113ème Salon des Artistes Orléanais by Artistes Orléanais

0 2 0 2 N O L A S e

3 1 1 S I A N A É L R O

HOMMAGE À

MAURICE GENEVOIX

Entrée au panthéon

Société des Artistes Orléanais

PEINTURE - GRAVURE - SCULPTURE - CÉRAMIQUE

113 e SALON

DU SAMEDI 10 AU DIMANCHE 25 OCTOBRE 2020

Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier - ORLÉANS

M A RC GAU D E T, P R ÉS IDEN T D U C D D U LO I R E T R EMET LA M ÉD A I LLE D U D ÉPARTEMENT À D AN I E L G É LI S

SOMMAIRE

COULISSES DU

112 e SALON

ARRÊT SUR IMAGES INVITÉ D’HONNEUR

Marc PETIT

Sculpteur, une œuvre de vérité

120 ANS DES

CAFÉS JEANNE D’ARC LE COUP DE CŒUR DES AO

Nirdosh Petra VAN HEESBEEN Céramiste

Gil BROWAEYS Céramiste-sculpteur

ŒUV RES SCU LPTÉ E S D E MARC PE TIT

ES PACE DES C AF ÉS JEANNE D’ARC

Marcel ROCHE (1890-1959) Peintre-graveur

Akemi NOGUCHI Peintre-graveur

Jérôme BAILLY Peintre

HOMMAGE À

GÉLIS

PRÉFACE

L'INVITÉ DU SALON TETSUO HARADA Sculpteur

LES ATELIERS MORET 10 ANS DE PARTENARIAT

4 GRAVEURS INVITÉS : MIKIO WATANABÉ NATHALIE GRALL ARIANE FRUIT THOMAS FOUQUE

34 36 38 40

L'HOMMAGE DES AO À… MAURICE GENEVOIX

L'EXPOSITION : PEINTURE - GRAVURE - SCULPTURE - CÉRAMIQUE

LES PRIX DU 112e SALON

141

HOMMAGES DES AO

148

LES PARTENAIRES DES AO

160

LE COUP DE CŒUR DES AO

176

LISTE DES EXPOSANTS

189

REMERCIEMENTS 192

50 ans de peinture M ARIE- C H RIS TINE ET DANIÈLE

OL I V IE R C A R RÉ, M AI RE D ’ O R LÉ A N S , P RÉS I D E N T D E LA MÉTR O P O LE

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PRÉFACE I PEINTURE I GRAVURE I I SCULPTURE I CÉRAMIQUE I

110 EXPO SA NT S

Au total, ce ne sont pas moins de cent dix artistes, peintres, graveurs, sculpteurs et céramistes originaires de notre région qui exposent aux cimaises de la Collégiale Saint-Pierre-le Puellier pour séduire un large public Loirétain.

ctifs, toujours créatifs et talentueux, les artistes de la Société des ARTISTES ORLÉANAIS et leurs invités reflètent aujourd'hui les diverses tendances artistiques qui font vivre l'art actuel et les artistes contemporains.

Ce prestigieux rendez-vous, met à l’honneur le sculpteur Tetsuo HARADA, originaire du Japon et résident en Centre-Val de Loire, de renommée nationale et internationale, célèbre pour ses sculptures monumentales en taille directe sur le granit, le marbre, l'albâtre ou le bois et le bronze, avec toujours ce savoir de l'insertion dans l'environnement urbain qu'elles magnifient et humanisent. Cette 113e édition est aussi marquée par la présence de 4 graveurs présentés par les Ateliers MORET, partenaires des AO depuis 10 ans. Dans un espace dédié, Mikio WATANABE, Nathalie GRALL, Ariane FRUIT, Thomas FOUQUE spécialistes dans l’impression en taille-douce y présenteront leurs créations les plus récentes. À l’occasion du 40e anniversaire de sa disparition et de son entrée au Panthéon les Artistes Orléanais rendent hommage à l’écrivain Maurice Genevoix, leur ancien président, membre fondateur en 1922 de la Société des Artistes Orléanais.

S CU L PT U RE D E MA RC PE TI T – AO – MAI 2019

Événement Loirétain, au fil des ans, ce salon organisé par les Artistes Orléanais est devenu un haut lieu de rencontres privilégiées des amateurs d’art de notre région. Remerciement aux Artistes Orléanais Marc GAUDET

Président du Conseil départemental du Loiret

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LE MOT DE L’AMBASSADEUR

ORLÉANS, VILLE AMIE DU JAPON

e me félicite de la tenue de la 113e édition du Salon annuel des Artistes Orléanais qui cette année met à l’honneur le Japon et ses artistes.

Ville dynamique située au cœur de la vallée de la Loire, Orléans n’a cessé de démontrer la profonde affection qu’elle porte pour notre archipel. Outre ses 30 années d’amitié, de partenariats et d’échanges avec sa ville jumelle d’Utsunomiya, Orléans accueille chaque année plusieurs manifestations culturelles et sportives dédiées à la culture japonaise. Je salue particulièrement l’action d’associations locales telles que "Le Japon à Orléans", qui œuvrent avec une passion intacte au rapprochement de nos deux pays.

S CU L PT U RE D E MA RC PE TI T – AO – MAI 2019

Cette année, Orléans met en lumière deux grandes figures artistiques japonaises internationalement reconnues : M. HARADA Tetsuo et M. WATANABE Mikio. J’espère que leurs œuvres vous feront apprécier la sensibilité et les techniques de l’art contemporain japonais et vous permettront de découvrir le Japon sous une perspective inédite. Je remercie les organisateurs, les partenaires institutionnels, ainsi que les nombreux acteurs qui ont rendu possible cette manifestation, et j’adresse tous mes vœux de succès à cette 113e édition du Salon des Artistes Orléanais. IHARA Junichi

Ambassadeur du Japon en France

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L'INVITÉ D’HONNEUR DU SALON

LA PUISSANCE DE LA SCULPTURE La sculpture est un média puissant qui parle directement au corps. On peut la tenir dans sa main, on peut la toucher, on peut grimper dessus, on peut être à l’intérieur. Un dialogue direct se crée avec tout le corps, le visiteur devient l’acteur dans la sculpture. J’adore quand les enfants jouent dans mes sculptures, ils n’ont aucune inhibition, ils s’amusent vraiment avec les volumes.

DOUCES ET PUISSANTES VARIATIONS TELLURIQUES AVEC LE SCULPTEUR

TETSUO HARADA

elles sont les phrases de Tetsuo Harada, sculpteur et peintre japonais, que nous notons alors que nous regardons avec lui et chez lui, sur un ordinateur, le film que JeanFrançois Even lui a consacré et qu'il nous propose de partager. Dans le bel espace brut, maison et atelier de Fresnay-l'Évêque (Eure-et-Loir), sobrement voire industriellement poussé entre ciel et terre dans l'air léger d'une fin d'été, Tetsuo nous fait partager ce regard porté sur son œuvre. La lumière est peu à peu diffuse, le jour tombe, et l'artiste, faisant montre d'une grande douceur dialogue avec nous en nous invitant à déambuler dans l'impressionnant atelier galerie se développant sur plusieurs niveaux.

TETSUO HARADA SCULPTEUR

Tetsuo HARADA

4, rue Pihet - 75011 Paris & 01 43 38 05 15 & 06 15 09 00 89

Atelier Harada

10, rue du 19 Mars 1962 28310 Fresnay l’Evêque & 02 37 99 04 08 © Coll. particulière 2019

info@tetsuoharada.com tetsuoharada.com DANS S ON ATELIER À F RES N AY- L' ÉV Ê QU E ( E U R E E T L OI R )

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L'AMOUREUX DE LA MUSIQUE DES FORMES

MO U V E ME N T P E R P É T U E L , 2019 INOX 66 X 72 X 63

"Le début de mon histoire c'est mon âme... Je n'ai jamais voulu dépasser la nature... Ma force spirituelle vient de la terre, du ciel... On respire le ciel, on boit l'eau... En déformant, j'ai l'impression de m'approcher du monde de mes rêves... Par l'abstraction j'espère arriver à un réalisme de la sensation... Je n'ai pas de règle dans mon travail, seulement le respect de la forme, il faut s'arrêter lorsque la forme est là… Hiroshima, Nagasaki... Il faut recoudre les cicatrices, empêcher le retour des erreurs du passé… La main de Bouddha, en 1974, je l'ai dédié à la réunification de l'Allemagne… C'est ce vide matériel qui permet de rentrer mentalement dans l'œuvre, la forme du vide et celle du plein... Ma sculpture est pour l'usage humain, il est la vie de l'œuvre…"

Accompagnant le rythme de nos pas, Tetsuo évoque son amour pour la musique : "Je travaille beaucoup avec la musique classique ou la musique pop actuelle car j'ai besoin d'être nourri par des styles différents. J'ai besoin de cet accompagnement car il m'apporte de la gaieté et de la liberté d'esprit. Lorsque je suis arrivé en France j'écoutais Piaf, Bécaud, Aznavour, Montand. Dans ma jeunesse, côté classique ; j'écoutais aussi Bach, Beethoven, Schubert, Vivaldi, Debussy, Satie. J'aimais aussi le modern jazz et aujourd'hui j'apprécie tout particulièrement Hiromi Uehara, pianiste de jazz japonaise dont j'aime beaucoup les rythmes." En vérité nous ne pouvons que succomber, nous aussi, à cette protégée d'Ahmad Jamal qui a fait le bonheur de Jazz in Marciac et de Jazz à Vienne grâce à son jeu sensible, son énergie vibrante, sa virtuosité sur le fil de la tension radieuse, souriante et profonde.

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L'INVITÉ DU SALON “Si une sculpture dégage une sensation, un sentiment, une expression, un esprit, si elle fait voyager, rêver, alors elle fonctionne.”

BELLE INVITATION À LA PRÉSENCE DU REGARD

CRÉAT ION EN BA M BO U JA P ON, 2 0 1 9

D O U C E U R , 2017 INOX 104 X 55 X 45

Quelques marches plus avant, Tetsuo nous dit avoir été attiré, à ses débuts, par les peintres impressionnistes et qu'il s'est aussi lancé dans du "figuratif assez basique", qu'il se sentait "timide" devant ce qu'il voulait exprimer, à savoir "l'intérieur du cœur, ce que l'on ne voit pas du corps humain, l'essentiel de l'air et des vagues". Et Tetsuo de nous confier que s'il aimait bien dessiner, c'est toutefois dès quatorze ans qu'il a voulu être sculpteur : "Des charpentiers travaillaient dans la maison de mes parents et cette perfection m'a donné l'envie de faire quelque chose de mes mains et de devenir artiste. Au lycée, un professeur m'a dit aussi que j'étais plus fort dans la forme et cela m'a aussi conduit à me tourner vers la sculpture". Plongé dans ses pensées qu'il tourne volontiers vers nous, Tetsuo Harada, rompant le silence, poursuit : "À présent J'ai besoin d'être nourri par des styles différents. J'ai besoin de toucher tous les matériaux comme par exemple ce bambou qui me permet de créer des structures qui permettent aux passants de pénétrer à l'intérieur. J'aime aussi ne pas inviter les personnes à rester autour d'un bloc de terre et c'est pour cela que j'aime travailler l'inox, car il y a le reflet. La sculpture en inox est en fait un miroir, et c'est ainsi que le visiteur devient un élément de l'œuvre."

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L'INVITÉ DU SALON

UN ARTISTE AU RECUEILLEMENT EMPLI DE PROFONDEUR

LA SOIF D'APPRENDRE ENCORE ET ENCORE Créateur insatiable, Tetsuo Harada, posant la main sur l'épaule de l'une de ses créations, reconnaît avec bonheur et passion "avoir envie d'avaler toutes les possibilités de la sculpture".

INF INI, 2 018 SCU L P T U R E E N A CI E R I N OX Y D A B L E 66 X 72 X 63

Tetsuo : "J'ai soif d'apprendre encore et encore, de découvrir encore et encore. Mon envie de créer est mon moteur. Quand je travaille, j'ai dix sculptures en cours. Je vole de l'une à l'autre, je taille, polis et m'échine à changer de rythme. Tout cela me va très bien. J'aime voyager entre mes pièces en cours, j'aime ma liberté de voyager dans chaque pièce qui s'offre à moi." Et Tetsuo Harada de poursuivre, dans son bel atelier : " J'aime choisir la pierre, le dessin et le marbre, le granit ou le bois, le métal ou le verre. Tout cela est passionnant car chaque matériau possède un langage différent. Toutes les matières m'apportent leur propre richesse, leur propre langage qui me pousse à créer. Cela m'aide à me rapprocher de la nature et du paysage, de l'homme et de la nature, tout ce qui compose mon pays natal intérieur sans oublier ma reconnaissance pour la Bretagne, son granit, ses carrières et la mer." 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 12

S O C I É T É , 2018 S C UL P TUR E E N B A S - R E L I E F - HO R I Z O N TA L O U VE RTI C A L E N A C I E R I N O XYD A B L E - 7 5 X 9 0 X 1 0 , 5

Pratiquement au terme de notre déambulation, Tetsuo Harada continue de se confier et de s'interroger : "Dans ce monde, je me sens être un pont entre l'Europe et l’Asie. La question que je ne cesse de me poser est celle de savoir à quoi peut-il servir le fait que j'existe. Quel est mon message ? Ai-je quelque chose à transmettre à la jeunesse ? Ce qui me préoccupe en fait est l'air le soleil, la nature que j'interprète, un souci d'exprimer l'homme intérieur, l'homme éternel, la forme de la vie."

Et cet être lumineux de force de poursuivre : "Sincèrement, je souhaite que tous les peuples du monde deviennent amis. Nous ne sommes vivants que grâce à la terre et c'est notre devoir de la protéger. Ma prise en compte de la géopolitique est très importante pour la génération qui va grandir, peut-être peut-elle tenter d'adoucir cet esprit de guerre et de violence, d'apprivoiser le calme et la douceur à présent nécessaires. Ce qui se passe aujourd'hui dans le monde me fait peur, je ne veux qu'apporter de la douceur au monde dont nous ne sommes que les locataires."

L'INVITÉ DU SALON

E O L E E T MO N TAG N E , 2017 M A R B R E N O I R E T F E UI L L E D ’ O R 32 X 25 X 16

F L EUR BL A N C H E , 2018 MAR BR E D' ITAL I E 3 3 X 4 5 X 33

SCULPTER ET RESPIRER, LA NÉCESSITÉ D'UNE VIE

N ŒUD , 2017 MAR BR E DE C HINE 3 8 X 6 7 X 30

ONDU L ATION , 2 019 M A R B R E B L A N C D ’ I TA L I E 27 X 54 X 38

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Autres mots généreux : "Chaque jour, j'essaie de faire que demain soit mieux qu'aujourd'hui. Je sculpte et je respire et c'est pour moi une nécessité dans ma vie. Du matin au soir je ne pense qu'à cela". Alors voilà, la terre ne cesse de trembler par tous les bouts et lui, il vibre de vie, son carnet de notes toujours à portée de mains, de l'aube à la première étoile. Tetsuo Harada : "Oui, cela me fait plaisir d'être accompagné par mon carnet de dessins. Il faut noter le présent. Je note sur mon papier les formes qui apparaissent dans ma tête. Je fais un croquis, réfléchis comment l'intégrer dans un espace et un projet, élabore toutes ces étapes précédant le premier geste sur granit. Tout cela, c'est beaucoup de travail mais qui me fait infiniment plaisir. Lorsque je regarde mon travail dans l'atelier où figurent plusieurs pièces, cela me permet d'avoir du recul. En vérité, je comprends mieux ce que je fais et veux faire avec le temps, ce temps qui m'aide à comprendre et à avancer. Dans mon travail, l'œuvre petite est quelque chose d'intime que je peux prendre entre mes mains mais c'est surtout l'espace qui m'intéresse, celui où quelqu'un vient se mirer ou déambuler autour."

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L'INVITÉ DU SALON

LE GOÛT DE LA PEINTURE DES SENSATIONS

ART ENVIRONNEMENT La puissance de la sculpture

La sculpture est un média puissant qui parle directement au corps. On peut la tenir dans sa main, on peut la toucher, on peut grimper dessus, on peut être à l’intérieur. Un dialogue direct se crée avec tout le corps, le visiteur devient l’acteur dans la sculpture. J’adore quand les enfants jouent dans mes sculptures, ils n’ont aucune inhibition, ils s’amusent vraiment avec les volumes.

LE “TRICOT DE LA TERRE”, MESSAGE DE PAIX AU JARDIN DE L’HÔTEL GROSLOT D’ORLÉANS

ENTRETIEN AVEC TETSUO HARADA , DANS SON ATELIER DE FRESNAY-L'ÉVÊQUE (EURE-ET-LOIR), 6 NOVEMBRE 2019

Ce talentueux interprète, inspiré par le monde qu'il épouse et côtoie, nous offre l'œuvre d'un soliste, celle d'un architecte puissant et poétique de l'espoir, personnalité confiante et à l'écoute, être remaniant sans cesse, avec douceur et puissance, un hymne à la beauté du monde originelle. Jean-Dominique BURTIN

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T R I C OT D E L A T E R R E , 2009 G R A N I T B L E U DE B R E TA G N E - O VA L E 1 7 0 X 2 0 0 X H 2 7

Q UAT R E SA I S O N S , JA R D I N D E S P L A N T E S D E N I I GATA , A K I R A K U , JA P O N GRANIT ROSE FRANCE, 1998

Dans l'atelier de Fresnay-L’Évêque sont aussi suspendues, accompagnatrices comme oubliées, prises de notes magistrales d'amplitude, de beaux pans de peinture. Tetsuo Harada, toujours aussi modeste et heureux : "J'aime aussi peindre depuis une vingtaine d'années. J'ai peint parce qu'il y avait des formes que je n'arrivais pas à sculpter dans la masse, dès lors j'ai pris plaisir de voyager en couleurs. Ce que je peins ce sont l'eau, le soleil et l'air, non pas des formes mais des sensations, celles du vent et des forêts. Je me souviens d'avoir commencé à peindre sur le thème des volcans, celui du feu. Pour exprimer le mouvement sans pouvoir m'empêcher de penser en volume, je reviens régulièrement à l'acrylique, la gouache, l'encre de Chine, le brou de noix, les pigments." Précieux sortilège jailli des mains d'un puissant sculpteur résolument et passionnément hors formes, l'œuvre de cet artiste courant le monde dont il est un passager à l'écoute, ne peut que passionner par son élégance, sa générosité, sa force et sa vérité de sentiment. Sans cesse Tetsuo Harada traverse la matière pour y inscrire puissamment le geste d'un battement de cœur léger et confiant comme l'invitation à la vie ouverte et fraternelle.

L'INVITÉ DU SALON QU’EST-CE QUE LE TRICOT DE LA TERRE ? "Ma motivation est de transmettre un message de Paix, d’Union et d’Amour au travers de mes œuvres. Je voudrais créer les liens entre les gens et mon travail qui est lié à la nature".

DESSIN D’ÉTUDE, 2006

La forme de maille, rentre dans la terre, sort autre part, crée des liaisons, les boucles cousent la terre. Avec un peu d’imagination, l’ensemble des sculptures qui se rattachent à ce code de formes constitue une seule et même sculpture planétaire. À travers ma sculpture, j’espère rassembler les peuples dans la paix, parler de l’amitié, de la fraternité qui peut unir les peuples. C’est mon message. Liberté, égalité, fraternité... Tu aimes beaucoup la France ! Oui, c’est pour ces idéaux que je reste ici (rires). Il y a plus de trente ans, j’ai fait un voyage en Europe. Je me suis arrêté en France. Cela aurait pu être un autre endroit mais c’est la France qui m’a accueilli, là où je me suis senti le mieux. J’ai commencé à y travailler et j’ai voulu aller jusqu’au bout. Mais je ne me sens pas attaché à la France, je me sens libre de créer où je veux. Mon langage artistique peut être compris partout.

ETÉ 2019, L A SCULPTURE MONUMENTALE LE TRICOT DE L A TERRE S’INSTALL AIT POUR QUELQUES MOIS DANS L’ÉCRIN DE VERDURE DU JARDIN DE L’HÔTEL GROSLOT. UNE ŒUVRE FORTE SYMBOLISANT L A PAIX, L A FRATERNITÉ, L’AMITIÉ, IMMÉDIATEMENT ADOPTÉE PAR LES HABITANTS, ET EN PARTICULIER PAR LES ENFANTS. UN VÉRITABLE COUP DE CŒUR QUI A MOTIVÉ L A VILLE À ACQUÉRIR CETTE ŒUVRE QUI A SI NATURELLEMENT TROUVÉ SA PL ACE.

DESSI N À L’EN C RE, 2018 - 54 X 38

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L'INVITÉ DU SALON PARCOURS

Le sculpteur franco-japonais Tetsuo HARADA est né en 1949 à Niigata au Japon. Il étudie à Tamabi BeauxArts de Tokyo puis de Paris. Ses deux ateliers se trouvent à la Bastille à Paris et à Fresnay l’Évêque en Beauce où il travaille la pierre, le bois, le métal, etc. Il pratique le dessin et la peinture quotidiennement. Tetsuo Harada a enseigné les arts plastiques à ENSAV à Versailles. Il a mis en place de nombreux échanges universitaires pour l’Asie et l’Europe. Son œuvre est faite de partage, d’écoute et d’amitié. Il a gagné de nombreux concours d’art public depuis 1976. Il a sculpté et installé plus de 40 sculptures environnement à l’échelle monumentale qui s’intègrent parfaitement dans leur site, pour de nombreuses institutions en France et dans le monde. Cette humanisation de l’espace public donne aux utilisateurs le loisir de partager son œuvre et d’en devenir acteur. L’œuvre de Tetsuo HARADA s’articule autour du "Tricot de la Terre" c’est un ensemble de sculptures qui couvre le monde. Le "Tricot de la Terre" fait de boucles et de liens traverse la planète, la nourrit, l’unifie. Les mailles symbolisent la volonté de dialogue de paix d’union tissées afin de réunir les hommes, les peuples et les continents. Le tournant de sa carrière se produisit lorsqu’il remporta le concours organisé d’abord par la Ville de Nanterre, puis le concours international pour les jeux olympiques d’hiver d’Albertville en France. Dans le cadre du programme national écologique au Japon en 1995, il a réalisé un bas-relief de 120 mètres de long 16 mètres de haut et de nombreuses sculptures (250 tonnes de granit, 500 pièces sculptées et polies) pour le barrage de Tazawako-Akita au Japon, en collaboration avec les ingénieurs de l’Équipement.

C O M ME UNE F L EUR, 2016 GR A NIT BLEU - 50 X 8 0 X 70

Récemment, Tetsuo Harada a participé à de nombreuses expositions personnelles en France : à la Fondation Taylor ; au Musée d’art de d’histoire de Meudon, avec des galeries parisiennes, au Japon : au Musée NAF (Niitsu Art Forum) à Niigata, au Musée NOM (The Niigata Prefectural Museum of Modern Art) à Nagaoka et à l’International Convention Center de Niigata. Tetsuo Harada participe à Art Paris, BRAFA, la Foire de Lille, PAD, Art SaintGermain-des-Pré, Art en Capitale etc.

EXPOSITIONS PERSONNELLES

Galerie Nirenoki, Tokyo, (1971) • Hokuetsu Bank, Nagaoka, 1977 • Galerie Pierre Lescot, Paris (1977, 1978, 1980, 1983) • Musée d’art moderne de Niitsu NAF, Japan (1998>2005) • Chambre de commerce de Reims (1987) • Espace de Nesle, Paris (1997) • Hortus Botanicus, Leiden Hollande (2000) • Jardins de l’évêché, Chartres (2001) • Musée d’art moderne, Nagaoka (2005) • Musée d’art moderne de Niigata NAM (1998, 2005) • Musée d’art moderne de Nagaoka, Japon (2005) • Toki Messe • Niigata International Convention Center (2005) • Centre Georges Pompidou, Paris (2006) • Musée et Centre d’art et de culture, Meudon (2007, 2008, 2011) • Galerie Martel Greiner, Paris (2008) • Galerie Deprez Bellorget, Paris (2012, 2013) • Espace Calende Rouen (2013) • Mizen Fine Art Gallery, Paris (2015) • Chateau de Nogent-le-Roi Eure-et-Loir (2016) • 43e salon des Antiquités d’Orléans (Stand des Artistes Orléanais) (2016) • Gallery Bandaijima Niigata japon (2018)

DIEU DE L A P ROS P ÉRITÉ, 2 014 S YM P OS IU M INTERN ATION AL À H UALIEN M A R B R E B L A N C D E TA I WA N - 170 X 190 X 190

• Ville de Chartres Prieuré St-Vincent, Médiathèque l’Apostrophe, Galerie du vitrail (2018) • Jardin de l’Hôtel Groslot, Orléans (2019) • Museum Ikeda Art, Urasa-Niigata (2019)

EXPOSITIONS DE GROUPE, SALON INTERNATIONAL D'ART

Salon Kodo Bijitsu, Kyokai in Tokyo Japan (1969, 1971) • Galerie Monika Beck in Homburg Germany (1974) • Salon de la Jeune sculpture dans les Jardins des Champs Elysées, Paris (1974, 1975, 1976, 1979, 1980) • Galerie d’art Jean Minet, Place Beauvau, Paris (1975>1977) • Salon de Montrouge (1980, 1981, 1982, 1983, 1984) • Galerie Pierre Lescot 10 ans in Beaubourg Paris (1987) • Greely Square Gallery New-York (2000) • Biennale 109 Cité des Arts in Paris (2003>2016) • Galerie Capazza Nancay 18 (2004>2008) • Salon Art Capital in Paris (2006>2011) • Lille Art Fair Lille France (2008) • BRAFA Tour et Taxi in Bruxels Belgie (2008, 2009) • Art Paris, Kalman Maklary Fine arts, Budapest Hungary (2009) • Salon des collectionneurs et Pavillon des arts, Paris (2009,2010) • Salon de Mai, Paris (2009, 2010, 2011) Musée Marcel Desal, Dreux 28 (2010) • Fondation Villa Datris Isle sur la Sorgue, Avignon (2010, 2016) • Galerie Pierre Alain Challier, Paris (2011, 2018) • Galerie Martel Greiner, Paris (2012) • Galerie Déprez Bellorget, Paris (2012, 2013) • Galerie 22 Cabrières d’Avignon (2013, 2014) • Jardin des arts Chateaubourg 35 (2013) • Fondation Salinger, Thor, Avignon (2015) • REVELATIONS, Fine Craft and Creation Fair, Grand Palais (2015) • Art Canton

C O Q U I L L AG E , 2018 A L B Â TR E - 3 1 X 3 5 X 2 0 M

Gouanzou (2017) • Fondation Taylor in Paris (2017) • Exposition " Love and Violonce" Padova, Italy • Musée de NAM : Niitsu art Museum - Niigata - Japan (2018)

BIENNALE, SYMPOSIUM INTERNATIONAL

Symposium international Hualien Taiwan (2014) • Biennale de Yerres 91 (2007, 2009) • Biennale 109, Cité des Arts Paris (2003, 2005, 2007, 2009, 2011, 2013, 2015) • Symposium Farum, Danemark (1999) • Symposium Lanhélin Bretagne (1993) • 2e biennale de Sénart (1993) • Symposium de Taingy dans l’Yonne (1993) • Museum Kiffisian, Skironio, Athènes Grèce (1985, 1987) • Symposium éphémère, Croissy/Seine (1987) • Symposium international Huesca, Espagne (1975) • Symposium à Homburg Saarland, Allemagne (1974) • Symposium de Shodoshima, Japon (1970) • Symposium de Tawazako, Akita, Japon (1969)

RÉCOMPENSES, PRIX, COLLECTION

Chartres city Collection, France NAF• Niitsu Art Museum Collection, Japan • The Niigata Prefectural Museum of Modern Art, Collection, Japan • Musée d’Art et d’Histoire de la Ville de Meudon Collection, France • Fondation Datris Collection, Isle sur la Sorgue and Paris France • Fondation Salinger Collection, Thor France • Fondation Taylor Paris Price Jean Asselberg, Paris • France Price Taiwan International Stone Sculpture Festival ARTEAST Hualien Taiwan

NIIGATA -YAKADAI - JAPON - TRIC OT DE L A TERRE, 2017 G R A N I T R O S E D E B R E TA G N E , F R A N C E 1 2 5 X 3 2 3 X 2 3 2 - 5 À 6 TO N N E S

PARTENAIRE DES AO

L'INVITÉ DU SALON

“Tout ce qui a une forme, un esprit est vivant : l’animal, le végétal, le minéral, l’air, l’eau. Tout ce qui vit mourra. Oui, c’est peut-être une vision shintô du monde.”

J O MO N , 2020 BO I S D E C E R I S I E R 54 X 77 X 65

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 22

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 23

L'INVITÉ DU SALON TÉMOIGNAGE

JEAN-FRANCOIS EVEN

Réalisateur & producteur passionné par l’Asie T R IC OT D E L A T ERRE, SC U LP TU RE E N V I R O N NEMEN TALE, TA Z AWA KO DAM, A K I TA J A P O N, 1995 G R A N I T, 1 600 X 1 20, 2 5 0 TONN ES , 6 A N S D E C O N C EP TIO N E T R É A LI SATIO N

HARADA, SCULPTER POUR LA PAIX

Des plaines de la Beauce aux rizières fertiles du Japon, découverte de toute la diversité de l’œuvre polyforme d’un artiste hors du commun

"Je me suis vite rendu compte que trois thèmes majeurs traversaient l’œuvre et la vie de Tetsuo Harada : la Vie, la Nature, la Paix. Je décidai alors de réaliser un film sur cet artiste hors du commun, exemple rare du mariage harmonieux des civilisations ; car aujourd’hui plus que jamais nous avons besoin de ce message de Paix et d’optimisme." Jean-François EVEN, cinéaste

TÉMOIGNAGE DU RÉALISATEUR

L’AT E L IE R D E F R E SN AY- L 'ÉV ÊQ UE

Quand je me suis lancé dans le projet du film sur Tetsuo Harada, j’étais encore loin de tout connaître sur cet artiste hors normes, mais en quelques rencontres, il avait su insuffler en moi la volonté d’avancer et d’agir pour aider à transmettre aux autres ce qui m’avait été si généreusement offert : une foi retrouvée en l’humanité. Avec ce film je souhaite remonter le cours de la vie et de la carrière d’un artiste qui aura été le témoin des grands bouleversements technologiques, sociétaux et politiques d’après 1945. Il s’agira non seulement d’un retour aux sources de l’artiste,

mais aussi d’une ouverture vers l’avenir. En suivant toutes les étapes de la création d’une œuvre d’art, nous serons non seulement les témoins privilégiés de la naissance de la vie, mais aussi les acteurs d’un échange. Je souhaite qu’avec cette réalisation le public puisse accompagner cet artiste et redécouvrir des valeurs essentielles souvent trop écartées de notre quotidien : la Vie, la Nature, la simplicité, la Paix. Ce sont les valeurs qui influencent les choix que nous faisons dans notre vie. La vie de Tetsuo Harada est pour moi un exemple que je souhaite partager, et dont je souhaite transmettre les valeurs que je partage, dans l’espoir d’apporter aux autres ce qui m’a tant aidé.

CRÉATION EN BAM BOU J A P ON , 2019 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 25

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PRÉSENTATION DU FILM Titre complet : Harada, sculpter pour la paix Genre : documentaire Année de production : 2019 Date de sortie : mai 2020 Durée : 80’ Harada est un long-métrage documentaire grand public à portée internationale revisitant la vie et la carrière de l’artiste hors du commun qu’est Tetsuo Harada. Le suivi des différentes étapes de production de sa toute dernière sculpture de granit sera l’occasion de remonter le fil de la création des sculptures monumentales réalisées pour la Paix par Tetsuo Harada en France, en Espagne, en Allemagne, au Danemark et au Japon. Le film illustrera ainsi formellement le message de paix et le travail d’union des peuples jalonnant les 50 ans de carrière de Tetsuo. Des plaines de la Beauce aux rizières fertiles du Japon, vous découvrirez toute la diversité de l’œuvre polyforme d’un artiste qui n’a jamais eu peur des défis, même les plus gigantesques. Après une longue carrière, et aux vues des nombreuses crises qui touchent actuellement le monde, Tetsuo Harada désire plus que jamais transmettre et partager ce message de Paix et d’harmonie. Pour cela il a créé au Japon, dans le contexte du film, un projet de Tricot de la Paix, fait de sculptures monumentales en bambous. Ce projet qui a eu lieu au Japon en octobre 2019 témoigne de renouveau constant de son expression artistique qui ne cesse de se remettre en question sans jamais se figer. Ce documentaire est une immersion dynamique et graphique au cœur de l’acte de création dans laquelle nous dévoilerons toutes les étapes de la production d’une œuvre d’art. Il s’agira de faire découvrir la sculpture au plus grand nombre sous un jour montrant la force d’impact et de bouleversements qu’elle peut avoir sur nos vies. Et plus que de parler seulement de sculpture et d’art, nous désirons, avec Tetsuo Harada, faire découvrir une personnalité unique et atypique porteuse d’un message fort et d’actualité : la Paix.

Pour la réalisation de ce film dont la production a duré un an et demi, un important tournage de plusieurs mois a été nécessaire, et un grand nombre d’images d’archives ont également été utilisées afin de saisir la complexité de mise en œuvre de projets aussi colossaux que la réalisation d’un barrage entier représentant plus de 250 tonnes de granit et 8 ans de travail acharné. Un barrage qui a été pensé pour respecter la nature dans sa fabrication même et se fondre harmonieusement avec elle. Il s’agit de l’œuvre la plus emblématique d’un concept artistique créé par Tetsuo dans les années 90 et tourné vers l’union des peuples : le Tricot de la Terre.

PRÉSENTATION DU RÉALISATEUR Jean-François Even est un réalisateur et producteur français passionné depuis toujours par l’Asie. Il a produit et/ou réalisé 12 courts métrages et 4 longs métrages dont deux films documentaires sortis en salles en Chine. Diplômé du département d’art de l’université de Wuhan en Chine où il y a obtenu un master en écriture et réalisation filmique, il a par la suite commencé son activité de réalisateur aux studios Fengxiao wenhua de Shanghai en tant que réalisateur de clips musicaux. Il a également travaillé comme assistant-réalisateur sur de nombreux films documentaires et de fiction avec des cinéastes réputés comme le réalisateur chinois Hu Xueyang. En 2017, après quatre années passées en Chine, il a décidé de rentrer en France pour se consacrer à la collaboration cinématographique entre la France et l’Asie, travaillant avec le studio d’animation français Knightworks en collaboration avec le studio d’animation japonais Toei Animation. En parallèle de son activité dans le cinéma, il est aussi actif dans l’organisation d’évènements culturels promouvant l’art asiatique, organisant des expositions dans des lieux tels que le musée des Arts décoratifs du Louvre, la Fondation Taylor et le musée national des arts asiatiques Guimet.

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ODE À L’ENTENTE ENTRE LES PEUPLES avec l'association

"Le Japon à Orléans"

mplication. Cette année encore le salon des Artistes Orléanais se pare de rencontres culturelles qui soudent les amitiés sans frontières. En 2020, c'est un hymne à la paix qui parcourt les allées de la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier. Cette dernière accueille, en effet, l'œuvre du sculpteur et peintre japonais humaniste Tetsuo Harada, artiste que tient aussi à accompagner l'association "Le Japon à Orléans". "Ce fut un grand plaisir pour moi d’apprendre que l’invité d’honneur de cette édition 2020 était Monsieur Harada, un grand Senpai qui a construit le chemin pour ses compatriotes qui arrivent en France. En tant que Japonaise vivant en France, j'estime que son parcours suscite l’admiration et le respect. Je suis également très touchée de voir la culture japonaise prendre une belle place, d’année en année, dans la ville d'Orléans." Tels sont les mots de Natsuki Kawanishi, présidente de l'association "Le Japon à Orléans", cité johannique par ailleurs jumelée depuis trente ans avec la ville d'Utsunomiya. En prise avec les acteurs culturels locaux ainsi qu'avec le tissu économique régional, "Le Japon à Orléans" organise, notamment depuis 2014, un festival intitulé "La semaine du Japon". Son objectif est de recueillir des fonds en faveur de l’organisation Momokaki Orphans Fund (momokaki.org). Cette dernière, qui vient en aide aux orphelins victimes du tremblement de terre survenu le 11 mars 2011 au Japon, soutient financièrement les études de ces enfants pour une durée de dix ans. À l'occasion de ce 113e salon, "Le Japon à Orléans", partenaire "honoré" qui souligne que l'on fête cette année le soixante-quinzième anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, propose d'assister à une conférence "Hiroshima et la paix". Elle sera donnée par Madame Yohiko Mallier. Par ailleurs, Natsuki Kawanishi, également flûtiste et ancienne élève du conservatoire d'Orléans, fera vibrer l'écrin de la collégiale en interprétant l'œuvre de toute pureté de Michio Miyagi, "Haru no umi". À souligner que figurent aussi aux cimaises les œuvres de Mikio Watanabe, artiste graveur japonais invité du salon dans l'espace Moret. C'est avec infiniment de délicatesse et de profondeur que ses œuvres dialoguent avec la poésie nourricière de la nature. Désarmant de beauté est aussi ce regard porté sur la vie. Propos recueillis par JDB

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MI K I O WATA N A BE P O R T R A I T S U R P L AQ U E

Maison des Associations 46 ter, rue Sainte Catherine 45000 ORLÉANS japonaorleans@gmail.com lejaponaorleans.fr

L’Association "Le Japon à Orléans" a été créée en 2003 dans le but de faire connaître la langue et la culture japonaise aux orléanais. De quelques personnes à ses débuts, elle compte désormais une centaine d’adhérents, qui viennent à l’association pour apprendre le japonais, participer aux différents ateliers & sorties organisés tout au long de l’année, ou tout simplement s’investir dans nos projets.

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LES ATELIERS MORET ACIÉRAGE MANONVILLER & LES ARTISTES ORLÉANAIS

"Les 10 ans"

our cette 113e édition, les Artistes Orléanais sont heureux d’accueillir et de mettre à l’honneur les Ateliers MORET, qui pour les 10 ans de notre partenariat nous proposent pour l’occasion d’exposer une sélection de l’œuvre gravé de quatre artistes de renom : Mikio WATANABE et ses manières noires, Nathalie GRALL, ses gravures au burin, Ariane FRUIT, ses grands formats sur lino et Thomas FOUQUE, ses gravures en pointe sèche. Un temps fort de notre salon, une opportunité pour tous de découvrir la gravure et ses secrets de fabrication.

UNE INSTITUTION DANS LE MONDE DE LA GRAVURE

Le graveur Olivier Morel témoigne : "Pousser la porte du 8 rue Saint-Victor à Paris, c’est entrer dans un monde de la sérénité qui n’existe nulle part ailleurs" ; il conseille "à ceux qui seraient tentés par la quête d’un hypothétique bonheur oriental, de venir aux ateliers Moret"… Après avoir poussé la porte, il faut s’engager dans un immense et étroit couloir, monter un escalier aux marches de carreaux de terre usés, emprunter un long couloir tapissé d’affiches… ouvrir la porte de l’atelier et là c’est le choc… 50 m2 dans lesquels trouvent leur place : deux imposantes presses tailledouce, des buvards suspendus au plafond, des gravures aux murs dont vous reconnaissez surpris et émerveillés les auteurs, des tarlatanes, des langes qui sèchent, des pots d’encre de toutes couleurs… et ces odeurs d’atelier qui se mêlent à celles d’un café toujours prêt pour vous accueillir…

LES ATELIERS MORET 8, rue Saint Victor 75005 PARIS & 01 43 26 51 67 lesateliersmoret@sfr.fr

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PARTENAIRE DES AO UN OBJECTIF COMMUN : VALORISER ET PROMOUVOIR LA GRAVURE ET L’ESTAMPE Les rencontres, les échanges chaleureux et fructueux entre les Ateliers Moret et les Artistes Orléanais ont permis de présenter de nombreux artistes graveurs lors de plusieurs Salons :

En 2013, à l’occasion du 106e Salon : 4 graveurs ont exposé dans le cœur de la Collégiale des grands formats : Renaud Allirand, Pascal Hemery, Catherine Keun, Agnès Dubart. Stéphane Guilbaud, lithographe invité par les Ateliers Moret, a présenté les lithographies de Pierre Alechinsky, Olivier Debré, Francis Bacon, Zao Wou KI et Yayoï Kusama. En 2018, à l’occasion du 111e Salon : Coup de cœur pour 2 graveurs, maîtres de l’aquatinte, Pablo Flaizman et André Meyer qui ont exposé leurs dernières œuvres. Le comité des AO

R E MI S E D U P R I X MO R E T À Y VO N N E A L E X I E F F, 2015

2014 107e Salon, Marie ALLOY "Le coup de vent"

REMERCIEMENTS

MATTH IE U P ERRAM ANT, TH OM AS FOU QU E ET DIDIER M AN ONV ILLER

2015

Décembre 2017 : exposition de Sylvie Abelanet. Elle a présenté son travail d’aquatinte traitant le conte "La conférence des oiseaux".

08e Salon, Yvonne ALEXIEFF 1 "Le pied ailé"

2016

109e Salon, Maryse BOUTHEGOURD "Cucurbitacées"

Depuis 72 ans, ils ont collaboré avec les plus grands artistes, Arman, Soulages, Alechinsky, Bellmer, Cécile Reims, Fred Deux, Yayoï Kusama, pour ne citer que les plus connus. Très impliqués dans la formation de futurs imprimeurs, ils accueillent des stagiaires de l’École Estienne ou de l’ENSAD, participent à de nombreuses manifestations et organisent des expositions : Décembre 2018 : mise à l’honneur de la gravure d’interprétation en exposant Jacques Chupin graveur de bijoux qui travaille depuis 30 ans avec des auteurs de bandes dessinées. Il grave au burin pour reproduire dans le cuivre les dessins des artistes. Avril 2017 : une exposition de jeunes artistes organisée à l’atelier "Roulez jeunesse". Les Ateliers ont fêté leurs 70 ans en organisant une exposition à la mairie du 5e arrondissement de Paris : plus de 600 gravures représentant 70 ans de travaux avec les artistes.

Décembre 2016 : dans l’atelier, présentation d’un projet de gravure autour de l’illustration jeunesse s’intitulant "Gravures masquées". Sept illustrateurs sont venus travailler à l’atelier pour réaliser ce projet.

UN PARTENARIAT RICHE ET EXEMPLAIRE

2018 111e Salon, Christelle LAURENCEAU "Origine"

111 e SA LO N , N OV E MBR E 2018 P R É S E N TATI O N DE S Œ UVR E S D E PA B L O F L A I Z M A N E T A N D R É M E YE R

10 6 e SA LO N , N OV E MBR E 2013 A U M I L I E U DE S E S TA M P E S , P R É S E N C E DE S S C UL P TUR E S DE N I C O L A S S A N HE S

Tout au long de ces 10 années de partenariat, les Ateliers Moret ont récompensé un graveur en lui attribuant un prix consistant en l’aciérage et l’impression d’une plaque gravée en 20 exemplaires : 103e Salon, Michèle VINZANT 2010 "De l’autre côté ou réflexion" 104e Salon, Jean Damien THIOLLIER 2011 "Babel" 105e Salon, Cécile MALINVERNO 2012 "L’équilibriste" 2013 106e Salon, Tatiana KOZLOVA "Vol des cavaliers noirs"

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Fondés en 1947 par André Moret ; repris par son fils, Daniel en 1990 et depuis le départ à la retraite de ce dernier en 2015, co-dirigés par Didier Manonviller, Matthieu Perramant et Thomas Fouque.

MAIS QUELLE EST LEUR HISTOIRE ?

Un grand merci aux Ateliers Moret qui par leur présence nous offrent l’opportunité de découvrir d’autres maîtres de la gravure en manière noire, burin, xylogravure, pointe sèche. Souhaitons que cette collaboration nous offre encore de nombreuses et riches rencontres.

M IRAG E 2

B RU M E M ATIN ALE

LES ATELIERS MORET présentent

MIKIO WATANABE GRAVEUR

BAI GN A D E M AT I N A L E

Mikio WATANABE 3, La Fétissais 44290 PIERRIC & 06 84 11 65 51

waternavigation@mac.com mikio watanabe.com

S H IRO

N O U V E L L E S R ÉC O LT ES

"Je puise mon inspiration dans les formes et les courbes de la nature, dans le quotidien de mon jardin en Bretagne ou lors de voyages. Il n’y a pas de lignes droites ou brisées dans la nature. J’aime cette fluidité... l’impression de liberté me fascine…" Les estampes de Mikio Watanabe sont un véritable et magnifique hommage à l’esthétique japonaise, tant son œuvre fait "l’éloge de l’ombre". Ses manières noires semblent absorber la lumière comme pour mieux mettre en valeur les courbes féminines. Sous ses doigts, berceau et brunissoir s’allient pour capturer l’instant avec grâce et poésie, pureté et puissance… Ces univers en contre-jour invitent au silence, à la pudeur, à la délicatesse… Depuis son installation en Bretagne en 1999, Mikio Watanabe se tourne vers la nature et se fait le chantre bucolique d’une nature enchantée et poétique.

PARCOURS

Né à Yokohama en 1954 • Après ses études quitte le Japon en 1977 pour vivre à Paris • Entre 1979 et 1981 apprend la gravure avec Stanley, William Hayter et se spécialise dans la technique de la manière noire • Il s’installe à Pierric, en Bretagne en 1999 et possède un atelier à Paris depuis 2001.

EXPOSITIONS

Quelle délicatesse que cette fleur de pivoine s’ouvrant dans la rosée du matin, ce papillon aux ailes diaphanes virevoltant dans le clair de lune… Enchanté par la vie qui se cache en chacune de ces créatures, la plus humble soit-elle, Mikio Watanabe tente d’en fixer la secrète beauté. Parfois, il se risque à en dire davantage, à nous raconter une histoire... Arts et Métiers du Livre (N° 304)

"JE SUIS ABSOLUMENT CONVAINCU QU’AU CŒUR DE TOUTES LES CHOSES DE CE MONDE, IL Y A QUELQUE CHOSE DE TRÈS SIMPLE ET PUR QUI VA AU-DELÀ DE LA COMPLEXITÉ DES APPARENCES." 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 35

2019 : Galerie Gloux, Concarneau (France) • Ekaterinburg Museum of Fine Arts, (Russie) • Ren Brown Collection, Bodega Bay, CA (USA) • Mission Gallery, Cambria, CA (USA) • 2018 : Galerie AA, ClermontFerrand (France) • 4e Triennale de Gravure en taille douce, Musée Raymond Lafage, Lisle sur Tarn (France) • Miniprint Kazanlak, (Bulgaria) • 2017: Mission Gallery, San Juan Bautista, CA (USA) • Gallery Murakoshi, Tokyo (Japon) • 10e Triennale Mondiale de l’Estampe, Chamalières (France) • 2015 : Fondation Taylor, Paris • Galerie Lionelle Courbet, Paris (France) • Y art gallery, Osaka (Japon) • Mission Gallery, San Juan Bautista, CA (USA)

COLLECTIONS PUBLIQUES

Bibliothèque Nationale, Paris, France • Bibliothèque Nationale, Catalogne, Espagne • New Orleans Museum of Art, USA • Bulgaria Culture Ministry, Bulgarie • Central Academy of Art, Kuala Lumpur, Malaisie • Ekaterinburg Museum of Fine Arts, Russie • University of Washington, Seatle, Washington, USA • Stanford University, Palo Alto, Californie, USA

LES ATELIERS MORET présentent

NATHALIE GRALL GRAVEUR

BAL AN Ç OIRES ET C AP U C H ONS

NATHALIE GRALL 33 bis, rue de Lens 4 Villa St Michel 59000 LILLE grallnat@outlook.fr

Mon outil de prédilection est le burin mais au fil du temps d’autres outils tels que la pointe diamant, le papier de verre, le berceau ou la roulette électrique se sont invités dans le travail du cuivre. Tout est bon pour porter la réflexion, pour inciser la fugacité d’un dessin lorsque le corps réclame d’autres gestes pour reposer ses tensions, ses usures. Les thèmes qui jalonnent mon parcours de graveur sont liés aux cycles de vie : germination, naissance, poussée, rencontre, rupture, transformation… Je n’ai pas d’image précise en tête au moment de la première confrontation avec la plaque de cuivre. Je laisse venir à moi le dessin, le provoquant avec de la gouache et des outils très divers : doigts, bâton, pinceau, rouleau, raclette... Je travaille plusieurs cuivres simultanément, effaçant et reprenant le tracé au fur et à mesure que l’image se précise. Les traces de gouache laissées ainsi sur la plaque sont reprises ensuite à la

EXPOS PERSONNELLES

2019 : "L’air de rien", Musée du dessin et de la gravure originale, Gravelines • 2018 : Médiathèque des Annonciades, Boulogne/ Mer • 2018 : Galerie Espace du dedans, Lille • 2017 : "Rives et dérives" Galerie Anaphora, Paris • 2016 : Gravures et gouaches, Galerie Capazza, Nançay

EXPOS COLLECTIVES

loupe et au burin dans un premier temps, puis si nécessaire, avec d’autres outils mais toujours en direct. Un dialogue s’instaure entre le cuivre et la main dans une bulle hors du temps où l’esprit s’apaise, se recentre. La réflexion et la maîtrise du trait gravé se superposent à la spontanéité et à l’aléatoire du trait peint qui disparaît au fur et à mesure que la gravure avance.

"JE PERÇOIS LE MONDE COMME UN TOUT : L’INFIME EST DANS L’INFINI, L’INFINI DANS L’INFIME" DERRIÈRE LE JARDIN DU TIS S ERAND

PARCOURS

Née en 1961 à Compiègne • Diplômée de L’Institut d’Arts Visuel d’Orléans et de l’ENSBA de Paris • Vit et travaille à Lille • Artiste permanent des Galeries Capazza (Nançay) et Anaphora (Paris)

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2019 : Namur Expo, Galerie Capazza, Namur, Belgique • "D’un passage à l’autre : continuités et ruptures" Galerie Anaphora, Paris • 2018 : "Multiples de six" Espace Domfront, Domfront en Champagne • 2015 : "Faune et gravure" Colysée de Lambersart

PRIX

Prix Paul Gonnand Fondation Taylor, Paris • Artiste invitée en résidence à Sao Paulo pour l’année de la France • Prix GRAV’X (Fondation de France)

BIBLIOGRAPHIE

N. Grall. L’air de rien, Musée du dessin et de l’estampe originale de Gravelines. Ed. ateliersgalerieedition. 2019 • N. Ribault. Conversation avec Nathalie Grall. Gerpinnes. Ed. Tandem 2010 • S. Durand-Gallet "Le burin en mouvement"

ACQUISITIONS PUBLIQUES

Bibliothèque Forney, Paris • Bibliothèque Nationale de France, Paris • Chalcographie de Madrid • Conseil Général des Yvelines

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ARIANE FRUIT GRAVEUR

LA VILLE, TERRAIN DE CHASSE ET D’EXPÉRIMENTATION

PAS SAG ERS - RER B - 2

L’univers d’Ariane Fruit est résolument urbain : Ligne ferroviaire à l’abandon, façades d’immeubles et graffitis, carrefours embouteillés, foule compacte des transports en commun à l’heure de pointe : elle capte les déplacements de ses congénères, restitue la vitesse omniprésente dans nos modes de vie contemporains et le silence inquiétant des zones délaissées puis les réinterprète à

ARIANE FRUIT

Vit et travaille à Paris 94, bd des Batignolles 75017 PARIS & 06 79 34 07 67 fruit.ariane@gmail.com arianefruit.com PASSAG ERS - LIG NE 6

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PAS SAG ERS - RER B - 1

la gouge, sur la plaque de linoléum. De sa formation initiale en photographie, elle a conservé une passion pour le noir et blanc et les manipulations artisanales du développement qui font lentement affleurer la lumière à la surface du papier. La linogravure a sa préférence car la taille d’épargne lui permet de travailler la lumière comme on fait apparaître en premier les motifs clairs surgis du bain révélateur dans la chambre noire. Pour la série "La Meute" elle a arpenté les couloirs du métro armée d’un appareil photo en pause lente dissimulé au niveau de l’abdomen. Traversée par la foule, elle la traverse à son tour, discrète, invisible comme savent le faire les photographes. Les images ainsi volées sont altérées par le mouvement, floues et distordues. C’est cette part d’abstraction, ces déplacements suspendus que l’artiste restitue dans ses gravures, trait par trait, infatigablement. Les trames ici gravées font jaillir la lumière crue des néons et vibrer les silhouettes anonymes sur le point d’être dissoutes… Stéphanie DURAND-GALLET

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présentent

PARCOURS Née en 1975 à Rouen • École des Gobelins, Paris • Diplômée de photographie de laboratoire en 2000

EXPOSITIONS PERSONNELLES 2020 : Scène de crime, rue de l’Echaudé, Galerie Documents 15, Paris 6e • 2019 : Instants persistants,L’imagerie, Argenteuil • 2014 : La Meute, Maison de la Gravure Méditerranée Castelnau-le-Lez

EXPOSITIONS COLLECTIVES 2019 : Les états limites, Centre d’art 1700 La poste, Montréal, Québec • Linolschnitt Heute XI, Stadtische, Galerie, Beitigheim-Bissingen, Allemagne • Biennale Internationale d’Estampe Contemporaine de TroisRivières, Québec • 2018 : 72e exposition de la Société des Peintres Graveurs, Paris 6e • 2017 : Lumières, Biennale de l’Estampe de St-Maur

RÉCOMPENSES 2019 : Premier prix, Linolschnitt Heute XI, Städtische Galerie Beitigheim-Bissingen, Allemagne • 2e prix : Biennale Internationale d’Estampe Contemporaine de Trois-Rivières, Québec • 2017 : Prix de la Fondation Gravi’x • 2e prix : Biennale de l’Estampe de St-Maur • Prix de la Fondation Taylor, Salon d’Automne • 2015 : Prix d’encouragement en gravure de l’Académie des Beaux-Arts

LES ATELIERS MORET

THOMAS FOUQUE GRAVEUR

La gravure s’est vite imposée à moi comme le médium le plus adapté à ma démarche artistique. J’ai une affinité toute particulière avec la technique de la pointe sèche, outil avec lequel je viens "piquer" la plaque et aussi avec le métal, le cuivre. J’aime ce contact avec la matière, cette précision qu’apporte le métal, ses contraintes, la patience qui est nécessaire à l’élaboration de la matrice, la justesse avec laquelle il faut manier l’outil. En gravant point par point l’invisible figure sur le métal rougeoyant, je suis ce mouvement infini, décrivant la vie dans ses phases ininterrompues de germination, d’épanouissement, de maturité et de décadence. Ainsi le minuscule, porte étroite, ouvre un monde. C’est lumineux, c’est transparent, c’est innommé, c’est sombre entièrement. C’est inconnu, libre de commencement et de fin. Cela se tient tranquillement suspendu dans le vide. Formes nuageuses, îlots éphémères, comme faits de flocons de neige soudainement cristallisés et bientôt dissous. Thomas FOUQUE

THOMAS FOUQUE

25, rue des Martyrs 77920 SAMOIS/SEINE & 06 72 45 88 94 thomasyvannoe@gmail.com thomasfouque.com

L A M ÉTAM ORP H OS E INF INIE SÉ R I E D E GR AV U R E S SU R CU I V R E P OI N T E SÈ CH E SU R CH I N E COL L É 8 X 8 CM 2013- 2018

LA MÉTAMORPHOSE INFINIE

Les pointes sèches de Thomas Fouque, aux dimensions constantes de 8 x 8 cm, nous ouvrent les portes de l’infiniment petit, où lichens, bourgeons, coraux, oursins, fossiles… fragiles constructions décrites avec finesse et précision… Ces différentes curiosités sont ensuite assemblées en "jardins suspendus" imprimées côte à côte : les structures entrent en résonance les unes avec les autres, échos de forme ou de couleur. SDG

"JE SUIS FASCINÉ PAR L’INFINIMENT PETIT, LES STRUCTURES, LES MATIÈRES, LES FORMES, L’ORGANIQUE…" 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 41

présentent

PARCOURS Né en 1986 à Bastia

FORMATIONS 2012/2013 : Perfectionnement au métier d’imprimeur taille-douce, Ateliers Moret • 2005/2011 : École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, spécialité image imprimée • 2007 : Année de césure à Buenos Aires • Assistant des artistes Ana Gallardo, Geraldo Feldsttein et Roberto Rey

EXPOSITIONS 2018 : "Paysages en métamorphose infinie" Musée d’Art et d’Histoire, Meudon • 2017 : "XVIe Biennale Internationale de Gravure" Conflans-Sainte-Honorine • "Les lauréats des Grands Prix 2017" Fondation Taylor, Paris • 2016 : "Petits formats pour Grands Vœux", Galerie Anaphora, Paris • "1re Biennale Internationale de l’Estampe de Dreux " Chapelle de l’Hôtel Dieu, Dreux • "Gravures de petits formats", Librairie galerie MiniMa, Paris • "Tailles douces", Galerie Malebranche, Paris • "100 Gravures" Galerie Goutte de Terre, Paris

PRIX Prix Frédéric et Jean de Vernon, Académie des Beaux-Arts • Prix Marie et Léon Navier, Fondation Taylor • Prix Antalis (exposition "Pointe et burin") • Prix Corot (29e Salon de l’Estampe contemporaine)

CEDRIC K VANNIER M AU RICE G ENEVOIX, 2 0 2 0 T E CH N I QU E M I X T E 73 X 54

L'HOMMAGE DES ARTISTES ORLÉANAIS À…

MAURICE GENEVOIX 1890 - 1980

ECRIVAIN ET POÈTE FRANÇAIS Président-fondateur de la Société des Artistes Orléanais 2018 LE MOMENT GENEVOIX Maurice Genevoix devenu une voix de la Grande Guerre "Ceux de 14" entre au Panthéon. "Je souhaite qu’ils franchissent ce seuil sacré avec Maurice Genevoix, leur porte-étendard" Le 6 novembre 2018, à l’occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, Emmanuel MACRON annonçait l’entrée au Panthéon de Maurice GENEVOIX et de "Toutes Celles et Ceux de 14", en hommage à "l’armée victorieuse" de la Grande Guerre.

2020 LE TEMPS DE LA MÉMOIRE Le 11 novembre 2020, l’écrivain français et "Ceux de 14" entreront au Panthéon. Cent ans après le dépôt de la tombe du soldat inconnu sous l'Arc de triomphe et quarante ans après la mort de Maurice Genevoix, la Société des Artistes Orléanais dont il fut le président fondateur propose à ses membres la création ses membres la création d’une œuvre mémorielle pour honorer l’homme de lettres. 18 de ses membres, peintres et sculpteurs ont relevé le défi et présentent leurs œuvres et projets inédits dans le cadre de ce 113e salon. Gageons que le public Orléanais attaché à l’Homme et à son œuvre sera sensible à notre démarche et viendra nombreux soutenir ses artistes. Le comité des AO

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HOMMAGE

MAURICE GENEVOIX, Président-fondateur des Artistes Orléanais

UNE PASSION POUR L’ART

"SI J’EUSSE DISPOSÉ, FILLEUL D’UNE FÉE, DU DON TERRIBLE ET MERVEILLEUX DE CHOISIR LIBREMENT SON DESTIN, J’AURAIS DIT "JE VEUX ÊTRE PEINTRE" MAURICE GENEVOIX, LA PERPÉTUITÉ

Aujourd’hui, en 2020, alors que Maurice Genevoix, auréolé d’une gloire nouvelle, entre au Panthéon, les AO en font, avec une fierté toute légitime, leur "invité d’honneur", remettant en lumière son héritage d’une merveilleuse fécondité et y puisant l’inspiration pour leurs propres créations. À travers cet hommage original, Genevoix nous revient plus vivant que jamais, dans la plénitude d’une œuvre dont il nous donne à partager les richesses, une œuvre marquée du sceau de la poésie et de l’esthétique, inféodée à l’Art et à la beauté du monde, une œuvre où l’écriture et la peinture participent d’une même alchimie. Le voici réinscrit, par la grâce de ce Salon, dans la mémoire et l’histoire des Artistes Orléanais, mais aussi dans les forces vives de leur créativité.

LE PRÉSIDENT-FONDATEUR DES ARTISTES ORLÉANAIS

C’est sous la houlette de Maurice Genevoix que quelques artistes orléanais passionnés se réunissaient le 13 décembre 1922 au soir à Orléans pour jeter les bases d’un groupe orléanais de l’École de la Loire, fédérant artistes, lettrés et musiciens, dans une volonté d’émulation et d’entraide. Maurice Genevoix allait être le meneur de cette petite bande enthousiaste : revenu à Châteauneuf-sur-Loire après la terrible épreuve de la guerre, retrouvant le paradis perdu de son enfance, 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 44

Il y a exactement 40 ans, en 1980, devant les Artistes Orléanais, Roger Secrétain rendait un hommage plein d’émotion à l’ami et à l’écrivain admirable qui venait de s’éteindre, rappelant la place éminente que ce dernier occupait dans la grande famille des Artistes Orléanais : "Oui, un grand artiste est mort. Un artiste orléanais qui dépassait de loin, et de toute évidence, les limites de cette terre, où il a cependant puisé la plupart des thèmes et des inspirations de son œuvre. Comment ceux qui réunissent ici leurs talents et leurs efforts ne diraient-ils pas la reconnaissance qu’à tant de titres ils lui doivent ? Comment ne lui rendraient-ils pas l’hommage de leur admirative fidélité ?"

auteur reconnu d’une œuvre déjà majeure (il a, à cette époque, publié les 5 tomes de son œuvre de guerre, suivis de Rémi des Rauches en 1922, roman marqué du sceau de la Loire et qui sera récompensé par le prix Blumenthal), passionné par l’art et peintre luimême, c’est tout naturellement qu’il est choisi comme président. Alerte et efficace, il fait démarrer la nouvelle association sur le chapeau des roues : dès février 1923 une exposition inaugurale réunit les œuvres des artistes orléanais de la première heure. Une revue, le N°1 des Cahiers Orléanais, accompagne ce coup d’essai qui est un coup de maître. Les expositions se succèdent, avril 1923, juin 1923… En quelques mois le groupe a fait des pas de géants : peintres, sculpteurs, décorateurs, ébénistes d’art orléanais ont répondu en masse. Mais aussi de nombreux

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HOMMAGE

artistes ayant des liens avec la Loire, à l’invitation de leur ami Maurice Genevoix, sont venus présenter à Orléans leurs œuvres. En même temps qu’elle lance Les Cahiers Orléanais, la toute jeune association met en place un très riche programme de conférences, concerts, concours de poésie : dès leur première année, les Artistes Orléanais jouent un rôle moteur dans la vie littéraire et artistique à Orléans. L’exposition de juin 1924 confirme ces beaux succès, avec plus de 500 œuvres exposées, et la présence de très grandes signatures de la peinture et de la sculpture modernes. Fin 1925, Genevoix cède la présidence des AO à Antoine Mariotte : ses travaux d’écriture et le prix Goncourt qu’il reçoit pour Raboliot l’éloignent un peu d’Orléans. Par la suite, Maurice Genevoix est toujours resté un compagnon attentif, chaleureux, fidèle aux amitiés liées aux débuts de cette belle aventure, présent autant que sa carrière le lui a permis, exposant parfois quelques-unes de ses œuvres dans le cadre des innombrables expositions qui ont jalonné le long chemin des AO, se faisant une joie d’assister aux inénarrables banquets annuels de l’Association et de participer à la vie culturelle, artistique et littéraire d’Orléans (par exemple dans le cadre des expositions du Musée des Beaux-Arts ou de la Galerie Musson). 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 46

LES VERNELLES, F I N D ’A P R È S - MI D I S U R L A LO I R E , 1962 HUI L E S UR TO I L E , M A UR I C E G E N E VO I X

LIÈVRE COURANT " S U R L E P L AT " DE S S I N DE M A UR I C E G E N E VO I X I L L US TR ATI O N P O UR M A UR I C E G E N E VO I X I L L US TR E S E S B E S TI A I R E S (P L O N 1 9 7 2 ).

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GENEVOIX DANS LE S ANNÉ E S 1920

La plume ou le pinceau ? La littérature ou les Beaux-Arts ? Entre les deux, son cœur a balancé, et tout au long de sa vie, sur sa table de travail, les pinceaux, la palette et les godets d’aquarelle n’ont jamais été bien loin des plumes, des feuilles de papier et des crayons bien taillés. Car la première vocation qui s’est éveillée en lui et à laquelle il s’est cru destiné, a été celle de peintre : dès sa plus tendre enfance, doué d’une faculté d’observation singulière, Genevoix s’est senti attiré par le dessin et la peinture. Il nous donne lui-même la clé de cette secrète préférence : "Sensoriel, immédiatement percevant avec force, aussi sensible aux formes, aux couleurs, qu’aux jeux de la lumière et de l’ombre, c’est par les réactions et les ressources du plasticien que j’eusse voulu aussi répondre aux sollicitations du monde" (Trente mille jours). Et si le destin (l’impérieuse nécessité de témoigner à travers ses livres de guerre, "Ceux de 14") l’a magistralement orienté vers l’écriture, il n’a jamais renoncé à la peinture, "Pochades de plein vent ou toiles de chevalet, j'ai tenté d'y saisir et d'y fixer cet au-delà des apparences qui ressemble à ce que l'on sent." (Jeux de glaces) - tout en jugeant sa production avec une immense modestie. Il nous reste de lui de nombreux dessins, aquarelles, et remarquables croquis animaliers, en particulier ceux dont il a lui-même illustré ses Bestiaires et ceux qui émaillent les volumes des œuvres complètes aux éditions Taillandier en 1986. Ce goût pour l’art, omniprésent dans sa vie, cette perception proprement picturale et plastique du monde, ont eu une incidence profonde sur son œuvre, dont la parenté avec celle d’un peintre est évidente. Les deux vocations se sont confondues en un même geste artistique, les ressources de l’une et l’autre se fécondant en de grands bonheurs d’écriture, pour saisir sur le vif les nuances les plus insaisissables, pour transposer la vision si précise et fugitive du réel en une évocation émerveillée. Comme le rappelait Roger Secrétain dans son Hommage à Maurice Genevoix devant les AO en 1980 : "Bien sûr c’est l’artiste du langage qui l’a emporté. Descriptif au sens le plus puissant du vocable, il a peint avec des mots. Mais quelle palette ! Et quelle peinture !"

Archives famille Genevoix

LA TENTATION DE LA PEINTURE

M AU RICE G ENEVOIX C H EZ M AU RICE DE V L AM IN C K D A N S L E P E R CH E . A N N É E S 1930

COMPLICITÉS ARTISTIQUES Merveilleux artisan du langage doué d’un regard et d’une âme de peintre, Maurice Genevoix a vécu dans l’amitié d’une pléiade d’artistes, peintres et sculpteurs célèbres ou moins connus : ils furent, bien souvent, ses frères d’armes - avec lesquels il partageait la mémoire des années de guerre, comme André Dunoyer de Segonzac, Amédée de la Patelière, Mathurin Méheut… Il y a eu aussi les profondes amitiés orléanaises, nouées dès le début des années 1920 avec la belle aventure des Artistes Orléanais : C’est en 1923, aux premières heures de la création des AO, que Maurice Genevoix a découvert, d’emblée séduit, le travail de cette jeune et déjà grande artiste au cœur simple, toute entière donnée à son art, dont il écrira plus tard ces mots si justes : "Jeanne Champillou est façonnée d'un bloc, elle est entière et indivisible, en elle aucune feinte, aucune compromission, mais une logique subtile, un équilibre sain de paysan qui désarme."

Maurice Asselin, la jeune Jeanne Champillou, les frères Malfray, Louis Simon, puis Louis-Joseph Soulas, sans oublier l’ami d’enfance, le jergolien Pierre Mandonnet. Et les amitiés nouées sous le signe de la Loire : Claude Rameau, Louis Charlot, André Deslignières, Jacques Thévenet, Jean-William Hanoteau. Et tous les autres artistes contemporains qui ont été de si belles rencontres : Vlaminck bien sûr et sa vision si exigeante de l’art, Roger Chapelain-Midy et ses toiles irradiant lumière et poésie. Et le peintre lyonnais Jean Couty. Et ces peintres "de la réalité poétique" que furent Roland Oudot et Christian Caillard. Et Paul-Elie Dubois dont les images du monde touareg émerveillaient Genevoix. Et le sculpteur Paul Belmondo, qui devait réaliser le buste de l’écrivain en 1975 et son portrait en médaillon ornant sa tombe au cimetière de Passy. Et Gaston Larrieu et sa forêt des Landes où Genevoix retrouvait les enchantements de la forêt d’Orléans… Sur tous ces artistes avec lesquels il s’est senti d’emblée à l’unisson, Genevoix a écrit des pages essentielles. La liste est longue de ces textes (toujours

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I MAG E S P O U R U N JA R D I N SA N S MU R S , MAU R I C E G E N E VO I X I L LU S T R AT I O N D E MAU R I C E D E V L A MI N C K , P I E R R E D E TA R TA S , 1956

R É MI D E S R AU C HE S , SA I N T - P I E R R E - L E - P U E L L I E R LO U I S - J O S E P H S O U L A S BU R I N ( PAG E 2 42)

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HOMMAGE

Maurice Genevoix décrivait ainsi Belmondo : "Il ne démolit point de Bastilles, ne sonne point de fanfares contre des moulins à vent. Il se contente de créer, assidûment, sûr de sa main et de sa docilité laborieuse, au service de la vision intérieure qui transporte la réalité jusqu’à la persuader d’être sienne, ressemblante à la fois à elle-même et à sa perception de voyant." R A BO L I OT À L ' A F F Û T 1 er HO R S - TE XTE (PA G E 3 ) D E L ' É D I TI O N P I E R R E F É N I S 1 9 2 8 - L O UI S - J O S E P H S O UL A S B O I S E N 4 C O UL E UR S , 1 6 2 X 1 2 6

B U S TE DE M AU RICE G ENEVOIX PAR PAU L B ELM ONDO, B R ON ZE , F ON D E R I E T H I N OT M U SÉ E PA U L - B E L M ON D O B OU L OGN E B I L L A N COU RT

accompagnés de nombreuses reproductions, souvent dans des éditions de bibliophilie) rendant hommage aux artistes - grandes signatures ou figures moins célèbres - dont les rencontres ont jalonné la vie de Maurice Genevoix, et dont il s’est senti le frère d’âme. Citons, entre autres, sa grande monographie sur Maurice de Vlaminck parue en 1954, ses beaux ouvrages sur Dunoyer de Segonzac en 1960, sur Christian Caillard en 1965, sur Roger Chapelain-Midy en 1979… À ces monographies se sont ajoutés d’innombrables préfaces, notices, textes de catalogues d’exposition, témoignant d’une rare sensibilité esthétique, au fil d’analyses dont la finesse et la pertinence nous éclairent toujours.

Si Genevoix a beaucoup écrit sur ses amis peintres, ces derniers ont, en retour et comme en écho, illustré ses textes à maintes reprises, approfondissant les jeux d’interférences entre l’écriture et la peinture, prolongeant à l’infini le dialogue si fécond entre les mots et les images, entre le visible et le lisible. Dans la foule de ces merveilleux livres d’artistes et de bibliophilie, nous nous souvenons tous des précieuses éditions de Raboliot en 1928 et de Rémi des Rauches en 1948, toutes deux illustrées par Louis-Joseph Soulas. C’est à la découverte des multiples facettes de ce Genevoix « artiste » et qui plus est "artiste orléanais", qu’invite aussi ce Salon, entre regards de peintre et mots d’écrivain. Et c’est encore un bonheur. Anne-Marie ROYER-PANTIN

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HOMMAGE

"J’AIME LA LOIRE POUR LA BEAUTÉ DONT ELLE COMBLE MES YEUX, POUR LES COURBES MOLLES DE SES RIVES, POUR LES GRÈVES ARDENTES QUE LE SOLEIL FAIT TREMBLER, LES GRÈVES MAUVES À L’OMBRE DES OSIERS, LES GRÈVES BLEUES SOUS LE CLAIR DE LUNE…" © Archives famille Genevoix

M. GENEVOIX, RÉMI DES RAUCHES

M AU R IC E GEN EVO I X AU BOR D D E L A LO I RE AU X V E R NEL L ES

FRANÇOIS LEGRAND ET MAURICE GENEVOIX Une rencontre emplie d'âme et de complicité Pour évoquer l'indicible et lumineuse intensité de la peinture de François Legrand, on ne peut résister à citer ces lignes clairvoyantes de Richard Cannavo, critique d'art, à l'adresse de l'artiste : "François Legrand met de la couleur dans la grisaille, des ombres sur le soleil, des émotions dans le silence et de l'esprit dans la matière". Nul doute que ces propos touchent le peintre mais il est un autre regard, né en 1975, celui de l'écrivain Maurice Genevoix, découvrant son travail lors du soixante-huitième Salon des Artistes Orléanais. À l'évidence, ils continuent de lui parler à l'âme et au cœur. À l'occasion de cette exposition, le peintre exposait trois œuvres, à savoir La Force, Conversation et Portrait d'Armelle. De cette première rencontre, comme nous le confie en juin 2020 François Legrand, naîtra une belle amitié, le partage d'un "Hymne à la vie", titre du reste d'un portrait que le peintre fit un beau jour du paysagiste des mots, de l'amoureux de la nature qui émerveille, mais aussi du témoin de l'insondable folie douloureuse des guerres.

"J'ÉTAIS HEUREUX, GÊNÉ, FIER, ET TELLEMENT CONTENT"

"Maurice Genevoix, je l'ai rencontré au Salon des Artistes Orléanais en 1975 et je n'avais que vingtquatre ans. Il vient au vernissage, s'arrête devant mon tableau, me fait appeler et me dit qu'il faut absolument que je vienne le voir. J'étais alors très jeune, gêné, fier mais tellement content." "Venez me voir aux Vernelles, il faut que je vous montre ma peinture, n'hésitez pas à m'appeler" me dit-il. Croyant en une simple parole de gentillesse je laisse le temps passer mais, un mois après, il me rappelle. J'étais carrément ému et me rends aux Vernelles où, dans l'allée, ce jour- là, m'attendait madame Suzanne Genevoix qui m'a guidé vers le bureau de Maurice Genevoix. La porte franchie, j'étais impressionné mais il m'a mis immédiatement à l'aise, nous avons échangé et il m'a demandé d'aller voir ensemble des expositions à Paris."

"ÉMERVEILLÉ, JOYEUX, CURIEUX, IL NE PARLAIT PAS QUE DE LUI"

"Avec Maurice Genevoix, nous nous sommes vus de 1975 à 1980. Je me souviens d'avoir traversé le Pont des arts avec lui à Paris, d'être allé voir l'exposition Lejeune, mon professeur, rue du faubourg SaintHonoré. Nous marchions côte à côte, il me prenait le bras et c'était émouvant. Il avait une espèce de jeunesse incroyable. Au-delà de l'âge on était du même bord, dans le même bateau de l'art. Ecriture et peinture se rejoignaient, c'était une sorte de communion. Émerveillé, joyeux, curieux, il ne parlait pas que de lui. Je pense qu'il aimait mon côté famille et venait de temps en temps à la maison. Entre nous s'était établi un lien, une sorte de complicité. Ce fut la rencontre de ma vie."

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HOMMAGE

LEUR PASSION COMMUNE POUR LA LOIRE AVAIT RAPPROCHÉ LES DEUX HOMMES.

L A LOIRE, P EINTE PAR F RAN Ç OIS LEG RAND

"UNE

SORTE DE SAGESSE DANS LA VISION DE LA VIE"

"Après le décès de Maurice Genevoix je suis resté très proche de Suzanne Genevoix qui me demanda, un beau jour, si je pouvais effectuer un portrait de son époux pour le centenaire de sa naissance. Les portraits de Maurice Genevoix, je les ai réalisés d'après photo, une photo dont j'essayais de m'éloigner en mettant des petites couleurs les unes à côté des autres, des petites couleurs qui doivent bien s'entendre comme disait Cézanne, et cela faisait Maurice Genevoix." François Legrand, pudique, à propos de l'art du portrait qu'il fit de manière si élégante de l'écrivain : "Dans un portrait, on ne recherche pas à donner une impression, le peintre fait ce qu'il ressent, ce qu'il voit. Tout cela se joue avec probité, concentration, en donnant tout de soi-même. Maurice Genevoix, je l'ai tellement connu que j'oubliais la photo car je sentais qu'il n'était pas loin. À l'occasion de ce nouveau salon et de la célébration de ce maître par les Artistes Orléanais et Benoit Gayet, je vais bien entendu réaliser un nouveau portrait. À nouveau, je vais volontiers le peindre par pure fidélité et sincérité pour Maurice Genevoix, Suzanne Genevoix et leurs enfants, Julien et Charlotte. C'est un hommage à la famille et j'espère sincèrement que je vais y arriver."

Et François Legrand de se replonger très vite, lors de cet entretien, dans son sentiment, dans le souffle de ses échanges avec Maurice Genevoix, échanges sur lesquels il demeure cependant respectueusement disert : "Comment dire… Il avait une sorte de sagesse dans la vision de la vie. Il aimait les gens et j'aime la nature humaine. C'est pour cela que je peux peindre un Roi d'Espagne, Maurice Genevoix ou un SDF. Jamais je ne vois l'être dans sa qualité sociale. Mais je ne fais pas que des portraits. Je m'émerveille, comme ce grand auteur devant un paysage, et pour moi c'est devant ma Beauce. Je peins assez vite et j'éprouve parfois des phénomènes de lévitation au point d'être dans le nuage qui surplombe l'espace que je reflète à l'huile".

DERNIERS MOTS DE RECONNAISSANCE

"Artistes et créateurs, nous ne sommes jamais contents. Avec Maurice Genevoix, je partageais ce sentiment que l'art n'est pas fait pour s'amuser, je crois que c'est ainsi que l'on se reconnaît entre les gens vrais. Il portait sur moi un regard de respect et d'amitié même s'il n'avait pourtant aucun intérêt à me connaître. Ce grand et bel homme, je l'ai adoré. Il était tellement gentil. On doute toujours et, aujourd'hui encore, je continue de douter. Mais il m'a marqué, et m'a tellement moralement aidé."

Propos recueillis par Jean-Dominique BURTIN 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 54

"ADMETTRE QUE LES RACINES DE L'ART PLONGENT DANS UN TERREAU MAGIQUE, C'EST PEUT-ÊTRE S'OUVRIR UN CHEMIN VERS LES PRESTIGES DE LA FLEUR, SES ENCHANTEMENTS, SES SORTILÈGES" I M A G E S P O UR UN J A R D I N S A N S M UR S (1 9 5 6 )

"UN NOUVEL HOMMAGE AUQUEL J'ESPÈRE PARVENIR"

PORTRAIT P E I N T D E MAU R I C E G E N E VO I X PA R F R A N Ç O I S LEGRAND

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27 M A I 2 015 , H OM M AG E A QUAT R E RESI S TA N T S FRA N C A IS QU I ENT R E N T AU PA NT H E O N . PI ER R E B RO SS OL E T T E , GER M A IN E TH I LL IO N , GEN EV IE VE DE GAU L L E A N T H ON IOZ ET J EA N Z AY.

HOMMAGE

MAURICE GENEVOIX, UN IMMORTEL PERPÉTUEL AU PANTHÉON

LE PA N T H É ON D E PA RI S, GRAVU R E E N 1 7 9 4-1 795 JE A N - B A P TI STE H ILAIR E ( 1 751-1 828) PE INT R E F R A N Ç A IS

Mais qu’est-ce donc que le Panthéon et quels critères régissent les admissions à cette "École normale des morts" ? Le Panthéon a été désaffecté par la Révolution française pour accueillir les cendres de la fine fleur des Grands Hommes des Temps nouveaux : Mirabeau, Voltaire, Rousseau. Mais la porte est à double sens, car l’accélération du processus révolutionnaire révèle les turpitudes du grand orateur monarchien, avant que la Terreur

L’A R R I V É E D E S C E N D R E S D E VO LTA I R E AU PA N T HÉ O N G R AVUR E DE J E A N - J A C Q UE S L A G R E N E E (D I T L E J E UN E ) (1 7 3 9 - 1 8 2 1 ), A P R È S 1 7 9 1

"AUX GRANDS HOMMES, LA PATRIE RECONNAISSANTE"

LE PANTHÉON : CRÉATION RÉVOLUTIONNAIRE, SOCLE IMPÉRIAL ET ALLUVIONS RÉPUBLICAINS

inq ans après son jeune disciple littéraire du Grenier, Jean Zay, le temple de la République va à nouveau accueillir, le 11 novembre 2020, un illustre Orléanais. Cent ans après l’inhumation du Soldat inconnu, pour l’abri duquel l’Arc de Triomphe l’avait emporté sur un transfert au Panthéon, le grand écrivain Maurice Genevoix va être à nouveau honoré, après avoir reçu, lors de ses obsèques célébrées le 15 septembre 1980 en l’église Saint-Louis des Invalides, l’hommage de la nation au "meilleur ambassadeur de la langue et de la culture française" et les honneurs militaires(1) .

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HOMMAGE ne fasse le tri entre le bon grain des patriotes et l’ivraie des girondins et autres modérantistes. Napoléon Bonaparte, soldat de la Révolution, transforme son temple en nécropole des dignitaires impériaux morts en fonctions, fournées militaires et civiles qui occupent encore la moitié des rangs.

MIRABEAU, "L’ORATEUR DU PEUPLE", LOCATAIRE ÉPHÉMÈRE DU PANTHÉON

Les trois dernières Républiques ont complété le tableau d’honneur, le Panthéon étant rendu à cet office à compter de l’entrée de Victor Hugo en 1885. Zola, Gambetta au lendemain de la Grande Guerre, Jaurès avec le Cartel des gauches en 1924, Paul Painlevé en 1933 sont choisis par les députés de la "plus longue des Républiques". Si la Quatrième République a été très parcimonieuse sur ce plan en réservant l’entrée au Panthéon aux scientifiques Paul Langevin et Jean Perrin, au gouverneur "Français libre" Félix Éboué, à l’émancipateur Victor Schoelcher et à Louis Braille, le Panthéon reste à jamais associé à la mémoire du "préfet résistant" d’Eure-etLoir, à Jean Moulin l’unificateur salué avec un lyrisme d’outre-tombe par Malraux en décembre 1964. Hasard ou nécessité, après une longue éclipse sous Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing, les portes du Panthéon ne rouvriront, intronisation médiatisée de François Mitterrand exceptée, que P OR T RA I T D E V I C TO R R I Q UET T I , M A RQ UI S D E MI RA BEAU E X ÉC U TÉ PAR J A C Q U ES AN DR É J O S EP H AV ED AVANT 1744

23 ans plus tard avec l’hommage au juriste René Cassin. François Mitterrand, fidèle aux amis disparus et au culte des morts, est le recordman des panthéonisations : Jean Monnet l’européen, puis avec le bicentenaire de 1789, Condorcet, l’abbé Grégoire et Monge, enfin en avril 1995 Pierre et Marie Curie ont reçu cette consécration sous ses deux septennats. Depuis lors, Jacques Chirac a tenté de raviver la flamme avec précisément André Malraux, puis un hommage en 2002 à Alexandre Dumas le métis, pour conjurer la haine frontiste. Enfin François Hollande a réuni en gerbe quatre mousquetaires de la Résistance, chacune et chacun porteurs des valeurs de la République, de A comme Anthonioz à Z comme Zay. Ainsi, le Centre-Val de Loire est-il déjà présent au Panthéon : si Blois est dignement représenté par l’abbé Grégoire émancipateur des Juifs français et Chartres par le premier "résistant de la veille", le préfet Jean Moulin, "Max" l’unificateur de la Résistance, le Loiret a été pionnier avec Mirabeau et Orléans a été particulièrement honoré avec Jean Zay et bientôt Maurice Genevoix, incarnations des souffrances, du courage et des valeurs humanistes lors des deux guerres majeures du vingtième siècle. Il reste bien entendu de nombreuses gloires artistiques, littéraires, scientifiques, médicales ou de combats militants à honorer en Orléanais, Berry et Touraine : George Sand, Antoine et Henri Becquerel, Marcel Proust, Olympia Cormier, François Rabelais, Jeanne Champillou, Olivier Debré… il n’y aura que l’embarras du choix.

E N T R É E AU PA N T HÉ O N D E J E A N MO U L I N L E 19 D É C E MBR E 196 4, À L ' O C C A S I O N D U 20 e A N N I V E R SA I R E D E L A L I BÉ R AT I O N . L E G É N É R A L D E GAU L L E C O N F I E À S O N MI N I S T R E D E L A C U LT U R E , A N D R É MA L R AU X , L E S O I N D E P RO N O N C E R AV E C LY R I S ME L’ É LO G E D U " P R É F E T R É S I S TA N T " , U N I F I C AT E U R E T MA R T Y R D E L A R É S I S TA N C E FRANÇAISE (AFP)

F ÊT E S J O HA N N I Q U E S D E 1960. MAU R I C E G E N E VO I X E T RO G E R S E C R É TA I N , MA I R E D ’ O R L É A N S

INAUGURATION DE L A MÉDIATHÈQUE MAURICE GENEVOIX PAR LE DÉPUTÉ-MAIRE D’ORLÉANS SERGE GROUARD, EN PRÉSENCE DE SYLVIE GENEVOIX ET DE BERNARD MARIS, LE 8 AVRIL 2011

L’ ENTRÉE DE V ICTOR H U G O DANS LE TEM P LE DES G RANDS H OM M ES , LE 1 e r JU IN 18 8 5 , EN P RÉS EN CE D’ U N C OR TÈG E C OM P OS É DE P RÈS DE DEU X M ILLIONS DE P ERS ONNES

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Joseph Zimet rencontre en 2009 l’éditrice Sylvie Genevoix, membre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, qui a reçu la Légion d’honneur des mains de Jean-Louis Debré. En septembre 2011, le président Sarkozy reçoit des mains de Joseph Zimet le rapport préalable à la création de la Mission dont il va devenir le directeur général. Il y préconise l’entrée au Panthéon de Maurice Genevoix comme "porteparole" de Ceux de 14, dans le cadre des commémorations du Centenaire de la Grande Guerre(5). Son conseiller spécial, Henri Guaino, a connu Bernard Maris au Commissariat au Plan. Ce contact, le talent engagé du haut fonctionnaire et essayiste Michel Bernard dans son Pour Genevoix(6), et les travaux de la Mission Centenaire semblent placer sur les meilleurs rails l’entrée au Panthéon de l’auteur de Ceux de 14.

DES RÉSERVES SURMONTÉES : SOUS LE MAIRE DE VERDUN, L’IDÉE DE L’HOMMAGE COLLECTIF

LE TÉMOIN SURVIVANT, RELAIS DE MÉMOIRE : LE PORTE-ÉTENDARD DE "CELLES ET CEUX DE 14" Après la Résistance honorée par les quatre résistants choisis par François Hollande, "Toutes Celles et Ceux de 14" sont célébrés par l’entrée tant individuelle du grand écrivain que collective dans le sillage du grand témoin, du "porte-étendard" des contemporains de la Grande Guerre. Cette reconnaissance, longtemps retardée, vient satisfaire non pas une revendication mémorielle catégorielle ou politique, mais avant tout deux forces assemblées : la détermination d’une famille et la fidélité au souvenir de "Ceux des Éparges". Sur le versant familial, ce chemin de mémoire est aussi une voie sacrée d’émotions, avec la ténacité filiale de Sylvie Genevoix vaincue un temps par la maladie, puis reprise en septembre 2012 par Bernard Maris à la tête de l’association "Je me souviens de Ceux de 14", avant un passage du témoin au petit-fils de l’écrivain de la Loire et de la Sologne, l’avocat pénaliste Julien Larere-Genevoix. Dès novembre 2013, après la parution de l’ouvrage consacré aux témoignages croisés d’Ernest Jünger et de Maurice Genevoix(2), l’économiste iconoclaste, installé aux Vernelles, poursuit son travail de deuil, reste présent en soutien à l’entreprise de panthéonisation, avant de passer le relais au fils de Sylvie

Genevoix, conscient que la défense de la mémoire de son grand-père, en son lieu de mémoire emblématique de sa maison des Vernelles, figure au premier rang du testament moral légué par sa mère (3). La victoire mémorielle finale a été semée d’émotions, d’épreuves et de drames, du décès de Sylvie Genevoix à l’assassinat de Bernard Maris avec "Ceux de Charlie", autre symbole d’un moment historique, celui de la rédaction décimée de l’hebdomadaire satirique français, victime du terrorisme intégriste, autre Grande Guerre de notre XXIe siècle, cent ans après le carnage des Éparges.

UNE PROPOSITION AVANCÉE PAR LE RAPPORT ZIMET SUR LA COMMÉMORATION DE LA GRANDE GUERRE Dès 2008, le président Nicolas Sarkozy cherche une "personnalité consensuelle" dont les cendres pourraient être transférées au Panthéon : Olympe de Gouges pour célébrer les droits des femmes, Jules Michelet et Marc Bloch qu’il a beaucoup cités dans sa campagne, Georges Mandel et Charles Péguy, le poète orléanais socialiste puis catholique, tombé dès l’effroyable été 14, pour commémorer les 90 ans de l’armistice le 11 novembre 2008(4).

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Alors que la qualité exceptionnelle du témoignage de Maurice Genevoix, perçue par Jean Norton Cru dès 1929(7), n’est pas remise en cause, à la seule exception de l’historien Stéphane Audoin Rouzeau qui y voit avant tout la trace engagée d’un "écrivain patriote de droite"(8), les réserves du maire de Verdun pèsent négativement dans la balance et blessent Sylvie Genevoix(9). Pour l’élu local, le transfert de l’écrivain au Panthéon "risquerait de fragiliser le témoignage de reconnaissance nationale dû à l’ensemble des acteurs, et d’abord victimes directes du premier conflit mondial". Dépassant cette vaine querelle, la piste d’un hommage collectif est saluée par la plupart des historiens de la Grande Guerre, et alimente le projet d’associer à Genevoix d’autres panthéonisés au souvenir lié au conflit, de Jean Jaurès à Marie Curie ou encore aux écrivains combattants déjà présents sur une plaque du Panthéon. Vice-président de l’association "Je me souviens de Ceux de 14", Michel Bernard adhère à la proposition de l’hommage collectif à tous les combattants, en associant le Soldat inconnu au grand témoin de la génération combattante de 14-18.

"CEUX DE LA RÉSISTANCE" AVANT "CEUX DE 14" : LA MÉMOIRE INVERSÉE DE LA "GUERRE DE TRENTE ANS" Le décès de Sylvie Genevoix, emportée par un cancer le 19 septembre 2012, ne remet pas fondamentalement en cause l’espérance de voir son combat aboutir. La proximité politique de Bernard Maris avec François Hollande et la nouvelle majorité élue en mai

juin 2012 semble propice à une issue favorable(10). Pourtant, le nouveau Président de la République donne la priorité aux quatre grandes figures de la Résistance, ce qui encourage, en particulier dans la presse locale, une forme de vaine compétition posthume entre Jean Zay et Maurice Genevoix, aussi incongrue que paradoxale si l’on garde en mémoire leur amitié admirative(11), et leur action commune en faveur des droits d’auteur et du contrat d’édition(12). Mais la tentation est forte de simplifier en forçant le trait pour opposer l’académicien, le patriote, gardien de la mémoire des Anciens combattants de la Grande Guerre, et l’homme d’État du Front populaire. Si le député-maire d’Orléans Serge Grouard exprime envers le poète de la Loire sa sincère admiration, elle est partagée par son prédécesseur, le sénateur socialiste Jean-Pierre Sueur(13)… Toutefois, l’annonce des quatre panthéonisations paraît sonner le glas de l’espoir d’un aboutissement pour Maurice Genevoix, alors que le souvenir de l’écrivain s’efface, que la sortie du Centenaire s’approche, que commémorer 1917, l’année de la lassitude morale, des grèves à l’Arrière et des mutineries sur le Front, n’est pas chose aisée. Mais Julien Larere Genevoix reprend espoir le 10 novembre 2017, une chronique suggérant que le Président de la République songerait à panthéoniser une personnalité liée au premier conflit mondial, au moment où, se mettant dans les pas de François Mitterrand et d’Helmut Kohl à Verdun en 1984, Emmanuel Macron inaugure avec le président allemand Steinmeier, le premier historial franco-allemand dans les Vosges(14). Une chronique de Thomas Legrand fait le parallèle avec le prix attribué au Lambeau de Philippe Lançon, "gueule cassée de 2015"qui évoque le martyr de Bernard Maris et de "Ceux de Charlie", comprenant le sens de l’expression "nos morts", là où le journaliste politique ne voyait dans le combat mémoriel de Bernard Maris que la "lubie d’un fan" et non la passion pour la vie, à l’opposé de la fascination des terroristes pour la mort(15).

LA MÉMOIRE ET L’HISTOIRE CONTRE L’OUBLI : LA VICTOIRE MÉMORIELLE ADE LA GRAND-MÈRE "HUSSARDE NOIRE DE LA RÉPUBLIQUE" Le petit-fils de Maurice Genevoix reprend sa plume pour saisir le nouveau Président de la République, qui, en plus de citer l’auteur de Raboliot dans un discours consacré à la chasse, emporte à Brégançon pour ses lectures estivales des livres de deux acteurs orléanais des journées tragiquement meurtrières de l’été 1914 : Charles Péguy et Maurice Genevoix. La lettre parvient à

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HOMMAGE

son but, elle reçoit une réponse rapide et débouche sur une rencontre aux Éparges le 6 novembre 2018, près du buste de l’écrivain inauguré en 2015, et l’annonce de l’entrée au Panthéon(16). Emmanuel Macron a été sensibilisé aux questions mémorielles par son apprentissage intellectuel auprès de Paul Ricœur(17). Il souhaite, à l’instar de Jacques Chirac avec la reconnaissance de la responsabilité complice "irréparable" de la France de Vichy dans la déportation des Juifs, œuvrer pour permettre de surmonter oublis et conflits mémoriels, aussi bien sur la colonisation et la Guerre d’Algérie avec Benjamin Stora (18) que sur la Grande Guerre. Or, cette préoccupation de politique mémorielle, point d’aboutissement de "l’itinérance mémorielle", rejoint un attachement sentimental et une fidélité familiale. La grand-mère maternelle d’Emmanuel Macron, Germaine ArribetNoguès, née à Tarbes en 1916, décédée en 2013, institutrice dans les Pyrénées, lui a fait lire et aimer l’auteur de Ceux de 14 et de Raboliot. L’idée de Nicolas Sarkozy est ainsi reprise par Emmanuel Macron qui envisage dans un premier temps, sur la suggestion de Bruno Roger-Petit, éphémère porte-parole de l’Élysée devenu conseiller mémoire, d’associer l’hommage à Maurice Genevoix, représentant de "Celles et Ceux de 14", à l’entrée au Panthéon de l’auteur de Notre jeunesse et de La Tapisserie de Notre-Dame(19). Mais alors

que la famille Péguy a constamment manifesté son opposition au transfert de ses cendres au Panthéon, la famille Genevoix se laisse convaincre de la pertinence historique de célébrer à la fois le grand écrivain et le grand témoin, d’associer la redécouverte de l’œuvre de l’un au sacrifice des autres à travers la figure de leur "porte-étendard", y compris de "Celles de 14", ces femmes "sur le pied de guerre" qui ont participé à la mobilisation totale et contribué à l’émancipation, certes éphémère mais annonciatrice des temps nouveaux, du "Deuxième sexe"(20). Le report d’un an, du 11 novembre 2019 au 11 novembre 2020, une grande première dans la longue histoire des panthéonisations, est lié au délai nécessaire à la réalisation des œuvres d’art liées à la commémoration et justifié par l’objectif de "l’adosser au centenaire de l’inhumation du Soldat inconnu" sous l’Arc de Triomphe(21) ; l’essentiel est sauvegardé pour les acteurs locaux, de l’ACAD Maurice Genevoix à Saint-Denis-de-l’Hôtel, au musée de la Marine de Loire, des collégiens de Châteauneuf-sur-Loire à la société des Artistes Orléanais, bien déterminée à célébrer leur président-fondateur(22) : la décision de transfert, plus importante que la date, et la volonté de faire de l’écrivain le porte-drapeau d’une génération sacrifiée(23). L’association de la manifestation avec le centenaire du choix du

C A R I C AT U R E D E MAU R I C E G E N E VO I X PA R RO BE R T S I R E , Q U I C ÔTO I E MAU R I C E G E N E VO I X AU X BA N Q U E T S D E L’A MI C A L E D E S A N C I E N S É L È V E S D U LYC É E P OT HI E R

Soldat inconnu offre une image forte, tout en marquant une date commémorative encore plus symbolique, avec les 40 ans de la disparition de l’écrivain, les 130 ans de sa naissance. Une opportunité de faire partager la richesse de ses écrits, leur portée humaniste, régionaliste et écologiste à de nouvelles générations, celles qui, si elles ont pu découvrir Ceux de 14 à travers la mini série télévisée diffusée sur France 3 en 2014, n’ont pas connu les grandes heures cathodiques d’Apostrophe et du Grand Échiquier. À la veille de l’événement de novembre prochain, si longtemps attendu, un demi-siècle après les cérémonies du cinquantenaire à Chalmont et à Verdun, les acteurs principaux de la décision politique s’éloignent(24). Mais l’entrée au Panthéon de l’ancien cacique de la rue d’Ulm, déjà Immortel et Perpétuel, prend tout son sens : si Verdun est le lieu de mémoire par excellence de la Grande Guerre, par la portée collective, anonyme du sacrifice, c’est bien l’écrivain Maurice Genevoix, en qualité de préfacier et postfacier engagé de Vie et mort des Français(25), qui a élargi l’appréhension de la Grande Guerre d’une histoire des batailles et des généraux aux souffrances quotidiennes des "gens ordinaires", femmes, soldats mutilés ou traumatisés, enfants, pour "être délibérément une histoire des hommes en guerre".

E MMA NUEL M AC RON ANN ON CE , AUX ÉPA RGES, L 'ENTR É E AU PA N T HÉO N D E L 'ÉC RIVAIN MAU RICE G E N EVO I X ET D E "CE UX E T CE LLE S D E 14", A F I N D E RE NDRE H OMMAGE À "L 'A RMÉE V I C TO R IE USE " D E L A GRA N D E GUE R RE .

Cent ans après que la grippe espagnole a détourné le jeune intellectuel Orléanais, passionné de peinture, de l’université au profit de la littérature, en un moment où terrorisme et montée des tensions font 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 62

redécouvrir aux Européens que "l’histoire est tragique", le poète humaniste, amoureux de la vie, inquiet de la préservation des beautés naturelles et de la faune, ancré sur les berges du fleuve royal et de la forêt proche a beaucoup à nous dire". Si "la place de Maurice Genevoix dans la littérature du XXe siècle est grande : elle n’est peut-être pas celle qu’il devrait occuper."(26) À l’instar de François Mauriac à Malagar, cible du mot perfide de Claudel, l’étiquette de "romancier régionaliste" ne saurait réduire le message universel de Maurice Genevoix, ancré aux Vernelles comme Proust à Illiers-Combray. Lisez, relisez, redécouvrez Maurice Genevoix, l’écrivain fleuve du Val de Loire, de la Sologne et de la vie, qui brossait il y a près d’un demi-siècle cet autoportrait devant les jeunes de sa cité natale : "Puisque la circonstance m’y invite, je vais essayer de vous dire, à peu près, qui était Maurice Genevoix. Un garçon qui, lorsqu’il a eu vingt-quatre ans, a été embarqué, avec des centaines et des centaines de milliers de jeunes gens de son âge, dans une aventure tragique, effroyable, dans un long tête à tête avec la mort, celle des hommes jeunes, celle des autres et la sienne propre ; et qui a eu la chance, après avoir saigné et souffert, d’être enfin rendu à la vie, de ressusciter réellement. Et depuis ce jour-là, il n’a cessé de porter en lui le sentiment pathétique de la vie, de la merveille qu’est la vie, de la richesse du monde, qui nous est quotidiennement donné."(27) Et redécouvrons l’humour de l’auteur de Raboliot, au seuil de la gloire du prix Goncourt, tel qu’il l’exprime à propos des avatars de la renommée, à la Une du premier numéro de la revue littéraire avant-gardiste, Le Grenier, lancée par de jeunes Orléanais en mars 1925 : "Quand on pense à ce qui provoque, bien souvent, autour d’un nom entre les noms, la rumeur brusque de la renommée ! Il y a tant de manières d’être célèbre : Landru, Pelletier de Doisy, Foch, Mistinguett, Pasteur, Carpentier, Sadoul, Anatole France, j’énumère sans contrôle, au hasard de la mémoire… Voilà bien des enseignes à choisir. Il en est d’autres, de celles qu’on pourrait dire "de rechange", ou "omnibus". Exemple : "de l’Académie française". Exemple encore : "ministre de…" Ça fait richement décoratif au frontispice d’une revue naissante, ou d’un conseil d’administration. […] Célèbres, sous tel titre en pancarte que la Société accroche au cou de ses élus, il en est peut-être, parmi vous, qui sont voués à le devenir : mais que ceux-là ne le sachent pas encore, c’est merveilleux, c’est émouvant. Il n’est pour vous que d’aller libres."(28) Pierre ALLORANT Historien et juriste, doyen de la faculté de droit, économie et gestion d’Orléans

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(1) Une croix blanche étant dressée à l’avant du cercueil en mémoire de ses compagnons tombés au front, et le casque d’un défenseur de Douaumont, transpercé d’une balle, étant accroché à son cercueil. (2) "J’écris ses lignes sur le bureau de Maurice Genevoix, sa vieille table" évoquée dans Trente mille jours, au premier étage de sa maison des Vernelles. En face, la Loire, sa Loire chérie, qui coule éternelle et douce comme la douce France […] J’ai découvert Genevoix avec Sylvie. On doit bien à la fille dont on est fou amoureux de lire son père". Bernard Maris, L’homme dans la guerre. Maurice Genevoix face à Ernest Jünger, Grasset, 2013, p. 13-14. (3) À Charlotte, à Julien, qui prendront le relais". Sylvie Genevoix, Maurice Genevoix. La maison de mon père, Christian Pirot, 2001, p. 7. (4) La famille Péguy y a toujours été opposée. L’idée est ancienne : à la Libération, lorsque le Comité national des écrivains se met en tête de panthéoniser Romain Rolland, il suscite presque immédiatement, venue de la droite et soutenue par Le Figaro, une contre-proposition pour la panthéonisation de Péguy. Faut-il célébrer la Patrie comme chair (avec Péguy) ou la Patrie comme idée (avec Romain Rolland) ? Grand débat, que la presse orchestre et qui déchire surtout les catholiques de gauche car s’il y a deux France, il y a aussi deux Péguy et le leur est le Péguy dreyfusard. Si bien qu’à cet embarras, L’Aube trouve une parade faire, en la personne de Bergson, un troisième panthéonisé". Mona Ozouf, Le Panthéon : l’École normale des morts", in Pierre Nora (dir.), Les Lieux de mémoire, tome 1. La République, Quarto, Gallimard, 1997, p. 172-173. (5) Joseph Zimet, Rapport remis au Président de la République sur les commémorations du Centenaire de la Grande Guerre, septembre 2011. (6) Michel Bernard, Pour Genevoix, La Table ronde, 2011. (7) Jean Norton Cru, Témoins, Presses universitaires de Nancy, rééd. 1993.

JEAN DU B RAN A L A P ETITE P H OTO G RIS E, 2 0 2 0 A CRY L I QU E , CR A I E SU R T OI L E 92 X 73

(8) Propos recueillis par Géraldine Soudri, Pourquoi (pas) lui ? La panthéonisation de Maurice Genevoix ne fait pas l’unanimité", L’Histoire, n° 383, janvier 2013, p. 13. Cette idée reçue est sans doute liée à l’image même de l’Académie française, qui appartient au Panthéon des droites". La NRF de Gallimard puis la revue Esprit et le Seuil se sont constitués au XXe siècle en Contre-Académie. Voir sur ce point Marc Fumaroli, La Coupole", in Pierre Nora (dir.), Les Lieux de mémoire, tome 2. La Nation, Quarto, Gallimard, 1997, p. 1973. Les élections académiques sont un bon exemple des interférences entre la littérature et la politique : il est notoire qu’un écrivain de droite a plus de chances d’entrer un jour sous la Coupole qu’un écrivain de gauche ; au reste l’écrivain de gauche ne tentera pas sa chance. C’est ainsi que l’Académie française fait figure de club con-servateur". René Rémond, Les droites en France, Aubier, collection historique, 2008, p. 382. (9) Verdun opposée au transfert des cendres de M. Genevoix. Arsène Lux trouve inopportun le transfert des cendres de Maurice Genevoix au Panthéon lors des célébrations du centenaire de la Grande Guerre. La fille de l’écrivain-combattant, Sylvie Genevoix, blessée, lui répond", Le Républicain lorrain, 16 février 2012. (10) Bruno Cabanes, Bernard Maris et Genevoix", Portrait-hommage, L’Histoire, mardi 13 janvier 2015. (11) Parmi les lettres de félicitation adressées à Maurice Genevoix à l’annonce du prix attribué à Raboliot, celle de Jean Zay qui n’a pas été le moins heureux". Ils restent en relation suivie et ce sont ses livres que Jean Zay emporte avec lui en septembre 1939, après avoir demandé la cravate" en son honneur. Le ministre captif re-mercie son ami en 1941 de l’envoi de ses ouvrages. Aurélie Luneau & Jacques Tassin, Maurice Genevoix. Bio-graphie, Flammarion, 2019, p. 114. (12) Dans Souvenirs et Solitude, Jean Zay évoque son ami Maurice Genevoix à l’occasion de son projet de loi sur le droit d’auteur et le contrat d’édition et du congrès des écrivains français" réuni à Orléans en 1933 : Mon ami Maurice Genevoix me réunit à dîner, dans sa villa du bord de Loire, avec Gaston Rageot, alors président

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de la Société des gens de lettres, et j’appris ce soir-là bien des particularités du contrat d’édition, bien des secrets sur la condition réelle de l’écrivain […] Dans la France moderne, le travailleur intellectuel restait le seul à n’être aucunement protégé par la loi. Alors que toutes les professions ont reçu de la société certaines garanties contre l’arbitraire, la profession littéraire était demeurée depuis cent cinquante ans ignorée du législateur, en dépit des exemples de l’étranger et de maints congrès internationaux. Le mot de Balzac : L’édition, c’est la jungle", restait vrai en 1938. Notre pays avait dans ce domaine un retard étrange à combler ; nous nous y efforçâmes". Jean Zay, Souvenirs et solitude, Talus d’Approche, 1987, p. 218-219. (13) Jean-Pierre Sueur salue l’entrée de Maurice Genevoix au Panthéon", La République du Centre, mardi 6 novembre 2018. Christian Bidault, Maurice Genevoix, bientôt au Panthéon, mais longtemps mal aimé" à Orléans", MagCentre du 6 novembre 2018. (14) Entretien avec l’auteur du 27 juillet 2020. Macron et le président allemand inaugurent un Historial" de la Grande Guerre", L’Express, 10 novembre 2017. (15) Comment Bernard Maris revient dans nos mémoires", France Inter, le 12 novembre 2018. (16) Laurent Theis, Maurice Genevoix du cimetière de Passy jusqu’au Panthéon", Le Point, 6 novembre 2018. (17) Paul Ricoeur, La mémoire, l’histoire, l’oubli, Points, Seuil, 2003. (18) Emmanuel Macron confie à l’historien Benjamin Stora une mission sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie", Le Monde du 24 juillet 2020. (19) Laureline Dupont, Quand Macron voulait faire entrer Péguy au Panthéon", L’Express du 15 janvier 2020. Guillaume Apollinaire et Maurice Ravel ont également été envisagés. (20) Pierre Allorant, Femmes savantes, femmes du peuple et marraines de guerre", in La Grande Guerre des Gens ordinaires". Correspondances, récits, témoignages, actes du colloque de l’université Montpellier Paul Valéry, 15-16 juin 2018, à paraître. (21) François-Guillaume Lorrain, Panthéonisation : Maurice Genevoix devra attendre", Le Point, 2 octobre 2019. (22) Voir les Cahiers Orléanais, 1923-1927, archives municipales et métropolitaines d’Orléans, PER 045. (23) Devoir de mémoire. Trois réactions au report de l’entrée au Panthéon de Maurice Genevoix", La République du Centre, 2 octobre 2019. (24) Le conseiller en communication Joseph Zimet quitte l’Élysée pour la préfectorale, le chef de cabinet d’Emmanuel Macron, François-Xavier Lauch rejoint la place Beauvau comme directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Intérieur, et le préfet de la Meuse, le saint-cyrien déterminé Alexandre Rochatte, est muté en Gua-deloupe dix-huit mois seulement après son installation. (25) André Ducasse, Jacques Meyer, Gabriel Perreux, Vie et mort des Français, 1914-1918, simple histoire de la Grande Guerre, 1959. Pierre Nora, 1914 : La marque et la trace", conférence du mardi 28 octobre 2014. (26) Danièle Sallenave, Genevoix (Maurice)", Dictionnaire amoureux de la Loire, Plon, 2014, p. 355-359. (27) Discours de Maurice Genevoix le 23 juin 1974 lors de l’inauguration de la Cité scolaire de Decize, in Val de Loire, terre des hommes, éditions Christian Pirot, 1974. (28) Monsieur et Cher Ami, Quelques jeunes et moi – aidés par plusieurs membres de l’École de la Loire" – avons conçu le projet, insensé peutêtre, de faire paraître d’ici quelques semaines à Orléans une revue mensuelle exclusivement littéraire Le Grenier". Refuseriez-vous de nous faire l’honneur et le plaisir d’un papier quel-conque – une lettre par exemple – pour le premier numéro ? Vous savez combien votre témoignage peut être précieux à notre entreprise". Lettre de Jean Zay à Maurice Genevoix le 9 janvier 1924, confiée par Hélène Mou-chard-Zay.

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HOMMAGE

"CEUX DE VERDUN" Amicale d’Orléans et du Loiret

Maurice Genevoix passe son enfance à Châteauneuf-sur-Loire avant d’entrer comme interne au lycée Pothier à Orléans, puis en khâgne à Lakanal. En 1911, il réussit le concours d’entrée de l’École normale. En vertu de la loi du 21 mars 1905, en tant qu’élève d’une grande école, il doit effectuer deux années de service militaire, la première dans un corps de troupe et la deuxième en qualité de sous-lieutenant. Il choisit d’effectuer sa première année avant son entrée à l’École, au 144e régiment d’infanterie à Bordeaux.

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Témoigner des épreuves subies pendant la Grande guerre, telle est la mission que se fixe Maurice Genevoix après ses graves blessures d’avril 1915 sur le front des Éparges qui le contraignent à quitter ses camarades de combat. "Ce que nous avons fait, c’était plus que l’on pouvait demander à des hommes, et nous l’avons fait" est-il inscrit sur le monument aux morts du village des Éparges. Cette réalité Maurice Genevoix va en rendre compte très vite, puisque son premier récit de guerre "Sous Verdun", par ailleurs largement censuré, est publié dès mai 1916. Dans les notes, prises jour après jour dès le début de la guerre, il se refuse à tout effet littéraire "car je tenais sur toute chose à éviter que des préoccupations d’écriture ne vinssent altérer dans son premier mouvement, dans sa réaction spontanée aux faits de guerre qu’il relate, le témoignage que j’ai voulu porter", explique-t-il lui-même. Comme l’écrivit M. Jean-Pierre Sueur, ancien maire d’Orléans, "cette volonté de sincérité fait que nul n’a mieux que lui décrit les immenses épreuves qu’ont connues les soldats de la Grande Guerre, leurs souffrances, leurs douleurs. Il l’a fait avec un total réalisme auquel il n’a jamais dérogé, sous aucun prétexte : le réalisme, il le voulait en totale et pure fidélité à ses camarades". Ce parti-pris fait de "Ceux de 14" un texte incomparable. Le témoignage de Maurice Genevoix est celui d’un jeune normalien qui, sans réelle formation militaire, est nommé sous-lieutenant, chef d’une section du 106e régiment d’infanterie et se trouve rapidement et brutalement confronté à la guerre, moment de vérité, révélateur de ce que l’on est et de ce que sont les autres. Interrogé sur son état d’esprit au début de la guerre, Maurice Genevoix évoquera la

MAU R I C E G E N E VO I X , O F F I C I E R AU 106 e R I P HO TO P R I S E À VE R DUN L O R S D ’ UN E P E R M I S S I O N L E 1 2 F É VR I E R 1 9 1 5

"curiosité". Il écrira dans Trente mille jours : "j’étais là dans un monde où l’on ne pouvait plus mentir (…) triste jusqu’au fond de l’âme, j’étais en même temps curieux, intensément, de toute part ouvert et réceptif, au point d’en oublier mon appréhension et ma peur." Il ne cache rien de ce qu’est la guerre, de la présence quotidienne de la mort, des drames. Il évoque de façon simple quand elle l’épargne de peu. Mais il hésite, par pudeur, à évoquer les situations où c’est lui qui donne la mort, allant jusqu’à supprimer un passage dans certaines éditions de "Ceux de 14". Passage qu’il rétablira dans des éditions postérieures, "tenant pour un manque d’honnêteté l’omission volontaire d’un des épisodes de guerre qui m’ont le plus profondément secoué et qui ont marqué ma mémoire d’une empreinte jamais effacée".

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L’association "Ceux de Verdun", amicale d’Orléans et du Loiret, remercie les Artistes Orléanais et leur président de lui permettre de rendre hommage à l’écrivain combattant Maurice Genevoix, président-fondateur des Artistes Orléanais (1922) et président-fondateur du Mémorial de Fleury à Douaumont (1967).

À la déclaration de guerre, Maurice Genevoix est mobilisé comme officier dans l’infanterie à Châlonssur-Marne ; il participe à la retraite de la Marne puis à la poursuite de l’armée allemande à Verdun jusqu’au hameau des Éparges. Trois fois blessé, premier réformé à cent pour cent, il recevra la croix de guerre avec 3 citations, puis la Légion d’honneur en 1915 à 25 ans.

HOMMAGE À L’ÉCRIVAIN-COMBATTANT DE LA GRANDE GUERRE

S EP TEM B RE 1915 À L’ H ÔP ITAL M ILITAIRE DE BOU RG ES OÙ G ENEVOIX AVAIT ÉTÉ TRANS P OR TÉ, AP RÈS V ERDU N ET DIJON .

MAURICE GENEVOIX, PRÉSIDENT-FONDATEUR DU MÉMORIAL DE VERDUN

Extrait du Mémorial de Verdun

DI S C O U R S D E MAURI C E GENE VOIX P OU R L’ IN AUGURAT I O N D U M ÉM OR IA L D E V ERD UN À F L EURY DEVA N T D O UAUM O N T. AU P R E M IE R RA N G À D RO I T E , H E NRI DUVIL L A R D , M I NI S T RE D ES A N CIE NS C OM BAT TA NT S ET V I C T I M ES DE GUE R R E , A N C I EN D ÉP UT É D U LOIR E T P ÉRIOD E 19 58/197 8

Maurice Genevoix fut toute sa vie particulièrement engagé au sein du monde combattant. Avec d’autres compagnons Anciens combattants, Maurice Genevoix fut à l’initiative de l’édification du Mémorial de Verdun afin que "personne n’oublie" et que le sens de leur sacrifice soit transmis et expliqué aux générations futures. Nommé président du Comité National du Souvenir de Verdun, il est le président-fondateur du Mémorial de Verdun. Lors de l’inauguration du Mémorial de Verdun le 17 septembre 1967, Maurice Genevoix prononce un discours resté célèbre dans lequel il précise la vocation pédagogique du Mémorial de Verdun : expliquer et transmettre la « leçon de Verdun », au service du rassemblement, de la réconciliation et de la paix. "Jeunes et vieux, amis, ennemis réconciliés, puissent-ils emporter de ces lieux, au fond d’eux-mêmes, une notion de l’homme qui les soutienne et les assiste ! ... Puisse la lumière qui va veiller ici les guider enfin vers la Paix !"

HI V E R 1915, T R A N C HÉ E D E C A LO N N E SECTEUR DU F RO N T D E S É PA RG E S . AU P R E MI E R PL AN DE GAU C HE À D RO I T E : P O RC HO N , G E N E VO I X , L ARIGUE (LE DOCTEUR L A BRO U S S E DA N S C E U X D E 14) , L E C A P I TA I N E BO R D ( C A P I TA I N E R I V E DA N S C E U X D E 14) .

Le jeune sous-lieutenant est aussi un chef qui se doit d’être un exemple pour ses hommes qui, face au danger tournent leurs regards vers lui, des regards "attentifs, scrutateurs, cherchant à l’évidence le recours et l’appui ; et tous, mêlant à l’appel l’anxiété". Face à ces situations Maurice Genevoix évoque "le sentiment merveilleusement tonique d’une responsabilité d’homme et d’une appartenance qui m’obligeaient une fois pour toutes". En toutes circonstances il est attentif au sort des hommes qui lui ont été confiés. Il accepte le fait que la guerre ait fait de lui un guerrier. Dans "La mort de près" il reconnaît avoir été au plein de sa forme physique, "endurci aux intempéries, aussi agile et maître de mes muscles que j’avais été à Joinville, avec en plus la robustesse que m’avaient apprises les années". Il ne renie nullement cette qualité de "guerrier" qu’il revendiquera même en affirmant "tout à trac" à son capitaine qu’il est meilleur guerrier que lui en

expliquant avoir abordé "cette guerre libre de toute idée préconçue, et donc en état de disponibilité intégrale, contrairement à lui". Mais les conditions des combats des Éparges font évoluer la perception qu’il a de la guerre. Il évoque "les abominations des Éparges, cette traversée d’enfer (qui) avait achevé de m’endurcir, de m‘entraîner à l’oubli, à une libération affective qui me laissait entièrement disponible pour le souci quotidien de mes hommes, et, lorsque l’heure sonnait, de l’action". Les graves blessures d’avril 1915 feront de l’intellectuel devenu guerrier par la force des choses un témoin. Ce qui est remarquable dans ce témoignage c’est le bouleversant message d’espérance qu’il rappellera dans "Trente mille jours" en écrivant : "mon sentiment sur l’homme et les hommes allait au cours des mois de guerre, à la lumière décapante de l’évènement, évoluer presque du tout au tout. Et, contrairement à ce qu’on pourrait croire, à ce que j’eusse pensé moi-même, accroître le crédit que je fais à notre espèce".

Frédéric LORIN pour "Ceux de Verdun" Orléans - Loiret

CEUX DE VERDUN leurs descendants et leurs amis

Amicale d’Orléans et du Loiret de la Fédération nationale des anciens combattants de Verdun

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L’objet de "Ceux de Verdun" est de conserver le souvenir des milliers de jeunes combattants mort pour la France à Verdun en 1916 ainsi que ceux de la Grande Guerre 14-18 et transmettre le devoir de mémoire et de profonde reconnaissance à la jeunesse de notre pays. "CEUX DE VERDUN " BP 8255 - 45082 Orléans Cedex &/Fax 02 38 51 25 07

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FONTA IN E M AURI C E GEN EVOIX SU R L A P ROM EN A D E DU C H A S TA IN G

HOMMAGE

"SUR LES PAS DE MAURICE GENEVOIX"

QUAND CHÂTEAUNEUF/LOIRE FÊTE ET HONORE L’UN DE SES PLUS ILLUSTRES ENFANTS

PON T D E C H Â T EAUNEUF - SUR - LOIRE ILLU MINÉ

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Le 11 novembre prochain, entreront au Panthéon Maurice Genevoix et tous "ceux et celles de 14", dans un hommage collectif à "l'armée victorieuse" de la Grande Guerre. La Ville de Châteauneuf-sur-Loire a souhaité se joindre à cet événement national, en célébrant Maurice Genevoix qui, de son propre aveu, fut "ensemencé […] peuplé par [son] enfance à Châteauneuf". M AU RICE G ENEVOIX DES S IN ANT AU BORD DE L A LOIRE

De cette ambition est né le projet intitulé "Sur les pas de Maurice Genevoix", associant durablement l’artiste à la ville de son enfance, ville qui abrita ses débuts en littérature et imprégna nombre de ses ouvrages. "Sur les pas de Maurice Genevoix" comporte plusieurs actions, mêlant festivités, manifestations éphémères et aménagements pérennes. Ainsi, au cours du mois d’octobre, des animations "son et lumière autour de Genevoix" auront lieu tous les vendredis, samedis et dimanches soir. S’inscrivant dans la continuité du spectacle donné aux Vernelles fin septembre, ce "son et lumière", illuminant le pont de Châteauneuf, s’articulera autour de trois thèmes : Maurice Genevoix et Châteauneuf-surLoire, Maurice Genevoix et la Loire, Maurice Genevoix et l'écologie. Un circuit culturel à travers la ville permettra ensuite de (re)découvrir les lieux emblématiques de la vie et de l’œuvre de l’écrivain (la maison de ses parents, l’église Saint-Martial, le quartier du port et la Loire, la promenade du Chastaing…) Quatorze panneaux vont scander ce circuit, associant textes, extraits d’ouvrages et images, complétés d’un QR Code donnant accès à une page Internet au contenu enrichi. Partant du "Magasin" familial, le circuit aboutira au musée de la marine de Loire. Les visiteurs du musée pourront y apprécier l’espace Maurice Genevoix nouvellement créé. Consacrée à l’homme de lettres, figure tutélaire de la cité et parrain du musée, cette partie du parcours permanent bénéficiera d’un dépôt exceptionnel de la famille Genevoix.

Œuvres et objets personnels de l’écrivain seront mis en valeur dans une salle entièrement réaménagée pour l’occasion. Cet espace dédié à Maurice Genevoix ainsi que le circuit culturel seront officiellement inaugurés le samedi 7 novembre, en présence de la famille Genevoix. Lors de l’inauguration, sera proposée aux visiteurs une lecture à voix haute d’extraits tirés d’Au cadran de mon clocher. Cet ouvrage, ayant pour cadre et sujet Châteauneuf-sur-Loire, fut présenté par Maurice Genevoix comme la chronique d’une petite ville française d’avant 1914, ressuscitant une "époque, des mœurs, une civilisation" aujourd’hui disparues. Le musée accueillera aussi une exposition temporaire réunissant, autour du soldat que fut Maurice Genevoix, des objets et souvenirs ayant appartenu à d’anciens combattants de 1914-1918, également originaires de Châteauneuf. Enfin, un spectacle "son et lumière" de 20 min ainsi qu’un feu d’artifice viendront clore cette journée du 7 novembre. Le spectacle, visible depuis le port de Châteauneuf, quai Penthièvre, louera Maurice Genevoix et Ceux de 14, précédant ainsi de quelques jours l’entrée au Panthéon, hommage de la nation à celui qui - parce qu’il avait survécu à l’horreur de la guerre n’eut de cesse de rappeler les souffrances et le sacrifice des soldats de 1914, cette "génération du feu". Pour la mise en œuvre du projet "Sur les pas de Maurice Genevoix", ont été sollicités :

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HOMMAGE

L'ACAD MAURICE GENEVOIX SAINT-DENIS-DE-L'HÔTEL

L'Association Culture et Animation Dionysienne Maurice Genevoix (ACAD) propose à ses 150 adhérents un programme culturel orienté vers des sorties ayant un intérêt artistique, architectural, patrimonial. Des expositions sont mises en place toute l'année pour mettre en valeur des artistes régionaux et des photographes amateurs. Des soirées lecture à haute voix, des conférences à thèmes variés, des randonnées présentant un objectif environnemental sont appréciées des participants. L'association a aussi pour but d'exploiter l’œuvre de Maurice Genevoix et d'aller à la rencontre de l'écrivain dionysien. L'auteur de "Ceux de 14" a su mettre en lumière notre richesse ligérienne et ses multiples passions dans le domaine de la culture. Nos manifestations se déclinent en soirées à thème, en expositions diverses au centre culturel municipal, en réceptions de groupes intéressés par l'itinéraire de l'académicien. Nous entretenons de cordiales relations avec la famille Genevoix qui nous reçoit volontiers aux Vernelles.

CENTRE CULTUREL MAURICE GENEVOIX Espace Maurice Genevoix une exposition permanente est consacrée à l’écrivain ligérien, mais programme aussi des expositions temporaires.

AUTOUR DE LA PANTHÉONISATION

Le lien de l’ACAD avec l’héritage Genevoix va s’intensifier dans les semaines qui viennent avec des rendez-vous successifs. Au cours des 3 journées de la manifestation "De Loire et de Gloire" aux Vernelles les 25, 26 et 27 septembre, nous serons partenaires en présentant notre nouvelle exposition : "Maurice Genevoix au vent de galerne". Le 16 ou 17 octobre, Jacques Tassin, biographe de l’auteur de "Un jour", proposera une conférence sur le thème de Genevoix et l’écologie. Dans les jours qui précèderont l’entrée au Panthéon du témoin et acteur de la Grande Guerre, le 6 novembre, le comédien Vincent Barrault, viendra donner son spectacle "Ceux de 14" à Saint Denis-de-l’Hôtel ; nous serons donc en complète relation avec l’évènement national. Nous aurons plaisir à rencontrer les sympathisants de l’œuvre de l’illustre Dionysien au cours de ces journées.

Les visites de groupe sont possibles en prenant contact avec l’association ACAD Maurice Genevoix : acadmg@gmail.com Jean-Louis GONIN & 06 01 99 95 71 André GODELU & 02 38 59 08 85

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Centre culturel St-Denis-de l’Hôtel 1, avenue de la Tête Verte 45550 ST-DENIS-DE-L’HÔTEL & 02 38 59 04 10 saintdenisdelhotel.fr

ETÉ 2018

"Maurice Genevoix de la plume au pinceau" était le thème de l'exposition réalisée par l'ACAD, en partenariat avec la municipalité. Quinze panneaux permettaient de découvrir une autre facette de l'écrivain. Outre l'écriture, Maurice Genevoix était passionné par le dessin depuis l'enfance. Il est, d'ailleurs, l'auteur de nombreuses lithographies et sa relation amicale avec des peintres comme Maurice Vlaminck a renforcé cet attrait.

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EN HOMMAGE À MAURICE GENEVOIX

LE THÉ DES VERNELLES Une création originale des

CAFÉS JEANNE D’ARC À ORLÉANS

LE LORIOT DES V ERNELLES I L L U ST R AT I ON D E M A U R I CE GE N E V OI X

S’il fut le chantre inoubliable de la nature libre et sauvage, doué d’une intuition singulière des rythmes secrets de la terre et des eaux, Maurice Genevoix a été aussi, tout au long de ses jours, un grand amoureux des jardins, dont il a laissé des descriptions d’une grâce et d’un souffle inimitables. Dans sa vie, trois jardins ont compté : tout d’abord les jardins d’enfance à Châteauneuf-sur-Loire, le jardin clos de la maison paternelle et le jardin des grands-parents qui fut un paradis enfantin où se sont joués les premiers enchantements, puis le jardin de la maturité aux Vernelles à Saint-Denis-de-l’Hôtel, un vrai jardin de campagne composé selon son cœur tout autour de la vieille maison vigneronne enlacée de glycines. De ce jardin des Vernelles, en balcon par-dessus la Loire, "sa" Loire de toutes les saisons qui coule à travers son œuvre comme à travers sa vie, l’écrivain avait fait un havre de bonheur, peuplé de bêtes familières, entre les arbres, les buissons de lilas, les roses et les chants d’oiseaux. Il l’avait longuement rêvé, puis dessiné lui-même d’un fin trait de plume, amoureusement planté avec ce talent secret

et cette grande patience verte qu’ont seuls les vrais amants de la nature. Ensuite il l’avait regardé grandir, s’enraciner solidement sur le coteau ourlant le Val, trouver son équilibre au gré du temps qui passe, du temps qu’il fait… En cette année 2020 qui voit notre grand écrivain ligérien entrer au Panthéon, ce jardin a inspiré une création originale des Cafés Jeanne d’Arc, l’enseigne orléanaise plus que centenaire : le Thé des Vernelles, dont l’étiquette ornée d’un dessin de la main de Genevoix invite à une découverte poétique et savoureuse. C’est un thé délicat et doré dont les parfums évoquent le jardin enchanté de Maurice Genevoix, un soir de juin tiède et embaumé, sous les tilleuls en fleurs de la terrasse : il marie la subtilité des notes végétales et fleuries du thé blanc à la douceur un peu miellée des fleurs de tilleul et d’acacia. Quelques boutons de roses, des feuilles de framboisiers froissées, une touche de fraise des bois complètent cette mélodie fraîche et légère. À savourer en relisant les pages lumineuses de ce romancier-poète qui a tant aimé la Loire, la Sologne, et les jardins… Anne-Marie ROYER-PANTIN

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PEINTURE SCULPTURE GRAVURE CÉRAMIQUE

Œ U V R E S D E G É R A R D BE AU C O U S I N N AVI G ATI O N / D E M A I N , C UI VR E - 1 1 2 e S A L O N

L'EXPOSITION 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 77

F RÉDÉRIC DEG RAN G ES DEDALE VII 50 X 50

A LC HE N P I N A B A US C H 100 X 100

ANNE- JEANNE GAU F ROY M A RT I N E À L A CH È V R E 46 X 40

J E A N BA I L LY R E M O R Q UA G E 40 X 40

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BARBAROU X I M P R E SSI ON S J A P ON A I SE S L E R E P OS 60 X 60

MO N I Q U E AT TA R D C A R N AVA L 130 X 90

L AU R E N C E BO I S S E N I N M É A N D R E DE L O I R E 81 X 60

C OLETTE C AM ALY V U E SU R L E S T OI T S 60 X 60

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LEENA NOUX C HE VA L B L E U 120 X 120

P HI L I P P E BE L TA P I S D' HI VE R 100 X 100

F LO REN C E SAC HET É LE AN O R 55 X 46

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E WA MA Z UR D EVAUX D O U V ES , LAU R O Y, 1 7.2 0H 8 0 X 12 0

MA RC HÉ RO N D E V I L L E FO S S E ALLÉGORIE 100 X 81

DA N I E L C A S PA R I L P L E UT D A N S M O N C Œ UR 1 6 2 X 1 3 0

F R A N Ç O I SE C O L L I N K O U BABA, MÈR E P R IMITIV E 9 7 X 1 30

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SONIA GUÉRIN F I B R E S D E S È VE 4 49,5 X 65

SO P HI E BONNE T BO U Q U E T DE COT ONUS 100 X 1 00

XAV IER C OC H ETON É L I T E CI R CU S 80 X 105

MA RYS E BO U T HE G O U R D S A N S TI TR E I S A N S TI TR E I I S A N S TI TR E I I I 80 X 20

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pas de pleine page

J E N N Y D E HO O G U E S É R I E DE 4 A Q UA R E L L E S APÉRO AU SOLEIL - 30 X 20

LE BARMAN 30 X 20

TE R R A S S E 30 X 20

A U B A R TR A N Q UI L L E 30 X 20

F LOR EN C E D I A S LO OT EN LE V I E U X P O RT 1 4 0 X 1 00

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RO BER T BAUD I N C HAU S S U R ES AU X LACET S ROUG ES 55 X 7 0

D O MI N I Q U E E MA R D B L A C K R O C K C I TY 120 X 120

M A R T I NE D ESRUES C U R I O S ITÉS MIN ÉR ALES I I I I I I TRY P TI Q U E 2 4 X 119

J E A N D U BR A N A ENCRE 03/2020 80 X 80

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BU L L E D E RO U E T T E F R I D DA C TI O N 32 X 27 B ÉNÉD I C T E D E MO ULINS E NTR E DEU X C IELS - 3 0 X 150

LE MO NT LIN C EU L - 30 X 150

V ER S LES FLU X - 4 0 X 150

S Y LV I E D ESMO UL I N B AIGNEU S ES - 1 1 02 X 1 8 X 4 0

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C HR I S T I A N VA S S O R T L E R E P O S DU M A Q UI G N O N 81 X 60

AL AIN GANDON H OM M A GE À GA ST ON COU T É 70 X 70

H ERV É G OU Z ERH À D I SCR É T I ON N ° 10 50 X 50

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C H R IS T I A N GI C Q UEL V LA D I VO S TO C K 4 6 X 34

H U G U ES DE L A TAILLE LA VILLE 80 X 60

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J É RÔ ME BA I L LY LE SONGE 116 X 81

P HI L I P P E D E VAU X NU 2 65 X 50

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GÉLIS L A C O N Q UÊ TE DU VE N T 116 X 89

ANN I E L E H O UL L I E R P OM M I E R I I 82 X 65

M IC H ÈLE V INZ ANT SA L L E D ' AT T E N T E I 25 X 20

C L AU D E L A FOY DA N S L E P O RT DE B AYO N N E 60 X 60

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DAU P HI NE D E VA L EN C E R E N C ONTR E 116 X 81

BARBARA C OR TIN A - G OM BAS DITE G B DE Z S ITRAY F L E U R S E T F R U I T S R OU GE S 100 X 65

S Y LVA I N E P R E VO S T E AU VI E UX C A M I O N P E UG E O T 120 X 40

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C A RO L I N E HU ME L E S E N FA N TS S O N T PA RTI S 60 X 22

J E A N - F R A N Ç O I S L E MO U LT R AYB A N 146 X 97

F R A N Ç O I S L ENHA RD SU R LE C HEMIN, L' ABS TR A CT I ON SE COMPOSE- T- EL L E ? 195 X 97

C ATH ERINE KROL T R OI S P OI R E S 150 X 100

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C H R IS T EL LUD OV I C E N FA NT DES BO IS 65 CM

LO R R A I N E W I L L I S UN L A C À L ' E A U VE L O UR S 50 X 50

N AT HA L I E D U MO N T I E R R I E N D' I M P O S S I B L E 100 X 100

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113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 105

NIC OLE G U ÉZ OU L E S B E R GE S D U F L E U V E 30 X 30

MA R Z E N A L AV R I L L E U X FLAMME 100 X 100

A L E X E N D R A BAU D I N L A B E L L E G O UR M A N DE 81 X 100

RB N H É M I SP H È R E S 50 X 50

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113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 107

ANNIE L E MA I R E - T E RO U T E TR O UÉ E L UM I N E US E 60 X 60

S Y LV I E M A RC LE S OU BLIÉS 1 6 0 X 1 20

MI C HE L G E MI G N A N I A UTO UR D E R A B O L I O T 190 X 180

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D O MI N I Q U E COENEN P R O TE C TI O N H 58 CM

LYDIE DEL AIG U E L ' A L B U M D E P H OT OS 81 X 61

C O R I N N E BO HBOT L E TI G R E E T L ' O I S E A U 71 X 52

P H ILIP ALC OC K U R B A I N L A N D SCA P E N - 1 100 X 91

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113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 111

J E A N - C L AU D E G R A N D FO N D L E B O I S D ' A M O UR 80 X 80

D O M INI Q UE RO BER T PAY SA GE S O U S S U R V EILLANCE SÉ R I E 1 9.3 9 2 X 65

MI C HÈ L E SA I N T - R É MY VA B E L L E J E UN E S S E A U DE VA N T D E L A VI E 30 X 21 X 30

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BA RBA R A PIATTI AMAZO NE 50 X 50

JAC K Y Q U E TA R D R US S I E 38 X 46

C L AUD E ME UNIE R C AR NAVAL 1 1 00 X 1 00

C HA R L E S RO U S S E L E T LES BALCONS 97 X 146

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113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 115

C É D R I C K VA N N I E R ROOM 150 X 150

ISA B E L L E T HI O N A LE X A N DR A DAV ID N EEL 8 0 X 80

VIRG INIE P ÉC H ARD MI EUX VA U D R A I T AV OI R D E S SCR U P U L E S 14 X 21 X 11

NADINE RINGUEDÉ B L O C K HA US P R I S O N N I E R 80 X 80

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M ARIE- DO M AEG H T 4 P OI SSON S 50 X 46

VA L É R I E BA R R AU LT VI S A G E S DE L A TE R R E 1 L E TE M P S - H 5 2 C M

D E N I S E BE N O I T L ' A C C O R D É O N I S TE 29 X 17

JEAN- CL AU DE C H IRON L A N GU E U R 61 X 46

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HE L E N U T E R C HI E N S N ° 8 116 X 89

MA RC L E C OU LTRE U N E FAÇ O N DE VOI R 73 X 9 2

MI C HÈL E LE GALLO LA FO R ÊT P ERDUE 130 X 1 60

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C É CILE MALINVE RN O Q UEL NAVET 40 X 40

N I C O L A S ME C HE R I K I N O TR E - DA M E D E PA R I S 82 X 117

H EF F EB ET DIABLE EN PRIÈRE 27 X 27 X 33

JAC Q U E S ME U N I E R C R É P US C UL E I N Q UI É TA N T 60 X 80

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113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 123

BERN A RD MÉ RIGAULT C ENTR AL PAR K 46 X 5 5

FRANÇOIS C HA I L LO U US N E A FA S TI G I ATA I I 48 X 26 X 26

C A RO L E M ELMOU X L' ATELIER - LA POSE 35 X 4 2

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113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 125

OLIVIE R RE N AR D VÉNUS 2 28 X 13

K AT Y BRO C HA R D LÀ-BAS 60 X 80

C AROLINE DE LBAE RE CHAQUE PART I CUL E DE L OI RE ENCAPSUL E MON CŒUR 165 X 100

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 126

É T I E N N E MAG E N A N TI Q UA 47 X 22 X 16

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 127

ÉV ELY N E T ESSI ER - AUSSEDAT BÉBÉ 41 X 50

F LO REN C E N I VAN AMO U R 40 X 50

Y VO N N E A L E X I E F F AMORE 60 X 50

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113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 129

S Y LV I E BRU N E AU L E S VE I N E S D E L A TE R R E 30 X 50

JAC QUE S DUME RY P O T À COQUI L L AG E 26 X 11

M ARIA P ERNET M AR TIN P OT F OU GÈ R E 10 X 8

PA S C A L SA N TA R E L L I A UTR UC HE 100 X 200 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 130

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 131

J E A N - DA MI E N T HI O L L I E R L E VI L L A G E 48 X 33

S É V R I N E T HO MA S R O C HE É M A I L L É E 30 X 22

C H R IS TE LLE L AU RE N CE AU MARÉE B ASSE 57 X 40

ANNIE OGIE R RUE DES 7 DORMANT S 81 X 65

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F R A N Ç O I S L EGRA N D I LE D ' YEU - LA P LAGE DES F ONTAI NES 3 8 X 13 8

CL AIRE P ELIS S IE SU I T E M U N OZ 56 X 16 X 18

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 134

JEAN COUTURIER VA S Q UE 58 X 19

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 135

SV E T L I N A P E T ROVA N O US S O M M E S L E S G A R DI E N S 110 X 90

C L AUDE ROSSIGN OL L' ÉTRANG ER 1 50 X 150

KARIN A S C H NEIDERS B OI T E B L E U E R OU GE 34 X 24 X 14

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 136

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 137

M ARIE ALLOY D I P T Y QU E - É L A N D ' A R B R E S 50 X 46 L AU R E N C E P I L AT E C O UP E 1 30 X 25

M ARIE- AM ÉLIE C H OI LU C AS J A R D I N D E V E R SA I L L E E N H I V E R 15,5 X 29,7

DENIS PUGNÈRE L'ÉLAN - 24 X 19 X 7

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113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 139

112 SALON 2019 PRIX DES AMIS DES MUSÉES D’ORLÉANS AKEMI NOGUCHI e

DANY DUFOUR G RAI NE ÉCL AT ÉE H 42 CM

N UAG E - A R T N O U V E AU

UNE CUILLÈRE POUR BAGAGE J’ACCOMPAGNE LES NUAGES Akemi NOGUCHI

G ÉRARD B EAU C OU S IN A SSI SE 295 X 340 X 217

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113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 141

112 SALON 2019 PRIX DES ARTISTES ORLÉANAIS "CLAUDE COLLAS" BULLE DEROUETTE e

112 SALON 2019 PRIX ET ACHAT DE LA VILLE D’ORLÉANS JERÔME BAILLY e

"Des mercredis passés chez sa mamie à croquer des bonbons multicolores, à dévorer des dessins animés tout en contemplant ses ongles vernis en rouge. Bulle en a développé un univers pop, gourmand et coloré... Très rigoureuse et perfectionniste dans son travail, le sens du détail et la précision dans son coup de pinceau donnent une réelle identité à sa peinture. Ses œuvres révèlent des couleurs éclatantes et un réalisme bluffant. Bulle Derouette nous offre à voir des peintures empreintes de féminité, de féminisme et de sensibilité."

Les idées naissent parfois d’une drôle de manière. La « cafetière Jeanne d’Arc » est arrivée dans ma tête une nuit de forte grippe, en pleine préparation du Salon des Artistes Orléanais. Comme quoi, la fièvre est parfois bonne conseillère…

DROG U ES DOU CES

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C A F E T I È R E J E A N N E D ' A RC

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112 SALON 2019 PRIX & ACHAT DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU LOIRET MICHÈLE SAINT-RÉMY e

112 SALON 2019 PRIX RÉGION CENTRE - VAL DE LOIRE CAROLINE HUME e

Va-et-vient fait partie d’une série : Les Foules Dans une foule, l’individu perd de son identité propre pour n’être plus qu’un élément anonyme faisant partie d’un tout, d’un ensemble. Ensemble parfois immobile, parfois se déplaçant vers un but précis, mais aussi parfois animé d’un certain désordre. Je pars souvent d’un fait observé. Ce qui fut le cas pour Va-et-vient : lors d’une fête en Belgique, j’ai renoncé à comprendre pourquoi certains montaient

Peintre graveur Née en 1970 vit et travaille en région Orléanaise Issue d’une formation en arts à l’école des beauxArts à Orléans, avec une spécialisation en peinture et gravure, je travaille également pour le théâtre : création, écriture et la performance artistique (gravure sur scène). Mon travail oscille entre la gravure, la peinture et plus particulièrement le travail des encres et de l’or Depuis plus de 20 ans, mon travail mêle les techniques de la gravure, la peinture et le jeux des encres et de l’or… Ma thématique de recherche est celle de la dualité, avant tout celle du noir et du blanc mais aussi celle de la gravure et de la peinture. De cette confrontation de ces forces contraires et équivalentes, va naître un dialogue oscillant entre apaisement et énergie. Pour rendre visible l’indicible, sans parler de témoignage, principalement révéler l’intériorité.

à l’étage ; pourquoi d’autres en redescendaient tout aussi affairés, puisque les litres de bière engloutis étaient partout les mêmes. Mais l’anecdote n’a pas tellement d’importance, ce qui compte, quel que soit le thème choisi, c’est de jouer avec les formes, de les élaborer et de les agencer entre elles pour qu’elles se répondent et constituent une composition cohérente. Et c’est ce qui est passionnant.

AP RÈS L A C ATAS TROP H E B R ON ZE

CAFÉ DORÉ

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112 SALON 2019 PRIX DE LA CAISSE D'ÉPARGNE LOIRE-CENTRE FLORENCE DIAS-LOOTEN e

112 SALON 2019 PRIX RÉGION CENTRE - VAL DE LOIRE DALIA FIJALKOW e

Ma peinture - Mes états d’âme Je laisse ma main courir toute seule sur la toile au rythme de la musique, presque à l’abandon. Le pinceau devient le prolongement de mon bras, prolongement de mon corps. Quel bonheur… D’abord il y a la matière, une matière blanche onctueuse qui répond à mes gestes. Je laisse mes empreintes sur la toile, je la nourris. Seulement après viennent les couleurs. J’essaie de toucher mes sentiments, mes tripes, d’être honnête avec moimême.

Je ne sais jamais d’avance où je vais, c’est la toile qui me guide, qui me surprend. Ma peinture est le miroir de mes sentiments et se promène entre des personnages irréels et des paysages de rêves. J’ai eu la chance de connaître et d’être l’élève de Ben Ami KOLLER et de Michel HERVÉ qui m’ont aidée à trouver ma voie dans cette belle aventure de créations.

U N NUAG E DE TH É

DÉLIRIUM CAFÉ

SAISIR UN INSTANT, UNE LUMIÈRE, UNE ÉMOTION… AVOIR LA CAPACITÉ DE PEINDRE CE QU’ON RESSENT ET DONC, POUVOIR LE PARTAGER. QUEL MAGNIFIQUE ET SIMPLE CADEAU OFFERT PAR LA VIE ! 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 146

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NU H U I LE 27 X 22

L A POIR É E HUI L E SUR T O I L E 60 X 60

L’HOMMAGE DES AO

CAMILLE MURCIA 1941 - 2019

PEINTRE Sociétaire des Artistes Orléanais

PAU SE AC RY L I QU E SU R TOILE 92 X 7 3

< 8 N OVE MB RE 2 013 , À L’OCC ASION DU VE R NIS SAG E DU 106 e SALON , C AMILLE REÇ OIT LE PRIX DU C ONS EIL GÉ NÉ R AL DU LOIR E T DE S M AINS DU PRÉ SIDENT É R IC DOLIG É

L A N APPE B L AN C H E HUI L E SUR T O I L E 120 X 120

"Pour moi, la peinture est avant tout "un plaisir des yeux", reflet d'un plaisir de peindre. La peinture, comme la musique, la sculpture... doit me donner un choc émotionnel. C’est pourquoi ce qui m'intéresse, ce n'est pas l'objet en lui-même mais l'image qu'il m'inspire." Camille MURCIA

Ayant eu le privilège de contempler nombre de tableaux de Camille Murcia que son épouse, Andrée, a bien voulu nous présenter sur les murs et dans son atelier de leur maison d’Ardon, je l’ai revu, je l’ai retrouvé, au travers de ses œuvres, tel qu’il était, tel qu’il est resté, fidèle à lui-même. Fidèle, d’abord, à son Algérie natale, à Oran et aux couleurs de son enfance qui ne le quitteraient jamais. On se méprendrait en imputant uniquement à des influences flamandes ou hollandaises les ocres et les oranges, les lueurs issues de l’ombre qui éclairent ses nombreuses natures mortes - mais encore tant de paysages, de Venise au vieil Orléans. Non, Oran est toujours là, comme un paradis perdu et une blessure intime, mais sans ostentation, car Camille a toujours été pudique. Fidé-

AU TO P O R T R A I T A C RYL I Q UE - 4 6 X 5 5

lité, probité : ces mots me viennent spontanément sous la plume pour évoquer encore l’instituteur - comme on disait alors -, l’ancien élève de l’École Normale d’Orléans et du grand Roger Toulouse, l’admirateur d’Albert Camus, attaché au savoir, aux sciences humaines, à l’histoire, à Fernand Braudel, maître exigeant pour ses élèves comme il le fut pour lui-même, aimant le travail bien fait, recherchant la beauté par un constant labeur, remettant toujours l’ouvrage artistique sur le métier, qu’il s’agît des personnages historiques, des horizons géographiques, des villes dans leur diversité, des voilures ou de scènes intimistes, jusqu’à atteindre des représentations épurées, non pas minimalistes, ni abusivement simplifiées, mais restituant la nature dans sa nature et le réel dans sa profondeur. En un mot son art était, et reste, un authentique "parti pris des choses", comme eût écrit Francis Ponge, ni froid, ni détaché, ni distant, mais témoignant, tout au contraire, d’une fervente empathie. Ainsi était Camille, ainsi restera-t-il : proche de ses concitoyens au sein du conseil municipal d’Ardon, attaché à ses convictions, proche de ses élèves, de ses amis artistes, avide de connaissance, mariant, dans toute son œuvre, rigueur et passion. C’est pourquoi il est juste que les Artistes Orléanais lui rendent l’hommage qu’il mérite. Jean-Pierre SUEUR

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PARCOURS Camille est né en Oranie, pays du soleil, de la couleur. Il est élève à l’école normale d’Alger ainsi qu’aux BeauxArts. En 1962, il s’installe dans le Loiret, reprend l’EN et suit les cours de Roger Toulouse à l’IUFM d’Orléans. Puis il enseigne à Ardon durant 15 années, à l’école du Val d’Olivet et termine sa carrière comme directeur de l’école Demay-Vignier-grands à St-Jean-le-Blanc. La peinture était sa passion. Il s’inscrit à l’Institut d’Arts Visuels d’Orléans, cours du soir. Participe aux Ateliers de Gilles Capton, Tidjani Ben Larbi, Pierre Tritsch et Nicole Berton. EXPOSITIONS Orléans, St-Jean-le Blanc, Bourges, Rambouillet, Paris, Braga et Gois (Portugal), Oroso (Espagne), Séoul (Corée). PRIX & RÉCOMPENSES Prix de peinture à Salers. Médaille de bronze des Artistes Français (Paris), Prix de peinture 2005 et 2007. Prix du Grenier à Sel 2004 et 2007. Prix des Amis des Beaux-Arts de Bourges et d’Orléans 2010. Prix de peinture à Rambouillet 2010 et 2011. Prix du Conseil Général du Loiret 2002, 2012 et 2013. Prix BOZART. Il était combatif mais la maladie fut la plus forte. Maintenant il repose au pied du volcan du Cantal, sa région d’adoption.

> SAMEDI 8 JUIN 2019, SALLE TOUCHARD DU THÉÂTRE D’ORLÉANS POUR LE CONCERT DU PROJEKT BIG BAND COMPOSÉ DE LA FINE FLEUR DE MUSICIENS RÉGIONAUX. J E A N - L OU I S P R É SE N T E L E 88 e E T D E R N I E R CON CE RT D E S SA M E D I S D U J A ZZ QU I , D E P U I S D I X A N S, ILLUMINAIENT D E TA L E N T, D E FERVEUR ET DE PA SSI ON , L E GR A N D H A L L D ’ U N E SCÈ N E N AT I ON A L E D ’ OR L É A N S À L’ É COU T E D E CE B E A U P R OJ E T.

UN HOMME PASSIONNÉ DE CULTURE Journaliste, il l'avait été notamment aux Nouvelles d'Orléans dans les années 80. Journal hebdomadaire dont il fut le directeur jusqu’en 1992. Il était aussi alors sur les ondes d'Orléans FM, une radio locale privée, où il assurait des chroniques culturelles. Sa carrière de journaliste il l’a poursuivie en indépendant, spécialisé dans les questions d'environnement. Jean-Louis Derenne fut aussi écrivain, auteur de romans (Un jour de trop - Fleuve noir 1982 ; Comment veux-tu que je t’embrasse - L’Harmattan 2006), et de biographies, dont l'une consacrée au peintre orléanais Roger Toulouse (Roger Toulouse, peintre, la confiante solitude - Casciello éditeur 1991).

JEAN-LOUIS DERENNE

... à Ô Jazz !

Sa grande passion pour le jazz le conduit à créer l'association Ô Jazz, qui proposait notamment des concerts gratuits, un samedi par mois, au théâtre d'Orléans : une aventure qui a duré 10 ans, jusqu'en juin 2019. Jean-Louis Derenne était aussi à ce titre le co-programmateur du festival Jazz à l'Evêché, dont il assurait la partie régionale, et l'organisateur du "tremplin" sur le festival Jazz or Jazz.

1956 - 2019

JOURNALISTE, AUTEUR, JAZZMAN…

S YLV IE D E S M OUL I N B IL L IE H O LI D AY E NC RE D E C H I N E SU R PA P I E R 110 X 110

Ô JAZZ ! ET LES ARTISTES ORLÉANAIS © Patrice Delatouche

> SUR L’INVITATION DE LA SCÈNE NATIONALE D’ORLÉANS, LES AO ONT PROPOSÉ À PLUSIEURS ARTISTES ORLÉANAIS INSPIRÉS PAR LA MUSIQUE EN GÉNÉRAL ET LE JAZZ EN PARTICULIER, D’EXPOSER LEURS ŒUVRES DANS LA GALERIE DU THÉÂTRE

UN ARTISTE DE LA COMMUNICATION

Des nouvelles d'Orléans...

S YLVIE DE SMOULIN ENCRES DE CHI NE SUR PAPI ER SAXOPHONE - 71 X 101

“ SAME D IS D U JA Z Z” C ONC E RT D ON N É AU TH ÉÂTR E D' O R LÉANS DANS LE CA D R E D U F E STIVAL “J AZZ O R JAZZ”, 2016

L’HOMMAGE DES AO

C’est dans ce cadre, (l’amitié aidant), que s’établit dès 2008 un partenariat avec les AO. En 2012 nous vient l’idée de créer un projet intitulé "Quand j'entends le mot jazz… je sors mes pinceaux !". Après une première exposition à la Librairie Passion Culture dans le cadre de "Place au Jazz", en juillet 2013, les AO et Ô Jazz ! renouvelaient leur partenariat en 2016, à l'occasion du tout nouveau festival "Jazz or jazz" organisé au printemps au Théâtre d'Orléans. La disparition si soudaine de Jean-Louis le 11 juillet 2019 nous a bouleversés. Jean-Louis me/nous manque énormément. Sa voix singulière va aussi nous manquer dans l’espace culturel orléanais. C’était mon ami. Benoit GAYET

Communiquer, échanger, dire aux autres, expliquer ses idées, son point de vue, exposer à la fois son être profond et la carapace construite autour pour se défendre. Informer, s'exprimer, dire sa pensée le plus clairement possible, le plus joliment possible. Jean Louis a passé sa vie dans ces questions et dans tous les savoir-faire qui en découlent, le journalisme en premier. C'est aux Nouvelles d'Orléans qu'il a fait ses premières armes, et lorsqu’Étienne Verdier lui a confié la direction de la rédaction, il est devenu un homme public à Orléans. Très jeune, mais déjà dans sa démarche rigoureuse et exigeante, et dans son questionnement sur son rôle, sur la façon de le remplir. Car il ne suffit pas seulement de parler, pas seulement d'écrire pour défendre une idée, il faut savoir mettre en forme, trouver le ton qui retient, la disposition qui frappe, les couleurs qui racontent déjà. La forme qui convient au fond. Le meilleur cadre pour la meilleure histoire. Mettre de l'art dans tout ça. Sensible à toutes les expressions, bien au-delà du journalisme, il s'est intéressé à tous les arts. La musique de jazz, on le sait, l'a beaucoup retenu, ainsi que la littérature américaine. Mais la photographie et la peinture aussi. L'image plutôt que tous les mouvements de peinture abstraite. Il adorait chiner aux puces, découvrir une toile dans laquelle, sous la poussière, il voyait l'originalité, la justesse du trait, le travail intéressant. Trouver une œuvre du siècle dernier le remplissait d'excitation, même si le maître était tout petit. En Orléanais de naissance, il devait un jour ou l'autre croiser la route des Artistes Orléanais. Il a fait plus, il est devenu leur intime, a collaboré à leurs manifestations. Il a même réussi à réunir deux de ses plaisirs, celui de la musique et celui de la peinture. Non seulement, avec Ô Jazz ! il organisait des concerts dans le cadre du festival, mais il rajoutait des expositions, montant des collaborations avec la librairie Passion Culture pour exposer des peintres des AO. Il aimait bien, aussi, créer l'événement, comme cette toile à six mains peinte en direct chez les amis de Clin d'œil, en 2015. Sa présence, son regard nous manquent cruellement. Parti trop vite, trop tôt. Et on ne peut s'empêcher, en écoutant une musique, en regardant une toile, de se demander ce qu'il en aurait dit, ce qu'il aurait vu, lui, que les autres ne voient pas forcément. Parce que, Jean-Louis, cette communication que tu as approfondie toute ta vie non seulement t'habitait, mais aussi marquait les autres par sa force, son intelligence, son acuité. Adieu, l'ami éclairé des arts. Bernard CASSAT

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L’HOMMAGE DES AO

JACQUES POULAIN, L'AFRICAIN

PARCOURS Jacques est né le 30 janvier 1931 à Missilac (Loire-Atlantique) Enfance en Bretagne. Adolescence à La Réunion. Beaux-Arts de Paris en 1950. Diplôme en sculpture en 1955. Grande année : rejoint son père au Mali pour faire son service militaire, se marie à Koulikoro (à côté de Bamako) avec Huguette Millière rencontrée à Paris, assiste à la naissance de leur fille Fabienne. Enseigne 7 ans à l'école des Artisanats d'Art de Bamako.

L'ATELIER

SANS TITRE

JACQUES POULAIN 1931 - 2019 PEINTRE

Ayant eu grâce à Daniel Caspar le privilège de rencontrer Jacques Poulain dans son atelier de sa maison de Meung-sur-Loire, j’ai tout de suite été séduit par l’homme, par son parcours professionnel atypique et par sa démarche picturale. Bien qu’affaibli par la maladie, je ne pensais pas que quelques semaines plus tard il nous quitterait si sou-

dainement, nous laissant orphelin d’un talent régional et d’une œuvre artistique de premier plan. Lors de cette belle et riche rencontre, je lui avais proposé d’exposer quelques gravures dénichées dans le fond de son atelier. Aujourd’hui ces gravures ont toute leur place dans notre salon en guise d’hommage pour le grand artiste qu’il était. Benoit GAYET

Décore le Grand Hôtel. Part au Sénégal en 1960, enseigne le dessin aux Beaux-Arts de Dakar, en devient le Directeur.

SANS TITRE G RAVURE EAU F ORT E 38 X 48

L'escalier monte jusqu'à la mezzanine, accès étroit de son atelier des hauteurs. Le sol est maculé de couleurs, et sur une grande table sous une fenêtre, des strates de toiles libres. Jacques est là, debout comme au milieu d'un volcan. À ses pieds, une toile blanche et dans des seaux, un vert émeraude, un bleu outremer, le noir et le blanc, et derrière lui, des pinceaux venus du Japon, des brosses de toutes largeurs, ligotés au bout de longues cannes.

COMPOSITION Tout à coup, c'est commencé. Le vert, le bleu coulent au bout des grands doigts de bois. Dans la plaine de neige naissent des points verts et bleus qui deviennent ensuite des traits bondissants. Bientôt le noir entre dans la danse. Les signes que le peintre pose, tressent avec les vides blancs de fantasques entrelacs. Je le vois s'aventurer, provoquer les accidents... Nos yeux suivent cette écriture hasardeuse. Le moment arrive où est atteint le point culminant, mais l'ivresse que lui donne tant de liberté, l'emporte au-delà. Ce moment d'équilibre, de grâce, il l'a senti, mais l'a immédiatement perdu. Alors il poursuit en se saisissant de sa grande brosse blanche pour poser des voiles de douceur, relier ces îles entre elles par des épaisseurs laiteuses, créer des ponts, retisser des liens entre les pièces éparses. Il prend de la vitesse, espérant retrouver une nouvelle forme d'unité. Jacques Poulain, prévoyant le montage sur châssis, trace en quatre coups de crayon un rectangle frontière sur la toile au sol, limite relative. Il la fera pivoter pour vérifier sa cohérence... Ce même sol maculé qui révèle d'heureux débordements.

LES DESSINS

Mutation en Côte d'Ivoire en 1975 à Abidjan où il restera jusqu'en 1992 qui voit son retour en France et son installation à Meung-sur-Loire.

Au rez-de-chaussée les dessins se sont empilés depuis des années... Il en est de tout format, du grand-aigle à la carte postale. Ils sont presque tous associés à de toutes petites recherches. Oui, je suis au cœur de l'Œuvre. Un jour que je feuilletais les grandes encres, un point, une tache, devinrent œils... Oui, après des mois de découvertes et de discussions avec Jacques de création, d'énergie, d'abstraction, je découvre des paquets de dessins couverts de

Son épouse décède en 2006. Jacques Poulain se consacre alors entièrement à la peinture, et cela jusqu'aux dernières semaines de sa vie...

visages... Surpris, je le questionne et il confirme que de temps en temps, dans ses graffitis, surgissent des silhouettes de vieillards. Des têtes aux regards hallucinés, des torses à la blancheur livide, comme si émergeaient des replis du papier, des fantômes prêts à bondir, ombres inquiétantes libérées, profitant des quelques failles pour surgir, incontrôlables, malgré la surveillance du regard bleu-acier, de leur créateur débordé. Il me dit : "L'important c'est le moment, il est bien sûr relié au précédent et annonce déjà le suivant : l'œuvre naît de cet enchaînement. Parfois je m'amuse du spectateur en plaçant quelques yeux ronds, histoire de le prendre comme un poisson, dans la nasse de mes signes... Quand j'effleure, gratte, lave, corrige, je ne cesse de réfléchir, je peins... Il faut que ça sorte. Parfois des personnages en colère, des figuresfantômes, m'apparaissent, de quoi m'accuseraientelles, sinon d'être in/tranquille ?"

LES PASTELS Au printemps de cette année 2019, Jacques me propose d'aller compter les pastels rangés au grenier de sa maison. L'accès en est acrobatique. J'y suis, je les vois empilés, les découvre alors un à un. Une poule m'accueille, puis un Centaure sans tête, des Mise au Tombeau comme des souvenirs d'une culture classique... puis des personnages hâves, aussi inquiétants que ceux que Goya a peints prisonnier en sa maison, à moins que ce ne soient des représentations de l'Enfer, ou l'expression, hors de soi, de rituels installés en lui et à son insu, pendant tout ce temps, 37 années passées en Afrique. Quoiqu'il en soit, les bâtons de craie ont pris alors, en ses doigts, une force incantatoire inconnue sous nos latitudes... Les pastels sont bien datés des années 92, 94, l'époque du retour en France. Le jour où Jacques en fut libéré, ces figures inquiétantes disparurent et laissèrent la place à la grande peinture.

LES GRAVURES Elles portent l'empreinte Beaux-Arts, le goût du beau métier, elles datent des années 70, époque préhistorique pour notre peintre... Daniel CASPAR, Peintre, Plasticien

Il s'éteint le 5 octobre 2019. 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 152

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ÉTAT S DE S IÈG E, 19 8 2 E STA M P E - A QU AT I N T E - 29,3 X 39,6

L’HOMMAGE DES AO

JACQUES DAUPHIN 1944 - 2020

PEINTRE - GRAVEUR Sociétaire des Artistes Orléanais

ÉTERNELLEMENT OUVERT SUR L’ART ET LA VIE

PARCOURS Né en 1944, vivait et travaillait à Orléans. Prend connaissance des techniques de gravure aux Beaux-Arts d’Orléans et dans l’atelier du peintre graveur Marc MOREAU. D’autres techniques seront développées par la suite pour associer taille-douce, gaufrage, carborundum. Il expose depuis 1981 personnellement et en groupe en France et à l’étranger. En 2000, il ajoute l’aquarelle à son mode d’expression habituel et devient auteur en 2007 avec la sortie du livre "Souricières", recueil de 36 aquarelles relatant la vie émouvante de tapettes à souris aux éditions Demeter.

C E L LU LO ÏD C HI C HI S (I I ), 198 4 E STA M P E MANIÈR E NO IR E, C O UL EURS 2 3 , 8 X 2 9 ,5

I MMI N E N C E , 1993 - E S TA M P E - G A UF R A G E , A Q UATI N TE , C O UL E UR S 2 8 X 5 0 , 8

J’ai fait la connaissance de Jacques Dauphin dans les années 90 lors d’un vernissage à la galerie l’Escalier à Orléans, dans le quartier St Marceau. Notre passion commune pour les arts plastiques nous à conduits à se retrouver régulièrement dans d’autres lieux d’expositions et à en commenter les contenus. Il était très critique et exigeant, de par sa pratique de la gravure et de l’aquarelle qu’il déclinait sous forme de gaufrage et de petites brochures illustrées pleines d’humour.

Ayant enseigné le modelage d’après modèle vivant à l’IAV pour les cours d’adultes, je lui ai proposé de venir dans l’atelier, non pas pour modeler, mais pour ce qui le passionnait : LE DESSIN. À la fin de chaque séance, nous partagions le verre de l’amitié avec les autres participants. Je possède une de ses grandes gravures et quelques petites planches aquarellées qui témoignent de notre longue et sincère amitié. Daniel LECLERCQ, sculpteur

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En 2007, il expose aux côtés des grands noms de la gravure orléanaise dans le cadre du 100e salon des AO (La Collégiale - 23 nov - 2 déc). Exposition spécialement consacrée à la gravure et à l’estampe. PRIX DE LA VILLE D’ORLÉANS C’est dans ce cadre qu’il obtient le prix de la Ville d’Orléans comprenant l’achat de son œuvre. En septembre 2010, dans l’impossibilité de pratiquer la gravure pour des raisons de santé, Jacques expose des aquarelles dans le cadre du 103e salon des AO. Le 5 janvier 2020, il est emporté par une crise cardiaque en son domicile d’Orléans.

L’HOMMAGE DES AO

BERNARD FOUCHER 1944 - 2020

PEINTRE, GRAVEUR, SCULPTEUR, CREATEUR DE VITRAUX LE S POIR IE R S AC RYLIQ U E S U R TOI L E DE COT ON

LE S TAND DES AO L' ES PACE B ERN ARD FOU C H ER

M A RS 2015, B E R N ARD FOU C H E R E S T L’INVI TÉ D’ H ONNEU R DES AR TIS TES ORLÉAN AIS DA N S LE C ADR E DE LE U R PAR TICIPATION AU SALON DES ANTIQU ITÉS D’ ORLÉANS .

Son art était touché par la grâce, sa présence était sans cesse teintée d’intimité, d’humilité. Son accueil chaleureux était chargé d’une fragilité confiante envers son interlocuteur et son visiteur.

"… UN DÉSIR INTENSE DE VÉRITÉ !"

Jean-Dominique BURTIN LES P OIRIERS BOIS , 3 É L É M E N T S H 150

ERMITAGE IV, 2009 IN O X ET BO IS - 104 X 93 X 17

ET É 2016, L A VILLE D’OR LÉ ANS LU I C ONSACRE U NE G RANDE EXP OS ITION RÉT ROSPE CTIVE À L A C OLLÉ GIALE . " E NTR E M ATIÈRE, LU M IÈRE ET TRANS PAREN CE"

GRAV U RE, 2 0 0 8 T I RÉ À PA RT D U L I V R E "QUAND L E T U SE TA I T " - 76 X 57

Notre rencontre avec Bernard Foucher fut pour nous une rencontre essentielle, une rencontre avec la création d’un homme d’une grande humanité et dont l’œuvre était chargée d’humilité et de spiritualité. Invité à plusieurs reprises à exposer avec les AO, la présence de son œuvre à la fois forte et fragile nous conduisait toujours à nous interroger sur la finalité de l’existence. Une œuvre absolue, une œuvre lumineuse, un ressourcement. Benoit GAYET

Aux antipodes du stéréotype de la solitude de l’artiste maudit, l’atelier de Bernard Foucher est ouvert au monde, un monde qu’il ensemence de sa méditation intime, par la fulgurance de ses créations, une forme d’action de grâce pour la vie, où chacun verra le créateur à l’image de sa mystique personnelle. Gérard POITOU

La mort attristante du créateur Bernard Foucher prive l'Art d'un maître de la matière, de la lumière et de la transparence, d'un artiste au style épuré jusqu’à l’absolu. Sa disparition touche au cœur l'Association "Les Amis de Roger Toulouse", qui était très honorée par sa présence au sein de son conseil d'administration. En lui, elle perd un compagnon inspirant, une voix juste, une conscience d'une rare profondeur. Un heureux hasard de la vie avait réuni Roger Toulouse et Bernard Foucher. Ils avaient en commun cette idée que "L'Art est une ascèse". Un même regard sur l'être humain et une réflexion parallèle sur la raison d'être de l'existence avaient tout naturellement rapproché les deux artistes. Humbles, discrets, ils éprouvaient de l'estime l'un pour l'autre, ressentaient de l'admiration pour leur œuvre respective et partageaient un identique besoin de spiritualité.

Car, s'il avait l'esprit inventif et la main talentueuse, s'il savait faire naître l'émotion en habile artisan de la forme et de la couleur, Bernard Foucher était la spiritualité incarnée, de tout son être, de toute son âme, naturellement et sans ostentation. Dans ses diverses démarches esthétiques, il cherchait la Pureté, l'expression de la Beauté, l'approche de la Vérité. Pas un instant de sa vie d'artiste n'était distrait à sa méditation intime sur la finalité de l'existence humaine. Foncièrement inquiet de la vie, silencieusement angoissé par ses cahots, il s'était missionné lui-même pour tenter d'en percer le mystère, lui donner un sens, lui trouver des motifs d'espérance. "Au terme d'une vie d'artiste", disaitil dans ses dernières semaines, "il y a un désir intense de vérité". A-t-il aujourd'hui trouvé l'apaisement de ce désir assouvi ? Nous le souhaitons vivement, en saluant ici sa mémoire avec la plus affectueuse fraternité.

Abel MOITTIÉ, Président des Amis de Roger Toulouse 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 157

PARCOURS Né en 1944 à Orléans, de formation autodidacte, Bernard Foucher était un peintre, graveur, sculpteur, auteur de vitraux depuis une trentaine d’années. Entre 1974 et 1986, Bernard a réalisé de très nombreux ensembles en dalles de verre aux ateliers de l’abbaye de Fleury, à St-Benoit-sur-Loire (Loiret). Eté 2016, la ville d’Orléans lui consacre une grande exposition rétrospective à la Collégiale. "Entre Matière, lumière et transparence". 2015-2019, il est l’invité de l’exposition collective “Images et lumières, le vitrail contemporain en France 2015-2019” organisée au Centre International du Vitrail à Chartres. Ses œuvres d’art sacré, mobilier liturgique et objets culturels sont autant de sculptures. Le 24 février 2020, il nous quitte à l'âge de 76 ans. Même avec la maladie, il a continué à créer, à explorer, à chercher de la place de l'homme dans l'univers, à chercher la lumière. bernard-foucher.com

Ma première rencontre avec Denise Benoit date du début des années 80, à la Galerie Harmonie rue Jeanne d’Arc à Orléans. C’est là que Jérôme Feugereux, éditeur, présentait le travail de Denise, ainsi que des gravures, des aquarelles de peintres régionaux et des œuvres de Jeanne Champillou (1897-1978), dont le travail inspira beaucoup Denise Benoit. J’avais ouvert quelques années auparavant ma joaillerie-galerie d’art. Séduit par son travail, je décidai d’exposer ses œuvres ce que je fis jusqu’à la fin de mon activité en 2015. J’aimais beaucoup ses nus, ses bustes en bronze, mais encore plus ses personnages pittoresques croqués sur le vif, qu’elle sortait ensuite en terre cuite dans son atelier. Certains de ses personnages furent tirés en bronze : la Marchande de pommes, la Bineuse, La Dame au cabas, le Curé, le joueur de boules… Denise Benoit fut à la fois pour moi une très belle rencontre artistique et humaine. Témoignage de Gil BASTIDE

L’HOMMAGE DES AO

60 ANS D’UNE VIE ARTISTIQUE ORLÉANAISE RICHE ET DIVERSIFIÉE

L A NÉNETTE, ANNÉES 19 6 8 /7 0 H U I L E SU R T OI L E 55 X 46

DENISE BENOIT 1926 - 2020

PEINTRE - SCULPTEUR Sociétaire des Artistes Orléanais

EUGÈN E L A B IC HE (1815- 188 8 ) ÉCRIVA I N , M A I R E DE S O U V IGN Y-EN-SOL OG NE (1868- 1878) BR ONZ E - SOU V I GN Y-EN-S O LO GNE (41)

"D’une grande sensibilité, elle n’a pas son pareil pour transmettre à ses créations l’éclat de la vie tels ses petits personnages en terre cuite ou en bronze, ses héros de la vie quotidienne, mais aussi des nus gracieux aux formes élégantes". BG

Aimée des poètes, reconnue par les peintres, aquarelliste et dessinatrice, graveur et sculpteur, Denise Benoit, artiste exigeante, fine observatrice de son époque et de ses contemporains s'en est allée le jeudi 18 juin 2020 à l'âge de 93 ans. Les Artistes Orléanais ont perdu une amie et l’une de ses figures les plus représentatives.

DENISE BENOIT, LE TALENT EN TOUTE SIMPLICITÉ

Si l’on voulait définir en quoi consiste le talent de Denise Benoit, on pourrait d’abord dire que c’est le coup d’œil, au sens technique de la justesse du trait et de la proportion. Mais, cette technique ne serait rien sans le coup d’œil au sens de l’appréciation immédiate de ce qui va accrocher, va faire "souvenir", ce qui permettra de voir là où les autres ne voient pas, pas encore. Prenons un exemple et parlons des personnages de Denise Benoit : ils sont vrais. Denise ne les a pas inventés, elle a passé des heures à croquer des personnages, sur les bords de Loire, sur le marché aux puces derrière Notre-Dame des miracles, dans les salles de ventes. Ces personnages on les retrouve dans la galerie de terres cuites et de bronzes mais aussi dans les dessins. La vérité, on la trouve aussi dans l’humanité qui se dégage de ses personnages, qu’elle a tous rencontrés un jour et fixés sur papier ou dans sa mémoire. Nous, ses enfants, nous les connaissions par leurs noms ou leurs sur-

noms : La Nénette, Bickmann… Les personnages à la Denise Benoit, on les connaît tous pour les avoir rencontrés dans notre enfance. J’exagère à peine si je dis que la maison d’une vieille famille orléanaise se reconnaît à la présence de sculptures de Denise Benoit, car ce sont des souvenirs générationnels, c’est l’histoire d’Orléans dont les Orléanais de fraîche date n’ont pas été témoins. D’autres personnages viennent de son enfance et enrichissent ce petit peuple d’argile avec toujours la restitution d’une humanité qui est celle de l’universalité des modèles paysans du XXe siècle. Le talent de Denise Benoit, c’est aussi l’affirmation d’une forte personnalité qui s’exprime par des mots piquants, l’affirmation d’un certain classicisme dans les choix esthétiques, le refus du simulacre dans l’art, son admiration pour les autres artistes, Belmondo, Nagy - et son jugement sans appel pour des œuvres qu’elle ne reconnaissait pas comme telles. Elle a réalisé des bustes d’artistes : PierreAymé Touchard (théâtre d’Orléans), Jeanne Champillou (Musée des Beaux-Arts), Henri Gaudier Brzeska (St-Jean-de-Braye), Eugène Labiche (Souvigny-en-Sologne), Yoland Cazenove… Son talent parcourt une riche palette artistique, la sculpture, les dessins, et notamment sa série d’arbres anthropomorphes… des aquarelles, des gravures. Connaîton ses caricatures à la Daumier, ses poèmes délicats ? Il s’agit, dans les œuvres, de suivre une présence de 60 ans à Orléans ; 60 ans qui ont participé à forger une mémoire de l’Orléanais. François BENOIT

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PARCOURS Sociétaire des Artistes Orléanais et de la Société Nationale des Beaux-Arts de Paris depuis les années 70 elle ne manquait aucun salon, participa à de nombreuses manifestations et reçut de nombreuses récompenses. En 2011, à l’occasion du 104e salon, les AO lui rendront hommage en accueillant une rétrospective de son œuvre. Ce fut pour les orléanais une belle opportunité de découvrir ou de redécouvrir son œuvre et démontrer l’étendue de son talent. Pensionnaire de la Galerie Bastide au début des années 80, elle y présentera ses œuvres jusqu’en 2015.

E N 2011, DA N S S O N AT E L I E R À S T - J E A N - D E - BR AY E AV E C DA N Y D U FO U R , C É R A MI S T E .

PARTENAIRE DES AO

LO U IS - JO SEP H SO UL A S V IL L AGE D E SA I NT - P ÉRAVY, 1950 B OI S 2 TO NS I LLU ST R ATIO N P O U R P O RTRAI T D E LO U IS -J O S EP H S O U LAS PA R J AC Q U ES DE LAP R ADE

LES AMIS DE L’ORGUE DE ST-PÉRAVY et les Artistes Orléanais En 2021, les AO célèbreront l’Orgue de St-Péravy-la-Colombe en présentant une exposition :

"ARTS CROISÉS, MUSIQUE & ARTS PLASTIQUES, UN HYMNE À LA BEAUCE"

Depuis toujours la Société des Artistes Orléanais, née en 1922, a pour vocation de valoriser la création de ses artistes et pour mission d'être présente sur le territoire régional. Lors d'une rencontre avec l'association des Amis de l'orgue de St-Péravy-la-Colombe, une communion de pensée et de passion pour la promotion de l'art s'est immédiatement révélée. À l'écoute du sensible, les AO ont proposé d'accompagner cet événement musical, riche de deux grands concerts destinés à célébrer le vingtième anniversaire de la création de l'orgue et de son école, par une exposition intitulée "Arts croisés, musique et arts plastiques, un hymne à la Beauce".

UN ANNIVERSAIRE REPORTÉ

L’anniversaire devait se dérouler en octobre de cette année à l'occasion de l'ouverture du Festival d'orgue en Pays Loire Beauce. Toutefois, la municipalité de Saint-Péravy ayant décidé de reporter cette manifestation au mois d'octobre 2021, en raison de précautions sanitaires liées au coronavirus, le "La" d'un très beau rendez-vous va donc se faire attendre. Place à l'impatience que suscite le désir de rencontres prometteuses.

O RG U E C O N S T RU I T PA R L A MA N U FAC T U R E D E P E S C E , D E PAU , I N AU G U R É L E 29 J U I N 2003

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PARTENAIRE DES AO ONDES DE TERRE ET DE LUMIÈRES AUX CIMAISES

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G É L I S , O RC HE S T R E D E C HA MBR E HUI L E S UR TO I L E - 1 0 0 X 1 0 0

S É V E R I N E T HO MA S BATA I L L E R O C HE É M A I L L É E

J E A N N E C HA M P I L LO U , L A B ROUE TTE , 1941 E A U - F ORTE - 1 95 X 2 80

En accord avec cette belle manifestation musicale, l'exposition accueillera des créations de sculpteurs et de peintres célébrant la musique tels que celles de Sylvie Desmoulin, Christian Vassort, François Legrand ou Daniel Gélis. Ce dernier : "Ma vision d'un concert est toujours celle d'un rapport de rouge, de noir et de blanc. Dans notre inconscient il y a toujours l'histoire du rideau rouge. Pour moi, c'était celui de mes premiers concerts à Gaveau. Sur le plan musical, j'aime quatre moments clés qui sont à la fois charnières et de référence. J'aime ainsi Guillaume de Machaut que j'ai découvert avec passion à l'âge de dix-sept ans. Monteverdi, Bach et Mozart sont aussi des compositeurs que j'apprécie tout particulièrement car ils sont des passeurs avec des fulgurances de novateurs." Lors de cette exposition, le travail des céramistes sera notamment mis à l'honneur dans un espace intitulé "Un chemin de terre". Citons, à ce propos, Séverine Thomas Bataille : "Mon travail est fondé sur le rapport qui se crée entre soi et la matière. Le choix de l'argile utilisée est donc primordial, chaque argile ayant son caractère il faut apprendre à les connaître. Choisir c'est d'abord prendre contact. Percevoir comment la matière nous accueille, comment elle reçoit notre geste et quelle capacité a-t-elle à nous répondre."

C L AU D E L A FOY, ET É EN B E AUCE , 2009 H U I LE S U R TO ILE - 6 0 X 1 20

L'an prochain, du 1er au 3 octobre, quelque vingtcinq artistes présenteront ainsi leurs œuvres à la salle des Fêtes aménagée pour l'occasion. Certains y livreront leur regard sur la Beauce. Claude Lafoy est de ceux-ci : "La beauté de toutes ces étendues où le regard se fond dans un horizon infini souligné par quelques silhouettes bleutées à peine perceptibles, valorise la rêverie ! L'enchantement se produit au moment des moissons quand les blés dorés ondulant comme des vagues sous la caresse des vents, font place à la noria de ces grosses tondeuses rouges dévoreuses de céréales. La palette des blés dans le soleil offre au spectateur et au peintre une infinité de variations délicates à saisir. Comment ne pas succomber au charme de ces paysages et de ces villages si chargés d'histoire ?" Bien entendu, Benoit Gayet, président de l'association des Artistes Orléanais accordera une belle place à Jeanne Champillou, peintre céramiste et graveur orléanaise (1897-1978) qui a toujours célébré la ruralité et les travaux des champs, ainsi qu'au peintre graveur poète et illustrateur Louis-Joseph Soulas dans le pays qui l'a vu naître. Rappelons que cet artiste (1909-1954), fut membre de la Société des Artistes Orléanais depuis sa création. En 1943, il en fut même le président et reçut, en 1950, des mains de Maurice Genevoix, les insignes de la Légion d'honneur

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RBN , I L C HA N T E L A TE RRE ENC R E ET C OL L AG E S U R PAP IER 50 X 65

BENOIT GAYET ET HÉLÈNE KAFFES EN HARMONIE

SA I N T - P É R AV Y, L E 6 J U I L L E T 2020

Quant à Hélène Hélène Kaffes, présidente de l'associations des Amis de l'orgue de St-Péravy-la-Colombe : "Depuis toujours j'aime la musique d'orgue et j'allais souvent écouter Pierre Cochereau à Notre-Dame de Paris. À cette époque, il n'y avait pas d'orgue entre Châteaudun et Orléans et je désirais profondément qu'un instrument soit installé dans l'écrin de l'église de Saint-Péravy. Il se trouvait que je faisais alors partie de l'association du Pays Loire Beauce qui soutenait des initiatives locales. Dès que j'ai affirmé qu'il fallait absolument un orgue dans notre village, Joseph Dabout, alors maire, François-Henri Houbart et Damien Colcomb, organistes, m'ont éclairé et soutenu de manière indéfectible. Par cet orgue je voulais donner à ce village une dimension culturelle, faire naître un esprit novateur qui rassemble. Je voulais que de jeunes élèves puissent venir pratiquer, connaître des expériences. Je tenais à leur offrir, avec les professeurs, la possibilité de s'ouvrir très tôt à la rencontre avec le public. À présent, je suis heureuse de mesurer que, depuis vingt ans de jeunes musiciens viennent de Paris de Vienne ou d'Écosse pour travailler ici à la place et que de grands artistes de notre région participent à l'essor de notre mission d'animation musicale." Pourquoi avoir tenu à la présence des Artistes Orléanais ? "Je tenais à ce que les Artistes Orléanais se joignent à notre aventure car il est important de s'ouvrir à d'autres chantiers de création. Par ailleurs c'est avec amour et passion que je défends que la musique est source nourricière d'horizons pour demain. Cette collaboration avec les Artistes Orléanais et divers autres partenaires est pour moi un Hymne à la joie. Avec les Artistes Orléanais, ce fut une rencontre avec des êtres lumineux, audacieux, ingénieux, une rencontre qui s'inscrit dans la durée, dans le droit fil d'une longue amitié."

C AT HERI NE KROL O C R E, H U ILE SUR T OI L E 50 X 20

Benoit Gayet, président de la Société des Artistes Orléanais : "Nous profitons de ce rendez-vous pour souligner combien la musique suscite la création, comme elle est source d'inspiration et d'accompagnement secret. Beaucoup de créateurs ont, dans l'art abstrait, composé des œuvres en résonance avec elle. Oui, selon moi, comme pour bon nombre d’artistes plasticiens, la musique est source d'inspiration, de recueillement et d'exaltation."

BG : "Pour cette exposition je n'ai pu que volontiers puiser dans la richesse de nos artistes. Dès lors, il figurera aux cimaises des œuvres de Soulas, de Champillou mais aussi bien d'autres reflets de cette Beauce qui continue d'attiser l'œil du créateur. Ce seront ceux de bon nombre d'artistes de notre association enthousiasmés par le thème de cette exposition." HK : " Il a été très frustrant de devoir reporter cet anniversaire à octobre 2021 en raison de l'engouement si fervent des artistes, musiciens et peintres, acteurs et contributeurs s'étant engagés pour cette année 2020. J'espère qu'ils pourront être là dans un an mais, quoi qu'il en soit, j’exprime d’ores et déjà un grand respect pour tous ceux qui se sont engagés si spontanément et si généreusement depuis des mois." BG : "Des artistes peuvent soutenir une cause avec humilité et je leur dois une grande gratitude. Toute cette exposition à venir est, en fait, le fruit d'un travail d'équipe réunissant associations, artisans, contributeurs économiques et institutionnels. Au plan pédagogique et du sens de l'ouverture à l'art, je tiens aussi à saluer la participation du collège Alfred de Musset de Patay et celle du groupe scolaire de Saint-Péravy pour enrichir cette manifestation." Hélène Kaffes, enfin, à propos de cette aventure où mécénat, don de soi et sentiment de mission se conjuguent : "En vérité, rien n'aurait été possible entre ciel et blé, sans toute la présence des communes du canton de Saint-Péravy qui ont participé au financement de l'orgue et de son école. À elles aussi je dois une infinie reconnaissance."

Propos recueillis par Jean-Dominique BURTIN 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 164

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À DÉCOUVRIR

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L A V I G N E RO N N E C É R A MI Q U E

J E A N N E C HA MP I L LO U AU TO P O R T R A I T HS T

P HI L I P P E GA S N I E R E T A N N E - MA R I E ROY E R PA N T I N D E VA N T N OT R E - DA ME D E S MI R AC L E S

“L’ŒUVRE EN VIE DE JEANNE CHAMPILLOU” film témoignage de Philippe Gasnier

Un documentaire hommage dédié à Jeanne CHAMPILLOU, musicienne, graveur, peintre et céramiste orléanaise

(1897-1978). Un témoignage contemporain, vivant et décalé de son travail et de son écho à travers le temps,spécialement réalisé par le cinéaste Philippe GASNIER.

PATRICE DELATOUCHE

Photographe Auteur & 06 08 68 04 05 patrice.delatouche@ wanadoo.f

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DVD en vente sur le salon et auprès de la Société des Artistes Orléanais : contact@artistes-orleanais.com et de l’association "Le Clos de Joÿe" Jeanne CHAMPILLOU : asso.jeannechampillou @wanadoo.fr TOUT PUBLIC - 52' UNE PRODUCTION : Girelle Production Société des Artistes Orléanais Association Jeanne Champillou "Le Clos de Joÿe"

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ART MONUMENTAL & ESPACE PUBLIC

LES MONUMENTALES DE MARC PETIT Une œuvre de vérité

D’une puissante tendresse et d’une profonde humanité est l’œuvre du sculpteur Marc Petit. Une exposition bouleversante d’une âpre gravité.

Favorisons l'introduction de l'art monumental contemporain dans les espaces publics, un vecteur d'embellissement et d'animation du paysage urbain.

Jean-Dominique BURTIN

Magcentre - 3 juillet 2019

Les corps sculptés de Marc Petit nous touchent, d’une façon ou d’une autre… Ils nous dérangent ou nous émeuvent : ils sont sans artifice, presque vivants.

RETOUR SUR…

L’EXPO ÉVÉNEMENT DE L’ÉTÉ 2019 À ORLÉANS Celui qui fut l’invité d’honneur du 112e salon des Artistes Orléanais du 11 au 26 mai 2019, exposa aussi au Campo Santo une quarantaine d’œuvres monumentales. Organisée par la Société des Artistes Orléanais en partenariat avec la mairie d’Orléans, l’exposition ouverte au public du 4 juillet au 25 août déplaça un large public enthousiaste.

Isabelle RACINE

France 3 CVDL - 8 juillet 2019

L E SÉ MAPH ORE BRONZ E, 2011

"JE SAIS QUE LES GENS TROUVENT MON TRAVAIL UN PEU SOMBRE, UN PEU NOIR, UN PEU BRUTAL, UN PEU DUR. SI MON TRAVAIL A QUELQUE INTÉRÊT, LA DIFFÉRENCE ENTRE CETTE PREMIÈRE IMAGE, CE PREMIER REGARD ET CE QUE JE CROIS QU’IL A DEDANS, C’EST-À-DIRE QUELQUE CHOSE DE TRÈS TENDRE." Marc PETIT L’ E XO D E BRONZE

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TERRA MA I R E HE S T I A BRONZE, 2009

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LES CAFÉS JEANNE D'ARC

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L’ART, C’EST LE PLUS COURT CHEMIN DE L’HOMME À L’HOMME

André MALRAUX

endant la période tumultueuse que nous traversons actuellement, l’art s’est avéré être un élément fédérateur, un besoin fondamental qui nous a permis de mieux supporter le confinement, un moyen d’alléger le quotidien pesant, une merveilleuse alternative pour détourner le regard des chiffres macabres qui défilaient sur nos écrans. Il a démontré sa capacité à attirer notre attention vers les enjeux de la société actuelle et à insuffler de la beauté, de l’espoir et de l'humanité dans notre quotidien bouleversé. L’histoire nous a montré que les périodes de crise sont souvent très inspirantes pour le milieu artistique, propices à la créativité et à la réflexion sur le monde actuel, sur le fonctionnement de la société, sur la manière de vivre et de se comporter. Privés de la liberté de circuler, nous avons assisté à une explosion de la liberté artistique, à un foisonnement créatif dans tous les domaines de l’art. Isolés dans leurs ateliers, les artistes ont continué à créer. Malgré les galeries fermées et expositions annulées, ils ont su innover et trouver leur chemin vers le public. Sur les réseaux sociaux, ils nous ont ouvert virtuellement leurs cœurs et les portes de leurs ateliers en partageant leur travail et leurs univers. Les créations exposées sur la toile ont égayé le quotidien du confinement, les initiatives artistiques ont été largement relayées et saluées par les internautes. Pendant ces mois d’éloignement personnel, l’art nous a rapprochés. Les voisins se retrouvaient à leurs fenêtres pour chanter ensemble, des orchestres se sont formés à distance. Des milliers de personnes dans le monde ont relevé le défi de Getty et se sont mis en scène avec des objets du quotidien en imitant des célèbres chefsd’œuvre. The Covid Art Museum, le premier musée d’art exclusivement consacré au coronavirus, a fait son apparition sur Instagram et séduit toujours de nouveaux abonnés. Les masques sont devenus un support d’expression artistique. Le projet "Maskbook Covid-19" a incité les gens à fabriquer des masques créatifs pour "sensibiliser à la pollution de l’air, au réchauffement climatique, aux pandémies et aux grands enjeux reliant la santé et l’environnement". L'UNESCO a invité chacun à témoigner son attachement à l'art en le partageant ample-

ment avec le hashtag #ShareCulture, Nous avons vu naître un élan de solidarité dans le milieu artistique : de nouveaux projets, des actions solidaires, des ventes aux enchères caritatives au profit des soignants et des hôpitaux ont été initiés par les artistes et les galeristes. Mais la crise sanitaire a également souligné la fragilité des artistes qu’il ne faut pas négliger. Cette édition du Salon marquée par la pandémie du Covid 19 est l’occasion de rappeler l’importance de l’art dans notre quotidien. L’expérience inédite qui s’est invitée dans nos vies nous révèle plus que jamais que l’être humain a besoin de l’art, qu’il aspire à une nourriture artistique et spirituelle. L’art a démontré ses capacités à rapprocher, inspirer, apaiser, tisser des liens, interpeller, faire réfléchir, assouvir des envies d'ailleurs, combler des besoins d’évasion. Ce rôle précieux et salvateur en période de crise ne doit pas être oublié. Les artistes se sont mobilisées pendant la crise, nous devons à notre tour prolonger cette mobilisation pour faire vivre l’art dans notre quotidien, pour valoriser le travail artistique et favoriser l’accès à l’art au plus grand nombre. Ceci est notre conviction profonde, qui anime notre volonté d’accompagner les artistes orléanais et de promouvoir leurs actions dans la durée. Notre partenariat perdure maintenant depuis plusieurs années et il a été scellé lors de l’édition précédente quand les artistes orléanais ont honoré le 120e anniversaire de notre entreprise familiale par un salon dédié aux produits qui nous sont chers – Thé et Café. Nous avons été très touchés par l’adhésion des artistes à ce projet, émerveillés par leurs créations inspirées par notre univers. Nous souhaitons redire un grand merci à tous ceux qui ont participé à cette belle aventure. Malgré cette période incertaine, notre envie de renouveler et d’affirmer ce partenariat reste intacte, nous souhaitons poursuivre notre engagement auprès de l’association des artistes orléanais et témoigner ainsi notre reconnaissance aux artistes. Nous souhaitons saluer une fois de plus le travail des artistes et les encourager dans leur création en apportant notre soutien à leur salon annuel. Nous souhaitons beaucoup d’inspirations et de courage à tous les artistes, et une bonne réussite à ce salon qui se déroule dans des conditions particulières. Lenka et Stéphane GIRARD

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AMIS DES MUSÉES D’ORLÉANS (AMO)

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PARTENAIRE DES AO

PARTENAIRE DES AO L'ENTREPRISE

DUPONT PEINTURE

L’ART ANCIEN

GALERIE D’ART ET D’ENCADREMENT La Galerie l’Art Ancien expose en permanence des artistes de renommée, nationale ou internationale. PEINTRES : Bernard BUFFET, Didier CAUDRON, Florence DIAS-LOOTEN,Daniel GELIS, Jean JANSEM,Yong-Man KWON, Jean-Louis PELE,Daniel THERASSE…

SCULPTEURS : Jacques COQUILLAY, Danièle DEKEYSER, Gilles DELPY… Nous proposons 5 à 6 expositions par an. La Galerie propose également une activité d’encadrement et de restauration de cadres et de tableaux pour les particuliers ou pour les musées.

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74, avenue Denis PAPIN 45800 ST-JEAN-DE-BRAYE & 02 38 86 17 13

32, rue Jeanne d'Arc 45000 ORLÉANS & 02 38 62 09 75 Fax 02 38 53 39 46 vasseurphilippe5847@neuf.fr www.artancien.fr

www.dupont.fr

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LE COUP DE CŒUR DES AO

2019 - 49 e SALON : SOUS L’IMPUL SION DE MIC HEL GEMIGNANI, NOUVEAU C ONSEILLER ARTISTIQUE, APRÈS UNE SÉAN CE DE CROQUIS SUR LE SITE, L A DÉCISION FUT PRISE DE RÉALISER UNE GRANDE PEINTURE MURALE DE 13 PANNEAUX DONT L A DIMENSION TOTALE EST DE 11,50 M.

U N E S Y MP HO N I E , P O U R MI E U X V I V R E E N S E MBL E E N R E D É C O U V R A N T L A SYNC HRONIE DU VÉGÉTAL, DE L'ANIMAL ET DE L'EAU, LE SAN G DE L A TERRE DIM. 34 X 3 M

MEMBRE D’HONNEUR Abel MOITTIÉ

MEMBRES DU BUREAU Présidente Annie OGIER Vice Présidente Sophie BONNET Trésorier Jean-Pierre LAMARCHE Secrétaire Philippe BEL

MEMBRES DU CONSEIL Françoise LAMBERT Jean-Yves LEFEVRE Sylvie LEMAIRE GERMEZ 2020 - 50e SALON : C ONSTRUIRE ENSEMBLE UNE MOSAÏQUE DE 5 X 5 M C OMPOSÉE DE PLUS DE CENT TOILES C OLORÉES ET NUS EN NOIR ET BL ANC, UNE NATURE VIVANTE ET GOURMANDE POUR UNE FESTIVITÉ IMPERTINENTE.

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LE GRENIER À SEL Le 50e salon fut celui de la maturité qu'apporte l'expérience pour regarder l'avenir avec confiance, l'occasion de se souvenir en rendant hommage à celles et ceux qui nous ont montré le chemin, un évènement exceptionnel avec huit invités, anciens membres du Grenier, qui par leur talent en ont fondé la renommée, un précieux encouragement à poursuivre cette magnifique aventure à la fois personnelle et collective :

Association de peintres amateurs créée en 1962 par le Docteur Bernard Gaufroy, rue du Grenier à Sel, pour accueillir des médecins rentrant à l’époque d’Algérie, dont Christian Phéline et Raymond Didier qui avec d’autres, à la recherche de nouvelles racines orléanaises, mettent leur travail en commun.

Merci à Evelyne Angelé, Jean Bailly, Lydie Delaigue, Sylvie Desmoulin, Colette Garcia Profumo, JeanClaude Grandfond, Hélène Pichot et Catherine Sévérac d’avoir participé à cet évènement.

Janvier 2019, Michel Gemignani, prix de Rome, Professeur honoraire à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris devient le nouveau conseiller artistique du Cercle des peintres du Grenier à Sel.

1964-2018, Pierre Tritsch, prix de Rome devient conseiller artistique du groupe, rejoint en 1986 par son épouse, la peintre Nicole Berton.

www. le-grenierasel.com - peintresgas@gmail.com 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 177

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L'ESPACE CULTUREL « LA MONNAYE » expose les Artistes Orléanais

Vers un nouveau format…

DU 22 OCTOBRE AU 21 NOVEMBRE 2021

R E TO U R S U R L’ É D I T I O N 2019

ESPACE CULTUREL LA MONNAYE Salle Éric Doligé 22, rue des Remparts 45130 MEUNG-SUR-LOIRE & 02 38 45 48 42 www.meung-sur-loire.com

térieux projet d’une biennale d’art contemporain à l’horizon 2021, dont la simple évocation suscite l’attention, aiguillonne la curiosité, embrase l’imagination… nous l’attendons avec impatience ! Nous remercions cette belle et talentueuse association et son président Benoit Gayet pour leur fidèle engagement et leur exigence artistique dont s’honorent les cimaises de La Monnaye.

HORAIRES D’OUVERTURE DE LA SALLE ÉRIC DOLIGÉ : Mardi : 16H-18H Mercredi : 9H30-12H30 et 14H30-18H30 Jeudi : 16H-19H30 Vendredi : 14H30-18H30 Samedi : 9H30-12H30

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Pauline MARTIN

epuis 2008, le partenariat entre la Ville de Meung-sur-Loire et les Artistes Orléanais a célébré la diversité et la richesse de l’art sous la contrainte du petit format. Après douze éditions riches de puissantes expressions artistiques, concentrées, sublimées par la restriction de la forme imposée, un nouveau souffle va porter notre féconde collaboration vers l’exaltant et encore mys-

Maire de Meung-sur-Loire Présidente de la Communauté de communes des Terres du Val de Loire Vice-présidente du Conseil départemental du Loiret

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3e ÉDITION DU FESTIVAL LIVRE O CŒUR « TOUTES LITTÉRATURES ET ARTS DU LIVRE »

3 & 4 OCTOBRE 2020

Serre du Jardin des plantes d'Orléans

L’équipe de bénévoles de l'association Arts et littératures au pluriel est heureuse de présenter cette nouvelle édition du Festival préparée dans les conditions exceptionnelles de la crise sanitaire. Bien avant le confinement nous avions convenu du thème "VoyageS". Ce thème prend toute l'ampleur de son sens avec un grand "S" tant les contraintes de déplacement ont ouvert les portes à de multiples représentations du voyage : du réel, de l’imaginaire, du spirituel, des mondes intérieurs et extérieurs.

Cette année nous présenterons au public orléanais des auteurs de réputation nationale et internationale, avec les écrivains, éditeurs, artistes et artisans du livre régionaux. À retrouver l'actualité de trois temps forts du Festival, le Prix de la Couverture de livre, le Prix RésistanceS et l'anthologie Livre O Cœur.

Entrée gratuite, soumise aux consignes sanitaires en vigueur < Graphisme ISABELLE THION

24, rue du Coq Saint-Marceau 45100 ORLÉANS & 06 35 42 56 33

EN SAVOIR PLUS : www.livreaucoeur.fr Facebook : artsetlittérature.aupluriel artsetlittératuresaupluriel@gmail.com

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L'ACTUALITÉ 2020

DES

"AMIS DE ROGER TOULOUSE" Pour personnaliser la Rue Roger Toulouse - qui se situe dans le nouveau quartier Dunois et qui relie la rue des Hauts Champs à la rue Henri Duvillard - l'association de ses Amis a commandé au sculpteur Daniel Leclercq la réalisation d'une œuvre originale destinée à informer les habitants du quartier sur l'homme dont cette rue porte le nom. À partir d'une photographie de l'artiste datant des années 80, Daniel Leclercq a réalisé ce médaillon à son effigie. Il porte sur son pourtour les inscriptions suivantes : "Roger Toulouse. 1918-1994. Peintre. Illustrateur. Sculpteur. Poète." Avec l'aval de la Ville d'Orléans, cette œuvre d'art et de mémoire devrait rapidement trouver sa place dans l'espace public.

Depuis la création du Carré Roger Toulouse et l'installation du groupe sculpté La Volonté humaine à proximité du théâtre, la présence de L'Hommage à Lavoisier à quelques dizaines de mètres des cinq autres sculptures monumentales posait question. Fallait-il la maintenir sur le mail ? Ou fallait-il la déménager ? Dans ce cas, à quel endroit ? Consultés, nous avons exprimé un souhait en cas de migration : que la sculpture reste dans l'espace public, à un emplacement valorisant pour elle et pour la renommée de l'artiste. Nous avons été suivis par la Ville d'Orléans, notamment sa directrice de la Culture, Sophie Ferkatadji, qui a proposé la réimplantation de l'œuvre sur le Campus universitaire de La Source, une idée riche de sens, que Roger Toulouse lui-même aurait appréciée. L'Université a elle aussi exprimé un accord enthousiaste. Le projet s'est donc concrétisé après la réalisation d'un socle adapté. Aujourd'hui, L'Hommage à Lavoisier a pris place à l'entrée de la faculté de sciences, près de la station de tramway Parc Floral, sur le passage emprunté par les visiteurs du jardin.

Pour commémorer le centenaire de la naissance du poète René Guy CADOU, le 15 février 1920, La Poste a mis en circulation un timbre à l'effigie du visage dessiné par Roger TOULOUSE en 1947. Tirage : 600 000 ex. Planches de 40 timbres à commander sur www.laposte.fr/boutique Pour toutes informations sur l'association "LES AMIS DE ROGER TOULOUSE" www.roger-toulouse.com roger-toulouse@wanadoo.fr LE PRÉSIDENT : ABEL MOITTIÉ 11 rue de l'Abreuvoir - 45100 ORLÉANS & & 06 23 77 90 02 abel.moittie@wanadoo.fr

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PARTENAIRE DES AO

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 184

PARTENAIRE DES AO

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 185

PARTENAIRE DES AO

contact@hotel-abeille.com

CENTRE COMMERCIAL EXPO SUD

Rue Crignon Desormeaux - 45100 ORLÉANS & 02 38 41 06 38 - info@lesbozart.com

www.lesbozart.com

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 186

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 187

LISTE DES EXPOSANTS PEINTRES

PARTENAIRE DES AO

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 188

ALCOCK Philip

philip.alcock@wanadoo.fr

ATTARD Monique

attard.family@free.fr

P. 81

BAILLY Jean

pinceau.bailly@orange.fr

P. 79

BAILLY Jérôme

jeromebailly1973@gmail.com

P. 97

BAUDIN Alexandra

alexandra.baudin@gmail.com

P. 107

BAUDIN Robert

robert.baudin0338@orange.fr

P. 90

BEL Philippe

philippebel@free.fr

BOHBOT Corinne

co.bohbot@sfr.fr

BOISSENIN Laurence

lboissenin34@gmail.com

BONNET Sophie

la.chazelle@free.fr

BROCHARD Katy

katybrochard@yahoo.fr

P. 127

BRUNEAU Sylvie

contact@sylviebruneau.com

P. 131

CAMALY Colette

colettecamaly@hotmail.fr

P. 80

CASPAR Daniel

danielcaspar@sfr.fr

P. 85

CHESNEAU Alain dit ALCHEN

alchen2007@orange.fr

P. 79

CHIRON Jean-Claude

jc.chiron@wanadoo.fr,

P. 118

COCHETON Xavier

xaviercocheton@hotmail.com

P. 86

COLLIN Françoise

fc@francoisecollin.com

P. 84

CORTINA-GOMBAS Barbara dite GB de ZSITRAY

gbdezsitray@gmail.com

P. 100

DAUPHINE de VALENCE

dauphine.heron.valence@wanadoo.fr

P. 100

DEGRANGES Frédéric

fdegrang@gmail.com

DE HOOGHE Jenny

jdehooghe@hotmail.fr

DELAIGUE Lydie

lydie.delaigue@wanadoo.fr

de la TAILLE Hughes

lataillehughes@cegetel.net

P. 96

DE MOULINS Bénédicte dite BdeMo

b.de.moulins@wanadoo.fr

P. 92

DEROUETTE Bulle

bullederouette@gmail.com

P. 93

DE SAINT STEBAN Claude dite BARBAROUX

desaintstebanbarbaroux@orange.fr

P. 80

DESMOULIN Sylvie

sylviedesmoulinpeinture@gmail.com

P. 92

DESRUES Martine

made.internet@sfr.fr

P. 90

DEVAUX Philippe

phfdevaux@orange.fr

P. 97

DIAS-LOOTEN Florence

florencediaslooten@gmail.com

DUBOIS/UTER Hélène dite Helen UTER

message@helenuter.com,

DUBRANA Jean

j.dubrana@orange.fr

DUMONTIER Nathalie

nathaliedumontierart@gmail.com

EMARD Dominique

dom.emard@gmail.com

P. 91

GANDON Alain

a.gandon@orange.fr

P. 94

GÉLIS

gelis.dany@orange.fr

GÉMIGNANI Michel

michel.gemignani0668@orange.fr

GICQUEL Christian

a-cgicquel@orange.fr

113e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 189

P. 110

P. 83 P. 111 P. 81 P. 86

P. 78 P. 89 P. 110

P. 88 P. 121 P. 91 P. 105

P. 99 P. 109 P. 96

LISTE DES EXPOSANTS PEINTRES

CÉRAMISTES

GOUZERH Hervé

gouzerh.vanpraet@orange.fr

GRANDFOND Jean-Claude

jc.grandfond@orange.fr

COENEN Dominique

domi.coenen@gmail.com

P. 111

COUTURIER Jean

jeancouturier@orange.fr

GUÉRIN Sonia

sonya.guerin@laposte.net

P. 135

P. 87

DUFOUR Dany

daydufour@gmail.com,

HÉRON DE VILLEFOSSE Marc

P. 140

marc.heron07@orange.fr

P. 85

DUMERY Jacques

jacques.dumery@gmail.com,

P. 130

HUME Caroline

carolinehume@orange.fr

P. 101

GAUFROY Anne Jeanne

annegaufroy@hotmail.com

P. 78

KROL Catherine

cath.defez@orange.fr

P. 102

MAGEN Étienne

etienne-magen@orange.fr

P. 127

LAFOY Claude

claude.lafoy632@orange.fr

PÉLISSIÉ Claire

claire.pelissie@free.fr

P. 134

LAVRILLEUX Marzena

marzena@lavrilleux.com

P. 107

PERNET MARTIN Maria de la Cruz

maria-pernet@orange.fr

P. 130

LE COULTRE Marc

lecoultremarc@sfr.fr

P. 120

PILATE Laurence

laurence.pilateh@orange.fr

P. 139

LE GALLO Michèle

michelelegallo@wanadoo.fr

P. 120

SCHNEIDERS Karina

karina.schneiders@wanadoo.fr

P. 136

LEGRAND François

francoislegrand1@yahoo.fr

P. 134

THOMAS-BATAILLE Sévrine

contact@chemindargile.fr

P. 133

LEHOULLIER Anne

anne.lehoullier@wanadoo.fr

P. 98

LEMOULT Jean-François

raineteau.lemoult@gmail.com

P. 103

LENHARD François

latelier187@sfr.fr

P. 102

ALEXIEFF Yvonne

yvonne.alexieff@wanadoo.fr

P. 129

MAEGHT Marie-Do

mariedomaeght@orange.fr

P. 118

ALLOY Marie

marie.alloy@orange.fr

P. 138

MARC Sylvie

sylvie-marc@sfr.fr

P. 108

BOUTHEGOURD Maryse

bouthegourd@orange.fr

MAZUR DEVAUX Ewa

ewadevaux@wanadoo.fr

CHOI LUCAS Marie-Amélie

marie.amelie.choi@orange.fr

P. 138

MÉCHERIKI Nicolas

nicolas@mecheriki.com

P. 123

GUEZOU Nicole

guezounicole@hotmail.fr

P. 106

MELMOUX Carole

carolemelmoux@yahoo.com

P. 124

LAURENCEAU Christelle

laurenceau1@hotmail.fr

P. 132

MÉRIGAULT Bernard

j.b.merigault@free.fr

P. 124

LEMAIRE-TÉROUTE Annie

lemaireannie@free.fr

P. 109

MEUNIER Claude

claude.jp.meunier@wanadoo.fr

P. 114

MALINVERNO Cécile

cecile.malinverno@gmail.com

P. 122

NOUX Leena

leena.noux.art@gmail.com

MEUNIER Jacques

jac.meunier@free.fr

P. 123

OGIER Annie

ogier.annie@free.fr

P. 132

NIVAN Florence

flo_nivan@orange.fr

P. 128

PETROVA Sveltlina

claire_pbg@yahoo.com

P. 137

THIOLLIER Jean-Damien

jdthiollier@free.fr

P. 133

PIATTI Barbara

piatti.barbara.peintre@nordnet.fr

P. 114

VINZANT Michèle

mivinzant@laposte.net

PREVOSTEAU Sylvaine

syl.prevosteau@wanadoo.fr

P. 101

SCULPTEURS

QUÉTARD Jacky

j.quetard@club-internet.fr

P. 115

BARRAULT Valérie

valerie.barrault45@orange,fr

P. 119

BEAUCOUSIN Gérard

gerard.beaucousin@wanadoo.fr

P. 140

BENOIT Denise

mcbenoit0740@orange.fr

P. 119

BENOIT François dit HEFFEBET

frabenoit@wanadoo.fr

P. 122

CHAILLOU François

atelierfrancoischaillou@gmail.com

P. 125

CHESNEAU Alain dit ALCHEN

alchen2007@orange.fr

DELBAERE Caroline

lepresentlieu@gmail.com

P. 126

DESMOULIN Sylvie

sylviedesmoulinpeinture@gmail.com

michelelegallo@wanadoo.fr

P. 94 P. 113

P. 99

P. 84

P. 83

RABINEAU Christophe dit RBN

rabineauc@orange.fr

P. 106

RINGUEDÉ Nadine

nringued@club-internet.fr

P. 117

ROBERT Dominique

robert.dominic@wanadoo.fr

P. 112

ROSSIGNOL Claude

cl.rossignol@free.fr

P. 136

ROUSSELET Charles

charles.rousselet41@orange.fr

P. 115

SACHET Florence dite Blouet

sachet.patrick@wanadoo.fr

P. 82

GRAVEURS

P. 87

P. 98

SANTARELLI Pascal

santarelli.pascal@wanadoo.fr

P. 131

LE GALLO Michèle

TESSIER-AUSSEDAT Evelyne

evelyneaus@gmail.com

P. 128

LUDOVIC Christel - Association Timéo

faire.pareil@free.fr

P. 104

THION Isabelle

isabellethion@free.fr

P. 116

PÉCHARD Virginie

virginie.pechard@yahoo.fr

P. 116

VANNIER Cédric

cedvannier@gmail.com

P. 117

PUGNÈRE Denis

d.pugnere@orange.fr

P. 139

VASSORT Christian

christianvassort@yahoo.fr

P. 95

RENARD Olivier

marcelemilefox@wanadoo.fr

P. 126

WILLIS Lorraine

lorrainewillis1926@gmail.com

P. 105

SAINT-RÉMY Michèle

P. 113

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 191

REMERCIEMENTS

CONSEIL D'ADMINISTRATION 2019/2021

La Société des Artistes Orléanais remercie tous les artistes qui leur ont accordé leur confiance, en particulier Tetsuo HARADA, sculpteur, invité d’honneur du salon, les Ateliers MORET et leurs invités Mikio WATANABE, Nathalie GRALL, Ariane FRUIT, Thomas FOUQUE, graveurs. Notre gratitude à l’égard des petits-enfants de Maurice GENEVOIX, Julien LAREREGENEVOIX et sa sœur Charlotte LARERE-GENEVOIX pour leur précieux concours. Les AO et l’ensemble des exposants adressent leurs très sincères remerciements À Monsieur Serge GROUARD, Maire d’Orléans, Président délégué d'Orléans Métropole À Monsieur François BONNEAU, Président de la Région Centre-Val de Loire À Monsieur Marc GAUDET, Président du Conseil départemental du Loiret À Monsieur William CHANCERELLE, adjoint au maire à la Culture, Événementiel, Tourisme et Jumelage d’Orléans qui par leur soutien ont permis le rayonnement du salon 2020. Nos remerciements s’adressent également à Son Excellence Monsieur IHARA Junichi, Ambassadeur du Japon en France ainsi qu'à Madame TAKARADA Azumi, Première Secrétaire aux Affaires culturelles de l’Ambassade, au Conseil régional du Centre-Val de Loire, au Conseil départemental du Loiret et à la ville de Meung-sur-Loire. À la direction de la Culture, des Arts et Économie Créative de la ville d’Orléans, Sophie FERKATADJI, directrice, Pauline MARTON, chef de service, Chloé LAFFAGE, chargée de mission, et l'ensemble du personnel de la collégiale St-Pierre-le-Puellier. À Anne-Marie ROYER-PANTIN, écrivain-conférencière, Jean-Dominique BURTIN, et JeanFrançois EVEN, cinéaste, pour leur amicale contribution. Aux familles et proches de Camille MURCIA, Jean-Louis DERENNE, Jacques POULAIN, Jacques DAUPHIN, Bernard FOUCHER, Denise BENOIT pour leur aide précieuse dans l’organisation de l’hommage que nous consacrons à ces membres ou amis de notre association disparus en 2019 et 2020.

Ainsi qu’à l’ensemble de nos partenaires 2020 : ADAGP CCP LA COPIE PRIVÉE À MADAGASCAR API AR ARCHITECTES BENOIT VOISIN PHOTOGRAPHE BIDAULT RICHARD & ASSOCIÉS BOZARTS CHRISTOPHE EMPEREUR ARCHITECTE

CIA GRAPHIC DUPONT PEINTURE GIL BASTIDE GALERISTE HÔTEL DE L’ABEILLE L’ADAGP L’ART ANCIEN LES ARTS LIBRES L’ÉCLAT DE VERRE LES CAFÉS JEANNE D’ARC LA CAISSE D'ÉPARGNE LOIRE-CENTRE

LEFRANC BOURGEOIS LES ATELIERS MORET PAAGE PACKAGING COSMETIC CRÉATION LES ATELIERS D'ENNOBLISSEMENT PATRICE DELATOUCHE PHOTOGRAPHE XCPH ORGANISATION LA RÉPUBLIQUE DU CENTRE MAGCENTRE FRANCE BLEU ORLÉANS

L'association Les Amis des Musées d'Orléans et son président Pierre MOREAU, la Compagnie Théâtrale Clin d’œil, et son directeur Gérard AUDAX, l’association Jeanne CHAMPILLOU-le Clos de Joÿe, et son président Daniel ISABEY, l’association Les Amis de Roger TOULOUSE et son président Abel MOITTIÉ, l’association Le Grenier à sel et sa présidente Annie OGIER, l’association Les Amis des Orgues de St Péravy la Colombe et sa présidente Hélène KAFFES, l'association "Le Japon à Orléans" et sa présidente Natsuki KAWANISHI, le Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire, Philippe GASNIER, cinéaste. Enfin l’ensemble de tous nos contributeurs pour des prêts d’œuvres, la rédaction de textes, la mise à disposition de photos et iconographies pour le catalogue. Notre reconnaissance s'adresse également à l’équipe logistique qui nous apporte son soutien pour le montage, ainsi que l'agence XCPH Organisation pour la mise à disposition de matériels d’éclairage, le comité éditorial des AO, Nathalie HUE pour la création des supports éditoriaux, l’agence API pour la création des supports de communication, Victoria NAGIU, Marie-Christine TRIDON pour l'accueil du public et les ventes, sans oublier le précieux concours de toute l'équipe des AO qui s'est particulièrement investie dans la préparation de ce 113e salon. 113e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 192

TOUS NOS PARTENAIRES

MEMBRES D’HONNEUR Maurice GENEVOIX Louis-Joseph SOULAS Jeanne CHAMPILLOU Henry BALLU Claude COLLAS dit "KAO" Rémy HETREAU Yves de VALENCE Christian PHELINE Robert MUSSON Madeleine LAMBERT Pierre JACQUOT MEMBRES DU BUREAU PRÉSIDENT Benoit GAYET VICE-PRÉSIDENTS Jean BAILLY - Peinture Michel GEMIGNANI, assistant Maryse BOUTHEGOURD Gravure Cécile MALINVERNO, assistante Jacques DUMERY Céramique Daniel LECLERCQ - Sculpture Virginie PECHARD, assistante SECRÉTAIRE Nadine RINGUEDÉ TRÉSORIÈRE Isabelle KHAIRALLAH MEMBRES DU COMITÉ Sophie BEGUIN-BILLECOCQ Alain CHESNEAU Bulle DEROUETTE Florence DIAS-LOOTEN Michel GEMIGNANI Catherine KROL Cécile MALINVERNO Virginie PECHARD Christophe RABINEAU

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Adresse :

Société des Artistes Orléanais

Benoit GAYET 24, rue Vandebergue de Villiers 45100 ORLÉANS & 02 38 66 57 21 benoit.gayet@orange.fr contact@artistes-orleanais.com 113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 193

TOUS NOS PARTENAIRES Anne-Marie ROYER-PANTIN

ÉCRIVAIN - CONFÉRENCIÈRE

Concepteur d’espaces de communication Tél : 02 38 76 79 87 375, rue du Château d’eau 45560 SAINT-DENIS-EN-VAL

23, place de l'écluse - 45430 Mardié Tél. 02 38 86 94 14 contact@strategial.fr

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19, rue Notre Dame de Recouvrance 45000 Orléans & 06 07 64 32 83 benoit.voisin@orange.fr www. photoreportage.fr

55, boulevard de Châteaudun 45000 ORLEANS & 02 38 68 00 44/Fax 02 38 54 06 54 wgauthier@bidault-richard.fr www.bidault-richard.fr

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113e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 196

113 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 197

NOTES

CONCEPTION & CRÉATION GRAPHIQUE : Comité éditorial des Artistes Orléanais et Nathalie HUE IMPRESSION : CIA Graphic - POUGUES-LES-EAUX N° ISBN : N° 978-2-9539183-9-7 N° EAN : 9782953918397 Les textes, les biographies et les photos ont été fournis par les partenaires, sponsors, les artistes et publiés sous leur responsabilité. © Les auteurs pour les textes signés © Les photographes contributeurs dans le corps du catalogue. © Droits réservés Tetsuo HARADA, Ateliers MORET, Mikio WATANABE, Nathalie GRALL, Ariane FRUIT, Thomas FOUQUE © Archives famille GENEVOIX © Droits réservés ADAGP © Droits réservés BNF Tous droits réservés © Société des Artistes Orléanais - Octobre 2020 ASSOCIATION LOI DE 1901 - CRÉÉE EN 1922 Siège : 24, rue Vandebergue de Villiers - 45100 ORLÉANS www.artistes-orleanais.com

10 AU 25 OCT 2020 SOUS LE PATRONAGE DE L’AMBASSADE DU JAPON T. H ARADA

INVITÉ D’HONNEUR

C o n ce p ti o n : C o mi té édi to r i al de s AO - N ath alie HUE - I mpr e ssi o n C IA G r ap hi c - Octo br e 2 0 2 0 - © P hoto s co lle ct io ns pa r t icu liè r e s

TETSUO HARADA Sculpteur

10 ANS DE PARTENARIAT AVEC LES ATELIERS MORET

M . WATAN AB E

N . G RALL

T. FOU QU E

A . F RU IT

GRAVEURS INVITÉS MIKIO WATANABE NATHALIE GRALL THOMAS FOUQUE ARIANE FRUIT

HOMMAGE DES AO À MAURICE GENEVOIX (1890-1980)

Président-fondateur des Artistes Orléanais

M . G ENEVOIX

Société des Artistes Orléanais www.artistes-orleanais.com

10 D