459 - Balaq

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Le P’tit HEBDO

‫בס״ד‬

‫העיתון הבינלאומי לדוברי צרפתית‬

no 459 - Balaq 14 tamouz 5770 26 juin 2010

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Premières brèches par Avraham AZOULAY

Au pays du Cèdre, les problèmes de couple s’aggravent. Les femmes s’ennuient depuis le début du Mondial. Elles ont décidé de lui voler la vedette. Les voilà donc parties en mer pour une flottille de wonder women libanaises, cap sur Gaza. Prêtes à défier les commandos israéliens. Ainsi, elles vont enfin pouvoir obtenir l’attention de leurs maris, à défaut d’apporter une véritable aide humanitaire à Gaza, le dernier de leurs soucis... Quel esprit de tolérance soudain, dans le monde arabe ! La femme voyage, milite, s’adresse à visage découvert aux journalistes, pose pour les photographes. Tant qu’il s’agit d’Israël, que ce soit en navire de guerre ou en kamikaze, l’islam est féministe : égalité totale, on encourage toute initiative ! C’est vrai qu’Israël a dû céder en acceptant d’alléger ce pseudo-blocus sur les marchandises à Gaza, sans toutefois obtenir, bien au contraire, aucune contrepartie, ni pour Guilad Shalit, détenu par le Hamas depuis quatre longues années, ni du point de vue de la sécurité. En exerçant une telle pression sur Israël, le monde entier se sent héroïque, et protégé de la menace d’un islam chaque jour plus exigeant et plus obscurantiste, lequel, s’il se concentre pour le moment sur Israël, ne tardera pas à s’en prendre à l’Occident. Mais la roue tourne et, tout doucement, la vérité émerge, la raison semble revenir là où elle s’était quelque peu dissipée. La brèche par où la lumière commence à filtrer vient justement de Turquie. Tandis que le Premier ministre Erdogan menace d’anéantir les séparatistes kurdes du PKK jusqu’au dernier, les Turcs s’inquiètent du boycott, plus encore qu’Israël. Un groupe d’anciens diplomates accusent leur premier ministre de pratiquer une politique étrangère « aventureuse ». Les sanctions tombent aussi pour l’Iran qui pointe un doigt menaçant sur la Chine et la Russie, ses « alliés ». Les amis d’Israël parmi les nations se manifestent ; ils ont compris qu’en fragilisant le peuple juif, ils compromettaient leur avenir. À José Maria Aznar, ancien Premier ministre espagnol, se sont associées des personnalités de premier plan, comme David Trimble, Andrew Roberts, John Bolton, Alejandro Toledo (l’ancien Président du Pérou), Marcello Pera (philosophe et ancien président du Sénat italien), Fiamma Nirenstein (écrivain et femme politique italienne), le financier Robert Agostinelli et l’intellectuel catholique George Weigel. Et le mouvement s’amplifie, la lumière perce. Le 16 juin, plus de cent élus américains, Démocrates et Républicains confondus, ont affirmé haut et fort le droit d’Israël de se défendre (merci bien), le vice-président Joe Biden en tête. Trois ministres des Affaires étrangères, le français Kouchner, l’espagnol Moratinos, et l’italien Frattini, publient dans le Figaro : « D’accord pour une enquête internationale pour savoir ce qui s’est passé à bord de la flottille, (…) mais pas une enquête contre Israël ». Et de dénoncer ce Conseil des droits de l’homme qui passe le plus clair de son temps à condamner Israël. Quant au journaliste et écrivain François d’Orcival, il titre son éditorial dans Valeurs Actuelles « Ces “fous” d’Israéliens », et surprend ses lecteurs en condamnant l’opinion publique : « Cette unanimité politico-médiatique mondiale pour condamner Israël serait risible si le sujet n’était pas aussi grave », écrit-t-il ; et de conclure : « Mais quand on réplique, dans notre univers télévisé où tout le monde est si gentil, on est forcément le “méchant”. » Il ne s’agit pas d’amour pour Israël, mais de simple clairvoyance. Le plus surprenant se passe bien sûr en Israël, où la sélection des élèves séfarades dans certaines institutions harédites ashkénazes pose la question de l’unité du peuple ; problème qui peut exister, hélas dans tous les milieux. Notre société a ses problèmes, l’essentiel est d’en débattre, sans haine : le 17 tamouz est à nos portes, ne l’oublions pas.

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Sur le vif L'information fait partie intégrante de notre quotidien. Etre informé implique aussi d'être tracassé. Faut-il se détacher de l’actualité pour éviter l’angoisse et les soucis ou au contraire bien s’informer parce que nous sommes tous concernés par cette réalité ? Alain Legaret

pour réapprendre à améliorer notre comportement à tous les instants, dans le but de prendre le présent à Rédacteur du Monde à l’Endroit. notre charge. Par exemple, si j’entends parler d’un cas Il y a l’info et la façon de la présenter. Regarder de violence, je dois m’efforcer de parler à mes proches l’actualité israélienne sur les chaines françaises relève avec plus d’amour et de chaleur ! pratiquement du masochisme. S’angoisser ne sert qu’à alimenter ses colères et ses peurs. Il faut se démarquer Michel Bensoussan de cet héritage occidental où plus l’on souffre, plus l’on chirurgien-dentiste montre notre bonté. « Regarde mon D.ieu comme je Quand on demandait au rav Kook pourquoi il lisait le souffre, c’est pour toi ! », ce n’est pas juif. Le Juif doit journal avant de faire sa prière, il répondait que c’était être dans la joie. « Naassé vénichma » : c’est dans pour savoir sur quoi il allait prier !!! l’action qu’il s’accomplit. Mais alors, comment agir sur l’actualité ? Simplement. L’actualité n’est pas que dans Si Abraham a été choisi, c’est parce qu’il s’est inquiété les journaux. Elle est aussi au coin de la rue. « Qui sauve d’une ville en flammes. Cela montrait qu’il se sentait responsable du sort des autres hommes, du sort du une vie, sauve l’humanité ». monde. Etre attentif à la détresse d’autrui, au sort du Tsahal sauve des vies en arrêtant les terroristes. Chacun peuple, au sort du monde, être à l’écoute du monde, peut sauver une vie avec un mot, un sourire, une c’est peut-être aussi être à l’écoute de D.ieu ! Si l’on croit attention particulière. C’est moins spectaculaire, mais que D.ieu existe, et qu’Il intervient en permanence dans c’est tout aussi efficace. le monde, qu’Il « parle » à chaque homme à travers Quant à celui qui néglige même l’actualité de proximité, cette intervention, on ne peut alors se détourner de Sa Hillel demande : « Si je ne suis que pour moi, que suis- parole ! je? »

Dr Michael Aboulafia Pédopsychiatre Quand Adam et Eve ont goûté du fruit de la connaissance du Bien et du Mal au lieu de manger du fruit de la Vie, ils ont dirigé nos efforts dans le sens de réapprendre sans cesse à vivre la vie dans son intériorité, beaucoup plus qu’à chercher à l’analyser. Depuis 2000 ans, nous avons subi les influences chrétiennes qui ont tenté de nous convertir à la théorie, la philosophie et la pensée, alors que nous sommes le seul peuple capable de vivre la connaissance, comme le dit Bil’am : « peuple qui réside seul et qui, contrairement aux nations, ne passe pas son temps à renfermer la pensée sur elle et pour ellemême » (traduction libre, Bamidbar 23, 9). Nous sommes capables d’utiliser l’actualité comme une opportunité

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Vivre en Israël aujourd’hui, c’est, à mon humble avis, être en prise directe avec cette parole. Qu’elle soit interprétée ou pas, être déjà à son écoute, c’est presque le premier devoir d’un croyant. Parfois, j’ai même l’impression que les « parachiot » que les médias nous rapportent peuvent être matière à réflexion, presque autant que celles que la Torah nous propose chaque semaine ! Et pourtant, parfois, on peut être un peu fatigué. Fatigué d’être juif, fatigué d’être israélien, fatigué d’avoir à être sous tension en permanence. Santé oblige, on fait un petit break ! On n’est pas non plus obligé de connaître tous les détails sordides de tel meurtre ou de tel viol. On peut, pour cela aussi, choisir le canal par lequel les informations nous arrivent. On a le droit de se protéger. Mais comme dans le sport, dès que l’on retrouve un


peu de santé, on repart ! Par devoir d’être à l’écoute de Daniel Haïk l’autre et de l’histoire extraordinaire que nous vivons ! Rédacteur en chef d'Hamodia Jacques KOHN Les derniers événements, que ce soit l’affaire de la flottille Magistrat honoraire Lorsque notre patriarche Abraham est revenu du mont Moria, sur lequel il avait « sacrifié » son fils Isaac, il a été informé de douze naissances chez son frère Na‘hor, ainsi que de celle de Rébecca, la petite-fille de ce dernier (Beréchith 22, 20 à 24). C’est dire que les nouvelles, à cette époque-là, ne circulaient pas vite, et que ces treize « faire-part », dont nous savons par Rachi qu’ils ont été délivrés simultanément, ont embrassé des évènements qui se sont déroulés sur plusieurs dizaines d’années. Cette sous-information de nos ancêtres n’est pas différente de celle de nos contemporains, mais pour des raisons inverses. Abreuvés à longueur de journée, et parfois en direct, par des informations dont les médias, incités par la concurrence acharnée qui les oppose, s’efforcent d’accentuer le caractère sensationnel, les consommateurs d’aujourd’hui ont le plus souvent oublié le lendemain ce qu’ils ont appris la veille. Je me plais parfois à rêver de cette époque bénie d’avant la fin de l’ère des diligences, où les hommes n’apprenaient qu’un strict minimum, s’épargnant ainsi bien des angoisses et bien des soucis.

ou le dossier de l’école d’Emmanuel, nous prouvent à quel point il est vital, dans la réalité israélienne d’aujourd’hui, de s’informer. Opter pour la politique de l’autruche en se coupant de toute source d’information n’est pas seulement l’expression d’un désaveu, c’est d’abord une forme de naïveté intellectuelle qui n’a pas sa place en Israël. Mais c’est surtout le rejet de la notion de collectivité qui est le socle de notre vie sur cette terre. En m’informant, j’exprime mon intérêt pour ce pays et ma préoccupation pour son avenir. En m’informant, je reconnais partager un destin commun avec ceux qui, comme moi, ont choisi de vivre en Israël. Cependant, pour que cet exercice prenne toute sa valeur, il est impératif de s’informer le plus honnêtement et le plus précisément possible. Il est indispensable d’aller au fond des choses, afin de comprendre les tenants et les aboutissants de toute information. Celui qui oserait faire un raccourci en se contentant d’une information succincte, celui qui tomberait dans le piège d’une information biaisée risquerait de devenir le complice des ennemis d’Israël, de ceux qui tronquent la vérité pour s’en façonner une à la mesure de leurs attentes.

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Rav Oury Cherki

Actualité du noachisme

La tradition hébraïque a, depuis son origine, pensé la relation qu’elle entretient avec le reste de l'humanité, c'est-à-dire avec la quasi-totalité du genre humain. Contrairement à d’autres traditions, le judaïsme a résisté à la tentation de l’impérialisme culturel ou politique, en admettant le statut de « fils de Noé » (Bné Noa'h) pour les non-Juifs respectueux des sept commandements destinés à l'humanité civilisée, qui reproduisent les bases minimales de la morale universelle. Le Ben Noa’h fidèle à la loi du noachisme (ou noa’hisme) devient l'interlocuteur du judaïsme, dont il peut s'inspirer dans son cheminement spirituel propre.

"C’est peut-être là que se trouve la réponse à la tension entre civilisations qui menace la paix mondiale..." L'état actuel de l'humanité est un mélange hétérogène de deux tendances. D'une part une expansion de l'athéisme, et d'autre part un regain d'intérêt pour les spiritualités, religieuses ou mystiques. Paradoxalement, le noachisme pourrait constituer un foyer commun à ces deux cheminements. En effet, la loi noachide ne comporte aucune théologie positive, mais seulement le rejet de l'idolâtrie. De même la nature du sentiment religieux chez le noachide n'est pas définie par un dogme. C'est dans son intériorité propre, ou dans celle de sa civilisation, que le noachide découvre les éléments de sa vie religieuse.

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La redécouverte du noachisme est susceptible de dépasser les contradictions dans lesquelles l'humanité se débat. C’est peut-être là que se trouve la réponse à la tension entre civilisations qui menace la paix mondiale. La tenue cet été en Israël d'un séminaire d'études destiné aux non-Juifs francophones intéressés par le message d'Israël aux nations, participe des efforts de notre génération pour l'édification d'un monde meilleur, où se fait entendre la Torah issue de Sion, et la Parole de D.ieu de Jérusalem. Renseignements : bneinoach1@gmail.com



Figures libres

Israël et les nations « La majesté divine se présentera comme un fleuve étroit, là où son souffle se précipite ; viendra alors le rédempteur pour Sion » (Isaïe 59, 19) Le déferlement médiatique s’est déversé sur Israël après l’arraisonnement des navires à Gaza. Quelles motivations animent les nations lorsqu’il s’agit d’Israël ? Nous mettons de côté les folies de quelques Israéliens et de certains intellectuels juifs en diaspora, qui hurlent avec les loups et attisent les haines dans une irresponsable diatribe. Il fut une époque où la société israélienne, toutes tendances confondues, taisait ses querelles pour former un seul bloc face à ses adversaires.

Israël et sa résurrection

Rabbin Salomon Malka

Les victoires d'Israël A chaque confrontation, les Israéliens se sont battus et ont prié pour ne pas laisser l’ennemi mettre à exécution ses desseins meurtriers. Le projet de « jeter les Juifs à la mer » l’animait et l’anime à ce jour. Il a échoué, mais son but n’a pas changé. Le peuple juif le sait parce que son histoire unique lui a appris à prendre son destin en main. Il faut montrer au monde où se situent notre force et notre conviction. Notre salut ne tient pas à l’armement, aussi perfectionné soit-il. Notre confiance en D.ieu par le développement des lieux d’études, l’amour du ‘Am Israël, les liens forts entre les composantes de notre peuple de par le monde, sont une garantie et une assurance éternelles. Il est plus que jamais nécessaire de continuer à tisser ces liens puissants. Il est là, le secret. Les Sages l’appellent la tresse à trois branches que personne ne peut défaire. Les nations et leur revirement

On croit que les nations s’intéressent au sort des Arabes de Gaza, otages de leurs propres responsables. Ils ne sont en réalité pas plus préoccupés de leur sort qu’ils ne l’ont été pour nos frères, naguère. La motivation de cet intérêt, c’est la condamnation d’Israël. Nous devons en décrypter la raison. Israël, terre des Juifs, se développe, s’affermit, pourra peut-être même signer un traité de paix avec son voisin immédiat. A cette éventualité, une partie de la communauté internationale préfère une autre. Maintenir un état de guerre, pour continuer à voir en Israël un « témoin », recalé encore et toujours par le Ciel. Après la résurrection de l’Etat et l’unification de Jérusalem, le chemin pavé par nos maîtres et tracé par nos ancêtres se dotera de la dimension messianique par Nous avions pris l’habitude, dans notre optimisme l’érection du troisième Temple. Il faudra alors demander inné, de croire en la parole des organisations officielles des comptes aux dévots de tous les temps qui ont tenu internationales, lorsque notre existence ne tenait qu’à un langage de haine, poussant les peuples dans un acharnement systématique contre le nôtre. un fil. Il y a soixante-deux ans, le peuple juif est revenu chez lui non sans mal. Le monde entier ou presque a salué ce retour annoncé par les prophètes, malgré l’opposition farouche des voisins arabes. Le miracle a eu lieu. La débâcle a changé de camp et le peuple d’Israël devenait sympathique et même honorable. Des prouesses de toute nature avançaient à grands pas, malgré les guerres imposées. Jérusalem, longtemps divisée, a été réunifiée au prix de sacrifices considérables. La société israélienne s’installait dans une certaine stabilité. Le retour était un signe de D.ieu à l’égard de ses enfants longtemps opprimés, massacrés, dispersés parmi les nations.

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Perles de halakha

Rav Eliézer Melamed

Passer devant un fidèle en prière pour se tenir devant lui : permis ou interdit ? Nous avons déjà vu qu’il était interdit de passer devant un fidèle récitant la ‘Amida, jusqu’à quatre amot (environ deux mètres) en avant du fidèle. Mais une autre question se pose : selon Elya Rabba, il est permis de se déplacer latéralement et de venir se tenir devant le fidèle en prière (en lui tournant le dos). Ce n’est que si l’on traverse les quatre coudées qui s’étendent face au fidèle, que l’on dérange celui-ci dans sa prière ; mais si l’on vient de côté et que l’on reste devant lui, on ne le dérange pas tellement. D’après le Maguen Avraham, en revanche, il est interdit d’entrer dans les quatre amot qui s’étendent devant le fidèle en prière.

Interdit selon Maguen Avraham, permis selon Elya Rabba

Interdit selon Maguen Avraham et Elya Rabba

A priori, il faut être rigoureux, conformément à l’opinion du Maguen Avraham. En cas de besoin, on peut être indulgent et suivre l’avis du Elya Rabba : on peut alors se déplacer latéralement pour venir se tenir devant le fidèle en prière. Traduction : Jean-David Hamou

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Rav Dov Bigon Roch yéchiva du Makhon Méïr

Le Juste, vivant ou mort, protège sa génération La mort de Myriam et celle d'Aaron furent une expiation pour leur génération. Celle du Rav Mordekhaï Elyahou en est une pour la nôtre.

A propos du verset : « Myriam mourut en ce lieu (Qadech) et y fut ensevelie » (Nb 20, 1), Rachi enseigne que la mort du juste expie les fautes, ce que l’on apprend de la juxtaposition de ce passage avec celui de la vache rousse. De même que celle-ci expie les fautes, ainsi de la mort du juste. Par la mort, c’est-à-dire la disparition du corps, il y a expiation, car le corps est à l'origine de la faute. Lorsqu’elle frappe le juste (et non le commun des mortels), elle donne une dimension collective à son pouvoir de rédemption car « le juste est le fondement du monde » (Pr 10, 25). Sa disparition concerne l’ensemble de la collectivité, et entraîne donc une expiation collective.

Les êtres d'exception souffrent pour leur génération, lui donnent du mérite, la protègent et œuvrent en sa faveur, même après leur mort : Myriam, Aaron, Rabbi Chimon bar Yo'haï et Rabbi Eléazar son fils, par exemple. De lui-même et de son fils, Rabbi Chim’on disait : « Je peux faire en sorte que le monde tout entier échappe au jugement divin… moi, ou mon fils Eléazar » (Souka 45 A ce pouvoir expiatoire, il y a une autre explication : b), car les souffrances d’un grand juste, explique Rachi, pleurer la mort du juste, prendre pour lui le deuil, être rachètent les fautes de l’humanité. dans un profond désarroi, tout cela suscite le pardon Notre maître, le primat de Sion, Rabbi Mordekhaï divin (Moed Qatan). Elyahou, de mémoire bénie, compte au nombre de ces Le mérite du juste est source de bienfaits grands justes. Il a enseigné la Torah à des dizaines de A propos du verset : « La communauté manqua milliers de personnes, inspiré par l'amour de D.ieu, de d'eau » (ibid.), Rachi explique : « Nous apprenons que, la Torah, de son peuple et d'Erets-Israël, expressions durant quarante ans, le peuple avait un puits grâce à d'amour apparemment diversifiées qui, en réalité, Myriam » ; cela, grâce à un acte particulièrement bon renvoient à une même réalité (d'après le Zohar). Par qu'elle accomplit un jour : « [Myriam] se tint à distance sa Torah, son action, ses prières et un don de soi sans pour observer ce qui lui arriverait » [à Moïse, dont réserve, le grand maître nous protège encore, à l'instar le berceau flottait sur le Nil] (Ex 2, 4). De même, on des nuées de gloire, dans le désert ; le mot gloire, apprend le pouvoir bénéfique du juste Aaron, comme enseignent nos Sages, renvoyant à l'idée de Torah. Par l'enseigne Rachi : du vivant de cet amant d’Israël, une sa mort, il a permis lui aussi l’expiation des fautes de sa nuée protégeait le peuple dans le désert. A sa mort, génération.

la protection disparut. Constatant ce fait, le roi d’Arad Que son souvenir soit source de bénédictions et que décida de nous faire la guerre. Ainsi, grâce à ces deux son mérite nous protège. justes, le peuple eut de quoi boire et de quoi se protéger Traduit et adapté par Maïmon Retbi contre les intempéries et les menaces de toutes sortes. en partenariat avec le Makhon Méïr Mais même après sa mort, le juste continue à donner ses fruits. m2126retbi@bezeqint.net

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Un regard sur la haftara Jacques Kohn

« Depuis le Chitim jusqu’au Guilgal »

« Mon peuple, souviens-toi, je te prie, de ce qu’a médité Balaq, roi de Moav, et de ce que Bil’am fils de Be’or lui répondit, depuis le Chitim jusqu’au Guilgal, afin que vous connaissiez la justice d’Hachem » (Michée 6, 5).

Ce verset, qui fait partie de notre haftara, comporte une part de mystère. Nous savons que c’est à Chitim que Bil‘am a réussi à inciter les enfants d’Israël au péché, puisque c’est à cet endroit qu’ils se sont prostitués avec les filles de Moav (Nb 25, 1 et suivants), avec la catastrophe que cette débauche a entraînée : vingt-quatre mille morts (Ibid. 25, 9). Mais qu’en est-il de Guilgal, dont le nom n’est mentionné dans la Torah que d’une façon tout à fait incidente (Dt 11, 30) ? C’est à Guilgal que les enfants d’Israël, après qu’ils eurent traversé le Jourdain, firent leurs premiers pas en Erets Israël, et c’est à Guilgal qu’ils pratiquèrent la circoncision pour la première fois depuis qu’ils étaient sortis d’Egypte (Josué 4, 19 et 5, 2). En d’autres termes, alors qu’ils avaient gravement péché au moment même où ils étaient sur le point d’entrer en terre de Canaan, Hachem leur a octroyé son pardon dès l’instant où ils y ont pénétré. Et c’est pour répondre à l’inquiétude d’Israël, qui se demande si « Hachem, eu égard à ce pardon, prendra plaisir à des milliers de béliers, à des myriades de torrents d’huile » (Michée 6, 7), que le prophète lui répond qu’Il attend de lui seulement de pratiquer la justice, d’être pénétré d’amour envers les hommes et d’humilité envers Lui (6, 8).

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Rony Akrich Professeur d'étude juive Responsable enseignement francophone Machon Tal Midreshet Maamakim

Un enfant messager de D.ieu Seul contre tous, seulement conduit par la parole de D.ieu, le prophète Jérémie fut témoin de Jérusalem dans son déclin et sa destruction, qu’il prédit. Mais après la destruction, vient la restauration.

Jérémie est, par excellence, le prophète de la Bible : tous les thèmes du prophétisme biblique se trouvent réunis en lui avec une force extraordinaire. Comme Moïse, Elie, Jonas, il s’insurge contre l’appel prophétique mais, comme eux encore, il est obligé, par une contrainte inéluctable, de l’accepter et de propager la parole divine. Dans cette double expérience du refus et de la vocation, Jérémie ressent qu’il est l’objet d’une violence ; il est comme séduit par D.ieu et obligé par lui de céder. La tâche à laquelle il est appelé est double également : arracher et démolir, mais aussi planter et construire. Il doit être le prophète de la ruine et de la résurrection. Jérémie accomplit cette mission avec un sérieux tragique. Pendant près d’un demi-siècle, inlassablement, avec un courage

héroïque qui lui fera souvent encourir les pires dangers, il sera intimement mêlé à la vie publique du royaume de Juda, qu’il s’efforcera, en vain d’ailleurs, de corriger et d’amender. Sa mission ne peut être comparée qu’à celle de Moïse, au début et à la fin de l’histoire politique d’Israël. L’un et l’autre ont la charge constante et harassante de tout un peuple. Jérémie est constamment un « homme de querelles », il se heurte à tous et à tout, cependant qu’une haine diverse et implacable le poursuit ; et c’est au sein d’un peuple déchiré et tiraillé qu’il sera finalement obligé de voir et de pleurer la catastrophe.

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Dans la treizième année du règne de Josias, Jérémie est appelé par D.ieu à la prophétie. Il est alors un tout jeune enfant, et exprime à D.ieu ses appréhensions devant une tâche aussi périlleuse et aussi grave. L’Eternel le rassure et lui promet son entier soutien, Il le persuade de sa maturité spirituelle, tout en le prévenant contre les défaillances et les faiblesses, car ses ennemis seront nombreux. C’est le peuple tout entier qu’il lui faudra affronter, depuis la masse jusqu’aux princes et au roi lui-même. Dans cette lutte inégale d’un seul homme contre tous, Jérémie


n’aura d’autre soutien que D.ieu, mais un D.ieu qui ne l’aidera que dans la mesure de son propre courage. Le prophète sera un combattant de D.ieu, un soldat à Son service, il ne recevra d’ordres de nul autre que Lui et devra les exécuter avec une volonté de fer et un courage indomptable. Cette investiture d’un enfant est d’autant plus remarquable qu’en 626 avant l’ère vulgaire, nous sommes au lendemain de la première mesure prise par Josias pour réaliser sa réforme. Jérémie est envoyé par D.ieu pour préciser le véritable sens, spirituel et universel, de cette transformation ; ses premiers messages établissent un lien intime entre la réforme religieuse et l’histoire politique de Juda. Ces messages aideront-ils Josias à comprendre que les menaces de malheur peuvent être écartées par un repentir sincère et total ? La tâche à laquelle doit s’atteler le roi d’Israël, Jérémie la lui annonce en un programme bref et vigoureux : il s’agit d’arracher et de démolir, de détruire et de renverser, mais aussi de bâtir et de planter. Dans cette double et difficile mission, le jeune roi et le jeune prophète devront marcher de concert. www.ronyakr ich.com

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Rav Shlomo Aviner

Rav de Beth-El, roch-yéchiva d'Atéret Cohanim, Jérusalem

Le Prix d’un conjoint Un conjoint, ça n’a pas de prix ! Quoi de plus précieux que lui ? Heureux, ensemble, le couple peut résoudre tous les problèmes ! Mais s’il démarre du pied gauche, tout ira de travers. Il faut donc être prêt à rétribuer les chadkhanim (ceux qui concourent à la recherche du bon conjoint) et les madrikhim (ceux qui préparent les fiancés à leur future vie de couple).

Ce qui a de la valeur est cher. C’est pourquoi on doit rétribuer généreusement l'agent matrimonial, professionnel ou amateur, car le conjoint vaut tout l’or du monde. On lui donnera un acompte, plusieurs centaines de shekels pour le temps et la peine qu’il se donne. Si la proposition se termine par un mariage, chaque partie lui donnera 5000 shekels, ce qui est peu de chose en comparaison du coût d'un mariage. Ne donne-t-on pas des sommes faramineuses à un chirurgien privé, par exemple, qui ne s’occupe que de guérir le corps ? Ne devrait-on pas être d'autant plus attentif au médecin de l'âme ? En Israël, il y a six cent mille célibataires, état de fait bien attristant, auquel on devrait remédier de toute urgence !

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« On ne compte pas sur le miracle », disent nos Sages. On ne saurait attendre que le conjoint descende du ciel, ni s’en remettre aux seules bonnes âmes bénévoles. Aussi dévouées soient-elles, elles ne disposent que d’un temps limité, doivent faire des recherches, téléphoner, proposer, convaincre, assister les deux prétendants et


aplanir les obstacles, ce qui ne se fait pas sans peine. Pourquoi leurs efforts seraient-ils gratuits ? On avancera donc d'abord quelques centaines de shekels seulement pour les dépenses courantes - il y a tant de charlatans qui exploitent la naïveté de la jeunesse ! On ne paiera la totalité de la somme que lorsque la proposition aura heureusement abouti. La rétribution en question ne concerne pas la mitsva proprement dite mais le temps qu'on a consacré à l'accomplir, ce que précise clairement la halakha, de même que pour ce qui concerne le fait de guérir, circoncire, écrire des sifré-Torah ou des mézouzot, diriger un office, donner des cours de Torah, occuper une fonction rabbinique, servir dans l’armée, etc. En rétribuant les agents matrimoniaux, professionnels ou amateurs, comme il convient, on leur témoigne la reconnaissance qui leur est due, et on les encourage à persévérer dans leur action hautement bénéfique. On doit aussi rétribuer les madrikhim qui préparent les fiancés à leur vie conjugale, 1000 shekels au moins chacun. Grâce à eux, le couple aura une vie cachère et droite, dans l'amour, la paix et l'harmonie. Que représente cette somme au regard des autres dépenses ? L'initiation que donnent les madrikhim n’est-elle pas plus importante que quelques plats supplémentaires ou un bon orchestre ? De quel droit demander à autrui de travailler gratuitement ? Ici, il ne s’agit pas d’acheter un

appartement mais de fonder un foyer, une maison, avec toute la charge métaphysique et le contenu allégorique que nos Sages ont donné à ce mot. « Par maison, enseignent-ils, on désigne l’épouse. » Rétribuer ceux qui se consacrent aux propositions de mariage et à l'initiation des fiancés est un principe inaliénable, qui permettra à ceux-ci d'édifier une famille fondée sur la foi.

Traduit et adapté par Maïmon Retbi en partenariat avec le Makhon Méïr m2126retbi@bezeqint.net


Rav Elyakim Levanon Roch Yéchiva et Rav d’Elon Moré

Une famille unie

Chalom bayit : l’approche de notre maître, le Rav Mordekhaï Elyahou zatsal Pour conseiller les couples ayant des problèmes, il est nécessaire de connaître à fond la Halakha, ainsi que d’avoir une vision juste de la vie pour savoir orienter le couple.

J’ai eu à m’occuper d’un couple qui n’observait pas les mitsvot. Les époux se sont adressé à moi et m’ont exposé les problèmes qu’ils avaient entre eux, en particulier dans le domaine des relations conjugales. Je me suis demandé si j’avais le droit de les conseiller, alors que la femme ne se purifiait pas au miqvé, ce qui pourrait les faire pécher par ma faute. J’ai donc demandé conseil à notre maître, le Rav Mordekhaï Elyahou zatsal. Il m’a répondu qu’il était évident que je devais faire tout mon possible pour les aider à parvenir à la paix dans leur relation, et que peut-être, dans le même temps, ils en arriveraient à observer la pureté familiale.

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Un autre cas très grave s’est présenté à moi : il s’agissait là aussi d’un couple qui n’observait pas les mitsvot. Le mari était au courant d’une liaison interdite entretenue par sa femme. Il était très en colère contre elle et, à la


suite de cela, elle s’est adressée à moi pour l’aider. Dans un tel cas, la femme devient interdite à son mari : en la conseillant, je risquais de les amener à pécher tous les deux. Là encore, je me suis adressé à mon maître, le Rav Elyahou zatsal, qui m’a recommandé d’envoyer la femme au Beit-Din. « Là-bas, m’a-t-il dit, les juges la réprimanderont très sévèrement et lui diront qu’elle raconte des mensonges ; qu’en effet, elle a rencontré un autre homme qui lui plaît, et que c’est pour cette raison qu’elle prétend avoir trompé son mari. » En même temps, il m’a dit de poursuivre mes efforts, afin de les aider à retrouver la paix dans leur ménage.

doté d’une vue large et globale des enseignements de la Torah, des paroles des ‘Hakhamim, et de les associer de façon juste dans la vie de tous les jours. Ces principes éclairent mes pas depuis de longues années. Heureuse la génération qui eu le mérite d’être éclairée par une telle lumière ! Et combien regrettons-nous de l’avoir perdue !

Je me souviens aussi de m’être occupé d’un mari et d’une femme qui avaient de si grandes différences entre eux que je me demandais s’il ne valait pas mieux leur conseiller la séparation. Mais le Rav zatsal m’a dit que, tant qu’il y avait la moindre chance de leur faire retrouver une vie conjugale, il était de mon devoir de tout faire en ce sens, et de ne pas en arriver à la destruction de la famille. Ces instructions témoignent d’une vraie compréhension de la vie ; elles viennent directement de la Torah, même si certaines semblent être en contradiction avec elle. C’est là qu’apparaît la force d’un grand talmid ‘hakham,

Traduction : Rav Nissim Atiyas nissimelonmo@gmail.com

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Rav Eliahou Haviv

EN EXIL À CAUSE DE LA VÉRITÉ On nous a souvent répété à juste titre la gravité de la médisance. Dire du mal d’autrui est une faute aussi grave que la débauche, le meurtre et l’idolâtrie réunis. Et si nous sommes encore en exil, c’est à cause de la médisance, le trop fameux lachone hara.

La première erreur commise par ceux qui ne prennent pas la peine d’étudier ou de réviser les lois du lachone hara est de croire qu’il n’est pas interdit de répéter une information, dès lors qu’il s’agit de la vérité. Souvent, lorsqu’on dit à quelqu’un : « C’est du lachone hara », il répond : « non, c’est la vérité ». Or c’est justement parce que c’est la vérité que c’est du lachone hara ! Si le mal qu’on dit sur autrui est faux, il s’agit d’une autre faute : le motsi chem ra, diffamation,

"Rabbi Na'hman enseigne qu'il y a deux types de vérité : la vérité tout court et la vérité vraie...

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littéralement « donner une mauvaise réputation ». Le lachone hara consiste donc à dire en toute vérité du mal sur autrui, et c’est à cause de cette faute que nous sommes encore en exil. En d’autres termes, nous sommes en exil à cause de…la vérité ! Le ‘Hafets ‘Haïm explique comment cela se passe : le grand accusateur se présente devant D.ieu et il Lui répète avec nos propres mots le mal qu’on dit sur l’autre – appelons-le Jean. Alors, le Créateur se voit contraint, si l’on peut dire, de punir Jean. Il aurait préféré attendre que celui-ci se repente, mais l’accusateur est intervenu. Par conséquent, D.ieu déteste la médisance, car elle L’oblige à utiliser Sa rigueur au lieu d’utiliser Sa compassion. C’est la raison pour laquelle il faut répondre à celui qui médit que nous n’acceptons pas ses paroles : « Ani lo méqabel ! » De la même manière, D.ieu pourra répondre à l’accusateur : « Ani lo méqabel ! » Rabbi Na’hman de Breslev enseigne qu’il y a deux types


de vérité : la vérité tout court et la vérité vraie. Lorsqu’une personne agit mal à mes yeux, à plus forte raison si cela m’affecte personnellement, je limite son existence à ses actions et elle devient une mauvaise personne. Je suis d’autant plus sûr que la vérité est avec moi. Et puis il y a la vérité vraie. Lorsqu’il s’agit de déterminer la valeur d’un individu, la Torah ne s’arrête pas aux faits « objectifs », elle recherche des circonstances atténuantes. Cela, parce qu’elle part d’un principe de base indépassable : les êtres humains sont foncièrement bons, même cette personne que je déteste et qui me fait tant souffrir. Si j’y croyais, beaucoup de choses pourraient s’arranger, beaucoup… Se retenir de faire du lachone hara est un acte extrêmement méritoire, mais il faut le faire pour les bonnes raisons. Si, lorsque je me retiens de dire du mal, je reste malgré tout convaincu que la personne est mauvaise mais qu’il m’est interdit de le dire, je n’ai pas vraiment compris le message divin. En vérité, on devrait s’abstenir du lachone hara au motif que l’on n’a aucune envie de dire du mal d’autrui : ce ne devrait pas être un effort que de se retenir. Pour arriver à un tel état d’esprit, il faut s’habituer, nous dit Rabbi Na’hman, à se concentrer sur les points positifs, non seulement ceux des autres mais aussi les sentent qu’on ne les juge plus avec un mauvais œil ; siens. Et lorsqu’on regarde le bien, on le fait exister ; les alors la vérité vraie se dévoile, et la joie et la délivrance personnes les plus dures s’adoucissent parce qu’elles sont possibles.

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Maayané Hayechoua

Rabbanite Yemima Mizrahi Traduction : Yeochoua Sultan

Ce n’est pas ainsi que les remparts se construisent ! L’organisateur du banquet refuse de recevoir BarKamtsa : le nom « Bar-Kamtsa » lui déplaît et ne figure pas sur la liste des invités. Bar-Kamtsa, de son côté, insiste pour être accepté là où on ne veut pas de lui. Il ne se contente pas d’insister. Devant le refus qui lui est opposé, il va jusqu’à se plaindre auprès des Romains, alors au pouvoir. Cette affaire est le début d’une crise, dont la conséquence ultime sera la destruction de Jérusalem. « Une ville démantelée, sans remparts, tel est l’homme qui ne s’impose pas de limites », explique le roi Salomon (Pr 25, 28) : les remparts se démantèlent partout où les gens ne réfrènent pas leurs ambitions, pas même au prix d’une catastrophe nationale, salaire de la haine. S’il vous arrive de dire : « Cela ne me convient pas », de ne pas reconsidérer votre position, de vous entêter, regardez notre paracha : nous voyons que même une mule sait qu’il faut parfois s’arrêter, changer de direction, car l’ange se tient là – que D.ieu nous en préserve –, l’épée à la main, dirigée vers Jérusalem pour la ravager (II Samuel 24, 16). « L’amour fait perdre la raison ». Quand on aime, il faut quelquefois sortir des sentiers battus de notre raison habituelle, sans exiger des autres de changer en fonction

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de notre propre humeur. Si nous n’agissons pas ainsi, notre raison, nos remparts, s’exposent à la brèche. C’est pourquoi la vie de couple est une épreuve d’amour : deux personnes qui ne sont pas liées par les liens du sang, étrangères l’une à l’autre, différentes par leurs idées, sont contraintes de souffler dans la même direction, de retenir leur souffle, d’être attentives à la logique de l’autre ; en d’autres termes, de faire partie des élèves de notre patriarche Abraham, qui savait renoncer à sa propre logique en faveur de l’amour : même quand cela lui fut difficile, il obéit à l’ordre : « En tout ce que te dira Sarah, ta femme, écoute sa voix. » De même, les adolescents sont une épreuve d’amour : à leur âge, ne comptez pas sur eux pour allez dans votre sens. Ils sont à la recherche d’un esprit nouveau, parfois en contradiction avec le vôtre. Etes-vous prête à les écouter ? Les grandes vacances sont une autre épreuve d’amour : rien ne se passe comme à l’habitude : il n’y a plus d’heure de lever, de retour, de repas. Allez-vous vous effondrer ou continuer à aimer ? Allez-vous imposer les règles ou allez-vous déroger un peu à votre ligne de conduite par amour pour eux ? C’est une lourde tâche que l’amour : d’un côté, ne pas exiger de l’autre qu’il change, mais de l’autre, accepter de changer soi-même pour s’adapter, car au-dessus de votre volonté s’en trouve une autre, plus grande : non celle d’un tiers, mais celle du Saint béni soit-Il. Mais pourquoi est-ce de moi et non des autres, demanderezvous, qu’Il exige ce travail d’adaptation ? Nos Sages, de mémoire bénie, expliquent que le programme quotidien du Saint béni soit-Il contient un instant de colère : « D.ieu se fâche chaque jour ». Bil’am savait exactement repérer cet instant où, D.ieu préserve, les malédictions ont de l’effet. Le Saint béni soit-Il n’a pas fait changer Bil’am, Il ne l’a pas rendu muet, Il ne l’a pas empêché d’aller là où bon lui semblait. Il a fait quelque chose de beaucoup plus grand, d’inconcevable. Il a empêché ce moment de colère pendant toute cette période. Ne ressemblons pas à « la mule, qui n’a pas de discernement ». Ouvrons une brèche dans la haine que recèle notre cœur. Ce n’est qu’ainsi que nous édifierons les remparts de l’amour.


Publi-reportage Mesdames, au théâtre ce soir ! Ditsa : Ruth Bar Lev, vous êtes la réalisatrice du spectacle « Les choses de la vie ». Pour quel public avez-vous conçu cette pièce de théâtre ? Ruth Bar Lev : Il s’agit de théâtre pour dames exclusivement, qui veulent sourire, rire, réfléchir et prendre du recul sur les choses de la vie, pour mieux les vivre !

RBL : Cette joie doit être recherchée et entretenue à chaque instant, en prenant les choses du bon côté, en relativisant, en évitant de s’inquiéter, et en sentant qu’ Hachem est avec nous.

D : Déjà connue dans le domaine médical, ou pour D : Y a-t-il une relation directe entre la bonne humeur et vos conférences, vous apparaissez aujourd’hui dans la santé physique ? le spectacle. Quel lien faites-vous entre ces diverses RBL : Tout le monde connait aujourd’hui l’importance activités ? du rire dans le traitement des pires maladies, et la RBL : Cela se résume en un passouk : « Mitsva guedola bonne humeur est aussi le vecteur d’une éducation liyot bessim’ha tamid ». C’est la joie qui dynamise le plus réussie. la femme juive. La réussite de sa famille, tant dans le Ce spectacle pour femmes aura lieu le lundi 5 domaine matériel que spirituel, dépend des forces de juillet prochain à Jérusalem au Mif'al haPaïs de l’âme. Allier notre rôle d’épouse, de mère, de fille, de Guilo dès 19h30. Buffet d'accueil et stands pour belle-fille, d’employée, d’amie, nécessite énormément vous Mesdames. de forces physiques et morales. D : Comment accéder à cette joie au quotidien ?

Renseignements : Yaël 054-8451267

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POINTS DE VUE Articles de la presse israelienne

La chute d’Israël serait la fin de l’Occident Ynet L’ex-Premier ministre espagnol, José-Maria Aznar, cofondateur de l’initiative Les Amis d’Israël, s’est exprimé dans le Times de Londres. Il met en garde l’Occident contre l’abandon d’Israël, qui ne ferait qu’accentuer la déchéance du monde libre. Il reproche en outre à la Turquie son attitude : « Aucun pays au monde n’aurait organisé une flottille dont le seul objectif est de mettre un pays ami dans une situation impossible. » « Soutenons Israël ! Si Israël tombe, ce sera notre chute à tous ! » Sous ce titre, il explique que l’Europe n’a pas le droit de cautionner l’incitation à la destruction d’Israël. Pour lui, le lien qui relie l’Europe et Israël est indéfectible, et est fondé sur la culture judéo-chrétienne : « La colère pour Gaza est une diversion. N’oublions pas qu’Israël est le meilleur allié de l’Occident dans cette région tendue. Dans un monde idéal, l’arraisonnement du Marmara n’aurait pas tourné au drame. Dans un monde idéal, les soldats auraient été reçus à bras ouverts, et aucun

pays, et surtout pas un allié d’Israël comme la Turquie, n’aurait soutenu et organisé une opération ne lui laissant comme unique choix que le renoncement à ses intérêts sécuritaires, avec le blocus, ou bien le spectacle des affrontements. Quand nous considérons Israël, nous devons nous préserver de la colère, qui affecte notre capacité de jugement. Pour une vision équilibrée et sensée, il faut se rappeler qu’Israël est tout d’abord un Etat légitime, dont la fondation a été approuvée par l’ONU. Son droit à l’existence est hors débat. Israël repose sur de puissantes racines démocratiques. C’est un pays dynamique, libéral, qui brille dans le monde entier par son niveau culturel, scientifique et technologique. En 62 ans, Israël n’a pas eu une minute de repos. L’attention de l’Occident, et c’est compréhensible, a été focalisée pendant des années sur le processus de paix au Moyen-Orient.

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Mais aujourd’hui, Israël est en danger. L’islam radical prône sa destruction. C’est un objectif religieux. Cela favoriserait l’hégémonie régionale du régime iranien. Ce danger ne menace pas qu’Israël. L’Occident aussi est concerné. Le problème, c’est qu’il réagit de façon erronée. Accuser Israël de tous les maux est une solution de facilité. Certains voudraient même sacrifier Israël pour réconcilier l’Occident avec le monde arabomusulman. Cette considération est insensée. Israël est notre fer de lance dans notre bataille contre le chaos où peut sombrer l’ensemble du Moyen-Orient. Cette région est stratégique et primordiale pour nous tous, en raison de notre dépendance énergétique. Le Moyen-Orient représente le front, et si Israël tombe, nous tomberons tous. La défense du droit d’Israël à l’existence exige de nous de la clarté morale et du discernement stratégique, qui semblent avoir disparu en Europe. Quant aux États-Unis, ils semblent glisser dangereusement sur la même pente. »


POINTS DE VUE choisis et traduits par la rédaction

L’hypocrisie jubile Rivka Shimon- Kipa.co.il Je suis bien évidemment favorable à l’intégration. Comment pourrais-je m’y opposer moi-même, puisque je suis ashkénaze et que mon mari est yéménite ? De l’autre côté, l’hypocrisie de la Cour suprême est flagrante. Elle est le lieu par excellence qui soit exclusivement réservé aux Ashkénazes, le Sépharade de service ne servant qu’à donner le change. De quel droit ce tribunal s’immisce-t-il dans une affaire de discrimination, quand il repousse lui-même par tous les moyens toute opinion qui contredit ses intérêts ? Depuis quand représente-t-il la démocratie ?

Des menaces pèsent sur la société laïque ? Prudence

Sinon, n’est-ce qu’à Immanuel que les « orientaux » rencontrent des difficultés d’admission ? Allez chercher midi à votre porte, du côté de l’Académie de musique ou du lycée de l’université, et j’en passe ! Ça a commencé avec la fermeture de la yéchiva d’Har Berakha, avant de passer à la profanation du chabbat à Tsahal ! Attendez, ça ne va pas s’arrêter là ! Nous avons la sensation qu’on essaye de nous détruire, c’est pour cela que je soutiens la manifestation.

En général, je ressens le goût amer de cette connivence entre le tribunal et le gouvernement, qui se battent contre tout ce qui semble menacer la laïcité gauchiste, à savoir les Juifs des implantations et les orthodoxes. Si vos opinions ne conviennent pas, vous êtes rejeté, vous n’avez pas droit à la vie. Mon gendre, Itaï Zer, est assigné à résidence chez moi, pour ne pas croupir derrière les barreaux. Il menace le programme du « gel » de la construction de Bibi. Nérya Ofan, victime de la Mais, un instant, chers orthodoxes ! Pourquoi, au nom police de l’opinion, n’a pas le droit d’approcher la Judée- de la Torah, n’êtes-vous pas sortis dans les rues pour défendre vos frères de Goush Katif et la terre d’Israël ? Samarie. Et je ne vous parle pas de cas isolés. Pourquoi, pour un sujet difficilement défendable, sur L’offensive contre les orthodoxes avec l’annulation fond de ségrégation, faites-vous preuve d’abnégation ? des subventions pour les avrekhim est-elle aussi un L’affaire d’Immanuel n’est pas nette. Elle représente à symptôme de cet acharnement ? Que se passe-t-il ? Vous une petite échelle le malaise de l’ensemble de l’Etat font-ils peur démographiquement ? Cherchez-vous des d’Israël, en contradiction avec nos valeurs, en tant que astuces pour ralentir leur natalité ? Ne cherchez pas ! peuple de D.ieu. Mais pourquoi donc cette ville porte-tOuvrez le livre de l’Exode à la première page ! Et vous elle ce nom (littéralement D.ieu est avec nous ndlr) ? La solution est entre Ses mains. verrez qu’on a déjà essayé !

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L’interview

Emmanuel Navon, des sciences politiques à la politique Emmanuel Navon est professeur de sciences politiques à l’université de Tel-Aviv. Brillant orateur, c’est aussi un fervent défenseur de la cause d’Israël. A longueur d’articles de presse, de colloques et d’interventions télévisées, il s’efforce de rétablir la vérité des faits, face à la désinformation dont Israël est victime. Il envisage désormais de se lancer en politique pour poursuivre le combat. Rencontre avec un homme de conviction.

je peux vous dire qu’à l’Université de Tel-Aviv je ne m’ennuie pas. Le jour de l’arraisonnement du navire turc Emmanuel Navon : Je suis né et ai grandi en France. Marmara par Tsahal, il y avait des affiches dans l’ascenseur Ma famille était certes assimilée, mais mes parents de l’Université pour protester contre « le meurtre des m’ont transmis un attachement fort à Israël. Ma vie de activistes de la paix par l’armée d’occupation. » Mais Juif assimilé vivant en-dehors de la communauté a été en réalité la plupart des étudiants sont raisonnables et secouée lorsque j’étais étudiant à Sciences-Po. C’était je crois pouvoir dire que je sais les raisonner. J’ai des pendant la Guerre du Golfe, et j’ai été témoin d’une discussions passionnantes avec eux et ils apprécient ma haine irrationnelle d’Israël, qui a « réveillé » le Juif en franchise. Ayant grandi en France, je sais démonter le moi. Parallèlement, j’avais fait à l’époque un stage au raisonnement des Israéliens de gauche qui croient avoir Quai d’Orsay dans le cadre de mes études à Sciences-Po. découvert l’Amérique avec Foucault et Derrida. Pour la première fois, je me suis senti comme un étranger dans ce que je croyais être mon pays. C’est alors que Vous intervenez régulièrement dans les médias, juifs j’ai décidé de faire mon alya, décision que je n’ai jamais et non-juifs ; quel message faites-vous passer pour regrettée. Mon « merkaz klita » (centre d’intégration) a défendre Israël ? Pouvez-vous retracer brièvement votre parcours ?

été l’Université hébraïque de Jérusalem, où j’ai poursuivi mes études supérieures et obtenu un Doctorat en Relations Internationales. J’y ai également rencontré ma femme, qui a elle-même fait son alyah seule, des ÉtatsUnis, et s’est portée volontaire dans l’armée. Nous vivons aujourd’hui à Efrat avec nos quatre enfants. Je divise mon temps entre l’enseignement des relations internationales à l’Université de Tel-Aviv, les affaires ( je dirige un cabinet de conseil économique spécialisé dans le financement de projets israéliens en Afrique), l’écriture d’articles et d’un blog, la communication ( je m’efforce de défendre la cause d’Israël lors de mes interviews télévisées et de mes conférences), et la politique ( je suis membre du Likoud depuis 2000). Et bien sûr, avant tout, ma famille. Le monde universitaire israélien a la réputation d’être très à gauche, voire post-sioniste, or vous défendez des positions plutôt nationalistes. N’est-ce pas trop inconfortable ?

E.N. : J’aime mon rôle de « folle du quartier ». En tant que membre du Likoud vivant à Efrat et portant la kippa,

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E. N. : Mon message est très simple : nos ennemis n’ont pas honte de mentir, eh bien moi je n’ai pas honte de dire la vérité. Je dis ce que je pense. Je défends Israël non pas parce que je pense que nous avons toujours raison (ce serait absurde de le penser), mais parce que le monde applique une politique de deux poids deux mesures à Israël et aux autres pays démocratiques. C’est inacceptable, et je ne l’accepte pas. Je ne supporte pas l’hypocrisie. Par exemple, le fait que le soi-disant Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies soit constitué de pays comme la Libye, la Chine et l’Arabie Saoudite, et que ces pays se servent des Nations Unies pour empêcher toute critique envers eux-mêmes et pour mener leur combat contre Israël par le biais du harcèlement diplomatique et médiatique. Mais peut-on encore faire entendre une voix proisraélienne à l’heure où tous les pays du monde condamnent sans retenue notre pays, comme ce fut le cas dans l’affaire de la flottille ? E.N. : Oui. C’est justement parce que le monde est


Par Stéphane Elkaïm devenu fou qu’il faut que quelqu’un ne perde pas la tête. Ce quelqu’un, c’est Israël. L’ancien Secrétaire général des Nations-Unies Koffi Annan avait posé la question suivante après la Conférence de Durban : « Est-il possible que tout le monde ait tort et que seul Israël ait raison ? » La réponse est oui. Le fait que le monde nous condamne dans l’affaire de la flottille au lieu de rappeler la Turquie à l’ordre prouve que, oui, dans ce cas, seul Israël a raison. Le traité talmudique Avoda Zara débute par une allégorie dans laquelle les nations demandent à l’Éternel pourquoi c’est Israël qui a été choisi. Après une longue discussion, D.ieu décide de donner une dernière chance aux Nations : vous dites que vous voulez la Torah ? Eh bien, commencez par le commandement de la Souka. Et les nations de construire une Souka pour passer le test. Mais dès la première vague de chaleur, celles-ci sortent de leurs Soukot écœurées et admettent que ça n’est pas pour elles. Alors, nous dit le Talmud, l’Éternel rira. « Il rira » est bien sûr la signification du nom d’Yits’haq (Isaac), qui a été choisi de préférence à Ismaël pour succéder à Abraham. Aujourd’hui, Ismaël continue de se vouloir l’héritier d’Abraham, et c’est pourquoi il manipule l’opinion internationale pour la convaincre qu’Israël est l’imposteur. Comme l’avait bien compris le Talmud, il vaut mieux en rire. Mais ce n’est pas une raison pour se taire. Vous avez décidé de vous lancer en politique, au sein du Likoud. Comment se fait-on une place au sein d’un grand parti israélien ? E.N. : Cet été, cela fera dix-sept ans que je vis en Israël.

Les Américains disent souvent qu’ils n’auraient pu accomplir ce qu’ils ont accompli qu’aux États-Unis. Eh bien moi, en tant que Juif, je n’aurais pu accomplir ce que j’ai accompli qu’en Israël. Nous ne réalisons pas toujours la chance que nous avons d’avoir notre propre pays et d’être un peuple libre sur notre terre. Mais il y a de nombreuses menaces à contrer et de nombreux défis à soulever pour qu’Israël puisse vaincre ses ennemis et continuer à constituer un pôle d’attraction pour le peuple juif. Ces défis, à mon avis, ne peuvent être relevés qu’en politique. Je sens qu’il est temps pour moi de passer à l’étape suivante. C’est pourquoi j’ai décidé de me présenter aux prochaines élections à la Knesset sur le poste réservé aux nouveaux immigrants dans la liste du Likoud. Pour se faire une place, il faut se constituer une base électorale en convaincant le maximum de personnes de se joindre au Likoud. Tel est mon appel aux Israéliens francophones. Vous pouvez faire entendre à la Knesset la voix du sionisme fier qui est le nôtre et qui fut celui de Manitou zal. Il suffit de sortir de la léthargie politique des immigrants francophones. « Si vous le voulez, ce n’est pas un rêve », avait dit Herzl. Moi, je le veux. J’invite le public à se joindre à moi pour faire entendre sa voix à la Knesset et pour donner du pouvoir à ses idées.

Le site personnel d’Emmanuel Navon est à l’adresse www.navon.com ; on peut aussi le contacter au 054-484.43.94.

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OPÉRATION « FAITS ACCOMPLIS SUR LE TERRAIN »

Aujourd’hui, le peuple d’Israël tout entier comprend les terribles dégâts causés par les anarchistes d’extrêmegauche se faisant passer pour des « pacifistes ». Il réalise le danger que représente l’activité « humanitaire » de ces gens prétendument soucieux du bien-être des « malheureux » Arabes. Il s’agit en fait d’une lutte antisémite soutenue par d’immenses budgets et qui a pour objectif de jeter les Juifs à la mer, et, en tout premier lieu de les expulser de Judée et de Samarie. Nous qui militons sur le terrain, avons affaire à eux depuis longtemps :

*À Shdéma, ils ont recouru à une forme de violence passive sophistiquée, mais, D.ieu merci, nous avons Le fonds Yibaneh, fondé par le mouvement des Femmes réussi à les repousser. Tsahal est revenu dans cette base pour l’avenir d’Israël (Femmes en vert), a décidé d’agir et abandonnée et y a établi un avant-poste. de lancer l’opération « faits accomplis sur le terrain ». *Ces « anarcho-pacifistes » entretiennent sans relâche Nous agissons sur le terrain depuis un certain temps l’agitation à Hazon David, près de Kiryat Arba – et avons planté plusieurs dounams à Netzer. Le rythme doit désormais être accéléré. Si nous ne nous dépêchons Hébron. pas, les Arabes et les anarchistes anti-israéliens nous *Le long de la route 60 en Judée-Samarie, des gagneront de vitesse. Naturellement, nous appelons panneaux ont été érigés par Oxfam, organisation qui, toutes les localités à agir de même. elle aussi, donne aux Arabes des millions de dollars Les jeunes également seront mobilisés pour cette pour travailler la terre. opération : ils pourront participer à un chantier sous *À Netzer, dans le Goush Etsion, entre Elazar et Alon la direction de guides qui leur apprendront à planter Shvout, les anarchistes du JAI anti-israélien (Joint des arbres sur la colline et à implanter des valeurs dans Advocacy Initiative) créent des troubles et aident les leur cœur. Arabes à planter des terres et à s’en emparer. Sur chaque arbre qu’ils plantent, ils apposent un autocollant avec Nous attendons une véritable mobilisation du peuple le nom et le symbole de leur organisation. Le panneau d’Israël. Nous sommes tous associés à la même du gouvernement néerlandais accroché à l’entrée de entreprise ! Netzer témoigne, mieux qu’un millier de mots, de leurs Tout le monde ne peut pas travailler aux champs, intentions : « Aide financière et agricole aux Arabes mais tout le monde peut apporter sa contribution et pour la remise en valeur de terres – 123 dounams ». Ce participer ainsi pleinement au sauvetage des terres panneau cite quatre organisations et le gouvernement d’Erets Israël. néerlandais, tous « inquiets » pour les Arabes. Devenez associés ! Actuellement, la lutte pour chaque dounam de sol de plus amples renseignements est engagée à Netzer, comme en de nombreux autres Pour , consultez notre site internet : endroits de Judée et de Samarie. Si nous fermons les http://yibaneh.womeningreen.org/yibaneh_flash. yeux, ces réserves de terres destinées au développement php?language=english de nos localités seront perdues ; nous nous réveillerons Renseignements : un jour pour constater que toutes les terres sont Nadia Matar 050-5500834 travaillées par des Arabes, juste sous nos fenêtres. Yehudit Katsover 050-7161818

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Ils l’ont bel et bien dit…

Douce France « Si, aux Etats-Unis, la politique israélienne peut se trouver critiquée ici ou là, la critique ne peut atteindre dans aucun média, sauf en quelques brûlots d’ultragauche, le degré qu’elle atteint en France, où elle ressemble de plus en plus souvent à ce qui serait pris, outre-Atlantique, pour de véritables incitations à la haine. » Guy Millière. Metula News Agency Corrida à l’ONU « On a l’impression que l’ONU est une arène dans laquelle les picadors dictateurs, les matadors terroristes, les islamistes, veulent mettre à mort l’état juif comme un taureau expiatoire (…). Si l’ont veut faire cesser immédiatement l’antisémitisme, il faut mettre un terme à la propagande palestinienne. Le palestinisme, c’est l’antisémitisme. » Sammy Ghozlan. Israel 7 La crise Israël-Turquie « Ce n’est pas la Turquie, notre ennemi, mais son premier ministre Erdogan. Cette situation est malsaine, et à moins d’un changement de régime, ne laisse pas beaucoup d’espoir. » Stas Misezhnikov, ministre israélien du tourisme. « Notre problème se situe au niveau du gouvernement israélien, et non pas avec la population israélienne »Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc. Obama et sa politique minable « …répondant à ce qui fut probablement un énorme tollé au sein de ses électeurs, le sénateur new-yorkais Charles Schumer a tancé Obama pour sa minable et dangereuse politique de pression sur Israël. » Caroline Glick. Le Lien

Communiqué utile : « Le Hezbollah ne participera pas à l’action de la flottille, ni au niveau logistique, ni par la présence de ses hommes, afin de ne pas fournir à l’ennemi israélien une raison d’attaquer les activistes » Hassan Nasrallah

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Commentaires d’internautes sur NRJ : « En d’autres mots, le Hezbollah avoue qu’il a peur… Dommage, j’aurais bien aimé voir leurs embarcations exploser… » « Et Al Qaida accuse les Etats-Unis d’avoir construit les tours de Manhattan très hautes, exprès pour faire exploser leurs avions de la paix » Dans les colonnes du Figaro, Sébastien Le Fol commente la décision du réseau de cinéma d’art et d’essai Utopia de boycotter le film israélien de Léon Prudovsky « A 5 Heures de Paris ». Il titre son article : « Imbéciles » « Léon Prudovsky va découvrir un curieux pays où un réseau de cinémas art et essai, censé représenter le bon goût et la tolérance, a décidé de le boycotter parce qu’il est israélien. Sans que cela provoque l’indignation de nos plus hautes autorités morales et politiques. Seraient-elles devenues aphones les voix officielles, ministre de la Culture en tête ? Où sont passées nos vigies antiracistes ? Et nos thuriféraires des droits de l’homme ? (…) En faisant l’amalgame entre le gouvernement et les citoyens d’un pays, ces censeurs se trompent de cible. Ils érigent l’obscurantisme et la bêtise en impératifs catégoriques, comme les inquisiteurs médiévaux brûlaient les sorcières, les roux et les chats. »

Israël est normal « La colère à propos de Gaza est une diversion. Nous ne pouvons pas oublier qu’Israël est le meilleur allié de l’Occident dans une région turbulente (…). Israël est une nation qui a des institutions profondément ancrées dans la démocratie. C’est une société ouverte et dynamique qui ne cesse d’exceller dans la culture, la science et la technologie. Ensuite, grâce à ses racines, son histoire et ses valeurs, Israël est une nation occidentale à part entière. En effet, c’est une nation occidentale normale, mais qui est confrontée à des situations anormales. » José Maria Aznar, exPremier ministre d’Espagne. The Times – Londres www.nuitdorient.com


L'Hébreu parle aux Français (1ère partie)

« Je suis comme je suis », nous dit l’hébreu en douce L’hébreu souffre, chez nombre de Français, de la réputation d’être une langue absconse. Ne dit-on pas de quelque chose d’incompréhensible que «c’est de l’hébreu» ?

une racine de cinq lettres, a automatiquement été intégré à la forme de conjugaison renforcée du Piel [‫ ]פיעל‬qui ne connaît à l’infinitif que la mélodie é-a-é et le daguech transformant le f en p. C’est mathématique, Le francophone peut se sentir dépaysé en hébreu, du vous disais-je. fait que cette langue s’écrit et se lit de droite à gauche L’hébreu a pu ainsi engendrer des mots et enrichir son et possède un alphabet consonantique. vocabulaire selon sa propre logique. On peut même Certes, la logique interne de la langue hébraïque est inventer un mot absent de tous les dictionnaires tout autre que celle de la langue de Voltaire, mais cela hébraïques et être pourtant parfaitement compris si ne signifie par pour autant qu’elle n’en a pas, bien au on dérive ce mot d’une racine connue avec un schème contraire ! La structure de l’hébreu est si consistante courant; ce qui n’est pas vraiment le cas en français. qu’elle en est presque mathématique. Ainsi, en hébreu tout mot peut s’analyser par l’interaction de deux phénomènes: la racine et le schème (michkal). Laissons ce dernier pour le moment ( je vous en parlerai une autre fois) et penchons-nous sur le phénomène des racines. Qu’y a-t-il de commun entre une dictée, un contrat de mariage, une épigraphe et le révisionnisme historique ? Pas grand-chose en français. En hébreu, ces mots hakhtava ‫הכתבה‬, ketouba ‫כתובה‬, ketovet ‫ כתבת‬et chikhtouv ‫ שכתוב ההיסטוריה‬- viennent tous de la même racine kaf, tav, bet, qui est celle du verbe écrire.

Fabienne Bergmann Traductrice hébreu, français, anglais www.traduc71.com 052-46 66 210

De surcroît, la langue la plus ancienne à être parlée aujourd’hui, porte intrinsèquement en elle, des vérités toutes modernes. Bien avant la science, l’hébreu - en faisant dériver les deux mots de la même racine - nous disait déjà que l’oreille (ozen ‫ )אזן‬est non seulement l’organe de l’audition, mais également celui de l’équilibre (izoun ‫ איזון‬maazan ‫ מאזן‬, moznaim ‫מאזניים‬ se rapportent à ce concept). La racine de chaque mot se dégage naturellement pour le locuteur hébraïsant qui distingue l’ajout d’une consonne préfixale ou suffixale. Une racine hébraïque a généralement trois lettres, mais la langue connaît aussi des racines de quatre, voire de cinq lettres, surtout pour des mots «importés». C’est ainsi que l’on peut produire un adjectif, une conjugaison, une forme passive, un indicatif, etc. à partir de n’importe quelle racine, même si le mot est un néologisme ou d’origine étrangère [loazim ‫לעזי" ם‬ comme l’écrit Rashi]. Prenons par exemple le mot téléphone (‫)טלפון‬, qui se prononce bien entendu « téléfone ». Le verbe « téléphoner » suivant les règles de la grammaire hébraïque, se dit « letalepène » (‫ )לטלפן‬Certains prononcent « letalefène » par assimilation, ce qui est une erreur, puisque le verbe, arrivé en Terre sainte avec

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Côté Psy

Mireille Karsenty

« Tu me soûles ! » Si votre mari vous dit « Tu me soûles ! », c’est d’une part qu’il doit ressentir que vous vous exprimez trop, même si vous ne communiquez pas pour autant, et que d’autre part vous avez beaucoup à dire, mais que vous vous trompez de réceptacle. Autrement dit, si vous voulez être entendue, il vaudrait mieux vous en donner les moyens, en allant voir un(e) « psy » qui peut à la fois vous écouter et vous permettre de vous entendre vous-même. Donc on peut s’exprimer sans pour autant communiquer ! Communiquer veut dire mettre en commun. La question sera quoi ? Et comment ? Si vous noyez l’autre dans votre verbiage, avez-vous vraiment l’intention de communiquer ? Certaines personnes parlent beaucoup, jettent des mots entre elles et les autres, justement pour ne pas être vraiment entendues, pour faire écran…et paradoxalement empêcher la rencontre réelle. Entre hommes et femmes, il y a une différence décisive : les premiers prononcent 2000 mots par jour, contre 8000 pour les secondes. Les silences masculins qui font le plus souffrir les femmes sont ceux qui viennent de la non-expression de leurs émotions, y compris des émotions positives. D’où les souffrances et les malentendus. Pour ces hommes, se taire ne signifie pas ne pas ressentir, ce qui leur est fréquemment et injustement reproché. L’erreur est de les agresser de front et avec force sur leur supposée indifférence, de les harceler de questions ou de prendre soi-même trop d’espace verbal pour combler leurs silences. En revanche, exprimer son propre ressenti émotionnel sans en attendre la réciproque, diversifier ses interlocuteurs ou admettre qu’un silencieux ne sera jamais un extraverti, peut alléger la pression dans la relation et en adoucir les frustrations.

et le silence est d’or ». Nos ‘Hakhamim nous disent que le silence est sagesse et intelligence ! Il est vrai que les couples s’entendent dire sur tous les tons que pour réussir une relation à deux, il faut se parler, faire le point ! Cette réalité, nul ne songe plus à la contester. Pourtant, si la communication dans le couple est indéniablement une garantie de bonne santé et de longévité, l’excès de transparence peut aussi agir comme un poison. Trop souvent, sous couvert de franchise et de transparence, l’autre devient la cible d’attaques ! Savoir peser ses mots, éviter les pièges du tropdire, permet de maintenir le désir qui se construit et se nourrit du manque. Cultiver les bons silences en procédant à un double questionnement préalable : é v a l u e r l’importance et les conséquences de chacune de vos paroles et en mesurer l’impact sur l’autre. C’est une illusion de penser qu’il faut systématiquement verbaliser pour renforcer les liens du couple. Le silence, la communication sensorielle sont des outils puissants de la relation amoureuse, les moments les plus intenses de l’intimité se passent de mots. Ils renforcent le lien sans l’alourdir, ni le parasiter !

Si le dialogue est vital, apprendre à se taire est tout aussi indispensable. Pour que la relation de couple garde son mystère. Les vertus du silence n’ont plus cours, ni en privé ni en public. S’il est un adage que notre temps réfute, c’est celui qui affirme que « la parole est d’argent Mireille Karsenty 02-652 75 45

Psychosociologue, Conseillère conjugale.

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Abricots au vin L'été et le soleil sont bien là. Invitons l'un et l'autre sous notre palais de gourmet avec une recette simple, cocktail harmonieux de vin et de fruit d'été.

Ingredients pour 4 personnes: • 12 abricots fermes • 50 g de pistaches décortiquées • 60 cl de vin blanc fruité • Le zeste râpé et le jus d'une orange • 750 g de sucre en poudre

Préparation :

LA Recette

de Mikhal Sinaï

1. Versez le sucre et le vin dans une grande casserole et faites fondre à feu doux pour en sortir un sirop. 2. Otez du feu. Ajoutez le zeste et le jus d'orange. Réservez. 3. Plongez les abricots 30 secondes dans l'eau bouillante. Egouttez. Pelez-les et ajoutez-les au sirop. 4. Remettez le tout sur le feu pendant 4 min jusqu'à ce que les abricots soient tendres. Avec une écumoire, transférez-les sur une large coupe de service. 5. Faites bouillir le sirop à feu vif jusqu'à ce que son volume ait diminué de moitié. Versezle sur les fruits. 6. Laissez refroidir et mettez au moins 6 heures (ou toute la nuit) au réfrigérateur. 7. Répartissez les pistaches sur les coupes juste avant de servir. Idéal accompagné d'une bonne crème fouettée. Bon dessert Mikhal Sinaï Tél: 052 766 7920 - mikhal.sinai@gmail.com

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Mazal Tov ! A Sarah et Elie Man à l'occasion de la bat Mitsva de leur fille Adiel-Emilie, beaucoup de réussite, de joies et de na'hat dans votre vie, de la part de vos amis. A mes petits Jumeaux Chéris, Adam et Josiane, nous vous souhaitons un joyeux anniversaire, une longue vie jusqu’à 120 ans chacun, Amen ve Amen, pleine de santé, joies et bonheurs de la part de votre maman, de votre papa et de votre grand frère , qui vous aiment très, très, très fort gros bisous. A ma Moitié, mon Mari adoré Avraham Mazal tov pour tes 45ans. Cette année Hachem nous a donné notre fils tant attendu Daniel, il nous a comblé de bonheur de joie et rempli notre vie que ca continue encore amen. Parnassa tova et réussite bonheur amen. Ta femme Sarah qui t'aime. A la famille Rein de Jérusalem ( Kiryat Yovel ) pour la naissance de leur fille Avigail.Nous vous souhaitons beaucoup de joies bonheur santé ainsi qu’à toute la famille . Un grand Mazal Tov aux grands parents Gugenheim de Bayt Végan et Rein de Strasbourg. A Rox pour ton anniversaire, plein de bonnes choses, beaucoup de bonheur. De la part de maman, tes soeurs, leurs tribus, tes chéris et... Shouky A Léa et Charles Benguigui , de TV Futé, pour la naissance de David Mordehaï, Le P'tit Hebdo

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Raymond Devos

13 sino n

rien

à l’occasion de l’anniversaire de sa mort le 15 juin 2006.  Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter.  Quand on s'est connus, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu'on n'osait pas se regarder. Maintenant, on ne peut plus se voir !  Moi, lorsque je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache !  On ne sait plus ce que c'est que l'obscurité. A force de vouloir faire la lumière sur tout, on ne distingue plus rien ! qu'ils ont raté !

 Pour un raté... rater, c'est estimer avoir réussi là où les autres considèrent

 Il buvait toutes mes paroles, et comme je parlais beaucoup, à un moment, je le vois qui titubait...  Un croyant, c'est un antiseptique.  Est-ce que les histoires que vous racontez ne vous empêchent - Si, mais comme ce sont des histoires à dormir debout, je récupère !

pas

de

dormir

?

 Quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts !  Une fois rien, c'est rien ; deux fois rien, ce n'est pas beaucoup, mais pour trois fois rien, on peut déjà s'acheter quelque chose, et pour pas cher.  L'autre jour, au café, je commande un demi. J'en bois la moitié. Il ne m'en restait plus.  Quand les Verts voient rouge, ils votent blanc.  Je suis adroit de la main gauche et je suis gauche de la main droite.

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