Mobilier et Objets d'Art

2768

9 JUIN 2015 – PARIS

MARDI 9 JUIN 2015 À 14H PARIS – 7, ROND-POINT DES CHAMPS-ÉLYSÉES

MOBILIER ET OBJETS D’ART

MOBILIER ET OBJETS D’ART

MARDI 9 JUIN 2015 À 14H PARIS – 7, ROND-POINT DES CHAMPS-ÉLYSÉES

MOBILIER ET OBJETS D’ART

ARTCURIAL BRIEST – POULAIN – F.TAJAN 7, Rond-Point des Champs-Élysées 75008 Paris

ASSOCIÉS

Francis Briest, Co-Président Hervé Poulain François Tajan, Co-Président Fabien Naudan, Vice-Président Directeur associé senior Martin Guesnet Directeurs associés Stéphane Aubert Emmanuel Berard Olivier Berman Isabelle Bresset Matthieu Fournier Bruno Jaubert Matthieu Lamoure

MOBILIER ET OBJETS D’ART VENTE N°2768

Téléphones pendant l’exposition Tél. : +33 (0) 1 42 99 20 68, 20 54 ou 20 13 Commissaire-priseur Isabelle Bresset Spécialiste Isabelle Bresset Tél. : +33 (0) 1 42 99 20 13 ibresset@artcurial.com Spécialiste junior Filippo Passadore Tél. : +33 (0) 1 42 99 20 54 fpassadore@artcurial.com Renseignements Gabrielle Richardson Tél. : +33 (0) 1 42 99 20 68 grichardson@artcurial.com

EXPOSITIONS PUBLIQUES

Samedi 6 juin 11h – 18h Dimanche 7 juin 14h – 18h Lundi 8 juin 11h – 19h Mardi 9 juin 10h – 12h, sur rendez-vous VENTE MARDI 9 JUIN 2015 À 14H

Catalogue visible sur internet www.artcurial.com

Experts : Orfèvrerie S.A.S. Dechaut-Stetten & associés Marie de Noblet Tél. : +33 (0) 1 42 60 27 14 madenoblet@gmail.com pour les lots 1 à 13 Sculptures Alexandre Lacroix Tél. : +33 (0) 6 86 28 70 75 galeries@club-internet.fr pour les lots 14, 19, 20, 23 à 25, 57, 67, 70 et 83 Art d’Asie Philippe Delalande Tél. : +33 (0) 6 83 11 24 71 delalande.philippe@neuf.fr pour le lot 17

Artcurial Live Bid Assistez en direct aux ventes aux enchères d’Artcurial et enchérissez comme si vous y étiez, c’est ce que vous offre le service, Artcurial Live Bid. Pour s’inscrire : www.artcurial.com

Souvenirs historiques Gaëtan Brunel Tél. : +33 (0) 1 45 67 12 81 gaetan.brunel@carces.eu pour le lot 62

Comptabilité vendeurs Léonor Augier Tél. : +33 (0)1 42 99 20 05 laugier@artcurial.com Comptabilité acheteurs Mélanie Simonet Tél. : +33 (0)1 42 99 16 51 msimonet@artcurial.com

Céramiques européennes Cyrille Froissart Tél. : +33 (0) 1 42 25 29 80 c.froissart@noos.fr pour le lot 53 Tapis Berdj Achdjian Tél. : +33 (0) 6 16 41 44 62 b.achdjian@gmail.com pour les lots 15 et 16

Ordres d’achat, enchères par téléphone Thomas Gisbert de Callac Tél. : +33 (0)1 42 99 20 51 bids@artcurial.com

Collection d’un amateur italien – Lots 1 à 8 1

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FLACON À PARFUM DANS UN ÉTUI EN OR ET ÉMAIL, XVIIIe SIÈCLE Travail probablement allemand

PETIT FLACON EN PORCELAINE, LA MONTURE EN VERMEIL, FIN DU XVIIIe SIÈCLE Travail probablement italien

CARNET, LA RELIURE EN OR ET PÂTE DE VERRE VERTE, VERS 1840 Travail français

De forme rectangulaire à pans, orné sur deux faces en émail blanc d’un décor de personnage de profil, putti ou attributs militaires et bivouac, les encadrements à frise d’entrelacs, le couvercle ciselé de panneaux fleuris H. : 1,7 cm (0 ¾ in.)

L. : 8 cm (3 in.) l. : 2,4 cm (1 in.)

Poids brut : 60 gr.

18 k (750)

De forme balustre, posant sur une bâte, orné sur chaque face de scènes de paysage et cavaliers ou de personnages et bateau, les côtés agrémentés de têtes en relief, le bouchon vissé à doucine L. : 9 cm (3 ½ in.) l. : 5,8 cm (2 ¼ in.)

Poids brut : 39 gr.

A PROBABLY GERMAN PERFUME BOTTLE IN A GOLD AND ENAMEL CASE, 18th CENTURY

A PROBABLY ITALIAN SMALL PORCELAIN AND SILVER-GILT MOUNTED FLASK, LATE 18th CENTURY

500 – 800 €

200 – 300 €

Sur fond guilloché rayonnant, les encadrements festonnés à motifs d’enroulement, le plat appliqué de deux panneaux ajourés de fleurs et feuillage avec l’inscription souvenir/amitié, la garde garnie de velours vert, à l’intérieur, un petit carnet de papier et un porte-mine en or 18 k (750) gravé d’étoiles ; accident et restaurations L. : 9,5 cm (3 ¾ in.) l. : 6,5 cm (2 ¾ in.)

Poids brut : 208 gr.

18 k (750) A FRENCH GOLD AND GLASS PASTE NOTEBOOK, CIRCA 1840 800 – 1 200 €

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Collection d’un amateur italien – Lots 1 à 8 4

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BOÎTE OVALE EN OR ET VERNIS MARTIN, FIN DU XVIIIe SIÈCLE Travail probablement suisse

BOÎTE RECTANGULAIRE EN OR, VERS 1830 Travail suisse de Bautte et Cie

BOÎTE OVALE EN VERRE, LA MONTURE EN OR, FIN DU XVIIIe SIÈCLE Travail français

A décor de scènes galantes sur fond orangé, les encadrements ciselés d’enroulements feuillagés ; décorée postérieurement au vernis Martin ; accidents et manques H. : 4,4 cm (1 ¾ in.)

L. : 8,5 cm (3 ¼ in.)

Poids brut : 183 gr.

18 k (750)

Le fond et le couvercle ornés de vagues sur fond guilloché, les côtés ciselés d’enroulements feuillagés en relief, signée sur la bordure du couvercle Bautte et Cie à Genève H. : 1,8 cm (0 ¾ in.)

L. : 7 cm (2 ¾ in.) l. : 4,2 cm (1 ¾ in.)

Poids : 78 gr.

18 K (750)

A PROBABLY SWISS OVAL-SHAPED GOLD AND VERNIS MARTIN BOX, LATE 18th CENTURY

A RECTANGULAR SHAPED SWISS GOLD BOX, CIRCA 1830, BY BAUTTE&CIE

5 000 – 7 000 €

1 500 – 2 000 €

Les encadrements ornés de quartefeuilles en émail rouge, guirlandes de feuillage en émail vert et pastilles d’émail blanc sur fond amati, ponctués de deux lignes de filets blancs et bleus enrubannés ou de pastilles blanches, sans poinçon d’orfèvre, Paris 1782/1789 ; les plaques en verre probablement changées, les rivets sur le couvercle manquants H. : 2,6 cm (1 in.)

L. : 6,4 cm (2 ½ in.) l. : 4,7 cm (1 ¾ in.)

Poids brut : 82 gr.

18 k (750)

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BOÎTE RECTANGULAIRE EN ORS DE COULEUR, PRAGUE, VERS 1830

BOÎTE OVALE EN ORS DE COULEUR, XIXe SIÈCLE Travail suisse

Provenance : Sotheby’s Milan, le 14 mars 1995, lot 100.

Ornée de vagues sur fond guilloché, le couvercle agrémenté d’une large frise à motifs de caducée entouré de deux cornes d’abondances et enroulements feuillagés sur fond amati, orfèvre PG non identifié H. : 1,5 cm (0 ¾ in.)

L. : 8 cm (3 ¼ in.) l. : 5,5 cm (2 ¼ in.)

Poids : 70 gr.

18 K (750) A RECTANGULAR COLORED GOLDS BOX, PRAGUE, CIRCA 1830 2 000 – 3 000 €

À décor guilloché, le couvercle gravé de l’inscription Tho’s Baker, les encadrements ciselés de culots ou de guirlandes de feuillages sur fond amati, numérotée 2858, gravée à l’intérieur du couvercle : From his Imperial Highness / Alexander Grand Duke of Russia / 30th may 1839 H. : 3,1 cm (1 ¼ in.)

L. : 8,9 cm (3 ½ in.)

Poids : 94 gr.

18 k (750) A SWISS OVAL-SHAPED COLORED GOLDS BOX, 19th CENTURY 2 000 – 3 000 €

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A FRENCH OVAL SHAPED GLASS AND GOLD MOUNTED BOX, LATE 18th CENTURY 1 500 – 2 000 €

FIN DE LA COLLECTION

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SERVICE DE COUVERTS EN ARGENT Par Tétard Frères

IMPORTANT PLATEAU RECTANGULAIRE EN ARGENT, FIN DU XIXe SIÈCLE Travail russe, attribué à Nicholls & Plinke

PLATEAU RECTANGULAIRE EN ARGENT, FIN DU XIXe SIÈCLE Travail autrichien

Les angles arrondis, la bordure à moulures de filets feuillagés, les anses à contours d’enroulements, volutes et feuillages, SaintPétersbourg 1875 L. : 81 cm (32 in.) l. : 52,8 cm (20 ¾ in.)

Poids : 5 kg 230.

Les angles arrondis, la bordure et les anses à godrons tors, gravé au centre d’armoiries dans un écusson, dans un entourage de filets rayonnants, titré à 800/1000e L. : 67,5 cm (26 ¾ in.) l. : 47,5 cm (18 ¾ in.)

Poids brut : 4 kg.

A RUSSIAN IMPORTANT SILVER RECTANGULAR SHAPED TRAY, LATE 19th CENTURY, ATTRIBUTED TO NICHOLLS AND PLINKE

AN AUSTRIAN RECTANGULAR SHAPED SILVER TRAY, LATE 19th CENTURY

Modèle à filets et contours Composé de : - douze cuillers et douze fourchettes de table - douze cuillers et douze fourchettes à entremets - douze fourchettes et douze couteaux à poisson - douze fourchettes à crustacés - douze fourchettes à huîtres - douze cuillers à café - douze porte-couteaux - une louche - un couvert à salade (2 pièces) - une pelle à tarte - quatre pièces à hors-d’œuvre - une pince à sucre Sur manches fourrés : - douze couteaux de table - douze couteaux à fromage lame acier - un couteau de service à fromage - un couteau et une fourchette de service Poids des pièces pesables autres que celles sur manche : 7 kg 432.

Poids des pièces sur manches fourrés : 1 kg 860.

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4 000 – 5 000 €

A FRENCH SILVER TABLE SERVICE,

BY TETARD FRERES 6 000 – 8 000 €

2 000 – 3 000 €

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SERVICE EN TERRE VERNISSÉE ET ARGENT DE LA FIN DU XIXe – DÉBUT DU XXe SIÈCLE Divers orfèvres La monture en argent, à décor de vagues et rocailles, composé de : - une terrine couverte ovale, le couvercle surmonté de la prise figurant une tête de canard au naturel sur une terrasse de feuilles de nénuphar, les anses triangulaires à contours, orfèvre Auguste Leroy (1912-1935) - un poêlon couvert, le couvercle surmonté d’une prise en anneau chantourné, orfèvre Paul Canaux (1888-1892) - une petite écuelle couverte, le couvercle surmonté d’un panache, les anses triangulaires ajourées, orfèvre Paul Canaux (1888-1892) ; petites fentes à l’intérieur - une théière de forme ronde et son filtre cylindrique indépendant, signés Guerchet (Maurice Guerchet 1900-1903) - six petits pots couverts (petites variantes de taille), de forme balustre, les couvercles surmontés de la graine formée de tomates ; orfèvre Georges Boin (1881-1907) Dimensions de la terrine : H. : 16 cm (6 ¼ in.), L. : 37,5 cm (14 ¾ in.) l. : 19,5 cm (7 ¾ in.)

Dimensions du poêlon : H. : 17 cm (6 ¾ in.), D. : 20 cm (7 ¾ in.)

Dimensions de l’écuelle : H. : 10 cm (4 in.), D. : 15 cm (6 in.)

Hauteur totale de la théière et son filtre : 21,5 cm (8 ½ in.)

Hauteur des pots couverts : de 9 à 9,8 cm (3 ½ to 3 ¾ in.)

(11) A GLAZED TERRA-COTTA AND SILVER SET, LATE 19th – EARLY 20th CENTURY 4 000 – 6 000 €

Détail du lot 12

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LUSTRE MINIATURE EN ARGENT, DÉBUT DU XVIIIe SIÈCLE Travail italien ou allemand

ÉCOLE ITALIENNE DE LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE Saint Pierre

La tige formée de collerettes à godrons intercalées de deux boules en cornaline et une perle à facettes en ambre, l’anneau de forme trilobée, les bras à six lumières ornés de termes féminins supportant les bobèches et binets, intercalant des branches agrémentées de pendeloques de verre facetté ; petits accidents, manques et restaurations (manque une partie d’une branche à pendeloques) H. : 17 cm (6 ¾ in.)

Poids brut : 141 gr.

Bronze à patine brun clair H. : 36,5 cm (14 ¼ in.)

A MINIATURE SIX LIGHT SILVER CHANDELIER, EARLY 18th CENTURY

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Notre modèle est à rapprocher d’un lustre miniature presque identique (d’une paire), coll. Joseph M. et Aimée Loeb May 1963, Métropolitan Museum of Art, voir Victor Houart, L’argenterie miniature office du livre - Fribourg 1981, p. 34-35.

2 000 – 3 000 €

A PATINATED BRONZE GROUP REPRESENTING SAINT PETER, ITALIAN SCHOOL, LATE 18th CENTURY 3 000 – 5 000 €

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TAPIS PERSAN TABRIZ, DÉBUT DU XXe SIÈCLE Nœud asymétrique, velours en soie sur une fondation de soie, à décor figurant un héros de l’histoire iranienne tenant les cornes d’un personnage semblant appartenir à la mythologie grecque, sous le buste de ce personnage sont représentés un perroquet, un paon, un coq et une poule Dimensions : 184 x 140 cm (72 ½ x 55 in.)

A PERSIAN CARPET, TABRIZ, EARLY 20th CENTURY 4 000 – 6 000 €

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TAPIS DE PRIÈRE PERSAN, PROBABLEMENT HERIZ, DÉBUT DU XXe SIÈCLE Velours en soie sur une fondation de soie, à décor figurant une architecture de palais, deux grandes colonnes ornées d’œillets de part et d’autre, au sommet desquelles sont disposées un croissant de lune surmonté d’un soleil Dimensions : 191 x 135 cm (75 ¼ x 53 in.)

A PERSAN PRAYER RUG, PROBABLY HERIZ, EARLY 20th CENTURY 3 000 – 4 000 €

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GRANDE POTICHE COUVERTE EN PORCELAINE IMARI CHINOISE ET FAMILLE VERTE ET BASE EN BOIS DORÉ, CHINE, DYNASTIE QING, XVIIIe SIÈCLE

MIROIR, TRAVAIL PROBABLEMENT ALLEMAND OU HOLLANDAIS DU DÉBUT DU XVIIIe SIÈCLE

De forme balustre, la panse décorée de qilin, phénix, pivoines et chrysanthèmes séparés par trois alignements verticaux de fleurs, mon, fruits et feuilles, l’épaulement orné d’une frise de lambrequins émaillé de fleurs sur fond rouge, le col de fleurs de lotus et rinceaux sur fond bleu, le couvercle, reprenant le décor de la panse, la prise en forme d’un lion bouddhique, reposant sur un socle en bois sculpté et doré de style Louis XVI à décor de feuilles d’acanthe et entrelacs ; accident, restauration et sautes d’émail à la bordure du couvercle, manques au niveau du socle Hauteur sans le socle : 85 cm (33 ½ in.)

Hauteur avec le socle : 108 cm (42 ½ in.)

En bois sculpté et doré, le fronton à fond de croisillons surmonté d’une palmette et flanqué de perroquets, les côtés à motifs de tête de grotesques et chutes de feuillage fleuri H. : 230 cm (90 ½ in.) l. : 107,5 cm (42 ¼ in.)

A GILTWOOD MIRROR, PROBABLY GERMAN OR DUTCH, EARLY 18th CENTURY

Les miroirs hollandais et allemands de la première partie du XVIIIe siècle témoignent de la force de l’influence qu’exercent les différents courants stylistiques européens de cette époque. Leurs cadres comportent de nombreuses similitudes avec les miroirs français contemporains, et reprennent plus particulièrement des éléments du répertoire ornemental de Daniel Marot (1663-1752) comme le dais en lambrequin de plumes, les perroquets, et les masques de satyre. On les retrouve dans deux dessins de l’ornemaniste, reproduits dans l’ouvrage de Ernst Warmuth Das Ornamentenwerk des Daniel Marot, Berlin, 1892, pp. 201 et 209.

Notre pièce s’apparente aux miroirs hollandais du premier quart du XVIIIe siècle, tant par la forme de son cadre, légèrement voûtée au sommet, que par la présence d’une palmette surplombant son fronton.

Néanmoins, l’exubérance de la sculpture suggère une origine davantage germanique.

Cette hypothèse semble confirmée par la richesse de la sculpture déchiquetée en partie basse du miroir, là où les miroirs hollandais présentent une surface traditionnellement unie (pour des exemplaires comparables cfr. G.Child, Les Miroirs, 1650-1900, Flamarrion, p. 224 fig. 464-465.)

A LARGE FAMILLE VERTE IMARI JAR AND COVER ON A GILTWOOD BASE, THE PORCELAIN, CHINA, QING DYNASTY, 18th CENTURY, THE STAND LOUIS XVI STYLE 30 000 – 40 000 €

Notre miroir fait partie des modèles les plus rares et les plus précieux.

Citons à titre d’exemples : - Christie’s Amsterdam, le 13 mai 2003, lot 39.

- Christie’s Amsterdam, le 28 septembre 2000, lot 252.

Cependant, contrairement au notre, leurs frontons comportent un décor beaucoup plus simple. Ici, une riche ornementation en bois sculpté et doré prend possession du fronton.

La richesse des ornements mêlant perroquets, masques de satyre, et agrafes déchiquetées, d’une fantaisie rare, rend notre miroir d’autant plus exceptionnel dans la production hollandaise du XVIIIe siècle.

40 000 – 60 000 €

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ÉCOLE ITALIENNE VERS 1700, D’APRÈS L’ANTIQUE Les Centaures Furietti Paire de statuettes en bronze, à patine brun clair ; usures à la patine H. : 40,5 et 34 cm (15 ¾ et 13 ¼ in.) l. : 23 cm (9 in.)

P. : 8 cm (3 ¼ in.)

Provenance : Acquis auprès de la Galerie Goffi Carboni, Rome, dans les années 1990.

Collection particulière européenne.

A PAIR OF PATINATED BRONZE GROUPS REPRESENTING THE FURIETTI CENTAURES, AFTER THE ANTIQUE, ITALIAN SCHOOL, CIRCA 1700 20 000 – 30 000 €

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ÉCOLE FRANÇAISE DE LA FIN DU XIXe SIÈCLE Les quatre saisons Quatre statuettes en bronze doré H. : 5, 16 et 17,5 cm (6, 6 ¼ and 7 in.)

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FOUR GILT-BRONZE FIGURES REPRESENTING THE FOUR SEASONS, FRENCH SCHOOL, LATE 19th CENTURY Cette série de termes représentant les quatre Saisons est une réplique de celles exécutées au XVIIIe siècle, dont on connait plusieurs exemples : - Sotheby’s Paris, Collection Dillée, le 18 mars 2015, lot 14, attribuée à André-Charles Boulle.

- Christie’s New York, collection Evelyn Anneberg Hall, le 17 mai 2006, lot 377, travail italien du second quart du XVIIIème siècle.

- Galerie Steinitz en 2006.

Flore, Cérès, Bacchus et un vieil homme drapé symbolisant les Saisons est un thème récurrent à la fin du XVIIe siècle. Cette iconographie suit celle de la Grande commande des années 1670 pour les jardins du château de Versailles où la mythologie règle la mise en scène. Ces figures furent fréquemment reprises dans les arts mineurs de l’époque, intégrant le répertoire décoratif en vogue. Jean Bérain, l’ornemaniste le plus influent de la période, les intégra dans ses décors de grotesques. Elles formèrent alors piètements de cabinets ou bronzes d’ornement.

800 – 1 000 €

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COFFRET D’ÉPOQUE LOUIS XIV

ÉCOLE ITALIENNE DE LA FIN DU XIXe SIÈCLE – DÉBUT DU XXe SIÈCLE D’après un modèle de Tiziano Aspetti (1559-1606) Minerve et Cérès

ÉCOLE FRANÇAISE DU XIXe SIÈCLE, D’APRÈS CONRAD MEIT Adam

En bois noirci, incrustations d’étain et laiton, à décor toutes faces d’agrafes de feuillages, le couvercle découvrant un intérieur en marqueterie à motif de rinceaux fleuris au naturel ; manques au placage H. : 11 cm (4 ¼ in.) l. : 37,5 cm (14 ¾ in.)

P. : 26 cm (10 ¼ in.)

Paire de statuettes en bronze, reposant sur des bases rapportées en marbre blanc et noir ; petits accidents et manques Hauteur avec le socle : 42 cm (16 ½ in.)

Provenance : Sotheby’s Londres, Collection Gianni Versace, 18 mars 2009, n°32.

A LOUIS XIV EBONISED, FLORAL MARQUETRY, BRASS AND PEWTER INLAID CASKET 4 000 – 6 000 €

A PAIR OF BRONZE FIGURES REPRESENTING MINERVA AND CERES, ITALIAN SCHOOL, LATE 19th – EARLY 20th CENTURY, AFTER A MODEL BY TIZIANO ASPETTI (1559-1606)

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PAIRE DE FLAMBEAUX DE STYLE RÉGENCE

2 000 – 3 000 €

En bronze ciselé et doré, le fût en console renversée, la base à décor d’oves, vagues et coquilles ; les bobèches manquantes H. : 25 cm (9 ¾ in.)

Statuette en bronze à patine verte H. : 35 cm (13 ¾ in.)

A GREEN PATINATED BRONZE FIGURE REPRESENTING ADAM, FRENCH SCHOOL, 19th CENTURY, AFTER CONRAD MEIT 2 000 – 3 000 €

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ÉCOLE ITALIENNE DU XVIIe SIÈCLE Vénus au bain Statuette en bronze à patine brune ; usures à la patine H. : 17,5 cm (7 in.)

A PATINATED BRONZE FIGURE REPRESENTING A BATHING VENUS, ITALIAN SCHOOL, 17th CENTURY

A PAIR OF REGENCE STYLE ORMOLU CANDLESTICKS

4 000 – 5 000 €

1 000 – 1 500 €

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PENDULE DITE « TÊTE DE POUPÉE » D’ÉPOQUE LOUIS XIV En marqueterie de laiton et filets d’écaille sur un fond d’étain, ornementation de bronze ciselé et doré, le cadran signé LBaronneau AParis, le mouvement fermé par un vantail en noyer et filet de bois noirci, surmonté d’une terrasse ornée de pots-à-feu à l’antique, reposant sur des pieds en toupie ; un élément de la terrasse manquant, la clé permettant d’ouvrir le cadran manquante H. : 54,5 cm (21 ½ in.) l. : 27,5 cm (10 ¾ in.)

P. : 15,5 cm (6 in.)

Louis Baronneau, maître horloger en 1653 Horloger du roi et de la reine en 1661 Bibliographie comparative : P. KJellberg, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXe siècle, Les Éditions de l’Amateur, p. 54, fig. B. Tardy, La Pendule Française, des origines au Louis XV, pp. 96-97.

La composition de notre pendule est à mettre en relation avec un dessin de l’ornemaniste Daniel Marot (cfr. Das Ornamentenwerk des Daniel Marot, Berlin, 1892, p. 178). En effet, c’est sous son impulsion que les horlogers abandonnèrent progressivement les caisses droites et massives pour adopter des formes plus souples et chantournées, comme en témoigne cette « tête de poupée ». Deux pendules comparables, avec des terrasses sommées d’urnes à l’antique, sont illustrées dans Tardy, La Pendule Française des origines au Louis XV, vol. 1, pp. 96-97. L’une d’elle est aujourd’hui conservée au Musée de Dijon. Une autre, dont le cadran est signé par Baltazar Martinot, s’est vendue chez Christie’s Amsterdam, collection P.C. Spaans, le 19 décembre 2007, lot 473.

CANAPÉ CANNÉ D’ÉPOQUE RÉGENCE En bois sculpté et doré, à décor de palmettes, rinceaux et agrafes de feuillage sur un fond de croisillons, reposant sur six pieds galbés terminés en enroulement, muni d’un carreau de cuir havane ; la ceinture du côté droit peut-être refaite H. : 95 cm (37 ¼ in.) l. : 125 cm (49 ¼ in.)

P. : 52 cm (20 ½ in.)

Provenance : Vente Artcurial Paris, le 23 juin 2010, lot 112.

Vente à Lyons-la-Forêt, salle des ventes Pillet, le 7 novembre 2004, lot 218.

A REGENCE GILTWOOD CANED SOFA

6 000 – 8 000 €

A LOUIS XIV ORMOLU-MOUNTED, PEWTER, BRASS AND TORTOISESHELL INLAID TETE DE POUPEE MANTELCLOCK

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5 000 – 8 000 €

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PLOYANT DE STYLE LOUIS XV

PAIRE DE FLAMBEAUX D’ÉPOQUE LOUIS XIV

COFFRET D’ÉPOQUE RÉGENCE Dans le goût de Thomas Hache

En bronze ciselé et doré, le fût en balustre à décor de coquilles, piastres, profils à l’antique et trophées militaires, reposant sur une base à pans coupés à motif de trophées militaires H. : 23,5 cm (9 ¼ in.)

En ébène, marqueterie de bois fruitiers, ivoire, ivoire teinté vert sur fond d’ébène, le couvercle à décor de rinceaux fleuris animé d’oiseaux et papillons, terminé par des grotesques, la bordure à décor de feuilles d’acanthe stylisées, l’intérieur garni de velours vert ; les charnières remplacées H. : 15 cm (6 in.) l. : 44,5 cm (17 ½ in.)

P. : 57 cm (22 ½ in.)

En bois sculpté et doré à motif rocaille, garniture de velours vert H. : 44,5 cm (17 ½ in.) l. : 59 cm (23 ¼ in.)

P. : 45 cm (17 ¾ in.)

Provenace : Aquis en 1995 auprès de la Galerie Brossy à Rolle, Suisse, par l’actuel propriétaire.

Provenance : Acquise auprès de la Galerie Perrin, Paris, par l’actuel propriétaire.

A LOUIS XV STYLE GILTWOOD STOOL A PAIR OF LOUIS XIV ORMOLU CANDLESTICKS 3 000 – 5 000 €

3 000 – 5 000 €

A REGENCE EBONY, IVORY AND FLORAL MARQUETRY CASKET, IN THE TASTE OF THOMAS HACHE

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TABLE BASSE DE STYLE LOUIS XIV

6 000 – 8 000 €

En bois sculpté et doré, marqueterie de laiton sur fond d’écaille, le plateau orné au centre d’une scène de chasse parmi des rinceaux et arabesques, reposant sur six pieds en console réunis par une double entretoise en X H. : 46 cm (18 in.) l. : 118,5 cm (46 ½ in.)

P. : 71 cm (28 in.)

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MEUBLE D’ENTRE-DEUX D’ÉPOQUE LOUIS XV Attribué à Pierre Migeon En placage de bois de rose et bois de violette à motif de losanges, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre brèche d’Alep, la façade ouvrant par un tiroir en partie haute, une tablette coulissante formant écritoire, deux portes en partie basse, reposant sur des pieds cambrés agrémentés de sabots en bronze H. : 76 cm (30 in.) l. : 80,5 cm (31 ½ in.)

P. : 36,5 cm (14 ¼ in.)

A LOUIS XIV STYLE GILTWOOD, BRASS AND TORTOISESHELL INLAID SALON TABLE 3 000 – 5 000 €

A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED, TULIPWOOD AND KINGWOOD, MEUBLE D’ENTRE-DEUX, ATTRIBUTED TO PIERRE MIGEON 10 000 – 15 000 €

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CARTONNIER D’ÉPOQUE RÉGENCE Attribué à Boulle Fils Estampille de Jacques Dubois En placage de bois de rose, ornementation de bronze ciselé et doré à décor de volutes feuillagées et fleurs au naturel, l’intérieur réaménagé en sept compartiments sur trois niveaux, reposant sur des pieds fuselés en colonnes torsadées, estampillé au dos I.DUBOIS ; restaurations au placage H. : 63 cm (24 ¾ in.) l. : 108 cm (42 ½ in.)

P. : 31,5 cm (12 ½ in.)

Jacques Dubois, reçu maître en 1742 A REGENCE ORMOLU-MOUNTED AND TULIPWOOD CARTONNIER, ATTRIBUTED TO BOULLE FILS, STAMPED BY JACQUES DUBOIS 50 000 – 70 000 €

Destiné en fait à être posé sur un soubassement en bout d’un bureau, ce cartonnier constitue une pièce très intéressante pour l’évolution de la production de l’atelier d’André-Charles Boulle après 1715, période de passassion de sa pratique à ses fils. Son aspect ne manque pas d’évoquer en lignes générales le cartonnier figurant sur la 4e planche du recueil des Nouveaux desseins de Meubles et ouvrages de Bronze et de Marqueterie Inventés et gravés par André-Charles Boulle, publié chez Mariette vers 1710 (fig. a), et certains de ses bronzes dorés sont identiques à ceux présents sur des modèles habituellement attribués au maître, tel le motif très caractéristique de volutes d’acanthe émergeant d’un fleuron, qui se retrouve sur les tiroirs de deux commodes autrefois dans la collection Lelong1 (fig. b).

Fig. a : André-Charles Boulle, Cartonnier de bureau, détail de la 4e planche des Nouveaux Desseins […], publiés vers 1710 chez Mariette.

Fig. b : Attribuée à André-Charles Boulle, Détail des ornements de bronze doré sur le tiroir et le tablier d’une commode, Paris, vers 1720, chêne, placage de bois d’amarante, bronze doré, marbre rouge griotte, 84,5 x 135,5 x 63,5 cm, provenant d’une paire, anc. coll. Lelong, vente à Paris, galerie Charpentier, Me Rheims, 8 juin 1959, n°271.

Vente à Paris, galerie Charpentier, Me Rheims, 9 juin 1959, n° 271, voir C. Demetrescu, Le style Régence, Paris, Éditions de l’Amateur, 2003, p. 109, fig. 91.

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Cependant, la palmette suggérant une aile de chauve-souris sur les commodes Lelong, ainsi que le motif qui orne le tablier de notre cartonnier réalisé dans la même veine, se rapprochent de certains éléments en bronze présents sur plusieurs armoires à portes vitrées ou recouvertes de panneaux en laque de Chine ou de Coromandel2 (fig. c-e)

dont un modèle très similaire fut dessiné par Gabriel de Saint-Aubin sur un exemplaire du catalogue de la vente de Louis-Jean Gaignat (1697-1768), ancien secrétaire du roi et receveur général des consignations des requêtes du Palais, qui se déroula le 14 février 1769 et les jours suivants (fig. f).

Fig. c : Attribué à André-Charles II Boulle, dit Boulle de Sève, Armoire à portes vitrées, Paris, après 1720, chêne, placage d’amarante, bronze doré, 165x138x38 cm, anc. coll.

Roberto Polo, Sotheby’s, New York, 3 novembre 1989, n°98.

Fig. d-e : Attribué à André-Charles II Boulle, dit Boulle de Sève, Armoire à portes recouvertes en panneaux de laques de Chine et à pendule par Fieffé, et détail de l’agrafe en aile de chauve-souris, Paris, après 1730, chêne, placage d’amarante, bronze doré, 250 x 138 x 39,5 cm, Christie’s, Paris, 22 juin 2005, n°107.

Une armoire à portes vitrées, Sotheby’s, New York, 24 avril 1998, n°305, puis ancienne collection Roberto Polo, Sotheby’s, New York, 3 novembre 1989, n°98, passée ensuite chez Christie’s, New York, 2 novembre 2000, n°191 et Sotheby’s, New York, 20 octobre 2006, n°109 ; une autre armoire à portes recouvertes en laque de Coromandel et dont le piétement semble refait, ancienne collection Bensimon, vente à Paris, Mes Couturier-Nicolaÿ, 18-19 novembre 1981, n°144 ; enfin, une armoire à portes en laque de la Chine, surmonté par une pendule de Jean-Jacques Fieffé, Christie’s, Paris, 22 juin 2005, n°107.

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Fig. f : Gabriel de Saint-Aubin, Croquis de l’une des deux armoires figurant sous le numéro 180 de la vente Gaignat, des 14 février et jours suivants 1769

Or, à ce moment, Pierre Rémy, l’expert de la vente, indiquait au sujet de ces deux armoires figurant sous le numéro 180 que ce sont des derniers ouvrages d’un fils du célèbre Boulle. On sait qu’au moment du décès de Boulle en 1732, l’un de ses fils, André-Charles II, avait déjà quitté le logement et l’atelier du Louvre et habitait dans une maison ayant appartenu à son père, rue et à la barrière de Sèvres, où il décéda en 1745.

Il semble être, par ailleurs, le seul des enfants de Boulle qui parvint à maintenir un atelier relativement actif après le décès de son père, comme en témoigne son inventaire après décès du 6 septembre 1745, dans lequel, parmi d’autres meubles ou modèles de pendules, se retrouve aussi une carcasse de bureau avec son cartonnier, le tout de bois de chesne3. Homonyme d’André-Charles Boulle, ce fils avait pris lui-même le nom de Boulle de Sève, d’après l’adresse de la maison où il demeurait et exerçait sa profession. Ce geste confirme non seulement la simple volonté de se différencier de son père, mais surtout la démarche d’un artisan qui voulait commercialiser en son nom sa propre production d’ébénisterie.

Actuellement, quelques rares pièces peuvent être rattachées stylistiquement à ce groupe de meubles dont l’archétype est constitué par les armoires Gaignat et par les deux commodes de l’ancienne collection Lelong : notre cartonnier en fait partie. Considéré comme un objet précieux, il fut certainement remis en état au cours du XVIIIe siècle par l’ébéniste Jacques Dubois qui y apposa alors son estampille.

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Arch. nat., Min. cent., LXIX, 638.

DĂŠtail du lot 33

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PAIRE DE CHENETS AUX SINGES D’ÉPOQUE LOUIS XV

DEUX FAUTEUILS CANNÉS FORMANT PAIRE ET UNE CHAISE CANNÉE D’ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Pierre Nogaret

FAUTEUIL À LA REINE D’ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Jacques Jean-Baptiste Tilliard

En bronze ciselé, patiné et doré, à motif de singes, l’un tenant un miroir, l’autre retenant un manchon, reposant sur une base rocaille ajourée H. : 31 cm (12 ¼ in.) l. : 37 cm (14 ½ in.)

A PAIR OF LOUIS XV GILT AND PATINATED BRONZE CHENETS Les modèles de chenets aux singes datent des années 1730, à l’époque où se répandait le goût des singeries, dont l’un des exemples les plus connus sont les boiseries peintes par Christophe Huet, à Chantilly pour le prince de Condé. Quelques rares exemples de ces chenets sont connus dont une paire similaire vendue à Paris, Hôtel Drouot le 1er avril 1993, lot 33 ; une autre, ayant appartenu au baron Ferdinand de Rothschild, est conservée à Waddesdon Manor (cfr. G. de Bellaigue, The James A. de Rothschild Collection at Waddesdon Manor, Furniture, Clocks and Gilt Bronzes, vol. II, London, 1974, p.730, fig. 186).

2 000 – 3 000 €

En noyer mouluré et sculpté, le dossier en cabriolet orné au centre de fleurs au naturel flanqués de rinceaux de feuillage, les accotoirs en coup de fouet, reposant sur des pieds cambrés réunis par une entretoise en X sur l’un des deux fauteuils, munis d’une galette garnie de tapisserie au petit point à motif floral, l’un des deux fauteuils et la chaise estampillés au dos NOGARET.A.LYON H. : 92 cm (36 ¼ in.) l. : 60 et 52 cm (23 ½ and 20 ½ in.)

(3) Pierre Nogaret, reçu maître à Lyon en 1745 Bibliographie comparative : B. Deloche, J.Y. Normand, NOGARET & le siège lyonnais, JACQUES ANDRE EDITEUR, p. 41 fig.

27 et p. 48 fig. 43.

TWO LOUIS XV WALNUT ARMCHAIRS FORMING PAIR AND A CANED CHAIR, ONE OF THE ARMCHAIRS AND THE CHAIR STAMPED

BY PIERRE NOGARET 8 000 – 12 000 €

En bois sculpté et laqué vert, le dossier et la ceinture ornés au centre d’un cabochon inscrit dans un cartouche, les épaulements à motif d’agrafes de feuillage, les accotoirs en coup de fouet, reposant sur des pieds cambrés, garniture de tissu crème usé, estampillé TILIARD sous la ceinture à l’arrière ; renforts sous la ceinture, restauration au pied avant droit H. : 91 cm (35 ¾ in.) l. : 72 cm (28 ¼ in.)

Jacques Jean-Baptiste ou Jean-Baptiste II Tilliard, reçu maître en 1752 A LOUIS XV GREEN-LACQUERED FAUTEUIL A LA REINE, STAMPED

BY JACQUES JEAN-BAPTISTE TILLIARD 7 000 – 10 000 €

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DEUX FAUTEUILS À LA REINE FORMANT PAIRE D’ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Charles-François Normand En hêtre mouluré et sculpté, le dossier et la ceinture de forme chantournée à motif de fleurs et feuillage, l’un sculpté de feuillage aux épaulements, reposant sur des pieds cambrés, garniture de velours crème dans le goût ottoman, l’un des deux estampillés sous la ceinture C.F.NORMAND ; traces de vers, restaurations aux pieds H. : 92 et 94 cm (36 ¼ and 37 in.) l. : 66 cm (26 in.)

Charles-François Normand, reçu maître en 1747 TWO LOUIS XV BEECHWOOD FAUTEUILS A LA REINE FORMING PAIR, ONE OF THE TWO STAMPED BY CHARLES-FRANCOIS NORMAND 4 000 – 6 000 €

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BAROMÈTRE D’ÉPOQUE LOUIS XV En bois sculpté et doré, surmonté d’un cartouche ajouré orné d’agrafes de feuillages, le cadran ceint de rinceaux fleuris, signé « THERMOMETRE / Selon Mr de Reaumur / A Paris chez GOUBERT Constructr / de Barométres & autres instruments de / Physique Rue Dauphine vis-à-vis celle d’anjou à Paris » H. : 105 cm (41 ¼ in.), l. : 32 cm (12 ½ in.)

A LOUIS XV GILTWOOD BAROMETER 5 000 – 7 000 € 39

PAIRE DE CANDÉLABRES « AUX PERROQUETS » D’ÉPOQUE LOUIS XV Les perroquets en porcelaine de Chine émaillée turquoise et aubergine, dynastie Qing, époque Kangxi (1662-1722), la monture de bronze ciselé et doré d’époque Louis XV, à deux bras de lumière à décor de fleurettes en porcelaine tendre française du XVIIIe siècle, probablement de la Manufacture de Sèvres, reposant sur une base ceinte d’une frise à décor de feuilles d’eau et terminée par des pieds en forme de bulbe de fleur, les deux portant une ancienne étiquette sous la base numérotées 373 et 374 ; accident à la base d’un des deux perroquets H. : 23,5 cm (9 ¼ in.), l. : 24,5 cm (9 ½ in.)

Provenance : Ancienne collection James de Rothschild.

Sa vente, Paris, Hôtel Drouot, le 1er décembre 1966, lot 163.

Collection particulière parisienne.

A PAIR OF ORMOLU-MOUNTED CHINESE AND SOFT-PASTE FRENCH PORCELAIN TWO BRANCH CANDELABRA, THE PORCELAIN QING DYNASTY, KANGXI PERIOD (1662 – 1722), THE MOUNTS LOUIS XV 6 000 – 8 000 €

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MOBILIER DE SALON D’ÉPOQUE LOUIS XV, VERS 1730 En noyer mouluré et sculpté, comprenant deux fauteuils à la reine et un canapé, le dossier des fauteuils orné au centre d’un cartouche, le canapé à motif d’une grenade, la ceinture mouvementée à motif de coquille sur un fond de croisillons, reposant sur des pieds cambrés, garniture de velours cramoisi à décor floral ; traces de vers, restaurations Dimensions des fauteuils : H. : 101,5 cm (40 in.) l. : 71 cm (28 in.)

Dimensions du canapé : H. : 104 cm ( 41 in.) l. : 208 cm ( 81 ¾ in.)

(3) A LOUIS XV WALNUT SALON SUITE COMPRISING TWO FAUTEUILS A LA REINE AND A SOFA, CIRCA 1730 20 000 – 30 000 €

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DĂŠtail

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SUITE DE QUATRE FAUTEUILS À LA REINE D’ÉPOQUE LOUIS XV, VERS 1730 En noyer mouluré et sculpté, le dossier de forme chantournée orné au centre d’un cartouche, les épaulements à motif de rinceaux feuillagés, la ceinture à motif de coquille sur fond de croisillons, reposant sur des pieds cambrés, garniture de soie jaune à décor floral ; traces de vers, restaurations H. : 101,5 cm (40 in.) l. : 71 cm (28 in.)

A SET OF FOUR LOUIS XV WALNUT FAUTEUILS A LA REINE, CIRCA 1730 20 000 – 30 000 €

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DĂŠtail

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TABLE À ÉCRIRE FORMANT TRIC-TRAC D’ÉPOQUE RÉGENCE Attribuée à Noël Gérard dit le Maître aux Pagodes En placage d’amarante, ébène et incrustations d’ivoire, ornementation de bronze ciselé et verni, le plateau gainé de cuir doré aux petits fers, le revers formant damier, se soulevant au moyen d’un bouton pressoir situé en ceinture et découvrant un intérieur en ébène et incrustations d’ivoire formant tric-trac, la ceinture ornée d’un cartouche feuillagé centré d’un cabochon à croisillons, reposant sur des pieds cambrés surmontés de chutes à motif de feuillage, fleurs et graines et terminés par des sabots ; restaurations au placage, accidents et manques H. : 72 cm (28 ¼ in.) l. : 82,5 cm (32 ½ in.)

P. : 71 cm (28 in.)

A REGENCE ORMOLU-MOUNTED, AMARANTH, EBONY AND IVORY INLAID WRITING TABLE FORMING TRIC-TRAC, ATTRIBUTED TO NOEL GERARD CALLED “THE MAITRE AUX PAGODES” 50 000 – 70 000 €

D’aspect rectangulaire, cette table recouverte en placage d’amarante repose sur quatre pieds galbés réunis en consoles à la ceinture découpée en anse de panier formant de petits tabliers sur les côtés longs. Amovible, son plateau dont le pourtour est mouluré en doucine et les angles sont renforcés par des agrafes en bronze est maintenu par une serrure à bouton de pression en cuivre. Il découvre à l’intérieur de la ceinture un jeu de tric-trac et son revers est marqueté pour former un damier. Le galbe des pieds est souligné par d’importantes chutes en bronze doré composées d’une rosace en bouton posée sur un motif suggérant un bouclier étoilé orné de boutons, qui laisse s’échapper un fleuron mouvementé à fruits, fleurs et feuilles d’acanthe. Le tablier est ponctué par une agrafe en bronze, composée d’un cartel réticulé renfermant de boutons, le tout sur fond guilloché, entouré de volutes affrontées et de feuilles d’acanthe formant refends de part et d’autre, alors qu’une poignée aussi composée d’acanthes d’aspect mouvementé est disposée sur le côté court, endessous de la serrure. À leur tour, les pieds sont munis de sabots en bronze suggérant un pied de biche feuillagé et agrémenté de fleurettes.

L’élégante découpe des raccordements des pieds en ceinture de notre table de jeux la rattache à un groupe de bureaux qui présentent le même type de construction très spécifique, tous exécutés pendant les années de la Régence, dont plusieurs portent diverses estampilles. Deux d’entre eux, conservés respectivement à la Résidence d’Ansbach1 et à la Neue Residenz de Bamberg2 (fig. a) sont frappés avec le fer abréviatif FL identifié comme appartenant à l’ébéniste François Lieutaud (av.17001748), demeurant en 1746 dans le faubourg Saint-Marcel à Paris, rue des Inv. AnsRes M 49, voir Christoph Graf Von Pfeil, Die Möbel der Residenz Ansbach, Munich-Londres-New York, Prestel, 1999, cat. 10, pp. 76-78.

2 Dans les collections de la Résidence de Munich, inv. Ba. M 113, voir Brigitte Langer, Die Möbel der Residenz München. I. Die französischen Möbel des 18. Jahrhunderts, Munich-New York, Prestel, 1995, cat. 4, pp. 49-52.

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Bourguignons, paroisse Saint-Médard3. Un troisième bureau conservé par le Toledo Museum of Art, porte lui l’estampille abréviative NG qui est celle du marchand ébéniste Noël Gérard (av.1690-1736)4 (fig. b). Un quatrième bureau de ce même modèle datant des années 1720-1725 est estampillé deux fois par Nicolas Petit, maître en 1761, qui l’a certainement restauré au décours du XVIIIe siècle5. Enfin, deux autres bureaux se trouvaient dans le commerce d’art à Paris6 et à Londres7 et un dernier bureau, qui présente la particularité d’être démontable, fut vendu en 20118.

On est ainsi en droit de se poser la question si toute cette série de bureaux, ainsi que notre table qui s’apparente stylistiquement à celle-ci, pourrait être issue des établis du même ébéniste, ou bien - si exécutée par plusieurs artisans - elle n’aurait pas été commercialisée, en fait, par l’entremise d’un seul marchand mercier.

La biographie de François Lieutaud (av.1700-1748), demeure encore très peu connue et son activité d’ébéniste l’est encore moins9. Originaire de Marseille, il était déjà installé avant septembre 1718 à Paris, d’abord dans le cloître Saint-Jean-de-Latran, lieu privilégié qui lui permettait aussi bien d’exercer malgré sa maîtrise obtenue en province et non reconnue par la corporation parisienne des menuisiers-ébénistes, que de produire ses propres modèles de bronzes. Dès 1719, Lieutaud était en relations avec André-Charles Boulle, car il l’avait désigné en tant qu’expert dans un différend qui l’opposait à un certain Vaultier au sujet du prix d’une pendule sur gaine, dont ce dernier aurait enlevé les ornements de bronze et permis le surmoulage à un autre ébéniste10.

Arch. nat., Min. cent., XXIV, 704, du 27 avril 1746.

Reproduit par Alexandre Pradère, Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Paris, Chêne, 1989, p. 112.

5 Provenant des collections de John Emerton à Thrumpton Hall (Nottinghamshire) et par descendance de George Seymour Esq., Christie’s Londres, 30 mai 1968, n°107, puis Christie’s, Londres 6 décembre 1979, n°111 et enfin, Christie’s, Londres, 9 décembre 2010, n°15.

6 Galerie Aveline, reproduit par Alexandre Pradère, ibid., p. 113.

7 Mallet & Son Antiques, en 2001.

8 Vente, Paris, Europ Auction, 16 mars 2011.

9 A. Pradère, ibid., pp. 118-119.

10 G. Wildenstein, Rapports d’experts 1712-1791, Paris, 1921, Les Beaux-Arts, n°II bis, col. 4-6.

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Fig. a : François Lieutaud, Bureau plat estampillé FL, Paris, vers 1720-1725, ébène, bronze doré, 78 x 162 x 82 cm, Neue Reidenz Bamberg, inv. Ba. M 113.

Fig. b : Noël Gérard, Bureau plat estampillé NG, Paris, vers 1720-1730, ébène, bronze doré, 180,47 x 91,69 cm, Toledo Museum of Art.

Cependant, selon Alexandre Pradère, cette production peut être rattachée plutôt au commerce de Noël Gérard, l’un des principaux pourvoyeurs en meubles du marché parisien pendant les années de la Régence et au début du règne de Louis XV. Ancien ébéniste, il devint maître par son mariage en 171011 et exerça d’abord Au Cabinet d’Allemagne, Grande-ruedu-Faubourg-Saint-Antoine. En 1725, il allait reprendre Le Magasin général, ouvert depuis 1722 par Hubert Houdart, en association avec le banquier David Crosne, dans l’ancien hôtel du collectionneur Everhard Jabach (1618-1695), rue Neuve-Saint-Merri12. On sait, depuis la publication

des travaux de Stéphane Boiron en 1990 sur l’ébéniste Jacques Dubois que celui-ci et son aîné, Louis, lui aussi ébéniste, étaient les demi-frères de Noël Gérard13 et que Jacques avait vraisemblablement travaillé en tant qu’ouvrier libre pour ce dernier pendant un bon nombre d’années, avant d’accéder lui-même à la maîtrise, le 5 septembre 1742. Il faut ainsi reconsidérer la démarche de Noël Gérard, lequel, après l’accession à la maîtrise de marchand mercier le 17 juillet 172614, développa au Magasin général un commerce de meubles de luxe d’une ampleur sans précédent, appuyé principalement sur un solide réseau de relations d’endogamie socioprofessionnelle. Hormis les frères Dubois, des liens de famille l’unissaient aux ébénistes Pierre Lelibon, Nicolas Collin et à ses fils Urbain, Jean et Nicolas, ainsi qu’à Pierre Moulin, frère utérin de Louis-Simon Painsun, gendre et successeur d’Étienne Doirat, tous également ébénistes. Le succès de Noël Gérard dans le commerce de meubles reposait également sur les rapports professionnels qu’il entretenait avec d’autres ébénistes, basés sur le principe de la soustraitance, processus dans lequel il se réservait, à l’évidence, un rôle directeur. Il utilisa des modèles de bronzes d’André-Charles Boulle qu’il avait achetés à ses fils après le décès du maître, ou des surmoulages à la cire perdue d’après les originaux de celui-ci. De ce fait, il serait difficile de se prononcer sur l’auteur de notre table de jeux, qui s’apparente aussi bien aux productions que l’on peut actuellement attribuer à André-Charles II Boulle dit Boulle de Sève, notamment avec deux secrétaires de pente, dont un plaqué en palissandre15 et l’autre en laque de Chine et en vernis européen16, présentant la même découpe des pieds et de la ceinture et des poignées similaires en bronze sur les côtés (fig. c-d), mais qui évoque également les meubles de Lieutaud ou des bronzes de Doirat.

Fig. c : Attribué à André-Charles II Boulle dit Boulle de Sève, Secrétaire de pente, Paris, vers 1720-1725, chêne, placage en palissandre, 78 x 65 x 46 cm, ancienne collection Didier Aaron.

Fig. d : Attribué à André-Charles II Boulle dit Boulle de Sève, Secrétaire de pente, Paris, vers 1720-1725, chêne, placage en laque de Chine et vernis européen, 79,5 x 67,5 x 45,5 cm, ancienne collection des princes de Mérode, Christie’s, Paris, 13 décembre 2006, n°222.

Arch. nat., Min. cent., LXXXVII, mariage du 14 décembre 1710 avec Marie Colin, veuve en premières noces de l’ébéniste Jean Chrétien.

12 A. Pradère, ibid., pp. 111-114 ; P. Grand, Le mobilier Boulle et les ateliers de l’époque, L’Estampille-l’Objet d’art, 266, février 1993, pp. 48-71.

13 S. Boiron, Jacques Dubois maître du style Louis XV, L’Estampille-l’Objet d’art, 237, juin, 1990, pp. 42-59.

14 Cité par S. Boiron, ibid., p. 45.

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Très probablement issue du commerce de Noël Gérard, cette table de jeux peut être considérée comme un meuble représentatif de l’ébénisterie parisienne des dernières années de la Régence, à l’orée du style rocaille, grâce à sa composition originale et à ses bronzes d’une très belle qualité.

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Ancienne collection Didier Aaron.

Ancienne collection des princes de Mérode, Christie’s, Paris, 13 décembre 2006, n°222.

DĂŠtail

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PAIRE DE FAUTEUILS EN CABRIOLET D’ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Jean-Baptiste Gourdin En bois sculpté, laqué blanc et doré, le dossier et la ceinture centrés de fleurettes, reposant sur des pieds cambrés surmontés de fleurs et terminés par une feuille d’acanthe, garniture de damas de soie à motif floral, estampillés sous la ceinture I.GOURDIN H. : 88 cm (34 ½ in.), l. : 68,5 cm (27 in.)

Jean-Baptiste Gourdin, reçu maître en 1748 A PAIR OF LOUIS XV GILT AND WHITE LACQUERED WOOD FAUTEUILS EN CABRIOLET, STAMPED BY JEAN-BAPTISTE GOURDIN 10 000 – 15 000 €

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Paire

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PENDULE DE CARTONNIER D’ÉPOQUE LOUIS XV En bronze ciselé et doré, le cadran émaillé blanc signé COUTTEREZ A LYON, le mouvement signé «Coutterez a Lyon», surmonté d’un putto assis sur des nuées et retenant une branche de feuillage H. : 32 cm (12 ½ in.), l. : 19,5 cm (7 ½ in.)

Provenance : Vente à Paris, Hôtel Drouot, en 1991.

Puis par desendance jusqu’a l’actuel proprietaire.

A LOUIS XV ORMOLU PENDULE DE CARTONNIER 2 000 – 3 000 € 45

CARTONNIER D’ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Jacques Dubois En placage de satiné et bois de violette, ornementation de bronze ciselé et doré, la partie haute de forme violonée, ouvrant par un tiroir et cinq cartonniers gaînés de cuir cognac doré aux petits fers et muni d’un compartiment, la partie basse ornée d’un cartouche à décor de masques adossés surmontés d’une couronne, ouvrant par deux vantaux latéraux, estampillé trois fois au dos I.DUBOIS et poinçon de jurande JME H. : 129 cm (50 ¾ in.), l. : 95,5 cm (37 ½ in.)

P. : 34 cm (13 ¼ in.)

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Jacques Dubois, reçu maître en 1742 Provenance : Christie’s Paris, Collection d’un amateur, le 19 décembre 2007, lot 754.

Collection particulière, Paris.

A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED KINGWOOD AND SATINWOOD CARTONNIER, STAMPED

BY JACQUES DUBOIS L’œuvre de Jacques Dubois est essentiellement composée de meubles de style Louis XV de grandes dimensions tels que des commodes, des bureaux plats et des bureaux de pente.

Les cartonniers, estampillés par Dubois ou qui lui sont attribués, sont assez rares ; parmi les exemplaires comparables présentés en vente publique ces dernières années, rappelons : - Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 21 mars 2011, lot 134.

- Christie’s Paris, le 13 décembre 2006, lot 242.

- Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 19 juin 2001, lot 120.

15 000 – 20 000 €

40. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

DĂŠtail du lot 45

❍ 46 PAIRE DE LUSTRES, D’ÉPOQUE ROCOCO, TRAVAIL GÊNOIS, VERS 1750 En bois sculpté et doré, verre taillé et cristal de roche, le fût central de forme balustre d’où s’échappent vingt-quatre bras de lumière, les binets en forme de vase entouré d’une corolle feuillagée, les pendeloques à décor de poignards, fleurs, pyramides, guirlandes de perles, gouttes et boules H. : 200 cm (78 ¾ in.)

D. : 220 cm (86 ½ in.)

Provenance : Collection particulière, Paris.

Köller Zürich, le 8 décembre 2011, lot 1235.

A PAIR OF ROCOCO, GILTWOOD, CUT-GLASS AND ROCK-CRYSTAL TWENTY-FOUR BRANCH CHANDELIERS, GENOA, CIRCA 1750 300 000 – 500 000 €

42. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

Fig. a : Johann Georg Puschner, Gravure représentant un modèle de grand lustre italien à décor de perles enfilées, début du XVIIIe siècle.

Fig. b : Alfred Noack, Vue de la galerie du palais royal de Gênes, vers 1880, impression argentique.

« Nouveauté » marquante au XVIIe siècle et « grand luxe du XVIIIe », les lustres de cristal nous explique Henri Havard dans son Dictionnaire de l’ameublement, font leur apparition « aux environs de 1650 […] et de suite, on les rencontre chez les amateurs les plus prodigues […] d’autant plus coûteux que les premiers meubles de ce genre étaient en cristal de roche ». Moins compact que le lustre dit « à lacé », ce modèle des lustres à structure en bronze, ou en bois doré et métal comme dans le cas de notre paire, revêtus de riches parures en cristal de roche, matériau très recherché pour sa rareté et dont la transparence reflétait la lumière des bougies tout en l’augmentant, puis en cristal de Bohême, ou bien en verre taillé, semble avoir été élaboré en France dans les milieux du Garde Meuble de la Couronne sous Louis XIV et connut un succès immédiat partout en Europe, où il continua à être fabriqué depuis le XVIIe siècle jusqu’au XIXe. L’inventaire des meubles de la Couronne dressé le 22 avril 1697, consigne la présence dans la chambre du trône à Versailles d’un tel lustre « en forme de couronne, de six pieds de hault, sur six pieds de large, à seize branches et seize bobesches de cristal », composé d’un « entablement sur lequel sont posés huict consoles de cuivre doré garnies de pierreries, vazes dessus et boulles de cristal par les costez qui portent une couronne royale ». En Italie, l’engouement pour ce type de luminaire n’allait pas tarder à se manifester, comme en témoigne une gravure représentant un lustre à perles enfilées datant des premières années du XVIIIe siècle (fig. a). D’une composition foisonnante, ce lustre italien révèle une conception plus baroque que les modèles parisiens de l’époque et se remarque par le nombre plus important des bras de lumière et par leur disposition marquée en registres décroissants successifs. Comme on le constate sur nos lustres, vers le milieu du siècle, cette structure allait être dissimulée progressivement sous la profusion des guirlandes de perles enfilées, qui tendent à les rapprocher des modèles à lacé.

Cité par Corine Maitte, « Corporation et politique au village : Altare entre migrations et différenciation sociale, XVIe-XIXe siècle », Revue Historique, 617, 2001, pp. 47-81.

2 Anne Perrin Khelissa, Gênes au XVIIIe siècle. Le décor d’un palais, Paris, Cths-INHA « L’Art et l’Essai », 2013.

3 Anc. coll. Rossi, Sotheby’s, Londres, 10 mars 1999, nos186 et 190 ; Sotheby’s, Paris, 15 décembre 2010, nos49 et 92.

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44. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

Fig. c : Vue de la galerie des glaces du palais Spinola à Pellicceria, Gênes, état actuel.

On apprend de l’ouvrage Le Monde, ou la Description général de ses quatre parties, publié à Paris en 1643 d’après les notes posthumes de François Ranchin, que dès cette époque le cristal de roche extrait des glaciers de Val d’Aoste était travaillé à Milan « mieux qu’en aucune partie du monde ». Employé pour l’exécution de vases, ce matériau noble fut utilisé également par les artisans milanais pour la production de lustres.

De même, les ateliers piémontais s’étaient fait une spécialité de la fabrication de lustres en cristal de roche, alors qu’à Gênes, il fut souvent associé avec le verre taillé et poli, dont la profusion confondante leur confère souvent l’aspect somptueux que nous retrouvons sur cette paire de lustres. Car, en effet, en Ligurie, une importante communauté de verriers s’était établie à Altare dès le XVIe siècle dont les membres expliquaient non sans emphase en 1774 qu’ils « avoient une influence marquante sur toutes les autres verreries d’Italie, excepté les verreries vénitiennes qui ont toujours rivalisé avec celles-ci »1.

De proportions palatiales, notre paire de lustres est à rapprocher des quelques exemplaires conservés dans la galerie les salons du palais royal de Gênes, comme on le voit sur une image argentique réalisée vers 1880 par Alfred Noack (1833-1895), photographe italien d’origine allemande (fig. b), mais aussi dans la galerie des glaces du palais Spinolla à Pellicceria2 (fig. c), etc. Un autre lustre de proportions comparables faisait autrefois partie de la collection d’Ariane Dandois à Paris, et d’autres lustres moins importants, eux-aussi issus des ateliers génois du XVIIIe siècle, se trouvaient dans le commerce d’art3.

DĂŠtail

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PAIRE DE BERGÈRES À LA REINE D’ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Jean-Baptiste Gourdin

COMMODE D’ÉPOQUE LOUIS XV

En noyer mouluré et sculpté, le dossier et la ceinture ornés au centre de fleurs, reposant sur des pieds cambrés surmontés de cartouches floraux, garniture de damas jaune à décor floral, estampillées sous la ceinture à l’arrière I.GOURDIN ; anciennes traces de vers et restaurations H. : 102 cm (40 in.) l. : 116 cm (45 ½ in.)

Jean Baptiste Gourdin, reçu maître en 1748 A PAIR OF LOUIS XV WALNUT BERGERES A LA REINE, STAMPED BY JEAN-BAPTISTE GOURDIN

En placage de bois de rose, violette et amarante, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre brèche d’Alep, la façade ouvrant par trois tiroirs sur deux rangs, les côtés ornés au centre d’une fleur inscrite dans une réserve, le tablier orné d’une palmette de feuillage déchiqueté, reposant sur des pieds cambrés, estampillée deux fois au dos C.M.G. H. : 86 cm (33 ¾ in.) l. : 145 cm (57 in.)

P. : 67 cm (26 ¼ in.)

A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED, TULIPWOOD, KINGWOOD AND AMARANTH COMMODE 40 000 – 60 000 €

Une paire de bergères aux dimensions et au décor comparables, s’est vendue chez Christie’s Londres, le 7 juillet 2005, lot 540.

30 000 – 50 000 €

46. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

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SUITE DE QUATRE FAUTEUILS EN CABRIOLET D’ÉPOQUE LOUIS XVI En bois sculpté, relaqué crème et doré, à motif de ruban torses, les supports d’accotoir à cannelures torses terminés par une feuille d’acanthe, reposant sur des pieds fuselés à canaux tors, garniture de damas vert amande à motif floral ; l’un des quatre fauteuils dégarni H. : 84 cm (33 in.) l. : 61 cm (24 in.)

A SET OF FOUR LOUIS XVI GILT AND CREAM-LACQUERED FAUTEUILS EN CABRIOLET

Ces quatre fauteuils en cabriolet sont un très bel exemple de la production de sièges sous Louis XVI. Par la légèreté et la finesse de leurs proportions, la variété de leurs ornements, ces fauteuils sont sans doute l’œuvre d’un maître menuisier de renom, tels que Louis Delanois, Georges Jacob, Jean Baptiste Sené ou Jean Baptiste Boulard, ces trois derniers, fournisseurs de la Couronne.

Louis Delanois tout comme Georges Jacob, qui fut son apprenti, et Jean Baptiste Boulard firent usage de pieds à cannelures torses. Un siège de Delanois, passé en vente à Paris, Galerie Georges Petit, le 5 décembre 1930, est doté des mêmes proportions fines et de pieds tors. Il est illustré dans Svend Eriksen, Louis Delanois, F. de Nobele, Paris, 1968, pl. XL II.

48. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

Il existe également des modèles de pieds comparables dans la production de Boulard.

Citons la paire de bergères probablement livrée pour le théâtre de Marie Antoinette à Versailles et illustrée dans P. Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIIIe siècle, Les Éditions de l’Amateur, p. 114 fig. B ou encore le canapé en ottomane qui lui est attribué, illustré dans B.G.B Pallot, Le Mobilier du Musée du Louvre, Éditions Faton, vol. II, pp. 150-151.

Plus rare est la présence de ce motif sur les supports d’accotoir en console.

30 000 – 50 000 €

Partie de lot

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PAIRE DE CHENETS « AUX VASES » D’ÉPOQUE LOUIS XVI

CANAPÉ D’ÉPOQUE LOUIS XVI Estampille de Philippe-Joseph Pluvinet

En bronze ciselé et doré, surmontés d’un pot-à-feu flanqué d’anses, reposant sur un socle à motif de guirlandes de laurier terminé par des pieds en toupies H. : 40 cm (15 ¾ in.) l. : 17 cm (6 ½ in.)

En bois sculpté et doré, à décor de feuilles d’acanthe, culots et perles, le dossier en anse de panier flanqué de graines, les accotoirs terminés en enroulement à motif de feuilles d’acanthe, reposant sur huit pieds fuselés à cannelures rudentées d’asperges, garniture de damas bleu clair à motif floral, estampillé P.PLUVINET sous la ceinture à l’arrière H. : 97 cm (38 in.) l. : 130 cm (51 in.)

A PAIR OF LOUIS XVI ORMOLU FIREDOGS 5 000 – 8 000 €

Philippe-Joseph Pluvinet, reçu maître en 1754 Provenance : Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 10 juin 2009, lot 202.

A LOUIS XVI GILTWOOD SOFA, STAMPED

BY PHILIPPE-JOSEPH PLUVINET 15 000 – 20 000 €

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50. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

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PAIRE DE VASES D’ÉPOQUE NÉOCLASSIQUE En bronze ciselé, patiné vert et doré, le corps du vase de forme balustre, flanqué d’anses en enroulement à décor de feuilles d’acanthe et frises de perles, reposant sur un socle carré à motif de guirlandes de chêne H. : 23 cm (9 in.) l. : 16 cm (6 ¼ in.)

A PAIR OF NEOCLASSICAL GILT AND PATINATED BRONZE VASES

Si leur dessin rappelle la production contemporaine en porcelaine de Sèvres, leur transcription en bronze offre une élégance nouvelle par le jeu maîtrisé des contrastes de matière et le remarquable travail de la ciselure.

Quelques motifs du style Louis XVI, comme les frises de perles et les rubans, sont interprétés dans une composition antiquisante. Mêlés aux feuilles d’acanthe et volutes à la grecque, ces vases préfigurent avec une étonnante modernité les futurs poncifs du style Empire.

Une paire de vases identique à la nôtre a été vendue par Christie’s à Paris, le 24 juin 2009, lot 171.

Une paire en marbre blanc s’est vendue 22.800 €, chez Artcurial le 15 décembre 2009, lot 94.

6 000 – 8 000 €

52. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

DĂŠtail

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PAIRE DE VASES MONTÉS EN PORCELAINE DE PARIS, MANUFACTURE DE LOCRÉ, DÉBUT DU XIXe SIÈCLE, VERS 1820 De forme balustre, à décor polychrome et or de semi de roses et étoiles, les anses en bronze formées de têtes de faunes et enroulements feuillagés, le col et le pied à feuillages et rangs de perles en relief, la base carrée à rinceaux feuillagés, marqués : flambeaux croisés en bleu à l’intérieur H. : 29 cm (11 ½ in.)

A PAIR OF ORMOLU-MOUNTED AND PARIS PORCELAIN VASES, THE MOUNTS LOUIS XVI STYLE, THE PORCELAIN FROM THE LOCRE MANUFATORY, EARLY 19th CENTURY, CIRCA 1820 6 000 – 8 000 €

54. IMPORTANT MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

DĂŠtail

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PAIRE DE VASES D’ÉPOQUE LOUIS XVI En cristal de roche, monture de bronze ciselé et doré à décor de guirlandes de laurier retenues par un nœud de ruban, reposant sur un socle en marbre rouge griotte H. : 22 cm (8 ½ in.)

A PAIR OF LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED AND ROCK-CRYSTAL VASES 3 000 – 5 000 €

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ÉCRAN DE CHEMINÉE D’ÉPOQUE LOUIS XVI En bois sculpté et doré, à motif d’entrelacs, les montants rudentés et cannelés, les pieds en accolade à décor de feuilles d’acanthe terminés en enroulement, garni d’un panneau en soie rose à motif floral H. : 107 cm (42 in.) l. : 65,5 cm (25 ¾ in.)

A LOUIS XVI GILTWOOD FIRESCREEN 3 000 – 5 000 € 55

56. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

DĂŠtail du lot 54

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TABLE TRAVAILLEUSE DE STYLE LOUIS XVI D’après un modèle de Adam Weisweiler En acajou et placage d’acajou, ornementation de bronze ciselé et doré, à trois plateaux à galerie, le plateau supérieur à abattant, la ceinture agrémentée de médaillons à l’imitation de Wedgwood à motif de putti et personnages à l’antique, soutenue par quatre montants en balustre terminés par des roulettes H. : 79,5 cm (31 ¼ in.) l. : 31 cm (12 ¼ in.)

P. : 65 cm (25 ½ in.)

A LOUIS XVI STYLE ORMOLU-MOUNTED AND MAHOGANY, THREE-TIER TRAVAILLEUSE TABLE, AFTER A MODEL BY ADAM WEISWEILER Une table travailleuse dont s’inspire notre table, estampillée de Adam Weisweiler, provenant de la collection Niarchos, a été vendue par Sotheby’s, le 17 mai 1968, n°97. Elle est illustrée dans P. Lemonnier, Weisweiler, Éditions Monelle Hayot, Paris, 1983, p. 87.

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4 000 – 6 000 €

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GAINE D’ÉPOQUE EMPIRE 56

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PAIRE D’APPLIQUES D’ÉPOQUE LOUIS XVI

PENDULE BORNE D’ÉPOQUE EMPIRE

En bronze ciselé et doré, à deux bras de lumière, le fût orné au centre d’une tête d’homme casqué, surmonté d’un pot-à-feu à l’antique ; percée pour l’électricité H. : 42 cm (16 ½ in.) l. : 29,5 cm (11 ½ in.)

En bronze ciselé et doré, le cadran émaillé blanc entouré d’une guiralnde de roses, ornée en partie basse d’un trophée musical et de cygnes aux ailes déployées, reposant sur des pieds en boule aplaties H. : 22,5 cm (8 ¾ in.) l. : 15 cm (6 in.)

P. : 10 cm (4 in.)

A PAIR OF LOUIS XVI ORMOLU TWO BRANCH WALL-LIGHTS

Provenance : Aquise auprès de la Galerie Goffi Carboni, Rome, en 1998.

Colletion particulière européenne.

3 000 – 5 000 €

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ÉCOLE FRANÇAISE VERS 1800 L’Amour endormi Statuette en marbre blanc ; petit accident et manque au pied droit H. : 23 cm (9 in.)

L. : 39 cm (15 ¼ in.) l. : 23,5 cm (9 ¼ in.)

AN EMPIRE GILT-BRONZE MANTELCLOCK 2 000 – 3 000 €

A WHITE MARBLE SLEEPING CUPID, FRENCH SCHOOL, CIRCA 1800 3 000 – 5 000 €

58. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

En acajou et placage d’acajou, de forme pyramidale, la façade ouvrant par une porte, un petit vantail latéral en partie haute, reposant sur une plinthe ; l’intérieur muni d’étagères H. : 114 cm (44 ¾ in.) l. : 55 cm (21 ½ in.)

P. : 50 cm (19 ½ in.)

Provenance : Ancienne collection Dora Maar.

AN EMPIRE MAHOGANY CASE 2 000 – 3 000 €

61 Lot non venu

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CLÉ DE CHAMBELLAN EN VERMEIL, D’ÉPOQUE EMPIRE Attribuée à Martin-Guillaume Biennais pour le Comte de Rambuteau

Claude-Philibert Barthelot, Comte de Rambuteau, (1781-1869), est issu d’une grande famille de la noblesse française implantée en Bourgogne.

L’anneau ovale ciselé de feuilles de chêne et laurier enrubannées, à extrémité de fleurs, le motif central ajouré à l’aigle couronné, tenant dans ses serres les foudres, surmontant un écu rainuré, au chiffre N, la tige légèrement tronconique, ornée en son milieu d’une couronne de feuilles d’eau surmontant une olive à décor d’une abeille, l’extrémité sphérique, au dos, un grand crochet de maintien et à la base de l’olive un petit anneau, monté sur un nœud en galon vert, à deux raies dorées, garni de deux glands, à franges, têtes et cordon en corde à puits dorés ; non poinçonné H. : 16,4 cm (6 ½ in.)

Haut fonctionnaire français de la première moitié du XIXe siècle, il fut conseiller d’État et pair de France, et a joué un rôle important en tant que préfet de la Seine de 1833 à 1848.

D’abord administrateur sous le Premier Empire, il fut successivement nommé chambellan de Napoléon Ier en 1809, comte de l’Empire en 1810, préfet du Simplon en 1813, puis de la Loire en 1814. Durant les Cent-Jours, il est de nouveau au service de l’Empereur. Après la bataille de Waterloo, destitué par la seconde Restauration, il se retire en Bourgogne où il reste pendant douze ans.

En 1827, il se fit élire député de l’opposition libérale et fut réélu en juin 1830. Adversaire de Charles X, il bénéficie de l’instauration de la Monarchie de Juillet ; en 1833, Louis-Philippe le nomme préfet de la Seine, puis l’appelle à la Chambre des pairs (1835).

Provenance : Claude-Philibert Barthelot, Comte de Rambuteau (1781-1869).

Puis par descendance jusqu’à l’actuel propriétaire.

Il fut l’initiateur de la grande transformation de Paris achevée par le préfet Haussmann sous le Second Empire ; transformation à laquelle on doit notamment la percée des grandes artères, telle que les Champs-Élysées et l’achèvement de nombreux édifices.

La rue Rambuteau prendra son nom dès 1839.

AN EMPIRE SILVER-GILT CHAMBELLAN KEY, ATTIBUTED TO MARTIN-GUILLAUME BIENNAIS FOR THE EARL OF RAMBUTEAU

Droit réservé

30 000 – 50 000 €

Portrait du Comte de Rambuteau.

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MOBILIER DE SALON D’ÉPOQUE DIRECTOIRE Estampille de Georges Jacob En acajou, placage d’acajou et incrustations d’ébène, comprenant un canapé, six fauteuils et une paire de marquises, le dossier ajouré orné au centre d’un panneau losangé à décor de dauphin, aigle, cerf et cygne, pour les fauteuils et de griffons ailés pour le canapé et la paire de marquises, ces derniers agrémentés de rosaces stylisées ajourées, orné en partie basse d’une palmette stylisée, les supports d’accotoir en colonnette à décor de feuilles d’eau, reposant sur des pieds fuselés surmontés d’une bague godronnée à l’avant et en sabre à l’arrière, garniture de crin de cheval gris orné au centre d’un losange jaune, quatre fauteuils et la paire de marquises estampillés sous la ceinture à l’arrière G.IACOB Dimensions des fauteuils : H. : 92 cm (36 ¼ in.) l. : 58 cm (22 ¾ in.)

Dimensions de la paire de marquises : H. : 93 cm (36 ½ in.) l. : 92 cm (36 ¼ in.)

Dimensions du canapé : H. : 92 cm (36 ¼ in.) l. : 184 cm (72 ½ in.)

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Ce mobilier s’inscrit dans la période charnière de 1790-1795, époque à laquelle Georges Jacob développe le goût « étrusque ».

Ici les pieds fuselés à renflement godronné se combinent avec un dossier à la forme et au motif antiquisant, leur donnant une certaine solennité. D’une grande modernité, cet ensemble a dû être exécuté pour un commanditaire et un lieu précis. À cette époque, après Dugourc, Hubert Robert et Belanger, ce sont Percier et Fontaine, de retour d’Italie, qui dominent la scène et créent le décor intérieur des hôtels particuliers des personnages les plus fortunés. En 1798-1799, ils seront présentés au Général Bonaparte.

Avec eux le style étrusque évolue vers un style plus purement archéologique.

Une commode se trouvant en 1807 dans la chambre à coucher de l’appartement d’atours de l’Impératrice au rez-de-chaussée du Palais des Tuileries, jouant de contraste entre le bois noirci et le citronnier est ornée d’incrustations à motif d’animaux (JP Samoyault, Mobilier Français Consulat et Empire, Paris, 2009, p.84).

70 000 – 100 000 €

64 – 65 Lots non venus

Georges Jacob, reçu maître en 1765 Provenance : Vente à Versailles, le 1er juin 1969, lot 141.

Bibliographie : D. Ledoux-Lebard, Le Mobilier Français du XIXe siècle, les Éditions de l’Amateur, p. 290 (une marquise et le canapé illustrés).

A DIRECTOIRE MAHOGANY AND EBONY-INLAID SALON SUITE, COMPRISING SIX FAUTEUILS, TWO MARQUISES AND A SOFA, STAMPED

BY GEORGES JACOB

62. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

DĂŠtail

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ARC ORNEMENTAL D’ÉPOQUE EMPIRE

TAPIS D’AUBUSSON D’ÉPOQUE EMPIRE

En bois sculpté, peint et doré, accompagné d’une flèche Dimensions de l’arc : H. : 160 cm (63 in.)

Dimensions de la flèche : H. : 71 cm (28 in.)

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En laine, orné au centre d’une rosace inscrite dans une réserve ceinte d’une guirlande de fleurs au naturel, sur un champs de couleur brique, la bordure à décor de rinceaux fleuris, les écoinçons à motif de rosace ; usures Dimensions : 441 x 347 cm (173 ½ x 136 ½ in.)

AN EMPIRE AUBUSSON CARPET

AN EMPIRE ORNEMENTAL GILT AND PAINTED WOOD BOW AND ARROW

8 000 – 12 000 €

200 – 300 €

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ÉCOLE ITALIENNE DE LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE, ENTOURAGE DE ANTONIO CANOVA (1757 – 1822) Psyché fuyant l’Amour

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Groupe en bronze à patine verte reposant sur une base rectangulaire en marbre blanc, terminée par des pieds en griffes en bronze ; restaurations Dimensions du groupe : H. : 30 cm (11 ¾ in.) l. : 61 cm (24 in.)

P. : 31 cm (12 ¼ in.)

Dimensions de la base : H. : 11 cm (4 ¼ in.) l. : 65 (25 ½ in.)

P. : 40,5 cm (16 in.)

A PATINATED BRONZE GROUP REPRESENTING PSYCHE AND CUPID, ITALIAN SCHOOL, LATE 18th CENTURY, CIRCLE OF ANTONIO CANOVA (1757 – 1822) 15 000 – 20 000 €

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66. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

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Détail 69

COMMODE D’ÉPOQUE NÉOCLASSIQUE, TRAVAIL LOMBARD DE LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE Attribuée à Giuseppe Maggiolini (1738 – 1814) En placage de palissandre et marqueterie de bois fruitiers, dessus de placage d’albâtre, la façade ouvrant par trois tiroirs, ornée en ceinture de profils à l’antique et rosaces inscrits dans des couronnes de laurier surmontés d’aigles, le corps à motif de rinceaux feuillagés de part et d’autre d’un médaillon en façade agrémenté d’un blason et de vases sur les côtés, reposant sur des pieds en gaine, ancienne étiquette au dos représentant un enfant retenant un compas et portant l’inscription « Maggiolini [...] Milano » H. : 95,5 cm (37 ½ in.) l. : 117 cm (46 in.)

P. : 58,5 cm (23 in.)

Cette commode suit l’influence de Giuseppe Maggiolini (1738-1814), ébéniste le plus réputé de la période néoclassique en Italie. Devenu «intarsiatore ufficiale» des altesses archiducales de Lombardie sous domination habsbourgeoise, sa renommée s’étend dans l’Europe entière.

Le Roi de Pologne Stanislas-August Poniatowski, Marie Caroline de Naples ainsi que les cours de Vienne, Modène et Parme font appel à lui.

Si ses œuvres de jeunesse sont influencées par le style rocaille allemand, sa pleine affirmation artistique coïncidera avec le développement de la nouvelle mode néoclassique. Les commodes néoclassiques signées par Maggiolini sont très rares. Beaucoup s’en inspirèrent et sa manière fut largement adoptée en Italie du Nord et centrale dans le dernier tiers du XVIIIe et au début du XIXe siècle.

L’étiquette qui se trouve au dos de notre commode correspond à celle utilisée par son atelier de Parabiago (Fig. 1) ; très effacée, elle doit être lue de la façon suivante : « Giuseppe Maggiolini intarsiatore delle LLAARR in Parabiago presso Milano ». On retrouve cette même étiquette, entre autres, sur une paire de tables à jeux vendue chez Bonham’s Londres, le 24 septembre 2014, lot 36, ainsi que sur une paire de commodes vendue chez Christie’s Londres, le 23 juin 1999, lot 95.

8 000 – 12 000 €

A NEOCLASSICAL ROSEWOOD AND FRUITWOOD COMMODE, LOMBARDY, LATE 18th CENTURY, ATTRIBUTED TO GIUSEPPE MAGGIOLINI (1738 – 1814)

Fig. 1 : étiquette de l’atelier de Giuseppe Maggiolini.

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ÉCOLE FRANÇAISE DU XIXe SIÈCLE, VERS 1850 Marie-Madeleine

RHYTON, TRAVAIL ITALIEN DE LA PREMIÈRE MOITIÉ DU XIXe SIÈCLE Par Benedetto Boschetti

AN ITALIAN GILT-BRONZE RYHTON

BY BENEDETTO BOSCHETTI, FIRST HALF OF THE 19th CENTURY

Bronze à patine brune H. : 37 cm (14 ½ in.)

En bronze ciselé et doré, en forme de corne d’abondance terminé par un taureau, reposant sur un socle en marbre vert de mer, la base signée BOSCHETTI/ROMA, une inscription gravée au dos en grec ancien « PONTIOS ATHENAIOS POIEI » H. : 36 cm (14 in.) l. : 43 cm (17 in.)

Un ryhton comparable, signé par Boschetti et reposant sur un socle en marbre rouge griotte, a été vendu par Christie’s Londres, le 23 novembre 2010, lot 68.

A PATINATED BRONZE GROUP REPRESENTING MARY-MAGDALENE, FRENCH SCHOOL, 19th CENTURY, CIRCA 1850 8 000 – 10 000 €

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70. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

3 000 – 5 000 €

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PENDULE D’ÉPOQUE RESTAURATION

PAIRE DE CANDÉLABRES, TRAVAIL PROBABLEMENT RUSSE DE LA PREMIÈRE MOITIÉ DU XIXe SIÈCLE

En bronze ciselé et doré, la façade ornée au centre d’une plaque en porcelaine polychrome représentant la Continence de Scipion, flanquée de colonnes surmontées de chapiteaux corinthiens et d’une frise de feuilles d’eau, reposant sur une base à décor de postes ornée aux angles de lions ailés à queue de triton H. : 72 cm (28 ¼ in.), l. : 38 cm (15 in.)

P. : 15 cm (6 in.)

A RESTAURATION ORMOLU AND POLYCHROMED PORCELAIN MANTELCLOCK La plaque ornant la façade de la pendule représente un détail de la gravure reproduisant de manière inversée le tableau de François Lemoyne La Continence de Scipion, conservé au Musée des Beaux-Arts de Nancy.

En bronze ciselé, patiné et doré, à cinq bras de lumière, l’un représentant un satyre, l’autre une bacchante, reposant sur un socle rectangulaire en marbre verde antico terminé par des pieds à cannelures torsadées ; les binets percés pour l’électricité H. : 78 cm (30 ¾ in.)

A PAIR OF GILT AND PATINATED BRONZE FIVE-BRANCH CANDELABRA, FIRST HALF OF THE 19th CENTURY, PROBABLY RUSSIAN 6 000 – 8 000 €

3 000 – 5 000 € 72. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

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PAIRE DE TORCHÈRES, D’ÉPOQUE NÉOCLASSIQUE En bois sculpté, peint blanc et doré, le sommet à motif de palmettes et feuilles d’acanthe, le fût à motif de feuilles d’eau, palmes et feuilles d’acanthe, reposant sur une base tripartite à motif de masques et guirlandes de fruits, surmontée de putti aux angles et terminée par des pieds en griffe H. : 108 cm (42 ½ in.) ; D. : 25,5 cm (10 in.)

A PAIR OF NEOCLASSICAL GILT AND PAINTED WOOD TORCHERES 7 000 – 10 000 €

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GUÉRIDON, TRAVAIL ITALIEN DE LA DEUXIÈME MOITIÉ DU XIXe SIÈCLE En bois noirci et partiellement doré, le plateau en marqueterie de marbres polychromes et pierres dures dont rosso antico, serpentine, jaune de Sienne, porphyre, rouge et vert, bleu turquin, nero antico, alabastro fiorito, orné au centre d’un médaillon en lapis-lazuli inscrit dans un décor concentrique à motif d’écailles, entouré d’une bordure en brocatelle d’Espagne, lapis-lazuli et porphyre sur un fond de marbre blanc, soutenu par quatre montants en forme de grotesques, reposant sur une plinthe aux angles convexes H. : 79 cm (31 in.) ; D. : 140 cm (55 in.)

AN ITALIAN GILT, EBONISED, SPECIMEN MARBLE AND PIETRA-DURA GUERIDON, SECOND HALF OF THE 19th CENTURY 15 000 – 20 000 €

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74. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

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BUREAU PLAT DE STYLE RÉGENCE

COMMODE DE STYLE RÉGENCE D’après un modèle de Charles Cressent

En placage de bois de rose et bois de violette, ornementation de bronze ciselé et doré, le plateau gainé de cuir ceint d’une astragale en bronze, la ceinture ouvrant par trois tiroirs, les poignées à motif de dauphins et fleurs de lys, les pieds surmontés de masques feminins ornés de fleurs et feuilles de chêne, terminés en griffe H. : 78 cm (30 ¾ in.) l. : 166 cm (65 ¼ in.)

P. : 85 cm (33 ½ in.)

A REGENCE STYLE ORMOLU-MOUNTED, TULIPWOOD AND KINGWOOD BUREAU PLAT 15 000 – 20 000 €

En placage de satiné et bois de violette, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre brèche, la façade de forme bombée ouvrant par deux tiroirs, ornée au centre d’un pot-à-feu flanqué de branches de chêne supportant des enfants et animé d’oiseaux, les angles surmontés d’un enfant tenant une colombe, le tablier à motif de coquille stylisée et rinceaux feuillagés, les pieds terminés par des feuilles de chêne formant sabot, étiquette de garde-meuble au dos numérotée 0450 H. : 92 cm (36 ¼ in.) l. : 152,5 cm (60 in.)

P. : 63 cm (24 ¾ in.)

A REGENCE STYLE ORMOLU-MOUNTED KINGWOOD AND SATINWOOD COMMODE, AFTER A MODEL BY CHARLES CRESSENT

Cette commode est la copie exacte d’une pièce réalisée par Charles Cressent dans les années 1750, dont le modèle connut un vif succès au XIXe siècle. Faisant, anciennement partie des collections du Duc de Hamilton, elle fut vendue lors de la dispersion de sa collection en 1882 et acquise par le baron Edmond de Rotschild. Elle est aujourd’hui conservée à Waddesdon Manor et illustrée dans A.Pradère, Charles Cressent, Éditions Faton, p. 281 fig. 123.

Parmi les commodes comparables, exécutées au XIXe siècle, apparues sur le marché ces dernières années, citons : - Sotheby’s New York, le 19 avril 2013, lot 220.

- Une paire estampillée par la Maison Millet s’est vendue chez Christie’s New York, le 24 octobre 2012, lot 237.

- Christie’s Londres, le 23 février 2006, lot 25.

- Christie’s New York, le 15 janvier 2003, lot 222.

- Christie’s New York, le 29 mars 2000, lot 227.

20 000 – 30 000 €

76. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

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Ce meuble exécuté à la fin du XIXe siècle est un pastiche des somptueux secrétaires en cabinet, la plupart ornés de plaques en porcelaine de Sèvres, imaginés par les marchands merciers et produits par les ébénistes les plus réputés du dernier quart du XVIIIe siècle, tels que Adam Weisweiler et de Martin Carlin. Deux exemplaires estampillés par Carlin sont aujourd’hui conservés à la Wallace Collection et au Getty Museum de Los Angeles.

Un exemplaire par Weisweiler, provenant de l’ancienne collection Gustave de Rothschild, s’est vendu chez Sotheby’s Paris, le 6 avril 2011, lot 131.

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PAIRE D’APPLIQUES « AUX CHINOIS » DE STYLE LOUIS XV

SECRÉTAIRE DE STYLE LOUIS XVI Par Alfred Beurdeley

En bronze ciselé et doré, à deux bras de lumière H. : 28 cm (11 in.) l. : 26 cm (10 ¼ in.)

En marqueterie de bois teinté, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre blanc veiné ceint d’une galerie ajourée, ouvrant par trois tiroirs dont deux pivotants en partie haute, la façade ouvrant par un vantail orné d’une scène galante parmi des ruines à l’antique inscrite dans un médaillon sur un fond de marqueterie à croisillons, flanquée de trois étagères, la ceinture ouvrant par trois tiroirs dont deux pivotants, reposant sur des pieds fuselés, estampillé au dos deux fois A BEURDELEY / A PARIS ; deux entrées de serrure manquantes H. : 141 cm (55 ½ in.) l. : 113,5 cm (44 ½ in.)

P. : 42,5 cm (16 ¾ in.)

A PAIR OF LOUIS XV STYLE ORMOLU TWO BRANCH WALL-LIGHTS Cette paire d’appliques est une réplique de la suite de quatre aujourd’hui conservée au Rijksmuseum de Amsterdam et illustrée dans R. Baarsen, PARIS 1650-1900 Decorative Arts in the Rijksmuseum, Yale, pp.190-191.

700 – 1 000 €

Provenance : Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 20 novembre 1979, lot 24.

Collection particulière, Paris.

A LOUIS XVI STYLE ORMOLU-MOUNTED AND PARQUETRY SECRETAIRE, STAMPED

BY ALFRED BEURDELEY

78. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

Ici, la porcelaine laisse place à un décor de musiciens dans paysage animé de ruines, sur fond de « marqueterie à la reine » ; il reprend la mode des années 1770 pour les meubles marquetés à décors d’architecture que l’on retrouve notamment dans la production d’ébénistes tels que Jean-Georges Schlichtig, Louis Noël Malle ou Georges Jansen.

LOUIS AUGUSTE ALFRED BEURDELEY (1808 – 1882) Louis Auguste Alfred Beurdeley est né à Paris en 1808. Il épousa une Américaine et en eut un fils, Alfred Emmanuel Louis, qui lui succéda à la tête des ateliers en 1875. Installé boulevard des Italiens à partir de 1840, il se spécialisa dans la création de meubles inspirés du XVIIIe siècle, et plus particulièrement du style Louis XVI. Par la qualité de sa fabrication, il devint rapidement à Paris l’ébéniste le plus réputé du genre. Sa clientèle compta, parmi d’autres, le duc de Nemours, et même plus tard Napoléon III et l’impératrice Eugénie.

En 1867, il obtint une médaille d’or à l’Exposition Universelle.

8 000 – 12 000 €

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BUREAU À CYLINDRE DE STYLE LOUIS XVI Dans le goût de Adam Weisweiler En acajou et placage toutes faces d’acajou, sycomore et filets de bois clair, à motif géométrique de losanges, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre brèche restauré ceint d’une galerie ajourée, ouvrant par trois tiroirs en partie haute, un cylindre découvrant une écritoire gainée de cuir et trois tiroirs, la ceinture ouvrant par trois tiroirs dont le central à décor d’un bas-relief représentant des putti élevant un autel à l’Amour, supportée par quatre cariatides réunies par une entretoise entrelacée, reposant sur des pieds fuselés à cannelures torses, une étiquette dans l’un des tiroirs supérieurs inscrite à l’encre : « Louis XVI design/ Tambour desk/ Ormoulumounted/ Dolphine understretchers/ Fine Marqueterie/ Bought from the USSR in Leningrad from the Tsarina’s Boudoir at Tsarskoe-selo » H. : 110 cm (43 ¼ in.) l. : 95 cm (37 ½ in.)

P. : 57 cm (22 ½ in.)

A LOUIS XVI STYLE ORMOLU-MOUNTED, MAHOGANY AND SYCAMORE CYLINDER DESK, IN THE TASTE OF ADAM WEISWEILER

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COMMODE DEMI-LUNE DE STYLE LOUIS XVI Par François Linke (1855 – 1946) En acajou et placage d’acajou, panneaux en vernis à l’imitation de la laque de Coromandel à décor de scènes de palais, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre blanc peint rouge restauré, la façade ouvrant par un tiroir en partie haute et un vantail central, reposant sur des pieds cambrés, signé Linke sur les bronzes du montant supérieur H. : 102 cm (40 in.) l. : 103 cm (40 ½ in.)

P. : 44,5 cm (17 ½ in.)

A LOUIS XVI STYLE ORMOLU-MOUNTED AND MAHOGANY COMMODE DEMI-LUNE,

BY FRANCOIS LINKE (1855 – 1946)

Célèbre ébéniste de la fin du XIXe siècle, François Linke (1855-1946) commence son apprentissage en Bohême, avant de rejoindre Paris en 1875, où il crée son propre atelier dès 1881 au 170 rue du Faubourg Saint Antoine.

Vers 1900, à l’apogée de sa carrière, il adjoint même une succursale, place Vendôme.

Spécialisé dans la fabrication de meubles de style Louis XV et Louis XVI, Linke maîtrise totalement les techniques du XVIIIe siècle, mais les adapte au goût du jour, et produit des meubles d’une très grande qualité, qui contribuent au développement de son activité et lui valent de nombreuses commandes dès la fin du XIXe siècle. L’un de ses grands succès est son bureau, dessiné par le sculpteur Léon Méssagé, pour lequel il remporte la médaille d’or du jury à l’Exposition Universelle de Paris en 1900.

3 000 – 5 000 €

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Ce bureau datant de la fin du XIXe siècle reprend des éléments du répertoire décoratif du célèbre ébéniste Adam Weisweiler (reçu maître en 1778) tels que la marqueterie de losanges, les montants surmontés de cariatides et la double entretoise entrelacée. Ce modèle connut un vif succès au cours du XIXe siècle et fut repris par les meilleurs ébénistes de l’époque, tels que Gervaise-Maximilien-Eugène-Durand, Léon Kahn et Joseph Emmannuel Zwiener.

Les bronzes ornant notre bureau présentent une extrême finesse dans la ciselure ; en particulier, les montants en forme de cariatide, que l’on retrouve dans la copie de la table réalisée par Millet et reprenant le modèle livré par Weisweiler pour Marie Antoinette (cfr.

C. Mestedagh, L’Ameublement d’art français 1850-1900, Les Éditions de l’Amateur, pp. 224-225.)

Parmi les exemplaires comparables récemment présentés en vente publique, rappelons : - Vente à Versailles, le 23 février 2014, lot 163.

- Christie’s Londres, le 29 avril 2010, lot 151.

- Christie’s New York, le 24 novembre 2009, lot 220.

15 000 – 20 000 €

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ÉCOLE FRANÇAISE DU XIXe SIÈCLE Suiveur de James Pradier (1790 – 1852) Allégorie de l’Amérique Statue en bronze à patine brune nuancée vert ; manques et usures à la patine, reposant sur une gaine d’époque Napoléon III, en bois noirci et incrustations de laiton Dimensions du bronze : H. : 275 cm (108 ¼ in.)

Dimensions de la gaine : H. : 111 cm (43 ¾ in.)

A PATINATED BRONZE FIGURE REPRESENTING THE ALLEGORY OF AMERICA, FRENCH SCHOOL, 19th CENTURY, FOLLOWER OF JAMES PRADIER (1790 – 1852), ON A NAPOLEON III BRASS-INLAID AND EBONISED STAND 30 000 – 50 000 €

82. MOBILIER ET OBJETS D’ART | 9 JUIN 2015. PARIS

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CONDITIONS GÉNÉRALES D’ACHAT AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan

2 – La vente

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan est un opérateur de ventes volontaires de meubles aux enchères publiques régie par les articles L 312-4 et suivant du Code de commerce. En cette qualité Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan agit comme mandataire du vendeur qui contracte avec l’acquéreur. les rapports entre Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan et l’acquéreur sont soumis aux présentes conditions générales d’achat qui pourront être amendées par des avis écrits ou oraux avant la vente et qui seront mentionnés au procès-verbal de vente.

a) En vue d’une bonne organisation des ventes, les acquéreurs potentiels sont invités à se faire connaître auprès d’Artcurial-Briest-PoulainF. Tajan, avant la vente, afin de permettre l’enregistrement de leurs données personnelles.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve le droit de demander à tout acquéreur potentiel de justifier de son identité ainsi que de ses références bancaires et d’effectuer un déposit.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve d’interdire l’accès à la salle de vente de tout acquéreur potentiel pour justes motifs. b) Toute personne qui se porte enchérisseur s’engage à régler personnellement et immédiatement le prix d’adjudication augmenté des frais à la charge de l’acquéreur et de tous impôts ou taxes qui pourraient être exigibles.

Tout enchérisseur est censé agir pour son propre compte sauf dénonciation préalable de sa qualité de mandataire pour le compte d’un tiers, acceptée par Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan. c) Le mode normal pour enchérir consiste à être présent dans la salle de vente. Toutefois Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pourra accepter gracieusement de recevoir des enchères par téléphone d’un acquéreur potentiel qui se sera manifesté avant la vente.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan ne pourra engager sa responsabilité notamment si la liaison téléphonique n’est pas établie, est établie tardivement, ou en cas d’erreur ou d’omissions relatives à la réception des enchères par téléphone. À toutes fins utiles, Artcurial-Briest-PoulainF. Tajan se réserve le droit d’enregistrer les communications téléphoniques durant la vente.

Les enregistrements seront conservés jusqu’au règlement du prix, sauf contestation. d) Artcurial Briest Poulain F Tajan pourra accepter gracieusement d’exécuter des ordres d’enchérir qui lui auront été transmis avant la vente, pour lesquels elle se réserve le droit de demander un déposit de garantie et qu’elle aura acceptés. Si le lot n’est pas adjugé à cet enchérisseur, le déposit de garantie sera renvoyé sous 72h.

Si Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reçoit plusieurs ordres pour des montants d’enchères identiques, c’est l’ordre le plus ancien qui sera préféré.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan ne pourra engager sa responsabilité notamment en cas d’erreur ou d’omission d’exécution de l’ordre écrit. e) Dans l’hypothèse où un prix de réserve aurait été stipulé par le vendeur, Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan se réserve le droit de porter des enchères pour le compte du vendeur jusqu’à ce que le prix de réserve soit atteint.

En revanche le vendeur n’est pas autorisé à porter lui-même des enchères directement ou par le biais d’un mandataire.

Le prix de réserve ne pourra pas dépasser l’estimation basse figurant dans le catalogue ou modifié publiquement avant la vente. f) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan dirigera la vente de façon discrétionnaire, en veillant à la liberté des enchères et à l’égalité entre l’ensemble des enchérisseurs, tout en respectant les usages établis.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve de refuser toute enchère, d’organiser les enchères de la façon la plus appropriée, de déplacer certains lots lors de la vente, de retirer tout lot de la vente, de réunir ou de séparer des lots.

1 – Le bien mis en vente a) Les acquéreurs potentiels sont invités à examiner les biens pouvant les intéresser avant la vente aux enchères, et notamment pendant les expositions. Artcurial-Briest-PoulainF. Tajan se tient à la disposition des acquéreurs potentiels pour leur fournir des rapports sur l’état des lots. b) Les descriptions des lots résultant du catalogue, des rapports, des étiquettes et des indications ou annonces verbales ne sont que l’expression par Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan de sa perception du lot, mais ne sauraient constituer la preuve d’un fait. c) Les indications données par ArtcurialBriest- Poulain-F. Tajan sur l’existence d’une restauration, d’un accident ou d’un incident affectant le lot, sont exprimées pour faciliter son inspection par l’acquéreur potentiel et restent soumises à son appréciation personnelle ou à celle de son expert.

L’absence d’indication d’une restauration d’un accident ou d’un incident dans le catalogue, les rapports, les étiquettes ou verbalement, n’implique nullement qu’un bien soit exempt de tout défaut présent, passé ou réparé.

Inversement la mention de quelque défaut n’implique pas l’absence de tous autres défauts. d) Les estimations sont fournies à titre purement indicatif et elles ne peuvent être considérées comme impliquant la certitude que le bien sera vendu au prix estimé ou même à l’intérieur de la fourchette d’estimations. Les estimations ne sauraient constituer une quelconque garantie.

Les estimations peuvent être fournies en plusieurs monnaies ; les conversions peuvent à cette occasion être arrondies différemment des arrondissements légaux.

Banque partenaire :

1 STRUCTURE NOMADE JEAN PROUVÉ | 24 OCTOBRE 2011. PARIS

En cas de contestation Artcurial-Briest-PoulainF. Tajan se réserve de désigner l’adjudicataire, de poursuivre la vente ou de l’annuler, ou encore de remettre le lot en vente. g) Sous réserve de la décision de la personne dirigeant la vente pour Artcurial-Briest-PoulainF. Tajan, l’adjudicataire sera la personne qui aura porté l’enchère la plus élevée pourvu qu’elle soit égale ou supérieure au prix de réserve, éventuellement stipulé.

Le coup de marteau matérialisera la fin des enchères et le prononcé du mot « adjugé » ou tout autre équivalent entraînera la formation du contrat de vente entre le vendeur et le dernier enchérisseur retenu. L’adjudicataire ne pourra obtenir la livraison du lot qu’après règlement de l’intégralité du prix. en cas de remise d’un chèque ordinaire, seul l’encaissement du chèque vaudra règlement.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve le droit de ne délivrer le lot qu’après encaissement du chèque. h) Pour faciliter les calculs des acquéreurs potentiels, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pourra être conduit à utiliser à titre indicatif un système de conversion de devises.

Néanmoins les enchères ne pourront être portées en devises, et les erreurs de conversion ne pourront engager la responsabilité de Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan .

3 – L’exécution de la vente a) En sus du prix de l’adjudication, l’adjudicataire (acheteur) devra acquitter par lot et par tranche dégressive les commissions et taxes suivantes : 1) Lots en provenance de la CEE : • De 1 à 30 000 euros : 25 % + TVA au taux en vigueur.

• De 30 001 à 1 200 000 euros : 20% + TVA au taux en vigueur.

• Au-delà de 1 200 001 euros : 12 % + TVA au taux en vigueur.

2) Lots en provenance hors CEE : (indiqués par un ❍).

Aux commissions et taxes indiquées ci-dessus, il convient d’ajouter la TVA à l’import, (5,5 % du prix d’adjudication, 20 % pour les bijoux et montres, les automobiles, les vins et spiritueux et les multiples).

3) Les taxes (TVA sur commissions et TVA à l’import) peuvent être rétrocédées à l’adjudicataire sur présentation des justificatifs d’exportation hors CEE. Un adjudicataire CEE justifiant d’un n°de TVA Intracommunautaire sera dispensé d’acquitter la TVA sur les commissions.

Le paiement du lot aura lieu au comptant, pour l’intégralité du prix, des frais et taxes, même en cas de nécessité d’obtention d’une licence d’exportation. L’adjudicataire pourra s’acquitter par les moyens suivants : - En espèces : jusqu’à 3 000 euros frais et taxes compris pour les ressortissants français, jusqu’à 15 000 euros frais et taxes compris pour les ressortissants étrangers sur présentation de leurs papiers d’identité ; - Par chèque bancaire tiré sur une banque française sur présentation d’une pièce d’identité et, pour toute personne morale, d’un extrait KBis daté de moins de 3 mois (les chèques tirés sur une banque étrangère ne sont pas acceptés); - Par virement bancaire ; - Par carte de crédit : VISA, MASTERCARD ou AMEX (en cas de règlement par carte

American Express, une commission supplémentaire de 1,85 % correspondant aux frais d’encaissement sera perçue). b) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan sera autorisé à reproduire sur le procès-verbal de vente et sur le bordereau d’adjudication les renseignements qu’aura fournis l’adjudicataire avant la vente. Toute fausse indication engagera la responsabilité de l’adjudicataire.

Dans l’hypothèse où l’adjudicataire ne se sera pas fait enregistrer avant la vente, il devra communiquer les renseignements nécessaires dès l’adjudication du lot prononcée.

Toute personne s’étant fait enregistrer auprès de Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan dispose d’un droit d’accès et de rectification aux données nominatives fournies à ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan dans les conditions de la Loi du 6 juillet 1978. c) Il appartiendra à l’adjudicataire de faire assurer le lot dès l’adjudication. Il ne pourra recourir contre Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan, dans l’hypothèse où par suite du vol, de la perte ou de la dégradation de son lot, après l’adjudication, l’indemnisation qu’il recevra de l’assureur de Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan serait avérée insuffisante. d) Le lot ne sera délivré à l’acquéreur qu’après paiement intégral du prix, des frais et des taxes.

En cas de règlement par chèque, le lot ne sera délivré qu’après encaissement définitif du chèque, soit 8 jours ouvrables à compter du dépôt du chèque.

Dans l’intervalle Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pourra facturer à l’acquéreur des frais d’entreposage du lot, et éventuellement des frais de manutention et de transport. À défaut de paiement par l’adjudicataire, après mise en demeure restée infructueuse, le bien est remis en vente à la demande du vendeur sur folle enchère de l’adjudicataire défaillant ; si le vendeur ne formule pas cette demande dans un délai de trois mois à compter de l’adjudication, la vente est résolue de plein droit, sans préjudice de dommages intérêts dus par l’adjudicataire défaillant.

En outre, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve de réclamer à l’adjudicataire défaillant, à son choix : - Des intérêts au taux légal majoré de cinq points, - Le remboursement des coûts supplémentaires engendrés par sa défaillance, - Le paiement de la différence entre le prix d’adjudication initial et le prix d’adjudication sur folle enchère s’il est inférieur, ainsi que les coûts générés par les nouvelles enchères.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve également de procéder à toute compensation avec des sommes dues à l’adjudicataire défaillant. Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve d’exclure de ses ventes futures, tout adjudicataire qui aura été défaillant ou qui n’aura pas respecté les présentes conditions générales d’achat. e) Les achats qui n’auront pas été retirés dans les sept jours de la vente (samedi, dimanche et jours fériés compris), pourront être transportés dans un lieu de conservation aux frais de l’adjudicataire défaillant qui devra régler le coût correspondant pour pouvoir retirer le lot, en sus du prix, des frais et des taxes. f) L’acquéreur pourra se faire délivrer à sa demande un certificat de vente qui lui sera facturé la somme de 60 euros TTC.

4 – Les incidents de la vente

7 – Biens soumis à une législation particulière

8 – Retrait des lots

En cas de contestation Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan se réserve de désigner l’adjudicataire, de poursuivre la vente ou de l’annuler, ou encore de remettre le lot en vente. a) Dans l’hypothèse où deux personnes auront porté des enchères identiques par la voix, le geste, ou par téléphone et réclament en même temps le bénéfice de l’adjudication après le coup de marteau, le bien sera immédiatement remis en vente au prix proposé par les derniers enchérisseurs, et tout le public présent pourra porter de nouvelles enchères. b) Pour faciliter la présentation des biens lors de ventes, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pourra utiliser des moyens vidéos. en cas d’erreur de manipulation pouvant conduire pendant la vente à présenter un bien différent de celui sur lequel les enchères sont portées, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan ne pourra engager sa responsabilité, et sera seul juge de la nécessité de recommencer les enchères.

Les conditions précédentes s’appliquent aux ventes de toutes spécialités et notamment aux ventes d’automobiles de collection.

Cependant, les commissions que l’acheteur devra acquitter en sus des enchères par lot et par tranche dégressive seront les suivantes : • de 1 à 900 000 euros : 16 % + TVA au taux en vigueur.

• Au-delà de 900 001 euros : 12 % + TVA au taux en vigueur. a) Seule l’authenticité des véhicules est garantie, en tenant compte des réserves éventuelles apportées dans la description. b) Les véhicules sont vendus en l’état. les renseignements portés au catalogue sont donnés à titre indicatif. En effet, l’état d’une voiture peut varier entre le moment de sa description au catalogue et celui de sa présentation à la vente. L’exposition préalable à la vente se déroulant sur plusieurs jours et permettant de se rendre compte de l’état des véhicules, il ne sera admis aucune réclamation une fois l’adjudication prononcée. c) Pour des raisons administratives, les désignations des véhicules reprennent, sauf exception, les indications portées sur les titres de circulation. d) Compte tenu de l’éventuelle évolution de l’état des automobiles, comme il est dit en b), il est précisé que les fourchettes de prix ne sont données qu’à titre strictement indicatif et provisoire. en revanche, les estimations seront affichées au début de l’exposition et, s’il y a lieu, corrigées publiquement au moment de la vente et consignées au procès-verbal de celle-ci. e) Les acquéreurs sont réputés avoir pris connaissance des documents afférents à chaque véhicule, notamment les contrôles techniques qui sont à leur disposition auprès de la société de ventes. Cependant, des véhicules peuvent être vendus sans avoir subi l’examen du contrôle technique en raison de leur âge, de leur état non roulant ou de leur caractère de compétition. Le public devra s’en informer au moment de l’exposition et de la vente. f) Les véhicules précédés d’un astérisque (*) ont été confiés à Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan par des propriétaires extracommunautaires. Les acheteurs devront acquitter une TVA de 5,5 % en sus des enchères, qui pourra être remboursée aux acheteurs extracommunautaires sur présentation des documents d’exportation dans un délai d’un mois après la vente, à défaut de quoi cette TVA ne pourra être remboursée. g) Le changement d’immatriculation des véhicules est à la charge et sous la seule responsabilité de l’acheteur, notamment dans le respect des délais légaux. h) L’enlèvement des véhicules devra impérativement être réalisé le lendemain de la vente au plus tard. Passé ce délai, ils demeureront aux frais, risques et périls de leur propriétaire. i) Tout lot contenant un élément en ivoire, provenant d’Afrique ou d’Asie, quelle que soit sa date d’exécution ou son certificat d’origine, ne pourra être importé aux États-Unis, au regard de la législation qui y est appliquée.

Il est indiqué par un (▲).

L’acquéreur sera lui-même chargé de faire assurer ses acquisitions, et Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan décline toute responsabilité quant aux dommages que l’objet pourrait encourir, et ceci dès l’adjudication prononcée.

Toutes les formalités et transports restent à la charge exclusive de l’acquéreur.

5 – Préemption de l’État français L’état français dispose d’un droit de préemption des œuvres vendues conformément aux textes en vigueur.

L’exercice de ce droit intervient immédiatement après le coup de marteau, le représentant de l’état manifestant alors la volonté de ce dernier de se substituer au dernier enchérisseur, et devant confirmer la préemption dans les 15 jours.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan ne pourra être tenu pour responsable des conditions de la préemption par l’état français.

6 – Propriété intellectuelle reproduction des œuvres Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan est propriétaire du droit de reproduction de son catalogue.

Toute reproduction de celui-ci est interdite et constitue une contrefaçon à son préjudice.

En outre Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan dispose d’une dérogation lui permettant de reproduire dans son catalogue les œuvres mises en vente, alors même que le droit de reproduction ne serait pas tombé dans le domaine public.

Toute reproduction du catalogue de ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan peut donc constituer une reproduction illicite d’une œuvre exposant son auteur à des poursuites en contrefaçon par le titulaire des droits sur l’œuvre.

La vente d’une œuvre n’emporte pas au profit de son propriétaire le droit de reproduction et de présentation de l’œuvre.

2 STRUCTURE NOMADE JEAN PROUVÉ | 24 OCTOBRE 2011. PARIS

9 – Indépendance des dispositions Les dispositions des présentes conditions générales d’achat sont indépendantes les unes des autres. La nullité de quelque disposition ne saurait entraîner l’inapplicabilité des autres.

10 – Compétences législative et juridictionnelle Conformément à la loi, il est précisé que toutes les actions en responsabilité civile engagées à l’occasion des prisées et des ventes volontaires et judiciaires de meuble aux enchères publiques se prescrivent par cinq ans à compter de l’adjudication ou de la prisée.

La loi française seule régit les présentes conditions générales d’achat.

Toute contestation relative à leur existence, leur validité, leur opposabilité à tout enchérisseur et acquéreur, et à leur exécution sera tranchée par le tribunal compétent du ressort de Paris (France).

Protection des biens culturels Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan participe à la protection des biens culturels et met tout en œuvre, dans la mesure de ses moyens, pour s’assurer de la provenance des lots mis en vente dans ce catalogue.

CONDITIONS OF PURCHASE IN VOLUNTARY AUCTION SALES

ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan

2 – The sale

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan is an operator of voluntary auction sales regulated by the law articles L312-4 and following of the Code de Commerce.

In such capacity Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan acts as the agent of the seller who contracts with the buyer.

The relationships between Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan and the buyer are subject to the present general conditions of purchase which can be modified by saleroom notices or oral indications before the sale, which will be recorded in the official sale record.

a) In order to assure the proper organisation of the sales, prospective buyers are invited to make themselves known to Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan before the sale, so as to have their personal identity data recorded.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to ask any prospective buyer to justify his identity as well as his bank references and to request a deposit.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to refuse admission to the auction sales premises to any prospective buyer for legitimate reasons. b) Any person who is a bidder undertakes to pay personally and immediately the hammer price increased by the costs to be born by the buyer and any and all taxes or fees/expenses which could be due.

Any bidder is deemed acting on his own behalf except when prior notification, accepted by Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan, is given that he acts as an agent on behalf of a third party. c) The usual way to bid consists in attending the sale on the premises. However, ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan may graciously accept to receive some bids by telephone from a prospective buyer who has expressed such a request before the sale.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will bear no liability / responsability whatsoever, notably if the telephone contact is not made, or if it is made too late, or in case of mistakes or omissions relating to the reception of the telephone. For variety of purposes, ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan reserves its right to record all the telephone communications during the auction. Such records shall be kept until the complete payment of the auction price, except claims. d) Artcurial-Briest-Poulain-F.Tajan may accept to execute orders to bid which will have been submitted before the sale and by Artcurial Briest-Poulina-F.Tajan which have been deemed acceptable. Artcurial-BriestPoulain-F.Tajan is entitled to request a deposit which will be refunded within 48hours after the sale if the lot id not sold to this buyer.

Should Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan receive several instructions to bid for the same amounts, it is the instruction to bid first received which will be given preference.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will bear no liability/responsibility in case of mistakes or omission of performance of the written order. e) In the event where a reserve price has been stipulated by the seller, Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan reserves the right to bid on behalf of the seller until the reserve price is reached.

The seller will not be admitted to bid himself directly or through an agent. The reserve price may not be higher than the low estimate for the lot printed in or publicly modified before the sale. f) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will conduct auction sales at their discretion, ensuring freedom auction and equality among all bidders, in accordance with established practices.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to refuse any bid, to organise the bidding in such manner as may be the most appropriate, to move some lots in the course of the sale, to withdraw any lot in the course of the sale, to combine or to divide some lots in the course of the sale.

1 – Goods for auction a) The prospective buyers are invited to examine any goods in which they may be interested, before the auction takes place, and notably during the exhibitions.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan is at disposal of the prospective buyers to provide them with reports about the conditions of lots. b) Description of the lots resulting from the catalogue, the reports, the labels and the verbal statements or announcements are only the expression by Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan of their perception of the lot, but cannot constitute the proof of a fact. c) The statements by made ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan about any restoration, mishap or harm arisen concerning the lot are only made to facilitate the inspection thereof by the prospective buyer and remain subject to his own or to his expert’s appreciation. The absence of statements Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan by relating to a restoration, mishap or harm, whether made in the catalogue, condition reports, on labels or orally, does not imply that the item is exempt from any current, past or repaired defect. Inversely, the indication of any defect whatsoever does not imply the absence of any other defects. d) Estimates are provided for guidance only and cannot be considered as implying the certainty that the item will be sold for the estimated price or even within the bracket of estimates.

Estimates cannot constitute any warranty assurance whatsoever.

The estimations can be provided in several currencies ; the conversions may, in this case or, be rounded off differently than the legal rounding

Bank :

3 STRUCTURE NOMADE JEAN PROUVÉ | 24 OCTOBRE 2011. PARIS

In case of challenge or dispute, ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan reserves the right to designate the successful bidder, to continue the bidding or to cancel it, or to put the lot back up for bidding. g) Subject to the decision of the person conducting the bidding for Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan, the successful bidder will be the bidder would will have made the highest bid provided the final bid is equal to or higher than the reserve price if such a reserve price has been stipulated.

The hammer stroke will mark the acceptance of the highest bid and the pronouncing of the word “adjugé” or any equivalent will amount to the conclusion of the purchase contract between the seller and the last bidder taken in consideration.

No lot will be delivered to the buyer until full payment has been made.In case of payment by an ordinary draft/check, payment will be deemed made only when the check will have been cashed. h) So as to facilitate the price calculation for prospective buyers, a currency converter may be operated by Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan as guidance. Nevertheless, the bidding cannot be made in foreign currency and Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will not be liable for errors of conversion.

3 – The performance of the sale a) In addition of the lot’s hammer price, the buyer must pay the following costs and fees/taxes : 1) Lots from the EEC : • From 1 to 30 000 euros: 25 % + current VAT. • From 30 001 to 1 200 000 euros: 20 % + current VAT. • Over 1 200 001 euros: 12 % + current VAT. 2) Lots from outside the EEC : (identified by an ❍).

In addition to the commissions and taxes indicated above, an additional import VAT will be charged (5,5% of the hammer price, 20% for jewelry and watches, motorcars, wines and spirits and multiples).

3) The taxes (VAT on commissions and VAT on importation) can be retroceded to the purchaser on presentation of written proof of exportation outside the EEC. An EEC purchaser who will submit his intraCommunity VAT number will be exempted from paying the VAT on commissions.

The payment of the lot will be made cash, for the whole of the price, costs and taxes, even when an export licence is required.

The purchaser will be authorized to pay by the following means : - In cash : up to 3 000 euros, costs and taxes included, for French citizens, up to 15 000 euros, costs and taxes included, for foreign citizens on presentation of their identity papers; - By cheque drawn on a French bank on presentation of identity papers and for any company, a KBis dated less than 3 months (cheques drawn on a foreign bank are not accepted); - By bank transfer; - By credit card : VISA, MASTERCARD or AMEX (in case of payment by AMEX, a 1,85 % additional commission corresponding to cashing costs will be collected).

b) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will be authorized to reproduce in the official sale record and on the bid summary the information that the buyer will have provided before the sale. The buyer will be responsible for any false information given.

Should the buyer have neglected to give his personal information before the sale, he will have to give the necessary information as soon as the sale of the lot has taken place.

Any person having been recorded by ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan has a right of access and of rectification to the nominative data provided to Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pursuant to the provisions of Law of the 6 July 1978. c) The lot must to be insured by the buyer immediately after the purchase. The buyer will have no recourse against Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan, in the event where, due to a theft, a loss or a deterioration of his lot after the purchase, the compensation he will receive from the insurer of Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan would prove unsufficient. d) The lot will be delivered to the buyer only after the entire payment of the price, costs and taxes. If payment is made by cheque, the lot will be delivered after cashing, eight working days after the cheque deposit. In the meantime Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan may invoice to the buyer the costs of storage of the lot, and if applicable the costs of handling and transport.

Should the buyer fail to pay the amount due, and after notice to pay has been given by Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan to the buyer without success, at the seller’s request, the lot is re-offered for sale, under the French procedure known as “procédure de folle enchère”. If the seller does not make this request within three months from the date of the sale, the sale will be automatically cancelled, without prejudice to any damages owed by the defaulting buyer.

In addition, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to claim against the defaulting buyer, at their option : - interest at the legal rate increased by five points, - the reimbursement of additional costs generated by the buyer’s default, - the payment of the difference between the initial hammer price and the price of sale after “procédure de folle enchère” if it is inferior as well as the costs generated by the new auction.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan also reserves the right to set off any amount ArtcurialBriest-Poulain-F. Tajan may owe the defaulting buyer with the amounts to be paid by the defaulting buyer.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to exclude from any future auction, any bidder who has been a defaulting buyer or who has not fulfilled these general conditions of purchase. e) For items purchased which are not collected within seven days from after the sale (Saturdays, Sundays and public holidays included), Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will be authorized to move them into a storage place at the defaulting buyer’s expense, and to release them to same after payment of corresponding costs, in addition to the price, costs and taxes. f) The buyer can obtain upon request a certificate of sale which will be invoiced € 60.

4 – The incidents of the sale

7 – Items falling within the scope of specific rules

8 – Removal of purchases

In case of dispute, Artcurial-Briest-PoulainF. Tajan reserves the right to designate the successful bidder, to continue the sale or to cancel it or to put the lot up for sale. a) In case two bidders have bidden vocally, by mean of gesture or by telephone for the same amount and both claim title to the lot, after the bidding the lot, will immediately be offered again for sale at the previous last bid, and all those attending will be entitled to bid again. b) So as to facilitate the presentation of the items during the sales, Artcurial-Briest-PoulainF. Tajan will be able to use video technology.

Should any error occur in operation of such, which may lead to show an item during the bidding which is not the one on which the bids have been made, Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan shall bear no liability/ responsability whatsoever, and will have sole discretion to decide whether or not the bidding will take place again.

For sales of cars - including both cars of collection and ordinary cars - special additional conditions apply, as stated hereafter.

In addition to the lot’s hammer price, the buyer will have to pay the following costs per lot and by degressive brackes : • From 1 to 900 000 euros : 16% + current VAT. • Over 900 001 euros : 12% + current VAT. a) Only the authenticity of the vehicle is guaranteed, taking into consideration the possible reservations made the description. b) The vehicles are sold in their current condition. The information in the catalogue is not binding. Indeed, the condition of a car may vary between the time of its description in the catalogue and the time of its presentation at the sale. The exhibition taking place for several days prior to the sale and allowing awareness of the condition of the vehicles, no complaint will be accepted once the sale by auction is pronounced. c) For administrative reasons, the designations of the vehicles use the information given on the official vehicle registration documentation. d) Considering the possible evolution of the condition of the cars, as stated under b), it is specified that the price ranges are given strictly for informational purposes and on a provisional basis. Now, the estimations will be put out at the beginning of the exhibition and if need be, corrected publicly at the time of the sale and recorded in the minutes thereof. e) The bidders are deemed to have read the documentation relating to each vehicle, notably the technical inspections which are available at the auction sales company. However, some vehicles may be sold without having been submitted to the examination of technical inspection because of their age, of their noncirculating condition or of their competition aspect. The public will have to inquire about it at the time of the preview and sale. f) The vehicles preceded by an asterisk (*) have been consigned by owners from outside the EEC. The buyers will have to pay a VAT of 5.5% in addition to the hammer price, for which buyers from outside the EEC will be able to be reimbursed on presentation of export documentation within a time limit of one month after the sale, failing which it will not be possible to obtain reimbursement of such VAT. g) The buyer has the burden and the exclusive responsibility for the change of registration of vehicles, notably within the time limit set forth by law. h) The removal of vehicles must absolutely take place on the day after the auction sale, at the latest. Beyond this time limit, they will bestored at the costs and risks of their owner. i) Any lot which includes one element in ivory, cannot be imported in the United States as its legislation bans the trade of African or Asian ivory, whatever its dating may be.

It is indicated by (▲).

The buyer has to insure its purchase, and Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan assumes no liability for any damage items which may occur after the sale.

All transportation arrangements are the sole responsibility of the buyer.

5 – Pre-emption of the French state The French state in entitled to use a right of pre-emption on works of art, pursuant to the rules of law in force.

The use of this right comes immediately after the hammer stroke, the representative of the French state expressing then the intention of the State to substitute for the last bidder, provided he confirms the pre-emption decision within fifteen days.

Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will not bear any liability/responsibility for the conditions of the pre-emption by the French State.

6 – Intellectual Property Right - Copyright The copyright in any and all parts of the catalogue is the property of Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan.

Any reproduction thereof is forbidden and will be considered as counterfeiting to their detriment.

Furthermore, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan benefits from a legal exception allowing them to reproduce the lots for auction sale in their catalogue, even though the copyright protection on an item has not lapsed.

Any reproduction of Artcurial-BriestPoulain-F. Tajan catalogue may therefore constitute an illegal reproduction of a work which may lead its perpetrator to be prosecuted for counterfeiting by the holder of copyright on the work.

The sale of a work of art does not transfer to its buyer any reproduction or representation rights thereof.

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9 – Severability The clauses of these general conditions of purchase are independant from each other.

Should a clause whatsoever be found null and void, the others shall remain valid and applicable.

10 – Law and Jurisdiction In accordance with the law, it is added that all actions in public liability instituted on the occasion of valuation and of voluntary and court-ordered auction sales are barred at the end of five years from the hammer price or valuation.

These Conditions of purchase are governed

by French law exclusively. Any dispute relating to their existence, their validity and their binding effect on any bidder or buyer shall be submitted to the exclusive jurisdiction of the Courts of France.

Protection of cultural property Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan applies a policy to prevent the sale of looted or stolen cultural property.

ARTCURIAL BRIEST – POULAIN – F. TAJAN

7, ROND-POINT DES CHAMPS-ÉLYSÉES 75008 PARIS T. +33 1 42 99 20 20 F. +33 1 42 99 20 21 E. CONTACT@ARTCURIAL.COM www.artcurial.com

SAS au capital de 1 797 000 Agrément n° 2001-005

BUREAUX À L’ÉTRANGER ISRAËL

Philippe Cohen, consultant T. +33 (0) 6 12 56 51 36 T. +972 54 982 53 48 pcohen@artcurial.com CHINE

Jiayi Li, consultante 798 Art District, No 4 Jiuxianqiao Lu Chaoyang District – Beijing 100015 T. +86 137 01 37 58 11 lijiayi7@gmail.com

Francis Briest, Co-Président Hervé Poulain François Tajan, Co-Président Fabien Naudan, Vice-Président Directeur associé senior Martin Guesnet Directeurs associés Stéphane Aubert Emmanuel Berard Olivier Berman Isabelle Bresset Matthieu Fournier Bruno Jaubert Matthieu Lamoure

ARTCURIAL HOLDING SA

Président Directeur Général : Nicolas Orlowski Vice-Présidents : Francis Briest, Hervé Poulain Conseil d’Administration : Francis Briest, Olivier Costa de Beauregard, Nicole Dassault, Laurent Dassault, Carole Fiquémont, Marie-Hélène Habert, Nicolas Orlowski, Pastor, Hervé Poulain VENTES PRIVÉES

Contact : Anne de Turenne, 20 33

Serge Lemoine

ADMINISTRATION ET GESTION

Secrétaire général : Axelle Givaudan

Relations clients : Anne de Turenne, 20 33 Anne-Caroline Germaine, 20 61

AUTRICHE

Assistante Vice-Président : Alma Barthélemy, 20 48

Caroline Messensee, directeur Rudolfsplatz 3 – 1010 Wien T. +43 699 172 42 672

BELGIQUE

Vinciane de Traux, directeur 5, Avenue Franklin Roosevelt 1050 Bruxelles T. +32 (0)2 644 98 44 ITALIE

Gioia Sardagna Ferrari, directeur Palazzo Crespi, Corso Venezia, 22 – 20121 Milano T. +39 (0)2 49 76 36 49 BUREAUX EN FRANCE BORDEAUX

Marie Janoueix Hôtel de Gurchy 83 Cours des Girondins 33500 Libourne T. +33 (0)6 07 77 59 49 mjanoueix@artcurial.com MONTPELLIER

Geneviève Salasc de Cambiaire T. +33 (0)6 09 78 31 45 gsalasc@artcurial.com ARTCURIAL TOULOUSE VEDOVATO – RIVET

Commissaire-Priseur : Jean-Louis Vedovato 8, rue Fermat – 31000 Toulouse T. +33 (0)5 62 88 65 66 v.vedovato@artcurial-toulouse.com ARTCURIAL LYON MICHEL RAMBERT

CONSEILLER SCIENTIFIQUE ET CULTUREL

32, avenue Hocquart de Turtot 14800 Deauville T. +33 (0)2 31 81 81 00 contact@artcurial-deauville.com

DÉVELOPPEMENT EUROPÉEN

Directeur : Martin Guesnet, 20 31 ASSOCIÉS

ARQANA ARTCURIAL DEAUVILLE

Commissaire-Priseur : Michel Rambert 2-4, rue Saint Firmin – 69008 Lyon T. +33 (0)4 78 00 86 65 mrambert@artcurial-lyon.com ARTCURIAL MARSEILLE STAMMEGNA ET ASSOCIÉ

22, rue Edmond Rostand 13006 Marseille Contact : Inès Sonneville T. +33 (0)1 42 99 16 55 isonneville@artcurial.com

Marketing, Communication et Activités Culturelles : Directeur : Carine Decroi Morgane Delmas Julie Jonquet-Caunes Florence Massonnet Pauline Crenn Relations presse : Jean-Baptiste Duquesne, 20 76 Comptabilité et administration : Directeur : Joséphine Dubois Comptabilité des ventes : Responsable : Marion Dauneau Léonor Augier, Perrine Minot, Aline Corty, Charlotte Norton, Mélanie Simonet Comptabilité générale : Responsable : Virginie Boisseau Marion Bégat, Sandra Margueritat, Mouna Sekour, Sandrine Abdelli Gestion des ressources humaines : Isabelle Chênais Logistique et gestion des stocks : Directeur : Éric Pourchot Rony Avilon, Mehdi Bouchekout, Laurent Boudan, Denis Chevallier, Julien Goron, Lionel Lavergne, Joël Laviolette, Vincent Mauriol, Lal Sellahannadi Transport et douane : Direction : Ronan Massart, 16 37 Marine Viet, 16 57 Marion Le Bec, 20 77 shipping@artcurial ORDRES D’ACHAT, ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE

Direction : Thomas Gisbert de Callac, 20 51 Kristina Vrzests Sixtine BOUCHER bids@artcurial.com ABONNEMENTS CATALOGUES

Direction : Géraldine de Mortemart, 20 43 Isaure de Kervénoaël, 20 86

COMMISSAIRESPRISEURS HABILITÉS

Francis Briest, François Tajan, Hervé Poulain, Isabelle Boudot de La Motte, Isabelle Bresset, Stéphane Aubert, Arnaud Oliveux, Matthieu Fournier, Astrid Guillon DÉPARTEMENTS D’ART

IMPRESSIONNISTE & MODERNE

Directeur Art Impressionniste & Moderne : Bruno Jaubert École de Paris, 1905 – 1939 : Expert : Nadine Nieszawer Spécialiste junior : Stéphanie Hénimann Recherche et certificat : Jessica Cavalero Historienne de l’art : Marie-Caroline Sainsaulieu Catalogueur : Florent Wanecq Administrateur : Élodie Landais, 20 84

POST-WAR & CONTEMPORAIN

Responsables : Hugues Sébilleau Karim Hoss Spécialiste senior : Arnaud Oliveux Recherche et certificat : Jessica Cavalero Catalogueur : Sophie Cariguel Administrateurs : Karine Castagna, 20 28 Vanessa Favre, 16 13

ORIENTALISME

Directeur : Olivier Berman Administrateur : Audrey Sadoul, 20 20

PHOTOGRAPHIE

Experts : Arnaud Adida Christophe Lunn Administrateur : Capucine Tamboise, 16 21 MOBILIER, OBJETS D’ART DU XVIII E ET XIXE S.

Directeur : Isabelle Bresset Céramiques , expert : Cyrille Froissart Orfèvrerie, experts : S.A.S. Déchaut-Stetten, Marie de Noblet Spécialiste junior : Filippo Passadore Administrateur : Gabrielle Richardson, 20 68

TABLEAUX ET DESSINS ANCIENS ET DU XIXE S.

Directeur : Matthieu Fournier Dessins anciens, experts : Bruno et Patrick de Bayser Estampes anciennes, expert : Antoine Cahen Sculptures, expert : Alexandre Lacroix Tableaux anciens, experts : Cabinet Turquin Spécialiste junior : Elisabeth Bastier Administrateur -catalogueur: Alix Fade, 20 07 CURIOSITÉS, CÉRAMIQUES ET HAUTE ÉPOQUE

Expert : Robert Montagut Contact : Isabelle Boudot de La Motte, 20 12 LIVRES ET MANUSCRITS

ESTAMPES, LIVRES ILLUSTRÉS ET MULTIPLES

Spécialiste : Guillaume Romaneix Expert : Olivier Devers Administrateur : Lorena de Las Heras, 16 58

Expert : Isabelle Milsztein Administrateur : Pierre-Alain Weydert, 16 54

ART TRIBAL

ART DÉCO

ART D’ASIE

Experts : Cabinet d’expertise Marcilhac Spécialiste : Sabrina Dolla, 16 40 Spécialiste junior : Cécile Tajan, 20 80

DESIGN

Directeur : Emmanuel Berard Administrateur : Claire Gallois, 16 24

Direction : Florence Latieule, 20 38 Directeur : Isabelle Bresset, 20 13 Expert : Philippe Delalande Administrateur -catalogueur: Qinghua Yin, 20 32 ARCHÉOLOGIE ET ARTS D’ORIENT

Administrateur et spécialiste junior : Mathilde Neuve-Église, 20 75

ARCHÉOLOGIE

Expert : Daniel Lebeurrier Contact : Isabelle Bresset, 20 13

SOUVENIRS HISTORIQUES ET ARMES ANCIENNES

Expert : Gaëtan Brunel Administrateur : Juliette Leroy, 20 16

VENTES GÉNÉRALISTES

Direction : Isabelle Boudot de La Motte Spécialiste junior mode vintage : Élisabeth Telliez Administrateurs : Juliette Leroy, 20 16 Thaïs Thirouin, 20 70 INVENTAIRES

BIJOUX

Directeur : Julie Valade Experts : S.A.S. Déchaut-Stetten Spécialiste junior : Laura Mongeni Administrateur : Marianne Balse, 20 52

Directeur : Stéphane Aubert Consultant : Jean Chevallier Clercs aux inventaires : Inès Sonneville Astrid Guillon Administrateur : Marie-Bénédicte Charreyre, 20 18

MONTRES

Expert : Romain Réa Direction : Marie Sanna-Legrand Administrateur : Justine Lamarre, 20 39

ARTCURIAL MOTORCARS AUTOMOBILES DE COLLECTION

Directeur : Matthieu Lamoure Spécialiste : Pierre Novikoff Consultant : Frédéric Stoesser Spécialistes junior : Antoine Mahé, Gautier Rossignol Directeur des opérations et de l’administration : Iris Hummel Administrateur : Anne-Claire Mandine, 20 73

AUTOMOBILIA AÉRONAUTIQUE, MARINE

Directeur : Matthieu Lamoure Direction : Sophie Peyrache, 20 41 Expert automobilia : Estelle Prévot-Perry

BANDES DESSINÉES

Expert : Éric Leroy Administrateur : Saveria de Valence, 20 11

VINS ET SPIRITUEUX

Experts : Laurie Matheson Luc Dabadie Administrateur : Marie Calzada, 20 24 vins@artcurial.com

HERMÈS VINTAGE

Spécialiste : Eva-Yoko Gault Administrateur : Audrey Sadoul, 20 15

2 STRUCTURE NOMADE JEAN PROUVÉ | 24 OCTOBRE 2011. PARIS

Tous les emails des collaborateurs d’Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan, s’écrivent comme suit : initiale du prénom et nom @artcurial.com, par exemple : iboudotdelamotte@artcurial.com Les numéros de téléphone des collaborateurs d’Artcurial se composent comme suit : +33 1 42 99 xx xx

AFFILIÉ À INTERNATIONAL AUCTIONEERS

V–144

Ordre d’achat Absentee Bid Form MOBILIER ET OBJETS D’ART VENTE N°2768 MARDI 9 JUIN 2015 À 14H PARIS — 7, ROND-POINT DES CHAMPS-ÉLYSÉES NOM / NAME : ORDRE D’ACHAT / ABSENTEE BID LIGNE TÉLÉPHONIQUE / TELEPHONE POUR LES LOTS DONT L’ESTIMATION EST SUPÉRIEURE À 500 EUROS FOR LOTS ESTIMATED FROM € 500 ONWARDS TÉLÉPHONE / PHONE :

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RÉFÉRENCES BANCAIRES / BANK REFERENCE RELEVÉ D’IDENTITÉ BANCAIRE (RIB) / IBAN AND BIC : NOM DE LA BANQUE / NAME OF THE BANK :

MERCI DE BIEN VOULOIR JOINDRE À CE FORMULAIRE UNE COPIE DE VOTRE PIÈCE D’IDENTITÉ (PASSEPORT OU CARTE NATIONALE D’IDENTITÉ) SI VOUS ENCHÉRISSEZ POUR LE COMPTE D’UNE SOCIÉTÉ, MERCI DE JOINDRE UN EXTRAIT KBIS DE MOINS DE 3 MOIS. COULD YOU PLEASE PROVIDE A COPY OF YOUR ID OR PASSPORT IF YOU BID ON BEHALF OF A COMPANY, COULD YOU PLEASE PROVIDE A POWER OF ATTORNEY.

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APRÈS AVOIR PRIS CONNAISSANCE DES CONDITIONS DE VENTE DÉCRITES DANS LE CATALOGUE, JE DÉCLARE LES ACCEPTER ET VOUS PRIE D’ACQUÉRIR POUR MON COMPTE PERSONNEL AUX LIMITES INDIQUÉES EN EUROS, LES LOTS QUE J’AI DÉSIGNÉS CI-DESSOUS. (LES LIMITES NE COMPRENANT PAS LES FRAIS LÉGAUX).

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