ANC Arcueil notre Cité, été 2012

juillet et août 2012 | n°229

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Hommage à Marcel Trigon, maire d’Arcueil de 1964 à 1997

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Le son et lumière en photos

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Bientôt, des conteneurs souterrains | 20

Tout l’été, des activités pour tous

o’quai d’arcueil

(Programme complet livré avec ce numéro)

Après un printemps pourri, enfin le beau temps ?

Nous exigeons tous un été en forme vraiment olympique.

En photo : les championnats de l’Association athlétique du collège Albert-le-Grand à Arcueil (vers 1900).

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Deux ruches au-dessus de la mairie | 16

Plus vite, plus haut, plus fort,

l’été !

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| 24 | Découvertes | 32 | C’est vous qui le dites

événement

Arcueil perd un homme d’exception Par Daniel Breuiller, maire d’Arcueil

Notre ville est en deuil. Elle vient de perdre Marcel fit modifier le programme de sa visite d’Etat pour venir Trigon qui fut son maire pendant 33 ans et son conseiller rendre hommage à Dulcie September à Arcueil. général durant près de 20 ans.

La solidarité internationale et la lutte sociale lui tenaient Comme maire, il fut un inlassable militant de la justice à cœur : lui qui avait vu un petit camarade d’école juif sociale, du logement pour tous, de la citoyenneté active déporté et assassiné combattit toute sa vie toute forme et de la solidarité internationale. Il aimait les gens et ce de racisme, d’intolérance, ou d’exclusion. Il fut l’un des contact si particulier qui est celui du maire avec ses conci- premiers maires à organiser des parrainages de « sans toyens, cette possibilité de résoudre les problèmes du quo- papiers ». tidien pour les habitants les plus modestes.

Plus que tout, il aimait ses rencontres avec les Arcueillais Il fut un élu innovant, organisant un Conseil municipal et notre ville qui l’avait accueilli jeune homme. au sein de l’entreprise Valstar en lutte, menant des batailles Notre ville perd un citoyen exemplaire, et je perds un dont les préfets se souviennent pour les finances de la ville ami et un camarade de tant de combats. ou le logement social, organisant la coopération et l’interJ’adresse à Anne-Marie, à Lucas, Ellia, communalité avant l’heure et défendant Sylvia, Lydie et Jocelyne, à tous ceux dont la nécessaire autonomie des élus locaux, la peine est immense, mes condoléances et face à l’État comme à leur parti. celles de notre ville.

Homme de conviction, Marcel Trigon Les nombreux témoignages qui ne cessent resta toute sa vie fidèle à ses valeurs au de nous parvenir montrent à quel point prix de profondes remises en cause. Son Marcel Trigon a compté pour les Arcueillais, histoire est liée à celle du parti commupour de nombreux élus et dirigeants poliniste, puis des refondateurs et de la gauche tiques venus d’horizons divers. Son humacitoyenne. Il créa REAL (Rencontres des Elus et Acteurs locaux) dont il fut président. Fondateur des nité, sa modestie, son exigence et même ses doutes ont Rencontres Nationales Contre l’apartheid, il inscrivit notre porté ses équipes municipales. petite ville dans l’histoire de l’Afrique du Sud. Avec la disparition de Marcel Trigon, c’est une page Je me souviens de son immense fierté lorsque Nelson de l’histoire de notre ville qui se tourne mais sa trace est Mandela, élu Président de la République d’Afrique du Sud, présente, tant il a façonné notre ville.

Dans la matinée du 26 juin, plusieurs centaines d’Arcueillais sont venus rendre un dernier hommage au disparu. En présence des ambassadeurs d’Afrique du sud, de Palestine et du Vietnam ainsi que de nombreuses personnalités locales, son successeur, Daniel Breuiller, son ami Gaston Viens, ancien maire d’Orly, et Christian Favier, sénateur et président du Conseil général ont prononcé des discours, avant que son épouse, Anne-Marie Gilger-Trigon, dise sa peine et sa fierté : « Il aimait les Arcueillais ». À la fin de la cérémonie, la famille et les proches accompagnent le cercueil vers le crématorium du Val-de-Bièvre.

Marcel Trigon est décédé le 20 juin, à l’âge de 77 ans.

On peut retrouver l’intégralité des discours et des images de la cérémonie d’hommage du 26 juin sur le site Internet de la Ville, arcueil.fr.

Anne-Marie Gilger-Trigon, ses enfants et toute la famille remercient les très nombreux Arcueillais qui leur ont adressé des messages d’affection et de soutien.

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Son témoignage En 1994, soit trois ans avant de quitter sa fonction de maire qu’il occupa pendant trente-trois ans, Marcel Trigon a publié un livre (1) où il retrace, « pour y voir clair », son itinéraire et ses engagements politiques. Nous en reprenons ici quelques extraits, où il parle de son arrivée à Arcueil, de son installation comme maire et des faits marquants de son mandat, ainsi que de sa conception de la démocratie locale.

En 1966, Marcel Trigon n’a guère plus de 30 ans, et il déjà maire depuis deux ans.

C’

est en 1949 que je vins à Arcueil pour la première fois. (...) Arcueil, c’était la campagne, rien à voir avec les Batignolles, mon quartier. Je me souviens d’ailleurs que, ce jour-la, quittant notre hôte, rue du Midi, pour reprendre un autobus à la Vache Noire, je dis à mon copain : «Jamais je n’habiterai un bled pareil !» Les circonstances de la vie en décidèrent autrement. Après mon premier mariage, je m’installai à la Cité Jardins, impasse Guyton de Morveau, dans le modeste pavillon de mes beaux-parents, monsieur et madame Bury. Nous occupions la pièce du haut plusieurs années après les naissances de mes filles, Sylvia et Lydie. La troisième, Jocelyne, allait connaitre, fort heureusement, d’autres horizons.

L’arrivée au Chaperon-Vert : quel bonheur !

En 1960, nous bénéficiâmes d’un trois pièces au Chaperon Vert. L’appartement était situé au dixième étage. C’était formidable ! Certains décrièrent, par la suite, ces immeubles de briques un peu uniformes. Ils marquent leur temps, c’est vrai, et sont peut-être trop répétitifs dans Arcueil, mais la municipalité communiste de Marius Sidobre, sous l’impulsion énergique d’Emile Bougard, le fondateur de l’Office H.L.M, a eu quelques mérites à les réaliser (…)

Au Chaperon-Vert, ce fut ainsi le bonheur, la joie pour 1 800 familles d’Arcueil et de Gentilly. Je me souviens de l’émotion qui m’étreignit, quand l’une de mes filles, touchant le radiateur, lors d’une de nos visites dans les logements non terminés, cria « Papa, ça brûle ! ». C’en était fini de la chambre ruisselante d’humidité où le gaz butane manqua, quelquefois, nous asphyxier. C’en était fini des seaux d’eau usée à descendre. Nous avions, pour ainsi dire, tout sous la main : la crèche, l’école primaire, la maternelle, les commerçants, le marché. Il régnait dans notre bâtiment, comme dans toute la cité, une convivialité qui s’est, malheureusement, un peu perdue, mais qui laisse encore quelques traces.

Le Chaperon Vert n’était pas le premier groupe HLM construit; la cité Paul Vaillant-Couturier était plus ancienne et avait accueilli, dans son extension, les mal-logés du bidonville de la Villa Mélanie. Les autres groupes suivirent : Cherchefeuille, Irlandais, Vache-Noire, Raspail, Clément Ader, etc., jusqu’aux constructions d’aujourd’hui. (…)

Désigné par le parti pour être le maire C’est en 1962 que je devins, pour une courte période, secrétaire de Marius Sidobre et que j’entrai, en fait, au sein de l’équipe municipale, tout à la fois soudée et conflictuelle. Marius Sidobre était un homme d’une grande bonté et d’une grande rigueur. (…) C’était un admirateur de Jaurès et c’était un peu notre porte-drapeau. Son refus d’accepter la honte des pleins pouvoirs à Pétain, sa destitution et sa déportation en Algérie, consécutives à cet acte de résistance, n’étaient pas pour rien dans le respect que tous lui portaient.

Lorsque Marius Sidobre disparut le 18 avril 1964, une élection fut nécessaire pour compléter le conseil municipal. Le parti communiste décida alors de me présenter ainsi que Gérard Lafaux. Lui, parce que c’était un Arcueillais de souche, un ouvrier bien connu dans la ville et l’ancien secrétaire de l’Union locale CGT. Moi, parce que j’étais secrétaire de la section du PCF et que j’avais 29 ans. À l’époque, c’était très jeune pour un élu. Rien ne transparut avant le scrutin, mais, sur ma proposition, la Fédération avait accepté que je fasse part à Gaston Doiselet de l’idée de le proposer au poste de maire.

La campagne électorale se déroula tranquillement et, comme toute élection partielle, ne souleva pas les foules. Deux jours, plus tard, coup de tonnerre : la direction du parti avait décidé de présenter ma candidature. Elle invoquait le « rajeunissement » à la veille des élections municipales générales qui avaient lieu l’année suivante.

Premiers pas dans la fonction Mon élection aux fonctions de maire le 18 juin 1964 fut incontestablement une surprise, à droite comme à gauche. Certes, j’étais connu dans le petit monde politique local et au Chaperon Vert. Mais au-delà, assez peu. Je me souviens, d’ailleurs, que le jour de mon élection, en me frayant un passage parmi la foule qui se pressait dans l’ancienne mairie, le centre Marius Sidobre aujourd’hui, j’étais passé quasiment inaperçu.

Quelle ne fut pas ma surprise quand, quelques instants après mon élection, des gens que je ne connaissais pas, qui ne me connaissaient pas, vinrent me congratuler. Je croyais à de la flatterie, et même à de l’hypocrisie. Je compris plus tard que c’était moins l’homme qu’on saluait que la fonction. Aujourd’hui

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événement

En compagnie de deux de ses adjoints, Christiane Touchet et Gaston Doiselet, lors de l’une des nombreuses visites à la souspréfecture.

Entouré de ses conseillers municipaux : à sa dr.

Jeannine Fiterman, à sa g. Gaston Doiselet.

encore, le respect des fonctions électives demeure, malgré les scandales politico-financiers, et particulièrement pour celle de maire. Sans doute une vieille tradition républicaine, un respect de suffrage universel et un acquiescement aux pouvoirs qui en découlent.

Rien de choquant là-dedans, c’est en fait de la tradition démocratique qu’il s’agit.

On a cependant tendance à attribuer aux maires plus de pouvoirs qu’ils n’en ont. Surtout, on leur attribue trop le bénéfice de ce qui se fait dans la ville.

C’est oublier que ce travail est collectif, qu’y contribuent pour une large part les adjoints et les conseillers.

Le personnel communal aussi. (…) On prête aussi très souvent aux maires des pouvoirs qu’ils n’ont pas : celui de la police, de délivrer n’importe quel permis de construire, d’expulser, de nommer les instituteurs, quand ce n’est pas de régler les querelles de voisinage.

Pour beaucoup de citoyens, le maire, c’est souvent Saint-Louis sous son chêne.

Sortie militante au Chaperon Vert.

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Et si le maire sait déléguer ses pou- En visite dans voirs, il ne peut décider à la place de la ville, on ses adjoints et de ses commissions. Me trinque dans croira-t-on quand j’affirme que bien un café de l’avenue des choses sur lesquelles j’interviens Aristide n’aboutissent pas ? Et je pense que c’est Briand. bien ainsi. Cela évite sans doute des erreurs. Et si j’estime que telle ou telle décision est bonne et que je n’arrive pas à la « faire passer », c’est à coup sûr qu’il y a un défaut, que je manque d’arguments. Il me reste à réviser ma copie. (…)

Mes premières années de mandat ne furent pas simples. Au lendemain de mon élection, je me jetai à l’eau avec une bouée de sauvetage : le silence.

Pendant un an, je restais muet dans nombre de réunions de travail. Lorsque j’avais à prendre la parole, j’écrivais toujours. Je pesais les mots dans tous les sens. J’apprenais quasiment par cœur. Avec le temps, l’expérience et l’âge aussi, on finit par prendre de l’assurance. Mais j’ai toujours le souci de viser juste. Je soumets le plus souvent ce que j’ai à dire avant de le dire, et je m’efforce de tenir compte des remarques et des réactions que cela suscite.

Le soutien que m’apportèrent, dès le départ, Doiselet, Bougard et le secrétaire général de l’époque, M. Renaud, fut décisif. L’amitié du personnel aussi, qui me connaissait, car j’avais travaillé avec lui.

Un nouvel hôtel de ville, répondant à l’extension galopante de l’activité municipale Mais il faut bien dire que, dans les années 60-70, l’activité municipale n’étais pas celle qu’elle est aujourd’hui. Les pouvoirs des villes étaient limités. La conception qu’on se faisait de la gestion aussi. Certes, à Arcueil, la construction des logements demandait une part de créativité, mais au-delà, c’était presque de la routine : cantines scolaires, colonies de vacances – Coulanges et Villiers –, un patronage, les écoles, le sport – déjà animé par le Cosma –, une minuscule bibliothèque, l’aide sociale, l’état civil... Il n’y avait ni service de la culture, ni de la jeunesse, ni des sports, ni service économique. Il n’y avait pas de conservatoire.

Tout le monde ou presque travaillait dans l’ancienne mairie, sauf la régie, le garage et le service des jardins. Même la cuisine municipale était logée au rezde-chaussée jusqu’en 1964.

Bien sûr, l’accroissement des besoins se faisait sentir. On dut construire un nouvel hôtel de ville. Il fut inauguré en 1969 par Jacques Duclos. Nous fûmes, élus et personnel, plus à l’aise pour travailler.

La population y trouva moyen d’accéder, dans de meilleures conditions, aux services de la ville. Au départ, cela nous semblait si grand que nous louâmes 1/3 de l’espace à des administrations extérieures, ce qui d’ailleurs permit de réduire les coûts de la réalisation. Aujourd’hui, nous sommes à l’étroit et il a fallu transférer les services culturels, de la jeunesse, et des sports à l’Espace Gonzalez. Cela témoigne de l’explosion de l’activité municipale depuis deux décennies.

C’est aussi le résultat des lois de décentralisation de 1982 que l’on doit au gouvernement de la gauche et à Gaston Defferre, ancien ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, en particulier.(…)

Des luttes spectaculaires Dans les années soixante-dix, face aux difficultés, je proposai de mettre les budgets de nos villes en déséquilibre pour obtenir des subventions de l’Etat. Au bureau fédéral du PCF, je fus traité d’aventuriste. La « bonne gestion », au sens administratif du terme, était alors le premier critère d’une identité municipale communiste. Je n’étais pas convaincu de cette définition d’une bonne gestion. Je m’en entretins avec Jacques Duclos qui ne trouva pas mauvaise ma conception, mais pensait le moment inopportun car nous appro-

chions d’élections cantonales.

L’année suivante, j’ouvris le ban en appelant les Arcueillais à soutenir, dans l’action, leurs élus. Nous obtînmes une subvention sur deux ans de près de 5 millions de francs, à la grande surprise de tous ceux qui nous promettaient l’échec. Dans le même temps, Arcueil tenait sa place dans le combat pour le remboursement de la TVA aux communes dont nous étions quasiment les initiateurs. (…)

L’un des épisodes les plus marquants de cette période, fut, en 1975, la défense de l’ancienne brasserie Valstar sur le site de ce qui est aujourd’hui le bel ensemble de la Maison des Gardes, réalisé par l’architecte Henri Gaudin (…) Le trust Riboud décida de fermer boutique et de licencier. La Municipalité décida de soutenir les salariés qui occupaient l’entreprise et, sur ma proposition, nous tînmes un Conseil municipal extraordinaire dans l’entreprise.

C’était une première en France. Cela eut du succès, on en parla dans tout le pays, mais c’était insuffisant pour gagner. C’est alors que survint l’ « Affaire Durafour ». M. Durafour était, alors, maire de SaintEtienne et ministre du travail du gouvernement du Président Giscard d’Estaing. Nous avions demandé à le rencontrer, en vain. Les salariés de la brasserie et nous autres, élus, prîmes la décision de nous rendre au ministère sans attendre qu’on nous invite(…) Nous

ne parvînmes pas à sauver la brasserie. Mais tous les salariés furent reclassés, ce qui déjà, à l’époque, représentait une certaine victoire. Et nous parvînmes quand même à convaincre M. Riboud à rendre l’espace foncier aux Arcueillais.

Un bilan collectif Si l’on me demande comment je vois mon bilan de maire, je suis bien embarrassé.

J’aurais plutôt tendance à répondre que je ne me vois pas de bilan personnel. En tant que réalisateur, des hommes comme Bougard, Doiselet, Rateau ont pris trop de place, notamment dans le domaine du logement, pour que je puisse un tant soit peu m’accaparer leur travail et leur compétence. Et puis il y eut, et il y a, toutes mes collaboratrices et collaborateurs : Jeannine Fiterman, Gérard Lafaux, Raymond Picod, Michel Rioux, Raymonde Motte, Micheline Seignabou, Dominique En délégation Mendes, celles et ceux qui m’entourent pour la aujourd’hui, élus aussi bien que fonctiondéfense naires municipaux. de sansSi j’ai eu, à mes yeux, un mérite, ce fut papiers, à sans doute d’avoir su travailler avec eux, la fin des d’avoir créé un esprit, une dynamique, années 90. avec eux. C’est d’avoir cherché à initier des projets, su conduire des luttes, victorieuses ou pas, encouragé l’innovation.

Au risque, cette fois, d’être immodeste, je dirais qu’il me semble avoir, moi-même, su être inventif dans l’action municipale, dans la démarche politique. C’est peut-être là ma contribution essentielle au travail de nos équipes. À Arcueil, je pense, en tout cas, que nous pouvons collectivement être fiers du logement – le premier des bonheurs, pour une famille, un enfant.

Le choix des sites que nous avons fait a marqué et marque le paysage de la ville, son histoire. J’estime aussi que nos réalisations en faveur des enfants et que notre politique sociale sont dignes d’intérêt. Enfin, ce que j’aimerais qu’il reste dans les souvenirs, ce sont nos efforts à tous pour donner espace et matière à la démocratie locale.

Les élus ne doivent pas être inféodés aux partis La municipalité, c’est le gouvernement de la ville.

Le Conseil municipal en est le parlement qui décide en dernier ressort et sanctionne par là-même la municipalité. Il ne peut être confisqué par les partis (…)

Des changements doivent intervenir dans la composition des conseils municipaux. Là encore, trop souvent, l’appartenance politique prime sur le lien social effectif avec la population et la compétence. Bien sûr, il faut être d’accord sur les grands choix de politique municipale et le programme. Mais une fois cela acquis, c’est la participation active et compétente à la vie locale, à travers une association, une activité, une fonction qui doit être le critère de choix d’une candidature et non exclusivement l’activité au sein d’un parti. (…)

Le 14 juillet 1996, Marcel Trigon accueille le président d’Afrique du Sud, Nelson Mandela, en visite à Arcueil pour honorer la mémoire de Dulcie September.

(1) Marcel Trigon, Retour aux sources.

Lettre à mon fils. Éd. Le temps des cerises.

ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012 | 7

juillet et août 2012 Événement Carnet de route du maire Clin d’œil

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Vues – In situ Marché éphémère Exposition subtile Fête des enfants 12 heures du basket

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Actualités Circulation et aménagements Quartiers et voisins en fête Prix de fin d’année Un mot spectaculaire Un lieu insolite Deux ruches sur le toit de la mairie Les conteneurs enterrés arrivent

Hommage à Marcel Trigon, maire d’Arcueil de 1964 à 1997

Arcueil perd un homme d’exception | 4 | Événement |

Daniel Breuiller, maire d’Arcueil : « Notre ville est en deuil.

Avec la disparition de Marcel Trigon, c’est une page de l’histoire de notre ville qui se tourne, mais sa trace est présente, tant il a façonné notre ville. »

En plein dans le miel !

Centrale Son et lumière et célébrités

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Découvertes CG

Autoroute du sud : épopée et actualité | 22 Exclusivité ANC : on a retrouvé la chronique des premiers Jeux olympiques | 24 Concours photo | 26

Célèbres et lumineux

Expression des groupes Textes des groupes politiques municipaux

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Arcueil, à travers ses personnages célèbres, le dernier son et lumière présenté par l’association Arcueil Animation, a ravi 1 500 spectateurs.

C’est vous qui le dites Hommage à Rosa Hazenpouth et à Dominique Gannat Quiz olympique

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Événement Les résultats des élections législatives | 33

Pratique Explications du dispositif canicule

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ANC/Arcueil notre cité mensuel d’informations locales et municipales Rédaction : 10 avenue Paul Doumer 94114 Arcueil cedex Tél. : 01 46 15 09 56 Télécopie : 01 46 15 09 51 Courriel : communication@mairiearcueil.fr Directeur de la publication : Daniel Breuiller, maire d’Arcueil Adjointe au maire, chargée de la communication : Marie-Pierre Reynaud Directeur de la rédaction : Laurent de Villepin Rédaction : Philippe Lorette (journaliste territorial) SR/Editing : Philippe Lorette

Ont collaboré à ce numéro : Sandra Deruère, Tristan Gaguèche, Colline Gori, et Kevin Gouttegata Graphisme : Gilles Vérant Photos : la rédaction, et Éric Demare (responsable photo : Philippe Lorette) Une : photographies DR et Philippe Lorette Secrétariat : Christine Penchemel Régie publicitaire : Echom – regie@lecho.com Impression : Alliages C.I., Gentilly (13 000 exemplaires) Distribution : Proximes communication

Deux ruches viennent d’être installées sur la terrasse de l’hôtel de ville. 25 000 abeilles pour combien de kilos de miel ?

Retour à Athènes, en 1896 | 24 | Découvertes |

Les XXXe Jeux olympiques seront ouverts le 27 juillet à Londres.

ANC vous propose un voyage en… 1896 à Athènes, où les premiers Jeux de l’ère moderne débutèrent le 6 avril, guidés par la devise « Citius, Altius, Fortius » (« Plus vite, Plus haut, Plus fort »), inventée à Arcueil le 7 mars 1891 par le père dominicain Henri Didon.

Après ce voyage, rendez-vous en fin de journal pour un quiz qui peut vous rapporter quarante points et une médaille d’or !

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Hommage à Marcel Trigon (1935 – 2012)

Les résultats des élections législatives | 33 | Dispositif canicule :

veille saisonnière et télé-assistance | 34 | Dans le prochain numéro (distribué à partir du 3 septembre) :

grand dossier sur les transports

8 | ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012

carnet de route

Après les élections…

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Daniel Breuiller, maire d’Arcueil, conseiller général La présidentielle et les législatives ont sonné la fin du sarkozysme . Je m’en réjouis, car ce système s’inspirait d’une idéologie ultralibérale et d’une conception régressive du pouvoir personnel opposé au collectif républicain.

Pour autant, la réussite de la gauche n’est pas écrite dans son succès électoral. Le parti socialiste détient la majorité absolue à l’Assemblée, mais il est impératif que l’ensemble des forces de gauche et démocratiques soient mises à contribution pour la mise en œuvre des réformes. L’expérience prouve qu’il n’y a rien de bon à attendre de l’hégémonisme comme de l’entre-soi, et tout à gagner du pluralisme de la gauche ! De même, si elle ne veut pas connaître les déboires vécus dans le passé, la gauche devra travailler avec les syndicats, les associations, les acteurs de la société civile…. On ne gouverne pas un peuple contre lui-même, ni même en son nom, mais avec lui. Par exemple, les changements nécessaires dans l’éducation nationale n’aboutiront pas s’ils ne sont pas élaborés dans l’écoute et le dialogue avec les enseignants et les parents d’élèves.

En tant que maire, l’ouverture politique et la participation des citoyens constituent ma ligne de conduite. S’agissant des rapports entre l’État et les collectivités locales, j’ai bon espoir que nous entrions dans une nouvelle dynamique beaucoup plus constructive.

D’abord parce que le parcours politique de François Hollande est justement marqué par son enracinement local. Ensuite, parce que la création d’un ministère de l’Égalité des territoires et du Logement confié à mon amie Cécile Duflot est un très bon signe qui ouvre en particulier une nouvelle façon d’entrevoir la construction du Grand Paris, non pas contre mais avec les élus locaux.

Les Arcueillais le savent : j’ai soutenu Christian Métairie dans notre circonscription, tout en reconnaissant les qualités de Jean-Yves Le Bouillonnec. Ce choix reflétait l’amitié et la confiance que je porte à mon premier adjoint, et le soutien aux idées fortes que sont pour moi la démocratie participative et l’écologie politique, ce mariage du social et de l’environnemental. Dans un monde fini, la croissance ne peut pas être infinie et la richesse ne peut pas être accaparée par quelques-uns. Je suis persuadé que c’est par la transition écologique que nous pourrons sortir du cercle des crises à répétition qui minent notre société.

Dans tous les domaines, chacun voit bien que les vieilles recettes ne marchent plus. Alors, oui, maintenant, osons le changement !

Clin d’œil J’interromps exceptionnellement la forme traditionnelle de ce carnet de route parce que des ennuis de santé (1) m’ont obligé à réduire mes activités et sorties durant quelques semaines. Je le regrette d’autant plus que le mois de juin est celui des fêtes des écoles, des associations, des quartiers… Autant d’occasions de rencontres sympathiques et intéressantes avec de nombreux Arcueillais. J’ai tout de même pu assister au son et lumière monté par Arcueil Animation, pour lequel se sont investies plusieurs dizaines d’habitants. Ils méritent félicitations et remerciements pour ce spectacle qui a rencontré un beau succès deux soirs de suite. Je salue aussi tous ceux qui, dans les fêtes d’école et animations associatives, nous ont offert un mois de juin chaleureux malgré une météo peu clémente.

Voici le temps des vacances. Pour ceux qui n’auront pas la chance de partir, ou trop peu de temps, nous avons renforcé le dispositif O’Quai d’Arcueil qui propose un copieux programme d’activités pour tous les âges et pour tous les goûts. Près de 400 enfants et adolescents (record battu !) profiteront des séjours vacances sélectionnés et subventionnés par la Ville, nos centres de loisirs accueilleront les petits Arcueillais tout l’été, et nos animateurs en amèneront plus d’une centaine en séjour camping. Dernier antidote au poison de l’isolement et du désœuvrement : les excursions d’une journée à la mer ou dans des sites touristiques proposées par Arcueil Animation. Bon été à tous !

(1) J’ai souffert d’une déchirure de la rétine, affection qui s’attaque couramment aux myopes de plus de cinquante ans… J’en profite pour remercier les Arcueillais qui m’on fait part de leur inquiétude. Qu’ils se rassurent : les choses s’arrangent doucement mais sûrement.

Dernière minute – L’inspection académique vient de m’informer que l’octroi par le ministère de treize postes supplémentaires d’enseignants du primaire dans le Val-de-Marne permettait d’annuler la fermeture programmée d’une classe de maternelle à l’école Jules Ferry. La mobilisation exemplaire des parents et des enseignants n’a pas été vaine.

Mais il reste à obtenir le maintien de la classe d’adaptation pour les élèves en difficulté.

ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012 | 9

Vues

In situ

16e Prix Antoine Marin (jeunes plasticiens)

01/06 Surréaliste

CG

C’est au jeune Suisse de 34 ans Léopold Rabus, parrainé par Vladimir Velickovic, que Philippe Marin a remis vendredi 1er juin le 16e Prix Antoine Marin (doté de 10 000 euros). Ce jury était composé des plasticiens François Arnal, Yves Guigon, Gabriela Morawetz, Mitsouko Mori, Xavier Pigeron et du maire d’Arcueil, Daniel Breuiller. Il a décerné le deuxième prix (2 000 euros) à Grégory Derenne parrainé par François Boisrond et le troisième (1 500 euros de matériel) à Sonia Burel, parrainée par Antonio Segui.

M. Breuiller a remis pour la première fois le prix spécial de la Ville d’Arcueil (d’un montant de 2 000 euros) à Julien Spianti, poulain de Herman Braun-Vega.

Originaire d’une famille d’artistes peintres de Neufchâtel, le lauréat du Prix Marin 2012 a délaissé les cours d’art dramatique pour s’adonner à l’art pictural. Il fait partie du mouvement des Surréalismes, dont l’exposition itinérante était à Belgrade (Serbie) en juin dernier. « Ce que j’aime, c’est associer des temps différents, tente-t-il d’expliquer. Comme si ma main [celle qui est représentée sur son tableau] était peinte le jour et le reste la nuit. » À noter la présence amicale ce 1er juin de l’ancien ministre de la Culture, Alain Toubon, venu encourager son petit-fils, Thomas Dreyfuss. ■ CG

07/06 Bio

Photos CG

CG

SD

Marché éphémère

Près d’une centaine d’Arcueillais ont participé au deuxième marché éphémère organisé jeudi 7 juin par la Maison des Solidarités et l’Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) Les paniers d’Arcueil. Ouvert à tous, ce rendez-vous annuel invitait chacun à la rencontre et au partage autour d’un apéritif dînatoire gracieusement offert. Outre les fruits et légumes réservés aux trente-cinq adhérents de l’Amap arcueillaise, de nombreux produits bio et locaux étaient en vente : miel de Cachan, olives, vins, chocolats et autres produits de La Bulle, la boutique bio de Gentilly, œufs et poulets, safran, confitures et gelées du Loir-et-Cher. Une initiative très conviviale, vouée à se renouveler et à accueillir toujours plus de producteurs et d’artisans locaux. ■ CG

08/06 Subtile Exposition des gravures de Florence Guiraud

10 | ANC // Arcueil Arcueil notre cité notre cité n° n° 229 229 juillet juilletetetaoût août2012 2012

(1) etrbalistic.free.fr ; etrbalistic@free.fr ; tél. 01 45 46 51 64.

(2) Aux éditions du Seuil Jeunesse.

CG

CG

Pour sa quatrième exposition de l’année, l’atelier de gravure ETR Balistic Graphique(1), situé 5 avenue de la Convention, a choisi de présenter l’œuvre tout en subtilité de l’Arcueillaise Florence Guiraud, illustratrice de très nombreux ouvrages pour la jeunesse depuis trente ans.

Cinquante pointes sèches et aquatintes étaient exposées, dont quelquesunes colorées à l’encre, procédé utilisé par l’artiste pour illustrer Les Cygnes sauvages d’Andersen(2).

Florence Guiraud fréquente l’atelier depuis cinq ans, mais elle regrette qu’il ne soit pas assez visible de l’extérieur. « J’aime le lieu, les échanges entre graveurs, la surprise quand on soulève la feuille après la presse, s’enthousiasme-t-elle. Il n’y a pas besoin de savoir dessiner. La gravure, c’est une vraie cuisine. » L’exposition est à découvrir jusqu’au 12 juillet, les lundis, mardis et jeudis, de 14h à 18h, 5 avenue de la Convention. ■ CG

Fête sportive des enfants

09/06 Marrante

CG

Photos SD

CG

à l’occasion du 121e anniversaire de la devise olympique « Citius, Altius, Fortius » (« Plus vite, Plus haut, Plus fort ») que l’on doit au père Henri Didon (1840 – 1900), directeur de l’ancien collège arcueillais Albert-le-Grand, les jeunes pousses étaient conviées par le Cosma à aller plus vite, plus haut et plus fort. Sumo, aïkido, tir à l’arc, course d’obstacle, basket-ball et autres activités sportives et ludiques – sans oublier le goûter final – étaient proposés aux 3-12 ans, dans le cadre de la « fête des enfants », organisée samedi 9 juin au stade Louis Frébault. « Moi, ce que j’ai préféré, c’est le sumo, lâchait Rayan, 8 ans. C’était trop marrant, on avait du mal à bouger avec le gros ventre qu’on nous faisait porter. » « Et moi, le ring olympique, enchaînait son copain Théo. On pouvait se taper dessus avec les gants de boxe gonflables. » Vraiment fortius ! ■ SD

16/06 Familiales

CG

« Les 12 heures du basket »

Le club de basket-ball du Cosma tenait sa fête de section annuelle le samedi 16 juin au gymnase JeanPierre Ducasse. Il y a reçu le label « école française de mini-basket » décerné par la Fédération française, qui récompense ainsi la qualité de formation des plus jeunes. Les festivités ont débuté dans la foulée. Au menu de ces « 12 heures du basket » : matchs entre les adhérents de la section, les parents et l’encadrement, remise de récompenses, concours de lancers francs ou encore jeux vidéo. « J’accompagne mon fils dans sa passion, racontait Joël Minin, 46 ans. J’observe, j’encourage et j’essaie de comprendre, car je n’y connais rien. Les jeunes aiment venir à cette fête, parce qu’ils savent qu’ils joueront longtemps. » Puis la soirée s’est déroulée autour d’un barbecue jusqu’à deux heures du matin. L’organisation était assurée par les bénévoles du club. « C’est une des finalités de la saison et presque une réunion de famille », commentait la secrétaire du club, Valérie Seïte.

■ KG

ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012 | 11

Actualités

quartiers

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Les avenues Lénine et Jaurès en chantier cet été Joliot-Curie

Les travaux d’aménagement de voirie annoncés dans le secteur Laplace/Lénine/Voltaire/ Jaurès* ont débuté il y a quelques semaines par la sécurisation des carrefours Laplace/Lénine ① et Laplace/Jeanne d’Arc ②.

Cette première étape va maintenant être suivie par celle du réaménagement du tronçon sud de l’avenue Lénine ③ et de l’avenue Jean Jaurès ④. Concrètement, jusqu’à la mi-août, le tronçon Lénine va faire l’objet d’aménagements provisoires, pour une phase de test : suppression d’une voie de circulation pour permettre la création de deux pistes cyclables (une montante et une descendante) ; mise en place d’une chicane pour ralentir les véhicules.

L’avenue Jean Jaurès quant à elle sera mise en sens unique dans la deuxième quinzaine du mois d’août.

Les places de stationnement – situées actuellement sur le trottoir – seront déplacées sur la chaussée, réduite de ce fait à une voie de circulation. Cette nouvelle configuration libèrera de la place pour les piétons qui marcheront plus confortablement sur des trottoirs élargis.

■ Laurent de Villepin

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* Voir le plan d’ensemble dans ANC/Arcueil notre cité n°224 février 2012, p.12 ou sur le site arcueil.fr, rubrique « la ville », onglets « environnement » et « cadre de vie ».

Carrefours Carrefourssécurisés sécurisés

Voiries Voiriesréaménagées réaménagées

Sens Sensactuels actuels de decirculation circulationmodifiés modifiés

La pelouse fait le plein La fête organisée samedi 2 juin par l’assemblée du quartier Jules Ferry a battu son plein sur la pelouse du conservatoire, sur laquelle était dressée une authentique tente de trappeur. Les plus

jeunes ont pu faire un tour en calèche et à dos d’âne, s’adonner à des jeux d’adresse et profiter des talents de prestidigitateur de l’incontournable Gérard Alexandre.

Après l’apéro sur l’herbe, les crêpes des P’tits Ateliers d’Art, le barbecue géant et

12 | ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012

la ruée vers les pâtisseries « maison », cette fête familiale et multiculturelle s’est achevée par la prestation de l’orchestre de rythm’ and blues le New Blues Band de l’Arcueillais Didier Berger (1). ■ CG (1) De nombreuses photos sont visibles sur le Net à l’adresse http://assemblee-ferry-arcueil.weebly.com/.

Pjotos CG

Jules Ferry

Quartiers

Actualités

« Bonjour voisins ! » mieux

que les bonjours-bonsoirs En juin, près de six cents personnes ont participé à la fête des voisins, intitulée à Arcueil « Bonjour voisins ! ». Un vrai besoin pour un vrai plaisir.

« Les habitants reprennent possession de l’espace public pour en faire un lieu d’animation sociale », énonce Farid Benhadou, responsable de la Mission citoyenneté à la Mairie. Et de développer un peu moins froidement : « Cela contribue au mieux vivre ensemble. Faire que l’autre existe et fasse partie de notre quotidien. On fait plus attention à lui et cela crée de la solidarité. » Ce qu’illustre Louise Secondé, 90 ans,

par une anecdote : « Une année où il faisait froid, un voisin m’a prêté des gants. » La doyenne du quartier habite la rue d’Estienne d’Orves depuis soixante et un ans : « Je viens tous les ans depuis que la fête existe. D’habitude, on s’aperçoit et on se dit juste bonjour. Là, on se retrouve. » La météo bienveillante de ce vendredi 1er juin a sans doute renforcé un succès grandissant d’années en années.

Il semble que les voisins aient un solide désir de tisser des liens. Cette occasion influe sur leurs relations, et peut même aider

à régler ou à se préserver des conflits.

Sheherazade Bouslah, 37 ans, habitante de la cité paysagère de la VacheNoie analyse : « On n’a pas tous le même rythme. On voit ici des gens que l’on ne croise pas souvent. On s’est vu et on a partagé quelque chose, cela contribue à une meilleure entente. On est plus à l’aise ensemble après ça. » ■ Kevin Gouttegata

Le partage est au cœur de l’événement à la résidence Émile Zola.

Participation record 6e édition à Arcueil.

15 fêtes de voisins recensées durant le mois de juin, dont 8 le vendredi 1er.

4 nouveaux lieux de fête recensés dans la ville.

Plus de 600 participants au total (environ 300 en 2011).

Les enfants, trop heureux de veiller un peu plus tard dehors, s’en donnent à cœur joie.

Les ballons ont eu un grand succès. Ici, séance peinture rue d’Estienne d’Orves.

Photos KG

Créatrice de solidarité

KG

L

a « fête des voisins » a battu son plein vendredi 1er juin dans les quartiers de la commune. Même si l’initiative arcueillaise « Bonjour voisins ! » se démarque de l’événement national, car elle ne se limite pas à une date fixe.

Libre aux habitants de planifier leurs réjouissances à un autre moment du mois de juin, et même de l’année.

La Mairie fournit affiches, ballons, tee-shirts et le cas échéant livre des tables ou ferme des rues. Ce soutien est plutôt un accompagnement ; la Ville d’Arcueil tient à laisser les citoyens être acteurs de l’événement. La logique est celle d’un repas de voisinage, ce sont donc les habitants qui organisent.

Chacun apporte de quoi se restaurer, ce qui favorise le mélange des cultures et des saveurs : du cake aux olives, aux beignets de crevette vietnamiens, en passant par des samoussas indiens ou du pissa, jus de fruits sénégalais très sucré.

Ambiance chaleureuse à la cité paysagère de la Vache-Noire.

ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012 | 13

Actualités

En court

Un prix

Un autre prix

Le roman francophone d’Arcueil 2012…

Valeurs humaines Dulcie September 2012

(1) Aux éditions Arléa.

Zoé Gobe, Maugan Gheysens et Phanélie Eloundou iront en Afrique du Sud cet été

SD

Le jury comprend des employés et des adhérents de la médiathèque municipale. De gauche à droite, assises : Alice Rottier, Samia Garnier, Marie-Blanche Gérin-Biancardi ; débout au premier rang : Laurent Daudey, Gaby Jacobus-Baudier, Christine Chaudron, Elisa Mc Donald ; debout au second rang : Geneviève La Duca, Odile Maussion, Françoise Rupert, Wahed Allouche, Sylvie Le Fellic.

L’autre Chloé

KG

Un film

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SD

… a été décerné le 19 juin par la médiathèque municipale Louis Pergaud à Hélène Gestern pour Eux sur la photo (1).

Pour la septième édition de ce prix, comme pour les précédentes, dix romans publiés en français étaient en compétition. Le roman d’Hélène Gestern raconte le parcours d’une jeune femme à la recherche de la vérité sur sa mère, morte quand elle avait trois ans, jusqu’à en faire paraître une photo dans un quotidien. « J’ai été très impressionnée par la capacité de l’auteure à décrire les photos par lesquelles débute chaque chapitre. C’est très minutieux, franchement c’est une merveille », admire la jurée Sylvie Le Fellic. « Au fur et à mesure de l’histoire, des secrets se dévoilent, ajoute sa consœur Marie-Blanche Gerin-Biancardi. Eux sur la photo a des allures de roman policier. » Comme chaque année, l’ouvrage primé sera offert aux nouveaux inscrits de la médiathèque, et la romancière sera invitée à rencontrer les Arcueillais à l’automne prochain. ■ Sandra Deruère

« Je n’arrive pas à y croire ! » « C’est pas vrai ! » « C’est génial ! » Émus aux larmes, les trois nouveaux lauréats du Prix des valeurs humaines Dulcie September peinent à réaliser ce qu’ils viennent d’entendre.

Non seulement, Zoé Gobe, Maugan Gheysens et Phanélie Eloundou, trois élèves de la sixième solidaire, ont remporté ce concours, organisé chaque année depuis 2009 par le collège d’Arcueil, en partenariat avec l’ambassade d’Afrique du Sud, mais, en plus – et surtout –, ils iront en Afrique du Sud du 4 au 12 août (1), invités par l’ambassade. À peine remis de leurs émotions,

Samedi 16 juin, l’Espace Jean Vilar projetait L’autre Chloé.

Ce film retrace le parcours de l’ancienne vice-championne d’Europe (en 2008) et du monde (en 2009) de boxe française, Chloé Cabarrecq, alors licenciée au Cosma.

Le réalisateur Emmanuel Breton et la boxeuse étaient présents (photo ci-contre).

Ils ont pu répondre aux questions de la quarantaine de spectateurs venus assister à la projection. « Il y avait de l’échange, cela

ils expliquent leur projet : « On devait réaliser deux panneaux. On a choisi d’en faire un avec des messages à partir des lettres du mot « solidaire », et un autre sur nos visites à la Maison des Solidarités et sur le comité d’Arcueil de la fédération Ifafe (2). On les a décorés avec du tissu aux couleurs de l’Afrique du Sud. » Après l’incrédulité, place à l’impatience de réaliser ce beau voyage.

■ Sandra Deruère (1) Dans le cadre de l’année de la France en Afrique du Sud. (2) Initiatives des femmes africaines de France et d’Europe.

Tél. 01 49 69 06 26. ifafe@wanadoo.

fait vivre le film. Les gens étaient captivés, c’est positif », constatait le cinéaste.

Le film tente de poursuivre sa carrière de festivalier après avoir été primé aux Escales Documentaires à La Rochelle, dans la catégorie des documentaires jeunesse.

Il sera mis en ligne (1) d’ici quelques mois, après d’autres projections et une éventuelle diffusion à la télévision. ■ KG (1) www.manubreton.com (une bande annonce est déjà disponible).

en court

Actualités

e u e i l n a b Un mot

Photos PhL

DR

Attesté dès la fin du XIIe siècle, le mot « banlieue » a pour racine celui de « ban », terme féodal d’origine franque qui désigne la loi du seigneur et le territoire sous sa juridiction – territoire d’une ou plusieurs lieues (une lieue équivalant à peu près à quatre kilomètres).

Après trois lectures en avant-première lors de la fête du Chaperon-Vert, la fresquespectacle urbaine Ma banlieue, mon pari (1), écrite et mise en scène par Dominique Falcoz du Théâtre de la Nuit, a été présentée deux fois à l’Espace Jean Vilar vendredi 15 juin devant des salles combles.

Mêlant histoire et témoignages d’habitants, filmés ou non, les différents tableaux y évoquaient l’essor et les transformations de la banlieue, de la préhistoire à nos jours. La narratrice Dominique Falcoz s’était allié la participation d’artistes de talent : Pascale Valenta, chanteuse à la voix exceptionnelle, les musiciens Cool Jam et Jeff Ludovicus et les comédiens Isabelle Ben Soussan et Jean-Claude Grinevald.

Huit jeunes apprentis récitants arcueillais âgés de 8 à 14 ans participaient également à l’aventure : Anna-Laetizia Chaillé, Gébraïl Guermit, Lou Rueff, Melvin Hotin, Rosa Mège, Tom Gillot et Zoé Fluchart. Un bel hommage à la banlieue et à ceux qui l’ont faite, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs. ■ Colline Gori

(1) Le DVD du spectacle est à commander à contact@audeladuperiph.fr. L’ensemble des témoignages sera édité à l’automne.

Un lieu

Salades, pommes de terre, fraises, tomates, lavande composent le potager de la médiathèque municipale Louis Pergaud.

Baraka Hamada, 39 ans, déjà entourée de plantes dans son bureaux, a eu l’idée il y a un peu plus d’un an d’installer

Photos KG

La terrasse du deuxième étage de la… médiathèque balcons. Ils ne pensent pas qu’on peut récolter des légumes dans des pots », argue la bibliothécaire-jardinière.

■ Kevin Gouttegata

verdure et plantations sur la terrasse du deuxième étage, que les enfants peuvent régulièrement visiter. « C’est pour leur montrer comment ça pousse. Tout le monde n’a pas un jardin. Et puis cela peut donner des idées aux gens pour leurs

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Actualités

développement durable

Arcueil fait son

miel

Après l’hôtel à insectes construit à ses pieds, l’hôtel de ville devient un hôtel à abeilles !

Mais pas de panique, ces messagères de la biodiversité sont logées sur le toit.

Rendez-vous en juin 2013 pour la première récolte de miel arcueillais.

A

près le jardin sur le toit (du centre commercial La Vache Noire), Arcueil innove une fois de plus avec le rucher sur le toit (de l’hôtel de ville). Depuis la fin du mois de mai, la terrasse de la mairie abrite deux ruches, soit 25 000 abeilles (15 000 dans l’une et 10 000 dans l’autre) disposant d’une vue imprenable sur l’aqueduc, les appétissants tilleuls environnants et tout ce qui fleurit à deux kilomètres à la ronde. Bientôt, une fois les deux ruches arrivées à maturation, on comptera (façon de parler) 90 000 abeilles au total !

Soucieux de « favoriser le développement durable, la présence de la nature en ville et la réduction des produits phytosanitaires », Christian Métairie, premier adjoint au maire, chargé du développement durable et promoteur de ce projet, a confié la délicate « mission abeilles » aux Butineurs du Val-de-Bièvre.

Née à Gentilly en 2010 pour installer dans le parc du Coteau un rucher destiné aux habitants du quartier, cette association a pour vocation l’apiculture et la biodiversité urbaine.

Buckfast, race hybride et travailleuse

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200 euros le kilo d’abeilles Combien ça coûte ? 300 € la ruche, comprenant 1 reine, 1,5 kg d’abeilles disposées sur 5 cadres, dont 2 avec du miel et du pollen, et 3 avec du couvain (œufs et larves d’abeilles). Sur les 50 000 abeilles d’une ruche, 10 % seulement sont des mâles. Après avoir été fécondée par plusieurs mâles, la reinemère pond 1 000 œufs par jour. ■ CG

Photos CG

Les Butineurs du Val-de-Bièvre multiplient expositions, visites dans les écoles et autres événements festifs. Présidé par Daniel Failler, thérapeute alcoologue à la retraite et humaniste au service de la nature, le groupe compte aujourd’hui une cinquantaine d’adhérents des sept villes de la communauté d’agglomération, dont une dizaine d’Arcueillais. « La fonction essentielle des abeilles, c’est la pollinisation pour permettre la reproduction des fleurs. En buvant leur nectar, elles transportent le pollen au passage, rappelle clairement M. Failler.

Ce nectar est ensuite transformé en miel par les enzymes de l’abeille. » Ce passionné, qui connaît le nom et le chant de tous les oiseaux des environs, aimerait que les particuliers imitent le service Parcs et Jardins et cessent d’utiliser des pesticides. « Car en butinant, les abeilles en absorbent. » Qui voudrait consommer du miel empoisonné ?

Les abeilles choisies pour Arcueil sont des Buckfast, une race hybride sélectionnée pour sa faible agressivité et sa capacité à produire davantage de miel. L’an dernier, une seule ruche mature du parc du Coteau, qui en compte six aujourd’hui, a permis de récolter trente kilos de miel. Il ne reste plus qu’à espérer que le printemps prochain soit ensoleillé pour que le miel coule à flots.

■ Colline Gori

Fin mai, deux ruches, abritant 25 000 abeilles, ont été installées sur le toit de l’hôtel de ville.

Contact Les Butineurs du Val-de-Bièvre, tél. 06 72 91 63 04.

« Grandiose ! » C’est le qualificatif qui revenait le plus souvent dans les commentaires du public, à la sortie du son et lumière proposé par l’association Arcueil Animation vendredi 1er et samedi 2 juin (1), au Jardin sur le toit du centre commercial La Vache Noire.

Après Arcueil au fil du temps en 2006 et L’Affaire du bal des lavandières en 2008, le troisième son et lumière créé par cette association portait sur les personnages célèbres ayant vécu ou travaillé à Arcueil à un moment de leur vie.

Tels le père Henri Didon, à qui l’on doit la devise olympique « Citius, Altius, Fortius » (« Plus vite, Plus haut, Plus fort »), l’aviatrice Adrienne Bolland, la première femme à franchir la cordillère des Andes, les poètes de la Pléiade parmi lesquels Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay ou Jean-Antoine de Baïf, la famille Raspail, Marie Curie, Erik Satie bien sûr, Jean-Paul Gaultier aussi…

Tableau d’ouverture, présentation de quelques personnages célèbres d’Arcueil : Pierre de Ronsard, Claude Berthollet, Benjamin Raspail, le père Henri Didon, Marie Curie, Julio González et Adrienne Bolland.

(1) 1500 personnes au total ont assisté aux deux représentations du spectacle.

(La suite en page 19)

ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012 | 17

En fond : feu d’artifice lors d’un pique-nique royal organisé sur les bords de la Bièvre, pour la cousine de la petite-fille de Louis XIV. 1. Les poètes de la Pléiade se réunissent régulièrement à Arcueil, parmi lesquels Pierre de Ronsard, Jean-Antoine de Baïf et Etienne Jodelle.

2. De nombreux artistes ont installé leur atelier à Arcueil, parmi lesquels le sculpteur Louis Derbré, mort en août 2011.

3. Parmi les artistes qui se sont installés à Arcueil, le peintre Antonio Seguí vit aujourd’hui dans l’ancienne propriété d’Émile Raspail.

4. Aujourd’hui dans une salle de classe d’Arcueil : les élèves présentent un exposé sur leurs célèbres ancêtres.

5. Marie-Claude Vaillant-Couturier, résistante, est déportée à AuschwitzBirkenau en 1943 avec 230 autres femmes. Elle fera partie des 49 survivantes.

6. La famille Cauchy fuit Paris où la révolution gronde, pour se réfugier à Arcueil.

7. Jugement du marquis de Sade après l’agression de Rose Keller, qu’il a torturée dans sa maison d’Arcueil.

8. Napoléon (au centre) rend visite au mathématicien, astronome et physicien Pierre-Simon de la Laplace (à droite) et au chimiste Claude-Louis Berthollet, qui vivent dans des maisons voisines à Arcueil.

9. Biplan avec lequel Adrienne Bolland a franchi la cordillère des Andes.

10. Arrivée d’un train de déportées à Auschwitz, parmi lesquelles MarieClaude Vaillant-Couturier.

11. L’actrice jouant le rôle d’Adrienne Bolland à sa sortie de scène.

12. Les acteurs jouant le rôle du père Henri Didon et de Claude Berthollet se préparent dans les coulisses.

13. Pierre de Ronsard et sa muse dans les coulisses.

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(Suite de la page 17)

Leur histoire était relatée par de jeunes écoliers arcueillais, descendants de ces illustres personnages, qui présentaient leurs ancêtres à la classe, au travers d’exposés. « L’école a servi de fil conducteur entre ces personnages qui appartenaient à des époques différentes », souligne l’auteur et metteur en scène Dorian Bedel. Et qui dit époques différentes, dit également costumes et décors différents : au total près de trois cent quatre-vingts habits et une quinzaine de tableaux.

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62 acteurs, 380 costumes

« Tout était très réussi, on a vraiment passé un excellent moment », commente Lorette Miagoux. « J’ai appris plein de choses sur l’histoire d’Arcueil, alors que j’y ai vécu pendant vingt-deux ans », ajoute Sylvie, venue spécialement de Seine-et-Marne pour assister au spectacle.

Même enthousiasme chez les soixante-deux acteurs, enfants et adultes. « Pour les autographes, merci de faire la queue par ici », plaisante l’un d’eux, tandis que d’autres échangent leurs impressions. « Je suis très content du résultat, car nous avons eu peu de répétitions sur site, note avec soulagement Dorian Bedel. Et il a fallu faire pas mal d’ajustements de dernière minute. » Des soucis très vite oubliés, lorsqu’ont retenti les applaudissements nourris du public. Après un peu de repos, l’association s’attellera à la préparation du prochain son et lumière, qui aura lieu cet automne pour les quatre cents ans de l’aqueduc. ■ Sandra Deruère

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Photographies Germàn Guzmàn N

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Actualités

Gestion des déchets

Nouveau : des conteneurs enterrés pour les ordures ménagères Dès septembre, Arcueil et Gentilly deviennent villes pilotes du Val-de-Bièvre pour les conteneurs enterrés d’ordures ménagères.

Une opération menée par la Communauté d’agglomération et destinée à améliorer le tri et la qualité de vie de chacun.

F

Près des immeubles Le système n’est rien d’autre que celui des conteneurs de verre, étendu aux autres déchets. Grâce à sa mise en place, le camion poubelle passera deux fois par semaine au lieu de trois aujourd’hui.

D’ici 2015, 44 conteneurs en acier de 5 mètres cubes chacun vont être enfouis près des immeubles. Seule la partie comprenant la trappe d’accès est émergée.

Conçus comme d’énormes vide-ordures, ces conteneurs de verre, carton et ordures ménagères seront placés côte à côte. « Ils seront implantés en limite de voirie et au niveau du trottoir pour que le camion puisse y accéder », précise-t-on à la Communauté d’agglomération.

En fonction de ses habitudes de vie, chaque résident aura le choix entre deux conteneurs placés à droite ou à gauche de sa porte d’immeuble. « On a tendance à moins garder les ordures que l’on peut jeter au passage, en allant à son travail ou au supermarché, expliquent les techniciens. Ils seront donc placés sur des parcours logiques. Mais il nous faut trouver des emplacements où il n’y a pas de réseau souterrain (câble électrique, éclai-

Un exemple d’insertion de conteneurs à ordures ménagères dans la cité du ChaperonVert (montage photographique ci-contre) et plus généralement dans le paysage urbain.

Quelques chiffres

44 conteneurs sont enfouis jusqu’à 3 mètres de profondeur et implantés à 50 mètres maximum des immeubles. Ces conteneurs se présentent sous la forme de bacs en acier de 5 m3 (1,70 m X 3 m).

Le volume de chaque bac de récupération est de 80 litres. La trappe d’accès se situe à environ 70 cm au-dessus du sol. CG rage public, assainissement, alimentation en eau, gaz, câblage numérique ou chauffage urbain). » Les premiers trous seront creusés cet été sur quatre sites de l’extension du Chaperon-Vert, place Marcel Cachin (future rue Matoub Lounès), devant le bâtiment HU (future rue Alice Milliat) et aux abords du bâtiment B de la VacheNoire.

Des locaux communs libérés Le dispositif devrait être mis en place pour l’arrivée des nouveaux habitants du site Curie prévue pour le 1er octobre, puis pour celle des habitants de la rue de la Villa Mélanie (diagonale qui traverse

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Photos DR

inies les descentes au sous-sol pour y déposer ses déchets. Finis les risques d’incendie. Finis les couvercles trop lourds à soulever.

Et pour les gardiens, terminée la corvée des bacs roulants à sortir, rentrer et nettoyer.

C’est hors des immeubles que tout – ou presque – se passera désormais, pour un certain nombre de résidents du Chaperon-Vert et de la Vache-Noire qui vont inaugurer un système de conteneurs enterrés, et ce, dès le mois de septembre.

Il s’agit là d’une opération pilote menée par la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre (CAVB), en charge de la collecte des ordures ménagères (1) depuis huit ans. Mais c’est un procédé qui fait déjà ses preuves depuis cinq ans à Antony (Hauts-de-Seine), Massy (Essonne) et dans le quartier de la Grande Borne à Grigny (Essonne). Et sans taxe supplémentaire pour les bénéficiaires.

l’ancien groupe scolaire) fin 2012. Et ainsi de suite, au fur et à mesure du réaménagement des voies, jusqu’à la fin des travaux de réhabilitation.

Dès le mois de septembre, des ambassadeurs du tri viendront expliquer la technique et la méthode aux habitants concernés. « Ce système ne présente a priori que des avantages, se réjouit Christian Métairie, vice-président de la CAVB, délégué à la collecte et à la valorisation des déchets. On réduit ainsi la fréquence des collectes. Les camions passent moins souvent, ce qui fait des économies.

Et cela libère des locaux dans les bâtiments, par exemple pour ranger les poussettes. » ■ Colline Gori (1) Seuls les encombrants restent à la charge des Mairies.

SPORT

Actualités

Sportifs à l’honneur Cent cinquante sportifs ont été médaillés par la Ville d’Arcueil le 29 juin au gymnase Jean-Pierre Ducasse.

Micheline BEAUMONT

membre du comité directeur depuis la création du Cosma en 1958, vice-présidente du Cosma depuis 1987

Équipe féminine de football

(finaliste du Challenge Passion J.O. 94) : Fatoumata DEMBELE, Tabita NZANZALA, Tiavo RANDRIANISA, Tess LECHALARD, Thanya RIVAS BOURSIER, Héloise BOURLAT, Cloé MADIBAT, Noella DOUMA, Kenza AIT ALI, Alice SOMBATH Equipe entraînée par Pascal LECOMTE, Adel RHAIEM et Timothée BENNOIT, finaliste du Challenge Passion J.O. 94, le 3 juin, à Champigny-surMarne (Chennevières-sur-Marne – Arcueil : 3 - 0)

Section taekwondo du Cosma

Clara MILLERO, cadette, - 44 kg, vainqueure de l’Open international d’Espagne Nicolas IBAO, senior, - 58 kg, 3e au championnat d’Ile-de-France Laura CHIU, senior, - 53 kg, 3e au championnat d’Europe universitaire Marie-Hélène LOISEAU, senior, 62 kg, vice-championne de France universitaire Romain PESTY, cadet, - 49 kg, 3e au championnat de France Tiavo RANDRIANISA, minime, 37 kg, vice-championne de France Naïm CHEIK-BELLA, minime, 45 kg, champion d’Ile-de-France Inès TAVARES, minime, - 51 kg, championne d’Ile-de-France Cynthia ERDOGAN, minime, 33 kg, championne d’Ile-de-France Ophélie PALY, benjamine, - 29 kg, 3e au championnat d’Ile-de-France Inès SERRES, benjamine, - 33 kg,

3e au championnat d’Ile-de-France Sara CHEIK-BELLA, benjamine, - 44 kg, 3e au championnat d’Ilede-France Entraîneurs : Matthieu BOUDON et Yohann CHANTREUX

Collège Dulcie September Thierry NARII, benjamin, champion départemental UNSS de tennis de table Entraîneur : Maxime JEAN, professeur d’EPS

Section gymnastique filles du Cosma Laura HUCHET et Romane VIENNET, cadettes, championnes départementale FSGT Entraîneures : Clémentine RAYNAUD et Julia FAVIER Équipe poussine (Zineb AIT EBDELKARIM, Elia BEN AZOUZ, Anna MGHAZLI, Chérine EL OUARKI, Jade GUYOT, Clara HAFEZ, Nesma JAIEL, Constance CARREL), championne départementale Entraîneure : Séverine BRASSEUR

Section marathon du Cosma

Ludovic BOULET, vétéran 1, 3e au 10 km de Cachan en 36’ 53’’ Olivier LHUILLERY, vétérans 2, 1er en vétérans 2 des « 24 heures d’Arcueil »

Delphine ALTAYRAC joueuse de hockey sur gazon (Cambrai hockey club)

championne de France 2011/2012 de hockey en salle vice-championne de France 2011/2012 de hockey sur gazon

Christopher DELICOURT joueur de futsal (Paris Métropole)

La liste actualisée est consultable sur arcueil.fr.

participera au championnat d’Europe de futsal universitaire à Cordoba (Espagne) du 14 au 23 juillet avec Paris Métropole, finaliste du championnat de France et de la Coupe de France

Section pétanque du Cosma

Laurence ROBIN, Lydie SCHOUVER et Françoise PERRIER, équipe championne départementale en triplette de la Ligue FSGT

Handball club d’Arcueil

Équipe des moins de 12 ans mixte (Mattéo RODEN-MILESI, Siméon ARTHAUD, Valentin BOURDET, Etienne DECELLE, Tom DELRIVE, Melvin HOTIN, Yoann JOSSET, Antoine LIENARD, Engéne RENARD, Josselin ROME, Clara TILLIER, Yassine ZAIRI), championne du Val-de-Marne Entraîneurs : Cyril GENICHON et Benjamin FERRIER Équipe des moins de 14 ans masculine (Hippolyte ARNANDEAU, Alexandre AVET, Nicolas BARTHELEMY, Elyes FADHEL, Antoine KERAUDY, Théo LEGENDRE, Jules LEROY, Pierre PECCOLO, Camille PERROT, Axel THEVENOT), championne du Val-de-Marne Entraîneurs : Romain CARASSUS et Thibault LEROY Équipe des moins de 16 ans féminine (Lena FASTIER, Adèle GARNIER, Joana LAVIE, Noémie LEROY, Anaïs MAKOUF, Melv MENDOGO M’AFENE, Elodie PERROT, Morgane PLOTON, Enola STEFANOGGI, Eléonore THEVENOT, Emilie TILLIER, Déborah ZOHORE), championne du Val-de-Marne Entraîneures : Agnès PEYRADE et Léa BAUDOT

Section basket-ball du Cosma

Équipe poussins élite (Claudien ELIEZER VANEROT, Lucas MATTES, Alexandre LEMAZURIER, Idir AKKOUCHE, Sacha COUBLANC, Yacine HARGAS, Tom LORIOT, Tom MIONNET, Fitia CHARLES EMILE), championne départementale de 1ère Division élite Entraîneur : Moussa DRAME Équipe seniors féminine (Virginie BREUILLER, Cindy CORNU, Armelle DANIMON-NGABA, Aubane DAUVILAIRE, Estelle DEUZE, Samara HEIZINGER, Cynthia JANUARIO, Céline KADI, Laetitia KANA, Yolande MACRA, Elodie MESCAM, Céline MILLEVOYE, Morgan SEITE), championne en excellence départementale Entraîneur : Thomas PATRICK

Vision Nova Futsal

Équipe seniors 1 (Yannick MANSET, Mitch RASAMOELY, Moussa KARAMOKO, Stéphane MOUE, Jonathan DELICOURT, Régis LUSAKIWANA, Alexis CRETY, Abdel BELKOUCHE, Mbare DHEE, Sébastien PECHEUL, Fabrice LIMAGE, Mathieu COMPPER, Selim ADIDI, Sofiane ZAROUKI, Goncho PELEWE, Abou COULIBALY, Lassana SIDIBE), championne de futsal Division d’honneur Ile-de-France Entraîneur : Rachid YAGOUB Équipe seniors 2 (Joaquim BENGOLAHY, Fabrice KAROTINE, Fabrice M’BANGA, Samba N’DIAYE, Johann BUARD, Daou BEN LAARADH, Bilal ZERARKA, Antoine LOURENÇO, Fakri KAROUI, Joyce SMITE, Anthony DEBROSSE, Cheick LAHKDAR, Djimée N’DIAYE, Yannick HASSANI, Banfa SAVANE, Medhi GAHMNI, Marouane HASNI, André Louis OCCIN), championne de futsal Promotion d’honneur Entraîneur : Yannick MANSET

ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012 | 21

Découvertes

Équipement

Arcueil et l’autoroute du sud :

histoire contemporaine et actualité Construite entre 1953 et 1971, l’autoroute A6 a suscité de nombreuses polémiques, notamment à Arcueil. cien stade Louis Frébault et par des zones habitées. Il y a donc eu plus d’une centaine d’expropriations d’habitants et de commerçants. » Dans l’assistance, une Arcueillaise témoigne : « On résidait à l’époque au pont des Hannetons et je me souviens que cela a été un drame pour les personnes délocalisées. »

Pour une invasion américaine ?

Le conseil municipal, alors présidé par Marcel Trigon (maire d’Arcueil de 1964 à 1997), se mobilise contre le projet, qualifié d’« ouvrage d’intérêt militaire », propice à une troisième guerre mondiale !

Les autoroutes étaient en effet associées aux nazis, qui en avaient construit plusieurs en France pour faire passer leurs chars. Orly avait été une base allemande, puis une base américaine entre 1944 et 1946. En pleine guerre froide, les élus communistes voyaient d’un très mauvais œil qu’on puisse

DR

P

eu d’Arcueillais s’étaient déplacés samedi 9 juin à la médiathèque municipale Louis Pergaud pour assister à la conférence de Jean-Luc France Barbou, traitant pourtant d’un épisode crucial de l’histoire d’Arcueil, la construction de l’autoroute du sud.

Le projet date des années 1930, mais ce n’est qu’en 1947 qu’il prend vraiment vie, par la nécessité de relier Paris au futur aéroport d’Orly. Plusieurs tracés sont étudiés, l‘actuel étant arrêté au début des années 1950. « À l’époque, Arcueil était une ville semi-urbanisée. L’objectif était de faire passer l’autoroute par un maximum de terrains libres, afin de limiter les expropriations, expose Jean-Luc France Barbou. Sur les dix-huit hectares qu’Arcueil devait céder à l’autoroute, huit étaient composés de jardins ouvriers. Mais le schéma passait aussi par l’an-

construire une voie qui faciliterait une invasion américaine. Malgré les protestations et pétitions des Arcueillais, le projet suit son cours. En échange, l’État indemnise la Ville d’Arcueil en construisant la cité du Cherchefeuille et une trentaine de pavillons au pied de l’aqueduc, pour reloger les expropriés. Mais très peu logeront dans ces maisons aux loyers trop élevés. ■ Sandra Déruère

Le projet de l’autoroute du sud date des années 1930. Il est réactivé en 1947, afin de relier Paris au futur aéroport d’Orly.

Le chantier démarre en 1953.

Et le premier tronçon, jusqu’à Corbeil, est inauguré en avril 1960 (la photo ci-dessus date de 1966). La « branche est » ou A6b est quant à elle mise en service en 1969.

Durandaud / IGN

Vingt sur vingt pour le mémoire sur l’A6

Construction de l’autoroute A6 à Arcueil en 1959.

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Jean-Luc France Barbou est un éternel écolier ! Lorsqu’il prend sa retraite d’enseignant en 2004, il décide de reprendre des études d’histoire à l’université d’Évry-Val d’Essonne. Il consacre son mémoire de master à la construction de l’autoroute du sud. Un mémoire noté… vingt sur vingt ! « Cela a nécessité dix-huit mois de recherches, retrace M. France Barbou. Elles n’ont pas été faciles étant donné le peu d’archives sur le sujet. C’est à Arcueil que j’en ai trouvé le plus, car c’est la ville où il y a eu le plus de protestations des habitants expropriés et donc le plus de difficultés dans la construction. » Son travail a été publié par les éditions Presses des Ponts, sous le titre La difficile genèse de l’autoroute du sud (1934-1964). Un des quatre chapitres du livre concerne exclusivement Arcueil.

■ SD

Couverture de l’A6b

Impressions de riverains « Pour le bruit, c’est mieux qu’avant. Les problèmes, ce sont la vitesse et la route (l’avenue Gabriel Péri – RD 126). Elle est trop près du trottoir. Normalement, il faut un mètre au minimum entre les voitures et les piétons ou les vélos. Les bornes blanches sont toutes arrachées. Les gens ne les voient pas et ils explosent leurs roues. Hier soir encore [le 18 juin], il y a eu un accident à cause de ça. La conductrice était en larmes dans mes bras. » M. Abechou, restaurateur, frère d’un habitant du quartier depuis douze ans :

« Ça fait du bien ce changement. C’est plus joli, plus propre et plus calme qu’avant.

Maintenant, il y a un peu de vie. C’est une vraie ville. Avant, on vivait en quelque sorte sur l’autoroute. Mais la route (l’avenue Gabriel Péri – RD 126) est trop étroite. Au début, elle est large. Et puis elle se rétrécit.

Les voitures sont obligées de se rabattre et il y en a beaucoup qui ne voient pas les plots blancs. Il y a cinq à six voitures accidentées par semaine à cause de ça. »

Géraldine Goulard, 15 ans, lycéenne, habitante du quartier depuis trois ans :

« Au niveau du bruit, je ne vois pas trop la différence. J’habite au niveau de la fin de la couverture. Et puis c’est assez moche.

Ce n’est pas assez vert, malgré les bacs.

L’espace piéton n’est pas pratique. Cela a été surtout conçu pour les voitures. La piste cyclable, c’est bien. C’est mieux qu’avant, puisqu’avant il n’y en avait pas. » Akila Goter, 46 ans, agent administratif, mère de deux enfants, habitante du quartier depuis cinq ans :

« On n’est plus obligé d’aller jusqu’au Kremlin-Bicêtre pour aller tourner. Les trottoirs sont plus larges pour les piétons.

C’est plus agréable et sécurisé. En ce qui concerne la piste cyclable… Ce sont les motos qui la prennent ! On doit faire très attention. Le feu tricolore de l’avenue Paul Vaillant-Couturier est trop rapide, il dure à peine onze secondes. Avant, il durait sept secondes. Mais ça ne suffit pas, surtout pour la sortie de l’école. Et ici il n’y a pas d’agent… »

CG

M. Ahmed, restaurateur, habitant du quartier depuis treize ans :

Les plots de séparation sur la RD126 sont jugés très dangereux par les riverains.

Annie Dutouquet, responsable du crématorium du Val-de-Bièvre :

« Avant, nos visiteurs se plaignaient du brouhaha incessant créé par le flot permanent de la circulation sur l’autoroute. On avait du mal à s’entendre, on ne pouvait pas laisser la porte ouverte, ni les fenêtres de nos bureaux.

Depuis que la couverture a été mise en place, nous n’entendons quasiment plus rien. L’ambiance est donc beaucoup plus sereine sur l’ensemble du site, en particulier dans le jardin du souvenir, où les familles viennent se recueillir.

L’environnement paysager a bien changé aussi, il y a beaucoup plus de verdure.

Il faut encore que ça pousse, mais on en profite déjà. Nous sommes donc vraiment très satisfaits.» ■ Colline Gori

Les derniers aménagements seront réalisés cet été et cet automne À Arcueil, cela fait presque un an que les véhicules peuvent circuler audessus de l’autoroute A6b, entre le carrefour Malleret-Joinville et la rue de la Villageoise d’un côté, et la rue du

Ricardo de l’autre. Les derniers éléments d’aménagement de cette voie sont en cours d’achèvement. « Tous les éclairages ont été posés.

Decaux a mis en place les abribus. Et en juin, des potelets ont été installés pour éviter le stationnement anarchique », rappelle Caroline Coriat, responsable d’opération à la Direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement (DRIEA).

CG

Une piste cyclable séparée

Partie végétalisée de la couverture

Et d’annoncer : « Cet été, il nous restera à installer un peu de mobilier urbain, essentiellement des bancs et des poubelles, ainsi que des barrières le long de la partie végétalisée pour la rendre

inaccessible, sachant qu’elle est trop fine pour supporter le poids d’un être humain. Nous allons aussi réaliser une petite glissière de béton, pour bien séparer la piste cyclable de la voie de circulation. Cette séparation sera haute de 19 centimètres en ligne droite et de 12 centimètres au niveau giratoire.»

Des tests de sécurité seront également effectués cet été dans le tunnel autoroutier. Ils permettront de vérifier l’efficacité de la ventilation en cas d’incendie, des panneaux lumineux indiquant les issues de secours, de la vidéosurveillance, et des barrières interdisant l’accès au tunnel en cas de problème.

Les aménagements s’achèveront cet automne, avec les dernières plantations d’arbres le long des voies et de buissons dans les jardinières. ■ SD

ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012 | 23

Découvertes

histoire du sport

Exclusivité ANC

On a retrouvé la chronique des premiers Jeux olympiques Avec les archives du journal omnisports Le Vélo, nous revoilà à Athènes en 1896.

Les premiers Jeux de l’ère moderne vont commencer… Des Jeux sportifs, certes, mais empreints de spiritualité, grâce au célèbre père dominicain Henri Didon, inventeur arcueillais de la devise olympique « Citius, Altius, Fortius » (« Plus vite, Plus haut, Plus fort »).

M

ille six cent trois ans après l’abolition des Jeux olympiques antiques, les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne ont lieu du 6 au 15 avril 1896 à Athènes. Cette rénovation est en grande partie l’œuvre du baron Pierre de Coubertin, qui est parvenu à sceller son projet lors du Congrès olympique de Paris en juin 1894.

Coubertin a pu notamment compter sur le soutien du réputé père dominicain Henri Didon, auteur érudit et prêcheur enflammé. C’est à Didon, directeur du collège arcueillais Albert-le-Grand entre 1890 et 1900, date de sa mort, que l’on doit la toujours officielle devise olympique(1) « Citius, Altius, Fortius » (« Plus vite, Plus haut, Plus fort »).

La presse s’intéresse peu à ces premiers Jeux. En France, Le Vélo(2), qui se définit comme le « journal quotidien de la vélocipédie et de tous les sports », est le seul à couvrir l’événement dans son intégralité et à dépêcher sur place un journaliste, Frantz Reichel [Extrait 1].

Didon, « sculpteur de pensées » Sur la route terrestre et maritime d’Athènes, Reichel compose avec enthousiasme un carnet de voyage destiné chaque jour aux lecteurs. Il y relate ses rencontres, comme celles avec le père Didon, ou avec Georges de la Nézière, 17 ans et demi, élève au collège Albert-le-Grand, membre du Stade français – célèbre rival du Racing club de France –, et engagé dans trois « courses à pied » (le « 400 mètres plat », le « 800 mètres plat » et le « 1500 mètres plat ») [Extrait 2].

Arrivé sur le site olympique, l’envoyé spécial du Vélo redouble de ferveur : « Le “stade” est splendide. C’est le terrain sportif modèle. On a, vous le savez, reconstitué le stade antique. […] Le stade est beau, vraiment beau. » [Extrait 3] La décade sportive va pouvoir commencer. Mais Reichel n’oublie pas les à-côtés, telle l’annonce de l’important prêche du père Didon, véritable star internationale, prévu dimanche 5 avril à l’église catholique d’Athènes.

Lettres lyriques Le Vélo publie à la fois les dépêches et les lettres de son journaliste. Ainsi, des informations qui datent d’une pleine semaine précèdent sur la même page de journal le compte rendu succinct et les résultats de la veille. Dans Le Vélo du 8 avril, la lettre de Reichel du 1er avril insiste sur les chances du racingman Albin Lermusiaux : « Lermusiaux marche admirablement. Il est sûr ou à peu près de gagner les 800 m., les 1 500 m. et la course de Marathon. Jusqu’ici, je n’ai pas vu un homme capable de le suivre 600 mètres. » Deux colonnes plus loin, la dépêche du 7 avril met un terme à cette euphorie : « Course du 1 500 mètres (plat). 1er prix, Flack, australien. Temps : 4 min. 33s. 1/5. Lermusiaux […] était en tête au troisième tour de stade, mais à la dernière seconde, il a été dépassé par Flack. L’échec de Lermusiaux a causé une vive déception parmi les Français. » Et nulle mention du jeune De la Nézière.

Les lecteurs du « Grand-Vert » (Le Vélo a un format double tabloïd et est imprimé sur papier vert) pourront goûter au lyrisme des lettres de Reichel jusqu’au 23 avril, soit huit jours après la clôture des Jeux [Extrait 4]. ■ Philippe Lorette

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À voir au Village O’ Quai d’Arcueil, dans la cour du collège Dulcie September, du 13 juillet au 25 août, (du lundi au vendredi, de 14h à 21h) : l’exposition Il était une fois 1896 Cent vingt et un ans après la naissance de la devise olympique à Arcueil, cette exposition retrace l’histoire de la devise à travers le portrait de Georges de la Nézière, élève de l’ancien collège arcueillais Albert-le-Grand.

Jeux olympiques de Londres du 27 juillet au 12 août : diffusion au Village O’ Quai d’Arcueil des principales rencontres sportives. À voir sur le parvis de l’hôtel de ville, samedi 25 août à 21h30, cinéma en plein air La Caravane d’Arcueil Documentaire-fiction réalisé par les jeunes de l’accueil de loisirs Oxy’jeunes.

En 1896, le père Henri Didon, directeur du collège Albert-le-Grand, décide d’emmener ses élèves aux JO d’Athènes : c’est la fameuse épopée de la caravane scolaire organisée par les Dominicains d’Arcueil. La XXIe caravane !

(1) Cette devise est née précisément le 7 mars 1891.

Elle a été inventée ce jour-là par le père Henri Didon qui ouvrait les premiers championnats de l’Association athlétique Albert-le-Grand, grand collège arcueillais. « Citius, Altius, Fortius » est devenue officiellement la devise olympique lors de la clôture du Congrès olympique de Paris et de la proclamation du rétablissement des Jeux olympiques, le 23 juin 1894.

(2) Dirigé par Paul Rousseau et le célèbre journaliste Pierre Giffard, Le Vélo, quotidien omnisports, édite son premier numéro le 1er décembre 1892 et parvient rapidement à un tirage quotidien de 80 000 exemplaires. À partir d’octobre 1900, il est concurrencé par L’Auto-Vélo, qui deviendra L’Auto (journal créateur et organisateur du Tour de France cycliste) en janvier 1903. Le Vélo disparaît dès 1904.

Sport express

Reproductions du microfilm coté MICR D-195 1896/01 > 1896/04, consultable à la Bibliothèque nationale de France, quai François Mauriac, Paris 13e.

[Extrait 1 – Le Vélo, samedi 21 mars 1896]

[Extrait 3 – Le Vélo, dimanche 5 avril 1896]

[Extrait 4 – Le Vélo, mercredi 22 avril 1896]

[Extrait 2 – Le Vélo, samedi 4 avril 1896]

Rock’n’roll certitudes Le Speedy rock club continue d’accumuler les récompenses. Lors du challenge du Valde-Marne, le 7 avril à Vincennes, quinze couples sont montés sur le podium et dans certaines catégories les danseurs de l’association occupaient les trois marches. Les cinq couples victorieux : Luna Barbier et Camille Banos Robles ; Élisabeth Duthie et Jean-Guillaume Ostyn ; Orlane Hervet et Alexandre Duthie ; Élisabeth Duthie et Loréna Champion ; Alice Vincent et Wynn Smith.

Lors de la compétition qui s’est tenue le 2 juin à Gentilly, le club arcueillais a fait encore mieux avec sept couples vainqueurs : Juliette Repelin et Nicolas Aymes ; Norah Boudia et Amandine Le Delas ; Élisabeth Duthie et JeanGuillaume Ostyn ; Ambre Adreajafi et Allexia Baudry ; Élisabeth Duthie et Loréna Champion ; Marine Souvillac et Guillaume Bossard ; Alice Vincent et Wynn Smith.

KG

Futsal, le retour (parmi l’élite)

Saison quasi-parfaite et objectifs remplis pour les deux équipes de futsal de l’association Vision Nova. L’équipe réserve a remporté le championnat en promotion d’honneur.

Elle monte l’année prochaine en division d’honneur régionale (DHR). L’équipe première évoluait cette saison en division d’honneur (un cran au dessus de la DHR), où elle est devenue championne d’Île-deFrance. Elle n’attend plus que la décision de la fédération française pour retrouver le championnat de France, une année seulement après l’avoir quitté.

KG

ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012 | 25

Jeux Mots croisés

Collection arcueilhistoire.fr

Horizontalement : 1. Jeux d’hiver ou d’été 2. Forme d’avoir - Au pouvoir 3. Bien propre - Île verte 4. Oiseau de malheur - Au monde 5. Permis 6. Boîte à images - Bienvenues 7. Coin de France boisé Chemin de halage 8. Mourir à la fin - Se fait souvent sans but 9. Greffai - Spécialité de Sioux 10. Mis en forme.

Verticalement : A. Vin sur vin B. Pas forcément approuvée - Tranche d’honoraires - Dans l’inconfort C. Silicate naturel D. Lieu de grève - Pestiférée algérienne E. Changement de peau - Vieil accord F. Bout de persil - Beau noir G. Pronom - D’autant plus imaginaire la tête à l’envers H. A gaz chez les intellos - Courts cours I. Un peu de prestige - Pas gâté J. Coup de chaud - Fêtés en juin. ■ CG

Arcueil d’hier et d’aujourd’hui

CG

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D

E

F

G

H

I

J

3 4

5 6 7 8 9 10

Solutions des mots croisés du numéro précédent Horizontalement : 1. Astrologue 2. Queues - Arp 3. Urnes - Vi 4. Avt (TVA) - Trimai 5. Rieur - Deus 6. Événements 7. Lasis (Sisal) - Otée 8. Ln - Us - Uu (Ubu) 9. Étonné - Err (Rer) 10. Sensuelles.

Verticalement : A. Aquarelles B. Survivante C. Tentées - On D. Rue - Unions E. Oestres - Nu F. Ls - Uee (Eue) G. Vidéos H. Gaiment - El I. Ur - Auteure J. Épaisseurs

?

SOLUTION DU CONCOURS DU N°227

La photo représente un détail de la façade de l’ancien hôtel particulier des Raspail, sis au 51 de l’avenue Laplace.

Bravo aux lauréats : Théo Le Nedellec, Evelyne Duthil, Eric Reymbaut, Smail Tadjine, Philippe Legendre, Alice Vincent, Danielle Viaud, Raymonde Chartin, Alain Taviaux, Ludovic Boulet, Régine Fezai, Marie-Françoise Aygalenq, Olivier Salon, Fabien Prudhomme et Ourida Saïbi.

Ces lecteurs, à la fois perspicaces et diligents, gagnent chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

CG

Retourner votre réponse en mentionnant vos nom et adresse, y compris pour les internautes, avant le 9 juillet à ANC/Arcueil notre cité, hôtel de ville, concours photo, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil, ou à communication@ mairie-arcueil.fr ou encore à l’accueil de la mairie. Les quinze premières bonnes réponses seront retenues.

Les gagnants recevront chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

C

2

La galerie souterraine.

Que représente cette photo ?

Où a-t-elle été prise ?

B

1

Source : Arcueil, rues d’hier et d’aujourd’hui, par Robert Touchet (éd. Centre culturel communal Erik Satie) ; www.arcueilhistoire.fr.

c o nc o u r s photo Q u ’e s t- ce q u e c ’e s t

A

CG

La ruine que nous appelons aujourd’hui « la maison à la colonne » est, avec la maison des Gardes qui abrite le conservatoire, la plus ancienne demeure arcueillaise.

Détruite dans les années 1990 lors de la construction de la cité de l’Eglise, sa partie la plus ancienne date de la fin du XVe siècle – début du XVIe siècle. La portion encore visible de nos jours a été construite à la fin du XVIIe siècle.

La maison à la colonne était un hôtel particulier composé de deux bâtiments, dont une boutique ouverte au n° 38 de la rue Émile Raspail, à peu près à l’emplacement actuel de la sandwicherie grecque. Elle possédait d’immenses caves et une galerie souterraine de trentesept mètres de long, probable tunnel d’accès d’une ancienne carrière allant jusqu’à la rue Cauchy. Construite au XVIIe siècle, la maison de maître comprenait un vestibule, un salon, une chambre donnant sur une aile soutenue par des piliers, baptisée « pavillon à la colonne », et une petite pièce pour le gardien. Au premier étage se trouvaient trois pièces de service et des salons, dont un donnant sur le jardin comprenant des terrasses à balustres, un double escalier monumental, un bassin et un puits orné de ferronnerie.

Question : Quelle partie de la maison à la colonne a servi d’abri pendant la seconde guerre mondiale ? Réponse :

Vos élus

État civil Ils sont arrivés

Kurtys Baltus • Rarekh Ghliss • Jordan Ros • Arylès Dekkiche • Emma Sainvil Peyre • Célia Mari Desclos de la Fonchais • Nathalie Arango Herrera • Eloïme Ngandzobo • Zackaria Gherib • Soline Parisot • Maty N’diaye • Yanis Feval • Attila Deckner Fal Samba Cor • Jules Barbier • Fatima Zarroug • Marius Kawahara Lieben • Iris Santos Gomes • Khalis Chikar •

Kévin Leveillé • Noé Genichon • Solal Leroy Tomasino • Rayane Fofana • Annane Milanao • Maria Sukhwinder Singh • Nolane Drouillac • Seylan Hamza • Patryk Hrycyszyn • Ibrahim Waongo

Ils se sont dit oui

Samir Meziane et Delphine Totée

Ils sont partis

Ahcène Boufroura, 78 ans • Zahra Hassani épouse Seddik, 84 ans • Alfred Bellanger, 89 ans • Maurice Mardon, 68 ans • Abd-El-Krim Ardjoum, 55 ans • Patrick Leguen, 50 ans • Jeanne Gratacap, 85 ans • Jacques Lauserie, 74 ans • Fariborz Forouhar Abadeh, 61 ans

Pour rencontrer vos élus, prenez rendez-vous en appelant au numéro indiqué pour chacun.

Maire

Conseiller général Daniel Breuiller 01 46 15 09 00

Adjoints

Déchèterie mobile

Christian Métairie Premier adjoint 01 46 15 09 24 Développement durable – Démocratie – Affaires générales Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, délégué à la protection et mise en valeur de l’environnement

Chaque premier samedi du mois (sauf août), de 9h à 13h, sur le parking de la mairie : dépose d’encombrants, gravats, déchets toxiques, appareils électriques et électroniques.

Denis Weisser 01 46 15 08 96 Développement urbain – Finances Conseiller régional d’île-de-France

Jacques Blayac, 77 ans • Alfred Escobar, 84 ans •

Infos pratiques et horaires d’été Pharmacies de garde 1er juillet – Tran Van Thoan 75 avenue Aristide Briand Arcueil – 01 45 46 04 50 8 juillet – Delpech 40 avenue de Tassigny Cachan – 01 46 65 68 60 14 juillet – Minier 30 avenue Carnot Cachan – 01 46 64 05 90 15 juillet – Pong 46 avenue Laplace Arcueil- 01 42 53 17 68 22 juillet – Garnung Centre commercial Vache noire Arcueil – 01 42 53 58 10 29 juillet – Kéou 11 avenue Aristide Briand Cachan – 01 46 65 17 79 5 août – Talbot 4 rue Galliéni Cachan – 01 46 64 09 36 12 août – Rami Chaperon-Vert 1ère avenue Arcueil – 01 47 35 11 45 15 août – Kerveillant 13 avenue de la Div. Leclerc Cachan - 01 46 64 05 46 19 août – Nguyen 6 rue de la Citadelle Cachan – 01 45 47 34 40 26 août – Hassid 10 rue Guichard Cachan – 01 46 65 64 57 2 septembre – Garnung Centre commercial Vache noire Arcueil – 01 42 53 58 10 Boulangeries ouvertes cet été Planchais 124 rue Benoit Malon : ouverte du 1er au 12 juillet et ouverte en août.

La Victoire 19 rue Emile Raspail : ouverte juillet et août.

Sadoune 69 avenue Dr Durand : ouverte juillet et août.

Ben Salah 73 avenue Jean Jaurès : ouverte juillet et août. Épi d’Or 1 avenue Laplace : ouverte en juillet.

Kerchaoui 53 avenue P.V Couturier : ouverte juillet et août.

La Panichaude 28 avenue Laplace : ouverte juillet et août.

Paul 75 avenue Aristide Briand (Forum 20) : ouverte juillet et août.

Paul Centre commercial La Vache Noire : ouverte juillet et août.

Centre Municipal de Santé Maï Politzer 3 rue du 8 mai 1945 01 46 15 08 09 Du 16 juillet au 29 juillet : le centre fermera à 19h et le samedi matin.

Du 30 juillet au 26 août : le centre fermera de 12h à 13h30 et à 18h30. Fermeture le samedi matin.

Reprise des horaires habituels le lundi 27 août.

Médiathèque Louis Pergaud Du 3 juillet au 31 août : mardi : de 15h à 19h ; mercredi : de 10h à 13h et de 15h à 18h ; vendredi : de 15h à 18h ; samedi : de 10h à 13h.

Bibliothèque de rue : samedi de 16h30 à 18h30 au Chaperon-Vert.

Espace Julio Gonzalez Du 9 juillet au 17 août : fermeture de la permanence du mardi midi et maintien de la permanence du jeudi jusqu’à 19h.

Point information jeunesse Maintien des horaires habituels Espace Jean Vilar Le cinéma fermera ses portes du mardi 31 juillet au soir jusqu’au mercredi 22 août au matin.

CADRE DE VIE

SVP Cadre de Vie

01 82 01 20 10

Collecte sélective des déchets 01 41 24 22 80

Enlèvement des encombrants 01 82 01 20 15

MAIRIE

01 46 15 08 80 mairie@mairie-arcueil.fr 10 av. Paul Doumer.

Du 9 juillet au 17 août : fermeture de la permanence du mardi midi et maintien de la permanence du jeudi jusqu’à 19h.

Ouverte le lundi et le mercredi de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30, le mardi, fermeture à 17h, le jeudi de 13h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30.

Fermeture le jeudi matin.

Après le 17 août : reprise de permannce du mardi midi OFfice public de l’habitat arcueilgentilly (opaly)

01 46 15 32 00

51 rue de Stalingrad

URGENCES

En cas d’urgence médicale grave :

SAMU : 15 Pompiers : 18

Max Staat 01 46 15 09 21 Personnel – Services publics locaux Anne-Marie Gilger-Trigon 01 46 15 09 23 Action sociale – Prévention / sécurité Vice-présidente de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, déléguée à l’habitat Sylvie Sapoval 01 46 15 09 23 Solidarité (petite enfance, intégration, handicap) Carine Delahaie 01 46 15 09 24 Santé – Travail de mémoire Lutte contre la discrimination – Anciens combattants Marie-Pierre Reynaud 01 46 15 09 24 Logement – Communication

Numéro vert pour les urgences :

0 825 00 15 25 SOS Médecins :

Patrick Mirville 01 46 15 08 96 Culture – Vie associative Commerce

01 47 07 77 77 Pharmacies ouvertes 24h/24h :

01 45 62 02 41

Centre communal D’ACTION SOCIALE Dominique Raynaud (vice-président) : 01 46 15 09 23

Christiane Ransay 01 46 15 09 21 Cadre de vie / travaux Espaces verts – Artisanat

Conseillers délégués Patrice Deveaux 01 46 15 09 24 Education et enseignement Amigo Yonkeu 01 46 15 09 23 Jeunesse Francine Ketfi 01 46 15 09 24 Temps du repas – Restauration scolaire Antoine Pelhuche 01 46 15 09 21 Retraités – Personnes âgées Anne Rajchman 01 46 15 09 23 Enfance Sophie Labrousse 01 46 15 09 24 Transports – Déplacement Stationnement /énergie (Plan-action climat) Jean-Michel Arberet 01 46 15 08 96 Sport – Nouvelles technologies de l’information et de la communication Emmanuel Blum 01 46 15 08 96 Accès à l’emploi, à la formation et à la citoyenneté des jeunes Jean-François Marguerin 01 46 15 08 96 Education populaire / Anis Gras Guy Bacheley 01 46 15 09 24 Assemblées de quartier – Politique de la ville

Député Jean-Yves Le Bouillonnec 01 49 69 69 66 / 62 2e lundi de chaque mois de 16h30 à 18h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil

Sénatrice Esther Benbassa Permances le jeudi, de 14h à 17h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil. Prendre rendezvous au 06 24 40 42 24 ou à l’adresse : s.prat@ assistants.senateurs.fr

ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012 | 27

Expression

des groupes

La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

groupe Europe écologie - Les Verts / Arcueil

Connaissez-vous la Maison des solidarités ?

La Maison des solidarités a ouvert ses portes en octobre 2010 et moins de deux après, on ne peut qu’être impressionné par le foisonnement de ses activités. Une petite équipe de permanents soutenue par plus de cinquante bénévoles actifs fait tourner la Maison, et nombre d’initiatives sont montées en partenariat avec des structures publiques (comme les services municipaux) et des associations locales. Impossible de citer ici tout ce qui se fait à la Maison, mais en voici un aperçu significatif, basé sur le rapport d’activités 2011: • L’épicerie solidaire, gérée par l’association l’Éclaircie, a ouvert ses portes à 86 familles en difficulté qui ont pu y acheter des denrées de base vendues à 10% de leur prix habituel.

• Une vingtaine de rencontres baptisés « Ca joue au grenier », animées par des bénévoles et une éducatrice ont réuni 150 parents et plus de 200 enfants.

• Le point écoute parents, ouvert le samedi matin depuis septembre 2011, pour des rendez-vous individuels ou familiaux avec une psychologue, avait déjà reçu une dizaine de familles trois mois après.

• Les Paniers d’Arcueil (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne) ont aussi pris leur quartier à la Maison et cette association est partenaire de « marchés éphémères » et de journées à thèmes.

• Le troc est à l’honneur, permettant aux personnes modestes d’acquérir gratuitement et dignement des objets offerts par des habitants, lors de journées baptisées: « Je donne, je cherche » (des jouets, vêtements d’enfants, des outils de jardins, des BDs…).

• Atouts savoir (réseau d’échanges réciproques des savoirs) ren-

contre un beau succès puisque ce réseau a déjà largement dépassé la centaine de membres actifs et qu’il organise aussi maintenant des ateliers collectifs.

Pour son fonctionnement, la Maison reçoit un soutien financier de la Ville qui répond à un engagement de la majorité municipale.

Comment ne pas se réjouir de la dynamique exemplaire de ce projet qui conjugue la solidarité, la citoyenneté et la convivialité.

Chapeau à tous ceux qui en sont les artisans. Et conseil à tous les Arcueillais qui ne l’ont pas encore fait: à l’occasion, n’hésitez pas à pousser la porte de cette Maison !

C’est avec une grande tristesse, que nous avons appris le décès de Marcel Trigon, maire de notre ville de 1964 à 1997. Ce fut un homme chaleureux, proche des gens, soucieux de l’intérêt de sa ville et de ses habitant(e)s. Personnalité connue et reconnue, représentant d’Arcueil dans le Val-de-Marne, il a su, en son temps, s’ouvrir et ouvrir la politique locale à toutes les sensibilités de la gauche et aux citoyen-nes non encarté-e-s dans les partis politiques. Marcel Trigon reste pour beaucoup un réformateur issu du parti communiste qui a su écouter la société dans son désir d’aborder autrement la politique. Nous saluons le parcours d’un grand monsieur qui a consacré toute sa vie au service des arcueillais(e)s.

Marcel tu nous manques déjà.

Amigo Yonkeu,

président du groupe

groupe Gauche citoyenne

Entente Citoyenne, Arcueil Alternative, des Citoyens

Marcel, comme nous l’avons connu Marcel Trigon s’est éteint le 20 juin dernier. Nous pourrions vous parler du plus jeune maire de France en 1964, du haut dirigeant du PCF dans les années 70, de ses implications à l’international… Mais nous préférerons vous parler de Marcel tel que nous l’avons connu : Nous avons connu Marcel dans sa période de grand doute, n’hésitant pas à se remettre en cause tout en restant fidèle à ses idéaux. Nous l’avons connu partageant son intuition que l’on ne pouvait plus décider à la place des citoyens mais qu’il fallait construire avec eux. Nous l’avons connu avec son idée de “démocratie participative”, bien avant que le terme ne devienne à la mode.

De ces doutes et de ces réflexions naîtra d’abord en 1992 un groupe municipal “Arcueil Citoyenneté”, puis l’association “Citoyens 2000” et enfin “Entente Citoyenne”.

De cette ouverture naîtra aussi une nouvelle façon de faire de la Politique. Il en résultera de nombreuses avancées qui marquent fortement l’identité de notre ville (les assemblées de quartier, le soutien à l’initiative citoyenne,

les référendums locaux, le droit de pétition…) Toutes ces acquis, aujourd’hui évidents, n’auraient peut-être pas vu le jour si Marcel n’avait pas su impulser cette démarche dans ses premières années, tout en évitant soigneusement de se poser en leader.

Même après avoir quitté le Conseil Municipal, Marcel a toujours su se monter présent pour nous aider et nous soutenir. Son regard lucide et amical nous a longtemps accompagnés.

Ses importants soucis de santé ont fini par rendre sa présence plus rare, mais jusqu’à la fin, il a su rester fidèle à ses engagement et ses idéaux.

De tous ses moments partagés et vécus ensemble, nous garderons le souvenir d’un homme ouvert, à l’écoute et d’une intelligence politique rare, Merci Marcel.

Dans ce moment difficile, nous assurons toute sa famille de notre profonde sympathie et Anne-Marie de toute notre amitié.

Les élus du groupe Gauche-Citoyenne (auxquels s’associent les anciens élus municipaux des groupes Entente-Citoyenne et Arcueil-Citoyenneté, et des citoyens) 28 | ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012

groupe Parti socialiste

http://www.ps-arcueil.org

Merci, grâce à vous le changement est en marche...

Nous vivons un moment important pour notre pays et pour notre avenir. Les Français viennent de confirmer leur vote pour le changement en donnant la majorité absolue à l'Assemblée nationale au Parti socialiste et aux forces de gauche et écologistes. Dans notre ville, cet élan s’est traduit par une confiance largement renouvelée à notre député JeanYves Le Bouillonnec, et ce dès le premier tour. Par leur vote, les Arcueillais ont manifesté leur souhait de voir François Hollande et la gauche réussir le redressement de la France.

La gauche peut être fière de ce résultat. Fière d’avoir su se rassembler.

Fière du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, paritaire et représentatif de la France. Fière de la mise en place, au lendemain des élections, de mesures concrètes permettant de changer la vie des gens : pour les retraites, pour la ren-

trée scolaire, pour les loyers, pour la justice et le respect…

La gauche peut être fière mais elle doit rester vigilante. Nous avons mesuré au cours de nos nombreuses rencontres dans les différentes manifestations de la ville, vos attentes, vos inquiétudes mais aussi vos espoirs. Nous savons que de nombreux Arcueillais ont été fragilisés par dix années de gouvernement de droite et de leurs politiques injustes et aventureuses au service de quelques-uns. Notre responsabilité, en tant qu’élu-e-s de gauche, en est d’autant plus grande et nous en sommes conscients.

Aujourd’hui, c’est avec une volonté réaffirmée que nous poursuivons, au sein de l’équipe municipale, notre travail au service des habitants de notre ville. Après tant d’année de combats pour un État juste et responsable, nous

trouverons enfin l’accompagnement et le soutien nécessaire pour mener à bien nos politiques publiques. Nous pourrons ainsi amplifier nos actions pour l’accès au logement, pour l’autonomie des jeunes ou encore la réussite éducative…

Ce ne sera pas facile. Mais nous resterons volontaires et attentifs pour que le changement soit celui de la justice sociale, du rassemblement des Français et de l’équité. Nous vous remercions à nouveau pour votre confiance.

Sophie Lericq,

conseillère municipale, vice-présidente du groupe socialiste

groupe Front de gauche, communistes et citoyens

Marcel Trigon : l’hommage de notre groupe Élu maire d’Arcueil à la mort de Marius Sidobre, Marcel Trigon va le rester 33 ans. C’est peu dire qu’il a marqué durablement l’histoire et la physionomie d’Arcueil.

Agé de 29 ans lors de sa première élection, il poursuit l’œuvre du premier maire communiste d’Arcueil. Sous son impulsion la ville évolue avec la poursuite de l’éradication des taudis et la construction de logements sociaux, avec le développement des services à la population, centre de loisirs, restauration scolaire..., avec de nouveaux équipements sportifs, culturels. La politique que nous pouvons mener aujourd’hui doit beaucoup à la vision et à l’anticipation qui l’ont conduit avec son équipe à créer des réserves foncières pour permettre la mise en œuvre des projets que nous connaissons aujourd’hui.

Marcel Trigon fut aussi un militant communiste et un homme de convictions. Même si des appréciations politiques divergentes nous ont parfois éloignés, nous n’oublierons pas tous les combats menés en commun pour s’opposer aux fermetures des entreprises Valstar ou Victor Michel, pour refuser toutes les injustices, l’ouverture au monde et les actions de solidarité internationales avec le Vietnam, la Hongrie, la Palestine, l’Afrique-du-sud. Il fut fondateur du mouvement Rencontres nationales contre l’apartheid. Comment ne pas se souvenir de l’accueil offert à Dulcie September, représentante en France de l’ANC et citoyenne arcueillaise, assassinée en 1988 à Paris, et qui donnera son nom à notre collège. Comment ne pas se souvenir de la visite du Président Nelson Mandela le 14 juillet 1996 à l’hôtel de ville d’Arcueil.

Mais au-delà des mots, c’est dans la poursuite d’une politique audacieuse, tournée vers le monde, à l’écoute des besoins des populations que nous rendrons le meilleur hommage à Marcel Trigon.

Jean-Michel Arberet, Alain Bouchaïb, Carine Delahaie, Francine Kefti, Annie Kowacevic-Flamary Max Staat

ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012 | 29

Expression

des groupes

La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

Sarah Ganne-Levy

Les Démocrates

d’Arcueil

Dominique Jacquin

Il y a des moments où l’on est fier de notre démocratie.

C’est vrai, quoi : souvent on se prend à douter – est-ce que le suffrage universel est bien un mode de gouvernement à hauteur des enjeux de l’heure, est-ce que nos élus, si brillants soient-ils, sont bien armés pour affronter la mondialisation, la récession, la poussée migratoire, le déclin démographique, la crise identitaire de l’Occident, la perte de la transmission, la montée des intégrismes religieux rétifs à notre bonne vieille laïcité ? Est-ce que la République est bonne à autre chose qu’à nourrir des déclarations incantatoires de préau d’école ?

Et puis, arrive le moment décisif, l’heure de vérité, le temps béni de la démocratie : la période électorale. Alors, enfin, cessent les doutes pour laisser place à l’irremplaçable évidence : oui, la démocratie est bien cet espace béni où les vraies questions sont abordées à bras le corps par des élus compétents et dévoués, pétris de cette éthique de responsabilité sans laquelle il n’est point de chose publique, le temps privilégié où les vaines querelles s’effacent devant la féconde confrontation des idées, au service exclusif du bien commun.

Vous n’êtes pas obligés de nous croire, mais nous attestons malgré vos dénégations que l’on a bien parlé du rapport de la cour des comptes, de l’abyssale dette publique, du train de vie de l’état, des grands privilèges odieux et des multiples petits privilèges qui

ET MAINTENANT… LA COUR DéCOMPTE !

Plus d’Infos avec le MoDem arcueillais http://democrates-arcueil.weebly.com Tél. : 06 20 76 96 72

s’additionnent lourdement, si – si, on a parlé de la Sécu vide et des caisses de retraite aussi vides, de la désindustrialisation, de la récession, de la crise de l’Euro, de la crise de l’Europe, du gâchis environnemental, de la politique internationale…

Et si vous ne vous souvenez que du débat sur la réforme du permis de conduire, des jours entiers à pister la viande hallal, du tweet d’une concubine jalouse, de la guerre du perchoir, c’est que vous n’êtes pas attentifs.

Sérieusement. Les scrutins sont clos et maintenant la réalité des prix va s’afficher. La cour des comptes décompte… Il manque 10 milliards tout de suite, il en manquera 15 en 2013 pour finaliser le budget.

Il faut un nouveau compromis social qui fonde le redressement des entreprises sur les concessions réciproques, c'est-à-dire sur l'équité et les efforts partagés dans la justice sociale. Il faut une action déterminée en faveur de l'investissement et de l'innovation. Et il aurait fallu pour cela un large rassemblement d’unité nationale pour débattre sereinement. Nous restons disponibles pour y participer et nous serons dans notre ville des partenaires constructifs pour aborder les questions financières qui ne manqueront pas de se poser.

Nous apprenons le décès de Marcel Trigon, ancien maire de la Ville.

Nous adressons nos condoléances sincères à sa famille et à ses proches.

Charles Di Gennaro,

Karim Makouf,

Maurice Serber,

conseiller municipal et communautaire

conseiller municipal

conseiller municipal

Recommandations et expression des groupes Dans ANC / Arcueil notre cité de mai, le maire demandait aux différents groupes politiques de ne pas utiliser l’expression des groupes pour promouvoir tel ou tel candidat.

Les groupes d’opposition, soucieux de l’équité et du respect des recommandations de la municipalité, ont abordé des sujets neutres.

Nous sommes cependant indignés par l’attitude du candidat aux élections législatives Christian Métairie qui a utilisé l’expression des groupes pour se valoriser. Est-ce une attitude responsable et crédible de la part du premier adjoint au maire ?

Cela dit, il avait vraiment besoin de se faire connaître avant ces élections. Si l’on met en regard son parcours politique – 30 ans en tant qu’élu arcueillais, dont 14 ans comme premier adjoint – et ses résultats aux législatives – 64 voix dans son quartier et 44 voix dans le quartier où il est l’élu référent –, on peut se poser quelques questions…

Nous espérons qu’il fera mieux la prochaine fois et nous lui conseillons de se faire connaître par ses concitoyens pendant toute la durée de son mandat et non pas à une semaine des élections.

Fayotage ou chantage ?

Lors des élections, nous avons remarqué qu’un grand nombre de cadres et employés communaux qui n’habitent plus à Arcueil depuis longtemps (parfois depuis plus de dix ans) continuent à venir voter, et ce en famille, dans notre ville. S’agit-il d’une négligence de leur part, de celle des services municipaux, ou pire d’une sorte de soutien

à la majorité en place ? Nous n’osons pas penser qu’il pourrait s’agir de chantage.

Le groupe Arcueil autrement et pour tous pense qu’une sérieuse révision des listes électorales est nécessaire !

Pour nous contacter : courriel : charlesdigennaro@orange.fr ; téléphone : 06 09 14 24 81 ; adresse postale : Charles di Gennaro, mairie d’Arcueil, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil cedex.

30 | ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012

C’est vous

qui le dites

CG

En souvenir de Dominique Gannat (1) Clara, ma petite-fille, Voilà, Dominique est parti.

Il aura réussi avec un grand courage et l’aide de la médecine à rester vivant près de deux années après cette terrible attaque de la maladie de Maffrand.

Aujourd’hui, nous sommes, ta maman, toi et ta sœur Cathy, votre tante Anne, moi Manou votre grand-mère, dans le chagrin d’avoir perdu un homme bon et courageux, aimant et respectueux des autres.

Quand viendra le moment de lui rendre hommage – j’y serai par la pensée –, je voulais te demander à toi Clara, de lire ces quelques lignes écrites au lendemain de sa mort pour lui dire : « Adieu Dominique. L’espoir que tu mettais dans un monde plus juste et plus digne ne s’est pas départi pendant ces cinquante-six années…

Tu avais le sens de l’amour filial, de l’amour pour les enfants, toi qui fus élevé ainsi que tes frère et sœur par vos grands-parents. Tu connaissais les embûches que la vie parfois réserve, parce que tu les avais vécues dès l’enfance.

Ta place et ton rôle social au sein des “ P’tits Ateliers d’Art ” étaient appréciés par tous, les parents, les enfants, les connaissances.

Avec toi et avec Lydie, l’association a passé le cap de ses dix ans, elle a vu le déploiement de ses activités et de ses créations tant au niveau des enfants que des adultes et des jeunes…

Pour tout cela, Dominique, je tiens ici à te remercier du fond du cœur.

Repose en paix. »

Les remerciements de Zigzag L’association « Zigzag, danse et percussions africaines » est rentrée des deux semaines au Burkina Faso très satisfaite de la réalisation de son projet : remise en fonction de la bibliothèque scolaire d’Accartville nord à BoboDioulasso. Nous remercions donc vivement toutes les personnes qui l’ont aidée et soutenue pour cette action de solidarité. […]

L’aventure continue en 2013.

N’hésitez pas à nous contacter : 07 70 70 11 73 ou 06 32 62 14 10.

(1) Dominique Gannat, co-responsable de l’association Les P’tits Ateliers d’Art, est soudainement décédé le 16 juin 2012.

Le maire et la municipalité s’associent à cet hommage.

Une naissance extraordinaire

Danièle Tixier

Dernier hommage à notre amie Rosa Hazenpouth

SD

Claudie Vilnat, présidente de l’association Zigzag

Rosa, Arcueillaise, dernier témoin de la rafle du Vel’ d’Hiv’, nous a quittés le 18 février dernier.

Lors de la Journée nationale de la déportation, nous fûmes nombreux à avoir une pensée pour notre amie Rosa Hazenpouth. Elle qui nous honorait de sa présence tous les ans, lors de la cérémonie commémorant les victimes de la déportation, malgré ses difficultés à se déplacer. âgée de 15 ans en 1942, Rosa habitait rue de Reims à Arcueil avec ses parents, sa sœur et ses grands parents. Elle porta l’étoile jaune depuis l’ordonnance du 29 mai. C’est le 16 juillet 1942, au petit matin, que les policiers français frappent à sa porte pour arrêter les familles juives sur ordre du SS Danneker. À Arcueil, les enfants et les personnes âgées ne sont pas arrêtées. Son père, prévenu la veille, était parti se réfugier ailleurs.

Seule sa maman fut emmenée au poste de police rue Cauchy, sous la mairie. Rosa passa sa journée devant la porte du poste de police. Ce jour du 16 juillet restera à jamais gravé dans sa mémoire lorsqu’elle vit pour la dernière fois sa mère montant dans le camion qui prit la direction du camp de Drancy. Elle apprit plus tard que sa sœur Sarah, plus âgée qu’elle et qui n’habitait plus à Arcueil, fut arrêtée. Sa mère et sa sœur ne sont pas revenues d’Auschwitz.

Toute sa vie, Rosa témoigna sur ces journées des 16 et 17 juillet 1942, notamment au collège Jean Jaurès qu’elle fréquenta comme élève dans les années 40.

Pour la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP) d’Arcueil, Liliane Charbonnier et Marcel Huziel

Je me nomme Otto-Berthe Gnenabri, 41 ans, habitante du 8 place des Musiciens à Arcueil.

Dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 janvier 2012, j’ai mis au monde une petite fille, Joanie. Je l’ai accouchée à la maison avec trois semaines d’avance […].

Ma fille de 13 ans fit appel à ma voisine la plus proche, mais cette dernière n’a rien entendu et donc n’a pu nous ouvrir la porte.

Mais dans mon immeuble, une autre voisine du dessus a entendu mes cris et c’est avec son mari qu’ils ont ouvert leur porte et sont venus à notre secours.

J’ai moi-même coupé le cordon ombilical et je l’ai coupé très court avant leur arrivée ne sachant pas vraiment quoi faire, j’étais en hypoglycémie (je suis diabétique, sous insuline) et je ne savais plus si le bébé était vivant. Cette voisine, madame Nadia Raoul, a fait les premiers gestes de secours en réchauffant le bébé et en s’occupant de moi, jusqu’à ce que les pompiers viennent au bout de dix minutes. Ils ont été eux aussi formidables.

Si je vous raconte cette histoire c’est parce que j’aimerais que cette famille soit félicitée et remerciée dans notre journal de la ville pour nous avoir sauvés, mon bébé et moi.

Je l’ai fait tardivement parce que je ne savais pas où m’adresser. En vous remerciant d’avance.

Otto-Berthe Gnenabri

« c’est vous qui le dites », c’est votre page ! Pour y prendre place, deux adresses : ANC-Arcueil notre cité, hôtel de ville, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil et communication@mairie-arcueil.fr.

ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012 | 31

C’est vous

TG

TG

TG

qui le dites

TG

PhL

PhL

Abilio Augusto Mateus

Jacqueline Durand

Jean-Yves Gripon

Solène Renaudat

Yves Lengrand

Clément Rouhaud

Prêts pour les Jeux ?

En forme (olympique) ? Vous aussi, testez vos connaissances sur les JO !

Question complémentaire : que représente pour vous les Jeux olympiques (en quelques mots) ?

Solène Renaudat, 25 ans, vendeuse en boulangerie, habitante du quartier Jules Ferry :

« Les Jeux olympiques rassemblent des gens de pays différents autour d’une même cause, le sport. Ils favorisent la non-violence. En effet, il vaut mieux se confronter sportivement que de se faire la guerre avec des armes. » 1.« J’en ai entendu parler… » 0 point. 2. Pas de réponse (PDR). 0 pt. 3. « Les maîtres mots des JO. » / PDR. / « Les Grecs ou les Romains. » / PDR. 2 pts. 4. « Non. » 0 pt. 5. « La pétanque, le hockey sur gazon et le rugby ». 4 pts. 6. « 4’’ 20/100. » 0 pt. 7. PDR. 0 pt. 8. « Une dizaine. » 0 pt.

Total : 6 points. Pas de médaille, mais un grand merci pour avoir bien voulu participer.

Quiz Olympique Questions

Jean-Yves Gripon, 56 ans, retraité (ancien gendarme), habitant du quartier Jules Ferry :

1. Où ont lieu les 30e Jeux olympiques du 27 juillet au 12 août ?

2. Que s’est-il passé du 6 au 15 avril 1896 ?

3. « Citius, Altius, Fortius. » Qu’est-ce que c’est ?

Qu’est-ce que cela veut dire ? Qui a inventé cela ? Où et quand cela a-t-il été inventé ?

4. Les Jeux ont-ils déjà eu lieu à Paris ?

Si oui, quand ?

5. Parmi ces sports, lesquels ne sont pas olympiques ?

La pétanque ; le hockey sur gazon ; le taekwondo ; le rugby ; la lutte gréco-romaine.

6. Quel est le record du monde masculin du 100 mètres (en athlétisme) ?

7. Qui sera le porte-drapeau de la délégation française aux JO de Londres ?

8. Combien de médailles la France a-t-elle remportées lors des derniers JO, à Pékin, en 2008 ?

« Les Jeux olympiques rapprochent les peuples des différents continents. Ils rassemblent les pays, les cultures et les religions à travers le sport, dans et pour la paix. »

1.« Londres. ». 5 points. 2. « L’exposition universelle de Paris. » 0 pt. 3. « Les dieux de l’Olympe. » / Pas de réponse (PDR). / PDR. / PDR. 0 pt. 4. « Oui, dans les années 20 et 30. » 2 pts. 5. « La pétanque, le hockey sur gazon, le taekwondo et le rugby. » 3 pts. 6. « 9’’ 72/100. » 0 pt. 7. « Laura Flessel. » 5 pts. 8. « 10 ou 12. » 0 pt.

Total : 15 points. Médaille de bronze.

Clément Rouhaud, 20 ans, étudiant, habitant du quartier Jules Ferry : « C’est un superbe événement, qui nous permet de découvrir de nombreux sports que l’on voit rarement à la télévision. » 1. « À Londres. » 5 points. 2. « Les premiers Jeux olympiques 5 pts. 3. « La devise olympique. » / Sans réponse. / « Hercule. » sais pas quand. » 2 pts. 4. « Oui, je ne sais pas quand. » 2 pts. le rugby. » 5 pts. 6. « 9’’ 31/100. » 0 pts. 7. « Laura Flessel. » 5 Total : 24 points. Médaille d’argent.

de l’ère moderne. » / « En Grèce, je ne 5. « La pétanque et pts. 8. « 34. » 0 pt.

Jacqueline Durand, 74 ans, retraitée (ancienne comptable), habitante du quartier Jules Ferry : « Je sais que les Jeux constituent un grand moment de sport… Même si je ne

connais pas grand-chose dans ce domaine ! »

1.« À Londres. » 5 points. 2. Pas de réponse (PDR). 0 pts. 3. « La devise olympique. » / Pas de réponse. / « Le père Didon. » / « A Arcueil, je ne sais pas quand. » 3 pts. 4. « Non. » 0 pt. 5. « La pétanque et le taekwondo. » 3 pts. 6. PDR. 0 pt 7. « Laura Flessel. » 5 pts. 8. « 12. » 0 pt.

Total : 16 points. Médaille de bronze.

Chaque question est notée sur 5. La médaille d’or s’obtient avec un total compris entre 31 et 40 points. L’argent, entre 21 et 30 points.

Le bronze, entre 11 et 20 points.

Yves Lengrand, 57 ans, directeur commercial indépendant travaillant régulièrement pour des entreprises arcueillaises, habitant de Bagneux (Hauts-de-Seine) : « Malheureusement, aujourd’hui, les Jeux sont davantage la fête du business que celle du sport, car ce sont toujours les mêmes pays qui en profitent. »

Réponses 1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

8.

À Londres.

Les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne.

La devise olympique. « Plus vite, Plus haut, Plus fort. » Le révérend père dominicain Henri Didon (1840 - 1900), directeur du collège arcueillais Albertle-Grand. à Arcueil, au collège Albert-le-Grand, le 7 mars 1891, à l’occasion des premiers championnats de l’Association athlétique Albert-le-Grand.

Oui, deux fois : en 1900 et en 1924.

La pétanque et le rugby.

9’’ 58/100 (record détenu par le Jamaïcain Usain Bolt depuis le 16 août 2009).

Laura Flessel-Colovic, 40 ans, championne olympique en épée à Atlanta en 1996.

40 (7 médailles d’or, 16 d’argent et 17 de bronze).

Un record pour la France qui la plaçait en 2008 au dixième rang au tableau des médailles.

1. « À Londres. » 5 points. 2. « Les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne. » 5 pts. 3. « La devise olympique. » / « Plus vite, Plus haut, Plus fort. » / Pas de réponse. / « A Arcueil, en 1896. » 3 pts. 4. « Oui, en 1924. » 4 pts. 5. « La pétanque et le rugby. » 5 pts. 6. « 9’’ 58/100. » 5 pts. 7. « Laura Flessel. » 5 pts. 8. « 54. » 0 pt.

Total : 32 points. Médaille d’or.

Abilio Augusto Mateus, 66 ans, retraité (ancien peintre en bâtiment), habitant du quartier Jean Macé : « Juste après l’Euro de foot, c’est encore un très bel événement à suivre pour découvrir plein de sports intéressants. »

1.« A Londres. » 5 points. 2. « Les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne. » 5 pts.

3. Pas de réponse (PDR). / PDR. / PDR. / PDR. 0 pt. 4. « Oui, je ne sais pas quand. » 2 pts. 5. « La pétanque et le taekwondo. » 3 pts. 6. PDR. 0 pt 7. PDR. 0 pt 8. « 16. » 0 pt.

Total : 15 points. Médaille de bronze.

Propos recueillis par Philippe Lorette et Tristan Gaguèche Interviews réalisées à arcueil le 11 juin

32 | ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012

élections législatives 11e Circonscription du Val-de-Marne

événement

Résultats du premier tour Dimanche 10 juin 2012

11769 6210 52,77% 153 6057 2,81% 14,96% 1,16% 1,09% 39,79% 9,58% 19,98% 1,06% 7,94% 0,89% 0,76%

1022 544 53,23% 9 535 3,55% 15,89% 1,31% 0,75% 39,25% 7,85% 17,94% 1,31% 11,03% 0,56% 0,56%

954 537 56,29% 15 522 3,26% 17,05% 1,15% 1,72% 44,06% 6,90% 10,73% 1,34% 12,26% 0,96% 0,57%

943 455 48,25% 12 443 1,35% 12,42% 0,23% 1,35% 39,50% 9,26% 24,15% 0,90% 8,58% 0,68% 1,58%

629 316 50,24% 11 305 1,64% 6,56% 0,00% 1,97% 37,70% 15,74% 26,89% 0,98% 6,89% 0,33% 1,31%

1061 594 55,98% 15 579 4,84% 20,03% 2,25% 0,86% 42,31% 5,53% 14,16% 0,69% 7,60% 1,21% 0,52%

917 512 55,83% 13 499 1,60% 13,23% 0,40% 0,40% 39,08% 7,41% 25,05% 1,80% 10,02% 0,80% 0,20%

Inscrits Abstentions Votants Blancs ou nuls Exprimés

Nombre 59 907 28 182 31 725 445 31 280

Voix 885 5 278 389 410 12 878 2 856 5 942 567 1 642 242 191

Jorge CARVALHO (CEN) Christelle PRACHE (UMP) Ivan LAMOURET (AUT) Claude MAURIER (ECO) Jean-Yves LE BOUILLONNEC (SOC) Thérèse PATRY (FN) Gilles DELBOS (FG) Jean-François HAREL (DVD) Christian METAIRIE (EELV) Elsa MOALIC (EXG) Emmanuel THEBAULT (EXG)

% Inscrits % Votants

47,04

52,96 0,74 1,40 52,21 98,60

1123 612 54,50% 2 610 3,11% 15,41% 1,31% 0,98% 43,77% 7,38% 19,02% 1,15% 7,54% 0,33% 0,00%

1060 565 53,30% 22 543 1,29% 12,89% 0,55% 1,66% 40,15% 9,58% 25,97% 1,29% 4,42% 1,84% 0,37%

11

1110 573 51,62% 10 563 2,13% 11,90% 3,37% 1,24% 36,41% 8,88% 23,98% 0,18% 8,88% 0,71% 2,31%

% Inscrits 1,47 8,81 0,64 0,68 21,49 4,76 9,91 0,94 2,74 0,40 0,31

12 Kergomard

10

Macé

J. Ferry

1015 539 53,10% 15 524 4,01% 21,95% 1,15% 0,57% 40,27% 13,36% 8,97% 1,53% 6,87% 0,76% 0,57%

11e Circonscription du Val-de-Marne

9

L Michel

8

Sidobre

7 Casanova

6 Césaire

5 Jaures

4 ODG Mater

3 ODG Elém

H.D.V.

TOTAL INSCRITS VOTANTS % de votants BLANCS EXPRIMÉS Jorge CARVALHO Christelle PRACHE Ivan LAMOURET Claude MAURIER Jean-Yves LE BOUILLONNEC Thérèse PATRY Gilles DELBOS Jean-François HAREL Christian METAIRIE Elsa MOALIC Emmanuel THEBAULT

2 Barbusse

1

ARCUEIL

924 484 52,38% 18 466 3,43% 8,58% 0,00% 1,07% 35,41% 16,52% 26,61% 0,86% 4,94% 1,50% 1,07%

1011 479 47,38% 11 468 2,56% 19,02% 1,07% 0,85% 37,18% 10,68% 21,15% 0,64% 5,56% 0,85% 0,43%

% Exprimés 2,83 16,87 1,24 1,31 41,17 9,13 19,00 1,81 5,25 0,77 0,61

« Nul ne peut être candidat au 2e tour s’il ne s’est pas présenté au 1er tour et s’il n’a obtenu un nombre de suffrages au moins égal à 12,5 % du nombre des électeurs inscrits. Si un seul candidat remplit ces conditions, le candidat ayant obtenu après celui-ci le plus grand nombre de suffrages au 1er tour peut se maintenir.

Dans le cas où aucun candidat ne remplit ces conditions, les deux candidats ayant En raison des arrondis à la deuxième décimale, la somme des % exprimés peut ne pas être égale à 100 %. obtenu le plus grand nombre de suffrages au 1er tour peuvent se maintenir. »

Résultats du second tour Dimanche 17 juin 2012

1015 334 32,91% 96 238 71,26% 238 100%

11

12 Kergomard

917 369 40,24% 76 293 79,40% 293 100%

10

Mace

1061 386 36,38% 101 285 73,83% 285 100%

9

L Michel

629 224 35,61% 54 170 75,89% 170 100%

1123 440 39,18% 97 343 77,95% 343 100%

1060 379 35,75% 101 278 73,35% 278 100%

1110 359 32,34% 79 280 77,99% 280 100%

924 315 34,09% 81 234 74,29% 234 100%

1011 330 32,64% 89 241 73,03% 241 100%

Casanova

943 359 38,07% 73 286 79,67% 286 100%

8

Sidobre

7

J. Ferry

6 Aimé Césaire

954 394 41,30% 98 296 75,13% 296 100%

5 Jaures

1022 364 35,62% 84 280 76,92% 280 100%

4 ODG Mater

11769 4253 36,14% 1029 3224 75,81% 3224 100%

3 ODG Elém

% sur votants Jean-Yves LE BOUILLONNEC % sur exprimés

H.D.V.

EXPRIMES

TOTAL INSCRITS VOTANTS % de votants BLANCS

2 Barbusse

1

ARCUEIL

11e Circonscription du Val-de-Marne Nombre

% Inscrits

% Votants

Inscrits

59 907

Abstentions

38 178

63,73

Votants

21 729

36,27

Blancs ou nuls

4 844

8,09

22,29

Exprimés

16 885

28,19

77,71

Jean-Yves LE BOUILLONNEC (SOC)

Voix

% Inscrits

% Exprimés

Elu(e)

16 885

28,18

100,00

oui

En raison des arrondis à la deuxième décimale, la somme des % exprimés peut ne pas être égale à 100,00%.

ANC / Arcueil notre cité n° 229 juillet et août 2012 | 33

FÊTE DE LA PÉTANQUE 1

Vendredi 13 juillet 2012

D’ARCUEIL

SAMEDI

7

JUILLET 2012 DE 9H À 22H

Communication municipale 2012-Conception graphique : Thomas Mignot

Fete nationale

ère

Spectacle déambulatoire “Les fous volants “, Cie Remue Ménage départ 20h, place de la Vache-Noire.

Arrivée vers 21h, à l’hôtel de ville.

GRANDE GUINGUETTE D’ÉTÉ

Parc des Irlandais/square Érik Satie (rue Delaune)

23h : feu d’artifice

AU PROGRAMME : parties en tête à tête (le matin) s CONCOURS DE DOUBLETTES L APRÒS MIDI s JEUX DE SOCIÏTÏ POUR PETITS ET GRANDS s BATUCADA s BUVETTE ET GRILLADES MIDI ET SOIR s CONCERT ET BAL MUSETTE participation

tiré du toit de l’hôtel de ville

INSCRIPTION DES DOUBLETTES :

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Maison de la presse de la rue Raspail 4ÏL

Au terrain de boules du Chaperon Vert LE SOIR Ì PARTIR DE H

BAL GUINGUETTE

Par courriel à muriel.rochut@mairie-arcueil.fr Sur place le 7 juillet jusqu’à midi ° L INITIATIVE DE L Assemblée de quartier Jean Macé ET AVEC LE SOUTIEN DU SERVICE MUNICIPAL DE LA JEUNESSE

groupe “KAPA NEGRA“ de 21h à 1h

Stands de restauration à partir de 20h30.

Collectif 24

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Concert KaTcHéTé

Ciné plein air : • Rien à déclarer

samedi 21 juillet à 22h

• Super 8

samedi 25 août à 21h30 sur le parvis de l’hôtel de ville

Samedi 25 août de 19h à 22h Village O’Quai d’Arcueil

Canicule : veille saisonnière et télé-assistance Les personnes âgées et fragiles peuvent être mises en danger cet été par une éventuelle canicule. Afin qu’elles ne restent pas isolées, la Mairie d’Arcueil met en place un registre de veille (nominatif, facultatif et confidentiel). En cas de déclenchement du dispositif canicule (1), des agents municipaux prendront des nouvelles par téléphone des personnes inscrites sur ce registre et pourront leur apporter de l’aide à domicile, et ce tous les jours samedis et dimanches compris.

On peut s’inscrire (ou inscrire un proche avec son accord) sur ce registre communal en contactant le service Retraités (tél. 01 46 15 08 70). En cas de forte chaleur persistante, des salles rafraîchies seront ouvertes à tous à la mairie (10 avenue Paul Doumer – hall d’accueil), à la Maison de retraite du Grand Cèdre (10 avenue Paul Vaillant Couturier) et à la Résidence Santé Cousin-de-Mericourt (15 avenue Cousin de Mericourt à Cachan).

(1)Le

D’autre part, un service gratuit de téléassistance 24 heures sur 24, pour les mois de juillet et août, est proposé par le Département du Val-de-Marne. Cet abonnement saisonnier gratuit au système Val’écoute est offert à toutes les personnes âgées de plus de 60 ans, bénéficiaires de l’allocation compensatrice pour tierce personne, de l’aide sociale, de l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile ou de la prestation de compensation du handicap. Il suffit d’en faire la demande au Département ou bien à la Mairie d’Arcueil.

dispositif canicule est déclenché – par la préfecture – lorsque la température nocturne est supérieure ou égale à 21° C et lorsque la température diurne est supérieure ou égale à 31° C pendant trois jours de suite.

Registre de veille à Arcueil Mairie – service Retraités 01 46 15 08 70 Rappel des numéros d’urgence 112 : numéro d’urgence unique européen (actif même par les utilisateurs d’un portable dont le réseau est saturé) 15 : SAMU 18 : pompiers

Le 18 novembre, Gwenola (un Drouglazet foulard bleu noué et blanc cou) et autour du Arnaud Gueydon bonnet (avec un péruvien) leur raconteront projet solidaire.

mars 2010

novembre GRAND PARIS

S VERTS

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Les chiffres du budget clés 2010 Auteurs du Val-de-Bièvre

| 29

l’heure du

la nouvelleméthode de lecture

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35 g M 20 Validité 5/12/09 jusqu’au

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Tousles rendez-vous de mars

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-vous de septem

Tous les rendez

notre cité 1 | Arcueil

n° 202 novembre

GRIPPE A(ensemble) : NOUVEAU

» « Vues- In situ

décembre 2009 janvier 2010

| n° 203

L’urbanisme anime les quartiers| 6 Chloé Cabarrecq, vice-championne | 18 du monde

| 18

AVATAR A JEAN VILAR :

: Alain Dubos sans frontiè , médecin res et écriva | 12 in

| 21

Vue |18 | Découvertes|s et vœux

| 28

L’école

ES STARS AFRICAIN

| 23 Ethni’cité | 23 au festival

Anis-Gras

vous de

Tous les rendez-

se renforce

notrecité 1 | Arcueil

septembre

| 32

n° 201 octobre

commerces à visages humains

| 33

Tous les rendez-vous de décembre et de janvier

Dans le dossier de ce numéro: sept portraits de petits commerçants qui respirent l’humanité.

2009

| 20

Tous les rende

z-vous de

Enquête Louis Harris

| 23

GRIPPE

Trois bonnes raisons de se vacciner

se dévoile Le 8 mars, les élèves de Joliot-Curie feront leur rentrée dans la toute nouvelle école Olympe de Gouges, 54/56 avenue Lénine. Un bâtiment particulièrementà la pointe en matière d’économiesd’énergie.

avant-première mondiale

Vous et Internet

|9| Dossier|

|13| Dossier|

| 16, 29

OlympedeGouges

FOND,

es | 22 les marionnett

À FOND, FOND,

février

2009

(*) (**) (***)

| 10

Faire face

| 10

L’INTERVIEW DU MOIS

Régionales :

quiz et moded’emploi

IRE:

LA VACHE-NO a, bureaux, ciném | 8 hôtel…

À VOIR À

|8

|9

MiLibris :

EN ENCART

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| n°201

octobre 2009

| n°204

DÉPLACEM ENT:

les priorités des habitant s

| 16

: GRIPPE Avaccin

Décidons

février 2010 PLAN DE

nouvelle formule| 7

|8

CHAPERON

le sens

| n ° 205

CHAPERON-VERT,

| n°202

2009

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Passage du jury prévu le mercredi 12 septembre Bon d’inscription (à renvoyer au service Cadre de vie – 10 avenue Paul Doumer – 94110 Arcueil)

Nom et prénom (ou collectif d'habitants, ou jardin familial) :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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