Opensource-Magazine

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M 09514 - 23 - F: 4,50 E - RD

3:HIKTPB=YUYZUY:?k@a@c@d@k; France 4,50 euros - Belgique 5,20 euros - Canada 6,50 dollars


Actualité

Migrer vers OpenOffice.org 3.1 p. 19 Créer et gérer des tablatures de guitare p. 22 Cloner et récupérer des données p. 24 Le synthé au bout des doigts p. 27 Un carnet d’adresses en ligne p. 38 Twitter depuis le champ d’adresse Firefox p. 41 Du bon usage de Geoportail p. 342 Supprimer un fichier tout de suite p. 47

• ACTUALITÉ

Ubuntu a 5 ans !

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oici déjà un lustre que la première version de la distribution Linux la plus populaire a été mise à la disposition du public. Les utilisateurs de longue date du système d’exploitation Linux s’étonnent, avec un brin de morgue, que l’on puisse faire tant de cas de cette distribution qui n’a, à leurs yeux, rien à envier aux autres excellentes distributions que sont Fedora, Mandriva, OpenSUSE, Gentoo, etc. Il est certain qu’Ubuntu n’est pas paré de toutes les vertus, loin s’en faut. Mais l’approche de la société Canonical qui promeut ce système a eu le mérite de susciter l’intérêt d’un bien plus large public que les inconditionnels de la ligne de commandes. Même les gourdasses en informatique peuvent utiliser Ubuntu.

pages 2 à 7

• COURRIER pages 8 et 9 • LIVRES

édito

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• UBUNTU pages 11 à 15 • LOGICIELS pages 16 à 32 • GIMP pages 33 à 35 • INKSCAPE pages 36 et 37

Ubuntu n’est pas parfait, c’est une évidence. Mais il permet aux utilisateurs de s’affranchir de bien des tâches complexes dans le domaine notamment de l’installation de pilotes, de « dépendances » ou de « bibliothèques » qui assurent en permanence la compatibilité matérielle comme logicielle. La force d’Ubuntu est d’avoir réussi à faire (presque) dis-

 D e quoi faire fuir n’importe quel débutant ! paraître les défauts rédhibitoires des distributions Linux lesquelles, avant l’arrivée de ce trublion, nécessitaient quelques acrobaties informatiques incompréhensibles du commun des mortels. Qualité ou défaut, le choix de Canonical est de proposer tous les six mois, un système d’exploitation dont tous les composants sont éprouvés et compatibles entre eux. Il est dès lors plus difficile d’expérimenter les évolutions récentes des logiciels. Qu’à cela ne tienne, six mois plus tard, les nouveautés sont intégrées à Ubuntu. Grâce à cette approche résolument populaire, ce qui peut irriter la communauté d’exégètes de Linux, Ubuntu a suscité

la montée en puissance d’une communauté de passionnés qui a conduit à démultiplier le succès de la distribution. Basée sur l’environnement graphique Gnome, Ubuntu dispose de très nombreuses adaptation et surtout des déclinaisons dédiées qui exploitent d’autres environnements graphiques ou sont spécialisées : Kubuntu (KDE), Xubuntu (XFce), Edubuntu (dédié éducation), Ubuntu Studio (dédié multimédia) et Mythbuntu.. Sans Ubuntu, Opensource-Magazine n’aurait sans doute pas vu le jour. Il nous paraissait donc normal de marquer cette date anniversaire d’une pierre blanche.

• INTERNET pages 38 à 43 • MATÉRIEL page 44 • ASTUCES pages 45 à 48 • ANCIENS NUMÉROS page 49

Ubuntu 4.10 « Warty Warthog », octobre 2004

Ubuntu 7.10 « Gutsy Gibbon », octobre 2007

Ubuntu 5.04 « Hoary Hedgehog », avril 2005

Ubuntu 8.04 LTS « Hardy Heron », avril 2008

Ubuntu 5.10 « Breezy Badger », octobre 2005

Ubuntu 8.10 « Intrepid Ibex », octobre 2008

Ubuntu 6.06 LTS « Dapper Drake », juin 2006

Ubuntu 9.04 « Jaunty Jackalope », avril 2009

Ubuntu 6.10 « Edgy Eft », octobre 2006

Ubuntu 9.10 « Karmic Koala », octobre 2009

Ubuntu 7.04 « Feisty Fawn », avril 2007

• ABONNEMENT page 50

OpenSource-Magazine est une publication de la Sarl 7alouest OpenSource-Magazine - Sarl 7alouest La Favrière, 79 250 Nueil-les-Aubiers, France Fax : 02 41 43 98 85 Mail : redaction@opensource-magazine.com Site internet : www.opensource-magazine.com • S’abonner : par chèque à l’adresse du journal ou par CB depuis le site du magazine : 24 € pour 6 numéros bimestriels.

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OpenSource Magazine / n° 23 / novembre 2009

Directeur de la publication : Xavier Maudet Responsable de la rédaction : Xavier Maudet Conception graphique : Studio Raffi et Florent Chartier. Assistante administrative : Martine Roulier Journaliste : Xavier Maudet. Tous les articles non signés sont de Xavier Maudet. Contribution extérieures : Jean-Christophe Bonalair, Alex Thomas, Alain Saunier, RayXambeR., Pierre Counillon, Lionel, David Delassus, Christophe Martel et F. Manzano.

Impression : Aubin Imprimeur Chemin des Deux-Croix - BP 02 86240 LIGUGÉ - FRANCE Diffusion : NMPP N° ISSN : 1778-1671 Dépot légal : novembre 2009 Éditeur : 7alouest - Gérant : Xavier Maudet Régie publicitaire : interMEDIAire, Gaël Yard Tél. 01 48 83 21 50 - www.intermediaire-rp.fr -> Toutes les marques citées dans ce numéro sont des marques déposées ou protégées.


Actualité

L’INRIA crée un centre de recherche sur les logiciels libres

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cteur du logiciel libre depuis des années et spécialisé dans la conception et le développement de logiciels, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) a annoncé qu’elle ouvrait un Centre d’innovation et de recherche en informatique sur le logiciel libre (CIRILL). « Avec ses partenaires de la recherche publique et les acteurs du logiciel libre, l’INRIA propose avec le CIRILL de croiser dans un lieu de création unique des expertises scientifiques, technologiques et industrielles nécessai-

res pour répondre aux défis soulevés par la croissance rapide du logiciel libre. » Le CIRILL, porté par Roberto Di Cosmo, professeur de l’Université Paris 7, a pour objectif de devenir un centre de référence sur la recherche et le développement de logiciels libres sûrs et fiables, participant, en articulation avec d’autres initiatives, à la fédération des acteurs du logiciel libre. En accueillant des projets industriels, le CIRILL sera aussi un observatoire et un centre d’expérimentation sur le transfert en logiciel libre. www.inria.fr

Fedora roule en 12 Fedora 12 sera disponible en version finale le 17 novembre. Cette nouvelle version améliore la prise en charge matérielle d’un panel plus large de cartes graphiques et de cartes de communication sans fil. La nouvelle Gnome 2.28 mais aussi une pré-version 3.0 (ou KDE 4.3, au choix) accompagne évidemment cette nouvelle production de la distribution. Pour les possesseurs de netbooks, Moblin, l’interface graphique dédiée, est livrée dans le paquet. Fedora est une distribution libre de Linux soutenue par la société RedHat. www.gratuit.opensource-magazine.com

Une bonne correction Le correcteur orthographique Antidote de Druide informatique, évolue en version HD. Cerise sur le gâteau, cette excellente solution logicielle de correction grammaticale, syntaxique et orthographique en français est disponible pour Mac, Windows et Linux. La mise à jour est gratuite depuis la version RX. www.druide.com/antidote.html

Des Wallons et des bas

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ans la région Wallonne, les autorités viennent d’interdire l’utilisation du navigateur Firefox sous prétexte qu’il comporte des failles de sécurité. Et pour pallier l’absence de ce navigateur, les autorités préconisent d’utiliser la version antédiluvienne Internet Explorer 6, autrement dit une passoire pour internet. Rudy Demotte, Ministre-Prési-

dent de la Région wallonne a benoîtement déclaré : « Nous sommes bien conscients que ce logiciel ne constitue pas un standard technologique moderne ». Il a ajouté que tout serait mis en œuvre pour pouvoir évoluer vers Internet Explorer 7 ou 8, tous les autres navigateurs compatibles étant manifestement hors de portée intellectuelle des dirigeants de la région wallonne.

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Sur un petit nuage avec Ubuntu Serveur

Vous pouvez télécharger l’année 2006 également sur simple demande par mail. Vous pouvez enfin vous connecter à : www.twitter.com/7alouest

pour suivre l’actualité du magazine et lire des articles en ligne en PDF. Pour nous mail :

Canonical (Ubuntu) et IBM poursuivent leur rapprochement. Big Blue et l’éditeur de la distribution Ubuntu vont proposer à travers « IBM Client for Smart Work », une suite de logiciels destinés à contrer Microsoft Office et les services Azure / Office Web. Cette offre destinée aux entreprises permettrait de leur faire faire une économie de moitié sur leur facture « Microsoft ». Proposée sur le marché US pour l’instant, cette offre professionnelle intègre la suite Lotus (LotusLive Inotes, Lotus mail et Symphony) tournant dans l’environnement d’Ubuntu 9.10 pour un tarif allant de 36 à 153 dollars. Outre les technologies « cloud computing », cette offre comprend la gestion des contacts en ligne, la messagerie instantanée, le partage de fichiers et les profils réseau/groupes. www-01.ibm.com/software/lotus/openclient/

Des articles gratuits pour comprendre i vous êtes nouveau venu au monde Linux, vous pouvez tester une des distributions les plus simples qui soit disponible : Ubuntu (ou Kubuntu). Opensource-Magazine met à votre disposition une série d’articles et de tutoriels gratuits qui permettent de réussir cette installation sans accrocs. Vous pouvez tout d’abord télécharger les pages consacrées à Ubuntu sur simple demande par mail.

Canonical et IBM de plus en plus proches

contacter

redaction@opensourcemagazine.com

par

La version 9.10 d’Ubuntu disponible en même temps que la version grand public, intègre toute la panoplie d’outils pour pouvoir proposer un service de partage de fichiers en ligne de type « cloud computing ». Il est ainsi possible de déployer son propre « nuage » privé. La sécurité est renforcée dans cette version serveur grâce à l’utilisation de AppArmor, pour lequel un profil spécifique à « libvirtd » a été mis au point pour assurer l’isolation entre les machines virtuelles et leur système hôte. Cette version Ubuntu 9.10 Server bénéficie d’un support technique de la société canonical d’une durée de 6 mois. www.gratuit.opensource-magazine.com

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Actualité

Gimp 2.8 adoptera le mode mono-fenêtre

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ono ou multi-fenêtres ? A l’heure où le célèbre logiciel de retouche d’image Gimp s’apprête à sortir en version 2.8, la question est posée : faut-il que Gimp adopte le principe d’une interface avec une seule fenêtre comme son concurrent commercial, Adobe Photoshop, ou bien doit-il continuer de proposer le mode palettes multiples ? Il semble bien que l’on assiste prochainement à la naissance d’un Gimp doté des deux possibilités, comme cela il n’y aura pas de jaloux. Un système d’onglets pour gérer plusieurs images en même temps est aussi à l’étude mais pourrait n’apparaître qu’avec la version 3.0, pas avant un an ! Les calques : la version 2.8 permettra de regrouper les

re, GIMP est incapable nativement de gérer le CMJN (Cyan, Magenta, Jaune et noir : les couleurs d’imprimerie) et se limite au RVB (rouge, vert et bleu, les couleurs de l’écran). L’installation du greffon Separate+ permet, avec plus ou moins de bonheur, de contourner le problème.

 Gimp adopte les canons de beauté d’Adobe Photoshop. calques en paquets distincts. Cette fonction de gestion du tri des calques, simple au demeurant, était attendue de longue date. La voici enfin. Pour un usage professionnel, ne pas disposer de cette option était un vrai handicap et un frein à la migration vers GIMP. Les bords des calques deviennent magnétiques.

Autre fonction très attendue et plutôt basique, il est désormais possible d’éditer du texte directement sur l’image et non plus dans une palette séparée, ce qui avait le don d’agacer. Le formatage a toujours lieu par bloc si vous souhaitez utiliser des polices ou styles différents sur un même texte. Mauvais point ! Et le CMJN ? Pour l’heu-

Divers : nouveau jeu de brosses, la rotation des brosses est possible, support du format JPEG 2000, fonction de calcul dans le champ de saisie, claques vectoriels, etc. Créé en 1995 par Spencer Kimball et Peter Mattis, GIMP (GNU Image Manipulation Program) est un logiciel de traitement d’images bitmap (image composée de pixels).

Tangara apprend les enfants à programmer

 Pour utiliser Tangara, vous devez installer la machine Java.

 Faites un clic-droit sur Tangara.jar pour lancer l’outil.

’association COLOMBBUS a développé un logiciel libre, Tangara, qui permet d’apprendre aux enfants à programmer de manière simple. Tous les ateliers Tangara proposés par l’association ont pour but la création d’un logiciel par les élèves. Tangara est portable, multilingue et proposé sous la forme d’un logiciel libre. Réalisé en JAVA, Tangara ne nécessite pas d’autre installation infor-

nes élèves avec les sciences et techniques grâce à l’informatique, en attachant une importance particulière aux jeunes de milieu social défavorisé ou en difficulté scolaire. Tangara est un environnement logiciel pédagogique pour apprendre la programmation sur ordinateur. Grâce à son interface simple d’accès et intuitive, les enfants peuvent réaliser de véritables logiciels avec des fonctionnalités avancées :

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matique que celle de l’environnement d’exécution Java, disponible sur tout système d’exploitation (Linux, Mac OS, Microsoft Windows). Né du constat du désintérêt des jeunes pour les études scientifiques et techniques (Rapport d’orientation de l’OCDE 2006, Rapport du Haut Conseil de l’évaluation de l’école, Rapport Attali), le projet Tangara a pour but de réconcilier de jeu-

animations graphiques, vidéo, audio, internet… Pour réaliser un programme sous Tangara, on crée des objets : fenêtres, boutons, images… Chaque objet possède un nom et peut effectuer des actions. En combinant des objets, on crée des interfaces qui, une fois réunies, constituent le programme.

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Actualité

Un acte citoyen jugé coupable

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n France, si vous constatez une faille de sécurité informatique sur un site internet, taisezvous ! Le principe déjà maintes fois éprouvé selon lequel c’est celui qui donne l’alerte qui est le coupable de piratage a été une nouvelle fois appliqué avec brio par le site Zataz.com animé par Damien Bancal. Il vient d’être condamné pour avoir publié un article à propos d’une faille de sécurité dans le système d’information de Forever Living Products (FLP), un distributeur de produits à l’aloe vera. Un FTP anonyme permettait à Google d’indexer les fichiers privés des utilisateurs. Il constate qu’à partir de son simple navigateur web, il arrive à trouver des milliers de données bancaires datant de 2007 et

2008. Le tout sans restriction ni mot de passe. Il téléphone à FLP. Envoie trois mails. Notez bien que Damien Bancal n’a pas ameuté le ban et l’arrière-ban pour faire connaître ce problème. Il a simplement signalé la faille à la société. Il a ensuite attendu que le problème soit corrigé pour en faire état au public. Condamné par la justice française, Zataz a bien failli fermer ses portes, mais les internautes ont permis de collecter le montant de l’amende : 3 500 €. Quant à Forever Living Products qui avait d’abord remercié Damien Bancal avant de le poursuivre, elle a finalement décidé de ne pas exiger le paiement. Mais trop tard, la jurisprudence vient de s’enrichir d’une nouvelle décision ubuesque.

IBM se sépare de l’Office

 IBM va enfin adopter sa propre suite bureautique.

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es 360 000 employés d’IBM ont 10 jours pour faire leurs adieux à Microsoft Office et s’orienter vers la suite bureautique Lotus Symphony qui est sur le marché depuis 2008. Si cette décision doit faire mal, dans un sens, à Microsoft, ce choix semble tout à fait logique et censé. IBM a, en effet, développé sa propre suite bureau-

tique et voudrait qu’elle soit la seule à être utilisée dans ses locaux. Les documents que s’échangeront les employés auront désormais l’extension .ODT au lieu de .DOC. Il faut souligner que Lotus Symphony est gratuit pour Linux (cf Opensource-Magazine n° 14 p.14) et Mac OS X et mérite vraiment le détour. Alx.

www.gratuit.opensource-magazine.com

2010, l’année « Lucid » « Lucid Lynx » est le nom de baptême donné à la version 10.04 d’Ubuntu, laquelle, comme son nom l’indique ne sortira pas en 2010, au quatrième mois, c’est-à-dire en avril. Le développement démarrera au mois de novembre. Cette distribution sera conçue pour le cloud computing. Ce sera une version LTS (Long Time Support), la troisième depuis l’avénement de la distribution Ubuntu. Ubuntu 10.04 LTS Lucid Lynx (Lynx Lucide pour les anglophobes) devrait intégrer GNOME 3.0 ou KDE 4.4 (Kubuntu 10.04), GCC 4.5, le noyau Linux 2.6.34, etc. Pour suivre les diverses versions Alpha : www.gratuit.opensource-magazine.com (chercher : Ubuntu : toutes les versions ou Ubuntu Live-CD)

Le viagra fait gonfler les profits Sans doute êtes-vous victime comme nous le sommes depuis des années des mails indésirables vantant les mérites du Viagra et de ses dérivés. Si les outils de votre logiciel de messagerie peuvent éliminer la plupart de ces messages indésirables, sachez que ces envois peuvent générer jusqu’à 4 000 $ de revenus par jour aux expéditeurs de spams ! Certaines sociétés pharmaceutiques opposées à ces campagnes de spams y contribueraient en réalité activement estime une étude conduite par la société Sophos.

Plus vite que l’ADSL ? Le pigeon ! Avant de pester joyeusement sur les lenteurs de l’ADSL, il est intéressant de regarder ce qui se passe en Afrique du Sud avec Telkom. L’ADSL est si mauvais qu’une entreprise de télécommunication a décidé d’utiliser un pigeon voyageur pour envoyer des données. Le pigeon, surnommé Winston, a donc parcouru 80 kilomètres, reliant Pietermaritzburg à Durban, en un peu plus d’une heure, avec une clé USB de 4Go sur le dos. Il aura ensuite fallu à la compagnie une heure supplémentaire pour charger les données vers l’ordinateur. Et durant ce même laps de temps, seulement 4% de ces données avaient été transmises par l’ADSL. Moralité, le pigeon va plus vite que l’ADSL et deux choix s’offrent à Telkom, passer au plus vite à la fibre optique ou bien se tourner vers un élevage de pigeons voyageurs. Alx.

Mandriva 2010 bientôt disponible Le 3 novembre doit sortir Mandriva Linux 2010, la nouvelle version de la distribution Linux française. La version Beta était disponible le 22 août. L’écran de chargement Plymouth remplace Splashy de Mandriva Spring 2009.0. Parmi les nouveautés notables, le logiciel d’installation des logiciels, Urpmi, a été revu pour tenir compte des nombreuses demandes. Gnome y est proposé en version 2.27.x KDE en version 4.3.x XFCE en version 4.6.x Le noyau Linux utilisé est le 2.6.31 http://wiki.mandriva.com/fr/2010.0_Beta

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Actualité

OpenSUSE 11.2, la finale le 12 novembre

 OpenSUSE adopte le format de fichier ext4.

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penSUSE une des distributions Linux les plus populaires est disponible en version 11.2 (version finale le 12 novembre). Elle est basée sur le noyau Linux 2.6.31.3. Disponible en version Gnome 2.28 ou KDE 4.3, elle embarque les toutes dernières évolutions de ces deux environnements graphiques et les principaux logiciels libres qui sont optimisés pour ces environnements : OpenOffice.org (3.1.1), SeaMonkey 2.0, Evolution 2.28, etc. Parmi les nouveautés, OpenSUSE adopte le format « ext4 » comme format de fichiers par défaut. Il est désormais possible

d’exécuter OpenSUSE depuis une clé USBet de chiffrer la totalité du contenu du disque. Grâce à la fonction « Live Version Upgrade », il ne sera plus nécessaire d’arrêter de travailler durant le processus de mise à jour de la version 11.1 à 11.2. L’outil Zypper est tout entier dédié à une meilleure gestion des mises à jour. Il est possible de télécharger toutes les mises à jour avant de procéder ensuite à leur installation. Le logiciel de retouche d’images Gimp est désormais inclus à OpenSUSE. Le projet openSUSE est un programme communautaire mondial, sponsorisé par la société Novell.

http://software.opensuse.org/developer

L’alphabet irrite Mozilla

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A Commission européenne a largement approuvé l’idée de Microsoft en proposant à l’utilisateur le choix de 5 navigateurs pour Windows 7. Sous cette proposition, les navigateurs seraient classés dans l‘ordre alphabétique des compagnies les ayant développés, mettant ainsi Safari d’Apple comme premier choix, suivi par Chrome de Google, Internet Explorer de Microsoft, Firefox de Mozilla et Opera d’Opera Software. Seulement la fondation Mozilla,

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qui se trouve ainsi relégué à la quatrième place, est relativement furieuse. Selon Jenny Boriss, ce classement est le plus mauvais qui soit, car elle pense que les utilisateurs sélectionneront IE en raison de sa popularité ou bien Safari qui est à la première place. Elle propose donc, à la place, que les navigateurs soient listés selon les parts de marché, avec toutefois IE à la dernière place pour avoir violé les lois antitrust, ce qui placerait Firefox en pole position et un Mozilla aux anges. Alx.

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Mandriva 2010 abandonne KDE 3 Le 3 novembre est sortie la version publique officielle de Mandriva Linux 2010.0. Cette distribution Linux française de haute qualité apporte son lot de nouveautés que les utilisateurs peuvent déjà tester depuis plusieurs mois. L’environnement graphique KDE a été totalement supprimé dans sa version 3 pour privilégier la version 4.3.2. Du coup, certaines applications sont pour l’instant indisponibles telles que KMyMoney2 (remplacé par Skrooge), KBudget, etc. Comme dans Ubuntu depuis plusieurs versions, Mandriva adopte un outil de partitionnement graphique compréhensible par les débutants. Le format de système de fichiers Ext4 est maintenant celui

par défaut pour les nouvelles partitions. Mandriva 2010.0 s’appuie sur le noyau Linux 2.6.31 Mandriva est disponible en plusieurs versions : La version One est un live CD gratuit. Elle contient les derniers pilotes propriétaires. L’utilisateur peut décider ensuite de procéder à l’installation de cette version sur son disque dur. La version Free est gratuite et ne contient que du logiciel libre / open source. Elle ne contient pas les pilotes propriétaires. La version Powerpack est un DVD payant qui comprend de l’assistance, des applications provenant d’éditeurs tiers ainsi qu’un jeu de codecs multimedia provenant de Fluendo.

www.gratuit.opensource-magazine.com

 Mandriva 2010 est disponible avec KDE 4.3.2 ou Gnome 2.28.

La classe « anti-Linux » Microsoft a des pratiques discutables. La société propose aux employés de Best Buy, une sorte de classe « anti-Linux » en prônant joyeusement les bienfaits de leur système d’exploitation sur celui de Linux. Apparemment, Microsoft insiste sur le fait que Windows est supérieur en terme de sécurité et affiche une meilleure compatibilité avec les logiciels et le matériel par rapport à son rival. Tous les employés qui participent à cette session, recevront

une copie de Windows 7 pour seulement 10 dollars. Il faut rappeler que dans le document annuel remis à la US Securities and Exchange Commission, Microsoft a pour la toute première fois nommé deux distributions Linux, Red Hat et Canonical comme étant de sérieux concurrents à Windows. Microsoft reconnaît donc son premier compétiteur sur le marché des systèmes d’exploitation essentiellement sur les ordinateurs portables. Alx.


Actualités

Clavier Asus autonome

 Ce clavier intègre un écran tactile.

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sus a développé un clavier bien particulier, le Eee Keyboard, conçu pour relier n’importe quel type d’appareil disposant d’un écran, tel qu’un téléviseur LCD ou un projecteur. Il sera commercialisé simultanément, et dans le courant du mois d’octobre, aux US et en Europe. En fait, l’Eee Keyboard n’est rien d’autre qu’un netbook

enfermé dans un clavier. En effet celui-ci dispose, en plus des touches, d’un écran tactile de 5″, d’un processeur Atom de 1,6GHz, 1Go de mémoire, le WiFi 802.11b/g/n, le Bluetooth et d’un disque SSD de 16 ou 32Go. Il embarque aussi le wireless HDMI, l’USB 2.0, le VGA, un microphone et une prise pour les écouteurs. Alx.

Edu4 condamnée de n’avoir pas livré les sources

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our avoir ignoré les règles de la licence libre, la société Edu4 d’outils pédagogiques a été condamnée par la justice. Edu4, société d’équipement pédagogique, avait gagné il y a quelques années l’appel d’offre émis par l’AFPA (Association professionnelle pour la formation des adultes) pour livrer un outil de contrôle à distance permettant aux professeurs la prise en main à distance des postes des étudiants. En 2001, l’AFPA a constaté que le logiciel livré par Edu4 n’était rien d’autre qu’une version de VNC (Virtual Network Computing) modifiée et redistribuée en l’absence du code source. L’AFPA a attaqué Edu4

devant son refus de lui livrer les sources. La cour d’appel a rendu justice au monde libre en condamnant Edu4. Dans un arrêt du 16 septembre 2009, la société Edu4 a été sanctionnée pour ne pas avoir respecté la licence GNU GPL sous laquelle était placé le logiciel libre qu’elle avait installé chez son client. Edu4 a été condamné à payer 8 000 € à L’AFPA. Il ne reste plus qu’à faire comprendre aux distributeurs de « box » qui utilisent des logiciels libres sans respecter les règles du libre qu’ils ont tout intérêt à changer leurs méthodes. Free est notamment visé avec sa Freebox.

Internet : des règles toujours plus strictes L’étau se resserre autour d’internet. En France, une resucée de la loi Hadopi a été adoptée. Désormais, les pirates invétérés qui pratiquent le téléchargement illégal pourraient être avertis d’une possible coupure d’internet et d’une sanction. Les autorités anglaises regardent avec bienveillance notre loi et réfléchissent à en adopter une variante à leur tour. Quant aux Américains, ils vont plus loin encore et réclament des blogueurs qui vantent des produits commerciaux sur leurs blogs contre rémunération ou gratuité du produit, d’en alerter le public. A partir du 1er décembre, ils auront l’obligation de mentionner clairement dans leurs billets les liens qui peuvent les unir avec les marques. Cette mesure est prise pour lutter contre la publicité déguisée. Les amendes pourront atteindre 11 000 dollars. Le but est avant tout fiscal. Les blogueurs récoltent des sommes que le fisc américain souhaiterait pouvoir imposer. Quand on sait comment les constructeurs automobiles ou les sociétés de produits cosmétiques soignent les journalistes en France, une telle mesure ne leur ferait sans doute pas de mal non plus. En France il existe cependant une règle. La loi impose déjà que les contenus publi-rédactionnels soient signalés comme tels dans les médias, blogs compris.

MacOS X en partie dévoilé L’une des principales nouveautés de Snow Leopard est Grand Central Dispatch, et Apple a décidé de diffuser une partie du code en open source sous la licence Apache. Le site Wikipedia apporte une bonne explication sur Grand Central Dispatch qui est une technologie développée par Apple pour optimiser le support des processeurs multi-cœurs dans Mac OS X 10.6. Cette nouvelle architecture est conçue pour permettre aux développeurs d’utiliser le potentiel des processeurs multicœurs. Elle travaille en distribuant efficacement les processus aux différents cœurs. Il est d’ailleurs suggéré qu’en proposant GCD à la communauté open source, Apple allait l’élargir à d’autres systèmes (Linux et UNIX) et récupérer, avec le développement extérieur, toutes les innovations pour les intégrer plus tard dans son OS X. Une fois que les développeurs commenceront à utiliser GCD, le changement sera significatif dans les performances de leur application. Alx. http://libdispatch.macosforge.org/

Les données s’évaporent Le « cloud computing » est à la mode. Cette technique consiste à déplacer ses données vers un serveur et de les rendre ainsi accessibles depuis n’importe où et éventuellement par n’importe qui. C’est le principe de DropBox ou encore de ZumoDrive et de UbuntuOne. Mais cette technique qui est censée assurer une parfaite sécurité pour ses données puisqu’elles ne risquent plus de disparaître avec une panne d’ordinateur, n’est en vérité pas d’une plus grande fiabilité. C’est en tout cas le constat que l’on peut tirer de la mésaventure dont ont été victimes les abonnés aux services de T-Mobile aux USA. Leur mobile Sidekick stockait toutes les données personnelles sur le serveur de la compagnie. Lesquels serveurs ont planté. Et, aussi incroyable que cela puisse paraître, T-Mobile (filiale de Microsoft) a été incapable de récupérer les données stockées sur les disques durs. T-Mobile a suspendu la vente de cet appareil.

OpenSource Magazine / n° 23 / novembre 2009

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Courriers

Félicitations pour votre vision « transversale » de l’informatique, qui n’enferme pas l’utilisateur dans un OS particulier. Quelques articles de « fond » orientés système (tutoriel internet et wifi par ex.) rendraient bien service. Jean-Claude Hénaux

« Je cherche un équivalent à iMovie d’Apple sous Ubuntu. » Projetmbc (forum support : http://forum.opensource-magazine.com) Opensource-Magazine : Vous pouvez vous intéresser à ces logiciels :

« J’ai lu votre numéro gratuit que j’ai trouvé vraiment bien fait et clair, bravo ! J’aurais voulu savoir s’il était possible d’avoir d’autres versions en PDF ? Car je trouve dommage qu’un magazine Opensource soit payant en version PDF... » Ronald Opensource-Magazine : Nous soumettons cette brillante réflexion à la sagacité de tous et de notre comptable.

Lives http://lives.sourceforge.net/ Nous en parlons dans ce même numéro. Kino http://www.kinodv.org/ Vous trouverez un tutoriel dans Opensource-Magazine n°8 p.30 et dans le n°13 p.29. Kdenlive http://kdenlive.org/ Vous trouverez un tutoriel dans Opensource-Magazine n°20 p.42. Cinelerra http://heroinewarrior.com/cinelerra.php#download

Dans le n° 22, Jacques Siorat parle d’un problème avec Evolution (bouton envoyer/recevoir indisponible) et la seule solution trouvée est de passer à Kmail/kontact/etc. Sans avoir de préférence particulière entre la suite KDE et le soft Gnome, je pense que son problème vient du bouton « hors ligne ». C’est ce drôle de petit symbole (une prise probablement débranchée dans son cas) qu’il doit activer (rebrancher la prise). J’avoue ne pas comprendre l’intérêt de cette fonction, mais elle est tellement discrète que l’on peut se retrouver hors ligne sans s’en rendre compte. Dans ce cas,le bouton « envoyer/recevoir » est grisé. D’autre part, je tiens à vous remercier pour l’article sur WxCam (cf OpenSource Magazine n° 22) : je vais pouvoir mettre en place mon système de détection de la faune nocturne autour de chez moi (un portable, une webCam et une lampe à détection de mouvement). Je n’avais pas pris le temps de chercher un soft de détection de mouvement. (J’en profite pour vous conseiller la lecture de l’excellent fanzine Make Magazine et en particulier des « weekend project »).

Je suis un inconditionnel des distributions Linux, en particulier de Debian. Je viens de découvrir votre revue Opensource magazine cet après-midi à la bibliothèque municipale de Montpellier. Je me suis régalé à la lire. Aussi, ai-je décidé de m’y abonner sans attendre. Vos recevrez donc, bientôt, mon bulletin d’abonnement. Guillaume

Guido (forum support : http://forum.opensource-magazine.com)

Étant lecteur assidu de votre magazine depuis presque un an, je comptais compléter ma collection de votre magazine petit à petit. En lisant l’encart de votre dernier numéro (22) annonçant la possibilité d’obtenir les numéros PDF d’OpenSource Magazine parus en 2006, je saute sur l’occasion pour vous contacter. Longue vie à votre magazine que je trouve de très bonne qualité en rapport avec son tarif abordable comparé aux autres parutions traitant d’informatique. Camille Attia

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OpenSource Magazine / n° 23 / novembre 2009

Utilisateur de Windows XP depuis de nombreuses années, j’anime une section vidéo dans le club informatique de ma petite commune. Votre numéro 8 gratuit me permet de découvrir le montage vidéo sous Ubuntu. Je ne souhaite pas passer sur Vista suite aux déboires de mes camarades et je reste prudent pour Seven qui doit nous être présenté prochainement. Je cherche aujourd’hui à découvrir le système Linux que je ne connais absolument pas. J’ai pour cela acheté à plusieurs reprises votre magazine que j’apprécie. Stéphane Decadi http://pdf.opensource-magazine.com


Courriers

Souhaitant depuis longtemps essayer Linux, j’ai installé Fedora 11 sur mon iMac G3 DV 400 Mhz avec 10 Go de disque dur. Pourquoi Fedora, parce que je n’ai pas réussi à installer ni Debian 5 ni Ubuntu 9. En fait si, tout semble s’être bien déroulé pour la distirbution Debian, mais écran noir au redémarrage après l’installation, et je n’ai pas réussi à m’en sortir. Alors Fedora est venu à la rescousse. Et ça marche, et même assez bien, un peu plus rapide que Mac OS Tiger (10.4.11) que

j’avais avant, je dirais à peu près aussi vite de Mac OS Panther (10.3.9) qui le précèdait. Pour les vidéos flash, c’est Gnash qui s’en charge, je n’ai trouvé que ça (et c’est déjà beaucoup) pour lire les séquences vidéos présentes sur la très grande majorité des sites internet d’aujourd’hui. Et quand je dis beaucoup, c’est que Gnash existe encore pour Mac à processeur PowerPC. Génial. Ma seule difficulté (pour l’instant), c’est que je ne parviens par à trouver le plug-in Adobe Reader pour ma

« J’ai essayé d’installer Firefox 3.5 sur Ubuntu 9.04 en suivant les infos de opensource-magazine n° 22. Ça fonctionne convenablement et j’écris ce message via Firefox 3.5.3. Le problème survient lorsque je relance Firefox après l’avoir quitté. Je reviens automatiquement sur l’ancienne version. J’ai du oublié quelque-chose. Si vous pouviez m’éclairer. »

nes. Cliquez sur l’icône générique de l’autre lanceur et remplacez l’adresse du répertoire courant des icônes par celle que vous avez stockée en mémoire. Validez. L’icône Firefox sera installée. Vous pouvez retirer l’ancienne icône de Firefox (clic-droit sur l’icône).

Acke (forum support : http://forum.opensourcemagazine.com)

Opensource-Magazine : Rangez le dossier Firefox 3.5 dans un endroit où il ne risque pas d’être effacé. Ouvrez-le ensuite et glissez l’icône du script Firefox décrit dans l’article que vous citez, vers la barre supérieure pour l’installer dans le tableau de bord. En cliquant sur cette icône générique, vous lancerez Firefox 3.5 que vous pourrez du reste choisir comme application par défaut. L’ancienne version sera dès lors ignorée. Si vous souhaitez remplacer l’icône générique par une icône de Firefox, ouvrez les propriétés de ce lanceur et de l’ancien. Cliquez sur l’icône Firefox de l’ancien lanceur, dans le panneau ouvert copiez l’adresse du répertoire des icô-

config afin que les fichiers PDF s’affichent directement dans la fenêtre du navigateur. Mais bon, l’installation de Fedora ne date que d’aujourd’hui (en fait d’hier, minuit est déjà passé). Je chercherai mieux sur internet après un gros dodo. Voilà, c’est tout. Un nouveau Linuxien heureux. Pas sur un iMac Intel, sur un iMac G3 (iMac G3 DV 400MHz, de 10 ans déjà, DD de 10Go, RAM de 320 Mo). Mais l’interface ne me plaît pas beaucoup, je trouve que ça

ressemble trop à Windows. Et puis cette dernière version de Fedora (Fedora 11) est peu être un peu lourde pour cette petite machine, au final, la navigation internet n’est quand même pas extraordinaire. Un soucis malgré tout que je n’ai pas réussi à régler, Linux ne reconnaît pas le lecteur de DVD-Rom. Mais bon, ce n’est pas grave, je ne sais pas si je vais continuer, MacOS me manque un peu, même dans cette machine. Nico24 (forum support : http://forum.opensourcemagazine.com)

 Vous

pouvez utiliser l’icône d’une ancienne version de Firefox.

Vous pouvez même désinstaller l’ancienne version de Firefox depuis le menu Applications > Ajouter/Supprimer des applications. Si vous n’y parvenez pas, utilisez le gestionnaire de paquets Synaptic (menu Système > Adminsitration > Gestionnaire de paquets Synaptic). Saisissez Firefox et faites un clic-droit sur le bouton vert pour choisir : Sélectionner pour suppression complète. Cliquez enfin sur Appliquer.

 La nouvelle

version peut être choisie comme navigateur par défaut.

Seule la version Firefox 3.5 sera présente désormais dans votre système. Pour télécharger Firefox : www.freeware.avosmac.com

 Depuis Synaptic, il est possible d’éliminer une version ancienne d’un logiciel.

 Éliminez

le lanceur de l’ancienne version.

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Livres

Le meilleur de JavaScript Javascript est langage de programmation que nous n’avons que trop rarement évoqué dans nos colonnes. Il est pourtant abondamment utilisé notamment sur internet dans la plupart des sites. Il est aussi une des composantes de la technologie Ajax. Quand on veut rendre un site internet interactif, le Javascript est un excellent moyen d’y parvenir. « JavaScript, gardez le meilleur ! » fait le tri entre le meilleur de ce langage du web et le pire que l’on peut y trouver. Douglas Crockford, l’auteur de cet ouvrage paru aux éditions Pearson propose sa propre sélection et invite les lecteurs à tester ses solutions. La table des matières n’est pas très encourageante pour les débutants, c’est donc à la lecture des pages de ce guide que l’on s’imprègne le mieux du contexte. 174 pages - 18 € www.pearson.fr

PHP et MySQL : la bible La 4e édition de la bible « PHP & MySQL » vient de sortir aux éditions Pearson. Ce copieux ouvrage, travail soigné de Luke Welling et Laura Thomson couvre la majeure partie des connaissances à maîtriser pour créer une base de données avec les technologies MySQL et les notions du langage PHP pour pouvoir interagir avec ces données depuis un site web. La combinaison des deux outils permet d’obtenir des résultats extrêmement fiables et performants, qu’il s’agisse du déploiement d’une base professionnelle ou plus modestement d’un site personnel. Les 930 pages sont peu illustrées car tout se passe par des codes à saisir. La compréhension des structures des bases et des scripts PHP autorise toutes les libertés. Ce livre évoque les version 5.3 de PHP et 5.1 de MySQL. Il est livré avec un CD d’installation de ces logiciels. 45 € - 940 pages - Éditions Pearson www.pearson.fr

Savoir écrire pour être lu sur le web « Bien rédiger pour le web et améliorer son référencement naturel » est un guide pratique qui s’adresse à tout rédacteur, journaliste ou auteur, blogueur invétéré et twitter

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du dimanche qui souhaite utiliser internet comme moyen de communication. Ecrit par Isabelle Canivet, consultante et formatrice en rédaction web, le guide évoque tout autant l’ergonomie du site que le référencement pour qu’il soit bien visible dans les moteurs de recherche ou encore le respect de la hiérarchie de l’information dans la page en passant par l’exploitation des « zones chaudes » d’une page web pour capter l’attention du lecteur. 32 € - 410 pages www.editions-eyrolles.com

S’installer photographe indépendant Droits d’auteur, TVA, fixer le prix d’une photo, droit à l’image, droit du propriétaire sur son bien, statuts sociaux et fiscaux, devis, facturation, gestion... Eric Delamarre a épluché toute ses connaissances juridiques pour écrire son livre « Profession : Photographe Indépendant ». S’installer en tant que photographe semble, de prime abord, une simple formalité. Mais, corporatisme et réglementation tatillonne à la sauce française obligent, s’installer relève plutôt de la gageure. Alors une bonne dose de conseils d’experts valent mieux que les approximations des conseillers des Chambres de commerce. L’ouvrage d’Eric Delamarre répond à toutes les questions qu’un candidat à l’installation est susceptible de se poser. Même à celles auxquelles il n’avait pas pensé. 26 € 236 pages www.editions.VM.com

Le livre de Packet Filter Packet Filter est le pare-feu filtrant des systèmes Unix libres BSD. « Le livre de Packet Filter » écrit par Peter N. M. Hansteen a pour vocation d’aider les administrateurs de système et de réseau à améliorer la qualité de leur installation. Ce « Cahier de

l’Admin » disponible aux éditions Eyrolles aide à créer des jeux de règles pour toutes sortes de trafics, tant sur un simple réseau local domestique que derrière une NAT ou à travers une DMZ, à lutter contre le spam à l’aide de listes grises, à équilibrer la charge et mettre en œuvre une qualité de service en gérant des files d’attente, et enfin à superviser votre réseau. 194 pages - 26 € www.editions-eyrolles.com

Le guide des feuilles de style La troisième édition de « CSS 2, pratique du design web » est disponible aux éditions Eyrolles. Raphaël Goettern auteur, explique comment concevoir en XHTML et CSS des sites web jolis, accessibles, fonctionnant avec tous les navigateurs internet, même Internet Explorer de Microsoft qui n’est pas un modèle de respect des standards du web. La conception de feuilles de style en CSS n’est pas une mince affaire, ni une partie de plaisir. A force d’exemples, Raphaël Goettern réussit tout de même à guider le concepteur de sites web. 318 pages - 32 € www.editions-eyrolles.com

Ubuntu pour les étudiants Gille Chamillard propose ici un guide d’apprentissage de Linux à travers la distribution Ubuntu. Il ne s’agit pas d’un nouveau manuel sur le système Ubuntu Linux, ses commandes et ses services, mais d’un outil de formation sur la création, la configuration et la gestion d’un réseau local d’entreprise. Pour cela, l’auteur s’appuie en priorité sur la virtualisation de serveurs, technique de plus en plus employée en entreprise. L’ouvrage s’adresse en premier lieu à tout étudiant de premier cycle en enseignement supérieur (BTS, DUT, etc...) mais aussi à toute personne désireuse de se former, en individuel ou en centre de formation, sur la création et l’administration d’un réseau local à partir d’un système Linux. Enfin, le professionnel verra dans cet ouvrage un moyen plus rapide de mettre en œuvre un réseau local d’entreprise pour l’adapter à sa propre situation. 39 € - 353 pages www.editions-eni.fr


Ubuntu

Installer Ubuntu depuis Windows

 Veillez à disposer d’un système assez vaillant en mémoire vive pour procéder à cette installation.

W

Wubi permet d'installer Ubuntu à partir d'une configuration Windows sans contrainte de partition, sans difficulté et sans télécharger et graver un CD. Lorsque Wubi est installé, lancez-le. Un minimum de 256 Mo de mémoire vive est requis. Si

vous travaillez en virtualisation sous Windows, veillez à corriger ce paramètre dans VirtualBox. Lorsque Wubi, disponible sur notre site, est lancé, spécifiez un mot de passe pour votre compte Ubuntu et démarrez

Saisissez un nom d’utilisateur et un mot de passe pour le futur environnement Linux/Ubuntu.

simplement la procédure. Environ 700 Mo de données vont être chargées depuis internet et installées dans votre PC. Au redémarrage du PC vous aurez le choix entre booter sur Ubuntu ou bien sur Windows. Si vous choisissez Ubuntu, le

système procédera automatiquement à une vérification de l'installation et installera le système. Au démarrage suivant, vous aurez le choix entre démarrer sous Windows ou démarrer sous Ubuntu.

 Patientez le temps nécessaire au téléchargement de la distribution.  Au prochain démarrage de votre PC, vous aurez le choix entre le système d’exploitation Microsoft ou Ubuntu.

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Ubuntu

Ubuntu 9.10 est disponible

L

Le rythme de sortie des nouvelles versions d'Ubuntu est toujours aussi soutenu. Tous les six mois, la société Canonical qui promeut depuis 2004 cette distribution Linux très populaire, propose une évolution du système. Voici la 11e. Depuis la fin du mois d'octobre, c'est la version « Karmic Koala » 9.10 (10 pour octobre) qui est disponible au téléchargement. Rappel, Ubuntu, comme la plupart des distributions Linux, est gratuit. Les nouveautés marquantes

 L'écran de démarrage a été revu.

L'esthétique de base a été profondément revue mais reste toujours basée sur les coloris chauds du désert : ocre et marron. Ce changement est visible dès le démarrage du système où ce n'est plus un écran noir qui attend l'utilisateur mais un décor à la sauce Ubuntu plutôt agréable ou triste à mourir, question de goût. Le paquet ubuntu-wallpapers est passé en version 0.29 apportant tout un lot de nouveaux fonds d'écran plus variés et plus jolis que la dotation basique qui fait peine à voir.

La logithèque embarquée de base n'a guère changé. Comme nous l'indiquions dans le dernier numéro d'Opensource-Magazine, Pidgin a disparu au profit d'Empathy. Le logiciel de synchronisation de stockage de fichiers en ligne Ubuntu One est intégré au système (menu Applications > Internet > Ubuntu One) et propose d'accéder au service du même nom proposé par Canonical. Autre nouveauté qui a fait frissonner d'effroi les inconditionnels du libre, Ubuntu Software Store. Ce terme a dû être modifié en Logithèque Ubuntupour mieux coller à l'esprit du 12

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de son compte.

 Avant l'ouverture de la session, quelques réglages préliminaires peuvent être effectués.

L'esthétique des icônes a été revue avec bonheur. Cette modernisation s'accompagne de nouveaux fonds d'écran.

Le bureau Gnome n'est pas encore passé en version 3 (Opensource-Magazine n°22) et reste en version 2.28. Cette évolution n'est programmée que pour la version 10.4 d'Ubuntu (avril 2010).

 Ambiance sépulture pour saisir les coordonnées

 Une des grandes nouveautés

d'Ubuntu 9.10 est la fonction « Logithèque Ubuntu » qui permet d'obtenir des logiciels.


Ubuntu

 Sélectionnez une section

ou saisissez le nom du logiciel à installer.

Cliquez sur la ligne du logiciel puis sur la flèche située à droite.

 Après avoir lu la note

technique, vous pouvez installer le logiciel en cliquant sur installer.

libre sans pour autant changer de stratégie. Canonical compte certes y proposer les logiciels gratuits de la communauté Linux mais aussi les production commerciales disponibles histoire de récolter un peu du fruit des efforts consentis pour développer Ubuntu. Cet outil a vocation aussi à rémunérer par des dons les auteurs de logiciels gratuits. Il est disponible dans le menu Système > Administration > Ubuntu Software Center. L'ancien gestionnaire d'Ajout/ Suppression d'applications a rejoint le menu Système > Administration, tout comme le Gestionnaire de paquets Synaptic. Conclusion : pour ajouter un logiciel, il faut passer par le menu Système > Administration et choisir une des trois solutions d'installation. Les autres nouveautés au rayon logiciel concernent avant tout la prise en charge de versions plus récentes de Gimp 2.7 (au lieu de 2.6), OpenOffice.org 3.1 (au lieu de 3.0.x), Firefox (3.45.x au lieu de 3.0.x) Ajouter/Supprimer des applications est disponible depuis le menu Système > Administration. Performances : après quelques démarrages successifs, Ubuntu galope littéralement au démarrage. On n'aime pas : l'outil de capture d'écran est toujours aussi peu fiable et performant. Il n'a reçu aucune amélioration. Les raccourcis de prise de vue au clavier sont Print Screen pour un écran total

Patientez le temps que les paquets soient installés.

 Le système de partage « Cloud computing » Ubuntu One est intégré à Ubuntu 9.10.

Note : Le rythme de changement des versions Ubuntu est certes soutenu mais la solution adoptée par Canonical de figer à une version d'Ubuntu la plupart des versions des applications impose aussi d'évoluer sans cesse et souvent. Par exemple, Firefox n'est disponible normalement qu'en version 3.0 avec la version Ubuntu 9.04. Pour bénéficier de la version 3.5, il faut bricoler ou bien passer à Ubuntu 9.10. OpenSource Magazine / n° 23 / novembre 2009

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Ubuntu

Ubuntu One, 2 Go de dossier partagé

A

A l'instar de Dropbox disponible sous Linux, Mac OS X ou Windows (cf Opensourcemagazine n°21 p.17), Ubuntu One est un système de « cloud computing », c'est-àdire de stockage de fichiers en ligne. Cette offre de la société Canonical, laquelle développe depuis 2004 la distribution Linux Ubuntu, se limite à 2 Go pour un accès gratuit. L'offre ne casse donc pas la baraque, d'autant moins que Dropbox est multi-système et permet d'accroître l'espace disponible en parrainant d'autres utilisateurs (jusqu'à 5 Go). Ubuntu One est livré avec la distribution Ubuntu 9.10 mais peut être installé sur les versions précédentes. Elle consiste en un volet internet et en un volet ordinateur. Volet internet : chaque utilisateur du service Ubuntu One doit disposer d'un compte, gratuit. Il faut donc se connecter au site en question et s'inscrire. Une adresse mail et un mot de passe de votre invention suffisent. Cliquez sur « Subscribe to Ubuntu One » puis sur « Subscribe » Free 2 GB dans la page suivante. Saisissez une adresse mail, saisissez un mot de passe après avoir coché « No, I want to create an account now ».

 Connectez-vous au site Ubuntu One pour créer un compte gratuit.

 Dès l'inscription, vous pouvez gérer votre compte depuis le navigateur que vous soyez sous Mac, Windows ou Linux.

https://one.ubuntu.com Lorsque vous avez créé le compte et que vous avez ajouté l'ordinateur au compte (l'ajout est impératif pour que vous puissiez vous connecter depuis l'interface d'Ubuntu), vous pouvez accéder à votre espace de stockage de deux manières, soit directement dans le navigateur, soit avec l'application dédiée Ubuntu One que vous trouverez dans Applications > Internet une fois que vous l'aurez installée (depuis la page https://one. ubuntu.com/).

 Sous Ubuntu, un logiciel dédié permet de gérer le service directement sans passer par un navigateur.

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Ubuntu

é Notez que sous 9.04, il faut installer ubuntuone-jauntyppa.deb puis ubuntuone-cliengnome.

 Un clic droit sur un dossier créé dans Ubuntu One permet de choisir la fonction de partage et d'envoyer un mail à un autre utilisateur.

 Ce mail sera envoyé aux personnes à qui vous proposez d'accéder au répertoire partagé.

Cette dernière solution du logiciel autonome est de loin la plus facile à exploiter puisqu'un simple glisser/déposer des fichiers sur le dossier de stockage suffit à les transférer sur le serveur de Canonical. L'utilisation d'un tel service via internet est franchement pénible, ce qui rend du coup l'offre Ubuntu One pas vraiment intéressante si vous effectuez un partage avec un utilisateur Windows ou Mac OS X qui n'aura d'autre choix de passer par le navigateur internet. Pour ouvrir le dossier local d'Ubuntu One, faites un clicdroit pour accéder à la fonction : Ouvrir le dossier local. Puis cliquez sur Connecter si le répertoire ne l'est pas. Partage de répertoire : cette fonction qui existe aussi sous Dropbox est très pratique. Elle permet de partager un même dossier entre plusieurs utilisateurs du service Ubuntu One. Créez un dossier dans le répertoire Ubuntu One puis faites un clic droit dessus et choisissez la fonction Partager sur Ubuntu One.Saisissez l'adresse mail de votre invité et donnez un nom au dossier partagé, ce peut être le nom du dossier en question. L'invité recevra un mail dans lequel s'affichera un lien vers le dossier partagé. S'il n'est pas membre d'Ubuntu One, il faudra qu'il s'inscrive à son tour. Mais ensuite, il pourra explorer le contenu du répertoire partagé et ajouter des fichiers avec la commande upload depuis un navigateur ou en glissant/déposant des fichiers sur le dossier s'il travaille aussi sous Ubuntu.

 Sous Windows ou Mac,

il faut un clic-droit sur le nom du fichier pour pouvoir le télécharger.

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Logiciels

Gnome-shell révolutionne l'environne

Gnome-shell propose une solution souple et séduisante pour gérer les bureaux virtuels.

U

Une des nouvelles fonctions disponibles avec la version 2.28 de Gnome, celle-là même qui accompagne Ubuntu 9.10, est Gnome-Shell (cf Opensource-Magazine n° 22 p. 4). Vous pouvez l'installer depuis Synaptic sans aucun problème et la tester en saisissant au terminal la commande : gnome-shell --replace pour remplacer le gestionnaire de fenêtres par défaut (metacity/gnome-panel). Pour quitter : CTRL-C dans la fenêtre de Terminal où Gnome-Shell est lancé. L'esthétique du bureau change alors du tout au tout avec une barre de menus noire et la disparition notable de vos raccourcis et lanceurs de tableaux de bord. Au milieu de cette barre s'affiche la date. Un clic et vous affichez le calendrier avec la date du jour en surbrillance. Contrairement à Mac OS X où la date est désormais affichée dans la barre

des menus, Gnome-shell fait l'inverse et n'affiche plus que le jour et l'heure. Pour entrer dans le vif du sujet, cliquez en haut à gauche sur Activités. Pour le même résultat, vous pouvez vous contenter d'approcher le pointeur du coin de l'écran en haut à gauche, ou bien presser la touche Super (Cmd/Pomme sur clavier Mac ou encore Windows). Un gros bloc d'icônes apparaît alors à gauche de l'écran tandis que votre espace de travail se réduit et que les fenêtres

ouvertes se réorganisent en miniatures pour un positionnement côte à côte, comme Exposé de Mac OS X en somme. A ce stade, vous pouvez choisir la fenêtre active qui vous convient pour la ramener au premier plan. Notez en bas à droite la présence d'un gros signe +. Si vous cliquez sur ce signe + vous allez ajouter un écran virtuel et vous pourrez déplacer les fenêtres d'un écran virtuel à un autre lorsque vous êtes en mode Gnome-shell actif. Cette fonction est particulièrement efficace et conviviale. A tester

 Le calendrier s'affiche en cliquant sur l'horloge de la barre principale. Mais la date n'est plus disponible avec l'heure.

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en urgence. Pour supprimer un écran virtuel, cliquez sur le signe - qui s'affiche au milieu. Mais on ne peut supprimer que le dernier créé, semble-t-il ! Revenons à gauche, dans la grosse palette d'icônes à laquelle il faudra s'habituer. Tout en haut, un champ de recherche permet d'afficher à la manière de Spotlight de Mac OS X tous les éléments qui correspondent par type (Applications, Documents, etc.). Ce qui est navrant, c'est que les résultats de la recherche ne sont pas conservés. Il est du reste impossible, contrairement à Spotlight, d'effectuer un calcul à la volée dans ce champ de recherche. Au dessous du champ de recherche, vous trouverez vos Applications préférées, vos raccourcis (ceux qui se trouvaient dans la barre des menus) et les documents récents. En cliquant sur la mention « More » (Plus), vous afficherez par exemple, toutes les applications disponibles. Vous pourrez alors glisser de la droite vers la gauche une icône d'une appli-


Logiciels

ement Gnome cation favorite. Dans la section des favoris, un clic-droit sur une icône permet d'accéder à plusieurs fonctions : retrait de l'icône des favoris (remove), choix d'une fenêtre ouverte avec l'application en question, ouverture d'une nouvelle fenêtre de l'application... Nombre d'applications ne sont pas disponibles dans les listes accessibles depuis GnomeShell. Vous pouvez néanmoins en ajouter, notamment celles qui permettent de gérer le système. Depuis le menu accessible depuis le coin droit de l'écran à partir de votre nom de session), ouvrez par exemple Préférences du système et lancez les applications que vous souhaiteriez ajouter à la liste de Gnome-shell. Si vous ouvrez le dock Gnome-Shell vous constatez que l'icône de l'application est disponible. Un clic-droit et vous pouvez ajouter cette application aux

 Vous pouvez accéder

à un menu contextuel en faisant un clic-droit sur une icône. Vous pouvez ancrer une icône ou la retirer, créer une nouvelle fenêtre, etc.

favoris de Gnome-Shell et en disposer en permanence ensuite.

Raccourcis clavier : ALT-TAB : affiche un sélecteur des applications lancées. Les flèches gauche-droite du

clavier permettent de sélectionner l'application active de son choix. La flèche bas permet d'afficher les documents ouverts dans l'application sélectionne. ALT-F2 : saisie d'une commande de Terminal CMD (touche Windows sur certains claviers PC) (ou ALTF1) : active Gnome-Shell CTRL-Majuscule-ALT-R : lance l'enregistrement des actions sur le bureau (screencast). Cette fonction est encore en développement et le résultat peut ne pas être très convaincant. Commentaire : A condition d'accepter de changer ses petites habitudes, Gnome-Shell est une solution extrêmement séduisante pour gérer ses fichiers. On aimerait, et cela viendra sans doute, pouvoir modifier des réglages et paramètres divers. En tout cas, cette évolution de Gnome est plutôt agréable, même si la palette est vraiment très imposante.

 Gnome-shell affiche à gauche de l'écran une palette d'icônes qui paraîtra pour le moins imposante à beaucoup d'utilisateurs.

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Logiciels LiVES, un outil d'édition de clips vidéo

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 LiVES permet d'éditer des vidéos et d'appliquer des effets, de démultiplier les pistes, etc.

 Vous choisissez ici la séquence que vous souhaitez éditer avec les outils de LiVES.

LiVES (Linux Video Editing System) est un logiciel extrêmement séduisant pour éditer, modifier, couper et transformer des clips vidéo. Disponible dans la plupart des distributions mais aussi pour Mac et Windows (en téléchargeant le CD Dyne Bolic), LiVES ne nécessite pas de bien grandes connaissances pour en assurer sa prise en main. Ce qui compte de prime abord est de bien sélectionner l'encodeur vidéo et audio. Ouvrez les Préférences (Ctrl-P) et rendez-vous dans la section Encodage. Après avoir installé « mencoder » et « mplayer » depuis (par exemple) Synaptic sous Ubuntu, nous avons pu noter que cet encodeur fonctionnait parfaitement. Veillez aussi dans la section Répertoires des Préférences que vous avez choisi un emplacement d'enregistrement où l'espace disque est suffisant. Par principe, travailler la vidéo nécessite toujours de disposer de beaucoup de place. Avec LiVES, vous pouvez extraire la piste audio d'une vidéo très facilement depuis le menu Audio > Exporter audio > Exporter Audio Complet (ou autre). Vous pouvez ré-encoder une vidéo avec ou sans sa piste audio dans un autre format lisible par exemple par un baladeur. Vous aurez tout loisir de changer la piste audio par une autre ou de préparer un clip vidéo pour l'insérer dans vos propres productions. LiVES permet du reste de créer des films à partir d'images.

Surtout, LiVES dispose d'une palette incroyable d'effets qui peuvent être appliqués sur tout ou partie du clip. Essayez par exemple l'effet Soralize ou Sepia. Le résultat est saisissant. L'effet ne s'applique que sur la partie sélectionnée. LiVES est livré avec une caisse à outils pour redimensionner les images, appliquer une rotation au clip, ajout d'une bordure, créer un clip à partir d'une série d'images, etc. Utilisation sur un Mac ou un PC sans environnement Linux : Téléchargez et gravez l'image de disque Dynebolic Bootable ici :

http://dynebolic.dyne.org/ index.php?show=available

Téléchargez le fichier :

http://lives.sourceforge.net/ LiVES-14082008.dyne

Copiez vers la racine du disque Mac OS X, le répertoire « dyne » depuis le CD. Copiez dans le dossier « modules » de ce répertoire le fichier « LiVES-14082008.dyne » rapatrié. Relancez le CD et démarrez depuis le CD (touche Alt au démarrage pour pouvoir le choisir). Si le répertoire « dyne » a bien été détecté, il vous sera demandé de mettre à jour deux fichiers de boot. Acceptez en validant. Puis acceptez la proposition de démarrer depuis le disque dur (« boot from harddisk »). Le logiciel LiVES sera accessible depuis le menu Video.

http://lives.sourceforge.net/dynelives.html

 Veillez à sélectionner un encodeur efficace pour le format de sortie désiré.

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 Appliquer la couleur sepia sur un clip est une des très nombreuses fonctions disponibles.


Logiciels

Migrer vers OpenOffice.org 3.1

L

La version 3.1.1 d'Openoffice.org est disponible au téléchargement depuis fin août 2009. Elle apporte surtout des cor-

rections de bugs. Tout utilisateur de la suite est invité à la migration ! C'est ce que nous vous proposons étape par éta-

pe dans ce tutoriel pour Ubuntu (GNOME ou KDE). Jean-Christophe Bonalair

 1. Récupérez à l'adressse http://fr.openoffice.org/about-

 2. Il faut à présent ouvrir le Terminal et supprimer les paquets

 3. Maintenant, nous allons nettoyer les éventuels fichiers

 4. Pour l'installation par dpkg dans le Terminal il faut se placer

 5. Pour parfaire l'installation il faut installer les icônes du

 6. Il suffit maintenant de se rendre dans le menu Bureautique

downloads.html, l'archive « deb sans JAVA inclus » puis dézippez le contenu sur votre Bureau.

orphelins sudo apt-get autoremove

menu. Rendez-vous dans le dossier desktop-integration qui se trouve dans DEBS en saisissant ceci dans le Terminal : cd desktop-integration puis la commande : sudo dpkg -i openoffice.org3.1-debian-menus_3.1-9420_all.deb Quittez le Terminal en entrant : exit

de la version précédente d'OpenOffice : sudo apt-get remove openoffice.org*

dans le dossier DEBS via la commande « cd ». Cela donne : cd OOo311/OOO310_m19_native_packed-1_fr.9420/DEBS suivi de : sudo dpkg -i *.deb

et de lancer sa suite !

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Logiciels

Gramps : et la généalogie dev

G

ramps (Genealogical Research and Analysis Management Programming) est un autre outil destiné aux généalogistes. Si Gramps n'arrive tout de même pas encore à la hauteur d'un des logiciels commerciaux les plus connus

sur Mac et Windows, Heredis, cette solution libre et opensource présente nombre de fonctions qui lui permettent de le concurrencer dans bien des domaines. Gramps est un projet communautaire, créé, développé et dirigé par des généalogistes.

Grâce à Gramps dont la version en date est la 3.1.2, il est ainsi possible d'exporter et d'importer les données au format GEDCOM. Ce format est le standard utilisé par un grand nombre d’applications généalogiques.

Installation : Qu'il s'agisse de Linux, Mac OS X ou Windows, l'installation de Gramps s'est considérablement simplifiée. Pour Mac OS X et Windows notamment, il existe désormais un paquet de 24 Mo qui embarque toutes les dépendances nécessaires sans avoir à installer une kyrielle d'outils difficiles à maîtriser. Pour Mac OS X, le paquet Gramps est disponibles pour les architectures PPC ou Intel.

Nous avons testé la version Intel sur Tiger (10.4) : Gramps a refusé de se lancer. Nous avons aussi testé sous Snow Leopard (10.6) : Gramps a parfaitement fonctionné. Nous avons testé la version « Gramps Portable » pour Windows sous Linux par le truchement de Wine avec succès. Cette version peut fonctionner avec Wine aussi bien sous Mac OS X que sous Windows.

Vous trouverez l'ensemble des fichiers à cette adresse : www.gramps-project.org/wiki/index.php?title=Download

Utilisation :

L

orsque vous lancez Gramps pour la première fois (image 1), il faut créer une base généalogique en cliquant sur Nouveau et lui affecter un nom (Untitled_1.grdb par défaut) (image 2). Une fois cette base créée, vous disposez de nouveaux outils dans la barre de Gramps, notamment la commande Ajouter (signe plus : +) qui permet de créer un seul individu (image 3). Dans la fiche individuelle, vous pourrez saisir le nom de famille, le prénom, préciser le genre (masculin ou féminin). Dans la partie inférieure, vous ajouterez des événements qui ont jalonné sa vie grâce au signe plus placé à droite (image 4). Ces événements correspondent à la naissance (date, lieu, témoins, etc), au mariage, au dé-

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image 1

 Cliquez sur le bouton

Nouveau pour créer une toute nouvelle base généalogique.

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cès, etc. A chaque fois, il suffit de compléter la fiche selon les données connues. Pour démarrer, l'idéal est de créer une première famille. Placez-vous à gauche sur le choix Liste de famille et cliquez

en haut sur l'outil Ajouter (signe +). Complétez la fiche (image 5) en ajoutant le père (signe +) puis la mère et dans la partie inférieure, d'éventuels enfants. Vous obtiendrez ainsi votre première famille qui pourra être complétée. Supposons qu'une fiche ait été créée sans aucune relation puis que vous découvriez qu'il s'agit d'un descendant direct d'une famille. Ouvrez la fiche de la famille, et dans la partie inférieure, cliquez à droite sur l'outil de mise en relation (un doigt pointé sur une feuille) (image 6). Une fenêtre vous permettra de choisir dans la liste des individus de même nom la personne à intégrer à la fratrie (image 7). Elle viendra s'ajouter à la liste des enfants.


Logiciels

vient accessible à tous L'outil Arbre généalogique permet de déployer graphiquement la famille. Pour lier le destin de deux perimage 2 sonnes inscrites sur deux fiches individuelles, créez une nouvelle famille. Mais cette fois, au lieu d'utiliser l'outil Ajouter (le  Le nom proposé par défaut mérite d'être modifié signe plus) de la fiche familiale, pour être plus explicite. utilisez l'outil de mise en relation (doigt de la main pointé sur la feuille) afin de sélecimage 4 tionner dans la liste des fiches individuelles, le père, puis la mère, voire des enfants si des fiches correspondantes ont été créées. Vous pouvez aussi vous servir de l'affichage en arbre généalogique pour ajouter par le menu contextuel (clic-droit) un individu correspondant directement à l'emplacement choisi (image 8). C'est un moyen simple  La fiche individuelle est simple à compléter et rapide de compléter un ar- et peut être mise à jour plus tard. bre généalogique sachant qu'il est possible à tout moment de compléter les fiches de chaque image 6 individu grâce à la commande Edition du menu contextuel. Dans le cartouche, la croix correspond à la date du décès, l'astérisque à la date de naissance. Gramps propose une collection de fonctions toutes plus utiles les unes que les autres. Vous pouvez exporter tout ou partie de la base au format .html  Chaque individu peut être lié à un autre, grâce à l'outil de partage. dans le but de partager vos informations sur un site internet. Si vous installez l'utilitaire Graphviz, vous pourrez exploiimage 8 ter le graphique relationnel généré depuis le menu Rapports > Générateurs de code. Le fichier pourra être ouvert depuis le terminal par la commande (image 9) :

image 3

 La barre d'outils rassemble toutes les fonctions de gestion des fiches individuelles.

image 5

 Commencez votre travail par créer une première famille.

image 7

 Sélectionnez dans la liste la personne à lier à la fiche.

dotty <glissez ici le fichier .dot généré par Gramps> www.gramps-project.org www.gramps-project.org/wiki/ index.php?title=Main_Page/fr Graphiz pour Mac OS X : www.pixelglow.com/graphviz/

image 9

 Vous pouvez compléter l'arbre généalogique directement par l'édition des cartouches correspondants.

 L'arbre peut être exporté au format graphiv.dot

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Logiciels Créer et gérer des tablatures de guitare

L

Le monde du libre est décidément étonnant. Alors que le logiciel Guitar Pro fait office d'incontournable depuis des années et a fait que de nombreuses partitions, principalement pour guitare, n'existent plus que dans ce format (gp3, gp4, gp5, ...), empêchant nous autres pauvres-sans-le-sou d'essayer (parfois vainement) de dénicher un équivalent en fichier texte, voici venu la révolution : Tuxguitar. On reconnaît immédiatement le préfixe Tux qui indique que l'on retrouve le célèbre pingouin (qui n'en est pas un puisqu'il a les pieds jaunes le bougre !) du monde « libre ». Petite surprise sans incidence, au lancement si une image Tuxguitar s'affiche, c'est l'inscription SWT qui apparaît en haut à gauche des menus déroulants du Finder comme nom du logiciel ! Ces trois lettres signifient tout simplement Standard Widget Toolkit, librairie sur laquelle s'appuie le logiciel, développé en Java. L'interface ne correspond pas aux critères habituels des mac-users et notamment les raccourcis-clavier (Ctrl+O pour ouvrir un fichier au lieu de Pomme+O) non adaptés à notre système favori. Cependant, il est très bien intégré à Mac OS et l'utilisation de menus déroulants explicites et d'une iconographie respectant la symbolisation musicale permet de rapidement le prendre en main. A plus forte raison si l'on a déjà manipulé Guitar Pro auparavant. Les fonctions et possibilités de TuxGuitar sont énormes. Automatiquement, il affecte des sons aux différentes pistes composant un morceau, il permet de passer de l'une à l'autre afin d'avoir la partition d'un instrument précis à l'écran. Cela occasionne parfois des ratés comme certains morceaux qui se retrouvent à utiliser le même son pour la basse et la batterie. Pour s'aider, il est possible d'afficher le manche de guitare (en posi-

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tion pour droitier ou gaucher) ainsi qu'un clavier de piano. Le volume est réglage pour chaque piste. A l'écran est affichée une visualisation par carrés de couleurs permettant de suivre où l'on se trouve dans le morceau. Chaque carré correspond à une mesure, celle-ci étant paramétrable dans le logiciel. L'ouverture de fichiers créés avec Guitar Pro ne pose aucun problème. Il en est de même avec l'importation de fichiers MIDI standards. Le tempo est variable : il est donc facile d'accélérer ou de ralentir un morceau. En ce qui concerne les instruments à corde type guitare ou basse, l'affichage cumule la notation classique type solfège et la représentation par tablature. On déplore tout de même la petitesse des caractères à l'écran dans ce dernier cas. Il faut de bons yeux ! Enfin, Tuxguitar propose une batch list de conversion entre un grand nombre de formats de fichiers. C'est vraiment commode et on se demande bien pourquoi les logiciels n'intègrent pas de fonction de ce type plus souvent. Du côté des griefs à énoncer, la sortie imprimante n'est pas encore correctement implantée : sans aucune possibilité de mise en page elle est encore bien trop consommatrice de papier pour satisfaire la plupart. Il n'est donc pas encore au top pour la lecture sur papier, support encore privilégié des musicos de tout poil ! Cependant, il remplit largement son contrat et vient combler un manque, que dis-je un abîme, sur nos machines favorites. Une vraie aubaine. RayXambeR Remarque : testé sous Tiger sans aucun problème, il faut cependant veiller à avoir une version récente de Java installée sur votre ordinateur.

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 Saviez-vous que les pingouins (ils n'ont pas les pieds noirs d'habitude ?) jouaient de la guitare ?

 La liste des formats de conversion disponibles.

 La fenêtre principale de Tuxguitar avec les partitions (et

tablatures) ainsi qu'un visuel et la liste des instruments dans le cas de partition complète (avec plusieurs instruments simultanément).

 La possibilité

de faire varier le tempo s'avère fort pratique dans le cadre d'un apprentissage.

www.tuxguitar.com.ar/home.html


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xVideoServiceThief, indispensable pour les sites de vidéos en ligne

B

Bon nombre d'utilisateurs visionnent des vidéos sur les sites YouTube, Yahoo, Google Vidéos, Metacafe et autres. Depuis plusieurs mois, plusieurs logiciels permettent déjà de récupérer ces médias. xVideoServiceThief se démarque de la concurrence et va plus loin. Ce logiciel multilingue et multiplateformes sait récupérer toutes sortes de contenus issus des sites de vidéos en ligne. Il peut en outre les convertir vers le format de sortie de votre choix (AVI, MPEG1, MPEG2, WMV, MP4, 3GP, MP3) avec une multitude de paramètres (échantillonnage, résolution, qualité de sortie…). Il s'agit donc d'un véritable deux en un. Le fonctionnement de l'utilitaire est

on ne peut plus simple, il suffit de copier-coller le lien (URL) de la vidéo ou de le glisserdéplacer dans la fenêtre de l'application et de laisser faire l'application. Une option à cocher vous permet de conserver la vidéo dans son format d'origine ou de la convertir vers un autre format. Vous pourrez ainsi visualiser la vidéo sur votre baladeur MP3/MP4, platine de salon DivX, téléphone portable ou sur votre ordinateur. Notez que le gestionnaire de téléchargements supporte l'interruption et la reprise des « downloads » (HTTP et RTMP), le rapatriement de fi Ce logiciel disponible sur Mac, Linux et Windows chiers simultanés, les serveurs sait récupérer le contenu vidéo des sites. proxies, la planification des téléchargements. Jean-Christophe Bonalair www.gratuit.opensource-magazine.com

Installation sous Ubuntu Jaunty Jackalope

 2. Lancez la fenêtre du Terminal et tapez successivement les deux commandes suivantes : sudo apt-get install libqt4-core libqt4-dev libqt4-gui qt4-dev-tools sudo sh install.s

 1. Téléchargez et décompressez l'archive depuis

le site http://downloads.sourceforge.net/xviservicethief/ xVST_2_2-linux-dynamic.tar.gz

3. Le programme est disponible sous Applications, Internet, xVST. Cliquez sur Ajouter une vidéo et copiercoller le lien du fichier ou utilisez le drag- and-drop. Pour la conversion vers un format spécifique cochez « Override original options for this video ».

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Logiciels  4. Pour aller plus loin, il vous suffit de

sélectionner votre format de sortie (AVI, MPEG1 ou 2, MP4, WMV, 3GP...) la résolution vidéo, le les taux d'échantillonnage audio et vidéo et la qualité de la sortie.

5. Le filtrage des sites adultes est également possible une fonction utile pour préserver les mineurs (avec mot de passe). Cliquez sur le bouton « Plus d'options » et sur « Ups! ». Ajoutez parmi la liste proposée, les sites web à bloquer !

Cloner et récupérer des données

U

Une nouvelle version du logiciel de récupération des données effacées, Mondo Rescue (cf Opensource-Magazine n°15 p.16), est disponible pour la plupart des distributions. Parmi les nouveautés intéressantes de cette version 2.2.9 disponible depuis le 13 octobre, signalons la prise en charge des noyaux 2.6.30+ avec leurs initrd/initramfs sur ext2/3, la prise en charge de script de preet post-exécution à la restauration, celle de grub2, de nouveaux pilotes récents (bnx2x, e1000e, ...) ainsi que la sauvegarde/restauration via SSHFS. Mondo Rescue, outre la récupération des données, peut servir à cloner des disques et partitions. L'outil est même en mesure de procéder en une restauration dans une machine virtuelle du contenu d'une machine physique.

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 Cette sobriété graphique rappelle les premiers temps de Linux.


Logiciels

RSSOwl, un lecteur de flux RSS prometteur !

P

Pour vous tenir au courant de l'actualité et de vos centres d'intérêt, trois possibilités principales s'offrent à vous. La première est d'exploiter un lecteur de fil d'infos, moyennement convivial, comme ceux intégrés aux Firefox. La seconde d'installer un « Widget » qui fera défiler sur une minuscule fenêtre ou un ruban les nouvelles sur le bureau. La troisième, de profiter d'un lecteur autonome et spécialisé comme RSSOwl. Ce dernier remplit la

fonction essentielle de récupérer n'importe quels flux d'informations RSS (OPML, XML) , RDF, Atom et de pouvoir l ' archiver. Mais, il a bien d'autres

aptitudes. En effet, il est possible de rechercher à l'aide des opérateurs booléens un article en particulier, des termes précis (contient le mot, ne contient pas le mot) ou d'exploiter les nombreux autres critères (pays, jour, titre, date de publication…) . Vous pouvez classer dans des dossiers thématiques de votre propre création vos fils d'informations, partager des « news » via Facebook, Twitter, LinkedIn, Myspace … La lecture à

l'écran est totalement intuitive et adopte la vue sous formes d'onglets. L'utilisateur a même la possibilité de choisir le type d'affichage à l'écran (Classique, Verticale, Newspaper View). La fréquence de mise à jour des canaux est automatique et actualisée toutes les 30 minutes par défaut mais là encore, l'utilisateur peut la régler à sa convenance (toutes les x minutes). RSSOwl existe pour Linux, Mac et Windows. Jean-Christophe Bonalair

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Installation de RSSOwl sous Ubuntu Jaunty Jackalope

 1. Téléchargez et décompressez dans un dossier de votre

choix (Dossier Personnel, par exemple) l'application pour Linux à l'adresse http://downloads.sourceforge.net/rssowl/ rssowl-2.0-RC2.linux.zip. Vous devez maintenant installer Java 6 et xul-runner. Ouvrez une fenêtre de Terminal et saisissez la commande : sudo aptitude install sun-java6-bin xulrunner.

 2. L'application est encore en version Release Candidate

et ne s'ajoute pas automatiquement au menu Applications. Pour réaliser l'opération rendez-vous dans Système, Préférences, Menu principal. Optez maintenant pour le menu Internet et cliquez sur Nouvel élément. Il ne reste plus qu'à entrer le nom de l'application et avec le bouton Parcourir d'indiquer l'emplacement de l'exécutable « RSSOwl ».

 3. Une liste de flux RSS est proposée par défaut. Il ne vous

reste plus qu'à ajouter vos propres flux. Dans notre exemple, nous cliquons sur le bouton « New » et nous ajoutons le fil RSS du magazine OpenSource MAG « http://www.magazineavosmac.com/opensource/maj-rss.xml »

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Logiciels

Gérer le contenu de l'antenne d'une station de radio

Q

Quand on parle de logiciels techniques, style par exemple la gestion d'automatismes, le réflexe est plutôt de se tourner vers Windows. Il faut bien admettre que - dans nombre de domaines - l'offre y est souvent bien plus riche que sous Mac OS ou Linux. Telle est, par exemple, la situation pour la création du programme d'une station de radio. Des logiciels ont existé il y a bien des années, tournant sous les versions 6 et 7 de Mac OS. Mais, depuis : plus « grand chose ». Par création d'un programme radio, nous entendons ici non pas la seule diffusion de morceaux les uns à la suite des autres (ce que l'on peut faire, par exemple, avec iTunes); avec ou sans enchaînement mais bel et bien d'une véritable gestion automatisée : déclenchement de jingle à un instant ou un horaire précis (exemple : top horaire), insertion automatique de publicité à tel instant défini, programmation et gestion de différents créneaux (musique, interwiews, bandes annonces...). Jusque là, à notre connaissance : rien du côté de Mac OS X ; même les plus fervents Macmaniaques devaient se résoudre à utiliser un PC Windows pour la gestion du programme antenne. Une solution vient de

D

« Red mountain radio » avec la solution logicielle « Audio Rack Suite » écrite en cocoa / objective C. Avec Audio rack suite, les sources de ces éléments sont disponibles. Question interface, les logiciels sont, comme assez souvent avec les logiciels techniques, en anglais mais - vu le côté open-source du projet (licence GNU) - il est possible de les traduire : avis aux amateurs... (une traduction de la documention serait aussi la bienvenue). Comme un logiciel de ce style requiert de faire appel à une base de données (titres musicaux...), le composant MySQL (à partir de la version 5.1) est indispensable pour utiliser cette suite logicielle. Cette suite peut être utilisée avec un seul Mac ou avec plusieurs en réseau. De nombreux éléments composent cette suite, notamment : 1.ARManagers : on notera, parmi les boutons / fonctions : -Manage (vue générale) -Browne (navigateur) -Schedule (programmation, squelette minute par minute) -Logs (vérification du conducteur de la journée telle est est prévue). 2.ARstudio : dans la fenêtre « Queue », plusieurs boutons, notamment : -Auto : mode automatique ;

 Une suite logicielle pour la gestion d'une station de radio (contenu de l'antenne) sous Mac OS X en open-source, des traducteurs seraient les bienvenus.

soit la diffusion du programme créé automatiquement -Live : passage en mode manuel -Breack : insertion d'un silence (paramatrage de sa durée avec « Add breack »). Voilà pour quelques éléments de base d'utilisation. Quand on connaît le prix d'un tel logiciel de gestion d'un contenu de radio (minimum

1 500 euros et jusqu'à dix fois plus), la solution Audio rack est à surveiller, aider à progresser et -ce serait bien- à traduire... Lionel (MacBruSoft) www.gratuit.opensourcemagazine.com

Anjuta, pour faciliter la programmation en C/C++

Dans le numéro 18 d'Opensource-Magazine, nous avons donné des clés pour créer ses propres applications. L'utilisa-

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tion de l'outil Glade associé au script Python nous paraît une solution particulièrement séduisante faute d'être vraiment

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souple. Pour faciliter l'intégration des deux solutions, vous pouvez utiliser le logiciel Anjuta. Il est spécialement conçu

pour ceux qui maîtrisent la programmation en C/C++

www.xgarreau.org/aide/logiciels/anjuta/ http://projects.gnome.org/anjuta/index.shtml


Logiciels

Le synthé au bout des doigts

A

Aligner des boucles dans Logic Studio ou Garage Band, c’est une chose. Collectionner les mp3 d’origines douteuses en est une autre. OpenSource Magazine vous propose de connaître le frisson du musicien, du créateur de sons, et de découvrir cette nouvelle dimension de la musique : la synthèse sonore. Tout a commencé avec la musique électrique : après la mélodie, l’harmonie et le rythme, s’est ouverte l’exploration des timbres, à travers les pédales d’effet, puis les synthétiseurs analogiques et leurs descendants numériques. L’ IRCAM a popularisé gratuitement ses logiciels de pointe (voir MAX SP, PD-extended, Plogue Bidule, VST Shell). D’où deux sortes de synthés actuels : le modèle « puces à relier dans un plan virtuel », et le modèle synthé analogique, avec plein de boutons. Ces derniers sont plus limités mais plus rigolos à manier. Leur prix varient du modique à l’astronomique (inspiré du prix des vrais synthés analogiques). La perle dénichée pour OSM est issue du travail de matheux fous fans de musique : ZynaddsubFx. Gratuit (sous GPL), Mac Intel/Linux/Window, il est plus complet que tous les payants que nous avons pu tester. Il n’a que deux défauts : il est moche comme un pou et son nom est à coucher dehors. L’interface, pas plus compliquée que celle des synthétiseurs commerciaux, paraît bien pensée une fois passée la répulsion esthétique. Au premier lancement, vous devriez être en interface « Beginner » avec clavier virtuel, (sinon, passez par le menu « Misc ») qui permet soit de jouer en pianotant sur votre clavier alphabétique, soit de cliquer à l’écran. Allez dans

 L’interface est à vomir, le nom à coucher dehors, mais le reste est un vrai régal. le menu « Instrument/Show Instrument Bank » et déroulez la case en haut à gauche ; dans les 19 banques proposées, choisissez Arpeggios, et dedans le 39e instrument, puis jouez les chariots de feu avec deux doigts ! Dans Choir and Voices, tentez le 34e (Slow Morph) et laissez une touche enfoncée quelques secondes. Les sons proposés sont tous des exemples fournis, à vous d’en créer d’autres à l’infini. Ou de composer avec ces sons : l’enregistreur (format sample sonore) est disponible en haut de l’interface complète (menu « Misc », cliquer alors la case v.k pour avoir le clavier). Trucs et astuces pour aborder la synthèse sonore : En informatique musicale, on utilise beaucoup le gadget « bouton qui tourne ». Cliquez en son centre et déplacez la souris de bas en haut pour le tourner. Avec les synthés, il faut apprendre à écouter et laisser le son se développer avec seulement une ou deux touches

enfoncées, surtout ne pas vouloir chercher dès le départ un air précis comme au piano. Branchez au plus vite une sortie son avec de bonnes graves. Dès que vous le pouvez, ajoutez un clavier MIDI USB même petit pour jouer de la molette et de la « velocity » (force de la frappe) et profiter d’ un véritable instrument. Glossaire de termes obscurs pour plus tard : ADSR= Attack Decay Sustain Release désigne les différents moments d’un son : Attack : début frappé (piano) ou progressif (flûte de pan), Sustain : son court (percu) ou prolongé (cloche). Cela concerne en général l’amplitude (le volume sonore) ou « enveloppe ». LFO=Low Frequency Oscillator désigne une sorte de pilote automatique qui fera varier régulièrement le paramètre de votre choix (volume, position...). Les autre oscillateurs génèrent les ondes sonores (sinus, scie, créneau)

Les effets courants sont Reverb, Echo, Delay, Chorus, Phaser, Unison, Flanger qui ajoutent des copies du son plus ou moins nombreuses et décalées en temps ou en tonalité. Les filtres étouffent graves ou aiguës, et peuvent renforcer « Q » qui donne un côté métallique. On trouve aussi la Distortion (genre métal hurlant). Ils créent les sons de la synthèse dite « soustractive » La synthèse « Additive » crée les sons par superposition d’harmoniques d’intensité diverses selon le théorème de Fourier. Théoriquement plus complète, elle est moins pratiquée car plus complexe à maîtriser. Arpeggiato fait succéder quelques notes à partir d’une touche. Sa programmation varie beaucoup selon le synthé. Ca permet de prendre vite du plaisir à jouer même si on est malhabile. Pierre Counillon Note : l’installation de Jack OS X est requise

www.freeware.avosmac.com (recherchez : zyna)

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Basket organise vos idées

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Marre des centaines de postit qui vous empêchent presque de voir votre écran ? Vous êtes déja passé au numérique et utilisez un logiciel mais le problème reste le même si ce n'est que les notes tapissent désormais votre fond d'écran ? Ne cherchez plus, Basket est fait pour vous ! Contenu Basket signifie « panier » ; et c'est ce qu'est l'application : un gigantesque panier dans lequel vous pouvez jeter pêle mêle toutes vos idées pour les organiser plus tard. Installation L'installation s'effectue le plus simplement du monde puisque Basket est présent sur les dépôts Ubuntu, Debian, Mandriva et Fedora. Utilisez donc votre gestionnaire de paquets préféré et laissez vous guider.

de vos informations sont multiples (mise en couleur, surlignage, insertion d'icône, de case à cocher, etc.) (figure 1) Les différents modes de travail (colonne ou libre) vous permettront de trouver votre bonheur que vous soyez plutôt ordonné ou un peu plus « fouilli » (figure 2). Enfin, si vous comptez utilisez Basket pour gérer vos notes sur des projets plus complexes, la division pratiquement illimitée des paniers vous sera d'un grand secours (figure 3). Basket est donc une application que l'on ne peut qu'espérer voir grandir et évoluer. Quiconque cherche à organiser ses idées ou projets. François « Franzux » Lischewski

image 1

 Autant de possibilités de mettre en relief ses informations..

image 2

Prise en main Dès le premier lancement, Basket vous accueille joyeusement et vous donne un aperçu de ses possibilités. Si vous utilisiez déjà un logiciel de prise de notes, vous pouvez tout à fait importer vos notes précédentes dans un grand nombre de formats (KNotes, KJots, KnowIt, TuxCards, Sticky, Tomboy... même à partir d'un simple fichier texte !)

 Organisé ou fouilli, Basket convient à tous les utilisateurs...

Utilisation Du reste, Basket s'utilise le plus simplement du monde. Cliquez n'importe où et vous créerez un nouveau champ dans lequel vous pouvez écrire. Vous pouvez également insérer des fichiers multimédias (audio, vidéo), des liens (web ou adresse mail) et même lancer une application à partir de votre panier. En outre, les possibilités de signalement des différents degrés d'importance

image 3

 Les divisions de paniers ne sont pas limitées...

image 4

 Devinez comment cet article a été rédigé...

Site du projet : http://freshmeat.net/projects/basket 28

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Un décodeur audio-vidéo de plus

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MediaCoder est un outil de conversion de vidéo et audio en de nombreux autres formats. Gratuit et open source, MediaCoder n'est disponible que pour la plate-forme Windows. Mais il est susceptible de fonctionner avec Wine sous Mac OS X ou Linux. Les codecs reconnus par MediaCoder sont nombreux : MOV, H264, Xvid, AVI, FLV, DivX 4 et 5, MPEG 1, 2 et 4, RealVideo, DVD, ou encore MP3, WMA, Ogg... Il permet aussi d'extraire l'audio d'un DVD ou d'un fichier vidéo. MediaCoder exploite la plupart des outils libres pour la conversion des fichiers : ffmepg, mencoder, x264, Xvid, Lame, Vorbis encoder, etc. L'interface, en anglais, n'est pas forcément un modèle d'ergonomie et de simplicité. Il faut sélectionner chaque on-

 Le fonctionnement sous Wine permet d’obtenir un résultat tout à fait exploitable. glet Video et Audio pour choisir le bon encodeur à chaque fois. Un test sous Linux a toutefois parfaitement réussi avec le réglage MPEG4 et l'encodeur vidéo Mencoder (x264), MP3

avec l'encodeur LAME MP3 et le container MP4. Pour choisir une vidéo, il faut sélectionner un dossier et effacer à l’intérieur tout ce qui n'est pas au format vidéo.

Pour lancer l'encodage, cliquez sur le bouton Start. Vous pouvez utiliser le bouton Pause situé à côté.

http://mediacoder.sourceforge.net

Ouverta, la quête de développeurs

O

On reproche souvent à Linux le manque de jeux vidéo. C'est mal le connaître. En effet il existe de nombreux jeux libres fonctionnant sous Linux. Par exemple, Ouverta est un MMORPG au GamePlay assez orginial. En deux mots, l'histoire se passe dans un monde totalement différent de celui que vous connaissez. Les créateurs du jeu ont bien insisté sur le fait que ce n'est pas forcément dans le passé ou dans le futur, c'est juste différent. Sur cette planète vous pourrez incarner deux espèces différentes, les super-soldats : êtres humains armés jusqu'aux dents d'une technologie de pointe, ou les nano-hommes : êtres humains rescapés d'une expé-

 Le décor reste très perfectible et en attente de bonne volontés. rience ratée qui leur a donné des pouvoirs. Il y a des méchants des deux côtés. Ouverta est basé sur un système de quêtes et de missions qui n'ont pas d'ordre précis mais se calquent quand même sur une histoire en parrallèle qu'il

faudra suivre. Le jeu a été créé en avril 2007 par un étudiant d'une quinzaine d'années sous le nom de « War of Sattrith » et abandonné quelques mois plus tard pour être ensuite repris par lui-même et un autre étudiant sous le nom cette

fois-ci de « Ouverta ». Le jeu est encore en développement et a besoin de contributeurs afin de repérer les bogues et pouvoir le distribuer sur une base saine et stable. David Delassus

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PATCH : le traitement d’images par lo

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Phatch (Photo-Batch) (capture1) est un logiciel graphique libre, distribué sous licence GNU/GPL, qui permet de traiter des images par lots : redimensionnement, réorientation, changement de nom, application d’un filigrane, ombrage, arrondi… Tout cela très facilement. A l’ouverture, il faut choisir la ou les actions que l’on veut effectuer. La liste complète des actions est impressionnante. Patch est disponible pour diverses plates-formes, Windows, Mac Os, et Linux. Il est disponible dans les dépôts d'Ubuntu 8.10 et sur cette page : http://photobatch. stani.be/ le lien est tout en bas de la page, « free download » . Il faut sélectionner les actions dans l’ordre puis choisir un dossier qui contient les images à traiter. Phatch a été développé en Python sous Ubuntu, l’installation ne pose donc aucun problème sous ce système. Très facile d’utilisation, Phatch peut rendre de grands services aux utilisateurs qui doivent traiter de grandes quantités de photos avant de les envoyer sur un blog, faire un diaporama ou pour les faire développer sur un site photo par exemple.

Sous Debian Lenny, Phatch se trouve dans les dépôts, alors un petit tour avec Synaptic, taper « phatch » dans la recherche et l'affaire devrait être faite. En ligne de commandes sous « root » avec cette ligne et vous devriez arriver au même résultat. $ apt-get install phatch L'application se trouve dans le menu « graphisme » à la ligne « phatch photo batch

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processor » comme sur la copie d'écran. Vous devez sélectionner une liste d'actions en cliquant sur le + parmi la longue liste qui s'affiche, voir la capture d'écran, ajouter autant que vous voulez mais vous devez toujours finir par la sélection « sauvegarder ». Ensuite, vous devez choisir le dossier ou le fichier qui doit subir le traitement comme sur la copie d'écran. Voici un exemple de liste d'action que nous avons réalisées en une seule opération sur un seul fichier : 1. Redimensionner 2. Ombre 3. Texte 4. Ajouter Réflexion 5. Perspective 6. Sauvegarder, toujours en dernière position, il est possible de déplacer les actions avec les flèche montante ou descendante. Les actions sont assez simples, il suffit de mettre les informations au bon endroit. Vous pouvez changer la couleur du texte en choisissant la couleur, un clic fait apparaître la liste des couleurs disponible. Pour donner un nom à votre nouveau cliché vous pouvez : sauvegarder avec « année, mois, jour, heure, minutes, seconde » ou donner un autre nom. Une fois que votre liste est préparée, vous choisissez le dossier ou le fichier qui vous intéresse, pour l'occasion nous avons choisi juste une image des chats qui jouent dans le jardin. Voir copie d'écran (capture 6) de gauche à droite: ouvrir une liste d'action, exécuter l'action, ajouter une action, retirer une action, déplacer l'action vers le haut, et déplacer l'action vers le bas.

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image 1

 Voici le résultat après le traitement de phatch sur une photographie .

image 2

 PHoto baTCH le Traiteur et Renomeur de lot.

 Cliquez sur le + pour ajouter des actions.

image 3

 C'est ici que vous trouverez le dossier source ou le fichier que vous voulez traiter.


Logiciels

ots La petite roue dentelée permet de lancer le processus. Une nouvelle fenêtre s'ouvre et vous demande de choisir le dossier. Les fichiers seront sauvegardés dans un « nouveau » dossier « dossier_phatch » où dossier est le nom du dossier source des images.

 Dans cette fenêtre que vous paramétrez votre action.

image 8

Vous pouvez enregistrer votre liste d'actions pour vous en servir une nouvelle fois ce qui permet de garder les informations comme le texte en mémoire ou autres informations. Une fois que vous aurez compris le fonctionnement vous ne pourrez plus vous en passer pour redimensionner, renommer ou mettre votre touche de personnalisation à vos clichés. La liste des actions étant assez longue, nous ne pouvons les détailler toutes mais elles sont assez explicites, alors n'hésitez pas à faire des tests pour en comprendre le fonctionnement.

 C'est ici que vous pouvez donner un nouveau nom à votre fichier.

image 6

Christophe Martel

 Ici le menu qui permet

image 3

image 7

d'ajouter, retirer , de ranger les actions dans un certain ordre et de lancer le traitement.

image 8

 Phatch se trouve

dans le menu application dans la catégorie Graphisme.

Le site de Phatch: http://photobatch.stani.be/ La page de Download: http://photobatch.stani.be/ download/index.html

 Voilà la liste d'actions

que vous avez choisie, il est possible de la sauvegarder pour une prochaine fois.

La page de Wiki: http://photobatch.wikidot.com/ La page de docUbuntu sur Phatch: http://doc.ubuntu-fr.org/phatch

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MediaInfo : les codecs de vos fichiers multimédias à la loupe

M

MediaInfo est un utilitaire qui permet de savoir quels sont les codecs audio et vidéo employés par un fichier multimédia. Ensuite, il ne reste à l'utilisateur qu'à installer sur sa machine les codecs appropriés pour pouvoir visualiser ou écouter les contenus concernés. L'application est disponible pour quasiment tous les systèmes d'exploitation, Windows, Mac, Ubuntu, Debian, Redhat, CentOS, Fedora, OpenSuse, Mandriva… Les formats et conteneurs identifiés pour les vidéos sont nombreux et exhaustifs avec les MKV, OGM, AVI, DivX, WMV, QuickTime, Real, MPEG-1, MPEG-2, MPEG4, DVD (VOB) et codecs : DivX, XviD, MSMPEG4, ASP, H.264, AVC… Concernant les éléments audio, OGG, MP3, WAV, RA, AC3, DTS, AAC, M4A, AU, AIFF sont détec-

tés. Les sous-titres employés sont également précisés avec les SRT, SSA, ASS, SAMI sont également reconnus. Toutes sortes d'informations sont dispensées sur les médias, il suffit de glisser-déplacer un fichier seul ou un dossier contenant des fichiers multimédias pour tout connaître à son sujet. Pour les codecs vidéo, MediaInfo révèle la taille du fichier, la durée, les flux vidéo et audio, l'application utilisée pour l'encodage, le codec, le nombre d'images par seconde, le débit. Pour l'audio, il s'agit des codecs, fréquences, nombres de canaux, langue, débit, titre, auteur, réalisateur, album, numéro de piste, date, durée … Les informations affichées sur les médias sont hautement lisibles et peuvent être exportées en texte, CSV, HTML, une fonction idéale pour gérer sa

 MediaInfo permet de savoir quels codec sont utilisés. bibliothèque multimédia dans une base de données. Enfin, précisons que MediaInfo peut également s'intégrer au menu contextuel de la souris, un clic droit exécute l'application ou

s'intégrer à des logiciels de peer2peer comme eMule. Jean-Christophe Bonalair www.gratuit.opensourcemagazine.com

Installation sous Ubuntu Jaunty Jackalop

 1. Il faut télécharger et installer depuis http://mediainfo.

sourceforge.net/fr/Download, dans l'ordre, les paquets DEB auto-exécutables, libzen0 (libzen0_0.4.3-1_i386.Ubuntu_9.04. deb), libmediainfo0 (libmediainfo0_0.7.20-1_i386.Ubuntu_9.04. deb) et MediaInfo (mediainfo-gui_0.7.20-1_i386.Debian_5.deb) pour l'interface graphique.

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 2. L'application est disponible, dans le menu Applications,

Son et vidéo, MediaInfo. Après avoir lancé le programme, cliquez au choix sur Fichier, Ouvrir, Fichier ou Dossier. Les informations contextuelles du média s'affichent en détails dans la fenêtre ouverte. En vous rendant, dans Vue, vous pouvez influer sur l'affichage (Texte, HTML…).


Gimp

Découvrir les nouveautés de Gimp 2.8

V

Vous pouvez d'ores et déjà vous faire une idée de ce que proposera Gimp 2.8 (lire en pages Actualités) en installant la version 2.7 de développement. La version 2.7 de Gimp n'est qu'une version intermédiaire entre la 2.6.x, stable, et la 2.8.x qui sera stable aussi. Elle sert à valider les nouveaux concepts qui seront introduits à titre définitif dans la version 2.8. C'est ainsi que fonctionne l'équipe de développeurs de Gimp, les versions paires sont vouées à sortir en versions stables et « finales », les versions impaires ne le sont jamais et restent des versions de développement. Les nouveautés : - il est désormais possible de saisir et d'éditer du texte directement sur l'image sans passer par une palette de

saisie indépendante. - les brosses peuvent être modifiées de manière plus fine. L'angle peut être changé mais aussi l'échelle, la proportion. Il était déjà possible de modifier la taille en fonction de la pression d'un stylet de tabette graphique. Par ailleurs, la rotation de l'objet peut suivre le tracé et le nombre de liaisons entre options des stylets (pression, inclinaison etc...) et les paramètres de tracé (taille, transparence, rotation, etc... - il est également possible de tagger les brosses et les motifs. - les opérations de sauvegarde et d'exportation sont désormais deux fonctions distinctes - un calculette est intégrée aux outils de redimensionnement - la gestion des calques a été modifiée. Il est désormais possible de créer des groupes de calques.

 La gestion des calques permet désormais le regroupement par lots de calques.

 Il est enfin possible de saisir du texte directement sur l'image.

L'installation sous Gnome/Ubuntu : Ajouter le dépôt suivant dans l'outil Source de Logiciels (menu Système > Administration) : deb http://ppa.launchpad.net/matthaeus123/mrw-gimp-svn/ubuntu jaunty ma

pour Ubuntu 9.04 ou deb http://ppa.launchpad.net/matthaeus123/mrw-gimp-svn/ubuntu karmic ma

pour Ubuntu 9.10

 Un gros travail a été réalisé sur la gestion des brosses qui peuvent être modifiées. L'angle est variable.

Il faut ensuite ajouter la clé en saisissant cette commande depuis le Terminal : sudo apt-get adv --recv-keys --keyserver keyserver.ubuntu.com 405A15CB

Il se peut que vous rencontriez des difficultés. Sautez cette étape le cas échéant.

 La version 2.7.x de Gimp préfigure ce que proposera la version 2.8.

Puis, depuis l'outil Synaptic, éliminez l'ancienne version de Gimp et installez la nouvelle qui sera dès lors disponible. Il se peut que vous rencontriez des erreurs d'installation. Auquel cas, essayez, depuis le Terminal, d'installer les deux librairies suivante : sudo apt-get install libgegl-0.0.0 sudo apt-get install libbabl-0.0.0

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Gimp

Réaliser un photomontage basique image 1

image 2

 Gimp est capable de détecter les images qui ne sont pas

dans le sens et propose de les mettre dans la position correcte.

C

Comment, dans Gimp, assembler plusieurs photos côte-à-côte pour obtenir un photomontage d'une seule image ? Suivez, le guide. Commencez par importer la première photo. Essayez de la choisir judicieusement. Si vous souhaitez associer deux photos verticales avec une photo horizontale, vous importerez plutôt la photo horizontale en premier (notre exemple), s'il s'agit d'une photo verticale et deux photos horizontales, c'est la photo verticale que vous importerez plutôt en premier. Lorsque la première photo est importée, il faut agrandir le « canevas » afin de ménager de la place pour les deux autres photos associées. Utilisez le menu Image > Taille du canevas... Pour agrandir, fiez vous à la taille de la première image. Si la première image introduite est horizontale, on additionnera la largeur de cette image à sa hauteur pour ménager assez de place pour les deux autres images verticales qu'il faudra de toute façon remettre à l'échelle.

34

 La première étape après avoir importé

une première image, c'est d'agrandir le « canevas » pour placer des images au-dessus.

Dans l'exemple, l'image faisait 3 888 x 2 592 pixels. Nous avons porté le canevas à 3 888 x 6 500 (nous avons additionné 4 000 à 2 592). Le canevas, c'est-à-dire l'espace disponible pour insérer des images dans le plan de travail, a été agrandi par en dessous. Notez que dans la palette de réglage (image 1), vous pouvez déplacer l'image présente vers le bas pour en ajuster la position. Cliquez sur Redimensionner pour prendre en compte ce nouveau réglage. Si vous regrettez, vous pourrez toujours faire machine arrière en combinant les touches Ctrl-Z. Lorsque vous glissez vos deux autres images verticales vers la palette des calques ou vers le canevas, il vous est proposé de les remettre en position verticale (image 2). Cliquez sur Rotation si c'est bien le cas aussi chez vous. Sélectionnez dans la palette des calques (image 3) l'image que vous allez remettre à l'échelle pour l'ajuster à la première et tenir compte de la

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image 3

 Glissez les autres images vers la palette des calques. Cliquez sur celle que vous souhaitez adopter et redimensionner.


Gimp

dernière à qui il faudra aussi un peu de place. Pour déplacer l'image, utilisez l'outil entouré d'un carré rouge (image 4) et pour un mise à l'échelle, cliquez dans l'image à modifier après avoir sélectionné l'outil de mise à l'échelle (cercle rouge). Vous pouvez à présent ajuster l'échelle en pixels ou en pourcentage (image 5). Il est préférable de lier les modifications horizontales et verticales afin de conserver les mêmes proportions. Pour ce

faire, cliquez sur les maillons de la chaîne pour qu'ils se joignent. Cliquez sur Echelle pour une prise en compte définitive. Lorsque vous avez mis à l'échelle les deux dernières images afin qu'elles s'ajustent, vous obtenez un photomontage digne de ce nom que vous pouvez exporter afin que l'image soit exploitable ailleurs (image 6). N'oubliez pas, avant de réaliser cette exportation, de fusionner les calques « vers le bas ».

image 4

 L'outil (dans le carré rouge) permet de saisir l'image et de la déplacer, l'outil de redimensionnement (cercle rouge) sert à modifier la taille de l'image.

 Déterminez image 5

la nouvelle taille de l'image pour qu'elle puisse se caler sous la première, à côté de la troisième.

image 6

Et voici l'image finale, avec les trois clichés dans le même canevas.

C

Encadrer des photos Comment dessiner un léger cadre autour d’une image. Cela est nécessaire lorsque des photos très claires ont besoin d’un fin cadre noir pour ne pas se fondre dans l’arrière plan clair d’une page. Sous Gimp, la création d’un cadre ne pose aucune difficulté. Il existe un filtre prêt à l’emploi : Filtre > Decor > Ajouter une bordure. Vous pourrez déterminer l’épaisseur du cadre X, l’épaisseur du cadre Y, sa couleur et appliquer une variation de couleur entre X et Y. A noter qu’il existe aussi le filtre « Bordure inégale » qui

permet de créer une bordure floue et ombrée ou une « Bordure en biseau » du plus bel effet. Sur le site :

http://registry.gimp.org/node

il y a d’autres filtres comme celui indiqué pour mettre différentes bordures sur une image.

 Gimp dispose de plusieurs options et solutions pour l'encadrement de photos, en particulier le filtre Bordure.

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Inkscape Images et masque sur le thème des vacances

V

Voici un petit tuto inspiré du site screencasters.heathenx. org réalisé sur le thème des vacances Nous avons utilisé l’image disponible sur http://art4linux.org/node/39

 1. Tout

d’abord, il faut créer des petits carrés avec des bords arrondis.

 2. Dupliquez l’original 4 fois par exemple.  3. La boîte qui s’affiche permet de Nous avons donc 5 objets identiques. Sélectionnez les tous et allez dans le menu Objet / Lignes et colonnes.

positionner une série d’objets en fonction de lignes et de colonnes. Mettez le nombre de lignes à 1.

 4. On obtient un alignement parfait.

Jouez également sur l’espacement qui ne doit pas être trop élevé. Une fois terminé groupez ces 5 objets (nous avons utilisé 8 en espacement).

 6. Et utilisez la même méthode pour  5. Et dupliquez les …

créer un joli « mur » de carrés.

 9. Un petit texte comme « vacances » par exemple.

 7. Insérons l’image.

 10. Pour donner plus de « pêche » au

texte, créez une copie et appliquez l’effet offset dynamique (menu objet / Off set dynamique) pour créer un texte un peu plus gros. Appliquez une couleur blanche.

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 8. On va ajouter un petit texte. Dégroupez les objets en haut a

droite et faites une petite place vide comme sur la capture suivante.

 11. Appliquez un remplissage blanc

aux carrés. Sélectionnez tous les carrés + le texte blanc avec la touche shift et groupez les !

 12. Sélectionnez le groupe composé du carré et du texte ainsi que l’image et allez dans le menu Objet / masque / définir.


Inkscape

Où se trouve le « Fusain » « Je voulais tester votre tuto suivant l'article 'transformer une photo en dessin' (Opensource-Magazine n°22 p.12). Je suis bloqué à l'étape Effets>images raster>Fusain. Je n'ai pas cette fonction dans ma version de Inkscape (0.46). J'ai fait un tour sur le site officiel de Inkscape, mais si j'ai trouvé des références à raster, je ne trouve pas pourquoi ce n'est pas disponible sur mon installation. Je suppose qu'il me manque quelques éléments, mais je n'arrive pas à trouver quoi. » Guido (forum support : http:// forum.opensource-magazine.com)

Opensource-Magazine : Dans les nouvelles versions d'Inkscape, la fonction recherchée se trouve dans le menu : Extension > Images matricielles > Fusain

 Dans les nouvelles versions d'Inkscape, le filtre Fusain se trouve dans le menu des extensions, images matricielles.

Inkscape 0.47 disponible, que réserve la 0.48 ?

A

Alors que la toute nouvelle version d'Inkscape 0.47 tourne désormais sur la plupart des distributions, il est évidemment déjà question de la version 0.48. Au terme du Google Summer of Code 2009, voici les nouvelles fonctionnalités qui devraient intégrer la prochaine mouture d'Inkscape. L'outil Nœud a été complètement réécrit par Krzysztof Kosiński et supporte maintenant l'édition de nœud pour plusieurs chemins en même temps ainsi que plusieurs fonctionnalités supplémentaires. Vous pourrez, par exemple, redimensionner, faire tourner ou pencher une sélection de nœuds sur le canevas et joindre les nœuds de plusieurs chemins.

Arcadie Cracan a étendu les capacités de l'outil Connecteur. Il supporte désormais l'ajout ou le retrait de points de connexion positionnés par l'utilisateur. Il sera également possible de choisir entre des

connecteurs orthogonaux ou en ligne brisée, et l'arrondissement des angles des connecteurs pourra être spécifié par l'utilisateur. Les modifications apportées intègrent aussi de nombreuses corrections de

défauts et l'ajout de plusieurs autres améliorations. Felipe Sanches a travaillé à l'amélioration de la gestion des couleurs. Les changements les plus significatifs sont l'affichage des couleurs hors gamut et la vue des couleurs gérées dans la boîte de dialogue Remplissage et contour. Inkscape vérifie désormais si les couleurs choisies dans les sélecteurs RVB, TSL et CMJN sont dans le gamut d'un espace de couleurs défini par un profil de couleur choisi ou pas. De nombreux changements ont également été apportés dans la façon dont les couleurs sont stockées par l'application. Soren Berg a ajouté une API pour la programmation via DBus.

source : http://www.inkscape.org/?lang=fr OpenSource Magazine / n° 23 / novembre 2009

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Internet Un carnet d’adresses en ligne

 Cliquez sur Next, même si vous ne comprenez rien.

 Chaque

utilisateur devra accéder par cette page de validation.

A

 Incontournable, vous devez éditer et ajouter vos propres paramètres de serveur.

Adresse Book est un gestionnaire de contacts en ligne écrit en PHP. Sa mise en œuvre et son utilisation sont tout à fait aisées. Il faut toutefois veiller au départ à correctement paramétrer le fichier « config.php » contenu dans le répertoire du logiciel avant de le transférer sur votre serveur. En suivant l'exemple ci-dessus, vous notez qu'il faut renseigner l'adresse d'accès au serveur de la base MySQL (il faut disposer d'une telle base sur un serveur local ou distant), le nom de la base, le nom d'utilisateur de cette base et le mot de passe associé et enfin définir un préfixe qui vous permettra d'identifier aisément les éléments de votre base sur le serveur. Lorsque votre fichier « config. php » est ainsi correctement renseigné, déplacez tout le répertoire sur votre serveur via FTP. Dans un navigateur, sai-

sissez l'adresse :

http://votresite.com/ adress104e/install.php

Cliquez sur « next » pour que la base soit créée. Et c'est tout ! Il ne vous reste plus qu'à saisir les premières données. Dans un premier temps, réglez dans les options la langue « French » pour comprendre le propos. Vous pouvez personnaliser également les messages d'accueil. Cliquez en bas de la page sur « save » pour conserver les données. Il existe deux modes : administrateur et simple utilisateur. Vous pouvez ajouter des utilisateurs et leur affecter un mot de passe depuis la commande « Gestion des utilisateurs ». Nous vous conseillons aussi de changer le mot de passe de l'administrateur « admin » (admin) par un nouveau. Une fois que vous aurez ter-

 En mode administration, vous pouvez tout modifier. miné l'installation, veillez à effacer le fichier « install.php » pour ne pas rencontrer de futures déconvenues, une nouvelle procédure d'installation conduirait à effacer toutes les précédentes entrées. Pour saisir une nouvelle fiche, il suffit, depuis la page d'accueil, d'utiliser la fonction « Ajouter une nouvelle en-

trée ». La commande « édition » de chaque fiche permet ensuite de modifier et de compléter chaque fiche. AdressBook dispose d'une fonction intéressante : Liste de diffusion, laquelle permet de créer des envois en nombre depuis les adresses mails stockées dans la base.

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internet

Surveiller les changements sur internet

C

Chaque matin, c'est même rituel immuable depuis que le net est apparu sur terre, vous vous connectez à des dizaines de sites pour savoir s'il y a du nouveau sous le soleil. Bien. Sauf que souvent, ces sites n'ont rien de nouveau à vous annoncer. Alors il existe un autre moyen d'être avisé uniquement si des changements ont été effectué dans la page.

tique. Une fois installé depuis le menu Outils > Modules complémentaires de Firefox (puis cliquez sur Catalogue et enfin sur Parcourir tous les modules complémentaires pour effectuer la recherche de Update Scanner), redémarrez Firefox. Au lancement qui suit l'installation, une petite flèche bleue est apparue en bas à droite de la fenêtre de Firefox.

Imaginons que vous souhaitiez être prévenu à chaque fois que les références d'un nouveau logiciel gratuit sont ajoutés à notre site :

En cliquant dessus, un panneau s'ouvre latéralement. Glissez-déposez l'adresse du site à surveiller ou bien cliquez sur le premier outil proposé qui permet d'ajouter les références complètes de la page à surveiller. Lorsque l'adresse du site a été ajoutée, faites un clic-droit sur l'adresse pour pouvoir afficher ses Propriétés et ajuster au plus juste la fréquence de vérification (une fois par jour par défaut, mais l'analyse peut avoir lieu toutes les 5 minutes), la quantité de caractères qui déclenchent l'affichage d'une alerte. Les Préférences permettent de régler la durée d'affichage du Pop-up d'alerte en bas de l'écran à droite, de faire jouer un son à chaque changement, etc. Les mots nouveaux apparaîtront en surbrillance jaune.

www.gratuit.opensourcemagazine.com Eh bien vous avez le choix. Il existe le service "Page2RSS" qui vous alertera à la manière d'un flux RSS, à chaque fois qu'il y aura du changement du côté de la liste des logiciels. C'est très simple à utiliser. Contentez-vous, une fois connecté au site, de copier-coller la page à surveiller puis d'indiquer l'adresse mail où vous souhaitez recevoir l'alerte. Vous pouvez afficher les changements dans un lecteur de flux RSS ou bien dans votre lecteur de messages Twitter. Attention toutefois, parfois, la page principale est composée de plusieurs éléments de page et l'adresse principale ne suffit pas à détecter les changements. Il faut faire un clic droit dans la page à surveiller et l'afficher dans une autre fenêtre du navigateur et relever la bonne adresse de ce morceau de page. Pour le navigateur Firefox, il existe une collection d'outils à ajouter pour obtenir le même service. Pèle-mêle, vous pouvez utiliser : Update Scanner (en français), SiteDelta, etc. Update Scanner est très pra-

 Ce site internet peut surveiller les pages des sites à votre place.

 Firefox peut intégrer une extension de surveillance de sites web.

 Une alerte s’affichera en bas à droite de l’écran à chaque modification.

 Un panneau latéral liste

les pages surveillées depuis Firefox.

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Internet

Un autre site dédié à l'installation de logiciels

D

Dans le numéro 22 p.37 d'Opensource-Magazine, nous avons présenté le site GetDeb qui permet la recherche et l'installation d'un simple clic d'applications dédiées à Ubuntu ou autre distribution basée sur Debian.

Le site Allmyapps.com élargit l'offre à Windows 7, Vista et XP. Le principe est consternant de simplicité. Une fois la version du système choisie (si cela n'a pas eu lieu de manière automatique à l'ouverture de Firefox), recherchez l'application qui vous intéresse. Le champ de saisie pour la recherche se trouve en haut à droite de la page. Une fois la liste des applications disponibles affichée, cliquez sur le nom de l'application pour obtenir des informations complémentaires, cliquez sur Install pour l'installer ou « Add to my list » pour l'ajouter à une liste de logiciels que vous pourrez installer tout d'un coup. Une fois que vous avez cliqué sur Install, la commande « apt:nom du paquet » est exécutée et le mot de passe d'administrateur est demandé. Vous n'aurez ensuite plus rien à faire, l'installation aura lieu automatiquement. www.allmyapps.com

 Recherchez

sur le site Allmyapps un logiciel qui puisse rejoindre votre système. Et cliquez sur Install.

 Allmyapps.com

propose des logiciels pour les systèmes Windows et distributions Linux Ubuntu.

la collection 40

Tous les numéros sont disponibles sur www.opensource-magazine.com OpenSource Magazine / n° 23 / novembre 2009


internet

Twitter directement depuis le champ d'adresse de Firefox

S

Si vous êtes un adepte des petits mots sur Twitter comme nous le sommes à la rédaction pour diffuser de courtes infos sur la vie du magazine, vous pouvez vous dispenser d'installer un logiciel pour poster de nouveaux messages. TwitterBar disponible depuis Firefox remplace avantageusement tout outil plus ou moins complexe. TwitterBar s'installe depuis la barre Outils > Modules Complémentaires de Firefox puis, dans la nouvelle fenêtre, cliquez sur Catalogue puis sur «Parcourir tous les modules complémentaires» pour pouvoir effectuer une recherche sur le terme « TwitterBar ». Cliquez sur le bouton vert « Ajouter à Firefox » pour procéder à l'installation. Firefox devra être redémarré.

 A ce stade, il vous est demandé d'accepter le service TwitterBar (Allow) ou de le refuser (Deny). Cliquez sur « Allow ».

 Depuis la barre de saisie, à droite, TwitterBar propose trois options : le nombre de caractères restant à saisir, le + vert sert à poster, le bouton rose sert à la recherche sur Twitter.

Une fois le navigateur démarré, vous ne trouverez aucune application ou extension. Tout se passe dans la barre de saisie d'adresse de site. En saisissant : essai --post vous activez TwitterBar. La première fois, vous devrez donner l'autorisation d'accéder à votre compte Twitter. Ensuite, à chaque fois que vous saisirez un texte suivi de la commande « --post » et que vous validerez, vous transmettrez le texte à votre fil Twitter. Pour savoir combien de caractères restent à saisir avant d'atteindre la limite, cliquez sur le « T » bleu présent à droite de la barre. Vous pouvez aussi vous dispenser de saisir la commande « --post ». Approchez le pointeur du « t » bleu de Twitter et cliquez sur le point vert marqué d'un + qui sert à publier. Le bouton rose fushia sert à rechercher un terme saisi dans le réseau social Twitter.

 Les préférences

de TwitterBar sont accessibles depuis le gestionnaire des modules complémentaires de Firefox.

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Internet

Du bon usage de Geoportail

V

Vous avez décidé de devenir propriétaire ? Vous avez repéré votre bien et fait plusieurs fois le tour du pâté de maisons ? Et si vous preniez un peu de hauteur grâce à internet ? Le site de l'IGN (www.geoportail.fr) met à votre disposition sa base de photos aériennes (à une altitude de quelques dizaines de mètres) mais également des outils fort pratiques pour prendre connaissance de l'entourage de votre nouvelle demeure. Au lancement du site géoportail (image 1), la carte du monde s'affiche. Entrez votre commune. Notez que le Géoportail ne fonctionne que pour la France, Métropolitaine ou Outre-Mer (image 2, ile de Futuna), et non pour l'étranger. Ensuite, vous trouverez sur la gauche un menu permettant d'afficher sur la carte différentes vues (parcelles cadastrales, emplacement des routes et ligne électriques, réseau hydrographiques, zones sensibles ?).

Quelques exemples ? Combien d'habitants, quelle superficie, quelle altitude de votre commune ? Les réponses à ces questions sont dans Unités Administratives, puis communes. Un petit logo à l'effigie de Marianne s'affiche (image 3). En cliquant dessus, vous obtenez plus de précisions (image 4).

cartes IGN (menu Cartes puis carte IGN) ou avoir une vue plus ancienne : Carte Cassini (image 7) ou Espagne.

Utilisation Vous pouvez vous déplacer sur la carte en la faisant glisser sous votre souris (maintenir le bouton gauche de la souris) ou zoomer (roulette sur PC ou bouton central sur Mac). Vous pouvez avoir plus d'options (mesures de distances et superficies, survol) en activant le mode 3D. Attention, cela nécessite le téléchargement et l'installation d'un plug-in sur votre configuration. Ce mode nécessite une carte graphique un peu plus véloce que pour le mode 2D. Geoportail peut se révéler être un outil très pratique et simple d'utilisation, mais aussi être une source d'information non négligeable pour tout utilisateur. Il existe cependant un inconvénient : si le relief est correctement représenté, les bâtiments restent plats comme des cartes à jouer...

Envie de savoir quelles sont les parcelles cadastrale de votre voisinage ? Allez dans parcelles cadastrales, puis cochez le seul choix possible (image 5). Les monuments nationaux ? Cliquez dans l'option ad-hoc sur la gauche et ils apparaissent sur l'écran. Cliquer sur un des symboles présents pour obtenir plus d'informations (image 6) Enfin, géoportail n'est pas limité aux cartes aériennes. Vous pouvez superposer les

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image 1

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 Geoportail démarre sur une mappemonde dont il n’explore qu’une partie.

image 2

F. Manzano

 Geoportail n’est utilisable que sur des zones du territoire français.

image 3

 Lorsqu’un tel

logo est affiché, vous pouvez disposer de plus d’informations.


internet

Créer une sonnerie de portable

image 4

 Vous pouvez ainsi connaître la population, l’altitude, la superficie, etc.

image 5

 Même les parcelles cadastrales sont disponibles.

I

Il existe un moyen particulièrement souple et rapide pour créer une sonnerie pour mobile. Un site internet, Audiko propose ce service en ligne. Cliquez sur Upload pour transférer une copie du morceau choisi vers le site. Veillez à ce que le morceau transféré ne soit pas protégé par des DRM, sans quoi vous n'obtiendrez rien d'exploitable. Lorsque le morceau est chargé sur le site, vous devez voir le spectre complet du morceau. Par défaut, le site choisit pour vous une portion du morceau. A vous de déplacer cette sélection et de l'ajuster. Le petit triangle situé en haut à gauche permet d'écouter l'extrait. Une fois que vous avez ajusté votre sélection, cliquez sur « Create Ringtone ». Il faudra saisir un artiste et un titre pour

 Au final, vous pourrez envoyer la sonnerie vers le portable.

cette sonnerie. Vous disposez ensuite de plusieurs options de chargement de la sonnerie. Elle sera disponible en MP3, pour iPhone ou pour tout autre modèle de mobile. Vous pouvez même utiliser les services du site pour envoyer directement la sonnerie vers votre téléphone portable. Mais ce dernier service coûte le prix d'une communication. http://audiko.net/

image 6

 Commencez par envoyer sur le site votre morceau de musique non protégé par des DRM.

 Les monuments nationaux sont répertoriés avec un notice pour chacun.

image 7

 Sélectionnez et ajustez la partie sonnerie

en déplaçant la zone plus sombre correspondant à l’extrait choisi.

 Intérêt historique majeur, Geoportail intègre la fameuse carte de Cassini.

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Matériel BitPim, gérez librement votre mobile !

L

 Sélectionnez votre modèle dans la longue liste proposée. Les constructeurs de téléphones mobiles fournissent très souvent des pilotes ne fonctionnant que sous environnement Windows. Afin de gérer totalement votre appareil sous Linux, vous pouvez soit choisir d'utiliser Wine, soit encore plus simplement d'installer BitPim (RPM, DEB). L'intérêt d'un logiciel comme celui-ci, c'est de pouvoir manipuler toutes sortes de données et ce sur la plupart des téléphones portables. Le mobile sera reconnu selon votre choix en mode Modem ou en périphérique

de stockage de masse, pour glisser à peu près tout ce que l'on souhaite dans la mémoire du téléphone ou sur une carte mémoire tierce. Avec BitPim, vous pourrez, entre autres, accéder à la liste de vos contacts et la modifier, organiser les évènements de votre calendrier, importer ou exporter des fonds d'écrans, changer de sonnerie, envoyer des SMS depuis votre ordinateur, consulter le journal des appels… Ajoutons que, globalement, toutes sortes de données multimédias peuvent être gérées

 Avec BitPim, vous pouvez intervenir sur le calendrier et gestionnaire d'éléments de votre mobile.

sung, Sanyo, Sony-Ericsson qui sont totalement opérationnels grâce aux profils prévus. Si votre marque n'apparaît pas dans la liste, rien n'est perdu, il suffit à l'aide de l'assistant de le configurer manuellement en indiquant son port Com, le type de liaison (USB, BT...). Jean-Christophe Bonalair

avec souplesse (MMS, photos, MP3, sonneries, jeux...). Attention cependant seuls, les mobiles CDMA (Code Division Multiple Access) qui utilisent les puces de Qualcomm sont supportés. La plupart des téléphones modernes, en somme ! C'est le cas des constructeurs, LG, Motorola, Toshiba, Sam-

Et puis soudain, écran noir ! Il peut arriver qu'au démarrage matinal de votre ordinateur, celui-ci refuse obstinément d'afficher quoi que ce soit à l'écran. L'expérience montre

qu'il arrive bien souvent que l'origine du problème provienne d'un périphérique branché à l'ordinateur alors qu'il était en activité et qui s'avère incompa-

tible et non pris en charge lors du redémarrage. La solution consiste alors, c'est tout bête, à débrancher le périphérique et à redémarrer l'ordinateur.

Débranchez notamment tout ce qui est connecté via le port USB, tous les pilotes n'existent pas forcément encore dans votre distribution Linux.

Notre compilation

Gimp en PDF en vente 4 euros sur http://pdf.opensource-magazine.com 44

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Astuces

Du Live CD au Live USB en 4 étapes

U

Une des grandes forces de Linux est d'être distribuée, depuis fort longtemps, au format live CD. Cela permet de pouvoir charger le système, presque, entièrement en RAM et de l'utiliser sans recourir au disque dur local, ainsi -plus ou moins !- protégé. Depuis la généralisation des clés USB, et des cartes mères capables de démarrer sur ces dernières, la tentation était forte de disposer de distribution Linux sur de tels médias. Le système ainsi amorcé est alors caractérisé de Live USB. Chaque distribution dispose de sa propre procédure pour générer ce fameux sésame. Unetbootin est un logiciel qui facilite grandement les opérations quelle que soit la distribution d'origine. Unetbootin est disponible pour Linux et Windows. Bien que les opérations effectuées par Unetbootin ne soient pas destructrices, il est préférable de dédier une clé USB uniquement à cette tâche. Vous pourrez ainsi vous lancer dans l'aventure sans risque pour vos données. N'oubliez pas vos sauvegardes pour autant ! Le prix des clés USB est aujourd'hui abordable, optez pour une clé de 1Go au minimum. Enfin, assurez-vous que votre PC est également capable de démarrer sur clé USB. Il faut souvent recourir à l'activation d'une option dans le Bios et/ou appuyer sur une touche (Echap, F12 …) au démarrage, puis choisir l'option ad-hoc dans un menu. Reportez-vous à la documentation de votre matériel. Comment créer un live CD en 4 étapes ? Bien entendu, il vous faut récupérer le logiciel Unetbootin (http://www.gratuit.opensource-magazine.com/). Nous supposerons, la création d'un live USB Ubuntu depuis un PC sous Windows. Il est possible de créer également, et de manière similaire, de tels live USB depuis Unnetbootin sous Linux.

1re étape : choix de la distribution Cliquer sur « Image de dis » et choisir son image ISO, comme indiqué sur l'image 1. Pour opter pour ce choix, vous devez avoir sur un coin de votre disque dur une image iso d'une distribution Linux de votre choix. Notez que le premier choix « Distribution » vous permet de télécharger une distribution (liste définie) et de créer le live USB correspondant automatiquement. Le dernier choix « personnalisé » est réservé à une customisation poussée de votre live USB ou à des distributions plus exotiques.

 Choix de la distribution.

Attention : Repérez bien le lecteur correspondant à votre clé USB et sélectionnez-le (ici c'est le disque K:). En cochant la case « Montrer tous les disques » vous serez en mesure de voir vos disques durs locaux. Ce choix n'est pas conseillé. 2e étape : Génération du live USB Cette étape est fonction de la distribution choisie et de la puissance de votre PC. Cela peut prendre quelques minutes. Une grande étape : attendre ou se faire un café ! 3e étape : Installation du gestionnaire de démarrage Cette étape est automatique et très rapide : elle rend votre clé amorçable. La plupart du temps vous ne la verrez même pas !

 Génération du live USB.

4e étape : Redémarrage Unetbootin vous propose de redémarrer votre PC. Vous pouvez le faire en cliquant sur redémarrer ou retourner dans votre système actuel en cliquant sur quitter. N'oubliez pas de configurer votre Bios avant de profiter de votre nouveau système, qui sur clé USB glissée dans votre poche, vous suivra partout… Unetbootin est également un moyen simple et facile de configurer une clé USB ou via un adaptateur une carte SD utilisable sur votre netbook. F. Manzano

 Mission accomplie. OpenSource Magazine / n° 23 / novembre 2009

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Astuces Télécharger les vidéos depuis YouTube

E

« Enseignante en anglais, je souhaiterais télécharger des vidéos sur YouTube pour les utiliser en classe. Comment enregistrer une vidéo directement sur Youtube (ou n'importe quel site) pour pouvoir ensuite la graver sur un DVD lisible sur n'importe quel système, le tout gratuitement of course ! Certains sites, comme Elllo, me permettent d'enregistrer des compréhensions orales (audio uniquement, pas d'image) grâce à l'icône « télécharger » mais sur certains site l'icône est invisible et je sais pourtant qu'il existe un moyen d'enregistrer, via Mediaplayer Helper, mais je ne sais pas comment faire » Soso Opensource-Magazine : Vous pouvez, depuis Firefox, utiliser le module complémentaire Video DownloadHelper. Aller dans le menu Outils >Mo-

 Cliquez sur le bouton vert (à droite) pour enclencher l'installatioin du module complémentaire. dules complémentaires puis cliquer sur le lien « Parcourir tous les modules complémentaires » et lancer une recherche sur le terme : « Video DownloadHelper » et l'installer en cliquant sur le bouton

 Installez DownloadHelper et relancez Firefox.

vert « Ajouter à Firefox ». Redémarrer Firefox. Aller sur YouTube ou un autre site proposant de la vidéo en ligne et commencer à lire la vidéo dans le navigateur. Cliquez sur l'outil Download

 Lancez la vidéo dans YouTube, les baudruches se colorent et vous avez la possibilité de télécharger la vidéo.

 Notez

que les petits ballons se trouvent aux endroits stratégiques.

OpenSource Magazine / n° 23 / novembre 2009

Vous pouvez placer le raccourci des ballons à divers endroits grâce aux préférences.

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Helper qui a été ajouté à la barre d'outils de Firefox. Et choisir dans la liste la vidéo à charger.


Astuces

Supprimer un fichier tout de suite

V

Vous connaissez sans doute déjà la commande « Mettre à le corbeille » accessible depuis le menu du clic-droit sur l'icône d'un fichier. Elle permet de déplacer le fichier vers la Corbeille et ainsi de le faire disparaître à votre vue. Mais le fichier n'est pas effacé pour autant. Il est mis en réserve de la patrie en attendant que vous ne décidiez de vider la Corbeille ce qui aura pour effet de supprimer définitivement (et encore), le fichier en question.

Ouvrez une fenêtre et depuis le menu Edition, rendez-vous à la ligne Préférences. Puis sélectionnez l'onglet Compor-

 La commande « Supprimer » vient s'ajouter aux autres commandes

 Cochez la case qui permet d'ahouter la fonction du menu contextuel. de suppression immédiate.

tement et cochez la case « Inclure une commande Supprimer qui ignore la Corbeille ». Si vous ne souhaitez pas afficher de message d'alerte, décochez la case : « Demander avant de vider la corbeille ou de supprimer des fichiers ».

Même ce message d'alerte peut être désactivé.

Et si vous souhaitez supprimer tout de suite un élément, comment faire ? Vous pouvez ajouter la commande Supprimer qui fait l'économie du passage par la Corbeille (mais pas d'un message d'alerte vous demandant de confirmer l'action). Pour que cette commande de suppression immédiate soit disponible dans le menu contextuel, ouvrez les Préférences du gestionnaire de fichiers.

Jouer avec Open-Office

O

Open Office est une suite permettant de se consacrer à des tâches sérieuses, studieuses. Et pourtant, elle permet aussi de se détendre simplement et facilement ! Ouvrez Calc, dans une cellule de votre choix, saisissez la formule donnée ci-dessous et il n'y a plus qu'à retrouver un clone de Space Invaders ! =game(«StarWars») Essayez également cette formule une seconde fois ! Bon amusement !

 OpenOffice.org

recèle décidément bien des fonctions dont une pour le moins inattendue : les jeux.

F. Manzano

OpenSource Magazine / n° 23 / novembre 2009

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Astuces

Utiliser les logiciels libres sans devoir les installer

L

Le monde du libre propose une collection de logiciels qui ne sont pas forcément tous accessibles si vous n’avez pas installé de distribution Linux (Ubuntu, Fedora, Mandriva, SuSE, etc) sur votre Mac ou votre PC. Gnumeric est ainsi difficile à installer sous Mac OS X, et d’autres logiciels comme LiVES (lire par ailleurs) sont carrément pas disponibles du tout sur Windows ou Mac OS X. Il existe une solution tout à fait séduisante profiter de ces logiciels sans avoir à installer un système Linux complet : Dynebolic. Le CD Dynebolic démarre que n’importe quelle

architecture de PC ou de Mac pourvu qu’il soit équipé d’une puce x86 (Intel, AMD). Une fois l’image de disque Dynebolic téléchargée et gravée sur un CD, vous avez accès à une logithèque extrêmement bien fournie. Et vous pouvez même en ajouter (lire l’article consacré à LiVES dans ce même numéro). Si vous avez l’intention d’utiliser régulièrement les logiciels, vous pouvez copier le répertoire « dyne » du CD à la racine de votre disque dur système (Mac OS X ou autre) et ainsi accéder plus rapidement aux applications (depuis le menu

 Dynebolic affiche des options de démarrage que vous pouvez ignorer.

latéral en cliquant sur l’icône DB). Les fichiers créés sous Dynebolic peuvent être enregistrés

directement dans le disque dur avoir avoir parcouru tout le chemin menant jusqu’à votre environnement habituel.

www.gratuit.opensource-magazine.com

 Dynebolic ne nécessite pas d’installer Linux sur Mac ou PC.

 Explorez à droite les menus pour lancer l’application de votre choix.

 La sauvegarde des fichiers implique

que vous maîtrisiez votre arborescence.

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Microsoft© est tombé sur un os

Faire communiquer un Mac et Linux

Installer et utiliser le gestionnaire de base de données

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ller Insta ux Lindoigtsez les s le n dan

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