octobre 2010
| n°211
L’heure H du handicap | 7
La nouvelle gare RER Laplace
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« Ma ville vue de ma fenêtre »
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Dans le dur des 24 heures d’Arcueil
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Tous les rendez-vous d’octobre
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octobre 2010 Actualités Paiements en ligne Arcueil Village sort le grand jeu Nid d’éveil : nouvelle crèche privée Comment joindre les médiateurs L’heure H du handicap Résidence étudiante Joliot-Curie Rénovation de la gare RER Laplace L’aqueduc fait (toujours) un malheur
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Paiements en ligne sur arcueil.fr
| 5 | Actualités |
Internet, clics, saisie et CB : plus besoin de se déplacer pour régler les dépenses de restauration scolaire, d’accueil de loisirs ou d’accueil périscolaire.
Dossier | 11
Centrale « Ma ville vue de ma fenêtre »
Studios pour jeunes studieux
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Vues - In situ | | | |
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| 8 | Actualités |
SD
Satie au Japon Marché des potiers Jeu de piste Arcueil Cachan Fin de Coupe
Découvertes Festival des Écrans Documentaires 24 heures d’Arcueil : dur, dur ! Nouveau : les conteneurs à vêtements Jeux
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L’interview du mois Eugénie Meynié, directrice de la Maison du grand cèdre
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C’est vous qui le dites
La nouvelle résidence étudiante Irène et Frédéric Joliot-Curie, 52 avenue Lénine, comprend 106 studios meublés. Il reste encore quelques places disponibles.
Voilà L’Éclaircie ! | 11 | Dossier |
Samedi 9 octobre, l’inauguration de la Maison des Solidarités, 102 rue Marius Sidobre, permettra aux habitants de découvrir un lieu joliment restauré et de se faire expliquer une structure aux multiples dimensions citoyennes, notamment l’épicerie solidaire gérée par l’association L’Éclaircie.
PhL
Maison des Solidarités, 102 rue Marius Sidobre…
Université populaire d’Arcueil : c’est la rentrée | 24 La vache était-elle vraiment noire ? | 24 Bilans d’automne | 25
Paris - Banlieue | 26
La parution du carnet de route du maire et celle des tribunes des groupes politiques sont interrompues dans ANC-Arcueil notre cité jusqu’au scrutin cantonal (élection des conseillers siégeant au Conseil général) de mars prochain.
Arcueil notre cité Ont collaboré à ce numéro : Colline Gori, Sandra Deruère, Tristan Gaguèche et Kevin Gouttegata Graphisme : Gilles Vérant Photos : la rédaction, German Guzman N et Eric Demare (responsable photo : Philippe Lorette) Une : photographies Philippe Lorette Secrétariat : Christine Penchemel Régie publicitaire : Echom – regie@lecho.com Impression : Alliages C.I., Gentilly (13 000 exemplaires) Distribution : Proximes communication
« Ma ville vue de ma fenêtre »
4 | Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010
| 14 | Centrale |
Le 19 septembre, le Théâtre de la Nuit et la Ville d’Arcueil ouvraient « Arcueil, une ville sans Histoire ? », vaste chantier de réflexions et d’actions avec les habitants. Première collecte : les photos de ces derniers sur un thème explicite, « Ma ville vue de ma fenêtre ».
Quand le “docu” se tisse sur le web | 18 | Découvertes |
La 14e édition du célèbre festival des Écrans Documentaires se tiendra à l’Espace Jean Vilar du 29 octobre au 7 novembre. Des invités prestigieux, des projections « premières » et aussi de vifs débats attendus autour du genre nouveau du « webdocumentaire ». DR
mensuel d’informations locales et municipales Rédaction : 10, avenue Paul Doumer 94114 Arcueil cedex Tél. : 01 46 15 09 56 Télécopie : 01 46 15 09 51 Courriel : communication@mairiearcueil.fr Directeur de la publication : Daniel Breuiller, maire d’Arcueil Adjointe au maire, chargée de la communication : Marie-Pierre Reynaud Rédacteur en chef : Laurent de Villepin Rédaction et secrétariat de rédaction : Philippe Lorette (journaliste territorial)
Florent Pélissier
Promenade urbaine
ActualitĂŠs
en très court
en court
Chèque solidaritÊ
Lancement du paiement en ligne sur le site de la Mairie
Un nouveau cabinet d’ostÊopathie vient d’ouvrir à Arcueil. Julie Brusorio, ostÊopathe DO MROF (diplômÊe en ostÊopathie et membre du registre des ostÊopathes de France), est installÊe 42 bis avenue Jeanne d’Arc (tÊl. 01 57 21 20 90).
Les couleurs de la Camargue
LES COMMERÇANTS ET ARTISANS PARTICIPANTS :
z-le e s s i a n n reco az-flfi e t e t e c e s às i grâcreeconna
des paiements ponctuels,LES ou bien s’abonner COMMERÇANTS pour disposer d’un suivi de ses factures. ET ARTISANS: PARTICIPAN Renseignements complÊmentaires service Accueil/Affaires gÊnÊrales - 01 46 15 08 80. ■LdV
ette grâce à c Com
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Les commerçants sortent le grand jeuGRJEU du
issez-les reconna ffiche. à cette a e c â r g Du 6 au 16 octobre, de nombreux commerces d’Arcueil sont partenaires JEU dudu  Jeu du grand puzzle . Les clients sont incitÊs à collecter les morceaux d’une photo reprÊsentant l’ancienne mairie, avec à la clef des lots allÊchants promis aux gagnants. opÊration de AVEC VOSCette COMMERCANT S ET ARTISANS dynamisation commerciale, initiÊe dans plusieurs villes du dÊpartement par la chambre de commerce, est prise en charge par l’association Arcueil Village. Mais on peut noter aussi que, comme pour le marchÊ des potiers et la ferme dans la ville, le centre commercial La Vache Noire est à part La règle du jeu : partenaire RÊcupÊrez chaque pièce du puzzleentière chez vos commerçants et artisans participants et complÊtez-le afin de de cette animation. Laenpreuve quele  petits  reconstituer l’image couleur, remplissez coupon rÊponseet ci-après sans oublier de rÊpondre à la question subsidiaire. Une  gros  commerçants ne sont pas vouÊs à se fois rÊalisÊ, vous pourrez dÊposer le puzzle avec le bulletin de participation dÝment rempli dans l’une des urnes prÊsente à faire la guerre et qu’ils peuvent même vivre la Maison de la Presse 57, rue Émile Raspail, votre magasin de ERAM 18, rue Tant Émile Raspail et à l’accueil de votre en bonne chaussures intelligence. mieux pour les centre commercial La vache Noire. Un seul bulletin par famille Arcueillais !et■parLdV foyer sera acceptÊ. Le
Commerce en
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du 6 octobre au 16 octo bre2010
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du 6 octobre au 16 octobre 2010
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Du 18 octobre au 13 novembre, l’Arcueillais Romuald Avet prÊsente une exposition de photographies intitulÊe Les Couleurs de la Camargue. Elle est accueillie au garage Pierre, 63 avenue Jean Jaurès, et de l’autre côtÊ de l’avenue, au numÊro 62, dans le salon Darc Coiffure.
à partir d’octobre, les familles arcueillaises qui disposent d’Internet n’ont plus besoin de se dÊplacer à la mairie ou à l’Êcole pour rÊgler leurs factures de restauration scolaire, d’accueil de loisirs ou d’accueil pÊriscolaire. Accessible via la page d’accueil du site www.arcueil.fr, un service simple et sÊcurisÊ permet de rÊgler par
LES COMMERÇANTS ET ARTISANS PARTICIPAN carte bleue. On peut l’utiliser pour effectuer
COUPON RÉPONSE
OstĂŠopathie
Le règlement du jeu a ÊtÊ dÊposÊ auprès de l’Êtude des maÎtres Chouraqui, Nacache, Fourrier, Amoravieta, huissiers de justice, sis 41, allÊe de la Toison d’Or, 94000 CRETEIL.
Nom : _______________________________________________PrĂŠnom : ______________________________________TĂŠl.:______________________________________
Comme les annÊes prÊcÊdentes, le Conseil gÊnÊral du Val-deMarne met en place un chèque-solidaritÊ, action de soutien aux familles les plus fragiles pour les fêtes de fin d’annÊe. Pour pouvoir en bÊnÊficier, les Val-deMarnais non imposables devront s’inscrire par correspondance dans le courant des mois d’octobre et novembre. Le formulaire d’inscription a ÊtÊ mis en ligne dès la fin septembre sur le site www.cg94.fr.
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Émissions d’octobrela sur Maison de la Presse 57, rue Émile Raspail, votre
• Retour sur la Fête de la fraternitÊ à Arcueil avec SÊgolène Royal • Reportage rÊalisÊ par les enfants sur le stage de foot linguistique au parc du Coteau, en juillet dernier, avec des Êducateurs sud-africains - En archives
• Les Poppys, invitÊs dans Come-back - mardis 5 etchaussures 12 ERAM 18, rue Émile Raspail et à l’accu centre commercial La vache Noire. Un seul bulleti • NouveautÊ de la rentrÊe : Le sera règlement du jeu a ÊtÊ dÊposÊ auprès de l’Êt le journal par un jeune imitateur-humoriste. et par foyer acceptÊ. maÎtres Chouraqui, Nacache, Fourrier, Amoravieta Dans l’Êmission Culture & DÊcouverte. de justice, sis 41, allÊe de la Toison d’Or, 94000 C
Prêt à changer vos repères ? Écoutez la radio sur Internet
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Ouvre Tes Oreilles
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24 heures /24
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Le règlement du n° 211 jeu a ÊtÊ dÊposÊ auprès Arcueil notre citÊ octobre 2010 | 5 de l’ maÎtres Chouraqui, Nacache, Fourrier, Amoravie
Actualités
en court
Une nouvelle crèche privée, avec dix berceaux réservés aux Arcueillais (plus une cour de 200 m2) une nouvelle crèche de 60 berceaux baptisée Nid d’éveil. Il s’agit d’une structure privée devant principalement béné-
DR
à deux pas du Chaperon-Vert, un bâtiment de deux étages, anciennement occupé par une chocolaterie, a été rénové pour accueillir sur 1 000 m2
Des mamans visitent la nouvelle crèche Nid d’éveil d’une superficie de 1000 m2 et à la capacité d’accueil de 60 places. Nid d’éveil est installé dans une ancienne chocolaterie à Gentilly.
ficier aux salariés des entreprises voisines, mais aussi à 15 familles gentilléennes et à 10 familles arcueillaises. En effet, les deux Mairies ont pris l’initiative de réserver d’avance des berceaux, afin de faciliter l’éclosion de ce qui n’était encore qu’un projet, et essentiellement pour augmenter les capacités toujours trop limitées d’accueil en crèche pour les habitants du territoire. D’où la présence des deux maires, Patricia Tordjman et Daniel Breuiller, venus inaugurer les lieux le 3 septembre dernier, en compagnie de la responsable de la caisse d’allocations familiales, autre partenaire financeur de la structure. Présente aussi, l’adjointe au maire
d’Arcueil chargée de la petite enfance, Sylvie Sapoval, se félicitait d’avoir pu mener à bien ce montage répondant au souci de poursuivre toutes les pistes pour renforcer une offre chroniquement déficitaire en matière de garde des petits. Précision importante apportée par Mme Sapoval : « Pour les parents arcueillais, les conditions d’accès (sélection des candidats par la commission municipale) ainsi que les conditions tarifaires (prise en charge partielle par la CAF en fonction des revenus) seront exactement les mêmes dans cette crèche privée que dans les crèches publiques. » ■ LdV
Nid d’éveil 149, avenue Paul Vaillant-Couturier, Gentilly www.nid-deveil.fr
Les médiateurs de nuit joignables au téléphone Début octobre, l’équipe des médiateurs de nuit de l’association Optima sera de retour dans les rues d’Arcueil, après trois semaines d’absence pour cause de formation intensive sur d’autres sites d’intervention (1). Circulant toujours à pied et en binômes, ces médiateurs sont facilement reconnaissables à leur tenue jaune. Leurs horaires d’intervention n’ont pas changé – de 18h à minuit –, mais la nouveauté est qu’ils sont désormais joignables sur leur téléphone portable en cas de besoin. En pratique, le numéro à composer dépend du quartier de la ville où l’on se trouve (voir carte cicontre). ■ LdV (1) Voir les articles présentant ces médiateurs et la démarche de médiation dont ils sont chargés (ANC – Arcueil notre cité n° 210, p. 10 et 11).
6 | Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010
06 18 31 59 02 Pour les quartiers Laplace, Joliot-Curie et Barbusse.
06 27 72 47 18 Pour les quartiers Jules Ferry, Jean Macé et Kergomard.
en court
L’heure H du handicap tants, des associations et des partenaires concernés. Durant toute l’après-midi, des témoignages et des ateliers de mise en situation permettront aux petits et grands valides de mieux prendre conscience des problèmes et difficultés pratiques auxquels se heurtent les personnes handicapées. Les organisateurs (services municipaux et associations) invitent donc les Arcueillais à ne pas rater ce rendez-vous solidaire et convivial. ■ LdV
Signature de la Charte Handicaps, témoignages et ateliers de mise en situation sont au programme de l’après-midi du samedi 16 octobre à la mairie.
Pierre Mendy
Le samedi 16 octobre sera une date importante, marquant l’engagement de la Ville d’Arcueil en faveur des personnes handicapées et à mobilité réduite. C’est ce jour-là en effet que sera officiellement paraphée à l’hôtel de ville la Charte décrivant les axes de travail et les progrès à accomplir dans tous les domaines d’intervention de la commune pour faciliter la vie quotidienne de ces personnes. Cette charte est le fruit du travail mené depuis un an par une commission associant des habi-
Une expo pour fêter le millénaire d’Hanoï
Le goût, c’est la santé ! à l’occasion de la Semaine du goût, le service communal d’hygiène et de santé (SCHS) et les associations partenaires organisent « le goût du jour », une manifestation gratuite ouverte à tous. Au programme : des spectacles de danse et de percussions, des animations (ateliers cuisine, création, jeu de piste, bar du goût…), des initiations à la danse (mambo, salsa…) et des échanges avec des professionnels de santé. ■ LdV
Dans le cadre des commémorations du millénaire de la capitale du Viêtnam, la Ville d’Arcueil, en partenariat avec le collectif français « Vivre Hanoï » composé de l’association d’amitié franco-vietnamienne, le Centre d’information et de documentation sur le Viêtnam contemporain, l’Union générale des Vietnamiens de France, présente une exposition de photos de Dominique Miscault. On n’y verra pas les images connues du beau quartier colonial, avec ses larges avenues, son Opéra à la Garnier et son
hôtel Métropole, mais plutôt le pittoresque quartier des 36 corporations, où se regroupent, au gré des rues étroites et toujours animées, les échoppes de chaussures, de soieries ou de casseroles sur les bords du lac de l’Épée restituée, lac légendaire au centre de la ville qui abrite au fond de ses eaux une tortue magique. ■ LdV
Aude Charaudeau
Dominique Miscault
Le goût du jour Samedi 9 octobre de 15h à 20h au parc Erik Satie (rue Auguste Delaune, à côté du supermarché).
Rendez-vous pour un voyage culinaire autour des thèmes de l’équilibre, de la santé et du plaisir.
Millénaire d’Hanoï Du mercredi 7 octobre jusqu’au samedi 16 octobre inclus (fermeture le 15), au centre Marius Sidobre, 26 rue Emile Raspail. l
Spectacles :
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Animations :
Danses (break, rock, hip hop…), percussions
Atelier cuisine, atelier création, jeu de piste, bar du goût, chamboule ton sucre, jeux de société
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Arcueil notre cité octobre 2010 | 7 Initiations danses : Échangesn° 211 avec des professionnels de santé
Mambo, salsa, chachacha…
Actualités
Logement
Studios pour jeunes studieux Une résidence étudiante de plus de cent chambres a ouvert ses portes le 1er septembre avenue Lénine.
SD
Dotée de 106 studios meublés, la résidence étudiante Joliot-Curie, 52 avenue Lénine, est gérée par le groupe immobilier Efidis.
8 | Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010
SD
Pour une surface de 18 m², il faut compter environ 300 euros par mois, charges comprises, dans une résidence du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS), et de 350 à près de 650 euros dans une résidence privée. La résidence Irène et Joliot-Curie étant conventionnée APL (Aide personnalisée au logement), le loyer se monte à 377 euros par mois, charges comprises, pour les studios de 18 m², et jusqu’à 524 euros pour les plus grands. à noter que la Ville d’Arcueil a signé une convention avec Efidis, lui réservant 13 studios. Quelques-uns sont encore disponibles.
Résidence étudiante Irène et Frédéric Joliot-Curie 52 avenue Lénine tél. 01 57 63 80 21 www.adele.org
SD
235 appartements étudiants à Arcueil
Rappelons que, depuis 2000, Arcueil compte également une résidence internationale d’étudiants, située 52 avenue Laplace, juste à côté de la Chapelle Perret. Cet établissement, qui comprend 129 studios, est géré par la communauté religieuse des Missionnaires Pallotins. Elle accueille des étudiants français et étrangers, principalement des Polonais. à la rentrée 2010, la France comptait environ 2,5 millions d’étudiants, dont près de 600 000 en région parisienne. Si beaucoup choisissent de rester chez leurs parents durant leurs études, ceux qui changent de région ou qui se trouvent trop éloignés de leur université n’ont pas d’autre choix que de chercher un logement. Le CNOUS, placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dispose de plusieurs résidences dans toute la France, dont 38 à Paris et 43 dans les autres départements de la région parisienne, parmi lesquelles celle de Cachan. Mais elles ne permettent de loger que 16 600 jeunes. Il y a aussi la célèbre Cité internationale universitaire de Paris, qui n’accepte cependant que les étudiants préparant au minimum un diplôme master 1 ou équivalent. à cela s’ajoutent des résidences dirigées par des structures privées, telles que Univercity à Villejuif, au Kremlin-Bicêtre et à Cachan ou encore Studélites à Ivry-sur-Seine. ■ Sandra Deruère
Le studio type de la résidence Joliot-Curie : une chambre, un coin cuisine et une salle d’eau.
SD
A
venue Lénine, juste à côté de l’école Olympe de Gouges, se dresse la toute nouvelle résidence étudiante, dénommée Irène et Frédéric JoliotCurie, qui continuent ainsi à vivre sur un fronton arcueillais, après la démolition du groupe scolaire du même nom dans la cité du Chaperon-Vert. La résidence étudiante Joliot-Curie est gérée par le groupe immobilier Efidis, spécialisé dans la construction et la gestion de logements locatifs sociaux et en accession sociale à la propriété. Elle est dotée de 106 studios, de 15 à 20 m², voire 28 m² pour les logements destinés aux personnes à mobilité réduite. Tous ces appartements sont meublés et dotés d’un espace kitchenette et d’une salle d’eau. La résidence dispose également d’un petit réfectoire, d’une laverie automatique et d’un local vélo.
Travaux
en très court Il était une fois l’autoroute du sud La Difficile Genèse de l’autoroute du sud, par Jean-Luc France Barbou, vient de sortir aux Presses des Ponts. L’ouvrage, passionnant, revient en détail sur l’insertion de l’actuelle A6 à travers la région parisienne de 1934 à 1964, et donc notamment - pour un bon quart du livre - sur la traversée d’Arcueil et l’expropriation d’une centaine de familles. L’auteur tiendra une conférence jeudi 14 octobre à 18h30 au CMAC de Gentilly, 2 rue Jules Ferry.
Laplace
en pôle position
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Les ateliers du Théâtre de l’Épopée reprennent leurs activités. > Atelier 8/11 ans : les mardis de 18h à 19h30 ; première séance le 5 octobre. > Atelier 12/15 ans : les mercredis de 17h30 à 19h30 ; première séance le 6 octobre. > Atelier de création : les mardis de 20h30 à 23h ; première séance le 5 octobre.
Après la réfection du pont cet été, c’est toute la station, son parvis et ses abords, autrement dit le « pôle Laplace », qui vont être réaménagés, afin que cette gare devienne à la fois plus performante et plus agréable.
L’
opération de rénovation et modernisation du « pôle Laplace », dans et autour de la gare RER, s’inscrit dans le cadre du Plan de déplacements urbains d’îlede-France, afin de favoriser le développement des transports en commun, faciliter les correspondances et améliorer ainsi la mobilité de chacun, tout en participant à la réduction de la pollution. Validé en 2006, ce
© RATP
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Théâtre de l’Épopée
Un comptoir d’information (ci-dessus en fauve), sans encaissement d’argent, côtoiera deux nouveaux distributeurs de tickets automatiques (ci-dessus en vert).
projet de 2 millions d’euros est financé par la Région île-deFrance, le Syndicat des transports d’île-de-France, la RATP, la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre et le conseil général du Val-de-Marne. Après la réfection du pont qui s’est déroulée cet été, la deuxième tranche de travaux devrait débuter en novembre pour s’achever en août prochain. Entièrement reconçu pour être à la fois plus fonctionnel et plus convivial, le parvis sera repavé et doté d’un éclairage au sol a. La jardinièreb et l’espace vélo c seront transformés et après suppression du kiosque,
deux boutiques d jouxteront des sanitaires e accessibles aux handicapés. La façade de la gare f sera repeinte. Dans le hall, l’actuel guichet sera transformé en comptoir d’information (illustration cidessus), l’achat de billets ne se faisant plus dorénavant que via les distributeurs automatiques. Pour faciliter le passage des piétons, l’abribus du 323 g sera accolé à la gare. Enfin, dans la rue Ernest Renan, où la station Vélib’ sera déplacée vers la « sortie Maison des examens » du RER, le trottoir sera agrandi et le stationnement interdit. ■ Colline Gori
Théâtre de l’Épopée : 18 avenue du Président Salvador Allende, tél. 01 49 85 02 20, theatre.epopee@ wanadoo.fr.
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Actualités
Patrimoine
enveloppes et 600 cartes postales représentant l’aqueduc, timbrées et couronnées de l’oblitération « premier jour ». Parmi les acheteurs, des collectionneurs, des philatélistes amateurs, mais aussi de très nombreux Arcueillais et Cachanais ravis que l’aqueduc soit ainsi mis en valeur. « J’ai pris un jour de
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On savait les Arcueillais et les Cachanais fiers de leur aqueduc, mais pas autant que l’avaient prévu les services de La Poste ! à l’occasion de l’émission du timbre « Pont-aqueduc d’Arcueil-Cachan », disponible depuis le 27 septembre, La Poste avait organisé une vente en avant-première le vendredi 24 et le samedi 25 septembre à la Maison de la Renaissance de Cachan. « Nous avions prévu 6 000 timbres pour les deux jours, mais nous les avons écoulés avant même la fin de la première journée », s’étonne encore Patrick Merlet, directeur du bureau de poste de Cachan. Au total, près de 14 000 timbres auront été vendus ! Le centre philatélique d’Arcueil et le club philatélique de Cachan, grâce auxquels ce timbre a vu le jour, ont quant à eux vendus plus de 1 800
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14 000 timbres de l’aqueduc vendus lors des deux jours d’avant-première
congé pour venir dès le premier jour, faisait remarquer Philippe Colombani, un philatéliste arcueillais amateur. C’est la reconnaissance d’un monument historique et d’un symbole important pour les deux villes. » Robert Lecoche,
un autre Arcueillais, se montrait tout aussi enthousiaste : « Je vais envoyer des lettres à tous mes amis, ce sera un moyen de faire connaître Arcueil dans toute la France. » Et aussi à l’étranger, pardi ! ■ Sandra Deruère
à l’occasion de l’émission du timbre du « Pont-aqueduc d’ArcueilCachan » et des Journées européennes du patrimoine, une exposition intitulée Henri IV le magnanime, les eaux et les aqueducs d’Arcueil s’est tenue au centre Marius Sidobre du 18 au 25 septembre. Souhaitant faire rétablir les fontaines de Paris, Henri IV avait demandé que soient entrepris des travaux de modernisation de la capitale, ordonnance qui avait engendré l’idée de la construction du pont aqueduc d’Arcueil. Un projet poursuivi par sa femme Marie de Médicis, à la mort du roi. « L’exposition présentait des bustes, des médailles, de nombreuses gravures, notamment un portrait d’Henri IV sortant de son couronnement à Chartres, ou encore
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un tableau représentant un portrait de Louis XIII à l’âge où il est venu poser la première pierre du pont aqueduc », souligne Gérard Vergison, conservateur du patrimoine de la ville d’Arcueil et organisateur de l’exposition. Une exposition royale, grâce aux personnages historiques mis à l’honneur et aussi par la visite du prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, un descendant d’Henri IV. Patrick Mirville, adjoint au maire chargé de la Culture, lui a remis, au nom de la municipalité, une médaille de la Ville sur laquelle figurent les armes de France et celles des Médicis, ainsi qu’une gravure d’Henri IV. Après la remise traditionnelle de pain au beurre, les visiteurs ont été conviés à déguster de la poule au pot. ■ SD
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Une exposition royale
Le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme (à dr.), descendant d’Henri IV, devant le blason d’Arcueil expliqué par Gérard Vergison.
Dossier
102 rue Marius Sidobre :
l’adresse des solidarités
La Maison des Solidarités est structurée autour de trois axes > L’épicerie solidaire est une boutique pour l’achat de produits alimentaires et d’hygiène de première nécessité ouverte aux personnes en situation de précarité. > Soutien aux parentalités : accueil, écoute et orientation des parents, espace parents-enfants, groupes de paroles, rencontres conviviales… > Initiatives citoyennes : animer, transmettre, valoriser les pratiques solidaires des habitants et des associations locales ou nationales (citoyenneté et engagement, défense des droits de l’homme, solidarités internationales et de proximité, développement durable et respect de l’environnement…)
Photos PhL
Née d’un actif partenariat entre la Ville d’Arcueil, les habitants et les associations, la toute nouvelle Maison des Solidarités, qui comprend notamment une épicerie sociale, ouvre ses portes au public samedi 9 octobre.
La Maison des Solidarités sera inaugurée samedi 9 octobre (lire p. 12). C’est l’occasion de « donner à voir et de donner envie », selon la formule slogan d’Emmanuelle Gaubert, présidente de l’association Maison des Solidarités. Il faut en effet voir cet ancien hôtel particulier sauvé du délabrement et transformé en un lieu public à vocation sociale, bel endroit sans ostentation (lire p. 12). Passerat-on de la vue à l’envie, notamment celle de développer ou relancer des initiatives citoyennes, tel le réseau d’échanges de savoirs qui mérite plus que quelques nobles intentions ? Cette journée du 9 octobre permettra aussi de remercier les nombreux (environ cent dix) habitants bénévoles qui se sont attelés aux diverses tâches et ont participé aux groupes de réflexion, afin que naisse et s’anime ce nouvel espace des solidarités. Ce travail a déjà abouti à la création de l’épicerie sociale gérée par l’association L’Éclaircie (lire p. 13). Il devrait conduire aussi très prochainement à l’installation d’un point d’écoute des parents qui pourraient être reçus avec ou sans rendez-vous par un médiateur familial professionnel. n PhL
Maison des Solidarités 102 rue Marius Sidobre, Arcueil. Ouverte du mardi au samedi à partir du 9 octobre Fonctionnant depuis le 21 septembre, l’épicerie solidaire est quant à elle ouverte tous les mardis de 9 heures à 12h30 et tous les jeudis de 14 heures à 19h30.
■ Dossier réalisé par Philippe Lorette
Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010 | 11
Dossier
L’hôtel des solidarités Restauration réussie ! La couleur et l’aspect de la façade de la Maison des Solidarités donnant sur la rue Marius Sidobre sont bel et bien ceux de l’hôtel particulier de la famille Greux, demeure qui se dressait fièrement en front de l’ancienne Grande rue à la fin du… dix-huitième siècle. Mieux, l’extension en mélèze, qui abrite escalier de secours et ascenseur, constitue désormais un vis-à-vis harmonieux de la médiathèque Louis Pergaud au bout du mail Gaston Doiselet. « Remplir et animer » Voilà pour l’extérieur (1). Pour le reste, la « maison » renferme trois cents mètres carrés sur quatre niveaux (rez-de-jardin, rezde-chaussée et deux étages). On insiste sur le mot (« maison »), parce que l’aménagement, le cachet, l’ambiance ont été étudiés pour ressembler le plus possible à ceux d’une maison familiale où doit évidemment dominer le caractère convivial. Le rez-de-jardin, où se dérouleront notamment les rendezvous de l’Amap (2) Les Paniers d’Arcueil et les livraisons de
La cuisine au rez-de-jardin.
Le salon du rez-de-jardin.
PhL
Visite guidée des trois cents mètres carrés fonctionnels d’une maison restaurée avec succès et toujours pittoresque.
fruits et légumes bio, comprend une cuisine tout équipée, un coin salon et une terrasse. Le rez-de-chaussée est le niveau de l’accueil et de l’épicerie solidaire, sans oublier la réserve de cette dernière qui est abritée par le pigeonnier recréé que l’on peut apercevoir depuis le mail. Certes, le premier étage, où se situent les bureaux des professionnels et des bénévoles, n’est pas accessible à tous les publics, mais ces bureaux n’outragent pas l’ensemble et l’on accède très vite au second étage, l’espace – lumineux – des réunions, débats, expos, actions… « Un des objectifs est de remplir et d’animer cette maison, avec du monde en bas, du monde en haut, et que tous ces gens se croisent, se saluent, discutent », vise avec enthousiasme la directrice de la Maison des Solidarités, Christine Duval. Dans quelques mois sans doute. n PhL (1) Lire aussi ANC-Arcueil notre cité n° 206 avril 2010, p. 13 : « De la Maison Greux à celle des solidarités ». (2) Association pour le maintien d’une agriculture paysanne.
Derrière la façade en mélèze.
L’espace de réunion au deuxième étage (et ci-dessous).
Samedi 9 octobre : découverte publique de la Maison des Solidarités, 102 rue Marius Sidobre
12 | Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010
Photos PhL
> 11h – Inauguration officielle. > à partir de 13h et jusqu’à 19h – Visites de la Maison des Solidarités guidées par les bénévoles, expositions, vente directe de produits du producteur de l’Amap Les Paniers d’Arcueil, boutique éphémère de commerce équitable. > 14h – Initiation au réseau d’échanges réciproques de savoirs en partenariat avec Foresco (Formations réciproques, échanges de savoirs, créations collectives). > 15h – Visite guidée de l’épicerie solidaire. > 16h – Le goûter des enfants et des parents. > 17h – Ateliers « recyclage » en partenariat avec la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre (sous réserve des disponibilités des animateurs).
Voilà L’Éclaircie !
35 bénévoles au service de
L’Épicerie solidaire CG
Une quarantaine de familles arcueillaises en difficulté bénéficieront des petits prix – au dixième des prix de vente habituels – et de l’accompagnement social de l’épicerie solidaire, gérée par l’association L’Éclaircie.
L’épicerie solidaire d’Arcueil est ouverte depuis le 21 septembre, au rez-de-chaussée de la Maison des Solidarités (1). Aidée par la Mairie et notamment par le CCAS (centre communal d’action sociale), subventionnée par de nombreux partenaires publics (Région, Département, Caisse primaire d’assurance maladie du Val-de-Marne…), « l’épicerie de la maison en bois », rue Marius Sidobre, affiche d’abord une estampille associative, celle de L’Éclaircie, présidée par l’amène Arcueillais Roger Bessières, 66 ans et une belle dose d’énergie autorechargeable depuis plus de vingt ans dans le volontariat social. Avec lui, trente-cinq membres bénévoles s’affairent à l’accueil, au rangement, à la caisse, au ménage… Notons également que L’Éclaircie est adhérente à l’Andes (Association nationale de développement des épiceries solidaires), gage de mutualisation et de fiabilité. Le principe de l’épicerie solidaire est simple : les bénéficiaires, qui font leurs courses à L’Éclaircie (on écrira ainsi par métonymie), peuvent acheter au dixième du prix de vente habituel les nécessaires produits alimentaires, d’hygiène et d’entretien de la maison. Par exemple, un couple avec deux enfants, y effectuant jusqu’à 300 euros de courses mensuelles, ne paiera en réalité que 30 euros. Une conseillère en économie sociale et familiale L’Éclaircie n’est pas ouverte à tous les publics. Elle ne renverra bien sûr personne sans explications et sans accueil personnalisé, mais il faut savoir – second principe de fonctionnement – que le parcours des bénéficiaires de l’épicerie débute auprès des assistantes sociales départementales (2) et qu’une commission municipale d’attribution précise au cas par cas l’aide apportée. Une quarantaine de familles sont aujourd’hui concernées à Arcueil. Derrière la façade en mélèze de la Maison des Solidarités, le premier contact pourra être celui noué par Danielle Beunier (lire ci-contre) ou un autre bénévole de l’association. Peu après, interviendra la jeune conseillère en économie sociale et familiale (CESF) Alexandra Cizeau. Cette CESF professionnelle a pour rôle d’accompagner individuellement les usagers de l’épicerie par des informations et recommandations dans la matière très générale de la vie quotidienne (budget, alimentation, santé…). Il n’en demeure pas moins que l’association L’Éclaircie et tous ses membres donneront une marque et une chaleur particulière, hors des couloirs glacés de certaines administrations, hors aussi du marketing politique. « On a vu beaucoup de choses lors de nos visites, témoigne Roger Bessières. Et on sait ce que l’on ne veut pas, par exemple la photo du maire dans l’épicerie, comme à Charenton. » n PhL (1) L’épicerie solidaire est ouverte tous les mardis de 9 heures à 12h30 et tous les jeudis de 14 heures à 19h30. (2) Les rendez-vous peuvent être pris à l’accueil de la mairie d’Arcueil, 10 avenue Paul Doumer, ou au 01 46 15 08 80.
PhL
La bénévole Shanti Beunier lors d’une livraison devant l’épicerie.
Une (petite) partie de l’équipe de l’épicerie solidaire : Catherine Gouzou, Danielle Beunier, Guy Gautier et Roger Bessières (de g. à dr.), aux côtés de la conseillère en économie sociale et familiale Alexandra Cizeau (2e à g.).
Danielle Beunier, bénévole à l’épicerie solidaire : « On a une bonne équipe » « On est bien parti, on a une bonne équipe », apprécie avec enthousiasme l’Arcueillaise Danielle Beunier, 63 ans, retraitée et membre de l’association L’Éclaircie depuis sa création. Mme Beunier accueillera notamment les bénéficiaires de l’épicerie solidaire le mardi et le jeudi. Cette ancienne secrétaire de la clinique Ambroise Paré à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) n’est pas une novice en matière de bénévolat social. Ses différentes collaborations dans le Val-de-Marne aux Restos du Cœur de Vitry-sur-Seine, à la Croix-Rouge de Cachan et au Samu social du département constituent autant d’expériences « à la fois marquantes et très enrichissantes ». « J’aime rendre service, confie-t-elle avec simplicité. J’aime tendre la main. Il y a des gens qui ont besoin d’aide. » Modestie et évidence de son altruisme, c’est ce qui transparaît aussi lorsqu’elle ajoute : « Je suis retraitée, j’ai du temps de libre. » Il serait donc inconcevable pour elle d’ « arrêter ce bénévolat ». n PhL
Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010 | 13
Vivre à Arcueil, c’est pas la croix et la bannière. Rue Robespierre. Roger Orliac
Tout fleuri. Avenue Laplace. Bertrand Bailly
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Les trois coups du programme quadriennal « Arcueil, une ville sans histoire ? » ont été frappés dimanche 19 septembre dans la cour du Bahut par le Théâtre de la Nuit. Expos, rencontres, débats, projections et enfin concert et repas ont nourri cette journée banlieusarde du patrimoine. La collecte de photographies auprès des habitants sur le thème de « Ma ville vue de ma fenêtre » a donné lieu à une sélection – destinée spécialement à la centrale d’ANC-Arcueil notre cité - de sept photos pour, avec ou sans jeu de mots, « sortir des clichés de la banlieue ». ■ PhL
« Ma ville vue de ma fenêtre »
Le samedi 2 janvier 2010. Rue Marguerite Lagrange. Tanguy Neu
Cette vue m’invite… Rue Jean-Pierre Timbaud. Florent Pélissier
Deux façons de porter le regard à l’entour. Rue François Delage, Cachan. Danielle et Alain Morinais
Tout rouge. Avenue Laplace. Bertrand Bailly
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Vues
In situ
Satie à la télé… japonaise
CG
29/08 Immense
Le 29 août, Hitoshi Nishiyama et son équipe tournaient les dernières prises d’un reportage intitulé Le Monde d’Erik Satie au cimetière d’Arcueil, où repose le célèbre compositeur. Ce documentaire de deux heures sera diffusé en janvier prochain sur la chaîne japonaise TV Asahi. Si la musique de Satie est très appréciée au Japon, le personnage, fort pittoresque, est encore peu connu au pays du soleil levant. Après une semaine de tournage dans différents lieux de la capitale et une journée à Honfleur, la ville natale d’Erik Satie, le réalisateur a souhaité terminer son périple par « la maison aux quatre cheminées » située rue Cauchy et enfin par son ultime demeure, ornée d’une plaque aux lettres d’or louant ainsi le maître d’Arcueil : « Ici repose un musicien immense, un homme de cœur, un citoyen d’exception. » ■ CG
11/09 Conviviale
CG
Fête du quartier Jean Macé
C’est à l’école Jean Macé que la traditionnelle fête de rentrée du quartier s’est tenue samedi 11 septembre. Cette soirée conviviale organisée par l’assemblée de quartier réunissait une quarantaine d’habitants. Au programme : apéritif et repas froid, magie de proximité avec Laurent Langloys et danse avec l’orchestre Patrick Vincent & Co. Il y a un an, à son arrivée en tant qu’élue référente, Christiane Ransay proposait la tenue de « réunions de micro quartiers » pour cerner les problèmes avec plus de clarté et permettre aux services municipaux concernés de leur apporter une solution plus rapide. Ce dispositif a démarré en septembre avec les cités Clément Ader et Paul VaillantCouturier. Le 6 octobre, les résidents de la cité Delaune sont invités à rencontrer à leur tour M. Agostini, représentant de l’Office public d’habitat et Christiane Ransay, chargée de transmettre toutes les doléances aux services de la Ville ou de l’Agglomération. Les Irlandais clôtureront cette première session de rendez-vous le 14 octobre. Toutes ces réunions ont lieu à 20 heures, à la mairie, dans la salle du conseil. ■ CG
Marché des potiers
Photos SD
18/09 Double 16 | Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010
La deuxième édition du marché des potiers, organisée par l’association de commerçants Arcueil Village, a eu lieu le week-end des 18 et 19 septembre. Les Arcueillais ont pu apprécier les réalisations d’une trentaine d’artisans, pendant que les enfants s’initiaient à la poterie. Grâce à un partenariat signé entre l’association et le directeur du centre commercial La Vache Noire, des stands avaient été installés non seulement place de la République, mais également dans les allées du centre commercial toute la journée du samedi. L’occasion de lier symboliquement les deux zones commerçantes. ■ SD
Photos : Darryl Evans Photos CG
Jeu de piste Arcueil Cachan
C’est sous un soleil radieux que s’est déroulé, dimanche 19 septembre, le 4e Jeu de piste Arcueil Cachan organisé par l’association Arcueil Animation, en partenariat avec le service culturel de Cachan. Répartis en vingt groupes, les soixante-dix participants, toutes générations confondues, ont emprunté les chemins de la poste et de l’eau – thèmes de l’édition 2010 – de Cachan le matin et d’Arcueil l’après-midi, avec une brève halte déjeuner dans la cour de l’école Jean Macé. Les aventuriers d’un jour sont allés dare-dare de relais en relais, neuf pour chaque ville, questionnaire, boussole, indices et mètre en main, pour se soumettre au pointage de rigueur et à l’épreuve des questions subsidiaires et autres jeux… d’adresse. La remise des prix a eu lieu dans la cour du conservatoire de musique de Cachan, au pied de l’aqueduc, en présence des élus à la culture des deux municipalités. Cinq prix ont été attribués pour chaque ville et dotés des mêmes (jolis) lots, soit un week-end à la ferme pour quatre personnes pour les premiers, une nuit dans une yourte pour les seconds, des places de théâtre pour les troisièmes, de cinéma pour les quatrièmes et des entrées au stade Charléty pour les cinquièmes. Palmarès d’Arcueil : 1. famille Raffy (photo ci-dessus, à droite) ; 2. frères Le Nédellec ; 3. famille Dimard ; 4. famille Barré ; 5. famille Lebray et famille Thérin. ■ CG
19/09 Fructueux Fin de la Coupe de France de football pour Arcueil
KG
19/09 Triste
Le Cosma football (1ère division départementale) rencontrait au stade Louis Frébault dimanche 19 septembre l’AS Fontenay-aux-Roses (2e division départementale) pour le troisième tour de la prestigieuse Coupe de France. Le club arcueillais encaisse à la 60e minute le penalty tiré par Nicolas Pinel, mais égalise dix minutes plus tard grâce à une frappe à ras de terre de Cédric Bazouin. Fontenay reprend l’avantage à la 81e grâce à un coup franc magistralement exécuté par André Ossanga. Malgré le rush final des joueurs d’Arcueil, le score restera inchangé (1-2). L’entraîneur local Pascal Lecomte regrette : « Nous n’avons pas montré notre vrai visage, on est retombé dans un football moyen. Mais le groupe est jeune, je suis content du travail effectué et il y a encore une grosse marge de progression. » Autre épilogue à déplorer : les quelques insultes proférées à l’encontre de l’arbitre par des « supporteurs » arcueillais à la fin du match ■ KG Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010 | 17
Découvertes
Films
Le web s’invite aux Écrans Docs La 14 e édition du festival Les Écrans Documentaires, organisée par l’association Son et Image, se tiendra du 29 octobre au 7 novembre à l’Espace Jean Vilar à Arcueil et dans la salle des fêtes de Gentilly. Dix jours de compétition, hommages, débats, expo, ateliers et… « webdocus ». Monde, Libération ou Arte. « La racine, c’est le CD-ROM », pose Didier Husson, président du jury, journaliste et enseignant à l’école Louis Lumière.
Nouvel art ou phénomène de mode ? L’aspect ludique distingue un webdocumentaire d’un film classique ou linéaire. « C’est un film avec des versions différentes, des rushes, tente de préciser M. Husson. Dans un film classique, une interview d’un quart d’heure est réduite à trois minutes, alors que le webdocumentaire permet de la diffuser dans son intégralité. » Les liens et hypertextes enrichissent le sujet et permettent différents niveaux de lecture. Mais à liberté nouvelle, contrainte nouvelle. à moins d’être un petit génie capable d’honorer ces trois casquettes, le réalisateur doit s’allier la complicité d’un graphiste et d’un développeur internet. Les producteurs ne se bousculent pas. Pour l’instant, le seul site à posséder un département webdocumentaire, à l’état de pilote, est celui d’Arte. Nouvel art ou phénomène de mode ? Le sujet, controversé parce qu’il oscille parfois entre réalité et fiction, fera l’objet d’un débat qui promet d’être animé. Le webdocu ment-il ? Telle est la question. ■ Colline Gori
DR
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éritable Mecque de la création documentaire, le festival annuel Les Écrans Documentaires, subventionné par le Département, la Région, la Direction régionale des affaires culturelles et par les deux Villes hôtes, présente du 29 octobre au 7 novembre, à Arcueil et à Gentilly, une centaine de films de jeunes auteurs comme de cinéastes confirmés. à l’issue de la compétition, le jury, composé de cinéastes et de critiques, décerne quatre prix, dont une résidence d’auteur au Centre des écritures cinématographiques. Les films lauréats sont projetés à l’Espace Jean Vilar en clôture. Hors compétition, Les Écrans Documentaires jouent la carte de la diversité. Cette année, le festival propose notamment la découverte de l’intégrale de Mafrouza d’Emmanuelle Demoris, soit douze heures de films distillées sur trois jours. Voilà un réel événement, les cinq parties de Mafrouza constituant une œuvre exceptionnelle (lire ci-dessous). Les Écrans 2010 présentent aussi des films sur la danse, la musique et des « webdocumentaires » diffusés au cœur d’une exposition installée au centre Marius Sidobre. Née il y a quatre années à peine, cette nouvelle forme d’écriture est de plus en plus plébiscitée par des médias comme Le
Les Écrans Documentaires Du 29 octobre au 7 novembre Programme complet : www.arcueil.fr (culture loisirs / cinéma Jean Vilar) www.lesecransdocumentaires.org
Au programme : l’événement Mafrouza > Le cycle Mafrouza d’Emmanuelle Demoris, fresque de la vie dans un bidonville d’Alexandrie (Egypte), sera diffusé à l’Espace Jean Vilar,
1 rue Paul Signac à Arcueil, du 29 au 31 octobre dans son intégralité, ce qui constitue une première. Après trois ans de tournage et
cinq de montage, Mafrouza se compose de cinq longs métrages de deux heures environ, dont le dernier, Paraboles, particulièrement poignant, a obtenu le Léopard d’or au Festival international du film de Locarno (Suisse) en août dernier. à noter également que les deux premiers épisodes, déjà présentés à Arcueil, seront projetés dans une nouvelle version remontée.
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> Un hommage sera rendu à deux maîtres ès documentaire : le Suisse Peter Liechti, auteur du très primé Chant des Insectes (2009), dont l’œuvre a fait l’objet d’une rétrospective lors du festival de La Rochelle en juillet dernier ;
18 | Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010
et Pierre Creton, inclassable cinéaste et homme de la terre, auteur de divers films mêlant fiction scénarisée et documentaire sur le monde paysan et la vie dans un centre de gérontologie. > Enfin, au cœur d’une programmation très fournie, la soirée des 25 ans de l’association Son et Image promet une rencontre chaleureuse avec la réalisatrice de Correspondances, Laurence Petit-Jouvet. Réalisé sous forme d’ateliers, Correspondances est un hommage des femmes maliennes de Montreuil à celles de Bamako… et réciproquement. ■ CG
Sport
Découvertes
Programme sportif et festif
Maurice Huguin
Les 24 heures d’Arcueil débuteront au stade Louis Frébault (17 rue du Colonel Fabien), samedi 2 octobre à 11 heures précises. L’entrée est gratuite. Le samedi après-midi, la section badminton du Cosma viendra effectuer des démonstrations, si le vent ne se mêle pas de la partie. Une fanfare de l’Edim, école de musique cachanaise, animera l’enceinte sportive le samedi à 18 heures et pour le final, le dimanche à 10 heures. Le samedi à 20h30, le groupe rock-funk Yovo interprétera des classiques du rock et de la chanson française. Une buvette proposera un plat de moules frites pendant le concert.
Heurts et malheurs des 24 heures Le 2 octobre, les 24 heures d’Arcueil rassembleront au stade Frébault une quarantaine de coureurs d’ultra-fond venus pour souffrir de concert. Explication des principales difficultés de l’unique course à pied française de 24 heures sur piste.
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L’enfer des trois dernières heures La gestion de course est essentielle : il s’agit de savoir quand se reposer et se ravitailler. Les meilleurs ne s’arrêtent pas et mangent en marchant quand d’autres décident d’aller dormir. Le docteur Emmanuel Baut, médecin et traumatologue du sport au centre médico-sportif d’Orly, prévient : « Il faut bien
L’handisport aux 24 heures
Tristan Gaguèche
est moins dur qu’un marathon », rassure d’emblée Philippe Emonière, véritable factotum des 24 heures d’Arcueil. Il précise : « En fait, les coureurs décident seuls de leur allure et de leurs temps de pause. Ils peuvent aussi marcher quand ils le souhaitent. Et puis les participants sont entraînés et surtout passionnés.» La piste d’athlétisme, seul théâtre de l’épreuve, n’apporte aucune difficulté supplémentaire liée au terrain. Au contraire, elle aurait tendance à adoucir les heurts. Par contre, la météo peut être une ennemie, notamment si le vent vient à souffler. Pour éviter la monotonie au fil des tours (en 1994, le Japonais Seigi Arita avait bouclé 655 tours pour réaliser 262,238 km, une distance qui demeure le record de cette piste), la plupart des athlètes écoutent de la musique et changent régulièrement de sens. « C’est très convivial, ça discute, ça blague, raconte « l’ancien » Emonière, qui a participé aux premières 24 heures d’Arcueil en 1987. On est toujours ensemble, même les meilleurs. Sur la piste, personne ne termine avant les autres. De plus, les différences entre hommes et femmes sont moins importantes. »
se connaître et faire attention à la fatigue et à la perte de vigilance. Ce n’est pas dangereux si l’on n’a pas d’antécédent cardio-vasculaire. » Philippe Emonière confirme : « Il y a peu de risques. Certains font des malaises, notamment à cause de l’hypothermie, mais c’est exceptionnel. Le plus difficile à gérer, c’est la fatigue générale qui s’installe. Certains dorment presque en courant. La nuit est dure, mais le petit matin et les trois dernières heures sont les plus longues. » Il faut aussi veiller à s’alimenter régulièrement, en petite quantité et de façon variée, pour éviter l’écœurement. Les crampes, les douleurs articulaires et surtout les ampoules menacent les coureurs. Nicolas Vegezzi, ostéopathe et fondateur de l’association sportive de l’école Ostéobio à Cachan, a participé en 2008 au suivi médical des coureurs. Heureux de son expérience, il se souvient : « On a eu peu de traumatismes, on était surtout là pour les soulager. Certains continuaient à courir sur la table de massage ! Ils étaient crispés, tétanisés. C’était humainement intéressant, car il y avait un bel échange. On leur remontait le moral.» ■ Kevin Gouttegata
Un non-voyant participera cette année aux 24 heures d’Arcueil sur piste : Antoine Moreno, 58 ans, médaillé d’argent au championnat d’Europe handisport en 1991 et de bronze un an plus tard au Japon à l’issue du marathon mondial. Le sport (la course à pied et la natation) lui a permis de développer sa « proprioception », la notion de son corps dans l’espace. Il parvient à s’entraîner seul en adaptant à la course la technique de la marche nordique avec des bâtons. à Arcueil, il sera cependant guidé par Pascal Perez, coureur d’ultra-fond et ami. « Je suis impatient, mais pas angoissé, tempère Antoine Moreno. Cette course va me permettre d’avoir des repères. J’ai beaucoup d’incertitude et d’inexpérience, je m’attends à des défaillances et à des manques d’anticipation. » ■ KG
Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010 | 19
Découvertes
Développement durable
Les vêtements
aussi se recyclent ! Six conteneurs destinés à la collecte des textiles vont être installés fin octobre à Arcueil, afin de permettre la réutilisation de vêtements ou d’articles de maroquinerie.
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Les emplacements des 6 conteneurs textiles
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Ne doivent pas être placés dans les conteneurs les articles non textiles, les matelas, les sommiers, les moquettes, les toiles 4 cirées, les chutes de textile provenant des ateliers de confection ou encore les chiffons usagers en provenance des entreprises. Les textiles collectés seront ensuite traités dans une usine : 45 % seront réutilisés et destinés au marché d’occasion, 30 % seront
> SVP Cadre de vie : 01 82 01 20 10
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> Une mini déchèterie, permettant de se débarrasser des équipements électriques et électroniques usagés ainsi que des déchets toxiques, s’installe dorénavant le premier samedi de chaque mois, de 9h à 13h, sur la place du docteur Conso, à côté de la mairie.
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transformés en chiffon d’essuyage industriel, 10 % seront transformés en feutrine. Seuls 15 % ne pourront pas être réutilisés. « Durant le premier mois de leur installation, les conteneurs seront vidés une fois par semaine. Ensuite, nous adapterons le ramassage en fonction du tonnage hebdomadaire », précise Emmanuel Leféver, responsable logistique à Ecotextile. Cette collecte sélective est réalisée au profit de WWF-France (World wide fund for nature), sur la base d’accords conclus avec la société Ecotextile. Dès la fin du mois, on pourra donc jeter INTELLIGEMMENT ses vêtements à Arcueil. Il s’agit seulement de penser à ces nouvelles bornes de collecte. ■ Sandra Deruère
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e plastique, le papier, le carton et le verre ne sont pas les seules matières à pouvoir être recyclées. Les textiles peuvent l’être également. Dans le cadre de sa politique sur le développement durable visant notamment à diminuer le tonnage des ordures ménagères sur cinq ans, la Communauté d’agglomération du Val-deBièvre a signé une convention avec l’entreprise Ecotextile, pour l’installation à Arcueil de six conteneurs de collecte de textiles. Les textiles représentent en effet près de 2 % du contenu de nos poubelles. Arcueil a été choisie comme site pilote et sera dotée des conteneurs fin octobre : avenue Paul Doumer sur le parking de la mairie en face de la station essence ; sur le parking en face du 82 avenue du Colonel Fabien ; rue Cauchy en face de la place des Musiciens ; à l’angle situé face aux numéros 6-7 de la rue de Ridder ; à l’angle de la rue Marguerite Lagrange et de l’avenue Lénine ; et enfin en face du 84 avenue Jean Jaurès. Il y a cependant certaines 1 règles à respecter. Peuvent être collectés tous les vêtements, le linge de maison ou d’ameublement comme les draps, les couvertures, les nappes en tissu et les rideaux, mais aussi les chaussures et les articles de maroquinerie comme les sacs à main. Les articles doivent être propres, non humides, en relativement bon état, et emballés dans des sacs plastiques.
e En face du 8 rue Cauchy f Parking en face du 82 avenue du Colonel Fabien
L’interview
du mois
Eugénie Meynié, directrice de la Maison du grand cèdre, établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
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« Nous recevons six demandes d’hébergement par semaine »
Très positif ! D’après une enquête de satisfaction menée auprès des résidents, ils sont en majorité satisfaits de la prise en charge effectuée par l’ensemble de notre équipe et c’est ce que nous souhaitons avant tout. Nous commençons à bien connaître les besoins de chacun et nous arrivons à personnaliser de plus en plus le service que nous leur apportons. Tous nos lits sont occupés, et nous recevons en moyenne six dossiers de demande par semaine.
2 | Quels sont les avantages du Grand cèdre ?
Notre établissement est proche de Paris et nous sommes bien desservis par les transports, ce qui est un plus pour les familles. Nous pratiquons aussi des prix de journée attractifs pour la région parisienne. De plus, nous sommes habilités à 100 % à accueillir des personnes bénéficiant de l’aide sociale et nous possédons une convention d’aide au logement. Sans oublier que l’établissement est neuf et répond donc à toutes les normes de sécurité.
3 | Et les inconvénients ?
Certains résidents auraient préféré que l’établissement soit situé dans un quartier un peu plus vivant, près de commerces, vers la Vache-Noire, pour aller au centre commercial de temps en temps. Nous avons déjà organisé une après-midi au centre commercial. Nous y sommes allés en bus, qui ne sont pas forcément adaptés aux personnes ayant des difficultés à se déplacer. Cela relevait plus de l’expédition que de la promenade !
4 | En tant que directrice de l’établissement, quelles sont vos priorités ?
Assurer le bien-être des résidents, grâce à une prise en charge apportée par un personnel qualifié et compétent, mais aussi rassurer les familles. Le placement dans un établissement est un moment difficile et les familles éprouvent souvent de la culpabilité. Pour le résident, la rupture avec « sa vie d’avant » est aussi une épreuve nécessitant un temps d’adaptation. Les demandes que nous recevons sont souvent des situations
d’urgence, suite à une hospitalisation dans les trois quarts des cas, avec un entourage pris au dépourvu. De manière générale, il y a eu un manque évident d’anticipation de notre société face au « papy boom » et les réponses restent encore insuffisantes par rapport aux besoins.
5 | On parle régulièrement de maltraitance envers les résidents dans certains établissements …
C’est un secteur où il y a encore des axes d’amélioration, et notamment la formation initiale et continue du personnel. La gériatrie nécessite, comme toute spécialité, une bonne connaissance des besoins et des comportements de la population. Une méconnaissance ou une incompréhension des personnes âgées dépendantes, cumulées à un stress et à de la fatigue peuvent conduire à la maltraitance. Cependant, je trouve regrettable que les médias ne montrent pas plus souvent le travail formidable accompli par le personnel au quotidien. La prévention de la maltraitance est primordiale pour nous. Nous avons mis en place un plan de formation permettant de répondre à la fois aux besoins des résidents et de notre équipe. Et un observatoire est en place au sein de l’association Adef Résidences (1), dont nous dépendons.
6 | Quels sont les projets de la Maison du grand cèdre pour l’année à venir ?
Nous devons prochainement ouvrir notre accueil de jour. Nous souhaitons également développer le lien intergénérationnel avec les écoles de la ville et réaliser des partenariats avec des associations pour proposer davantage d’activités et d’animations à nos résidents. Nous projetons aussi d’organiser un voyage pour les résidents accompagnés de salariés, d’acquérir un moyen de transport collectif… Je vais m’arrêter là car la liste pourrait être longue ! ■ Sandra Deruère (1) La Maison du grand cèdre est sous l’égide de l’association à but non lucratif Adef Résidences, qui construit et gère des établissements médicaux sociaux pour personnes âgées dépendantes, et aussi pour des personnes handicapées.
Ehpad Maison du grand cèdre 10 avenue Paul Vaillant-Couturier, tél. 01 49 69 16 60.
Victime de son succès, la Maison du grand cèdre, située avenue Paul Vaillant-Couturier, affiche complet, seulement un an après son ouverture. La liste d’attente s’allonge de semaine en semaine.
BIOEXPRESS
d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, a ouvert ses portes en mai 2009. Quel est le bilan après une année de fonctionnement ?
Eugénie Meynié est originaire de Brivela-Gaillarde (Corrèze), d’où provient son charmant accent qu’elle tient absolument à conserver. Après un master en management d’établissements médico-sociaux, elle a effectué des stages de plusieurs mois, notamment à l’hôpital Vaugirard à Paris (AP-HP), en gérontologie et en gériatrie, mais aussi dans un Ehpad en province ou encore dans un foyer logement. Venue vivre à Paris il y a trois ans, son conjoint étant sapeur-pompier de Paris, elle occupe ici son premier poste de direction. Ce qu’elle apprécie avant tout dans ce métier, c’est la richesse du contact avec les résidents, les familles et les salariés.
Grand cèdre express
1 | Le Grand cèdre, l’établissement arcueillais
Inaugurée le 25 mai 2009, la Maison du grand cèdre s’étend sur une surface de 3 000 m² répartis sur trois étages. Elle compte 85 lits et tout autant de chambres, dont 17 en unité sécurisée et 5 places pour l’accueil de jour. Le tarif d’une journée d’hébergement se monte à 66,80 euros. 85 % des résidents sont issus des sept communes de l’agglomération du Val-deBièvre, de même que de nombreux salariés. Ceux-ci, au nombre de 43, sont répartis sur quatre pôles : pôle soins : 1 médecin coordinateur, 2 infirmières, 1 infirmière coordinatrice, 11 aidessoignants ou aides médico-psychologiques, 10 auxiliaires de vie ; pôle vie : 1 psychologue, 1 psychomotricienne, 1 animatrice ; pôle hôtelier : 7 agents de service, 2 agents hôteliers, 1 responsable hôtelière, 2 employés de blanchisserie ; pôle administratif : 1 agent de maintenance, 1 secrétaire, 1 assistante de direction. L’établissement dispose d’une grande salle polyvalente, notamment utilisée pour la prise des repas, une salle de kinésithérapie, un espace télévision, un salon de coiffure, mais aussi de nombreuses petites salles pour les activités proposées (gymnastique douce, ateliers mémoire, balnéothérapie…).
Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010 | 21
Jeux Mots croisés Horizontalement : 1. Ses cordes sont sensibles 2. Pour souffler 3. Pige - Luit 4. Mit en pièces - Pas gâté 5. Manifeste 6. Stimulée 7. Père sans cœur – Attention – Participe 8. Tamis – Négation à l’ancienne 9. Paradis – Regroupé 10. Suivant - Robert pas toujours petit. Verticalement A. à l’œil B. Quartier de Tokyo – Désarçonne C. Un peu de nicotine - Numéro 1 en Italie - Sa fleur est plus appréciée que son grain D. Aires de jeu – Les Japonais en font tout un drame E. Ouverture F. Début de raréfaction - Matière à panier G. Transalpines H. Stupéfié – Nue I. Vaut six pieds – Short J. Héros légendaire – Petit cours - Fin du chagrin. ■ CG A
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Arcueil d’hier et d’aujourd’hui
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La rue Ernest Renan commence 28 avenue Laplace et finit avenue Jean Jaurès, près du pont aux Hannetons. Anciennement nommée chemin Latéral, cette voie ouverte en 1890 longe la ligne du RER B. Elle porte aujourd’hui le nom d’Ernest Renan (1823-1892), écrivain, membre de l’Académie française, professeur au Collège de France et ancien président de la société Asiatique. En 1847, il obtint le prix Volney pour son Essai historique et théorique sur les langues sémitiques, devenu après remaniement L’Histoire générale et systèmes comparés des langues sémitiques. Question : Quel édifice est situé dans cette rue ? Réponse :
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Solutions des mots croisés du numéro précédent Horizontalement : 1. Philatélie 2. Hawaïen – Nm 3. Irisés – Ove 4. Li - Suturer 5. Od – Elan – Ni 6. Sensément 7. Ola – Se – Uel (Leu) 8.Plis – Nan 9. Hémistiche 10. Eristale. Verticalement : A. Philosophe B. Haridelle C. Iwi (Wii) Naime (Manie) D. Lasses – Sir E. Aïeules – Si F. Testaments G. En – Une – Ait H. Or - Nunca I. Inventé – Hl J. Emeri – Liée.
La Maison des examens.
Source : Arcueil, rues d’hier et d’aujourd’hui, par Robert Touchet (éd. Centre culturel communal Erik Satie) ; www.arcueilhistoire.fr
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Que représente cette photo ? Où a-t-elle été prise ? Retourner votre réponse en mentionnant vos nom et adresse, y compris pour les internautes, avant le 8 octobre à ANC-Arcueil notre cité, hôtel de ville, Concours photo « Qu’est-ce que c’est ? », 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil, ou à communication@ mairie-arcueil.fr ou encore à l’accueil de la mairie. Seules les dix premières bonnes réponses seront retenues. Les gagnants recevront des places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar. DUprise CONCOURS DU N° 210 LaSOLUTION photo a été
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La photo représente la colonne de la maison du même nom dans la ruelle qui va de la rue Émile Raspail à la place Jean-Baptiste Oudry dans la cité de l’Église. Bravo au trio gagnant : Ludovic Boulet, Jean-Pierre Carpentier et Léo Lenedellec. Chacun de ces lecteurs gagne deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.
22 | Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010
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Vos élus État civil Patrick Carrasco nous a quittés
Pour rencontrer vos élus, prenez rendez-vous en appelant au numéro indiqué pour chacun.
Ils sont arrivés
Maxime Junius • Abdoulaye Dabo • Léa Cabioc’h • Rayan Lujien • Ayyur Belmesk • Marine Desgrez • Louise Gournay • Max Hobé • Meriem Hamdini • Samuel Armand • Laurence Ranjalahy • Ayoub Ghazouani • Eva Rigal • Abigaëlle Mfuengi • Lina Cherifi • Estéban Fabre • Nathan Potier • Lucie Montel • Kyllian Drame-Guédon • Justine Allain • Angel Castillero-Brouaye
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Ambre de Coster • Kévin de Coster • Killian de Coster
Ancien président d’Arcueil Chessland – le club local passant alors en 1991 sous la prestigieuse tutelle de la Fédération française des échecs –, Patrick Carrasco est décédé le 9 septembre à l’âge de 46 ans, à l’issue d’une longue maladie cardiaque. Joueur et compétiteur brillant, il enleva notamment en 1997 l’Open A des Championnats de Frances d’échecs. Mais le charisme de Patrick Carrasco se révélait avant tout dans sa grande générosité en toute circonstance. Geste symbolique du style Carrasco, à chaque fin de tournoi qu’il gagnait, il offrait sa coupe à un enfant. Telle était sans doute là une réponse éclatante à son origine « sans famille génétique reconnue » et au manque d’affection de sa famille d’accueil. Telle était aussi la marque fort naturelle de sa passion première, la pédagogie éclairée, l’éducation des enfants par le jeu des échecs. Certains parmi ses élèves sont d’ailleurs devenus des joueurs reconnus internationalement. Arcueil Chessland s’est déjà promis d’organiser chaque année un « Tournoi Patrick Carrasco ». ■ Philippe Lorette
Ils se sont dit oui
Julien Rochay et Céline Delaunay, • Caleb Joachim et Mimose Barthelemy
Ils sont partis
Yolande Nicolas, 69 ans • Thi Phu Le Veuve Luu, 101 ans • André Maréchal, 89 ans • Geneviève Buisson veuve Vermillard, 85 ans • Yvonne Haggai veuve Ben Meyer, 90 ans • Odette Paulin, 77 ans • Simonne Bouchoulle veuve Pardoux, 89 ans • Simone Bouquillion, 80 ans • Marcelle Nicolas épouse Beauvais, 73 ans • Marie Merle veuve Poinas, 100 ans •
Infos pratiques Pharmacies de garde 3 octobre – De Bernardi 6 rue de la Citadelle Cachan – 01 45 47 34 40 10 octobre – Lévy 91 avenue Aristide Briand Cachan – 01 46 65 54 62 17 octobre – Baumann 51 rue des Vignes Cachan – 01 46 64 05 61 24 octobre – Delpech 40 av. de Lattre de Tassigny Cachan – 01 46 65 68 60 31 octobre – Moricet & Kerveillant 13 avenue de la Div. Leclerc Cachan – 01 46 64 05 46 1er novembre – Hassid 10 rue Guichard Cachan – 01 46 65 64 57 7 novembre – Pong 46 avenue Laplace Arcueil – 01 42 53 17 68
centre de santé
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01 46 15 08 80 10 av. Paul Doumer. Ouverte le lundi et le mercredi de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30, le mardi de 9h à 17h, le jeudi de 13h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30. Fermeture le jeudi matin.
OFfice HLM
arcueil-gentilly
01 46 15 32 00
51 rue de Stalingrad
URGENCES
En cas d’urgence médicale grave :
SAMU : 15 Pompiers : 18
Numéro vert pour les urgences :
0 825 00 15 25 SOS Médecins :
01 47 07 77 77
Centre Municipal de Santé Maï Politzer
Pharmacies ouvertes 24h/24h :
3 rue du 8 mai 1945 01 46 15 08 09
Centre communal D’ACTION SOCIALE
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Dominique Raynaud (vice-président) : 01 46 15 09 23
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Collecte sélective des déchets 01 41 24 22 80
Enlèvement des encombrants 01 82 01 20 10
01 45 62 02 41
Maire
Vice-président du conseil général du Val-de-Marne Daniel Breuiller 01 46 15 09 00
Adjoints Christian Métairie Premier adjoint 01 46 15 09 24 Développement durable – Démocratie – Affaires générales Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, délégué à la mise en valeur et à la protection de l’environnement Denis Weisser 01 46 15 08 96 Développement urbain – Finances Conseiller régional d’île-de-France Max Staat 01 46 15 09 21 Personnel – Services publics locaux Anne-Marie Gilger-Trigon 01 46 15 09 23 Action sociale – Prévention / sécurité Sylvie Sapoval 01 46 15 09 23 Solidarité (petite enfance, intégration, handicap) Carine Delahaie 01 46 15 09 24 Santé – Travail de mémoire Lutte contre la discrimination – Anciens combattants Marie-Pierre Reynaud 01 46 15 09 24 Logement – Communication Patrick Mirville 01 46 15 08 96 Culture – Vie associative Commerce
Conseillers délégués Patrice Deveaux 01 46 15 09 24 Education et enseignement Amigo Yonkeu 01 46 15 09 23 Jeunesse Francine Ketfi 01 46 15 09 24 Temps du repas – Restauration scolaire Antoine Pelhuche 01 46 15 09 21 Retraités – Personnes âgées Anne Rajchman 01 46 15 09 23 Enfance Sophie Labrousse 01 46 15 09 24 Transports – Déplacement Stationnement /énergie (Plan-action climat) Jean-Michel Arberet 01 46 15 08 96 Sport – Nouvelles technologies de l’information et de la communication Emmanuel Blum 01 46 15 08 96 Accès à l’emploi, à la formation et à la citoyenneté des jeunes Jean-François Marguerin 01 46 15 08 96 Education populaire / Anis Gras Guy Bacheley 01 46 15 09 24 Assemblées de quartier – Politique de la ville
Député Jean-Yves Le Bouillonnec 01 49 69 69 57 2e lundi de chaque mois de 16h30 à 18h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil
Christiane Ransay 01 46 15 09 21 Cadre de vie / travaux Espaces verts – Artisanat Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010 | 23
carte UPA
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qui le dites Page 1
Chronique de l’université populaire
Lettre à mon voisin Lundi 4 octobre, jour de la rentrée… Bonjour mon voisin ! Les vacances sont loin. L’Université populaire d’Arcueil (UPA) reprend ses rendez-vous – et moi aussi, pour te donner le goût de ces conférences, toutes plus intéressantes les unes que les autres. On peut d’ailleurs maintenant les écouter sur Internet (1). La première rencontre pour l’année 2010-2011 aura lieu lundi 4 octobre, toujours à Anis-Gras. Tu notes ? C’était Mohammed Arkoum, historien de l’Islam, qui devait intervenir, mais suite à sa récente et soudaine disparition, ce sera Rachid Benzine, historien à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence. Voir programme au verso
J’ai gardé les notes des deux dernières conférences de juin. Celle du 14 juin abordait la souffrance au travail – souffrance physique, violence morale. Bref, quand travailler fait mal. L’intervenant, Ivan du Roy, journaliste, a écrit Orange stressé, le management par le stress à France Télécom. Oui, il y a de la souffrance au travail et les interventions du public, souvent pertinentes, voire éclairées, le confirmaient. Peut-être y avait-il des salariés d’Orange, dont trois mille travaillent à Arcueil ? Quelques mots sur la conférence du 28 juin. Catherine Trautmann (députée européenne, ex-ministre de la Culture et maire de Strasbourg) nous faisait part de ce que signifie, pour elle, être femme en politique. Exposé clair, engagé, passionnant, qui nous renvoie toutes et tous à la question de la place de la femme dans la société en général, en politique en particulier. Pour résumer la pensée de cette femme étonnante de vie, je ne citerai qu’une seule de ses phrases : « Le pouvoir ? Oui, mais uniquement le pouvoir d’agir ! » Cela doit pouvoir s’exprimer au masculin, non ? L’année va être riche à l’UPA. Allez, viens ! (1) www.arcueil.fr, menu déroulant culture-loisirs, rubrique Université populaire d’Arcueil. (2) Programme de l’UPA : www.arcueil.fr et Le Fil d’Arcueil.
L’histoire de la Vache-Noire reste à clarifier Depuis quelque temps déjà, et surtout plus récemment avec une publicité dédiée à l’ouverture d’un centre commercial, il est colporté des historiettes sans fondement historique, concernant l’origine de l’appellation du carrefour de la « Vache-Noire ». Plusieurs légendes circulent et ont un point commun, puisqu’elles se rapportent pratiquement toutes au chemin de fer dit « L’Arpajonnais » qui traversait ce carrefour. C’est la version de la vache qui obstrue la voie, que la Ville d’Arcueil a choisie d’officialiser par la pose d’une immense plaque, pour en quelque sorte désinformer le passant. Certes, vous présentez votre explication comme une légende, mais vous savez très bien que de la légende à la réalité, dans l’esprit du public, il n’y a qu’un pas qui sera et qui est sans doute malheureusement déjà franchi, et cette version erronée sera définitivement retenue et entrera dans la postérité. Or, peut-être ignorez-vous que la ligne fut ouverte sur cette section le 27 avril 1893 et qu’au XIXe siècle ce lieu s’appelait déjà « la Vache Noire ». Le plan [ci-dessous], gravé en Allemagne et daté de 1833, confirme cette antériorité. Alors comment pouvez-vous expliquer que soixante ans avant le passage du premier train une vache ait pu, quel que soit son exploit, empêcher un train de circuler à une époque où le chemin de fer n’existait pratiquement pas en France ? De grâce, ne propagez pas des idées reçues et rétablissez la vérité en recherchant la véritable origine historique de ce lieu, qui doit se trouver au fond de vos archives municipales (ou peut-être pas, car un lieu-dit n’a pas forcément une origine provenant d’un événement extraordinaire).
Charlotte
« c’est vous qui le dites », c’est votre page ! Pour y prendre place, deux adresses : ANC-Arcueil notre cité, hôtel de ville, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil et communication@mairie-arcueil.fr.
24 | Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010
Lithographie de Bartholomeus Herder, 1833 (détail)
C’est vous
Robert Foirien (Bagneux)
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C’est vous
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Bonne rentrée ?
Aline Lambert TG
Stéphane Nikolajevic
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Catherine Wendell
Lydie Trigon
Déjà les premiers virages, l’image de la rentrée quitte le rétroviseur, le rythme soutenu de la vie quotidienne reprend tel un entraînement inévitable. Cependant, où en êtes-vous ? Comment s’est passée cette rentrée 2010 ? Quels plus, quels moins, quelles résolutions anciennes ou nouvelles ? Catherine Wendell, 52 ans, attachée de presse, habitante du quartier Jules Ferry : « Cette rentrée a été plus que bonne ! Tous les indicateurs sont donc très bien à ce niveau là ! Côté bonnes résolutions, j’ai l’intention au vert, principalement celui concernant le travail. Je suis free- de proposer à mes voisins de copropriété que nous installions un lance et, après une période un peu difficile, l’activité est repartie. Je potager dans nos parties communes. J’adore jardiner et je pense que travaille dans un secteur qui me plaît, avec des gens très sympathiques j’ai la main verte : planter tomates, poivrons ou fleurs nous permettra qui proposent un produit innovant, le prêt entre particuliers. Tout va d’expliquer aux enfants comment poussent les végétaux. » Stéphane Nikolajevic, 21 ans, agent de sécurité dans une entreprise arcueillaise, habitant d’Épinay-sous-Sénart (91) : « C’est vraiment une bonne rentrée. Après plus de six mois de finances et quelques projets enfin réalisables : passer le permis, trouver galère, je viens de décrocher un travail, que j’ai démarré le 1er un appartement dans le Val-de-Marne avec mon amie… Donc, tout va septembre. Je suis agent de sécurité à la Caisse des dépôts, qui plus est bien ! J’ai même l’intention de diminuer, voire d’arrêter complètement en contrat à durée indéterminée. C’est un métier de contact plutôt sympa la cigarette. Il faut dire que l’on va être bien aidé par l’augmentation et qui me va bien. Un nouveau boulot, c’est plus de confort au niveau des prix. » Réjane Martin, 31 ans, employée de bureau, habitante du quartier Laplace : « La rentrée ? Quelle rentrée ? Comme je n’ai pas eu de vacances, l’assistante maternelle. Du coup, l’emploi du temps s’est resserré. Toute je n’ai pas l’impression que les choses aient changé en septembre. la famille a changé de rythme et les soirées passent beaucoup plus En fait, je viens de reprendre une activité professionnelle en juin, donc vite. Mais bon, il est plutôt plaisant de retrouver cette forme de routine. ma rentrée date plutôt du début de l’été. Le seul fait marquant, c’est D’autant que nous avons en tête les vacances d’automne. Cet objectif la reprise pour ma petite de deux ans et demi qui est retournée chez aide à aller au travail ! » Lydie Trigon, 52 ans, secrétaire de mairie, habitante du quartier Jules Ferry : « La rentrée, pour moi, ce n’est pas pour tout de suite ! Je suis que j’ai une solution toute simple pour affronter la reprise : j’ai une revenue de vacances le 10 septembre et j’ai encore quelques jours vie culturelle plutôt animée, sortant pas mal dans des expos ou des avant la reprise du travail. De toute façon, je sais que ma rentrée concerts. Et je pars souvent en week-end, à la découverte de villes sera bonne : je suis ravie de retourner travailler car j’évolue dans les françaises. Prochaine destination, Nantes ; savoir que l’on va bientôt services publics, ce qui est très important pour moi. Les vacances m’ont repartir est excellent pour le moral. » fait beaucoup de bien, je suis prête à repartir du bon pied. D’autant Elizabeth Baran, 30 ans, femme de ménage, habitante du quartier Laplace : « C’est une bonne rentrée. Il y a eu pas mal de changements qui logement, un studio un peu plus grand que le précédent. Mon fils lui se sont bien déroulés. Tout d’abord, j’ai un nouvel employeur et aussi a fait une bonne rentrée. Il est en deuxième année de maternelle mes conditions de travail se sont améliorées. Et puis j’ai un nouveau et il se plaît bien à l’école. » Aline Lambert, 48 ans, professeure d’informatique, habitante de Bourg-la-Reine (92) : « Je vois que ça va assez mal autour de moi et je me rends compte que cette rentrée est celle de la continuité. Tant mieux ! Mes résolutions ? je suis dans une situation privilégiée. Ma rentrée s’est bien passée : je Poursuivrecertainesactivitéscommelarelaxationetlapiscine.Pourl’instant, garde mon boulot, me enfants se plaisent dans leur formation… En fait, je m’y tiens. » Propos recueillis par Tristan Gaguèche et Philippe Lorette - Interviews réalisées le 10 septembre, rues Marius Sidobre et Émile Raspail
Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010 | 25
Promenade d’une journée les samedi 2, dimanche 24 et samedi 30 octobre 2010. La promenade se déroulera en deux temps : Matinée, 10h-13h : « à la recherche de la « petite banlieue » dans Paris » Rendez-vous : métro Corvisart (ligne 6) Depuis le boulevard Auguste Blanqui, où la Bièvre passait sous le mur des fermiers généraux, à la poterne des Peupliers où elle franchissait les fortifications de Thiers, la promenade arpentera les reliefs transformés de la Butte-aux-Cailles près de laquelle s’enroulaient les boucles de la Bièvre. Après-midi, 14h30-17h30 : « d’une banlieue à l’autre, expérimenter les limites actuelles » Rendez-vous : parc Kellermann La promenade débutera dans le creux de la vallée, à Gentilly, puis remontera les coteaux vers Arcueil pour mieux lire les reliefs, jusqu’à la vue d’ensemble offerte depuis le centre commercial de la Vache-Noire. Déjeuner libre ou pique-nique si le temps le permet.
Mo BERCY - 12e > CHARENTON-LE-PONT
Paysage de la vallée de la Bièvre
Mo CORVISART - 13e > GENTILLY - ARCUEIL
Un village, deux communes
M DENFERT-ROCHEREAU - 14 > MONTROUGE
La ville face à la Seine
Mo BIR-HAKEIM - 15e > ISSY-LES-MOULINEAUX
Beaux quartiers et modernité
Mo PASSY - 16e > BOULOGNE
Territoires en mutation
Mo ROME - 17e > CLICHY
Lieux de légende et ville ordinaire
Mo ANVERS - 18e > SAINT-OUEN - SAINT-DENIS
Villages industrialisés
Mo STALINGRAD - 19e > PANTIN - AUBERVILLIERS
La ville en pente
Mo MÉNILMONTANT - 20e > LES LILAS
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Retrouvez le détail des parcours, les fiches de présentation des promenades et des références complémentaires en ligne sur le site Internet de l’événement :
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www.150ans-promenades-urbaines.com Modalités d’inscription Tarif de la promenade : 5 euros Pour vous inscrire à une ou plusieurs promenades, merci de compléter le formulaire en ligne sur le site de l’événement ou de nous contacter.
Association Les Promenades Urbaines : Vincent Clairon 5 place Carnot - 94600 Choisy-le-Roi T. 01 48 52 05 24 / F. 01 48 53 55 54 150ans@pomenades-urbaines.com
fabrication maison 2010
Le 13e arrondissement de Paris, né en 1860 de la réunion de parties de l’ancien bourg Saint-Marcel et des communes de Gentilly, Bicêtre et Ivry, évoque des images fortes et contradictoires : les grandes opérations d’urbanisme du tournant de ce siècle (Italie XIII, puis la ZAC Paris Rive-Gauche) y côtoient l’héritage historique de la manufacture des Gobelins et les souvenirs encore vifs de la misère d’une zone industrielle à l’urbanisation sauvage. Mais l’histoire du 13e arrondissement, c’est d’abord l’histoire de la Bièvre, sur laquelle se développent dès l’époque romaine les villages de Gentilly et de Saint-Marcel. Elle attire au Moyen-Âge les grands du royaume, puis les premières industries, et disparaît enfin sous terre entre le XIXe et le début du XXe siècle (aujourd’hui à partir d’Antony). Entre le13e arrondissement, Gentilly et Arcueil, la promenade cherchera les traces de cette rivière et de sa vallée, ce que la ville nous en montre encore et ce qu’elle nous en a caché.
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OCTOBRE 2010 Nature en ville
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Corvisart - 13e > Gentilly - Arcueil
Il y a 150 ans, le nombre d’arrondissements parisiens est passé de 12 à 20 par l’annexion du territoire de communes voisines et par la démolition du mur des fermiers généraux qui les séparait de Paris. Pour marquer cet événement historique et redécouvrir les territoires qu’il a contribué à transformer, l’association Les Promenades Urbaines et le CAUE de Paris vous proposent de participer à 9 promenades inédites d’une journée à Paris et en banlieue. Chaque promenade sera proposée à trois reprises les samedis et dimanches du mois d’octobre 2010.
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Paysage de la vallée de la Bièvre
Paysage de la vallée de la Bièvre Corvisart - 13e > Gentilly-Arcueil Escalier de la rue Eugène Atget Cet escalier, escaladant le flanc nord de la Butte-aux-Cailles qui n’a pas été remblayé, nous donne une idée du relief original de celle-ci et des transformations radicales qu’il a subies. • boulevard Auguste Blanqui
Départ M° Corvisart Piscine de la Butte-aux-Cailles (Louis Bonnier, 1924) Cette piscine, première à abriter des bains-douches et un bassin de natation dans le même établissement, est alimentée par un puits artésien construit à l’origine pour apporter de l’eau à la Bièvre. • place Paul Verlaine
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Poterne des Peupliers La poterne des Peupliers, un des derniers vestiges des fortifications de Thiers, permettait le passage du bras mort de la Bièvre. Sous la poterne passe encore l’« égout rond », qui accueillit longtemps ses eaux. • depuis une des contre-allées du boulevard Kellermann
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Devant la mairie de Gentilly Près du centre de Gentilly, au fond de la vallée, on voit bien se dessiner l’ancien lit de la rivière, autour duquel s’est bâti le vieux village. • place Henri Barbusse
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Rue de la Paix En remontant le coteau, de Gentilly vers Arcueil, situé sur la crête, on voit clairement la vallée qui s’ouvre, large de deux kilomètres environ, comme elle l’était à Paris il n’y a même pas 150 ans.
Arrivée Arcueil
Parc Kellermann Le parc Kellermann, qui abrite, enfoui sous les remblais, un des derniers bastions des fortifications, est bâti sur l’ancien lit de la Bièvre. C’était là que se séparaient les deux bras de la rivière avant de traverser le 13e arrondissement.
Conception et animation de la promenade, texte et photogrphies : Loïc Mayoux
Passerelle du Chaperon Vert Depuis la passerelle de la cité du Chaperon Vert qui surplombe l’A6, entre Gentilly et Arcueil, l’emprise de l’autoroute nous offre une vue sur la vallée et les coteaux du Kremlin-Bicêtre, en face.
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L’INTERVIEW DU
Alain Dubo MOIS: sans front s, médecin ières et écriv ain | 12
Vues et vœ ux
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Anis-Gras se renforce | 20 Tous les rende
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Du du Chaperon nord au sud, -Vert jusqu’au Plateau Kergomar d, les grands chantiers de l’année
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À VOIR À | n°203
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LETTR E M 20 35 g Validité
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Plan de dépl : quelles prior acement ? À vous de ités répondre ! | 22
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Auteurs du Val-de-Bièvre
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ière avant-prem mondiale
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JEAN VILAR
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Le 18 novembre, Gwenola Drouglazet (un foulard bleu et blanc autour du noué cou) et Arnaud Gueydon (avec un bonnet péruvien) raconteron t leur projet solidaire.
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CHAPERON-VERT,
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