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Après 14 ans, le CEO d’AMAG Morten Hannesbo quitte l’entreprise
from A&E 01+02/2021
CEO DU GROUPE AMAG, HANNESBO DÉMISSIONNE ET RUHL LUI SUCCÈDE
Après presque douze ans passés à la tête du Groupe AMAG, Morten Hannesbo a démissionné de son poste de CEO. C’est Helmut Ruhl, l’actuel CFO du Groupe AMAG qui lui succèdera à fin février. Cela fait partie d’un plan qui, depuis l’été 2018, vise à rajeunir toute l’équipe de direction.
Helmut Ruhl reprendra les rênes en tant que nouveau CEO d’AMAG dès le 1er mars. Il est arrivé dans l’entreprise en 2017.
Morten Hannesbo est devenu Managing Director AMAG Import au sein du Groupe AMAG en août 2007. En octobre 2009, il a repris la direction de l’entier du Groupe en tant que CEO, une tâche qu’il a effectuée et développée avec succès. Dans le cadre d’un plan à long terme, le conseil d’administration avait déjà planifié depuis la mi-mai 2018 le rajeunissement de toute l’équipe de direction. De son côté, Morten Hannesbo a également émis le souhait de quitter ses fonctions au plus tard à mi-2021. On lui a donc trouvé un successeur approprié en la personne d’Helmut Ruhl, qui reprendra la direction du Groupe AMAG à partir du 1er mars. Morten Hannesbo restera en fonction jusqu’en avril afin que la passation de pouvoirs se passe de la meilleure façon possible. Aujourd’hui âgé de 58 ans, c’est en tant qu’employé dans la compagnie maritime danoise Mærsk que Morten Hannesbo a débuté sa carrière. Mais, très vite, il s’est réorienté vers l’industrie automobile dans laquelle il a commencé à travailler dès 1986. Après des passages chez Toyota, Nissan et Ford, il est entré chez AMAG en 2007. Morten Hannesbo a travaillé en Allemagne, en Angleterre, en France, en Suisse et dans son Danemark natal.
Changement de culture et nouvelle image de marque
Martin Haefner président du conseil d’administration d’AMAG: «Morten Hannesbo a marqué AMAG de son empreinte. Sous sa direction, AMAG a passé du statut d’entreprise familiale à celui de groupe industriel moderne, nos parts de marché sont passées d’environ 20% à près de 30% et nous sommes passés de 3500 à 6600 collaborateurs. Outre ces succès au niveau du marché, ses plus grandes réalisations sont le processus de changement culturel, lancé en 2011, qui comprenait également la nouvelle image de marque d’AMAG, le projet et la mise en œuvre du «newAMAG», la réorganisation du Groupe AMAG, sans oublier la conception et le regroupement de l’ensemble du Groupe dans le nouveau siège central de Cham, à l’automne 2019. Au nom du conseil d’administration et en mon nom propre, je tiens à remercier Morten Hannesbo pour sa grande implication et son extraordinaire engagement durant ces presque 14 dernières années.»
Morten Hannesbo, CEO du Groupe AMAG: «Il n’y a pas de moment idéal pour quitter un poste de CEO. Mais je pense que c’est le bon moment pour moi de changer de cap. Ça a été pour moi un grand privilège que de présider aux destinées d’AMAG et de Volkswagen SA en Suisse et je remercie Martin Haefner, le conseil d’administration et tous nos collaborateurs et partenaires pour la grande confiance qu’ils m’ont accordée. Je souhaite à AMAG de poursuivre sur la voie du succès et je me réjouis d’entrer dans une nouvelle phase de ma vie durant laquelle je vais pouvoir me concentrer sur de nouveaux projets.»
Ruhl, nouveau CEO d’AMAG
Dès le 1er mars, Helmut Ruhl troquera son poste de directeur financier du Groupe AMAG contre celui de CEO. C’est en septembre 2017 qu’Helmut Ruhl a rejoint AMAG. À ce poste, il a contribué à la transition du «newAMAG», ainsi qu’au déménagement à Cham. M. Ruhl est titulaire d’un diplôme en gestion des affaires, avec une spécialisation en droit bancaire et fiscal et en théorie du personnel et de l’organisation. Avant de rejoindre AMAG, il a occupé différents postes chez Daimler AG, notamment à Stuttgart, Prague, Schlieren et Pékin.
Helmut Ruhl: «Durant les trois dernières années, j’ai pu découvrir AMAG comme une entreprise familiale suisse solide, orientée vers le client, innovante et durable. Je me réjouis de poursuivre cette successstory de 75 ans avec l’équipe dans les années à venir et de contribuer à façonner la mobilité de l’avenir en Suisse et au Liechtenstein.»
Le conseil d’administration de l’AMAG est convaincu qu’avec sa connaissance approfondie de l’industrie automobile, son expérience internationale et ses qualités de dirigeant, Helmut Ruhl est le candidat idéal pour ce poste. Son successeur au poste de directeur financier sera annoncé en temps utile. (pd/ir)
www.amag.ch
Après 14 ans à la tête d’AMAG, Morten Hannesbo démissionne de son poste de CEO pour se consacrer à de nouveaux projets.
Les premiers pas du montage d’une halle couverte. Une fois les rayonnages installés, on peut commencer à couvrir. Une halle couverte se monte en huit semaines.
Le nouveau directeur commercial Urs Lüscher, devant une halle couverte développée et brevetée par IREGA AG.
NOUVEAU CHEF COMMERCIAL CHEZ IREGA AG
Urs Lüscher est le nouveau chef des ventes chez IREGA AG. Dès à présent, c’est lui la personne de contact pour les clients et les parties intéressées du fabricant de rayonnages basé à Zuchwil (SO).
ÀZuchwil, IREGA fabrique des systèmes de rayonnages de haute qualité, au moyen d’équipements de production les plus récents. Il en résulte des produits suisses de qualité supérieure. On utilise de l’acier à haute résistance, usiné sur des équipements précis avec des courbes spéciales. Le résultat: un produit de faible poids, mais dont chaque rayon a une capacité de charge élevée. IREGA AG donne ainsi l’exemple et occupe une position de leader dans le secteur des rayonnages. économiser beaucoup de temps et d’argent. Les halles elles-mêmes sont planifiées et construites individuellement selon les besoins des clients, directement par IREGA AG. La durée de construction est d’environ 8 semaines seulement. La construction se déroule tout
Des tonnes d’acier économisées
Avec ces procédés, IREGA AG a réalisé des progrès considérables. Cela se traduit par des prix de vente favorables, mais aussi par cette durabilité dont l’importance ne cesse de croître aujourd’hui, en développant des halles couvertes brevetées pour le stockage des roues, par exemple. Dans ces halles couvertes, ce sont les rayonnages eux-mêmes qui soutiennent la structure. Plus besoin de lourds supports et de poutres: cette halle économise plusieurs tonnes d’acier! Or, beaucoup de gens l’ignorent encore, mais la production d’acier dans les hauts fourneaux libère des tonnes de CO2 dans l’air: la production d’une tonne d’acier libère 1,6 tonne de CO2 dans l’environnement.
En achetant une halle couverte clé en main, à un prix fixe, les propriétaires d’immeubles peuvent simplement: lorsque les étagères sont montées, on lance la phase de couverture. Toutes les halles couvertes d’IREGA sont revêtues de tôles trapézoïdales de haute qualité. Pour planifier la salle, il suffit au client de préciser le nombre de jeux de pneus qu’il souhaite pouvoir accueillir. Il faut aussi déterminer les dimensions des roues à stocker et l’espace disponible pour la halle. Celui qui construit doit également veiller à ce que des espaces de stockage pour les grandes et très grandes roues soient également disponibles. Ce système breveté de rayonnages modulaires intelligents permet une adaptation flexible à chaque besoin. Et si les besoins évoluent par la suite, la halle couverte peut être facilement agrandie ou même déplacée sur un autre site, sans problème.
Stocker de nombreuses roues dans un petit espace
Et ce système de rayonnage présente un autre avantage. Les quatre roues d’un même jeu peuvent être stockées l’une derrière l’autre. Ce système permet de monter jusqu’à huit mètres de haut, ce qui permet de gagner beaucoup de place. De cette manière, on peut entreposer un grand nombre de roues sur une très petite surface.
Le fonctionnement du système permet aussi de gagner du temps et de réduire les efforts: quel que soit leur poids, il suffit de rouler les roues dans le système. C’est un détail qui a de l’importance parce que, aujourd’hui, les voitures sont de plus en plus grandes et les roues aussi. Travail plus facile pour les employés Le système de rayonnage d’IREGA facilite aussi le travail des collaborateurs. Stocker et ressortir les roues est extrêmement rapide. Un jeu complet de quatre roues peut ainsi être stocké ou ressorti en 20 secondes seulement. Les halles couvertes d’IREGA AG sont livrées «clé en main». Directeur commercial d’IREGA, Urs Lüscher vous conseille volontiers au cas où vous êtes intéressé: u.luescher@ irega.ch. (pd/mb)
STIEGER: UNE APPLICATION POUR DEVANCER LE TEMPS
Avec la toute dernière application «Time App», Stieger démarre le printemps sur un nouveau développement intelligent pour la saisie mobile des heures. Après le lancement réussi de l’appli de réception et la présentation en 2020 de l’«appli photo», le grand éditeur de logiciels suisse de Staad enrichit ainsi, une fois de plus, sa palette de produits pour applications mobiles.
La Time App sera disponible en trois langues dès le printemps. L a Time App est le terminal personnel de poche pour la saisie des heures. Avec la nouvelle application pour smartphones iOS et Android, la saisie des heures devient mobile et extrêmement flexible d’utilisation pour les garagistes. Elle permet à tous les collaborateurs d’enregistrer avec précision leur temps de présence et d’intervention, quels que soient l’heure et l’endroit. Cette application, d’une simplicité enfantine, fait aussi gagner un précieux temps de travail. Pour le garage, cela se traduit par une augmentation bienvenue de la productivité.
Relevé d’heures sur simple pression d’un bouton
La Time App, qui fonctionne par Wi-Fi ou connexion de données mobiles (réseau mobile), est synchronisée en continu avec le module de saisie des heures VISUAL TIME ou EASY TIME. Le relevé d’heures étant accessible à tout moment numériquement, sur simple pression d’un bouton, les responsables du personnel ont toujours à portée de main les données de temps actualisées de leurs collaborateurs.
Mise en service rapide
L’installation sur le smartphone se fait en un tour de main, et la formation des utilisateurs s’avère inutile du fait de la simplicité d’utilisation. La connexion s’effectue avec le login personnel habituel, et les numéros d’ordre sont saisis aisément et rapidement en numérisant le code à barres ou le QR code avec l’appareil photo du téléphone portable. En outre, la fonction GPS intégrée permet de consigner avec précision le lieu où l’on se trouve au début et à la fin de l’enregistrement horaire.
Appli photo: une documentation aisée
L’appli photo de Stieger pour smartphones est, elle aussi, facile à utiliser. Elle permet d’envoyer en tout confort des fichiers images, vidéos et PDF à la gestion documentaire de l’ordre d’atelier et/ou de planification. De plus, les données peuvent être archivées en même temps avec précision, aussi bien dans la base clients que dans la base véhicules. Grâce à l’interface utilisateur conviviale et au lecteur de code à barres intégré pour lire les numéros d’ordre, la documentation se fait toujours en toute sécurité et en tout confort.
L’appli photo peut être téléchargée depuis Google Play et dans l’App Store. Elle s’installe rapidement sur le smartphone, et est opérationnelle dès l’octroi de la licence et l’activation par Stieger. www.stieger.ch
STATIONS DE LAVAGE: MAXOLEN ET DEGAMA FONT ÉQUIPE
Max Lehner SA (Maxolen), en Suisse, et Degama Sarl (Autoequip Lavaggi), en Italie, ont conclu un partenariat exclusif pour la distribution et la fourniture de services de lavage de voitures en Suisse.
Aujourd’hui filiale de Degama Sarl, la firme Autoequip Lavaggi, connue pour ses systèmes de lavage de haute qualité, collabore avec Maxolen depuis cette année avec succès. Le partenariat entre les deux sociétés va être encore renforcé par une coopération, exclusive et à long terme, pour la distribution et la fourniture de systèmes de lavage de haute qualité (portiques, tunnels, libre-service et JET pour voitures et utilitaires) pour le marché suisse.
Le portique de lavage Rollover Diamond-Fly de Maxolen.
Stations de lavage et produits de nettoyage exclusifs pour la Suisse
«Nous nous réjouissons du renforcement de notre partenariat avec Degama Srl, un partenariat productif et profitable pour toutes les parties, en particulier pour le client. En plus des produits chimiques de lavage Maxolen, nous allons désormais pouvoir proposer au marché suisse des systèmes de lavage exclusifs de quallité, particulièrement fiables et esthétiquement attrayants», déclare Dersim Stein, propriétaire et PDG de Max Lehner AG (Maxolen).
Mondes de lavage extraordinaires
Copropriétaire et PDG de Degama Srl (Autoequip Lavaggi), Alessandro Del Rosso se montre lui aussi enthousiaste au sujet de cette nouvelle coopération: «Je suis ravi que Max Lehner AG (Maxolen) et Degama Srl (Autoequip Lavaggi) collaborent encore plus étroitement désormais. Les deux sociétés sont établies avec succès et possèdent des compétences de base de premier plan. Ensemble, nous créons des mondes de lavage exceptionnels avec une passion pour les voitures et les véhicules commerciaux.»
Depuis 1960, Max Lehner AG fait office de pionnier dans le domaine du développement et de la fabrication de produits de qualité supérieure, respectueux de l’environnement et très efficaces pour l’amélioration, le nettoyage, l’entretien, l’obtention et la protection professionnels des surfaces. (pd/ir)
1: Modèle le plus vendu en Suisse, la Škoda Octavia a de bonnes chances d’être élue Voiture de l’année 2021.
2: La nouvelle Fiat 500 est parvenue à se hisser dans la liste des nominées.
3: Le Cupra Formentor fait lui aussi partie des nominés.
4: Le Land Rover Defender est l’un des SUV qui peut espérer décrocher le titre de «Voiture de l’année» 2021.
5: Première voiture 100% électrique de VW, la Volkswagen ID.3 a, elle aussi, été nominée pour la
«COTY» 2021.
6: En course pour la prestigieuse distinction: la Citroën C4.
7: Petite mais costaude: la citadine compacte Toyota Yaris.
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«CAR OF THE YEAR» 2021: ET LES NOMINÉS SONT…
Sept modèles composent la liste des nominés pour le prix de la «Voiture de l’année» (COTY) 2021. De la citadine au SUV, en passant par les 100% électriques, le style des candidates est très varié.
Tous les ans, le jury «COTY» choisit quelles sont les nouvelles voitures qui vont tenter de décrocher la prestigieuse distinction. Ce jury réunit 60 journalistes spécialisés, issus de 23 pays européens. La moitié du jury est composée de journalistes venus d’Allemagne, d’Angleterre, d’Italie, d’Espagne et de France, avec chacun six jurés représentant différents médias. Cette année, on trouve parmi les nominés la Citroën C4, le Cupra Formentor, la nouvelle Fiat 500, le Land Rover Defender, la Škoda Octavia, la Toyota Yaris et la Volkswagen ID.3. Le prix de la «Voiture de l’année» est décerné depuis 1964 et il constitue le trophée le plus prestigieux du monde automobile. C’est la totale indépendance et la transparence des votes de son jury qui font que ce prix est considéré comme plus envié que tous les autres. Ici, pas de prix pour chaque constructeur ou sous-secteur: un seul prix, qui couronne la nouvelle voiture la plus intéressante selon le jury. Le public peut voir la notation de chaque juré. Et les critères sont stricts. Chaque juré doit avoir personnellement conduit chaque auto avant de la juger. On s’assure ainsi que les impressions sont bien authentiques. Pour en arriver au choix final, on teste deux à trois douzaines de nouveaux véhicules pour sélectionner les candidates. Au bout du compte, les sept meilleures constituent la liste restreinte, en lice pour décrocher le titre de «Voiture de l’année» 2021. (pd/ir)
«Nous ne vendons pas de produits. Nous offrons des solutions.» Avec KSU A-Technik AG, son agent général en Suisse, MAHA prend le slogan au pied de la lettre et répond aux exigences du marché avec son dernier développement.
Les profilés en H industriels garantissent une stabilité et une sécurité maximales.
Avec le développement et le brevetage des lifts à profil en H MA Star, MAHA établit une nouvelle référence en matière de fabrication industrielle. Pour la première fois, le fabricant allemand de machines applique une technique de fabrication origami à l’échelle industrielle. Les avantages: une réduction maximale des soudures, un profil en H laminé de façon industrielle ainsi qu’une stabilité et une sécurité maximales.
Triple sécurité
Les blocs coulissants guidés par des rails et la répartition optimale du poids de levage que l’on trouve sur ce lift sont uniques. Grâce au système sophistiqué de triple sécurité, la plate-forme de levage est d’une sécurité incomparable. La triple sécurité est garantie par le système éprouvé de détection de rupture d’écrou de broche, le système unique de détection de rupture d’écrou «Girafe» développé par MAHA et le frein moteur intégré en série. Maintenance et entretien sont facilités par le canal de câbles externe facilement accessible et par une lubrification simple.
Pas de services inutiles
Le nouveau système de contrôle élimine les messages d’erreur ou les rappels de service inutiles. Conviviales, la mise en service «plug & play» et la signalisation optique des erreurs grâce aux LED montées sur la platine sont tout aussi géniales.
En Suisse, MAHA se trouve exclusivement chez KSU
MAHA Maschinenbau Haldenwang GmbH & Co. KG est l’un des principaux fabricants mondiaux de technologies de test et de levage de véhicules. En tant qu’entreprise à vocation internationale, MAHA exploite deux sites de production. L’un se trouve en Allemagne, le second aux États-Unis. Grâce à son réseau mondial de vente et de service après-vente, MAHA est présente dans plus de 150 pays avec sa propre entreprise ou, comme en Suisse, via son partenaire de longue date et représentant exclusif: KSU A-Technik AG.
www.ksu.ch
Le lift à double ciseau MA Star de MAHA fait office de nouvelle référence.
Isabelle Riederer,
ir@awverlag.ch
Bonnes et mauvaises passagères…
J’espère que vous aviez bien commencé l’année. Depuis que le virus a envahi nos vies – ce qui risque d’ailleurs de durer encore un moment – beaucoup de gens préfèrent à nouveau prendre leur voiture plutôt que les transports en commun. On est tellement mieux tout seul: on n’a pas besoin de porter de masque et on peut faire comme on a envie. À la maison, hélas, ça n’est plus possible: école et travail à distance ont bousillé notre petit nid douillet. Ne reste donc plus que la voiture…
Il n’y a pas longtemps, je me baladais, comme ça, en pensant à la nouvelle année. Qu’est-ce qui nous attend? Du meilleur? Du pire? Est-ce que je vais enfin devenir une meilleure passagère? C’est vrai que, comme passagère, je suis du genre «je-sais-tout». On dit de ce genre de «copilote» qu’elle a «de la benzine dans le sang». Ce qui est tout à fait vrai! Je suis du style à donner des conseils sans qu’on me le demande, genre: «Ce serait pas mal de changer de vitesse, là…», «C’est limité à 60, là…», ou alors «Un tunnel: allume tes phares!». Les psychologues spécialistes du trafic sont clairs: ce genre de recommandations ne servent strictement à rien! Je veux bien... Malheureusement il faut bien reconnaître que je continue à casser les pieds de tout le monde avec ça.
Il existe d’ailleurs d’autres types de passagères. Il y a l’«amuseuse», la «dormeuse», la «moulin à paroles», la «trouillarde» et la «navigatrice». L’«amuseuse» pense que sa mission est d’empêcher le conducteur de s’assoupir, avant tout en mettant de la musique. La «dormeuse» ferme les yeux après trois minutes et laisse le doux ronron du moteur l’entraîner doucement au pays des songes. La «moulin à paroles», elle, cause tellement que les oreilles du pilote saignent, tandis que la «trouillarde» passe en mode panique dès que le moteur démarre. Quant à la «navigatrice», armée de sa carte et de son portable, elle n’a de cesse de faire concurrence au GPS et sait évidemment mieux que tout le monde par où il faut passer. Et vous, vous êtes de quel type? Tomiko Takeuchi est la femme à qui l’on doit la toute première Mazda 100% électrique, le MX-30.
LA FORCE MOTRICE
Tomiko Takeuchi est la femme qui a développé le tout premier modèle de Mazda 100% électrique – le MX-30 – et aussi l’une des meilleures pilotes d’essai de la société. Histoire d’une femme hors du commun. Photos: Mazda
Quand, en 2015, Tomiko Takeuchi a été nommée première femme responsable de programme chez Mazda, elle n’arrivait pas à croire que, après tant d’années, elle avait enfin obtenu le job de ses rêves. Mais cette promotion a été accompagnée d’une pression immense. Elle devait assumer la responsabilité de l’ensemble du processus de développement d’un nouveau modèle, de la planification et la conception, jusqu’au marketing, à la logistique et au service clients. Même la mise sur pied d’un business plan rentable lui incombait.
Takeuchi se souvient: «J’étais en voyage d’affaires à Kagoshima quand mon superviseur m’a informée de cette promotion. Je me souviens encore que, durant tout le voyage de retour vers le siège central de Mazda à Hiroshima, à bord d’un train Shinkansen à grande vitesse, je n’ai pas réussi à fermer l’œil. Mon cœur battait la chamade. Je trouvais cette nouvelle responsabilité excitante, mais elle me faisait aussi un peu peur.» C’est qu’elle venait de se voir confier la responsabilité d’un modèle particulièrement important pour Mazda. Son chef, lui, était persuadé qu’elle était la bonne personne pour ce job. D’après lui, c’est parce qu’elle est tout à fait capable de gérer la pression – «aussi grande soit elle» – qu’on venait de la choisir. Persévérance et détermination sont deux des vertus qui allaient lui servir souvent durant les années à venir. Voilà comment a débuté sa carrière de directrice de programme pour le Mazda MX-30, le premier véhicule de série 100% électrique de Mazda. Pourtant, ce n’était pas la première fois que Tomiko Takeuchi faisait parler d’elle au sein de l’entreprise…
Première femme pilote d’essai dans l’histoire de Mazda Entrée dans l’entreprise en 1997, fraîchement sortie de l’Université, elle s’est très vite fait remarquer. Après tout juste deux ans, elle fut déjà la première femme à être nommée pilote d’essai chez Mazda. Avec le recul, elle se dit que cette voie était toute tracée pour elle: «Mes parents ne s’intéressaient pas trop aux voitures. Pourtant, durant toute mon enfance, j’ai toujours été fascinée par les avions et les voitures. J’étais totalement hors cadre.»
«Donc pour moi, atterrir chez Mazda m’a paru totalement normal. D’abord parce que je me suis prise de passion pour la conduite durant mes études, quand je me suis acheté ma
première voiture. Ensuite parce que je suis une enfant d’Hiroshima. J’ai donc commencé comme pilote d’essai chez Mazda en 1999. Et durant les dix ans suivants, j’ai testé et évalué des modèles de série et des prototypes.» Grâce à son talent et au prix d’un travail acharné, Tomiko Takeuchi – qui, au fil des ans, a possédé une Mazda Carol puis une MX-5 de première génération – s’est fait connaître. Mazda possède son propre système d’évaluation des pilotes d’essai, qui commence à «professionnel premier niveau» et se termine à «maître pilote». En 2004, Tomiko décroche l’une des trois licences de la catégorie supérieure, la «Licence A». C’est évidemment la première femme à atteindre ce niveau chez Mazda. «Aujourd’hui encore, je suis la seule femme à posséder cette superlicence», explique-t-elle. Quand on lui demande de citer deux modèles sur lesquels elle a eu une influence déterminante, elle cite la Mazda MX-5 et la Mazda2.
Son expérience l’a aidé dans sa carrière Malgré sa brillante carrière chez Mazda, elle avoue un point faible: «J’ai piloté de très nombreux véhicules d’essai et j’ai roulé dans beaucoup de pays. Mais, à chaque fois, j’ai réussi à me perdre. Je n’ai absolument aucun sens de l’orientation! Une fois, j’ai même réussi à me perdre dans un hôtel!». Mais si elle s’est souvent perdue sur la route, elle n’a en revanche jamais perdu sa détermination au sein de Mazda, où ses dix années d’expérience en tant que pilote d’essai se sont avérées un atout inestimable pour sa carrière. «Grâce à ces années d’apprentissage, j’ai acquis les connaissances nécessaires pour évaluer un véhicule jusque dans ses moindres détails. En se basant sur mes rapports, les ingénieurs ont pu affiner les réglages des voitures que je testais pour en faire des véhicules de série totalement aboutis.» Ce savoir-faire s’est avéré inestimable quand il s’est agi de développer le Mazda MX-30. Avec plus
La Japonaise est la seule femme pilote d’essai à posséder la superlicence. de mille participants du monde entier impliqués dans le projet, il était essentiel que la directrice de programme soit capable de communiquer ses idées de façon claire pour que l’équipe puisse rester bien centrée. Forte de son expérience de pilote d’essai, Tomiko Takeuchi était tout à fait indiquée pour diriger le développement de la première Mazda électrique.
Une première pleine de défis D’ailleurs la genèse du projet ne s’est pas passée sans heurts. «Ça a été particulièrement problématique», se souvient Tomiko Takeuchi. «En tant que toute première voiture entièrement électrique de série, nous nagions en plein inconnu. Nous sommes pour ainsi dire partis de rien. Le design et les spécifications techniques ont changé si souvent en cours de développement que nous devions sans cesse retourner à la planche à dessin. Voilà pourquoi je ne pourrai jamais assez remercier mon équipe. J’étais bien consciente que – quel que soit le niveau de la production automobile à l’heure actuelle – nous ne pourrions réaliser un projet comme le Mazda MX-30 que si toutes les personnes concernées donnaient leur meilleur et tiraient à la même corde.» Mais même lorsque tout le monde travaille dur, il faut quelqu’un au sommet pour inspirer l’équipe – et c’est exactement ainsi que les gens décrivent le style de leadership de Tomiko Takeuchi. «Dans les réunions, je tiens toujours à ce que l’équipe ait son mot à dire – c’est un choix conscient d’écouter attentivement tout le monde pour pouvoir ensuite trouver la meilleure façon de nous faire progresser tous. Après tout, je ne suis pas experte dans tous les aspects d’un véhicule. Personnellement, je ne pense pas qu’il soit bon que quelqu’un essaie de faire cavalier seul.»
Plus de femmes dans le milieu de l’automobile Le moment où le Mazda MX-30 fait, cette année, son entrée dans les showrooms d’Europe, marque pour Tomiko Takeuchi le passage d’une étape importante. Mais son travail est loin d’être terminé. Pour elle, le fait d’avoir été la première femme à diriger un programme dans l’histoire de l’entreprise ne revêt pas une grande importance. Elle est d’avis qu’il devrait y avoir plus de femmes à occuper des postes de haut niveau dans l’industrie automobile. «Nous devons développer des autos qui procurent du plaisir aux enfants et aux jeunes déjà, des autos dans lesquelles ils se sentent bien, des autos dont ils veulent profiter encore et encore», explique-t-elle. «Et dans ce domaine, je crois que les femmes ont autant de compétences et de flair que les hommes. Les voitures ne servent plus uniquement à transporter des gens d’une point A à un point B. Les gens doivent pouvoir apprécier le temps qu’ils passent à bord. Si nous y parvenons, alors le nombre de gens qui prennent du plaisir à conduire augmentera», dit une femme qui a elle-même trouvé son but grâce au plaisir de conduire. (pd/ir)
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