MUTATION PAVILLONNAIRE - PFE 2015

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ARTHUR VINEL

MUTA TION PAVILLO NNAI RE ARTHUR VINEL

Transposition d’un habitat individuel


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Avant propos Les esquisses et le projet développés dans cette notice présentent le résultat de tentatives d’investir architecturalement un tissu urbain a priori immuable. Ils abordent ainsi la question de l’architecture comme levier de mutation urbaine, en cherchant la traduction morphologique et spatiale d’un processus. Confronté à un existant marqué par la notion de constructions modèles, la posture choisie implique de reconduire, transposer des types, et ainsi de tester des éléments et leurs association. C’est par une méthode de déconstruction - reconstruction successive de ces types et de leurs qualités implicites que le projet se formalise et trouve sa pertinence. Plutôt que de décrier un type, il s’agit d’en comprendre l’essence, à travers les modes d’habiter qu’il implique, mais aussi à travers l’art de vivre fantasmé qu’il cristallise dans l’imaginaire collectif. Confronté à des volontés urbaines et territoriales, cet art de vivre désiré cherche à devenir désirable pour l’habitant, et souhaitable pour la communauté. C’est en affirmant une matérialité précise qu’un dialogue peut être établie entre ce que nous avons nommé la construction modèle, l’ordinaire, le générique, et une architecture certe quotidienne, mais ayant l’ambition d’orienter un tissu vers une nouvelle urbanité. Respecter et réinterpréter des arts de construire ordinaires est certainement le moyen de vivre le vis à vis du nouveau et de l’existant par l’échange et non la confrontation idéologique.

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Sommaire DĂŠvelopper un territoire

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Mutation d’un tissu existant

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Vers un nouveau logement

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Projet 49

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dĂŠvelopper un territoire

Un village dans une mĂŠtropole en devenir

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◄ Photo Satellite de la métropole BâleMulhouse et de sa liaison TER

Approche territoriale Malgré son caractère rural, la commune de Bartenheim est profondément métropolitaine et son développement est à envisager dans se sens. Si elle était initialement un petit village parmi d’autres, implanté au pied du coteau du lit majeur du Rhin, elle est désormais incluse dans un système urbain et périurbain en développement. Elle est en effet traversée par une autoroute et une voie ferrée express (TER+TGV), et se situe à 10 minutes d’un aéroport international. Ce caractère métropolitain est encore accentué par la proximité immédiate de la Suisse et de l’Allemagne (pays des trois frontières). L’Agglo-programme ainsi que l’IBA Basel situent Bartenheim dans un «corridor extérieur» reliant Bâle à Mulhouse. Il préconise notamment la préservation de la discontinuité urbaine et de la campagne séparant les deux métropoles voisines. Cette volonté est également accompagnée d’un projet de renforcement de la liaison ferroviaire entre les communes du corridor extérieur et la métropole.

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Agglo-programme Basel

Tout en choisissant de conserver la commune dans un territoire de campagne, le développement des mobilités et des modes de travail «nomades» incitent à envisager une métropole «abstraite» dont Bartenheim est une des nombreuses composante, avec un caractère spécifique à valoriser. Dans ces perspectives, il est vite apparu comme nécessaire d’étudier une intervention sur le tissu existant, afin d’aboutir à des pistes de transformation de celui ci, redéfinissant le logement dans une métropole, et allant dans le sens de la préservation du territoire de campagne alentour en prévenant l’étalement urbain. Nous avons questionné le secteur gare - centre bourg en considérant que la prise en compte de la liaison du tram-trains constituerait un des premiers enjeux d’un Bartenheim métropolitain.

◄Vue aérienne du village de Bartenheim dans son «corridor extérieur»

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◄Parcellaire & bâti de la commune (cadastre)

Un Pavillon Metropolitain Si il était il y a encore 50 ans un village rural entouré de parcelles agricoles, Bartenheim doit désormais être conscient de son appartenance à un territoire plus vaste et au projet d’agglomération qui l’accompagne. Sa situation particulière dans la métropole Bâle-Mulhouse permet de caractériser son rôle et donc le statut de ses logements. L’étendu des pavillons individuels par rapport au tissu ancien de Bartenheim révèle un développement rapide, récent, et peu maitrisé de l’habitat pavillonnnaire sur la commune, que les données de l’INSEE et les cartes historiques confirment. Ces chiffres nous apprennent également que plus de la moitié des habitants de la commune travaillent à l’étranger. Dans une aire métropolitaine en pleine croissance, l’ancien village rural attire par sa disponibilité foncière, offrant une alternative au logement «en ville» à des ménages qui acceptent la mobilité et les trajets pendulaires pour trouver un cadre de vie différent, plus paisible, en restant à proximité immédiate de la métropole. Le pavillon est pour l’instant la réponse unique à

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â–źTissu traditionnel

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â–źTissu pavillonnaire


ce mode de vie, et c’est cette réponse idéalisée et fantasmée que le projet met en question,

Si l’on s’intéresse aux qualités recherchées par l’habitant d’un pavillon, on retient notamment la volonté d’une propriété individuelle, différenciée de l’espace publique. Le sentiment d’un chez-soi, matérialisé par le jardin, au sein duquel vient se développer le logement, et des activités extérieures. Chaque habitant y trouve son individualité, par opposition au caractère collectif de l’immeuble. On retient également la sensation d’air libre, le fait de pouvoir vivre dehors, tout en étant chez soi.

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mutation d’un tissu existant enjeux, perspective et processus de transformation du pavillonnaire

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◄Pavillons à Bartenheim - délimitation du «plafond urbain»

les enjeux d’un pavillon Le lotissement pavillonnaire étudié a d’abord été considéré de manière négative, comme une forme urbaine désuète, figée, monotone qu’il fallait changer et responsable de l’étalement urbain. Pourtant, s’il est tant répandu sur notre territoire (plus de 50% des logements existant selon l’INSEE), c’est qu’il constitue un certain idéal pour les français, un «espace de projection de l’individu dans ses choix de vie». C’est donc sous cet angle d’approche que le projet investit le lotissement étudié. Il s’agit de dépasser la posture de «morale urbaine» aux yeux de laquelle le pavillonnaire est néfaste, et considérer que son existence et son étendue foncière ont un potentiel non négligeable de faire évoluer la ville.

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+petite gabarits +location ...

PRIMO ACCEDANT

+Evolutif +Accession peu chère ...

JEUNE FOYER

PAVILLONAIRE ADAPTÉ

+Surface ++ +Accession +enfants +projet d’une vie ...

FOYER FAMILIAL

20 +trop grand +charge d’entretien ...

RETRAITE

+cohabitation intergénérationnelle ...

PERSONNE DÉPENDANTE


◄ Mise en diagramme du parcours résidentiel

mixité et parcours résidentiel Le pavillon est en soit une réponse efficace à un ménage type considéré comme «normal» et majoritaire : une famille nucléaire avec enfants, souhaitant acquérir un bien foncier qui constituera l’achèvement de son parcours résidentiel. On constate pourtant que si ce modèle tendait à être valable au siècle dernier, la réalité actuelle est plurielle et complexe. Familles monoparentale ou recomposées, couples divorcés, jeunes actifs célibataires, personnes retraitées dans l’incapacité d’assumer seule la charge d’une maison, sont autant de cas auxquels le pavillon de lotissement ne propose pas une solution de logement adaptée. Dans le cas de Bartenheim, c’est donc une majorité du parc de logement qui peut être considérée soit comme ségrégatif vis à vis de toute une tranche de population de la commune, soit comme étant amené tôt ou tard à devenir caduque. Sans pour autant renier leur spécificité, Il est souhaitable que ces lotissements mutent progressivement vers une mixité qui leur confère une certaine pérennité dans le développement urbain de la commune. Par sa mutation, le même quartier devra ainsi

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◄ Planche d’esquisse - «densification interstitielle»

à terme répondre à des besoins de logements pluriels, et générer ainsi une intensité urbaine par la diversité des habitants et donc des rythmes de vie qui l’habitent. En envisageant la mutation progressive du lotissement, parcelle par parcelle, on convoque une architecture qui tout en densifiant un tissu existant, perpétue ou du moins transpose des valeurs d’habiter du tissu pavillonnaire, rendu accessible à une pluralité de types habitants.

Envisager une mutation à la parcelle Le lotissement est un mode d’aménagement particulier qui donne un rôle prépondérant au découpage parcellaire. On peut facilement résumé son fonctionnement ainsi : une parcelle = un propriétaire = un logement. Cette structure foncière fige le quartier en rendant des opérations d’envergure difficiles ou brutales (cas de blocages ou d’expropriation). Or si il est souhaitable de faire évoluer le quartier au niveau de son offre de logement et son «intensité» urbaine, sa structure et son morcellement ne sont pas à rejeter en bloc. Au contraire, l’étude de mutations dites «à la parcelle» peut nous mener à la conception d’une forme urbaine spécifique, intégrant les contraintes d’une transformation progressive La densification individuelles des parcelles pavillonnaires est de plus en plus reconnue comme un nouveau moyen de faire la ville. Des études comme le programme Bimby (Build in My BackYard) on prouvé le potentiel foncier de ces aires périurbaines, si bien que plusieurs réponses au projet du Grand Paris en font un des leviers de densification de la ville.

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◄ Maquette d’étude d’un logement à cour pour une densification interstitielle

Les premières esquisses de projet se sont ainsi attachées à étudier des systèmes de densification interstitielle, basées sur des initiatives individuelles, voir même de l’autoconstruction. Si ce mode de densification est plébiscité par les études urbaines précédemment évoquées, il s’avère être peu maîtrisable architecturalement. Il s’agit alors d’envisager un projet global, qui prenne en compte le paramètre d’unité parcellaire dans son dessin et sa construction.

un processus progressif Le projet envisage la mutation globale de l’habitat individuel à Bartenheim. pour autant, la volonté de travailler des parcelles déjà construites et habitées impose une architecture ‘flexible’, autorisant une certaine part d’aléatoire. On propose donc un système, testé sur un échantillon du tissu pavillonnaire, qui envisage un déblocage progressif du foncier, et le verrouillage à court ou moyen terme de certaines parcelles. L’approche par l’unité a été choisie notamment par refus de l’expropriation forcée, qui implique d’aller «contre» les habitants du quartier. le dessin de chaque parcelle cherche donc la bonne mesure par rapport à sa voisine, afin que la mutation soit tolérable par le voisinage d’un point de vue morphologique. D’un point de vue pratique, le déblocage foncier intervient lors de la revente d’une propriété, la plus value apporté par la densification (multipliée au minimum par 4) permettant de proposer un prix de rachat attractif à chaque propriétaire.

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◄ Proposition de règle urbaine

Après plusieurs essais, le scénario de mutation suivant a été retenu : temps 0 : La commune communique sur la modification des règles urbaines, augmentant la valeur du foncier et attirant les investissements dans des projets de mutation. temps 1 : un couple de personnes âgées se sépare de sa propriété, sur laquelle vient d’être construite un premier élément du projet, dans lequel il sera relogé dans un logement plus adapté. temps 2 : Ce prototype construit, d’autres ménages vieillissant suivent rapidement la même démarche, permettant au projet de prendre forme. Un propriétaire refuse de céder sa parcelle, et préfère léguer son pavillon à ses enfants. Cette parcelle restera pour l’instant inchangée, ponctuant le projet d’un creux de densité. temps 3 : La mutation globale du quartier commençant à être visible, d’autre ménages plus jeunes profitent de l’occasion pour revendre leur parcelle et déménager dans un des nouveaux logements créés, acquérant également un deuxième logement pour leurs enfants ou à des fins locatives. temps 4 : la mixité commence à gagner le quartier. Il devient attractif et attire désormais différents profils de ménages, laissant la mutation se poursuivre jusqu’au terme du projet. Les pavillons, auparavant récents, prennent petit à petit le statut de tissu ancien face à la nouvelle forme urbaine gagnant le quartier.

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▼ Illustration fictive d’une mutation du quartier

temps 5 : Les quelques parcelles de grande tailles, qui constituent désormais des vides de coeur d’îlots, peuvent désormais accueillir ponctuellement des éléments plus verticaux du projet, qui auparavant auraient donné lieu à des recours en masse de la part du voisinage. temps 6 : Les quelques parcelles toujours verrouillées par leurs propriétaires ont désormais pris de la valeur et deviennent des vides rythmant le quartier. Afin de dessiner le projet, quelques hypothèses aléatoires sont faite sur le verrouillage de certaines parcelles. 29



VerS un nouveau logement

Mise en espace et matérialité de la transposition d’un art de vivre

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◄ Le Corbusier - «Immeuble Villa» ▼ Représentation de la limite de propriété dans la culture collective - «The Simpsons» par Matt Groening

Transposition d’un art de vivre pavillonnaire Il a été au départ délicat de venir investir un tissu aussi individualisé, dont la vie est régie par des règles implicites de bon voisinage. Les premières tentatives très ténues suivant des principes d’extension, d’annexe en fond ou devant de parcelle suivant les logiques «bimby» ont trop vite atteint leurs limites pour un projet d’architecture. Celui s’est alors attaché à questionner les ambiguïtés qui règnent dans le rêve pavillonnaire. Nous l’avons vu, chacun y recherche une sensation d’air libre, de dégagement, mais le besoin d’intimité conduit finalement à venir se retrancher chez soit au moyen de clôture, de haies, murs, etc. La faible densité de ses quartiers offre une très grande proportion de vides, qui sont finalement peu qualifiés car accueillant une série de dispositif visant à affirmer la privacité des espaces extérieurs des propriétés. Une pratique paradoxale, qui oublie l’avantage premier d’une commune comme Bartenheim : sa situation rurale. Si l’on s’élève de quelques mètres au niveau des pignons des maisons, on accède pourtant à un grand paysage que la métropole souhaite préserver et mettre en valeur. Le

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◄ Planche d’esquisse - «Parcelle verticale»

caractère exclusivement horizontale du tissu pavillonnaire rend pourtant cette qualité innaccessible. En envisageant verticalement la tradition du pavillon, de nouvelles opportunités s’ouvre alors au logement, avec des pistes de densification.

La «parcelle verticale» Se basant sur ce constat, le logement propose de transposer les espaces de vie de la parcelle dans une nouvelle configuration jouant de cette ambiguïté. Dans la continuité du travail des interstices, on étudie un principe d’inversion du rapport plein-vide des parcelles. Cette inversion fait émerger des questions telles que bâtir la limite, habiter le mur, et fait naître au fil des esquisses le logement à cour et terrasse tel qu’il est dans l’état actuel du projet. Les clôtures de la parcelle s’élèvent, prennent corps et se dédoublent pour venir délimiter non plus une mais plusieurs propriétés en volume. Au sein de celle ci, on peut alors disposer logement, cour extérieure intime, et terrasse s’ouvrant sur le grand paysage. Cette nouvelle configuration des espaces de vie de la maison individuelle permet une plus grande proximité entre les logements, tout en accentuant le degré d’intimité d’une part, et en donnant accès à un un paysage libéré d’autre part.

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â—„ Plan, coupe, maquette - logements par dĂŠdoublement du mur-limite


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◄ Le mur, la cour, l’intériorité : Ropponmatsu - Kazunori fujimoto House-T - Tsukano Architect Toiture terrasse - Le Corbusier Garden house - Sou Fujimoto Musee Soulage - RCR

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Cette parcelle en volume convoque en un sens la notion de grotte développée par Sou Fujimoto. Au lieu de venir construire une maison sur une parcelle neutre, on se fixe un volume ayant une série de potentiels analogues,


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◄ Planche d’esquisse - parcelle verticale ▼ façade et coupe d’une parcelle mutée

Façade Lotissement_ 1:200

Façade Lotissement_ 1:200

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▼ Photo-montage d’une mise en scene du projet (terrasse, forme urbaine)

DEcliner une forme urbaine A partir de cette nouvelle définition du logement, on peut décliner plusieurs formes urbaines, notamment une typologie en tour. Si une telle intervention n’était pas envisageable pour amorcer la mutation d’un tissu figé, elle constitue cependant une bonne conclusion au changement de forme urbaine opéré parcelle après parcelle, et devient acceptable dans un tissu déjà densifié, comme une prolongation du processus. Ces quelques édifices ponctuels émergeant d’un tissu très bas viennent inscrire Bartenheim dans son aire métropolitaine, signalant la «métropole abstraite» évoquée précédemment. Ils exacerbent les vues sur le grand paysage déjà proposées par la nouvelle typologie déployée dans les lotissements, tout en concervant le même vocabulaire architecturale qui se veut sobre et neutre.

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◄ Détails consctructifs ▼ Lexique du bloc préfabriqué : -Mur et haie de cloture -Textil bloc - F. L. Wright -Romain Tardy, «collection de pierre semi-precieuse»

La construction comme narration de la privacité La matérialité du projet illustre cette nouvelle organisation de la propriété pavillonnaire. Deux registres constructifs différenciés viennent exprimer ce qui est de l’ordre de la limite, et ce qui est de l’ordre du logement. En s’appuyant encore un fois sur un principe de transposition, on s’intéresse à la logique constructive des pavillons de constructeurs. Le système constructif du parpaing y est massivement répandu, pour son coût, sa standardisation et sa simplicité de mise en oeuvre sur des constructions de faible hauteur. Dans nombres de lotissements, il est souvent visible encore brut sur des murs de limites, et c’est ainsi qu’un réemploi brut a été envisagé. Cette esthétique brutale va finalement à l’encontre de la logique d’acceptation et de respect du voisinage définie dans la posture de projet, et a finalement été abandonnée pour une solution moins littérale. Un système de bloc préfabriqué est désormais envisagé, conservant le principe d’appareillage d’éléments, mais offrant une finition blanche cherchant la neutralité, l’abstraction. Ils permettent d’élever des mur finis en une seule opération, pouvant être

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◄ Maquette constructive - registres de matériaux

alignés en limites de parcelle. Un gros œuvre dans lequel vient se déployer un deuxième système constructif créant le logement. Celui-ci est presque considéré comme un second œuvre, à cheval entre un travail de charpente et de menuiserie, permettant un travail proche du mobilier. On met ainsi en place une certaine hiérarchie des matériaux en parallèle du degré de privacité des espaces, mettant en exergue l’intériorité recherchée dans son chez-soi vis à vis de l’extérieur.

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projet

Touchant au départ d’avantage à des questions urbaines, le travail d’un tissu à priori figé confronté à son enjeu métropolitain a permis d’aboutir à une question d’architecture sur la pratique de l’habité pavillonnaire, et finalement une production de logement. Il fixe à la fois le cadre et les moyens architecturaux d’une mutation d’un tissu plein d’enjeux, ici à Bartenheim, mais constituant une problématique majeure de nombreux territoires dans les prochaines décénies. Le projet exposé ci après propose une démonstration architecturale de ce processus opérationnel.

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â–ź Plan de situation au sein de la commune Pa rce lle s m u t a b le s ( p lot ) Pote nt i e l f u t u r G ra n d e s h a u te u r s ( to u r )

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Pa rce lle s m u t a b le s ( p lot ) Pote nt i e l f u t u r G ra n d e s h a u te u r s ( to u r )


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▼ Maquette évolutive du site ▼ (page suivante) plan d’insertion

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B

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C


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▼ Façade sur tour ▼ Coupe sur tour

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◄ Maquette d’une logia de tour ▼ Plans de niveaux d’une tour

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â–¼ Perspectve depuis la rue

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▼ Façade sur plot ▼ Coupe sur plot

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◄ Plot - Plan R+1 ▼ Plot - Plan RDC

détail 1:50

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▼ Maquette d’un plot 1 : 50

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◄ Plan et coupe d’un logement ▼ Perspective sur cour en RDC & R+1

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◄ Maquette des systèmes constructifs 1 : 2 ▼ Détail d’une cour intérieur d’un plot

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▼ Perspectve depuis la terasse d’un plot

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Arthur Vinel

Projet de fin d’étude développé dans le studio SPAA M2

Encadré par : Christophe Widerski Boris Bregman Boris Roueff

Ainsi que : Christophe Boyadjian Marc Bigarnet Jean-Yves Quay

ENSAL - Juin 2015

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Fortement présents à bartenheim, les lotissements sont généralement considérés comme sous-produits du développement, décriés pour leur manque d’urbanité et leur occupation extensive des sols, avec toutes les pathologies qui en découlent. En refusant d’accepter leur immuabilité, nous allons tenter d’en dessiner la mutation. Cette orientation de projet convoque plusieurs questions concernant l’urbanité future du village, mais aussi et surtout le devenir d’un modèle d’habitat bien spécifique, pour lequel l’Architecture se doit de proposer des perspectives d’évolution, au delà des fantasmes collectifs.

PFE - SPAA - ENSAL 2015


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