33. couleur & langage, l'argot langue verte

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couleur & langage vu par l’atelier ...


UNE LANGUE HAUTE EN COULEUR


L’INSPIRATION L’argot, dite langue verte, trace ici la voie et donne l’exemple à suivre. La couleur a toute sa place dans l’expression textuelle d’un sentiment, d’une aptitude, d’un ressenti ou d’une situation. En colorant le langage, la nuance ajoute au mot une dimension visuelle qui en augmente la puissance et l’expressivité. La touche de couleur fait fleurir et s’épanouir la langue. Tout ce qui touche l’homme et son expression s’en trouve paré d’une nouvelle saveur. Des mots pour en entendre de toutes les couleurs, pour en voir des vertes et des pas mûres… LA SYMBOLIQUE Illustrer la couleur des mots, des expressions, des impressions, des sentiments humains est un jeu. Ce nouveau carnet de couleurs est conçu comme un livre d’enfant, avec de grands aplats de couleurs et peu de mots, pour deviner au premier coup d’œil ce dont il est question. C’est à une démarche culturelle que ce livret de couleurs vous invite. Quelques exemples de couleurs sur la langue à deviner ici, page par page…


♦ Être bleu, être dans le bleu, voir bleu. Vivre dans le rêve, l’irréel, idéaliser, être aux anges, être optimiste. Être bleu, bleu écarlate, bleu turquoise, bleu nuit..., être ivre selon le degré d’ébriété. Être bleu de quelqu’un, aimer, être amoureux. Je suis bleu d’amour pour toi, tu le sais, suffisamment depuis assez longtemps et surtout à quel degré, quelle intensité, mais aujourd’hui, le bleu de toi laisse des séquelles, des bleus, ton silence me roue de coups. (Adam, Lettre à l’amante, 2010, p. 78).

ÊTRE BLEU


♦ Être gris. Être à moitié ivre, légèrement éméché, être un peu gris, à demi beurré ou bourré, en référence au vin gris, un entre-deux entre le vin blanc et le clairet, et mis de fort bonne humeur par un excès de boisson alcoolisée. Ses yeux brillaient. Il était gai, assez gris (Mille, Barnavaux, 1908, p. 250).

ÊTRE GRIS


♦ Avaleur de pois gris. Personne ou animal qui boit ou mange avec avidité ou excès. Glouton, gourmand, goinfre, parasite, écornifleur, gueule fraîche, coureur de franches lippées. Vous êtes deux gros réjouis ; mais vos têtes sont mal timbrées. Votre frère, au rapport des personnes sensées, est un avaleur de pois gris, et vous, un avaleur de charrettes ferrées. (Louis de Chapat, La Clincaille du Parnasse, 1777, p. 144).

AVALEUR DE POIS GRIS


♦ Talon rouge. Soulier à haut talon rouge porté à la cour au XVIIIe siècle, considéré comme une marque de noblesse. Homme de la cour élégant et raffiné portant cette sorte de soulier, d’une élégance recherchée et de belles manières. Voltaire à qui ne déplaisaient pas des talons rouges et des rubans à ses souliers était alors depuis un an à la cour du roi de Prusse (Guéhenno, JeanJacques, 1950, p. 20).

TALON ROUGE


♦ Idée noire. De celle que l’on broye généralement, pour la ruminer longtemps. Idée affreuse, atroce, importune, insupportable, terrible, lugubre, morose, sinistre. Idée sombre, sordide. Sous son crâne, une énorme idée noire faisait son chemin... Un quart d’heure plus tard, il pénétrait dans son atelier. Il hésita à allumer... (Grangé, La ligne noire, 2004, chap. 31).

IDÉE NOIRE


♦ Rire jaune. Rire de façon contrainte en dissimulant sa gêne, son dépit. Rire de mauvais cœur. On apprend (...) à adresser des sourires sucrés à sœur Aurélie (...). On apprend même à sourire jaune à l’odieuse Mlle Rinquet (Simenon, Les vacances de Maigret, 1948, p. 19).

RIRE JAUNE


♦ Colère rouge. Emprunté du latin cholera, de maladie au sens propre, la colère est devenue émotion violente, un sentiment de fureur provoqué par ce qui irrite ou contrecarre. Entrer dans une grande colère, une colère rouge, une explosion de colère, être rouge de colère, blanc de colère. Qui donc est venu me faire un tel saccage ? s’exclame La Marie, rouge de colère et d’indignation. (Ravec, Le trésor de la maison perdue, 2008, p. 33).

COLÈRE ROUGE


♦ Matière grise. Cerveau comme siège de l’intelligence. Intelligence, réflexion, facultés intellectuelles, de raisonnement et d’invention. Faire travailler sa matière grise. Réfléchir. La matière grise est la principale matière première des entreprises, il faut miser sur cette intelligence, en accordant à chacun l’autonomie et la responsabilité dont il est capable (Montoux-Fayol, Dictionnaire des Organisation, 2012, p. 342).

MATIÈRE GRISE


♦ Être chocolat. Être attrapé, dupé, déçu. Elle vient se faire régler une petite note, voilà tout. Et elle a peur de repartir chocolat (P. Bourget, Nos actes nous suivent, 1926, p. 159). Faire le chocolat. Faire le naïf, le crédule (Delvau, Suppl. au dict. de la lang. verte, 1889, p. 522).

ÊTRE CHOCOLAT


♦ Homme blanc. Qui ne donne naissance à aucune descendance. Amour, homme, couche, couple, étreinte stérile. Si un mariage était stérile par le fait du mari, il n’en fallait pas moins que la famille fût continuée. Alors un frère ou un parent du mari devait se substituer à lui (Fustel de Coulanges, Cité antique, 1864, p. 57).

HOMME BLANC


♦ Grise mine. Faire la mine, sa mine, grise mine, froide mine, faire une mine de trois pieds de long. Faire la tête, faire la gueule, traiter avec froideur. Elle m’a fait une mine de trois pieds de long (Mérimée, Lettres Grasset, 1838, p.122). M. Lechevallier qui, depuis trois ans, me faisait grise mine, est devenu tout miel aux premiers compliments que je lui ai glissés (Gide, Journal, 1930, p. 1003).

GRISE MINE


♦ Avoir la main verte ou les pouces verts. Jardiner, planter avec une réussite particulière. Manifester une prédisposition particulière qui favorise la germination et la croissance des plantes. Cette idée se rattache à la notion bien connue selon laquelle certaines personnes ont la main verte et que nos pensées et nos états émotionnels ont un rôle à jouer sur la croissance plus ou moins vigoureuse des plantes (Dossey, La médecine réinventée, 1999, p. 54).

MAIN VERTE


♦ Rêver en couleurs. Prendre ses désirs pour la réalité, être trop optimiste, irréaliste. A toi, je peux révéler mon plus grand secret, mes rêves en couleurs résultent d’alchimie entre odorat et souvenirs passés, les couleurs que je crée, au parfum de ton corps, sont associées. Nul doute qu’elles sont cent fois plus chatoyantes que celle de la réalité (Montangerand, Les poèmes de Poetiz, 2007, p. 109).

RÊVER EN COULEURS


♦ Colère noire. Une colère froide ou une colère rentrée, une fureur contenue qui se manifeste peu extérieurement. Comme une colère très violente mais intérieure, une colère bleue, gardée pour soi. Elle lui avait demandé de cesser le vacarme à plusieurs reprises. Bien sûr, l’enfant avait continué de plus belle. Elle s’était alors mise dans un colère noire. Elle s’était jetée sur l’enfant en le serrant au cou (Dalla Piazza, L’angoisse n’est pas la mort, 2003, p. 77).

COLÈRE NOIRE


♦ Faire pâle figure. Se montrer très inférieur à sa tâche, à ses ambitions ou à ce que font d’autres personnes. Clos par des planches de bois cloutées en travers de ses persiennes, le petit cimetière faisait pâle figure : ses croix en étaient renversées, des buissons jaunâtres poussaient comme du chiendent (Estampe, Nosfératus, 2005, p. 39).

PÂLE FIGURE


♦ Langue brune. Lèche-bottes, faux-cul, flagorneur, flatteur à vil prix. Il semble aisé de comprendre que la couleur de la langue vient de la couleur du cirage léché à même les bottes. Une expression qui prouve la vitalité d’une langue en constant enrichissement.

LANGUE BRUNE


♦ Fleur bleue, être fleur bleue. [De la légende romantique d’un troubadour parti chercher la petite fleur bleue de la poésie] Sentimentalité extrême, sensiblerie, naïveté mêlée de mièvrerie. Il vous faisait à volonté une missive qui, transmise à un graphologue, trahissait un homme d’affaires, riche, volontaire, mais au fond un cœur d’or, généreux avec les dames, ou un timide employé de banque, sentimental, prêt à tout croire, épris de petite fleur bleue (Aragon, Les beaux quartiers, 1965, p. 152).

FLEUR BLEUE


♦ Être vert, rester vert. Qui a conservé une étonnante vigueur physique. Alerte, dynamique, énergique, fort, ingambe, vaillant, vigoureux. Leste, gaillard, grivois, égrillard, gaulois. Un ecclésiastique aussi intéressant par son grand âge et par sa belle et verte santé, que par la fécondité d’une mémoire que les années n’ont point encore tarie (Crèvecœur, Voyage, t. 2, 1801, p. 144).

ÊTRE VERT


♦ Cordon bleu. Se dit par plaisanterie d’une cuisinière très habile (Académie Française 1835-1932), mêlant l’éminence du grade de cordon bleu de l’Ordre du Saint-Esprit et l’ancien tablier bleu des servantes (Littré). Mon grand-oncle avait pour cuisinière un cordon bleu qui, n’ayant jamais affaire qu’à des palais d’une expérience et d’un discernement consommés, mettait un amourpropre immense à les contenter (Sand, Histoire de ma vie, t. 2, 1855, p. 310)

CORDON BLEU


♦ Avoir une peur blanche. Etat affectif dû à un choc émotif, fait d’appréhension pouvant aller jusqu’à l’angoisse. Trouble se manifestant physiquement par la pâleur, le tremblement, la paralysie, une activité désordonnée qu’accompagne la prise de conscience ou la représentation d’une menace, d’un danger réel ou imaginaire. A mesure qu’il se formait, mon épouvante se changeait en une glaciale certitude, et le désordre de mes sens tombait jusqu’à une peur blanche et lucide qui me dépouillait de toute ma force (Bosco, Le Mas Théolime, 1945).

PEUR BLANCHE


♦ Bas bleu. Femme qui a des prétentions littéraires, femme savante, d’une pédanterie ridicule, femme de lettres sans talent. Dans certains mémoires écrits par une femme et considérés comme un chefd’œuvre, telle phrase qu’on cite comme un modèle de grâce légère m’a toujours fait supposer que, pour arriver à une telle légèreté, l’auteur avait dû posséder autrefois une science un peu lourde, une culture rébarbative, et que, jeune fille, elle semblait probablement à ses amies un insupportable bas bleu (Proust, Du Côté de Guermantes vol. 1, 1920, p. 186).

BAS BLEU


♦ Bête noire. [En réf. à la répulsion qu’inspirent certaines bêtes] Être la bête d’aversion, la bête noire de qqn. Être la personne, la chose qu’on déteste par dessus tout. L’Empereur était sa bête noire (Sand, Histoire de ma vie, t. 2, 1855, p. 345). Quand il siège, on s’écarte de lui & on le laisse seul à son bureau; en un mot, c’est la bête noire de la compagnie (Bachaumont, Mémoires secrets pour servir à l’histoire de la république des Lettres, 1783, p. 101).

BÊTE NOIRE


♦ Être brun. Avoir de la chance, être chanceux. Être brun, c’est avoir du cul, avoir de la chance. Seules les cruches qui avaient le cul solide résistaient aux chocs sur la pierre des bassins, et les cruches coûtaient cher. Le summum pour la cruche étant d’avoir le cul verni. D’autres l’ont même bordé de nouilles, de médailles ou d’anchois, selon les régions, mais c’est une chance dans ce cas-là carrément insolente… En revanche, être marron signifie exactement le contraire d’être brun, puisque c’est repartir bredouille, déçu… et être chocolat.

ÊTRE BRUN


♦ Être jaune. En rapport avec la couleur jaune de la trahison, de la félonie, de la couardise Être peureux, trouillard, manquer de courage, de vaillance. Être cocu. Le savant M. Eloy Johanneau a répondu… en faisant observer que le coucou a les pattes et le tour des yeux jaunes, ce qui a fait dire : être jaune comme un coucou (Pétigny-La Saussaie, Origines du mot cocu, 1835, p. 20).

ÊTRE JAUNE


♦ Âne rouge. Bête, stupide comme un âne; entêté, têtu comme un âne; méchant, sournois comme un âne; Méchant comme un âne rouge, particulièrement méchant. Le rouge du proverbe aurait la signification de sauvage. L’âne rouge, l’âne sauvage est l’onagre. S’ils viennent à être attaqués par des loups, ils se rangent en cercle, en plaçant au centre les poulains et les vieillards, frappent leurs ennemis des pieds de devant, les déchirent par de cruelles morsures, et emportent toujours la victoire (Vaugelas, Courrier, 1872, p. 108).

ÂNE ROUGE


♦ Voix blanche. Voix sans timbre, inexpressive ou sans résonance et dont la sonorité est peu marquée. J’entre donc en matière : né à Paris, dans la classe ouvrière le 24 mai 1781 ; possédant, à ce qu’on m’a dit, une fort jolie voix blanche, je fus reçu enfant de chœur à Notre-Dame, 2 ou 3 ans, je crois, avant l’époque de la fermeture des églises, lors de la première révolution (Wangermée, Correspondance, 2006, p. 118).

VOIX BLANCHE


♦ Eminence grise. [Nom donné au Père Joseph de Tremblay, conseiller du cardinal de Richelieu] Conseiller intime qui manœuvre dans l’ombre. Son factotum, son âme damnée, son éminence grise (Duhamel, Cécile, 1938, p. 90).

ÉMINENCE GRISE



COULEUR + des couleurs sur la langue

La langue française dont tout le monde reconnaît qu’elle est fleurie et imagée, souvent en lien très proche avec l’affectif, le ressenti, la poésie, est riche des mots de la couleur. Ces impressions colorées, cette imagination, cette liberté de la langue en font toute la saveur, toute la sève, tout le piquant. Des couleurs sur la langue est un parti-pris de recourir, pour enrichir le langage et nuancer les expressions, à des couleurs, qui une fois associées à un mot, en change profondément le sens, en fait varier l’intention, le contenu, le message. On connaît les adjectifs grande et bleue, mais associés entre eux, les voilà voguant ailleurs, et nommant la Méditerranée. Les exemples sont infinis. Ils sont savoureux, étonnants, inattendus, poétiques. Souvent leur origine, l’explication de ces combinaisons malicieuses ont disparu, l’argot n’expliquant pas tout. Au fur et à mesure des époques, le français s’est donc constitué un atlas vivant de la couleur, un abécédaire des expressions colorées prenant la forme d’un grand inventaire à la Prévert, et mélangeant entre eux les domaines de la connaissance, les savoirs, la linguistique, les expériences, les impressions, les ressentis, les sentiments… tout un affect pour mieux parler couleur et en colorer le langage.


COULEUR –

des couleurs linguistiques nationales

Si la langue française est tellement riche des mots de la couleur, la compréhension des expressions qui découlent de l’accolade d’un mot et d’un adjectif est strictement limitée à une utilisation nationale. Il faut une grande culture du pays et une grande pratique de la langue pour les comprendre. Tel un javanais exotique, absolument intraduisibles, elles cernent un patrimoine de vocabulaire et d’expressions non exportables, difficiles appréhendables pour ceux dont la langue française n’est pas maternelle. L’association d’un mot et d’une couleur pour créer une expression, un autre sens, un gallicisme est sans aucun doute une particularité nationale que peu d’étrangers sauront goûter. A y regarder de près, il s’agit d’une des dernières manifestations de résistance de la langue à une globalisation universelle du langage… chaque pays ayant développé ce genre de poésie. Même les anglo-saxons, si abrupts et si condensés à parler couleur, cachent des trésors d’expressions linguistiques qui leur sont propres : blue hours, blue press, red line, green card, to be in the pink, blue cross, black mail… A chaque pays, sa poésie, celle des expressions idiomatiques où la couleur teinte le langage… à la façon de chacune des cultures et des sensibilités.


FR AR OU ER GE LA S

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FL FL UO AS H

SI le monde ancien, la littérature, la poésie, en un mot, la culture classique ont toujours donné des mots au vocabulaire de la couleur en rapport avec une perception quotidienne ou exceptionnelle des êtres, des choses, des animaux et des matières, le monde moderne, ses techniques, ses avancées technologiques ont induit un nouveau vocabulaire de couleurs jamais vues, artificielles ou virtuelles, créées par la science, l’homme, son imagination ou ses rêves. La couleur est entrée dans une nouvelle ère, une nouvelle dimension, un monde nouveau dans lequel la saturation des couleurs, le goût nouveau des contrastes, la luminosité, la brillance de la couleur, sa vivacité, sa force et son énergie deviennent tout simplement indescriptibles avec les référents naturels traditionnels. Flash, pop, fluo, électrique, laser, infrarouge, phosphorescence… le discours moderne de la couleur se régénère sans cesse, invente, cherche de nouvelles inspirations auprès de sources inexplorées, défriche d’inconnus territoires. De la même façon, les nouveaux mots de la couleur, les expressions contemporaines viendront d’horizons à explorer encore et toujours, dans un renouvellement permanent de la langue, prouvant sa vitalité, son écoute et son adaptabilité à un monde qui change.

PO EL P EC TR

extension du domaine de recherche


CAP SUR LA COULEUR Chaque époque a sa couleur…

Tout comme les autres couleurs, l’Atelier 3D couleur recense les couleurs des choses, anciennes et modernes, classiques et contemporaines, cherche à mettre une teinte sur un nom, écrire et codifier un vocabulaire de couleurs le plus communément admis, reconnu, compris. L’œil capte des impressions colorées, l’esprit les enregistre pour les raisonner, codifier et organiser à l’intérieur d’un système propre de valeur. C’est l‘usage qui les fera vivre dans l’imaginaire collectif et c’est leur partage, dans une démarche culturelle commune, qui les enrichira. Depuis plus de 30 ans, l’Atelier 3D couleur qui a le sens et la culture de la couleur, note l’utilisation l’apparition, la résurgence, la fréquence des couleurs, l’évolution de leurs qualités chromatiques, par secteur, par saison, par cible. A3DC enregistre leur succès, leur demande, leur rencontre avec un marché, l’engouement des modes, la puissance des tendances. Ce design de la couleur répond à un marketing de la couleur, une intervention nouvelle et sensible de décodage des envies, au service de l’entreprise, du produit industriel, de l’architecture et du cadre de vie.


la méthodologie

PlacoPlâtre, EpaMarne-EpaFrance, Fresh Architectures, Samsung, Dupont, Principauté de Monaco, Opéra Garnier, Villa Médicis-Académie de France à Rome, , Le Printemps-Haussmann, Ministère de la Culture-Direction du Patrimoine, Musée du Louvre, Villes de Nîmes, Viviers-en-Vivarais, SaintGermain-en-Laye, Châlons-en-Champagne, Joigny, Arkema-RésinoPlast-PSA, cuisines Lapeyre, Saint-Gobain Glass Solutions, Verrerie Aurys, Peintures Zolpan, Tollens, Lagae, IQAP, Aéroports de Paris, Groupe Seb, Tefal, Rowenta, Krups, Calor, S.N.C.F., R.A.T.P., Thibierge & Comar, Züber-Rieder, Beiersdorf-Nivea Beauté, Matra-Alcatel, Hanty Corée, Hino Motors, Aga, Solmer, Sommer, Gerflex, Balsan, Régie des Transports Marseillais, Oberflex, Skinplate, Emalit, Mira X, Akzo-Nobel Powder Coatings Polydrox, Selles-Céramiques de Touraine, Cycles Gitane, Taylormade, Facom, ToutlemondeBochart, Packard-Bell, Bianchini-Férier, Vicat-VPI, Rockwool, Rockfon … nous ont déjà fait confiance. architecture design culture

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couleur & langage… graphisme vu par Marie Le Menes

Plus de trente ans d’expérience dans le domaine de la couleur appliquée à l’architecture et au produit industriel ont permis de mettre au point une méthodologie précise, pointilleuse qui alimente une banque de données inestimable et incomparable sur les habitudes socioculturelles de l’usage de la couleur dans le monde. Pays par pays, région par région, marché par marché… Pour conquérir de nouveaux consommateurs, éviter les faux-pas, connaître ses gammes de couleurs sur le bout des doigts, correspondre aux attentes des acheteurs où qu’ils se trouvent, les anticiper et y répondre, et assurer le succès du produit sur son marché, la couleur doit être conçue au plus juste. C’est fort de toutes les dimensions culturelles de la couleur, son histoire, sa géographie, ses connotations, ses valeurs d’usage, ses habitudes sociologiques, avec un œil aiguisé sur tous les continents et toutes les époques que l’Atelier 3D couleur travaille, en connaissance de cause, ses projets de colorations, préconisant des recommandations affûtées et durables, parfaitement adaptées à un lieu et à une époque.


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