Catalogue 107è Salon des Artistes Orléanais by Artistes Orléanais

PEINTURE - GRAVURE - SCULPTURE - CÉRAMIQUE

107 e SALON

DU SAMEDI 8 AU DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2014

Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier - ORLÉANS

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COULISSES DU

106e SALON

ARRÊT SUR IMAGES

INVITÉ(E)S D’HONNEUR Nicolas SANHES Sculpteur

LES ATELIERS MORET & LEURS INVITÉS : Pierre ALECHINSKY Renaud ALLIRAND Agnès DUBART Pascal HEMERY Stéphane GUILBAUD Yayoi KUSAMA Catherine KEUN Et des œuvres de Francis BACON Olivier DEBRE ZAO WOU-KI

HOMMAGE À

PHOTO COUVERTURE : CÉRAMIQUE DE SEUNGHO YANG © Droits réservés

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Fabienne QUINSAC

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SOMMAIRE

COULISSES DU 106e SALON

PRÉFACE

L'INVITÉ DU SALON : SEUNGHO YANG - CÉRAMISTE

ANNIVERSAIRES DE LA DISPARITION DE : ROGER TOULOUSE (1918-1994) PEINTRE - SCULPTEUR

LOUIS-JOSEPH SOULAS (1905 -1954) PEINTRE - GRAVEUR

L'EXPOSITION : PEINTURE - GRAVURE - SCULPTURE - CÉRAMIQUE

LES PRIX DU 106 SALON

L'HOMMAGES DES AO : JOËL ROCHE - GRAVEUR

ARISZTID SZENDY - SCULPTEUR

LE COUP DE CŒUR DES AO : CHRISTIAN PHELINE NEUROCHIRURGIEN & PEINTRE

LES PARTENAIRES DES AO

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LISTE DES EXPOSANTS

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REMERCIEMENTS

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INVITÉ D’HONNEUR SEUNGHO YANG CÉRAMISTE

HOMMAGE À ROGER TOULOUSE 1918-1994 PEINTRE - SCULPTEUR

& LOUIS-JOSEPH SOULAS 1905-1954 PEINTRE - GRAVEUR

DU 8 AU 16 NOVEMBRE 2014 107e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 4

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PRÉFACE

Confrontations…

uel est le rapport entre Louis-Joseph Soulas et Roger Toulouse, auxquels les AO rendent hommage cette année (en même temps qu'au céramiste coréen Seungho-Yang), et un jeune saxophoniste remarqué par l'association ô jazz ? En quoi deux artistes accomplis, aujourd'hui disparus, auxquels leur carrière a conféré une durable notoriété, peuvent-ils être comparés à un musicien orléanais programmé pour la première fois sur la scène régionale du festival Orléans'Jazz ? Malgré des modes d'expression différents, leur premier point commun est évidemment une même aspiration artistique. L'entrée très tôt « dans la carrière », avec le sentiment que l'art pictural, musical… sera la voie à suivre, quelles que soient les difficultés à venir, en est un autre. Et surtout, ces différents artistes sont nés ici, à Orléans où dans sa région, ce qui leur a valu – ou leur vaut – de faire leurs premiers pas sous les couleurs des Artistes Orléanais ou d'ôjazz. Car la très vigoureuse centenaire vouée aux arts graphiques (la société des Artistes Orléanais) et l'association de jazz qui vient à peine d'atteindre l'âge de raison (ô jazz !, créée en 1998) ont elles-aussi un point commun. Une volonté toute simple, « basique” mais totalement revendiquée et assumée : faire mentir l'adage qui affirme que « Nul n'est prophète en son pays ». Prouver que si être « né quelque part » n'est pas une vertu, ce n'est pas non plus une tare. Et cela signifie accueillir, promouvoir, soutenir, exposer, programmer et défendre ici, chez eux, des talents locaux et régionaux ; sans complexe « provincial », et en plaçant haut la barre de la qualité, pour garantir non seulement à l'artiste sélectionné mais aussi au public, que le critère local n'altère en rien le degré d'exigence. Ainsi peut-on utilement aider des peintres ou des musiciens orléanais à trouver un premier public (avant d'élargir le cercle à d'autres audiences), mais également à prendre confiance en eux. On contribue ce faisant à irriguer le terreau culturel local en favorisant le renouvellement des générations d'artistes, des propositions et des publics. Modeste ambition et qui doit le rester, mais qui mérite toute l'énergie possible. Car demain, « notre » jeune saxophoniste ou tel nouveau peintre exposé aux AO pourront – qui sait – rejoindre Louis-Joseph Soulas et Roger Toulouse (mais aussi Yoland Cazenove, dont la mémoire est omniprésente sur le présent salon, qui met la céramique à l'honneur) au panthéon de ces talents « d'ici » dont le nom a franchi les frontières et les époques. Et si tel n'est pas le cas, peu importe. Ils auront eu la chance de confronter leur travail à un vrai public, dans un cadre professionnel. Bref, de tenter leur chance dans les meilleures conditions et de se – nous – faire plaisir, ce qui n'est déjà pas si mal ! Jean-Louis DERENNE

Président de l'association ô jazz ! partenaire des AO dans le cadre d'Orléans'Jazz 2013 et 2015 (« Quand j'entends le mot jazz, je sors mon… pinceau ! »)

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SEUNGHO YANG CÉRAMISTE

30e ANNIVERSAIRE : 1984 - 2014 DE SON INSTALLATION EN FRANCE

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L'INVITÉ DU SALON

L'œuvre de Seungho Yang est enracinée dans la philosophie orientale. Les quatre éléments de l'univers la terre, l'eau, le feu, l'air - qui composent la nature, se retrouvent dans sa céramique, en accord avec cette philosophie.

TERRE

L'ART RESSEMBLANT À LA NATURE Selon Seungho Yang : « Le travail du céramiste consiste à laisser la terre et le feu conformes à leur nature ». En 1981 il invente sa technique de fissure de surface en Angleterre. Il se rend alors compte que son travail consiste à représenter les propriétés essentielles inhérentes à la terre. Cela fait référence au "Wu-Wei". C'est un concept important pour le Taoïsme qui aide à comprendre le fonctionnement naturel et harmonieux de l'existence. Seungho Yang a découvert cette technique accidentellement en dépliant un morceau froissé de céramique humide ramassée au sol. Il est alors interpellé par les fissures sur la pièce humide et la beauté de la terre à son état naturel. Il n'ajoute pas de décors artificiels, pas de glaçure sur la surface. Les fissures naturelles sont poussées de l'intérieur vers l'extérieur. LES P IÈCES DE CET T E SÉRI E : CHANT DE LA VI E, MÉMO IR E D ' A R B R E , M É M OIRE DE LA MER JAU NE, UN SEUL SOUHAI T

L’ESPRIT DE LA NATURE

« Pour moi, le feu n'est pas une recherche technique, mais une pratique de l'étude intensive pour comprendre l'interaction illimitée des énergies - chayoun -, un processus méditatif impliquant intuition, concentration et travail physique, associé aux éléments : terre, air, feu et eau. Le mot coréen pour nature, chayoun, signifie que "chaque existence fonctionne par elle-même, en même temps que toutes les existences sont liées entre elles". Je ne crois pas que ce soit l'homme qui crée ; c'est une affaire de compréhension du chayoun et de la façon d'être soi-même. Tout mon travail repose sur l'étude du chayoun ». Seungho Yang Droits réservés

Seungho YANG

Bury d'en Bas 18250 MONTIGNY (Prés de Bourges) Tél. : 07 88 23 86 86 www.seunghoyang.com

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EAU

L'ART CONTENANT LA NATURE En orient, l'eau est un symbole de vie et réceptacle « yin ». C'est pourquoi Seungho Y Yang a nommé une de ses pièces « conception». Il utilise l'eau pour parfaire son processus de création en installant ses céramiques dans l'eau, au bord de la mer, lieu de son village natal. Elles vont passer 3 ans dans la vase. Les huitres se nichent sur la surface de ses pièces. Les pots à bonzaïs représentent une autre partie de son travail qui fait également référence à la nature. Il les a transplantés des Alpes. L ES PI LES P I ÈCES ÈC ES DE C ET T E SÉRI E : SON D E S VA GUE S , E EN N C EIN T E, D DR R A GO N D E S EMEN T H A L (JUNI PERUS SABI NA, JARDI N DE M MO O N T IGN Y

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L'INVITÉ DU SALON

FEU

L'ART RÉTABLISSANT LA NATURE Seungho Yang a constamment cherché l'essence des choses et de la nature. Les paniers tressés en bambou sont trempés pendant 6 mois jusqu'à ce qu'ils soient presque pourris. Ils sont enduits d'argile et cuits au four à bois. Le panier brûle, laissant apparaître la forme du panier en argile. Ceci est le résultat de l'interaction entre les éléments de la nature : la terre, l'eau, le feu, le bois. L ES PI ÈCES DE CET T E SÉRI E : PANI E R DU V ILLA GE N ATA L, PA N I ER D E FR A N C E, VA N N ER IE (« K EE » EN CORÉEN)

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SON ART PARLE À CEUX QUI AIMENT LA NATURE ET L'ART

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L'INVITÉ DU SALON

AIR

L’ART UNIFIANT LA NATURE Selon Zhuangzi (maître taoïste) tout provient de la même source. L'être humain peut mener la vie idéale par la voie de l'unification avec la nature. C'est la façon de se retrouver soi-même. La nature se compose fondamentalement de deux caractéristiques opposées - le yin et le yang - qui interagissent dynamiquement l'un avec l'autre, produisant des phénomènes en perpétuel changement. La meilleure voie vers l'harmonie est basée sur la spontanéité, la recherche de la vérité, la connaissance et la sagesse intuitive de la nature elle-même. Seungho Yang poursuit un art basé sur les principes universels, cachés dans la nature. Un exemple représentatif de cette idée dans son travail est « La vie et la mort d'un arbre » qui combine un arbre vivant avec un arbre mort. Il symbolise la vie et la mort liées dans la continuité spatio-temporelle de l'univers. La pièce nommée « Universal Energy Ka » symbolise le yang - le ciel comme un cercle - et le yin - la terre comme un carré -. Seungho Yang est né en 1955 à Taean dans un village au bord de la mer. Il expérimente actuellement une harmonie culturelle entre l'est et l'ouest. Son art dans les 30 dernières années de sa vie est en résonnance avec le Tao. Depuis 7 ans, il est l'hôte du festival annuel d'Art Eco, Naori, à Taean, sa ville natale. Il y développe sa vision de naturaliste emprunte de philosophie orientale. Seungho Yang aime enseigner aux enfants. Moon Kang (collectionneur) 29 avril 2014, Corée © Seungho Yang - Droits réservés

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L'INVITÉ DU SALON

UN DIALOGUE ENTRE L’ÂME & LA NATURE THE SPIRITUAL CONNECTION

e suis issu du milieu agricole : mes parents travaillent toujours dans leur ferme en Corée. J’ai beaucoup de respect pour cette profession ; On ne peut pas vivre sans nourriture, le dur labeur des agriculteurs est directement lié à nos besoins primaires. La plupart des artistes ont une pratique que je qualifierais de hobby, leur œuvre reflète ce qu’ils sont. C’est ce qui m’a séduit, mais avais-je le droit d’exercer cette profession ? Je n’ai jamais cessé de penser à mes parents qui ont toujours travaillé dur pendant que je menais une vie libre de toute contrainte. J’ai commencé la céramique en 1974 alors que je m’interrogeais sur le fait de devenir artiste et d’exercer cette profession sans culpabilité. En 1981, je suis arrivé en Grande Bretagne et ma conviction de devenir artiste s’est renforcée lorsque j’ai reçu une bourse du Conseil des Arts. Pour ce prix, les membres du jury n’ont pas sélectionné un artiste de leur pays, ils ont préféré soutenir un jeune talent étranger. J’ai senti que je devais faire quelque chose en retour parce que l’on m’avait donné l’opportunité de développer mon travail. Mais je ne savais pas ce que je pouvais faire. Une seule chose était claire pour moi, je devrais arrêter ma production utilitaire. A partir de cette période, mon activité s’est orientée vers deux directions. La première, dirigée vers des pièces plus expérimentales vise un public averti. Je la considère comme mon hobby. Le deuxième axe était de produire des pots accessibles à tout le monde, avec une forme harmonieuse et un bel émail. C’est la seule façon que j’ai trouvé pour donner quelque chose en retour, mais au fond de moi, je ne pouvais pas me satisfaire uniquement de mon hobby. Cela m’a pris vingt ans pour répondre à toutes mes questions.

Ces réponses m’ont été données lors de mon exposition personnelle à la Maison de la Céramique de Mulhouse (France) en 1998. Cette exposition, intitulée The Spirit of Nature était la plus importante que je n’aie jamais eu. Elle s’organisait autour de plusieurs parties avec une rétrospective, Bunzai (bonsai), une installation, un workshop, une résidence d’artiste auxquels s’ajoutait un travail sur le son et la performance. Tout au long de l’exposition j’ai vécu et travaillé dans la galerie, cela faisait entièrement partie du concept-work in progress. Ce fut une très bonne expérience pour moi de voir l’énergie, l’interaction qui se produisait entre les spectateurs et mon travail. J’ai pu voir les réactions, le comportement des gens et recevoir ainsi de nombreux compliments: les gens m’ont dit qu’ils ont été profondément touchés, certains étaient au bord des larmes. Cette expérience ne m’a pas seulement fait prendre conscience de ce que je fais, elle m’a aussi fait réaliser que je ne suis pas rien mais que je fais quelque chose pour les autres. Quand je travaille, je ne pense à rien, même pas à créer, je rentre en méditation afin que laisse l’environnement extérieur, la matière et l’énergie interagissent et se transforment en une autre forme de courant énergétique. Mais l’objet que je réalise communique avec les gens et partage l’énergie invisible - le Ki, qui est une autre forme de nourriture pour les gens. On a tous besoin de nourriture spirituelle. L’exposition de Mulhouse m’a donné confiance en l’avenir : elle m’a conforté dans mon travail et dans ma foi. Vingt huit ans plus tard, j’ai toujours la même réponse qui s’impose à moi : rien n’a changé. Le monde est en mouvement perpétuel. Seungho Yang, droits réservés

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L’HOMMAGE D’ORLÉANS

20e ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DE

ROGER TOULOUSE 1918 - 1994 P

eintre, dessinateur, illustrateur, sculpteur et poète, Roger TOULOUSE naît à Orléans le 19 février 1918. Très tôt, il suit les cours de l’école des Beaux-arts, où il s’affirme comme un artiste précoce et accumule de nombreux prix. Poète à part entière, c’est par la peinture qu’il parvient à extérioriser son inquiétude permanente devant un monde en transformation rapide. N’appartenant à aucune école, il sait regarder avec beaucoup de PO RT R AIT DE MAX J AC OB E N PU LL-OVER ROU GE 1937 GO U AC HE SUR C ART ON 46 X 38

R O GER T O ULO USE EN 1 9 3 6 ( P H O T O MON TA GE D E L ' A RT I ST E )

curiosité ce qui l’entoure, et c’est bien cette réalité observée quotidiennement qui lui fournit l’essentiel de son inspiration. Au printemps 1937, Roger TOULOUSE est retenu par le Salon des Artistes Orléanais avant d’exposer une quinzaine de peintures chez un marchand de couleurs. Inlassable découvreur de talents, Max JACOB les voit par hasard, est séduit d’emblée par leur originalité et demande au jeune peintre de venir le visiter à Saint-Benoît. La rencontre est déterminante et marque le début d’une amitié indéfectible entre les deux créateurs. Max JACOB décide alors d’aider la carrière de son protégé et lui obtient un rendez-vous chez son vieil ami, Daniel-Henry KAHNWEILER, marchand de PICASSO et des peintres cubistes. En novembre 1937, TOULOUSE leur présente une trentaine de toiles. Le jugement est favorable et les œuvres du jeune artiste se retrouvent dans la capitale, à la Galerie de Beaune, qui expose alors DERAIN, ERNST, MASSON, MIRO, PICABIA... Puis l’aventure se poursuit en compagnie de Gertrude STEIN, la célèbre romancière et collectionneuse américaine, qui se déplace à Orléans où elle acquiert la totalité de l’atelier. Grâce à ces reconnaissances, les achats des collectionneurs se multiplient et la carrière de Roger TOULOUSE est lancée. C’est à Paris qu’elle va se jouer pendant une douzaine d’années, au rythme des expositions dans les plus prestigieuses galeries et des participations aux grands salons de l’époque : Salon des Surindépendants, Salon des Tuileries, Salon d’Automne, Salon des Provinces Françaises, Salon de Mai...

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L’arrestation de Max JACOB et sa mort le 5 mars 1944 au camp de Drancy bouleversent Roger TOULOUSE, qui s’est dépensé désespérément pour le sauver et lui restera toujours fidèle. La Libération lui redonne le goût de peindre, mais il se retire peu à peu des mondanités parisiennes pour se consacrer totalement à son art, dans le calme de son atelier orléanais. Délaissant la représentation de personnages réels ou imaginaires, d’objets familiers plus ou moins déformés selon ses angoisses, il aborde au début des années cinquante une peinture symboliste puissante et méditative, qui témoigne de son repli sur lui-même, dans ses incertitudes politiques de l’époque. Epris de liberté, Roger TOULOUSE s’est toujours reconnu dans les mouvements généreux prônant la fraternité. Adhérent des Jeunesses universitaires antifascistes avant la guerre, proche des Jeunesses communistes où il rencontre Marguerite TEXIER, sa future épouse, militant aux côtés du Parti communiste, dont il s’éloignera dès 1956, toute sa vie il a recherché l’amitié de ses semblables, en pensant qu’était proche un monde pacifique où l’homme pourrait s’épanouir harmonieusement.

M A R G U ER IT E ET R O GER T O ULO USE D A N S L’ ATELI ER D U Q UA I SA I N T- L AUR EN T EN 1 9 4 8

Cet espoir, menacé par le développement industriel, les centrales nucléaires et la conquête de l’espace, se traduit dans les années soixante par une peinture traitée en camaïeu subtilement dégradé, où le dessin retrouve sa primauté dans des formes anguleuses, géométriques, triangulaires, qui sont autant de mises en garde contre la technologie envahissante. Dépassant la simple condamnation de la société de consommation, Roger TOULOUSE dénonce un monde où l’homme ne semble plus avoir sa place, illustrant à sa manière la fameuse sentence humaniste de RABELAIS « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Après avoir abordé le vitrail et la céramique, Roger TOULOUSE se lance au début des années soixantedix dans la sculpture métallique. D’abord inspirée du style triangulé de ses dessins et peintures, elle devient rapidement plus dense, plus compacte et trouve son aboutissement dans la réalisation de nombreuses sculptures monumentales. Ces nouvelles formes massives entraînent bientôt un renouvellement total

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L A T O UR N U C LÉ AIR E - 1 9 6 9 H U I LE S U R I SOR E L - 92 X 65

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L’HOMMAGE D’ORLÉANS du style pictural. Des compositions géométriques structurées, colorées, peintes lentement avec la minutie de l’artisan, sont d’abord animées de monstres agressifs, totems ou gargouilles, puis de silhouettes humaines et d’insectes confrontés à des architectures futuristes et hostiles. Ces représentations d’un monde oppressant, envahies parfois des symboles de guerre, laissent la place au milieu des années quatre-vingts à une vision en apesanteur d’éléments oblongs bien définis qui se dispersent et qui, par la suite, se rejoindront et s’assembleront. Inspiré par les grands programmes spatiaux de l’époque, les thèmes de la station orbitale et de la rencontre dans l’espace illustrent la quête perpétuelle d’amitié et de fraternité de l’artiste. Le tout début des années quatre-vingt-dix voit le créateur aborder une période sereine, la seule dans toute sa production. La couleur blanche, symbole de pureté, envahit alors le tableau pour composer des formes imposantes et stables, peintes par juxtaposition de petites touches très empâtées. Des éléments figuratifs agréables, fantaisistes et plaisants font leur retour. Les angles s’arrondissent. L’homme retrouve sa place. Roger TOULOUSE

nous fait entrevoir un monde réhumanisé, où l’espoir semblerait à nouveau permis, à l’aube du 21e siècle. Mais le peintre retombe très vite dans ses angoisses. Spectateur des multiples conflits qui déchirent la planète, doutant de l’humanité, il sent ses forces faiblir et sait son temps compté par la maladie. A partir de 1993, il compose de nombreux collages, puis une peinture composée d’une multitude d’éléments légers, flottants, éparpillés, au départ vivement colorés, mais qu’il unifie et obscurcit inéluctablement au noir de fumée, dispersion ultime de ses espoirs déçus, qui s’envolent vers un monde meilleur. Roger TOULOUSE met ainsi un point final à une œuvre totalement tournée vers ses semblables. S’effaçant derrière sa création, il s’éteint dans sa ville natale le 11 septembre 1994. Interrogez la peinture, avait-il coutume de dire, elle vous répondra... Notice mise en forme par Abel MOITTIÉ d’après différents textes de Jean PERREAU, historien d’art, auteur en 1998 du catalogue raisonné de l’œuvre de Roger TOULOUSE L A FÊT E FO R A IN E - 1 9 9 1 H U I L E S U R I SOR E L - 65 X 92

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LES AMIS DE ROGER TOULOUSE (ASSOCIATION LOI DE 1901)

Siège social : Musée des Beaux-Arts 1, rue Fernand Rabier 45000 ORLÉANS Présidente fondatrice : Mme Marguerite TOULOUSE Peintre essentiel du 20e siècle, Roger Toulouse a consacré sa vie à son œuvre, qu’il a vécue intensément, sans se soucier de la promouvoir. L’association Les Amis de Roger Toulouse s’est constituée pour entretenir la mémoire de l’homme et maintenir vivante la création originale de l’artiste, la faire connaître et apprécier par le public, la faire reconnaître aussi comme l’une des plus importantes de l’art contemporain. Les objectifs de l’association sont les suivants :

- éditer une revue annuelle qui permettra de rassembler un cercle d’amis motivés par une étude plus approfondie de l’œuvre de Roger Toulouse ; - organiser des manifestations pour présenter et faire connaître l’œuvre de l’artiste ; - veiller et contribuer à la bonne conservation de l’œuvre (peintures et sculptures) ; - rechercher et inventorier les œuvres non répertoriées ; - réunir articles, documents et correspondances de ou sur Roger Toulouse ; - éditer ou rééditer tout ce qui concerne ou a concerné l’artiste et son œuvre. Les Amis de Roger Toulouse ont besoin du concours de tous : critiques, collectionneurs, mécènes. Si vous avez connu et aimé Roger Toulouse, si son œuvre vous émeut, vous interroge ou vous surprend, si vous voulez tenter d’approcher le sens de sa création, alors vous avez votre place parmi les adhérents de l’association. Pour une information plus détaillée sur Les Amis de Roger Toulouse : www.roger-toulouse.com Roger-Toulouse@wanadoo.fr Le président : Abel MOITTIÉ 11, rue de l’Abreuvoir - 45000 ORLÉANS & 06 23 77 90 02 abel.moittie@wanadoo.fr

ROGER TOULOUSE DANS LES MUSÉES FRANÇAIS Depuis la disparition de Roger TOULOUSE en 1994, les donations proposées par sa veuve, Marguerite, et par divers collectionneurs privés, ont permis de faire entrer l’œuvre du grand artiste orléanais dans une douzaine de musées français : Agen (musée des Beaux-Arts) • Amiens (musée de Picardie), Angers (bibliothèque universitaire) • Beauvais (musée départemental de l’Oise) • Issoudun (musée de l’Hospice Saint Roch) • Les Sables d’Olonne (musée de l’Abbaye Sainte Croix) • Louisfert-en-Poésie (musée rené Guy Cadou), Orléans (musée des Beaux-Arts et muséum de Sciences Naturelles) • Paris (musée de Montmartre) • Quimper (musée des Beaux-Arts), Rochefort-surLoire (centre poétique de l’Ecole de Rochefort), Roubaix (musée d’Art et d’Industrie « La Piscine »). Le fonds Roger TOULOUSE du musée des Beaux-Arts d’Orléans est bien entendu le plus représentatif de l’ensemble de son œuvre. Il est riche d’environ 60 peintures, 150 dessins, 15 collages, 10 sculptures et diverses gravures. De très nombreuses correspondances, reçues ou adressées par l’artiste, y sont également précieusement conservées.

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DANS LES PAS DE « L’HOMME QUI MARCHE... »

Le 11 septembre 1994, Roger Toulouse déposait définitivement sa palette, laissant derrière lui une création personnelle d’une exceptionnelle originalité. À l’occasion du 20e anniversaire de sa disparition, la Société des Artistes Orléanais, dont il fut membre à la fin des années 30, a souhaité lui rendre hommage, en parallèle de l’exposition présentée par le musée des Beaux-arts d’Orléans. Le choix s’est porté sur un thème contemporain traité par l’artiste à de nombreuses reprises dans les années 70 et 80, le thème classique de « L’Homme qui marche » Ce thème se développe tout au fil de l’accrochage panoramique de la douzaine de peintures exposées dans la nef de la Collégiale SaintPierre-le-Puellier. Au-delà de l’aspect esthétique de la présentation, il a semblé opportun de proposer un éclairage sur le sens possible de cette étape de la création de l’artiste. Sans imposer la moindre interprétation officielle, la réflexion personnelle qui suit suggère quelques éléments d’analyse à mettre en perspective de la démarche du peintre, dans l’espoir qu’ils pourront faciliter sa compréhension et son jugement.

LE M AR C H EUR ET L’I NSECTE ( 1977) HU ILE SUR ISOREL - 81 X 60

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L’HOMMAGE DES AO

e premier regard posé sur les peintures illustrant ce thème métaphorique de L’Homme qui marche incite naturellement à l’optimisme. En raison de la richesse colorée de la palette de l’artiste, d’abord. Mais aussi parce qu’on y retrouve la présence de l’homme, qui se faisait plutôt rare dans l’espace pictural de Roger Toulouse depuis une bonne dizaine d’années. Mais encore et surtout, parce que cet homme, on le retrouve dans une attitude pleine d’énergie, d’entrain, de vitalité, une attitude à première vue agréablement positive. Positive, parce qu’un être qui marche est un être qui bouge, un être qui entreprend, un être qui vit, tout simplement. L’Homme qui marche de Roger Toulouse dégage bien cette attitude dynamique de celui qui sait ce qu’il veut, et qui semble décidé à tracer son propre chemin de vie, sans laisser le moindre obstacle entraver ou seulement freiner sa marche en avant. Aucun immobilisme, aucune inertie, aucune hésitation apparente dans cette démarche d’explorateur déterminé. Tout au contraire, la posture active d’un être humain qui refuse de subir un destin qui lui serait imposé ; l’attitude de l’homme qui veut avoir un impact sur sa propre existence - un impact positif bien entendu - en l’enrichissant du progrès qu’il sait être capable de générer. En un mot, cet Homme qui marche, qui va de l’avant, confiant, fort de sa détermination et de ses certitudes, à l’abri de l’indécision et du doute, cet homme-là est en recherche, en devenir. Il marche droit devant, à la découverte de la connaissance qui pourrait l’affranchir de toutes les contingences matérielles et satisfaire ses aspirations spirituelles. Et il semble nous dire : « Venez ! Suivez-moi ! Je vous montre le chemin vers un monde meilleur ! » Et puis, passée cette première impression, en regardant de plus près la représentation de l’homme et de son environnement que nous propose l’artiste, on est tout de même gagné par une sorte de perplexité. On est conduit à s’interroger sur la nature même de cette marche de l’homme ? S’agit-il d’une avancée conquérante, d’une reconnaissance offensive à la rencontre des découvertes et inventions à venir, d’une marche victorieuse qui consacrera l’amélioration du sort de l’être humain ? Ou bien à l’inverse, assistons-nous au recul, au

repli de cet homme dont la progression se déroule dans un environnement angoissant, de plus en plus oppressant, voire hostile ? Sommes-nous les témoins d’un renoncement provoqué par sa crainte d’être allé trop loin dans son appétit de conquête ? Avonsnous sous les yeux la marche arrière signant son constat d’échec à améliorer son confort de vie ? Pire encore, ce reflux, cette esquive, est-ce le révélateur de sa peur d’avoir enfanté un monde de plus en plus menaçant pour sa propre survie, un monde dont il sent bien que la maîtrise risque de lui échapper ? En d’autres termes, la marche de l’homme de Roger Toulouse est-elle une progression ou une régression, une prospection ou une fuite ? On ne peut plus hélas lui poser cette question, à laquelle il aurait d’ailleurs répondu : « Interrogez la peinture, elle vous répondra ! » Chacun reste donc libre de trouver sa réponse, dans l’écho intime que cette peinture renvoie sur sa propre sensibilité. Pour ma part, je vois un messager dans L’Homme qui marche de Roger Toulouse ; un messager dépêché par l’artiste méditant pour nous alerter sur les risques pesant sur l’avenir de l’humanité, en raison des excès qu’elle commet dans la recherche du progrès scientifique et technique. Supposé améliorer le sort du genre humain en le libérant des tâches contingentes, ce dit progrès menace au contraire d’asservir la liberté de l’homme de la fin du xxe siècle, qui semble ne plus savoir, ne plus pouvoir lui imposer de limite. Roger Toulouse observe alors avec une inquiétude croissante que l’être humain est fragilisé, précarisé, agressé dans la société agitée, mécanisée, robotisée qu’il met en place autour de lui. Cette angoisse devient le décor oppressant de sa peinture, une peinture dans laquelle l’être humain et la nature doivent lutter pour ne pas être broyés, pour disputer leur place vitale aux plateformes industrielles, aux machines menaçantes, aux engins de combat terrifiants qui dévorent l’espace avec une sorte de boulimie frénétique. Chaque peinture met en scène la confrontation entre l’homme et son milieu, une confrontation vitale qui se joue dans l’espace clos du tableau. Et dans chacune de ses peintures, quel que soit le décor dans lequel il marche – champêtre, urbain, mécanique, industriel, guerrier, futuriste – l’homme de Roger Toulouse est seul. Il est irrémédiablement seul ! Désespérément seul ! Définitivement SEUL ! L’H O MME EN FUIT E (1 9 6 9 ) > V I T R A I L - 140 X 76

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SO LIT UD E (1 9 9 0 ) HU I L E S U R I SOR E L - 92 X 73

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LA DOM INANCE DE L’HOMME (1979) H U ILE SUR I SOREL - 73 X 92

Il marche seul, éloigné de son humanité, emprisonné au cœur de cette solitude qui l’accable. Sans l’avoir vraiment cherché, il est devenu peu à peu cette créature générique, mécanisée, robotisée, dont on imagine la démarche d’automate. Est-ce encore un être terrestre, cette ombre numérisée, digitalisée, cet homme virtuel qui traverse les panneaux peints de notre artiste ? Sait-il au moins où il se dirige, vers quelle aventure hasardeuse, vers quel carrefour de vie, vers quelle promesse d’avenir ? Car cet homme se cherche un avenir. Il marche à la rencontre d’un avenir dans lequel il aurait toujours sa place, dans lequel il pourrait ne pas être de trop. Roger Toulouse nous donne ici une vision sans complaisance de l’homme, mais on aurait peut-être tort d’y voir de sa part une condamnation radicale et sans appel du développement des sciences et des techniques. On sait bien, en effet, qu’il était passionné par les recherches et découvertes scientifiques, par les progrès techniques et par leurs applications technologiques. On ne peut donc pas le suspecter d’obscurantisme en la matière. Son propos n’est pas de tourner le dos au progrès, mais de nous inviter à réfléchir à la meilleure façon d’en tirer bénéfice

pour enrichir la qualité et le sens de notre existence. Décider en conscience du type de progrès que l’on veut atteindre. Ne pas chercher à l’acquérir à marche forcée, pour éviter le rejet, la rupture. Choisir au contraire d’introduire les évolutions à un rythme raisonnable, qui permette d’en évaluer progressivement les bienfaits sur la société des hommes. Voilà quelle était la vision de l’artiste. Voilà quelle devait être, à ses yeux, la démarche équilibrée, pondérée et retenue de l’homme de réflexion vis-à-vis du progrès. En définitive, Roger Toulouse dit bien entendu OUI à la marche en avant de notre humanité vers un mieuxêtre collectif, à condition toutefois qu’elle respecte le développement harmonieux et durable de notre environnement. Il reprend ainsi à son compte l’affirmation de Claudel : « Nous savons que nous sommes faits pour dominer le monde et non le monde pour nous dominer. » Mais, prudent, il garde en mémoire la maxime de Machiavel : « C’est nous qui donnons le pouvoir aux tyrans. » Ayons donc la sagesse de ne pas devenir nos propres tyrans ! L’Homme qui marche de Roger Toulouse ne nous dit pas autre chose. Abel MOITTIÉ Président des Amis de Roger Toulouse

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L’HOMMAGE D’ORLÉANS

60e ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DE

LOUIS-JOSEPH

SOULAS

1905-1954 PEINTRE - GRAVEUR

BIOGRAPHIE

Né dans une famille d’agriculteurs de la Beauce, Louis-Joseph Soulas suit, dès l’âge de douze ans, les cours de l’école de dessin des Gobelins. En 1919, il entre à l’école Estienne pour y apprendre la gravure sur bois avec Léon Jouenne. L'illustration, en 1923, du Gardien du feu d’Anatole Le Braz, en collaboration avec Mathurin Méheut, qui fut également son professeur, marque le début de sa carrière.

L ES 5 E NFANTS S OU LAS L OUIS -J OS E P H L’AIN É À DRO I TE

près sa rencontre, en 1925, au service militaire, avec André Jacquemin, il passe graduellement à la gravure sur cuivre qu’il travaille au burin. Fondateur, en 1929, avec onze autres graveurs, de La Jeune Gravure contemporaine, il est membre également de la Société des peintres-graveurs français, du Salon d'automne, de la Société nationale, du Salon des indépendants. En 1932, le Conseil supérieur des beaux-arts pour la gravure lui décerne une bourse nationale de voyage.

D EUX PET IT ES G R AV UR ES À L’EA U FO R T E A LB U M « CE U X D E L A T E R R E » 1928

En mai 1933, il épouse Simone Domergues avec laquelle il aura, de 1934 à 1948, six enfants. Dès 1934, ses œuvres sont présentes dans de nombreux musées, tant en France qu’à l’étranger (Luxembourg, Boston, Honolulu, Philadelphie, San Francisco, Londres, Helsinki…), ainsi qu’à la chalcographie du Louvre, à Paris. Nommé directeur de l'École des beaux-arts d'Orléans par Jean Zay peu avant le début de la guerre, il est mobilisé et fait

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L E S RUC H E S À LIGNE ROLLES GO U AC HE - 1 921

R O U TE NAT IONALE B U R I N ( S AN S DATE)

L A MO N TA GN E SA I N T E- GEN EV IÈV E (PA R IS ) - B OI S ( SA N S D AT E )

L A BR ÛL E RI E G O UA CH E - 1 9 2 1

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L’HOMMAGE D’ORLÉANS

M A RSEI LLE G O UA CH E COU LE U R 1933

prisonnier en Poméranie, d'où il sera rapatrié en 1941. En 1943, devient Président de la Société des Artistes Orléanais. De notoriété internationale, et considéré par les critiques comme l’un des meilleurs burinistes de sa génération, son œuvre se com-

pose principalement d’illustrations d’ouvrages et de nombreuses planches dans lesquelles il chante sa Beauce natale. Louis-Joseph Soulas fut également sociétaire fondateur de la Jeune Gravure Contemporaine, membre de la Société des Peintres-Graveurs Français et de la Société des Peintres Indépendants. Il participa à de nombreux jurys dont le Prix de Rome dans la catégorie « gravure ».

PRIX, DISTINCTIONS, DÉCORATION PRIX 1933 : grand prix du ministère des Affaires étrangères 1934 : grand prix de la gravure à l’Exposition internationale de Varsovie

1938 : prix de la Jeune Gravure DISTINCTIONS 1938 : représente la gravure française à la biennale de Venise 1946, 1948 & 1952 : membre du jury pour l’attribution du prix de Rome de gravure 1959 : le Conseil municipal de la Ville d'Orléans donne son nom à une rue du quartier Gare. DÉCORATION 1950 : croix de chevalier de la Légion d'honneur, remise par Maurice Genevoix Le 26 mars 1954, Louis-Joseph Soulas est victime d'une crise cardiaque en gare d'Austerlitz. Il décèdera à l'hôpital de la Salpétrière à Paris où il a été transporté.

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LOUISJOSEPH SOULAS ET LES LIVRES : DU BURIN À LA PRATIQUE POÉTIQUE

T ISSA GE - B U R I N - ( L E S B Ê T E S D E L A N U I T ) 1951

L’

œuvre de Soulas qui nous est restée est monumentale. D’autant qu’il convient de considérer que son travail de jeunesse a été en majorité emporté par l’incendie d’Orléans (juin 1940) tandis que lui-même était prisonnier, et que son décès est survenu dans sa quarante neuvième année (1954). Quelques-uns de ses livres figurent au salon des Artistes Orléanais de 2014. Livres d’auteurs : Raboliot, Rémi des Rauches de Maurice Genevoix ; Saint-Jean du Ciel de Roger Secrétain. Deux livres de la jeunesse de Soulas, sauvegardés par leurs propriétaires et remis sur le marché de l’art : Présentation de la Beauce (1948) et Présentation de la France (1946). Deux textes poétiques écrits et illustrés par Soulas lui-même : La Gerbe Noire (1935) et Les Bêtes de la Nuit (1951).

UNE EXISTENCE D’ARTISTE, UNE VIE DE GRANDE HUMANITÉ Quelle que soit la gravure ou l’illustration de livre que l’on approche, surgit, sous nos yeux, la sensibilité de Soulas. Les livres qu’il a illustrés sont tous construits selon le déroulement des passions humaines, d’amour, de haine, de vengeance et de solitude aussi. En un mot, de souffrance. Le burin a suivi presque terme à terme

ces embases universelles. Ici, l’on voit une foule en détresse sur les chemins improbables de l’exode ; ailleurs, Jacquou hurlant au chevet de sa mère morte sur son grabat ; ici, le moulin sis au creux d’une vallée douce que le père donne en hoirie à son fils plus faible d’esprit que ses frères ; là, la porte ouverte d’une prison sur une cour vide et blanche où les prisonniers que l’on y mène doivent être fusillés. Chaque gravure – et elles abondent –, outre qu’elle respecte minutieusement le texte qu’elle illustre, porte en soi un instant précis d’une crise, d’un désespoir, d’un abattement. C’est que l’œuvre de Soulas n’est pas souriante. Sa sensibilité d’homme et d’artiste s’est penchée sur ce qui écorche l’existence, en fait un fardeau, une injustice, un non-sens. Et il n’a pas omis de dire la souffrance des animaux ni de verser sur leur mort une infinie compassion. Pourtant, l’homme Soulas, disent ceux qui l’ont connu, montrait dans sa vie quotidienne, des débordements inopinés de jovialité, des accès de belle humeur, des rires théâtraux. Une façon certainement de faire face à une nature profondément mélancolique. Une élégance pour préserver son entourage. Les seuls moments de bonheur qui se fassent jour dans son œuvre (en exceptant les aquarelles souriantes qu’il

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L’AB AT T OI R - B URIN - (L ES BÊT ES DE L A NUI T ) 19 51

n’a jamais exposées), sont la sérénité des immenses nappes d’eau et des paresses de la Loire, l’exaltation de son moulin de Lignerolles et l’extase devant les gerbes de blé se reposant dans les chaumes. Aux deux extrémités de son existence d’artiste, Soulas a composé deux textes poétiques qu’il a illustrés. La Gerbe Noire (1935) et Les Bêtes de la Nuit (1951). Ces deux textes sont, à priori, énigmatiques. On les a dits sarcastiques, humoristiques.

L A V ILLE H O ST ILE - B U R I N - ( L E S BÊ T E S D E L A N U I T ) 1951

Peut-être. Mais, à bien y regarder, on trouve, par exemple, dans Les Bêtes de la Nuit l’histoire longue du déroulé de l’humanité traversant ses épouvantes et ses manques, depuis ses origines obscures et douloureuses jusqu’à la voie ferrée sur laquelle roulent les wagons remplis de cadavres et devant lesquels « s’inclinent les épis de blé jusqu’au ballast ». D’une certaine façon, l’œuvre de Soulas est un réquisitoire gravé contre la souffrance et l’injustice ; un acte de compassion envers les gens du labeur et du silence. Sa ferveur et son admiration, son repos aussi peut-être, se lisent dans ses paysages immenses aux nuances sans nombre, ses routes qui n’en finissent pas dans leur lumière (1), ses arbres qu’il traite parfois de façon anthropomorphique et leurs frondaisons scrutées et définies avec la finesse de l’estampe japonaise. Une existence si brève. Un cri qu’un sourire drape pour l’amortir. Une parole si universelle qu’elle passe les temps en nous enveloppant de sa bonté. Christiane NOIREAU (2) (1) Soulas était un grand lecteur de Marguerite Yourcenar. Certainement connaissait-il ce mot du père de l’académicienne : « On n’est bien qu’ailleurs ».

LA LIGNE BU RIN ( S AN S DAT E)

(2) Une étude iconographique de l’œuvre de Louis-Joseph Soulas est en préparation et devrait paraître à l’occasion de l’Exposition de Rues, à Orléans, des gravures de Soulas en novembre 2015.

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PRÉNOM NOM PRIX DES ARTISTES ORLÉANAIS 2007 "PRIX CLAUDE COLLAS"

LL'EXPOSITION EXPOSITION P E I N T U R E - G R AV U R E - S C U L P T U R E - C É R A M I Q U E

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Xxx

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B ARB ARO UX LE DOMAINE 50 X 4 0

B LAQB OUL S AINT-AR N O ULT 120 X 6 0

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C A M ILLE M U RCIA P O TIR O N 80 X 80

C H RIS T IA N VASSORT ENC O R E P LUS L OIN 65 X 81

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AR M E L G AU LME Q U ARTIER R OUG E 80 X 51

C LA UD E LA FO Y L A - H AU T SU R L A COL L I N E 116 X 81

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ALCHEN PAUL A H . 66

A N N IE LEMA IR E- T E R O UT E COL L A GE D E L I N OGR AV U R E S H U I L E S UR T O I L E N ° 2 30 X 90

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BER N A R D MÉR IGA U LT M A Ï K OS ( J A P ON ) 60 X 60

GUY FO N TA LAV IE A U T OP ORT R A I T 60 X 65

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C É DRIC VANNIER CITY LIGH T 1 16 X 8 1

C LA U D E R O SSI GN O L L’ E SP OI R D ’ E U RY D I C E 130 X 97

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C H R ISTOP H E COQUET PAL IMP S ESTE 100 X 73

C H RIS T IA N G ICQUEL PAS TO R ALE N ORM ANDE 2 38 X 46

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C É C ILE M A LINVER NO CERISES DAMOU R AU X R O BES PAR EILLES 31 X 31

C OLE T T E C AM A LY NU AU X RAY URES 100 X 100

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C OLE T T E G A RCIAPR OF UM O BAN YU LS -S UR -MER 8 1 X 65

H E RVÉ GOUZERH FLO U N°2 50 X 65

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A NDRÉ QUETARD FIGABS TIO N 4 2-1 00 1 00 X 1 00

DANIEL C ASPA R B AR O Q U E 40 X 40

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D A UPH I N E D E VA LEN C E M A R I AGE MA R I N 146 X 114

A LEX A N D R A D E K ERVEGEN BIEN-ÊTRE H. 39

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A NTOI NE R ODE LE PAYS AGE IN T EMPOREL 2 5 X 1 9,5

ÉTI EN N E MA GEN S I LE X 3 65 X 43

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C LA UDE MEUNIER CHATS DANS AT ELI ER 120 X 1 20

KRO L T UR URB BU ULE LE NCE S ((E ENSEMB NSEMB LE L E TRO I S ECES) PIE C ES)

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DA NI È LE HEUSSLEI N-GI RE UNE I N C O NNUE 65 X 92

JEA N - D A MIEN T H IO LLI E R AVA N T- SCÈ N E ( L A D É F E N CE D E P U I S L A SE I N E ) I I 24,05 X 39,05

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GILB E RT S ABATI ER DIREC TIO N SOL EI L L EVANT 8 0 X 1 00

DANY GR A I N E I M AGI N A I R E H .55

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DALI A F IJ A LK OW S AN S TITRE N°1 100 X 5 0

YA NN H E RVIS LA MOTTA 95 X 6 5

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EV E LYNE TE SSIER -AUSSEDAT DES S IN 47 X 38

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C AR OLINE HUME FÉMININE E T SIN G ULI ERE (DÉTAIL ) 240 X 4 0

C LA IR E PELI SSI E L IA N E S H . 36

< DAVID AB ISROR V ISI O N O NIR I QUE 40 X 3 0

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H E LE NE P IC H O T L' EMO TIO N 55 X 46

ANNE LE H OU LLIER R O S TELLEC V 41 X 54

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EV ELY N E A N GÉ L É CÔT E S SA U VA GE S QU I B E R ON N ° 2 ( L ES VAGU E S) 50 X 50

D O MI N I Q UE MA LLEI N A SSI S E H.25 X L .30

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EMMA N U ELLE SO U LA S L U M I E R E 05 120 X 100

MA RY SE BO UT H EGO UR D E M P R E I NT E S X I - 60 X 79

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LYDI E DE LAIGUE OU EST M ON CAVAL I ER ? 1 00 X 8 1

VÉR ONIQU E ROCHE C EU X Q U I REST ENT 50 X 70

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FR ANCOI S-MARI E BI LLARD V EILLEUR 3 PORT EUR 70 X 25 X 17

A LEX A N D RA BA U D I N FON T E D E S N E I GE S 50 X 100

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D A N IEL LEC LER C Q 11 SE P T E M B R E 2001 B É T ON , A L U M I NI U M , P L OM B 115 X 31 X 31

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P H ILI P P E BEL BL EU , N O I R, ORANG E 65 X 54

JEA N - C LA U D E C H IR O N L A FA L A I S E FA N T ÔM E 65 X 50

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JEA N BA ILLY MON SE I GN E U R V ON K R A H ND E U F F 61 X 50

JA C Q UES D U MERY THÉIÈRE 17 X 16

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KARI NA SCHNEIDER B OÎ T E À TRÉSOR, RAK U 29 X 22

JEAN DUBRANA PI VOINES 70 X 70

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MARI E-DOMINIQUE MAEGHT-VENOT DEUX POI SSONS ROUG ES 80 X 80

LAURENT TI MBERT SANS T I T RE 5 60 X 60

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JEA N - PI ER R E SA MO UR B O U RGU I GN ON 40 X 40

JA C Q UES FLEUR EA UX SANS TITRE 100 X 80

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H UGH ES D E LA TA I LLE SOL I T U D E 81 X 100

JEA N C O UT UR IE R 13- 03- 08 ( L E PA SSE U R ) 24 X 74 X 16

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JA C K Y LELO U P B OÎ T E SCU L P T U R E 26 X 23 X 7

ANNI E DUCHON VASE T ERRE EN F UMÉ 29 X 20

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LEEN A N O U S I A IN EN CH E Z B A BOOSH K A 116 X 89

MO UR A D Y O USSEF L E N I L À A SSOU A N 85 X 65

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VIRGINI E PECHARD AMOU R S DE B ASSE- COUR 19 X 19 X 14

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DE LP H INE DUCHESNE G R AP P E S DE GLYC INE 50 X 7 0

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MA R C H ÉR O N D E V ILLEFO SSE F U S ION 92 X 73

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MI C H E LE V I NZ ANT Q U ESTIO NNEMENT 20 X 3 0

M IC H EL BO U GA S N U I T D E CH I N E 50 X 100

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MA R IE A LLO Y L E COU P D E V E N T 30 X 20

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LA U RE NC E BOI SSENIN TRI P O LI 1 00 X 8 1

LE C OULT RE DÉBU T MAI 80 X 80

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OLIVIER R ENARD AC TEO N ( TE RRE CUI T E) 50 X 3 0

ALAIN GANDON LA BA GU ETT E 66 X 2 6

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ÉLI SABETH LAVAUX B AL UDEN 41 X 33

ROBERT BAUDIN SUR L E B UF F ET 86 X 78

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SANDR INE GÂTEAU PAU LA 50 X 6 0

O D ILE LA N D R IE U L A COM É D I E N N E 92 X 60

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JEAN-PIE RRE GENDRA HI ROSHI MA 33 X 33 X 6

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SY LVAIN ALLI Z ON PIEGE 3 60 X 4 5

J E AN-PAUL FERRON LE VAL DE LOIRE 106 X 1 34

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C LA IR E VA LEN T IN SOL E I L L E VA N T 37 X 76

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MA R IE- LI N E GÉR A R D PÉPÉ 100 X 80

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MIC H È LE LE GA LLO F R È R ES H U M A IN S 2 H OM M AGE À F R A N C O IS V I L L ON 210 X 30

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R E NAUD ALLI RAND « P O IRE » G RAVURE AV EC CHI NE COL L E N°4/15 60 X 80

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DA NI E L G ELIS Q U INTETTE 1 06 X 1 34

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LES PRIX DU SALON 2014 e

106 SALON 2013 PRIX ATELIERS MORET TATIANA KOZLOVA

VOL D ES C AVAL IERS NOIRS BURIN ET M ANIÈ RE NOIRE 45 X 50

Etant artiste peintre je suis passionnée par la gravure. Je prends toujours comme référence des

grands peintres, tels que Rembrandt, Goya, Gauguin, Dali, Kandinsky qui ont tous passé par

la gravure dans leur œuvre artistique. Si je regarde les eaux-fortes de Rembrandt et Goya je vois une suite logique de leur peinture en claire obscur, ou la suite de leur recherche plastique chez les peintres plus modernes. Très jeune j’ai été tentée par la technique de l’eau-forte, que j’ai commencé à apprendre à l’école des beaux-arts de Moscou et puis aux ateliers de gravure de la Ville de Paris. Allez dans les dégradés de gris claire au noir très profond, s’exprimer avec des jeux de l’ombre et de la lumière, en se limitant aux moyens d’expression pour aller plus directement vers le but, c’est ce que me fascine en gravure. L’eauforte Vol des cavaliers noirs fait partie de la série de dix plaques inspirée par le roman Le maître et Marguerite de M. Boulgakov. Le roman du XXe siècle qui se transcrit dans les tons très sombres, est une œuvre poétique et philosophique. Un sujet que j’imagine bien en noir et blanc de l’eau-forte, technique particulièrement fine qui permet de parler des choses universelles et intemporelles et de créer un monde onirique.

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106 SALON 2013 PRIX MARS PRIX & « JEANNE CHAMPILLOU » DÉCERNÉ PAR L’ASSOCIATION LE CLOS DE JOYE À

CHRISTELLE LAURENCEAU

« Le travail de Christelle Laurenceau propose, au fil de correspondances toutes baudelairiennes, un parcours sensoriel. Fascinée par les concepts de variation et de transformation, elle cherche à rendre compte d’un milieu sensible et fragile en perpétuelle évolution. Les techniques d’impression sont pour elle des outils privilégiés qui permettent d’explorer cette idée de changement permanent, ce concept de l’éphémère. Le voyage fait partie intégrante de son cheminement. Ses dessins d’une cartographie imaginaire, ont pour vocation de stimuler la découverte d’éléments naturels alliés aux sinuosités poétiques de son trait. »

UBAC 76 X 5 6

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106 SALON 2013 PRIX DES ARTISTES ORLEANAIS « CLAUDE COLLAS » ARMEL GAULME

D E UI L

La récompense que m'ont remis les Artistes Orléanais l'an passé m'a autant surpris qu'ému. Car, jusqu'alors, je ne m'étais pas entièrement vu comme un « peintre ». D'une certaine manière, à aucun moment plus qu'en recevant ce prix, je me suis dit « je suis, au moins, un peu peintre ». Graphiste, j'avais illustré plusieurs livres, mais en nombre insuffisant pour me

considérer vraiment illustrateur. Concept artist pour la publicité, le cinéma, les jeux vidéo, je vois à peine les films finis et je ne joue pas aux jeux vidéo - et personne hors de ces milieux-là ne sait vraiment à quoi sert un concept artist. Lorsqu'un projet s'achève, les centaines de dessins que je produis sont rangés dans des cartons, où ils sommeillent gentiment. En fait, la majeure partie de mon travail,

celle que je préfère, consiste à enseigner le dessin d'antiques, la morphologie et la perspective à l'Académie Julian/ESAG-Penninghen, à Paris. Avant le salon des Artistes Orléanais, je me sentais comme un professeur qui peint ; grâce aux Artistes Orléanais, je peux me dire avec plus de joie que je suis peintre. Un peintre qui, accessoirement, enseigne aussi.

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106 SALON 2013 PRIX ET ACHAT DE LA VILLE D’ORLÉANS JEAN BAILLY

Pourquoi peindre ? Après plusieurs dizaines d'années d'exercice de cette curieuse activité, je ne sais toujours pas. Ni pourquoi. Ni comment d’ailleurs! Il semble que certains connaissent la réponse à ces deux questions. Ils ont beaucoup de chance. Le plus bizarre est de persévérer malgré tout. C'est ce que je fais, car comme le disait fort justement le très regretté Émile CHEVALET, orfèvre en la matière : « C'est en peignant que l'on devient peigneron .» Ou garçon coiffeur ? Au choix... JEA N DU PIN C EA U

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106 SALON 2013 PRIX ET ACHAT DE LA VILLE D’ORLÉANS JACQUES DUMERY

Jacques Dumery a connu une belle carrière dans le BTP. À son retour à Orléans et sur les conseils de Yoland Cazenove qui l ’a beaucoup aidé et encouragé, il effectue plusieurs stages qui sont l’occasion de rencontres et d’amitiés avec des céramistes réputés tels que Dalloun, Nani Champy, Dominique Legros, Laurent Petit. Il étudie avec Charles HAIR les émaux de haute température. Il se passionne désormais pour le Shino japonais et participe à une « Master Class » avec le céramiste américain Jeff Shapiro en 2013 puis avec les Japonais Akira Sataké et le célèbre Shozo Michikawa en 2014. Il a été coopté par ses pairs en janvier 2012 en qualité de Sociétaire des Artistes Orléanais et est membre du Comité. Ses efforts sont récompensés notamment par le prix du Conseil Régional de la Région Centre en 2010, lors du 103e Salon des Artistes Orléanais. Il a été l’un des Lauréats du concours « Jeanne O’ Contemporain « en Mai 2012 .Il a reçu le Prix de la Ville d’Orléans pour l’ensemble de Son Œuvre lors du 106e Salon des Artistes Orléanais en 2013. S CUL P T URE T ORS AD É E 43 X 8

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106 SALON 2013 PRIX ET ACHAT DU CONSEIL GÉNÉRAL JEAN DUBRANA

Né à Paris le 3 mai 1959 Ecole Supérieure des Arts Appliqués Duperré Beaux Art de Paris Peintre, concepteur graphique, directeur artistique.

F M D OG H UIL E S UR T OIL E 40 X 40

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106 SALON 2013 PRIX ET ACHAT DU CONSEIL GENERAL CATHERINE KEUN

Ma recherche plastique se développe essentiellement autour de la figure humaine et de sa relation au monde. Une interrogation qui se manifeste par une exploration du fragment anatomique et du geste. Je décline le thème choisi en série par le biais des techniques de la gravure, du monotype, du dessin. Cette visée du fragment comme image du tout s'enrichit bien souvent de l'usage de strates, de matière, qui bien que cherchant à dissimuler, révèlent le sens de la représentation. « Le grand départ » est issu de la série « Portraits de pieds » et s'inscrit dans ce processus.

L E GRAND D É PA RT

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106 SALON 2013 PRIX DE LA CAISSE D’ÉPARGNE LOIRE-CENTRE BERNARD METRANVE

Créer du plaisir et en communiquer est la principale motivation de ce sculpteur passionné toujours à l’affût des chemins qui mènent à l’appréhension de la vie. Dans toutes ses œuvres, le rythme et la sensualité occupent une place prépondérante. Des créations surprenantes gouvernées par la pureté de la ligne, les contrastes de textures, le passage de l’ombre à la lumière. Le bronze qui est sa matière de prédilection du sculpteur permet la sublimation du modelage. Avec fantaisie et virtuosité, Métranve obtient avec la matière une expression originale et puissante. C Cependant il considère que ses sculptures ne cherchent pas à appréhender la totalité de la nature : « Mon propos, écrit-il, est moins de représenter la réalité visible que d’emprisonner et de cristalliser des formes et des idées fugaces qui n’émergent que pendant des instants privilégiés : dans le parcours d’une réflexion, au détour d’un sentiment, à l’intersection des souvenirs. » Dans ses dernières œuvres de la série ERRANCE (2011-2014) comme dans les METAMORPHOSES (2000-2010) la figure féminine est à l’honneur.LA SURPRISE, LA BIENVENUE ou LA BELLE TOINE font partie des créations les plus représentatives de cette période.. Métranve est membre de la Fondation Taylor et sociétaire de la Société des Artistes Orléanais. LA BIEN VEN UE B RON ZE PATIN É 37 X 33 X 10

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À V OT RE S ANT É M ONS IEUR D URER

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L'HOMMAGE DES AO

JOËL ROCHE 1939 - 2014

GRAVEUR

Sociétaire des Artistes Orléanais

« TU AURAS TOI, DES ÉTOILES QUI SAVENT RIRE »

École des Beaux Arts de Clermont-Ferrand École des Beaux-Arts de Paris Licence d’Arts Plastiques Grand Prix de Rome de Gravure 1968 Lauréat de l’Institut de France Nombreux prix de l’Académie des Beaux-Arts Grand prix, Paul Gonnand de Burin Fondation Baron Taylor Grand prix de Gravure Académie des Beaux Arts Médaille d’honneur « Artistes Français » 2013 © Marc VALANTIN

Des liens, lianes ou tuyaux, tiges ou chaînes, toile de gigantesque araignée ou filet de protection… ou sans doute les deux à la fois… Mais dans quel monde sommesnous ? Vision glacée d’une prison à ciel ouvert ou promesse d’évasion et de liberté dans une nature à l’état sauvage ? Passé ou futur ? On se surprend à chercher des repères… en partant des tracés des personnages, lisses et blanches silhouettes en majorité féminines, sans zones d’ombre susceptibles d’une interprétation psychologique. Le regard résolument tourné vers l’extérieur, curieux de tout ce qui se passe, amoureux à la fois de la nature et de la science, délaisse l’introspection pour privilégier l’aventure, le voyage, l’évasion… I‘élimination de tout objet du quotidien accentue l’impression d’être AILLEURS… Les titres le démentent pourtant. C’est complet ou Rien à louer traite à l’évidence de la surpopulation.

BIOGRAPHIE

Océanité de la difficulté de couper le cordon ombilical. Gravide de la mort de l’étrange correspondance entre début et fin de vie. Au fil du temps, les figures polyédriques aux arêtes tranchantes ont laissé la place à des planètes aux formes arrondies, pas toujours incluses dans une seule plaque. L’espace est devenu cosmos… éclaté en jardins sphériques ou en abris d’insectes géants… A travers l’architecture de lignes et de surfaces, servie par un burin d’une précision diabolique et une attention minutieuse pour les plus infimes détails, on n’a finalement jamais cessé de rechercher la planète du petit prince : « Tu auras toi, des étoiles qui savent rire » Véronique ROCHE

EXPOSITIONS

Triennale Internationale de Chamalières / Biennale européenne de Lorient / Biennale d’estampes contemporaines TRACE - Paris / Salon des Artistes Français / Ministère de l’Éducation Nationale… Athènes, Amsterdam, Londres, Tokyo, USA, Corée, Chine…

PUBLICATIONS & ILLUSTRATIONS

La Gravure, les Procédés, l’Histoire par J.E. BERSIER / Le Musée des Vampires par R. Villeneuve et J.-L. Degaudenzi / Encyclopédie Planète « Nos pouvoirs inconnus », Histoire de l’insolite « ROMI » / Histoire de la Gravure, par M.J. Solvit, L’utopie sans illusion, Lausanne / Passage d’encre n°18, revue publiée avec le concours du centre national du livre / Nouvelles de l’estampe, revue du Comité national de la Gravure Française Joël ROCHE a enseigné jusqu’à la fin de sa vie les techniques sèches de la gravure dans son atelier à Paris.

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L'HOMMAGE DES AO

LA N UIT

PAROLES DE GRAVEUR… « J’ai appris à manger J’ai appris à boire J’ai appris à marcher J’ai appris à graver Et maintenant Je ne peux me passer ni de l’un ni de l’autre. » Joël Roche

ÉT E R NIT É

Joël Roche ausculte les objets de la nature, pour ce faire il aime à les isoler, il les diversifie, les sépare puis les rejuxtapose et trouve les moyens de les apparenter sans les confondre. De même la pensée réagit chez le voyageur infatigable qu’il est et dont chaque départ vise une facette du monde ; il relie ensuite les diverses expériences, les visions particulières par un relief constant et des moyens identiques, parvenant ainsi à l’unité de sa pensée, de sa vue sur le monde… Joël Roche recherche avec une insistance étrange et un métier parfait l’expression d’un surréalisme inquiétant. J.-E. BERSIER, Peintre - Graveur 107e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 94

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A UBE

« D'UN GRAVEUR À L'AUTRE ... »

La vie est un trait d'OCEANITÉ : ce fameux trait est l'âme du buriniste. Quand passe la fusion, cette ligne n'est plus, elle signifie le graveur. Que la vie est courte dans cette EXUBERANCE VÉGÉTATIVE. Le trait multiplie le point qui forme la ligne du RÊVE CHIMÉRIQUE. Le burin reste la démonstration de ce qu'est l'artiste, de ce qu'était Joël Roche. A vous de cheminer au travers de cette multitude de contours, traits, points, hachures... Un texte ne se termine pas par le mot Fin mais par un Point comme la vie... c'est tristement Humain. Guy FONTALAVIE, Graveur 107e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 95

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L'HOMMAGE DES AO

ARISZTID SZENDY 1936 - 2013 SCULPTEUR

Sociétaire des Artistes Orléanais

UN SCULPTEUR DANS L’OCÉAN DES BLÉS Né d’une famille de musiciens et peintres, il quitte sa Hongrie natale lors des évènements de 1956. Il s’inscrit en 1958 à l’école des Beaux-arts de Paris ou il vécut une dizaine d’années. Sous la conduite de Giacometti, Zadkine, Georges Adam. Il apprend à dessiner, à modeler et sculpter toutes les matières. Mais de toutes les matières, c’est la ferraille qu’il préfère, plus particulièrement les alliages et surtout le bronze agréable à couler. Devenu sculpteur, le manque de place se fait ressentir. Il cherche un atelier en province, pas trop loin de Paris. Il trouve son bonheur en Beauce ou l’a l’inspira. Comme tous les Hongrois immigrés en France à cette époque, c’est l’abstrait qui l’attire par réac-

tion aux interdits dont est frappé ce style dans leur pays d’origine. Il travaille le fer, l’aluminium. Petit à petit, il vient au figuratif, son inspiration est la femme. La femme est omniprésente dans sa création. Elle magnifiée, Elle garde un aspect mystérieux et envoutant d’une très grande sensualité. Emerveillé par la gestation, il créée de nombreuses sculptures sur la femme et l’enfant ou le fœtus. Sa matière première favorite est le laiton repoussé selon la technique du chaudronnier ou du dinandier. Il cherchait avant tout une certaine spiritualité. Il nous a quitté le 23 décembre 2013. C’était un homme plein d’humour.

« SON ŒUVRE EST L’EXPRESSION PLASTIQUE D’UNE DÉMARCHE ANALYTIQUE SANS LES MOTS. » L E R EQ UIN B OI S 70 X 50 X 40

Les sculptures métalliques d’Arisztid Szendi se dressent avec force mais sans agressivité, créant une atmosphère de puissance maitrisée par l’équilibre conscient et la pureté consentie des formes. Si ces œuvres frappent le regard par leur massivité, par l’impression de stabilité du « plein », l’esprit est attiré, lui, par les « vides » qui leur confèrent une dimension onirique imposante. Françoise VACHER

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A UT O PO R T R A IT ACRY L I QU E COL L A GE S U R T O I L E

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LE COUP DE CŒUR DES AO

NEUROCHIRURGIEN & PEINTRE

L'ORIGINE DE L'INSPIRATION DU PEINTRE

a MAIN, caractéristique de l'homme dès ses débuts, et des primates, elle permet les premières communications, les gestes, l'indication, la menace, la caresse, la protection et l'usage de l'outil. La vie en société résulte de l'échange de signes de plus en plus élaborés. Guidant le manche à balai, la main permet de tracer avec l'avion des figures acrobatiques délicates, saisissant le bistouri, elle guide l'incision chirurgicale et c'est la même main qui manœuvre le pinceau et crée les formes et la lumière sur la toile. Le CERVEAU, en amont décide, surveille et accomplit l'acte créateur. Pas tout le cerveau, seulement ces régions profondes qui ne sont pas dominées par un cortex évolué unique à l'homme moderne, créateur des concepts, de la parole, de l'écriture et de ce surcroit d'information qui nous empêche d'être spontanés Ce cerveau archaïque, bas situé, nous l'avons en commun avec nos ancêtres primitifs et avec les primates. Le chimpanzé JULIUS à Kristiansand, imite son maitre et barbouille des toiles bariolées et non figuratives. Nos lointains ancêtres terrorisés par les fauves, les reproduisaient sur les parois des cavernes. De nos jours, l'artiste répond à une motivation inconsciente et projette à l'extérieur un amalgame inconscient de souvenirs

et désirs plus ou moins refoulés, il laisse naviguer sa pensée comme un ludion du niveau conscient au niveau instinctif et primitif. Ce lâcher prise peut être facilité par l'absorption de drogues ou par la méditation. Mais le plus souvent, c'est saisi par une motivation impérative qu'il produit une œuvre nouvelle. Ne nous étonnons pas de voir certains malades au cerveau diminué, se saisir de l'Art-Thérapie pour enfin exprimer leur créativité profonde. Tous ces êtres ont en commun un cerveau archaïque capable d'émettre un proto langage qui s'adresse à l'Autre dont il réclame l'attention. C’est une « Paranoïa », un raisonnement à côté, hors du sillon traditionnel, au moment où le niveau de conscience se réduit aux fonctions infra langagières. Il y a ici intervention des Neurones Miroirs de découverte récente, ces structures sont communes à l'homme et aux primates, elles authentifient l'existence d'une communication infra-verbale efficace chez certains animaux domestiques... Ce que fait le peintre ? Il fait un pas en arrière, libéré momentanément de sa fonction d'être pensant, et parlant asservi à la routine de la société, il rejoint les primitifs, les destitués, les enfants, Julius, pour la durée de son expérience, au profit d'une extase passagère. Christian PHELINE Octobre 2014

CHRISTIAN PHELINE PARCOURS 1925, nait en Algérie à Blida d'un père médecin et peintre amateur et d'une mère de confession de foi Luthérienne. 1943, études de médecine avec spécialisation en neurochirurgie à Alger, volontaire pour suivre l’entraînement de pilote de bombardier dans l'US Navy. Qualifié en Août 1945. 1952, poursuit ses études à Montréal, puis de nouveau à Alger (1954). 1958, il est agrégatif dans sa spécialité à Paris et exerce à Alger, Oslo, puis Oran jusqu’en 1962, année de sa mutation à Orléans. 1963, participe à la création de sa spécialité à l’université d’Orléans, où il effectue des travaux de recherche sur la créativité en neurochirurgie. Introduit la Sémiotique en Comatologie et étude du réveil. Participe à la création du groupe du Grenier à sel, puis des Pink Painters, Sa peinture est inspirée par la méditation Zen, la lumière d'Algérie et le corps féminin. Expose dans de nombreux salons. Est invité au japon, aux Lofoten, à St Domingue. Grand prix de la ville d'Orléans. 1991, prend sa retraite et ne s’arrête pas là puisqu’il enseigne la créativité à l'Institut d'arts visuels et anime un atelier de peinture à Orléans. 2001, publie « Le vide et la vie coma et créations » - Editions le Pli. 2014, membre d'honneur des artistes orléanais. Christian PHELINE 15, chemin de Halage 45000 ORLÉANS Tél. : 02 38 53 47 92 c.pheline@orange.fr

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L’ INF IR M IÈ R E A C RYLIQ U E SUR TOILE 9 0 X 1 90 - 2 014

JE REMERCIE POUR MA VIE Elle a été longue, concentrée, mélange de découvertes merveilleuses, d'événements angoissants et fragilisant mais dans l'ensemble j'ai été heureux car motivé, aidé et entouré, aimé, quelquefois écouté, ... j'ai, comme tant d'autres été secoué de pulsions diverses et critiquables, c'était moi, merci à ceux qui m'ont fait confiance et ont su excuser mes travers, et à tous ceux qui m'ont construit : mes parents et mes maitres divers : enseignants, chefs scouts, moniteurs, pasteurs et patrons hospitaliers: certains ont su être plus que des enseignants, ils ont été amis et presque paternels dans les moments difficiles et certains ont été pour moi le sourire de Dieu. J'ai en mémoire les collègues de l'Aéronavale, mes maîtres de la Fac de Médecine à Alger, mon maitre Houdart, mon ami Orléanais Francis Fournie, et la petite équipe qui a su m'aider à Oran et qui s'est reconstituée autour de la Neurochirurgie naissante à Orléans, assiduité, dévouement, réflexion en groupe autour du coma, et aussi, en retour, regard confiant de tant de malades que nous avons accueillis. Voici que remonte du passé le souvenir de ma terre natale, la région d'Alger, ma jeunesse si heureuse, et le séjour aux USA, la rencontre avec les avions de plus en plus gros jusqu'au P V Ventura, bombardier de marine, la fin de la guerre, Hiroshima, le retour à la Fac d'Alger et les études de médecine dans ce cadre complexe : mélange des populations de malades : la lumière, la chaleur, la sécheresse, la mer, puis la nécessité d'un exil à Montréal pour parfaire l'approche de la Neurochirurgie dans un contexte climatique et comportemental tout différent : Rigueur, austérité face à ce qui fut le début de notre vie de famille, avec Annick que je n'ai guère le temps de voir pousser, gardes et neige me tiennent loin souvent d'elle et de Marie-Claude, les nouvelles d'Alger sont dramatiques et nous rentrons dans ce pays en guerre pour partager le sort des miens et des collègues hospitaliers; la vie paisible a bien changé, il s'agit durement d'affronter la réalité tragique et les contingences politiques, sept années très dures dans Alger puis à Oran à confirmer mon orientation, lutter contre les vents contraires divers, fonder ma personnalité face à de multiples dilemmes . Dans cette période fondatrice pour mon métier et ma personnalité, la présence constante, compréhensive et 107e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 100

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G O UA C H ES

« UN PARCOURS DE VIE ORIGINAL QUI COMBINE LA RELATION MÉDECIN - MALADE ET L'APPROCHE DE LA CRÉATIVITÉ ARTISTIQUE »

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D A N SE D E SA N GUI ACRY L I QU E / COL L A GE S U R T O I LE - 60 X 40 - 2005

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attentive de Marie-Claude a été essentielle, elle m'a permis d'être, et a complété notre noyau familial avec la naissance de Marie-Pierre, Olivier, et plus tard Lucie. Là encore merci à la vie, si dure mais si riche… piloter, passer deux hivers à Montréal, réaliser tant d'interminables opérations cérébrales, vivre les événements d'Algérie et affronter une nouvelle implantation en France, quelle succession de défis ! Comme c'est étrange, de vous parler non pour me justifier ni me vanter, je sais mes échecs, mes erreurs, mes défauts qui sont ceux de tout homme, mais dans mon cas mal masqués parce que ma vie fut trépidante et surtout, à Orléans, elle s'est déroulée dans l'ignorance totale d'un qu'en dira t'on provincial et dans la liberté de celui qui a vécu bien autre chose. Se refaire une vie et une personne dans ce milieu au jugement rapide et catégorique, voilà ce que Marie-Claude a su comprendre et entourer. Il y a contraste dans cette existence entre trois composantes : • la rigueur absolue rencontrée dans l'enfance protestante et nécessitée par : le pilotage, puis le métier, une exigence héritée de mes maitres : Lagrot, Sutter, Bertrand, Houdart... il y a tendance au dépassement de soi dans l'effort contre souffrance et handicap. Les décisions dictées par l'instinct deviennent absolues dans les circonstances dramatiques exceptionnelles croisées en Algérie. • le silence lié à la timidité et peut-être à l'hérédité luthérienne, et aussi au fait d'être le petit dernier de la fratrie, toujours à se questionner, se juger, dépasser les grands.

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N U R O UGE A CRY L I QU E / COL L A GE S U R T O I L E 73 X 100 - 1999

• la recherche d'un sens face à une vie variée,

errance religieuse, ego fragile, privé d'une autorité dans le métier, d'une approbation. Mille fenêtres se sont ouvertes : collègues et collaborateurs, chercheurs en spiritualité, artistes merci pour ces occasions de découverte d'une vie originale, d'une façon nouvelle de dire la médecine et le rapport à l'autre, de proposer mes toiles en exposition ; alors que les organes vieillissent, que tout devient fatigant et difficile, il reste les bonheurs quotidiens du vieillir à deux, d'un pinceau de lumière sur la Loire, de ce bougainvillier qui me parle de « là bas », du chat qui ne me quitte pas comme depuis mes premiers moments, de la silhouette de la femme. On ne peut tout évoquer, les visites de nos enfants, de nos amis, la présence bien réelle de mon épouse, tout rend le quotidien riche, heureux, merveilleux...

POUR CETTE VIE, JE RENDS GRÂCE, ELLE FUT SPLENDIDE, GRÂCE À VOUS, MES CONTEMPORAINS !!! Christian PHELINE - 2014 107e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 103

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L'ESPACE CULTUREL « LA MONNAYE » expose les Artistes Orléanais

« Petits formats » DU 16 OCTOBRE AU 16 NOVEMBRE 2014

VERNISSAGE PUBLIC : VENDREDI 17 OCTOBRE À 19H

l’heure où des charges toujours plus lourdes sont transférées aux collectivités territoriales sans que suivent à coup sûr les ressources qui jusqu’alors les finançaient, les maires se tournent de plus en plus vers le partenariat associatif pour étayer l’action des services municipaux, et s’efforcent de mutualiser leurs moyens par le biais de structures intercommunales. En ce sens le partenariat qui associe depuis six ans le Pôle culturel de Meung-sur-Loire et la prestigieuse Association des Artistes Orléanais apparaît comme un précédent inspiré, mais aussi comme l’exemple d’un échange d’intérêts bien compris. La contribution des artistes orléanais à cette exposition annuelle, d’une qualité exceptionnelle estil besoin de le dire, apporte à notre ville un supplément d’iden-

VERNISSA GE 2 0 1 3

tité culturelle très précieux : et l’originalité de la formule, qui restreint les formats aux dimensions de notre salle d’exposition, élégante et très fréquentée mais de taille modeste, n’y est pas pour rien. De son côté l’Association trouve dans cette manifestation un contrepoint intéressant à son impressionnant Salon d’automne, et fait ainsi

la preuve éclatante qu’elle sait exporter avec brio ses talents hors les murs de sa cité d’origine : c’est alors que les Artistes Orléanais méritent d’être renommés Artistes de l’Orléanais. C’est donc avec une satisfaction sans partage que nous accueillons cette année la VIIe édition des Petits Formats des AO.

HORAIRES D’OUVERTURE DE LA SALLE ÉRIC DOLIGÉ : Mercredi : 9H30-12H30/14H30-18H30 Jeudi et vendredi : 14H30-18H30 Samedi : 9H30-12H30 Dimanche : 15H-18H FERMETURE LE 1er NOVEMBRE

ESPACE CULTUREL LA MONNAYE Salle Eric Doligé 22, rue des Remparts 45130 MEUNG-SUR-LOIRE & 02 38 22 53 12 www.meung-sur-loire.com

LA 7e ÉDITION

Pauline MARTIN

Maire de Meungsur-Loire

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L E JE UN E H O MME A U FO ULA R D R O UGE, 1939, H U I L E S U R T O I L E , M U SÉ E D E S B E AU X - A RT S D ’ OR L É A N S, D ON M A R GU E RI T E T OU L OU SE , 2000.12.7

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MUSÉE DES BEAUX-ARTS D’ORLÉANS

Programme des expositions temporaires 2014-2015

Roger TOULOUSE, les 25 premières années

Peintures et dessins (1933-1957) 11 SEPTEMBRE 2013 > 14 DÉCEMBRE 2014

L’exposition retrace, avec plus de 130 œuvres, l’évolution de ce peintre singulier depuis ses années de formation à Orléans jusqu’à l’aube de sa période dite « des triangles ». Elle évoque ses premières recherches, stimulées et encouragées par le poète Max Jacob, son ami et mentor, qui lui permet d’accéder à la notoriété et d’attirer l’attention du monde de l’art parisien. Il rencontre ainsi Picasso, Cocteau, Picabia, Derain… et Gertrude Stein, célèbre mécène de l’art moderne, qui lui achète une partie de ses toiles, aujourd’hui aux États-Unis. Les œuvres réunies illustrent ses liens amicaux avec les poètes de l’École de Rochefort (René Guy Cadou, Marcel Béalu, Jean Rousselot…) et ses écrits. Ces relations d’amitié, dont témoignent photographies et correspondance, donnent naissance au fil du temps à de nombreux ouvrages illustrés par Roger Toulouse. L’exposition évoque ses recherches durant la guerre, et son œuvre monumentale, aujourd’hui per-

due, illustrant ces heures sombres et connue par quelques dessins. L’exposition aborde sa période expressionniste après 1945, très colorée, puis son évolution vers une période symboliste qui dépeint la vérité de la condition humaine cachée derrière les apparences. Tout au long de sa carrière, soutenue par son épouse Marguerite, Roger Toulouse expose régulièrement en France et à l’étranger, mais, homme réservé et solitaire, totalement consacré à sa création, il trace son chemin singulier loin de l’agitation du monde, avec persévérance et acharnement. Professeur de dessin et d’arts plastiques à l’École Normale d'Instituteurs à Orléans de 1947 à 1979, il demeure encore présent dans la mémoire de nombreux orléanais. À l’occasion de l’exposition, le musée des Beaux-Arts présente en avant-première, le dimanche 7 décembre à 16h, le film de Émilien Awada L’ombre et l’image, un portrait de Roger Toulouse, peintre, sculpteur et poète orléanais et organise des visites guidées

EN COLLABORATION AVEC L’ASSOCIATION LES AMIS DE ROGER TOULOUSE À L’OCCASION DU 20 e ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DU PEINTRE, SCULPTEUR ET POÈTE ORLÉANAIS ROGER TOULOUSE (1918-1994)

L E C AV EA U D IT A USSI L A FEMME E T LE FA UN E, 1937,H U I L E S U R T O I LE , COL L E C T I ON PA RT I C U LI È R E

les dimanches 2 novembre et 14 décembre à 15h30, ainsi que des ateliers pour les enfants durant les vacances de la Toussaint.

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DU NIL À LA LOIRE

Découverte des collections égyptiennes du Musée historique et archéologique de l'Orléanais

AMULETTE À L' EFFIGIE D 'ANUBIS, ÉG YPT E, B ASSE ÉPOQUE, 9601, MUSÉE HI ST ORI QUE ET ARCH ÉOL OG I QUE DE L’ORL ÉANAIS

La fin de la campagne de restauration (2004-2013) et d’étude des tissus égyptiens du Musée historique et archéologique de l’Orléanais est l’occasion de présenter au public ce pan méconnu des collections du musée. La constitution du fonds débute en 1879 avec le don des 700 objets par l’abbé Desnoyers, poursuivi par l’achat de momies et de plusieurs dons d’objets et de tissus provenant des fouilles du site égyptien d’Antinoé au début du XXe siècle. Les fouilles de cette ville antique, à 300 km au sud du Caire, fondée par l’empereur Hadrien en 132 après J.-C., suscitent un grand engouement à l’aube du XXe siècle, grâce notamment à la découverte des tissus coptes d’une grande fraîcheur, exceptionnellement bien préservés dans les tombes. Avant-guerre, le musée possède une remarquable collection de ces textiles ainsi qu’un ensemble exceptionnel de cônes funéraires. Malheureusement, l’incendie consécutif aux bombardements de juin 1940 détruit la majeure partie de la collection. L’Orléanais Jules Baillet, ancien membre de la mission archéologique française au Caire, qui avait étudié la collection du musée, dénombre les pièces réchappées du désastre et lègue, en 1953, son importante collec-

PA LET T E À FAR D EN FO R ME D E PO ISSO N , É GY P T E , 3 400 - 3 300 AVA N T J .C., A .5069

15 OCTOBRE 2014 > 22 FÉVRIER 2015

tion personnelle de 600 objets égyptiens pour tenter de compenser les pertes. L’exposition retrace l’histoire mouvementée de la collection égyptienne à travers ses plus belles pièces, tout en témoignant des conséquences de la Seconde Guerre mondiale sur le patrimoine orléanais : présentation des dessins inédits de la collection de tissus aujourd’hui détruits et des objets rescapés. Le parcours montre aussi le rôle essentiel de l’égyptologue Jules Baillet dans la formation de cet ensemble. La présentation des fouilles de d’Antinoé révèle, pour la première fois au public orléanais, la civilisation copte au travers d’objets de la vie quotidienne et de ses pratiques funéraires. La vingtaine de tissus égyptiens, aujourd’hui entièrement restaurée, dévoile tous ses secrets.

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ENFANTS & CRÉATIONS

18 JUIN > 30 AOÛT 2015

Pendant la période estivale, sont présentées les créations réalisées par les enfants dans le cadre des ateliers d’arts plastiques du musée tout au long de l’année scolaire. Ce bilan d’une année réunit, sous la forme d’un parcours dans les collections permanentes, les travaux des élèves, fruits de leur expérimentation avec la technique plastique des artistes. Cette manifestation, sans cesse réinventée et mise en scène par le service pédagogique, est l’occasion de visiter le musée en famille pendant tout l’été.

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CENTENAIRE DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS S’ASSOCIE AUX COMMÉMORATIONS DE LA GUERRE DE 14-18 À TRAVERS DEUX EXPOSITIONS

< FR ED D Y BA ET EN S, GÉ N É R A L J AM E S GU T H RI E H A R BOR D

Du 5 décembre 2014 au 1er mars 2015, l’exposition Mémoires sculptées, dans les vitrines du musée, présente le travail de Freddy Baetens. Des « morceaux de mort » qu’il récupère sur les champs de bataille de la guerre de 14-18 (éclats d’obus, shrapnel, barbelés…), témoins de la violence des combats, cet artiste, sculpteur autodidacte, tire des œuvres mémorielles. Transformés par la sculpture, ces éclats guerriers racontent la guerre et la violence des combats, mais aussi l’espoir de la paix et du retour au foyer. Du 28 mars au 31 mai 2015 l’exposition Je me souviens de Ceux de 14 : sur les traces de Maurice Genevoix et des soldats de la Grande Guerre, en partenariat avec l’Association Je me souviens de Ceux de 14, centrée autour de la figure de Maurice Genevoix, se compose de panneaux, d’objets personnels de l’académicien et d’une soixantaine d’objets militaires variés.

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COLLECTIONS PERMANENTES

Cabinet d’arts graphiques et vitrines

< EL ROTO, H A L L OW E E N, 2004

phies de l’Orléanais Jérémie Corbeau, les œuvres d’AignanThomas Desfriches, mécène et fondateur du musée, à l’occasion du tricentenaire de sa naissance, les gravures d’Yves Carreau, artiste orléanais, les photographies d’œuvres de land art sur la Loire de Ludovic Fesson, les peintures de Dominique Turpain, les réalisations des élèves graphistes de l’ESAD ou le travail du peintre égyptien Mina Sooltan, en écho aux collections égyptiennes du Musée historique. Les collections permanentes du musée offrent aux visiteurs un ensemble exceptionnel de peintures et de sculptures françaises du XVIIe au XIXe siècle, le plus riche cabinet de pastels après celui du Louvre, des peintures flamandes et hollandaises des XVIe et XVIIe siècles, des œuvres italiennes de la Renaissance et de l’époque baroque et une section d’art moderne et contemporain. Tout au long de l’année, le musée propose une programmation variée dans ses vitrines et son cabinet d’arts graphiques. L’occa-

sion pour le visiteur de découvrir les caricatures satiriques d’El Roto, grand dessinateur contemporain espagnol, les photogra-

Bénédicte DE DONKER Conservatrice Directrice adjointe

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AMIS DES MUSÉES D’ORLÉANS (AMO)

A SOCIÉTÉ DES AMIS DES MUSÉES D’ORLÉANS (AMO)rassemble tous les amateurs d’art soucieux de valoriser le patrimoine culturel orléanais dans une ambiance amicale. Ils ont pour mission essentielle de recueillir des fonds pour enrichir les collections des musées, d’éveiller l’intérêt du public par des manifestations artisitiques et mener des actions pédagogiques auprès de la jeunesse. Enfin, l’association propose à ses adhérents diverses activités à la fois culturelles, pédagogiques et ludiques.

DES VOYAGES LOINTAINS

DES ANIMATIONS ORIGINALES

En octobre, une soixantaine d’Amis des Musées investissent New-York ! AU PROGRAMME : - Visite des plus grand musées de la ville - Découverte des quartiers les plus célèbres - Et des sorties pour se détendre !

Ici, le jeune et très prometteur Hugo CESTO réalise cinq toiles lors d’une performance effectuée à l’invitation des Amis des musées pendant la « RENTREE EN FÊTE », le 7 septembre dernier.

< LES AMIS DES MUSÉES D'ORLÉANS AU ROCKEFELLER CENTER DE NEW-YORK

DES EXPOSITIONS VARIÉES

DES CONFÉRENCES PASSIONNANTES

PROCHAINES SORTIES : 23 octobre Le Pérugin au musée Jacquemart André et Baccarat au Petit Palais 20 novembre : Le 18e aux sources du design à Versailles 26 & 27 octobre : Le Louvre Lens-Arras et l’historial de la Grande Guerre à Péronne

La saison 2014/2015 est dense, 26 prestations de septembre à avril ! Le programme couvre un ensemble de thèmes très complet, traités par des conférenciers renommés, parmi lesquels Serge LEGAT qui présente un cycle de quatre conférences sur « Le corps dans tous ses états ».

Pour mieux nous connaître et adhérer à l’association, connectez-vous au site :

WWW.AMISMUSEESORLEANS.COM 107e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 112

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ATELIERS MORET et les Artistes Orléanais

Fondés en 1947, les Ateliers Moret sont composés d’un atelier d’imprimerie en taille-douce et d’un atelier d’aciérage où les artistes graveurs ont toujours trouvé le savoir-faire approprié à leurs attentes. En 2010, les Ateliers Moret participent pour la première fois au Salon des Artistes Orléanais en décernant un prix consistant en l’impression d’une gravure (30 x 40 cm) en trente exemplaires et d’un aciérage, destiné à encourager un artiste graveur. Lors du 106e Salon, un partenariat exceptionnel a permis aux Artistes Orléanais de présenter les œuvres « Grand Format » d’artistes contemporains qui confient leurs « tirages » aux Ateliers MORET ainsi que les œuvres de Stéphane GUILBAUD, lithographe, et certaines lithographies d’artistes de renom. Toutes ces œuvres exposées dans le cœur de la collégiale, ont reçu un accueil particulièrement enthousiaste de la part des visiteurs qui ont pu découvrir ainsi la diversité, la richesse des œuvres lorsque l’on parle d’estampe.

Ateliers MORET 8, rue Saint-Victor 75005 PARIS Tél. 01 43 26 51 67 lesateliersmoret@sfr.fr

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MARS et les Artistes Orléanais Depuis 1984, MARS est engagée aux côtés de la Société des Artistes Orléanais, afin de lui apporter son soutien et contribuer ainsi à stimuler le développement des activités culturelles dans l’agglomération orléanaise. Cette participation, formalisée par le prix d’encouragement MARS, conduit à reconnaître chaque année un artiste particulièrement talentueux et à lui attribuer une « bourse » sous forme d’une dotation d’une valeur de 600 euros en matériels utiles à l’exercice de sa discipline artistique. C’est avec enthousiasme que cette année encore, MARS et ses 617 collaborateurs en Région Centre « supportent » à nouveau les Artistes Orléanais pour cet évènement notable de la vie locale. MARS illustre là, la dimension sociale et culturelle qui est la sienne, au-delà de sa stricte fonction économique d’industriel et de producteur. Elle entretient ainsi des relations et des échanges étroits avec sa communauté d’implantation, en contribuant à sa vitalité et à son succès, tout en bénéficiant de son hospitalité.

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LA CAISSE D’ÉPARGNE LOIRE-CENTRE et les Artistes Orléanais

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L’immeuble Caisse d’Épargne de la rue d’Escures à Orléans, aquarelle de Fabrice Moireau.

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LA BANQUE DE RÉFÉRENCE EN RÉGION CENTRE

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LEFRANC & BOURGEOIS et les Artistes Orléanais 42 ANS DE FIDÉLITÉ Lefranc & Bourgeois, une entreprise qui depuis plus de trois siècles met son savoir-faire et ses innovations technologiques au service des artistes.

Depuis 1972, Lefranc & Bourgeois, apporte son soutien au salon des AO en remettant chaque année un Prix destiné à récompenser un jeune talent. 107e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 116

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LE SALON DES ANTIQUITÉS et les Artistes Orléanais

Artistes du temps

16 artistes de la région Centre exposaient au salon 2014

Retrouvez les AO au prochain

SALON DES ANTIQUITÉS

DU 13 AU 16 MARS 2015

PARC DES EXPOSITIONS ET CONGRES

www.orleans-gestion.fr/expositions

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Ô JAZZ ! et les Artistes Orléanais

QUAND J'ENTENDS LE MOT JAZZ, JE SORS… MES PINCEAUX !

S Y LVIE DE S M O ULIN P E INT R E ENC R E S UR PAPI ER 7 5 X 1 10

Dans le cadre du prochain festival Orléans'Jazz (juin 2015) et en marge des concerts proposés sur « Place au Jazz », ô jazz ! et les AO renouvellent leur partenariat. Avec « Quand j'entends le mot jazz, je sors… mes pinceaux ! », plusieurs artistes orléanais inspirés par la musique en général et le jazz en particulier proposeront une grande exposition place de Loire.

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Association loi 1901 reconnue d'intérêt général, créée en 2008 à Orléans, ô jazz ! est programmateur associé du festival Orléans'Jazz, pour son volet régional, et programmateur depuis six ans des « Samedis du Jazz » (Scène nationale d'Orléans). L'association a également produit deux albums : en 2011, « Le Symptôme », du Lavollée/Dubreuil/ Larmignat Trio (Révélation Jazz' Magazine, Elu Citizen Jazz…) et en 2013 « Ridin' with Jack”, du Roads Quartet (**** Jazz' Magazine), en attendant le premier album de Méloblast (vainqueur du Tremplin Orléans'Jazz 2014) prévu pour 2015.

2014 - 2015, LES RENDEZ-VOUS D'Ô JAZZ ! AUTOUR DU PIANO, L'INSTRUMENT ROI…

6e saison des « Samedis du Jazz », proposés par la Scène nationale d'Orléans et l'association ô jazz !, un samedi par mois entre octobre et mai, à 17h au Théâtre d'Orléans (entrée libre).

2015

SAMEDI 27 SEPTEMBRE

SAMEDI 17 JANVIER

Carment-Taïb Quintet « Hommage à Horace Silver

SAMEDI 14 FÉVRIER

SAMEDI 25 OCTOBRE

Martin « Joey » Dine Quartet SAMEDI 22 NOVEMBRE

Trio Cholet, Kanzig, Papaux (à l'occasion de la sortie de leur nouvel album)

Le Trio à Lunettes Roberto Negro et l'Orchestre du Tricot (en partenariat avec le Tricollectif)

2014

www.ojazz.fr

SAMEDI 21 MARS

Duo Baptiste Dubreuil, Florian Satche SAMEDI 25 AVRIL

SAMEDI 20 DÉCEMBRE

Gauthier Toux Trio

Sophia Domancich invite Simon Goubert, « Background »

Vincent Viala invite Jacques Trupin

SAMEDI 16 MAI

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107e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 120

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LISTE DES EXPOSANTS PEINTURES/GRAVURES ABISROR David ALIZON Sylvain ALLIRAND Renaud ALLOY Marie ANGELE Evelyne BAILLY Jean BAILLY Jérôme BARBAROUX BAUDIN Alexandra BAUDIN Robert BEL Philippe BLAQBOUL BOISSENIN Laurence BONNET Sophie BOUGAS Michel BOUTHEGOURD Maryse BRANGE Martine CAMALY Colette CASPAR Daniel CHIRON Jean-Claude COCQUET Christophe DAUHINE DE VALENCE DE LA TAILLE Hughes DELAIGUE Lydie DIAS-LOOTEN Florence DUBRANA Jean DUCHESNE Delphine DUPONT Yves FERRON Jean-Paul FIJALKOW Dalia FLEUREAUX Jacques FONTALAVIE Guy GANDON Alain GARCIA-PROFUMO Colette GATEAU Sandrine GAULME Armel GELIS GEMIGNIANI Michel GERARD Marie-Line GICQUEL Christian GOUZERH Hervé GUEZOU Nicole HERON DE VILLEFOSSE Marc HERVIS Yann HEUSSLEIN-GIRE Danièle HUME Caroline KOZLOVA Tatiana LAFOY Claude LANDRIEU Odile

david.absiror.45@gmail.com sylvain.alizon@gmail.com renaudalliranddip@yahoo.fr marie.alloy@orange.fr angele.nille@gmail.com pinceau.bailly@orange.fr jerome_bailly@yahoo.fr desaintstebanbarbaroux@orange.fr alexandra.baudin@gmail.com robert.baudin0338@orange.fr philippebel@free.fr blaqboul@gmail.com lboissenin34@gmail.com la.chazelle@free.fr michel.bougas@laposte.net bouthegourd@orange.fr martine.brange@hotmail.fr colettecamaly@hotmail.fr dc@danielcaspar.com jc.chiron@wanadoo.fr christophe.coquet45@bbox.fr dauphine.heron.valence.@wanadoo.fr lataillehughes@cegetel.net Lydie.delaigue@wanadoo.fr florence@dias-looten.com j.dubrana@noos.fr delph.duchesne@gmail.com yvesdupont@wanadoo.fr fijalkow@club-internet.fr jacques.fleureaux@wanadoo.fr guy.fontalavie@orange.fr a.gandon@orange.fr decolly-jean@bbox.fr sandrine.gateau@laposte.net armel@armel-gaulme.com michel.gemignani0668@orange.fr marieline.gerard@sfr.fr a-cgicquel@orange.fr gouzerh.vanpraet@orange.fr guezounicole@hotmail.fr mh2v@orange.fr contact@yann-hervis.com da.heussleingire@gmail.com caroline.hume@orange.fr tatiana@galereo.com claude.lafoy@orange.fr odile.landrieu@hotmail.com

P. 48 P. 76 P. 81 P. 69 P. 51 P. 57 P. 79 P. 32 P. 54 P. 73 P. 56 P. 32 P. 71 P. 70 P. 68 P. 52 P. 65 P. 39 P. 41 P. 56 P. 38 P. 42 P. 61 P. 53 P. 69 P. 58 P. 65 P. 78 P. 76 P. 47 P. 60 P. 36 P. 72 P. 40 P. 74 P. 34 P. 82 P. 83 P. 78 P. 38 P. 40 P. 66 P. 67 P. 47 P. 45 P. 49 P. 79 P. 34 P. 74

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LAURENCEAU Christelle LAVAUX Elisabeth LE COULTRE LE GALLO Michèle LEHOULLIER Anne LEMAIRE-TEROUTE Annie LEROY Nathalie LEROY René MAEGHT-VENOT Marie-Dominique MALINVERNO Cécile MERIGAULT Bernard MEUNIER Claude MURCIA Camille NOUSIAINEN Leena PETROVA-MILHEM Svetlina PICHOT Hélène QUETARD André ROCHE Véronique RODE Antoine ROSSIGNOL Claude SABATIER Gilbert SAMOUR Jean-Pierre SOULAS Emmanuelle TESSIER-AUSSEDAT Evelyne THIOLLIER Jean-Damien TIMBERT Laurent VALENTIN Claire VANNIER Cédrick VASSORT Christian VINZANT Michèle YOUSSEF Mourad

laurenceau1@hotmail.fr elisabeth.lavaux@wanadoo.fr lecoultremarc@orange.fr michelelegallo@wanadoo.fr anne.lehoullier@wanadoo.fr lemaireannie@free.fr nathalie116.leroy@laposte.net yveline-elisa.leroy@sfr.fr mariedomaeght@orange.fr cecile.malinverno@gmail.com j.b.merigault@free.fr claude.jp.meunier@wanadoo.fr camille.murcia@wanadoo.fr leenanemail@mail.com claire-plg@yahoo.com andré-pichot@hotmail.com andre.quetard@orange.fr versoroc@yahoofr cl.rossignol@yahoo.fr gilbertsabatier@gmail.com jp.samour@orange.fr manuesoulas@gmail.com evelyneaus@gmail.com jdthiollet@free.fr laurent.timbert@orange.fr claireval45@yahoo.fr cvannier@cvannier.com christianvassort@sfr.fr mivinzant@laposte.net -

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alchen2007@orange.fr adekervegen@gmail.com contact@billard-francois-marie.eu sculpture@nathalie-cirino.com jeancouturier@orange.fr daydufour@gmail.com jdehooghe@hotmail.fr rogerduchon@gmail.com jacques.dumery@gmail.com gendra.jpd@sfr.fr cath.defez@orange.fr leclercq.daniel@wanadoo.fr jacky.leloup@wanadoo.fr etienne-magen@orange.fr dominique.mallein@wanadoo.fr bmetranve@hotmail.com vpechard@esad-orleans.fr claire.pelissie@free.fr Jean-marc.prevault@neuf.fr marcelemilefox@wanadoo.fr Karine.schneiders@wanadoo.fr

P. 35 P. 42 P. 54 P. 67 P. 61 P. 46 P. 75 P. 62 P. 57 P. 75 P. 44 P. 55 P. 62 P. 43 P. 51 P. 91 P. 64 P. 49 P. 81 P. 72 P. 58

SCULPTEURS/CÉRAMISTES ALCHEN Alexandra DE KERVEGUEN BILLARD François-Marie CIRINO Nathalie COUTURIER Jean DANY DE HOOGHE Jenny DUCHON Annie DUMERY Jacques GENDRA Jean-Pierre KROL Catherine LECLERCQ Daniel LELOUP Jacky MAGEN Etienne MALLEIN Dominique METRANVE Bernard PECHARD Virginie PELISSIE Claire PREVAULT Jean-Marc RENARD Olivier SCHNEIDERS Karina

107e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 122

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24/10/2014 00:15

REMERCIEMENTS La société des Artistes Orléanais remercie tous les artistes qui leur ont accordé leur confiance, ainsi que les organismes et les personnes qui ont tout particulièrement collaboré à la présentation de son 107e salon : L’invité du salon, Seungho Yang, céramiste coréen, l’association « Les Amis de Roger Toulouse », en particulier son président

CONSEIL D'ADMINISTRATION 2013 - 2015 MEMBRES D’HONNEUR Yves de VALENCE Robert MUSSON

Abel Moittié pour sa contribution à l’hommage rendu à Roger

Madeleine LAMBERT

Toulouse. L’association « Mémoires d’une terre gravée » en

Christian PHELINE

particulier Thérèse Soulas-Bordes et Christiane Noireau pour leur contribution à l’hommage rendu à Louis-Joseph Soulas. L'ensemble de nos partenaires et sponsors. La ville d'Orléans, Nathalie KERRIEN - Adjointe au maire à la culture, Abel Moittié,

MEMBRES DU BUREAU PRESIDENT Benoit GAYET

conseiller municipal délégué aux Arts plastiques, la direction

VICE-PRESIDENTS

de la culture et de la création artistique, Sophie Ferkatadji,

Jean BAILLY - Peinture

Directrice, Lucile Oury, chargée de Mission Arts Visuels et Création Numérique, Sylvain Ledru, régisseur, avec l'ensemble du personnel de la collégiale Saint-Pierre-Le-Puellier. Le Musée

Maryse BOUTHEGOURD - Gravure Dany DUFOUR - Céramique Daniel LECLERCQ - Sculpture

des Beaux-arts d'Orléans : Bénédicte De Donker, Conservateur,

TRESORIER

Directrice adjointe des Musées d'Orléans. Le conseil général du

Patrick ALIX

Loiret, le conseil régional du centre, la ville de Meung-sur-Loire, la caisse d'Epargne Loire-centre, Lefranc & Bourgeois, le groupe Mars, les Ateliers MORET, Orléans Gestion - Parc des expositions

MEMBRES DU COMITE Sophie BEGUIN-BILLECOCQ Alain CHESNEAU

et congrès, l’ADAGP, les sociétés API, Meuniers Frères, Jean-Louis

Sylvie DESMOULIN

Derenne communication, Benoit Voisin, Patrice Delatouche…

Florence DIAS-LOOTEN

L'association « Les Amis des Musées d'Orléans » et son président

Jacques DUMERY

Michel Dubois. L'association Le clos de Joy - Jeanne Champillou :

Michel GEMIGNANI

Jeanne Azambourg, présidente et François Boulard. L’association O’Jazz et Jean-Louis Derenne, président. La compagnie Théâtrale clin d’œil, et Gérard Audax, directeur. Notre reconnaissance s'adresse également à Jacques Meunier et son équipe ainsi qu'à l'agence XCPH Organisation pour la logistique et la scénographie, le comité éditorial des AO dirigé par Christian Vassort, Nathalie

Catherine KROL Michèle LE GALLO Cédrick VANNIER Christian VASSORT

Adresse :

la création des supports de communication, Dany Dufour pour le

Société des Artistes Orléanais

pilotage du projet « Seungho Yang, céramiste », Andrée Lebrun,

Benoit GAYET

Victoria Nagiu, Marie-christine Tridon et Nicole Nowak pour

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l'accueil du public et les ventes sans oublier le précieux concours

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de toute l'équipe des AO qui s'est particulièrement investie dans

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la préparation de ce 107 salon.

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Hue pour la création des supports éditoriaux, l’agence API pour

107e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 123

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24/10/2014 00:15

invité d’honneur du salon Concepteur d’espaces de communication

EXPOSITION DU 10 AU 18 NOVEMBRE Tél : 02 38 76 79 87 375, rue du Château d’eau 45560 SAINT-DENIS-EN-VAL

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NOTES

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CONCEPTION & CRÉATION GRAPHIQUE : Comité éditorial des Artistes Orléanais et Nathalie HUE IMPRESSION : Prevost Offset - Orléans N° ISBN : 978-2-9539183-3-5 N° EAN : 9782953918335 Les textes, les biographies et les photos ont été fournis par les partenaires, sponsors, les artistes et publiés sous leur responsabilités. © Les auteurs pour les textes signés © Les photographes contributeurs dans le corps du catalogue : Association Les Amis de Roger Toulouse - Association Mémoires d’une terre gravée Freddy Baetens - Pascal Bories - Patrice Delatouche - Jean Dubrana - Jean-François Grossin Gaëtane Girard - François Lauginie - Droits réservés Seungho Yang - Roger Soulas Fabien Thouvenin - Marc Valantin - Benoit Voisin - Droits réservés Monique Szendy Droits réservés Christian Phéline - Association Société des Artistes Orléanais. Tous droits réservés © Société des Artistes Orléanais - Novembre 2014 ASSOCIATION LOI DE 1901 - CRÉÉE EN 1924 Siège : 24, rue Vandebergue de Villiers - 45100 ORLÉANS www.artistes-orleanais.com

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