catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 1
ABONDANCE ALFRED GHARAPETIAN
GALERIE MUNICIPALE DE VITRY-SUR-SEINE 9 JANVIER - 1ER MARS 2009
catalogueGharapetian09-2
2
15/12/08
9:37
Page 2
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 3
3
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 4
L’ESPACE PUBLIC DE L’ÉVÉNEMENT - par Karine Vonna L’artiste a cinquante ans. Sa démarche rappelle celle de l’archiviste1. Ses archives sont essentiellement constituées d’images. Images fixes, images mouvement, images temps. Certaines images sont capturées dans le flux continu des programmes produits par les télévisions du monde entier : documentaires animaliers, reportages sportifs, émissions de variétés, plateaux littéraires, films porno, JT, pubs... D’autres sont extraites de l’histoire du cinéma. D’autres encore sont empruntées aux banques d’images des catalogues d’agences de voyages. Le travail de l’artiste consiste d’abord à les déprogrammer en les sortant de leur contexte, en les isolant de leur propre champ d’apparition, puis à les associer, agencer, assembler, combiner, à les re-programmer pour créer de nouvelles grilles de lecture, de nouveaux énoncés, autrement plus critiques que ceux proposés par leurs réseaux de diffusion habituels.
Abondance, l’exposition mise en œuvre par Alfred Gharapetian à la Galerie municipale de Vitry-sur-Seine, dans le contexte de la crise financière que l’on sait, de la fin annoncée de l’ultra-capitalisme à la fragilisation extrême de l’économie réelle, de l’échec d’une globalisation déréglementée à la totale impunité des paradis fiscaux, se présente comme un dispositif atemporel fait d’une dizaine de pièces produites entre 1984 et 2008 : photos, vidéos, pictos, logos, etc. Le mot Abondance fonctionne comme un password pour dépasser l’inhibition qui gèle nos modes de représentation du temps qui passe et des événements qui le ponctuent, du fait d’une abondance d’informations, d’une connaissance de plus en plus documentée des conséquences de nos actes2 . Conséquences économiques, écologiques, politiques, sociales, etc. Je sais, nous savons : ça change quoi ? … 1 - “Un nouvel archiviste est nommé dans la ville. Mais est-il à proprement parler nommé ? N’est-ce pas sur ses propres instructions qu’il agit ? (…) Le nouvel archiviste annonce qu’il ne tiendra plus compte que des énoncés. Il ne s’occupera plus de ce qui faisait, de mille manières, le soin des archivistes précédents : les propositions et les phrases. Il négligera la hiérarchie verticale des propositions qui s’étagent les unes sur les autres, mais aussi la latéralité des phrases où chacune semble répondre à une autre. Mobile, il s’installera dans une sorte de diagonale, qui rendra lisible ce qu’on ne pouvait pas appréhender d’ailleurs, précisément les énoncés”. In Foucault, p. 11, Gilles Deleuze, éditions de Minuit, 1986. 2 - “La perte du sentiment de l’avenir coïncide avec l’accroissement de nos connaissances sur les effets futurs de notre présent. C’est pourquoi la prise de conscience des conséquences négatives de nos actes peut paradoxalement accentuer la dévalorisation de l’avenir. L’angle mort du principe de responsabilité se trouve là. Il craint l’avenir pour nos successeurs, mais n’a aucun point de vue sur le monde de demain. Or, un avenir colonisé par la peur peut accroître le dégoût du présent, tout en brisant l’imagination de l’avenir”. In Le sacre du présent, Zaki Laïdi, éditions Flammarion, p. 244-245, 2000. 4
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 5
5
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 6
BEAU FIXE,
TEMPS MORT,
MATCH NUL,
PUR PRODUIT,
PRODUITS TOXIQUES,
PLUIES ACIDES,
CATASTROPHE NATURELLE,
RECHAUFFEMENT PLANETAIRE,
VENTS CONTRAIRES,
6
PROGRAMME INTERROMPU…
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 7
Les premières impressions qui se dégagent de cette exposition sont celles d’une histoire qui ne cesse de se répéter, d’un monde paralysé par la fin du telos moderniste et par l’épuisement de l’idée de progrès, d’une perspective d’avenir de plus en plus désenchantée, d’un principe espérance marxien victime du règne de l’instant et de l’obligation de résultats immédiats, d’un tunnel dont on ne verra peut-être pas le bout. Les premières images qui sautent aux yeux du visiteur, comme des bombes sémiotiques posées par l’artiste, sont celles d’un temps mort (Hiroshima, 6 août 1945), d’un ciel opaque (New York, 11 septembre 2001), d’un archipel « bling-bling » (Abou Dhabi, chantier en cours) et d’un logo qui fait le beau (Al Djezira, télévision qatari). Les premières questions qui nous viennent à l’esprit face à l’évidence des liens entre Hiroshima et les Twin Towers, ce sont finalement celles de Walter Benjamin sur l’éternel retour du même et de Giorgio Agamben sur l’impossibilité de changer réellement le monde sans changer en même temps notre représentation circulaire du temps. La première forme d’abondance qu’il faut certainement interroger dans cette exposition, c’est bien celle du cercle.
La figure du cercle est récurrente dans les pièces présentées ici par Alfred Gharapetian. Il y a l’horloge d’Hiroshima, la trame urbaine d’une des deux Palm Islands, trois podiums sur lesquels “tourne” Al Djezira, le poster au beau fixe d’une île édénique, le trou noir d’un tunnel, les mouvements de foules en boucle de la vidéo Raw Material Extra Light, le picto © toujours au premier plan des images de cette vidéo, le bruit de fond d’une imprimante ou d’un téléscripteur qui confirme le flux continu des infos. Il y a dans cette exposition autant de cercles que de réflexions sur le temps, l’idée et l’image spatiale que l’on s’en fait. Et puisque le mouvement circulaire garantit le maintien des mêmes choses par leur répétition et leur continuel retour, puisque le temps circulaire n’a pas de direction, ni point de départ ni point final, puisqu’il est impossible selon Aristote de dire, de ce point de vue, “si nous vivons avant ou après la Guerre de Troie”, on pourrait supposer que l’hypothèse de travail de l’artiste consiste à déconstruire l’architecture de nos systèmes de représentations du temps, histoire de dévoiler les structures invisibles, illisibles et rarement intelligibles de l’appareil idéologique. …
7
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 8
CERVEAUX DISPONIBLES,
BLING-BLING,
CERCLE VICIEUX,
ECRAN TOTAL,
PROJET PHARAONIQUE,
GRANDES FORTUNES,
CAPITALISME ESTHETIQUE,
MILLIARDAIRES FAIR,
8
DANSE MACABRE…
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 9
Lorsque Gharapetian choisit de re-découper image par image juste une seconde du film Pluie noire de Shohei Imamura (1989), de post-produire un polyptyque dit Time constitué de vingt-quatre photogrammes noir et blanc aux dimensions égales, ça change quoi ? Tout le monde sait que ces images représentent la désintégration d’une horloge publique lors de l’explosion atomique d’Hiroshima, mais la dilatation temporelle que l’artiste fait subir à cet événement permet au spectateur d’en mesurer synesthésiquement toute la densité historique, sa brièveté en même temps que son éternité, sa soudaineté et son atrocité, sa dramatique banalité ainsi que sa triste réalité. Time fige l’instant présent d’Hiroshima. Les aiguilles de l’horloge se sont arrêtées, tout comme les silhouettes des victimes du 6 août 1945 furent gravées à jamais sur les murs de la ville, tout comme les aiguilles de la montre à gousset de la petite Kinoko se sont incrustées dans le cadran ce jour-là à 8h15 précises3. En prenant le temps de poser et de fixer notre regard sur chacune de ces vingt-quatre images-témoignages constitutives de l’instant précis où le pire prend le meilleur sur l’horreur déjà vue et le fameux “plus jamais ça”, nous échappons effectivement et affectivement au flux continu des infos dont notre “temps de cerveau disponible” est devenu la cible. …
3 - La théorie des nuages, Stéphane Audeguy, éditions Gallimard, 2005. 9
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 10
Lorsque Gharapetian choisit de représenter sur le sol de la Galerie l’image de l’une des deux Palm Islands de Dubaï, de reproduire ce pictogramme synonyme d’eldorado, de dessiner à l’aide de graviers couleur argent cette bulle de luxe en forme de palmier, ce tronc et ces dix-sept palmes ceinturés par une jetée, il met évidemment l’accent sur la dimension pharaonique de ce projet, sur son côté “bling-bling”, ostentatoire. Le palmier, c’est l’emblème d’un Orient exotique, luxuriant, proliférant, riche. Même si elle est réalisée à petite échelle, cette œuvre dégage une violence sourde. Cette possibilité d’une île réservée aux seules grandes fortunes ne peut que heurter le visiteur qui accuse, lui, de plein fouet les conséquences de la crise financière mondiale. Cet oasis devenu la nouvelle image de marque de Dubaï, de l’un des sept membres de la fédération des Emirats Arabes Unis dit aussi le souci de ce petit club de grandes puissances de pallier l’épuisement de leurs réserves pétrolières et de diversifier au plus vite leurs sources de revenus. Notamment en jouant la carte du tourisme très haut de gamme. L’inauguration du musée de Doha au Qatar, le “Louvre bis” de Jean Nouvel et le “Guggenheim bis” de Franck O. Gehry à venir avec une demi-douzaine d’autres musées sur l’île de Saadiyat à Abou Dhabi vont dans le même sens. Dixit Renzo Piano, qui a préféré décliner l’invitation du Cheik et ne rien construire à Abou Dhabi : “Le problème, dans les Emirats, c’est que l’argent écrase tout. Je n’ai rien contre les riches, mais là, ça dépasse l’entendement. J’ai laissé tomber”. …
10
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 11
11
catalogueGharapetian09-2
12
15/12/08
9:37
Page 12
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 13
Greffés à Palm Island, le poster tendance floue d’une île du Pacifique (Eden, 2008) et trois podiums circulaires sur lesquels tourne tel un phare le logo déconstruit de la chaîne d’information qatari Al Djezira (l’île, en arabe) forment une sorte d’archipel. Réalisés avec du grillage couleur argent, les lettres et les accents de ce calligramme, tantôt lisible, tantôt illisible, selon le point de vue du regardeur, se présentent comme des architectures mi-abstraites mi-constructivistes. Souligné par des spots de lumière, le mouvement rotatif d’Al Djezira fonctionne comme un contrepoint face à l’inertie de Palm Island, littéralement pétrifiée. L’information continue. En boucle.
Le temps se mesure désormais à l’aune de la fréquence des événements médiatisés. Ici, on peut penser à cette confrontation de l’homme à l’événement formalisée par Kant dans son fameux “Qu’est-ce que les Lumières ?”. Selon Kant, c’est l’événement qui révèle à l’homme sa condition d’être temporel. Une idée que Foucault développera en affirmant que le sens et l’importance de l’événement ne sont produits ni par l’acteur, celui qui fait l’événement, ni par l’analyse qu’en fait l’observateur averti, l’historien, mais par tous ceux qui regardent l’événement. Kant et Foucault introduisent ainsi l’idée d’espace public dans la production de l’événement4. … 4 - Cf. l’anayse de Zaki Laïdi dans Le sacre du présent, p. 76, éditions Flammarion, 2000.
13
catalogueGharapetian09-2
14
15/12/08
9:37
Page 14
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 15
Dans cet environnement déjà constitué de Palm Island, Eden et Al Djezira, la vidéo Breath Light (2008), ici présentée sur trois moniteurs posés à même le sol, combine les images légèrement pixélisées d’un trou noir, d’un étrange tunnel qui avance et qui recule, et le son à peine identifiable d’une respiration humaine. Autre boucle, écho télévisuel au mouvement en boucle des plateaux de Al Djezira, la vidéo Raw Material Extra Light (2005) diffusée dans le sas avant l’entrée dans la grande salle, accumule les images de mouvements de foules. Extraites de journaux télévisés et/ou de reportages de chaînes de télévision du monde entier, puis compilées, ces images représentent des foules compactes et muettes qui défilent, manifestent, résistent, en format cinémascope, dans le grand village global, scandées par le son mécanique d’une imprimante. Au centre de l’écran, le pictogramme blanc du © de copyright apparaît en continu au premier plan. La prégnance paradoxale de ce © indique sans doute, non sans ironie, que le travail de l’archiviste Gharapetian ne relève pas vraiment du registre du détournement façon Debord, ni de la pratique de l’appropriationnisme, ni du recours au found footage, ni de la philosophie du copyleft ou des culture commons. Ce simple signe © contient plutôt l’idée que les événements et les images d’événements appartiennent à tout le monde. En tout cas depuis le 11 septembre 2001, date à laquelle nous fûmes tous spectateurs de l’événement-effondrement des Twin Towers. …
15
catalogueGharapetian09-2
16
15/12/08
9:37
Page 16
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 17
ALLER VERS,
VOIR VENIR,
FAITS DIVERS,
MENACE TERRORISTE,
TERRAIN MINE,
NEGOCIATIONS GELEES,
AVION FURTIF,
DEGATS COLLATERAUX,
AFFAIRES CLASSEES,
GAME OVER ...
17
catalogueGharapetian09-2
18
15/12/08
9:37
Page 18
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 19
19
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 20
Entre aquarelle et pastel, les ciels du tryptique photographique Aller voir Voir venir, fragments de ciels magenta, vert et bleu, sans ligne d’horizon, abstraits, sont des images issues de l’installation vidéo du même nom réalisée par l’artiste en 20045, une vidéo qui reprogrammait et retravaillait précisément les images de l’événement du 11 septembre qui furent, on s’en souvient, diffusées en boucle pendant plusieurs jours par les chaînes de télé du monde entier. La différence entre la version vidéo et la version photographique de Aller voir Voir venir, c’est que la musique pré-baroque de Carlo Jesualdo qu’Alfred Gharapetian avait choisi de coller dans la première sur les images au ralenti de cet effondrement de l’empire américain n’est plus présente dans la seconde. Tout ce qu’il y avait d’opératique et de pathétique, d’esthétisation et de sur-dramatisation, façon Apocalypse Now, dans la première a disparu dans la seconde. Face à ces trois images décontextualisées, désarmocées, sans charge critique, ni fil narratif, nous sommes en-dehors de l’événement. L’événement n’est plus reconnaissable, identifiable. Les ciels du 11 septembre sont devenus juste des ciels, juste des images de ciels. Tout comme l’événement du 6 août 1945 se réduit dans Time à l’image multipliée de l’horloge d’Hiroshima indiquant l’heure de l’instant fatal. …
5 - Aller vers et voir venir, 1999-2002, installation vidéo acquise par le Musée d’art contemporain du VAl-de-Marne MAC/VAL (inv. N°2003.975). 20
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:37
Page 21
21
catalogueGharapetian09-2
22
15/12/08
9:38
Page 22
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:38
Page 23
PARACHUTE DORE, OR NOIR, ECHEC INDUSTRIEL, SOLDES MONSTRES, CRASH FINANCIER, GREVE GENERALE, FONDS SOUVERAINS, PATRONS VOYOUS, TRESOR PUBLIC, QUARTIERS SENSIBLES, PARADIS FISCAUX…
23
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:38
Page 24
De la même façon qu’une seconde du film Pluie noire se décompose en vingt-quatre images dans la pièce Time, les sept minutes de la vidéo Pictogrammes sont construites image par image à partir du processus de mutation graphique d’une série de quarante pictogrammes courants dans la sémiologie des chantiers, ports, aéroports et autres zones de transport, ou dans le domaine militaro-industriel. La version wall paper de cette collection de Pictogrammes, confirme le côté danse macabre de ce morphing d’objets symboliques d’une ère guerrière et d’un capitalisme ultra : bateau de guerre, sous-marin, tank, pétrolier, train de marchandises, camion bâché, code barre, avion, porte-conteneur, baril de pétrole, bateau de croisière, fusée, roquette, hélicoptère, puits de pétrole… Reste à interpréter l’injonction laconique du néon gris-vert 00:00:00:00 (2008) installé à l’entrée de la Galerie. De quel temps s’agit-il ? Quel est le sens produit par les rapprochements de Time et Palm Island, de Raw Material Extra Light et Breath Light ? Est-il encore temps d’Aller vers ? Est-il encore temps de Voir venir ? De quels événements sommes-nous nés ? Quels sont les événements qui continuent à nous traverser ? Le spectacle des événements a-t-il (enfin) fait (fera-t-il ?) de nous des acteurs de l’histoire ? …
24
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:38
Page 25
00:00:00:00 25
catalogueGharapetian09-2
26
15/12/08
9:38
Page 26
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:38
Page 27
27
catalogueGharapetian09-2
28
15/12/08
9:38
Page 28
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:38
Page 29
LEGENDES p. 2-3 : p. 5 : p. 6 : p. 8 : p. 11 : p. 12 : p. 13 : p. 14-15 : p. 16 : p. 17 : p. 18-19 : p. 20-21 : p. 22-23 : p. 24-25 : p. 26-27 : p.28 : p. 31 :
L’Information (Patrick Poivre d’Arvor, journal télévisé, TF1 et Elise Lucet, journal télévisé, France 3), caissons lumineux duratrans, 80 x 25,5 x 33,1 cm, 2004. Séries TV, tirage lambda sous diasec, 216 x 144 cm, 1986. Times, photographie contrecollée sur aluminium, 215 x 400 cm, 1996. Palm Island (détail), installation de graviers peints, 2008. AT&T (extrait), tirage jet d'encre sur papier Arche, 101 x 37 cm, 2003. Palm Island (Eden), tirage jet d'encre sur papier dos bleu, 240 x 360 cm, 2008. Palm Island (Al Djezira), grille métallique montée sur moteur, 300 x 110 cm, 2008. Rawmaterial©Extralight (export de film), vidéo, 00 : 08 : 15, 2005. Houseshape, caissons lumineux duratrans, 80 x 25,5 x 33,1 cm, 2004. Breath Light (extrait), installation vidéo sur moniteurs, 00 : 03 : 48, 2006. Marelle, photographie sous cadre aluminium, 300 x 150 cm, 1986. Courtesy Arnaud François (photographie), 2002. AT&T (extraits), tirages duratrans sous diasec, 101 x 37 cm, 2003. Pictogramme (export de film), vidéo, 00 : 07 : 50, 2001 et impression dos bleu sur papier mural, 2005. Collection Ville de Vitry-sur-Seine. Time&code, vidéo, 00:23:26, 1996 – 2007. Input / Output, caissons lumineux sur trame Bendly, 20 x 40 x 93 cm, 1994. Ville de Dubaï. Courtesy NASA / ESA. Lèchevitrine, quinze langues orienté/objet, fonte d’aluminium, 5 x 29 x 15 cm, 1996. Courtesy galerie Askéo.
29
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:38
Page 30
Alfred Gharapetian Né en 1956, vit et travaille à Paris. http://alfred.gharapetian.free.fr
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection) 2006 2000
1999 1996
Psychophrenia, Ferme du Grand-Val, Orangerie du Château de Sucy-en-Brie. Journées du patrimoine (organisation Tram / Art public). De la démocratie en Amérique, Campagne d’affichage, réseau Transilien, Ile-de-France. Lèchevitrine / Eden, Institut Français, Bratislava. CommuneMesure, Ville de Choisy-le-Roi. Ici, là-bas, partout, nulle part, galerie Courtieux, Suresnes.
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection) 2008 2007 2006 2005 2003
2002 1999 1997 1995 1994 30
Champs d’expérience, Le 10neuf Centre régional d’art contemporain, Montbéliard. École d’art de Belfort, Le 10neuf Centre régional d’art contemporain, Montbéliard. Voiler dévoiler, Villa du Parc Centre d’art contemporain, Annemasse. La Toison d’or, Apollonia, masterclass, Tbilissi. Laboratoire artistique flottant, Apollonia. 5ème nuit art vidéo, forum itinérant, Strasbourg. De l’intime au collectif, Ville de Choisy-le-Roi. 4ème nuit art vidéo, forum itinérant, Strasbourg. Wharf, Centre d’art contemporain, Hérouville Saint-Clair. Institut Français, Bratislava. Galerie Askéo, Paris. La Visitation, Périgueux. Projet d’intervention d’artiste, Crédac Centre d’art contemporain, Ivry-sur-Seine. Belvédère, Installation en site urbain, Ivry-sur-Seine.
PROJETS DE COMMISSARIATS D’EXPOSITIONS (www.artmedia-asso.net) 2008 2006 2005 2005
Artmedia / sounds concrete. Artmedia / construit / built. Artmedia / territoires. Courts portraits (écriture et réalisation), moyen métrage.
ACQUISITIONS ET COLLECTIONS PUBLIQUES 2008 2004 2000 1999
Collection d’œuvres graphiques et photographiques, Ville de Vitry-sur-Seine. Collection du Musée d’art contemporain du Val-de-Marne (MAC/VAL). Collection Ville d’Ivry-sur-Seine. Fonds national d’art contemporain (FNAC), Paris.
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:38
Page 31
31
catalogueGharapetian09-2
15/12/08
9:38
Page 32
CONCEPTION DE L’EXPOSITION
REMERCIEMENTS
Catherine Viollet, conseillère culturelle
Que soient remerciés tous ceux dont l’aide, le soutien et la participation ont jalonné la réalisation des œuvres et projets présentés dans ces pages. Catherine Viollet, Karine Vonna, Isabelle Rieusset-Lemarié, Bruno Lemoine, Alexia Fabre, Marie-Blanche Vilquin, Philippe Cyroulnik, Guy Tortosa, Michelle Grellety, Joël Savary, Eric Rabecq, Dimitri Konstantinidis, Nathalie Masson, Marianne Montchougny, Madeleine Van Doren, Thierry Sigg, Alexis Glorieux, Nathalie Hénon, Jean-François Rettig, Aurelle Igounet et l’association 6bis. Ainsi que Laura Bonnefous, Florent Faguer et Lucie Lauv, assistants à la production.
ORGANISATION DE L’EXPOSITION Direction de la Culture Françoise Andriot, assistante administrative Virginie Gimaray, chargée des visites commentées Patrice Lafon, assistant technique Emmanuel Posnic, chargé de la production et de la communication
CRÉATION GRAPHIQUE Direction de la Communication Impression : Perigraphic, 2008
Ce catalogue vous est offert par la Ville de Vitry-sur-Seine.
CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES Photographie : NASA / ESA
CE CATALOGUE VOUS EST OFFERT PAR LA VILLE DE VITRY-SUR-SEINE.
32