Directeur de la publication : Daniel Breuiller, maire d’Arcueil Adjointe au maire, chargée de la communication : Marie-Pierre Reynaud Directeur de la rédaction : Laurent de Villepin Rédaction : Philippe Lorette (jounaliste territorial) SR/Editing : Philippe Lorette

PhL

Vivre à Arcueil ! | 29 Pour ou contre le renforcement des sanctions des infractions routières ? | 30

ANC/Arcueil notre cité

SD, RATP, Somi

Vues – In situ

Pierre Mendy

Renforcer la loi SRU

Carnet de route du maire

à lire ce mois-ci : un courrier argumenté et illustré de Béatrice de Romanis. « C’est vous qui le dites », c’est votre page ! Pour y prendre place, deux adresses : ANC/Arcueil notre cité, hôtel de ville, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil et communication@mairie-arcueil.fr.

carnet de route

« Il faudra être plus sévère à l’égard des maires qui refusent de construire des logements sociaux » Daniel Breuiller, maire d’Arcueil, conseiller général

Mercredi 7 décembre |

Je fais une visite à un groupe de locataires du Chaperon-Vert qui participent au comité de suivi animé par mon adjointe au logement, Marie-Pierre Reynaud. Le travail avance sur une charte du relogement que nous pourrons signer dans quelques semaines.

Jeudi 8 décembre |

Symbole fort sur un sujet qui me tient à cœur : le Sénat adopte aujourd’hui une proposition de loi sur le vote des étrangers aux élections locales.

Mercredi 14 décembre |

Retenu ailleurs, je soutiens par la pensée la délégation du conseil municipal conduite par Christian Métairie, mon premier adjoint, qui se rend au siège de la CPAM de Créteil pour faire entendre notre désaccord sur la fermeture du centre d’accueil de la sécurité sociale de la commune. Cette mesure qui pénalise les usagers les plus fragiles est prise au nom de directives nationales qui ne vont hélas pas dans le bon sens d’un service public alliant qualité et proximité. Je visite ce même jour le futur immeuble de logements à ossature et façade en bois construit par Valophis dans le quartier du Plateau, près de la sortie de l’autoroute.

Vendredi 16 décembre |

Les subventions étant enfin débloquées, la rénovation du chevet de l’église Saint-Denys va pouvoir commencer, avec une première phase indispensable de sondages et fouilles archéologiques. Nous déciderons de l’aménagement attenant en concertation avec les riverains. De l’autre côté de la ville, je constate que la fréquentation du nouveau lieu de culte musulman est importante. Des tentures provisoires ont été installées dans la cour du pavillon, dont la commune a cédé la jouissance à l’association indépendante des musulmans d’Arcueil par la signature d’un bail emphytéotique permettant de mener des travaux de rénovation et d’extension du bâtiment.

Mercredi 21 décembre |

Rendez-vous avec des infirmières qui souhaitent ouvrir un cabinet au Chaperon-Vert. Je soutiens leur projet qui, je l’espère, se concrétisera. Puis, je reçois un investisseur intéressé par l’important programme de bureaux prévu dans la ZAC du Coteau. Cela me réconforte de constater que, malgré la crise, notre ville reste aussi attractive pour des activités économiques favorables pour l’emploi et les finances locales.

Noël ! |

Comme chaque année, de nombreuses initiatives marquent cette époque des fêtes : marché des lutins d’Arcueil Animation, marché de Noël des commerçants d’Arcueil Village, et la chaleureuse journée des solidarités à laquelle ont participé de nombreuses associations. Et puis, le réveillon solidaire de Noël qui réunit deux cents personnes en cette période où l’isolement est doublement dur à vivre. Un grand merci aux bénévoles du Collectif 24 qui en sont les organisateurs et qui, cette année, offriront aussi une après-midi festive en janvier aux résidents de la Maison de retraite du Grand cèdre.

Vendredi 6 janvier | Notre banquet des seniors réunit

près de 500 personnes sous un chapiteau. L’ambiance est bonne, le spectacle de qualité et c’est un moment de rencontre que j’apprécie beaucoup. Cependant, le confort n’est pas du niveau des Esseullières, le lieu choisi cette fois-ci étant sans doute trop petit. Nous en reparlerons en vue de l’année prochaine avec les organisateurs du service Retraités qui, quoi qu’il en soit, méritent bien d’être remerciés.

Dimanche 8 janvier | Traditionnel concert du nouvel an

à l’église Saint-Denys, dont la nef est remplie d’auditeurs attentifs. Un plaisir musical partagé qui permet d’entamer la nouvelle année avec optimisme.

Mercredi 11 janvier |

En compagnie de l’architecte Christian Devillers, je visite les nouveaux immeubles en construction à la Vache-Noire promus par deux bailleurs sociaux, l’Opaly et Logirep. Les logements seront livrés d’ici la fin de l’année.

Vendredi 13 janvier |

La galerie Julio Gonzalez fête son vingtième anniversaire avec une belle exposition d’Iris Levasseur, une jeune peintre qui vient d’élire domicile à Arcueil comme de nombreux autres plasticiens et artistes confirmés ou en devenir.

Jeudi 19 janvier | Ce mois de janvier marque pour notre Office HLM, l’Opaly, l’obligation d’appliquer – après l’avoir retardé le plus possible – le surloyer dit « de solidarité » aux locataires dépassant les plafonds de ressources. Je n’y suis pas opposé par principe, mais les montants imposés sont quasiment insupportables pour les quelques dizaines de résidents concernés qui, n’ayant pas non plus forcément les moyens d’aller se loger dans le privé, se retrouvent dans une impasse. En l’état, cette mesure est trop sévère pour être intelligente, puisqu’elle revient à faire reculer la mixité sociale dans les cités. Et puis, sévère, le gouvernement ferait mieux de l’être à l’égard des maires qui continuent de bafouer la loi en refusant de construire des logements sociaux.

Samedi 21 janvier | Comme chaque année, de nombreux

Arcueillais sont présents à la réception des vœux de la municipalité. Je prononce un discours à la tonalité volontaire et optimiste car, malgré la crise, notre ville possède de nombreux atouts, et en premier lieu la diversité de sa population et le dynamisme de ses acteurs associatifs, économiques et sociaux.

Dimanche 22 janvier |

Je m’envole pour Bethléem, Hébron et Ramallah où, en compagnie d’une quarantaine d’autres maires de villes françaises et les plus hautes personnalités locales, je vais participer aux IIIes Assises de la coopération décentralisée franco-palestinienne. Arcueil mène de longue date divers projets avec Hébron, et dans la dynamique de l’admission récente de la Palestine à l’Unesco, nous soutenons en particulier activement l’inscription de la vieille ville d’Hébron au patrimoine mondial de l’humanité.

ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 5

Vues

In situ

« Je cherche, je donne... des jouets »

Photos KG

26/11 « Magique »

Samedi 26 novembre, la Maison des Solidarités (102 rue Marius Sidobre) lançait « Je cherche, je donne… ». L’initiative était consacrée aux jouets. Le principe : déposer le matin ce que l’on souhaite donner et rechercher l’après-midi, l’accès étant libre à tous (les déposants et les autres). Les jouets qui n’avaient pas trouvé preneur étaient rendus au terme d’un goûter et d’un chocolat chaud. Une vingtaine de familles sont venues le matin et autant l’après-midi. Peu étaient coutumières du lieu. « On a eu un vrai moment magique, fait d’échanges de jouets et de paroles. C’est une réussite », se réjouissait Alexandre Dubois, coordinateur des initiatives citoyennes et des pratiques solidaires de la Maison des Solidarités. Le prochain « Je cherche, je donne… » concernera les objets de puériculture et se tiendra samedi 18 février. ■ KG

Fête des solidarités

10/12 Contrastée

Photos KG

La fête des solidarités a envahi le gymnase JeanPierre Ducasse le samedi 10 décembre. Les animations étaient prises en charge par le conseil général du Val-de-Marne en partenariat avec la Ville d’Arcueil. Le matin, une bourse du bénévolat permettait aux personnes désireuses de s’investir de rencontrer des responsables d’associations en manque de bénévoles, pour aider lors de l’aprèsmidi ou pour un engagement plus durable. à partir de 14 heures, la fête battait son plein dans le gymnase. Au programme : spectacles de clown, d’acrobatie, de danse, de capoeira... Les enfants pouvaient aussi se régaler de pop-corn, jouer aux échecs ou confectionner des cartes pour Noël. Certes, la bourse au bénévolat a connu un faible succès le matin, mais la salle était comble l’après-midi. ■ KG

14/12 Créative Exposition de Noël des P’tits Ateliers d’Art

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Photos CG

Le 14 décembre, le centre Marius Sidobre accueillait la très créative expositionvente de Noël des « P’tits Ateliers d’Art ». Outre les multiples décorations, sacs, tabliers, compositions florales, confitures et gâteaux maison, l’association présentait le travail réalisé par soixante « P’tits artistes », âgés de 20 mois à 9 ans, qui exposaient plus de deux cents dessins sur le thème de la peau de girafe et de zèbre. Une lecture de contes effectuée par Annette et Jacqueline, bénévoles de l’atelier couture, a précédé l’arrivée magique du père Noël. Nouveaux partenaires de la manifestation, les Restos du Cœur de Viry-Châtillon (Essonne) ont vendu jeux et jouets pour financer des séjours de vacances pour les enfants. Rendez-vous le 23 mai pour l’exposition de printemps. ■ CG

16/12 Composite Marché de Noël

Photos SD

Les 16, 17 et 18 décembre, rue Émile Raspail, l’association des commerçants Arcueil Village organisait comme chaque année un marché de Noël composé d’une quarantaine de stands. On pouvait y trouver des produits du terroir, avec quelques originalités, telles que caramel au beurre salé, saucisson au roquefort ou chocolat au safran. Et aussi les écharpes de Lulu tricotées main, des pulls et gilets du Pérou, des bijoux, des sculptures africaines… Des élèves de troisième du collège Dulcie September tenaient un stand de crêpes, sodas, boissons chaudes et sucreries, dont les bénéfices serviront à financer un voyage en Normandie. « Les cent trente-deux élèves de troisième partiront deux jours au mois de février pour aller voir les plages du débarquement, dans le cadre de leur programme d’histoire », renseignait Aurélie Deullin, un de leurs professeurs. Les plus jeunes n’étaient pas oubliés avec un manège installé place de la République, la visite du père Noël muni d’une hotte remplie de bonbons et la jovialité de deux clowns moqueurs. ■ SD

17/12 Courtois Tournoi de football Gilles Breton

Le stade Maurice Pigot indisponible, c’est une nouvelle fois à Gentilly, précisément au gymnase Maurice Baquet, que s’est tenu le tournoi de football Gilles Breton, quatrième du nom. Seize équipes locales, composées de gamins de 8 et 9 ans, étaient réunies le samedi 17 décembre pour une compétition de futsal. Se succédaient ainsi de nombreux matches de huit minutes (seize pour la finale), opposant en toute convivialité dix (cinq contre cinq) jeunes talents. Engagement, gestes techniques et bon esprit étaient donc au programme, devant des tribunes archicombles et un public – parents, coéquipiers, encadrement – conquis d’avance. Il est à noter qu’Arcueil était particulièrement bien représenté en nombre, avec trois équipes engagées, dont une féminine. ■ TG Photos TG

Classement : 1. FC Cap Vert (Paris) ; 2. US Gentilly II ; 3. AC BoulogneBillancourt I ; … 12. Cosma I ; … 15. Cosma filles ; 16. Cosma II.

ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 7

Vues

In situ

17/12 Appliqué

Atelier origami à la médiathèque

Le 17 décembre, dix-sept Arcueillais de 7 à 77 ans participaient à l’atelier « guirlande origami » proposé par la médiathèque Louis Pergaud. Fabienne Julé, responsable de la section jeunesse depuis huit ans, expliquait aux neuf enfants et huit adultes les rouages de cet art millénaire du pliage du papier, art venu de Chine, puis du Japon (origami est un mot japonais construit à partir du verbe oru, plier, et du substantif kami, papier). Muni de papiers cadeau dorés ou multicolores, chacun a réalisé ses propres grues de papier plié, avant de les relier entre elles pour former une guirlande, agrémentée de perles, de feutre et de grelots. « On a de la chance d’habiter à Arcueil », se réjouissait Michèle Tarento, venue profiter de cet enseignement gratuit en compagnie de ses deux petites filles. L’ambiance était conviviale mais concentrée, origami rimant mal avec faux pli. ■ CG

24/12 Solidaire

Réveillon de Noël du Collectif 24

Samedi 24 décembre, pas moins de deux cents convives ont réveillonné dans l’école élémentaire Henri Barbusse. Les changements au sein du bureau de l’association Collectif 24 n’ont pas entamé le succès de cette soirée, organisée pour la quatrième année consécutive. Ce Noël 2011 se voulait plus participatif. Fini le service à table, un buffet permettait à tous de se croiser et donc de favoriser l’échange. Un disc-jockey arcueillais a achevé en musique les festivités jusque tard dans la nuit. La contribution était de cinq euros par adulte et trois euros par enfant. Une quinzaine de bénévoles, chapeau rouge à pompon sur la tête, était à l’œuvre. Dont quelques nouveaux, comme Ludovic Louison, 24 ans, ancien convive : « Je préfère être derrière le buffet, c’est plus simple de rencontrer les gens et de discuter. » L’année prochaine, une autre école pourrait accueillir l’événement, afin de toucher d’autres habitants. Le collectif compte créer d’autres actions au cours de l’année. Les pensionnaires de la maison de retraite du Grand cèdre (10 avenue Paul Vaillant-Couturier) ont ainsi dégusté une galette dimanche 15 janvier. ■ KG

06/01 Hispanique Banquet des retraités

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Vendredi 6 janvier, près de cinq cents retraités participaient joyeusement au traditionnel banquet organisé en leur honneur par le service Retraités de la Ville d’Arcueil. Les réjouissances avaient lieu sous le chapiteau de la Bodega Feria situé à Champigny-sur-Marne. Huit cars pleins à craquer avaient été affrétés pour l’occasion. Assorti à l’ambiance hispanique, le menu proposait, entre autres, une paella monstre et un gigantesque gâteau au chocolat en forme de vache noire et d’aqueduc. Tout au long du repas, des animations dignes des meilleurs cabarets se sont succédé : danses espagnoles, rock acrobatique, voltige et performance de peinture. Le portrait de Coluche réalisé en direct a été offert au gagnant de la tombola. Quelques élus et retraités se sont essayés au rock acrobatique, précédant les autres convives adeptes de danses moins impétueuses. ■ CG

08/01 Classico-romantique Concert du nouvel an

Rien de tel qu’un bon concert pour débuter l’année ! Le 8 janvier, l’église Saint-Denys accueillait le traditionnel concert du nouvel an, donné par la Camerata Schoenberg, un orchestre composé de professeurs des conservatoires d’Arcueil, de Gentilly, de Villejuif et de musiciens invités, sous la direction d’Edouardo Valenzuela, directeur du conservatoire d’Arcueil. Cette année encore, le programme a enchanté le public, en abordant plusieurs périodes musicales : la période classique avec deux symphonies de Joseph Haydn, puis le romantisme avec la merveilleuse Valse triste de Jean Sibelius, et enfin la période moderne avec des danses populaires roumaines de Béla Bartok et le concerto en ré pour orchestre à cordes d’Igor Stravinsky. Un ravissement pour les oreilles ! ■ SD

13/01 Ambiguë Exposition Iris Levasseur

Depuis le 13 janvier et jusqu’au 18 février (1), la galerie Julio Gonzalez présente Rien ne va plus d’Iris Levasseur. Les dix toiles très grand format et six dessins à la mine de plomb qui composent l’exposition donnent à voir un peu de l’univers résolument ambigu de la lauréate du prix Marin 2010. Les corps y chutent. Les personnages s’y rencontrent de façon étrange. Sont-ils en danger ? L’artiste laisse chacun libre d’imaginer ce qu’il veut… « Je voudrais que les corps que je peins soient comme les corps des rêves, lourds et fluides à la fois. Qu’ils aient les mêmes capacités étonnantes. Qu’on puisse les traverser », suggère celle qui considère que « dans ce monde, où tout va de plus en plus vite, la lenteur de la peinture devient une forme de résistance ». Diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et de celle des Arts Décoratifs, Iris Levasseur vit et travaille à Arcueil depuis l’été dernier. ■ CG CG

(1) Rencontre et dialogue avec l’artiste, samedi 4 février de 16h à 19h, à la galerie Julio Gonzalez, 21 avenue Paul Doumer.

21/01 Chocolatés

Photos CG

Vœux de la municipalité

La réception des vœux de la municipalité a eu lieu samedi 21 janvier à l’Espace Julio Gonzalez. Le maire, Daniel Breuiller, était entouré de nombreux élus de la commune, du département et de la communauté d’agglomération, ainsi que de Mme l’ambassadeure de la République d’Afrique du Sud et des représentants de l’ambassade du Viêtnam et de la Palestine. M. Breuiller a émis douze vœux « pour mieux vivre ensemble » et a rendu hommage à tous les Arcueillais au service des autres, qu’ils soient bénévoles des cent soixante-dix associations de la ville, employés municipaux, élus politiques, syndicalistes, artistes… « La plus grande richesse d’une ville, ce sont les hommes et les femmes qui y vivent et qui s’y engagent », a-t-il souligné. Après avoir invité chacun à faire siens les propos de Winston Churchill qui affirmait qu’ « un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté », le maire a souhaité à tous une excellente année 2012. Côté buffet, toujours très couru, la fontaine de chocolat a enchanté petits et grands gourmands. ■ CG

ANC ANC // Arcueil notre cité Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 9

Actualités

en très court

quartiers

Réouverture d’Oxy’jeunes

Buffet plus galette

Joliot-Curie

Pour fêter la fin de l’année 2011 comme il se doit, le collectif du quartier Joliot-Curie organisait une soirée buffet dansant à l’école Olympe de Gouges le samedi 17 décembre. Une cinquantaine d’habitants avaient répondu à l’invitation, la dernière de l’année, avant de partager ensemble la galette des rois le 14 janvier. L’année 2012 va être synonyme de changements pour le quartier, avec les avancées de la rénovation urbaine au Chaperon-Vert, la construction d’un immeuble de logements à l’angle des avenues Lénine et du Président Allende et la modification du plan local de déplacement local (voir p. 11). ■ SD

« Faire vivre l’esprit village »

L’accueil de loisirs Oxy’jeunes, situé au Chaperon-Vert, ouvrira à nouveau à compter du lundi 20 février, début des vacances d’hiver. Il accueillera les jeunes de 11 à 17 ans du lundi au vendredi de 9h à 19h durant les vacances scolaires. En dehors de celles-ci, Oxy’jeunes sera ouvert les mercredis de 14h à 19h et les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 16h à 19h pour l’aide aux devoirs et des ateliers. Oxy’jeunes : 1ère avenue du Chaperon-Vert, place Marcel Cachin (juste à côté de la Maison du Projet), tél. 01 49 85 98 79.

Charonne, cinquante ans après

À l’occasion du 50e anniversaire de la manifestation au métro Charonne contre des attentats de l’OAS (le 8 février 1962, au moment de la dispersion, la police chargea les manifestants, causant la mort de neuf membres de la CGT), la projection-débat du film Mourir à Charonne, pourquoi ? se déroulera à l’Espace Jean Vilar, vendredi 3 février à 20h. Des témoins de la manifestation, des familles de victimes ainsi que le réalisateur du film, Daniel Kupferstein, participeront au débat.

Mardi 20 décembre, le préau de l’école élémentaire Jules Ferry accueillait la fête de fin d’année du quartier. Plus de cent cinquante habitants avaient fait le déplacement. Ils se sont retrouvés à partir de 19 heures autour d’un apéritif et d’un repas, durant lequel un magicien passait d’une table à l’autre pour quelques tours amusants et surprenants. Financée grâce au budget alloué au quartier, la soirée fut victime de son succès, certains habitants n’ayant pu obtenir une place pour la sortie dans 10 | ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012

Jules Ferry

Nouveaux horaires de la sous-préfecture

Paris illuminé. Deux cars ont en effet sillonné les rues de la capitale pour une balade commentée. Parfois dissipés, les promeneurs semblaient en tout cas tous heureux de partager ce moment. « On vient pour faire vivre l’esprit village. C’est une très bonne initiative », s’exclamaient les couples Auguet et Merlaud. Boulevard Saint-Michel, place du Châtelet, place de l’Opéra, puis haltes sur la place de la Concorde et sur l’esplanade du Trocadéro. Enfin, à minuit passé, retour à Arcueil. ■ Kevin Gouttegata

Depuis le 23 janvier, les guichets d’accueil du public à la sous-préfecture de L’Haÿ-les-Roses sont ouverts les lundis, mardis, mercredis et vendredis de 9h à 16h. Les jeudis, la réception s’effectue uniquement sur convocation. Le retrait des titres de séjour au bureau de l’accueil et du séjour des étrangers se fait exclusivement les lundis, mardis, mercredis et vendredis de 10h à 12h ou aux jours et horaires mentionnés sur le courrier reçu. Sous-préfecture de L’Haÿ-lesRoses, 2 avenue Larroumès (ligne Valouette V1, jusqu’à Mairie de L’Haÿ-les-Roses), tél. 01 49 56 65 53.

Assemblée de quartier

Actualités

La revue des projets Henri Barbusse

> Abords de l’école Henri Barbusse. Face à la profusion automobile et aux stationnements illicites et dangereux, la sécurité a été renforcée. Mais, à propos de sécurité, certains habitants se déclarent plus préoccupés par les « nom-

breuses visites des maisons » et par le commerce d’alcool entre minuit et deux heures dans les épiceries de l’avenue Laplace et les diverses nuisances qu’il entraîne. > Terrain de l’ex-cirque Les Daltons, rue de Stalingrad. Les travaux des immeubles de logements ont commencé. La livraison est prévue pour l’été 2013. Un riverain a regretté que « le chantier démarre souvent à 6h30, soit une heure avant le début réglementaire ».

Des abeilles ouvrières au-dessus de la mairie > Maison de la Bièvre. Son ouverture devrait intervenir dès septembre prochain. > Réouverture de la Bièvre dans le parc du Coteau et avenue de la Division du Général Leclerc. Elle ne coulera pas avant 2014 ou 2015. L’avenue de la Division du Général Leclerc pourrait être mise

en sens unique afin de faire coexister rivière, berges et voirie. > Lieu de culte musulman, avenue François-Vincent Raspail. Un pavillon a été mis à la disposition de l’association indépendante des musulmans d’Arcueil par un bail emphythéotique. Ce pavillon n’étant pas encore aménagé, les pratiquants sont accueillis dans des tentes provisoires. > Puits de géothermie à l’angle des rues Henri Barbusse et étienne Jodelle. La mise en service reste prévue à l’automne 2015. Avant, les travaux de forage ne devront pas provoquer de trop fortes vibrations, susceptibles, selon un habitant, de « faire bouger les maisons ». > Autolib‘. Les premiers résultats d’abonnement et de fréquentation du réseau de voitures électriques en libre-service dépassent les prévisions du gestionnaire.

> Ruches. Deux ruches (des vraies, avec des abeilles ouvrières productrices de miel) seront installées au printemps sur la terrasse de l’hôtel de ville. En outre, l’état de la voirie du quartier préoccupe beaucoup les habitants. Celui de l’avenue Paul Doumer est jugé « déplorable et dangereux pour tous ses usagers, ceux de la route comme ceux des trottoirs ». Ils souhaitent aussi la réhabilitation de l’ensemble de la rue Henri Barbusse. Ils insistent sur la nécessité d’embellir enfin les ponts de l’autoroute A6, des endroits qui appartiennent à l’état, peu alerte en la matière et pourtant souvent alerté. Un groupe de travail doit se constituer pour formuler des propositions. ■ Philippe Lorette

Au 53 de la rue de Stalingrad, juste à côté des bureaux de l’Opaly, quarante-neuf logements sociaux seront répartis dans quatre bâtiments. Les travaux de fondation ont commencé.

PhL

Premier quartier sur le pont en 2012, « Barbusse » tenait son assemblée le 19 janvier afin de répondre à la simple mais vaste question « Où en est le quartier ? ». Il faut préciser que cette assemblée ne s’était pas réunie depuis seize mois. Il était donc plus que temps de procéder, pour le moins, à un tour d’horizon des différents projets concernant ce secteur de la ville. Christian Métairie, premier adjoint au maire et élu référent du quartier Henri Barbusse, s’y est employé, tout en répondant aux nombreuses remarques et doléances des habitants – il est bien logique qu’elles fusent, après un an et demi de mise en jachère.

ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 11

Actualités

Conseil municipal

Circulation :

à l’ouest, du nouveau !

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Voiries Voiries réaménagées réaménagées

près avoir rappelé que le périmètre autour des avenues Laplace, Lénine, Allende et Jaurès avait été identifié comme un des trois points noirs lors de l’élaboration du nouveau plan de déplacement local (PDL) adopté en juin 2010, Sophie Labrousse, conseillère municipale déléguée aux transports et déplacements, a résumé lors de la dernière séance du conseil de l’année 2011 les objectifs poursuivis. Soit sécuriser des carrefours dangereux pour les piétons et apaiser des voiries aujourd’hui encombrées par les voitures jusque sur les trottoirs, en diminuant le flux et la vitesse des véhicules et en faisant une meilleure part aux piétons et cyclistes.

20 % de circulation en moins Mme Labrousse a souligné ensuite que le plan de circulation et les aménagements proposés résultent d’« une intense concertation menée le printemps dernier lors de trois réunions de travail, auxquelles ont participé plus de cent riverains ». Cependant, certains habitants, regroupés au sein de l’association « Mieux vivre à la Vache-Noire », ont amplement fait savoir que la meilleure solution, selon eux, serait 12 | ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012

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Jeudi 8 décembre, un nouveau plan de circulation, assorti d’aménagements de voirie, dans le secteur nord-ouest de la ville, a été adopté à l’unanimité par le conseil municipal. Rue Marguerite Lagrange 6

Av. La

place

Sens de circulation décidés

Sens de circulation décidés après la concertation après la concertation

de rouvrir la circulation dans le sens montant dans le haut de l’avenue Laplace. « C’est pourquoi, a poursuivi Mme Labrousse, nous avons décidé de soumettre cette question à un bureau d’études indépendant, choisi avec les habitants concernés. Cette contre-expertise a confirmé la pertinence de nos propositions par rapport aux objectifs recherchés : elle a chiffré à – 20 % la diminution de la circulation, et donc de la pollution, qui devraient en résulter à terme dans le secteur. »(1) Tous les conseillers municipaux ont approuvé la démarche et les propositions présentées. Charles Di Gennaro (opposition, groupe Arcueil autrement et pour tous) s’est réjoui de la prochaine mise en œuvre d’une phase d’aménagement provisoire des voiries : « Elle permettra de voir comment cela fonctionne, avant d’entreprendre les travaux définitifs. » Prochain épisode dans la série PDL : la rue Cauchy et la circulation autour et dans le centre historique d’Arcueil. ■ Laurent de Villepin (1) 70 % de la circulation dans le secteur correspondent à du trafic de transit qu’il faut dissuader. Par ailleurs, ce plan n’impacte pas la circulation sur le carrefour de la VacheNoire, considérée comme fluide depuis 2002, et qui ne devrait donc pas être perturbée.

tourne-à-gauche Laplace vers Lénine 3 et création du carrefour avec feux tricolores au croisement Laplace / Jeanne d’Arc 5. Aménagements provisoires du tronçon Lénine sud A requalifiée en zone 30 avec suppression d’une voie de circulation ; création d’une chicane pour réduire fortement la vitesse des véhicules ; création de deux pistes cyclables (dont une descendante à contre-sens). Mise en sens unique de l’avenue Jean Jaurès B avec déplacement du stationnement sur la chaussée afin d’élargir les trottoirs. Inversion du sens de circulation rue Antoine Marin et création du double sens rue Marguerite Lagrange.

èFin 2012, début 2013 : renforcement du passage protégé pour les piétons avec création d’un plateau surélevé au croisement Allende / Marin 2, ainsi qu’au croisement Laplace / de Gaulle 1 avec aménagement définitif de cette dernière rue. è2014 : aménagement définitif des

tronçons Lénine sud A et nord C, avec la mise en sens unique de ce dernier et la création d’un plateau surélevé devant l’école Olympe de Gouges. Inversion de la circulation rue Voltaire C, requalifiée en zone 15, avec suppression d’une voie de stationnement pour élargir un trottoir. Ouverture de la nouvelle voie vers et en provenance du Chaperon-Vert (5e avenue) et création d’un carrefour giratoire Jaurès / Voltaire / Jeanne d’Arc / 5e avenue 7. Pose de feux tricolores au carrefour Lénine / Lagrange/ Voltaire 6.

è2015 : aménagement définitif de

l’avenue Jean Jaurès B, avec création d’une piste cyclable en lieu et place d’un côté de stationnement.

Dossier RER B

comme…

B comme bondé. Pour le moins. Ou B comme bazar, ou encore b....l, renchérissent de nombreux usagers de la ligne B du RER. L’axe nord-sud qui dessert Arcueil voit son trafic augmenter d’année en année, tandis que stagne la capacité de transport. diagnostic

Quelques solutions

Avant 2025 et l’éventuel doublement du tunnel entre Châtelet et Gare du Nord, les usagers attendent au moins une meilleure gestion de la ligne. C’est possible.

e 15 septembre dernier, la RATP lançait sans modération sa campagne contre l’incivisme. Pas de chance, à la même période, les problèmes de trafic s’accumulaient, particulièrement sur la ligne B du RER. Le slogan « Restons civils sur toute la ligne » devint « Respectez vos usagers » sur un des détournements de la publicité. Cette version 2 (1) eut plus de succès auprès des voyageurs. Puis le RER (B et A) s’est installé longuement dans la partie lourde et tourmentée de l’actualité. Les politiques se sont emparés du sujet. De son côté, le maire d’Arcueil, Daniel Breuiller, a réactivé l’association des villes du RER B sud, qu’il copréside avec le sénateur-maire de Massy (Essonne), Vincent Delahaye. Le 8 décembre, le vœu de retour à une situation normale et de modernisation de la ligne B a été adopté à l’unanimité par le conseil municipal d’Arcueil. Une demande qui ne cesse d’augmenter (+ 3 % par an) et une offre qui stagne : voilà le nœud du b… Et dans les deux sens. Paris est un gigantesque

aimant et le sud attire de plus en plus d’employés, notamment sur le plateau de Saclay. Mais la capacité de transport n’augmente pas.

Retour de toutes les rames désamiantées en juin L’offre a même diminué depuis septembre. Lors d’un contrôle de sécurité de routine, les inspecteurs détectèrent des poussières d’amiante dans une douzaine de rames, celles-là mêmes qui venaient d’être rénovées. Retour donc au dépôt pour désamiantage – on ne s’étendra pas sur l’absence de communication de la part de la RATP au cœur de la crise. Les rames désamiantées reviennent une par une en circulation. Mais il faudra attendre mai ou juin pour les revoir toutes sur les voies. Certes, ces rames rénovées apporteront un peu plus de confort grâce la climatisation, un peu plus de place (notamment pour les bagages des voyageurs embarquant à l’aéroport de Paris

■ Dossier réalisé par Philippe Lorette et Sandra Deruère

ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 13

Dossier Charles-de-Gaulle) grâce au décloisonnement et un peu plus d’efficacité grâce à l’automatisation du réarmement des signaux d’alerte. Mais quand la ligne B sera-t-elle dotée de trains à double étage ? La RATP semble pour l’instant les destiner à la ligne A, saturée elle aussi. Le matériel est loin d’être l’unique problème. Partagée entre la RATP et la SNCF Transilien, la gestion très spécifique de la ligne B du RER manque d’une unité de commandement et reste ainsi très chaotique. Elle souffre également de la concurrence que se livrent au nord la SNCF et Réseau ferré de France, ce dernier privilégiant le fret privé plus rémunérateur.

Du côté des infrastructures, le tunnel entre Châtelet - Les Halles et Gare du Nord n’abrite que deux voies (une seule voie dans chaque sens) pour deux lignes, la B et la D. Sous la pression des associations d’usagers et des élus locaux, les études de faisabilité du doublement du tunnel ont enfin été lancées fin 2011. Mais cet ouvrage, s’il est commandé, ne sera pas inauguré avant… 2025 ! Reste le troisième quai à la station Denfert-Rochereau. Un quai et un bout de voie inutilisés pour l’instant et qui pourraient permettre d’éviter la paralysie de la ligne, en débloquant le sud lorsque le trafic est interrompu sur les sections centre ou nord. Cette mise en service est possible… bien avant 2025. Pour finir, on peut lister diverses solutions de repli. À la fin de l’année, la ligne

Utiliser enfin le troisième quai à Denfert-Rochereau

4 du métro (empruntée tous les jours par 670 000 voyageurs) ira jusqu’à la mairie de Montrouge, qui ne se situe qu’à 1 100 mètres de la place de la Vache-Noire. Vélib’ et Autolib’ peuvent également concourir au désengorgement du RER B si leur promotion et leur développement se poursuivent. En avril, le vélo gagnera sans doute des adeptes avec l’ouverture de la coulée verte entre la Vache-Noire et le carrefour RD 50/ avenue Lucien Descaves (Paris 14e).

Enfin, la RD 920 (ex-RN 20) est suffisamment large pour accueillir une voie strictement réservée au bus qui deviendrait alors un moyen de transport plus efficace. Un conclave s’est réuni. On attend la fumée blanche. ■ Philippe Lorette (1) Réalisée par le graphiste Somi, voyageur au quotidien du RER B.

Près de 900 000 voyageurs tous les jours

14 | ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012

u La ligne B du RER compte 47 gares (31 gares RATP et 16 gares SNCF) et traverse 33 communes réparties sur 8 départements. u Elle est fréquentée chaque jour en moyenne par 870 000 voyageurs. u 4 gares (Gentilly, Laplace, Arcueil-Cachan et Bagneux-Pont Royal) desservent le Val-deBièvre (200 000 habitants, 3 400 entreprises, 42 000 salariés). u Le RER B Sud a le taux de régularité le plus bas de toutes les lignes RER (80 %).

RER B

REPORTAGE

Ils ont eu des problèmes...

Arcueil dispose de deux stations de desserte du RER B, une ligne que ses usagers caractérisent le plus souvent par ses « rames bondées » et ses « nombreux problèmes techniques ».

etards, annulations de train, problèmes techniques, grèves… Prendre le RER B n’est pas une sinécure, les incidents sur la ligne sont très fréquents, voire quotidiens. « Les horaires sont rarement respectés. Il y a toujours un décalage de trois ou quatre minutes, note Audrey, étudiante à Sceaux. Parfois même, l’horaire d’arrivée du train est dépassé et les écrans n’indiquent pas quand il va effectivement arriver ou bien s’il y a un problème. » Jacky, un usager qui prend la ligne tous les jours entre les stations Arcueil-Cachan et Gare du Nord, témoigne plus âprement : « Même quand il n’y a pas de problèmes techniques, le train roule au ralenti aux heures de pointe. En plus, on est serré comme des sardines, on a vraiment l’impression d’être considéré comme du bétail ! » Le tronçon entre les gares de Châtelet Les Halles et Gare du Nord constitue le point noir de la ligne, parce que le tunnel est utilisé à la fois par les trains de la ligne B et ceux de la ligne D, qui l’empruntent à tour de rôle. En décembre dernier, le Syndicat des transports d’île-de-France (STIF) a lancé une étude pour doubler ce tunnel, afin de faciliter la circulation des

trains des deux lignes. Mais les travaux vont prendre quelques années. Cependant, tous les problèmes de la ligne ne sont pas dus aux seuls embouteillages à la gare du Nord. Le sud de la ligne n’est pas épargné, en raison d’infrastructures et de matériels vieillissants ou mal entretenus. « Chaque année les tarifs augmentent, mais la qualité du service diminue de plus en plus », condense Annick.

Le quai de l’angoisse « Il y a deux ou trois ans, la RATP avait organisé une campagne de pub avec des hommes-sandwichs, se souvient amèrement Gérard. Sur les panneaux, on pouvait lire par exemple “Ne pas gênez la fermeture des portes, sinon ça retarde le train ”. Cela donnait vraiment l’impression que la RATP rendait les usagers responsables des problèmes de la ligne. Cela m’avait ulcéré. » Cet automne, nombreux furent ceux qui perçurent de la même façon la nouvelle campagne de la RATP, « Restons civils sur toute la ligne ». Quentin se rappelle quant à lui de son effroi durant le mois de septembre : « Il y avait des trains toutes les dix ou quinze

minutes. Les rames étaient bondées et on devait laisser passer un ou deux trains, tellement il y avait de monde. Les gens étaient tellement serrés que plusieurs personnes ont fait un malaise. » En cause alors, les résidus d’amiante découverts dans des rames venant d’être rénovées. La RATP fut contrainte de les retirer de la circulation, ce qui a réduit le nombre de trains sur la ligne (lire p. 13) et la situation fut aggravée par un arrêt de travail de certains conducteurs. « Sur le quai à la station Laplace, j’ai toujours l’angoisse de voir un bandeau jaune en bas de l’écran signalant un problème technique ou une grève imprévue », se désole Françoise. En plus des incidents « techniques », s’ajoutent les incidents et accidents humains qui ont leur part de responsabilité dans les retards : accident grave de voyageur, une personne sur les voies, passager malade, signal d’alarme tiré de façon intempestive, colis suspect… comme une valise remplie de faux lingots d’or découverte début janvier dans une rame à Massy-Palaiseau ! ■ Sandra Deruère ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 15

Сердечный хор

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(Chœur à cœur)

Près d’une centaine de personnes a assisté le dimanche 11 décembre au concert de Noël donné à l’église Saint-Denys par la chorale « Chant russe Paris-Arcueil / Izbor » d’Olga Rusakova-Motte (1) et l’ensemble vocal gentilléen « Eurydice » conduit par Pierre Voruz. La petite église arcueillaise offre décidément aux mélomanes une résonance idéale et elle sert à merveille le fort tempérament des chants traditionnels russes. De quoi charmer voire envoûter l’auditoire, plus d’une heure durant. ■ PhL

(1) Créée en 2010, la chorale russe Izbor réunit des chanteurs amateurs russophiles. Les répétitions organisées par l’association arcueillaise Antochka ont lieu à l’école Henri Barbusse, 12 rue Henri Barbusse, les lundis de 20h à 22h. Contacts : chorale.russe@free.fr ; Olga Rusakova-Motte (chef de chœur) : 06 50 81 40 52.

Photographies Philippe Lorette

ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 17

Actualités

en court

Une carte de vœux

Un chiffre

19 716 Arcueillais

Selon les derniers chiffres transmis par l’Insee, Arcueil vient de repasser sous la barre des vingt mille habitants, perdant un peu moins de trois cents habitants en un an, soit – 1,5 % (20 007 au 1er janvier 2008, chiffre publié le 31 décembre 2010 ; 19 716 au 1er janvier 2009, chiffre publié le 31 décembre 2011). Depuis 2004, le recensement dans les villes de plus de 10 000 habitants est effectué partiellement tous les ans auprès de 8 % de la population. Auparavant, on procédait à un recensement global tous les six à neuf ans. 40 % de la population ayant été sondés et les résultats analysés puis enfin divulgués par l’Institut national de la statistique, les chiffres du 31 décembre 2011 revêtent une véritable valeur officielle et peuvent être objectivement comparés avec ceux du dernier recensement total de 1999. La population arcueillaise se limitait alors à 18 064 habitants. La progression est donc supérieure à 9 %. L’Insee comptabilise aujourd’hui 1 331 443 Val-de-Marnais, soit 8 054 de plus (+ 0,6 %) qu’il y a un an. La population de l’ensemble de la région Ile-de-France se monte quant à elle à 11 728 240 habitants (+ 0,6 %) et celle de la France (France métropolitaine + DOM + TOM) à 65 027 000 (+ 1,7 %). ■ Philippe Lorette

Parmi les nombreuses cartes de vœux reçues à la rédaction d’ANC/ Arcueil notre cité, voici la plus belle, celle de la Maison des Solidarités (merci cependant à tous les autres expéditeurs). > Au 102 rue Marius Sidobre (tél. 01 41 24 28 10), La Maison des Solidarités est ouverte : mardi de 10h à 13h ; mercredi de 9h à 12h et de 14h à 18h ; jeudi de 14h à 19h30 ; vendredi de 14h à 17h ; samedi de 10h à 13h. > L’épicerie solidaire L’Éclaircie est ouverte : mardi de 10h à 14h ; jeudi de 14h à 19h. > « ça joue ô grenier », accueille les parents et leurs enfants : 2e mercredi du mois de 10h à 12h pour les 0/3 ans (11/01, 08/02, 14/03) ; 4e mercredi du mois de 10h à 12h pour les 4/11 ans (25/01, 22/02, 28/03) ; 2 samedis par trimestre de 10h à

12h – 28/01 pour les 0/3 ans, 17/03 pour les 4/11 ans. > Point écoute parents - tous les samedis matin Une psychologue écoute et partage inquiétudes ou difficultés des parents, soutient et accompagne durant 1 à 3 rendez-vous. Les entretiens sont

confidentiels et gratuits, sur rendezvous au 01 41 24 28 10 ou info@ lamaison.asso.fr. > L’AMAP les paniers d’Arcueil effectue sa distribution : jeudi de 19h à 20h30.

> Atout Savoirs, le réseau d’échanges réciproques des savoirs, tient son accueil : 2e jeudi du mois de 17h à 19h (12/01, 09/02, 08/03) ; 4e samedi du mois « les p’tits déj » de 10h à 12h (28/01, 25/02, 24/03).

………………………………… Les émissions de février sur > Culture & Découverte Au festival Russenko au Kremlin-Bicêtre Rediffusion mercredi 8 février > Ateliers radiophoniques des jeunes de Bagneux Reportage à Anis-Gras En archive

> Tous Euro, spécial réveillon Tour d’horizon des traditions de fin d’année en Europe dans la bonne humeur Avec toute l’équipe / En archive > OTO Focus émission de découverte musicale Spéciale musiques de film en février Chaque jeudi de 19h à 20h

Rejoignez-nous ! Nous recherchons informaticien(ne), webmaster, graphiste et attaché(e) de communication (bénévole ou en stage) Téléchargez l’application d’OTORADIO sur votre mobile (iPhone, Nokia)

Prêt à changer vos repères ? Écoutez la radio sur Internet www.otoradio.com

w w w . o t o r a d i o . c o m O u v r e T e s O r e i l l e s l a 1 ère R a d i o w e b d e P a r i s - B a n l i e u e S u d 18 | ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012

en très court Le CILDT change d’adresse

Tous photographes ! © Théâtre de la Nuit

Dans le cadre de son programme « Mémoires et histoires au-delà du périphérique », l’équipe du Théâtre de la Nuit lance deux nouvelles collectes de photos, l’une sur le thème des changements dans le paysage urbain arcueillais et l’autre sur celui des objets et souvenirs de nos intérieurs qui évoquent un passé familial issu de la province ou d’un autre pays. Les photos seront exposées dans la ville et les participants recevront un livret avec les meilleurs clichés. Renseignements au 01 47 35 18 00. Les photos sont à envoyer avec quelques mots de commentaire à l’adresse suivante : contact@audeladuperiph.fr. ■ LdV

Rois et reines à la Maison du Grand cèdre

L’équipe du Conseil intercommunal de lutte contre la drogue et la toxicomanie (CILDT) vient d’emménager dans des nouveaux locaux au 50 avenue Karl Marx à Villejuif. Rappelons qu’elle intervient pour la prévention des addictions et l’accompagnement psycho-social des personnes en souffrance avec l’alcool et autres drogues. Tél. : 01 58 46 10 83 ; courriel : cildt.caarud@ gmail.com.

Carrefour Market s’installe rue Émile Raspail

Dimanche 15 janvier, à l’initiative des bénévoles du Collectif 24, qui organisent le réveillon solidaire du 24 décembre, une après-midi festive a réuni autour d’une galette les cent

cinquante personnes âgées résidant dans l’établissement médicalisé du Grand cèdre. La chanteuse Nicole était venue interpréter des airs de variété qui ont ravi tout le monde

et même donné des fourmis dans de nombreuses jambes. Et rendez-vous a été pris pour aménager au printemps le jardin de la Maison. ■ LdV

Depuis la mi-janvier, la supérette Huit à huit située 20 rue Émile Raspail (en face de la boulangerie et à côté d’Eram) a laissé la place à une nouvelle enseigne, Carrefour Market. Nous présenterons le magasin et son gérant dans le prochain numéro d’ANC/Arcueil notre cité.

Matinée d’accueil des nouveaux habitants, samedi 11 février u à 9h45 (sur inscription*, départ devant l’hôtel de ville) : circuit en car avec le maire, à la découverte du patrimoine de la ville et des grands projets d’aménagement. u à 11h à l’hôtel de ville : présentation de la ville, des équipements et des services municipaux, suivie d’un apéritif en compagnie du maire et des élus. Vos enfants peuvent vous accompagner. Les petits (de 2 à 6 ans) seront accueillis et pris en charge par des animatrices des centres de loisirs ; merci de les inscrire.*

PhL

* Inscriptions par téléphone au 01 46 15 09 56 ou par courriel : communication@mairie-arcueil.fr

ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 19

Découvertes

Commerces

Jacques Bennoit est Le Cordonnier de la rue de Stalingrad

Jacques Bennoit, le cordonnier du 17 de la rue de Stalingrad, est désormais une star du grand écran. L’artisan arcueillais a fait l’objet d’un court métrage de vingtcinq minutes, réalisé par l’Arcueillaise Romane Schim et sa complice Magali Fouquet, deux apprenties cinéastes qui se sont rencontrées sur les bancs de l’École supérieure des études cinématographiques (Paris 12e). Le film est intitulé simplement Le Cordonnier de la rue de Stalingrad. « Je lui apportais mes chaussures quand j’étais petite », confie Romane Schim, responsable du son et du montage. Dans le cadre de ses études sur le mouvement, la jeune cinéaste se souvient du cordonnier

de son enfance, de sa façon de se mouvoir dans son atelier et décide de faire un film sur lui. « Il incarne l’écoute et crée une cohésion dans le quartier », cerne Magali Fouquet, responsable des images. Sélectionné au festival international du film d’Amiens, Le Cordonnier de la rue de Stalingrad a été projeté à l’Espace Jean Vilar en novembre dernier lors des écrans Documentaires et a bénéficié de quinze jours de diffusion sur Internet en janvier. Un bel et tendre hommage à un « fou de travail », confident de tout un quartier sinon de la ville et témoin, selon les mots de Romane Schim, « d’une époque qui passe, d’un artisanat qui tire peu à peu sa révérence ». ■ CG

Depuis fin janvier, La Marmite de la Teranga (55 avenue Lénine, au niveau du carrefour Lagrange / Lénine / Voltaire) propose déjeuners et dîners à l’africaine dans un décor sobre et chaleureux. La gérante, Viviane Warnet, originaire du Sénégal et habitante du quartier depuis quatre ans, diplômée ès sociologie et ressources humaines, s’est convertie à la restauration pour se rapprocher de ses jeunes enfants. La carte est composée d’une cuisine maison concoctée par Eugénie la Sénégalaise et Magogo l’Ivoirienne. Les menus (à moins de 15 €) et formules (de 13 à 21 €) permettent de savourer les spécialités locales : yassa, mafé, beignets, salades et semoule de mil, sans oublier l’incontournable ceebu jen wekh soul, le plat national sénégalais, mélange de riz et de poisson blanc. Côté boissons, la carte des vins est complétée par des bières locales et des jus de gingembre, bissap ou bouye faits maison. ■ CG

La Marmite de la Teranga, restaurant ouvert du lundi au vendredi, de 11h à 15h et de 19h30 à 23h, et le samedi, de 19h30 à 23h. 55 avenue Lénine. Tél. 01 57 21 65 89.

20 | ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012

Les sœurs Cécile et Lucie Le Trung.

Photos PhL

Assiettes sénégalaises

Dix ans de Graphisterie Le défi, celui de miser sur la proximité, a été gagné depuis quelques temps déjà. Cécile et Lucie Le Trung ont installé leur « Graphisterie » comme un épicier de quartier implante son épicerie. Et puis Arcueil peut continuer de dire merci aux deux sœurs qui, avec quelques autres commerçants et artisans, font dans la rue Marius Sidobre l’indispensable lien entre l’avenue Laplace et la rue émile Raspail. Cécile et Lucie ont donc fêté le 15 décembre dix ans de création et de conception graphiques. Les bureaux rangés, les nombreux clients et amis savouraient l’accueil qui leur avait été réservé et revivaient une décennie à travers l’exposition (visible jusqu’au 29 février) de réalisations signées Le Trung depuis 2001 jusqu’à 2011 ■ PhL

La Graphisterie, 99 rue Marius Sidobre, 01 46 63 56 06, www.lagraphisterie.fr. Cécile Le Trung est diplômée de l’école nationale des Arts Décoratifs. Lucie Le Trung est diplômée de l’école nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art « Olivier de Serres ».

en très court

Entreprise

Poésie arcueillaise

Linedata, nouveau

pilier de la Vache-Noire Cette société, qui fait partie du top 10 des éditeurs français de logiciels financiers, occupe depuis juin près de trois mille mètres carrés de bureaux à Arcueil où travaillent deux cents salariés.

Vous habitez Arcueil, vous avez entre 16 et 120 ans, vous écrivez ou avez écrit des textes et/ou des poésies ? Dans le cadre de sa prochaine création, Poésie arcueillaise, la compagnie d’Ophée (compagnie théâtrale implantée à Arcueil depuis 1998) souhaite recueillir des textes sur le thème, « Regards sur la femme ». Vous êtes intéressés ? La compagnie d’Ophée vous remercie de faire parvenir vos écrits accompagnés de vos coordonnées : compagnie d’Ophée, centre Marius Sidobre, 28 rue Emile Raspail, tél. 01 46 65 90 37, compagnie.ophee@ laposte.net.

Linedata a pris la place laissée vacante par Thales au 31 de l’avenue Aristide Briand.

ébut juin 2011, la société Linedata Leasing&Credit s’est installée dans l’immeuble réhabilité « Plein Sud », 31 avenue Aristide Briand (RD 920, ex RN 20). Cet éditeur français d’envergure internationale développe des progiciels financiers. De son siège social situé à Neuillysur-Seine (Hauts-de-Seine), dépendent, en France, deux branches d’activité. L’une, à Antony (Hauts-deSeine), se consacre au développement et à la commercialisation de progiciels dans les domaines de la gestion de capitaux (asset

management), l’épargne salariale (actionnariat des salariés) et l’assurance-vie.

« Dans un quartier très dynamique » Le second pôle d’activité de Linedata, qui vient d’emménager à Arcueil, couvre les secteurs du crédit et des financements aux particuliers et aux entreprises. Il édite notamment le logiciel « Linedata Ekip », destiné aux organismes de financement (crédit à la consommation, crédit immobilier, financement automobile, leasing...) et utilisé par une centaine de sociétés financières dans plus de vingt-

cinq pays. Une nouvelle version, « Linedata Ekip 360 », sera disponible d’ici quelques mois. Celle-ci se caractérise notamment par sa facilité d’intégration et sa nouvelle ergonomie pour les utilisateurs. « La proximité de Paris, la présence de nombreux services dans le quartier de la Vache-Noire et les transports en commun à deux pas nous ont convaincus de nous implanter dans cette ville, explique Alain Mattei, directeur de l’activité à Arcueil. Le quartier est très dynamique, les locaux sont neufs, rationnels et agréables au quotidien. » ■ Kevin Gouttegata

Linedata en quelques chiffres Créée en 1998, Linedata a totalisé 136,52 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010. La société est cotée à la bourse de Paris depuis 2000. Elle occupe 2800 m2 de bureaux à Arcueil pour 200 salariés. Linedata compte 900 collaborateurs dans le monde et 700 clients dans plus de 50 pays. ■ KG

Jeudi 2 février à 20h30, l’Espace Jean Vilar propose une nouvelle séance « Cinéastes arcueillais », en présence des réalisateurs et de la monteuse. Au programme : Feu, de Stéphanie Vasseur, et Ostinato, de Benjamin Serero, deux courts métrages de fiction d’une trentaine de minutes chacun, montés par l’Arcueillaise Erika Haglund. Ces films ont obtenu le prix BeaumarchaisSACD pour le scénario. L’un trace le portrait d’un héros masculin d’aujourd’hui dans son univers professionnel, l’autre dans sa vie sentimentale. Ils révèlent deux nouveaux talents, les comédiens Denis Ménochet et Gérard Watkins.

Photos KG

Cinéastes d’Arcueil

ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 21

Découvertes

Développement durable

5 conseils pour réduire facilement ses déchets

Chaque année, un habitant de l’agglomération du Val-de-Bièvre produit environ 385 kilos de déchets. Mais seule une quarantaine est triée pour être recyclée, le reste étant incinéré. Et qui dit incinération, dit gaz à effet de serre. La réduction des déchets passe (aussi) par quelques changements de nos habitudes. De nouvelles pratiques très faciles à mettre en œuvre.

1 Boire de l’eau du robinet

3 Alléger les courses Les emballages représentent environ 100 kilos de déchets par an et par personne. Pour en réduire leur poids, il convient donc de préférer les produits avec peu d’emballage, les formats familiaux plutôt qu’individuels, les aliments à la coupe, les couches lavables et les contenants en verre, un matériau recyclable à l’infini.

PhL

Un foyer de quatre personnes produit chaque année près de 700 bouteilles en plastique de déchets. Le plastique est certes recyclable mais pas à l’infini. En plus, une bouteille d’eau parcourt en moyenne 130 kilomètres en camion avant d’arriver dans le lieu de distribution. Ce qui n’est pas pour arranger le bilan carbone ! En revanche, boire de l’eau du robinet permet de réaliser de véritables économies. Denise Achache, de la direction de l’environnement à la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre (CAVB), compare : « Le prix de l’eau au robinet coûte environ 0,004 euros par litre, soit environ 8 euros par an, alors que le prix moyen d’une bouteille se monte à 0,35 euros le litre, ce qui représente un budget d’environ 500 euros par an pour une famille de quatre personnes. »

4 Avoir le réflexe « Stop pub »

Avec ce petit autocollant sur la boîte aux lettres, ce sont 40 kg de déchets par an en moins dans la poubelle.

2 OPTER POUR des sacs réutilisables

22 | ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012

5 Composter

PhL

Les sacs plastiques à usage unique représentent 15 000 tonnes de déchets non recyclés en France par an. Produits à partir de dérivés du pétrole, ils mettent près de 400 ans à se décomposer dans la nature, alors que leur durée d’utilisation ne dépasse pas… 20 minutes ! Sans parler des gaz à effet de serre qu’ils dégagent lors de leur incinération ! Denise Achache rappelle : « La CAVB a lancé une opération “Eco défi artisans et commerçants” dont l’une des actions consiste à supprimer les sacs plastiques, pour les remplacer par des sacs réutilisables, en coton par exemple. »

Les déchets compostables représentent 20 % des déchets de cuisine (épluchures de fruits ou légumes, papier tâché, coquilles d’œuf…) et 20 % des déchets du jardin (herbes, feuilles…). Des composteurs peuvent être installés aussi bien dans le jardin d’un pavillon, que dans celui d’un habitat collectif. Quand la place manque, il est toujours possible d’avoir recours au lombri-compostage, une petite boîte à placer dans sa cuisine, contenant des vers de compost – tout en régulant leur nombre en fonction de la quantité de déchets qu’ils ont à dégrader. ■ Sandra Deruère

Déchèterie, mini-déchèterie, bornes de collecte… > Pour les appareils électriques ou informatiques, ainsi que les pots de peinture, batteries et tout objet encombrant, une mini-déchèterie est installée le premier samedi de chaque mois de 9h à 13h sur le parking de la mairie. > La déchèterie intercommunale de ChevillyLarue est ouverte aux Arcueillais tous les jours sauf le mardi (zone Cerisaie nord rue du Stade - Chevilly-Larue, tél.: 01 49 84 45 91, www.sievd.fr). > Pour les textiles (vêtements, linges de maison) en bon état, six bornes de collecte sont réparties à Arcueil. > Lunettes, meubles et appareils électroniques peuvent avoir une deuxième vie. La Communauté d’agglomération du Valde-Bièvre vient à ce titre de publier Un Guide du réemploi (www.agglovaldebievre.fr/article/ articleview/2942/1/136/). Informations sur le tri et les collectes : 01 41 24 22 80 Ramassage des encombrants : sur rdv au 01 45 46 21 02 Voir aussi www.arcueil.fr

sport express

Histoire du sport

Bons rebonds

Arcueil, berceau de la devise olympique

e 27 juillet à Londres s’ouvriront les trentièmes Jeux olympiques de l’ère dite moderne, celle qui court depuis 1894, depuis la fondation du Comité international olympique et la rénovation des jeux antiques d’Olympie. Trois mots latins constitueront la devise des Jeux de Londres : « Citius, Altius, Fortius » (« Plus vite, plus haut, plus fort »). Les mêmes mots pour la même et officielle devise olympique qui fut adoptée dès juin 1894 à Paris dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne à l’occasion du congrès international rétablissant les Jeux olympiques, assises qui furent l’œuvre du baron Pierre de Coubertin.

Médaille des Jeux olympiques d’hiver de 1948 à Saint-Moritz.

Les « Jeux de la première olympiade » eurent lieu à Athènes du 6 au 16 avril 1896. Depuis cette décade inaugurale, les Jeux, même soumis aux aléas, aux crises et aux polémiques, sont devenus le premier événement sportif mondial en termes de notoriété et bien sûr d’écho médiatique. La devise « Citius, Altius, Fortius » est née en fait trois ans avant le congrès de Paris, à Arcueil, au collège dominicain Albert-le-Grand (l’actuelle Caisse des dépôts et consignations, rue Berthollet). Son auteur : Henri Louis Rémy Didon (1840 – 1900), révérend père, chef de l’établissement arcueillais.

« À la lutte toujours » Lorsqu’il accède à cette charge en mars 1890, le père Didon est déjà fort célèbre pour ses prêches et ses ouvrages. Son crédit (son renom et aussi les importants droits d’auteur reçus grâce au succès d’Une vie de Jésus-Christ) lui permet de mettre en pratique à Arcueil sa vision du « Mens sana in corpore sano » (« Un esprit sain dans un corps sain »). Des travaux (extension du parc, bassin de natation…) sont entrepris à Albert-le-Grand qui devient pour ainsi dire le premier des sports-études.

Le 7 mars 1891, le père Didon, prieur du collège Albert-le-Grand, trouva les mots pour galvaniser ses élèves et… Pierre de Coubertin.

Henri Didon (1840 – 1900).

Le 2 janvier 1891, Didon reçoit Pierre de Coubertin, jeune homme féru lui aussi d’éducation et de sport. Coubertin milite alors pour des rencontres entre des écoles religieuses et laïques. Avec Didon, il n’est pas déçu. Il est même invité à fonder, deux jours après l’entrevue, l’Association athlétique Albert-le-Grand. Le 7 mars 1891 ont lieu à Arcueil les premiers championnats de cette association. « Le R. P. Didon était président d’honneur, M. de Coubertin, directeur des courses, et M. de Menthon, président de l’Association, remplissait les fonctions de starter, relate Le Sport athlétique du 14 mars 1891. Le père Didon a d’abord remis aux membres de l’Association un drapeau blanc et noir avec l’écusson du collège brodé au centre, et dans une éloquente allocution il a souhaité que ce drapeau les conduise “ souvent à la victoire, à la lutte toujours ”. Il a dit qu’il leur donnait pour devise ces trois mots qui sont le fondement et la raison d’être des sports athlétiques : citius, altius, fortius, “ plus vite, plus haut, plus fort ”. » Des mots qui eurent le don de galvaniser, aussi, Pierre de Coubertin. ■ Philippe Lorette

La section basket du Cosma, qui compte 246 adhérents, a achevé la première phase de brassage qui détermine les divisions dans lesquelles vont évoluer les équipes en compétition. Les poussines, les poussins 1 et les benjamins 1 joueront dans la plus haute division possible de leur catégorie. Dans la première division départementale, les poussines (9-10 ans) se classent troisièmes. Leurs homologues garçons occupent la première place. Les minimes 1 (13-14 ans) sont deuxièmes, comme leurs aînées de l’équipe sénior 1 (plus de 17 ans). Les benjamins 1 (11-12 ans) se situent quant à eux à la troisième place de la première division régionale. ■ KG

L’autre Chloé

Le film L’autre Chloé, sur la boxeuse du Cosma, Chloé Cabarrecq, a remporté le prix documentaire jeunesse du festival Escales documentaires de La Rochelle en novembre dernier. Le réalisateur Emmanuel Breton avait suivi de 2006 à 2010 l’ex-vicechampionne d’Europe et du monde. Les images d’entraînement alternent avec la compétition ou avec les activités quotidiennes de la sportive. Ce reportage au long cours tend à montrer les différents visages que peut refléter la jeune femme, notamment lorsque la métamorphose du ring opère. Une projection devrait être organisée prochainement à l’Espace Jean Vilar. ■ KG

ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 23

Jeux Mots croisés

DR / collection Patrick Latour

Horizontalement : 1. Prédictions 2. Légers - Mesure 3. De bibliothèque ou de cave - Lentes 4. Couchent Liaison non dangereuse 5. Réfutées - Drôle de cas 6. Problème - Grecques d’antan 7. Supplément - Note - Zéro 8. Note - Cours d’Italien - Se rebrousse parfois 9. Monnaie révolutionnaire 10. Serties. Verticalement A. En marge B. Créais C. Qui s’y frotte s’y pique - Note D. Suivie à la trace - Fournisseur d’aiguilles E. Début d’hématome - Boissons chaudes F. Dite - Au monde G. Glossine - Préposition H. Modifie le texte I. Petit génie - Pas gâté J. Petits oiseaux. ■ CG A

1 2 3

Arcueil d’hier et d’aujourd’hui

5 6 7 8 9 CG

L’avenue de la Convention commence 22 rue Besson, au pied de l’aqueduc, et finit 22 avenue François-Vincent Raspail. Ouverte en 1901, elle porte le nom de l’assemblée constituante (Convention nationale), formée en septembre 1792, qui décréta l’abolition de la royauté et institua « l’An I de la République ». Cette ancienne laiterie (photo ci-dessus) se situe au numéro 90, quasiment en face du collège Dulcie September. Le chariot de livraison portait la mention « Aux grands pâturages de l’Aqueduc - laiterie réservée pour les enfants ». La ferme, à laquelle elle était rattachée, donnait sur l’actuel square de la Libération et aurait disparu à la fin des années cinquante. Question : Quel artisan d’art, dont ANC/Arcueil notre cité a fait le portrait dans le numéro 207 (mai 2010), a son atelier dans ces locaux ? Réponse : Source : Arcueil, rues d’hier et d’aujourd’hui, par Robert Touchet (éd. Centre culturel communal Erik Satie) ; www.arcueilhistoire.fr.

Solutions des mots croisés du numéro précédent Horizontalement : 1. Vidéogames 2. Inactivité 3. Ruade - Ur 4. Tak - Iéna 5. Ulves - Tire 6. Abat - Luron 7. Laden - Re 8. Iton - Aisée 9. Tordage - In 10. Er - Usèrent. Verticalement : A. Virtualité B. In - Albator C. Dark Vador D. Écu - Étendu E. Ôtais - As F. Gide - Âge G. Aventurier H. Mi - Aires I. Etu (Ute) - Ro - Ein J. Serpentent.

La tapissière d’ameublement Marianne Bruvier.

que c’e st ? co nc ou rs ph ot o Qu ’es t-ce

Que représente cette photo ? Où a-t-elle été prise ?

Retourner votre réponse en mentionnant vos nom et adresse, y compris pour les internautes, avant le 3 février à ANC/Arcueil notre cité, hôtel de ville, concours photo, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil, ou à communication@mairie-arcueil.fr ou encore à l’accueil de la mairie. Les quinze premières bonnes réponses seront retenues. Les gagnants recevront chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar. La photo de cette cabane au fond du jardin a été prise 127 rue Marius Sidobre. Bravo aux lauréats, Romain Bula, Raymonde Chartin, Madeleine Crozon, Chantal Degueille, Christiane Falq, Antoine LedendreTerrolle, Denise Legendre, Théo Le Nedellec, Alain Morvan, Thanh Mai Nguyen, Martine Poiret, Danielle Ricciardi, Marielle Szumski, Françoise Vérin, Annick Vialfond, Danielle Viaud, Matthieu Viaud, Mme Vincent, Aurélie Vivier et Patricia Wolff. Ces lecteurs, à la fois perspicaces et diligents, gagnent chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

SOLUTION DU CONCOURS DU N°223

24 | ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012

Vos élus État civil Pierre Fleury NOUS A QUITTÉS Pierre Fleury s’est éteint le 6 janvier, à l’âge de 88 ans. Ancien pompier, cette figure du mouvement sportif arcueillais, comptait parmi les membres fondateurs du Cosma. Il créa, anima et développa pendant plus de vingt ans la section natation qui, alors que la commune n’abrite pas de piscine, atteignit plus de trois cents adhérents et conquit sous son impulsion des titres de champion de France dans la discipline du sauvetage nautique. Après avoir rappelé que son engagement lui avait valu de se voir décoré de la médaille d’or de la jeunesse et des sports, le maire, Daniel Breuiller, a rendu, au nom du conseil municipal, « un hommage chaleureux au dirigeant sportif et au citoyen exemplaire » qu’il était. ■ LdV

Permanence d’esther Benbassa, sénatrice du val-de-marne Le jeudi, de 14h à 17h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil. Prendre rendez-vous au 06 24 40 42 24 ou à l’adresse : s.prat@ assistants.senateurs.fr

Ils sont arrivés

Elouen Lafaye • Eliott Delbert • Thomas Rohfritsch • Alexandre Person • Mazine Boudjakdi • Carla Cotoz • Michèle Dendee • Kaïla Gustave Boga • Aya Miloud • Circé Barrère • Anas Djae • Sohane Adde • Isis Maire Hutin • Elias Courès Dasilva • Julia Ligezka • Adam Losiaux • Chloé Molendini • Josephath Kasonga Ngalula • Djamal Ka • Céliam Goaoc • Méte Karakus • Inès Nghadou Hichi • Nina Wolff • Chloé Cranet • Laura Bernardo • Elyssa Ben Hamadi • Maximilien Neil • Silas Milioni Gasser • Héloïse Matha • Eliaz Bottin • Lyna Lubet • Chaïma Sarr • Rafaël Da Costa • Mahrane Chamakh • Ezio La Masta • Juliette Bertin • Karolina Baran • Camélia Richard • Taïra Barez • Mohamed Bounor

Ils se sont dit oui

Joseph Watsok et Henriette Bekile • Christophe Mahouche et Hayat Djehm • Marek Spalik et

Pour rencontrer vos élus, prenez rendez-vous en appelant au numéro indiqué pour chacun. Katarzyna Tabor • Joël Terral et Céline Delcourt • Jorge Carvalho Santos et Cécilia Fernandez

Maire

Conseiller général Daniel Breuiller 01 46 15 09 00

Ils sont partis

Raymonde Goguelot veuve Etienne, 88 ans • Alexis Gautier, 45 ans • Pierre Hamlet, 85 ans • Gilbert Kerautret-Bonzon, 75 ans • Irène Pouillon, 88 ans • Martial Piraube, 92 ans • Geneviève Touzé, 82 ans • Saïd Rouabhi, 83 ans • Jacques Estasse, 83 ans • Koné Zoumana, 47 ans • Marcelle Léger veuve Pluchet, 92 ans • Renée Péneau, 99 ans • Marcel Durand, 79 ans • Daniel Beauperthuy, 71 ans • Jacqueline Segui épouse Lancia, 77 ans • Jean-Louis Blonde, 56 ans • Bernard Jouy, 52 ans • Pierre Fleury, 88 ans • Mauricette épouse Stéfanaggi, 78 ans

Adjoints Christian Métairie Premier adjoint 01 46 15 09 24 Développement durable – Démocratie – Affaires générales Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, délégué à la protection et mise en valeur de l’environnement Denis Weisser 01 46 15 08 96 Développement urbain – Finances Conseiller régional d’île-de-France Max Staat 01 46 15 09 21 Personnel – Services publics locaux

Infos pratiques Pharmacies de garde

MAIRIE

5 février – Blond 39 rue Émile Raspail Arcueil – 01 45 47 20 99 12 février – Keou 11 avenue Aristide Briand Cachan – 01 46 65 17 79 19 février – Lévy 91 avenue Aristide Briand Cachan – 01 46 65 54 62 26 février – Berche 171 avenue Aristide Briand Cachan – 01 47 40 88 41 4 mars – Huynh Hoa 4 avenue de la Division Leclerc Cachan – 01 45 46 16 16

mairie@mairie-arcueil.fr 10 av. Paul Doumer. Ouverte le lundi et le mercredi de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30, le mardi de 9h à 17h, le jeudi de 13h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30. Fermeture le jeudi matin.

centre de santé

URGENCES

Centre Municipal de Santé Maï Politzer 3 rue du 8 mai 1945 01 46 15 08 09

CADRE DE VIE

SVP Cadre de Vie

01 82 01 20 15

Collecte sélective des déchets 01 41 24 22 80

Enlèvement des encombrants 01 82 01 20 10

Anne-Marie Gilger-Trigon 01 46 15 09 23 Action sociale – Prévention / sécurité Vice-présidente de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, déléguée à l’habitat

01 46 15 08 80

OFfice public de l’habitat arcueil-gentilly (opaly)

Sylvie Sapoval 01 46 15 09 23 Solidarité (petite enfance, intégration, handicap)

01 46 15 32 00

Carine Delahaie 01 46 15 09 24 Santé – Travail de mémoire Lutte contre la discrimination – Anciens combattants

51 rue de Stalingrad En cas d’urgence médicale grave : SAMU : 15

Pompiers : 18

Numéro vert pour les urgences :

0 825 00 15 25

Marie-Pierre Reynaud 01 46 15 09 24 Logement – Communication

SOS Médecins :

01 47 07 77 77 Pharmacies ouvertes 24h/24h :

01 45 62 02 41

Patrick Mirville 01 46 15 08 96 Culture – Vie associative Commerce

Centre communal D’ACTION SOCIALE Dominique Raynaud (vice-président) : 01 46 15 09 23

Christiane Ransay 01 46 15 09 21 Cadre de vie / travaux Espaces verts – Artisanat

Conseillers délégués Patrice Deveaux 01 46 15 09 24 Education et enseignement Amigo Yonkeu 01 46 15 09 23 Jeunesse Francine Ketfi 01 46 15 09 24 Temps du repas – Restauration scolaire Antoine Pelhuche 01 46 15 09 21 Retraités – Personnes âgées Anne Rajchman 01 46 15 09 23 Enfance Sophie Labrousse 01 46 15 09 24 Transports – Déplacement Stationnement /énergie (Plan-action climat) Jean-Michel Arberet 01 46 15 08 96 Sport – Nouvelles technologies de l’information et de la communication Emmanuel Blum 01 46 15 08 96 Accès à l’emploi, à la formation et à la citoyenneté des jeunes Jean-François Marguerin 01 46 15 08 96 Education populaire / Anis Gras Guy Bacheley 01 46 15 09 24 Assemblées de quartier – Politique de la ville

Député Jean-Yves Le Bouillonnec 01 49 69 69 66 / 62 2e lundi de chaque mois de 16h30 à 18h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil

ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 25

Expression

des groupes

La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

groupe Gauche citoyenne

Entente Citoyenne, Arcueil Alternative, des Citoyens

La société des inégaux 2012, année de tous les espoirs pour une société meilleure où certains pourront aspirer enfin à vivre, plutôt qu’à survivre… L’année passée a malheureusement montré un peu plus à quel point le fossé se creuse entre ceux qui gouvernent et le peuple. Que d’injustice constatée au quotidien telle la chasse aux « profiteurs sociaux », chasse engagée par le gouvernement contre ceux qui n’ont rien ou pas grand chose… Comment peut-on décemment dénoncer « une société d’assistanat » envers les plus nécessiteux ? Comment, avec même pas 500 € par mois pour vivre, devient-on suspect, voire responsable de grever le budget de l’état, voire de nourrir la dette ? Cela est honteux lorsqu’on sait que 10 % des ménages les plus riches possèdent 50 % des richesses et que la moitié des ménages ne possède rien. L’écart avec le réel est bien là… Prenons l’urgence sociale : l’un des derniers rapports de la Cour des comptes

groupe Parti socialiste

souligne la faiblesse des moyens pour faire face à l’urgence en matière de logement. Pour toute réponse, l’État a baissé ses financements et ses places d’hébergements d’urgence pour l’année 2011, le budget sur les places en hôtel a été amputé de 25 %, et les CHRS de 17% (centres d’hébergement et de réadaptation sociale). Insupportable également, cet acharnement envers les classes dites moyennes et la population de nos villes en général. 2011 a vu la fermeture de trop de centres de sécurité sociale sur notre département. La hausse de la TVA, le blocage des retraites et des prestations sociales, l’augmentation des cotisations des mutuelles… Mais aussi une tutelle accrue sur les collectivités territoriales : après la suppression de la taxe professionnelle (d’ailleurs sans baisse effective pour les petites entreprises, à cause de la cotisation foncière des entreprises à la place), la poursuite de la diminution des postes d’enseignants et de policiers éducateurs, les difficultés du système de

santé, la baisse de remboursement de certains médicaments…. Alors que cette crise frappe durement les populations et leurs droits, nous, élus de la majorité municipale d’Arcueil, nous engageons pour cette année 2012 à développer la solidarité envers les personnes fragilisées par l’âge, le handicap, la solitude ou le chômage. Pour être efficace, nous affirmons que le système actuel ne doit plus durer. Aussi, nous revendiquons une autre répartition des richesses produites dans notre pays, la lutte contre les spéculations financières pour aller vers une utilisation au profit du développement sociale et humain. Comptant sur votre engagement citoyen indispensable à notre action, nous vous espérons une bonne année 2012, avec le triple A de Amour, Amitié, Arcueil.

Anne-Marie Gilger et Patrice Devaux

http://www.ps-arcueil.org

Soyons mobiles ! En route vers le changement ! La grave crise que traverse notre pays nous demande de réagir en faveur de toujours plus de justice sociale et plus d’équité ; devant le désengagement et l’irresponsabilité de l’état, cette mission incombe plus que jamais aux collectivités qui, proches de leurs citoyens, montrent l’importance d’un service public de proximité. La mobilité et les déplacements, un des axes structurants de cette politique de proximité, fait écho à Arcueil avec le « bien vivre ensemble ». Ainsi, Arcueil se donne comme ambition d’installer une mobilité durable : compatible avec les

26 | ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012

enjeux énergétiques que nous connaissons mais également avec cette exigence fondamentale de transformer nos centres urbains en zones apaisées, où l’espace public, d’abord piétonnier, devient zone de rencontre, d’échange, de partage … et non plus uniquement empreinte bitumée dédiée à la voiture personnelle.

Jaurès pour dissuader le trafic de transit qui atteint 70% des flux, concertations sur l’ancien centre et sur le secteur de la rue de la Division Leclerc. Par ailleurs, des actions de mobilisation sont en cours afin de demander auprès de la RATP une amélioration de la qualité de service du RER B.

En 2012, la mobilité aura la part belle à Arcueil ; le plan de déplacement révisé par la concertation, adopté en 2009, en faveur de l’amélioration de la sécurité et du confort des piétons, se met en œuvre : refonte de l’organisation des déplacements sur le secteur Laplace /Lénine /

Gageons que ces nouveaux aménagements accompagnent progressivement la modification de nos comportements et en particulier de nos façons de bouger, plus conviviales, plus sereines également…

Sophie Labrousse, conseillère municipale, déléguée aux déplacements et au plan climat

groupe Front de gauche, communistes et citoyens

La galerie Julio Gonzalez, un bel acquis culturel pour les Arcueillais Voilà vingt ans, en 1992, la décision de la ville d’ouvrir la galerie municipale Julio Gonzalez relevait de la conception que nous avions de la culture. Celle de considérer que l’ensemble des activités humaines comme l’art et la création ne sont ni des suppléments d’âmes, ni des dérivatifs quand les temps sont difficiles, mais une des dimensions essentielles de l’épanouissement et de la formation des personnalités. L’art nous appelle, chacun, à chercher au-delà des apparences. Il sollicite l’intelligence et notre propre raisonnement, brise en permanence l’ordre établi. La culture ne peut être le privilège d’une élite mais doit devenir le bien du plus grand nombre. Deux ambitions se posaient à nous avec la création de la galerie Gonzalez. Faire vérifier, par des actes concrets, que nous étions aux cotés des artistes de notre ville ou ils vivent nombreux

depuis toujours. Artistes qui sont souvent connus et reconnus dans le monde entier mais trop méconnus la ou ils créent. C’est pourquoi, l’ouverture de la galerie s’est accompagnée de l’édition du livre des artistes arcueillais, de la mise en place d’œuvres, peintures et sculptures, en extérieur et enfin de la mise à dispositions d’ateliers d’artistes. Nous souhaitions aussi que les Arcueillais se confrontent à la création. Nous voulions, de toutes nos forces, combattre les inégalités sociales en misant sur l’émancipation humaine et ce, en investissant tous les chemins qui y conduisent. Dans cet objectif, nous avons fait le choix prioritaire d’accueillir les enfants de la ville à la galerie afin qu’ils en ouvrent les portent et s’y confrontent à la création exigeante. Ils sauront qu’ici et ailleurs, ce monde est le leur, celui de l’intelligence et de leur libre arbitre.

Les temps que nous vivons ou se creusent les inégalités ou se déploient l’austérité et l’exclusion valide cette ambition. Je tiens à souligner le rôle joué par Jean-Pierre Jouffroy, artiste peintre et conseiller municipal à l’époque, pour la création de la galerie et le rapprochement de la ville avec ses artistes. Je veux également remercier le groupe Front de gauche du conseil municipal d’Arcueil d’avoir mis cet espace à ma disposition pour célébrer les vingt ans de la galerie municipale Julio Gonzalez.

Josiane Schiavi,

ancienne conseillère générale du Val-de-Marne et vice-présidente du conseil régional d’Île-de-France, adjointe au maire d’Arcueil en charge de la culture en 1992

groupe Europe écologie - Les Verts / Arcueil L’année 2012 commence avec une bonne nouvelle pour les résidants des Irlandais qui ont approuvé à une large majorité un projet de réhabilitation comportant une importante dimension environnementale: l’isolation des bâtiments par l’extérieur. Objectif : la lutte contre la f(r)acture et la précarité énergétique. La ville s’est impliquée pour la réussite de ce projet ambitieux et exemplaire qui concerne 400 logements du parc social puisqu’elle a décidé d’investir deux millions d’euros pour permettre ces travaux d’isolation. Le label « Bâtiment Basse Consommation - Rénovation » sera atteint, ce qui devrait ainsi ouvrir la voie à des financements complémentaires du Conseil Régional d’Ile-de-France.

quota est aujourd’hui fixé à 20 % nous proposons qu’il passe à 25 % et même à 30 % en Île-de-France. Nous voulons aussi renforcer les sanctions contre les communes qui refusent de construire des logements sociaux et font de l’exclusion sociale leur fonds de commerce. En pratique, pour construire là où sont les besoins, là où la population vit, nous devons adopter une nouvelle gouvernance du logement, plus démocratique, plus décentralisée. La plupart des compétences doivent être confiées aux intercommunalités, sans quoi la balkanisation à l’extrême des centres de décisions au niveau des 36 000 communes de France nous mène tout droit à l’éclatement des villes, étalées, ségréguées et inégalitaires.

Rénover constitue l’un des trois leviers porteurs que les écologistes proposent de mettre en action pour sortir « par le haut » de la crise du logement, les deux autres étant construire et encadrer.

• Encadrer, ensuite. Car l’urgence, c’est aussi la maîtrise des loyers. En dix ans, les loyers ont augmenté en moyenne de 40% quand les salaires ne progressaient que de 20%. En Île-de-France, combien de familles dépensent plus d’un tiers de leurs revenus pour se loger ? L’encadrement des loyers, c’est le moyen de stopper cette spirale infernale. C’est pour cette raison, que nous proposons d’instaurer un moratoire de trois ans sur les hausses de loyer, pour compenser la hausse des dernières années. Et dans les zones les plus tendues,

• D’abord, donc, construire des logements abordables et de qualité. Pour réaliser 500 000 logements par an, dont 160 000 logements vraiment sociaux, il faut une impulsion de l’État. Cette impulsion, c’est une augmentation du quota minimum de HLM dans la loi SRU. Ce

comme Paris, il faudra même baisser les loyers de 20 %. Pour cela, nous alignerons les loyers des premières locations et de relocation sur ceux du voisinage. Au passage, notons que c’est une mesure adoptée avec succès en Allemagne… • Rénover, enfin, et cela nous ramène au bon exemple arcueillais par où nous avons commencé. Nous proposons de lancer un plan national de rénovation qui porte sur l’ensemble des bâtiments de notre pays, logements comme bureaux. Les bâtiments publics et les logements des ménages à revenus modestes seront prioritaires. La rénovation énergétique est une révolution. Elle nous aidera à diminuer la facture énergétique des ménages, à redonner du pouvoir d’achat, à limiter nos émissions de gaz à effet de serre, à sortir du nucléaire en désintoxiquant nos logements du chauffage électrique, à réduire notre dépendance énergétique, et aussi et surtout à créer des centaines de milliers (440 000 d’ici 2020) d’emplois nondélocalisables.

Amigo Yonkeu, président du groupe Europe Écologie - Les Verts

ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 27

Expression

des groupes

La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

Charles Di Gennaro,

Karim Makouf,

Maurice Serber,

conseiller municipal et communautaire

conseiller municipal

HLM : économiques, mais pour qui ? Nous tenons à soulever un problème important dans notre ville dont le patrimoine immobilier est constitué essentiellement d’HLM. Tout d’abord, il faut rappeler que les logements HLM sont destinés aux foyers dont les revenus sont insuffisants pour se loger en louant dans le privé ou bien en achetant. Combien de ménages sont aujourd’hui soumis à une attente inacceptable de sept ans avant de voir leur demande de HLM aboutir à Arcueil ? Le chiffre officiel est de 1 500 familles ou demandeurs. Cette situation nous indigne, d’autant plus que certains loge-

ments HLM sont occupés au titre de résidence secondaire ou pour permettre à des propriétaires d’appartement – ou même d’immeuble ! – de se loger dans ces HLM. Ils en profitent pour faire des économies et pour louer leurs propres appartements dont ils sont propriétaires ! Devant cette situation qui ne cesse de s’aggraver et devant le nombre de ménages nécessiteux laissés pour compte, quelles sont les démarches entreprises par l’Opaly (l’Office public de l’habitat d’Arcueil-Gentilly) ? Y a-t-il un règlement et est-il appliqué de façon transparente ?

Pour nous contacter : courriel : charlesdigennaro@orange.fr ; téléphone : 06 09 14 24 81 ; adresse postale : Charles di Gennaro, mairie d’Arcueil, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil cedex.

Sarah Ganne-Levy

Dominique Jacquin Nous vous souhaitons la meilleure année possible pour vous et votre famille, dans un esprit de solidarité et de justice.

Plus d’Infos avec le MoDem arcueillais http://democrates-arcueil.weebly.com Tél. : 06 20 76 96 72

Meilleurs Vœux

Invitation Mardi 14 février

Visite des Quartiers

Conférence-débat avec Guy Coq : laïcité et République

FERRY (chevet de l’église) : Nous sommes attentifs aux résultats des fouilles effectuées sur cet espace. Qu’existe-t-il comme anciennes fondations ? Notre souhait serait de recréer les terrasses anciennes qui menaient à l’église. Ainsi cette “aération” nécessaire au quartier (et à préserver des déjections canines) retrouverait un aspect historique entre l’ancienne mairie et l’église. LE PLATEAU : La couverture de l’A6b est un élément positif pour la vie du quartier. Cependant il sera nécessaire de retravailler le dispositif de circulation très étroit pour les bus et les camions ainsi que la taille des places de stationnement. Et hélas l’ilot entre les deux autoroutes n’est pas traité et restera dans le bruit et la pollution. LAPLACE-ZOLA : Les habitants se plaignent du squat de certains ascenseurs, paliers et halls par les dealers. Nous soutenons les démarches des riverains et des services pour sortir de cette situation et retrouver la tranquillité.

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Cohésion sociale ou communautarisme, quelles sont nos valeurs communes, quelle place pour les religions, espace privé et espace public, où s’arrête la liberté individuelle (programmes scolaires, nourriture, activités sportives, tenues vestimentaires, blasphème) ... ? Que veut dire : “VIVRE ENSEMBLE “ ? Laïcité républicaine, laïcité libérale, laïcité ouverte ... la loi de 1905 doit-elle évoluer ? La laïcité comme garantie du respect d'une pensée libre. Nous recevrons Guy Coq, philosophe et auteur de plusieurs ouvrages sur l’éducation et la laïcité, mardi 14 février à 20h30 - École Barbusse (accès face à la mairie). Entrée libre

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très favorable à tout aménagement nouveau, quelle que soit sa destination ». Il a aussi précisé : « Ces trois pavillons présentent un aspect agréable, assurant une ou ar d heureuse liaison entre la zone d’activités projetée et la zone av en d’activités du voisinage. » ue Pa En fait, durant toutes ces années, hôtel de ville les projets n’ayant jamais vu le jour, ces pavillons ont été ibliothèque il pa les seuls à préserver ce site. as R c r cle Le Aujourd’hui, il en est autrement : al r r né gé ço les appartements des immeubles du an Fr e l l la ue vi in de on i o qui vont être construits (dans . s J e p d tvi im lon re Di le B la al la nouvelle zone) ont tous été de M l a ue ér ru en av Ric e du achetés. ard Cité o les Irlandais Aussi, les nouveaux Arcueillais Cité r u ed P. Vaillant e la Cité Couturier Vil qui vont venir s’installer auraient Cherchefeuille lag eois e rue Du de certainement apprécié le charme roc l'Et oile Sa e int un -Ju de ces maisons qui, effectivement, rue ou la st e M tu aur D ice rie A Hen e r ri G auraient assuré « une heureuse ru u ilbe Cité rt A. Delaune Pourtant, en 1989, lors de l’enquête liaison » avec le voisinage. Mais F. La r ey hélas ! les propriétaires de ces publique concernant la démolition re st av Cité en rdin ue r deadela zonesentipavillonnaire, le rue M pavillons ont été expropriés et les eT du er ru ari Co de ée us loncommissaire-enquêteur s Ha aallreconnu trois maisons vont être bientôt du r el T ille Fa Va ul bie urasées. de que À la place, il n’y aura… nce site à la pointe de l’avenue na av rue ire .P F Fo s au pas res Malleret-Joinville « ne semblait rien. lV t ai de

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Il y a ceux le qui arrivent, ceux qui se us So disent oui, mais aussi ceux qui sont e s us rb obligés de partir. a iB nr He Eh oui ! le dernier « résistant » du e ru petit pavillon situé 13 avenue du place de la Pléiade av général Malleret-Joinville a quitté . Arcueil le 16 décembre. Un dernier tour de clé a fermé la porte sur tous les souvenirs des quatre générations qui s’y sont succédé. r sP

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ur ierquinze ans, aucun propriétaire n’a été exproprié par la Mairie. [Ndlr –nierIci, comme partout à Arcueil depuis s n En l’espèce, ces trois pavillons, quiruese situent le périmètre de la ZAC du Coteau, ont été rachetés « à l’amiable » pas ehadans .D h Ch aqueduc C . de la Vanne par l’aménageur Sadev 94, en vue d’affecter à cette parcelle un programme de bureaux, en complément de celui prévu de l’autre côté de l’avenue et des immeubles de logements dont la construction vient de débuter. ■ LdV]

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Marie-France obtient son permis de retraite

élise Lenoble nous a quittés C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons appris le décès d’Élise Lenoble. À près de 90 ans, Élise était encore très engagée comme bénévole à l’association du Coteau d’Arcueil. Elle y a travaillé sans relâche durant vingt ans en veillant soigneusement sur sa trésorerie. Nous voulions témoigner toute notre amitié et nos condoléances à ses nombreux amis et à sa famille. Le bureau de l’Association loisirs culture des quartiers du coteau d’Arcueil

Il me semblait important que le journal de la ville ANC/Arcueil notre cité fasse mention du départ à la retraite de Marie-France, monitrice de l’auto-école de l’avenue Jean Jaurès, après trente-quatre années de bons et loyaux services. Elle en aura mené des Arcueillaises et des Arcueillais, jeunes et moins jeunes, à obtenir leur permis de conduire ! De la part d’une voisine reconnaissante. Pascale Ubelmann Bulloz DR

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« c’est vous qui le dites », c’est votre page ! Pour y prendre place, deux adresses : ANC-Arcueil notre cité, hôtel de ville, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil et communication@mairie-arcueil.fr.

ANC / Arcueil notre cité n° 224 février 2012 | 29

qui le dites

C’est vous

Liliane Charbonnier

Yannick Melinard Sébastien Bégard

PhL

Gérald Warnet

Ginette Congi

Guy Cobian

Êtes-vous pour ou contre le renforcement des sanctions des infractions routières ? Le nombre de morts sur la route ne baisse quasiment plus : 3 992 tués en France métropolitaine en 2010, 3 970 en 2011. On est très loin de l’objectif fixé par le président de la République en début de quinquennat (3 000 morts sur les routes en 2012). C’est pourquoi les pouvoirs publics viennent de durcir les sanctions contre les infractions routières (1) – et même d’en créer (2). Liliane Charbonnier, 62 ans, retraités (ancienne conseillère emploi), habitante du quartier Jules Ferry :

« Je ne conduis pas, mais je suis contre ce durcissement, il ne changera rien en matière de respect du code de la route. Je suis également contre le système actuel du permis à points, où l’on récupère les points perdus en suivant des stages qui sont loin d’être gratuits. Je suis pour la mise en

place de méthodes pédagogiques, pour une véritable éducation routière à l’école, au collège et au lycée. Cela dit, l’insécurité routière est liée au mode de vie : les gens courent tout le temps ; il faudrait avoir le pied sur le frein, pas seulement dans la voiture, mais aussi dans la vie. »

Sébastien Bégard, 42 ans, éducateur, habitant du quartier Laplace :

« Je suis totalement contre. On ne peut plus conduire sans être fliqué, chaque infraction minime est désormais assortie d’une sanction, pour moi c’est une atteinte à la liberté. Ce n’est pas ce plan-là qui fera baisser le nombre de morts sur les routes. Il ne s’agit ici que d’un plan financier : plus d’amendes pour plus d’argent dans les caisses de l’état.

Et certaines dispositions sont ineptes : par exemple, un radar non signalé est inefficace, il ne fait pas réduire la vitesse, alors que le signalement d’un radar attire toujours l’attention des conducteurs. Il faut que ceux-ci soient conscients des risques qu’ils prennent, c’est cela le vrai sens de la prévention. »

Ginette Congi, 63 ans, retraitée (ancienne maîtresse de maison dans un foyer pour enfants), habitante du quartier Jean Macé :

« Je ne suis pas d’accord, car il ne faut pas exagérer. à mon sens, les infractions coûtaient déjà bien assez cher avant cette nouvelle augmentation. Cela a été décidé car l’état sait très bien que c’est de l’argent facile à trouver. Et je dis ça alors que j’ai une voiture et que je respecte les règles. Bien sûr, il est important d’essayer d’améliorer les

choses en matière de sécurité routière. D’ailleurs, elles se sont plutôt améliorées ces dernières années. D’une façon générale, je pense qu’il est plus efficace de faire appel à la responsabilité individuelle de chacun plutôt que d’accentuer encore la peur du gendarme. »

Yannick Melinard, 28 ans, fonctionnaire, habitant du quartier Jean Macé :

« Je crois que ce n’est pas une bonne idée. C’est à nouveau une volonté d’être plus sévère et, surtout, un moyen facile pour remplir les caisses de l’état. Pour moi, d’autres mesures plus efficaces pourraient être adoptées afin de rendre la circulation automobile plus sûre et réduire le nombre de morts. Il faudrait par exemple que les constructeurs décident

de produire des voitures moins puissantes, moins rapides. De même, il serait utile que les équipements de sécurité soient généralisés. Je pense notamment au régulateur de vitesse, un instrument très pratique, à la fois pour rouler en sécurité… et pour garder ses points. »

Gérald Warnet, 56 ans, chef d’équipe dans l’aménagement de stands, habitant du quartier Joliot-Curie :

« Je trouve que les pouvoirs publics ont bien raison. Car, malgré les sanctions, les automobilistes se croient encore aujourd’hui tout permis. Je circule essentiellement à vélo et, tous les jours, je vois des gens conduire en téléphonant, tourner sans mettre leur clignotant, ne pas laisser passer

les deux-roues, griller les feux rouges… Dans ces conditions, je pense que durcir de nouveau les règles peut être une bonne chose. En France, malheureusement, seuls la peur du gendarme et le fait de s’en prendre au portefeuille fonctionnent. »

Guy Cobian, 60 ans, informaticien, habitant de Draveil (Essonne) :

« Je suis absolument contre. ça suffit, on paie déjà assez. Dès qu’une augmentation est décidée, elle touche les automobilistes. C’est beaucoup trop facile de toujours choisir la répression. Il faudrait plutôt améliorer les choses du côté de la formation au permis de conduire, et rendre

celui-ci moins coûteux. De cette manière, beaucoup de gens arrêteraient de rouler sans ! Il est aussi possible d’améliorer encore la sécurité des voitures : l’assistance au freinage, très performante, devrait ainsi être proposée de série sur tous les véhicules neufs. »

(1) Téléphoner au volant : 135 € d’amende et retrait de 3 points sur le solde du permis ; regarder la télévision ou un DVD au volant : 1 500 € et - 3 points ; franchir la bande d’arrêt d’urgence : 135 € et - 1 point ; utiliser une plaque d’immatriculation non conforme sur sa moto : 135 € … (2) Posséder un avertisseur de radars (boîtier ou GPS non mis à jour) : 1 500 € d’amende et retrait de 3 points sur le solde du permis. Propos recueillis par Philippe Lorette et Tristan Gaguèche - Interviews réalisées le 6 janvier, rues Marius Sidobre, émile Raspail et Berthollet

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