LA VOIX DU BARMAN - N°18 by arthie

Syndicat National des Exploitants des Débits de Boissons du Cameroun

SYNEDEBOC Siège de Douala, sis Feu Rouge BESSENGUE (Immeuble centre Médical) Tél : +237 677 828 349 / 675 215 360 / 698 31 20 34 / 699 973 648 Email : synedeboclit@yahoo.fr site internet : www.lavoixdubarman.com

L’éditorial

De Hervé NANA , Président Régional Synedeboc - Littoral

Centres de gestion agrées (cga), pour quoi faire ?

HERVÉ NANA

Président Régional SYNEDEBOC - Littoral Consultant en débits de Boissons GSCA/SABC

Sommaire > Actualités P.4 Rencontre avec Me Roger TAPA, Président National du SYnedeboc P.6 Accompagnement des entreprises. Plein feu sur le CGA (Centre de Gestion Agréé) P.7 CGA : la Sabc, les barmen et les impots s’accordent

> Dossier P.10 La Voix du Barman rencontre M.Charles Elame; Directeur des Ventes, Guinness Cameroun SA P.10 Interview de M. Le Préfet du Wouri, Naseri Paul Béa.

> Bon à savoir P.14 &15 Interview de M. Jean Marie TCHAKUI. Sous prefet de l’Arrondissement de Douala 5è

Culture P.16 Spéciale fête de la Musique Scratch Live Les Dj’s donnent leur show à l’Olympium

SYNEDEBOC Courriel : synedeboclit@yahoo.fr Facebook : Syndedeboc littoral Tél. : 677 82 83 49 - 697 95 94 94 - 698 31 20 34

epuis Depuis l’entrée en vigueur de la loi de finance 2016 au Cameroun, le 02 Janvier 2016, le taux de prélèvement des précomptes est passé de 3 à 5%. Ce qui met directement en difficulté les Sociétés Brassicoles qui prélevaient le taux de 5% et nous restituaient 2%, en forme de précompte sur achat. Cela nous permettait d’avoir un peu plus d’argent à percevoir auprès des Sociétés brassicoles. C’est-à-dire qu’en dehors des ristournes qui se calculent à 250F par casiers, nous avons encore les précomptes qui se calculent à 102F par casier. Donc au moment du payement de nos ristournes par les sociétés brassicoles, nous avons toujours eu à avoir le montant de la ristourne et le montant des précomptes. Depuis la mise en application de la nouvelle loi de finance en janvier 2016, nous devons savoir que cette loi de finance est venue supprimer nos précomptes. Donc nous n’avons plus droit aux précomptes. Mais nous avons uniquement droit au ristourne de 250 F par casier de toutes les sociétés brassicoles à savoir : SABC, Guinness, UCB. Le complot : Quel est le complot qui se cache derrière l’adhésion à un CGA ? Il faut déjà dire ici que les CGA sont les créations de l’Etat du Cameroun depuis 1997, date à laquelle les premiers CGA ont été créés. L’arrêté N° 079/PM du 29 Mars 2007 fixe les modalités d’application du décret du 06 janvier 2000 portant organisation et fixant les avantages fiscaux des adhérents des CGA. Cet arrêté est modifié et complété par le décret du 29 Mars 2007. Le véritable complot ici est de nous faire percevoir nos précomptes, de nous faire bénéficier d’un abattement de 50% sur la base du précompte sur les achats au profit

des exploitants de débits de boissons relevant du régime simplifié et de l’impôt libératoire. Nous allons bénéficier des précomptes dans les trois sociétés brassicoles à savoir : SABC, Guinness et UCB. Que gagne en retour l’Etat en nous accordant tous ces avantages ? Il est important pour nous de savoir que, bien que l’Etat perde en nous accordant les précomptes à 2,5%, l’abattement de 50% sur le bénéfice fiscal déclaré. L’état camerounais gagne aussi en retour en comptant plus de contribuables inscrits à nous jours dans le fichier national des impôts, repérables et identifiables. La loi du nombre inscrit est plus élevée. Et ainsi plusieurs contribuables des débits de boissons sortiront de l’informel vers un secteur formel pour le bien de tous. L’intérêt du SYNEDEBOC ici est de voir tous les exploitants des débits de boissons payer le juste impôt afin d’éviter toutes forme de raquette fiscale par les agents véreux. Il est donc avantageux pour les exploitants des débits de boissons d’adhérer à ce Centre de gestion agrée. Car, en plus de payer le juste impôt, les adhérents des CGA bénéficient d’un abattement de 50% sur le bénéfice fiscal déclaré ; il est exonéré de la patente au titre de la deuxième année. L’exploitant des débits de boisson qui adhère à un CGA se voit également appliqué un abattement de 50% sur la base du précompte sur les achats au profit des distributeurs de boissons relevant du Régime simplifié et de l’impôt libératoire. Là sont quelques unes des raisons qui peuvent motiver les barmen à être adhérent d’un Centre de gestion agrée. Alors tous vers les CGA pour des adhésions massifs. Et Dieu créa Hervé NANA

Directeur de publication : Hervé NANA Assisté de : Cyrille KEMMEGNE et de Jean-René NOUBISSI Rédacteur en Chef : Armel Mouandjo Rédacteur en Chef Adjoint : Colette Grace Production : NH Show-Biz Distribution : Futurix Technology Graphismes & Mise en pages : studios ‘DARTHIE [ www.darthie.com] Impression : AJC Graphic

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L’actualité

Rencontre avec Me TAPA Roger

Président National du Syndicat National des Exploitants des Débits de Boissons du Cameroun ( Synedeboc ) Monsieur le Président National du syndicat des Exploitants des débits de boissons du Cameroun, la voix du Barman vous remercie de l’honneur que vous nous accordés pour ce point d’éclairage sur votre brillant challenge obtenu auprès de l’administration fiscale de notre pays.

onsieur TAPA, durant cette interview comment aimeriez vous être appelé ? Car il faut ici dire que vous êtes aussi Avocat au Barreau du Cameroun, donc vous êtes Maitre également, alors c’est Maitre ou Président ? Merci de me donner l’occasion de m’exprimer dans les colonnes de notre journal. Pour revenir à votre question, nous sommes dans le cadre des activités du SYNEDEBOC, ce pourquoi je pense qu’il serait préférable d’utiliser Président. Comment se porte SYNEDEBOC sur les 10 régions du pays ?

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Malgré ses moyens limités, le SYNEDEBOC se porte assez bien vu le travail de proximité qui à été abattu sur le terrain ce qui à permis d’engranger de nouveaux membres et faire la rencontre des différentes autorités.

ont facilités tour à tour l’obtention desdits Agréments, ce qui est une grande première pour un Syndicat au Cameroun.

Le SYNEDEBOC vient d’avoir, une reconnaissance de la Direction Générale des Impôts, par le Ministre des Finances qui octroie plusieurs agréments sur l’ensemble du territoire. Quel est votre impression après avoir reçu ceci ?

En créant notre Syndicat, nous nous sommes fixés plusieurs objectifs parmi lesquels la défense des intérêts des exploitants des débits de boisson et l’amélioration de leurs conditions de vie. Sans toutefois avoir la prétention d’avoir atteint ces objectifs, nous pouvons affirmer que dans ce secteur d’activités, il ya eu des avancées considérables par nos actes.

Mes impressions sont bonnes, et je profite une fois de plus de l’occasion pour remercier Monsieur le Ministre des Finances et, Monsieur le Directeur Général des Impôts, qui

Quels sont vos objectifs quant vous posez de tels actes ?

L’actualité

Ce projet pilote, peut il être considéré comme la plus grande victoire du SYNEDEBOC 10 ans après ? Nous ne pouvons pas l’affirmer car, même si beaucoup reste à faire, nous avons par le passé obtenu des résultats semblables tels que la question des droits d’auteur, les droits d’assise etc. Voici dix ans que le SYNEDEBOC existe et vous êtes le Président National, quel bilan faites vous ? Malgré les difficultés rencontrées durant cette période, nous pensons que notre bilan est largement positif au vue des challenges auxquels nous avons fait face. Quels sont les activités prévues pour la célébration des dix ans du SYNEDEBOC ? Tout au long de cette année, nous avons prévu plusieurs activités : courant avril, une marche sportive a été organisée, après il ya eu des défilés sur l’étendue du territoire. Actuellement, nous préparons une soirée de Gala avant la fin de cette année. Depuis bientôt 4 ans, il n’existe plus de sociétés de droits d’auteurs musicales au Cameroun, le SYNEDEBOC étant un maillon fort dans le paiement de ces droits, quels est votre avis sur ce sujet ? Je voudrai tout d’abord lever cette équivoque. Il existe encore au Cameroun des sociétés des droits d’auteur telles que la SCAAP, la SOCILADRA, la SOCADAP et autres. Il ne faut pas se leurrer que les difficultés qu’a connu la SOCAM se sont étendues aux autres sociétés sus citées. Nous restons toujours prêts à collaborer avec ces différentes sociétés. Le secteur brassicole du Cameroun, est entrain de s’agrandir, avec l’arrivée d’une 4e société Brassicole. Quels est votre impression ? Elle ne peut qu’être la bienvenue en ce sens que la concurrence n’est toujours pas

En créant notre Syndicat, nous nous sommes fixés plusieurs objectifs parmi lesquels la défense des intérêts des exploitants des débits de boisson et l’amélioration de leurs conditions de vie. négative. Ceci nous permettrait de travailler d’avantage et d’avoir une multitude d’opportunités. A ce jour, sous quel signe placé vous les relations entre le SYNEDEBOC et les Sociétés Brassicoles déjà existantes ? La relation avec les sociétés brassicoles existantes repose sur un partenariat gagnant-gagnant même si nous déplorons souvent certaines divergences.

Votre avis sur la voix du Barman. C’est pour moi une fierté de savoir que les barmen ont une tribune dans laquelle ils peuvent désormais s’exprimer. Je profite de l’occasion pour féliciter et encourager tous ceux qui, de près ou de loin contribuent à l’édification de ce grand projet vieux de plusieurs années.

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L’actualité Accompagnement des entreprises

Pleins feux sur le Centre de gestion agrée Cette structure qui a pour rôle d’accompagner les entreprises n’est pas toujours bien perçue par les exploitants des débits de boisson. Il offre cependant des avantages, mais, a également des obligations.

M. Nonga Nonga, Inspecteur des Impôts. Mme Hélène Ekosso et M. Daniel Tchakounang de SABC - Littoral

De droite à gauche M. Tapa Roger du CGA Synedeboc, M. Tchakounang DRV /SABC Littoral et Mme Hélène Ekosso DV Littoral

Les Barmen du littoral

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e centre de gestion agrée (Cga) est une structure d’accompagnement des entreprises logées dans l’informel vers le secteur formel. C’est dans le but de l’accomplissement de cette mission que le Syndicat national des exploitants des débits de boissons (Synedeboc) a été reconnu désormais comme un Cga. C’est ce qui a également motivé le séminaire de sensibilisation sur les Centres de gestion agrées qui s’est tenue à Douala et organisée par la Société Anonyme des brasseries du Cameroun (Sabc) les 14, 15 et 16 juin 2016 au Castel Hall à Douala. Dans son exposé, le représentant de la Direction générale des Impôts (Dgi) M. Nonga Nonga Inspecteur des Impôts a relevé que le Cga offre également une assistance en matière de gestion et d’encadrement des entreprises dans l’accomplissement de leurs obligations fiscales déclaratives et de paiement. Par ailleurs, la loi de finance pour l’exercice 2016 a renforcé le dispositif de soutien aux Pme par la baisse des couts d’adhésion et l’octroi La Voix du BARMAN Numéro 019

d’avantages fiscaux additionnels au profit des adhérents et promoteurs des Cga. De ce fait donc, deux conditions doivent être remplies par les distributeurs agricoles qui souhaitent bénéficier des prestations fournies par un Cga. Il faut s’acquitter d’un droit d’adhésion de 25 000Fcfa et d’une contribution annuelle de 50 000Fcfa. Ladite adhésion est ouverte aux entreprises ou à toute personne physique ou morale réalisant un capital annuel inférieur ou égal à 100 millions Fcfa. Cependant, à en croire les responsables de la Dgi, adhérer à un Cga confère des avantages, mais, également des obligations. De nombreux avantages fiscaux sont consentis aux adhérents des Cga, notamment un abattement de 50% sur le bénéfice fiscal déclaré ; une dispense des contrôles fiscaux sur place (vérification de comptabilité et contrôle ponctuel) sur la période non prescrite, à condition que l’adhésion intervienne avant le 31 décembre de l’année en cours ; l’exonération de la Tva sur les prestations facturées aux adhérents par les promoteurs des

Délégation SABC - Littoral

Cga (droits d’adhésion, cotisations annuelles, autres prestations connexes) ; application de pénalité de bonne foi (taux de 30%) pour les controles fiscaux postérieurs à l’adhésion à un Cga ; exonération de la patente au titre de la 2ème année et l’application d’un abattement de 50% sur la base du précompte sur les achats au profit des distributeurs de boisson relevant du Régime simplifié et de l’impôt libératoire. Pour ce qui est des obligations des adhérents vis-à-vis des Cga, ils ont l’obligation de fournir aux Cga tous les éléments nécessaires à l’établissement d’une comptabilité sincère ; faire valider leur comptabilité par le Cga ; du paiement des prestations fournies par le Cga frais d’adhésion et cotisation annuelle). Et, vis-à-vis de l’administration fiscale, les adhérents des Cga doivent souscrire dans les délais de leurs obligations fiscales déclaratives et de paiement. Armel Mouandjo

L’actualité Centre de gestion agrée

La Sabc, les barmen et les impots s’accordent La réunion convoquée par la Sabc a réunie les barmen et les responsables des impôts. Les différentes parties ont débattu sur le Centre de gestion agrée, le calcul des impôts et les différents problèmes rencontrés par les exploitants des débits de boissons.

e séminaire qui a rassemblé dans la même salle, les exploitants des débits de boissons, les responsables de la Direction générale des impôts (Dgi) et les responsables de la Société anonyme des brasseries du Cameroun (Sabc) a duré trois jours. C’était un séminaire de sensibilisation sur les centres de gestion agrée. Ce d’autant plus que le Syndicat national des exploitants des débits de boisson (Synedeboc) est depuis quelques temps un Cga. Cependant, cette rencontre, a permis aux barmen de poser les nombreux problèmes auxquels ils font face au quotidien. Il était également question, à en croie Daniel Tchakounang, Directeur régional Sabc pour le Littoral de donner aux barmen, les réponses à toutes leurs préoccupations sur la fiscalité et les impôts. Pour les barmen, « la loi de finance 2016 est inhumaine », « les impôts ont un droit de regard trop accentué sur les activités des barmen », « les brasseries (la Sabc) fuit ses responsabilités quand il s’agit des impôts et ne défend pas les barmen ». Certains se sont également plaints de payer trop d’impôts alors que leur chiffre d’affaire n’est pas

proportionnel au régime auquel ils ont été mis. Pour d’autres encore, les barmen sont victimes des agents des impôts qui les menacent et à qui ils reversent de l’argent. Mais, il était aussi question pour les exploitants des débits de boisson d’être sensibilisés sur les Centres de gestion agrées (Cga), de savoir ce qu’un distributeur des produits des Sabc gagne en 2016 en s’inscrivant dans un Cga par rapport à ce qu’il gagnait l’an dernier ; de savoir ce que ils gagnent lorsqu’ils adhèrent à un Cga. Juge administratif Les barmen et M. Nonga Nonga Inspecteur des impôts à la Direction générale des impôts (Dgi) se sont mis d’accord sur un certain nombre points. « Lorsque vous faites une activité, ce n’est pas de la philanthropie. C’est pour assurer certains besoins et c’est sur le bénéfice de vos activités que vous devez assurer ces besoins. Tout le monde a besoin d’avancer, mais, il faut comprendre à la base les principes du mécanisme. Et vous allez croire que votre chiffre d’affaire est celui de la Sabc », explique le responsable de la Dgi pour qui le chiffre d’affaire est l’ensemble des ventes du 1er janvier au 31 décembre. A ne pas confondre, dit-il, avec le capital. Le

chiffre d’affaire réalisé, relève t-il, est le seul critère qui détermine l’impôt imposable à un contribuable. « De 0 à 10 millions Fcfa, c’est l’impôt libératoire. Le Régine simplifié est de 10 millions à 50 millions Fcfa. De 50 millions à des milliards Fcfa, vous êtes au régime linéaire », explique M. Nonga Nonga. Il poursuit. « Lorsqu’il est établi que le distributeur est propriétaire des produits qu’il vend, donc, quand, vous payez avant que le camion qui livre ne reparte, vous êtes propriétaire de ce stock. Donc, si vous payez avant que la Sabc ne vienne ou pendant que le camion est encore là, ce n’est plus le dépôt. Vous êtes un grossiste ou un sémi grossiste ». Les barmen ont également été informés de ce que l’administration est punie par le magistrat lorsqu’elle ne respecte pas les lois. « Lorsque vous n’êtes pas satisfait, vous allez voir le juge administratif, vous attaquez cette décision. La chambre administrative n’est plus seulement à Yaoundé, mais aussi, à Douala Bonanjo. Vous pouvez attaquer une décision de la Dgi si vous n’êtes pas satisfait. Et il est possible de gagner », tranche la Dgi. Armel Mouandjo La Voix du BARMAN Numéro 019

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Dossier Interview

la voix du barman rencontre m.charles elame Directeur des Ventes – Guinness Cameroun S.A

es Barmen ont déjà compris les explications des différents responsables des impôts que le précomptes est une avance sur son impôts ? Maintenant dans le cas d’espèce qui doit supporter ce précompte, le fabricant, (Guinness), le partenaire (grossiste) ou le détaillants (Barman) ? Merci pour votre question. Sur ce point précis, je vous invite à vous rapprocher des responsables services des impôts qui sont les autorités habilités à apporter une réponse claire et précise à cette question. Toutefois, il est utile de noter que tous les contribuables soumis à l’impôt libératoire supportent dans le principe la charge du précompte, ce qui est la situation de la grande majorité des barmen. Nous vous encourageons dès lors à vous enregistrer auprès des Centre des G e s t i o n Agrées afin de pouvoir

bénéficier d’un abattement du taux de précompte de l’ordre de 50 % tels que prévu par la circulaire N°004/MINFI/ DGI/LRI/ du 24 Février 2016, précisant les modalités d’application des dispositions fiscales de la loi N°2015/019 du 21 décembre 2015 portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2016. La loi de finance entre en vigueur dans notre pays dès le 1er Janvier de chaque année. Comment comprendre que c’est en février seulement que l’entreprise Guinness Cameroun des rend compte de cette loi de finance qui passe le taux de précompte de 3 à 5% ? Guinness Cameroun S.A comme toute entreprise citoyenne est tenu de respecter les lois applicables sur le territoire camerounais et ne saurait en conséquence se soustraire à cette obligation fondamentale. A ce titre, nous tenons à préciser que ce n’est pas au mois de Février que nous avons pris conscience de l’augmentation du taux de précompte qui est passé de 3 à 5%. Comme tout le monde, nous avons pris acte des dispositions de la loi de finances 2016 relatives au taux de précompte et nous les avons simplement mis en application. Le Syndicat avait décidé de ne pas subir cette hausse du taux de précompte et de le répercuter direct chez le consommateur.Selon vous cette réaction était t’elle à tord ? Pourquoi ? Nous comprenons parfaitement qu’il n’est pas aisé pour quiconque d’accepter une augmentation de prix quelqu’elle soit. Seulement, à ce sujet, nous pensons simplement que toute augmentation de prix doit être validée par l’autorité compétente et en l’espèce il s’agit du Ministère du Commerce. Nous ne saurons porter de jugements sur l’action du syndicat qui reste libre dans ses choix. Nous invitons simplement le syndicat au dialogue avec nous chaque fois qu’il y aurait des préoccupations dans le cadre de nos rapports professionnels.

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Par ailleurs, nous encourageons les barmen à se faire enregistrer auprès des Centres de Gestion Agrées prévus par la circulaire pour bénéficier de le réduction du taux de précompte à 2,5%. La Voix du BARMAN Numéro 019

Par ailleurs, nous encourageons les barmen à se faire enregistrer auprès des Centres de Gestion Agrées prévus par la circulaire pour bénéficier de le réduction du taux de précompte à 2,5%.

...nous pensons simplement que toute augmentation de prix doit être validée par l’autorité compétente et en l’espèce il s’agit du Ministère du Commerce. Nous ne saurons porter de jugements sur l’action du syndicat qui reste libre dans ses choix. Nous invitons simplement le syndicat au dialogue avec nous chaque fois qu’il y aurait des préoccupations dans le cadre de nos rapports professionnels.

Pendant les séances de réunion que le syndicat a eu avec vous, plusieurs plaintes ont été relevé - Payement de ristournes en cash - Echange des casses et avaries - La compensation des bouteilles gratuites - L’échanges des capsules gagnants des promotions o Sminorffici double black – IBIZA o Guinness Black List o Facturation par les distributeurs des produits Guinness en manuel Quelles sont les résolutions prises en interne par Guinness Cameroun SA.

‘‘La voix du Barman ‘‘ semble être un outil de communication sérieux spécialement dédié aux questions concernant la profession ou le métier de barman. Nous félicitions le syndicat pour cette initiative et adressons nos vœux de plein succès à ce magazine. Ne pensez-vous pas que l’Entreprise Guinness – Cameroun SA avait failli ? car la communication dans cette situation du changement des taux de précomptes n’avait pas suivi son cours ? vers les Barmen Dès sa promulgation, la loi est d’application immédiate et il ne revient pas à l’entreprise Guinness Cameroun de communiquer sur le changement du taux de précompte. Il s’agit d’une disposition légale et tout citoyen devrait simplement s’en approprier afin d’éviter toute surprise. Comme vous le savez, « Nul n’est censé ignorer la loi ». Nous constatons ensemble la nouvelle campagne d’affichage lancé par l’entreprise Guinness Cameroun SA sur grilles tarifaires baptisé « la qualité n’a pas de prix » que vise cette campagne ?

Il s’agit simplement pour nous de rassurer à la fois nos fidèles consommateurs et nos partenaires sur les prix que nous recommandons officiellement sur le marché en ce qui concerne nos produits. Pensez – vous que cette campagne d’affichage suffira pour sensibiliser les barmen sur la loi de finance, sur la hausse du taux de précompte et que cette hausse ne concerne pas le consommateur finale du produit ? Nous pensons que cette campagne pourra sensibiliser et informer le maximum de personnes sur les prix publics qui sont recommandés par l’entreprise Guinness Cameroun S.A. Nous comptons sur les médias et surtout sur le syndicat que vous êtes pour relayer l’information et la porter le plus loin possible afin que tout le monde soit informé.

Je puis vous rassurer que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir et dans la mesure de nos possibilités pour répondre clairement aux différentes préoccupations qui ont été soulevées aux cours de nos différentes rencontres. Comme nous vous l’avons dit, nous avons à cœur d’être toujours à votre écoute et nous prions le syndicat de vulgariser auprès de ses membres les différentes résolutions que nous avons prises pour répondre aux préoccupations ci-dessus évoquées. Votre mot de fin en l’endroit des Barmen. Peut-on avoir votre avis sur le magasin la Voix du Barmen et le SYNEDEBOC ? Guinness Cameroun S.A reste et demeure une entreprise citoyenne, responsable, ouverte, à l’écoute du barman. Nous invitons les barmen et les syndicats à faire preuve de patience et à toujours privilégier le dialogue en vous rapprochant simplement de nous e cas de besoin. Le magazine « La voix du Barman » semble être un outil de communication sérieux spécialement dédié aux questions concernant la profession ou le métier de barman. Nous félicitions le syndicat pour cette initiative et adressons nos vœux de plein succès à ce magazine. Nana

Interview réalisée par Hervé

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Bon à savoir Interview de M. Jean Marie TCHAKUI. Sous prefet de l’Arrondissement de Douala 5è

Opération coup de poing contre l’incivisme et la prostitution dans douala 5è Le Sous – Préfet de Douala 5e, a accordé une interview à la Voix du Barman pour les éclairer sur l’activité qu’ils mènent au quotidien dans son unité administrative. Pour un début, les zones concernées sont : Bonamoussadi, Bépanda , Makepe. Cela pourrait s’étendre dans d’autres secteurs dans les prochaines semaines. Le syndicat a reçu plusieurs de ces membres exerçant à Douala 5e qui présentaient des procès verbaux de fermeture d’un mois avec pour motif : (1) Non respect de la réglementation en vigueur (2) Nuisance sonore (3) Recèle des bandits et prostitution et quelques fois blanchiment d’argent Monsieur le Sous – Préfet, pouvez-vous expliquez à un Barman lamda, ce que qu’est le Non respect de la réglementation en vigueur en matière de débits de boissons ?

onsieur le Sous – Préfet, comment se porte l’Arrondissement de Douala 5e en matière des débits de boissons ? En matière de débits de boissons, l’Arrondissement de Douala 5eme se porte relativement bien. Nous essayons autant que faire se peut, de faire un toilettage dans ce secteur informel où beaucoup de personnes exercent en marge de la réglementation. L’Arrondissement de Douala 5e s’illustre actuellement comme étant celle ou le Sous – Préfet a lancé une Nouvelle Campagne appelée « Opération coup de poing contre l’incivisme et la prostitution » - Pouvez – vous nous donner les grandes lignes de cette

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campagne ? Suite à de nombreuses plaintes reçues dans mes services, nous avons décidé de lancer une « opération coup de poing contre l’incivisme et la prostitution », qui a consisté en un ratissage de tous les lieux susceptibles d’être soumis à de tels actes, l’arrestation de toutes les personnes suspectes qui ont été trouvées sur les lieux, la fermeture systématique de tous les établissements concernés. Tout ceci s’est fait en collaboration avec nos forces de maintien de l’ordre mais aussi des populations que nous invitons à dénoncer tous les faits suspects dont elles pourraient être témoin. Quelles sont les zones de Douala 5e concernées par cette campagne ?

Le Non respect de la réglementation en vigueur en ce qui concerne les débits de boissons est le fait de ne pas respecter les dispositions de la loi qui régit ce secteur d’activité, en l’occurrence le Décret N°90/1483 du 09 Novembre 1990 fixant les conditions et les modalités d’exploitation des débits de boissons .Pour les cas les plus courants, nous avons : • Le défaut de licence ; • La licence non conforme à la catégorie ; • Non respect des heures de fermetures, etc.…

----------------------------Nous revenons à la charge parce que la campagne précédente n’avait pas porté des fruits, mais parce qu’une opération de ce genre doit être pérennisée compte tenu de ce que l’activité se développe assez rapidement. -----------------------------

Bon à savoir Quand est établissement est nuisance sonore ?

– ce accus

qu’un é de

Un établissement peut être accusé de nuisance sonores lorsque les bruits et autres sons émis par cet établissement du fait de son activité, perturbent la tranquillité des personnes vivant dans les environs .En clair, ces personnes ne peuvent plus se reposer, dormir ou encore étudier à cause de ces bruits .Vous savez bien ce que cela pourrait avoir comme conséquence sur le plan de la santé, du bien-être et sur le plan académique. Vous savez également que la liberté d’une personne lamda se termine là où celui du voisin commence .Pour parer à ce problème ,les promoteurs de tels établissements ,doivent nécessairement faire des travaux d’insonorisation sous peine de voir leurs établissements scellés car nous ne pouvons pas accepter que la tranquillité des honnêtes citoyens soit troublée de cette manière. Quand est – ce qu’un établissement est accusé de recel de prostitués et bandits ? Un établissement est accusé de recel de prostitués et bandits lorsque celui- ci accueille des personnes qui se livrent à la prostitution et au banditisme, qui sont des délits réprimés par la loi. Il y a exactement 2 ans, vous avez lancé une même campagne d’assainissement du secteur, le résultat fut élogieux, pour l’administration et catastrophique pour les exploitants que nous sommes, selon vous. Qu’est ce qui n’a pas marché pour que vous reveniez à la charge ? Nous revenons à la charge parce que la campagne précédente n’avait pas porté des fruits, mais parce qu’une opération de ce genre doit être pérennisée compte tenu de ce que l’activité se développe assez rapidement. Et comme toujours, il y a ceux qui ne respectent pas la réglementation .Il faudrait qu’ils sachent que nous serons toujours là pour veiller au grain. Dans toutes vos actions sur le terrain, la Sous préfecture agit seul avec les forces de l’ordre, n’avez –vous jamais pensé associer le Syndicats des Exploitants des Débits de Boissons comme contre partie ? En matière de contrôles, l’autorité administrative peut selon le cas juger de la nécessité d’associer ou non, d’autres structures tels que services de la Mairie, le Syndicat des

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----------------------------Exploitants des Débits de Boissons, etc. Donc, tout dépend de la situation qui va se présenter. Quelle est la durée d’obtention d’une licence d’exploitation dans votre Sous-préfecture quant toutes les conditions sont rempli selon le décret 90 portant sur les débits de boissons ? La durée d’obtention d’une licence d’exploitation dans mes services est de 3 jours en moyenne. Nous avons constaté que les stations service d’essence sont devenu de très grand débits de boissons a consommé sur place et aucune station na De licence d’exploitation et une concurrence déloyale aux barmen. Que prévois la loi dans ce cadre autrement dit qu’elle est la loi qui autorise les sanctions services et les boulangeries à vendre les boissons ? Les boulangeries peuvent se livrer à l’activité de vente à emporter et de vente à consommer sur place, à condition de se conformer aux conditions et les modalités d’exploitation des débits de boissons dont nous faisons référence du Décret N°90/1483 du 09 Novembre 1990 fixant les conditions et les modalités d’exploitation des débits de boissons dont nous faisions référence il y a un instant. En ce qui concerne les stations – services, la vente à emporter est la seule autorisée. Mais depuis quelques temps, nous avons constaté que la vente à consommer sur place est de mise dans certaines stations. Pensez- vous aussi régularisé ce secteur d’activité dans votre arrondissement ? Nous comptons mener une opération dans ce secteur dans les prochains jours.

Quels conseils pouvez donnez aux exploitants des débits de boissons de votre Arrondissements ? Le conseil que je donnerai aux exploitants des débits de boissons de mon unité administrative est celui de se conformer aux dispositions du Décret N°90/1483 du 09 Novembre 1990 qui réglemente ce secteur d’activité .Nul n’est censé ignorer la loi. Pour ceux des exploitants qui aimeraient avoir des informations à ce sujet, ils peuvent se rapprocher de mes services .Nous mettons en garde ceux qui continuent à fonctionner en marge de la réglementation, qu’ils nous trouveront sur le chemin car le maintien de l’ordre est notre souci quotidien. Vous êtes un fidèle lecteur de la voix du Barman, qu’elle est votre avis sur ce magazine ? ‘‘La Voix du Barman’’ est un magazine que j’apprécie pour la richesse des articles qui y sont publiés .Nous encourageons le Directeur de publication que vous êtes à continuer dans ce sens. Un mot sur le syndicat des Exploitants des Débits de Boissons du Cameroun antenne Littoral ? En ce qui concerne le Syndicat des Exploitants des Débits de Boissons du Cameroun, antenne du Littoral, permettez –moi de vous féliciter en tant que président Régional dudit syndicat pour le travail de sensibilisation que vous faites auprès des exploitants des débits de boissons afin que ceux –ci respecte la réglementation. Hervé Nana

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Dico- Bar

QUAND LE BAR NOUS PARLE EN SOCIETE .

Plusieurs mots et expressions se sont forgés autour de la bière chez nous.

- « Couper une » L’expression signifie simplement… prendre une bière. Elle peut néanmoins laisser entendre que la levée de coude se fait à plusieurs. « Couper » tout seul ne procure pas le même plaisir, à ce qu’il paraît.

- « Garde-moi ma bière » Blonde ou brune, la boisson mousseuse est, pour beaucoup, synonyme de cadeau, de bakchich ou (plus logiquement direz-vous) de pot-de-vin. L’expression ci-dessus correspond à une demande de gratification – due ou pas.

- « La bière du chef » Même chose, sauf que là, un intermédiaire se fait fort de réclamer, au nom de son supérieur, un quelconque présent.

- « Envoyer la bouche » L’expression s’entend généralement aux abords des comptoirs. Un tiers, assoiffé mais désargenté, demande à quelqu’un d’autre de passer la commande pour lui. Comme ça il coupe une en coupant dans le portefeuille d’autrui.

- « Couper la tête » L’expression n’est pas vraiment cryptée. Elle

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signifie prendre la première gorgée d’une bouteille de bière – laquelle, soutiennent les amateurs, n’a pas le même goût que le reste du liquide. Bien souvent, la « tête » est coupée par un autre, par respect ou amitié…

- « La séparante » Après une longue soirée arrosée, vous ne pensez tout de même pas que des amis de godet se séparent ainsi. On connaissait déjà la « dernière pour la route ». Nos leveurs de coude ont inventé « la séparante ». Rien de tel qu’un au revoir arrosé pour rafraîchir les amitiés.