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Toutes les nouveautés et les tendances sur le marché des lubrifiants

L’influence de l’E-mobilité va à coup sûr s’accroître. Je reste convaincu que nous roulerons encore avec des carburants fossiles dans 15 ans et que des lubrifiants seront donc nécessaires. Mais il pourrait y avoir un léger changement à l’avenir. Les graisses et les liquides de refroidissement vont augmenter, mais les lubrifiants constitueront toujours la majeure du marché partie dans les prochaines années.

Nouveau: avec Ravenol, SAG propose une gamme complète d’huiles pour transmissions.

«LA VENTE DE LUBRIFIANTS EST UNE AFFAIRE DE CONFIANCE»

SAG propose aux garagistes indépendants un vaste choix d’huiles moteur et de lubrifiants de qualité. La qualité est une chose, expérience et support en sont une autre. André Rösler le sait. Le Senior Category Manager en charge des lubrifiants chez SAG travaille dans le domaine depuis 34 ans et sait ce dont les clients ont besoin pour réussir. Interview: Isabelle Riederer

AUTO&Économie: Monsieur Rösler, quelle a été l’importance de l’impact de la crise du coronavirus sur le marché des lubrifiants?

André Rösler: La crise du coronavirus et les mesures qui en découlent ont évidemment eu un impact, différent selon les régions. Au printemps, c’est surtout en Romandie et au Tessin que le semi-confinement a presque paralysé la branche automobile et donc le commerce des lubrifiants. À cela s’ajoute le fait que les commerciaux n’étaient pas et ne sont toujours pas en mesure de faire leur travail. On sent que les garagistes planifient avec plus de retenue et sont devenus plus prudents. La plupart se contentent de couvrir leurs besoins et ne commandent pas de stock.

Quels défis attendent SAG en 2021?

Il va y avoir de nouveaux produits et de nouvelles homologations de véhicules. Les viscosités baissent sans cesse. Des liquides de refroidissement pour véhicules électriques vont arriver et Castrol va renouveler entièrement sa gamme d’huiles de transmission, ce qui implique de grands efforts. Pour nous, comme avant, l’important est de prendre soin des clients et, évidemment, d’en gagner de nouveaux. Un autre point important est – et reste – le niveau de formation de notre personnel de vente et de terrain. L’un des principaux objectifs est de pouvoir organiser à nouveau notre propre exposition, le Swiss Automotive Show, cet automne.

Quel est le secret du succès de SAG dans le domaine des lubrifiants?

La vente de lubrifiants est une affaire de confiance et de relations. Nos atouts sont la compétence, les connaissances et l’expérience de

La nouvelle LUBE FE 0W-16 de Yacco. nos collaborateurs qui font tout pour soutenir nos clients de façon professionnelle. À cela s’ajoute que nous avons un très long – dans certains cas depuis plus de 20 ans – et excellent partenariat avec nos marques célèbres telles qu’Eni, Castrol, Mobil et Yacco, qui possèdent un énorme savoir-faire et offrent la meilleure qualité.

L’essor de l’électromobilité va-t-elle affecter le commerce des lubrifiants? Comment évolue la demande en lubrifiants?

La variété des lubrifiants devient toujours plus extrême, et les viscosités diminuent de plus en plus. Il existe de plus en plus de spécifications, parfois une seule huile pour un type de moteur. Les huiles «multi» n’existent quasiment plus. Et les conteneurs sont de plus en plus petits, notamment parce que le garagiste va avoir besoin de plus d’huiles différentes. C’est pourquoi, voici trois ans, nous avons lancé le système de bag-in-box et les conteneurs de 20 litres, qui permettent aux garages de couvrir leurs besoins en lubrifiants sans immobiliser de gros capitaux.

Comment se passe la collaboration garagiste - SAG?

Nous proposons aux garagistes un forfait complet et sans souci. Pour le client, c’est synonyme de très haute qualité à prix raisonnable, de soutien accessible et de logistique très professionnelle qui livre tout directement au garage – indépendamment de la

I-Sint XEF 0W-20, la nouvelle huile moteur synthétique de Eni.

André Rösler, Senior Category Manager en charge des lubrifiants chez SAG.

taille et de la quantité des conteneurs. Le garagiste peut commander 24/24 via la boutique en ligne, il peut faire éliminer l’huile usagée de manière professionnelle grâce à la coopération avec Altola et il dispose d’un grand choix de marques connues. Enfin – et surtout! – le client peut toujours compter sur nous.

Que faites-vous d’autre pour vos clients?

Nous lui proposons des promotions intéressantes et lucratives, ou nous lui donnons la possibilité faire labelliser son entreprise avec l’une de nos marques. Notre boutique en ligne est également très populaire et activement utilisée.

C’est le boom du commerce en ligne – la boutique en ligne est-elle importante pour le commerce de lubrifiants?

Ni nous ni nos clients ne pourrions plus nous passer de notre boutique en ligne – quel que soit le domaine. En ce qui concerne les lubrifiants, notre boutique en ligne dispose du «oil finder», complété et mis à jour en permanence. Cela permet au garagiste de trouver la bonne huile pour chaque véhicule en quelques clics seulement.

Y aura-t-il de nouveaux produits en 2021?

Eni arrive sur le marché avec sa nouvelle I-Sint XEF 0W-20 à homologations multiples. C’est une huile synthétique haute qualité à très fort potentiel d’économie de carburant, destinée aux moteurs essence et diesel haute performance équipés de systèmes modernes de post-traitement tels que les filtres à particules diesel (DPF). Notre gamme aussi maintenant la ligne GTX de Castrol. Depuis son lancement en 1968, la Castrol GTX a été l’une des huiles moteur les plus performantes au monde, qui contribue de manière fiable à prolonger la durée de vie des moteurs. Cette ligne vient compléter l’assortiment de Edge et de Magnatec et se situe dans un segment de prix plus favorable. Du côté des produits Mobil, la part des bag-in-box de 20 litres a été doublée et propose désormais une gamme de 20 huiles moteur différentes dans toutes les viscosités. Nous prévoyons aussi d’introduire le Mobil ATF Multi-Vehicle au cours du second semestre. Mobil ATF multi-véhicule est un lubrifiant de qualité supérieure, entièrement synthétique, composé d’huiles de base synthétiques de haute qualité sélectionnées, combinées à un système d’additif avancé qui répond à la plupart des exigences actuelles pour la lubrification d’une grande variété de transmissions automatiques dans les véhicules des constructeurs européens, américains et asiatiques. Sa polyvalence d’application est un plus pour les ateliers qui veulent assurer un service optimal à leurs clients tout en simplifiant leurs flux de travail. Yacco propose avec le LUBE FE 0W-16 un produit à très faible viscosité, principalement utilisé dans les véhicules hybrides et qui réduit les émissions de CO2.

SAG proposez aussi désormais aussi Ravenol …

… avec Ravenol nous proposons une gamme complète d’huiles pour transmission, en petits contenants et dans une grande variété de viscosités, avec de très nombreuses homologations et spécifications. La société Ravensberger Schmierstoffvertrieb GmbH développe, produit et commercialise des lubrifiants de haute qualité qui sont bien connus sur le marché international. Dans les laboratoires ultramodernes de l’entreprise, les produits de haute qualité sont mis au point pour obtenir les homologations des principaux constructeurs automobiles et pour pouvoir également se conformer aux nouvelles spécifications à l’avenir. www.sag-ag.ch www.technomag.ch www.derendinger.ch

La documentation intelligente avec l’appli photo

Un avantage de taille: notre appli photo intelligente vous permet désormais d’envoyer des photos, des vidéos et des PDF de votre smartphone directement dans la gestion documentaire de votre DMS Stieger. L’appli photo pour iOS et Android s’installe rapidement et se commande en toute simplicité par quelques clics. Ainsi, vous réalisez votre documentation extrêmement rapidement, en tout confort et toute sécurité.

we drive your business

Hier et aujourd’hui: l’ancien siège de la Bahnhofstrasse à Aarau et le siège central actuel avec l’usine de production sur les bords de l’A1.

MIDLAND: PASSION SUISSE DEPUIS 1880

Parler de Midland aujourd’hui, ce n’est pas seulement faire référence au Mittelland auquel la marque est reliée. Ni à l’usine de production la plus moderne de Suisse que l’on repère au premier coup d’œil depuis l’A1 grâce à son baril géant. Non, qui dit Midland évoque l’histoire de la famille Brack qui, depuis 5 générations, est derrière l’entreprise Oel-Brack AG.

Dans le domaine des lubrifiants, la famille Brack est de loin celle dont la tradition est la plus longue en Suisse.

Celle qui, au début de l’ère du pétrole, n’était que la société importatrice des premiers lubrifiants minéraux du siècle passé est aujourd’hui devenue la productrice et spécialiste suisse de lubrifiants haute performance qui emploie une trentaine de collaboratrices et collaborateurs. Petit zoom sur les principales dates de l’histoire de la famille et de la maison Brack:

1880

Le pionnier Jakob Brack commence à importer et à vendre des huiles lubrifiantes minérales à Zurzach (AG). Une sensation car, jusqu’alors, les machines étaient lubrifiées avec des graisses animales et des huiles végétales.

1893

Avec l’avènement de la motorisation, Jakob Brack s’installe avec sa famille à la Bahnhofstrasse à Aarau, le chef-lieu du canton, et fonde l’entreprise J. Brack dans le but d’importer du pétrole et de faire le commerce du charbon.

1906

La société crée sa propre marque: Perfectol («l’huile automobile américaine»). Les huiles de base sont importées de l’État américain de Pennsylvanie.

1938

Walter Brack fonde Oel-Brack AG et reprend le domaine des lubrifiants. Oel-Brack AG devient représentant officiel des lubrifiants Quaker-State pour la Suisse.

1979/1983

La troisième génération entre en scène avec les frères Fredi et Thomas Brack.

1990

Oel-Brack AG obtient la licence de Quaker State et produit les lubrifiants de la marque pour des clients de l’Europe entière.

1996

Les deux frères Thomas et Fredi Brack reprennent la direction générale.

2004

Quaker State est vendu à Shell. Pour conserver son autonomie et son indépendance d’entreprise familiale, Oel-Brack AG lance sa propre marque, Midland.

2014/2015

Daniel et Michael Brack, les fils de Thomas Brack, entrent dans l’entreprise. La 4e génération travaille dans le marketing et le business development (Michael) ainsi que dans la coordination de la production et la logistique (Daniel).

2017

Mise en service de l’usine de production de lubrifiants entièrement automatisée, dans le nouveau bâtiment flanqué de son baril géant, directement au bord de l’autoroute A1. (pd/mb)

À JOUR

Les lubrifiants Midland sont sans cesse adaptés aux dernières normes de l’ACEA), de l’API et des fabricants de moteurs et de véhicules. À cela s’ajoutent de nouveaux produits pour les nouvelles générations de moteurs, de véhicules et de transmissions. Parmi celles-ci, on trouve l’huile moteur entièrement synthétique Midland

Axxept 0W-20, qui a été développée spécifiquement pour les derniers modèles Opel et

Mercedes-Benz. Elle répond et dépasse les dernières normes

MB 229.71 et Opel OV0401547 de ces deux constructeurs – et accessoirement l’ACEA C5 et l’API SP. Grâce à la technologie «Low SAPS», elle réduit les émissions de gaz d’échappement et permet une plus longue durée de vie des systèmes de post-traitement des gaz d’échappement des moteurs modernes à essence et diesel équipés de filtres à particules (GPF/DPF). Elle protège également contre le pré-allumage à basse vitesse (Low Speed Pre-Ignition / LSPI). (pd/mb)

www.midland.ch

Rowe possède une gamme de produits complète.

«UN NOUVEL ÉLAN POUR LA NOUVELLE ANNÉE»

L’année 2020 a été mémorable à plus d’un titre pour Petro-Lubricants. À cause de la pandémie de coronavirus bien sûr, mais avec, aussi, un côté positif. Le spécialiste des lubrifiants a emménagé dans de nouveaux bureaux à Kloten, s’est donné un nouveau nom et a même gagné

un nouveau partenaire. Texte/Photo: Michael Lusk

Marco Spadaro dans son bureau du nouveau siège à Kloten. et «Säntis Batterie» ont décidé d’unir leurs chemins dans le nord-est de la Suisse. Marco Spadaro commente: «Nous cherchions un partenaire solide dans cette région depuis quelques années et nous sommes heureux d’en avoir trouvé un avec «Säntis Batterie».

Pour Marco Spadaro, dirceteur général de Petro-Lubricants AG, la flexibilité a toujours été l’une des clés du succès pour ce spécialiste des lubrifiants, actif sur le marché suisse depuis 2007. Et même l’année dernière, durant laquelle l’industrie pétrolière a été marquée par la crise du coronavirus, Petro-Lubricants a une fois de plus gagné des parts de marché, comme l’explique Marco Spadaro: «Comme les années précédentes, nous avons augmenté notre pourcentage dans le secteur de l’automobile. Mais la crise du coronavirus nous a évidemment touchés aussi.» Mais si d’autres se sont contentés de subir le marasme, Spadaro et Petro-Lubricants ont utilisé la crise comme une opportunité: «Par exemple, grâce à nos relations commerciales, nous avons lancé notre propre désinfectant sur le marché pendant le lock-out. Et utilisé ce temps pour lancer de nouveaux partenariats qui n’auraient peut-être pas vu le jour autrement.» En août 2020, par exemple, Petro- Lubrifiants

Paquet complet de services pour garagistes et concessionnaires

En plus de ses valeurs fondamentales flexibilité et durabilité, Petro-Lubricants offre également à ses partenaires et aux garagistes un paquet de services concrets. Et on s’appuie sur une stratégie multimarque pour être présent à la fois sur les segments du budget et de la qualité. Un facteur clé parmi d’autres est le concept de livraison ouverte, qui devient de plus en plus populaire chaque année. «En 2021, avec les produits de Rowe, nous sommes idéalement positionnés pour cela. Nous pouvons compter sur des homologations pour tous les grands modèles et les nouveaux produits des fabricants dans les plus brefs délais.» La gamme est complétée par la gamme PLM, propre à l’entreprise. La gamme complète comprend maintenant environ 2500 lubrifiants et nettoyants. Et de nouveaux produits, tels que des huiles à faible viscosité, sont ajoutés en permanence. Cela signifie que Petro-Lubricants peut offrir aux garagistes exactement ce dont ils ont besoin à tout moment. Outre les produits dits «mixtes», les lubrifiants «économiques» sont particulièrement en augmentation: «Rowe est toujours à jour avec les dernières homologations, ce qui nous aide énormément dans nos activités quotidiennes», explique M. Spadaro. Sur un plan pratique, Petro- Lubricants met à la disposition du garagiste un présentoir gratuit pour qu’il puisse exposer les flacons de recharge dans son showroom. Pour M. Spadaro, Petro-Lubricants n’est pas une simple société commerciale, mais bien un consultant et prestataire de services. Son soutien est complété par une aide au marketing et au sponsoring, par des dépliants et des documents de vente, par une aide pour les questions sur le financement, par l’élimination des huiles usagées, par un guide pratique sur les huiles, par l’étiquette de changement d’huile et par bien d’autres choses encore.

Nouveau nom, nouveau siège, mais la continuité et la durabilité demeurent

Alors que Petro-Lubricants continue à miser sur la continuité, l’entreprise est bien décidée à se lancer avec un nouvel élan dans la nouvelle pour encore plus de succès. «Nous cherchions depuis longtemps déjà de nouveaux locaux, plus ouverts et plus représentatifs. Nous les avons trouvés l’année dernière, au centre de Kloten.» Les avantages sont à la fois la proximité de l’aéroport et les trajets encore plus courtes pour les employés. La société a aussi profité de l’occasion pour passer à un «bureau sans papier» en numérisant tous les documents essentiels. Dernière modification, assez minime pour les clients, le nom de l’entreprise a changé: «La société s’appelle désormais «seulement» Petro-Lubricants AG, le suffixe «Mineralöl Schweiz» a été supprimé. En plus de ce changement, on a aussi enregistré le label «PLM» de la société en tant que marque protégée. «Avec tout ça, nous visons encore plus de succès en 2021», conclut Spadaro.

Nouvelle gamme TOTAL: QUARTZ XTRA PRÊT POUR LA NOUVELLE GÉNÉRATION

Le marché e marché automobile compte un nombre croissant de véhicules électriques, des hybrides légers (48 V) aux hybrides traditionnels, en passant par les hybrides rechargeables. De plus, les moteurs thermiques les plus récents utilisent de nouvelles technologies d’injection et de dépollution. Ils sont également plus petits et sont souvent suralimentés (à l’aide d’un turbocompresseur), ce qui génère des conditions de fonctionnement plus extrêmes. À l’intérieur du moteur, de l’énergie est perdue par le frottement des pièces mobiles. La limitation de cette perte d’énergie permet d’économiser du carburant et de réduire les émissions polluantes.

Total Lubrifiants s’engage à relever ces nouveaux défis et à offrir à ses clients une solution innovante avec le lancement d’une nouvelle gamme de lubrifiants. La gamme

TOTAL QUARTZ XTRA se compose de lubrifiants synthétiques avancés et optimise les performances des moteurs tout en protégeant les pièces mécaniques pour prolonger leur durée de vie.

Économies de carburant grâce à la technologie Eco-Science

La très faible viscosité (0W-20 et 0W-16) de la nouvelle gamme TOTAL QUARTZ XTRA réduits les frottements à l’intérieur du moteur. L’utilisation de TOTAL QUARTZ XTRA permet d’économiser jusqu’à 4 %* de carburant, des performances qui dépassent de jusqu’à 33%** les spécifications fixées par l’ACEA*** en termes d’économies de carburant liées à l’utilisation d’un lubrifiant. C’est le fruit de la technologie EcoScience de Total Lubrifiants. Les Année pleine de nouveautés extraordinaires pour Total Lubrifiants. Après le lancement denouveaux bidons avec un tout nouveau design, c’est le contenu qui se voit mis à jour avec de nouvelles formules de lubrifiants moteur adaptées et améliorées pour les nouveaux véhicules.

additifs antioxydants contenus dans TOTAL QUARTZ XTRA permettent aux molécules du lubrifiant de maintenir leurs performances dans la durée et de rendre le produit plus résistant à la dégradation physique et chimique exacerbée par les conditions extrêmes du moteur. Cela permet de réduire l’oxydation de l’huile tout en maintenant l’économie de carburant et les performances du moteur pendant toute la durée de vie du produit.

Les produits TOTAL QUARTZ XTRA avec technologie Eco-Science sont la combinaison gagnante pour répondre aux besoins des consommateurs. La nouvelle gamme TOTAL QUARTZ XTRA est disponible pour tous les types de moteurs: TOTAL QUARTZ 9000 XTRA pour les véhicules sans filtre à particules et TOTAL QUARTZ INEO XTRA pour les véhicules avec filtre à particules.

Total Lubrifiants, une entreprise d’énergie responsable

Total Lubrifiants contribue à l’ambition du Groupe de devenir le principal acteur responsable en matière d’énergie. Près de 55% des produits de la gamme TOTAL QUARTZ XTRA portent le label «Ecosolutions» de Total, attribué par un organisme indépendant sur la base de spécifications et de processus de fabrication extrêmement stricts. Un certain nombre d’entreprises automobiles sont déjà passées à cette nouvelle gamme, dont le constructeur Aston Martin, qui recommande TOTAL QUARTZ INEO XTRA DYNAMICS 0W-20 dans le secteur de l’après-vente. (pd)

www.totalsuisse.ch

Les nouveaux produits TOTAL QUARTZ XTRA avec technologie Eco-Science sont la combinaison gagnante pour répondre aux besoins des consommateurs.

*** 4,01 %, sur la base du test d’économie de carburant

ACEA-M111. Résultat pour TOTAL QUARTZ INEO

XTRA DYNAMICS 0W-20 comparé au benchmark de l’industrie défini par l’ACEA.

*** Résultat pour TOTAL QUARTZ INEO XTRA DYNA-

MICS 0W-20 comparé au benchmark de l’industrie défini par le test ACEA-M111 pour l’économie de carburant.

«MOTUL EST SPÉCIALISTE DU DÉVELOPPEMENT DES HUILES MOTEUR DEPUIS PLUS DE 165 ANS»

Pour les lubrifiants, Hostettler Autotechnik AG ne jure que par Motul. Key Account et Product manager, Michael Gugelmann explique pourquoi.

Interview: Mario Borri

Michael Gugelmann, Key Account & Product manager chez Hostettler Autotechnik AG.

AUTO&Économie: Quels ont été les effets de la crise du coronavirus sur le commerce des lubrifiants?

Michael Gugelmann: La pandémie a commencé peu après les Autotechnik Days, à Lucerne, qui étaient organisés pour la première fois cette année. Nous avons simplement pris avec nous l’élan de cet événement extraordinairement réussi. Ensuite, il restait encore une ou deux choses à travailler. Malgré le coronavirus, le travail dans les garages s’est poursuivi tout au long de l’année, sans baisse notable. Et la demande, en produits de qualité en particulier, a augmenté. La mobilité individuelle reste l’un des besoins fondamentaux les plus importants des propriétaires de véhicules. Nos partenaires garagistes et nous-mêmes avons travaillé sans relâche, de sorte qu’il n’y a pas eu de goulots d’étranglement.

Quelles sont les difficultés qui vous attendent en 2021?

Globalement, il faut s’assurer que les produits et les ressources nécessaires aux besoins quotidiens des ateliers et des services soient disponibles. Avec l’entrée dans l’ère de l’hybridation, les exigences imposées aux lubrifiants augmentent une fois de plus. Le lubrifiant, c’est pour ainsi dire le «substrat» qui maintient notre envie de mobilité individuelle en mouvement, tant dans les moteurs à combustion que dans les composants électriques des systèmes d’entraînement modernes. La diversification et la variété liée au design des produits jouent ici un rôle essentiel. Motul joue déjà un rôle de pionnier dans ce domaine et propose une gamme complète de lubrifiants pour les véhicules hybrides depuis 2016.

Quel est le secret de votre succès?

En sa qualité de marque de lubrifiants à succès, Motul est solidement établie depuis de nombreuses années dans de nombreux domaines tels que les voitures particulières, les motos, les véhicules historiques, mais aussi dans le tuning et le sport automobile en Suisse. Ce succès est porté par chacun de nos employés, à commencer par les achats, l’entrepôt, le support technique et les ventes, qui donnent chaque jour le meilleur d’eux-mêmes, pleins de motivation et d’enthousiasme. Pour survivre et réussir à long terme sur ce marché impitoyable, il faut bien sûr aussi disposer des bons concepts. Et là encore, Motul est clairement moteur de l’innovation. Avec le service de transmission professionnelle Motul Evo, un grand nombre de garages Autofit peuvent déjà offrir à leurs clients un nouveau service lucratif – mais aussi techniquement nécessaire – et se spécialiser dans ce créneau. Motul offre donc bien plus que de simples lubrifiants. Et ça n’est pas fini! Vous pouvez vous attendre à un nouveau concept innovant pour les garages en 2021 aussi.

Comment a évolué la demande en huiles et en lubrifiants?

Le cycle de vie des véhicules se raccourcit de plus en plus et les exigences des constructeurs en termes d’huile moteur sont de plus en plus spécifiques. Par conséquent, la variété des huiles moteur, de transmission et de refroidissement qui doivent être stockées dans les garages est devenue de plus en

Depuis 2016, Motul propose une gamme complète de lubrifiants pour les véhicules hybrides. plus grande et complexe à gérer. En revanche, ça constitue également une grande opportunité pour le commerce spécialisé de prendre la tête dans ce domaine précis. Les lubrifiants sont devenus un produit qui exige beaucoup de conseils et ne peut donc être commercialisé que par des professionnels, dans des magasins spécialisés et non dans des supermarchés ou des magasins de bricolage.

Quels sont les atouts de vos produits?

Motul est spécialiste du développement et de la production de lubrifiants depuis plus de 165 ans. On a pu le voir, d’une part, à ses nombreuses innovations: introduction de la première huile multigrade en 1953, première huile moteur semi-synthétique en 1966, première huile moteur entièrement synthétique en 1971, première huile moteur économique en 1984, première gamme d’huiles moteur hybrides en 2016 et première huile moteur pour le sport automobile, également formulée à partir de matières premières renouvelables. D’autre part, Motul possède une gamme complète de produits – avec les autorisations nécessaires des fabricants – sur laquelle chaque client Hostettler peut compter.

www.autotechnik.ch

exemple de cela est notre unité de rinçage Dynco pour les transmissions automatiques et à double embrayage, qui change l’huile automatiquement et de façon fiable sur les transmissions automatiques de la dernière génération. En gros, nous sommes déjà prêts pour l’avenir et nous pouvons montrer aux garagistes ce qui les attend. En outre, toute une gamme d’huiles de transmission de pointe (Hybrid Proven) sera disponible à partir de cette année.

S.S.: Nos autres atouts sont notre gamme complète et notre savoir-faire. Nous savons comment fonctionnent les lubrifiants. Et nous disposons du service extérieur le plus important et le plus expérimenté de Suisse, qui assure un suivi intensif de la clientèle.

Aleksandar Rankovic ( à g.), product manager, et Stefan Sury, directeur commercial Automotive chez Motorex.

«PERSONNE NE PROPOSE UNE GAMME AUSSI VASTE ET COMPLÈTE QUE NOUS»

Le fabricant suisse de lubrifiant Motorex s’est fixé pour objectif d’être l’un des pionniers technologiques. Stefan Sury, directeur des ventes automobiles, et Aleksandar Rankovic, chef de produit chez Motorex, expliquent ce que cela signifie et comment le garagiste peut en tirer profit.

Interview: Isabelle Riederer | Photo: Motorex

AUTO&Économie: Quelle influence la crise du coronavirus a-t-elle eu sur le marché des lubrifiants et sur votre entreprise?

Stefan Sury: Nous en avons évidemment ressenti les effets, mais pas dans tous les domaines. Si l’impact a été quasiment nul dans les secteurs des véhicules agricoles, de la construction, des deux-roues et des véhicules utilitaires, la situation a été très différente dans l’industrie et le secteur automobile. L’impact a été fort, surtout pendant le premier semi-confinement. Mais nous avons pu regagner beaucoup de terrain avec la production et la vente de désinfectants. S.S.: Notre désinfectant existe depuis longtemps, mais il n’était jusqu’ici utilisé qu’à l’interne c’est pourquoi aucune approbation fédérale n’était nécessaire. Au vu de la situation, nous avons pu réagir rapidement et avons immédiatement obtenu une autorisation temporaire. Depuis, nous avons obtenu une autorisation permanente et nous avons mis au point une gamme spécifique d’hygiène et de protection pour nos clients. Nous avons récemment embauché un nouvel employé qui développera le département de protection et d’hygiène dans le but d’en faire un nouveau pilier de Motorex sur le marché.

Motorex a très vite lancé son propre désinfectant sur le marché. Est-ce un nouveau secteur d’activité? Quels défis attendent Motorex en 2021?

Aleksandar Rankovic: La nouvelle norme ACEA-2020 se profile. Pour nous c’est un défi, parce que nous adaptons nos produits le plus rapidement possible aux dernières spécifications des fabricants et aux dernières technologies des moteurs. Avec les bonnes autorisations, le client est assuré de recevoir des lubrifiants de pointe.

S.S.: Je ne peux qu’être d’accord avec cela. Nous nous sommes fixé comme but d’être le leader technologique, cela implique de mettre sur le marché, dans les temps, des produits conformes aux nouvelles normes. Et d’informer les clients.

Quel est le secret du succès de Motorex?

A.R.: La recette de notre succès inclut certainement notre force d’innovation – nous avons toujours une longueur d’avance. Un bon

Pourquoi un garagiste doit-il acheter Motorex?

S.S.: Nous investissons beaucoup de temps dans le soin de nos clients et nous sommes convaincus que les relations personnelles sont la base d’une collaboration professionnelle. Avec la philosophie de Motorex, entreprise familiale suisse, et avec nos produits de pointe et de haute qualité, les clients savent toujours à qui ils ont affaire et qu’ils peuvent compter sur nous.

A.R.: Notre compétence en matière de lubrifiants et notre savoir-faire en matière de gestion de l’huile constitue un autre avantage pour les clients de Motorex. Cela amène à des solutions pragmatiques et très efficaces qui font leurs preuves chaque jour et contribuent directement à l’optimisation des coûts. En tant que fournisseur complet, nous sommes incontournables.

Quelles sont les nouveautés Motorex pour 2021?

A.R.: L’important pour 2021, c’est de compléter la gamme d’huiles ATF pour les transmissions automatiques. Avec l’unité de rinçage Dynco, nous posons les bases de l’avenir. Nous élargissons aussi et faisons évoluer en permanence notre gamme de produits complémentaires. Cela inclut de nouveaux agents de protection des radiateurs avec les dernières spécifications des groupes PSA et VW.

ALTOLA ÉLIMINE CORRECTEMENT LES BATTERIES LITHIUM-ION

En Suisse, les ventes de véhicules électrifiés augmentent en flèche. Rien qu’en 2020, près de 56000 nouveaux modèles, tout ou partiellement électrifiés, ont pris la route. Cela place les spécialistes de l’élimination comme Altola AG face à de nouveaux défis.

Près de 14 500 hybrides plugin, 19 500 véhicules entièrement électriques et 22 000 hybrides non-rechargeables ont été nouvellement immatriculés en Suisse l’an dernier. Le nombre de véhicules qui tirent tout ou partie de leur énergie d’une batterie atteint maintenant les six chiffres dans notre pays. Or l’augmentation constante de ces véhicules à batterie entraîne des changements dans les quantités et la composition des déchets produits.

Et génère de nouveaux types de déchets. Les ateliers et les spécialistes de l’élimination des déchets tels que

Altola AG doivent faire face à cette nouvelle donne.

Pas d’huile, mais des batteries

D’un côté, l’entretien des véhicules électriques génère moins de déchets que pour les modèles à combustion. On ne trouve par exemple pas de filtres à huile et à air, ni d’huile de vidange sur les véhicules électriques. En contrepartie, on se trouve désormais face à des batteries, si tant est qu’elles ne soient pas par le fabricant une fois arrivées en fin de sa vie ou en cas de défaut. C’est pour cette raison aussi que l’on ne sait toujours pas quelles quantités de piles devront être éliminées et recyclées à l’avenir. Et le développement technique permanent des piles rend toutes prévisions impossibles.

Combinés à des systèmes de refroidissement et de chauffage, les systèmes avancés de gestion des batteries garantissent par exemple que la durée de vie des batteries des voitures soit bien plus longue que celle des petites batteries des ordinateurs portables ou des téléphones mobiles. À la fin de leur durée de vie en tant que batterie de propulsion, elles pourraient être utilisées comme unités de stockage stationnaire, ce qui se fait déjà dans une certaine mesure aujourd’hui. Ces dernières années, Altola AG a déjà acquis une expérience précieuse dans l’utilisation de ces batteries. Leur taille mise à part, le traitement et le recyclage des batteries n’est pas une nouveauté pour le spécialiste de l’élimination des déchets, au vu de leur utilisation généralisée dans d’innombrables appareils de la vie quotidienne tels que les téléphones portables, les ordinateurs portables, les outils à piles, les vélos électriques, etc.

Il faut connaître le type et l’état

Voilà comment procède Altola AG: la première étape consiste à connaître le type de batterie. En plus des batteries lithium-ion, très répandues aujourd’hui, il y a toujours des demandes d’élimination isolées, par exemple pour des batteries nickel-

Les batteries défectueuses peuvent être transportées en toute sécurité dans un container de ce type. hydrure métallique de véhicule hybride. S’il s’agit d’une batterie au lithium, il est essentiel de connaître son état, car c’est la seule façon de garantir un transport sûr. On distingue les batteries sans défaut en fin de vie, les batteries qui sont dans un état critique à cause d’un défaut et les batteries défectueuses qui doivent même être classées comme dangereuses. La classification est effectuée par l’expéditeur, qui le confirme en complétant un formulaire d’auto déclaration.

Les batteries sans défaut peuvent sans autres être transportées dans leur conteneur original, s’il existe. Les accumulateurs défectueux, en revanche, sont collectés par Altola dans un conteneur spécial, par une équipe de triage formée, et transportés directement vers l’élimination finale, sans stockage intermédiaire. Les garagistes peuvent donc contribuer au bon déroulement du processus en indiquant à Altola le type de batterie, son état, sa taille et son poids au moment où ils font une demande de renseignements. Une photo peut également nous aider à préparer le transport de la meilleure façon possible. La batterie est retirée par le donneur, qui doit couvrir et isoler ses bornes. Jusqu’à son enlèvement, elle doit être stockée dans un endroit sec et son accessibilité doit être assurée au moment de la collecte. Le développement des véhicules électriques et de leurs batteries est loin d’être terminé. Par conséquent, les exigences en matière de manipulation et de recyclage vont, elles aussi, continuer à évoluer. Altola AG reste sur la brèche afin de pouvoir, à l’avenir également, offrir ses services aux ateliers. (pd/mb)

www.altola.ch

Basé à Rüti bei Büren (BE), le groupe Thommen-Furler est synonyme de traitement professionnel et sans souci des déchets.

LE PARTENAIRE POUR LE RECYCLAGE DES DÉCHETS SPÉCIAUX

Leader du marché suisse de la distribution de produits chimiques, du recyclage des déchets dangereux et des services environnementaux, Thommen-Furler AG est synonyme de manipulation sans souci des produits chimiques, des lubrifiants, des déchets industriels et spéciaux.

Réunies sous la bannière du Thommen-Furler Group, les entreprises du groupe spécialisées dans les services d’élimination et de recyclage des déchets proposent des solutions intégrées et économiquement intéressantes provenant d’une seule et même source: approvisionnement – soutien – recyclage.

Thommen-Furler AG – produits chimiques, technologie environnementale et recyclage sous le même toit

Avec son siège central à Rüti b. Büren (BE) et ses deux succursales de Ziefen (BL) et La Chaux-de-Fonds (NE), Thommen-Furler AG est devenu le leader du marché suisse en matière de distribution de produits chimiques et de recyclage des déchets dangereux et industriels. Pour l’industrie automobile en particulier, la gamme de produits de Thommen-Furler AG comprend des systèmes de recyclage pour les eaux usées issues du lavage des véhicules et des stations de remplissage d’AdBlue.

Recyplus Entsorgung AG – l’élimination finale

Recyplus Entsorgung AG à Delémont (JU) est spécialisée dans la collecte, le tri, le conditionnement, l’élimination et la valorisation des solides, boues et poussières en tous genres.

Spaltag AG – pour l’élimination et la valorisation des déchets spéciaux

Spaltag AG à Urdorf (ZH) exploite plusieurs usines physico-chimiques pour le traitement des eaux usées contaminées, des acides, des alcalis, des eaux usées métalliques et d’autres produits chimiques. Les produits qui en résultent sont séparés en fonction de leurs constituants en vue d’un traitement ultérieur, puis analysés et recyclés de manière adéquate.

Alab AG – le partenaire compétent pour l’analyse des déchets, des eaux usées et des sites contaminés de l’industrie

Alab AG à Urdorf (ZH) dispose d’un laboratoire d’analyse chimique pour la détermination quantitative des paramètres inorganiques et organiques. C’est le partenaire compétent pour l’analyse des déchets, des eaux usées et des sites contaminés de l’industrie et du commerce, des usines d’incinération des déchets et des exploitants d’installations de traitement des eaux usées et des assainisseurs de sites contaminés et du secteur public.

Alcosuisse AG – le spécialiste suisse de l’éthanol depuis 100 ans

Alcosuisse SA fournit exclusivement à ses clients de nouveaux produits à base d’éthanol. Avec ses deux sites d’exploitation à Schachen (LU) et à Delémont (JU), Alcosuisse SA est synonyme d’une tradition centenaire de produits à base d’éthanol de qualité supérieure, adaptés précisément aux besoins des clients.

Services de recyclage et d’élimination de première classe pour l’industrie automobile

Le groupe Thommen-Furler dispose de sa propre logistique routière et ferroviaire. Plus de 60 véhicules spécialisés dans les déchets dangereux et une trentaine de wagons-citernes sont utilisés quotidiennement en Suisse et au Liechtenstein. En outre, le groupe Thommen-Furler met à la disposition de ses clients les conteneurs jetables ou réutilisables les plus appropriés pour la collecte et le transport des déchets spéciaux concernés. Il s’agit notamment de fûts en acier à couvercle et à bonde, de fûts et de boîtes en plastique, de GRV en plastique, de palox en plastique, de conteneurs de collecte pour les petits produits chimiques, de palettes à mailles, de râteliers à pneu, de BigBags, d’auges en acier, etc. Il suffit d’un appel au 032 352 08 21 ou d’un e-mail à sca@ thommen-furler.ch pour que le client soit informé de la date à laquelle ses déchets seront collectés. Les étiquettes et bordereaux d’expédition sont préparés par le Service Center Automotive et remis au client au moment de l’enlèvement.

Thommen-Furler AG accepte tous les déchets spéciaux et industriels ainsi que les déchets soumis à contrôle provenant du secteur automobile tels que batteries au plomb, huiles usagées, filtres à huile usagés, pneus usagés, airbags, batteries haute tension des véhicules électriques et de nombreux autres éléments. (pd/mb)

www.thommen-furler.ch

Andreas Burgener, directeur d’auto-suisse.

«LES AUTOS À PROPULSION ALTERNATIVE SONT DEVENUES SEXY»

À cause du coronavirus, le nombre de voiture vendues en Suisse a chuté au niveau de celui de l’époque de la crise du pétrole, au début des années 70. Directeur de l’association des importateurs auto-suisse, Andreas Burgener trouve pourtant matière à se réjouir et envisage l’avenir avec optimisme. Interview: Mario Borri

AUTO&Économie: En deux phrases, décrivez-nous l’année automobile 2020…

Andreas Burgener: Vu la pandémie de coronavirus, l’année a été très difficile avec une baisse du marché de près d’un quart. Les prévisions prudentes de 240 000 nouvelles immatriculations de voitures particulières n’ont pas été atteintes.

Qu’est-ce qui a influencé le plus négativement les immatriculations: le semi-confinement, les réticences des clients ou les goulets d’étranglement de la livraison chez les constructeurs?

Un mauvais cocktail de tous ces facteurs. Le confinement du printemps dernier a affecté la production de véhicules et, par conséquent, l’approvisionnement. Les incertitudes économiques causées par la pandémie ont ensuite conduit à la modération des achats lorsque les showrooms ont pu rouvrir le 11 mai.

Comment expliquez-vous que, malgré la forte 2e vague de coronavirus, décembre ait été aussi bon?

Les perspectives économiques ne sont pas si mauvaises. On observe un phénomène similaire sur le marché boursier, lui aussi en hausse. De plus, l’un ou l’autre importateur voulait peut-être encore optimiser la réalisation de ses objectifs du marché ou de ses objectifs en matière de CO2.

Alors même que vous aviez prédit des goulets d’étranglement au niveau de l’offre, les propulsions alternatives ont connu une croissance massive – comment cela se fait-il?

La capacité de production et de livraison des modèles équipés de systèmes de propulsion alternatifs a heureusement pu être à nouveau augmentée au cours du second semestre. À cet égard, nous sommes très heureux que nos craintes ne se soient pas concrétisées. Nos membres ont consenti un effort énorme. Le choix de modèles appropriés s’est massivement accru - cela correspond à l’esprit du temps, le monde change.

Mais nous ne sommes pas sortis des problèmes pour autant, qu’en pensez-vous?

Si l’on regarde les pénalités CO2 sûrement pas. La moyenne du marché est loin d’atteindre les objectifs fixés. Il a toujours été clair que nous paierions des pénalités massives au cours des premières années avec l’objectif de 95g NEDC – qui va maintenant devenir l’objectif de 118g WLTP à partir de 2021. En ce qui concerne le volume du marché, il n’a pas été possible de rattraper les semaines perdues au printemps.

Comment expliquer une telle croissance des propulsions alternatives – réflexion des acheteurs, ou augmentation de l’offre?

L’augmentation de l’offre joue certainement un rôle essentiel, les motorisations hybrides et les modèles électriques poussent comme des champignons. En plus, ces produits sont sexy: par rapport à l’offre de moteurs classiques, l’électrification augmente souvent autant l’efficience que les performances.

Pourquoi les hybrides, plug-in en particulier, ont-ils connu une telle croissance?

L’offre s’est considérablement élargie. Chez certaines marques, vous trouvez maintenant une multitude de modèles en version rechargeable. Ajoutez à cela que le modèle hybride rechargeable est souvent équipé du moteur le plus puissant, ou le seul à être disponible en 4x4 – en Suisse, avec une part de marché de 50%, c’est encore un argument de poids. La double motorisation puissante sera sans doute le standard de la prochaine décennie.

Vous avez clairement atteint votre objectif «10/20» (10% de véhicules électrifiés en 2020) – auto-suisse va-t-elle fixer un nouvel objectif?

Nous sommes très heureux que cela ait aussi bien fonctionné malgré le COVID-19. Mais n’oublions pas que le niveau général plus bas du marché a massivement contribué à cette situation, ce qui est un gros bémol. Outre l’objectif de 15% d’électromobilité fixé dans la feuille de route – que nous devons atteindre cette année ou l’année prochaine – notre objectif à long terme est de sortir le trafic routier suisse des énergies fossiles d’ici 2050 – conformément aux objectifs du Conseil fédéral.

Quoi qu’il en soit, comment pensezvous que les immatriculations des véhicules à propulsion alternative évolueront en 2021?

Les propulsions alternatives ont franchi le cap des 40% en décembre.

C’est sans doute un niveau réaliste pour 2021 aussi.

Quel rôle jouent les incitations financières dans ce domaine? Par rapport aux autres pays européens, la Confédération et les cantons sont encore très réticents...

…et c’est dommage – nous ne cessons de le répéter aux politiciens. C’est également l’une des raisons pour lesquelles auto-suisse rejette la nouvelle loi sur le CO2: une fois de plus, elle contient trop de bâton et pas assez de carotte pour l’industrie automobile. Quelques stations de recharge dans des immeubles d’habitation, qui doivent être soutenues par le monstre bureaucratique qu’est le «fonds pour le climat», ne résoudront pas le problème, loin s’en faut. Nous pouvons constater en Norvège ou, plus récemment, en Allemagne, que des efforts plus importants sont nécessaires - et qu’ils peuvent alors aussi apporter le succès.

Quelles sont vos prévisions pour le marché en 2021? Est-il possible de prédire quoi que ce soit, compte tenu de la situation toujours tendue avec le coronavirus?

Nous sommes optimistes. En automne, nous avons émis une prévision de 270 000 nouvelles voitures, soit une augmentation de 14% par rapport à 2020, à condition que la situation de la pandémie ne s’aggrave pas.

Que va-t-il se passer s’il y a un nouveau confinement?

Les concepts ont fait leurs preuves et ils doivent continuer à être acceptés. Tout le monde a acquis de l’expérience en matière de gestion d’une pandémie. On pourrait les mettre en pratique, par exemple dans le domaine des ventes en ligne, ou des essais de conduite et des remises de véhicules sans contact.

À part la fin de la pandémie, que désirez-vous pour 2021?

Qu’avec nos arguments nous arrivions à convaincre une majorité de Suissesses et de Suisses de voter contre la nouvelle loi CO2.

www.auto.swiss auto-suisse compte avec 40% de parts de marché pour les voitures à propulsion alternative en 2021.

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«LA PATATE CHAUDE EST AUX MAINS DES CONSTUCTEURS»

La crise du coronavirus et les mesures qui en ont découlé ont fortement impacté le secteur automobile. Directeur du CAR – Center Automotive Research à Duisbourg, le professeur Ferdinand Dudenhöffer, nous dit ce que l’avenir nous réserve et si la crise aura un effet positif.

Interview: Isabelle Riederer

AUTO&Économie: Monsieur le Professeur Dudenhöffer, que va-t-il se passer en 2021 pour le secteur automobile?

Pr. Ferdinand Dudenhöffer: Il est difficile de prédire ce qui va se passer, parce que personne ne sait avec précision comment la pandémie de coronavirus va évoluer. Cette incertitude a une grande influence sur le secteur automobile. Mais nous pensons qu’en Europe la croissance sera gérable durant le premier semestre de l’année. En revanche, la Chine va décoller. La Chine va continuer à se développer parce qu’elle est bien sortie de la crise. Elle va prendre encore plus d’importance pour l’industrie automobile, cette année et dans les années à venir.

Le Pr. Dudenhöffer en est convaincu: le marché chinois est de plus en plus important pour les constructeurs automobiles.

Quand le secteur automobile va-t-il se remettre de la crise du coronavirus? D’ailleurs va-t-il s’en remettre?

La Chine va retrouver le niveau de 2019 cette année encore et continuer à se développer. En Europe, les choses vont prendre plus de temps. Selon nous, il faudra certainement 5 ans avant que l’Europe retrouve le niveau de vente d’avant le coronavirus. Cela est dû en partie aux faibles taux de croissance, à la dette publique élevée, aux éventuelles augmentations d’impôts et au Brexit. La question est de savoir comment tout cela va affecter la consommation privée, car on a déjà pu observer que les gens ont tendance à garder leur voiture plus longtemps. À cela s’ajoutent le passage à la mobilité électrique et le durcissement des taux de pénalité. La situation va donc rester tendue.

Quelle est la situation au niveau des sous-traitants?

Les choses vont être difficiles pour ceux qui sont actifs exclusivement dans le domaine des moteurs à combustion. Le nouveau business, c’est l’électromobilité, comme on peut le voir à la façon dont les usines de batteries se développent un peu partout. Les fournisseurs classiques dans le secteur des moteurs à combustion ne pourront pas faire ce genre d’affaires. Certains sont encore en train de bricoler des piles à combustible, mais il s’agit d’un très petit marché. L’essentiel est que les grands fournisseurs deviendront petits au cours des dix prochaines années.

Quel est votre avis sur les subventions accordées, en Allemagne, pour l’achat d’une voiture électrique? Est-ce une solution à long terme, quand on voit que les prix des voitures neuves et d’occasion s’effondrent de plus en plus...

C’est le chaos complet en ce qui concerne le marché de l’occasion et la valeur résiduelle. Tout le monde a peur de s’occuper des valeurs résiduelles parce que personne ne sait exactement comment les choses vont continuer. En Allemagne, le marché a été inondé par les subventions, ce qui l’a faussé jusqu’au point de non-retour. Nous allons maintenant voir ce qui se passe lorsque les subventions vont s’arrêter. L’Allemagne affirme vouloir maintenir cette prime à l’innovation jusqu’en 2025. Je ne pense pas que cela va durer aussi longtemps – peut-être jusqu’à la prochaine période électorale. L’essentiel est que l’essence et le diesel sont trop bon marché et que le gouvernement a peur d’augmenter les prix. Les automobilistes passent devant la station-service, voient les prix et se disent: pourquoi acheter une voiture électrique alors que l’essence est si bon marché? Si cela reste en l’état, le risque est énorme. Et les subventions n’auront fait que de déclencher un feu de paille. Le problème est que, si tel est le cas, les constructeurs automobiles vont devoir consentir encore plus de subventions sur le marché, sinon ils courent le risque de devoir payer des amendes très importantes. La patate chaude est maintenant dans les mains des constructeurs automobiles.

Les hybrides rechargeables sont censés faire le lien vers la mobilité purement électrique. Mais soyons honnêtes, l’autonomie électrique de 40 à 60 km offerte par les hybrides rechargeables actuels ne vaut guère la peine d’être mentionnée ...

... la crédibilité des hybrides re-chargeables a chuté auprès du public qui n’a plus confiance dans cette technologie. Les constructeurs automobiles vont devoir chercher à s’éloigner le plus rapidement possible des hybrides rechargeables. Volkswagen a fait preuve

de courage et a fait le premier pas vers le tout électrique, Mercedes-Benz est sur le coup. D’autres, comme BMW, ont attendu trop longtemps pour mettre sur le marché une plate-forme purement électrique.

Les exigences de l’UE en matière de CO2 sont de plus en plus strictes. Cette année, de nombreux fabricants paieront des pénalités se chiffrant en millions. Ou ont payé pour adhérer à un «pool de CO2» avec un autre fabricant. Les prochaines normes CO2 sont déjà en attente, les fabricants peuvent-ils quand même y parvenir ?

Assurément pas avec des hybrides plug-in. Une flotte électrique est le seul moyen d’atteindre les limites fixées à partir de 2030.

Nombreux sont les constructeurs qui misent sur de nouveaux modèles de vente pour le futur, VW ou MercedesBenz notamment. Que pensez-vous de ces nouveaux modèles d’«agents»?

Ces nouveaux modèles sont avant tout destinés à réduire les coûts des concessions. Les concessions coûtent tout simplement trop cher. Pas seulement à cause des concessionnaires, mais surtout à cause des exigences des constructeurs. Aujourd’hui, quand vous achetez une voiture à 50 000 francs, vous payez 5000 francs rien que pour la concession. Avec la transparence et la numérisation d’aujourd’hui, cela n’est tout simplement plus adéquat. C’est pourquoi les constructeurs se concentrent également sur de nouveaux modèles de vente et de nouveaux produits tels que les autos sur abonnements.

Honnêtement, les autos sur abonnement sont-elles vraiment l’avenir? Pour l’instant, ces offres n’ont pas l’air de fonctionner…

Un client Porsche ne va évidemment pas avoir envie de partager sa voiture. Voilà pourquoi les abonnements n’ont de sens que pour certains segments et dans certaines gammes de prix, là où ils peuvent être attrayants pour certains clients. Entre 300 et 600 fr. par mois, un abonnement fonctionnera très bien. Au-delà de 1000 fr., ce sera plus difficile.

Beaucoup de pays ont l’intention d’interdire les voitures à moteur thermique d’ici 2025 (Norvège), 2030 (Royaume Uni) ou 2040 (France). D’autres pays, comme les USA, n’ont aucun plan. Est-ce vraiment utile, si chacun suit sa propre voie?

Fondamentalement, je pense qu’ une interdiction des moteurs à combustion interne est bonne et, surtout, utile pour l’industrie. Personne n’a rien à gagner à ce va-et-vient constant. Il serait préférable d’avoir une stratégie de sortie claire pour les moteurs thermiques, pour que chaque constructeur et fournisseur automobile puisse la suivre. Cela permettrait également de garantir que la sécurité des investissements augmente et que le risque diminue. Un scénario clair d’élimination progressive est le meilleur moyen d’assurer une transition propre avec des coûts réduits pour l’industrie. La question est: quand le faire et pouvons-nous nous coordonner? Actuellement, il semble que de nombreux pays vont interdire les moteurs à combustion en 2030.

La crise du coronavirus a aussi fortement ébranlé les salons automobiles. Est-ce la fin des salons classiques?

Professor Ferdinand Dudenhöffer.

Le temps des salons classiques est révolu. Le seul salon important au monde est le China Auto Show. Pourquoi ? Parce que la Chine est devenue le centre de l’industrie automobile et parce que, là-bas, il n’y a aucun problème pour remplir les halles.

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