Napoléon(s) : Collections impériales d'un grand amateur | 1.04.2025

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NAPOLÉON(S)

Collections impériales d’un grand amateur

Mardi 1er avril 2025 – 14h

7 rond-point des Champs-Élysées Marcel Dassault

75008 Paris

A RTCURIAL

NAPOLÉON(S) Collections impériales d’un grand amateur

Mardi 1er avril 2025 – 14h

7 rond-point des Champs-Élysées Marcel Dassault 75008 Paris

INVENTAIRES & COLLECTIONS

Stéphane Aubert Directeur associé, Commissaire-priseur

Elisa Borsik Commissaire-priseur

Maxence Miglioretti Commissaire-priseur

Juliette Leroy-Prost Commissaire-priseur

Thomas Loiseaux Administrateur

Anna Panizza Administratrice Junior

 RTCURIAL DANS LE MONDE

Martin Guesnet International senior advisor

Olivier Berman Directeur Maroc

Miriam Krohne Directrice Allemagne

Olga de Marzio Directrice Monaco

Vinciane de Traux Directrice Belgique

Emilie Volka Directrice Italie

NAPOLÉON(S)

Collections impériales d’un grand amateur vente n°6146

EXPOSITIONS PUBLIQUES

Téléphone pendant l’exposition

Tél. : +33 (0)1 42 99 20 02

Exposition d'une selection

Arturial Monaco

Monte-Carlo Palace

3-9 boulevard des Moulins 98000 Monaco

Mercredi 19 mars 14h - 18h

Jeudi 20 mars 11h - 18h

Vendredi 21 mars 11h - 18h

Exposition de la vente

Artcurial Paris

Vendredi 28 mars 11h - 18h

Samedi 29 mars 11h - 18h

Lundi 31 mars 11h - 18h

VENTE AUX ENCHÈRES

Mardi 1er avril 2025 - 14h

Commissaire-priseur

Maxence Miglioretti

Informations

Maxence Miglioretti

Tél. : +33 (0)1 42 99 20 02 mmiglioretti@artcurial.com

Livres, Manuscrits & Gravures anciennes

Frédéric Harnisch

Tél. : +33 (0)1 42 99 16 49 fharnisch@artcurial.com

Emeline Duprat

Tél. : +33 (0)1 42 99 16 58 eduprat@artcurial.com

Tableaux & Dessins anciens & du XIXe siècle

Matthieu Fournier

Tél. : +33 (0)1 42 99 20 26 mfournier@artcurial.com

Matthias Ambroselli +33 1 42 99 20 03 mambroselli@artcurial.com

Mobilier & Objets d'Art

Filippo Passadore

Tél. : +33 (0)1 42 99 20 54 fpassadore@artcurial.com

Charlotte Norton

Tél. : +33 (0)1 42 99 20 68 cnorton@artcurial.com

Thierry de Lachaise

Tél. : +33 (0)6 75 02 62 94 tdelachaise@artcurial.com

Photographies des lots

Sylvain Rousseau

Fanny Adler

Graphiste

Élodie Boissau

Remerciements

Théophile Piquemal-Tabou

Reine Lallemand

Annabelle Caruso

Margot Mazin

Marie-Sylvette Boré

Barthélémy Kaniuk

Tél. : +33 (0)1 42 99 20 13 bkaniuk@artcurial.com

Expert Souvenirs Historiques

Arnaud de Gouvion Saint-Cyr

Expert en art militaire, armes anciennes et souvenirs historiques

Membre du SFEP

Tél. : +33 (0)6 70 75 01 05 arnaud.gouvionstcyr@gmail.com

Expert faïences et porcelaines

Cyrille Froissart froissart.expert@gmail.com

Catalogue en ligne www.artcurial.com

Comptabilité acheteurs

Tél. : +33 (0)1 42 99 20 71 salesaccount@artcurial.com

Comptabilité vendeurs

Tél. : +33 (0)1 42 99 17 00 salesaccount@artcurial.com

Transport et douane

Marine Renault

Tél. : +33 (0)1 42 99 17 01 mrenault@artcurial.com

Ordres d’achat, enchères par téléphone

Tél. : +33 (0)1 42 99 20 51 bids@artcurial.com

Tous les lots ne sont pas illustrés au catalogue. Retrouvez les descriptifs complets, les photographies et tous les détails en ligne : www.artcurial.com

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NAPOLÉON(S) Collections impériales d’un grand amateur

Cette collection napoléonienne présente, des origines du jeune Bonaparte jusqu’à son neveu l’empereur Napoléon III, la création d’un mythe napoléonien.

Il y a bien sûr les années de gloire, le souffle de l’épopée, les ors du Premier Empire et les fastes impériaux du Second. Il y a également la ferveur populaire autour de la propagation du mythe napoléonien qui, deux cents ans plus tard, fait toujours rêver.

À côté des souvenirs personnels de deux empereurs et de leur famille, nous trouverons donc également des souvenirs populaires, qui, tout autant que les livres et les images, ont propagé la « Légende. »

Puisant dans des collections et des ventes de renom, en l’occurrence celles des collections napoléoniennes du Palais Princier de Monaco et de la collection Christopher Forbes pour le Second Empire, notre grand amateur a su réunir ici une collection d’exception.

Arnaud de Gouvion Saint-Cyr

Expert en Art Militaire, Souvenirs Historiques et Ordres de Chevalerie

Puisqu’il est toujours émouvant de découvrir des objets qui ont été les témoins privilégiés de l’Histoire, la collection que nous avons l’honneur de présenter ici forme, par sa qualité et sa diversité, un pinacle dans le paysage du souvenir napoléonien français.

Les hommes illustres passent, leurs objets demeurent et nous renseignent sur leur quotidien. Certains d’entre eux sont des supports du pouvoir – comme le fusil personnel de l’Empereur qui illustre la pratique restaurée des chasses officielles après les affres de la Révolution – ou encore des véhicules diplomatiques –comme le bijou de chevalier de la Couronne de Rue offert par le roi de Saxe à l’Empereur – qui devient par la suite trophée de guerre lorsqu’il est pris par les troupes de Blücher dans la berline de l’Empereur le soir de Waterloo.

D’autres enfin, sont des souvenirs intimes qui accrochent des instants de vie émouvants tels que le dernier porte-plume utilisé par l’empereur Napoléon III ou l’uniforme de sous-lieutenant du jeune Prince Impérial…

Nous espérons que chaque objet suivra son illustre parcours en trouvant la protection d’un amateur éclairé, maillon passager d’une grande chaîne historique, avant qu’il ne retrouve de nouveau sa liberté et poursuive sa merveilleuse destinée.

Maxence Miglioretti Commissaire-priseur Inventaires & Collections

LEXIQUE :

Pour les médailles :

SUP. : Superbe

T.T.B. : Très bon état

T.B. : Bon état

B. : État moyen

A.B. : Dans l'état

Pour les objets :

B.E. : Bon état général

A.B.E. : Assez bon état général

E.M. : État général moyen

M.E. ou « dans l'état »: Mauvais état

Souvenirs de la Révolution française

1 INSIGNE DE FONCTION D’ÉPOQUE RÉVOLUTIONNAIRE

Miniature ovale sur cuivre émaillé bleu représentant la République assise tenant les tables de la Loi, l’équerre et marquée « EGALITE ».

Bordée d’une frise stylisée dorée sur fond d’émail noir. Revers émaillé bleu marqué en lettres d’or « Paix aux chaumières » (éclats).

Présenté et cerclé dans un médaillon à suspendre en vermeil à anneau poinçonné.

Dans un écrin en argent uni.

3,8 × 3,4 cm

A.B.E. (Petits éclats).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 19)

A French Revolution period enameled insignia

500 - 800 €

2

FRANCE

INSIGNE RÉVOLUTIONNAIRE

En argent, à décor du bonnet phrygien. Ruban en moire tricolore.

H. : 2,7 cm

Poids brut : 10 g

T.T.B.

Fabrication commémorative du XIXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 3)

A revolutionary silver insignia

200 - 300 €

3

FRANCE

MÉDAILLON DE VÉTÉRANCE

Créé en 1771

Médaillon des deux épées, en bronze ciselé, à jours.

Ruban ancien écarlate (Usure).

H. : 4,7 cm

T.T.B. Fabrication postérieure du XIXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 4)

A long service medallion in chiseled bronze

250 - 450 €

4

FRANCE

MÉDAILLE D’OR COMMUNALE DES GARDES-FRANÇAISES DITE « DES VAINQUEURS DE LA BASTILLE »

150 - 250 € 2 3 4

En bronze doré. Ruban ancien, à nœud, en soie moirée tricolore.

36 × 27 mm

T.T.B.

Refrappe du Centenaire de belle qualité.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 6)

A gilt bronze medal of the Conquerors of the Bastille, awarding the GardesFrançaise

Dos de l’insigne

Souvenirs du Directoire, du Consulat et de l’Empire

5

Pierre-Michel ALIX

D’après Andrea APPIANI

« Le Général Buonaparte. »

Gravure aquarellée

Titrée dans un cartouche, datée ’An 6.1798.’ et légendée marginalement ’A Paris chez Drouhin, Éditeur, Rue de Vaugirard, n°1348, enface du Jardin des Carmes.’

43 × 32 cm (à vue) (Rousseurs)

Dans un cadre en bois sculpté et laqué blanc et or, le fronton figurant l’Aigle impériale (Petits manques)

A watercoloured engraving, by Pierre-Michel ALIX, after Andrea Appiani

600 – 800 €

6

École française du XIXe siècle

« Passage du pont de Lodi en Italie, par l’armée française. » ; « Bataille d’Aboukir en Egypte »

Deux gravures aquarellées 16 × 24 cm (à vue) (Insolées, mouillures)

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 373)

Two colored engravings, French School, 19th C.

100 - 200 €

Visuel disponible sur artcurial.com

La Campagne d’Égypte

(1798-1799)

À l’ombre

des Pyramides

En 1798, après les victoires de la Campagne d’Italie et l’épisode de Rastadt, le général Bonaparte est devenu un personnage incontournable du paysage politique et militaire français. Il occupe alors le commandement de l’armée d’Angleterre mais perçoit immédiatement les limites du projet d’invasion du territoire britannique en l’absence d’une flotte digne de ce nom. Il ne souhaite pas y perdre son prestige, obtenu après une lutte longue et acharnée. Suggérée par Talleyrand, l’idée d’une conquête de l’Egypte semble être une folie à

la hauteur des ambitions du jeune général. Il est heureux que cette quête soit en accord avec le goût des Français pour l’Orient, avides de découvrir les mystères de cette antique civilisation. Le Directoire abonde en ce sens pour éloigner ce général menaçant. Une expédition militaro-scientifique ambitieuse, fidèle héritière des Lumières, s’organise alors.

Le 19 mai, 200 navires et 35 000 hommes traversent la Méditerranée sans être pris dans les filets de l’amiral Nelson. Ils débarquent le 1er juillet et prennent

facilement Alexandrie. Le 21 de ce même mois, les carrés de l’infanterie française brisent les charges de la cavalerie Mamelouk lors de la légendaire bataille de Gizeh. Le 1er août, la flotte de l’amiral Nelson coule l’intégralité des navires français dans la baie d’Aboukir et emprisonnent les armées françaises sur le territoire oriental.

En 1799 une fuite en avant s’opère vers la Syrie. L’armée s’enlise peu à peu, victime du climat et de la maladie, auquel viennent s’ajouter les insurrec-

tions répétées des populations indigènes. La percée de Gaza et de Jaffa contre les Turcs butte sur Saint-Jean-d’Acre, soutenue par la flotte anglaise. Pourtant, Bonaparte écrase l’armée turque récemment débarquée à Aboukir mais pâti de son isolement. La guerre reprenant en Europe, il décide de rentrer en France le 23 août laissant le soin de son armée au général Kléber.

À son retour, contre toute attente et grâce à une ingénieuse propagande, Bonaparte est accueilli en héros. La légende est en marche, elle ne s’arrêtera pas.

Antoine-Jean GROS, La bataille des Pyramides, vers 1810
- Ch. de Versaille

7

CAMPAGNE D’ÉGYPTE

Bât de dromadaire de la fin du XVIIIe siècle – début du XIXe siècle

À deux bras incurvés et trois arceaux en bois verni, décoré de fer forgé et laiton ciselé et gravé. L’arceau de l’avant avec pommeau recouvert de laiton.

131 × 36 cm.

B.E. (Verni).

Cette selle (appelée bât) fut utilisée par le régiment des dromadaires mis en place par Bonaparte durant la campagne d’Égypte.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 45)

An Egyptian Campaign camel saddle

2 500 - 3 500 €

Jean-Léon GÉRÔME, Le général Bonaparte et son état-major en Egypte, 1863

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CADRE COMMÉMORATIF ACCOMPAGNÉ D’UN BILLET MANUSCRIT

Éperons, pommeau, garnitures de sabres de généraux brisés pendant la bataille des Pyramides et ramassés après la Victoire à Embaled le lendemain, 5 thermidor An VII, au dit lieu par moi, Jean Ours Agostini Brigadier Général Menou 5e Divon ». Il contient des éléments de sabres et d’équipements en bronze doré et ciselé de type austro hongrois de la fin du XVIIIe siècle, début du XIXe siècle : - Deux poignées de sabre, une à tête de lion, l’autre à tête d’aigle

- Trois garnitures d’un fourreau à décor de rinceaux feuillagés.

- Trois garnitures d’un fourreau à décor de rinceaux feuillagés.

- Une paire d’éperons à décor de têtes d’aigle, retenant une petite molette.

- Un pommeau et une bossette à décor de mufle de lion.

B.E.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 46)

A commemorative frame with fragments of an officer’s weapons collected after the Battle of the Pyramids (1798), along with a manuscript 10 000 - 20 000 €

La bataille des Pyramides a lieu le 21 juillet 1798 à Embedeh sur le plateau de Gizeh. Le général Jacques Menou dirige la 5e division au centre du dispositif français. C’est l’attaque des divisions Bon et Menou qui décida la victoire en faveur des Français contre les janissaires.

Louis-François LEJEUNE, Vue générale de la bataille des Pyramides, le 21 juillet 1798, 1806 - Ch. de Versailles

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École française du XIXe siècle

« Kléber en Syrie »

Aquarelle sur trait de plume et encre de Chine

Titrée en bas à droite

25 × 32 cm (à vue)

Provenance :

Vente Fontainebleau, le 25 mars 2018, lot 153

Le général Kléber accompagne Bonaparte en Égypte. Il participe à la prise d’Alexandrie et poursuit le combat en Syrie lors des batailles d’El-Arich et du Mont-Thabor. Le 2 juillet 1798, alors qu’il rentre en France, Bonaparte lui donne les pleins pouvoirs militaires. Malgré ses efforts pour conclure une convention avec les Anglais, celui-ci est forcé à reprendre les combats. Grace à son commandement et à son bon usage de l’artillerie, il mate les Turcs à Héliopolis et reconquiert la HauteEgypte. Il est assassiné par un étudiant kurde le 14 juin 1800.

Kleber in Syria, watercolor and India ink on paper, titled, French School, 19th C. 150 – 250 €

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École française du XIXe siècle

« Bataille de Rivoli, les 25 et 26 nivôse

An 5. » ; « Bataille de Tudela. »

Deux gravures rehaussées, la première d’après Carle Vernet, gravée par Duplessi-Bertaux, terminée par Delignon 29 × 40,5 cm ; 27,5 × 37,5 cm (à vue) (Petites rousseurs)

Two colored engravings, after Carle Vernet, etched by Duplessi-Bertaux, finished by Delignon, French school, 19th C. 250 – 350 €

Jean-Léon GÉRÔME

1824–1904

Bonaparte faisant son entrée dans les rues du Caire

Bronze à patine dorée, avec traces de polychromie, sur socle à patine sombre signé « J. L. GEROME » sur un côté et frappé « SIOT FONDEUR PARIS » sur l’autre.

Numéroté « 836 B » à l’arrière.

H. : 40 cm

L. : 38 cm

P. : 12 cm

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 47)

A patinated gilt bronze, on a dark patinated stand, signed « J. L. GEROME » on one side, and stamped « SIOT FONDEUR PARIS » on the other side

8 000 - 12 000 €

Chantre de l’Orientalisme, le peintre et sculpteur Gérôme effectue neuf voyages en Orient entre 1853 et 1880. Il en tire plusieurs peintures, notamment « Bonaparte devant le sphinx » (1867). Il présente le modèle de notre sculpture au salon de 1897, exemplaire acquis par l’État et conservé de nos jours au musée d’Orsay.

Jean-Antoine GROS, Bonaparte, Premier Consul, 1802 Musée de la Légion d’honneur

12

INVITATION À DINER

DU PREMIER CONSUL AU PALAIS DES TUILERIES

Sur papier fort marqué « Le Préfet du Palais a l’honneur de vous prévenir Citoyen que le Premier Consul vous invite à diner au Palais des Tuileries – à cinq heures et demie précise –ce 14 ventôse An XI » (5 mars 1803).

Encadrée sous verre. 18 × 11 cm

A.B.E. Époque Consulat.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 206)

A dinner invitation at the Tuileries from the First Consul, framed and glazed 800 - 1 200 €

13

PIÈCE DE DEUX FRANCS EN ARGENT

D’ÉPOQUE CONSULAT

Bonaparte, Premier Consul, par Tiolier. An 12 (1803.1804). Paris.

D. : 26 mm

Poids net : 9 g

T.T.B. (Traces sur la tranche).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 150)

A two francs coin in silver from the Consulate Period

300 - 500 €

16

FRANCE

Médaille « à la Fidélité » au profil du Premier Consul Bonaparte, par Andrieu

En bronze doré.

14 FRANCE

Médaille en argent « à la Fidélité » au profil du Premier Consul Bonaparte, par Andrieu

Avers marqué « BONAPARTE PREMIER CONSUL DE LA REPUBLIQUE », revers marqué « A LA FIDELITE ».

H. : 4,4 cm - Poids net : 28 g Ruban tricolore ancien (usure).

Médaille transformée en médaille portative anciennement.

T.T.B.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 74)

A silver medal with the profile of the First Consul Bonaparte

200 - 300 €

15 FRANCE

Médaille « à la Fidélité » de gros module au profil du Premier Consul Bonaparte, par Andrieu

En bronze doré.

Avers marqué « BONAPARTE PREMIER CONSUL DE LA REPUBLIQUE », revers marqué « A LA FIDELITE ». Ruban tricolore ancien (usure).

D. : 51 mm

T.T.B.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 73)

A gilt bronze medal with the profile of the First Consul Bonaparte

300 - 500 €

Avers « BONAPARTE PREMIER CONSUL DE LA REPUBLIQUE ». Revers « A LA FIDÉLITÉ ». Petit ruban tricolore.

D. : 37 mm

T.T.B.

Référence : Aubin MILLIN, Histoire métallique de Napoléon. N°56 (Planche XVII)

« On ignore à quelle occasion cette médaille a été frappée. ».

Deux médailles proches, non portatives dans les collections. Il existe également un modèle italien célébrant le Consulat à vie.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 72)

A gilt bronze medal with the First Consul Bonaparte in profile

200 - 300 €

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CARABINE DE CHASSE OU DE BOTTE DE BOUTET, DIRECTEUR DE LA MANUFACTURE DE VERSAILLES, D’ÉPOQUE CONSULAT –PREMIER EMPIRE

Canon à pans, rayé, à point de mire en argent, patiné de filets d’or et signé « BOUTET DIRECTEUR ARTISTE » « MANUFACTURE A VERSAILLES » (usures). Tonnerre gravé avec restes d’or et poinçonné dont Boutet et Leclerc (canonnier), avec cran de mire

Queue de culasse gravée.

Platine signée « Manufre à Versailles » et chien col de cygne à corps plats gravés de frises et de feuillages. Bassinet à pans à pare étincelles.

Ressort ciselé.

Détente avec vis de sensibilité. Garnitures en acier découpé, gravé de fleurs et de feuillages. Devant de pontet en urne enflammée supportée par deux têtes de boucs.

Retour de plaque de couche gravée d’une chouette et d’une guirlande de fleurs. Crosse à joue sculptée d’une rosace en partie finement quadrillée. Toutes vis guillochées. Entrée de baguette ornée de deux masques d’homme et de feuillages. Baguette en bois à embout en laiton.

Calibre : 16 mm

L. : 92 cm

B.E. (Taches d’oxydation sur le canon).

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 135)

Travail de la Manufacture de Versailles, dirigée par Nicolas-Noël Boutet, spécialisée durant le Consulat et l’Empire dans la production d’armes de luxe.

An hunting or boot flint rifle from the Consulate Period, by Boutet, Imperial Manufactory

12 000 - 18 000 €

Détail du devant de pontet
Détail entrée de baguette

Le Sacre de Napoléon 1er

Le Sacre de Napoléon Ier, célébré le 2 décembre 1804 à Notre-Dame de Paris, constitue un moment décisif dans l’Histoire de France, marquant la fin de la période révolutionnaire et l’avènement d’un nouveau régime. Il est l’aboutissement d’une démarche de restauration du pouvoir central, mais dans des modalités profondément novatrices. Si l’onction par le pape Pie VII, qui bénit l’Empereur, symbolise une continuité avec la tradition monarchique et catholique, le geste de Napoléon se couronnant lui-même est un acte de souveraineté sans précédent. Par cette action, il affirme son pouvoir, son indépendance vis-à-vis du clergé et son rejet des anciennes dynasties

monarchiques.

Le décorum de la cérémonie a été minutieusement organisé par Ségur et Rémusat, et réalisé par Percier et Fontaine pour souligner l’importance de l’événement et l’affirmation du nouveau pouvoir impérial. Pour marquer la rupture avec l’Ancien Régime, ce n’est pas à Reims que le sacre a lieu mais à Paris, dans la cathédrale NotreDame. Choisi pour l’occasion, le majestueux bâtiment gothique est entièrement transformé, dans une splendeur qui mêle symbolisme et majesté. De somptueuses tapisseries et draperies de soie ou de draps brodées d’emblèmes impériaux à l’or tapissent les murs. Des aigles

impériales dorées parcourent les tribunes et les gradins construits pour recevoir le public. De gigantesques candélabres et des guirlandes de fleurs ornent les travées. Avec l’architecture même de Notre-Dame, ses voûtes majestueuses, l’ensemble crée un cadre grandiose accentuant l’importance de l’événement.

La présence des dignitaires, des membres du clergé, des chefs militaires et des membres de la famille impériale contribue à renforcer le côté spectaculaire et symbolique du sacre. Le public, placé sur des gradins, est au théâtre, présent sur invitation car l’instant est solennel. Napoléon lui-même s’entraine

avec le célèbre comédien Talma à une marche et un maintien hiératique. Les vêtements et les symboles utilisés, comme la couronne et le sceptre, repris des sacres précédents et adaptés au nouveau régime, sont des signes de la grandeur et du nouveau statut de Napoléon sacré Empereur.

Ainsi, le sacre de Napoléon ne se limite pas à une cérémonie religieuse, mais devient un acte politique d’une portée symbolique capitale. Il établit la légitimité de l’Empereur sur des bases nouvelles, à la fois populaires, révolutionnaires et dynastiques, tout en affirmant sa souveraineté indépendante de l’Eglise et des anciennes monarchies.

Jacques-Louis DAVID, Le Sacre de Napoléon, 1805-1907 - musée du Louvre

18

SACRE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier

Morceau de lambrequin provenant de la décoration de la cathédrale

Notre-Dame de Paris

En velours pourpre décoré d’un semis de 14 abeilles brodées en fils dorés aux yeux en métal.

100 × 76 cm

Encadré sous verre.

Provenance :

- Collection du comte de Merinville ;

- Puis collection Alfred Pardee, grand collectionneur américain des années 1930 ;

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 143)

A pelmet piece from the decoration of Notre Dame de Paris the day of the Emperor’s coronation

4 000 - 8 000 €

On retrouve ce type de décorations dans les tribunes supérieures de la cathédrale, ainsi que sur un dais positionné au-dessus de la famille impériale.

19

LE SACRE DE NAPOLÉON Ier

Billet d’entrée à Notre-Dame pour les cérémonies du 2 décembre 1804

En papier fort, à pans coupés, aux grandes armes impériales sur une face marqué « NAPOLÉON Ier EMPEREUR DES FRANÇAIS » et, au dos, « Cérémonie du Sacre et Couronnement »,

« Président d’Assemblée de Canton ». 65 × 90 mm

A.B.E Époque Premier Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 208)

An entry ticket for Napoleon’s coronation at Notre Dame

800 - 1 200 €

Les présidents d’assemblée de canton, relais locaux de l’action du nouvel empereur devaient porter l’habit français en velours, soie ou drap, la culotte pareille, laissant les couleurs à la volonté de chacun ainsi que le chapeau français, à trois cornes, qui devait comporter un plumet noir.

Recto
Verso

21

École française du XIXe siècle

« Bataille d’Ohlau près de Breslau » ; « Bataille de Friedland gagnée par les français sur les russes »

Deux gravures rehaussées

16 × 23,5 cm (à vue)

(Un verre manquant, mouillures)

Two colored engravings, French School, 19th C.

30 – 50 €

Visuel disponible sur artcurial.com

22

RÉDUCTION DE LA COLONNE VENDÔME, SECONDE PARTIE DU XIXe SIECLE

En bronze patiné, surmontée de la statue de l’empereur Napoléon Ier à l’antique. Avec détails fidèles sur la base de la colonne.

Sur socle en marbre blanc, orné d’une grille en bronze sur le pourtour.

H. : 55 cm

l. : 20 cm

P. : 20 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(2e vente, lot 60)

A patinated bronze reduction of « La colonne Vendôme », on a white marble stand

1 500 - 2 500 €

20

FRAGMENT DE SOIE DU XIXe SIECLE

De couleur ivoire brodée de canetille et lamé doré, à décor de frises d’épis de blé.

Présenté sous verre sur fond de velours vert dans un cadre doré avec cartouche « Sacre de Napoléon Ier ». 24 × 15,5 cm

B.E.

Il ne s’agit pas d’un fragment de la tunique du Sacre, qui, bien qu’en soie ivoire, comme notre fragment, ne comportait pas de broderie d’épis de blé.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 163)

A silk fragment with a wheat ear decoration, embroidered with canetille and gold lamé, from the 19th C. 400 - 600 €

Élevée en 1810 pour commémorer la victoire d’Austerlitz, et faite avec les canons pris lors de cette bataille, la colonne Vendôme est surmontée d’une statue représentant Napoléon Ier en César sous le Premier Empire. 20 22

23

MAIRIE DE TURIN

« Règlement de la course à cheval pour la St Napoléon »

Grand placard de Botta Prato et Paravia, imprimeurs libraires de la Municipalité de Turin

Fait à Turin au Palais municipal 13 juillet 1809.

77,5 × 40,5 cm

(Insolé, lacune visible)

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 210)

A placard from the mayoralty of Turin, promulgating the rules of the St Napoleon horse-race

200 - 300 €

24

PRÉFECTURE DU GERS

« Appel aux sous-officiers et soldats de la garde impériale »

Le préfet du Gers Treilhard invite les soldats à rejoindre leurs anciens régiments.

Fait à Auch le 26 avril 1815. Placard de l’imprimerie de Veuve Labat.

53 × 42 cm

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 11)

A placard with the Imperial Arms, inviting the soldiers to join back their old regiments

150 - 300 €

25

GRAND SCEAU DE L’EMPIRE

FRANÇAIS, MODELE DES « CENTS JOURS », vers 1815

En cire rouge, dans un cerclage de protection en carton. Avers à « l’Empereur en Majesté », de profil.

Revers aux « Grandes Armes impériales ».

D. : 12 cm

A.B.E. (Usures).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 213)

An Hundred Days large seal of the French Empire

400 - 600 €

La Saint Napoléon, jour de naissance de l’Empereur (15 août), était un jour de réjouissance et de fête dans tous les départements de l’Empire.

24

Au retour de l’île d’Elbe, en 1815, Napoléon commanda un nouveau sceau à Brenet : il se fit représenter assis, mais de profil et non plus prêt à descendre les marches du trône comme sur le premier sceau.

Revers
Avers

26

26

École française du XIXe siècle

Portrait de l’Empereur Napoléon Ier ; « Adieux de Bonaparte à son armée »

Gravure et lithographie d’après

Horace Vernet

9,5 × 7 cm ; 24 × 32,5 cm (à vue)

(Mouillures, petite déchirure sur la lithographie)

Portrait of the Emperor Napoleon I; " Adieux de Bonaparte à son armée "

Two engraving and lithograph, the second one after Horace Vernet French School, 19th C.

150 – 250 €

27

École française du XIXe siècle

Par Charles de LASTEYRIE et Charles MOTTE

« Seul face aux Anglais. » ; « Pont de Lodi »

Deux lithographies

36 × 48 cm ; 43 × 55 cm (à vue) (Rousseurs)

Two lithographs, by Charles de Lasteyrie and Charles Motte, French school, 19th C.

200 – 400 €

28

École française du XIXe siècle

« C’est sa dernière victoire » ; « l’Empereur prenant la place de la sentinelle » ; « Le tombeau de Napoléon »

Trois lithographies

21 × 26 cm ; 15 × 19 cm ; 13 × 19,5 cm (à vue)

(Petits manques pour la deuxième et mouillures pour la dernière)

Three lithographs, French School, 19th C. 80 – 120 €

29

ENSEMBLE DE RELIQUES DE LA BATAILLE DE WATERLOO (1815) ET DE L’OCCUPATION DE PARIS PAR LES TROUPES ÉTRANGÈRES

Comprenant :

- Deux morceaux de pierre sculptée provenant de l’Arc de Triomphe du Carrousel. Inscriptions à la plume

« A piece of Bonaparte triumphal Arch 1815 »

- Deux boutons qui auraient été trouvés sur le champ de bataille de Waterloo. L’un à l’aigle impérial ; l’autre portant le n°79.

- Balle provenant de Waterloo (dorée ultérieurement).

Au revers, note manuscrite datée du 1er aout 1834 en anglais de Monsieur Richard Smith certifiant solennellement que les deux morceaux de marbre proviennent de l’Arc de triomphe du Carrousel où des soldats prussiens donnaient des coups de sabre et récupéraient ces morceaux de marbre comme des reliques. Les boutons et la balle proviennent de Waterloo où l’auteur de l’attestation les a ramassés.

« Ces souvenirs sont transmis à Miss Mary Lowe par son ami sincère. » L’ensemble encadré sous verre.

Dim. (avec cadre) : 15,5 × 22,5 cm

B.E.

Le Dr Richard Smith (1772-1843) fut chirurgien au Bristol Infirmary de 1796 jusqu’à sa mort. Il est connu, entre autres, pour son anatomie des criminels exécutés.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 215)

A framed set of souvenirs of Waterloo and the Occupation of Paris

1 000 - 1 500 €

Sir Arthur Wellesley, 1er duc de Wellington
Dos avec note manuscrite du Dr. Richard Smith

30 MOTIF DE HAMPE À L’AIGLE COURONNÉ, TRAVAIL POPULAIRE DU DÉBUT DU XIXe SIECLE

En laiton découpé, monté à vis. H. : 16 cm

A.B.E.

Cette Aigle proviendrait d’un fanion Ier Empire et était référencée dans les archives du Musée napoléonien de Monaco par une attestation datée de 1912 provenant de Madame Henri Bodinus née Hoffschmidt, précisant que cette Aigle avait été ramassée sur le champ de bataille de Waterloo en 1815 : « Cet Aigle a été ramassé sur le champ de Bataille de Waterloo. Il est resté comme souvenir dans ma famille depuis cette époque. Monaco 26 janvier 1912. C. Bodinus née d’Hoffschmidt. »

Biographie :

On retrouve trace de Madame Camille Bodinus, née d’Hoffschmidt, grande cousine de l’ermite belge du même nom. Elle réside à la fin du siècle à Bruxelles.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 169)

A crowned eagle shaft in brass, screw mounted

400 - 600 € 32

SOUVENIR DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier, DE LORD WELLINGTON ET DE SON AIDE DE CAMP PERCY

Reliquaire trilobé présentant trois mèches de cheveux.

LISEUSE QUI PROVIENDRAIT DU CABINET DE L’EMPEREUR

Plats recouverts de maroquin vert décoré au fer, à l’or de l’aigle et de quatre « N » couronnés, bordés d’une frise en suite. Dos à la couronne avec ses quatre lacets en toile écrue. 19,5 × 13 cm

A.B.E. d’usage. Surdécorée à la fin du XIXe siècle.

Provenance : - Comtesse de La Bedoyère D’après les inventaires du musée napoléonien de Monaco, cette reliure provenait des cabinets de lecture de l’Empereur Napoléon Ier

Biographie : Georgine de Chastellux se marie en 1813 avec le Comte Charles Huchet de la Bédoyère, colonel du 112e de ligne. Grâce aux amitiés de la famille Chastellux avec le roi Louis XVIII, La Bédoyère sera nommé Maréchal de Camp sous la Restauration mais il se ralliera à l’Empereur durant les Cent-Jours. Condamné à mort, il sera fusillé en plaine de Grenelle, devenant ainsi, avec Ney, un martyr de la « Terreur blanche ».

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 201)

A book-cover from the Emperor’s study

1 000 - 2 000 €

Sur fond de papier façon moire blanche. Présentées sous verre, cerclé d’argent, marqué en relief « Napoléon, Wellington, Col. Henry Percy – Waterloo ». D. : 8,5 cm

A.B.E. Travail du XIXe siècle.

Ce beau reliquaire regroupe trois personnages centraux de la bataille de Waterloo : les deux adversaires du champ de bataille, Napoléon et Wellington, ainsi que le lieutenant-colonel Henry Percy (1785-1825), l’aide de camp de ce dernier. Percy major au 14e régiment de dragons, fut chargé par Wellington d’apporter la nouvelle de la victoire et de donner au Prince régent les aigles capturées dans les combats.

Provenance : Vente Fontainebleau, du 25 mars 2018, lot 340

A reliquary with three strands of hair 1 000 - 1 500 €

33

TABATIÈRE RECTANGULAIRE D’ÉPOQUE RESTAURATION

En argent, à bords arrondis. Intérieur doré.

Poinçon de titre 800 Paris (1819-1838)

H., : 1,5 cm – l. : 7 cm – P. : 4 cm

Poids : 78 g

A.B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 252)

A rectangular snuffbox in silver, from the Restoration Period

150 - 250 €

34

[RELIGION]

« La journée du chrétien sanctifiée par la prière et la méditation »

Livre de prières de 297 pages. Chez Dehansy Libraire.

Reliure en maroquin vert décoré à l’or décorés de frises de fleurs et d’entrelacs et frappé sur les plats

« M.TE FELICITE SERURIER »

13 × 7 cm.

A.B.E. (Usures) Début du XIXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 331)

A prayer book

100 - 150 €

Visuel disponible sur artcurial.com

35

BELLE

TABATIÈRE OVALE À LA GLOIRE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier , D’ÉPOQUE PREMIER EMPIRE

En ronce de noyer, incrustations d’or, à flancs arrondis.

Couvercle et fonds bordé de frises à « dents de loup », ornés de médaillons incrustés décorés de motifs en or découpé et gravé, sur le couvercle, de l’Empereur Napoléon Ier à cheval dans une couronne de lauriers, sur le fond d’une Légion d’honneur du 3e type dans une couronne de feuilles de lauriers.

H. : 3 cm – l. : 13 cm – P. : 8 cm

Poids brut : 154,3 g

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 187).

Cette tabatière était présentée dans les collections du Musée napoléonien de Monaco comme ayant appartenu à Maximilien empereur du Mexique (1832-1867).

A beautiful oval snuffbox made to the glory of the Emperor Napoleon I 2 000 - 3 000 €

Maximilien futur empereur du Mexique

BELLE TABATIÈRE OVALE DU XIXe SIECLE

En corne brune à monture en or, ornée sur le couvercle d’un chiffre « ME » ou « NE » sous couronne de prince du Saint Empire germanique, en or incrusté et gravé. Poinçon de titre autrichien.

H. : 5,5 cm – l. : 8 cm – P. : 5,4 cm

Poids brut : 107 g

La tabatière contient un billet : « Donné à Napoléon Ier à Metternich à Dresde et par lui au Prince Esterhazy, qui l’a donnée à Sir Ch. Wyke, lequel l’a légué à la propriétaire actuelle la Princesse Paley. »

B.E.

Olga Valerianovna Karnovitch (1865-1929), seconde épouse du Grand-Duc Paul Alexandrovitch de Russie, titrée Princesse Paley. Après la révolution d’octobre, elle fuit la Russie, pour s’installer en France, où elle meurt, à Neuilly-sur-Seine.

A beautiful Nineteenth Century oval snuffbox

1 500 - 3 000 €

Klemens Wenzel von Metternich

37

École française du XIXe siècle

Par Aaron MARTINET et Louis GABRIEL

« La bataille d’Aboukir le deux aout 1799. »

Gravure rehaussée à l’aquarelle, à l’huile et à la gouache

44 × 59 cm (à vue)

An engraving enhanced with watercolour, oil and gouache, by Aaron Martinet and Louis Gabriel, French School, 19th C.

400 – 600 €

38

École française de la fin du XIXe siècle (BEAUGARD)

Tambour d’infanterie et Lancier rouge de la garde impériale (Premier Empire)

Paires de dessins à l’encre et à l’aquarelle

Signées ’Beaugard’ en bas à droite 32 × 18 cm

Provenance :

Vente Fontainebleau, le 25 mars 2018, lot 127

Infantry drummer and imperial guard soldier, watercolor and India ink on paper, signed, by Beaugard

500 – 600 €

École

française

du XIXe siècle

D’après François-Joseph BOSIO

Buste de l’Empereur Napoléon Ier en uniforme, portant les ordres de la Légion d’honneur et de la Couronne de fer

Bronze à patine sombre, sur piédouche

H. : 66 cm – L. : 55 cm

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 59)

A bust of Emperor Napoleon I in uniform, wearing the orders of the Legion of Honour and the Iron Crown, patinated bronze, after François-Joseph Bosio 6 000 - 8 000 €

Notre buste est particulièrement intéressant car il s’agit d’une déclinaison du buste à l’antique de l’Empereur Napoléon Ier, réalisé par le sculpteur vers 1810. La physionomie de Napoléon n’est plus celle du général Bonaparte, mais plutôt celle du dirigeant d’un Empire de plus de 130 départements.

THERMOMÈTRE DE BUREAU DU XIXe SIÈCLE

À mercure, en acajou à garnitures en bronze ciselé et doré, surmonté d’un profil d’Athéna. Socle gravé « L’Ing. Chevalier. Opticien du Roi. Vis à vis le marché aux Fleurs à Paris ».

H. : 31 cm B.E.

Biographie :

L’ingénieur Chevallier (1778-1848) reprend l’atelier de François Trochon, son grand-père, à côté du Palais de Justice dans l’Ile de la Cité. Célèbre fabricant et fournisseur d’instruments de mesure.

D’après les inventaires du musée napoléonien du palais princier de Monaco, lors de l’achat de ce thermomètre en 1927, il proviendrait du bureau de Napoléon durant son séjour à Schönbrunn. Il a été acheté alors à Madame la comtesse Schlick, qui le tenait de famille.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 236).

A desk mercury thermometer in mahogany wood and gilt bronze,from the 19th C. 1 500 - 2 500 €

L’Empereur dans le château de Schönbrunn lors du Traité de paix conclu le 14 octobre 1809

La Légion d’Honneur sous le Premier Empire

41 FRANCE ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR,

institué en 1802

Grande plaque de manteau de grand aigle

Étoile rayonnante à cinq branches doubles, brodée en lamé, paillettes et fils d’argent.

Centre à l’Aigle impériale couronnée sur foudre et légende « HONNEUR ET PATRIE. » sur fond amati, en argent, en une seule partie.

Avec sa doublure en papier.

D. : 14 cm

T.T.B. Époque Premier Empire pour l’étoile. Centre postérieur, probablement d’époque Monarchie de Juillet.

Pièce en rapport : - Plaque de Grand Aigle du Musée Napoléon Ier de Fontainebleau (Inv N143). Reproduite dans Les Ordres de chevalerie de Jean Pierre Collignon, p.198

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 61)

Order of the Legion of Honour with a great eagle coat plaque 10 000 - 15 000 €

Le 30 janvier 1805 fut instauré la « grande décoration » de l’ordre de la Légion d’honneur, très vite renommée « grand aigle ». En plus de la plaque d’habit, les titulaires portèrent, en grande tenue, une plaque de manteau brodée, d’un diamètre plus important que celle d’habit.

Détail du dos

Ordres de Chevalerie du Général Subervie Grand Chancelier de la Légion d’Honneur

Portrait du général

Jacques Gervais Subervie

Jacques Gervais SUBERVIE (1776-1856)

Il entra au service de l’armée le 23 juillet 1793, et fit avec distinction toutes les campagnes qui amenèrent les traitées de Campo-Formio, de Lunéville et de Tilsitt.

En 1797, il devint aide de camp de Lannes et fit avec lui la Campagne d’Égypte.

Chef d’escadron en 1803, il fut promu colonel de chasseurs après sa brillante conduite à Ulm et Austerlitz.

Le 27 mai 1807, il fut nommé officier de la Légion d’honneur.

Après avoir fait la campagne de Prusse, il fut transféré en Espagne en 1808. Colonel du 10e régiment de chasseurs à cheval, il fit à la tête de ce régiment les campagnes de 1808, 1809, 1810 et 1811 en Espagne.

Nommé général de brigade, il fit la campagne de 1812 en Russie. Le 4 juillet, il chargea la division du général Korf et la rejeta sur la Desna, après lui avoir fait subir une perte de 200 prisonniers. Il fut blessé à la Moskova.

42

FRANCE

ORDRE DE

LA LÉGION D’HONNEUR

ORDRE DE LA COURONNE DE FER

Barette ayant appartenu au général

Jacques Gervais Subervie, grand chancelier de la Légion d’honneur, vers 1813

En or amati à encadrement de filets d’émail bleu, elle présente deux miniatures :

- un aigle du 4e type, en or et émail, avers du centre au profil rayonnant de l’Empereur et légende « NAPOLÉON EMP DES FRANC »

- un insigne de chevalier de la Couronne de fer, en argent ciselé et émaillé (petits éclats) à pointes de couronnes boulées, médaillon au profil de l’Empereur en or.

Montées sur un ruban tissé aux couleurs des deux ordres, avec nœud à bouffette.

L’ensemble présenté encadré sous verre (fêle, non décadré) avec inscription manuscrite au revers « Ruban aux ordres de la Légion d’honneur et de la Couronne de Fer, porté par le général Baron Subervie Grand chancelier de la Légion d’honneur en 1848 (le général Subervie commandait la 5e division de cavalerie à Waterloo).»

12 × 12 cm

T.T.B. Époque Premier Empire, vers 1813.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 62)

A pin with the order of the Legion of Honour and the order of the Iron Crown, composed of two miniatures in gold and blue enameled frame

3 000 - 4 000 €

En 1814, il combattit à Montereau, Champaubert, Brienne, et fut blessé au cours de la défense de Paris. Il devint général de division.

En 1815, durant les Cent-Jours, il commanda à l’armée du Nord une division de cavalerie légère, et combattit à Ligny et à Waterloo le 16 juin et 18 juin. Il fut mis en disponibilité dès le retour des Bourbons et mis à la retraite en 1825. Élu député en 1834, il fut constamment réélu jusqu’en 1848, sauf entre 1839 et 1842, et fit partie de l’opposition libérale.

Après la révolution de février 1848, il devint ministre de la guerre du gouvernement provisoire, mais démissionna le 19 mars, date à laquelle il fut nommé grand chancelier de la Légion d’honneur.

Après le coup d’État du 2 décembre, Subervie se retira de la vie publique et mourut en 1856. Subervie avait été nommé chevalier de la Couronne de fer le 28 décembre 1813.

Jean-Baptiste DEBRET, Première distribution des décorations de la Légion d’honneur dans l’église des Invalides, le 14 juillet 1804, 1812 - Ch. de Versailles

44

FRANCE

ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR, institué en 1802

Étoile de chevalier du 1er type du Premier Empire

En argent et émail.

39 × 37 mm

Dans l’état (sans feuillages ni centre).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 13)

A decoration of the order of the Legion of Honour in silver and enamel

50 - 80 €

43

FRANCE

ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR, institué en 1802

Barrette de ruban d’époque

Premier Empire

En bronze doré et ciselé, marqué « 1804 » sur fond amati. Revers à deux anneaux de port.

40 × 15 mm

B.E.

On joint une étoile de chevalier d’époque Présidence sur laquelle était présentée la barrette.

Ce type de barrette est caractéristique des premières remises de l’ordre.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 57)

A decoration of the order of the Legion of Honour in gilt and chiseled brass

300 - 500 €

45

FRANCE

ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR, institué en 1802

Étoile d’officier du 3ème type du Premier Empire

Or et émail (infimes éclats), à cinq branches doubles non pommetées.

Anneau cannelé. Ruban à bouffette. Poinçon tête de coq (1809-1819).

H : 6 cm

T.T.B. Époque Premier Empire, vers 1813

Présentée encadrée sous verre sur fond de velours noir avec marquage à l’or

« REMISE A DRESDE LE 10 AOUT 1813 PAR L’EMPEREUR AU CAPITAINE REVEU DU 5ME DE LA GARDE ».

19 × 15 cm

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 59)

A decoration of the order of the Legion of Honour in gold and enamel

2 000 - 3 000 €

Le 10 août 1813, Napoléon, anticipant la reprise prochaine des hostilités durant la Campagne d’Allemagne, fait célébrer son anniversaire par avance à Dresde. Le roi et les princes de Saxe assistent à une parade rassemblant quarante mille hommes.

L’officier évoqué est possiblement le général Pierre Louis Philippe Reveu ou Reveux (1790-1869), entré à Saint Cyr en 1808, lieutenant du 3e régiment de voltigeurs de la Garde, il est fait chevalier le 6 avril 1813. Il est capitaine au 2e Voltigeurs de la Garde pendant les Cent-Jours. Aide de camp du général Cambronne en 1822. Il finira sa carrière comme général de division.

Souvenir du Chef de Bataillon Durr

46 FRANCE

ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR, institué en 1802

Étoile de chevalier du 3e type du Premier Empire

En argent, centres en or et émail (petits éclats).

Fragment de ruban. Encadré sous verre. 29 × 26 cm

Présentée sur fond de soie ivoire décorée d’un saule (mouillure)

ombrageant un piédestal marqué : « F DURR Unvergefslich. Chef de bataillon au 114e de ligne. Mort pour sa patrie le 30 décembre 1810. »

A.B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 58)

A decoration of the order of the Legion of Honour in silver, with centers in gold and enamel

1 500 - 2 500 €

Le chef de bataillon DURR est probablement mort lors de la prise de Tortosa, qui a lieu fin décembre 1810 et à laquelle participe le 114ème régiment d’infanterie de ligne. Un lieutenant, nommé DUIR dans le Martinien, est référencé tué le 31 décembre 1810 à Tortosa.

Les Ordres de Chevalerie Napoléoniens

47

BARRETTE PRÉSENTANT CINQ DES ORDRES CRÉÉS SOUS LE PREMIER EMPIRE, DANS L’EMPIRE ET DANS LES ROYAUMES NAPOLÉONIDES

En or à bas titre ornée de cinq médaillons ovales, à fond amati et orné des insignes rapportés de chaque ordre :

- un insigne de la Légion d’honneur du 3e type.

- un insigne de l’ordre de la Couronne de fer, à pointes pommetées et légende italienne émaillé bleu foncé.

- un insigne de l’ordre de la Réunion.

- un insigne de l’ordre de la Couronne de Westphalie.

- un insigne de l’ordre des Deux Siciles. Chacun des médaillons possède un ruban aux couleurs de son ordre.

Poids : 16g H. : 2 cm – l. : 8 cm

T.T.B. (Infimes éclats)

Deuxième partie du XIXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 22)

A gold pin presenting five orders created during the First Empire

1 500 - 2 500 €

François Baron GÉRARD, Portrait de Joachim Murat, vers 1810

48

FRANCE

ORDRE DE LA RÉUNION, institué en 1811 Étoile de chevalier, d’époque Premier Empire modifiée sous la Restauration

En or et émail (Petit éclats au revers de la légende). Centres remplacés par un avers et un revers de centre de Légion d’honneur d’époque Restauration. Fragment de ruban à bouffette d’époque. Anneau déformé.

Poinçon tête de coq sur la croix de couronne (1809-1819)

H. : 6 cm - Poids brut : 17,7 g T.T.B.

Les modifications de l’insigne sont les suivantes, en plus du changement des centres, les Aigles de la Couronne ont été transformées en fleurs de lys, le bandeau de la couronne (marqué théoriquement « NAPOLÉON FONDATEUR ») a été réémaillé en bleu ciel.

Bibliographie : Ronald PAWLY, « 1814 : les dernières grâces de Napoléon et la conversion des distinctions impériales en ordres royaux », in Bulletin de la société des amis du musée national de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie, S3, 2023, reproduit p.63

L’ordre de la Réunion fondé en 1811 par l’Empereur Napoléon Ier fut supprimé par Louis XVIII le 2 août 1815, après avoir été maintenu durant la 1ère Restauration.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 65)

A decoration of the order of the Reunion, in gold and enamel

1 500 - 2 000 €

Charles Lock EASTLAKE Portrait de Napoléon à bord du Bellerophon, 1816. Rare représentation de l’Empereur portant les décorations des trois ordres dont il est le grand maître : Légion d’honneur, ordre de la Réunion et ordre de Couronne de fer

49

FRANCE

ORDRE DE LA RÉUNION, institué en 1811

Plaque de grand-croix au modèle du 1er type

Argentée avec motif au trône rapporté. Doublé de maroquin vert en forme dans le goût de Biennais.

Présentée sous verre, sur fond de velours, cerclé de laiton.

Cadre en bois.

96 × 100 mm

T.T.B. Fabrication de la fin du XIXe siècle, début du XXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 68)

A decoration of the order of the Reunion, presented in a frame

800 - 1 200 €

50

ROYAUME DE HOLLANDE

ORDRE ROYAL DE L’UNION, institué en 1807

Plaque de grand-croix

En argent. Etoile rayonnante à sept branches principales.

Centre à bordure perlée en deux parties au Lion hollandais sortant des flots et légende « DOE WEL EN ZIE NIET OM » sur fond amati. Attache et petits anneaux pour coudre la plaque, au revers.

D. : 87 mm - Poids brut : 91 g

T.T.B. Fabrication postérieure, du milieu du XIXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 34)

A High Cross of the royal order of the Union

3 000 - 4 000

51

ROYAUME DE HOLLANDE

ORDRE ROYAL DE L’UNION, institué en 1807

Plaque d’habit de dignitaire

Étoile rayonnante à huit branches principales en lamé et canetille d’argent (petits manques d’usage à trois branches). Centre en argent, en deux parties, au Lion hollandais sortant des flots. Légende « DOE WEL EN ZIE NIET OM » sur fond amati. Doublure en peau blanche avec restes d’étiquette manuscrite « Plaque de l’Union de Hollande Louis Napoléon ».

D. : 10 cm - Poids net : 27 g

T.T.B. (Petites usures aux pointes). Fabrication de la première partie du XIXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 35)

A dignitary’s dress plaque of the royal order of the Union

4 000 - 6 000 €

Détail du dos

Charles Howard HODGES, Portrait de Louis Napoléon Bonaparte, roi de Hollande, portant la plaque et le cordon de l’ordre de l’Union, 1809

Les Ordres de Chevalerie Napoléoniens

52

ROYAUME DE NAPLES

MÉDAILLE D’HONNEUR

DES MILICES PROVINCIALES, instituée en 1809

Médaille de 2e classe

En argent, au profil du Roi Murat. Ruban en soie moirée bleu ciel (petits manques)

D. : 37 mm - Poids net : 25 g

T.T.B.

Époque Premier Empire (1809-1815)

Cette médaille fut instituée le 26 mars 1809 lors de la remise des drapeaux aux quatorze milices provinciales chargées de lutter contre le brigandage dans le Royaume. Elle récompensait les mérites des hommes ayant participé à l’organisation des milices.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 27)

A Napolitan kingdom military medal of honour in silver

1 000 - 1 500 €

53

ROYAUME DE WESTPHALIE ORDRE DE LA COURONNE DE WESTPHALIE, créé en 1809

Plaque d’habit au modèle des dignitaires du Premier Empire

Étoile rayonnante à six branches principales en lamé, paillettes et canetille d’argent. Centre en argent estampé à l’Aigle impérial français surmontant le lion de Cassel, le cheval de Westphalie, l’Aigle de Magdebourg et le lion de Brunswick. L’ensemble entouré d’un ourobo-ros.

Légende en argent sur fond d’émail bleu foncé : « CHARAKTER UND AUFRICHTIGKEIT »

D. : 8 cm

T.T.B. Fabrication de la deuxième partie du XIXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 49)

A costume plaque of the order of the Crown of Westphalia with its center in silver

3 000 - 5 000 €

54

ROYAUME DE NAPLES MÉDAILLE MILITAIRE

D’HONNEUR DU MÉRITE

Médaille d’honneur de 3e classe

En bronze patiné, au profil du Roi Murat.

Revers marqué « ONORE AL MERITO » Ruban non au modèle.

H. : 3,6 cm

SUP. Refrappe du XIXe siècle.

Nota bene : Bien que non au modèle, il est à constater que les médailles de la collection BROUWET possèdent un ruban au même modèle que le nôtre.

Bibliographie : Guy Deploige, Les distinctions honorifiques de la collection BROUWET au Musée royal de l’Armée à Bruxelles, p.320 et s.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 26)

A Napolitan kingdom military medal of honour in patinated bronze

300 - 400 €

Médaille destinée à récompenser la valeur des troupes napolitaines durant les campagnes de l’Empire et contre les Autrichiens en 1815.

Le prince Louis II de Monaco entouré d’une partie de sa collection

Collections de clés de Chambellan du Premier Empire et du XIXe siècle

EMPIRE FRANÇAIS

Clé de chambellan de l’Empereur Napoléon Ier, par Martin Guillaume Biennais

Anneau ciselé de feuilles de chêne et de feuilles de laurier, à centre à jours, orné de l’aigle impériale sous couronne (manque la croix) reposant sur un écu au chiffre « N ». Tige ronde, ornée à la moitié d’un chapelet de feuilles d’eau sur olive gravée de deux abeilles. Bouterolle poin-çonnée et boule ronde. Fixée sur un nœud en moire verte à galon en passementerie doré.

Poinçon de titre Coq 1 Paris 950. Poinçon de grosse garantie Paris. Poinçon d’orfèvre Biennais. Crochet coupé.

L. : 17,5 cm - Poids net : 130 g

B.E. Époque Premier Empire (1805-1809).

Bibliographie :

Élodie LEFORT, « Les clés de chambellan », in Napoléon.org.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 119)

An Emperor Napoleon’s I chamberlain’s key 30 000 - 40 000 €

« Figures parmi les plus marquantes de la cour impériale, ils portent tous un habit en velours écarlate et aux borderies d’argent, acheté à leurs frais. En revanche, ils reçoivent, au moment de leur nomination, l’insigne de leur fonction : une clef en vermeil ou en bronze doré. Véritable présent de la part de Napoléon, les clefs sont payées sur sa propre cassette. Grâce à l’agrafe qui se trouve à l’arrière de la clef, les chambellans la portent accrochée à la poche droite de leur habit. » Napoléon, dans une lettre écrite le 26 mars 1812, précise au général Duroc, que « tous [ses] chambellans qui seraient officiers d’ordonnance ou qui auraient à l’armée des grades inférieurs au grade de général ne pourront porter la clef de chambellan qu’avec l’habit de chambellan ou l’habit bourgeois, mais non avec l’habit militaire. »

Pierre-Paul PRUD’HON, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, en habit de grand Chambellan de la Maison de l’Empereur, 1807 - musée Carnavalet

Collections

56

ROYAUME D’ITALIE

Clé de chambellan de Napoléon, roi d’Italie

Anneau en bronze doré, en plusieurs parties montées à vis, ciselé de feuilles de chêne et de feuilles de laurier, orné au centre de l’aigle sous couronne portant sur la panse la couronne des Lombards et reposant sur un écu au chiffre « N ».

Tige ronde ornée à la moitié d’un chapelet de feuilles et de perles sur base en olive. Bouterolle et boule unies.

Fixée sur un nœud en moire verte à galon en passementerie doré.

Crochet coupé.

L. : 19 cm

B.E. Époque Premier Empire (1805-1814).

Il est à noter que le vice-roi, Eugène de Beauharnais, possédait lui aussi des chambellans qui portaient des clés à son chiffre.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 120)

A key of Napoleon Italian King’s chamberlain

15 000 - 30 000 €

Luigi CANONICA, Projet de trône pour le couronnement de Napoléon dans la cathédrale de Milan, 1805Coll. Achille Bertarelli
© Tallone Ermanno
Villa «Bonaparte» à Milan

Collections

57

ROYAUME D’ESPAGNE

Clé de chambellan de Joseph Napoléon, frère de l’Empereur, roi d’Espagne

En vermeil. Anneau ciselé en couronne de feuilles de laurier, sous couronne royale à arches perlées, à centre ajouré décoré du chiffre JN entouré du lion et de la tour sur base en feuilles d’eau.

Tige ronde annelée, à boule unie. Paneton à jour.

Avec son nœud en moire écarlate à galon en passementerie doré.

L. : 13 cm

B.E. Époque Premier Empire (1808-1813).

Dans un écrin ancien mais postérieur en bois recouvert de velours pourpre avec étiquette ancienne :

« Ceremonial Key presented to Jérome Napoléon (sic) of Spain silver gilt with the arms of Castiglione and the initial « J.N »

Œuvre en rapport : Une clé identique est conservée au Metropolitan Museum of Art. Ce modèle de clé est particulièrement rare au vu de la courte durée du royaume napoléonien d’Espagne.

Exposition :

Exposée en 1965 dans la salle d’honneur de l’Hôtel national des Invalides dans le cadre d’une exposition de l’association pour l’encouragement des études napoléoniennes.

Biographie :

Joseph Bonaparte (Corte 1768-Florence 1844). Premier prince du sang à la proclamation de l’Empire, il reçut la dignité de Grand Électeur (en 1804), fut roi de Naples (1806-1808) puis roi d’Espagne (1808-1813). À partir de 1815, il vécut 25 ans aux États-Unis ou en Angleterre.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 121)

A key of King Joseph Napoleon’s chamberlain

6 000 - 8 000 €

François Baron GÉRARD, Joseph Bonaparte, roi d’Espagne, vers 1810 - Musée national du château de Fontainebleau

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ROYAUME DE HOLLANDE

Clé de chambellan de Louis Napoléon, frère de l’Empereur, roi de Hollande

En vermeil.

Anneau ciselé de feuilles de chêne et de feuilles de laurier, orné, dans un blason, au lion de Hollande sur ancre de marine, surmonté d’une couronne avec écu au « L ».

Tige ronde, ornée à la moitié d’une couronne de feuillages et d’un chapelet perlé. Bouterolle et boule unies. Revers à crochet et anneau. Fixée sur son nœud en moire de couleur bleue, à galon en passementerie d'argent doré agrémenté de deux glands à pampilles en passementerie d'argent doré.

Poinçons de gros ouvrage à la Couronne (1807-1810), au « a » (correspondant aux années « 1807-1809 »), poinçon de garantie au Héron de la Haye.

Poids net : 88 g - L. : 16,7 cm

B.E. Époque Premier Empire (1807-1810).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 122)

Biographie :

Louis Bonaparte (1778-1846). Connétable d’Empire, il fut marié malgré lui (1802) avec Hortense de Beauharnais, fille de Joséphine. Placé par son frère sur le trône de Hollande (1806), il fut sans cesse en conflit avec Napoléon, qui l’obligea à abdiquer en 1810. Il est le père de Louis Napoléon (1808-1873), futur Napoléon III (1852-1870).

Œuvres en rapport :

Quelques rares exemplaires connus, pour la majeure partie de fabrication française. Notamment celle du baron Senegra, fabriquée vers 1807-1809 par Biennais.

A key of King Louis Napoleon’s chamberlain

12 000 - 15 000 €

François Baron GÉRARD, Louis Napoléon Bonaparte, roi de Hollande

59

GRAND DUCHÉ DU HESSE

Clé de chambellan du Grand-duc

Louis Ier du Hesse

En bronze doré, mat et brillant.

Anneau orné de feuilles de laurier et de feuilles de chêne, du lion du Hesse sous couronne avec écusson au chiffre « L ». Tige ronde à chapelet de petites perles, puis couronne de feuillage. Embase rectangulaire montée en deux parties à décor de losanges sur fond strié, panneton ajouré d’un motif quadrilobé et bouterolle gravée de feuillages, mobiles.

Avec sur son nœud en moire mauve, galonnée de passementerie d’argent agrémenté de ses deux glands à pampilles en passementerie d’argent.

18 × 6,8 cm

Manque un anneau sur la tige

B.E. Premier tiers du XIXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 127)

Biographie :

Louis × de Hesse-Darmstadt puis Louis Ier de Hesse (1753-1830) fut landgrave de Hesse-Darmstadt de 1790 à 1806 avant de devenir le premier grand-duc de Hesse et du Rhin en 1806 jusqu’à sa mort en 1830.

A key of the Great-duke Louis of Hesse’s chamberlain, in gilt bronze

4 000 - 6 000 €

Louis BLANC, Louis Ier, grand-duc de Hesse, 1846

Collections de clés de Chambellan du Premier Empire et du XIXe siècle

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ROYAUME D’ESPAGNE

Clé de chambellan du Royaume d’Espagne

En bronze doré. Anneau ciselé de feuillages retenant sur le dessus une couronne royale, à centre ajouré à décor d’une fleur de lys reposant sur un écu gravé « CL » et « ML », entouré d’un lion et d’une tour.

Tige ciselée de feuillages, cannelée, puis unie se terminant à boule.

Panneton en deux parties gravées de frises grecques.

L. : 16 cm

B.E. (Manque la croix de couronne).

Début du XIXe siècle.

Les initiales CL et ML pourraient correspondre au chiffre du Roi

Charles IV et de la reine Marie-Louise, ayant régné de 1788 à 1808.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 124)

A chamberlain’s key of the Kingdom of Spain, in gilt bronze

2 500 - 3 500 €

61

ROYAUME DE BAVIÈRE

Clé de chambellan du Royaume de Bavière

En vermeil, anneau ciselé de feuillages, à jours, orné au centre des grandes armes bavaroises. Tige ronde poinçonnée de l’orfèvre munichois Carl WEISHAUPT. Extrémité à cote de melon.

Paneton plein ciselé.

Longueur : 16,8 cm

Poids net : 36,6 g

B.E. Milieu du XIXe siècle (Petite réparation).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 126)

A chamberlain’s key of the Kingdom of Bavaria, in vermeil

1 000 - 1 500 €

ROYAUME DE NAPLES

Clé de chambellan de Joachim Napoléon, beau-frère de l’Empereur, roi de Naples

En bronze doré.

Anneau ciselé de feuillages, orné au centre, à jours, du chiffre « J.M » sous couronne. Tige ronde ciselée de feuillages et perles. Bouterolle et boule ronde. Panneton ajouré de quatre cercles disposés en losange.

L. : 14,3 cm

B.E. Époque Premier Empire (1808-1815).

Biographie : Joachim MURAT (1767-1815)

Officier (1792) et aide de camp de Bonaparte en Italie (1796), il participe ensuite au 18-Brumaire et épouse

Caroline Bonaparte (janvier 1800).

Membre du Corps législatif (1803), gouverneur de Paris (1804), maréchal (1804), grand amiral et prince d’Empire (1805), grand-duc de Berg et de Clèves (mars 1806-juillet 1808), il participe à la campagne d’Allemagne de 1806-1807 (capitulation de Lübeck, Eylau, prise de Königsberg). Commandant en chef l’armée d’Espagne, il réprime durement l’insurrection de Madrid (2 mai 1808).

Devenu roi de Naples (juillet) sous le nom de Joachim Napoléon, il s’empare de Capri et réalise dans son royaume d’importantes réformes : allégements fiscaux, abolition de la féodalité. Il participe à la campagne de Russie, où il se distingue à la Moskova. Mis à la tête de l’armée après le départ de Napoléon (décembre 1812), il abandonne son poste au prince Eugène (janvier 1813) pour rentrer à Naples. Après avoir combattu à Dresde et à Leipzig, il signe avec Vienne et Londres un traité lui garantissant ses États (11 janvier 1814). Il tente de se rallier à Napoléon aux Cent-Jours et, après Waterloo, se réfugie en Corse, d’où il essaie de reconquérir son royaume. Capturé en Calabre, il est fusillé (13 octobre).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 123)

A key of King Joachim Napoleon’s chamberlain, in gilt bronze

3 000 - 5 000 €

François Baron GÉRARD, Caroline, reine de Naples, et ses enfants, 1809-1910 - musée national du château de Fontainebleau

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PAIRE DE VITRINES MURALES PROVENANT DU MUSÉE NAPOLÉONIEN DU PALAIS PRINCIER DE MONACO

Première partie du XIXe siècle

Plaquées d’acajou, ouvrantes par deux portes en façade et décorées d’incrustations de bois clair et de noyer à décor de guirlandes et de médaillons.

L’une décorée de l’Aigle impériale et de deux profils de divinités.

L’autre décorée d’un trophée d’armes, d’une Légion d’honneur d’officier et d’un insigne de la Couronne de fer à légende italienne.

80 × 100 cm

B.E. Manque les clés (n’ouvrent pas).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 128)

A pair of wall display cases from the Napoleonic Museum in the Princely Palace of Monaco

3 000 - 5 000 €

Ces vitrines servaient à présenter la collection de clés de chambellan du Premier Empire dont nous présentons l’intégralité des pièces dans notre vacation.

Souvenirs de l’Empereur Napoléon 1er

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CHEVEUX PRÉSUMÉS DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier

Dans leur cadre reliquaire en vermeil ciselé à décor de feuilles de laurier sous couronne impériale. Sous verre. Sur support souple en velours vert.

H. : 3 cm - Poids net : 2,7 g

B.E. Première partie du XIXe siècle.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 195).

Attribué d’après l’inventaire des collections du Palais princier de Monaco.

A reliquary in vermeil with presumed hair of the Emperor Napoleon I

1 500 - 2 500 €

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CLÉ DE MONTRE

AYANT APPARTENU À L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier

En métal ciselé et doré, orné d’une pierre blanche taillée à facettes façon diamant.

L. : 5 cm

A.B.E.

Provenance et historique : - Valérie MASUYER, dame de compagnie de la Reine Hortense.

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 72) avec mention dans les archives du Musée napoléonien de Monaco, l’attestation autographe de Valérie Masuyer : « Clef d’une montre qui fut perdue mais dont l’Empereur se servait à Sainte-Hélène, donnée par Mr Marchand lors de mon passage à Strasbourg en octobre 1837, après la mort de la reine. Valérie Masuyer. » (non fourni et non reproduit)

A chiseled and gilt metal watch key, decorated with a white stone, which belonged to the Emperor Napoleon I 1 000 - 1 500 €

François Baron GÉRARD, Napoléon Bonaparte Premier Consul, 1803
Musée Condé, Chantilly

SOUVENIR DE BONAPARTE À AUXONNE

Écrin à dessin mathématique de la fin du XVIIIe siècle

Garni de chagrin noir, doublé à l’intérieur de velours vert, avec inscription manuscrite à la plume dans le couvercle sous le cache rapporteur : « Buonaparte. Étui de mathématiques laissé à Auxonne par Napoléon Buonaparte lieutenant d’artillerie ».

Il contient :

- Un grand compas à pointes sèches avec possibilité d’adaptation d’une pointe portecrayon ou d’une pointe tire-ligne à encre,

- Un compas moyen à pointes sèches, - Un petit compas à pointes sèches avec possibilité d’adaptation d’une pointe portecrayon ou d’une pointe tire-ligne à encre,

- Un grand tire-ligne à encre,

- Une rallonge pour le brin mobile du grand com-pas,

- Une clé de démontage des axes de compas,

- Un rapporteur en corne blonde divisé en deux échelles de 180 degrés. Fermeture par deux crochets, manque un. Dimensions (boîte) : H. : 2,5 cm – l. : 17,5 cm – P. : 8 cm B.E. Complet (le rapporteur postérieur à 1792)

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 41), avec l’historique suivant : on retrouve dans les archives du Musée napoléonien une lettre de 1894 : « Mr Froidevaux m’a fait un cadeau pour te transmettre après moi : c’est la boite de mathématiques de Napoléon lorsqu’il était d’artillerie à Auxonne où il la laissa en paiement de son logement. Il ne réclama pas sa boite et la logeuse la vendit au Grand Père de Mr Froidevaux. C’est un objet fort curieux et d’une grande valeur. (...) » Œuvres en rapport : On retrouve en collections privées plusieurs ouvrages de la bibliothèque du jeune lieutenant Bonaparte laissés dans ses logements à Auxonne et à Valence. A case of mathematical drawing instruments left by Bonaparte at Auxonne 10 000 - 20 000 €

Le jeune lieutenant en second Bonaparte perfectionne son instruction à Auxonne de 1788 à 1791 où il retrouve le régiment de La Fère, l’un des meilleurs de l’arme. Ce dernier tient garnison à l’École royale d’artillerie à Auxonne, depuis le mois de décembre 1787. Il réside en caserne mais également dans une maison appartenant à la famille Bauffre sise rue Vauban.

Il est profondément marqué par son professeur de mathématiques Jean-Louis Lombard.

JOB, Napoléon Bonaparte à l’étude
Détail de l’écrin à dessin mathématique

Fusil de chasse de l’Empereur Napoléon Ier

« C’est très savant la chasse… presque aussi savant que la guerre »

— Napoléon en 1807 au maréchal Berthier, grand veneur des chasses impériales

Les chasses impériales

Avec les secousses de la Révolution et la dispersion des équipages, la pratique cynégétique française accuse un certain erratisme. Rapidement, les membres du Directoire et du Consulat renouent avec les habitudes bourboniennes de l’Ancien Régime, tout en ayant perdu certaines compétences. En 1802, lors du séjour du roi d’Etrurie à Paris, le manque d’équipage devient un véritable sujet diplomatique. Bonaparte, premier consul, y remédie rapidement en faisant l’acquisition de pavillons et de parcs de chasse aux environs de la Malmaison et de Saint-Cloud.

En 1804, Napoléon empereur souhaite s’inscrire dans la pratique millénaire des souverains français. Il prête alors une grande attention à l’organisation des chasses impériales et nomme le maréchal Berthier grand veneur. La chasse devient alors un instrument clef dans sa démonstration du pouvoir politique comme le montre la rencontre mise en scène par l’empereur avec le pape Pie VII dans la forêt de Fontainebleau. À partir de 1809, après son divorce avec Joséphine, la pratique des chasses impériales s’intensifie : Napoléon prend un réel plaisir à l’exercice qu’il partage avec sa nouvelle épouse Marie-Louise.

Cette activité devient un outil diplomatique essentiel qui permet de fédérer ses alliances, notamment avec les rois de Saxe et de Wurtemberg, ou de remercier son entourage et ses maréchaux. En 1812 après la campagne de Russie, l’organisation des chasses lui permet d’arborer une normalité rassurante aux yeux des Français.

Au total, Napoléon aura participé à plus de 350 chasses durant son règne. Il attachera une grande attention à la commande d’objets cynégétiques de grand luxe, dont les armes à feu en sont le plus précieux symbole. Malgré la légende tenace d’un empereur piètre tireur, dont

la perte de l’œil du maréchal Massena semble donner raison, son goût pour la tactique militaire appliquée à la traque du gibier et son endurance de cavalier entérine l’idée d’un empereur grand maître de la billebaude.

Bibliographie : - VIAL Charles-Eloi, Les chasses impériales de Napoléon Ier, Thèse, 2011.

- REVERSEAU Jean-Pierre, Le Cabinet d’armes du Musée de la Chasse et de la Nature, De la mèche au silex, éditions de l’Esplanade, 2019

Carle VERNET, Chasse de l’empereur Napoléon Ier au bois de Boulogne (détail)

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RARE FUSIL DE CHASSE DOUBLE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier ET DES CHASSES IMPERIALES, Exposé lors de l’Exposition universelle de 1900, provenant de la collection Bro de Comères et des collections napoléoniennes du Palais Princier de Monaco

Fusil de chasse double à silex, à canons tournants, par La Page, à un chien et deux batteries. Canons ronds bleuis patinés, superposés, à méplats supérieurs et pans aux tonnerres, richement gravés de guirlandes fleuries, de bombes explosantes, sur fond d’or.

Points de mire en argent décorés à l’or à leurs bases.

Un canon marqué à l’or « LE PAGE A PARIS » et l’autre « ARQr DU ROI ».

Platine à corps plat décorée à l’or et gravée d’une tête de chien dans un cor de chasse, d’un aigle guettant sur une branche d’arbre. Chien col de cygne avec sécurité à corps plats, gravés d’un animal fantastique, de gibiers et de frises fleuries. Platines de batterie signées à l’or « LE PAGE », avec bassinet à double volute garni d’argent. Pontet en argent ciselé d’un mufle de lion, bleui, décoré à l’or d’un aigle tenant un lièvre dans ses serres, libérant par pression la rotation des canons. Contre platine en argent estampé et ciselé à décor d’un cheval poursuivant une lionne. Vis guillochées.

Plaque de couche en argent, à retour ciselé en fort relief d’un trophée de chasse, hure de sanglier, cor, dague, gibecière, feuilles de chêne.

Crosse en noyer veiné orné d’une pièce de pouce en or et enrichi commémorativement, sur le côté droit en incrustation d’or, du chiffre « N » sous couronne impériale (petit coup, manque la croix). Baguette à embout en corne. Entrée de baguette au lièvre et passants de baguette perlés en argent.

Longueur : 124 cm - Calibre : 16 mm environ

Poinçon de titre et de petite garantie Paris (1809-1819)

Le marquage du canon « ARQr du ROI » a été modifié lors d’un passage aux ateliers de Lepage lors de la Restauration, probablement pour la modification de la crosse (notamment par l’ajout d’un quadrillage). Bon état. Époque Premier Empire, les platines datées de 1812.

Provenance :

- Collection Bro de Comères.

- Vente 5 juillet 1929, Drouot (Me Lair-Dubreuil, expert Pierre Foury), « Fusil de chasse ayant appartenu à l’empereur Napoléon Ier ». Vendu 46 700 francs.

- Puis collections du Prince Louis II de Monaco.

- Vente du 16 novembre 2014 (Binoche-Giquello & Osenat), lot 134 (Expert Jean-Claude Dey).

Expositions :

- Exposition universelle de 1900 à Paris, « Musée rétrospectif de la classe 51 », planche VI, n°3 : « Fusil de chasse à canons tournants de Napoléon Ier, fait par Le Page, appartenant à M. le baron Bro de Comères » - Musée napoléonien du Palais princier de Monaco.

Œuvres en rapport :

Quelques rares fusils et carabines de ce modèle connus, provenant de l’Empereur Napoléon Ier, avec quelques variations de décor, notamment dans les gravures de la platine :

- Un modèle de carabine similaire au nôtre exécuté par Lepage pour l’Empereur dans les collections du musée de l’Armée (n°1002 I). Il provient lui aussi de la collection Bro de Comères (1872) et porte le même chiffre « N » sous couronne.

- Un similaire, dans les collections de la fondation Napoléon (Inv 1111), la crosse avec joue recouverte de maroquin, donné par l’Empereur au lieutenant de vaisseau Jean Victor Besson.

- Un autre exemplaire proche dans les collections du Musée cantonal d’archéologie et d’histoire de Lausanne, donné par l’Empereur Napoléon Ier à Abraham Noverraz à Sainte-Hélène.

A double hunting rifle from the Emperor Napoleon I 50 000 - 80 000 €

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L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier

Tabatière de présent au chiffre de l’Empereur Napoléon Ier d’époque Premier Empire

En or à angles coupés, décoré sur le couvercle et les flancs de cartouches décorés à fond de treillages bordés de filets de feuillages et de frises sur fond d’émail bleu. Les pans ornés de palmettes à fond émaillé bleu.

Le couvercle orné du chiffre impérial « N » feuillagé dans un encadrement de feuilles de lauriers.

Gravée sur le bord du couvercle à l’intérieur « Marguerite Joaillier de la Couronne de leurs Majestés

Impériales et Royales ».

Poinçon d’or de petite garantie et numéro 462

Poinçon à tête de bébé de 2e titre, poinçon d’essai apposé sur la production de luxe.

Poinçon d’orfèvre d’Étienne Lucien BLERZY

Poids : 153 g

H. : 1,5 cm – l. : 9 cm – P. : 5,5 cm

B.E. (Petits éclats d’émail)

Bibliographie :

A. MAZESENCIER, Les fournisseurs de Napoléon Ier et des deux impératrices, Laurens, Paris, 1893.

Provenance :

Collection du colonel Duval, petit- fils de l’intendant Duval, et aide de camp de l’empereur Napoléon III

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(1ère vente, lot 185)

D’après les inventaires des collections du Musée napoléonien de Monaco, cette boite aurait été offerte par l’Impératrice Joséphine à Napoléon Ier

A gold snuffbox, decorated on the lid with an « N »

30 000 - 40 000 €

Napoléon reprend la tradition des tabatières de présent offertes en cadeau diplomatique, en récompense ou en signe de reconnaissance. A cet égard, il commande des boîtes en or aux grands orfèvres de l’époque tels Nicolas Marguerite, Etienne Nitot ou Etienne Lucien Blerzy. On notera que pour notre tabatière, Marguerite sous traite sa production à Blerzy, surement pour répondre à la commande de 100 tabatières passées par l’Empereur en 1806. Cette dernière lui permet d’assurer une diffusion dans l’Europe entière. Ce type de boîte en or chiffrée (avec ou sans couronne) est donnée sous le Consulat (avec le chiffre « RF ») et sous l’Empire, principalement aux ministres et aux souverains étrangers. On retrouve différents types de tabatières, ornées de portraits ou du chiffre impérial et parfois agrémentées de diamants pour les plus luxueuses.

François Baron GÉRARD, Portrait de l’impératrice Joséphine, 1801 - musée de l’Hermitage

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FLACON D’UN NÉCESSAIRE DE

L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier D’ÉPOQUE PREMIER EMPIRE

En cristal taillé à décor de godrons et d’oves. Bouchon à vis en argent gravé au « N ».

Poinçon d’orfèvre : Claude Isaac BOURGOIN. Orfèvre La Grosserie. 20 cours Neuve Palais. Insculpation Paris 1779/98

Poinçon de garantie : Paris (1798-1809)

H. : 9 cm - D. : 5,3 cm

A.B.E.

Provenance :

- Vient probablement des souvenirs du lieutenant Wilhelm Ribbeck, pris sur la chaussée de Genappe dans la berline de l’Empereur, puis par héritage au Pasteur Kypke, avec mention dans son inventaire « flacon à parfum en argent, avec un N gravé sur le couvercle » ; - Puis ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(2e vente, lot 128), avec mention de cet historique.

Œuvre en rapport :

On retrouve des pièces de nécessaire de Bourgoin, dans le nécessaire de voyage du maréchal Kellermann ou celui de la Reine Hortense, conservé à La Malmaison.

A crystal and silver flacon from a toilet case of the Emperor Napoleon I

2 500 - 3 500 €

70

CUISINES DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier PUIS DU ROI LOUIS XVIII

Rare casserole en cuivre d’époque Empire – Restauration

Frappée sur la panse du chiffre du Roi Louis XVIII, les deux L entrecroisés sous couronne impériale, modifiée royale, « FONTAINEBLEAU », « 1809 » et « 147 ». Intérieur étamé.

Manche en fer forgé.

D. : 14,5 cm

A.B.E.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(3e vente, lot 211)

A rare copper saucepan from the kitchens of Napoleon I, then Louis XVIII

3 000 - 5 000 €

Andrea APPIANI, Napoléon Ier, roi d’Italie, 1805
Kunsthistorisches Museum, Vienne

DRAGEOIR EN VERMEIL

AUX ARMES DE NAPOLÉON Ier, ROI D’ITALIE

Par Martin-Guillaume BIENNAIS

Paris, 1805-1809

Reposant sur un piédouche orné d’une frise de feuilles de lauriers. Le bas du corps plaqué de frises de feuilles entre une frise cordée et une frise perlée. Le haut du corps appliqué de quatre têtes d’Empereur et d’Impératrice à l'Antique et des grandes armes de Napoléon roi d’Italie, ceintes du collier de la Légion d’honneur. Les anses attachées au corps par deux médaillons à têtes de femme dans un cadre rayonnant. Le couvercle uni, la prise en ébène en forme de gland reposant sur une terrasse de feuilles de laurier amaties.

H. : 15 cm – l. : 17 cm

Poids brut : 466 g

B.E.

Poinçons :

Sous la base : Poinçon de l'orfèvre

Martin-Guillaume BIENNAIS et poinçon tête de femme grecque.

Martin-Guillaume BIENNAIS

Deux orfèvres émergent nettement sous l’Empire à Paris, deux orfèvres que tout sépare : Jean-BaptisteClaude Odiot et Martin-Guillaume Biennais.

Si le premier est issu d’une dynastie remontant à la fin du XVIIe siècle qui se poursuivra après lui jusqu’au début du XXe siècle, le second est un phénomène à part. Fils d’un laboureur de l’Orne, il naît le 29 avril 1764. Sa vie et son œuvre sont beaucoup mieux connues depuis l’étude approfondie que lui a consacrée Anne Dion-Tenenbaum, conservateur des Objets d’Art au musée du Louvre. Après avoir été qualifié domestique puis tourneur à Argentan (en 1785), on le voit réapparaitre en 1788 à la tête d’un commerce de tabletterie situé 510 rue Saint-Honoré, près du Pavillon de Marsan du Louvre. Son atelier ne variera pas d’adresse, seule la numérotation de la rue sera modifiée : 119-121 puis 281-283 et enfin 171-173. Cet atelier est toujours visible et est occupé de nos jours par un magasin de faïences.

Sur le bord du pied : deux poinçons d’orfèvres dont un peu lisible.

Sur la bâte du pied : poinçon de garantie

Paris 1798-1809.

Poinçon de contrôle (charançon).

Au col : Poinçon de titre Paris 1798-1809 et poinçon de contrôle (charançon).

A l’intérieur du couvercle : poinçon de tête de femme grecque.

Sur la bâte du couvercle : poinçon de contrôle (charançon) et de garantie. Poinçons d’orfèvre manquant sur le couvercle et petit manque d’ébène à la base de la prise.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 167)

Œuvre en rapport : Une verseuse transformée en chocolatière aux armes de Napoléon Roi d’Italie, avec un décor proche, conservée au Musée du Louvre, inv. OA 10270.

A silver-gilt drageoir applied with the arms of Napoleon King of Italy

20 000 - 30 000 €

Dès 1791, l’atelier qui porte le nom étrange « Au Singe Violet » montre une étonnante prospérité. L’année 1799 va consacrer son heure de gloire : le jeune général Bonaparte (28 ans) franchit la porte de l’atelier et prie le tabletier de lui fournir divers objets pour ses campagnes. Alors que tous se concurrents avaient refusé, Biennais avec un sens aigu du commerce qui ne le quittera jamais, accepte cette commande, tout en sachant qu’elle ne sera honorée que plus tard. Le résultat, spectaculaire, est que, dès 1804, Biennais est nommé officiellement « orfèvre de Sa Majesté l’Empereur ». Ce n’est qu’en 1801 ou 1802 que Biennais insculpe son poinçon d’orfèvre. Là encore, nouvelle singularité : il est le seul orfèvre parisien de tous les temps à n’utiliser qu’une seule lettre dans son poinçon de maître, un B pour Biennais. Et son différent (symbole inhérent à chaque orfèvre, placé entre les initiales de l’l’orfèvre) est naturellement un singe, assis, tourné vers la gauche.

Biennais saura s’appuyer sur les dessins des grands architectes de son temps, en particulier Percier mais aussi Fontaine. Son atelier

emploie près de 200 collaborateurs (certains avancent même le chiffre de 600).

Naturellement, après Waterloo, les commandes de la Cour cessent brusquement et ce sont les cours européennes qui vont les pallier : Russie, Wurtemberg… À la fin de l’année 1821, n’ayant ni fils ni gendre, il cède son atelier à Jean-Charles Cahier et va dorénavant gérer son patrimoine immobilier considérable, se partageant entre son château de la Verrière au Mesnil St Denis et Paris. Après sa mort, en 1843, sa veuve acquerra une maison à Yerres, aujourd’hui musée, qui sera reprise pendant près de 20 ans par le peintre Caillebotte.

Sous l’Empire, à l’instar de l’Empereur, tous les membres de la famille impériale vont confier leurs commandes à Biennais, et Odiot aura bien de la peine à faire entendre sa voix aux Tuileries. Seule Madame Mère succombera à ses sirènes. Tous les autres membres vont confier à Biennais leurs commandes, en prenant soin, pour chacun, de mettre en avant l’animal « fétiche » choisi par eux : le cygne pour l’Impératrice, l’abeille et l’aigle

pour l’Empereur, le papillon pour Pauline Borghèse, sœur de l’Empereur etc…

Lorsque, en mai 1805, Napoléon s’arroge le nouveau royaume d’Italie, Biennais profite à nouveau de ses largesses. Cependant, seul un très petit nombre de pièces portent encore les armes de Napoléon comme roi d’Italie. En effet, la majorité ayant été expédiée à Vienne lors de la chute de l’empire, l’empereur d’Autriche décide de faire enlever les armes impériales et de les remplacer par les siennes. Ce service est aujourd’hui encore visible à la Hofburg. Parmi les quelques pièces ayant résisté à ce retour de destinée, une cafetière transformée en chocolatière figure parmi les collections du Louvre (Inv. OA 10270). Anne Dion signale aussi dans son ouvrage un plateau et une cafetière à ces mêmes armes, illustrés dans Connaissance des Arts, novembre 1966, p. 84. Ledit plateau, provenant de la collection Albert Frère, a été vendu le 16 novembre 2005 (lot 97) par Sotheby’s à Genève (Collection Diane).

Étiquette de Biennais « Au Singe Violet »

Décoration de l’Empereur prise dans sa berline le soir de Waterloo

Le soir du 18 juin 1815, l’Empire s’écroule.

C’est la fin d’une aventure hors du commun qui se termine avec la retraite généralisée de l’armée française sur le champ de Waterloo, parfois en bon ordre, parfois dans le chaos, face aux anglos prussiens victorieux. L’obsession des vainqueurs est de capturer l’Empereur des français sur le champ de bataille, mais Napoléon leur échappe. Toutefois, sur la chaussée de Genappe, dans le chaos ambiant, les prussiens s’emparent d’un grand nombre de voitures. Les équipages de l’Empereur sont constitués de deux voitures, plus trois autres appartenant à la Maison de l’Empereur.

En tout quatorze voitures sont mobilisées pour la campagne de Belgique, certaines appartenant au Trésor impérial, d’autres à des officiers supérieurs. Seulement neuf rentrèrent de la campagne. Parmi les cinq voitures prises, deux appartiennent à l’Empereur Napoléon Ier, une dormeuse et un landau : le mythe de la « Berline de Waterloo » est né.

Dans ces voitures furent pris un grand nombre d’objets personnels de l’Empereur : des armes, des pièces de son orfèvrerie de campagne et sans doute la partie la plus symbolique du butin : ses ordres de chevalerie. Ces derniers objets représentaientt tout ce que

les Alliés haïssaient en Napoléon : l’histoire d’un jeune officier corse ayant su s’élever par le mérite et parlant d’égal à égal aux souverains européens de vieilles lignées.

Le destin de ce butin est un livre d’histoire à lui seul : les objets furent pour certains offerts au général Blucher dont l’épée, le chapeau et l’uniforme de l’Empereur selon les témoignages du temps. Certaines pièces furent conservées par les officiers ayant participé au pillage.

La majeure partie des ordres de chevalerie furent conservées à Berlin au Zeughaus jusqu’à la deuxième guerre mondiale (l’ordre de la Couronne de Rue ne faisait pas

partie des pièces présentes puisque offert par le général Blucher au Major général van Panhuys)

Le butin de la berline continua son histoire tortueuse puisque la majeure partie des pièces furent convoyées depuis l’Allemagne jusqu’à Moscou en mai 1946 où ces ordres sont conservés de nos jours au musée historique de Moscou : « Vae Victis » !

Quelques rares pièces, exceptionnelles, restent de nos jours en mains privées, dont notre bijou de chevalier de la Couronne de Rue (également nommé Couronne de Saxe) .

Le général Blücher recevant les prises des berlines impériales le lendemain de la bataille de Waterloo, dont le coffret de décorations étrangères de l'Empereur (présenté à gauche)

ROYAUME DE SAXE

ORDRE DE LA COURONNE DE RUE, institué en 1807

Bijou de chevalier ayant appartenu à l’Empereur Napoléon Ier et pris dans sa berline après la bataille de Waterloo

En or émaillé.

Croix à quatre branches à doubles pointes émaillées vertes pales, bordées d’un filet blanc.

Chaque branche est reliée à l’autre par des fleurons en or ciselé. Avers du centre marqué à l’or du chiffre du roi fondateur « FA » sous couronne et entourée d’une frise de trèfles émaillés verts.

Revers marqué à l’or de la devise de l’ordre « PROVIDENTIAE MEMOR » entourée d’une frise de trèfles émaillés verts. Anneau de suspente transversal. Écharpe en moire verte, froncée, avec attache en soie verte.

Diam. (bijou) : 7,5 cm - Poids brut : 32 g

T.B. (Éclats sur trois branches à l’avers et revers) Époque Premier Empire

Provenance :

- Appartenait à l’empereur Napoléon Ier - Prise dans la berline de l’Empereur à Waterloo.

- Donnée après la bataille de Waterloo, par le maréchal Blücher au Majorgénéral Wilhem Benjamin van Panhuys, représentant les Pays-Bas à l’État-major de Blücher, puis descendance.

- Acquis par le prince Louis II de Monaco. - Vente de la collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 123)

Était mentionné dans les archives du Musée napoléonien de Monaco la traduction du certificat donné par G.E.A. van Panhuys, fils du général : « Je soussigné G.E.A. van Panhuys, Lieutenant-général, en retraite, Aide de camp en service extraordinaire de S.M. le Roi des Pays Bas déclare que : Fils unique du major général W.B. van Panhuys, de son vivant gouverneur du Surinam (actuelle Guyane hollandaise), décédé en 1816, possède en tant qu’héritier une partie des décorations qui ont été trouvées après la bataille de Waterloo dans la voiture de voyage de l’Empereur Napoléon I, et qui ont été données par le Maréchal Prince Blücher au susdit Major Général. Celui-ci avait pris part aux batailles de Ligny et de Waterloo auprès du Maréchal en qualité de Commissaire de S.M. me Roi des Pays-Bas. Ce don a été remis au Général-major van Panhuys ainsi que le prouve la copie de l’ordonnance du Roi de Prusse datée du 3 mai 1815 et la lettre du même datée de Paris le 28 août 1815. Les six décorations suivantes

qui avaient appartenu autrefois à l’empereur Napoléon I qui sont venues en possession du Général Van Panhuys.

1- Plaque de la Légion d’honneur.

2- Plaque de l’ordre danois de l’Oliphant (sic)

3- Bijou de l’Ordre saxon de la Couronne de la Rue avec le grand ruban vert.

4- Plaque de l’ordre wurtembergeois de l’Aigle d’Or dit « Jagdorden »

5- Bijou de cet ordre.

6- Plaque de l’ordre badois « Pour le Mérite ».

Œuvre en rapport :

- La plaque de l’ordre, fabriquée par Biennais, fut donnée par Blücher au lieutenant von Wussow (1792-1887). Conservée dans une collection particulière et exposée au musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie .

Exposition et bibliographie :

- Jean Tulard (sous la direction de), La Berline de Napoléon – Le mystère du Butin de Waterloo, reproduit au catalogue, p.216-219, Albin Michel, 2012.

A knight decoration of the Street Crown, given by the King of Saxony to the Emperor Napoleon I, in gold and enamel

30 000 - 50 000 €

Seulement onze français furent décorés de l’ordre qui sera le plus prestigieux ordre saxon jusqu’à sa disparition en 1918. Napoléon Ier fut nommé chevalier le 20 juillet 1807 par le Roi Frédéric Auguste de Saxe et décoré par le Roi à Dresde. Ce dernier fut fait grand aigle de la Légion d’honneur. Le lieutenant général von Funck notera dans ses mémoires : « L’effet produit était assez bizarre : le long cordon vert du roi allait presque aux genoux de l’Empereur, tandis que Frédéric Auguste portait le cordon rouge de Napoléon très court, à la manière d’une cartouchière. »

Notre décoration exposée sur les cimaises du Palais Princier de Monaco
© DR
Dessin d'un bijou de l'odre de la couronne de Rue par Martin-Guillaume BIENNAIS
© DR

Souvenirs de l’Empereur Napoléon 1 er

L’exemplaire personnel de l’Empereur pris par les Prussiens dans les berlines impériales le soir de Waterloo

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[NAPOLÉON Ier] - PLUTARQUE

Les Vies des Hommes illustres. Tome Quatorzième.

Paris, Louis Duprat-Duverger, 1811.

1 vol. in-12 (16,3 × 9,6 cm), maroquin rouge à long grain, grandes armes impériales dorées au centre des plats encadrées de filets, vaguelettes et frise d’entrelacs végétaux dorés, dos lisse orné de filets, frises, motifs à répétition et trophées d’armes dorés et d’un titre doré, tranches dorées, gardes de papier bleu à la colle.

Tome XIV de cette édition en 15 volumes, traduite et assortie de Remarques historiques et critiques par M. Dacier. Édition préfacée par l’Abbé Bellenger et ornée de 8 portraits d’Hommes illustres dessinés d’après l’antique par Garnerey et gravés par Delvaux. Cette édition comporte les vies d’Enée, Tullus Hostilius, Aristomène, Tarquin l’Ancien, L. Junius Brutus, Gélon, Cyrus et Jason, auxquelles s’ajoute une Chronologie pour les Vies d’Enée, Tullus Hostilius, Aristomène, Tarquin l’Ancien, L. Junius Brutus, Géon, Cyrus et Jason, omises par Plutarque.

Un « morceau d’Histoire » : l’exemplaire personnel du Plutarque de l’Empereur, dérobé dans sa berline sur le champ de bataille de Waterloo.

Provenance :

- Empereur Napoléon Ier (reliure aux armes, notes ms., bibliographie).

- Un officier prussien ayant participé à la bataille de Waterloo (notes ms.).

- Famille Nollen de Cologne, dont leur fille Adelheide (note ms.).

- Philipps, précepteur et maître d’école à Cologne, puis par don à son collègue C. Peters, puis par héritage à son fils Georges (note ms., ex-libris ms.).

- Eduard Otto (notes ms. de sa main et son cachet à l’encre).

- Heinrich Lempertz Senior, puis son fils, (note ms. de sa main)

- Vente Heberle, Cologne, 1905, acheté par M. × (note ms.)

- Dr. C. Aullut, achat le 4 juillet 1909 (nom illisible, 2 notes ms. de sa main)

- Dr. E. F. (2 petites étiquettes de bibliothèque cotées, « Dr. E. F. 3609 » et « Dr. E. F. 314 » au contreplat)

- Charles Simon, bibliophile suisse domicilié à Au, sur le lac de Zurich (ex-libris à sa devise « Fol désir nous abuse », cœur enflammé dans un encadrement à double filet. Fer gravé par Agry, à Paris, d’après une maquette du bibliophile en 1930).

- Vente Osenat, 25 mars 2018, n° 337.

20 000 - 30 000 €

Jacques-Louis DAVID, L’Empereur Napoléon dans son cabinet aux Tuileries, 1812, National Gallery of Art, Washington D.C. Au pied du bureau, un volume d’une édition in-quarto de Plutarque.

Napoléon Ier, « un homme de Plutarque »

Les lectures et les bibliothèques impériales ont fait l’objet de nombreuses études qui, toutes, insistent sur l’appétence profonde de Napoléon Ier pour la littérature antique, et pour cet ouvrage en particulier. « Napoléon Bonaparte appartient à cette génération d’hommes des Lumières nourris d’une culture antique qui a été largement sollicitée pour fournir des modèles politiques dans une Europe en révolution. Bien que n’ayant jamais appris le grec, il a beaucoup lu, en traduction, les auteurs grecs, à commencer par Plutarque dont les Vies l’ont accompagné au long de sa vie. » (Boudon). Cela n’est guère surprenant lorsque l’on sait que les Vies furent l’un des « best-sellers »

du XVIIIe siècle, et en cela les goûts impériaux ne diffèrent guère de ceux de ses sujets. Selon toute vraisemblance, le jeune Bonaparte découvre ce texte lors de son séjour au collège de Brienne, de 1781 à 1785, puis à l’École militaire. Cette lecture favorite et édifiante le pousse à s’identifier à ces héros antiques, à tel point que l’abbé Raynal, à la veille de la Révolution, dira de lui « que c’était un homme de Plutarque » (Las Cases), mot également placé dans la bouche de Pascal Paoli. Durant son règne, ce goût précoce est loin de s’estomper, à tel point que ses trois bibliothèques particulières (à la Malmaison, au Trianon et aux Tuileries) contiennent toutes un exemplaire

des Vies des hommes illustres. Au moment de se retirer du pouvoir et de partir pour Sainte-Hélène, Napoléon en destine un exemplaire au Roi de Rome et en emporte un autre dans sa retraite insulaire, au format in-12 et dans la traduction de Dacier, qu’il semble avoir particulièrement apprécié puisqu’il se présente exactement sous le même format et dans la même édition que notre exemplaire (Mouravit). L’attrait impérial pour cette œuvre n’aura d’ailleurs pas échappé à ses contemporains, en particulier à ses portraitistes à l’instar de David, ou du sculpteur plus tardif Louis Rochet, qui n’hésitent pas à le représenter accompagné d’un volume de Plutarque.

Louis ROCHET, Napoléon Bonaparte, écolier de Brienne tenant un exemplaire de Plutarque dans la main, 1857 - Musée du Louvre

Les livres à la guerre : les bibliothèques portatives de Napoléon Ier

La disposition à toute heure, y compris sur le champ de bataille, d’une bibliothèque aussi complète et ordonnée que possible, semble avoir été l’une des constantes préoccupations de l’Empereur (Mouravit). Cette habitude semble remonter à sa prime jeunesse, car Joseph Bonaparte relate dans ses Mémoires que son frère avait « réuni les œuvres de Plutarque, de Platon, de Cicéron [ …]. Tous ces ouvrages occupaient une malle de plus grande dimension que celle qui contenait ses effets de toilette. » (Bonaparte). Aussi, une fois en mesure de confier cette mission de haute importance à un spécialiste, Napoléon Ier chargea-t-il son bibliothécaire, Antoine-Alexandre Barbier (1765-1825), de composer pour lui de célèbres « bibliothèques de campagne », sans cesse remaniées afin de correspondre aux caractéristiques du temps, du terrain, et aux goûts changeants du souverain. Si la plupart des ouvrages voyageaient dans les fourgons de la Maison de l’Empereur, « à chacun de ses départs en campagne, Napoléon trouvait des livres dans sa voiture de voyage, véritable petite « maison roulante » (Vial).

Cet exemplaire fit partie de l’ultime « bibliothèque portative », constituée pour la campagne de Waterloo.

Un extrait de l’inventaire de ces livres, publié quelques semaines

après la bataille par le journal antibonapartiste L’Ambigu, nous renseigne sur son contenu. Six caisses numérotées contenaient ainsi près de 800 volumes, parmi lesquels, outre les Vies de Plutarque, on trouvait la Bible, les œuvres homériques, Manon Lescaut, les œuvres du barde Ossian alors très en vogue, ou encore les ouvrages de Bossuet et Voltaire.

Une pièce du butin de Waterloo

Dans les décombres de Genappe, après la défaite française, les troupes du Général Blücher pillent deux voitures de la Maison de l’Empereur : la Dormeuse (une voiture lourde mais confortable), et la célèbre berline de l’Empereur (landau léger et rapide), avec laquelle il avait quitté Paris le 12 juin et se déplaçait sur le champ de bataille. Les deux voitures sont dépouillées de leur précieux contenu, laissées en proie aux soldats avides d’emporter un « morceau d’histoire » (Tulard). Parmi les pillards de Waterloo, un officier prussien du chef d’Etat-major von Gneisenau s’empare du volume, au soir du 18 juin 1815. L’ouvrage de Claude Michel Cluny, Waterloo : une bataille pour l’Europe, reproduit le dos et le premier plat d’un volume de Plutarque, alors en mains privées, assorti du commentaire suivant : « Le tome XIV du Plutarque de Napoléon trouvé dans la voiture de l’Empereur saisie, le 18 juin 1815, à

Genappe, par les Prussiens. ». Il s’agit du présent exemplaire.

Une remarquable chaîne de provenance

Les gardes de l’ouvrage, copieusement annotées par des mains diverses, à la fois en latin, en allemand et en français, ou garnies d’ex-libris et de cachets, nous permettent de retracer la provenance du présent volume depuis la voiture impériale. L’ouvrage entame ses pérégrinations par des passages dans diverses bibliothèques allemandes. L’année suivant la prise de guerre, en 1816, l’ouvrage passe des mains de l’officier prussien dans celles d’une famille de Cologne, les Nollen. Leur fille, Adelheide, en fait cadeau en 1825 à celui qui fut son précepteur d’allemand sept mois durant, Philipps. Ce dernier, maître d’école à Cologne, le transmet à son tour, en 1836, à son collègue, un dénommé C. Peters. Mais à sa mort, Peters le restitue à Philipps. L’ouvrage échoit par la voie de l’héritage à son fils, Georges Philipps, docteur en médecine, en 1855. Ce dernier en fait don, en 1868, à Eduard Otto, docteur en droit.

Le volume entre ensuite dans la bibliothèque d’Heinrich Lempertz (1816-1898), libraire et marchand d’estampes à Cologne, puis dans celle de son fils lorsqu’il se retire des affaires en 1873. Le volume passe alors en vente au sein de la maison Heberle en 1905, où il est acheté par M. X, qui

le cède le 4 juillet 1909 à un certain Dr. C Aullut [ ?]. Il entre alors dans la bibliothèque du Dr. E. F., avant de rejoindre la collection de Charles Simon, bibliophile suisse domicilié à Au, sur le lac de Zurich, dont le bel ex-libris orne le contreplat du volume. Un exemplaire au destin extraordinaire, le plus précieux qui soit. Reliure un peu frottée, coins émoussés, un petit trou au dos. Pâles rousseurs, rares taches, un petit trou à une garde masqué par une bandelette de papier contrecollée. Bel état de conservation au regard de son parcours.

Bibliographie :

OHR, pl. 2642, semblable au fer n° 8.

L’Ambigu, ou variétés littéraires et politiques, vol. L, n° CCCCXLIV, 30 juillet 1815, p. 210-211 ; Anon., « Neue Ex-libris », Der Schweizer Sammler…, 4e série, n° 7-8, 1930, p. 126-127 ; BONAPARTE, Joseph, Mémoires, Paris, Perrotin, 1855, t. I, p. 32-33 ; BOUDON, Jacques-Olivier, « Napoléon et l’hellénisme », Anabases, 2014, n° 20, p. 33-48 ; CLUNY, Claude Miche, Waterloo : une bataille pour l’Europe, Paris, Éditions de la Différence, 2012, p. 90 ; LAS CASES, Mémorial, t. I, p. 83 ; MOURAVIT, Gustave, Napoléon bibliophile », Revue biblio-iconographique, janvier 1904, p. 269 ; TULARD, Jean, La Berline de Napoléon : le mystère du butin de Waterloo, Paris, Albin Michel, 2012 ; VIAL, Charles-Éloi, Bulletin du Bibliophile, 2012, n° 2, p. 305-341.

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IMPORTANT CADRE RELIQUAIRE RELATIF À L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier ET L’IMPÉRATRICE JOSÉPHINE

Il contient :

- Mèche de cheveux de l’empereur Napoléon Ier

- Mèche de cheveux de l’impératrice Joséphine.

Chacune avec l’attestation manuscrite d’Henry BERTRAND, fils du grand maréchal, avec cachet de cire noire. Il avait reçu ces reliques de son père par testament. Ces deux reliques ont été données à FEISTHAMEL.

- Motif de retroussis d’officier général Premier Empire sur fond de drap noir. Attribué au Lieutenant Bonaparte en 1790 par le Colonel DELANCE du Régiment de la Fère. Il s’agirait plutôt d’un motif de retroussis provenant du Général BERTRAND.

- Petite branche de cyprès donnée à Festhamel. Fait à Paris le 25 décembre 1840. Signé du Baron Paul (DICHEMONY ou DELICHEMON?). Cadre doré à palmettes. 30 × 36 cm.

A.B.E. (Insolés, les cheveux ont blanchi suite à l’exposition la lumière).

Historique :

On notera l’emplacement laissé vide en haut à gauche de notre cadre qui contenait une chemise de l’Empereur Napoléon Ier à Sainte Hélène, de même provenance.

Biographies :

- Henri Alexandre Arthur Bertrand, né le 6 décembre 1811 à Trieste (Italie), mort le 22 janvier 1878 à Paris est un homme politique français, député́ à l’Assemblée constituante de 1848. Fils du général d’Empire Bertrand, qui accompagna Napoléon Ier à SainteHélène, et gendre de Charles-Pierre Michel de Puisard, il est exclu de l’École polytechnique en 1832 pour sa participation à une insurrection républicaine, avant d’être réintégré. Il en sort sous-lieutenant d’artillerie en 1833 et participe à la conquête de l’Algérie, sous les ordres du maréchal Clauzel. Après la révolution de 1848, il est élu représentant de l’Indre à l’Assemblée constituante, et vote avec

les républicains, et parfois avec les conservateurs, mais s’oppose à LouisNapoléon Bonaparte. Non-réélu en 1849, il réintègre l’armée, fait la guerre de Crimée et le siège de Sébastopol, puis la campagne d’Italie. Rallié à l’Empire, il poursuit sa carrière jusqu’au grade de général de brigade (1864).

- Baron Joachim-François Philibert Julien de Feisthamel (1791–1851). Était un proche du Grand maréchal Bertrand. Il commanda notamment la Garde municipale de Paris en 1830.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 176)

A reliquary frame with strands of hair of the Emperor Napoleon I and the Empress Josephine 4 000 - 6 000 €

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FANION ATTRIBUÉ

À L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier

En soie blanche, composé de deux soies réunies à décor biface ornées d’un galon en bordure de frises de fleurs et vaguelettes, au centre de l’Aigle impériale sur foudre, sous couronne, dans une couronne de feuilles de chêne et de laurier et aux quatre coins d’abeilles, brodées en fils vert, jaune et marron.

Présenté sur un fond de satin vert dans un cadre biface en bois et stuc doré à décor de fleurettes. Avec support de fixation au mur laqué vert, enrichi du « N », de laurier et palmettes dorés.

Dimensions (drapeau) : 55,5 × 55,5 cm

Dimensions (cadre) : 100,5 × 80,5 cm

Avec cartouche sur les deux faces

« FANION PERSONNEL DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier » B.E. 1814. (Petites tâches).

Non réglementaire, il pourrait s’agir d’un fanion utilisé lors du séjour à l’Ile d’Elbe.

A pennant attributed to the Emperor Napoleon I, in white silk

5 000 - 8 000 €

POT À LAIT TRIPODE EN PORCELAINE DURE DE LA MANUFACTURE DE SÈVRES

Provenant probablement du Cabaret Lapis de l’Empereur Napoléon Ier, vers 1808

À fond bleu rehaussé d’or imitant le lapis lazuli, les trois pieds à fond or. Marqué ’M.re Imp.le de Sèvres’ à la vignette en rouge.

H. : 10,5 cm

Provenance :

Probablement livré pour l’Empereur Napoléon Ier au château de Saint-Cloud en mars 1808.

Vente Fontainebleau, 9 novembre 2021, lot 172

A tripod pot à lait in porcelain from the Sèvres Manufactory, circa 1808

Probably from the Cabaret Lapis of Emperor Napoleon I

1 500 – 2 000 €

Ce pot à lait fait très probablement partie du cabaret beau bleu dorure lapis acheté pour le compte de l’Empereur Napoléon Ier et livré les 13 et 22 mars 1810 au Palais de Saint-Cloud. (Arch. Sèvres, Cité de la céramique, Vy 19, f° 16). Il comportait douze tasses litron, un pot à lait, un pot à sucre et une théière pour le prix de 219 francs. Une tasse litron est reproduite dans le catalogue Napoléon Ier et Sèvres, L’art de la porcelaine au service de l’Empire, ouvrage collectif sous la direction de Camille Le Prince, Paris, 2016, n° 55.

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PORTEFEUILLE À SOUFFLETS PROVENANT D’ANTOINE DUBOIS, MÉDECIN ACOUCHEUR DE L’IMPÉRATRICE MARIE-LOUISE

En maroquin rouge à long grain, marqué à l’or sur le plat de la date « 1811 », des grandes armes impériales et du N sous couronne.

Intérieur à compartiments pour chaque mois de l’année.

Fermoir en laiton (traces d’argenture) 30 × 16 cm

A.B.E. (usures et petites taches)

Provenance : - Valérie Masuyer, dame de compagnie de la Reine Hortense ; - Selon les archives du Musée napoléonien de Monaco, ce portefeuille attribué à l’Empereur Napoléon Ier aurait été récupéré par elle auprès d’Antoine Dubois, médecin de l’Empereur et accoucheur de l’Impératrice ; - Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 71)

Exposition :

Exposé en 1965 dans la salle d’honneur de l’Hôtel national des Invalides dans le cadre d’une exposition de l’association pour l’encouragement des études napoléoniennes.

Œuvres en rapport : On retrouve ce type de N couronné sur des objets de provenance impériale datant de la fin du Premier Empire.

A gusseted porte document from Antoine Dubois, Empress Marie-Louise’s obstetrician doctor

4 000 - 6 000 €

François Gérard, Le baron Antoine Dubois, vers 1813
Détail du portefeuille ouvert
Georges ROUGET, Napoléon Ier présente le roi de Rome aux dignitaires de l’Empire, 20 mars 1811

L’impératrice Joséphine

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MÈCHES DE CHEVEUX DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier ET DE L’IMPÉRATRICE JOSÉPHINE

Présentées dans leur papier plié, d’origine, marqué pour l’un « Cheveux de l’Emp » et pour l’autre « l’Imp » Elles sont contenues dans un petit portefeuille de la fin du XIXe siècle recouvert de carton fort gaufré et doré centré d’une miniature vernie de l’Empereur Napoléon 1er à cheval 14 × 9 cm

A.B.E.

Provenance :

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MAISON DE L’IMPERATRICE CACHET À CIRE D’ÉPOQUE PREMIER EMPIRE

De forme ovale à l’Aigle sous couronne, avec inscription sur le pourtour « MAISON DE L’IMPERATRICE » et sur le dessous « EN.E.F ».

Manche en bois tourné.

H. : 24 mm – l. : 28 mm - Long (totale) : 9,4 cm

T.B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 316)

An oval seal with crowned eagle from the Empress’ household 600 - 800 €

- Ces reliques proviendraient de la famille de Melle Eglée de Marcherie, une des lectrices de Joséphine de Beauharnais.

(Vente Drouot 21 novembre 1990) - Puis vente Fontainebleau, le 15 avril 2015, lot 278.

Strands of hair of the Emperor Napoleon I and the Empress Josephine 2 500 - 3 500 €

L’impératrice Marie-Louise © DR

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PAIRE DE CRISTALOCÉRAMES, SECONDE PARTIE DU XIXe SIECLE

Octogonaux à bords biseautés représentant l’empereur Napoléon Ier et l’impératrice Marie-Louise de profil d’après Andrieu.

8,3 × 6 cm

Présentés sur fond argenté dans des cadres redorés (petits manques), étiquettes de collection « 228 ». B.E.

Provenance :

- Ancienne collection de Monsieur Maxime Sciolette, ancien ambassadeur du Brésil en France ;

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 164)

A pair of octogonal crystal-ceramics representing the profile of Emperor Napoleon I and the Emperess Marie-Louise after Andrieu, half part of the 19th C.

1 500 - 2 500 €

Georges ROUGET, Mariage religieux dans le Salon Carré du Louvre, le 2 avril 1810, 1810 Ch. de Versailles

L’impératrice Marie-Louise

Le 2 avril 1810, se déroule le mariage religieux de l’empereur Napoléon Ier et de l’impératrice Marie-Louise dans le Salon carré du Louvre transformé pour l’occasion, en chapelle, par l’architecte Fontaine, sur les indications d’Isabey. Le soir un grand banquet de mariage est organisé dans la salle de spectacle du palais des Tuileries transformé en salle de fête. Le 3 avril, au lendemain du mariage, une réception est organisée dans la salle du trône. L’Empereur et l’Impératrice entourés des princes, des princesses et de la Cour, reçoivent les hommages et les félicitations des Corps de l’État.

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RARE MÉDAILLE EN OR AUX PROFILS DES SOUVERAINS

Par Andrieu et Gallé

« L’empereur Napoléon Ier et l’Impératrice Marie-Louise ».

Dans son écrin en maroquin rouge marqué à l’or, garni à l’intérieur de velours vert. Avec billet manuscrit à la plume « Médaille en or frappée à l’occasion du mariage de Napoléon et de MarieLouise, ayant appartenu à Madame Mère, succession du Baron Larrey ».

Poids net : 17 g D. (médaille) : 25 mm - D. (écrin) : 40 mm

T.T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 166)

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BILLET D’ENTRÉE POUR

LA CÉRÉMONIE DU MARIAGE RELIGIEUX DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier ET DE L’ARCHIDUCHESSE MARIE-LOUISE

Pour un homme, pour la galerie du Musée du Louvre : « On entrera par les deux escaliers extérieurs du pavillon de l’Horloge du côté quai et de la rue des Orties. La porte s’ouvrira à sept heures et sera fermée à midi. Les hommes seront en habits français ». Cachet du grand maître des cérémonies « Ségur ». et marque aux Grandes Armes de l’Empire. 12 × 9 cm

B.E. Sous verre. Époque Premier Empire (1810)

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 199)

An entry ticket for the ceremony of the religious wedding of the Emperor Napoleon I and the archiduchess Marie-Louise 800 - 1 200 €

Biographie : Dominique baron Larrey (1766-1842)

Chirurgien en chef de la Grande Armée, il suivit Napoléon dans toutes ses campagnes, jusqu’à Waterloo. Il fut professeur au Val-de-Grâce. Surnommé « la Providence du soldat », il mit au point une méthode d’amputation dite à lambeaux circulaires. On a de lui Mémoires de chirurgie militaire et campagnes (1812-1817), Relation des voyages et des campagnes de 1815 à 1840 (1840). (Académie des sciences, 1829.)

A rare gold medal representing the souverain’s profiles, by Andrieu and Gallé

2 000 - 3 000 €

Ces médailles furent offertes aux invités et à la foule présente. On connait également certaines produites pour le sacre de l’Empereur ou la naissance du Roi de Rome.

Recto
Verso

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École française du début du XIXe siècle

« L’espoir des français » ou le roi de Rome enfant sous une couronne impériale

Gravure aquarellée

20 × 25 cm (à vue) (Rousseurs)

" L’espoir des français " or the child king of Rome under an imperial crown, watercoloured engraving, French School, beginning of the 19th C.

300 – 400 €

Le Roi de Rome

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SOUVENIR DE

LA NAISSANCE

DU ROI DE ROME

Fragment de jarretière tissée en fil de laine rouge, blanc, orange et rose

Présenté avec un papier à entête des Domaines de la Couronne, annoté à la plume par PF Julien : « Copie d’une note prise par le commis

du Palais des Tuileries lors des couches de « S.M.I. Marie Louise ». Le 20 mars 1811 à huit heures moins trois quart du matin, un garçon de garde-robe demanda au bureau du concierge des Tuileries une jarretière en laine rouge disant que cela pressait tellement qu’il ne pouvait en chercher ailleurs. Le commis du Palais, embarrassé de satisfaire à la demande qui lui était faite, imagina d’offrir ses jarretières, qui à peu de choses près, remplissaient ses désirs.

Le garçon emporta les dites est (sic) celle qui est jointe à la note a servi à la délivrance de Marie Louise Impératrice de France. Signé L.F. Julien, commis du Palais breveté par l’Empereur par S.E. le Duc de Frioul, grand maréchal du Palais. C’est de cette jarretière qu’un fragment a été donné par le dépositaire à M. David de Paris, et c’est le seul à qui il en a été donné. Compiègne le 17 mai 1835. Le concierge du Palais régisseur du domaine, ancien commis du Palais des Tuileries.

Dimensions (document) : 28 × 21 cm

Dimensions (cadre) : 33 × 27 cm

A.B.E.

Il est à noter qu’il est fait mention de cette étonnante relique dans la « Chronique médicale », volume 12, Année 1905, p. 336 et 337. La jarretière et le certificat sont alors la propriété de Monsieur Peschard, commissaire de police du quartier Gaillon. L’hypothèse avancée est que la jarretière aurait été utilisée par Dubois pour tirer le forceps chargé de délivrer l’Impératrice, forceps que Dubois avait lui-même perfectionné.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 200)

A souvenir of the King of Rome’s birth, fragment of a woven garter in red, white, orange and pink wool yarn

600 - 800 €

Le Roi de Rome

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MÈCHE DE CHEVEUX DU ROI DE ROME

Présentée sous verre, cerclé de laiton sur fond de satin vert avec attestation manuscrite de Valérie Masuyer, dame d’honneur de la Reine Hortense : « Cheveux du Roi de Rome coupés alors qu’il n’avait que 14 mois. Donnés par Mr Marchand à Strasbourg en 1838 en souvenir de mes soins donnés pendant 7 ans à sa tante la Reine Hortense. »

Signée « Valérie Masuyer ».

Cadre doré à décor de feuilles de laurier.

28 × 20 cm

B.E. (Cheveux blanchis par l’exposition au soleil).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 117)

A lock of hair from the King of Rome, framed and glazed

2 000 - 3 000 €

BILLET D’INVITATION POUR LE BAPTÊME

DU ROI DE ROME

Sur papier bistre imprimé « dans la croisée côté droit ». Cachet du grand maître de cérémonie « Ségur ». « On entrera par la porte Latérale, à droite du grand portail et on traversera le bas-côté de la nef jusqu’à la croisée ».

9,8 × 7,4 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 118)

An invitation card for the King’s of Rome christening

300 - 500 €

Le baptême de l’héritier du trône eut lieu, en grande pompe, le 9 juin 1811 à 19h à Notre-Dame de Paris.

87 MÈCHE DE CHEVEUX DU ROI DE ROME

Conservés dans un papier plié d’époque avec inscrip-tion manuscrite à l’encre : « Cheveux du Roi de Rome à l’âge de 14 mois ». Conservés et protégés dans un second papier plié avec inscription à l’encre : « Cheveux du Roi de Rome, alors qu’il avait 14 mois, et donnés à mon père à Strasbourg en 1838, par le général Brayer qui les tenait de son gendre Mr Marchand ». Si-gné « Valérie Masuyer ». 7 × 5 cm

A.B.E.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 116)

Un reliquaire dans les collections de la Fondation Napoléon, de même provenance, précise les circonstances de ce don : ces reliques furent données par le Général Brayer, beau-père de Mr Marchand, au père de Valérie Masuyer, dame d’honneur de la Reine Hortense, le docteur Marie Gabriel Masuyer (1761-1849), professeur à la Faculté de médecine à Strasbourg en 1838 en souvenir de ses soins.

A strand of the King of Rome’s hair 2 000 - 3 000 €

Marchand, fidèle valent de l’Empereur en exil, fut un des dépositaires les plus importants des reliques impériales. « Les services qu’il m’a rendus sont ceux d’un ami » dira de lui Napoléon dans son testament. Après la mort de Napoléon, il revint en France où il se maria en 1823 avec la fille du général Brayer.

La Grande Armée Équipements, souvenirs et documents

Pierre GAUTHEROT, Napoléon Ier harangue le deuxième corps de la Grande Armée avant l’attaque d’Augsbourg, 1805-1815 - Ch. de Versailles

La Grande Armée. Équipements, souvenirs et

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RARE DRAPEAU MODÈLE 1804 DU PREMIER BATAILLON DU 111e RÉGIMENT D’INFANTERIE DE LIGNE

Fabrication de Challiot

Biface, en soie peinte, à décor de coins bleus et rouges en opposition, peints à l’or d’une couronne de lauriers au numéro du régiment (III).

Le centre est losangique, blanc, peint à l’or dans un entourage de lauriers, à l’avers :

« L’EMPEREUR DES FRANÇAIS AU IIIME REGIMENT D’INFANTERIE DE LIGNE »

Et au revers :

« VALEUR ET DISCIPLINE IER BATAILLON ».

Présenté dans un cadre biface pivotant en bois et stuc doré à décor d’étoiles et de fleurettes surmonté d’un médaillon au chiffre « N » de l’Empereur.

Monté sur socle à pans de style Empire, peint façon marbre vert et décoré de motifs et frises de palmettes en stuc doré.

Dimensions (drapeau) : 79 × 79 cm

Hauteur totale avec présentoir : 2m33

A.B.E. (Usures et restaurations principalement au revers) Utilisé de 1804 à 1812.

Bibliographie :

Pierre Charrie, Drapeaux et étendards de la Révolution et de l’Empire, Copernic, 1982, p.126 et s. .

Le drapeau du 111e de ligne des collections du Musée napoléonien de Monaco est bien référencé p. 213. Nota l’aigle du régiment est dans les collections du musée de l’Armée.

- Sur l’historique du régiment, E.FIEFFE « Histoire des troupes étrangères au service de France », volume 2, 1854.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 202)

A rare 1804 model flag from the First Bataillon of the 111th regiment of infanterie. In painted silk, manufactured by Challiot 30 000 - 40 000 €

Dos du drapeau

L’Empire proclamé, le Conseil d’État présente les nouveaux symboles le 12 juin 1804 à l’Empereur. Les piques des drapeaux sont remplacés par des aigles impériales, et le 8 août 1804, l’administration de guerre fait adopter un nouveau modèle de drapeaux hérité des drapeaux de la République. Ce modèle 1804 sera fabriqué par les maisons Challiot et Picot avec quelques petites différences entre les deux fabrications.

Fondé sur les débris de l’armée du Roi de Sardaigne d’après son historique, et à fort recrutement piémontais, le 111e de ligne va se distinguer durant les grandes batailles, notamment à Austerlitz où au sein de la brigade Lochet il repousse Langeron sur Sokolnitz. À Iéna où, commandé par le colonel Gay, il se met en valeur au sein de la division Friant. Le 111e est toujours présent à Pultusk et Golymin (1807). A Friedland le régiment subit des pertes importantes. Il est présent et combat à Eckmühl et Wagram. À la Moskowa, le régiment attaque la redoute de Semenowskoi.

Jacques Louis DAVID, La Distribution des Aigles (détail), 1810 - Ch. de Versailles

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AIGLE DE DRAPEAU AU MODÈLE DES AIGLES 1804

En bronze ciselé (une serre réparée). Montée sur un socle en bois sculpté d’un empilement de pierre et de la date « MDCCCXIV »

Avec plaque moderne « Aigle d’un drapeau d’infanterie 1814. A Mr RAFFET fils, 1 rue de Fleurus. » rappelant une étiquette ancienne à la plume au dos (en partie disparue)

H. (sur socle) : 37 cm

A.B.E. Fabrication du XIXe siècle (postérieure à l’Empire)

Provenance :

- Vente des souvenirs d’Auguste Raffet fils, lot 27 bis, aigle d’un drapeau d’infanterie 1814. Hôtel Drouot 16 mars 1911 ; - Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 170).

Biographie :

Auguste Raffet fils (1839-1910), fils du peintre et bibliothécaire à la Bibliothèque nationale au département des estampes.

An 1804 flag eagle, in carved bronze ; from the second part of 19th C.

1 200 - 1 500 €

École française du XIXe siècle

L’Empereur Napoléon Ier

DR

Sujet en alliage ferreux sur piédouche, monté sur une colonne à pans ornée d’une bossette à l’Aigle couronnée dorée. Porte sous le socle un billet manuscrit (en partie effacé), daté 1813 : « de Napoléon. A appartenu au Gl Kellermann. Fut offert par l’empereur en 1813 ». H. (buste) : 17,5 cm - H. (totale) : 34,5 cm B.E.

Biographie : François Etienne Kellermann (1770-1835) Fils du maréchal, il se distingua dans la cavalerie avec deux charges emblématiques, celle de Marengo qui décida la victoire et celle de Waterloo demandée en ces termes par le maréchal Ney : « mon cher général, il s’agit du salut de la France. Il faut un effort extraordinaire. Prenez votre cavalerie, jetez-vous au milieu des Anglais. Écrasez-les, passez-leur sur le ventre ! »

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 61).

D’après les inventaires du musée ce buste aurait été fabriqué à la demande de Napoléon avec le bronze des canons d’Austerlitz et offert par lui-même à Kellermann.

Iron alloy bust on a pedestal representing the Emperor Napoleon I, French school, 19th C.

4 000 - 6 000 €

Louis Vallet, Le général Kellermann ©
Mention manuscrite sous la base

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SOUVENIR DE LA CAPITULATION

D’ULM

Fragment de la bordure d’un drapeau autrichien modèle 1804 pris lors du siège d’Ulm en 1805

En soie peinte en noir, rouge et or. Avec un billet ancien de provenance à la plume.

8 × 40 cm

Encadré sous verre.

B.E. Époque Premier Empire.

L’une des plus belles manœuvres de Napoléon Ier permet la capture de 25 000 hommes de l’armée du général Mack et la prise de 40 drapeaux qui seront présentés à Paris au Sénat.

Souvenir of the surrender of Ulm

A fragment of an austrian flag, in silk, painted black, red and gold

1 500 - 2 500 €

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SOUVENIRS DE LA BATAILLE

D’AUSTERLITZ (1804)

Deux boulets et un morceau de boulet provenant du champ de bataille d’Austerlitz

D. : 8 et 16 cm

Provenance :

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 238).

Souvenir of the Austerlitz Battle (1804)

Two cannonballs and on piece of a cannon ball from the Austerlitz battle 600 - 800 €

Édouard DETAILLE, Présentation des drapeaux pris à l’ennemi au Sénat en 1806

souvenirs et documents

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SOUVENIR DU GÉNÉRAL DE TOURNEMINE

Montre de gousset à clé

Mouvement à échappement à cylindre.

Boîtier à dos gravé de losanges. Aiguilles bleuies. Cadran émaillé blanc à chiffres romains (fêles). Trotteuse à six heures.

Ouverte, elle est gravée à l’intérieur sur le couvercle du mécanisme « N°4027. Henry LEPAUTE Hr de l’Empereur et de la Ville. A Paris. »

Et sur le pourtour : « Cadeau de Napoléon Ier au Gal TOURNEMINE. Son Gendre Gal LAHURE la donna à Chles HUTLY » ; mécanisme remanié et à revoir ; gravure et attribution faites sous le Second Empire par Henri Lepaute

D. : 5,5 cm - Poids brut : 124 g

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 168).

A silver pocket watch, Napoleon’s gift to General Tournemire

1 500 - 2 500 €

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École française du XIXe siècle

D’après Horace VERNET

La bataille de Montereau

Plume et encre brune

Porte la mention ’A.J. Gros’ en bas à gauche 21 × 30 cm (à vue)

Provenance : Vente Fontainebleau, 25 mars 2018, lot 122

Battle of Montereau, indian ink, French School, 19th C., after Horace Vernet 800 - 1 200 €

Bernard VACHER, baron de TOURNEMINE (1788-1861)

Il nait à Aurillac, le 18 octobre 1788. Entré comme simple canonnier au 4e régiment d’artillerie, en 1804, il se fit remarquer lors de la capture des navires anglais dans les mers du Nord. En 1809, il passa dans l’artillerie de terre; puis il fit les campagnes d’Italie, fut blessé au passage de la Piave, combattit ensuite en Allemagne, à Lutzen, à Bautzen, où il était en qualité d’adjudant-major, et dès lors il n’est pas un grade qu’il n’ait acquis sur le champ de bataille. Atteint d’une balle au combat de Montereau, en 1814, il fut ensuite mis à la tête d’une batterie de la jeune garde. Après la restauration, il entra dans la garde royale et devint colonel en 1826. En 1830, il escorta en cette qualité le roi Charles

× jusqu’à Cherbourg. En 1831, après un intervalle de non-activité, le général Tournemine organisa le 11e régiment d’artillerie. En 1836, il fut envoyé en Algérie, où il servit sous les généraux Clausel et Valée et mérita une triple mise à l’ordre du jour de l’armée. Maréchal de camp en 1837, il dirigea depuis l’école d’artillerie de Douai. Le 7 décembre 1848, Tournemine fut nommé général de division; mais, en 1852, il fut placé dans la réserve (2e section) de l’état-major général. Le général Tournemine termina son honorable carrière en 1861. Sa fille Émilie épousera Oscar Lahure (1801-1862), fils du général Louis Joseph Lahure.

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DEUX MORCEAUX DE GALON BRODÉ, DE LIVRÉ OU DE TROMPETTE, D’ÉPOQUE PREMIER EMPIRE (APRÈS 1812)

À l’Aigle et au « N ».

- Vert et blanc. L. : 93 cm

- Jaune et vert. L. : 54 cm

A.B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 153)

Two embroidered pieces of braid, from the First Empire period

300 - 500 €

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PLAQUE DE BONNET À POIL DES GRENADIERS À PIEDS DE LA GARDE IMPÉRIALE Modèle 1809, époque Premier Empire

À l’Aigle, en cuivre rouge estampé.

H. : 15,5 cm – l. : 20 cm (Avec deux fragments de poil)

B.E.

Provenance :

- Probablement le lot 22 de la vente André Lévi, 27 juin 1936, acquise par le Prince de Monaco.

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 219)

A foot grenadiers’ red copper cap plate, 1809 model, from the First Empire period

1 000 - 1 500 €

BOUTON AU MODÈLE DES OFFICIERS DE LA GARDE

En laiton

D. : 25 mm

B.E. XIXe siècle, fabrication postérieure à l’Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 349)

A brass button from the garde officers model, 19th C., manufactured after the Empire

30 - 50 €

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SOUVENIRS DU RÉGIMENT

JOSEPH NAPOLÉON

Timbale et couverts en argent d’époque Empire

Offerts au lieutenant Emmanuel Lopez du régiment de Joseph Napoléon par ses camarades, à l’occasion de l’obtention de la Légion d’honneur

Comprenant :

- Timbale gravée sur le devant d’une

Légion d’honneur du 3e type avec inscription en arc de cercle « Emmanuel LOPEZ Teniente al Regimiento Espanol. José NAPOLÉON. 29 Junio 1813 ».

Poids : 116 g

Poinçon de titre : coq 1 950 Paris. 1798-1809

Poinçon de moyenne garantie : Paris

Poinçon d’association des orfèvres

Poinçon d’orfèvre : Louis Jacques BERGER

- Fourchette à filet, gravée d’une

Légion d’honneur, datée « 12 juin 1813 ».

Manche gravé en français

« Au Lieutenant Emanuel LOPEZ ses camarades du Régiment espagnol.

Joseph NAPOLÉON ».

Poids : 75 g

Poinçons de titre : coq 1 et de garantie 1809-1819

Poinçon d’orfèvre : Pierre Benoit

LORILLON

- Cuillère à filet gravée également d’une Légion d’honneur, datée 29 juin

1813. Inscription en espagnol : « Al

Teniente Emmanuel LOPEZ sus companeros de regimiento espanol. Jose NAPOLÉON ».

Poids : 75 g

Poinçons de titre : coq 1 et de garantie 1809-1819

Poinçon d’orfèvre : Pierre Benoit

LORILLON

B.E.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1e vente, lot 175).

Joseph Napoleon Regiment’s memorabilia A First Empire period silver cuttlery and kettledrum

3 000 - 4 000 €

Le commandant Lopez (Emmanuel-Antoine) était né le 8 mai 1787 à Mellid, province de Galice (Espagne). Entré au service comme volontaire au régiment des Asturies le 19 juin 1802, il fut nommé sergent le 27 février 1804, vint en France au mois de mai 1807 avec les troupes espagnoles du marquis de La Romana et fit avec ce corps les campagnes de 1807 et 1808 en Allemagne et en Danemark. Rentré en France après la dissolution de son régiment, à la fin de 1808, il fut admis comme sergent-major dans le régiment espagnol JosephNapoléon au service de France, le 12 juin 1809. Sous-lieutenant le 13 octobre 1812, lieutenant le 23 avril 1813, capitaine le 8 juillet de cette même année. Il sauve le drapeau de son régiment décimé en Russie en Wilna en 1812. Licencié avec toutes les troupes étrangères le 17 avril 1814 et mis en non-activité. Capitaine au 6e régiment étranger le 25 juin 1815, démissionnaire le 21 août, naturalisé français par ordonnance du 10 avril 1818, il fut nommé capitaine au corps royal d’état-major le 12 décembre 1818. Successivement aide de camp des généraux Ordonneau, d’Hénin, Bigarré, Colbert, il avait été nommé chef d’escadron le 31 décembre 1831 ; retraité le 18 juillet 1845, il fut nommé

commissaire du Gouvernement près le 1er conseil de guerre de la 13e division militaire le 24 janvier 1849, il cessa ces fonctions le 20 novembre 1855, et mourut à Guingamp (Côtes-du-Nord) le 14 mars 1862.

Campagnes : 1805 et 1806, en Espagne, contre les Anglais ; 1807 et 1808, en Allemagne, en Danemark ; 1810 et 1811, corps d’observation de l’Elbe; 1812, en Russie ; 1813, en Saxe ; 1815, armée de la Loire.

Blessures: Blessé d’un coup de baïonnette, le 12 mai 1813, à la bataille de Lutzen; coup de feu au pied droit, le 16 octobre 1813, à la bataille de Leipzig; coup de sabre à la tête, le 31 octobre 1813, à la bataille de Hanau.

Décorations : Membre de la Légion d’honneur, le 23 juin 1813 ; officier, le 5 janvier 1854.

Les Carnets de la Sabretache ont publié en 1898 (Volume 6) un récit du Commandant Lopez sur ses campagnes du Danemark.

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SUITE DE SEIZE CARTES À JOUER DU DÉBUT DU PREMIER EMPIRE

Figurant les généraux et maréchaux de la Grande armée, de carreaux, piques et de trèfles, en papier fort, dépliantes. Gravures aux portraits des Maréchaux et des Généraux ainsi que des vues des batailles de la Révolution et de l’Empire de 1793, 1796, An 4, 5, 7 et 14.

Dim. (chaque) : 13 × 8 cm

A.B.E.

Provenance :

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DEUX PLAQUES DE BAUDRIER DES EAUX ET FORÊTS D’ÉPOQUE PREMIER EMPIRE

En cuivre argenté estampé, octogonales, à l’aigle impériale couronnée. : - 7e conservation. A.B.E. (Petits usures) ; - 9e conservation. E.M. (petits manques et accident). E.M.

10,3 × 8,1 cm

Manque les pontets d’attache.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 223).

Two copper stamped harness plaque, from the First Empire period

800 - 1 200 €

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 218).

A set of sixteenth playcard showing generals and marshals of the Great army, beginning of the First Empire

300 - 500 €

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HACHE D’ABORDAGE D’HONNEUR

En argent ciselé, à pontet de suspente. Revers plein, uni.

H. : 10,6 cm - Poids brut : 59 g

B.E. Reproduction de qualité non attribuée.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 165).

A chased silver axe

600 - 800 €

Les haches d’abordage en vermeil furent créées par arrêté du 21 thermidor an IX (9 août 1801) et complétaient ainsi pour la marine le système des armes d’honneur institués à la fin de l’année 1799. Les haches d’abordage sont les armes d’honneur les plus rares.

Vers 1806, le tablier de trompette change de forme et d’ornementation. Beaucoup moins grand, il est de forme carrée, en damas cramoisi, frangé d’or et orné des grandes Armes de l’Empire. Le seul document contemporain qui en fournit le dessin est une gravure de Martinet.

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FLAMME DE TROMPETTE DES CHASSEURS À CHEVAL DE LA GARDE IMPÉRIALE

Fond uniface de soie cramoisie (brûlée) brodé au centre des « Grandes Armes de l’Empire » en fil de soie et de coton, à motif à l’Aigle en fil d’or. Bordée d’un galon et de franges jaunes (passées). Trois anneaux de suspente.

Dimensions : 43 × 43 cm Présentée sous verre.

Dans l’état. Époque Premier Empire pour la soie. Franges postérieures

An embroidered silk trumpet flame of the Imperial Guard mounted hunters 4 000 - 6 000 €

MARTINET, Trompette des chasseurs de la Garde Impériale

La Grande Armée. Équipements, souvenirs

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SABRE D’OFFICIER

DE CAVALERIE LÉGÈRE

Époque Consulat – Premier Empire

Poignée en bois noirci quadrillé (amorce de fêle).

Monture en laiton. Calotte à côtes de melon à courte jupe. Garde à une branche cannelée à deux oreillons en navette.

Quillon recourbé vers la pointe. Lame courbe de Solingen, à dos plat, contretranchant, gouttière et pans creux, gravée, dorée et bleuie au tiers, à décor de trophées d’armes, fleurs et feuillage. Fourreau en laiton à deux bracelets plats et deux anneaux.

Longueur : 99,5 cm

B.E. d’usage (usures de service des anneaux).

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 187).

A Cavalerie officer’s sword, from the Consulat period

1 000 - 1 500 €

103

DEUX HAUSSE COLS DU XIXe SIÈCLE

Plateaux en laiton.

- À motif en argent au chiffre 45 ; incomplet ; - Orné d’une pièce en argent. Remontage composite, dans l’état.

Two collar brace with brass trays

100 - 150 €

106

SABRE D’OFFICIER DE CAVALERIE LÉGÈRE

Fabrication étrangère du début du XIXe siècle

Poignée filigranée de cuivre. Monture en laiton. Pommeau à enroulement, à longue jupe. Garde à une branche découpée. Quillon se terminant à pans. Fine lame courbe à dos plat, contre tranchant et pans creux, gravée au tiers. Fourreau en laiton uni, à entrée de fourreau ciselé et deux anneaux. Dard asymétrique en fer.

Longueur : 102 cm

A.B.E.

Provenance : - Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 189).

A Cavalerie officer’s sword, from the beginning of the 19th C. 600 - 800 €

107

SABRE D’OFFICIER D’INFANTERIE

TYPE 1800

Époque Consulat – Premier Empire

Poignée en bois quadrillé (fêle). Monture en laiton, pommeau à côtes de melon, garde à une branche. Lame cintrée gravée, dorée et bleuie au tiers (piqûres) à décor de trophées d’armes et trophées fleuris. Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton découpé.

Dard asymétrique.

Longueur : 82,5 cm

A.B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 186).

A 1800 type Infanterie officier’s sword 1 000 - 1 200 €

104

DEUX HAUSSE COLS D’ANCIENS COMBATTANTS ALLEMANDS

- En laiton doré, à deux boutons. Motif à la croix de réserviste doré sur fond de drapeau argenté. Gravé « KRIEGERVEREIN WILLINGEN KLUINGEN » Chaînette à maillons ovales et ronds. - En laiton doré, à deux boutons.

Motif ovale gravé « KRIEGERVEREIN GARSCH » sur faisceau de drapeaux, en métal argenté. Chaînette à maillons ovales et ronds.

B.E. Fin du XIXe siècle, début du XXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lots 360 et 361)

A set of two German veterans’ collars, from the end of 19th C. – early 20th C.

400 - 600 € 108

SABRE D’OFFICIER AU MODÈLE DES SABRES DE RÉCOMPENSE NATIONALE

Fabrication de la fin du XIXe siècle au modèle du Consulat

Poignée en bois quadrillé. Monture en laiton ciselé et doré, calotte ornée d’un mufle de lion, à jupe découpée et gravée.

Garde à une branche, en partie ajourée, décorée d’une palmette, demi-oreillons ornés de palmettes et quillon recourbé vers la pointe, finissant en cachet à cotes de melon.

Belle lame courbe à dos plat gravé « Manufacture de Klingenthal », pans creux et gouttière, richement gravée dorée et bleuie au tiers de palmes, frises et d’un cartouche gravé « Le 1er … (malheureusement effacé) s/ lieutenant au 25è Regt de chasseurs à cheval 1er germinal An XI » sur une face et « Récompense nationale » sur l’autre. Fourreau recouvert de chagrin noir, à trois garnitures en laiton repoussé décoré de palmettes, feuillages et toiles d’araignée, trois bracelets à décor de croisillons feuillagés et deux anneaux de suspente. Dard asymétrique décoré de flèches.

Longueur : 107 cm

B.E.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 192).

A Consultat-style officer’s sword

4 000 - 6 000 €

109

DAGUE D’OFFICIER DE MARINE

Époque Premier Empire

Poignée à décor strié. Monture en laiton. Pommeau à côtes de melon. Croisière à deux quillons inversés en S, nœud de corps à l’ancre, revers à semis d’écaille. Garde à chaînette.

Lame droite à méplat médian, gravée au tiers, de Solingen, avec restes d’or au talon. Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton. Bouton de chappe en coquille.

Longueur : 50 cm

B.E.

A marine officer’s dagger, from the First Empire period

600 - 800 €

110

PISTOLET DE GENDARMERIE DE FABRICATION RÉVOLUTIONNAIRE, À SILEX TRANSFORMÉ À PERCUSSION

Fabrication révolutionnaire

Canon rond à pans au tonnerre, poinçonné. Platine monogrammée « GM ». Garnitures en laiton non poinçonné. Crosse en noyer avec cachet « A.P. ». Baguette en fer.

L. : 24 cm

A.B.E.

Provenance :

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 178).

A gendarmerie pistol, revolutionary manufacturing

300 - 400 €

111

PAIRE DE

PISTOLETS

TROMBLON À COFFRE À SILEX À BAÏONNETTE DE MARINE

Vers 1800

Canons ronds tromblonnés à bourrelets aux bouches, à pans aux tonnerres, avec poinçons d’épreuve britanniques. Sécurités à l’arrière des chiens, en fer. Coffres gravés « KNUBLEY LONDON » Crosses en noyer à joues plats.

Baïonnettes lançantes sous les canons par retrait des pontets. Baguettes en fer. L. : 33 cm – L. (avec baïonnette) : 44 cm

A.B.E. (un passant porte baguette dessoudé).

Provenance :

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 176).

A pair of blunderbuss pistols, made around 1800

1 200 - 1 500 €

112

FUSIL DE CHASSE, DEUX COUPS, À PERCUSSION MODÈLE DE LUXE

Longs canons ronds en table, à méplats au tonnerre.

Longue queue de culasse.

Platines arrières à corps plat doublées de plaques d’argent, unies. Chiens à corps ronds gravés de rinceaux feuillagés.

Garnitures en argent ciselé en fort relief : pontet orné d’une aigle sur foudres et, sur le devant, d’une urne garnie de fleurs et de fruits, d’une guirlande et d’une suite de feuillages. Retour de plaque de couche ornée d’un chien et d’un masque féminin, bordée d’un chapelet de petites boules. Entrée de baguette ciselée d’un masque anthropomorphe et de palmes.

Monture en noyer à fût court enrichi d’une boule de maintien à garnitures en argent et enrichi à l’avant des platines de deux médailles incrustées, en argent, représentant l’Empereur Napoléon Ier et l’Impératrice Marie-Louise. Monture enrichie de quatre cabochons ornés de verroterie taillées façon diamant (manque deux).

Cosse à joue sculptée d’un bec de canard stylisé, de feuilles de chêne et d’un quadrillage en écailles, avec, sur le côté droit, un perroquet en demi-rondebosse en argent ; sur le côté gauche, une réserve à capsules (manque le motif sur le couvercle).

Baguette à embout en laiton. Poinçons de titre 800 et de garantie Paris (1809-1819), Poinçon d’orfèvre « CC ».

Longueur : 123 cm

A.B.E. (réparation, coup et fêle à une crête de chien, un chien n’accroche pas). Époque Premier Empire pour les canons et les garnitures. La monture et les platines changées vers 1830 pour s’adapter à l’évolution des technologies de mise à feu.

Provenance : - Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 180).

A luxury model hunting rifle

4 000 - 6 000 €

113

BREVET DE GÉNÉRAL DE BRIGADE AU NOM DU CITOYEN

JEAN-PIERRE GIRARD dit « VIEUX »

Sur vélin. Vignette et cachet sec « Au nom du peuple français. »

Fait à Paris le 8 germinal An 9 (29 mars 1801)

Signatures de Bonaparte (Secrétaire), Berthier et Hugues Maret.

44 × 35 cm

B.E.

Provenance :

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 132).

A brigadier general’s certificate 800 - 1 200 €

Jean Pierre GIRARD dit Vieux (1750-1811)

Soldat au régiment des gardes suisses en 1768, congédié comme sergent en 1780. Puis horloger à Genève, où il fut mêlé aux troubles politiques qui agitèrent la ville en 1780-81, et fut condamné à mort par contumace.

Il se réengagea au service de la France en 1791, cette fois comme lieutenant-colonel Commandant du Département du Léman 1798-99, il se battit à Essling et à Wagram.

Il eut le commandement du Pas de Calais de 1801 à 1805, en 1806 et 1808, et du 12 décembre 1809 jusqu’à sa mort. Son cœur fut déposé au Panthéon. Grand officier de la Légion d’honneur 1809. Son nom est inscrit sur l’Arc de Triomphe. Créé baron sous le nom de Girard dit Vieux par décret du 15 août 1809.

114 SABRE D’OFFICIER DE CAVALERIE A L’ORIENTALE

Milieu du XIXe siècle

Poignée à plaquettes de corne blonde, à un bouton de rivure et un œillet de passage pour la dragonne. Monture en laiton (traces de dorure), garde à deux oreillons et deux longs quillons droits se terminant en olive.

Lame courbe décorée façon damas, gravée, à dos plat, contre-tranchant et pans creux, avec inscriptions de type cabalistiques dont une formant les lettres « JNB ».

Fourreau en tôle de fer à deux larges bracelets en bossettes et deux anneaux en laiton. Avec sa dragonne à gland en olive et sa suspente en fils rouges tressés.

B.E.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 184)

An oriental style cavalry officer’s sabre, from mid. of the 19th C. 1 500 - 2 500 €

Souvenirs du Maréchal Soult, duc de Dalmatie (1769-1851)

Engagé en 1785, il prend part aux guerres révolutionnaires. Général de brigade (1794) puis de division (1799), il seconde Masséna en Suisse et en Italie. Commandant l’infanterie légère de la Garde des consuls (1802), il est promu maréchal d’Empire et colonel général de la Garde impériale (1804). Pour s’être emparé lors de la bataille d’Austerlitz du plateau de Pratzen, il est qualifié par l’Empereur de « premier manœuvrier de l’Europe ». Gouverneur de la Vieille-Prusse

(1807), il est envoyé dans la péninsule Ibérique, où il se distingue comme commandant en chef du 2e corps de la Grande Armée, puis major général de l’armée d’Espagne (1809).

Rappelé en France en raison de sa mésentente avec le roi Joseph, il est placé à la tête de la Vieille Garde, puis à celle de la Garde impériale en Saxe (mai 1813). Après s’être signalé à Bautzen, il reprend le commandement des armées d’Espagne et des Pyrénées (juillet 1813).

Rallié à Louis XVIII (avril 1814), il devient ministre de la Guerre

sous son règne (décembre 1814mars 1815). Bien qu’ayant qualifié Napoléon d’usurpateur, il revient combattre à ses côtés pendant les Cent-Jours. Pair de France, major général de l’armée du Nord (mai 1815), il assiste à la bataille de Waterloo (juin 1815).

Banni de France (1816), il se réfugie en Allemagne. De retour dans son pays (1819), il reprend du service. Ministre de la Guerre (1830-1832), il est chargé de réprimer la révolte des canuts (novembre 1831). Président du Conseil (octobre 1832-

juilllet 1834, mai 1839 - mars 1840, octobre 1840 - septembre 1847), il détient le portefeuille des Affaires étrangères (mai 1839 - mars 1840) et de la Guerre (octobre 1840novembre 1845).

Ambassadeur extraordinaire à Londres pour le couronnement de la reine Victoria (1838), il recevra en 1847 du roi le titre exceptionnel de maréchal général de France.

Le maréchal meurt en novembre 1851, après un demi-siècle aux premiers rangs de la grande Histoire.

Eberhard von WÄCHTER, Le maréchal Soult, duc de Dalmatie, 1808

Souvenirs du Maréchal Soult, duc de Dalmatie

GRAND NÉCESSAIRE DE VOYAGE

DU MARÉCHAL SOULT,

DUC DE DALMATIE, D’ÉPOQUE CONSULAT

Travail de la Maison Biennais

De forme ovale, en acajou, à platine, renforts, onglets et poignées rabattables en laiton.

Couvercle orné d’un écu gravé « Général Soult » et enrichi en bordure d’une frise losangique en laiton incrusté.

Platine signée « Biennais orfèvre du 1er consul rue St Honoré n°119 Au Singe Violet ». Ouvert, il présente dans le couvercle une glace bordée de laiton à décor de palmettes, avec pied de présentation, compartiments pour le rasoir.

Et quatre compartiments emboitables pour les instruments, l’orfèvrerie de campagne et les napoléons d’or.

Avec sa clé à trèfle en fer forgé, à anneau à jours ciselé au chiffre « N ». H. : 16 cm – l. : 34 cm – P. : 21 cm

Provenance : - Collection du Maréchal Soult au Château de Montchevreuil ; - Puis collection de la marquise de Balleroy Œuvre en rapport : Nécessaire du Maréchal Soult, duc de Dalmatie dans les collections de la Fondation Napoléon. Ce nécessaire d’époque Empire postérieur au notre possède un grand nombre d’accessoires et d’éléments qui donnent à penser que le maréchal a probablement transférer les éléments de notre coffret dans son nouveau nécessaire, plus grand.

An important travel kit from the Marshal Soult, Duke of Dalmatie, in mahogany and brass

6 000 - 8 000 €

116

TABATIÈRE

DE PRÉSENT DU MARÉCHAL SOULT, DUC DE DALMATIE (1769-1851), DÉBUT DU PREMIER EMPIRE

En or à angles coupés, décoré sur les flancs de cartouches décorés à fond de treillages bordés de filets d’émail bleu ciel. Les coins ornés de palmettes à fond émaillé bleu nuit.

Le couvercle bordé d’une frise émaillée de palmettes soulignée de filets, bleu ciel, orné du chiffre « S » feuillagé un médaillon souligné d’un filet bleu nuit, sur fond de treillage, Poinçon de petite garantie (1798-1809) tête de coq, poinçon d’essai (probablement tête de bébé 2) ; poinçon d’orfèvre Etienne Lucien BLERZY. Porte le numéro « 480 » frappé.

Poids brut : 129 g

H. : 1,5 cm – l. : 9 cm – P. : 5 cm

B.E. (Petits éclats à l’émail noir d’un des pans).

Début du Premier Empire. Avec sa lettre de provenance.

Provenance :

- Collection du colonel Duval, petitfils de l’intendant Duval, et aide de camp de l’empereur Napoléon III (détails donnés sur une lettre manuscrite datée 1932, à l’intérieur de la tabatière).

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 142).

A gold gifted snuffbox from the Marshal Soult, Duke of Damaltie, beginning of the First Empire

15 000 - 30 000 €

Souvenirs du Maréchal Soult, duc de Dalmatie

117

MARÉCHAL SOULT, DUC DE DALMATIE

Grande-écritoire de voyage du Maréchal Soult, duc de Dalmatie, époque Monarchie de Juillet, vers 1844

En bois recouvert de maroquin lie-devin décoré au trait et frises à l’or. Chiffre sur le couvercle « SD » sous couronne de duc.

Serrure à platine ronde et pêne en laiton doré et ciselé de feuillages.

Ouvert, il présente :

D’un côté, une écritoire sur double fond. De l’autre côté, un compartiment recouvert par deux volets gainés de maroquin faisant portefeuille et semainier. Cachet du fabricant « De la Fabrique de Fenoux rue de Grenelle St Honoré n°51 ».

(Accident, manques une serrure). Il contient un almanach dans le style

Troubadour pour l’année 1844.

H. : 9 cm – l. : 43 cm – P. : 31 cm

A.B.E.

Provenance :

- Collection du Maréchal Soult au château de Montchevreuil ; - Puis collection de la marquise de Balleroy, son arrière-petite-fille.

Marshal Soult, Duke of Dalmatie

A wooden travel writing case covered with wine red morocco

400 - 600 €

119

LE MARÉCHAL SOULT, DUC DE DALMATIE (1769-1851)

Petit almanach de la cour, de la ville et des départements, pour l’année 1811, orné de jolies gravures

Publié à Paris chez Jarrety libraire

Rue Saint Jacques. 232 pages à tranches dorées.

Reliure en maroquin rouge à long grain, décoré au petit fer à l’or de frises de fleurettes sur le pourtour des plats

Annoté au crayon sur la page de garde « Pour le Maréchal Soult Duc de Dalmatie ».

11,5 × 7 cm

Dans son étui en maroquin à décor en suite, frappé à l’or sur deux lignes « le duc de Dalmatie ».

B.E. (infimes usures) Époque Premier Empire (1811-1815)

Marshal Soult, Duke of Dalmatie

A small 1811 almanac with engravings

1 500 - 2 000 € 118

ENSEMBLE DE QUATRE

COUVERTS AU CHIFFRE DU MARÉCHAL SOULT, DUC DE DALMATIE, D’EPOQUE PREMIER EMPIRE – RESTAURATION

Comprenant :

- Une fourchette et une cuillère en vermeil.

Manches amatis ciselés de frises de feuillages, fleurettes, caducées et d’écussons gravés « S ».

Poinçons de titre Paris 950 tête de vieillard 1 et de moyenne garantie Paris (1809-1819), et d’orfèvre au caducée.

Longueur : 18,5 cm - Poids brut : 116 g - Un couteau à dessert.

Manche en nacre (fêle) incrusté d’un écusson en vermeil au chiffre

S. Viroles en vermeil. Lame en acier, frappée « A PARIS ».

Longueur : 19,5 cm - Poids brut : 32 gr. - Un couteau à fruits.

Manche en nacre incrusté d’un écusson en vermeil au chiffre S. Viroles et lame en vermeil.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 171).

Longueur : 19,5 cm - Poids brut : 34 g

Poinçon de titre 950, de moyenne garantie Paris (1809-1819) et d’orfèvre F.T.L. du Coutelier Lesueur B.E.

A cutlery set bearing the figure of the Marshal Soult, Duke of Dalmatie, including a fourk and a spoon in gilt, a desert knife, a fruit knife bearing the First Empire - Restauration period 1 500 - 2 500 €

120

ÉPÉE DE COUR, À BRANCHES, ATTRIBUÉE AU MARÉCHAL SOULT, DUC DE DALMATIE

Vers 1840-1850

Poignée droite (manque le filigrane). Monture en bronze doré et ciselé. Garde à deux branches, deux quillons droits, clavier décoré de feuillages et contre clavier ajourés à décor de rinceaux.

Lame droite à gouttières médianes. Fourreau en cuir (restes) à deux garnitures en laiton ciselé de feuillages. Dard ciselé en lyre.

Longueur : 105 cm

A.B.E.

Provenance : - Collection du Maréchal Soult au château de Montchevreuil ; - Puis collection de la marquise de Balleroy, son arrière-petite-fille.

A court sword, attributed to the Marshal Soult, Duke of Dalmatie, circa 1840-1850

1 500 - 2 000 €

Souvenirs du Maréchal Duroc,

Notre console appartient à la collection de Géraud-Christophe-Michel Duroc, qui participa activement aux campagnes d’Italie, d’Égypte, d’Autriche et de Prusse. En 1808, il reçut le titre de duc de Frioul dans le cadre de la création de la noblesse d’Empire. Nommé Grand maréchal du Palais en 1804, il fut chargé de la sécurité de Napoléon Ier et de l’administration de la Maison de l’Empereur. Nous retrouvons la mention de notre console au numéro 77 de l’inventaire de ses appartements au palais des Tuileries dressé en 1811 (1) : « Une Console en bois sculpté et doré réchampi en blanc, pieds de devant à balustre, ceux de derrière à rosaces, double pique et ... Dessus en marbre vert

de mer profilé sur 3cm haut 99 long 1,51 prof 48 » d’une valeur de 760 francs.

L’inventaire indique que la console se trouve plus particulièrement dans le salon du rez-de-chaussée de la duchesse de Frioul, Marie-des-Neiges Martinez de Hervas, épouse du Grand Maréchal d’Empire. En 1810, le logement du duc et de la duchesse de Frioul est transformé pour accueillir les petits appartements de l’Impératrice Marie-Louise et du roi de Rome. À la suite du décès du duc, touché par un boulet de canon en mai 1813, l’ensemble de son ameublement est acquis par le garde meuble de la Couronne pour un montant de 181 740,90 francs le 7 juillet 1813 (2).

121

CONSOLE D’ÉPOQUE EMPIRE

Provenant de la collection du maréchal Duroc, duc de Frioul

En bois sculpté, laqué crème et en partie doré, dessus de marbre blanc rapporté, la ceinture ornée de fleurettes inscrites dans des médaillons, flanquée de culots, soutenue par des montants avant en colonnes à décor de feuilles de lotus, en pilastres à l’arrière, réunis par une plinthe, une étiquette inscrite « MOBILIER DU M. LE DUC DE FRIOUL. / N°. de / l’Inventaire, 77. / Rez de chaussée / 3. Salon / Une console / sculptée », numérotée au pochoir noir « 2675, I 2873 » ; petits accidents, transformations

Marques : « TH » (pour palais des Tuileries) et trois fleurs de lys sous couronne fermée

H. : 100,5 cm

l. : 139 cm

P. : 50 cm

Provenance :

- Géraud Christophe Michel Duroc (1772 – 1813), duc de Frioul au palais des Tuileries ;

- Ancienne collection Christopher Forbes ; - Sa vente, le 6 mars 2016, lot 264 Acquise au cours de cette dernière par l’actuel propriétaire.

An Empire parcel-gilt and cream lacquered console

4 000 – 6 000 €

Notre console est mentionnée à nouveau dans une correspondance entre Napoléon et Marc-Antoine Desmazis, Administrateur général du Mobilier impérial de 1804 à 1814 à propos de la succession du duc de Frioul et de cette acquisition : « L’appartement [du duc de Frioul ] a été meublé à la fin de 1810, il n’a été occupé que pendant une partie des années 1811 et 1812, ce mobilier est en très bon état, il a été très bien établi et les meubles [...] peuvent être considérés comme neufs. [...] Les pièces de l’appartement de Monsieur le Duc de Frioul étant presque toutes rendues en étoffes de soie, ce mobilier ne peut convenir qu’a cet appartement, il perdrait beaucoup de sa valeur si on l’en

retirait [...] cet appartement pourrait faire partie de ceux destinés à S.M le Roi de Rome [...] Cet appartement pourrait servir aussi à recevoir un grand dignitaire » (3).

(1) A.N: O2704 Inventaire du mobilier de Monsieur le duc de Frioul Grand Maréchal du Palais octobre 1811, Folio 15. (2) A.N: O2687 et O2530 An 1813 Achat des meubles laissés par le due de Frioul dans l’appartement qu’il occupait au Palais des Tuileries, État des propositions de paiement. (3) A.N: O2531 Garde Meuble, y figure également une copie de l’inventaire de 1811 datant de 1813 et répertoriant les meubles achetés par le garde meuble.

Antoine-Jean GROS, Portrait du Maréchal Duroc, duc de Frioul, 1805 - Ch. de Versailles
Nicolas Jean-Baptiste RAGUENET, Palais des Tuileries depuis le quai d’Orsay, 1757
Musée Carnavalet

122

FRANCE

DÉCORATION DU LYS, instituée en 1814

Lys sous couronne

En argent.

Ruban de dame en soie moirée blanche, avec cocarde et motif à la fleur de lys en clinquant.

Poinçon au faisceau de licteur (1809-1819)

H : 3,7 cm - Poids brut : 2,8 g

T.T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(3e vente, lot 47)

A silver lily decoration, established in 1814

200 - 250 €

125

FRANCE

ORDRE DE SAINT-LOUIS, établi en 1693

Croix de chevalier

En or et émail. Anneau cannelé.

40 mm

Poids brut : 11,8 g

E.M. (accident à une branche, éclats, manque le revers du centre)

Époque Restauration.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 48)

A Saint Louis Knight’s cross, in gold and enamel, Restauration period

200 - 250 €

128

FRANCE

Médaille remise à la garde nationale de Bayonne

Ronde, en argent, revers aux Armes de la Ville de Bayonne marquées de sa devise « NUNQUAM POLLUTA ».

Anneau cannelé. Ruban vert pâle.

D. : 1,5 cm

T.T.B. Époque Restauration. - Croix du Lys, institué en 1814. Argent doré et émail (éclats). Fin ruban de couleur saumon. Poinçon au faisceau de licteur (1809-1819).

H. : 3 cm - Poids brut : 7,3 g

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 49)

A medal given to the Bayonne national guard, in silver, Restauration period 250 - 350 €

123

FRANCE

DÉCORATION DU LYS,

instituée en 1814

Deux croix du Lys sous couronne

- Argent et émail (Petits éclats). Ruban de département du Nord. Montée avec une barrette en vermeil ciselée de rinceaux feuillagés.

Poinçon au faisceau de licteur (1809-1819).

H. : 2,5 cm

T.T.B.

- Argent et émail (éclats).

Poinçon au faisceau de licteur. Ruban en soie moirée blanche (manques).

H. : 3,6 cm

A.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 61)

Two enamel and silver lily crosses, established in 1814

150 - 250 €

126

FRANCE

Barrette de trois miniatures

En or ciselé de feuillages. Poinçon tête de coq (1809-1819)

Elle présente :

- Une étoile de chevalier de la Légion d’honneur d’époque Restauration.

- Une étoile dite de la Fidélité. Manque le revers du centre.

- Croix du type de celle des Hérauts d’armes de France. A l’avers le profil de Louis XVIII avec la légende

« FIDELITE DEVOUEMENT ». Au revers une fleur de lys avec légende

« 12 A 3 M 1814 19 M 8 J 1815 ». Petite réparation à l’anneau.

Les centres ne sont pas au modèle. Argent, or et émail (petits éclats). Rubans tissés au modèle.

H : 2 cm - Poids brut : 4,7 g

T.T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 135)

A fine gold bar set with three medallions

- A Legion of Honour

- A « Fidelity » star

An Herauts type cross

300 - 500 €

L’insigne du type des hérauts d’armes (dont il possède le ruban) fait référence dans sa légende aux dates de retour à Paris de Louis XVIII lors des deux Restaurations, le 3 mai 1814 et le 8 juillet 1815.

124

FRANCE

DÉCORATION DE LA GARDE NATIONALE DE BAYONNE, fondée en 1815

Argent, vermeil et émail (éclats à l’avers de la légende). Ruban en soie moirée bleue (passé). Poinçon (illisible) sur l’anneau. 30 × 25 mm - Poids brut : 9,5 g

T.B. Refrappe de la fin du XIXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 50)

Bibliographie : Jean Pierre COLLIGNON, Les Ordres de chevalerie, 2004, p. 358.

A Bayonne national guard decoration, in silver, gilt and enamel, founded in 1815 250 - 350 €

Parfois expliquée par la résistance de la ville de Bayonne contre les troupes de Wellington, la création de la décoration est plutôt due à l’attitude des gardes nationaux en 1815 contre les troupes espagnoles du Général Castanos.

127

FRANCE

DÉCORATION DU LYS, institué en 1814

Croix dite « des Dames »

Or et émail blanc (éclats) peint « FIDELITE. » et « DIEU ET LE ROI ». Ruban postérieur.

Poinçon tête de coq (1809-1819)

20 × 14 mm - Poids brut : 1,2 g

T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 63)

A gold and enamel lily cross, established in 1814

250 - 350 €

On ne connait pas la spécificité de cette croix, qui n’était pas destinée qu’aux dames puisqu’on la retrouve sur des portraits d’officier, notamment celui de Louis de la Rochejaquelein en uniforme des grenadiers de la Maison du Roi.

Souvenirs de la Restauration

129

FRANCE

Brassard des gardes royaux à pied, dit brassard de Bordeaux

En soie moirée blanche bordée de satin vert et brodée d’un écusson en canetille et paillettes dorées, ainsi qu’à l’intérieur au fil vert « BORDEAUX 12 MARS 1814 ». Franges en passementerie argentée.

Marqué à l’intérieur à la plume « DELMAS ». H.: 16 cm - L.: 34 cm

A.B.E. (usures et manques sur la partie brodée de l’écu).

Époque Première Restauration.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 55)

A Bordeaux arm-band decoration, in silk

1 500 - 2 000 €

130

FRANCE

ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR, institué en 1802

Brevet de chevalier sur vélin

Attribué au « Sieur GAUTIER JeanCharles, né le 12 juin en Seine et Oise, Caporal d’Artillerie à pied en retraite ». « Donné au Château des Tuileries l’An de grâce 1820.

Trace de signature du Grand Chancelier, le Maréchal MACDONALD. Cadre en bois à garnitures en laiton.

32,5 × 38,5 cm

A.B.E. (traces d’humidité).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 20)

A Legion of Honour certificate on leather

100 - 150 €

L’exil de l ’Empereur Napoléon Ier à Sainte-Hélène

Le 9 août 1815, Napoléon embarque sur le Northumberland Comme l’a illustré l’épisode de l’île d’Elbe, une cage dorée ne suffit pas : les ailes de l’aigle doivent désormais être coupées. Une destination est donc trouvée : ce sera l’île de Sainte-Hélène. Après un mois et demi en mer, l’Empereur déchu et ses compagnons d’infortune (les

généraux Bertrand, Montholon et Gourgaud, ainsi qu’Emmanuel Las Cases) voient apparaître un rocher à l’horizon ; il s’agit d’un éperon austère, à la végétation éparse. Point de port pour accueillir les navires de passage en raison des récifs qui l’entourent, il faut débarquer en chaloupe. Une garnison de soldats britanniques,

commandée par le légendaire Hudson Lowe, fait office de geôliers. L’Empereur et sa suite vont vivre à Longwood dans une atmosphère de huis-clos tout à fait singulière.

Après avoir dominé l’Europe, l’Empereur va chercher à dominer l’Histoire. Son combat contre l’oubli sera sans doute sa plus

grande victoire. Car en habile mémorialiste qui coupe court à la propagande britannique et royaliste, son Mémorial de Sainte-Hélène qu’il dicte à Las Cases, sera la pierre angulaire de sa légende.

Sir William ORCHARDSON, Napoléon à bord du Northumberland faisant route vers Sainte-Hélène, vers 1880

131

RARE CARTE UTILISÉE PAR L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier À SAINTE-HÉLÈNE LORS DE LA RÉDACTION DE SES MÉMOIRES

Carte gravée intitulée « Théâtre de la guerre en Allemagne, en Autriche et en Italie où se trouvent tracés les Marches, Positions, Batailles et Combats de la Grande Armée, commandée en personne par S.M. L’EMPEREUR NAPOLÉON pendant la campagne de 1805 et ceux de l’Armée d’Italie commandée par S. Exc. Le Maréchal Masséna » avec dans les coins supérieurs deux plans : « Plan de la Bataille D’AUSTERLITZ » « Reddition de la Ville d’Ulm » Il est à noter que la carte est rehaussée d’aquarelle et parfois hachurée au crayon sur certaines frontières. Doublure en toile avec languette de tirage et étiquette gravée du Cabinet topographique de S.M. l’Empereur et Roi portant l’inscription autographe signée du Général Gourgaud : « Vient de l’Empereur à Sainte-Hélène. 1818 » et les annotations suivantes « Théâtre de la guerre en Allemagne et Italie. Paris Picquet Gourgaud » ; taches d’encre et usures d’usage

82 × 56 cm

A rare engraved map used by the Emperor Napoleon I 12 000 - 18 000 €

Tapageur, profondément attaché à l’Empereur, d’une grande bravoure, le général Gourgaud est un des compagnons les plus attachants de l’Empereur déchu à Sainte-Hélène. Napoléon lui dicte des notes notamment sur l’artillerie ou la campagne de Russie.

Cette carte a probablement servi à la rédaction du récit de la bataille d’Austerlitz (proposé à la vente en 2021) dicté à Bertrand. Indéniablement la carte avait une grande valeur pour Gourgaud, qui l’a annotée et pour qui la campagne de 1805 était la plus belle de l’Empereur.

Sir William ORCHARDSON, Napoléon dictant ses Mémoires au comte Las Cases - Lady Lever Museum of Liverpool
Détail du dos avec annotations du général Gourgaud

L’exil de l’Empereur Napoléon Ier à Sainte-Hélène

132

NAPPERON EN BATISTE D’ÉPOQUE PREMIER EMPIRE

Décoré en bordure de dentelle ajourée à décor d’aigles impériales couronnées dans des branches de lauriers, d’étoiles, abeilles et fleurs. Présenté sur un fond de satin vert postérieur

88 × 88 cm

B.E. (petites traces de rouille)

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 90).

Selon les inventaires du Musée napoléonien du Palais princier de Monaco, cette nappe de guéridon proviendrait du trousseau impérial.

A batiste doily, First Empire period

600 - 800 € 133

SOUVENIR DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier À SAINTE-HÉLÈNE

Ravissant petit cheval joliment sculpté du début du XIXe siècle

Motif en bronze doré de qualité, l’antérieur gauche relevé, la selle en cuivre rapportée gravée sur le dessus « Souvenir de l’Empereur aux enfants au Maréchal Bertrand Longwood juin 1817 » ; petit manque à la queue du cheval H. : 10 cm – L. 11 cm

A.B.E. Gravure postérieure commémorative.

Souvenir of Napoleon I at Sainte-Hélène sculpted small horse from the beginning of the 19th C., in gilded bronze and copper 4 000 - 6 000 €

« Sire, j’ai l’honneur de présenter à votre Majesté le premier français qui, depuis notre arrivée à Longwood, s’y soit introduit sans la permission de Lord Bathurst ». L’annonce de Fanny Bertrand épouse du grand maréchal est tout à fait exacte : le nouveau-né Arthur Bertrand voit le jour à Sainte-Hélène le 17 janvier 1817. L’Empereur avait toujours eu pour les enfants Bertrand une grande affection et offrait des cadeaux aux familles notamment le jour de sa fête la Saint-Napoléon le 15 août.

Détail du lot

134

MORCEAU DE RIDEAU DU LIT DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier À SAINTE-HÉLÈNE

En satin blanc.

Présenté sur fond de satin vert avec un acte notarié manuscrit de 1912 de Lucie Casabianca veuve Valentini, certifiant que ce fragment provient de son oncle, feu l’abbé Vignali et que les autres souvenirs étaient conservés à Vignale par son cousin Charles Marie.

Fait à Bastia le 31 mai 1912. Présenté sous verre dans un cadre doré à décor de couronne de feuilles de laurier.

Dimensions (fragment) : 11,5 × 15 cm

Dimensions (cadre) : 37 × 48 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 179)

A piece of the Emperor Napoleon I’s bed curtain in Saint Helene, in white satin

1 500 - 2 500 €

L’Abbé VIGNALI, Ange-Paul (1784-1836)

Il se rendit à Rome en 1814 et y obtint un doctorat de médecine et de théologie en janvier 1819. Il offrit à Madame Mère et au Cardinal Fesch de se rendre à Sainte Hélène, où il accompagna l’abbé BUONAVITA qui avait été choisi comme aumônier de l’Empereur. Ils quittent Rome le 25 février 1819 et débarquent à Sainte-Hélène le 20 septembre. L’abbé VIGNALI servira comme chapelain, et remplacera l’abbé BUNONAVITA comme aumônier le 18 mars 1821. Il administre l’extrême onction à Napoléon le 1er mai 1821 et reçoit son dernier soupir le 5 mai. Il conduit la cérémonie funèbre le 9 mai. Il quitte Sainte Hélène le 25 mai 1821 pour Rome qu’il quittera pour gagner la Corse en avril 1823. Il sera assassiné le 13 juin 1836.

135

Caroline WALPOLE

Active en Angleterre au XIXe siècle

Napoléon sur son lit de mort

Grande miniature rectangulaire en grisaille sur porcelaine

Marquée au dos « By Caroline Walpole Sept 23 1832 »

Présentée dans un écrin recouvert de maroquin rouge, accompagnée d’une médaille en bronze patiné représentant le profil de l’Empereur sur son lit de mort, gravée au dos « T.M.A. »

13 × 10,5 cm

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 181)

A large miniature representing Napoleon on his deathbed, grisaille on porcelain, England, 19th C.

500 - 800 €

136

GRAND FOULARD EN SOIE

PEINTE, MILIEU DU XIXe SIÈCLE

Décoré aux quatre coins de « N » sous couronne ceints dans des couronnes de laurier et au centre de l’Aigle impériale survolant la tombe de l’Empereur, entouré du Grand cordon de la Légion d’honneur. Encadré sous verre. 78 × 78 cm (Rousseurs)

A great painted silk scarf, from the mid. of the 19th C.

400 - 600 €

Charles de STEUBEN, La mort de Napoléon à Sainte-Hélène

137

RELIQUES DE SAINTE-HÉLÈNE

Comprenant :

a) Fragment de cercueil de l’empereur Napoléon Ier ;

b) Fragment d’un rideau d’un de ses lits de douleur ;

c) Ruban d’une croix de la Légion d’honneur portée à Sainte-Hélène. Présentés avec dessin de l’Aigle impériale au crayon noir et annotation manuscrite à la plume de Valérie MASUYER :

« Fragments du cercueil en acajou où repose l’Empereur jusqu’à son exhumation, d’un rideau de l’un de ses lits de douleur à Ste Hélène et d’un ruban d’une de ses croix qu’il porta sur ce calvaire. »

« Donnés par Mr Marchand, l’un de ses légataires universels lors du retour à Paris des cendres, et encadrés par Joséphine de Forget chez sa mère Mme de Lavalette sous l’inspiration et la direction de Mr Eugène Delacroix. 18 décembre 1840. Valérie Masuyer Dame d’honneur

138

RELIQUE DE SAINTE-HÉLÈNE

Fragment de l’un des cordons de sonnette utilisé à Longwood durant l’exil de l’Empereur Napoléon Ier

En tissu damassé à décor de fleurettes, aÌ anneau en bronze doré aÌ décor de cornes d’abondance fleuries. Encadré sous verre accompagné d’un billet manuscrit de Valérie Masuyer. « Fragment d’un des cordons de sonnette de l’Empereur à Ste Hélène en soie jaune brochée rose avec sa poignée à cornes d’abondance et petites roses en bronze doré. Donné par Mr Marchand l’un de ses légataires universels lors du retour à Paris des cendres impériales. 18 décembre 1840. Valérie Masuyer. Dame d’honneur de feu la Reine Hortense. »

41,5 × 51,5 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 178)

A fragment of one of the bell cords used at Longwood during the exile of Emperor Napoleon I

1 000 - 1 500 €

de feu la Reine Hortense. »

Cachet de cire noire au monogramme de Valérie MASUYER. Revers avec un dessin de femme à l’antique.

21 × 18 cm.

A.B.E.

Joséphine de FORGET (1802-1882) née de Lavalette. À 13 ans, elle aide son père à s’évader. Épouse du baron Tony de Forget, filleule de l’impératrice Joséphine, elle est également cousine éloignée et amante d’Eugène Delacroix.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 187)

Three relics of Saint Helene comprising, a fragment of the Emperor Napoleon I’s coffin, a fragment of one of his bed curtain, a ruban of Legion of Honour worn at Saint Helene

2 500 - 3 000 €

« Marchand vint alors dans la chambre, et Napoléon lui ordonna de m’apporter de l’eau de fleur d’orange , ce qui était son remède favori. Dans son empressement en me voyant tomber, il avait cassé le cordon de la sonnette. Il me dit qu’il m’avait relevé et placé sur un fauteuil, qu’il avait arraché ma cravate, et jeté de l’eau de Cologne et de l’eau sur ma figure : il me demanda s’il avait bien fait. Je lui dis que c’était tout ce qu’il fallait faire et qu’un chirurgien ne s’en serait pas mieux acquitté ; excepté qu’au lieu de me laisser coucher, il m’avait mis sur un fauteuil. »

Barry O’Meara, Napoléon en exil

Le Retour des Cendres

« Messieurs, Le Roi vient d’ordonner à Son Altesse Royale Monseigneur le Prince de Joinville (mouvement d’attention et de curiosité) de se rendre avec une frégate à l’île de Sainte-Hélène (nouveau mouvement) pour y recueillir les restes mortels de l’empereur Napoléon (explosion d’applaudissements dans toutes les parties de l’Assemblée). Nous venons vous demander les moyens de les recevoir dignement sur

la terre de France et d’élever à Napoléon son dernier tombeau (acclamations, applaudissements). […] La frégate chargée des restes mortels de Napoléon se présentera au retour à l’embouchure de la Seine, un autre bâtiment les rapportera jusqu’à Paris. Ils seront déposés aux Invalides. Une cérémonie solennelle, une grande pompe religieuse et militaire inaugurera le tombeau qui doit le garder à jamais. […] Il fut Empe -

reur et Roi, il fut le souverain légitime de notre pays. À ce titre, il pourrait être inhumé à SaintDenis, mais il ne faut pas à Napoléon la sépulture ordinaire des Rois. Il faut qu’il règne et commande encore dans l’enceinte où vont reposer les soldats de la patrie, et où iront toujours s’inspirer ceux qui sont appelés à la défendre. » Charles de Rémusat, ministre de l’Intérieur, le 12 mai 1840 devant la Chambre des députés

L’expédition de Sainte-Hélène est menée par le prince de Joinville, troisième fils de Louis-Philippe, qui commande le navire La BellePoule. À son bord, l’accompagnent le grand général Bertrand, le général Gourgaud, Emmanuel Las Cases, fils du mémorialiste, formant les fidèles de SainteHélène ainsi que ses derniers serviteurs : Saint-Denis (alias Mamelouk Ali) ainsi que Louis Marchand - pour ne citer qu’eux - qui suivent

Léon-Morel FATIO, Transbordement des Cendres de Napoléon à Cherbourg

l’expédition dans un navire attenant. Dans une atmosphère sépulcrale, le 14 octobre 1840 à minuit, les militaires britanniques procèdent à l’exhumation du cercueil. L’assemblée est saisie par l’émotion en découvrant la dépouille mortelle de l’Empereur à peine altérée.

De retour à Paris, un cortège funèbre grandiose accompagne

l’Empereur dans sa dernière demeure depuis le Pont de Neuilly jusqu’aux Invalides. Victor Hugo, témoin privilégié de la scène, en brosse dans Choses vues un portrait superbe : « Tout à coup, le canon éclate à la fois à trois points différents de l’horizon. Ce triple bruit simultané enferme l’oreille dans une sorte de triangle formidable et superbe. Des tambours éloignés battent

aux champs. Le char de l’empereur apparaît.

Le soleil voilé jusqu’à ce moment, reparaît en même temps. L’effet est prodigieux.

On voit au loin, dans la vapeur et dans le soleil, sur le fond gris et roux des arbres des Champs-Élysées, à travers de grandes statues blanches qui ressemblent à des fantômes, se mouvoir lentement une espèce de montagne d’or. On

n’en distingue encore rien qu’une sorte de scintillement lumineux qui fait étinceler sur toute la surface du char tantôt des étoiles, tantôt des éclairs. Une immense rumeur enveloppe cette apparition.

On dirait que ce char traîne après lui l’acclamation de toute la ville comme une torche traîne sa fumée. […] »

Eugène ISABEY Transbordement des Cendres de Napoléon à bord de la Belle Poule, le 15 octobre 1840

Il pourrait s’agir du baron Philippe de Bourgoing, né le 22 octobre 1827 à Nevers et mort le 20 avril 1882 à Paris. Nommé en 1852 directeur du dépôt d’étalons de Lamballe, puis directeur du haras de Charleville. En 1854, il devient écuyer de Napoléon III, puis premier inspecteur général des haras.

139

SOUVENIR DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier

Pochette avec inscription manuscrite « Île de St Hélène »

Contenant de la terre du tombeau de Napoléon portée en France par la comtesse de la Nièvre, décoré d’un entourage de divers feuilles et morceaux de branche (notamment cyprès et saule).

Encadrée sous verre.

Au dos « Vient de la collection de Monsieur de Bourgoin »

34 × 42 cm

A.B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 190)

A pouch with an manuscript inscription comprising earth from Napoleon’s tomb 600 - 800 €

140

TROIS MORCEAUX DE BOIS PROVENANT DU CERCUEIL DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier À SAINTE-HÉLÈNE

Avec billets manuscrits sur la provenance de ces souvenirs, certains offerts par le Maître charpentier de la Belle-Poule à la famille Geoffroy Saint-Hilaire. Remis par le fils du célèbre naturaliste, lui-même zoologiste de renom Isidore Geoffroy Saint Hilaire, en 1849.

Contenus dans une boîte en noyer à décor peint de roses et de fleurs. La boite porte sur le dessous une mention manuscrite à la plume en anglais mentionnant une mèche de cheveux de l’Empereur Napoléon Ier (absente).

H. : 4 cm – l. : 19 cm – P. 4 cm

B.E.

Biographie : Isidore Geoffroy Saint-Hilaire (1805-1861)

Anatomiste, naturaliste, tératologue. Successeur de son père Étienne au Museum. Membre de l’Académie des Sciences et de l’Académie de Médecine.

Three wooden pieces from the casket of the Emperor Napoleon I at Saint Helene 500 - 600 €

Détail sous le lot

141

BANDE DE CHAPEAU DE MATELOT DE LA FRÉGATE « LA BELLE-POULE », D’ÉPOQUE RETOUR DES CENDRES

En soie moirée tissée de fil doré « BELLE-POULE ».

5 × 95 cm

B.E. (Insolé)

Œuvre en rapport :

Une bande au même modèle provenant de l’Amiral CHARNER, Vente Osenat du 5 décembre 2010, lot 402.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 203)

A silk sailor hat band, return of the ashes period

800 - 1 200 €

142

BELLE URNE SUR PIED PROVENANT DU BOIS UTILISÉ POUR LE CERCUEIL DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier

En ébène tourné, à couvercle dévissable. Garnitures, anses, et chutes de guirlandes en laiton.

H. : 15 cm

Avec son papier de provenance (usé) daté d’octobre 1859 : « En 1840, pour le retour des Cendres de Napoléon 1er, mon Grand-Père Lemarchand, Lt décoré à la bataille de Ligny puis démissionnaire et reprenant la suite de son atelier des ateliers d’ébénisterie de son père, le fournisseur de la couronne, fut chargé d’œuvrer le cercueil en ébène. Quelques morceaux de ce bois furent utilisés à de petits souvenirs de famille tel celui-ci » signé « J. Robiquet octobre 59 ». B.E.

An ebony urn with a pedestal made with the wood from the Emperor Napoleon I’s casket

2 000 - 3 000 €

Louis Édouard Lemarchand voit le jour à Paris, le 9 octobre 1795. Il étudie l’architecture. Puis admirateur enthousiaste de l’Empire, il s’engage comme soldat et entre à Saint-Cyr en 1813. Il se bat à Ligny, en juin 1815, et entre dans la vie civile sous la Restauration.

Il prend la suite de son père, l’ébéniste Charles Joseph Lemarchand (1759-1826) et, installé au n°17 de la rue des Tournelles, donne une grande importance à l’entreprise familiale, devenant ébéniste du mobilier

de la Couronne et duc d’Orléans sous Louis Philippe, livrant tous les palais.

On le connait surtout pour réaliser, en 1840, la fabrication du cercueil d’ébène de Napoléon. Il en commercialise aussi des réductions réalisées avec les chutes du bois. En 1846, il s’associe avec André Lemoyne, qui figurera parmi les ébénistes attitrés de Napoléon III, puis se retire des affaires en 1852. Il décède le 15 mai 1872.

143

École française, époque Retour des Cendres

Par DOPTER, lithographe et éditeur

« Ouverture du cercueil de Napoléon à Sainte-Hélène. » ;

« Départ des restes mortels de Napoléon, de l’île Sainte-Hélène. » ;

« Arrivée des restes mortels de Napoléon aux Invalides. » ;

« Le cercueil de Napoléon est déposé dans les Invalides. »

Suite de quatre lithographies aquarellées

27,5 × 34,5 cm (à vue)

(Petites rousseurs et restaurations)

Four watercoloured lithographs by Dopter, French School, Retour des Cendres’ period

300 – 500 €

144

LE PRINCE DE JOINVILLE

Coffret commémoratif de l’exhumation de l’Empereur Napoléon Ier à Sainte-Hélène en 1840

En noyer, entièrement plaqué d’ébène, richement décoré d’incrustations de laiton, cuivre, nacre et étain, à décor de paons, motifs de rocailles, oiseaux, aigles napoléoniens et chiffre « FO » stylisé sous couronne princière.

Serrure à pompe, en laiton, avec sa clé. Charnières à compas.

Ouvert, il est gainé de velours mauve, en forme, et contient trois reliques :

- Un morceau de bois provenant du cercueil de l’Empereur Napoléon Ier à Sainte-Hélène.

- Une pierre du caveau de l’Empereur Napoléon Ier à Sainte Hélène.

- Un fragment de ciment du caveau de l’Empereur Napoléon Ier à Sainte Hélène.

H. : 17 cm – l. : 25 cm – P. : 19 cm

B.E. Époque Retour des Cendres (1840)

Provenance :

- Selon les archives du Musée napoléonien de Monaco, ce superbe coffret provenait du Prince de Joinville, fils du roi Louis-Philippe, qui dirige l’expédition du Retour des Cendres, ce que confirme le chiffre sur le couvercle ;

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 200)

A box commemorating the exhumation of Emperor Napoleon I on St Helena in 1840, bearing the prince de Joinville’s cipher

3 000 - 5 000 €

En 1840, la Belle Poule est commandée par le prince de Joinville, troisième fils de Louis-Philippe.

Le 12 mai de la même année, le roi lui confie une mission singulière : se rendre à Sainte-Hélène pour en ramener le cercueil de Napoléon. Accompagné des derniers fidèles de l’Empereur, le général Bertrand, le général Gourgaud, le valet de chambre Marchand, Emmanuel, fils de Las Cases, Joinville s’acquitte parfaitement de sa mission et le corps de Napoléon quitte sa terre d’exil le 16 octobre 1840 avant de parvenir en rade de Cherbourg le 30 novembre suivant.

Franz Xaver WINTERHALTER, Portrait de François d'Orléans, prince de Joinville 1843 - Ch. de Versailles

146

DEUX FRAGMENTS DE DRAP

MORTUAIRE EN SOIE NOIRE

QUI AURAIENT RECOUVERT

LE CERCUEIL DE NAPOLÉON Ier À SAINTE-HÉLÈNE

Présenté sous verre, dans un médaillon en laiton doré.

Provenance :

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 185).

Il était alors présenté avec une note manuscrite, aujourd’hui perdue.

Two fragments of the silk mortuary cloth which had covered the casket of Napoleon I’s in Sainte-Helene

500 - 800 €

Contrairement à une idée très répandue, le tombeau de l’Empereur n’est pas en porphyre mais dans du quartzite rouge très proche, importé de Finlande.

145

FRAGMENT DU TOMBEAU DE L’EMPEREUR AUX INVALIDES

En quartzite rouge.

H. : 1,3 cm – l. : 4,7 cm – P. : 2,9 cm

B.E.

On joint une petite médaille ovale à suspendre en demi ronde bosse. Avers : le masque mortuaire de l’Empereur

« Napoléon Empereur ». Revers : « Mort à Sainte Hélène le 5 mai 1821 – Rendu à la France le 30 9bre 1840 ».

2,5 × 1,7 cm

T.T.B. Époque Retour des Cendres.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 216)

Fragment of the Emperor’s tomb at Les Invalides, in red quartzite

300 - 600 €

147

SOUVENIR DU RETOUR DES CENDRES

Morceau de drap noir brodé de lamé d’argent

Sur fond de satin vert.

Sous verre. Cadre doré sculpté.

50 × 67 cm

A.B.E. Époque Retour des Cendres.

Ce drap aurait couvert le cheval du « colonel » (sic) lors de la translation des cendres de l’empereur Napoléon Ier de Neuilly aux Invalides le 15 décembre 1840.

Le char mortuaire de l’Empereur était précédé d’un cheval blanc crêpé.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 208).

A piece of black cloth embroidered with silver lamé on a green satin background

1 500 - 2 000 €

149

DEUX TROMPETTES DROITES FUNÈBRES UTILISÉES LORS DU RETOUR DES CENDRES DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier Darche et Schiltz

En laiton.

Corps à deux anneaux, gravé à la base « 15 décembre 1840 Darche Fur des Théâtres & Concerts Paris ». L’intérieur des pavillons laqués noir peints à l’or d’une frise d’entrelacs, d’aigles impériaux, du chiffre N dans des couronnes de lauriers. Une avec forme de maintien.

L. : 137 cm

Dans l’état (accident, éclatement et pliures, manque un embout).

Époque Retour des Cendres.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 207)

Two brass funeral trumpets used on the return of the Emperor Napoleon’s I ashes

1 500 - 2 500 €

148

MOTIF DE TENTURE

OU

DE DÉCORATION AU CHIFFRE IMPÉRIAL, MILIEU DU XIXe SIÈCLE

Au chiffre « N » sous imposante couronne impériale. En canetille d’argent doré, et fil doré sur fond de velours vert. 43 × 50 cm Sous verre. Cadre doré

Possiblement utilisé lors du Retour des Cendres.

A tenture or decoration model with imperial chiffre, middle of the 19th C.

800 - 1 200 €

Jean Nicolas DARCHE, issu d’une dynastie de luthiers et de facteurs d’instruments réalise en collaboration du trompettiste Schiltz des trompettes droites naturelles en ré et mi pour le Retour des Cendres (probablement 31 au total), certaines conservées dans les collections du Conservatoire de musique de Paris.

Le prince Rainier et le prince Albert dans les collections napoléoniennes du Palais Princier de Monaco
© Robert DeHoeArchives du Palais Princier de Monaco

150

PAIRE DE GRANDS BLASONS AUX GRANDES ARMES IMPÉRIALES

Ayant ornés le catafalque de l’empereur Napoléon Ier lors du Retour des Cendres

Sur manteau impérial couronné, à la main de justice et au sceptre, en velours entièrement et richement brodés de fils, paillettes, canetille et clinquants, Légion d’honneur en fils d’argent à centre doré et émail, couronne en fils dorés. Fond de velours marron.

Dimensions (broderie) : 65 × 58 cm

Dans des cadres en forme de blason en bois verni vert et or.

B.E. Manque un motif à l’aigle sur un des colliers.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 214).

Une autre paire de blasons de même provenance dispersée lors de la même vacation.

A pair of great coat-of-arms with imperial arms having adorned the catafalque of the Emperor Napoleon I during the return of the ashes

10 000 - 15 000 €

On retrouve sur les représentations d’époque des motifs aux grandes armes impériales sur le baldaquin du catafalque, notamment lors de l’exposition de ce dernier aux Invalides.

151

FRANCE

ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR,

institué en 1802

Plaque de Grand officier d’époque Monarchie de Juillet

Argent, travaillé à pointes de diamant, repercé, doublé d’or émaillé (petits éclats) pour les drapeaux français (manque une pointe). Centre en trois parties, à légende et profil d’Henri IV en or.

Revers à attache basculante

Poinçon au cygne.

D. : 72 mm - Poids brut : 43 g

T.B. à T.T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 22)

A Legion of Honour Grand Officer’s plaque, in silver, July Monarchy period

2 500 - 3 000 €

152

FRANCE

Réduction de la médaille de juillet,

sous couronne

En argent. Anneau cannelé.

Ruban noué tricolore.

26 × 16 mm - Poids brut : 3,5 g

T.T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 70)

A silver reduction of the July medalion, a tricolour ribbon

150 - 250 €

153

FRANCE

Refrappe de la médaille de Juillet « À ses défenseurs, la Patrie reconnaissante »

En bronze, avec un fragment de ruban tricolore.

D. : 33 mm

T.B. à T.T.B.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(3e vente, lot 71)

A bronze July medal with an inscription and a fragment of tricolour ribbon

150 - 250 €

154

FRANCE

Trois médailles commémoratives des journées de juillet 1830 et du règne de Louis Philippe

- Médaille au profil du Roi, revers marqué « Le père du peuple et défenseur des libertés. ». Métal argenté.

D. : 19 mm ; - « Aux défenseurs de nos libertés. » Argent.

D. : 16 mm ; - « Aux soutiens de nos libertés ». Ruban tissé au coq. En cuivre argenté, centre en cuivre émaillé.

23 × 19 mm

T.T.B.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(3e vente, lot 72)

Three commemorative medals on the days of July 1830 and the reign of Louis Philippe

200 - 300 €

Franz Xaver WINTERHALTER, Portrait du roi Louis-Philippe - 1841, musée du Louvre

156

Insigne du 3e type de la Société philanthropique des débris de l’Armée impériale

En argent, centre en vermeil au profil de Napoléon III. Revers non attribué. Ruban au modèle.

41 × 32 mm - Poids brut : 16,2 g

T.T.B. à SUP. Époque Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 81)

Bibliographie :

Robert MOREAU, Insignes de vétérans de l’Empire Français. Débris de l’Armée impériale, Paris 1987, p. 66 (reproduit).

An imperial army insignia, in silver, the centre in gilt with Napoleon III’ profile

300 - 400 €

159

Rare insigne de vétéran de la Marine impériale

À l’aigle sur foudre reposant sur une ancre. En argent ciselé. Revers lisse, non attribué. Ruban.

55 × 37 mm - Poids brut : 18,9 g SUP.

Nota bene : Ces insignes sont parfois attribués aux Marins de la Garde.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 86)

A rare veteran’s imperial marine insignia, in chased silver

1 000 - 1 500 €

155

BREVET DE LA SOCIÉTÉ PHILANTHROPIQUE DES DÉBRIS DE L’ANCIENNE ARMÉE IMPÉRIALE

Sur papier, lithographié par Salucci et aquarellé. Au nom de (…) Bonaventure, engagé dans l’infanterie légère, congédié en octobre 1815. Brevet n°399 (écritures repassées).

Reste de signatures. 32 × 43 cm (à vue) (Usures)

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 115)

A patent for the philantropist society of the remnants fo the former army, on paper, with a watercolour and a litograph from Salucci

300 - 400 €

157

Barette de décorations d’un vétéran des campagnes napoléoniennes

En vermeil, elle présente trois miniatures

- Etoile de chevalier de la Légion d’honneur d’époque Second Empire. Argent, or et émail (infimes éclats).

- Médaille de Sainte Hélène. Bronze patiné.

- Insigne du 3e type de la Société philanthropique des Débris de l’Armée impériale. Argent et vermeil. Ruban avec nœud, tissé aux couleurs des trois médailles

H. (avec ruban) : 58 mm.

T.T.B. Époque Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 84)

A decoration veteran bar from the napoleon campaigns, in gilt

600 - 800 €

160

Insigne d’une société de vétérans du Premier Empire

En argent à jours, gravé, à décor de deux sabres entrecroisés, surmontés du « N » et sous Couronne. Ruban vert ancien.

H. : 4,5 cm

T.T.B.

Bibliographie : Robert MOREAU, Insignes de vétérans de l’Empire Français. Débris de l’Armée impériale, Paris 1987, p. 81 (reproduit).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (11ère vente, lot 103)

A insignia of a veteran’s society of the first empire, in silver

600 - 800 €

158

Insigne du 3e type de la Société philanthropique des Débris de l’Armée impériale

Argent et vermeil. Ruban ancien au modèle à barrette en laiton doré, à décor ajouré d’une Aigle couronnée sur deux épées entrecroisées.

44 × 28 mm

T.T.B. Époque Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 82)

An imperial army insignia, in silver and gilt, Second Empire period

300 - 500 €

La médaille de Sainte-Hélène est instituée par décret de Napoléon III, le 12 août 1857, sous le Second Empire. Elle est dédiée aux « compagnons de gloire » de Napoléon Ier dans les « campagnes de 1792 à 1815 » et constitue une des premières médailles commémoratives françaises.

161

FRANCE

MÉDAILLE DE SAINTE-HÉLÈNE, instituée en 1857

En bronze patiné.

Ruban d’époque à agrafe en laiton doré et ajouré à la date « 1814 ».

50 × 30 mm

T.T.B

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 109)

A Saint Helene medal, established in 1857, in patinated bronze

100 - 150 €

162

FRANCE

MÉDAILLE DE SAINTE-HÉLÈNE, instituée en 1857

En bronze doré. Ruban d’époque avec importante barrette au N sous couronne perlée, à jours, en demi-ronde bosse, en bronze doré.

50 × 30 mm

T.T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 111)

A Saint Helene’s medal, established in 1857, in gilded bronze

200 - 300 €

164

FRANCE

MÉDAILLE DE SAINTE-HÉLÈNE, instituée en 1857

En bronze.

Ruban d’époque.

H. : 5 cm

Dans sa boîte en carton gaufré.

T.T.B. (Petites usures)

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(3e vente, lot 85)

A Saint Helene medal, established in 1857, in bronze

100 - 150 €

163

FRANCE

MÉDAILLE DE SAINTE-HÉLÈNE, instituée en 1857

Deux médailles :

- En bronze patiné, sans ruban. H. : 5 cm.

- En bronze patiné. Ruban postérieur.

H. : 5 cm.

T.T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 83)

Two Saint Helene medals, established in 1857, in patinated bronze

100 - 150 €

165

FRANCE

MÉDAILLE DE SAINTE-HÉLÈNE, instituée en 1857

Trois médailles :

- Deux d’ordonnance en bronze patiné. Rubans postérieurs.

H. : 5 cm

- Une miniature en bronze patiné.

T.T.B.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(1ère vente, lot 114)

Two Saint Helene medals, established in 1857, in patinated bronze

100 - 250 €

166

ÉLECTORAT DU HESSE (ÉTATS ALLEMANDS)

MÉDAILLE COMMEMORATIVE

DES CAMPAGNES DE 1814-1815, créée en 1821

Médaille pour combattant

En bronze. Ruban ancien au modèle. Marquée sur la tranche « AUS EROBERTEM GESCHÜTZ »

D. : 27 mm

T.T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 5)

Hesse electorate - A bronze commemorative medal from the 1814-1815 campaigns, created in 1821

150 - 200 €

167

ROYAUME DE PRUSSE MÉDAILLE MILITAIRE

DES CAMPAGNES DE 1813 - 1814, instituée en 1813

En bronze. Ruban au modèle postérieur. Double anneau de suspente (un postérieur).

D. : 2,8 cm

A.B. (Usures, années effacées, probablement « 1813-1814 »).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 8)

Prussian Kingdom - A bronze military medal from the 1813-1814 campaigns, established in 1813

100 - 200 €

169

ESPAGNE ORDRE DE SAINT-FERDINAND, créé en 1811

Croix de chevalier de 1ère classe

Or et émail. Anneau cannelé. Ruban rouge à bandes jaunes.

49 × 38 mm

Poids brut : 11,5 g

T.T.B. Fabrication vers 1820.

Créé par les Cortes de Cadix en 1811, l’ordre fut dispensé aux soldats valeureux de la guerre contre les Français. L’ordre est confirmé par le Roi Ferdinand VII à son retour en 1815 et donné à de nombreux français pour la campagne d’Espagne de 1823.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 15)

Spain - A gold and enamel 1st class Knigh’s cross from the order of Saint Ferdinan, created in 1811

400 - 600 €

168

ROYAUME

DE PRUSSE MÉDAILLE DE FER POUR NON COMBATTANT 1813 - 1815, instituée en 1815

En fer patiné noir. Ruban non au modèle. Année « 1814 »

3 × 2,5 cm

T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 11)

Prussian Kingdom - A patinated iron medal for the 1813-1815 non-veterans, established in 1815

150 - 200 €

170

TURQUIE

Médaille du Sultan pour l’Égypte

En laiton estampé biface, à la tughra de Sélim III, datée « 1801 » Fragment de ruban en soie blanche (cassé).

D. : 4,2 cm

B. (réparation, soudure à l’attache).

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 46)

A Turkish stamped brass medal

300 - 400 €

171

GRANDE BRETAGNE

MILITARY GENERAL

SERVICE MEDAL (1793-1814), instituée en 1849

Médaille par Wyon

En argent. Ruban ancien (usures) à six agrafe articulées « TOULOUSE », « PYRENEES », « VITTORIA », « BADAJOZ » , « CIUDAD RODRIGO » et « ALBHERA ». Attribuée sur la tranche à « B.MORGAN, FARRIER, ARTY DRIVER ».

D. : 3,5 cm - Poids brut : 39,5 g

T.T.B.

Instituée sous le règne de la reine Victoria, cette médaille était remise aux vétérans des guerres de l’Empire, vingt-neuf barrettes permettent de citer les batailles auxquelles avait participé le récipiendaire.

Bernard MORGAN, du Royal artillery Drivers. Bien référencé dans le roll avec ces six agrafes.

Provenance : - Probablement, vente Sotheby’s juin 1904 ; - Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 18)

United Kingdom - silver military general service medal, established in 1849, by Wyon

600 - 800 €

Louis-Napoléon Bonaparte, le Président Impérial

172

IMPORTANT ENSEMBLE DE MÉDAILLES DE TABLE DU XIXe SIÈCLE

En argent, bronze, cuivre, étain, essentiellement du règne de Napoléon III, de sa famille et divers.

Quelques refrappes. B., T.B., SUP.

An important set of medals from the 19th C. 600 – 1 200 €

Badinguet, Césarion, Le Petit… Autant de sobriquets accrochés à l’Empereur dans la mémoire collective. Plus de cent cinquante ans plus tard, que reste-t-il vraiment de l’empereur Napoléon III ? La malheureuse défaite de Sedan n’at-elle pas injustement enterrée un destin personnel extraordinaire ? Il parait aujourd’hui raisonnable de le penser.

(Charles) Louis Napoléon Bonaparte née le 20 avril 1808 de l’union de Louis Bonaparte, frère de Napoléon, roi de Hollande, et d’Hortense de Beauharnais, fille de Joséphine. Il aura comme parrain l’Empereur et comme marraine l’impératrice Marie-Louise. Son oncle viendra fréquemment visiter Hortense et un lien réel sera tissé

avec l’enfant. Après la chute de l’Aigle, la loi d’exil pousse la famille en Suisse, dans le château d’Arenenberg, près du lac de Constance. Sous la pression du père, une éducation stricte établie dans le culte militaire de son oncle vient redresser une enfance dilettante faite de longues balades dans les forêts helvétiques. La mort du duc de Reichtstadt vient bouleverser le destin du jeune Louis-Napoléon et l’expose dans la chaîne dynastique sous un jour nouveau. Dès lors, son esprit d’aventure le laisse entreprendre plusieurs tentatives de coups d’État, dont l’amateurisme et le rocambolesque sont un bel écho au Romantisme du siècle. De NewYork à Boulogne-sur-Mer, l’héritier façonne, fomente, ourdie. Son

destin s’impose, il ne peut le négliger. Après six années de détention, il s’échappe du Fort de Ham grimé en ouvrier et vante son exploit deux jours plus tard dans tous les dîners londoniens.

L’année 1848 emporte le régime orléaniste et ouvre le champ aux bonapartistes. Louis-Napoléon va alors endosser l’habit parlementaire avec une judicieuse subtilité et sera sacré président de la IIe République le 4 novembre 1848 par 74,2 % des Français (de sexe masculin). Sous-estimé par les caciques du Panthéon politique, il va s’avérer particulièrement retord et imposera son coup d’Etat le 2 décembre 1851, transformant ainsi l’homme présidentiel en homme providentiel.

Le Second Empire épouse le destin national et poursuit la modernisation du pays. La Révolution Industrielle permet à la France de rayonner et d’accroître sa puissance. Le développement des Arts, souvent réduits au recyclage des styles anciens, va en réalité bien au-delà en célébrant le faste et la fantaisie, utilisant les progrès techniques pour créer un Art nouveau, terreau fertile et éclectique des mouvements à venir. Le visage du Paris actuel, point de convergence de temps d’admiration, sera façonné par le baron Haussmann sur l’impulsion de l’Empereur.

Cette collection vient rendre hommage au premier président des Français et à leur dernier souverain.

Louis DUCIS, L'Empereur Napoléon sur la terrase de Saint-Cloud tenant Louis-Napoléon Bonaparte sur ses genoux, 1810 - Ch. de Versailles
© DR

La famille impériale et la jeunesse de Louis Napoléon Bonaparte

173

JEU DE CARTES

ILLUSTRANT LES MEMBRES DE LA FAMILLE IMPÉRIALE Vers 1869

« Le jeu de cartes de la Dynastie impériale composé et photographié par Rt Chanony artiste photographe à Montpellier. »

Complet de ses 52 cartes, les figures illustrées de photographies de membres de la famille impériale, de maréchaux et de généraux.

Présenté dans sa boîte en carton (usure d’usage).

90 × 60 mm

B.E. Époque Second Empire (1869).

174

Charlotte BONAPARTE

1802-1839

Le Grenadier au champ d’asile

Technique mixte, visage et fond peints par la princesse Charlotte, le reste brodé en fils de soie et velours par Amélie Mulhens, comme le rappelle une annotation ancienne à la plume au dos, datée 1820. Sous verre.

Cadre en bois noirci. 8 × 5,5 cm

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 112)

Biographie : Charlotte-Napoléone Bonaparte, née le 31 octobre 1802 à Paris et morte le 3 mars 1839 à Sarzana, est une princesse de l’Empire français, fille du prince Joseph Bonaparte. Elle est connue pour ses talents d’artiste.

En 1820, la jeune princesse, en exil à Bruxelles, fréquente l’atelier de Jacques-Louis David, après avoir vécu à Francfort à la chute de l’Empire.

The Grenadier in the Asylum Field, mixed technique, by Charlotte Bonaparte and Amélie Muhlens, circa 1820

300 - 500 €

Robert Chanony (né en 1836), est photographe au 10, boulevard de la Comédie à Montpellier et dépose un brevet d’invention pour un jeu de cartes dit « Jeu de cartes de la dynastie impériale » en 1869.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 219)

A set of cards game illustrating the members of the Imperial family, circa 1869

800 - 1 200 €

Note manuscrite au dos

175

Attribué à Louis-Napoléon BONAPARTE, futur NAPOLÉON III

1808-1873

- Le pont et la cascade

Dessin au crayon, avec annotation en bas à gauche « Gribouillage du Prince Louis retrouvé à Arenenberg 3 janvier 1837. »

8,5 × 12,5 cm

- Bonaparte en Egypte

Dessin à l’encre, avec inscription en bas à droite « Le Cte de Gréront (?) 28 juillet 1835. »

13 × 18 cm

- Paysage

Dessin à l’encre de Chine avec annotation en haut à gauche « Prince Louis 30 août 1835 » et signé en bas sur une pierre « N.L.B » Sous verre. Cadre doré avec cartouche.

7 × 12 cm

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 325)

A suite of three drawings, att. to Louis-Napoléon Bonaparte, future Napoléon III

2 000 - 3 000 €

176

Louis-Napoléon BONAPARTE, futur NAPOLÉON III

1808-1873

Esquisses d’oiseau, insecte, militaire et personnages

Six dessins à la plume et au lavis sur papier

Au verso : une importante note de Valérie Masuyer, dame de compagnie de la Reine Hortense, datée du 21 novembre 1836, raconte les circonstances dans lesquelles ont été faites ce dessin le 24 octobre 1836, quelques jours avant la conspiration de Strasbourg, lors d’une soirée en compagnie de sa mère la Reine Hortense alors que les jours étaient encore heureux.

20 × 33 cm

Provenance : Ancienne collection Forbes. Lot 154

A sketches of birds, insects, soldiers and figures, six drawings, by LouisNapoléon Bonaparte, future Napoléon III

800 - 1 200 €

177

Louis-Napoléon BONAPARTE, futur NAPOLÉON III

1808-1873

Vue du château d’Arenenberg

Crayon, lavis et encre brune 15.5 × 15.5 cm

Acheté par sa mère Hortense durant son exil, le futur empereur Napoléon III, qui faisait ses études à Augsbourg, vint à Arenenberg durant son adolescence. En 1837, il revint à Arenenberg où Hortense expira le 5 octobre de cette année-là. En 1843, il se résolut à vendre Arenenberg pour financer ses activités politiques. Sous le Second Empire, en 1855, son épouse, l’impératrice Eugénie racheta le domaine.

Provenance : Vente Fontainebleau le 25 mars 2028, lot 175

View of Arenenberg Castle, black chalk, wash and brown ink, by Louis-Napoléon Bonaparte, future Napoléon III

2 500 - 3 500 €

Le prince Président

178

MOUCHOIR AU CHIFFRE DE LOUIS-NAPOLÉON BONAPARTE, FUTUR NAPOLÉON III

En batiste blanc brodé à un angle du chiffre « LN » sous couronne, entouré de branches de chêne et de laurier. Présenté plié, encadré sous verre.

Dimensions (plié) : 18 × 18 cm

B.E. (Petites usures). Vers 1840 – 1850.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(3e vente, lot 301)

A batiste handkerchief with the initials of Louis-Napoléon Bonaparte

500 - 800 €

179

IMPORTANT CACHET AU CHIFFRE DE LOUIS-NAPOLÉON BONAPARTE, FUTUR NAPOLÉON III

Sceau en laiton au chiffre « LN » sous couronne impériale.

Manche en os alourdi de plomb gravé du profil de Louis Napoléon et de l’aigle.

L. : 10,5 cm

A.B.E. (Éclats) Époque Présidence –Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(3e vente, lot 301)

A large seal bearing the initials of Louis-Napoléon Bonaparte

600 - 800 €

180

BOISERIE

PRINCE PRÉSIDENT

À LA GLOIRE DU

Sculptée en demi ronde bosse, figurant Louis-Napoléon Bonaparte et le vétéran devant Les Invalides.

Signée « E.M. Delsol 1852 » (trace de polychromie).

Incrustée d’une plaque en laiton gravé « ô mon Dieu protège la France et celui qui la gouverne aujourd’hui… celui qui nous a donné la Paix, celui qui a sauvé la France et la Religion le 2 décembre 1851 ».

170 × 51 cm

Présentée dans un cadre moderne.

A.B.E. (Trous de xylophage et petites restaurations de bois). Époque Présidence.

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 169

A carved panelling to the glory of the Prince President Louis-Napoléon Bonaparte, work of a veteran of the Presidency period

1 500 - 2 500 €

Détail du lot

Le prince Rainier et le prince Albert dans les collections napoléoniennes du Palais Princier de Monaco
© Robert DeHoe
Archives du Palais Princier de Monaco

Attribué à Louis-Napoléon BONAPARTE, futur NAPOLÉON III

1808-1873

- Le cosaque et son cheval

Dessin au crayon, aquarelle et gouache. Signé en bas à droite et daté 1838. 17,5 × 22 cm

- Paysage sous la neige

Dessin au crayon, plume et lavis, portant un monogramme à gauche « LNB » et daté « 1838 » 13 × 15,5 cm

Sous verre, cadre doré à cartouche.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 110)

The Cossack and his Horse ; Landscape in the Snow, two ink drawings, att. to Louis-Napoléon Bonaparte, future Napoléon III

2 500 - 3 500 €

182

DEUX FEUILLES DE PARAVENT BRODÉES D’ÉPOQUE PRÉSIDENCE

Sur fond de soie en fils de soie jaune, vert, et crème au monogramme « L.N » entouré d’abeilles.

L’une à décor de feuilles de laurier et l’autre de feuilles de chêne. 114 × 52 cm

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 170

Two embroidered screens from the Presidency period

1 500 - 2 000 €

183

LE PRINCE PRÉSIDENT (1851-1852)

Fin cachet en argent d’époque Présidence

À l’Aigle couronnée, avec inscription sur le pourtour « Vive Louis Napoléon

Président à vie ».

Manche en cornaline.

H. : 8 cm

Poinçon : tête de minerve - poinçon d’orfèvre : « CA »

T.B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 318)

A fine silver seal from the Presidency period

800 - 1 200 €

L’Empereur Napoléon III

184

Alexandre Marie COLIN (1798-1875)

Portrait de Sa Majesté l’Empereur Napoléon III en uniforme de général

Huile sur toile (Toile d’origine)

Signée ’A.Colin.’ en bas à gauche

Toile de la Maison Vallée 109 × 78 cm

Cadre en bois richement sculpté de tores de laurier et doré, le fronton aux grandes armes impériales

Provenance :

- Ancienne collection de Andrzej Stanislaw Pawlikowski ; - Sotheby’s New York, le 24 octobre 1996, lot 75 ;

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 67

Expositions :

- Napoleon III: The Other Napoleon and His Empire, The Forbes Galleries, New York, December 2, 2002-April 10, 2003 ; - Nassau County Museum of art, Napoléon & Eugénie, Opulence et Splendor of French’s Second Empire, 7 juin – 7 septembre 2009 ; - NAPOLEON WHO?! Prince, Prisoner, President, Emperor: Louis Napoleon (1808-1873), The Forbes Galleries, New York, May 15 - November 14, 2014.

Bibliographie :

- Cynthia Frank, Empire Envy, House & Garden, September 1999, p. 290-291

- Stuart Ferguson, The Gallery: One Man’s Imperial Obsession, The Wall Street Journal, April 3, 2003

- Christopher Forbes, Global Collectors: Christopher Forbes, Paris: Editions Phebus, 2008, p.162-165.

Portrait of the emperor Napoleon III, oil on canvas, signed, by Alexandre Marie Colin 15 000 – 25 000 €

186

VERRE GOBELET EN CRISTAL DU MILIEU DU XIXe SIÈCLE

À pans, orné d’un profil en cristallo-cérame représentant l’empereur Napoléon Ier signé Andrieu.

H. : 11 cm - D : 7,5 cm B.E.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 150)

A crystal gobelet from the mid-19th C.

400 - 500 €

187

VERRE À PIED EN CRISTAL D’ÉPOQUE PRÉSIDENCE

Taillé à pans, orné d’un côté d’un profil en cristallo-cérame de Napoléon Ier et de l’autre d’une étoile d’officier de la Légion d’honneur d’époque Présidence émaillée sur paillon d’or ; égrenure au buvant

H. : 15 cm - D. : 7,5 cm

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, 149)

A crystal glass from the Presidency period

400 - 500 €

185

L’EMPEREUR NAPOLÉON III

Mouchoir en batiste ivoire

Brodé dans un angle au « N » sous couronne impériale, en fils de soie rouge.

Dimensions : 50 × 50 mm (approx.)

A.B.E. (taches de rouille et insolé). Époque Second Empire.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 299)

An ivory batiste handkerchief, embroidered in one corner with an « N » under an imperial crown, from the Second Empire period

400 - 600 €

188

VERRE GOBELET AU CHIFFRE « N » SOUS COURONNE IMPÉRIALE Vers 1860-1880

En cristal, sur base à pans, taillé à pointes de diamant, orné d’un écu gravé et doré du chiffre « N » sous couronne impériale.

H. : 11 cm – D. : 7,5 cm

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, 310)

A tumbler glass with the numeral ’N’ under Imperial crown

300 - 500 €

189

D’après Albert-Ernest CARRIER-BELLEUSE

Buste de l’empereur Napoléon III en Italie

Bronze à patine brune Marqué sur le socle au dos : ’N°3 A. Carrier Fecit 1859’ et ’P.G. Pottier Fondeur de l’Empereur’.

H. : 40 cm

(Petite reprise à la moustache) Fonte postérieure.

Provenance : Ancienne collection Forbes, lot 177

A bust of Emperor Napoleon III in Italy, patinated bronze, after Albert-Ernest Carrier-Belleuse

1 000 - 1 500 €

L’Empereur Napoléon III

190

École anglaise de la seconde moitié du XIXe siècle D’après W. THOMAS

Arrivée de la Reine Victoria place du Carrousel aux Tuileries

Lithographie signée dans la planche

54,5 × 78,5 cm

(Petites rousseurs et restaurations)

Arriving of the Queen Victoria on the Carrousel place, at the Tuileries, lithograph, after W. Thomas, English school, 19th C.

300 – 500 €

191

[PHOTOGRAPHIES]

Très important ensemble de portraits-cartes de visite de la famille impériale et d’autres célèbres personnalités du temps.

Il se compose de trois sous-ensembles.

1. Un riche album de 44 portraits-carte de grandes personnalités, françaises et étrangères, du Second Empire ;

2. Un ensemble de 34 portraits-cartes de visite, par certains des plus grands studios photographiques du temps ;

3. Un album de 16 portraits-cartes de visite de personnalités du Royaume de Prusse, vainqueur de la France en 1870-1871, dans une reliure parlante.

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 60 400 – 800 €

La description complète est disponible sur artcurial.com

192

HABIT DE COUR DE L’EMPEREUR NAPOLÉON III

A basques, en drap bleu, à revers de col recouvert de velours vert.

Le côté avec quatre pattes d’attache pour la plaque de grand-croix de la Légion d’honneur.

Fermant par une double rangée de trois boutons dorés à motif rapporté à l’Aigle impériale couronnée (Fabrication L.C.B, manque une Aigle et une couronne).

Nœud de taille orné de deux boutons en suite. Doublure en satin noir et ivoire. Étiquette au col brodée « 5-4 ». Porte une étiquette en peau ancienne marquée « 393 » et dans une des poches une étiquette ancienne, manuscrite à la plume : «1 habit de Cour. S A M l’Empereur »

B.E. Époque Second Empire.

Œuvre en rapport :

- Un habit de cour similaire dans l’ancienne collection Serena, sans les attaches de la plaque de grand-croix.

- L’Empereur porte un habit de ce type sur le grand portrait en pied réalisé par le peintre Cabanel.

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 178.

A court dress attributed to Emperor Napoleon III

4 000 - 6 000 €

Alexandre CABANEL, Portrait de Napoléon III en habit de cour

193

CLÉ DE CHAMBELLAN DE LA MAISON DE L’EMPEREUR NAPOLÉON III

En bronze redoré. Anneau ciselé de feuillages et d’un ruban orné au centre de l’Aigle, sur tige ronde au « N » ornée à la moitié de feuillages, puis en olive surmontée d’une abeille, puis à pans se terminant par une boule.

E.M. (Manque la croix sur la couronne et le crochet d’attache, fêle au-dessus de l’abeille). Époque Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 125)

A chamberlain’s key of the emperor Napoléon III House

1 500 - 2 500 €

194

BOÎTE DE PRÉSENT EN OR AU CHIFFRE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON III

Rectangulaire, à bord mouvementé, ciselée de fleurettes sur fond amati. Couvercle orné d’un médaillon ovale émaillé bleu, à fond guilloché au chiffre « N » sous couronne sertie de diamants taille rose, en argent, cerclé d’une suite de 18 diamants demi-taille en serti clos à monture en argent.

L. : 8,5 cm – P. : 5,5 cm - Poids brut : 149 g

Poinçon au hibou.

B.E. Époque Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 79.

A gold gift box with the Emperor Napoléon III’s cypher

15 000 - 20 000 €

Revers de la boite

196

LE DERNIER PORTE PLUME DE NAPOLÉON III

Porte-plume en bois, à monture argentée et plume dorée marquée du fabricant

« Joseph GILLOTT »

L. : 18,5 cm

Accompagné d’un billet à en-tête

« Camden Place Chislehurst » de la main du secrétaire de l’Empereur Franceschini Pietri : « Plume ayant servi pour la dernière fois à l’Empereur le 2 janvier 1873 entre 9 et 10h du matin. Pietri ». Accompagné d’un second billet manuscrit à en-tête « Le Prince Murat. 27 boulevard Beauséjour (17 avenue Vion Whitcomb) Paris XVI » : « Dernier porte-plume dont s’est servi S.M. l’Empereur Napoléon III le 2 janvier 1873 (collection de S.A. le Prince Murat) ».

B.E.

Provenance :

- Jean-Baptiste « Tito » FranceschiniPietri, secrétaire particulier de l’Empereur Napoléon III, du Prince impérial et de l’impératrice Eugenie ;

- Collection des princes Murat.

- Ancienne collection Forbes, lot 189. Napoléon III’s last penholder

1 500 - 2 500 €

195

SOUVENIR DE L’EMPEREUR NAPOLÉON III

Carte de l’Europe (1870-1871)

Gravure aquarellée et annotée à la plume ’A. LEMOINE Œuvre de l’Empereur Napoléon III Rheims le 22 juillet 1870. 33 × 47 cm

B.E.

On notera les frontières de la France particulièrement avancées au-delà du Rhin sur les possessions de la Prusse.

A map of Europe (1870-1871), souvenir of Emperor Napoléon III 800 - 1 200 €

Cette plume fut utilisée par l’Empereur Napoléon III le jour de l’importante première opération menée par Sir Henry Thompson sous chloroforme pour entamer son calcul rénal. Au vu du peu de résultats, une seconde opération est menée le 6 janvier 1873. L’Empereur meurt des suites de l’opération le 9.

197

FRAGMENT DU DRAP MORTUAIRE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON III

En velours mauve et noir damassé, à décor de feuillages.

6,8 × 12,5 cm

Accompagné d’un papier et d’une enveloppe à bordure de deuil annotés au crayon

« Envoyé le 1er juin 1967 par Dom Placid

Higham Supérieur de Farnborough Abbey ».

B.E

Provenance : Ancienne collection Forbes, lot 193

A piece of mortuary sheet of Emperor Napoléon III

400 - 600 €

ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR, institué en 1802

Bijou de commandeur porté en grand-croix d’époque Second Empire provenant de l’Empereur Napoléon III

Or et émail. Avec l’écharpe de grandcroix en moire rouge.

Poinçon tête d’aigle et d’orfèvre

Ouizille Lemoine.

H. (bijou) : 85 × 59 mm - Poids brut : 40 g

T.T.B. (Éclat à l’émail rouge à la suspente et légers cheveux à l’émail blanc).

L’écharpe est accompagnée d’une étiquette en carton avec cachet à l’encre « R.DESVARREUX 26 rue de FLEURUS

PARIS V » avec annotation manuscrite « Dernière décoration portée par Napoléon III »

Provenance :

- Muller, valet de chambre de l’Empereur Napoléon III ; - Collection historique du peintre Raymond Desvarreux ; - Vente du 26 mars 2017 (Fontainebleau, Maître Osenat), lot 273 (Expert JC Dey), il était accompagné d’un billet manuscrit sous verre (absent) : « Je certifie que les objets en dessous désignés : - une croix d’officier de la Légion d’honneur. - une décoration de la médaille militaire. - le Grand Cordon de la Légion d’honneur. proviennent de la succession de M.MULLER, valet de chambre de l’Empereur Napoléon III qui les lui avait donnés. Paris le 16 juin 1943. (Signature non déchiffrée). »

Order of Legion of Honour.

A commander’s jewel worn as a Grand Cross from the Second Empire period, from Emperor Napoleon III

8 000 - 12 000 €

199

École française de la fin du XIXe siècle

Atelier de Franz-Xaver WINTERHALTER

Portrait en pied de l’Empereur

Napoléon III en petit uniforme de général de division et

Portrait en pied de l’Impératrice Eugénie

Paire d’huiles sur toiles

242 × 158 cm

(Petites restaurations, petits enfoncements)

Provenance :

Pour le portrait de l’Empereur Napoléon III :

- Christie’s, South Kensington, June 12, 1997

- The Fine Art Society, London (Agents)

- Collection Christopher Forbes, Fontainebleau

Pour le portrait de l’Impératrice :

- Estate of Walter Langer ; - Sotheby’s, New York, April 2, 1996

Pour les deux :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 64

Portrait of Napoleon III and Portrait of Eugenie, pair of oils on canvas, workshop of Franz-Xaver Win-terhalter

60 000 – 80 000 €

L’Impératrice Eugénie

(1826-1920)

201

L’impératrice Eugénie de MONTIJO

1826-1920

Vue du kiosque à musique dans le jardin de Saint-Cloud

Dessin à l’encre de Chine et au crayon Signé en bas à droite et annoté ’Schwalback. Dessin fait par S.M. l’Impératrice à Saint-Cloud’. 26 × 20 cm

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 330

A view of the Garden at Saint-Cloud, Indian ink and pencil, by empress Eugénie 800 - 1 200 €

« En art, l’Impératrice était, en vérité, plus qu’un amateur. Elle était une sincère connaisseuse, et j’ai eu sous les yeux quelques croquis et portraits crayonnés par elle qui ne laissent rien à désirer dans leur facture. Ce goût pour le dessin la porta jusqu’à vouloir concourir publiquement pour la construction de l’un des grands monuments de Paris, alors à l’étude, le nouvel Opéra. Elle établit un projet, l’exposa sous un nom d’emprunt, naturellement, et s’amusa fort de cette aventure. »

Pierre de Lano, L’Impératrice Eugénie, 1893

200

Léon ROUSSEAU

1829-1881

La ville d’Amiens reconnaissante à l’Impératrice Eugénie, 4 juillet 1866

Huile sur toile (Toile d’origine)

Signée et datée ’Léon Rousseau /1866.’ en bas à gauche

67 × 58 cm

Provenance : - Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 215

The town of Amiens grateful to Empress Eugénie, 4 July 1866, oil on canvas, by L. Rousseau

2 000 – 3 000 €

Notre tableau fait référence à la visite par l’impératrice Eugénie aux cholériques à l’Hôtel-Dieu d’Amiens le 4 juillet 1866 où elle apporte son réconfort aux malades. Cet épisode est également immortalisé par un tableau d’Auguste Feragu conservé au musée du château de Compiègne.

BEAU CACHET À CIRE À LA GLOIRE DU COUPLE IMPÉRIAL

Poignée en jaspe sanguin. Monture en or (14 carats) maintenant le sceau biface, mobile, gravé sur agate sur un face « Vive l’Empereur Vive l’Impératrice » et sur l’autre face, en jaspe sanguin « Vive l’Empereur ».

Présenté dans son écrin en forme, recouvert de fin maroquin havane, garni à l’intérieur de soie et de velours ivoire.

Longueur (cachet) : 11 cm

Dimensions (écrin) : 14 × 6 cm

B.E. Époque Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 314)

A beautiful wax cachet celebrating the Imperial couple, from the Second Empire period

3 000 - 5 000 €

Le Prince Impérial (1856-1879)

203

Thomas COUTURE 1815-1879

Étude du diacre agenouillé pour Le baptême du Prince Impérial

Crayon noir et rehauts de craie blanche sur papier bleu à vue cintrée en haut et en bas, non signé 42 × 28 cm (à vue)

(Quelques très petites taches)

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 275

Œuvre en rapport :

Thomas Couture, Le baptême du prince Impérial, 1856, conservé au Musée national du château de Compiègne

Study of the kneeling deacon for The Baptism of the Prince Imperial, black and with chalk on blue paper, by Th. Couture

3 000 – 5 000 €

Thomas COUTURE, Le Baptême du prince Impérial, musée national du château de Compiègne

204

Sophie LIÉNARD

1800-1875

Le Prince Impérial en uniforme des grenadiers à pied de la Garde impériale

Grande miniature sur porcelaine

Signée en bas à gauche

13,2 × 10 cm

Cadre présentoir en laiton doré, à décor perlé, sur chevalet. 16 × 13 cm

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 294.

The Imperial Prince in the uniform of the foot grenadiers of the Imperial Guard, large miniature on porcelain, by Sophie Liénard

2 000 - 3 000 €

Né le 16 mars 1856 et immatriculé dès le 26 avril 1856 au registre des enfants de troupe, le Prince fut en 1858 nommé caporal au 1er régiment de grenadiers de la Garde impériale.

205

Napoléon Eugène Louis BONAPARTE dit le Prince Impérial 1856-1879

Le grenadier à pied de la Garde impériale présentant les armes

Dessin au crayon et à l’aquarelle avec annotation manuscrite à la plume du Prince Louis Napoléon Murat (1872-1924) : « Croquis fait par le Prince Impérial et donné par mon frère le Prince Joachim Murat à Monsieur Arthur BREYER ».

Signé « Louis N Murat ». 20,3 × 13,2 cm

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 299.

Foot grenadier of the Imperial Guard presenting arms, watercolor, by the Prince Imperial 800 - 1 200 €

206

Napoléon Eugène Louis BONAPARTE dit le Prince Impérial

1856-1879

L’Empereur Napoléon III et l’Assemblée

Caricature à la plume

Traduction d’une caricature du journal « Le petit journal pour rire », avec annotation « La cigale ayant soiffé tout l’été se trouva fort dépourvue quand la panne fut venue. Elle cria famine chez l’assemblée sa voisine, la priant de lui prêter 1 800 000 fr pour siroter jusqu’à l’élection prochaine ».

16 × 19,5 cm

Provenance :

- Ancienne collection Lachouque ; - Ancienne collection Forbes, lot 296.

Caricature of Emperor Napoleon III and the Assembly, Indian ink, by the Prince Imperial

600 - 800

Le Journal pour rire est une publication illustrée humoristique française créée par Charles Philipon le 5 février 1848 et disparue en 1855, remplacée par Le Journal amusant et Le Petit Journal pour rire, qui en est la version populaire (et réduite).

207

Napoléon Eugène Louis BONAPARTE dit le Prince Impérial

1856-1879

La

diligence rue de Rivoli

Dessin à la plume présentant une diligence animée dans la Rue de Rivoli, probablement vue depuis le Palais des Tuileries

Daté « Le 6 7bre 1868 » et signé « Louis Napoléon ».

Contenu dans une feuille double à entête du Cabinet de l’Empereur.

22 × 31 cm

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 297.

Stagecoach on rue de Rivoli, Indian ink, by the Prince Imperial

600 - 800 €

Le Prince Impérial dans son uniforme de sous-lieutenant d'infanterie

208

L’UNIFORME DU PRINCE IMPÉRIAL

Uniforme de sous-lieutenant d’infanterie modèle 1867

En drap noir portant sur le devant deux rangées de cinq boutons et quatre boutons au dos, à l’aigle, en laiton doré. Collet et passepoil en drap jonquille.

Passants d’épaulettes en passementerie argentée, bride de poitrine pour le port de la médaille militaire et la plaque de la Légion d’honneur.

Doublure en toile, en partie matelassée. Étiquette du fabricant « Paule-Régiment des Guides-Tailleur de S.M L’empereur et de sa Maison Militaire ». Avec son pantalon en drap garance à double galon en passementerie d’argent et passepoil noir.

B.E. Vers 1869-1870

Provenance :

- Confié en 1870 au peintre Jules Lefevre pour l'exécution du portrait du Prince impérial, commandé par l'Empereur.

- Le ceinturon et l'épée ont été rendus au moment du départ du Prince à l'armée de l'Est en 1870.

- La tunique et le pantalon conservés dans la famille du peintre Jules LEFEVRE.

- Vente Millon-Jutheau, le 15 décembre 1986, lot 70 (Expert Jean Claude Dey).

L'uniforme était vendu avec un tirage d'une photographie du Prince portant l'uniforme et annoté de la main du peintre Lefebvre ainsi qu'une attestation de sa main rappelant la provenance de l'uniforme (absents de nos jours).

- Ancienne collection Forbes, lot 284

Prince Imperial's second lieutenant uniform

6 000 - 8 000 €

Le Prince fut nommé sous-lieutenant d’infanterie en 1869 et photographié dans cet uniforme par Aimé Lejeune et portraituré par Pichat. Il suivra son père durant la campagne de 1870 dans ce même uniforme.

209

RARE ÉPÉE D’ENFANT

AU MODÈLE DES GÉNÉRAUX DE DIVISION DU SECOND EMPIRE

Offerte au prince Impérial

Fusée recouverte de corne teintée (petit accident) avec filigrane. Monture en laiton ciselé, pommeau à l’Aigle impériale, garde à une branche décorée de fuseaux et foudres. Clavier à l’aigle couronnée sur faisceau de drapeaux, à trois étoiles d’argent. Contre clavier à pompe. Lame droite à gouttières. Fourreau en bois recouvert bleu brodé en canetille et fil doré (petits manques) d’un semis d’abeilles, d’étoiles et du chiffre impérial « N » sous couronne. Garnitures en laiton doré. Chape unie à bouton au casque antique. Bouterole en laiton à décor de fleurs, feuilles de chêne et palme. Dard perlé.

Longueur : 52 cm

B.E. Époque Second Empire.

Provenance :

- Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 334), attribuée d’après les inventaires du musée napoléonien du Palais princier

A rare children’s sword, belonged to the Prince Imperial 10 000 - 15 000 €

On retrouve sur les photographies du Prince à partir de 1868, plusieurs de ces épées « à ciselures » modèle 1817 qui équipèrent les officiers français jusqu’au Second Empire.

Le Prince Impérial

210

TROIS PHOTOGRAPHIES

AUTOUR DU PRINCE IMPÉRIAL

Comprenant :

- Le prince Impérial en uniforme de sous-lieutenant vers 1870.

18 × 12 cm

À noter que le Prince porte une épée du type 1817 à ciselures ;

- Le Congrès de Paris 1856. Photographie carte de visite Payer & Pierson. Avec noms des participants au verso. 5 × 8,5 cm

- Le Prince Impérial et son père à cheval. Photographie d’un tableau d’Olivier Pichat. Avec mot autographe de l’artiste « À madame la Baronne Denilhe. L’auteur. »

34 × 21 cm

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 286

A set of three photographs about the Prince Imperial

400 - 600 €

211

PETIT SABRE D’ENFANT DU TYPE 1855 D’OFFICIER SUPÉRIEUR

Ayant appartenu au Prince impérial

Poignée en corne (manque le filigrane). Monture en bronze ciselé. Pommeau orné d’un écu gravé de l’Aigle impériale. Garde à une branche à jour à décor de rinceaux. Lame cintrée à dos plat gravé ’Palais des Tuileries’, à contre tranchant, gouttière et pans creux. Fourreau en tôle de fer à un bracelet et un anneau (oxydé).

A.B.E. (Patiné) Époque Second Empire.

Provenance : Ancienne collection Forbes, lot 290

A child’s sabre type 1855 of superior officer belonged to the Prince Imperial 800 - 1 200 €

212

Louis CAJETAN, d’après

Sergey Lvovitch LEVITSKY

actif au XIXe siècle

La famille Impériale

Huile sur toile, sur procédé rehaussé pour les carnations (Toile d’origine)

Signée ’Louis Cajetan’ en bas à gauche

82 × 63 cm

(Verni jauni)

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 278

The imperial family, oil on canvas, signed, by Louis Cajetan, after S. Levitsky

6 000 – 8 000 €

213

Napoléon Eugène Louis BONAPARTE dit le Prince Impérial 1856-1879

Revue des troupes devant l’Empereur Napoléon III

Dessin à la plume

19 × 29 cm (à vue)

Sous verre. Cadre doré avec restes d’annotation « Fait par… Napoléon III… En 1867 »

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 113)

Review of the troops in front of Emperor Napoleon III, Indian ink, by Prince Imperial

1 500 - 2 000 €

214 GAMELLE DE CAMPAGNE DU PRINCE IMPÉRIAL DANS L’ARMÉE BRITANNIQUE

En fer étamé, ovale, à deux compartiments fermant par un couvercle.

H. : 10 cm – l. 17 cm – P. 10 cm

Dans son coffret de présentation en pin verni, à garnitures en laiton découpé et gravé, garni de drap gris. Avec une photographie représentant Monsieur Bristol présentant le coffret et la gamelle avec annotation au dos : « Prince Imperial Enveleon Box. Son of the Empress Eugénie wife of Napoleon III. Mr Bristol Manservant. »

Dimensions (coffret) :

H. : 21 cm – l. 24 cm – P. : 17 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 310

The imperial prince’s field mess tin in the British army

1 200 - 1 500 €

Charley fut page du Prince impérial à Woolwich et servit, sous le nom de M. Bristol, comme premier maître d’hôtel de l’Impératrice.

La Cour et les palais impériaux

216

ENSEMBLE DE TROIS PAPIERS À LETTRES À EN-TÊTE DES PALAIS IMPÉRIAUX DU SECOND EMPIRE

Tels que :

- Palais des Tuileries, au N bleu sous couronne dorée, en relief ; - Palais de Saint Cloud au N sous couronne, bleu ;

- Palais de Compiègne, au N sous couronne, bleu.

(Traces d’insecte anciennes sur les deux derniers).

21 × 13 cm

A.B.E. Époque Second Empire.

On joint une empreinte de cachet en cire rouge de la Maison de l’Impératrice (Cassure)

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 315)

A set of three letterheads from Imperial palaces of the Second Empire

100 - 150 €

215

MAISON DE L’EMPEREUR

Deux billets d’autorisation de visite

- Pour Monsieur Aubry et cinq personnes au Palais des Tuileries en 1864. Griffe du général Lechesne ;

- Pour trois personnes à la Manufacture Impériale de Porcelaine de Sèvres 1860. Non remplie. Sous verre. Griffe du Maréchal Vaillant.

On joint une photographie du Prince Impérial en uniforme de cadet de l’académie de Woolwich.

Passe-partout en marqueterie de paille sur fond gouaché bleu à décor de frises et cartouche « N IV E ». Cadre laqué noir à décor de rinceaux.

31 × 23 cm

B.E. Époque Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 335

A set of two tickets for permission to visit the Emperor’s House

200 - 300 €

Réception officielle de Napoléon III aux Tuileries

La Cour et les palais impériaux

217

AIGLE, SUPPORT DE GLOBE, DIT « DES TUILERIES »

En bronze patiné noir, aux ailes éployées, reposant sur un fuseau.

H : 16 cm – l. : 25 cm

B.E. Époque Second Empire.

Ces aigles, disposés par trois supportaient les globes sur les lampadaires parisiens sous le second Empire. On en retrouvait également sur les grilles des Tuileries.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco, lot 320

A bronze patinated eagle known as « des Tuileries », from the Second Empire period

400 - 600 €

218

PAIRE D’AIGLES, SUPPORTS DE GLOBE, DIT « DES TUILERIES »

En bronze à patine noire, très finement ciselé, aux ailes éployées, tenant dans ses serres un fuseau enrichi de foudres, sur socle.

24,5 × 17 cm

B.E. Époque Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco, lot 321

A pair of patinated bronze eagles known as « des Tuileries », from the Second Empire period

800 - 1 200 €

219

AIGLE D’ORNEMENT PROVENANT DU PALAIS DES TUILERIES

En fonte de fer patinée, aux ailes éployées, tenant des branches de feuilles de chêne.

20 × 36 cm

Avec une étiquette manuscrite ancienne « Aigle provenant des Tuileries (…) en 1871 »

A.B.E. Époque Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco, lot 319

An ornamental eagle in cast iron from the Tuileries Palace

800 - 1 200 €

Perspective du Louvre et du palais des Tuileries vue depuis les jardins

220

Joseph Nicolas Robert FLEURY 1797-1890

L’Empereur Napoléon III et l’Impératrice Eugénie inaugurant la nouvelle cour de commerce, esquisse

Huile sur toile (Toile d’origine)

Dédicacée en bas à gauche

« A son confrère et ami Bailly » Identification des personnages sur la toile au verso 74 × 105 cm

(Petites restaurations)

Provenance :

- Léon Bailly, famille Michaud à Orléans ; - Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 182

Exposition : Nassau County Museum of art, Napoléon & Eugénie, Opulence et Splendor of French’s Second Empire, 7 juin –7 septembre 2009

The Emperor Napoleon III and Empress Eugenie inaugurate the new commercial court, oil on can-vas, by Joseph Nicolas Robert Fleury

3 000 – 4 000 €

Joseph Nicolas Robert Fleury succédera à François Marius Granet à l’Académie des beaux-arts en 1850. Il sera nommé directeur de l’École des beaux-arts de Paris en 1863 puis de l’Académie des beaux-arts à Rome l’année suivante.

221 PAIRE DE LAMPES À PÉTROLE DE LA FIN DU XIXe SIÈCLE

En étain strié, de forme balustre, ornés de médaillons figurant le profil de l’empereur Napoléon III, l’impératrice Eugénie et le Prince impérial en métal doré, des aigles perchés sur l’épaulement, le col agrémenté d’un décor ajouré portant les chiffres impériaux et animé d’abeilles ; montées à l’électricité

H. : 61 cm

Provenance :

Ancienne collection Christopher Forbes Sa vente, le 6 mars 2016, lot 221

A pair of late 19th century petroleum lamps

2 500 – 3 500 €

La Cour et les palais impériaux

222

PARTIE DU « SERVICE DES BALS » EN PORCELAINE DE SÈVRES, D’ÉPOQUE MONARCHIE DE JUILLET, POUR LE CHÂTEAU DE COMPIEGNE

À décor de filets dorés sur fond blanc, centré du chiffre couronné du roi Louis-Philippe, surdécoré d’une frise de feuillages et d’un semis de fleurs, composé :

- D’un pot à sucre (H. : 12 cm) ;

- D’un pot à lait, modèle Pestum (H. : 14,5 cm)

Marques : LP sous couronne (vert), Sèvres 1846 (or) et Sèvres 1844 (bleue)

Marque rouge : Château de Compiègne sous couronne royale

A part of the «Service des bals» in Sèvres porcelain, from the Monarchie de Juillet period, for the Compiègne castle

300 – 500 €

223

PAIRE DE VASES EN FAIENCE DU SECOND EMPIRE

De forme balustre, à décor or sur fond blanc de l’aigle et du N impérial, les anses dorées en forme de col de cygne ; petites restaurations

H. : 33,5 cm

On joint une coupe en porcelaine à décor approchant

H. : 21 cm – L. : 31 cm

A pair of Second Empire earthenware vases ; together with a porcelain cup

200 – 400 €

224

ENSEMBLE DE PORCELAINES DE SÈVRES ET DIVERS

A décor en camaïeu or sur fond blanc, composé : de quatre compotiers, d’un seau à verre de forme Etrusque, de quatre assiettes dans le goût de Sèvres, d’un dormant ; petits manques et restaurations

H. (seau) : 13 cm - D. : 20,5 à 24 cm

A set of Sevres and miscellaneous porcelain

300 – 500 €

226

FRANCE

ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR, institué en 1802

Plaque du type de celle des grands croix du Second Empire

En bronze argenté, à cinq branches doubles boulées à l’imitation des plaques canetille. Centre à l’Aigle, à légende gravée « HONNEUR ET PATRIE ».

Diam : 10 cm.

Fermeture par attache basculante et deux crochets (un cassé).

T.B. à T.T.B. Époque Second Empire ou fin du XIXe siècle.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 38)

Order of Legion of Honour

A plaque similar to the Grand Crosses of the Second Empire 200 - 300 €

225

MÉDAILLE COMMÉMORATIVE

De l’inauguration de l’Église Sainte Clotilde lundi 30 novembre 1857 par Merley

En bronze à patine brune

D. : 75 mm

T.T.B.

Provenance : Ancienne collection Forbes, lot 16 100 - 150 €

227 SERVICE DU GRAND MAÎTRE DES CÉRÉMONIES

« Liste des Princes et Princesses de la famille impériale et de la famille de l’Empereur, ayant rang à la Cour (…) »

Douze pages imprimées, reliées. La dernière datée à la plume du 8 juillet 1870 (deux mois avant la chute de l’Empire.) Une treizième non reliée avec la liste des ministres, du conseil privé et des présidents des corps législatifs et du Sénat

B.E. Époque Second Empire.

Provenance : Ancienne collection Forbes, lot 336

A list of Princes and Princesses of the Imperial family and the Emperor’s family, small booklet from the Second Empire period 100 - 150 €

Une bibliothèque impériale

229

POGGIOLI (Sylvestre)

Procès du prince Napoléon-Louis Bonaparte et de ses co-accusés devant la Cour des Pairs.

228

[Napoléon Ier – Roi de Rome]

L’Hymen et la Naissance, ou Poésies en l’honneur de leurs majestés impériales et royales.

Paris, Firmin Didot, 1812.

In-8 (20 × 12,2 cm), basane racinée, dos lisse orné dans les caissons de motifs dorés (lyres, trophées et flamme), pièce de titre en maroquin vert (Reliure de l’époque)

Première édition collective de cette réunion de pièces en vers par des poètes du temps, célébrant deux heureux événements : le mariage de l’empereur Napoléon Ier et la naissance du roi de Rome.

Livre de prix remis le 26 août 1819 au jeune élève Hippolyte Pottier, alors en 1ère année d’humanités au Collège de Soissons, pour récompenser l’excellence de ses vers latins.

Reliure un peu frottée, coins émoussés, rares plis angulaires et pâles rousseurs. Agréable exemplaire néanmoins.

Provenance

- Hippolyte Pottier (étiquette de prix).

- Vente Osenat, 25 mars 2018, lot n° 40. 100 – 150 €

Paris, Bohaire, 1840.

In-8 (21,2 × 12,8 cm), chagrin rouge, aigle impériale couronnée au centre, sentence et décor à la plaque encadrés d’un double filet dorés sur les plats, dos lisse orné d’entrelacs dorés, tranches dorées (Reliure de l’époque)

Édition originale de cette relation pro-napoléonienne, parue l’année même du procès suivant la tentative de soulèvement de Boulogne-sur-mer par le futur Napoléon III. Un portraitfrontispice de Bonaparte écroué illustre l’ouvrage.

Exemplaire revêtu d’une belle reliure de présent à l’aigle impériale couronnée, frappée de cette sentence solennelle :

« À Louis Napoléon, Vengeance à la trahison À vous vils traîtres, À nous vos têtes À toi Tyran et tes agens, Le Régicide est là il t’attend. »

Une note manuscrite sur la garde indique que l’exemplaire aurait été présenté au futur Napoléon III, assertion confortée par la présence de cette reliure.

Rares rousseurs et taches, une très petite mouillure marginale à deux feuillets. Infime accroc au second plat.

Provenance

- Napoléon III (ex. de présent ?)

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 18.

1 000 – 1 500 €

230

BONAPARTE

(Louis-Napoléon)

Bulletin de la société d’encouragement pour l’industrie nationale. Publié avec approbation de M. le Ministre de l’Agriculture et du Commerce. Quarante-cinquième année.

Paris, Bouchard- Huzard, 1846. Pet. in-4 (25,4 × 19,4 cm), cuir de Russie rouge, grandes armes impériales dorées, encadrement de cinq filets dorés, aigles aux angles, dos à nerfs orné de « N » couronnés et dorés dans les caissons, tranches dorées (Reliure de l’époque).

Réunion en un volume des Bulletins de la société d’encouragement pour l’industrie nationale pour l’année 1846, bien complet du n° 499 (janvier) au n° 510 (décembre) et ornée de 31 planches d’illustrations.

Fondé en 1801 sous la direction de Jean-Antoine Chaptal, alors ministre de l’Intérieur de Napoléon Bonaparte, le S.E.I.N avait pour mission de favoriser l’industrie et le progrès économique national en valorisant l’innovation technique. Le bulletin mensuel de la société était un outil important de communication, permettant de promouvoir la littérature nationale et étrangère sur ces sujets, ainsi que de faire état des avancées de la recherche en publiant les expériences et les essais commandés par le S.E.I.N. et validés par un comité d’expert.

Intéressant ouvrage sur l’état de l’industrie et de l’innovation sous Louis-Philippe Ier dans une belle reliure aux grandes armes impériales.

Reliure légèrement frottée, déchirure avec léger manque en marge d’une des figures, tache en marge de la page 549, légères rousseurs sur certains feuillets.

Provenance - Napoléon III (armes).

- Bibliothèque du ministère de la Maison de l’Empereur, n° 302 (cachet) - Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 22.

Bibliographie

OHR, pl. 2659, proche du fer n° 1.

300 – 600 €

231

BONAPARTE (Louis-Napoléon)

Fragments historiques. 1688 et 1830.

Paris, Administration de Librairie, 1841. In-8 (23,5 × 14,2 cm), chagrin vert, « N » rayonnant, aigle impériale couronnée et entrelacs dorés sur les plats, dos lisse orné d’arabesques dorées (Reliure de l’époque).

Deuxième édition, ornée d’une lithographie en frontispice représentant la forteresse de Ham d’après Conneau, où l’empereur fut enfermé six ans durant suite à son célèbre procès de 1840.

Exemplaire enrichi d’une lettre autographe signée d’un certain Therion, ancien soldat de l’Empire, compositeur

et prote d’imprimerie, adressée à l’imminent Napoléon III dont il fait le panégyrique. La lettre est en effet datée du 16 octobre 1852, soit moins de deux mois avant l’avènement du Second Empire.

Cette reliure de présent au chiffre napoléonien aurait été offerte en retour par Bonaparte à l’auteur de la lettre, récompensant ainsi son enthousiasme.

S’y ajoute également une note manuscrite légèrement postérieure (années 1860) sur papier à en-tête de la Garde nationale de la Seine, reprenant le serment solennel de la milice citoyenne à son nouveau souverain : « Je jure obéissance à la Constitution et fidélité à l’Empereur. »

Reliure habilement restaurée, deux coins émoussés. Quelques salissures, mouillures et piqûres.

Provenance - Therion (note ms.)

- Latour (ex-libris ms. ancien)

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 19.

400 – 600 €

THOMÉ (Auguste)

[Extinction de la mendicité].

Manuscrit autographe signé de 10 p., réglé, à l’encre brune sur papier fort, vers 1848-1870.

In-8 (22,9 × 14,8 cm), chagrin vert, grandes armes impériales, double encadrement et entrelacs végétaux dorés sur les plats, dos à nerfs muet orné de fleurons dorés dans les caissons, tranches dorées (Gruel).

Fascinant manuscrit proposant à l’Empereur un plan d’éradication de la pauvreté « clef en main ».

Auguste Thomé, alors ancien magistrat et maire d’Allex dans la Drôme, se montre préoccupé par la situation sociale et sanitaire du Second Empire. Il pense trouver en l’Empereur une oreille attentive : malgré le désastre social causé par la refonte du plan de Paris, l’Empereur demeura, en effet, attaché à l’« extinction du paupérisme », selon sa propre formule.

Inspiré par un passage d’une lettre de Napoléon Ier adressée à son ministre de l’Intérieur Emmanuel Crétet (« s’attache également une grande idée de gloire à détruire la mendicité », 24 novembre 1807), Thomé entend en raviver le souvenir. L’ancien administrateur drômois expose la nécessité, pour la France, d’échapper à deux écueils : une complication excessive des moyens de suppression de la pauvreté ; une excessive simplicité de ceux-ci qui multiplierait à outrance les demandes de secours.

Il propose, afin d’y remédier, une « combinaison législative » s’appuyant sur les acquis du Code Napoléon (1804), fondée sur deux piliers : « l’assistance de Parenté et l’assistance d’affinité municipale ». À l’exposé théorique de ses idées, Thomé joint un spécimen juridique en 16 articles. Relié aux grandes armes impériales, le manuscrit semble bel et bien avoir

et fleurons angulaires sur les plats, dos à nerfs richement ornés d’un décor doré d’entrelacs, du chiffre « N » et d’abeilles impériales, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert et citron, têtes dorées (J. Leighton, Brewer St.).

Belle édition collective, parue du vivant de l’auteur.

trouvé sa place dans la bibliothèque de Napoléon III. Ce dernier dut lui accorder une attention particulière, car il avait lui-même rédigé, durant sa captivité au fort de Ham, un essai sur l’Extinction du paupérisme, paru en 1844.

De rares feuillets légèrement roussis.

Provenance

- Napoléon III (armes).

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 26.

500 – 800 €

Œuvres.

Paris, Amyot & Plon, 1854-1856. 4 vol. in-8 (24 × 15,2 cm), veau glacé framboise, double filet en encadrement

S’y trouvent notamment les ouvrages suivants : L’Idée napoléonienne, Des Idées napoléoniennes, des Fragments historiques, un certain nombre de Discours, proclamations et messages, ainsi que des lettres et de pièces variées réunies sous le titre de Mélanges

Exemplaire revêtu d’une ravissante reliure anglaise en veau framboise frappée des symboles impériaux.

Reliures frottées, coins émoussés, quelques épidermures et taches, infime manque à la pièce de titre du t. I, plats du t. III partiellement fendus et le second percé, petit soulèvement du cuir au second contreplat du t. II. Quelques notes au crayon. Rousseurs, infimes mouillures marginales et quelques plis, plus importants au t. III, dont les 100 derniers feuillets présentent un petit trou.

Provenance

- Arthur G. Soames (ex-libris armorié)

- Bibliothèque du domaine de Melchet Court à Romsey, Hampshire (cachet).

- Vente (?), 16 février 1984, lot n° 221.

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 25.

150 – 250 €

234

[NAISSANCE DU PRINCE IMPÉRIAL]

Hôtel de Ville de Paris. Fêtes et cérémonies à l’occasion de la naissance et du baptême de Son Altesse le Prince Impérial.

Paris, Charles de Mourgues Frères, 1860. Gr. in-folio (51,6 × 41 cm), demi chagrin émeraude, plats de percaline verte encadrés d’un double filet à

235

CASTIGLIA (Benedetto)

Dante Alighieri ou le Problème de l’humanité au moyen âge. Lettres à M. de Lamartine.

Paris, Dentu, 1857.

In-8 (23,2 × 15,1 cm), chagrin vert,

froid, grandes armes de la ville de Paris dorées et couronnées avec la devise « Fluctuat nec mergitur », frappées sur le premier plat, dos à nerfs avec titre doré (Reliure de l’époque). Ouvrage partiellement monté sur onglets.

Les festivités impériales en photoreportage.

Édition ornée de 12 reproductions photographiques tirées sur papier albuminé par Richebourg, à savoir 3 frontispices et 9 vues figurant le déroulé de la fête.

Outre la relation des festivités, l’ouvrage comprend les procès-verbaux des délibérations municipales qui furent nécessaires aux préparatifs.

Tirage limité à 102 exemplaires, dont 2 réservés à l’Impératrice et à la Bibliothèque de la Ville de Paris.

Bel exemplaire, revêtu d’une reliure frappée des grandes armes de la ville

de Paris et de sa devise, « Fluctuat nec mergitur ».

Reliure un peu frottée, petites restaurations, fentes aux charnières, coins émoussés et petits accrocs.

Quelques rousseurs.

Provenance

- Prince impérial (timbre humide « L. N. » à la garde).

- Léon Jalabert, 11 juillet 1943 (cachet au titre).

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 31.

300 – 500 €

encadrement doré de style gothique et chiffre couronné doré de Napoléon III sur les plats, dos à nerfs orné d’entrelacs dorés, tranches dorées, doublure et gardes de moire rouge (Reliure de l’époque)

Édition originale.

Intéressante réplique à une critique acerbe du « padre della lingua italiana » publiée par Lamartine le 10 décembre 1856 dans le journal Le Siècle

Castiglia annonce sans détour au détracteur du poète toscan : « Ce que vous dites sur Dante est complètement l’opposé de ce qu’est Dante. » S’ensuit une étude littéraire de la Divine Comédie prenant la forme de quatre lettres.

Bel exemplaire, dans une agréable reliure frappée du chiffre de Napoléon III.

Un coin un peu enfoncé, quelques rousseurs et taches.

Provenance - Napoléon III (chiffre).

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 29.

Bibliographie

OHR, pl. 2659, « N en capitale romaine avec le chiffre romain III, surmontés de la couronne impériale ».

300 – 600 €

236

MANCEL (Georges)

Précis historique du passage et séjour à Caen de Leurs Majestés Impériales Napoléon III & l’Impératrice Eugénie les 3 et 4 août 1858.

Caen, Hardel, 1858.

In-8 (23,7 × 15,3 cm), chagrin bleu nuit, encadrements de filets dorés et large décor doré à la plaque à encoignures figurant des rosiers sur un semis étoilé et armes impériales de la ville de Caen dorées sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons dans les caissons, tranches dorées (Engel)

Intéressante relation du séjour effectué par le couple impérial dans la ville de Caen, lors d’un voyage sur les routes de Normandie et en Bretagne, par un historien et bibliothécaire caennais.

Exemplaire en reliure de présent, vraisemblablement offert aux époux à cette occasion.

Reliure légèrement frottée, amorce de fente à un mors, contreplats et gardes noircies, trois petits passages de texte repérés au crayon rouge.

Provenance

- Napoléon III et l’Impératrice Eugénie (ex. de présent ?).

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 30.

400 – 600 €

[NAISSANCE DU PRINCE IMPÉRIAL]

Hôtel de Ville de Paris. Fêtes et cérémonies à l’occasion de la naissance et du baptême de Son Altesse le Prince Impérial.

238

LAFON (Achille)

La Première Communion.

Avignon, Bonnet, s.d. [1868]. Plaquette in-folio (28,6 × 20,4 cm), chemise de percaline verte, double encadrement à froid et armes impériales d’Eugénie de Montijo au premier plat (Reliure de l’époque)

Long poème en alexandrins composé à l’occasion de la première communion du jeune prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte, dédicataire de ces vers.

Paris, Charles de Mourgues Frères, 1860 Gr. in-folio (51,6 × 41 cm), demi chagrin bleu nuit à petits coins, plats de percaline bleue encadrés d’un double filet à froid, grandes armes de la ville de Paris dorées et couronnées, avec la devise « Fluctuat nec mergitur », frappées sur le premier plat, dos à nerfs avec titre doré (Reliure de l’époque). Ouvrage partiellement monté sur onglets.

Les festivités impériales en photoreportage.

Édition ornée de 12 reproductions photographiques tirées sur papier albuminé par Richebourg, à savoir 3 frontispices et 9 vues figurant le déroulé de la fête.

Tirage limité à 102 exemplaires, dont 2 réservés à l’Impératrice et à la Bibliothèque de la Ville de Paris.

Bel exemplaire, revêtu d’une reliure frappée des grandes armes de la ville de Paris et de sa devise, « Fluctuat nec mergitur ».

Quelques menus frottements à la reliure. Rousseurs, y compris aux photographies, petit manque angulaire à la première garde, fente à l’onglet du premier frontispice.

Provenance

Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 32.

300 – 600 €

Outre la relation des festivités, l’ouvrage comprend les procès-verbaux des délibérations municipales qui furent nécessaires aux préparatifs.

La plaquette est placée dans une chemise frappée aux armes de l’impératrice Eugénie, mère du communiant.

OHR, pl. 2660, proche du fer n° 2. 400 – 600 € 237

Minces salissures à la chemise et menus frottements, pâles rousseurs au texte.

On joint un second poème célébrant le même événement :

DUFOUR (Alfred). La Première Communion. Hommage à S. A. le Prince Impérial 4 Mai 1868. 2 p. in-folio.

Provenance

- Impératrice Eugénie (armes).

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 34.

Bibliographie

239

REDON DE BEAUPRÉAU (Vicomte H.)

Considérations sur les races d’animaux domestiques.

Paris, Revue Contemporaine, 1860. In-8 (24,9 × 15,5 cm), chagrin vert, double encadrement de filets dorés et abeilles dorées aux angles, grandes armes impériales dorées frappées au centre des plats, dos à nerfs orné de filets dorés, tranches dorées, contreplats et gardes de papier imprimé doré (Gruel).

Première édition séparée. Tiré à part des livraisons des 15 et 31 juillet 1860 de la Revue Contemporaine

Intéressant traité, qu’on ne peut lire sans penser au célèbre braque

anglais Néro, fidèle chien de chasse de l’Empereur et compagnon de son fils. Le jeune Louis-Napoléon et son ami à quatre pattes seront sculptés côte à côte par Jean-Baptiste Carpeaux cinq ans plus tard (marbre aujourd’hui conservé au Musée d’Orsay).

Très bel exemplaire relié aux grandes armes impériales.

Coins un peu enfoncés, quelques restes de cire sur les plats. Infimes piqûres, une marque pâle laissée par le signet sur les p. 36 et 37.

Provenance - Napoléon III (armes).

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 38.

300 – 500 €

240

[Voyage impérial – Provence, Corse et Algérie]

Voyage de leurs Majestés dans le Sud-Est de la France, en Corse et en Algérie. 1860.

Paris, Longuet Viallet & Cie., s.d. [1860] In-4 (28 × 22,5 cm), percaline verte, décor d’arabesques à froid, titre doré sur le premier plat, dos lisse muet, tranches dorées (Reliure de l’époque) Ouvrage entièrement monté sur onglets.

Partez en voyage avec le couple impérial !

Édition d’une insigne rareté, qui semble avoir été publiée à un nombre très restreint d’exemplaires destinés exclusivement aux officiers de la Maison de l’Empereur, service particulier et domestique du souverain.

L’ouvrage détaille l’itinéraire et le programme, jour par jour, du voyage du couple impérial vers le Sud, entre le 23 août et le 24 septembre 1860. Il se compose d’une alternance de tableaux horaires, de cartes en couleurs et de notices historiques sur certaines des villes visitées (Marseille, Alger…).

Certaines des planches sont dépliantes. L’ensemble du périple est présenté avec force détails, jusque dans les divertissements prévus (bals, messes, banquets, visites…).

Ouvrage enrichi d’une L.A.S. de l’Aide de camp et Premier écuyer de Napoléon III, le Général Fleury, sur papier à entête de la Maison de l’Empereur. Datée du 22 août 1860 à Saint-Cloud, elle est adressée au Comte Félix Bacciochi, Premier Chambellan de l’Empereur, et lui annonce l’envoi du présent ouvrage, en amont du voyage. Tous deux figurent parmi les six grands officiers civils de la couronne, occupant de ce fait des fonctions de premier ordre au sein de la Maison impériale

Reliure légèrement frottée au dos, petit enfoncement sur une coupe et amorce de fente à un mors, coins un peu enfoncés. Quelques rousseurs et taches, surtout en fin d’ouvrage, gardes brunies. Petite déchirure marginale en tête de la lettre, sans atteinte au texte.

Provenance

- Comte Félix Bacciochi (lettre jointe).

- Vente Christie’s, Rome, 13 avril 1984, lot n° 364.

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 37. 800 – 1 200 €

241

RIBEYRE (Félix)

Voyage en Lorraine de Sa Majesté l’Impératrice et de S. A. I. le Prince Impérial précédé du voyage de S. M. l’Impératrice à Amiens.

Paris, Plon, 1867. In-folio oblong (30,2 × 43,5 cm), percaline aubergine de l’éditeur,

encadrement doré et chiffres angulaires de l’impératrice Eugénie, ses armes dorées au centre du premier plat, dos lisse muet.

Intéressante relation d’un voyage impérial. Le texte de Ribeyre prend place dans de beaux encadrements gravés, tirés en bleu ou rose, au chiffre de l’impératrice Eugénie.

Édition ornée de 8 grandes planches hors-texte, dont un double portrait en frontispice de l’impératrice et du prince impérial d’après Henry de Montaut, gravés au burin par Adrien Nargeot, et d’une composition d’après Meissonnier gravée à l’eau-forte par Jacquemart, ainsi que de 34 autres dessins gravés dans le texte. Hormis l’eau-forte, les gravures à pleine page sont tirées sur papier de Chine contrecollé.

Exemplaire n° 298.

Reliure frottée et passée, surtout sur le pourtour des plats et au dos, une charnière un peu fendue, coins émoussés. Rousseurs, rares plis et déchirures marginales.

Provenance

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 43. 200 – 300 €

DU CAMP (Maxime)

Histoire et critique.

Paris, Hachette, 1877.

In-12 (17,7 × 11, 2 cm), reliure en demichagrin chocolat à coins, filets dorés sur les plats, dos à nerfs orné de motifs

dorés (fleurs de lys et chiffre impérial couronné), tranches marbrées (Reliure de l’époque).

Édition originale.

Précieux exemplaire du Prince Impérial à son chiffre.

Exemplaire portant un précieux et déférent envoi de l’auteur « au Prince Impérial, très respectueusement offert par le plus obéissant et le plus dévoué de ses serviteurs », daté de février 1878. L’année suivante, le jeune LouisNapoléon mourrait au combat en Afrique du Sud.

Cachet impérial (« N » couronné) apposé au f. de titre.

Reliure un peu frottée, partie basse du dos décollé. Piqûres et salissures. Quelques feuillets un peu lâches.

Provenance

- Louis-Napoléon Bonaparte (envoi, cachet).

- Vente Drouot (Mes Libert et Castor), 16 mars 1993, lot n° 142.

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 48.

Bibliographie

OHR, pl. 2659, fer n° 15.

200 – 400 €

243

WHITE (Paul Hadol, dit)

La Ménagerie Impériale, composée des ruminants, amphibies, carnivores et autres budgétivores qui ont dévoré la France pendant 20 ans.

Paris, Au Bureau des Annonces, s.d. [1870].

In-8 (27,1 × 17,8 cm), en feuilles, chemise en percaline rouge de l’éditeur, illustrée d’une lithographie en couleurs contrecollée.

Célèbre et cruel recueil satirique, bien complet et en très bel état de ses 31 caricatures lithographiées en couleurs, autant de portraits-charge zoomorphes des protagonistes du régime impérial déchu.

Parmi eux, le célèbre portrait-charge figurant Napoléon III sous les traits d’un vautour tenant entre ses serres une France moribonde.

Dos et coins de la chemise un peu abimés, minuscules déchirures marginales à certaines planches.

Provenance

Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 46.

150 – 250 €

244

AULNETTE (C.)

Il reviendra. Napoléon.

Manuscrit autographe signé de 19 p., à l’encre noire sur papier vélin, daté du 16 mars 1877.

In-12 (19,1 × 12,5 cm), chagrin vert, double encadrement de filets dorés et abeilles aux angles dorées sur les plats, dos à nerfs orné d’abeilles dorées dans les caissons, tranches dorées (Reliure de l’époque).

Splendide manuscrit bonapartiste calligraphié, « dédié et offert à Son Altesse Monseigneur le Prince Impérial » à l’occasion de son 21ème anniversaire par l’auteur. Le texte, minutieusement manuscrit, prend place dans des encadrements de style gothique d’une remarquable finesse, eux-aussi dessinés à l’encre.

La première partie, intitulée Il reviendra, est un appel au retour sur le trône de France du jeune Louis-Napoléon Bonaparte, sous forme d’un poème en alexandrins composé de 22 quatrains et d’un distique.

La seconde partie, sobrement intitulée Napoléon, fait l’éloge, en prose cette fois, du nom impérial, que l’auteur appelle de ses vœux alors que la Troisième République s’apprête à entrer dans une période de crise politique.

Le manuscrit est orné d’un frontispice à l’encre et d’une belle vignette de titre en couleurs, à l’aquarelle, figurant un aigle tenant en son bec un rameau d’olivier.

Reliure légèrement frottée, un coin émoussé, début de fente et petite fente à un mors, une petite déchirure marginale à la garde. Gardes partiellement déboitées, quelques petits plis angulaires. Intérieur d’une remarquable fraîcheur.

Provenance - Louis-Napoléon Bonaparte (dédicataire).

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 49. 300 – 600 €

245

[MARINE]

Annuaire de la Marine et des Colonies. 1867.

Paris, Dupont & Dumaine, 1867. Gr. in-4 (26,9 × 20,6 cm), chagrin rouge, double encadrement de filets à froid et chiffre couronné doré de l’impératrice Eugénie frappé au centre des plats, dos à nerfs parcouru de filets à froid, tranches dorées, gardes de moire beige (Gruel)

SAINT-GERMAIN (Léonard de)

Album de la famille Bonaparte. Reproduction des portraits originaux légués à la ville d’Ajaccio par Madame Mère.

Nice, s.l., 1866.

In-folio (44 × 32 cm), percaline rouge, filets à froid en encadrement et grandes armes impériales dorées au centre des plats, dos lisse parcouru de filets à froid, titre doré, tranches dorées (Reliure de l’époque). Ouvrage entièrement monté sur onglets.

Édition ornée d’un titre gravé, de deux planches gravées à pleine page représentant les armoiries de la Corse et l’aigle impériale et de 38 photographies tirées sur papier albuminé et contrecollées : 31 de portraits peints, gravés, photographiés et sculptés des Bonaparte, et 7 d’archives

Bel exemplaire, très grand de marges, finement relié au chiffre de l’Impératrice Eugénie par Gruel.

On joint :

Une lettre du libraire londonien H. D. Lyon datée du 28 janvier 1988, adressée au collectionneur Christopher Forbes, à propos de cet ouvrage.

Une fiche bibliographique tapuscrite est contrecollée sur un feuillet blanc (pâles reports sur le f. en regard).

Mors et coins un peu frottés, gardes passées, quelques piqûres, léger enfoncement et petite fente à la coiffe supérieure, quelques marques sur les tranches.

Provenance

- Impératrice Eugénie (chiffre).

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 42.

Bibliographie OHR, pl. 2660, fer n° 6.

600 – 800 €

et de lieux relatifs à la destinée de la famille.

Rare exemplaire enrichi et complété de 3 portraits (un cuivre, une phototypie et une photographie) du Prince Victor Napoléon.

Reliure un peu frottée, petite tache aux armes. Rousseurs et quelques taches.

Provenance

- Catalogue De Bonaparte à Napoléon, librairie historique Jean Clavreuil, 1999, n° 199 (?)

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 55.

Bibliographie

OHR, n° 2659, proche du fer n° 2.

600 – 800 €

247

LEPAN

Armée française, composée et lithographiée.

Paris, Lemière, s.d. [1860].

In-8 oblong (14,2 × 20,3 cm), percaline rouge de l’éditeur, filets à froid, entrelacs dorés et titre doré sur le premier plat, dos lisse.

Voltigeurs, hussards ou dragons : un remarquable panorama des corps d’armée du Second Empire.

Édition originale, de ce recueil orné d’un titre et de 18 lithographies à pleine page en couleurs, rehaussées à la main de gomme arabique.

Reliure un peu frottée, un mors partiellement fendu, gardes lâches, petite tâche d’encre rouge aux contreplats. Quelques rousseurs, salissures aux feuillets, un minuscule manque marginal au dernier d’entre eux, rares déchirures n’affectant pas les images.

Provenance

Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 56. 200 – 300 €

248

NEUVILLE (Alphonse de)

Croquis militaires.

Paris, Goupil & Cie., s.d. [1877]. Gr. in-folio (55 × 38 cm), demi-maroquin rouge à coins, percaline sur les plats, double filets et titre doré sur le premier plat, dos à nerfs, titre doré. Ouvrage monté sur onglets.

Édition ornée de 20 saisissantes gravures, remarquable passage en revue des combattants de la guerre de 1870, d’après Alphonse de Neuville, le grand peintre du conflit franco-prussien. Les gravures sont tirées sur papier de Chine.

Reliure frottée et tachée, coins enfoncés. Pâles rousseurs, quelques plis et déchirures marginales aux serpents.

Provenance

Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 57.

200 – 300 €

249

[Visite de la Reine Victoria à Paris]

Hôtel de Ville de Paris. Fête donnée en l’honneur de S.M. B. la Reine Victoria.

Paris, Imprimerie de la Préfecture de la Seine, 1856.

Gr. in-folio (39 × 30 cm), percaline bleue, double encadrement de filets, rosaces et fleurons dorés sur les plats, grandes armes couronnées de la ville de Paris dorées sur le premier plat, dos lisse orné de deux filets et d’un titre dorés. (Reliure de l’époque). Ouvrage entièrement monté sur onglets.

Outre la relation des festivités, l’ouvrage présente les correspondances et délibérations municipales qui furent nécessaires aux préparatifs.

Ouvrage orné de 24 reproductions photographiques tirées sur papier albuminé par Richebourg, à savoir un titre orné, 20 aquarelles données par d’anciens élèves de l’École des BeauxArts, tous grands prix de Rome, dont un frontispice, et 3 plans de l’Hôtel de Ville qui permettent de suivre pas à pas la promenade de la reine. « Les dessins des photographies ont servi à confectionner un recueil unique qui a

été donné à la reine Victoria » (note manuscrite sur l’exemplaire de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris).

La reine Victoria était elle-même grande passionnée de photographie, et collectionnait ardemment ces albums.

Une note manuscrite sur une garde de notre exemplaire indique qu’il fut offert par le baron Hausmann, préfet de la Seine, au Lieutenant-Colonel Napoléon, 2e Comte Lepic, officier d’ordonnance et aide de camp de l’empereur Napoléon III. Si l’on en croît le détail de la répartition du tirage à 50 ex., un seul fut confié au Baron (note sur l’exemplaire de la BHVP). Il s’agit donc là, selon toute vraisemblance, de son exemplaire personnel dont il a fait cadeau.

Très bel exemplaire, revêtu d’une reliure frappée des grandes armes de la ville de Paris et de sa devise, « Fluctuat nec mergitur ».

Amorces de fentes aux mors, coins un peu émoussés, charnières un peu frottées. Quelques taches et rousseurs aux gardes, un f. un peu détaché. Hormis une petite tache sur l’une d’entre elles, photographies en très bel état.

Provenance

- Baron Haussmann (notes ms.).

- Comte Napoléon Lepic (note manuscrite ancienne).

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 111.

Bibliographie Frizot, Nouvelle histoire de la photographie, p. 115.

1 000 – 1 500 €

Portrait de la reine Victoria

250

[RECUEIL DE SOUVENIRS

]

Funérailles. Napoléon III. Prince Impérial.

In-folio (41 × 29,5 cm) monté sur onglets, chagrin chocolat, double filet à froid en encadrement, quatre « N » angulaires dorés et titré doré sur le premier plat, dos à nerfs muet, tranches dorées.

Très important recueil d’archives et de souvenirs relatifs aux funérailles de Napoléon III et du Prince Impérial. Un remarquable témoin du retentissement de ces événements outre-Manche, bien audelà des simples cercles bonapartistes. Le recueil fut minutieusement composé par Urbain Chevreau d’Antraigues (1855-1934), fils d’Henri Chevreau d’Antraigues, ministre de Napoléon III, et proche de la famille impériale.

Le recueil se compose des pièces suivantes :

- Compte rendu opératoire signé par le professeur Sir Henry Thompson, dernier chirurgien de Napoléon III, par Sir Gull, et les Dr. Conneau et Corvisart, sur l’état de santé de leur patient. Fin 1872 – Début 1873. 1 p. in-8.

- Lettre signée par Henri Chevreau, ancien ministre de l’Intérieur de Napoléon III, datée du 10 janvier 1873, lendemain de la mort de l’empereur, annonçant un deuil de trois mois. 1 p. in-4 sur papier de deuil à en-tête du Service du Grand Maître des Cérémonies

- Une enveloppe comportant la mention manuscrite « Pris dans la chambre de l’Empereur ». Scellée, contenu inconnu.

- Une minuscule enveloppe comportant la mention « Résidu [réséda ?] pris sur le lit de l’Empereur Napoléon III à Chislehurst ». Scellée, contenu inconnu. - Deux cartons de laissez-passer pour les funérailles de l’empereur à Chislehurst et pour son inhumation au cimetière, le 15 janvier 1873. In-12, papier de deuil.

- Deux faire-part de décès de l’empereur, en anglais. In-12, papier gaufré.

- Une carte pieuse invitant à prier pour l’âme de Napoléon III. In-12, carton imprimé rehaussé en noir et argent. - 5 portraits-carte de visite photographiques du prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte (4 en buste, 1 en pied, 1 équestre). Photographes divers, français et anglais. 6 cartes in-12.

- Un script du discours prononcé par le prince à la mort de son père, célébrant sa mémoire et appelant au plébiscite. 1 p. in-4.

- Manuscrit de l’oraison funèbre du prince impérial prononcée par le Cardinal Henry Edward Manning. 10 p. et quart in-4 sur papier de deuil.

- GALLWEY, To the Memory of H.I.H. Prince Louis Napoleon, Funeral Words spoken in the Church of the Immaculate Conception. Londres, Burns & Oates, 1879. Brochure de 24 p. in-8.

- Une enveloppe et 3 bifeuillets de papier à lettre vierges au chiffre du prince impérial. Un formulaire de réponse du secrétariat du prince. In-12 et in-8.

- Carton d’invitation au requiem donné à l’occasion de la mort du prince impérial en la pro-cathédrale de Kensington, le 30 juin 1879. 1 p. in-12 sur papier de deuil.

- Un permis de chasse au nom de M. Chevreau, délivré par les autorités du district de Constance (Bade), pour la saison 1876-1877. 2 p. gr. in-12.

- Une enveloppe de deuil portant la mention manuscrite « Monsieur Urbain Chevreau ». Scellée, contenu inconnu.

- Une liste manuscrite des personnalités désignées pour le service funéraire impérial, portant le seing du 2e duc de Bassano, grand Chambellan de Napoléon III. 3 pages et demies gr. in-4 sur papier de deuil à en-tête « Camden Place. Chislehusrt ».

- Un numéro de l’hebdomadaire illustré The Graphic du 19 juillet 1879 (vol. XX, n° 503), consacré aux funérailles du prince.

- Un numéro spécial du périodique londonien The Illustrated du 16 juillet 1879 (vol. XX, n° 503), consacré à la mort du prince.

- Numéro de The Illustrated (vol. 75, n° 2092) du 19 juillet 1879 consacré à la mort et aux funérailles du prince.

Les documents sont soigneusement placés dans le recueil, où sont ménagées de petites niches découpées sur-mesure afin qu’ils ne subissent pas la pression du volume.

Dos, et coins frottés, une coiffe abimée, rousseurs. Petite étiquette du librairie Adolphe Legoupy au contreplat.

Provenance

- Comte Urbain Chevreau d’Antraigues (ex-libris armorié)

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 194.

1 000 – 1 500 €

Une bibliothèque impériale

251

[RECUEIL DE SOUVENIRS]

Napoléon. Prince impérial.

In-folio (40,1 × 28,7 cm), demi-chagrin émeraude à coins, titre à froid sur le premier plat, dos à nerfs orné de filets et titré à froid. Ouvrage partiellement monté sur onglets.

Très important recueil d’archives et de souvenirs relatifs aux funérailles de Napoléon III et du Prince Impérial. Un remarquable témoin du retentissement de ces événements outre-Manche, bien audelà des simples cercles bonapartistes.

Le recueil se compose des pièces suivantes :

- Un numéro de l’hebdomadaire londonien The Graphic du 25 janvier 1873 (vol. VII, n° 165), consacré aux funérailles de Napoléon III.

- Un numéro du périodique The illustrated London News du 25 janvier 1873 (vol. LXII, n° 1743), également consacré aux funérailles de Napoléon III. - Un carton commémoratif du 15ème anniversaire de la mort du Prince consort, Albert de Saxe Cobourg-Gotha, avec des poèmes de Martha York. 14 décembre 1876. 8 p. in-12 imprimées sur papier de deuil.

- Un feuillet de poèmes de Phoebus dédiés à l’Empereur défunt, Napoléon III. 1 p. in-12 imprimée sur papier de deuil.

- Une lettre autographe signée de la poétesse Martha York adressée à l’Impératrice Eugénie, le 23 juillet 1879, déplorant la mort du Prince impérial. 4 p. in-12, encre brune sur papier de deuil.

- 4 photographies tirées sur papier albuminé : un portrait-carte de visite de la famille impériale (Napoléon III, Eugénie, Louis-Napoléon) ; un autre du Prince impérial adolescent ; un montage photographique de la famille impériale dans un salon ; une scène de bataille.

- Un poème de Franc-tireur intitulé

« Crowned », en l’honneur du Prince impérial défunt. 1 p. in-12.

- Une brochure, Dernier adieu au Prince Impérial, par J. Delas, ancien officier aux chasseurs à cheval de la garde [impériale], comme précisé par une annotation ms. 1879. 14 p. in-8.

- Une coupure de journal titrée The Prince Imperial Monument.

- Un poème, On the death of the Prince Imperial of France, par Rebecca Smith, 23 juin 1879. 1 p. imprimé sur papier bleuté.

- Un montage photographique sur papier albuminé, Funérailles de l’Empereur Napoléon III – The Emperor Napoleon’s Funeral.

- Trois petites cartes photographiques de l’église de Chislehurst et du tombeau de Napoléon III.

- Une carte pieuse invitant à prier en mémoire de Napoléon III. In-12, carton imprimé et petit portrait photographique de l’Empereur.

- Une brochure reprenant l’élégie prononcée lors de la mort du Prince impérial et son épitaphe, avec envoi de l’auteur, 1879. 8 p. in-8.

- Un témoignage de sympathie, autographe signé, de l’éditeur de l’Organist’s Quarterly Journal of Original Compositions, le Dr. Spark. 1 p. in-8.

- Une brochure comprenant un poème de Martha York pour la mort du Prince impérial. 2 p. in-8.

- Un poème en italien pour la mort du Prince, dédié à l’Impératrice. 18 juin 1879. 1 p. in-8.

- Une brochure comportant six chants et partitions, par le Rev. Richard Pilkington. 7 p. in-8.

- Un carton comprenant un poème à la mémoire du Prince et sa photographie en uniforme. 1 p. in-8.

- Une brochure reprenant le sermon du Cardinal Edward pour la mort du Prince impérial, 1879. 19 p. in-8.

- 7 portraits-cartes de visite du Prince impérial (4 photographies en buste, 2 montages photographiques le montrant à cheval, une estampe en couleurs). In-12.

- Un formulaire de réponse du secrétariat du Prince, vierge, in-12.

- 2 cartons d’invitation aux funérailles du Prince impérial, à l’église ou au cimetière. Nominatives (M. Urbain Chevreau ; M. le Ct Amiral Duperré). 1 p. in-12 sur papier de deuil.

- 2 petits billets d’entrée à l’église de Chislehurst sur carton bleu embossé du chiffre impérial, 16 mars 1874. Noms de M. Urbain Chevreau et de M. Henri Chevreau ms.

- Un petit carton poétique To her Imperial Majesty. 1 p. in-12 sur papier de deuil.

- 2 billets à la mémoire du Prince impérial défunt. 4 p. in-12 sur papier de deuil.

- 1 feuillet d’invitation au requiem donné en la pro-cathédrale de Kensington pour le Prince Impérial, le 30 juin 1879. 1 p. in-12.

- 1 note ms. au sujet de la mort du Prince. 1 p. in-8 sur papier de deuil à en-tête Camden Place. Chislehurst - Important ensemble de périodiques relatifs à la mort et aux funérailles du Prince : The Times (25 juin 1879) ; The Graphic (25 juin, 5, 19 et 26 juillet 1879) ; The Illustrated London News (28 juin, 5, 12, 16, 19 et 26 juillet 1879) ; The Whitehall Review (28 juin, 5 et 12 juillet 1879, 7 octobre 1880) ; House & Home (28 juin 1879) ; The Daily Telegraph (30 juin 1879) ; The Globe (30 juin et 16 juillet 1879) ; The Penny Illustrated Paper (12 juillet 1879) ; Galignani’s Messenger (14 juillet 1879) ; The Daily News (14 juillet 1879) ; The Evening Standard (14 juillet) ; The Standard (15 juillet 1879) ; The Pictorial World (19 et 26 juillet 1879).

La plupart des documents sont montés sur onglet, d’autres sont directement encollés sur les feuillets cartonnés du recueil.

Reliure frottée, coins émoussés, infimes amorces de fentes aux mors. Rousseurs. Petite étiquette du marchand d’estampes Adolphe Legoupy à la garde.

Provenance :

- Comte Urbain Chevreau d’Antraigues (ex-libris armorié).

- Vente Osenat, Christopher Forbes Collection, 6 mars 2016, lot n° 306.

1 000 – 1 500 €

Paul Jamin, Mort du prince impérial attaqué par des zoulous le 1er juin 1879, 1882 - musée national du château de Compiègne

252

FRANCE

MÉDAILLE MILITAIRE, instituée en 1852

Médaille militaire du 2e type

En vermeil. Ruban (insolé).

(Revers manquant).

Poinçon tête de sanglier.

46 × 25 mm

Dans l’état.

On joint une médaille de la campagne d’Italie par Barre. Poinçon tête d’aigle. Argent. Ruban.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 74)

France. A military medal of the 2nd type

100 - 150 €

255

FRANCE

MÉDAILLE DE L’EXPÉDITION DU MEXIQUE (1863)

Médaille en argent par Barre

Ruban postérieur non au modèle. Poinçon rectangulaire tête d’aigle.

D. : 30 mm - Poids net : 13,6 g T.T.B

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 80)

France. A medal of the Mexican campaign (1863)

40 - 60 €

258

FRANCE

Croix d’aumônier de l’armée de terre

Croix latine en argent, à fond grenu, souligné en bordure d’un filet d’émail bleu, ceinte d’une couronne de lauriers en émail vert (petits éclats) et surmonté d’une étoile à cinq branches montées à charnière.

Avec un cordon torsadé en soie d’aumônier de la Marine.

Poinçon au cygne.

H. : 8 cm - Poids but : 25,9 g A.B.E. Fin du XIXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 92)

France. An army chaplain’s cross from the late 19th C.

400 - 500 €

253

FRANCE

MÉDAILLE MILITAIRE, instituée en 1852

Médaille militaire du 2e type, par Barre

Argent (reste de dorure) et émail (éclats à l’avers de la légende). Ruban. Poinçon tête de sanglier. H. : 4,5 cm

On joint une frappe de la médaille de la campagne d’Italie par Barre. Argent. Ruban postérieur au modèle. D. : 3 cm

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 77)

France. A military medal of the 2nd type, by Barre

120 - 150 €

256

FRANCE

MÉDAILLE DE L’EXPÉDITION DE CHINE (1860)

Médaille en argent, par Barre

Ruban tissé ancien. Bélière poinçonnée tête d’aigle.

D. : 30 mm - Poids brut : 14,9 g T.T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 75)

France. A China expedition medal (1860).

300 - 400 €

259

RUSSIE

MÉDAILLE COMMÉMORATIVE DE LA GUERRE DE CRIMÉE (1856)

En bronze. Ruban russe moderne.

D. : 26 mm

T.T.B.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 137)

Russia. A commemorative medal for the Crimean war (1856)

150 - 200 €

261

VATICAN MÉDAILLE DU SIÈGE DE ROME

(1949)

En bronze patiné, à anneau. Fonte brute.

Ruban postérieur.

D. : 30 mm

T.T.B.

254

FRANCE

Croix d’aumônier de la marine modèle 1853, deuxième fabrication à étoile articulée

Argent, bordé sur les deux faces d’un filet d’émail bleu.

Couronnes et cordages en or. Avec son cordon torsadé en soie bleu de roi.

100 × 48 mm - Poids brut : 44 g

B.E. Époque Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 91)

France. A navy chaplain’s cross model 1853, second manufacture with articulated star

600 - 800 €

257

FRANCE

MÉDAILLE DE L’EXPÉDITION DU MEXIQUE (1863)

Médaille en argent par Barre

Ruban tissé (usures).

D. : 30 mm - Poids net : 13,5 g T.T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 79)

France. A medal of the Mexican campaign (1863) 80 - 100 €

260

EMPIRE OTTOMAN MÉDAILLE DE CRIMÉE (1856)

Argent. Ruban d’époque à agrafe marquée « T.B. BAILEY CHELTENHAM REG OCT 10 1856 N°3883 » Ancienne attribution sur le pourtour, effacée. Bélière pivotante anglaise.

Modèle sarde réutilisé par un Anglais.

D. : 3,6 cm – Poids brut : 26 g

T.B.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 133)

Ottoman Empire. A Crimea medal (1856)

200 - 300 €

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 139)

Vatican. A medal of the siege of Rome (1849)

100 - 150 €

L’armée impériale sous le Second Empire

262

AIGLE DE DRAPEAU

OU DE PAREMENT AU MODÈLE DES AIGLES DE 1860

Travail populaire du Second Empire

En bois sculpté, doré patiné, avec caisson. H. : 22 cm – l. : 23 cm

B.E.

Présenté sur un support d’aigle du musée du Palais princier de Monaco en bois et stuc doré.

Cette aigle était référencée par l’expert René Johnson comme une aigle fabriquée durant le séjour à l’île d’Elbe (1814) de l’Empereur Napoléon Ier Toutefois sa grande ressemblance avec les modèles du Second Empire écarte cette hyptohèse.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 168)

A wooden flag or facing eagle in the model of the eagles of 1860, popular work from the Second Empire period

1 000 - 1 500 €

263

Étienne BERNE-BELLECOUR 1838-1910

Rencontre galante avec un lancier de la Grande Armée derrière un treillage

Aquarelle gouachée sur trait de crayon Signée et datée ’E. Berne-Bellecour.

72.’ en bas à gauche

36 × 20 cm

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 313

The gallant meeting, watercolor, signed and dated, by E. Berne-Bellecour 600 – 800 €

264

Étienne BERNE-BELLECOUR 1838-1910

« Garde mobile aux aguets »

Huile sur panneau, parqueté Signé et daté ’E. Berne-Bellecour.1878.’ en bas à gauche

21 × 12 cm Cadre en bois doré

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 316

« Mobile guard on alert », oil on panel, signed and dated, by E. Berne-Bellecour

800 – 1 200 €

265

AIGLE DE PAREMENT D’ÉPOQUE PRÉSIDENCE

En laiton estampé et doré.

Aigle non couronnée, aux ailes repliées, une patte sur un fuseau et l’autre sur un boulet.

Présentée sur un caisson au chiffre « LN », prolongé par une douille.

H. (aigle) : 15 cm

H. (avec douille) : 28,5 cm

A.B.E. (aigle désolidarisé du caisson).

Présenté sur un support d’aigle du musée du Palais princier de Monaco en bois et stuc doré.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 167)

A Presidency period brass facing eagle

400 - 600 €

266

Étienne BERNE-BELLECOUR

1838-1910

Artilleur fumant sa pipe

Huile sur panneau

Signé et datée ’E. Berne-Bellecour/1876’ en bas à droite

26,5 × 16 cm

On joint l’estampe d’un hussard en tenue de travail sur papier de riz monogrammé « EBB » Encadré sous verre

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 320

Gunner smoking his pipe, oil on panel, signed and dated, by E. Berne-Bellecour

800 – 1 200 €

267

Étienne BERNE-BELLECOUR

1838-1910

Guerre de 1870 : marin en sentinelle sur un champ de bataille

Huile sur panneau

Signé et daté ’E. Berne-Bellecour 1877’ en bas à gauche

36 × 25 cm

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 322

War of 1870 : a sailor on sentry duty on a battlefield, oil on panel, signed and dated, by E. Berne-Bellecour

1 500 – 2 500 €

L’armée

École française du XIXe siècle

Entourage d’Horace VERNET

Scène de la bataille de Solférino

Aquarelle gouachée sur trait de crayon 17 × 26 cm

(Trou restauré, insolé)

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 120

The battle of Solferino, Watercolor, gouache, black chalk, French school, 19th C.

400 – 600 €

268

Théodore JUNG

1803-1865

Défilé de l’artillerie à cheval devant l’Empereur Napoléon III au camp de Châlons

Aquarelle gouachée et crayon

Signée ’Th. Yung’ en bas à droite

Avec historique en anglais au dos 17 × 26 cm

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 340

Expositions :

- Nassau County Museum of art, Napoléon & Eugénie, Opulence et Splendor of French’s Second Empire, 7 juin –7 septembre 2009

Parade of the horse artillery before Emperor Napoleon III at the Châlons camp, watercolor, gouache, black chalk, signed, by Th. Jung

600 – 1 000 €

270

Édouard DETAILLE

1848-1912

Cuirassier porte-étendard du Second Empire

Grande plaque ronde concave en porcelaine blanche peinte

Signée et datée ’31 Dbre 1881’ en bas à droite

Sans marque

D. : 50 cm

Cadre en bois doré à décor de feuillages (petits manques)

D. (avec cadre) : 75 cm

D’une grande finesse, réalisée au moment où l’artiste exécute le panorama de Champigny avec son ami De Neuville, notre œuvre est tout à fait originale dans la carrière de l’artiste car réalisée sur porcelaine - possiblement destinée à la décoration d’une bâtisse.

Provenance :

- Ancienne collection Forbes, lot 102

Exposition :

« Call to Arms », 18 janvier-19 mars 1981, the Tampa Museum

Second Empire cuirassier standardbearer, painted porcelain plate, signed and dated, by Edouard Detaille

3 000 - 5 000 €

271

RARE AIGLE DE DRAPEAU MODÈLE 1860 DU 7e REGIMENT DE HUSSARD

En aluminium cuivré et doré.

Aigle à bec ouvert aux ailes déployées, maintenant une fusée enrichie de foudres dans sa serre droite.

Terrasse frappée « M.A. MARION »

Caisson amati au chiffre 7 sur le devant et marqué « HUSSARDS » au revers.

Douille ronde amatie à deux trous pour le crochet de cravate.

H. (sur douille) : 28,5 cm

H. (de l’aigle sur terrasse) : 20 cm

Envergure : 24 cm

Poids : 960 g

T.B.E. Époque Second Empire.

Présentée sur un socle en bois.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 172)

L’aigle modèle 1860 est référencée par Pierre Charrié comme étant dans les collections du Prince de la Moskowa au début du XXe siècle.

Il fut acheté par le Prince de Monaco vers 1929 (Pierre Charrié référence de manière inexacte notre aigle dans les collections du Musée de l’armée, mais cette dernière institution ne possède que le modèle 1852).

A rare gilded aluminium flag eagle model 1860, of the 7th Hussard Regiment 6 000 - 8 000 €

Le régiment est formé en 1791, et compte notamment dans ses rangs le colonel Marbot qui commande le régiment durant les Cent-jours. Le 22 mai 1854, il est envoyé en Algérie et y reste jusqu’en mai 1858. Durant la campagne d’Italie, en 1859, il participe à la bataille de Solférino. En 1870, durant la guerre francoprussienne, il est rattaché à l’armée du Rhin. Lors du siège de Metz, le régiment participe, le 16 août, à la bataille de Mars-la-Tour et au combat de Servigny avant d’être fait prisonnier de guerre. Caserné à Castres, le bataillon de dépôt permet de former quatre escadrons de marche envoyés à l’armée de la Loire. Les aigles de drapeau modèle 1860 sont fournis par Marion d’après un modèle original de Barre.

Vue de dos

La Garde impériale

272

CANNE DE TAMBOUR-MAJOR COMMÉMORATIVE DE LA FIN DU XIXe SIÈCLE

Pommeau en laiton gravé d’une étoile fleurie et gravé sur le pourtour « 1er REGIMt GRENADIERS DE LA GARDE 2e BATAILLON ». Embase gravée de feuilles d’eau. Douille gravée de fleurs, à deux anneaux striés pour le maintien de la chaînette (manquante). Corps en jonc.

Férule en laiton à deux petits anneaux de chaînette.

Embout en forme de gland en fer.

L. : 128 cm – D. (pommeau) : 8 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 230)

A commemorative drum major’s cane from the late 19th century

600 - 800 €

Robert Gignoux, Cent-Garde en grande tenue
Détail du pommeau

273

SAUCIÈRE « CASQUE » DU MESS DES CENTS-GARDES DU SECOND EMPIRE

En porcelaine blanche. Ornée sous le bec de l’Aigle sur foudre et marquée « Cent-Gardes », en bleu. Prise en tête de lion.

A.B.E. (manque la soucoupe, égrenures sur le pied)

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 338)

A « Cent-gardes » mess porcelain sauciere, from the Second Empire Period

300 - 500 €

Les Cent-gardes était un escadron de cavalerie d’élite attaché exclusivement à la personne de l’empereur Napoléon III et à la garde des palais impériaux. La marque du Mess était l’Aigle non couronnée de couleur bleue, par opposition à celle du mess des officiers de l’escadron, à la couronne dorée.

275

COUPE A PUNCH DU MESS DU 4e RÉGIMENT DE VOLTIGEURS DE LA GARDE IMPÉRIALE

En métal argenté, sur pied, gravé sur le corps d’une couronne impériale surmontant une banderole Evec inscription gravée « 4E Voltigeurs »

H. : 13 cm – D. : 17 cm

B.E. (Petites usures d’usage). Époque Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 339)

A punch cup from the Mess of the 4th Regiment of Voltigeurs of the Imperial Guard, from the Second Empire period

600 - 800 €

274

GIBERNE DE PETITE TENUE DES GUIDES DES OFFICIERS DE LA GARDE IMPÉRIALE

En cuir noir. Motif au « N » sous couronne sur fond rayonnant, jonc et attaches en laiton patiné noir. 16,5 × 9 cm.

E.M. (tirant cassé). Époque Second Empire.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 340)

A small uniforme gibernets for the Imperial Guard officer’s guides, from the Second Empire period

300 - 40 €

Créé en Crimée en 1855, le régiment est engagé en Italie. Durant la campagne de 1870, il combat à Rezonville et à Ladonchamps. Il fusionne avec le 84e régiment d’infanterie en 1871.

Détail du décor

La Guerre de Crimée (1853-1856) et l’Expédition mexicaine (1861-1867)

La campagne mexicaine est l’expression militaire d’un projet politique : celui de constituer une contre-puissance catholique au Mexique qui viendrait limiter l’hégémonie protestante des ÉtatsUnis sur le continent américain. Napoléon III décide d’entreprendre sur ce point un certain nombre de princes européens.

L’archiduc Maximilien de Hasbourg accepte, malgré certaines hésitations, à devenir empereur du Mexique. Une expédition franco-hispano-anglaise est alors établie en 1861. Cette coalition se dissout rapidement. Les Français se maintiennent sur le territoire et imposent Maximilien. En 1863, ce dernier est couronné empereur

à Mexico. Malgré tout, les efforts militaires des forces européennes s’essoufflent face à la puissante guerre de guérilla entreprise par les partisans de Juarez, le précédent chef d’Etat, qui dispose de nombreux appuis locaux. Cet ancrage et accru par le soutien des EtatsUnis qui achèvent en 1865 leur douloureuse guerre de Sécession.

278

276

FRANCE

MÉDAILLE DE LA CAMPAGNE DU MEXIQUE (1863)

Médaille en argent signée « E.F » (attribué à Eugène Farochon)

Ruban tissé.

D. : 30 mm

Encadrée sous verre.

T.T.B

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 357

France. A medal of the Mexican campaign (1863)

200 - 250 €

277

EMPIRE DU MEXIQUE (1864)

Planche de bons au porteur sur la dette publique extérieure de l’Empire du Mexique

Cachet sec. Encadré sous verre. 45 × 31 cm. Avec cadre: 66 × 52 cm.

Provenance :

Ancienne collection Forbes, lot 358. A bearer bonds on the external public debt of the Empire of Mexico

150 - 200 €

Napoléon III décide qu’un maintien des troupes sur le territoire n’est plus tenable et se désengage du conflit. L’empereur Maximilien s’entête à rester au pouvoir malgré l’absence de soutien européen. Il sera rapidement fait prisonnier puis exécuté.

Sir Francis GRANT (1803-1878)

Étude de grenadiers pour le tableau de la bataille de l’Alma

Crayon, fusain et craie

52 × 36 cm (à vue)

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 344

Œuvre en rapport : Francis Grant, Le duc de Cambridge menant les guards en soutien de la division légère lors de la bataille de l’Alma, 1868, Royal Military College de Sandhurst

Study of grenadiers for the painting of the Battle of the Alma, black and white chalk, charcoal, by Sir Francis Grant

500 – 600 €

Sir Francis GRANT 1803-1878

Recto : Étude du duc de Cambridge commandant la 1ère division de Guards et de Highlanders

Verso : Grenadier Crichton en vue du tableau de la bataille de l’Alma

Crayon noir, fusain et pastel

49 × 33 cm (à vue)

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 343

Œuvre en rapport :

Francis Grant, Le duc de Cambridge menant les guards en soutien de la division légère lors de la bataille de l’Alma, 1868, Royal Military College de Sandhurst

Study depicting the Duke of Cambridge and British soldier during the battle of Alma, black chalk, char-coal and pastel, by Sir Francis Grant

800 – 1 200 €

The battle of Alma, watercolor, gouache, black chalk, signed and dated, by I. Pils 1 500 – 2 000 € 279

La bataille de l’Alma, qui oppose une coalition franco-anglo-turque aux armées russes, représente le premier grand affrontement de la guerre de Crimée. Le 20 septembre 1854, par une supériorité tactique et matérielle, les armées de la coalition, fortement aidée par l’assaut héroïque des zouaves, prennent le dessus en fin de journée. Notre tableau reprend le grand œuvre présenté au Salon de 1861.

280

Isidore PILS 1815-1875

La bataille de l’Alma (1854)

Crayon, aquarelle et gouache

Signé et daté ’I. Pills /1872’ en bas à droite

51 × 67,5 cm (à vue)

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 341

Expositions :

- Nassau County Museum of art, Napoléon & Eugénie, Opulence et Splendor of French’s Second Empire, 7 juin – 7 septembre 2009

Verso du lot

282

PLAQUE DE SHAKO DE L’ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE DE SAINT-CYR, MODELE 1837

En laiton estampé et doré.

Revers à deux passants d’attache.

H. : 10,5 cm

B.E. Époque Monarchie de juillet.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(3e vente, lot 357)

A shako plaque from the Saint Cyr special military school, model 1837, from the July Monarchy period

150 - 250 €

281

PETITE BOURSE EN OR DE DAME DU SECOND EMPIRE

Poinçon : tête d’aigle

Poinçon d’orfèvre : illisible

Poids : 19,3 g

H. : 7 cm – l. : 5 cm

A gold small purse, end of 19th C.

400 - 600 €

283

GRANDE COUPE DE STYLE EMPIRE

En demi-cristal, la monture en métal doré à décor de chevaux marins et génies.

D. : 21 cm

An Empire style cup, 19th C.

300 – 400 €

La Commune de Paris et la IIIe République

La Commune de Paris, qui éclate le 18 mars 1871, s’inscrit dans un contexte de bouleversement profond pour la France, à la suite de la défaite humiliante de Napoléon III à Sedan et de la capitulation de la France devant les Allemands. Cette défaite marquant la fin du Second Empire et le début d’un pénible blocus pour les Parisiens, ouvre la voie à une

situation de chaos et de misère dans la capitale. Cependant, au lieu de se soumettre à l’autorité du gouvernement provisoire de la Défense nationale, une insurrection populaire s’organise parmi les Parisiens. Pendant deux mois et dix jours, la Commune, qui se veut une révolution sociale et politique, représente le dernier acte d’une

série de révoltes parisiennes explosives contre les régimes autoritaires, qu’ils soient monarchiques ou impériaux. Ainsi, le 16 mai, la colonne Vendôme, surmontée de la statue de Napoléon Ier, symbole de l’Empire, est abattue sur décret. Elle se termine par une « semaine sanglante » du 21 au 28 mai au cours de laquelle le Château des

Tuileries est incendié et plus de 20 000 personnes périssent. La Commune clôt ainsi de manière définitive l’ère de l’Ancien Régime, de la Monarchie et de l’Empire. Elle incarne un tournant majeur dans l’Histoire de France, en ouvrant la voie à l’instauration de la République, qui s’imposera durablement dans les décennies à venir.

Le renversement de la colonne Vendôme en 1871 lors de la Commune de Paris

284

LA COMMUNE DE PARIS

Sept débris en bronze

Présentés sur support et accompagnés d'un cartouche en cuivre gravé

« DEBRIS DE BRONZE DE LA COLONNE

VENDOME PROVENANT DE SA CHUTE »

20 × 15 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 342)

A set of seven bronze fragments from the «Commune de Paris»

400 - 600 €

285

RELIQUE DE LA COMMUNE

DE PARIS

Volume des « Minéraux de l’homme », dont la partie supérieure a été emportée par un obus

Tome II des œuvres complètes de Buffon, provenant de la Bibliothèque de Charles NAYAY. Aux deux tiers de l’ouvrage, sous une gravure, une annotation manuscrite de Charles NAYAY rappelle son historique :

Le jeudi 25 mai 1871 est au cœur de la « semaine sanglante », et marque la reprise quasi complète de la rive gauche par les Versaillais.

« Volume coupé par un obus (25 mai 1871) sous la commune dans une bibliothèque, laquelle fut brisée en morceaux. École communale de jeunes filles rue de l’arbalète 41 dans un logement que j’habitais avec mes enfants. »

La reliure est piquée d’un insigne commémoratif doré souvenir de la fête nationale et de la distribution des drapeaux par Jules Grévy (14 juillet 1880) et d’un insigne de cravate au bonnet phrygien. Cachet de la bibliothèque

Charles Nayay.

18 × 17 × 6 cm

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 342)

A «Commune de Paris» relic’s book, the upper part of which was blown off by a canonball

300 - 500 €

Durant la Commune, en mai 1871, le Palais fut incendié par une trentaine de fédérés. Après de longues années de tergiversations autour de proposition de reconstruction ou de sauvegarde, décision fut prise de démolir les restes en 1879. Il fallut attendre 1883 pour que les ruines fussent rasées, laissant l’Arche du Carrousel seul devant la perspective du jardin.

À la suite de l’arrêté de la Commune du 12 avril 1871, la Colonne Vendôme est démolie le 16 mai 1871 : « La Commune de Paris considère que la colonne impériale de la Place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire, une affirmation du militarisme, une insulte permanente des vainqueurs aux vaincus, un attentat perpétuel à l’un des trois grands principes de la République : la fraternité ! »

286

LA COMMUNE DE PARIS

Deux boîtiers de serrure provenant du Palais des Tuileries et brulés durant la Commune de Paris

En bronze, au chiffre « N » dans une couronne de lauriers, encadrée de palmettes et d’un fuseau enrichi de foudres.

Poignées à l’Aigle encadrée de palmettes (une cassée mais présente).

Fermeture à trois pennes.

Un boîtier porte une étiquette « L.M. 1871 »

Dimensions : 20 × 10 cm

Dans l’état.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 346)

A set of two lock cases from the Tuileries Palace burnt during the " Commune de Paris "

1 500 - 2 000 €

Annotations manuscrites de Charles Navay

287

Angelo DELLA MURA 1867-1922

Les ruines du palais de Saint-Cloud

Aquarelle gouachée sur trait de crayon

Signée ’Angèle de Mura’ en bas à gauche 62 × 71 cm

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ; - Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 332

The ruins of the Palais de Saint-Cloud, watercolor, signed, by Angelo della Mura

1 000 – 1 500 €

288

IMPORTANT

CADRE

RELIQUAIRE

COMMÉMORATIF DE LA COMMUNE DE PARIS ET DE L’INCENDIE DES PALAIS DE SAINT-CLOUD ET DES TUILERIES

Il contient 22 souvenirs, chacun authentifié par un billet manuscrit à la plume :

- Fragment d’obus prussien.

- Incendie de la Cour des Comptes, roche déformée.

- Clé provenant de l’incendie de la Porte St Martin.

- Balle trouvée à la Roquette.

- Balle trouvée dans les jardins des Rosiers, à Montmartre.

- Bouton de tunique d’un mobile tué rue de l’Empereur.

- Biscuit de munition. Magasins généraux incendié par la Commune.

- Charge de bataille, à Gravelotte.

- Fort de Rosny.

- La Croix Rouge.

- La Roquette.

- Fragment de tommette émaillée provenant de l’Incendie du Palais des Tuileries.

- Fragment de marbre de l’escalier d’honneur du Palais de Saint Cloud.

- Obus trouvé au Point du Jour.

- Sous garde de fusil Avec note manuscrite à la plume : « Je donne ces souvenirs à mon fils Eugène qu’il se souvienne 1870-71. » Encadré sous verre, sur fond de velours noir.

27 × 45 cm

A.B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 345)

An important reliquary frame commemorating the «Commune de Paris» and the burning of the Saint-Cloud and Tuileries Palaces

1 000 - 1 200 €

La

289

DIVERS Cinq médailles et insignes

Dont une médaille « PATRIA 1870-71 » une croix de Notre Dame de Liesse en laiton, miniature « ADAL LÉGIONNAIRES EN SUISSE » et une médaille russe de 1812 en miniature.

T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 144bis)

A set of five medals and insignia

80 - 100 €

290

SOUVENIR DU MARECHAL de MAC-MAHON

Immortelles et rubans de couronne provenant des obsèques du Maréchal de Mac Mahon en 1893

Fragments de rubans aux couleurs de la France, Italie, Vatican. Dans une enveloppe de deuil de la Maison BORNIOL.

21 × 15 cm

B.E

Provenance : Ancienne collection Forbes, lot n°77

A Marshal de Mac Mahon’s memorabilia

300 - 400 €

Les funérailles du Maréchal Mac-Mahon, ancien président de la République, ont lieu le 22 octobre 1893. Après une messe à l’église de La Madeleine, Patrice de Mac-Mahon fut inhumé dans le caveau des Gouverneurs en la cathédrale Saint-Louis des Invalides.

Portrait de Mac Mahon

292

Édouard DETAILLE

1848-1912

L’Infanterie et ses drapeaux (1881)

Détail de La Distribution des drapeaux et étendards à Longchamp

Huile sur toile

Monogrammée 'E.D.' en bas à droite

20 × 28 cm

Provenance :

- Collection Christopher Forbes ;

- Sa vente, Fontainebleau, le 6 mars 2016, lot 100

Œuvre en rapport :

Édouard Detaille, La Distribution des drapeaux et étendards à Longchamp par le président Jules Grévy le 14 juillet 1880 (esquisse), Paris, musée de l’Armée

Bibliographie : François Robichon, Édouard Detaille, un siècle de gloire militaire, Bernard Giovanangeli, 2007, p. 63

The Infantry and its flags, oil on canvas, monogrammed, by Ed. Detaille

1 500 – 3 000 €

Plusieurs navires portant ce nom : il s’agit probablement du contre-torpilleur Jaguar, actif de 1926 à 1940 (date à laquelle il est torpillé par les Allemands).

291

DEUX BANDES DE BACHI, IIIe RÉPUBLIQUE

Une en soie rose, de fantaisie, marquée à l’or « CHACAL », ornée de deux ancres de marine et l’autre en soie noire, tissée de fil doré « JAGUAR » Présentées sous verre sur fond de moire, sous un nœud en fil noir.

18 × 22 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 364)

A set of two bands of bachi from the IIIrd Republic

150 200

293

Notre tableau est une relique du tableau

La distribution des drapeaux exposé au Salon de 1881.

Seuls quelques fragments seront conservés par l’artiste.

Le régiment qui n’exista que le temps de la 1ère guerre mondiale fut de nombreux combats : Saint Mihiel, Verdun, l’Argonne. Après un séjour au camp de Mailly, le régiment fut envoyé sur le front italien en 1917. Il finit la guerre en Picardie puis en Champagne.

CANNE DE TAMBOUR MAJOR DU 311e RÉGIMENT D’INFANTERIE DE LIGNE

Pommeau argenté orné sur le dessus de la grenade enflammée et marqué sur le pourtour du nom du régiment. Corps cannelé bordé de feuillages. Douille poinçonnée, à deux mufles de lion maintenant dans leurs gueules la chaînette torsadée courant le long du corps en jonc.

Férule argentée à embout en laiton et fer.

L. : 136 cm - D. : 10,5 cm

A.B.E. d’usage (coups).

Première guerre mondiale.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (1ère vente, lot 233)

Bibliographie : Historique du 311e régiment d’infanterie, disponible en ligne.

A drum major’s cane of the 311’ Regiment of line Infantry, from the First World War period

800 - 1 000 €

294

FRANCE

Deux médailles commémoratives

Comprenant :

- Médaille commémorative de la guerre de 1870-1871. Bronze, ruban.

D. : 3 cm

- Médaille de vétéran de la guerre de 1870-1871 « Oublier…Jamais ! ».

Métal argenté. Ruban à agrafe « 1870-1871 »

H. : 3 cm

T.T.B

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 94)

A set of two commemorative medals, from the 1870-1871 War

60 - 80 €

297

FRANCE

Médaille pour acte de courage et de dévouement du ministère de l’Intérieur

En bronze. Ruban. Diam : 2,7 cm T.B. IIIe République.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 102)

A medal for acts of courage and dedication from the Ministry of the Interior

40 - 60 €

300

COMMUNE DE PARIS

Médaille commémorative, faite avec le métal des Tuileries (1883), par Tasset et J.France

Avers au profil de la République. Revers marqué « METAL TROUVE DANS LES RUINES DU PALAIS DES TUILERIES FONDE EN L’AN 1564 ET DETRUIT PAR L’INCENDIE LE 24 MAI 1871. » Numérotée « 947. »

D. : 3,5 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 109)

A commemorative medal, made of Tuileries Palace metal

150 - 200 €

295

FRANCE

Médaille de la société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer

En bronze. Ruban brodé à la croix rouge. Ht : 4 cm

T.T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 98)

A medal of the French Society for Assistance to the Wounded of the Army and Navy

20 - 30 €

298

FRANCE

Médaille de la fédération nationale du dévouement et société parisienne de sauvetage

En bronze. Ruban.

SUP. Fabrication du XXe siècle.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 99)

A medal of the national federation of devotion and Parisian rescue society

50 - 60 €

301

PORTUGAL

ORDRE DU CHRIST, fondé en 1319

Croix de chevalier d’époque républicaine

Argent, vermeil et émail. Ruban. 43 × 30 mm - Poids brut : 15 g

T.T.B.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 135)

Portugal – Order of Christ, a republican knight’s cross

150 - 200 €

296

FRANCE

Médaille des sauveteurs de la ville de Sète

En métal argenté. Ruban mauve à bande centrale tricolore. Devise « Fais ce que tu dois ».

Diam : 3 cm

Présentée dans une boîte de la médaille des hospitaliers-sauveteurs bretons, marquée à l’or.

T.T.B. Fin du XIXe siècle.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 101)

A medal for the lifeguards of the city of Sète

100 - 150 €

299

FRANCE

Médaille de la société des sauveteurs du Midi-Bouches-du-Rhône « sauver ou périr »

Métal argenté. Non attribuée. Ruban au modèle.

D. : 2,8 cm

T.T.B.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 103)

A medal of the Midi-Bouches-du-Rhône lifeguards’ society «save or perish»

40 - 60 €

302

RUSSIE

ORDRE DE SAINT-VLADIMIR, fondé en 1782

Croix de 4e classe

Or et émail (éclats aux centre). Présentée avec un ruban triangulaire aux couleurs russes (insolé). Centre à la date de création de l’ordre, revers en or, uni. Restes de poinçons russes. 41 × 35 mm - Poids brut : 14 g

Dans l’état. (Une branche recollée, croix déformée).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 136)

Russia – Order of Saint-Vladimir, a 4th Class Cross

400 - 500 €

303

DEUX COUVERCLES DE BOÎTES

RONDES EN LOUPE

XIXe siècle

Figurant :

- Napoléon vers l'Arc de Triomphe.

D. : 8,5 cm

- Le roi Charles X.

D. : 8,5 cm

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 287)

A set of two top of boxes

80 - 120 €

306

BOÎTE RONDE

« LA BATAILLE D’IÉNA »

Première partie du XIXe siècle

En loupe compressée, figurant une Allégorie de la bataille d’Iéna

D.: 8 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 258)

" The battle of Iéna " round box, from the first part of the 19th C. period

150 - 200 €

309

BOÎTE RONDE COMMÉMORATIVE DU MARÉCHAL PONIATOWSKI

Vers 1830

En bois compressé, le couvercle orné d’une gravure vernie représentant le tombeau du maréchal veillé par des silhouettes séditieuses de l’Empereur et du maréchal. Accompagné d’un texte en allemand « Allen Polen Freunden Gewidntet ».

D. : 7,9 cm - B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 264)

Biographie : Joseph, prince Poniatowski (1763-1813) Après avoir combattu les Russes (1792) et défendu Varsovie contre les Prussiens (1794), il fut nommé par Napoléon ministre de la Guerre du grand-duché de Varsovie (1806). Il s’illustra en Galicie contre les Autrichiens (1809) et lors de la campagne de Russie. Maréchal d’Empire à Leipzig (16 octobre 1813), il se noya dans l’Elster en protégeant la retraite française.

A Marshal Poniatowski’s memorabilia round box, circa 1830

200 - 300 €

304

TABATIÈRE À

LA GLOIRE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier Époque Retour des Cendres

En noix de corozo, sculptée sur le couvercle de l’aigle survolant le chapeau de l’Empereur reposant sur un trophée d’armes. Au dos, l’Empereur Napoléon Ier en buste en uniforme, enrichi sur les côtés de frises de feuillages.

9 × 4 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 276)

" The Emperor Napoleon I glory " box, from the Retour des Cendres period

150 - 250 €

307

BOÎTE RONDE « LA VIE

DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier

»

Époque Retour des Cendres

En bois comprimé, verni noir, ornée de deux gravures, sur le couvercle de l’Empereur Napoléon Ier, et dans le fond des dates importantes de sa vie, de sa naissance à sa mort.

D. : 8,5 cm

Intérieur avec étiquette de collection « 263 »

B.E. d’usage.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 248)

" The life of Emperor Napoleon I " round box, from the Retour des Cendres period

150 - 250 €

310

TABATIÈRE

« LE GÉNÉRAL BONAPARTE »

Époque Retour des Cendres

En noix de corozo, sculptée du jugement de Salomon et de Bonaparte accompagné de ses officiers, enrichi de fleurs. Côtés ornés d’une suite de masques humains et de personnages.

8,5 × 4 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 278)

" The general Bonaparte " round box, from the Retour des Cendres period

250 - 350 €

305

BOÎTE RONDE

« LA GARDE À WATERLOO » Époque Retour des Cendres

En loupe compressée. Couvercle avec légende « La garde meut et ne se rend pas ». Intérieur garni de corne.

D. : 8,2 cm

A.B.E. (fêle)

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 271)

" The guard at Warterloo " round box, from the Retour des Cendres period

200 - 300 €

308

BOÎTE RONDE

« LE RETOUR DU PRISONNIER »

Époque Retour des Cendres

En bois compressé orné sur le couvercle d’un soldat de retour en France : « Oui désormais je puis mourir », « Salut à ma Patrie ». Fond à décor vannerie.

Intérieur en bois compressé portant une étiquette ancienne « 225 ».

D. : 81 mm

A.B.E. (Petits fêles)

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 273)

" The prisoner’s return " round box, from the Restauration period

300 - 400 €

311

BOÎTE

RONDE

« LE RETOUR DU LABOUREUR » Époque Restauration

En loupe compressée. Intérieur (à refixer) garni de corne. D. : 8,5 cm A.B.E.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 272)

" The ploughman’s return " round box, from the Restauration period

200 - 300 €

Le thème du soldat laboureur fut un thème récurrent durant la Restauration destiné à glorifier les vétérans du Premier Empire rentrés dans leurs foyers.

Une Histoire populaire du Premier Empire

312 BOÎTE RONDE

« CULTE SAINT SIMONIEN » XIXe siècle

En carton bouilli laqué noir, le dessus orné d’une gravure figurant un Saint Simonien.

D. : 8,5 cm

A.B.E. (Petits trous de xylophages).

En créant cette doctrine le comte de Saint Simon avait pour objectif l’amélioration de la justice sociale et l’accroissement de l’industrialisation.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais princier de Monaco (3e vente, lot 214)

« Culte Saint Simonien » box, from the 19th C.

100 - 150 €

313

ENCRIER ROND Du Second Empire

En verre, à couvercle en fonte de fer orné d’un buste de l’Empereur Napoléon Ier

H. : 7 cm – D. : 5,5 cm

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 239)

A round glass inkpot, from the Second Empire period

80 - 120 €

314

PRESSE-PAPIERS

XIXe siècle

En régule à décor de trophées, couronnes de laurier, ouvrages, longue-vue, en laiton.

Socle rond en marbre noir marqué sur le dessous « Trophée naval ». H. : 6,9 cm – D. : 11 cm

A.B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 242)

A paperweight, from the 19th C.

80 - 120 €

315

SOUVENIRS DU CENTENAIRE DE LA MORT DE NAPOLÉON Ier

En maroquin mauve frappé à l’or, sur les deux faces, de l’Aigle impériale couronnée surmontant le chiffre N. Intérieur garni de satin bleu nuit et ruban rouge, jaune et vert.

70 × 45 mm

T.B.E.

Ces porte-billets seraient des souvenirs offerts lors du centenaire de la mort de Napoléon Ier en 1921.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 243).

A ticket holder of the commemoration of the centenary of the death of Napoleon I, in mauve morocco stamped in gold on both sides with the crowned imperial eagle surmounted by the numeral N

50 - 100 €

316

SUITE DE ONZE BOUTONS AU MODÈLE DE LA GARDE IMPÉRIALE

En laiton.

B.E. Fabrication du XIXe siècle au modèle du Premier Empire.

A set of eleven imperial guard style buttons

60 - 80 €

317

MOTIF À LA LÉGION D’HONNEUR

XIXe siècle

En bronze, uniface, le centre marqué du chiffre impérial.

D. : 9 cm

A.B.E (Manque une boule).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 44)

An insignia inspired by the Legion of Honour, from the 19th C.

80 - 100 €

319

BOÎTE RONDE

« NAPOLÉON EMPEREUR »

XIXe siècle

En loupe de noyer ornée sur le dessus d’un médaillon rond en laiton estampé et doré, représentant l’empereur Napoléon Ier en buste.

D. : 8,6 cm

B.E. (fêle au bord supérieur).

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 250)

«The Emperor Napoleon I» round box, from the 19th C. period

200 - 250 €

318

PLATEAU DE CEINTURON

En métal argenté. Motifs à la couronne du type italienne entourée de feuilles et fleurs, dorés. Revers à crochet et pontet.

75 × 60 mm

On joint un presse-papier de bureau en bronze de la fin du XIXe siècle, au modèle des plaques du service des postes « facteur local ».

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 351)

A belt plate ; together with a paperweight

200 - 300 €

320

PIPE COMMÉMORATIVE DU GÉNÉRAL BONAPARTE

Milieu du XIXe siècle

Foyer en porcelaine polychrome représentant Bonaparte en buste en uniforme. Couvercle en laiton argenté. Tuyau à décor annelé en corne. H. : 32 cm

B.E. (petit éclat).

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 223)

A pipe commemorating General Bonaparte, from the mid-19th C.

200 - 300 €

321

FUME CIGARETTE REPRÉSENTANT L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier

322

PETIT MÉDAILLER DU MUSÉE NAPOLÉONIEN DU

PALAIS PRINCIER DE MONACO

Seconde partie du XIXe siècle

Plaqué de loupe, surmonté d’un motif en bronze à l’aigle impériale. Présentant sur le devant sept tiroirs gainés de velours vert, à deux boutons d’ouverture.

Avec portière sur l’avant bloquant les tiroirs (manque la clé).

Reposant sur quatre pieds ; accidents et petits manques au placage

H. : 21 cm – l. : 37 cm – P. : 27 cm

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 330)

A small medallion from the Napoleonic Museum of Princely Palace of Monaco, from the second half of the 19th C. period

400 - 600 €

Seconde partie du XIXe siècle Argenté. Tuyau rond, avec sa chaînette. L. : 11 cm B.E. d’usage.

On joint un fourneau de pipe de la seconde partie du XIXe siècle, en porcelaine polychrome avec inscription « Schlacht bey Waterloo » représentant l’Empereur au milieu de ses soldats.

T.B.E. L. : 13,8 cm

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (3e vente, lot 224)

A fume-cigarette representing Napoleon I, from the second half of the 19th C.; together with a pipe stove

200 - 300 €

323

École française du XIXe siècle

Gravée par Lecocq, Barbier et Waltner, sous la direction de J. Migeon

Carte de la Corse accompagnée des portraits de Napoléon Bonaparte et Pascal Paoli

Gravure aquarellée

28,5 × 24,5 cm (à vue)

Map of Corsica accompanied by portraits of Napoleon Bonaparte and Pascal Paoli, by Lecocq, Barbier and Waltner, under the direction of J. Migeon, watercoloured engraving, French School, 19th C.

150 – 300 €

325

ENCRIER DE BUREAU DU MILIEU DU XIXe SIÈCLE

En bronze ciselé doré, sur pied. Couvercle ajouré à prise ornée d’un papillon reposant sur une rosace ciselée de fleurs, à pourtour à jours. Il découvre à l’intérieur : deux godets encriers en porcelaine blanche, à bords dorés et un sablier doré. Corps orné sur le pourtour d’une suite de feuilles à jours, puis d’une suite de petites fleurs et de godrons.

Pied et socle à décor de feuilles de laurier stylisées.

H. : 17 cm

B.E.

Provenance :

Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco (2e vente, lot 375)

A desk inkpot, from the mid-19th C.

500 - 600 €

324

École française du XIXe siècle « Napoléon et son époque.»

Grande lithographie détaillant les grands moments de la vie de Napoléon et de l’Empire Paris, Typographie de Firmin Didot Frères 92 × 63,5 cm (à vue) (Mouillures)

A great lithograph detailing the principal events of Napoleon’s life and the Paris Empire, Typography by Firmin Didot Frères, French School, 19th C. 150 – 300 €

326

École française du XIXe siècle

« Exelmans rendant hommage à Ney le 16 décembre 1836 » ;

« L’indicateur général, calendrier 1837-1838 » illustré de scènes historiées

Deux estampes, la première biface rehaussée

D. : 8,5 cm ; 77 × 56 cm (Mouillures)

Two prints, the first one enhanced, French School, 19th C.

150 – 200 €

328

ENCRIER À LA GLOIRE

DE L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier

Deuxième partie du XIXe siècle

Couvercle demi-sphérique orné d’une statuette de l’empereur Napoléon Ier avec une aigle, en bronze de Vienne polychrome.

Corps en métal en forme de Légion d’honneur contenant trois godets, un encrier et deux sabliers en laiton, reposant sur un socle en bronze doré à décor de palmettes.

Monté sur quatre pieds ronds (un accidenté présent).

H. : 17 cm – D. : 16,8 cm

B.E.

Provenance : Ancienne collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco

(3e vente, lot 241)

An Emperor glory inkpot, the second half of 19th C.

500 - 600 €

327

École anglaise du XIXe siècle

D’après Masquerier

« La revue de Quintidi »

Gravure rehaussée (Insolé)

Bonaparte, Reviewing the Consular Guards, enhanced print, English school, 19th. C, after Masquerier

300 – 400 €

La

Signé P.BREVGHEL.en bas à gauche 42 × 57 cm

Estimation : 1 000 000 – 1 500 000 €

Vente aux enchères : Mercredi 30 avril 2025 - 14h30

7 rond-point des Champs-Élysées Marcel Dassault 75008 Paris

Contact : Matthieu Fournier +33 (0)1 42 99 20 26 mfournier@artcurial.com

www.artcurial.com

Pieter BRUEGHEL le Jeune
moisson, Allégorie de l’Eté Huile sur panneau de chêne

ARCHÉOLOGIE

Vente aux enchères : Mercredi 21 mai 2025 - 14h30

7 rond-point des Champs-Élysées Marcel Dassault 75008 Paris

Contact : Solène Carré +33 (0)1 42 99 20 70 scarre@artcurial.com www.artcurial.com

Clôture du catalogue : Début mai

Vente aux enchères : Mercredi 11 juin 2025

7 rond-point des Champs-Élysées Marcel Dassault 75008 Paris

Contact : Shenying Chen +33 (0)1 42 99 20 32 schen@artcurial.com

www.artcurial.com

RTCURIAL

Console desserte d'époque Louis XVI

Estampille de Jean-Henri Riesener Vendu 190 240 €

Vente en préparation

MOBILIER & OBJETS D’ART

Clôture du catalogue : Début mai

Ventes aux enchères : Mardi 17 & mercredi 18 juin 2025

7 rond-point des Champs-Élysées Marcel Dassault 75008 Paris

Contact : Charlotte Norton +33 (0)1 42 99 20 68 cnorton@artcurial.com www.artcurial.com

CONDITIONS GÉNÉRALES D’ACHAT AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

ARTCURIAL SAS

Artcurial SAS est un opérateur de ventes volontaires de meubles aux enchères publiques régie par les articles L 321-4 et suivant du Code de commerce. En cette qualité Artcurial SAS agit comme mandataire du vendeur qui contracte avec l’acquéreur. Les rapports entre Artcurial SAS et l’acquéreur sont soumis aux présentes conditions générales d’achat qui pourront être amendées par des avis écrits ou oraux avant la vente et qui seront mentionnés au procès-verbal de vente.

En tant qu’opérateur de ventes volontaires, ARTCURIAL SAS est assujetti aux obligations listées aux articles L.561-2 14° et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

1 .  LE BIEN MIS EN VENTE

a) Les acquéreurs potentiels sont invités à examiner les biens pouvant les intéresser avant la vente aux enchères, et notamment pendant les expositions. Artcurial SAS se tient à la disposition des acquéreurs potentiels pour leur fournir des rapports sur l’état des lots.

b) Les descriptions des lots résultant du catalogue, des rapports, des étiquettes et des indications ou annonces verbales ne sont que l’expression par Artcurial SAS de sa perception du lot, mais ne sauraient constituer la preuve d’un fait.

c) Les indications données par Artcurial SAS sur l’existence d’une restauration, d’un accident ou d’un incident affectant le lot, sont exprimées pour faciliter son inspection par l’acquéreur potentiel et restent soumises à son appréciation personnelle ou à celle de son expert.

L’absence d’indication d’une restauration d’un accident ou d’un incident dans le catalogue, les rapports, les étiquettes ou verbalement, n’implique nullement qu’un bien soit exempt de tout défaut présent, passé ou réparé. Inversement la mention de quelques défauts n’implique pas l’absence de tout autres défauts.

d) Les estimations sont fournies à titre purement indicatif et elles ne peuvent être considérées comme impliquant la certitude que le bien sera vendu au prix estimé ou même à l’intérieur de la fourchette d’estimations. Les estimations ne sauraient constituer une quelconque garantie. Les estimations peuvent être fournies en plusieurs monnaies ; les conversions peuvent à cette occasion être arrondies différemment des arrondissements légaux.

e) Les biens d’occasion (tout ce qui n’est pas neuf) ne bénéficient pas de la garantie légale de conformité conformément à l’article L 217-2 du Code de la consommation.

2 .  LA VENTE

a) En vue d’une bonne organisation des ventes, les acquéreurs potentiels sont invités à se faire connaître auprès d’Artcurial SAS, avant la vente, afin de permettre l’enregistrement de leurs données personnelles. Artcurial SAS se réserve le droit de demander à tout acquéreur potentiel de justifier de son identité ainsi que de ses références bancaires et d’effectuer un déposit. Artcurial SAS se réserve d’interdire l’accès à la salle de vente de tout acquéreur potentiel pour justes motifs. Une enchère est acceptée au regard des informations transmises par l'encherisseur avant la vente. En conséquence, aucune modification du nom de l'adjudicataire ne pourra intervenir après la vente.

b) Toute personne qui se porte enchérisseur s’engage à régler personnellement et immédiatement le prix d’adjudication augmenté des frais à la charge de l’acquéreur et de tous impôts ou taxes qui pourraient être exigibles.Tout enchérisseur est censé agir pour son propre compte sauf dénonciation préalable de sa qualité de mandataire pour le compte d’un tiers, acceptée par Artcurial SAS.

c) Le mode normal pour enchérir consiste à être présent dans la salle de vente. Toutefois Artcurial SAS pourra accepter gracieusement de recevoir des enchères par téléphone d’un acquéreur potentiel qui se sera manifesté avant la vente. Artcurial SAS ne pourra engager sa responsabilité notamment si la liaison téléphonique n’est pas établie, est établie tardivement, ou en cas d’erreur ou d’omissions relatives à la réception des enchères par téléphone. À toutes fins utiles, Artcurial SAS se réserve le droit d’enregistrer les communications téléphoniques durant la vente. Les enregistrements seront conservés jusqu’au règlement du prix, sauf contestation.

d) Artcurial SAS pourra accepter gracieusement d’exécuter des ordres d’enchérir qui lui auront été transmis avant la vente, pour lesquels elle se réserve le droit de demander un déposit de garantie et qu’elle aura acceptés. Si le lot n’est pas adjugé à cet enchérisseur, le déposit de garantie sera renvoyé sous 72h. Si Artcurial SAS reçoit plusieurs ordres pour des montants d’enchères identiques, c’est l’ordre le plus ancien qui sera préféré. Artcurial SAS ne pourra engager sa responsabilité notamment en cas d’erreur ou d’omission d’exécution de l’ordre écrit.

e) Dans l’hypothèse où un prix de réserve aurait été stipulé par le vendeur, Artcurial SAS se réserve le droit de porter des enchères pour le compte du vendeur jusqu’à ce que le prix de réserve soit atteint.En revanche le vendeur n’est pas autorisé à porter lui-même des enchères directement ou par le biais d’un mandataire.Le prix de réserve ne pourra pas dépasser l’estimation basse figurant dans le catalogue ou modifié publiquement avant la vente.

f) Artcurial SAS dirigera la vente de façon discrétionnaire, en veillant à la liberté des enchères et à l’égalité entre l’ensemble des enchérisseurs, tout en respectant les usages établis.Artcurial SAS se réserve de refuser toute enchère, d’organiser les enchères de la façon la plus appropriée, de déplacer certains lots lors de la vente, de retirer tout lot de la vente, de réunir ou de séparer des lots.En cas de contestation Artcurial SAS se réserve de désigner l’adjudicataire, de poursuivre la vente ou de l’annuler, ou encore de remettre le lot en vente.

g) Sous réserve de la décision de la personne dirigeant la vente pour Artcurial SAS, l’adjudicataire sera la personne qui aura porté l’enchère la plus élevée pourvu qu’elle soit égale ou supérieure au prix de réserve, éventuellement stipulé. Le coup de marteau matérialisera la fin des enchères et le prononcé du mot « adjugé » ou tout autre équivalent entraînera la formation du contrat de vente entre le vendeur et le dernier enchérisseur retenu. L’adjudicataire ne pourra obtenir la livraison du lot qu’après règlement de l’intégralité du prix. en cas de remise d’un chèque ordinaire, seul l’encaissement du chèque vaudra règlement. Artcurial SAS se réserve le droit de ne délivrer le lot qu’après encaissement du chèque. Le lot non adjugé pourra être vendu après la vente dans les conditions de la loi sous réserve que son prix soit d’au moins 1.500 euros.

h) Pour faciliter les calculs des acquéreurs potentiels, Artcurial SAS pourra être conduit à utiliser à titre indicatif un système de conversion de devises. Néanmoins les enchères ne pourront être portées en devises, et les erreurs de conversion ne pourront engager la responsabilité de Artcurial SAS.

3 .  L’EXÉCUTION DE LA VENTE

a) En sus du prix de l’adjudication, l’adjudicataire (acheteur) devra acquitter par lot et par tranche dégressive les commissions et taxes suivantes:

1) Lots en provenance de l’UE:

• De 1 à 700 000 euros: 26 % + TVA au taux en vigueur.

• De 700 001 à 4 000 000 euros: 20% + TVA au taux en vigueur.

• Au-delà de 4 000 001 euros: 14,5 % + TVA au taux en vigueur.

2) Lots en provenance hors UE : (indiqués par un m): Œuvres d’art, antiquités et biens de collection: L’adjudication sera portée hors taxe. A cette adjudication sera ajoutée une TVA au taux réduit de 5,5% qui pourra être rétrocédée à l’adjudicataire sur présentation d'un justificatif d’exportation hors UE ou à l’adjudicataire UE justifiant d’un numéro de TVA intracommunautaire et d’un document prouvant la livraison dans son état membre. Les commissions et taxes indiquées au paragraphe 1) ci-dessus demeurent identiques.

3) Lots en provenance hors UE (indiqués par un m) Bijoux et Montres, Vins et Spiritueux, Multiples: Aux commissions et taxes indiquées au paragraphe 1) ci-dessus, il conviendra d’ajouter des frais liés à l’importation correspondant à 20% du prix d’adjudication.

4) Des frais additionnels seront facturés aux adjudicataires ayant enchérit en ligne par le biais de plateformes Internet autres qu’ARTCURIAL LIVE.

5) La TVA sur commissions et les frais liés à l’importation pourront être rétrocédés à l’adjudicataire sur présentation des justificatifs d’exportation hors UE.L’adjudicataire UE justifiant d’un n° de TVA Intracommunautaire et d’un document prouvant la livraison dans son état membre pourra obtenir le remboursement de la TVA sur commissions.

Le paiement du lot aura lieu au comptant, pour l’intégralité du prix, des frais et taxes, même en cas de nécessité d’obtention d’une licence d’exportation. L’adjudicataire pourra s’acquitter par les moyens suivants : - En espèces : jusqu’à 1 000 euros frais et taxes compris pour les ressortissants français et les personnes agissant pour le compte d’une entreprise, 15 000 euros frais et taxe compris pour les ressortissants étrangers sur présentation de leurs papiers d’identité ; - Par chèque bancaire tiré sur une banque française sur présentation d’une pièce d’identité et, pour toute personne morale, d’un extrait KBis daté de moins de 3 mois (les chèques tirés sur une banque étrangère ne sont pas acceptés);

- Par virement bancaire ;

- Par carte de crédit : VISA, MASTERCARD ou AMEX (en cas de règlement par carte American Express, une commission supplémentaire de 1,85 % correspondant aux frais d’encaissement sera perçue).

6) La répartition entre prix d’adjudication et commissions peut-être modifiée par convention particulière entre le vendeur et Artcurial sans conséquence pour l’adjudicataire.

b) Artcurial SAS sera autorisé à reproduire sur le procès-verbal de vente et sur le bordereau d’adjudication les renseignements qu’aura fournis l’adjudicataire avant la vente. Toute fausse indication engagera la responsabilité de l’adjudicataire. Dans l’hypothèse où l’adjudicataire ne se sera pas fait enregistrer avant la vente, il devra communiquer les renseignements nécessaires dès l’adjudication du lot prononcée. Toute personne s’étant fait enregistrer auprès de Artcurial SAS dispose d’un droit d’accès et de rectification aux données nominatives fournies à Artcurial SAS dans les conditions de la Loi du 6 juillet 1978.

c) Il appartiendra à l’adjudicataire de faire assurer le lot dès l’adjudication. Il ne pourra recourir contre Artcurial SAS, dans l’hypothèse où par suite du vol, de la perte ou de la dégradation de son lot, après l’adjudication, l’indemnisation qu’il recevra de l’assureur de Artcurial SAS serait avérée insuffisante.

d) Le lot ne sera délivré à l’acquéreur qu’après paiement intégral du prix, des frais et des taxes. En cas de règlement par chèque, le lot ne sera délivré qu’après encaissement définitif du chèque, soit 8 jours ouvrables à compter du dépôt du chèque. A compter du lundi suivant le 90e jour après la vente, le lot acheté réglé ou non réglé restant dans l’entrepôt, fera l’objet d’une facturation de 50€ HT par semaine et par lot, toute semaine commencée étant due dans son intégralité au titre des frais d’entreposage et d’assurance.À défaut de paiement par l’adjudicataire, après mise en demeure restée infructueuse, le bien est remis en vente à la demande du vendeur sur folle enchère de l’adjudicataire défaillant ; si le vendeur ne formule pas cette demande dans un délai de trois mois à compter de l’adjudication, la vente est résolue de plein droit, sans préjudice de dommages intérêts dus par l’adjudicataire défaillant. En outre, Artcurial SAS se réserve de réclamer à l’adjudicataire défaillant, à son choix : - Des intérêts au taux légal majoré de cinq points, - Le remboursement des coûts supplémentaires engendrés par sa défaillance, - Le paiement de la différence entre le prix d’adjudication initial et le prix d’adjudication sur folle enchère s’il est inférieur, ainsi que les coûts générés par les nouvelles enchères.

Artcurial SAS se réserve également de procéder à toute compensation avec des sommes dues à l’adjudicataire défaillant. Artcurial SAS se réserve d’exclure de ses ventes futures, tout adjudicataire qui aura été défaillant ou qui n’aura pas respecté les présentes conditions générales d’achat.

e) Sous réserve de dispositions spécifiques à la présente vente, les achats qui n’auront pas été retirés dans les sept jours de la vente (samedi, dimanche et jours fériés compris), pourront être transportés dans un lieu de conservation aux frais de l’adjudicataire défaillant qui devra régler le coût correspondant pour pouvoir retirer le lot, en sus du prix, des frais et des taxes.

f) L’acquéreur pourra se faire délivrer à sa demande un certificat de vente qui lui sera facturé la somme de 60 euros TTC.

4 .  LES INCIDENTS DE LA VENTE

En cas de contestation Artcurial SAS se réserve de désigner l’adjudicataire, de poursuivre la vente ou de l’annuler, ou encore de remettre le lot en vente.

a) Dans l’hypothèse où deux personnes auront porté des enchères identiques par la voix, le geste, ou par téléphone et réclament

en même temps le bénéfice de l’adjudication après le coup de marteau, le bien sera immédiatement remis en vente au prix proposé par les derniers enchérisseurs, et tout le public présent pourra porter de nouvelles enchères.

b) Pour faciliter la présentation des biens lors de ventes, Artcurial SAS pourra utiliser des moyens vidéos. en cas d’erreur de manipulation pouvant conduire pendant la vente à présenter un bien différent de celui sur lequel les enchères sont portées, Artcurial SAS ne pourra engager sa responsabilité, et sera seul juge de la nécessité de recommencer les enchères.

5 .  PRÉEMPTION DE L’ÉTAT FRANÇAIS

L’état français dispose d’un droit de préemption des œuvres vendues conformément aux textes en vigueur.

L’exercice de ce droit intervient immédiatement après le coup de marteau, le représentant de l’état manifestant alors la volonté de ce dernier de se substituer au dernier enchérisseur, et devant confirmer la préemption dans les 15 jours.

Artcurial SAS ne pourra être tenu pour responsable des conditions de la préemption par l’état français.

6 . PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE – REPRODUCTION DES ŒUVRES

Artcurial SAS est propriétaire du droit de reproduction de son catalogue. Toute reproduction de celui-ci est interdite et constitue une contrefaçon à son préjudice. En outre Artcurial SAS dispose d’une dérogation lui permettant de reproduire dans son catalogue les œuvres mises en vente, alors même que le droit de reproduction ne serait pas tombé dans le domaine public. Toute reproduction du catalogue de Artcurial SAS peut donc constituer une reproduction illicite d’une œuvre exposant son auteur à des poursuites en contrefaçon par le titulaire des droits sur l’œuvre. La vente d’une œuvre n’emporte pas au profit de son propriétaire le droit de reproduction et de présentation de l’œuvre.

7. BIENS SOUMIS À UNE LÉGISLATION PARTICULIÈRE

La réglementation internationale du 3 mars 1973, dite Convention de Washington a pour effet la protection de specimens et d’espèces dits menacés d’extinction. Les termes de son application diffèrent d’un pays à l’autre. Il appartient à tout acheteur de vérifier, avant d’enchérir, la législation appliquée dans son pays à ce sujet.

Tout lot contenant un élément en ivoire, en palissandre…quelle que soit sa date d’exécution ou son certificat d’origine, ne pourra être importé aux Etats-Unis, au regard de la législation qui y est appliquée. Il est indiqué par un (s).

8 .  RETRAIT DES LOTS

L’acquéreur sera lui-même chargé de faire assurer ses acquisitions, et Artcurial SAS décline toute responsabilité quant aux dommages que l’objet pourrait encourir, et ceci dès l’adjudication prononcée. Toutes les formalités et transports restent à la charge exclusive de l’acquéreur.

9 . INDÉPENDANCE DES DISPOSITIONS

Les dispositions des présentes conditions générales d’achat sont indépendantes les unes des autres. La nullité de quelque disposition ne saurait entraîner l’inapplicabilité des autres.

10 .  COMPÉTENCES LÉGISLATIVE ET JURIDICTIONNELLE

Conformément à la loi, il est précisé que toutes les actions en responsabilité civile engagées à l’occasion des prisées et des ventes volontaires et judiciaires de meuble aux enchères publiques se prescrivent par cinq ans à compter de l’adjudication ou de la prisée.La loi française seule régit les présentes conditions générales d’achat. Toute contestation relative à leur existence, leur validité, leur opposabilité à tout enchérisseur et acquéreur, et à leur exécution sera tranchée par le tribunal judiciaire compétent du ressort de Paris (France). Le Conseil des Ventes Volontaires, 19 avenue de l’Opéra – 75001 Paris peut recevoir des réclamations en ligne (www.conseildesventes.fr, rubrique « Réclamations en ligne »).

PROTECTION DES BIENS CULTURELS

Artcurial SAS participe à la protection des biens culturels et met tout en œuvre, dans la mesure de ses moyens, pour s’assurer de la provenance des lots mis en vente dans ce catalogue.

CONDITIONS OF PURCHASE IN VOLUNTARY AUCTION SALES

ARTCURIAL

Artcurial SAS is an operator of voluntary auction sales regulated by the law articles L321-4 and following of the Code de Commerce. In such capacity Artcurial SAS acts as the agent of the seller who contracts with the buyer. The relationships between Artcurial SAS and the buyer are subject to the present general conditions of purchase which can be modified by saleroom notices or oral indications before the sale, which will be recorded in the official sale record.

As a voluntary auction sales operator, ARTCURIAL SAS is subject to the obligations listed in articles L.561-2 14° and seq. of the French Monetary and Financial Code relating to the Anti Money Laundering regulation.

1.  GOODS FOR AUCTION

a) The prospective buyers are invited to examine any goods in which they may be interested, before the auction takes place, and notably during the exhibitions. Artcurial SAS is at disposal of the prospective buyers to provide them with reports about the conditions of lots.

b) Description of the lots resulting from the catalogue, the reports, the labels and the verbal statements or announcements are only the expression by Artcurial SAS of their perception of the lot, but cannot constitute the proof of a fact.

c) The statements by made Artcurial SAS about any restoration, mishap or harm arisen concerning the lot are only made to facilitate the inspection thereof by the prospective buyer and remain subject to his own or to his expert’s appreciation. The absence of statements Artcurial SAS by relating to a restoration, mishap or harm, whether made in the catalogue, condition reports, on labels or orally, does not imply that the item is exempt from any current, past or repaired defect. Inversely, the indication of any defect whatsoever does not imply the absence of any other defects.

d) Estimates are provided for guidance only and cannot be considered as implying the certainty that the item will be sold for the estimated price or even within the bracket of estimates.

Estimates cannot constitute any warranty assurance whatsoever.

The estimations can be provided in several currencies ; the conversions may, in this case or, be rounded off differently than the legal rounding

e) Second-hand goods (anything that is not new) do not benefit from the legal guarantee of conformity in accordance with article L 217-2 of the Consumer Code.

2 . THE SALE

a) In order to assure the proper organisation of the sales, prospective buyers are invited to make themselves known to Artcurial SAS before the sale, so as to have their personal identity data recorded.

Artcurial SAS reserves the right to ask any prospective buyer to justify his identity as well as his bank references and to request a deposit.

Artcurial SAS reserves the right to refuse admission to the auction sales premises to any prospective buyer for legitimate reasons. A bid is accepted on the basis of the information provided by the bidder prior to the sale. Consequently, the name of the winning bidder cannot be changed after the sale.

b) Any person who is a bidder undertakes to pay personally and immediately the hammer price increased by the costs to be born by the buyer and any and all taxes or fees/expenses which could be due. Any bidder is deemed acting on his own behalf except when prior notification, accepted by Artcurial SAS, is given that he acts as an agent on behalf of a third party.

c) The usual way to bid consists in attending the sale on the premises. However, Artcurial SAS may graciously accept to receive some bids by telephone from a prospective buyer who has expressed such a request before the sale. Artcurial SAS will bear no liability / responsibility whatsoever, notably if the telephone contact is not made, or if it is made too late, or in case of mistakes or omissions relating to the reception of the telephone. For variety of purposes, Artcurial SAS reserves its right to record all the telephone communications during the auction. Such records shall be kept until the complete payment of the auction price, except claims.

d) Artcurial SAS may accept to execute orders to bid which will have been submitted before the sale and by Artcurial SAS which have been deemed acceptable. Artcurial SAS is entitled to request a deposit which will be refunded within 48hours after the sale if the lot id not sold to this buyer.

Should Artcurial SAS receive several instructions to bid for the same amounts, it is the instruction to bid first received which will be given preference.

Artcurial SAS will bear no liability/responsibility in case of mistakes or omission of performance of the written order.

e) In the event where a reserve price has been stipulated by the seller, Artcurial SAS reserves the right to bid on behalf of the seller until the reserve price is reached. The seller will not be admitted to bid himself directly or through an agent. The reserve price may not be higher than the low estimate for the lot printed in or publicly modified before the sale.

f) Artcurial SAS will conduct auction sales at their discretion, ensuring freedom auction and equality among all bidders, in accordance with established practices.

Artcurial SAS reserves the right to refuse any bid, to organise the bidding in such manner as may be the most appropriate, to move some lots in the course of the sale, to withdraw any lot in the course of the sale, to combine or to divide some lots in the course of the sale. In case of challenge or dispute, Artcurial SAS reserves the right to designate the successful bidder, to continue the bidding or to cancel it, or to put the lot back up for bidding.

g) Subject to the decision of the person conducting the bidding for Artcurial SAS, the successful bidder will be the bidder would will have made the highest bid provided the final bid is equal to or higher than the reserve price if such a reserve price has been stipulated.

The hammer stroke will mark the acceptance of the highest bid and the pronouncing of the word “adjugé” or any equivalent will amount to the conclusion of the purchase contract between the seller and the last bidder taken in consideration.

No lot will be delivered to the buyer until full payment has been made.In case of payment by an ordinary draft/check, payment will be deemed made only when the check will have been cashed.

The lot not auctioned may be sold after the sale in accordance with the law, provided that its price is at least 1,500 euros.

h) So as to facilitate the price calculation for prospective buyers, a currency converter may be operated by Artcurial SAS as guidance. Nevertheless, the bidding cannot be made in foreign currency and Artcurial SAS will not be liable for errors of conversion.

3 . THE PERFORMANCE OF THE SALE

a) In addition of the lot’s hammer price, the buyer must pay the different stages of following costs and fees/taxes:

1) Lots from the EU:

• From 1 to 700,000 euros: 26 % + current VAT. From 700,001 to 4,000,000 euros: 20 % + current VAT.

• Over 4,000,001 euros: 14,5 % + current VAT.

2) Lots from outside the EU : (identified by an m). Works of art, Antiques and Collectors’items

The hammer price will be VAT excluded to which should be added 5.5% VAT. Upon request, this VAT will be refunded to the purchaser on presentation of written proof of exportation outside the EU or to the EU purchaser who will submit his intracommunity VAT number and a proof of shipment of his purchase to his EU country home address. Commissions and taxes indicated in section 3.1) remain the same.

3) Lots from outside the EU (identified by an m): Jewelry and Watches, Wines and Spirits, Multiples In addition to the commissions and taxes specified in paragraph 1) above, an additional import VAT will be charged (20% of the hammer price).

4) Additional fees will be charged to bidders who bid online via Internet platforms other than ARTCURIAL LIVE.

5) VAT on commissions and importation expenses can be retroceded to the purchaser on presentation of written proof of exportation outside the EU.

An EU purchaser who will submit their intracommunity VAT number and a proof of shipment of their purchase to their EU country home address will be refunded of VAT on buyer’s premium.The payment of the lot will be made cash, for the whole of the price, costs and taxes, even when an export licence is required. The purchaser will be authorized to pay by the following means :

- In cash : up to 1 000 euros, costs and taxes included, for French citizens and people acting on behalf of a company, up to 15 000 euros, costs and taxes included, for foreign citizens on presentation of their identity papers ;

- By cheque drawn on a French bank on presentation of identity papers and for any company, a KBis dated less than 3 months (cheques drawn on a foreign bank are not accepted);

- By bank transfer;

- By credit card : VISA, MASTERCARD or AMEX (in case of payment by AMEX, a 1,85 % additional commission corresponding to cashing costs will be collected).

6)The distribution between the lot's hammer price and cost and fees can be modified by particular agreement between the seller and Artcurial SAS without consequence for the buyer.

b) Artcurial SAS will be authorized to reproduce in the official sale record and on the bid summary the information that the buyer will have provided before the sale. The buyer will be responsible for any false information given. Should the buyer have neglected to give his personal information before the sale, he will have to give the necessary information as soon as the sale of the lot has taken place.

Any person having been recorded by Artcurial SAS has a right of access and of rectification to the nominative data provided to Artcurial SAS pursuant to the provisions of Law of the 6 July 1978.

c) The lot must to be insured by the buyer immediately after the purchase. The buyer will have no recourse against Artcurial SAS, in the event where, due to a theft, a loss or a deterioration of his lot after the purchase, the compensation he will receive from the insurer of Artcurial SAS would prove insufficient.

d) The lot will be delivered to the buyer only after the entire payment of the price, costs and taxes. If payment is made by cheque, the lot will be delivered after cashing, eight working days after the cheque deposit. If the buyer has not settled his invoice yet or has not collected his purchase, a fee of 50€+VAT per lot, per week (each week is due in full) covering the costs of insurance and storage will be charged to the buyer, starting on the first Monday following the 90th day after the sale. Should the buyer fail to pay the amount due, and after notice to pay has been given by Artcurial SAS to the buyer without success, at the seller’s request, the lot is re-offered for sale, under the French procedure known as “procédure de folle enchère”. If the seller does not make this request within three months from the date of the sale, the sale will be automatically cancelled, without prejudice to any damages owed by the defaulting buyer.

In addition, Artcurial SAS reserves the right to claim against the defaulting buyer, at their option :

- interest at the legal rate increased by five points,

- the reimbursement of additional costs generated by the buyer’s default,

- the payment of the difference between the initial hammer price and the price of sale after “procédure de folle enchère” if it is inferior as well as the costs generated by the new auction.

Artcurial SAS also reserves the right to set off any amount Artcurial SAS may owe the defaulting buyer with the amounts to be paid by the defaulting buyer.

Artcurial SAS reserves the right to exclude from any future auction, any bidder who has been a defaulting buyer or who has not fulfilled these general conditions of purchase.

e) With reservation regarding the specific provisions of this sale, for items purchased which are not collected within seven days from after the sale (Saturdays, Sundays and public holidays included), Artcurial SAS will be authorized to move them into a storage place at the defaulting buyer’s expense, and to release them to same after payment of corresponding costs, in addition to the price, costs and taxes.

f) The buyer can obtain upon request a certificate of sale which will be invoiced € 60.

4. THE INCIDENTS OF THE SALE

In case of dispute, Artcurial SAS reserves the right to designate the successful bidder, to continue the sale or to cancel it or to put the lot up for sale.

a) In case two bidders have bidden vocally, by mean of gesture or by telephone for the same amount and both claim title to the lot, after the bidding the lot, will immediately be offered again for sale at the previous last bid, and all those attending will be entitled to bid again.

b) So as to facilitate the presentation of the items during the sales, Artcurial SAS will be able to use video technology. Should any error occur in operation of such, which may lead to show an item during the bidding which is not the one on which the bids have been made, Artcurial SAS shall bear no liability/responsibility whatsoever, and will have sole discretion to decide whether or not the bidding will take place again.

5 .  PRE-EMPTION OF THE FRENCH STATE

The French state in entitled to use a right of pre-emption on works of art, pursuant to the rules of law in force.

The use of this right comes immediately after the hammer stroke, the representative of the French state expressing then the intention of the State to substitute for the last bidder, provided he confirms the pre-emption decision within fifteen days.

Artcurial SAS will not bear any liability/ responsibility for the conditions of the pre-emption by the French State.

6 . INTELLECTUAL PROPERTY RIGHT - COPYRIGHT

The copyright in any and all parts of the catalogue is the property of Artcurial SAS. Any reproduction thereof is forbidden and will be considered as counterfeiting to their detriment.

Furthermore, Artcurial SAS benefits from a legal exception allowing them to reproduce the lots for auction sale in their catalogue, even though the copyright protection on an item has not lapsed.

Any reproduction of Artcurial SAS catalogue may therefore constitute an illegal reproduction of a work which may lead its perpetrator to be prosecuted for counterfeiting by the holder of copyright on the work.The sale of a work of art does not transfer to its buyer any reproduction or representation rights thereof.

7 . ITEMS FALLING WITHIN THE SCOPE OF SPECIFIC RULES

The International regulation dated March 3rd 1973, protects endangered species and specimen. Each country has its own lawmaking about it. Any potential buyer must check before bidding, if he is entitled to import this lot within his country of residence. Any lot which includes one element in ivory, rosewood…cannot be imported in the United States as its legislation bans its trade whatever its dating may be. It is indicated by a (s).

8. REMOVAL OF PURCHASES

The buyer has to insure its purchase, and Artcurial SAS assumes no liability for any damage items which may occur after the sale. All transportation arrangements are the sole responsibility of the buyer.

9.  SEVERABILITY

The clauses of these general conditions of purchase are independant from each other. Should a clause whatsoever be found null and void, the others shall remain valid and applicable.

10.  LAW AND JURISDICTION

In accordance with the law, it is added that all actions in public liability instituted on the occasion of valuation and of voluntary and court-ordered auction sales are barred at the end of five years from the hammer price or valuation.

These Conditions of purchase are governed by French law exclusively. Any dispute relating to their existence, their validity and their binding effect on any bidder or buyer shall be submitted to the exclusive jurisdiction of the Courts of France. The Conseil des Ventes Volontaires, 19 avenue de l’Opéra – 75001 Paris can receive online claims (www.conseildesventes.fr, section “Online claims”).

PROTECTION OF CULTURAL PROPERTY

Artcurial SAS applies a policy to prevent the sale of looted or stolen cultural property.

Art Contemporain Africain

Spécialiste junior:

Margot Denis-Lutard, 16 44

Art-Déco / Design

Directrice:

Sabrina Dolla, 16 40

Spécialiste:

Justine Posalski, 20 80

Spécialiste junior:

Edouard Liron, 20 37

Administratrice:

Domitilla Giordano

Consultants:

Design Italien: Justine Despretz

Design Scandinave: Aldric Speer

Design:Thibault Lannuzel

Bandes Dessinées

Expert : Éric Leroy

Administrateur junior: Alexandre Dalle

Estampes & Multiples

Directrice: Karine Castagna

Administrateur - catalogueur: Florent Sinnah, 16 54

Administrateur junior: Alexandre Dalle

Expert:Isabelle Milsztein

Impressionniste & Moderne

Directeur: Bruno Jaubert

Spécialiste junior:

Florent Wanecq

Catalogueurs

Recherche et certificat : Jessica Cavalero, Louise Eber

Administratrice - catalogueur:

Élodie Landais, 20 84

Administratrice junior:

Alexandra Michel

Photographie

Catalogueur:

Sara Bekhedda, 20 25

Post-War & Contemporain

Directeur: Hugues Sébilleau

Spécialiste: Sophie Cariguel

Catalogueurs

Recherche et certificat :

Jessica Cavalero

Louise Eber

Catalogueur: Sara Bekhedda

Administratrice:

Beatrice Fantuzzi, 20 34

Urban Art

Directeur: Arnaud Oliveux

Administrateur - catalogueur: Florent Sinnah, 16 54

Administrateur junior: Alexandre Dalle

Expositions culturelles & ventes privées

Chef de projet : Vanessa Favre, 16 13

ARTS CLASSIQUES

Archéologie & Arts d’Orient

Spécialiste:

Lamia Içame, 20 75

Administratrice sénior:

Solène Carré

Expert Art de l’Islam: Romain Pingannaud

Art d’Asie

Expert :

Qinghua Yin

Administratrice junior: Shenying Chen, 20 32

Livres & Manuscrits

Directeur :

Frédéric Harnisch, 16 49

Administratrice: Émeline Duprat, 16 58

Maîtres anciens & du XIXe siècle:

Tableaux, dessins, sculptures, cadres anciens et de collection

Directeur:

Matthieu Fournier , 20 26

Catalogueur: Blanche Llaurens

Spécialiste: Matthias Ambroselli

Administratrice  sénior: Margaux Amiot, 20 07

Administratrice:

Léa Pailler, 20 07

Mobilier & Objets d’Art

Directeur: Filippo Passadore

Clerc assistant

Barthélémy Kaniuk

Administratrice : Charlotte Norton, 20 68

Expert céramiques : Cyrille Froissart

Experts orfèvrerie :

S.A.S. Déchaut-Stetten & associés, Marie de Noblet

Thierry de la Chaise

Senior advisor - Spécialiste senior orfèvrerie 06 75 02 62 94

Orientalisme

Directeur : Olivier Berman, 20 67

Spécialiste junior: Florence Conan, 16 15

Souvenirs Historiques & Armes Anciennes

Expert armes : Arnaud de Gouvion Saint-Cyr

Contact : Maxence Migliorretti, 20 02

Numismatique / Philatélie / Objets de curiosités & Histoire naturelle

Expert numismatique: Cabinet Bourgey Contact: Juliette Leroy-Prost, 17 10

7, rond-point des Champs-Élysées Marcel Dassault 75008 Paris

T. +33 (0)1 42 99 20 20 F. +33 (0)1 42 99 20  21 contact@artcurial.com www.artcurial.com

2001-005

ARTCURIAL MOTORCARS

Automobiles de Collection

Directeur général: Matthieu Lamoure

Directeur adjoint: Pierre Novikoff

Spécialistes:

Antoine Mahé, 20 62

Xavier Denis

Responsable des relations clients Motorcars: Anne-Claire Mandine, 20 73

Responsable de l’administration et des opérations

Sandra Fournet +33 (0)1 58 56 38 14

Consultant : Frédéric Stoesser motorcars@artcurial.com

Automobilia

Aéronautique, Marine

Directeur : Matthieu Lamoure

Responsable : Sophie Peyrache, 20 41

LUXE & ART DE VIVRE

Horlogerie de Collection

Directrice : Marie Sanna-Legrand Expert : Geoffroy Ader

Consultant: Gregory Blumenfeld

Administratrice junior: Charlotte Christien, 16 51

Joaillerie

Directrice: Valérie Goyer

Spécialiste junior: Antoinette Rousseau

Catalogueur : Pauline Hodée

Administratrice junior: Janelle Beau, 20 52

Mode & Accessoires de luxe

Catalogueur: Victoire Debreil

Administratrice: Emilie Martin, +33 1 58 56 38 12

Stylomania

Contact:

Juliette Leroy-Prost, 17 10 Vins fins & Spiritueux Expert: Laurie Matheson

Spécialiste: Marie Calzada, 20 24

Administratrice sénior: Solène Carré

Consultant: Luc Dabadie vins@artcurial.com

INVENTAIRES & COLLECTIONS

Directeur : Stéphane Aubert

Chargés d'inventaires, Commissaires-priseurs

Juliette Leroy-Prost, 17 10

Maxence Miglioretti, 20 02

Elisa Borsik, 20 18

Administrateur: Thomas Loiseaux, 16 55

Consultante: Catherine Heim

Directrice des partenariats: Marine de Miollis

COMMISSAIRESPRISEURS HABILITÉS

Stéphane Aubert

Elisa Borsik

Francis Briest

Matthieu Fournier

Juliette Leroy-Prost

Anne-Claire Mandine

Maxence Miglioretti

Arnaud Oliveux

Hervé Poulain

Florent Wanecq

FRANCE

Cannes - Alpes-Maritimes Représentante: Eléonore Dauzet edauzet@artcurial.com

+33 (0)6 65 26 03 39

Montpellier

Geneviève Salasc de Cambiaire +33 (0)6 09 78 31 45 gsalasc@artcurial.com

Région Aquitaine

Directrice : Julie Valade jvalade@artcurial.com

Bordeaux

Marie Janoueix +33 (0)6 07 77 59 49 mjanoueix@artcurial.com

Région Rhône-Alpes

Représentant: François David +33 (0)6 95 48 92 75 fdavid@artcurial.com

Strasbourg

Frédéric Gasser +33 (0)6 88 26 97 09 fgasser@artcurial.com

Artcurial Toulouse

Jean-Louis Vedovato

Commissaire-priseur : Jean-Louis Vedovato

Clerc principal: Valérie Vedovato

8, rue Fermat – 31000 Toulouse +33 (0)5 62 88 65 66 v.vedovato@artcurialtoulouse.com

les emails des collaborateurs d’Artcurial s’écrivent comme suit : initiale(s) du prénom et nom @artcurial.com, par exemple : Anne-Laure Guérin: alguerin@artcurial.com Les numéros de téléphone des collaborateurs d’Artcurial

INTERNATIONAL

International senior advisor:

Martin Guesnet, 20 31

Allemagne

Directrice: Miriam Krohne

Assistante: Caroline Weber

Galeriestrasse 2b 80539 Munich

+49 89 1891 3987

Belgique

Directrice: Vinciane de Traux

Fine Art Business Developer: Simon van Oostende

Office Manager - Partnerships & Events: Magali Giunta 5, avenue Franklin Roosevelt 1050 Bruxelles +32 2 644 98 44

Chine

Consultante: Jiayi Li

798 Art District, No 4 Jiuxianqiao Lu Chaoyang District Beijing 100015

+86 137 01 37 58 11 lijiayi7@gmail.com

Italie

Directrice: Emilie Volka

Corso Venezia, 22 20121 Milano +39 02 49 76 36 49

Artcurial Maroc

Directeur: Olivier Berman

Directrice administrative: Soraya Abid Administratrices junior: Lamyae Belghiti

Widad Outmghart

Résidence Asmar - Avenue Mohammed VI

Rue El Adarissa - Hivernage

40020 Marrakech

+212 524 20 78 20

Artcurial Monaco

Directrice: Olga de Marzio

Assistante administrative: Mélanie Laurance

Monte-Carlo Palace

3/9 boulevard des Moulins 98000 Monaco +377 97 77 51 99

COMITÉ

Nicolas Orlowski

Matthieu Lamoure

Joséphine Dubois

Stéphane Aubert

Matthieu Fournier

Bruno Jaubert

ASSOCIÉS

Directeurs associés:

Stéphane Aubert

Olivier Berman

Sabrina Dolla

Matthieu Fournier

Bruno Jaubert

Matthieu Lamoure

Arnaud Oliveux

Marie Sanna-Legrand

Hugues Sébilleau

Julie Valade

Conseiller scientifique et culturel:

Serge Lemoine

Commissaire-priseur, Co-fondateur

Francis Briest

GROUPE ARTCURIAL SA

Président directeur général : Nicolas Orlowski

Directrice générale adjointe: Joséphine Dubois

Président d’honneur : Hervé Poulain

Conseil d’administration :

Francis Briest

Olivier Costa de Beauregard

Natacha Dassault

Thierry Dassault

Carole Fiquémont

Marie-Hélène Habert

Nicolas Orlowski

Hervé Poulain

JOHN TAYLOR

Président directeur général: Nicolas Orlowski

John Taylor Corporate, Europa Résidence, Place des Moulins, 98000 Monaco contact@john-taylor.com www.john-taylor.fr

ARQANA

Bâle

Schwarzwaldallee 171 4058 Bâle

+41 61 312 32 00 info@bbw-auktionen.com

Saint-Gall

Unterstrasse 11

9001 Saint-Gall +41 71 227 68 68 info@galeriewidmer.com

Zurich

Kirchgasse 33

8001 Zurich

+41 43 343 90 33 info@bbw-auktionen.com

Artcurial Deauville 32, avenue Hocquart de Turtot 14800 Deauville

+33 (0)2 31 81 81 00 info@arqana.com www.arqana.com

ADMINISTRATION ET GESTION

Directrice générale adjointe, administration et finances: Joséphine Dubois

Assistante: Emmanuelle Roncola

Responsable service juridique clients: Léonor Augier

Service client : Marieke Baujard, 20 71 ou 17 00

Ordres d’achat, enchères par téléphone

Directrice: Kristina Vrzests, 20 51

Adjointe de la Directrice: Marie Auvard

Administratrice: Maëlle Touminet

Administratrices junior: Charlotte Doré, Valentina Giacomel bids@artcurial.com

Comptabilité des ventes

Responsable : Nathalie Higueret

Comptable des ventes confirmée: Audrey Couturier

Comptables: Chloé Catherine

Marie Couture

Mathilde Desforges

Anne-Claire Drauge

Jessica Sellahannadi 20 71 ou 17 00

Gestionnaire de dossier: Melanie Joly

Transport et douane

Responsable: Marine Viet, 16 57

Adjointe: Marine Renault, 17 01

Assistantes spécialisées: Lou Dupont, Inès Tekirdaglioglu shipping@artcurial.com

Logistique et gestion des stocks

Directeur : Éric Pourchot

Responsables de stock: Lionel Lavergne, Joël Laviolette, Vincent Mauriol

Lal Sellahanadi

Adjoint: Clovis Cano

Coordinatrice logistique: Charline Monjanel

Magasiniers: Ismaël Bassoumba, Denis Chevallier, Adrien da Costa, Isaac Dalle, Brandon Guillemot, Côme Mallard, Brayan Monteiro, Jason Tilot

Marketing

Directrice: Lorraine Calemard, 20 87

Chef de projet: Ariane Gilain, 16 52

Chef de projet junior: Daphné Perret, 16 23

Responsable Studio Graphique: Aline Meier, 20 88

Graphiste: Rose de La Chapelle, 20 10

Graphiste junior: Romane Marliot, 64 73

Responsable CRM: Alexandra Cosson

Chargée CRM: Géraldine de Mortemart, 20 43

Relations Extérieures

Directrice: Anne-Laure Guérin, 20 86

Attachée de presse: Deborah Bensaid, 20 76

Assistante presse: Pauline Thierry

Régisseur: Mehdi Bouchekout ARTCURIAL BEURRET BAILLY WIDMER

Community Manager: Maria Franco Baqueiro, 20 82

Comptabilité générale

Responsable: Sandra Margueritat Lefevre

Comptables:

Jodie Hoang, Arméli Itoua, Aïcha Manet, Santiago Sauchelli

Aide comptable: Romane Herson

Responsable administrative des ressources humaines : Isabelle Chênais, 20 27

Bureau d’accueil

Responsable accueil, Clerc Live et PV: Denis Le Rue Mizlie Bellevue

Stéphanie Martinez Basurto

Services généraux

Responsable: Denis Le Rue

Service photographique des catalogues

Fanny Adler, Stéphanie Toussaint

ORDRE DE TRANSPORT

SHIPPING INSTRUCTIONS

Vous venez d’acquérir un lot et vous souhaitez qu’Artcurial organise son transport. Nous vous prions de bien vouloir remplir ce formulaire et le retourner par mail à : shipping@artcurial.com

Enlèvement & Transport

Je ne viendrai pas enlever mes achats et je donne procuration à M. / Mme. / La Société

pour l’enlèvement de mes lots et celui-ci se présentera avec la procuration signée, sa pièce d’identité et un bon d’enlèvement pour les transporteurs.

Merci de bien vouloir me communiquer un devis de transport :

Date Vente Artcurial :

Facture n° :

Nom de l’acheteur :

E-mail :

Nom du destinataire et adresse de livraison (si différents de l’adresse de facturation) :

Étage : Digicode  :

N° de téléphone :

Code Postal : Ville :

Pays :

Email :

Envoi par messagerie Fedex (sous réserve que ce type d’envoi soit compatible avec votre achat)*

Oui Non

*Merci de bien vouloir noter que pour des raisons de sécurité, les cadre et verre ne peuvent pas être envoyés par messagerie et seront enlevés

Instructions Spéciales

Je demande le déballage et l’enlèvement des déchets

Autres :

Conditions générales d’achats et assurance

L’acquéreur est chargé de faire assurer lui-même ses acquisitions, Artcurial SAS décline toute responsabilité quant aux dommages que l’objet pourrait encourir, et ceci dès l’adjudication prononcée. Toutes les formalités et transports restent à la charge exclusive de l’acquéreur.

J’ai pris connaissance des Conditions Générales d’Achat

Merci d’inclure une assurance transport dans mon devis.

STOCKAGE ET ENLÈVEMENT DES LOTS

Les lots de petite taille (livres, sculptures figurines, vases, tableaux) jusqu’à 1 mètre peuvent être remis après la vente à l'Hôtel Marcel Dassault sans rendez-vous. Les lots volumineux sont transportés dans nos entrepôts où ils peuvent être récupérés 72 heures après la vente. Le retrait s'effectue sur rendez-vous auprès de stocks@artcurial.com uniquement. Une confirmation vous est adressée par retour de mail avec les coordonnées du lieu d’entreposage et le créneau horaire retenu.

Stockage gracieux les 90 jours suivant la date de vente. Passé ce délai, des frais de stockage de 50 € HT à 150 € HT par lot et par semaine seront facturés par Artcurial, toute semaine commencée est due en entier. Le prix varie en fonction de la taille de chaque lot. A ces frais se rajouteront les frais de transport vers un entrepôt situé en France.

STORAGE & COLLECTION OF PURCHASES

Small items (books, sculptures, figurines, vases, paintings) up to 1 metre can be collected after the sale at the Hôtel Marcel Dassault without an appointment. Large lots will be sent to our warehouses, where they can be collected 72 hours after the sale. Purchased lots may be collected by appointment only at stocks@artcurial.com. You will receive confirmation by return with details of the storage location and the time slot selected.

The storage is free of charge over a period of 3 months after the sale. Once the period is over, Artcurial will charge a storage fee of 50 € to 150 € + VAT per lot, per week, plus shipping fees to a warehouse in France.

You have acquired a lot and you request Artcurial’s help in order to ship it. Your request has to be emailed to : shipping@artcurial.com

Shipping Instructions

My purchase will be collected on my behalf by: Mr/Mrs/ the Company

I order to collect my property, she/he will present a power of attorney, hers/his ID and a connection note (the latter applies to shipping companies only)

I wish to receive a shipping quote :

Sale date :

Invoice n° :

Buyer’s Name :

E-mail :

Recipient name and Delivery address (if different from the address on the invoice :

Floor : Digicode  :

Recipient phone No :

ZIP : City:

Country :

Recipient Email :

Integrated air shipment – Fedex (If this type of shipment applies to your purchase)* Oui Non

* Kindly note that for security reason frame and glass are removed

Liability and insurance

The Buyer has to insure its purchase, and Artcurial SAS assumes no liability for any damage which may occur after the sale.

I insure my purchase myself I want my purchase to be insured by the shipping company

Moyens de paiement / Means of payment

Aucun retrait ni transport de lot ne pourra intervenir sans le paiement intégral de la facture d'achat et de tous les frais afférents / No shipment can take place without the settlement of Artcurial’s invoice beforehand

Carte bleue / Credit card

Visa

Euro / Master cards

American Express

Nom / Cardholder Last Name:

Numéro / Card Number (16 digits): ____ / ____ / ____ / ____

Date d'expiration / Expiration date : __ /__

CVV/CVC N° (reverse of card): _ _ _

J'autorise Artcurial à prélever la somme de :

I authorize Artcurial to charge the sum of :

Nom / Name of card holder:

Date:

Signature (obligatoire) / Signature of card holder (mandatory):

Date :

Signature :

ORDRE D’ACHAT ABSENTEE BID FORM

NAPOLÉON(S) - Collections impériales d’un grand amateur Vente n° 6146

Mardi 1er avril 2025 - 14h Paris — 7, rond-point des Champs-Élysées Marcel Dassault

Ordre d’achat / Absentee bid

Ligne téléphonique / Telephone (Pour tout lot dont l’estimation est supérieure à 500 euros For lots estimated from € 500 onwards)

Téléphone pendant la vente / Phone  at the time of the sale:

Nom / Name :

Prénom / First name : Société / Compagny : Adresse / Address :

Téléphone / Phone : Fax : Email :

Lot Description du lot / Lot description

Les ordres d'achat et les demandes d'enchères téléphoniques doivent impérativement nous parvenir au moins 24 heures avant la vente. Le service d'enchères téléphoniques est proposé pour les lots dont l’estimation basse est supérieure à 500€.

To allow time for processing, absentee bids and requests for telephone bidding should be received at least 24 hours before the sale begins. Telephone bidding is a service provided by Artcurial for lots with a low estimate above 500€.

À renvoyer / Please mail to :

Artcurial SAS 7 Rond-Point des Champs-Élysées Marcel Dassault - 75008 Paris Fax : +33 (0)1 42 99 20 60 bids@artcurial.com

Merci de bien vouloir joindre à ce formulaire une copie de votre pièce d’identité (passeport ou carte nationale d’identité), si vous enchérissez pour le compte d’une société, merci de joindre un extrait KBIS de moins de 3 mois. Could you please provide a copy of your id or passport?

If you bid on behalf of a company, could you please provide an act of incorporation?

Après avoir pris connaissance des conditions de vente décrites dans le catalogue, je déclare les accepter et vous prie d’acquérir pour mon compte personnel aux limites indiquées en euros, les lots que j’ai désignés ci-dessous. (les limites ne comprenant pas les frais légaux).

I have read the conditions of sale printed in this catalogue and agree to abide by them. I grant your permission to purchase on my behalf the following items within the limits indicated in euros. (These limits do not include buyer’s premium and taxes).

Date et signature obligatoire / Required dated signature

NAPOLÉON(S)

Mardi 1er avril 2025 – 14h artcurial.com

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