INFO EUSKAL HERRIA 2eME trimestre 2009 CSPB Comité de Solidarité avec le Peuple Basque 21 ter, rue Voltaire 75011 Paris comite_basque@yahoo.fr http://cspb.unblog.fr/
OTAGES
Le week-end prochain, 18 et 19 avril, les 764 prisonniers politiques basques ne se rendront pas au parloir. Par cette grève de la communication, ils dénonceront la politique de dispersion initiée il y a tout juste 20 ans sous le régime de Felipe González, lorsque les prisonniers politiques basques, réunis jusqu’alors dans la prison de Herrera de la Mancha, furent éparpillés aux quatre coins du royaume d’Espagne. Cette nouvelle action montre également l’échec de la politique de dispersion (qui s’étend aujourd’hui à 89 prisons, de l’extrême sud de l’État espagnol au nord de la France) : malgré les distances et toutes les barrières dressées entre eux, la détermination et la capacité de lutte collective des militants basques emprisonnés n’a jamais faibli.
Pourquoi alors un tel acharnement ? Pour la même raison qu’il y a aujourd’hui un nombre quasi inégalé de prisonniers politiques basques en prison, que depuis un an 14 Basques parvenus au terme d’une longue peine ont vu celle-ci prolongée de 20 à 30 ans par simple décision du Tribunal Suprême espagnol, que le comité de soutien au prisonniers « Askatuna » a été interdit par ce même tribunal, ses dirigeants incarcérés et ses biens confisqués : il s’agit de faire plier le mouvement de libération nationale basque, d’épuiser matériellement et moralement les familles, les proches et l’ensemble des militants, de rendre la solidarité toujours plus coûteuse et difficile. Ce que la terreur franquiste en son temps, les assassinats des G.A.L. quelques années plus tard ou la torture aujourd’hui comme hier (62 cas recensées l’année dernière) n’ont pas réussi à atteindre, les dirigeants espagnols et français espèrent encore – sans doute sans trop y croire – l’obtenir par cette prise d’otages d’une partie croissante des forces vives du Peuple Basque.
2€
Car – est-ce la peine de le rappeler ? – l’État français est aujourd’hui un acteur essentiel de cette politique : plus d’un militant basque incarcéré sur cinq l’est dans une prison française, dans une situation d’éloignement et de déracinement qui s’ajoute aux conditions de détention dégradantes et déshumanisantes propres au système pénitentiaire français ; la Justice française, qui refuse de reconnaître le caractère politique de leur lutte, agit à l’encontre de ces militants comme courroie de transmission des lois antidémocratiques espagnoles ; la police française n’hésite pas à les livrer à la torture en les remettant aux autorités de Madrid. Par cette politique, ces États montrent qu’ils ne se placent nullement dans une perspective de paix pour le pays basque, mais au contraire dans l’optique d’une guerre indéfinie, pour laquelle ils devront constamment fourbir de nouvelles armes, de nouvelles lois liberticides, de nouvelles mesures répressives. Cette option, lourde de conséquences pour les sociétés espagnole et française autant que pour le peuple basque, résulte d’un refus initial, celui de reconnaître l’existence de ce peuple et son droit à l’autodétermination. À l’opposé, le mouvement indépendantiste, dans ses multiples composantes, fait chaque jour la preuve de sa volonté de préserver et construire l’avenir, de proposer des solutions politiques acceptables par l’ensemble des forces en présence et susceptibles d’apporter une réelle solution à ce conflit. Cette voie de la paix, notre comité s’attache à la relayer auprès de la société française. Avec la certitude que, malgré la désinformation et l’aveuglement actuels, elle finira nécessairement par s’imposer à tous.
C.S.P.B.
17 AVRIL 2009 JOURNÉE INTERNATIONALE DE SOUTIEN AUX PRISONNIERS POLITIQUES Nous sommes en 2009 et il y a encore beaucoup de prisonniers politiques dans le monde. Palestine, Pérou, Corse, Pays Basque, Colombie, Tamouls, la Forteresse européenne, États-Unis, les prisonniers maintenus illégalement à Guantánamo-Cuba, partie de Cuba non restituée, etc... Les prisonniers politiques continuent de montrer depuis leurs prisons le chemin de la lutte et de l’engagement, pris auparavant pour combattre l’oppression, l’injustice... Répression, acharnement et résistance : la situation des prisonniers politiques en Europe
(Basques, Corses, militants anti-impérialistes en France, Italie, Espagne,Allemagne,Turquie...)
La lutte des prisonniers politiquesdans le monde
(Palestine, Pérou, Peuple Mapuche...)
REUNION PUBLIQUE
Des conflits sociaux, politiques, des nations opprimées, la logique dominante de l’argent et de l’accumulation, la spéculation, l’asservissement, la destruction, se trouvent à l’origine du combat de millions d’êtres humains à travers le monde. Combattre pour un monde où la logique du capitalisme ne soit pas celle qui dirige la société. Combattre pour un monde où la diversité de milliers de peuples qui le forment puisse subsister.
En Europe, spécialement en France et en Espagne, des centaines de prisonniers et prisonnières politiques basques se trouvent dispersés sur tous les territoires de ces deux États. Il y a aussi des camarades communistes, des corses, des galiciens, des catalans, des bretons et des anarchistes. En Italie la persécution des mouvements d’opposition augmente et les mouvements METRO LIGNE 13 - SAINT DENIS/ PORTE DE PARIS indépendantistes en Sardaigne sont réprimés. En Allemagne des débats sont intervenus sur la possibilité d’élargir encore plus les peines des prisonniers politiques… et dans tous les pays de l’Europe de l’Ouest, des syndicalistes, des travailleurs qui luttent contre l’Europe du capital, vont en prison.
JEUDI 17 AVRIL 2009 à partir de 19h JOURNÉE INTERNATIONALE DE SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIERS/ERES POLITIQUES BOURSE du TRAVAIL - 2 rue BOBBY SANDS 93200 SAINT DENIS
Les prisons d’isolement en France, en Espagne, en Belgique et en Allemagne, nous montrent le prix si élevé que les États veulent faire payer à ceux et celles qui les combattent. Nous devons parler aussi des cinq prisonniers de l’Empire, qui se trouvent en prison pour combattre le terrorisme que les États-Unis exercent contre Cuba, des prisonniers portoricains, des prisonniers colombiens aux EtatsUnis, des prisonniers politiques péruviens, certains mêmes incarcérés dans des prisons militaires, des mapuches, des sahraouis, des Kurdes, des colombiens emprisonnés par le gouvernement génocidaire d’Alvaro Uribe, des prisonniers politiques palestiniens qui se trouvent en première ligne dans la lutte contre le pillage sioniste et impérialiste dans les pays du Moyen-Orient, du courageux peuple iraquien qui continue à combattre contre la brutale agression impérialiste. Des prisonniers turcs qui luttent contre les modules d’isolement. Mais il en a toujours été ainsi. La lutte a eu, toujours, son prix à payer, prix que tous les camarades qui combattent pour changer ce monde capitaliste pour un autre meilleur, sont disposés à payer. Pour tout cela, nous voulons que ce 17 avril 2009 soit une journée pour revendiquer le statut de prisonnier politique pour, les militants qui aujourd’hui se trouvent en prison en train d’accomplir une peine imposée par les juges serviteurs du capital, par les juges médaillés… Et pour réclamer, également, des conditions démocratiques pour les peuples en lutte, des conditions pour que ceux qui n’ont rien, pour que les opprimés puissent avoir des instruments de lutte similaires à ceux dont disposent les oppresseurs.
Nous vous invitons à participer à la journée internationale de solidarité avec les prisonniers/ères politiques Vendredi 17 Avril 2009 à la Bourse du Travail de Saint Denis-Porte de Paris-2, rue Bobby Sands 93200 Saint Denis à partir de 19H. Métro ligne 13-Porte de Paris.
VIVE LES PRISONNIERS ET PRISONNIÈRES POLITIQUES DU MONDE!
Parodies de procès.
Le procès d’Ivan Colonna s’est terminé par la condamnation à la perpétuité d’un citoyen, aggravée en appel par une peine de sûreté, alors qu’aucune preuve de sa culpabilité n’a pu être trouvée après des années de travail intensif de la police et de la justice, que les témoins de l’exécution du Préfet Erignac ont tous affirmé qu’ils ne reconnaissaient pas en lui le «tireur» retenu par l’accusation et que les seuls éléments contre lui étaient des dénonciations retirées qui plus est par la suite. C’est un véritable scandale qui a pu apparaître, pour une fois, au grand jour. Cela ne constitue pas pour autant une «erreur judiciaire». C’est tout le contraire, et cela montre la véritable nature de ce scandale. C’est le rôle même du Tribunal d’exception qu’est une Cour d’Assises spécialement constituée qui est en cause. Dès l’arrestation d’Yvan Colonna, le verdict avait été décidé au plus haut niveau de l’État, au mépris de la plus élémentaire présomption d’innocence. Il fallait un coupable. Ce serait donc lui, et tout au long de l’affaire, chaque rouage de l’appareil d’état s’est évertué à œuvrer dans un seul sens: faire condamner le coupable désigné. Une belle mécanique, fonctionnant parfaitement dans des cas de ce genre. D’une «Justice» capable de condamner un innocent à la perpétuité pour «raison d’état», peut-on attendre dans d’autres cas autre chose que la recherche, par tous les moyens, d’une condamnation maximale. Le «procès basque» qui s’est déroulé en Mars à Paris, comme tous ceux qui l’ont précédé, relève de la même logique. La Cour d’Assises spécialement constituée n’a fait que démonter une nouvelle fois qu’elle est à la Justice ce que le GIGN est à la gendarmerie: un corps d’élite en charge des missions délicates, un corps d’élite qui exécute sans état d’âme et sans se poser de questions. Comment peut-on encore aujourd’hui prétendre que les procès devant ces tribunaux ne sont pas des «procès politiques», que les
accusés ne sont pas des Prisonniers politiques? Un seul de ces procès suffit à démontrer le contraire. Mais quand, en plus, le même scénario se répète à longueur d’années…. Le procès de mars dernier s’est conclu par la condamnation à 14 ans de prisons pour Ainhoa Garcia, 12 ans pour Aitor Garcia et 10 ans pour Asier Aranguren. Thierry Idiart, prévenu libre, écopant de 5 ans dont 13 mois avec sursis. C’est conforme à n’en pas douter à ce qui était attendu des juges. Peu importe que tout au long du procès, il ait été énormément question des accusations portées par l’État espagnol dans le cadre d’autres dossiers n’ayant rien à voir avec ceux examinés devant cette juridiction, peu importe que les suppositions et les hypothèses fassent office de preuves, peu importe des conséquences politiques, peu importe des conséquences humaines, peu importe que la torture soit une pratique courante en Espagne, la Cour d’Assises spécialement constituée n’a que faire de ces considérations. Ce qu’on attend d’elle est qu’elle exécute. Et elle le fait comme tous les Tribunaux d’exception l’ont toujours fait, comme en France sous Vichy. Il n’y a rien à attendre d’une enquête parlementaire sur les Cours d’Assises spécialement constituées. La seule chose qui doit être exigée est leur dissolution, comme a été exigée et obtenu la dissolution de la Cour de Sûreté de l’État. Il est plus que temps.
PRISONNIERS POLITIQUES LIBERTE
RECOMMANDATIONS INTERNATIONALES POSITIONS DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES L’autre rapport, concernant la visite du 12 au 19 décembre 2005, évoque les préoccupations à propos des réformes instaurant la mise à l’isolement dans les prisons : « selon la législation actuelle en Espagne [...], la garde à vue ordinaire de 72 heures peut être prolongée jusqu’à 13 jours pour les délits liés au crime organisé ou au terrorisme ». Dans ce rapport, le Comité critique le manque de garanties pour la prévention de la torture, garanties que les juges doivent pourtant donner aux personnes placées en garde à vue sous leur responsabilité. À ce propos, le rapport précise que, au cours des 5 premiers jours de garde à vue, en principe, période au cours de laquelle les tortures sont dénoncées, « il est possible que le juge ordonne que la personne lui soit présentée. Cependant, le juge n’a aucune obligation d’appliquer cette mesure qui, dans la pratique, ne l’est que rarement ». Face à cela, le Comité réitère la responsabilité des juges à garantir l’état du détenu, en soulignant « la nécessité que les personnes détenues et soumises aux restrictions de l’isolement recoivent la visite du magistrat ».
Au cours de l’année 2008, certaines organisations internationales ont évoqué la persistance de la torture dans l’État espagnol, lors de la mise à l’isolement pendant la garde à vue. Elles émettent de nouveau la recommandation de suppression de ce mode de garde à vue, puisqu’il détermine un espace d’impunité propice à l’application de tortures. Fin 2007, deux rapports ont été publiés concernant les visites de deux délégations du Comité pour la Prévention de la Torture du Conseil de l’Europe à l’État espagnol, deux et quatre ans auparavant. Ces rapports ont été gardés secrets par le Gouvernement espagnol depuis lors. Après leur publication, nous avons pu constater que le premier, concernant la visite du Comité en Espagne entre le 22 juillet et le 1er août 2003, contenait des critiques sur le fait que « dans le cas des personnes soumises à l’isolement, leur droit à consulter un avocat est restreint ; ces personnes n’ont pas le droit de désigner l’avocat les assistant pour prêter déclaration, et ne peuvent avoir de consultation confidentielle avec l’avocat commis d’office, même après avoir prêté déclaration ». L’organe de suivi du Conseil de l’Europe poursuit dans ce sens en disant que « la personne soumise à l’isolement ne peut, pendant la durée de cinq jours, exercer son droit à avertir sa famille ou la personne de son choix de son arrestation et du lieu de la garde à vue ». Il recommande que « la personne soumise à l’isolement dispose du droit d’être examinée par un docteur de son choix », et cite l’enregistrement vidéo comme méthode de prévention efficace.
Les organes des Nations Unies ont également prêté attention à la persistance de la torture dans l’État espagnol. Le Comité des Droits Humains a effectué le cinquième examen périodique de l’État espagnol. Cet organisme, constitué de 14 experts indépendants du monde entier, a interrogé sept délégués de différents ministères espagnols à propos de l’accomplissement de leurs responsabilités et de l’engagement pris par l’État espagnol par la signature du Pacte Universel des Droits Civils et Politiques. Chaque État doit se soumettre à un tel examen tous les six ans. La délégation espagnole comparaissait cette fois après une absence volontaire et non-justifiée à la précédente séance, en 2002, ce qui lui avait valu une admonestation orale du président. Au cours de leur intervention, les représentants espagnols ont voulu défendre l’intérêt de certaines procédures, comme la garde à vue assortie d’isolement, en masquant la pratique derrière un discours technique et distant. Cependant, après avoir démontré qu’ils connaissaient bien la question, les experts ont fait part de leur ennui à l’écoute des faux-fuyants de la délégation espagnole. « Peut-être ne nous sommes-nous pas bien expliqué ». dut reconnaître M. Fernando Irurzun, responsable du Parquet Général de l’État espagnol. Dans son rapport de 1996, le Comité avait demandé que le délai de garde à vue à l’isolement de cinq jours soit revu à la baisse. Or, comme le CPT, les experts ont appris que la loi avait été modifiée en 2003 pour porter ce délai à 8 jours. Dans le rapport CCPR/C/ESP/CO/5/, ce Comité, le plus haut organe pour la supervision de la situation des droits civils et politiques, « reste préoccupé par le maintien de la garde à vue à l’isolement pour les délits de terrorisme et de bandes organisées, pouvant durer jusqu’à 13 jours, et par le fait que les personnes en garde à vue ne puissent pas choisir leur avocat. Le Comité ne partage pas l’opinion de l’État selon laquelle la garde à vue à l’isolement est nécessaire et justifiée par « l’intérêt de la Justice «. Le Comité pense que ce
régime constitue une porte ouverte aux mauvais traitements et regrette qu’il soit maintenu en dépit des recommandations de divers organismes et experts internationaux. Il recommande que la durée de l’isolement soit écourtée. En conséquence, il réclame « que les mesures nécessaires soient adoptées, mesures législatives comprises, pour supprimer définitivement le régime d’isolement, et que tous les détenus voient reconnu leur droit à choisir librement un avocat, qu’ils puissent le consulter en toute confidentialité et que celui-ci puisse assister aux interrogatoires ». En matière de prévention, le Comité « observe avec préoccupation que des cas de torture sont toujours dénoncés et que l’État espagnol, en tant que partie, ne semble pas avoir élaboré de stratégie globale, ni avoir adopté les mesures suffisantes pour garantir l’éradication définitive d’une telle pratique. L’État n’a toujours adopté aucun mécanisme efficace de prévention de la torture, malgré les recommandations en la matière de différents organes et experts internationaux ». Précisément, le Gouvernement espagnol a répondu au rapport du Comité des Droits de l’Homme par une déclaration en date du 8 janvier 2009, niant et réfutant les avis du Haut Organe des Nations Unies, dans des termes dénotant une attitude autoritaire opposée au respect, à la coopération et au dialogue, et inacceptable vis-à-vis des organismes internationaux. Le fait que le Haut Comité ne partage pas leurs appréciations amène les autorités espagnoles à la conclusion que son analyse « n’est pas conforme à la réalité », et présentent comme « des avis distordus » les données contraires à l’image que ces autorités voudraient voir accepter par la communauté internationale. Il est possible que la surprise provoquée au sein du Gouvernement espagnol par le fait « que le Comité, comme cela devrait être de rigueur, ne réitère pas que l’Espagne respecte les obligations qui sont les siennes en tant que signataire du Pacte et qu’elle avance dans la promotion et le respect des droits humains » soit due à une réelle régression dans ce domaine, régression qui a été détectée par le Comité. C’est ce que manifestait également le Rapporteur Spécial de l’ONU pour la Promotion des Droits de l’Homme dans la Lutte contre le Terrorisme, le Finlandais, Martin Scheinin. Cet expert a pour mission de recueillir des informations de première main et d’évaluer les procédures mises en place par les États en la matière, mission dans le cadre de laquelle il a effectué une visite dans l’État espagnol et en Euskal Herria en mai 2008. Lors de sa première comparution publique, à Madrid, pour faire part de ses observations, il déclarait : « le Rapporteur Spécial lance un appel aux autorités espagnoles pour qu’elles exercent une vigilance accrue dans leur engagement d’éradication de la torture. Ayant présent à l’esprit l’usage généralisé de la torture et d’autres formes de traitement cruel, inhumain ou dégradant de la part des autorités pendant la dictature de Franco, le Rapporteur Spécial exprime son inquiétude pour les allégations de torture et autres mauvais traitements que les suspects de terrorisme continuent à exprimer et qui ne débouchent pas systématiquement sur des enquêtes justes et rapides ». Sur cet aspect, il concluait en ces termes : « Le Rapporteur Spécial
sollicite l’éradication complète du régime d’isolement ». L’expert, dans son rapport définitif A/HRC/10/3/ Add.2, rendu public en février 2009, insiste sur la nécessité de déroger au régime d’isolement des personnes en garde à vue : « ce régime exceptionnel suppose non seulement que des traitements prohibés soient infligés aux gardés à vue, mais expose également l’Espagne à des plaintes pour tortures et, en conséquence, affaiblit la légitimité de ses mesures antiterroristes ». En particulier, l’expert de l’ONU a relevé l’inaction de la Justice dans la prévention de la torture et dans la réparation aux victimes de celle-ci. Il dit textuellement : « Le Rapporteur Spécial s’inquiète d’avoir entendu rapporter que, parfois, les juges ont rejeté ou ignoré les plaintes pour mauvais traitements, ou les ont classé sans suite, sans avoir pratiqué d’enquête sérieuse. Un autre élément préoccupant est la durée de l’enquête menée à la suite de telles plaintes. Les questions de compétence suscitées par cette procédure, dérivant en partie du transfert depuis plusieurs communautés autonomes vers Madrid, sont susceptibles de provoquer des retards dans le début de l’enquête ». Il rappelle au Gouvernement espagnol que celui-ci a « l’obligation positive de mener une enquête rapide, indépendante, impartiale et complète lorsque les motifs de croire que des traitements prohibés ont été infligés sont réunis, ainsi que de veiller à ce que les victimes de tortures et de mauvais traitements aient accès à un recours effectif et reçoivent une réparation adéquate, voire une indemnisation ». Or, la situation actuelle est loin de ces recommandations. Des organisations non gouvernementales internationales, comme c’est le cas d’Amnesty International, se sont penchées sur le fléau de la torture. Dans son rapport annuel 2008, A.I. considère que « les rapports de torture et autres mauvais traitements infligés par des agents chargés de faire respecter la loi sont toujours abondants ». En particulier, l’organisation internationale précise que, « au cours des enquêtes sur le cas de 22 personnes arrêtées en 2006 pour des accusations liées au terrorisme, plusieurs d’entre elles ont fait part au juge d’instruction qu’elles avaient fait l’objet de tortures et autres mauvais traitements infligés par la Garde Civile espagnole, pendant leur garde à vue à l’isolement. Or, à la fin de l’année concernée, on n’avait pas connaissance qu’une enquête pénale ait été ouverte pour investiguer de tels faits ».
154 + 610 = 764 prisonnières et prisonniers politiques basques ETAT FRANCAIS AVIGNON PONTET 1.Arzalluz Goñi, Asier (7 527 G ) BAPAUME 2.Orkolaga Etxaniz, Miren Aintzane (4 085) BOIS D’ARCY 3.Fernandez Iradi, Ibon (70 493) 4.Garate Galarza, Enrike (71 315) 5.Iparragirre Galarraga, Iker (72 281) 6.Iriondo Yarza, Aitzol (74 735) 7.Saavedra Martinez, Alberto (67 294) BORDEAUX-GRADIGNAN 8.Alcantarilla Mozota, Peio (61 041) 9.Eizagirre Uranga, Julen (61 581) 10.Esparza Luri, Iñaki (66 379) 11.Sagarzazu Gaztelumendi, Ramon (59579) 12.Aramendi Landa, Marian (61 580) 13.Gimon, Lorentxa (66 380) CHÂTEAUROUX (CP) 14.Negrete Ortega, Mikel (6 960) 15.Saint Pee, Jean Marie (6 995) 16.Zubiaga Bravo, Manex (7 540) CLAIRVAUX 17.Figal Arranz, Agustin (10 249) 18.Kortazar Garcia, Aitor (10 320) 19.Otxoantesana Badiola, Jon (10 089) DRAGUIGNAN 20.Lopez Anta, Angel (22 146) 21.Saez Totorikaguena, Gabriel (22 066) FLEURY MEROGIS 22.Aginako Etxenagusia, Asier (331 355 U-D1) 23.Agirre Goñi, Ekaitz (359 054 B D3) 24.Alkalde Etxeandia, Gotzon (347 264 M-D5) 25.Almandoz Erbiti, Mikel (348 629 VD3) 26.Aranibar Almandoz, Joseba (359 055 C D5) 27.Arozena Eizagirre, Haimar (355 661P-D5) 28.Astiz Arangoa, Ugaitz (369 790 W D3) 29.Bengoa Lpz Armentia, Asier (366 959 U D5) 30.Berasategi Eskudero,Ismael (369 861 X D1) 31.Bilbao Aresti, Eneko (353 998 F D5) 32.Campo Barandiaran, J Luis (369 860 X D3) 33.Cardaño Reoyo, Aingeru (359 053 A D1) 34.Estevez Paz, Juan Carlos (331 354 T-D3) 35.Garcia Gonzalez, Juan (359 242 F D3) 36.Igartua Etxebarria, Igor (358 542V D1) 37.Karasatorre Aldaz, Juan (350 749 Z D3) 38.Lopez de Lacalle, Alberto (366 502 X D1) 39.Lopez Peña, Xabier (366 077 K D1) 40.Lorente Bilbao, Aitor (360 507F D3) 41.Otegi Unanue, Mikel (344 088 D1) 42.Palacios Aldai, Gorka (325 327 SD1) 43.Rubenach Roiz, Jon (326 926 ED5) 44.Salaberria Sansinea, Jon (366 076 J D3) 45.Sansebastian, Beñat (355 143 A D1) 46.Soria Valderrama,Inocencio (369 709 H D5) 47.Suberbiola Zumalde, Igor (366 075 H D5) 48.Zabalo Bilbao, Armando (331 357W-D5) 49.Zeberio Aierbe, Josetxo (329 423U-D3) 50.Aramendi Jaunarena, Alaitz (360 225 Z 4E) 51.Areitio Azpiri, Alaitz (358 367E 6E) 52.Bernadó Bonada, Marina (353 922 Y 6E) 53.Beyrie, Lorentxa (339 586 4E) 54.Coello Onaindia, Aitziber (331 358 X 6E) 55.Comes Arranbillet, Olga (367 529 P 6E) 56.Cornago Arnaez, Galder (359 557 Y 6E) 57.Chivite Berango, Mercedes (329 018 D 4E) 58.Etxebarria Simarro, Leire (353 837 F 4E) 59.Gallastegi Sodupe, Lexuri (36 284 Q 4E) 60.Garcia Montero, Ainhoa (355 084M 4E) 61. Ozaeta Mendikute, Ainhoa (366 074 G 6E) 62.Somoza Chamizo. Lorena (339 546 6E) FRESNES 63.Abad Urkijo, Patxi (911 846 D2) 64.Albisu Iriarte, Mikel (929 159 D3) 65.Elizegi Erbiti, Iñigo (913 228 D2) 66.Ezeiza Aierra, Asier (D3) 67.Gainza Salinas, Urtzi (923 022 D2) 68.Garro Perez, Zigor (928 123 D2) 69.Gonzalez Gonzalez, Jon (912 051 D2) 70.Iruretagoiena Lanz, Luis (933 266-D3) 71.Mendizabal Mujika, Ekain (928 122 D3) 72.Merodio Larraona, Zigor (925 110 D1) 73.Olza Puñal, Mikel (940 707 D1) 74.Rodriguez Aretxabaleta, Liher (932 189 D2) 75.Salsamendi Abad, Zorion (935 755 D1) 76.Troitiño Ciria, Jon (920 169 D1-143) 77.Aranalde Ijurko, Maite (918 269) 78.Gil de San Vicente ,Kizkitza (925 109) 79.Iparragirre Genetxea, Marixol (929 121) 80.Lopez Zurutuza, Leire (940 789) 81.Mendizabal Mujika, Idoia (921 125) 82.Zaldua Iriberri, Miren Itxaso (936 417) JOUX LA VILLE 83.Castillo Alarcon, Abelardo (9252) 84.Heredia de Elu, Iker (9135) LA SANTE 85.Aspiazu Rubina, Garikoitz (290 191) 86.Garcia Justo, Aitor (280 234 D1) 87.Gutierrez Elordui, Borja (289 244 bloc A) 88.Letona Biteri, Igor (290 244) 89.Lopez de Bergara , Iñaki (282 995 D2) 90.Maiza Artola, Jan Cruz(288 704 J Bloc A) 91.Mendizabal Cubas, Iker (288 666 D1) 92.Preciado Izarra, Jon Kepa (282 097 D2) 93.Sagarzazu Gomez, Candido(280 723 D1 214) 94.Subijana Izquierdo, Juan(289 968-D1-123) 95.Ugartemendia Isasa, Manu (285 039 D2) 96.Uzkudun Lizaur, Mikel (281 461 D2)
LANNEMEZAN 97.Agerre, Didier (1 993) 98.Aranburu, Frederic (1 594) 99.Lete Alberdi, Jose Ramon (2 030) MEAUX-CHAUCONIN-NEUFMONTIERS 100.Beristain Gutierrez, Iker (5 246) 101.Goitia Abadia, Oier (4 744) 102.Zubizarreta Lizundia, Urtzi (1187 MAD) MOULINS-YZEURE KONDENATUAK (M.C) 103.Bienzobas Arretxe, Jon (12 241) 104.Geresta Azurmendi, Ander (10 258) 105.Illarramendi Zabaleta, Mikel (12 702) 106.Oiarzabal Txapartegi, Asier (11 927) MURET CD 107.Etxeberria Jauregi, Xabier (8283) 108.Parot, Ion (8613) 109.Rego Sebastian, Iñaki (8739) MURET-SEYSSES 110.Murillo Zubiri, Esteban (12 493 E) NANTERRE 111.Agirre Garcia, Harriet (25 379) 112.Aranguren Urroz, Asier (28 447) 113.Barandalla Goñi, Oihan (28 894) 114.Elorrieta Sanz, Ibon (22 291) OSNY 115.Arietaleaniz Telleria, Iñaki (42 305) 116.Gisasola Olaeta, Arnaltz (42 130) 117.Iurrebaso Atutxa, Jon (44 136) 118.Martinez Bergara, Fermin (42 956) 119.Segurola Kerejeta, Joseba (42 769) 120.Suarez Ugarte, Kepa (44 137) 121.Zarrabeitia Salterain, Eneko (46 553) PERPIGNAN 122.Aizpurua Aizpuru, Joxe Domingo (28 741) POISSY 123.Gogorza Otaegi, Aitzol (11 165) 124.Segurola Maioz, Patxi (11 410) 125.Vicario Setien, Gregorio (11 498) RENNES 126.Alberdi Zubirrementeria, Ane(6 994) 127.Perurena Pascual, Argi (6 411) SAINT MARTIN DE RE 128.Esnal, Jakes (14 207) 129.Otegi Arrugaeta, Josetxo (14 041) 130.Saez de Egilaz Murgiondo,Carlos (14 231) SAINT MAUR 131.Atxurra Egurrola, Julen (4 116) 132.Guimon, Patxiku (3 931) 133.Ilundain Iriarte, Alberto (4 262) SALON DE PROVENCE 134.Altuna Ijurko, Haimar (9 078 T) 135.Ginea Sagasti, Josu (8 176) TARASCON 136.Kintana Zorrozua, Asier (8 934) 137.Martin Hernando, Txus (7 807) 138.Saenz Olarra, Balbino (8 410) TARBES 139.Arano Urbiola, Jose Ramon (10 256) TOULON 140.Lizarribar Lasarte, Jon (5 502) 141.Orbe Sevillano, Zigor (5 902R) VAL DE REUIL 142.Agirrebarrena, Aitor (5884-D2 G305) 143.Esparza Ortega, Joseba (6 300) VERSAILLES 144.Juarros Ruiz de Gordejuela,Maite (9 532) 145.Sanchez Iturregi, Saioa (10 070) VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE 146.Eskisabel Urtuzaga, Peio (15 647) 147.Vallejo Franco, Iñigo (17 439) VILLENEUVE LES MAGUELONNE 148.Gonzalez Bilbatua, Oier (30 759) 149.Santesteban Goikoetxea,(29 644 A1-114) VILLEPINTE 150.Artetxe Rodriguez, Aitor (21 524) 151.Garmendia Lakuntza, Alberto (15 274) 152.Larrañaga Altuna, Mikel (15 754) 153.Mujika Andonegi, Ander (19 015) 154.Ripoll Estarta, Iñigo (20 544)
ETAT ESPAGNOL A LAMA 1.Alonso Alvarez, Raul 2.Barrios Martin, Jose Luis 3.Errazti Elorza, Jokin 4.Etxeberria Arbelaitz, Jose Antonio 5.Etxeberria Goikoetxea, Garikoitz
6.Etxeberria Sagarzazu, Kepa 7.Etxezarreta Manzisidor, Joseba 8.Garces Beitia, Iñaki 9.Garcia Corporales, Josu 10.Garcia Gaztelu, Xabier 11.Larrinaga Martin, Gaizka 12.Mariñelarena Garziandia, Luis 13.Martinez de Osaba Arregi, Igor 14.Ormazabal Lizeaga, Asier 15.Perez Zorriketa, Ugaitz 16.Petralanda Mugarra, Aner 17.S Sebastian Gaztelumendi, Mikel 18.Ugarte Billar, Xabier 19.Dañobeitia Ceballos, Olatz 20.Gonzalez Peñalva, Belen 21.Manrike Arbeo, Aiala ALACANT Foncalent 22.Abad San Pedro, Endika 23.Alaña Arrinda, Koldo 24.Apaolaza Sancho, Iban 25.Ariz Lizaso, Eder 26.Arregi Imaz, Xabier 27.Badillo Borde, Irkus 28.Bilbao Moro, Jon 29.Elizaran Agilar, Ugaitz 30.Fagoaga Igantzi, Iñaki 31.Campos Alonso, Mirian 32.Garro Perez, Nerea 33.Izarza Hernandez, Agurtzane ALBACETE 34.Goikoetxea Garralda, Txus 35.Larredonda Muñoz, Zigor ALBOLOTE (Granada) 36.Aginagalde Urrestarazu, Jon 37.Beaumont Etxebarria, Iñaki 38.Guridi Lasa, Iñigo 39.Legaz Irureta, Armando 40.Lopez de Okariz, Unai 41.Miner Villanueva, Imanol 42.Olarra Agiriano, Joxe Mari 43.Pardo Segovia, Mikel 44.Uribarri Benito, Asier 45.Delgado Iriondo, Agurtzane 46.Jauregi Amundarain,Oskarbi + umea 47.Lopez Riaño, Idoia 48.Perez Aristizabal, Eider + Garikoitz 49.Uzkudun Etxenagusia, Maritxu ALCALA MECO (M-II) PREVENTIVO 50.Boado Espoz, Sergio 51.Garcia Rivera, Felix 52.Gutierrez Jimenez, Xabier 53.Murillo Etxeberria, Gorka 54.Olarra Guridi, Juan Antonio 55.Sueskun Gonzalez, Gorka 56.Tejedor Bilbao, Bittor 57.Urbe Irazusta, Egoitz 58.Zelarain Ortiz, Oskar CUMPLIMIENTO 59.Agirre Bernadal, Iker 60.Alberdi, Egoi 61.Aristu Etxeberria, Iker 62.Arruabarrena Luz, Josu 63.Artola Diaz, Jon 64.Azkona Dominguez, Aritz 65.Bizente Ugalde, Imanol 66.De Ibero, Ekaitz 67.Etxaburu Osa, Mikel 68.Franco Gonzalez, Aitor 69.Gandiaga Ibarzabal, Estebe 70.Lamarka, Peio 71.Lezkano Bernal, Sergio 72.Lorente Aspiazu, Oier 73.Marin Irurozki, Mikel 74.Velasco Lareki, Gorka ALCALA EMAKUMEAK 75.Caminos Miranda, Maider 76.Zenarrutzabeitia Iruguenpagate, Zaloa ALCAZAR DE SAN JUAN 77.Elkano Etxebeste, Anjel Mari 78.Garcia Razkin, Sergio 79.Gundin Maguregi, Patxi 80.Lazkano Perez, Xabier ALMERIA 81.Aldasoro Magunazelaia,Ramon 82.Arruarte Santacruz, Garikoitz 83.Azurmendi Peñagarikano, Mikel 84.Balerdi Iturralde, Juankar 85.Benaito Villagarcia, Mig. Angel 86.Carrasco Aseginolaza, Koldo 87.Erro Zazu, Iñaki 88.Krutxaga Elezkano, Iñaki 89.Lasa Mendiaraz, Sebas 90.Markes Zelaia, Patxi 91.Olaitz Rodriguez, Jorge 92.Piriz Lopez, Juan Manuel 93.Urizar de Paz, German 94.Viedma Morillas, Alberto 95.Amatria Jimenez, Araitz 96.Egiguren Enbeita, Olatz 97.Oña Ispizua, Josune
ARANJUEZ (M-VI) 98.Alberdi Elejalde, Ernesto 99.Arbelaitz Sarasti, Oinatz 100.Arginzoniz Zubiaurre, Haritz 101.Azkona Dominguez, Ibai 102.Fernandez Arratibel, Adur 103.Galvez, Peio Xabier 104.Gomez de Salazar Rguez, Asier 105.Igal Iribarren, Jon Imanol 106.Jareño Ugarriza, Gaizka 107.Labajo Laraudogoitia, Lander 108.Labaka Larrea, Urko
109.Perez Quintanz, Unai 110.Ruiz Jaso, Zigor 111.Sagardoi Lana, Xabier 112.Urdin Perez, David 113.Zinkunegi Garmendia, Joseba 114.Pedrosa Barrenetxea, Maite BADAJOZ 115.Arizmendi Oiartzabal, Joseba 116.Del Hoyo Hernandez, Kepa 117.Etxezarreta Etxaniz, Ibon 118.Gabiola Goiogana, Andoni 119.Izpura Garcia, Mikel 120.San Argimiro Isasa, Mikel 121.Sebastian Iriarte, Alfontso 122.Usandizaga Galarraga, Xabin 123.Zubiaurre Agirre, Jon 124.Zugadi Garcia, Iñaki 125.Garaizar San Martin, Nerea 126.Ioldi Mujika, Mila 127.Onaindia Susaeta, Josune BONXE 128.Etxebarria Uria, Garikoitz 129.Troitiño Arranz, Txomin BOTAFUEGO (Algeciras) 130.Abaunza Martinez, Javier 131.Bellon Blanco, Arkaitz 132.Cañas Carton, Iñaki 133.Egibar Mitxelena, Mikel 134.Etxeberria Pascual, Josetxo 135.Gonzalez Endemaño, Jorge 136.Jurado Garcia, Sendoa 137.Larrinaga Rodriguez, Asier 138.Lauzirika Oribe, Karmelo 139.Makazaga Azurmendi, Xabier 140.Sanpedro Larrañaga, Premin 141.Sola Campillo, Aurken 142.Tapia Zulaika, Asier 143.Garbaio Ruiz, Arantza 144.Noble Goikoetxea, Inma 145.Pacho Martin, Inma BRIEVA 146.Bakedano Maidagan, Oihane 147.Linazasoro Lopez, Maitane 148.Lopez Barrio, Ana 149.Lopez Resina, Maria Dolores 150.Moreno Macuso, Julia 151.Mujika Lazkano, Oihana 152.Otaegi Tena, Nahikari 153.Prieto Plaza, M. Isabel 154.Urrutia Barakaldo, Leire 155.Zuazo Aurrekoetxea, Maialen BURGOS 156.Alkain Zulaika, Egoitz 157.Altza Hernandez, Andoni 158.Arnaiz Laskurain, Aritz 159.Etxenike Ugarte, Asier 160.Fahkri Delgado, Ismael 161.Fdez Prz de Nanclares, Txetxu 162.Garai Vales, Jon 163.Lizarralde Izagirre, Luis Mari 164.Mtnez de Albeniz, Arkaitz 165.Murga Luzuriaga, Isidro 166.Murga Luzuriaga, Patxo 167.Perez Diaz, Jose Mari 168.Virumbrales Amenabar Asier CACERES II 169.Andueza Antxia, Oier 170.Balanzategi Agirre, Xabier 171.Fraile Iturralde, Gorka 172.Landa Mendibe, Karmelo 173.Lima Sagarna, Iker 174.Maurtua Eguren, Aitzol 175.Mimenza Bilbatua, Aner 176.Olabarrieta Colorado, Iker 177.Olaizola Baseta, Aitor 178.Otegi Eraso, Andoni CAN BRIANS - BARCELONA 179.Sanchez Burria, Diego CASTELLO 180.Altable Etxarte, Txuma 181.Barreras Diaz, Oskar 182.Beristain Urizarbarrena, Iker 183.Cabello Perez, Andoni 184.Cano Hernandez, Pedro Maria 185.Etxeberria Lete, Peio 186.Fernandez Castañares, Elias 187.Gallastegi Sodupe, Orkatz 188.Lopez Agiriano, Estanis 189.Otxoa de Eribe Landa, J. Angel 190.Ramada Estevez, Fco Jose 191.Rodriguez Gotxikoa, Ekain 192.Igarriz Izeta, Marta 193.Prieto Furundarena, Ana Isabel CORDOBA (Alcolea) 194.Balda Kalonge, Iñigo 195.Calabozo Casado, Oskar 196.Casanova Alonso, Iker 197.Etxeberrria Garaikoetxea, JMari 198.Fdez de Gamarra Alutiz, Jabi 199.Gallaga Ruiz, Xabier 200.Garcia Jodra, Fernando 201.Inxausti Etxarri, Tomas 202.Iragi Gurrutxaga, Harriet 203.Portu Juanena, Igor 204.Sasiain Rodriguez, Antxon 205.Vidal Alvaro, Gorka 206.Bengoa Ziarsolo, Nerea 207.Urizar de Paz, Amaia CURTIS (Teixeiro) 208.Blanco Santisteban, Zigor 209.Caride Simon, Rafa 210.Cebrian Mayayo, David
(soit environ 15000 à l’échelle de l’Etat français)… 211.Eskudero Balerdi, Gregorio 212.Gomez Ezkerro, Jesus Mari 213.Ijurko Iroz, Hodei 214.Lupiañez Mintegi, Gorka 215.Meñika Oruetxeb., Ibon 216.Palacios Capitan, Pako 217.Peña Gonzalez, Iñaki 218.Petrikorena Leunda, Juan Jose 219.Plazaola Anduaga, Alberto 220.Polo Escobes, Sergio 221.Rodriguez Cordero, Gonzalo 222.Salaberria Etxebeste, Emilio 223.Epelde Agirre, Aiora 224.Fernandez Larrazabal, Ziortza 225.Landa Hervias, Natale
LOGROÑO 317.Lpez de Aberasturi Rgez, Ieltxu 318.Sola Torres, Txomin 319.Basabe Gutierrez, Inmmaculada 320.Saez de la Cuesta, Alicia
DAROCA 226.Arriaga Ibarra, Jesus Felipe 227.Codo Callejo, Jagoba 228.Etxeberria Arbelaitz, Rufi 229.Gramont, David 230.Redin Sanchez, Unai 231.Zarrabe Elkoroiribe, Mikel 232.Zubimendi Berasategi, Mikel
MANSILLA (Leon) 327.Arraiz Barbadillo, Asier 328.Artola Ibarretxe, Joseba 329.Betolaza Villagrasa, Gorka 330.Bollada Alvarez, Jesus 331.Borde Gaztelumendi, Joseba 332.Chillon Barbadillo, Igor 333.Igarataundi Peñagarikano, J Mª 334.Imaz Telleria, Asier 335.Juaristi Arrieta, Xabin 336.Korta Carrion, Mikel 337.Barrena Arza, Pernando 338.Orbegozo Etxarri, Mikel 339.Rego Vidal, Juan Jose 340.Salegi Garcia, Oroitz 341.Tobalina Rodriguez, Juantxu 342.Garcia Rodriguez, Paula 343.Majarenas Ibarreta, Sara 344.Regueiro Martinez, Joana
DUEÑAS 233.Arbulu Renteria, Ibon 234.Artola Medibe, Mario 235.Aspiazu Alzelai, Andoni 236.Diaz Martin, Gorka 237.Foruria Zubialde, Jose Ramon 238.Gomez Lopez, Patxi 239.Gonzalo Casal, Iñaki 240.Gorostiaga Gonzalez, Pablo 241.Ibañez Diez, Raul 242.Maruri Basagoitia, Lander 243.Ortega Sunsundegi, Igor 244.O’Shea Artiñano, Iñaki 245.Oviedo Casado, Oskar 246.Urain Larrañaga, Jokin 247.Uruñuela Molliedo, Jorge 248.Zalakain Garaikoetxea, Jesus Mari 249.Arrieta Gonzalez, Amaia (+umea) 250.Fresneda Etxeberria, Ainara 251.Marin Vesga, Sonia 252.Martinez Sustatxa, Itziar (+ umea) 253.Santesteban Perez, Arantza EL DUESO 254.Amaro Lopez, Gotzon 255.Arrieta Prez de Mendiola, Ismael HERRERA DE LA MANCHA 256.Alonso Rubio, Iñaki 257.Aranburu Muguruza, Xabier 258.Armendariz Izagirre, Iñaki 259.Askasibar Garitano, Mikel 260.Balerdi ibarguren, Xabier 261.Biguri Camino, Jose Angel 262.Castro Sarriegi, Alfonso 263.Cristobal Martinez, Carlos 264.Del Hierro Upategi, Agustin 265.Erostegi Bidaguren, Joseba 266.Errandonea Arruti, Ander 267.Etxeandia Meabe, Jose Miguel 268.Francisco Rodriguez, Niko 269.Fresnedo Gerrikabeitia, Aitor 270.Lerin Sanchez, Jose Angel 271.Lopez Gomez, Jon 272.Lujanbio Galdeano, Pakito 273.Martinez Arkarazo, Gorka 274.Orotegi Otxandorena, Ignacio 275.Turrientes Ramirez, Mitxel HUELVA - II 276.Agote Cillero, Arkaitz 277.Aldana Zelaia, Jon 278.Apeztegia Jaka, Carlos 279.Garcia Sertutxa, Gorka 280.Karrera Arenzana, Asier 281.Loran Lafourcade, Gorka 282.Matanzas Gorostizaga, Jose Mª 283.Moreno Fernandez, Koldo 284.Oses Carrasco, Jabi 285.San Epifanio San Pedro, Felipe 286.Solana Matarran, Jon Igor 287.Troitiño Arranz, Antton 288.Zabarte Arregi, Jesus Mari 289.Zelarain Errazti, Julen 290.Armendariz G. Langarika, Lierni 291.Egues Gurrutxaga, Ana Belen 292.Txurruka Madinabeitia, Lurdes IRUÑEA 293.Barandaila Iriarte, Bautista JAEN - II 294.Aginaga Ginea, Ibai 295.Arregi Erostarbe, Joseba 296.Arrieta Llopis, Mikel 297.Arronategi Azurmendi, Kepa 298.Diaz de Heredia Ruiz de Arb.,Josu 299.Garcia Aliaga, Aitor 300.Garcia Justo, Asier 301.Lebrero Panizo, Roberto 302.Sagardui Moja, Jose Mari 303.Sarasola Iazabal, Mattin 304.Urberuaga Arano, Borxa 305.Ernaga Esnoz, Joxepa 306.Lizarralde Palacios, Ana 307.Lpz de Luzuriaga Fdez,Gotzone LANGRAITZ 308.Agirre Agiriano, Jon 309.De Luis Astarloa, Fernando 310.Galarraga Arrona, Jose Antonio 311.Gordo Castro, Xabier 312.Hernandez Velasco, Jose Antonio 313.Muñoz de Vivar Berrio, Andoni 314.Perez Ojuel, Carlos 315.Uribe Navarro, Ramon 316.Uribetxeberria Bolinaga, Josu
MALAGA 321.Del Olmo Vega, Fernando 322.Delgado Goñi, Juani 323.Gabirondo Agote, Juan Mari 324.Gonzalez Rodriguez, Manu 325.Martin Carmona, Koldo 326.Mendinueta Flores, Jesus Mª
MARTUTENE 345.Agirre Lete,Juan Luis 346.Iparragirre Arretxea, Imanol 347.Azkarate Badiola, Miren 348.Sagastume Arrieta, Maitane MONTERROXO 349.Aiensa Laborda, Ibai 350.Aiensa Laborda, Mikel 351.Frade Bilbao, Iker 352.Ibarra Izurieta, Bigarren 353.Larrea Azpiri, Zunbeltz 354.Lejarzegi Olabarrieta,Endika 355.Manzisidor Torrontegi, Urko 356.Rezabal Zurutuza, Kepa 357.Zearreta Garai, Igor 358.Zubieta Zubeldia, Juan Jose 359.Zubizarreta Balboa, Kepa MURCIA 360.Bores Gutierrez, Aitor 361.Nieto Torio, Ruben 362.Novoa Arroniz, Jose Mari 363.Segurola Beobide, Joseba 364.Ugalde Zubiri, Andoni 365.D Andres Urrutikoetxea,Arritxu 366.Del Rio Prada, Ines NAVALCARNERO (M-IV) 367.Albisu Hernandez, Iñigo 368.Amorrotu Lizeranzu, Oier 369.Aranzabal Altuna, Aitor 370.Arretxe, Mikel 371.Bravo Saez de Urabain, Zigor 372.Elorriaga Larrea, Joseba 373.Gomez Gonzalez, Alberto 374.Gonzalez Sola, Igor 375.Gulina Tirapu, Iñigo 376.Lasa Altuna, Eusebio 377.Oiartzabal Ubierna, Anartz 378.Pascual Muneta, Garikoitz 379.Villanueva Patin, Jon 380.Zabala Torregarai, Iker 381.Zurutuza Sarasola, Jose Antonio OCAÑA - I 382.Aranburu Berriozabalgoitia, Peru 383.Gaztañaga Bidaurreta, J Ignazi 384.Goldaraz Aldaia, Xabier 385.Gomez Larrañaga, Aratz 386.Hermosa Urra, Koldo 387.Herrador Pouso, Juan Carlos 388.Lopez Iborra, Alberto 389.Ormazabal Gaztañaga, J Markel 390.Pujana Alberdi, Iñaki 391.Urrutia Jauregi, Patxi OCAÑA - II 392.Etxebarri Garro, Juan Mª 393.Galarraga Godoi, Eneko 394.Garaio Atxurra, Gartzen 395.Garcia Mijangos, Jose 396.Goienetxe Alonso, Iñaki 397.Gurtubai Sanchez, Sebas 398.Herrera Vieites, Aitor 399.Lopez Gonzalez, Jesus Maria 400.Markez del Fresno, Kepa 401.Zabala Erasun, Gabriel PUERTO - I 402.Amantes Arnaiz, Josu 403.Arriaga Arruabarrena, Rufino 404.Arrozpide Sarasola, Santi 405.Arruti Azpitarte, Juan Carlos 406.Elejalde Tapia, Fernando 407.Etxeberria Martin, Iñaki 408.Fdez de Larrinoa Prez de L,Iñaki 409.Garalde Bedialauneta, Isidro 410.Gaztelu Otxandorena, J. Miguel 411.Gracia Arregi, Iñaki 412.Gutierrez Carrillo, Iñigo 413.Iturbide Otxoteko, Joseba 414.Marañon Uriarte, Guillermo 415.Martinez Izagirre, Jabi 416.Muñoa Arizmendiarrieta, Ibon 417.Ordoñez Fernandez, Josu 418.Ruiz Romero, Patxi 419.Saez Arrieta, Arkaitz
420.Trenor Dicenta, Karlos 421.Urra Guridi, Kepa 422.Zabalo Beitia, Xabier 423.Ziganda Sarratea, Josu PUERTO - II 424.Almaraz Larrañaga, Agustin 425.Bilbao Goikoetxea, Iñaki 426.Bilbao Solaetxe, Unai 427.Franco Martinez, Bittor 428.Martinez Ahedo, Gorka 429.Perez Aldunate, Xabier 430.Prieto Jurado, Sebastian 431.San Pedro Blanco, Jon Mirena 432.Ugarte Lpez de Arkaute, Diego 433.Urizar Murgoitio, Xabier PUERTO - III 434.Alegria Loinaz, Xabier 435.Aragon Iroz, Santi 436.Arizkuren Ruiz, Josetxo 437.Arkauz Arana, Josu 438.Beristain Urbieta, Joxe Mari 439.Cotano Sinde, Aitor 440.Diez Torre, Fernando 441.Dorronsoro Malaxetxebarria, J.M 442.Enbeita Ortuondo, Joseba 443.Lasa Mitxelena, Juan Lorenzo 444.Lopez Ruiz, Antxon 445.Parot, Unai 446.Rubenach Roiz, German 447.Zabaleta Elosegi, Jose Jabier SEGOVIA 448.Goikoetxea Basabe, Zigor 449.Olano Olano, Juan Mari SORIA 450.Diaz Urrutia, Andoni 451.Fernandez Aznar, Egoitz 452.Gañan, Gaizka 453.Gojenola Goitia, Xabier 454.HIdalgo Lertxundi, Aimar 455.Loizaga Arnaiz, Iñaki 456.Zengotitabengoa Laka, Joseba SOTO DEL REAL (M-V) 457.Agirre Odriozola, Jabi 458.Antza Illarreta, Harkaitz 459.Araguas Jusue, Iker 460.Ataun Rojo, Oihan Unai 461.Beunza Oroz, Mikel 462.Egurrola San Andres, Ibai 463.Etxaniz Garcia, Julen 464.Etxebarria Barinagarrem., Iban 465.Fano Aldasoro, Unai 466.Frias de la Red, Unai 467.Hernandez Sistiaga, Unai 468.Jimenez Martin, Mikel 469.Jurado Torvisco, Jose Manuel 470.Landaberea Torremotxa, Arkaitz 471.Lomas Pz de Obanos, Federico 472.Lujanbio Galparsoro, Xabier 473.Oregi Urrutia, Borja 474.Ostotolaza Ikaran, Eneko 475.Pagoaga Leturiondo, Urko 476.Aierbe Mujika, Karmele 477.Alzugarai Garcia, Nuria 478.Gallastegi Sodupe,Irantzu+Arane 479.Goirizelaia Gonzalez, Kristina 480.Intxaurraga Uribarri, Maitane 481.Ladislao Gonzalez, Amets 482.Lizarraga Merino, Maria 483.Lopez Monge, Ana 484.Martinez Garcia, Idoia +Ametsa 485.Morcillo Torres, Grazia 486.Mujika Goñi, Ainhoa 487.Mujika Larreta, Irati 488.Muñoa Ordozgoiti, Aloña TERUEL 489.Abasolo Uribe, Adolfo 490.Barrondo Olabarri, Beñat 491.Etxebarrieta Urrutxua, Jorge 492.Gonzalez Azua, Unai 493.Intxauspe Bergara, Manu 494.Lezama Markoartu, Josu 495.Lizarribar Maillo, Mikel TOPAS 496.Abad Palacios, Oskar 497.Akaiturri Irazabal, Iñigo 498.Alvarez Forcada, Joseba 499.Aristi Etxaide, Patxi 500.Askasibar Barrutia, Bixente 501.Bravo Maestrojuan, Josu 502.Crespo Ortega, Jon (1) 503.Jauregi Agirrezabala, Mikel 504.Labeaga Garcia, Urko 505.Legina Aurre, Kepa 506.Mallabia Sanchez, Unai 507.Otazua Urresti, Iñigo 508.Otxoa de Retana Simon, Asier 509.Permach Martin, Joseba 510.Rey Urmeneta, Xabier 511.Txokarro Zoko, Jorge 512.Alcocer Gabaldon, Mari Mertxe 513.Diaz Hrdia Ruiz de Arblu, Maite 514.Toda Iglesia, Teresa VALDEMORO (M-III) 515.Apalategi Mora, Beñat 516.Garaiondo, Mikel 517.Goñi Lara, Luis 518.Lizundia Alvarez, Iñaki 519.Luna, Alain 520.Marin Mercero, Iñaki 521.Olaizola Urien, Aitor 522.Urain Etxeberria, Hodeiertz VALENCIA - II 523.Cadenas Lorente, Oskar 524.Esnal, Juantxo
525.Galarza Quirce, Luis Angel 526.Iñigo Egizurain, Asier 527.Merino Bilbao, Guillermo 528.Olza Puñal, Eneko 529.Tximeno Inza, Xabier 530.Urretabizkaia Sahukillo, Jon VALENCIA - III 531.Arzelus Angiozar, Iker 532.Coto Etxeandia, Egoitz 533.Garcia Montero, Urtzi 534.Iglesias Chouza, Juankar 535.Jugo Alvarez, Aitor 536.Legorburu Gerediaga,Juanjose 537.Lonbide Lorente, Josu 538.Mardones Esteban, Asier 539.Perez de Anuzita Urkijo, Eduardo 540.Rojo Gonzalez, Juan Ramon 541.Urdiain Ziriza, Iñaki 542.Biteri Izagirre, Garazi (+ umea) 543.Gete Etxeberria, Kristina VALLADOLID Villanubla 544.Aldasoro Jauregi, Juan Cruz 545.Aretxaga Llona, Xabier 546.Fernandez Bernales, Julen 547.Lizarralde Palacios, David 548.Murga Zenarruzabeitia, Andoni 549.Tejerina Urkia, Arkaitz 550.Vecino Sta Maria, Roberto 551.Velasco Armendariz, Alex 552.Alejandro Gordaliza, Marisa 553.Aranzubia Couceiro, Janire 554.Fernandez de Labastida, Maite 555.Karro Boado, Olatz VILLABONA 556.Abasolo Osinaga, Xabier 557.Arri Pascual, Alvaro 558.Bilbao Beaskoetxea, Iñaki 559.Diez de Ulzurrun, Gorka 560.Fernandez Terceño, Aitor 561.IriartePerez, Juan Carlos 562.Lasarte Oliden, Balentin 563.Lopez de Abetxuko Liki., Jose R. 564.Mtz de Lafuente Intxaurregi, JR 565.Olabarrieta Olabarrieta, Txema 566.Rekarte Ibarra, Iñaki 567.Sadaba Merino, Javier 568.Totorika Eskandon, Haritz 569.Solana Arrondo, Kepa Mirena 570.Zabarte Jainaga, Felix 571.Zubiaga Lazkano, Xeber 572.Casares Etxeberria, Aiboa 573.Fullaondo Lacruz, Marije 574.Mallabia Sanchez, Naiara 575.Sagarminaga Abad, Aitziber VILLENA (Alicante) 576.Alonso Abad, Fernando 577.Aranburu Sudupe, Gotzon 578.Asensio Millan, Paul 579.Berganza Zendegi, Santos 580.Etxaniz Alkorta, Sebas 581.Goikoetxea Basabe, Arkaitz 582.Jurado Garcia, Andeka 583.Lavega Tarrega, Harkaitz 584.Mujika Pikabea, Jose Mª 585.Zabala Etxegarai, Patxo 586.Zelarain Oiarzabal, Peio 587.Zubikarai Badiola, Kandido 588.Barbarin Iurrebaso, Ainhoa 589.Esteran Cruz, Ainara WAD RAS 590.Riera Valenciano de M, Laura + Didac ZUERA (Zaragoza) 591.Aparicio Benito, Koldo 592.Arakama Mendia, Iñaki 593.Azkargorta Belategi, Luis Mari 594.Bilbao Gaubeka, Iñaki 595.Etxegarai Mendiguren, Martin 596.Gil Cervera, Mikel 597.Larrañaga Alberdi, Imanol 598.Lesende Aldekoa, Txomin 599.Martinez Garcia, Txerra 600.Moreno Ramajo, Txabi 601.Mujika Garmendia, Pakito 602.Odriozola Agirre, Peio 603.Sancho Biurrun, Jokin 604.Urkizu Ormazabal, Jon Ander 605.Frade Bilbao, Ainara 606.Martinez Perez, Leire 607.Sanz Martin, Olga ETXEAN PRESO 608.Figueroa Fernandez, Angel 609.Gorostiaga Retuerto, Marilo 610.Ibañez Oteiza, Mikel
MÉTHODES DE TORTURE sophistiquées, visant à ne laisser aucune trace sur le corps, laissant entrevoir ainsi une irruption de techniques dites psychologiques de plus en plus utilisées. Les méthodes de torture ont été habituellement classifiées comme physiques et psychologiques. Les premières sont celles qui sont appliquées par des méthodes physiques, causant de la douleur physique, une fatigue physique intense, une attente immédiate de la mort, asphyxie… Les méthodes psychologiques sont celles qui, sans agression physique, produisent une altération de l’état psychologique de la personne. Pour cela, de nombreuses techniques de torture psychologique peuvent être plus efficaces pour amener le/la torturé(e) à une situation de perte de contrôle totale et obtenir ainsi l’effet escompté. Cependant, il faut tenir compte du fait que toute souffrance physique entraîne une souffrance psychologique, et qu’un grand nombre de méthodes de tortures peuvent se mener en alternance. Parmi les méthodes les plus utilisées à l’heure actuelle et relatées au TAT par les victimes auxquelles elles ont été appliquées, il faut souligner les suivantes: Méthodes physiques:
Lorsque nous faisons référence à la torture, nous parlons de souffrances graves que l’on inflige à une personne, souffrances qui peuvent être physiques ou psychologiques, dispensées par un fonctionnaire public ou une personne exerçant des fonctions publiques. Les objectifs que l’on veut obtenir à travers la torture: Obtenir une information comme preuve de la culpabilité de la personne torturée ou d’un tiers. Le plus important est d’obtenir la preuve, le fait qu’elle soit véridique ou pas n’importe pas. Châtier la personne torturée pour un acte qu’elle a commis ou est supposée avoir commis. Intimider ou terroriser la personne torturée, et, par extension, paralyser la société dans son ensemble. La torture vise spécialement à la destruction de la personnalité, à la négation de la dignité humaine, elle poursuit la désintégration de la personnalité de l’individu, ses effets sur le long terme étant plus psychologiques que physiques. Les méthodes de torture sont scientifiquement étudiées afin d’obtenir une plus grande efficacité dans la poursuite des objectifs fixés. L’expérience de la torture implique un processus de remise en question de la propre identité, dans la mesure où on ne s’attaque pas seulement à la personnalité du torturé, mais à son appartenance à un groupe (cercle d’amis, famille, société…). Les méthodes de torture et tout le processus de la détention sont orientées à atteindre ce but. Les méthodes de torture ont évolué au cours des années. Les méthodes utilisées actuellement sont plus
1. Les coups. C’est la méthode la plus utilisée. Les objets utilisés à cet effet varient selon la zone sur laquelle on frappe; mains, matraques, annuaires téléphoniques, journaux enroulés, batons… Les zones du corps visées varient aussi: tête, visage, estomac, côtes, parties génitales… 2. L’électricité. Application de décharges électriques sur des zones sensibles du corps: seins, thorax, testicules, pénis, oreilles, aine… L’asphyxie. 3. Privation d’oxygène durant un certain temps, jusque la perte de connaissance, qui se traduit par un sentiment de mort.. Un sac en plastique est généralement utilisé. 4. L’épuisement physique. Obligation de rester debout durant de longues périodes de temps, avec impossibilité de s’appuyer sur quoi que ce soit, ou accroupi, obligation de faire des exercices physiques jusqu’à exténuation totale (flexions, abdominaux…), obligation de prendre et demeurer sur des positions anormales. Méthodes psychologiques: 1. Manipulation des sens: On cache la vision en lui mettant une cagoule ou un bandeau, en obligeant à garder les yeux fermés ou à regarder le sol en permanence, en l’obligeant à écouter ou assister à des séances de torture sur d’autres personnes, utilisation de drogues, en maintenant la lumière constamment allumée… 2. Restriction ou suppression des nécessités de base: nourriture, boisson, sommeil, accès aux toilettes… 3. Menaces: contre la personne elle-même (menaces de mort, «de passer à une phase supérieure», de le torturer davantage…), contre la famille (arrestations, torture de personnes proches), les ami(e)s…
4. Humiliations, insultes, injures: Obligation de chanter des hymnes fascistes, de crier des louanges au corps de police ayant opéré l’arrestation, humiliations sexuelles, «tu pues»… 5. Le «bon et le méchant» policier. 6. Longs et constants interrogatoires. 7. Obligation de choix de méthodes de torture, débats sur la torture… 8. Torture sexuelle, pouvant être orale (menaces, vexations, insultes, menaces de viol), violence sur les organes sexuels (coups, électrodes), obligation de se dénuder, attouchements.. . 9. Appel à l’imaginaire («puisque tu ne parles pas, nous t’emmenons à la cellule et ensuite nous revenons», laissant ainsi le torturé dans une situation de confusion sur ce qui lui arrivera plus tard). 10. Entraîner un sentiment de culpabilité («tu as détruit ta famille»…) 11. Simulacres de torture (confier des câbles à la personne arrêtée en lui disant qu’on va lui appliquer les électrodes, lui mettre un sac en plastique sur la tête sans arriver jusqu’à la sensation d’asphyxie…), simulacres d’exécution… 12. Soumettre le détenu à l’écoute des cris d’autres détenus subissant des tortures. Bien que les méthodes utilisées soient physiques ou psychologiques, il est impossible de les séparer, car elles ne sont jamais isolées les unes des autres. Lorsqu’elles sont appliquées physiquement à une personne, la torture psychologique est présente aussi, ils utilisent les deux de manière simultanée, car la souffrance infligée à la personne entraîne une perte des défenses, tant physiques que psychiques. Mais aussi parce que toute torture physique est composée de torture psychologique. De plus, des techniques variées sont habituellement utilisées sur une même personne de manière simultanée. MÉTHODES DE TORTURE SELON LES CORPS DE POLICE Afin de mener à bien l’étude des méthodes de torture employées par chaque corps de police, nous avons tenu compte des témoignages des personnes qui ont été arrêtées et torturées cette année, les témoignages des 64 personnes arrêtées en 2008 (47 hommes et 15 femmes) parmi lesquels certains sont rendus publics dans ce dossier, et d’autres que ces personnes nous ont fait parvenir mais qu’elles ne souhaitent pas publier pour des raisons évidentes. Nous avons classé les témoignages en fonction des corps de police (Police Nationale et Garde Civile), du sexe des personnes torturées (hommes et femmes) et des méthodes de torture POLICE NATIONALE La torture psychologique a été utilisée sur des femmes à 50 %, sur un nombre plus réduit d’hommes, 25 %. Ainsi,
nous remarquons qu’ils ont utilisé des méthodes physiques et psychologiques sur 50 % des femmes et sur 75 % des hommes. Parmi les méthodes psychologiques les plus fréquemment utilisées par la Police Nationale nous soulignerons les menaces, humiliations, la privation de sommeil, l’évocation de personnes proches (menaces d’arrestation et de mauvais traitements), écoute des cris d’autres personnes arrêtées, débats sur la torture (c’est-à-dire, faire surgir le sujet des méthodes de torture lors des interrogatoires…), nudité, privation de la vision. Et parmi les méthodes physiques les plus fréquemment utilisées par ce corps de police, nous pouvons citer les coups (avec les mains, livres ou annuaires téléphoniques, les parties du corps où ils frappent le plus fréquemment étant la tête, les parties génitales, l’estomac, le thorax…), tirer les cheveux, auto application de torture physique (obligation de réaliser des exercices physiques ou obligation de prendre et demeurer sur des positions anormales jusqu’à épuisement…). GARDE CIVILE Ce corps de police se caractérise par sa brutalité, ainsi que nous avons pu le constater à partir des témoignages qui nous sont parvenus. Nous pouvons constater un seul cas de femme sur laquelle ils n’ont utilisé que des méthodes psychologiques, sans aucune agression physique. Dans le reste des cas, tant pour les hommes que pour les femmes, nous voyons qu’ils utilisent les deux méthodes en alternance, physiques et psychologiques. Parmi les méthodes psychologiques utilisées par la Garde Civile, l’on souligne la privation de vision (ils masquent les yeux des personnes dès le début de la garde-à-vue avec des cagoules ou des bandeaux), les menaces, les insultes, la torture sexuelle au moyen des attouchements (d’autant plus accentués sur les femmes), l’obligation de se dénuder, le fait de faire choisir à la personne la méthode de torture qu’on lui appliquera, la privation de sommeil, appel à la collaboration. Parmi les méthodes physiques, l’on souligne les coups constants (coups appliqués avec divers objets comme des livres, bâtons, crosses de pistolets…), l’asphyxie au moyen d’un sac en plastique, les électrodes (sur les oreilles, parties génitales, estomac, seins, cou…), l’exténuation physique (par l’obligation de réaliser des exercices physiques, flexions des bras et des jambes, rester debout durant de longues périodes…), asperger les détenus avec de l’eau glacée…
BILAN REPRESSIF 2008
Il n’y a pas eu un seul jour que la répression ne se soit pas abattue sur le peuple basque, ce rapport que vous avez entre vos mains le démontre. Depuis le premier jour du mois de janvier nous étions conscients de ce qui nous attendait. Durant les premiers six jours de l’année nous avons vu la terrible attaque de la police de la Navarre à Arbizu, l’interdiction de l’initiative Jare ! et les terribles tortures qu’Igor Portu et Mattin Sarasola ont subi. C’est comme ça que l’année a commencé, elle a fini avec les sauvages tortures dénoncées par des jeunes de Donostia-Saint Sébastien et l’interdiction du défilé de l’Olentzero1 à Pampelune. En plus, il y a eu des arrestations, une chasse aux sorcières contre les réfugiés, des citoyens incarcérés à cause de leur travail politique et le harcèlement sans cesse contre les prisonniers et prisonnières politiques basques. Mais, il y a aussi eu une large réponse organisée par les citoyens et citoyennes. Les mobilisations et les initiatives menées à terme dans tous les villages ou les grandes manifestations qui ont fait sortir à la rue de milliers et de milliers des personnes. L’année 2008 a été une année marquée par la répression, une année qui a montré que l’État espagnol a choisi le chemin de la répression la plus sauvage. Vingt-sept militants du Mouvement pour l’Amnistie ont été jugés par l’Audience Nationale à Madrid. Ils ont été jugés et condamnés. La plus grande partie de ces militants se trouvent actuellement en prison. Parce qu’ils veulent continuer à torturer, ils ont décidé que la dénonciation des tortures est un délit. Parce qu’ils veulent continuer à appliquer une politique pénitentiaire cruelle, ils ont fait de la solidarité un délit. En définitive, ils ont essayé de mater le Mouvement pour l’Amnistie parce qu’ils ont pris la décision de continuer la sauvage répression contre le peuple basque. Mais, une chose est claire, le Mouvement pour l’Amnistie n’est pas formé que par 20, 30 ou 40 personnes, le Mouvement pour l’Amnistie est une expression de force constituée par le modeste travail jour après jour de milliers de citoyens et citoyennes basques. Les divers visages de la répression L’an 2008 a été une année caractérisée par la torture. L’année a commencé par l’hospitalisation d’Igor Portu
et a fini avec l’hospitalisation d’Harkaitz Landaberea. Entre l’une et l’autre il y a eu quatre hospitalisations en plus et 60 cas de personnes torturées. Le PSOE utilise la torture pour arriver à ses objectifs politiques, pour cela il offre aux tortionnaires l’espace d’impunité nécessaire : la garde à vue au secret. Le PSOE ne permet seulement la torture, il l’ordonne. À travers la torture, ils obtiennent de l’information, des auto inculpations et ils élargissent la terreur entre le peuple basque, la terreur à être torturé. En même temps, les partis politiques qui se trouvent au gouvernement à Gasteiz, les médias qu’ils contrôlent ou les partis comme Nabai ferment les yeux face à cette réalité. Cela fait que la torture est aussi possible. Il y a eu des arrestations en masse au cours des opérations policières, de manifestations, des actions. 390 personnes ont été arrêtées. Au Pays basque, plus d’une personne a été arrêtée par jour en relations au conflit politique. Une grande partie de ces arrestations ont eu lieu avec une grande violence de la part de la police. Dans les charges contre les manifestants, beaucoup des personnes arrêtées ont été passées à tabac et blessées. Dans peu de pays il y a un tel nombre de policiers comme il y en a au Pays basque. Cela rend logique la grande quantité de passage à tabac des citoyens, des mobilisations attaqués et des cas d’espionnage. Ces dernières années, les deux États, espagnol et français, ont fait mille tentatives pour arriver à ses objectifs politiques en utilisant la répression incessamment. Le fait d’avoir mis en marche la politique de mise hors-la-loi des organisations montre l’échec de la répression utilisée durant de longues années. Ils ont été obligés à mettre en marche cette nouvelle politique, parce que à travers la répression ils n’ont pas pu obtenir ce qu’ils voulaient. En 2008, nous avons été témoins de la mise hors la loi d’Askatasuna. Nous avons pu aussi voir que l’État français a commencé à suivre cette politique mis à terme par l’État espagnol. Les opérations policières menées à terme en septembre, la répression et le harcèlement au bistrot Kalaka annoncent la direction que le gouvernement de Sarkozy a prise. Ils ont décidé d’avancer dans cette stratégie pour enlever la voix et les droits à un secteur du peuple basque. On ne peut rien dire de nouveau sur la politique pénitenciaire. Ils gardent des prisonniers atteints de cancer en prison, la dispersion et l’application de la réclusion à perpétuité montrent le Guantanamo que les
États espagnol et français veulent maintenir ouvert pour les prisonniers et prisonnières politiques basques. Les prisonniers sont agressés en prison, jour après jour, l’attaque à leurs droits est chose courante. Ils appliquent des mesures exceptionnelles qu’ils ont créées contre les prisonniers et ils ont même l’intention de les appliquer aux personnes qui ne se trouvent plus en prison, aux personnes qui ont déjà retrouvé leur liberté. Il y a eu le cas de Mikel Ibañez, la grève de la faim et de la soif de Juanjo Rego Vidal, la tentative de suicide de Mikel Gil, ce ne sont que quelques exemples de ce que nous sommes en train d’expliquer. Le Collectif de prisonniers a montré une grande dignité et fermeté en s’affrontant jour après jour à cette cruelle politique. Les 764 citoyens et citoyennes basques incarcérées et dispersées dans des prisons des États français et espagnol ont répondu avec force et endurance à la politique pénitentiaire de ceux deux États. Les années passent, mais au Pays basque nous nous souvenons des faits de l’histoire récente de notre pays. La mémoire historique a été un thème de débat dans l’État espagnol tout au long de cette année, mais l’État espagnol a laissé très clair qu’il veut effacer de la mémoire collective des faits importants de notre histoire. À Zizurkil, le nom des places qui portaient le nom de Joxe Arregi et de Jose Luis Garesta, deux militants basque morts sous la torture, ont été changé. Cela a été possible par l’accord entre les fascistes du PNB et du PP. L’Audience Nationale de Madrid a interdit la manifestation en souvenir de Lasa et Zabala séquestrés, torturés et assassinés par les GAL, il y a 25 ans. C’est l’Ertzaintza, la police basque, qui a dissout la mobilisation, ce qui a porté à notre mémoire les terribles événements du cimetière de Tolosa le jour de leur enterrement, événements difficiles à oublier. L’Ertzaintza avait chargé contre les personnes qui se trouvaient au cimetière en arrêtant cinq personnes et en blessant un grand nombre d’autres. Nous ne pouvons pas oublier des nombreuses opérations policières menées à terme en Navarre contre les jeunes indépendantistes. Arrêtés, torturés et incarcérés, accusés d’appartenance à l’organisation des jeunes Segi. Ceux qui aimeraient laisser la Navarre en dehors du conflit politique sont les mêmes qui la mettent dans le collimateur de la répression. Les milles réponses à la répression Nous pourrions continuer à montrer les diverses formes d’expression de la répression, mais nous n’en finirions jamais. Nous avons dit que la répression a été une affaire quotidienne, mais également nous avons dit que tout au long des années elle s’est avérée incapable d’arriver à ses objectifs. Répression et la torture, les arrestations, l’exil, les interdictions d’organisations, la prison. La répression fait mal. Mais la répression est inutile pour arriver aux objectifs que les deux États veulent atteindre. La lutte organisée dans chaque village du Pays basque contre la répression fait que celle-ci est inutile. Au Pays basque, la solidarité s’affronte à la répression. Au Pays basque la mobilisation et la réponse populaire s’affrontent aux agressions et à l’oppression. Nous vous avons donné les chiffres de la répression, mais les
actions de solidarité et de réponse sont innombrables. La grève générale de février ou des initiatives, mobilisations et dénonciations organisées dans chaque village ont été les réponses à toutes ces agressions. Si la répression n’a pas pu obtenir les résultats que les États voulaient, c’est parce qu’elle a trouvé en face le mur de la solidarité. Un mur de solidarité construit avec la dignité d’un peuple et que la répression n’a pas pu détruire. Au Pays basque il y a un conflit politique, ces conflits politiques ne se résolvent pas avec la police, la prison, la torture, ni les interdictions d’organisations. Les conflits politiques ne trouvent pas leur solution avec la répression, leur solution se trouve dans la démocratie. La résolution du conflit arrivera un jour à notre terre. Les prisonniers et les réfugiés retourneront aux usines, dans les rues, aux écoles, gaztetxes et dans les familles. La torture sera un souvenir. Le Pays basque retrouvera ses bases démocratiques. Alors on pourra fêter la fin de la répression. En attendant, il faut continuer à travailler. Il n’existe pas des jours magiques, des solutions spéciales. Le travail jour après jour donnera ses fruits. Notre travail est le travail simple de tous les jours, celui qui se fait dans les villages, dans les quartiers. Ce travail fait plus forte la solidarité, lettre à lettre, parloir à parloir, mobilisation à mobilisation, dénonciation à dénonciation. Ce travail et aucun autre apportera la démocratie au Pays basque. 1) C’est un personnage mythique basque, un charbonnier qui descend de sa montagne à cette période. Un personnage porteur d’un message, et très attendu par les enfants.
Entrée libre et gratuite - Tables de presse et d’information Débat - Restaurations - Animations musicales