Pour un monde nouveau Dans une société autoritaire, une voix s’est élevée, celle des jeunes des pays arabes. Qui a dit que les jeunes étaient tous des chômeurs ? A présent, ceux-ci s’insurgent. En trois mois, petit à petit, le monde arabe s’est enflammé. D’où vient l’étincelle ? Pourquoi s’estelle propagée si vite ? Les nouveaux médias sont indéniablement le combustible d’une telle réaction. Ce sont les réseaux sociaux qui ont
craqué l’allumette pour réveiller la flamme révolutionnaire. C’est ainsi que les jeunes sont descendus dans la rue. Alors, nous aimerions nous battre contre les préjugés sur ces derniers. Car nous avons bien vu ces derniers temps que les jeunes sont l’avenir de la société. Pas encore déçue par la vie, ou résignée par un train-train quotidien, la jeunesse est encore pleine d’idéaux. Au Maghreb, mal-
gré le danger, malgré les régimes dictatoriaux, ils ont osé exprimer leur ras-le bol. C’est la force de la jeunesse, véritablement, qui a permis ce souffle démocratique. Même si les nouvelles générations peuvent parfois faire preuve de naïveté, c’est cette dernière et le courage de ceux qui revendiquent la liberté qui forment un monde nouveau. Justine Bohbote Thomas Benatar
La France s’emmêle Après avoir importé du pétrole et des diamants du grand continent appelé l'Afrique, les grands politiciens d'Occident ont décidé de ne pas trop aider leurs voisins dans leur grand projet démocratique : la révolution ! Mais certains petits politiques ont décidé par charité (et non par intérêt économique) de s'en mêler. Michèle Alliot-Marie, jusqu'alors ministre des affaires étrangères, n'a pas su protéger son club de vacances préféré (club MAM, pour les intimes). François Fillon a choisi comme à son habitude, de garder le silence comme moyen de
paiement pour ses vacances en Egypte. Notre président a mué et est devenu, dans les derniers mois, la girouette de l'Elysée. Les américains, indemnisant l'armée égyptienne, ont voulu que l'ancien pays de Moubarrak devienne une démocratie. Ils souhaitent en même temps sauver leurs puits de pétrole. L'ONU, organisation très sérieuse, s'est révélée constituée uniquement d'indécis et n'a donc en rien aidé les peuples révolutionnaires. Notre Président, suite à de nombreux débats au sein du conseil, a émis l'idée qu'il serait utile de se
bouger pour les Libyens. Il lui semblait aussi utile de se retourner contre un ancien locataire de sa pelouse pour à son tour, installer sa tente sur sa dune de sable, afin de sauver quelques intérêts économiques. La "guerre" a donc été déclarée par plusieurs pays -pas tout le monde, hein, faut pas pousser ! Plusieurs forces, à la fois terrestres, marines et aériennes ont été mobilisées pour défaire les forces potentielles de Kadhafi composées de mercenaires. Yacine Siaci Ivan Domenech
Le monopole du coeur C’était ce que Giscard refusait à Mitterrand en 1974, le monopole du cœur. A cette époque, c’était le cœur qui comptait. Mais ces derniers temps, à l’occasion des cantonales, nous avons pu entendre certaines phrases -pas perdues pour tout le monde-, prononcées par des personnalités politiques de droite et de Bretagne, parlant de « remettre dans des bateaux» les immigrés, « d’immigration incontrôlée » et s’en prenant même
aux descendants de Vercingétorix, les auvergnats… Et Marine Le Pen de flotter sur sa « vague bleue marine » avec la force d’un séisme du Pacifique contre lequel on ne semble pas pouvoir lutter. Même l’équipe de France de football (pourtant plutôt constituée de français « non français de souche ») s’habille désormais avec des marinières. Marine est pour l’esclavage, mais contre la présence d’immigrés à asservir. Elle est pour
les cloches, mais contre les minarets. Enfin, et surtout, elle n’aime pas les Egyptiens, mais reste Sarkophage. Et la majorité elle-même flotte sur cette vague, se fait l’instrument de la polémique, et verse dans le populisme pour préparer les présidentielles. Alors, en 2012, qui sera le premier à dire « Vous n’avez pas le monopole du racisme » ? Rémi Carton Adrien Champougny
JUST(e) 1 BIEBER(on) Vous l’avez sans doute remarqué, nos ondes ont été envahies par le petit protégé d’Usher, plus connu sous le nom de Justin Bieber. Pré-pubère imberbe à la voix « angélique », il déchaîne les foules sur son passage. Vous le reconnaitrez facilement, enfin surtout sa coupe, caractéristique de l’emo, cette mode des mèches que tout le monde porte… Derrière la mèche se cache la voix, on ne s’attardera pas dessus… Cela n’en vaut pas tellement la peine ! Son premier tube « Baby » semble inspiré d’un scénario de film interdit aux moins de 18 ans. Pour-
tant, ses fans sont encore loin de la majorité. Ce qui ne les empêche pas d’être prêts à tout, pour réussir à le voir en concert : certaines couchent avec les vigiles, d’autres s’évanouissent de fatigue. Il faut dire que camper devant une salle telle que Bercy n’est pas de tout repos… Et cela change du couvre-feu parental. Avec un look qui entre tout à fait dans la mode pourrie actuelle, Justin Bieber est un parfait stéréotype de l’ado moyen. Surtout si on aime les histoires d’horreur et les contes de fée. Bien qu’il ne soit pas très grand, Justin Bieber fait suer les policiers.
Suite aux nombreux problèmes causés par l’hystérie de ses fans, la police s’est vue obligée de menacer Justin et son entourage d’emprisonnement s’il faisait ne serait-ce qu’une apparition à son balcon. En bref, JB a beau être le leader de la jeunesse, il est loin de faire l’unanimité chez les plus âgés d’entre nous. Alors, boycottons Justin Bieber et sa mêche dévastatrice. Anthony Yonnet Joanna Agostinho Grace Lomingo Elodie Briffard
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2 4 L’année 2011 marque les 20 ans de la circulaire sur les droits de publication lycéenne, mais des problèmes importants reviennent régulièrement dans la presse jeune. D’abord, les rédacteurs peinent à construire une équipe motivée, soudée et structurée. Pour Grâce, rédactrice en chef du P’tit Pablo, le journal est maintenant en danger à cause de conflits internes : « on n’a pas de structure, » déploreelle, « le journal aurait mieux réussi si on avait été au courant des moyens à notre disposition, comme ceux offerts par Jets d’en-
cre. » Ensuite, il faut obtenir la reconnaissance des lecteurs, mais de préférence aussi du proviseur : « L’administration est vraiment contre nous », affirme Steve, rédacteur en chef du journal Prométhée. Les journalistes doivent encore faire face à des problèmes de censure voire d’autocensure. Joanna, rédactrice en chef du Zeugma, affirme ne pas avoir ce genre de problème avec l’administration, bien qu’elle ait elle-même déjà voulu censurer un article qu’elle trouvait polémique. Savoir gérer son temps et assurer le renouvellement de l’équipe sont
L’évolution des mœurs se fait toujours grâce à des conflits. Ceux-ci peuvent prendre diffèrentes formes et toucher divers sujets. Si les jeunes sont ici aujourd’hui, c’est pour défendre les droits de la presse lycéenne. Mais les combats sont vastes et ce journal le montre. Il est le produit de longues heures de travail avec un moral à toute épreuve! Ces témoignages sont réalisés par des jeunes, souvent sur des thèmes sérieux et engagés, mais aussi décalés et quotidiens. La jeunesse n’est pas un groupe homogène mais un ensemble de personnalités composites. Ce journal ne tente pas de donner la parole vraie mais de réprésenter des luttes parfois drôles, mais aussi importantes pour la démocratie. Morgane Roturier Juliette Ezdra
aussi des priorités. Le journal Dis Leur !, créé il y a plus de cinq ans, a disparu suite à un désaccord sur la ligne éditoriale entre les anciens et les nouveaux. C’est face à ces problèmes que la circulaire prend tout son sens, bien qu’elle reste trop peu connue des équipes administratives et des jeunes eux-mêmes, qui regrettent d’ailleurs ne pas avoir eu connaissance de leurs droits dès le départ. Faire vivre un journal lycéen, c'est un combat quotidien contre soi, entre jeunes et avec l'administration. Eve Zuckerrman
tout n’est pas rose Jets d'encre est une association nationale pour la promotion et la défense de la presse d'initiative jeune. C’est pompeux, mais bon, en attendant, ils organisent des trucs cools avec les journalistes lycéens, on fait des goûters. On visite des rédac' professionnelles, on rencontre des journalistes, on se réunit et on discute tranquillement, un café à la main, de nos droits et de nos devoirs, mais surtout de nos droits. Sinon, on bosse
aussi, ce journal en est la preuve.... Enfin j'espère. On s'amuse bien, mais on est productifs, on arrive même à organiser un forum régional des journaux lycéens, fait par les jeunes et pour les jeunes. Vous n'êtes pas jeunes..? Et bien tant mieux, c'est une bonne manière de mettre un terme à toutes les idées préconçues. Vous pourrez enfin découvrir la circulaire de 1991 qui donne droit à nous, tous petits et tous mi-
du droit de publication
lycéen
fête les 20 ans dU Rézo îLE-dE-FRancE
LE JoURnaL InTER-RédacTIonS
nance
Rézo
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gnons, journalistes lycéens, de publier un journal sans l'accord et la relecture préalable de tout membre de l'administration ou de l'équipe pédagogique. Nous sommes donc libres de voler de nos propres ailes. Et contrairement à ce que certains pourraient penser, les journalistes jeunes sont capables d’exprimer avec pertinence un avis décalé sur la société. Morgane Roturier Juliette Ezdra
20 Piges !
30 mars 2011
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Un débat pas t’éthique
le con bat
oTan en emporte le vent Après les catastrophes au pays du soleil levant, voilà que le vent a tourné en Lybie. Khadafi le «ventard», d’abord acculé, a décidé de prendre un bol d’air et a lancé une contre attaque. Il a fait de nombreux discours, et réclamé vent-geance. Les responsables de la révolution, errants, lui ont lancé à la figure des noms d’oiseaux, déclarant que ses discours ne contenaient «que du vent.» Mais le vent-pire libyen, assoiffé du sang de son peuple, a lancé ses «vétair-ans» sur les contestataires, décidé à réprimer la révolte. Nicolas Sarkozy a immédiatement repris les choses en main, grâce à l’intervention de Bernard-Henri Lévy, (le nouveau ministre des affaires étrangères ?), de-
mandant à l’ONU d’autoriser l’intervention militaire de l’OTAN en Lybie. Le vent-dal Khadafi lui a alors immédiatement demandé de rembourser les généreux prêts consentis pour financer la campagne de 2007 du «clown», et les a-ventgardes de l’armée libyenne ont progressé vers Bengazhi, capitale des rebelles. Mais l’ONU a retrouvé un rayonnement Sol-Air en votant la résolution 1973. Depuis le 17 mars, Khadafi croule sous les Rafales et semble avoir du plomb dans l’aile. Va-t-il jouer les filles de l’air ? Le peuple, lui, a un noir désir. Il espère bien que le vent l’emportera. Rémi Carton Adrien Champougny
THaT’S WHaT THEY SaId ! On dit pas chemin de fer, on dit squelette ! Anna découvre le principe d’un journal (faut dire qu’elle est seulement rédac’ chef ! ) Mes amis me disent : ‘Mais Jets d’encre, c’est une secte !’ Alizé Tout est moche, dans le mot ‘constipé’… L’eau Hépar, c’est pour faire caca. Alice se préoccupe de son corps. Si vous mettez pas ‘Krisprolls’ dans le journal, je
ne vous donne pas les droits sur mes photos. Alizé Marie, tu peux nous trouver un titre bien sale ? Joanna croit au potentiel de Marie Il y a du gâteau sur mon PC, vous avez fait quoi avec ? Elodie Ils sont en train de corriger Bieber. Joanna C’est quoi ton rapport avec l’espagnol ? Alizé - Sexuel ? Juliette
Michael s'est acheté des Raybans Cockpit et Tracy a « flashé » sur Robert Pattinson. Le Blackberry de l'un d'entre eux crie le dernier tube de Usher. Lindsay s'applique à changer son statut facebook pour afficher aux vues de tous qu'elle est « tr0p in l0v€ de $on BB <3 ». Ils parlent de la saison 4 de Gossip Girl, et s'imaginent déjà au Starbucks de Soho. Soyez certains que si Blake Lively se prenait d'affection pour les blattes du Soudan, ils se ramèneraient tous avec leur insecte en bocal. Moi, j'ai pas l'impression d'être un de ces moutons, pourtant je connais par cœur les paroles de Bruno Mars, j'aime bien les bichons frisés, je me vois plus en BMW qu'en Twingo, et quand je me retrouve devant un exemplaire de Closer et Les fleurs du mal, j'avoue que je préfère le papier glacé. En plus, j'ai pas aimé Orange Mécanique et c’est vrai que les bouquins de Stephenie Meyer... j'avais
grave kiffé. Puis la vague Twilight est née et j'ai décrété que c'était de la merde. Alors, le comble, c'est qu'au final j'en deviens tout aussi pathétique. Aimer parce que ça passe à la télé, c'est absurde, on est d'accord, mais cataloguer péjorativement parce que ça plait à la masse, c'est tout aussi idiot. J'ai peur de devenir un de ces « intellectuels » qui à la place de s'arracher le CD de Katy Perry, ne jurent que par le rock des années 60. C'est parfois plus agréable de comprendre un truc niais auquel je m'identifie que de faire semblant de saisir un texte torturé, bourré de symboles bien trop mystiques pour qu'ils me parlent. Le moindre de mes choix est un combat : assumer d'aimer ce que je ne devrais pas, ou feindre d'apprécier ce qui me déplaît ? Et si j'avais simplement le droit d'être con ? Alice Barrios Aymeric Arnould
oligarchie dans le ring Combattre, c’est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde. Les objets d’indignation ne manquent naturellement pas mais très peu peuvent être combattus, car pour qu’il y ait combat, il faut que ces objets d’indignation opposent une résistance qui soit à notre portée. Or force est de constater que ce qui nous indigne nous échappe souvent. Aujourd’hui, 49 % des français estiment que la démocratie a reculé, contre seulement 14% pour ceux qui pensent qu’elle a progressé (la différence étant ceux qui n’ont pas d’avis ou qui estiment qu’elle n’a ni progressé ni reculé). Comment se battre et contre qui ? Les schémas institutionnels nous échappent, le sens des lois qui nous régissent se dissout dans les structures alambiquées du jargon législatif, le pouvoir et les responsabilités se dérobent dans
les jeux de miroirs d’un monde de plus en plus fluide et opaque. Ce qui nous indigne se tient absolument hors d’atteinte. Alors que faire ? Oublier notre indignation, se résigner ? Le sentiment d’indignation qui transpire de la société toute entière et que le pamphlet de Stéphane Hessel ne fait que matérialiser est une prise de conscience réelle de la part de toute la société. Y renoncer, c’est être docile et renier le sentiment de mal être qui parcourt la société. Qui peut savoir si le peuple est bien dirigé, sinon le peuple luimême ? S’indigner est un premier pas mais combattre est essentiel. On peut l’exprimer de multiples façons : certains font brûler des voitures, d’autres chantent, s’engagent dans des associations. Ma façon à moi de combattre, c’est d’écrire. Steve Roy
Tandis que le Japon affronte la nature, les occidentaux luttent contre un tout nucléaire qui les fait paniquer : des dirigeables obscurcissent même le ciel d’île-de-France pour chercher des traces de radioactivité existant autre part que dans l’esprit paniqué des Français. Il semble inutile de revenir sur ce qu’il s’est passé, la presse le fait suffisamment tous les jours. Sans parler des politiques qui reculent face à l’opinion publique… Round 1 : les japonais vs les catastrophes naturelles. Avantage des japonais, le stoïcisme qui les caractérise en toute situation s’oppose à la fureur des éléments. Détail supplémentaire, la philosophie japonaise fait des miracles. Depuis toujours l’archipel nippon est exposé à des risques naturels. Au menu : petits séismes au saké, tsunamis au goût de sushi, siphons au thon
amer et pour le dessert un accident nucléaire ! Round 2 : Les occidentaux vs la panique généralisée. Le calme des japonais ne semble pas inspirer les occidentaux qui perdent un match crucial face à l’opinion publique portée par la presse mondiale. La joueuse allemande Angela Merkel opte pour la sécurité politique en arrêtant certaines centrales. « One point » pour l’opinion. De l’autre côté, le joueur Sarkozy préfère la catégorie poids plume avec les dirigeables mentionnés précédemment. Dans tous les cas, la politique occidentale semble claire : c’est la panique face au nucléaire, on remet en cause tous les engagements des dernières années et on se fiche de l’avantage environnemental du nucléaire. Justine Bohbote Thomas Benatar
nouvelle vague Tous les jours nous vivons des combats, nous les jeunes, eux les japonais, vous les adultes, tout le monde. Même si on ne peut les placer sur la même échelle de Richter. Nous nous battons avec notre brosse à dent, eux se battent avec leur centrale… L’une est pour éradiquer la mauvaise haleine, l’autre, pour éradiquer les survivants. Pour se rincer, on ouvre le robinet. Eux ont oublié de fermer les vannes. Le matin, beaucoup d’entre nous prennent les transports en commun, les japonais aussi…avant. On remarque une différence de détermination: nous, si le RER ne vient pas, on rentre chez nous, eux … ils nagent. En France, on a plus d’uniformes, les nippons en ont gagné un nouveau, les combinaisons anti-nucléaires. Pas
de bol, ils sont moches. Les Japonais rient jaune : une trop forte exposition les rendraient fluorescents. Une chance, vu qu’ils n’ont plus d’électricité. Pause déjeuner, on bouffe du surgelé. Sur l’archipel, c’est la population qui est congelée. Pour un peu, le pays du Soleil levant ressemblerait au frigo de familles infanticides, sans les glaces Miko. Vient l’heure de reprendre les transports, pour les poissons. La mer amène ces derniers directement dans l'assiette. On ne garantit pas par contre la sécurité des passagers, même attachés. La journée est terminée, nous sommes crevés. Eux aussi. Anthony Yonnet Joanna Agostinho Grace Lomingo Elodie Briffard
Journal réalisé le 20 mars 2011, au local de l’association Jets d’encre, 2 bis passage Ruelle 75018 Paris Directeur de publication : Simon Vandenbunder Rédactrices en chef : Juliette Ezdra Morgane Roturier Maquettistes : Aymeric Arnould Morgane Roturier Photographe : Alizé Buisse Imprimeur : Ramon, photocopieur officiel de l’association Jets d’encre Les filles stressantes : Marie Camier Anna Lentzner
Rédacteurs soumis : Rémi Carton Joanna Agostinho Thomas Benatar Adrien Champougny Steve Roy Eve Zuckerman Elodie Briffard Grâce Lomingo Aymeric Arnould Ivan Domenech Alice Barrios Yacine Siaci Justine Bohbote Anthony Yonnet