Lettre de Berlin #13

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DÉLÉGATION DE LA COMMUNAUTÉ GERMANOPHONE, DE LA FÉDÉRATION WALLONIE-­ BRUXELLES ET DE LA WALLONIE À BERLIN

D E    B E R L I N

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ÉDITION TREIZE La Lettre de Berlin

2020


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ÉDITION TREIZE 2020 LETTRE AUS BERLIN

SOMMAIRE 3 ÉDITORIAL 4 ENSEIGNEMENT

Bourse d’été

BELZ : Centre d’études belges

5 ARTS PLASTIQUES Le symbolisme belge ( Alte Nationalgalerie Berlin) Exposition Charles Laib Bitton (Open white Gallery) Exposition Olivier Foulon (Kunstverein Bielefeld)

6 MUSIQUE Vox Luminis in Weimar _ Vox Luminis à Weimar

6 T H É ÂT R E Modo Grosso La strada Brême

7 L I T T É R AT U R E Adieu à Jacques De Decker

Claude K. Dubois

Prix littéraire pour Nathalie Skowronnek Jean-Philippe Toussaint à Düsseldorf

8 FILM Prix du film et Festivals 9 FRANCOPHONIE 10 EIFEL-OSTBELGIEN ABEND E T B O U R S E I N T E R N AT I O N A L E D U T O U R I S M E 10 EUNIC 11 ÉCONOMIE 13 TOURISME


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Alte Nationalgalerie, Berlin © esther-dg-unsplash

ÉDITORIAL

Chères lectrices, chers lecteurs, 2020 – quelle année! Une pandémie s’est emparée de ­notre vie, sous une forme inconnue jusqu’alors. Le SARSCoV-2 Coronavirus nous a imposé de nombreuses re­ strictions: contacts réduits, vie publique presque inexi­ stante, annulation brutale des concerts, expositions et mises en scène. Annulation des visites officielles, telles celles des chefs de nos gouvernements régionaux invi­ tés par le Conseil fédéral allemand. Annulation ou ren­ voi à 2021 des rencontres parlementaires des Länder et des membres du gouvernement allemand avec des ministres-­présidents. Annulation des échanges univer­ sitaires. La pandémie du CoviD-19 n’a pas épargné la Délégation de la Communauté germanophone, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie à Ber­ lin. En novembre 2020, nous avons été contraints de nous adapter une deuxième fois au télétravail, ce qui a énormément limité notre activité diplomatique. Celle-ci étant en effet essentiellement basée sur des contacts personnels. Néanmoins, beaucoup de choses ont pu être maintenues en faveur des citoyens des régions fronta­ lières de nos deux pays, en dépit de la fermeture parti­ elle des frontières et du confinement. Nous avons évité un arrêt total de la vie civile grâce à la bonne coopérati­ on entre la Belgique et l’Allemagne. La pandémie nous

a incité à nous engager dans des voies nouvelles. Nous avons ainsi développé des moyens électroniques pour nos manifestations culturelles. Dans la Alte National­ galerie de Berlin, l’exposition consacrée au symbolisme belge, sous le titre « Décadence et sombres rêves », a été un des points culminants de cette année difficile. Qui aurait pu imaginer que cette magnifique exposition soit obligée d’ouvrir ses portes plus tard que prévu et même de les fermer temporairement. Tous nos remerciements à la Alte Nationalgalerie et aux nombreux musées de Bruxelles, de Flandres et de Wallonie ainsi qu’aux collec­ tionneurs privés. 2020, quelle année! Réagissons ensemble aux nou­ veaux défis, engageons-nous dans de nouvelles voies. La pandémie risque de nous accompagner encore pendant un certain temps. Puisqu’elle nous offre le temps de lire, profitons-en pour consacrer un moment d’attention à la nouvelle Lettre venant de Berlin. Surtout faites le néces­ saire pour endiguer la pandémie, jusqu’à ce qu’un vaccin soit disponible. De tout cœur, je vous souhaite de rester en bonne santé. CORDIALEMENT VOTRE ALEXANDER HOMANN

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ENSEIGNEMENT BOURSE D’ÉTÉ EN WALLONIE La bourse accordée à des étudiants étrangers se propose de soutenir ceux qui veulent apprendre une langue étrangère et promouvoir les échanges entre les cultures. En raison du corona­virus, les cours ont eu lieu cette année de façon virtu­ elle. Pour les enseignants aussi bien que pour les étudiants, cela représenta un défi en terra incognita. Grâce à Wallonie-Bruxelles International (WBI), des étudi­ ants allemands sélectionnés ont pu participer aux cours de

LE CENTRE BELGE (BELZ) DE L’UNIVERSITÉ DE PADERBORN

Tribolet © BELZ.

« Étudier et faire connaître les particularités de la Belgique, tels sont les objectifs du Centre belge. Il y va de sa diversité et de sa culture, tant passées que présentes. Pour réaliser ces buts, une coopération étroite s’est nouée avec des scientifiques, des in­ stitutions belges, ainsi qu’avec l’université et la ville de Pader­ born, voire avec les entreprises de la région. Le Centre belge en­ courage la réflexion sur l’histoire et la culture de la Belgique. Il vise à une meilleure compréhension de sa diversité dans les domaines de la littérature, de la musique, du théâtre, de la ­danse, et du cinéma. » C’est par cette citation que l’université de Rhénanie-Nord-Westphalie, à Paderborn, définit ses inten­ tions, et fait avec succès de la Belgique un objet de recherches scientifiques. Le projet « Arts plastiques et architecture » offre l’exemple d’une approche symbolique peu commune dans l’université

langue et de littérature françaises, réalisés par l’Université ­Libre de Bruxelles (ULB). Ces étudiants ont pu ainsi perfectionner­ pendant trois semaines leurs connaissances orales et écrites du français, avec délivrance d’un certificat en fin de stage. ! Pour des questions pratiques ainsi que pour des bourses, veuillez consulter le site: www.wbi.be oder http://www.ulb.ac.be/ facs/ltc/coursVacances.html

allemande. Les artistes Etienne Tribolet et Christine Vanop­ pen, respectivement wallon et flamande, ont créé de grandes surfaces en verre, riches en couleur, qui singulariseront un des bâtiments du campus. Pour la réalisation de cette œuvre, ils ont fait appel à la firme Glasatelier Peters. Le professeur Christoph Ehland a eu l’idée de ce projet qui a été soutenu par la bibliothèque universitaire et son directeur, le prof. Haub­ fleisch. Précieux furent aussi les soutiens de M. Alexander ­Homann, conseiller d’ambassade, Délégué général de la Com­ munauté germanophone, de la Fédération Wallonie-­Bruxelles et de la Wallonie à Berlin. Et il en va de même pour M. Nic van der Marliere, délégué général de Flandres. Du côté de l’université de Paderborn, le BELZ, la présidente prof. Birgit Riegraf, la chancelière Simone Probst et Mme Gerdes-Kühn du département de la construction se sont particulièrement en­ gagés. ! www.kw.uni-paderborn.de


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ARTS PLASTIQUES « D ÉCADENCE ET SOMBRES RÊVES : LE SYMBO­L ISME BELGE » . EXPOSITION À LA ALTE NATIONALGALERIE DE BERLIN

Grâce aux prêts donnés par de nombreux musées belges, on a pu découvrir les états d’âmes de l’époque à travers un rendezvous entre l’art et l’épouvante. ! www.smb.museum/museen-einrichtungen/alte-nationalgalerie/ home

Die Zärtlichkeit der Sphinx [Des Caresses], Fernand Khnopff, 1896 © Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Brüssel

À partir du 18 septembre 2020, on a pu voir l’exposition long­u­ ement attendue « Décadence et sombres rêves: le symbolisme­ belge » à la Alte Nationalgalerie de Berlin. Cette exposition, réalisée par les musées royaux de Belgi­ que et de nombreux partenaires, a été soutenue par la Délé­ gation­de la Communauté germanophone, la Fédération Wal­ lonie-Bruxelles et de la Wallonie à Berlin. La ville morte de Brugge, la forêt pestiférée, les portes ou­ vertes sur le néant - où trouver une consolation ? Des étrein­ tes avec un sphinx, un squelette peignant, cinq adolescents à genoux, un pornocrate et des animaux, des regards de femmes fatales: est-ce nous qui sommes ainsi représentés ? Ces temps sombres, sont-ils aussi les nôtres ? À la fin du 19ème siècle déjà, des artistes tels James Ensor, William Degouve de Nuncques, Fernand Khnopff, Leon Spillia­

ert, Xavier Mellery, George Minne, Jean Delville et Félicien Rops ont fasciné un large public à Bruxelles et en Europe. Ralph Gleis, le directeur de la galerie, a entièrement réussi à présenter, à Berlin, l’évolution et les différentes tendances du symbolisme. Il nous dit: « Une magie énigmatique, une sensualité érotique et de sombres mondes oniriques, voilà ce qui caractérise le symbolisme tel qu’il se forma dans les an­ nées 1880 en tant que courant artistique sur fond de société vivant une crise fondamentale. Le résultat fut un art haute­ ment subjectif et sentimental qui réagit au déclin redouté par une débauche excessive et un désir de mort, par la démesure et une fuite hors du monde. »

La Open White Gallery a présenté des petits formats de pastel et d’huile du peintre belge Charles Laib Bitton, lors de l’Art Week et du Gallery Weekend à Berlin, au 22 ème étage de la vieille tour de la poste près du Hallesches Tor. Sous la respon­ sabilité du commissaire Jeffrey Grunthaner, on a pu voir des peintures de Tadashi Toyama, artiste japonais, et Martin ­Aagaard Hansen, du Danemark, à l’expo collective SUN OIL. Une Sound performance réalisée par Yi Ten Lai accompagnait l’expo tous les soirs, au crépuscule. ! Pour des informations supplémentaires, voir www.owgallery.com.

© Charles Laib Bitton_Seascape with Breakwaters, 2019, o il on linen mounted on wood, 14x17,8cm.

CHARLES LAIB BITTON EXPOSÉ LORS DU BERLINER GALLERY WEEKEND

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Du 5 septembre au 1er novembre, le Kunstverein Bielefeld pré­ ­ orizon» , les senta, dans une expo sous le titre « The Immanent H œuvres de Leda Bourgogne, Olivier Foulon (FWB) & Alexander Lieck, Samuel Richardot et Charline Tyberghein. L’artiste bel­ ge Olivier Foulon, né en 1976, a fait ses études à l’École de ­Recherche Graphique à Bruxelles et a été boursier à l’atelier de l’Académie Jan van Eyck à Maastricht. Ses œuvres ont été expo­ sés entre autres au Musée d’Art Moderne du Luxembourg, au Musée Wellington de Waterloo, au Kölnische­Kunstverein de Cologne et au Musée Abteiberg de Mönchengladbach. O ­ livier Foulon a en plus participé à de nombreuses expositions col­l­ec­tives à travers l’Europe, et a été boursier de la Villa Romana à Florence. L’exposition collective du Kunstverein­Bielefeld a révélé l’état actuel de la pratique picturale. Elle se situa face aux d­ iscours actuels sur le pouvoir critique des arts. ! www.kunstverein-bielefeld.de/de/online/current-online-projects

© Olivier Foulon The Immanent Horizon

OLIVIER FOULON IM KUNSTVEREIN BIELEFELD

MUSIQUE Les Semaines Bach en Thuringe ont dû être annulées ce prin­ temps à cause du coronavirus. Elles ont néanmoins eu lieu sous une forme abrégée: 14 concerts de haute qualité ont été exécutés du 9 au 18 octobre sous le titre « Play Bach! ». L’ensemble vocal belge Vox Luminis a présenté, sous la direc­ tion de Lionel Meunier, le 11 octobre, des œuvres de Jean S­ébastien Bach, de Jean Pachelbel et de Jean Christophe Bach ainsi que des motets du Florilegium Portense. Ce concert a été donné dans le cadre exceptionnel de l’église Saint-Pierre et Paul à Weimar en présence de M. Alexander Homann, délégué général de la Délégation de la Communauté germanophone, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie à Berlin, cette dernière ayant soutenu cet évènement culturel.

THÉATRE L’ENSEMBLE MODO GROSSO PRÉSENTE LA PIÈCE « ENTRE-CORDES » LORS DU FESTIVAL LA STRADA À BRÈME

Déborah Colucci avait composé un répertoire moderne et exi­ geant pour harpe, qu'elle improvisa et expérimenta sur place. Alexis Rouvre joua avec son corps, il est jongleur de ballons Le célèbre Festival international des arts de la rue « La Strada » et maître de la manipulation de cordes. Ensemble, les deux a eu lieu du 4 au 6 septembre 2020 dans le décor prodigieux artistes explorèrent les sons et les images. Ils présentèrent du Knoops Park! Soutenu par la Délégation de la Communau­ des improvisations époustouflantes, des jongleries épatantes, té germanophone, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de tout en cherchant un équilibre entre leurs deux performances. la Wallonie à Berlin, l’ensemble Modo Grosso y présenta la Ils nous firent voir un espace plein d’harmonies et de disso­ ­pièce « Entre-cordes ». Ce fut la rencontre de deux disciplines: nances.   Photo p.14

Vox Luminis © Thüringer Bachwochen

VOX LUMINIS LORS DES SEMAINES BACH EN THURINGE


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LITTÉRATURE Jacques De Decker a pendant longtemps accompagné les a­ ctivités de notre Délégation ici à Berlin, il était notre invité et Jacques De Decker, écrivain, auteur de pièces de théâtre, cri­ notre ami. Nous honorerons sa mémoire. tique, journaliste et randonneur entre les cultures, est décédé le 12 avril 2020 à Bruxelles. En 2018, il avait présenté lors d’une tournée en Allemagne la traduction de son livre « La grande roue ». Il aimait discuter du caractère de la littérature belge, rencontrer d’autres au­ teurs, des étudiants, des lecteurs. En 2017, il faisait partie de la délégation des auteurs belges à la Foire du livre de Francfort dont invités d’honneur étaient les pays francophones. À ­Berlin, il a été invité à prendre place sur le célèbre sofa bleu pour représenter la littérature francophone de Belgique, lors du sommet européen des auteurs. Ce qu’il fit en allemand ! Il maîtrisait les trois langues parlées en Belgique. Il était donc un médiateur idéal entre les différents groupes linguis­ tiques et participait volontiers aux débats. Il se sentait par­ ticulièrement attiré par la culture allemande, sa littérature, sa musique et son théâtre, appréciant autant Goethe que Schnitzler et Brecht. Il traduisait, mettait en scène, était libret­tiste. Il commentait et publiait. En tant que critique littéraire du plus grand quotidien de langue française, Le Soir, il a eu l’occasion de fréquenter de nombreux auteurs. Sa bibliothèque personnelle avait pris de plus en plus d’ampleur, jusqu’à devenir une vitrine de la litté­ rature francophone. Quand il décida de se séparer d’une gran­ de partie de ses livres, la bibliothèque universitaire de ­Paderborn les accueillit, lors d’un acte solennel, en mai 2019. Elle est maintenant à la disposition des étudiants du Centre belge de l’université.

© Photo: F. M. Arndt

JACQUES DE DECKER

Claude K. Dubois, auteure et dessinatrice de livres pour en­ fants, aime leur faire confiance, et n’hésite pas à leur propo­ ser de grands sujets. Ses images sont fortes, son trait exquis, ses mots concis et sans détour. Son livre, « Akim court » en témoigne.­C’est le récit touchant d’un petit garçon, de sa fuite et de son sauvetage. L’auteure a reçu en 2014 le prix ­littéraire allemand de la jeunesse et le prix catholique du livre pour en­ fants et jeunes. Début mars 2020, lors de sa première visite à Berlin, Claude K. Dubois a présenté au public « Bonhomme » et « Pffff! », deux livres publiés par les éditions Moritz de Fran­ cfort. La lecture et l’exposition de dessins originaux dans les locaux de l’association Das Buchprojekt (Le projet ­livresque) de la salle berlinoise O45 ont permi de faire connaissance avec l’auteure et ses personnages, et de mieux les comprendre. Pe­ tits et grands ont été très impressionnés par les histoires ima­ ginées par l’artiste. La signature s’est déroulée dans un climat très bon enfant.

© Claude K Dubois Lesung

CLAUDE K. DUBOIS


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FOIRES DU LIVRE Malheureusement, Wallonie-Bruxelles International ainsi que notre Délégation n’ont pas pu participer aux deux grandes foires du livre, de Leipzig et Francfort – annulées à cause du Co­ viD-19- ni aux tournées de lectures prévues cette année. Nous nous sommes néanmoins efforcés de bien mettre en valeur nos auteurs et de leur donner l’occasion de présenter leurs livres sur notre site internet. Rappelons ici deux points culmi­ nants de la vie littéraire.

NATHALIE SKOWRONEK

JEAN-PHILIPPE TOUSSAINT En octobre, malgré le coronavirus, Jean-Philippe Toussaint a présenté, à la maison Heine de Düsseldorf, son roman « La clé USB ». Ce fut une lecture unique pour mieux faire connaître ce livre déjà paru en mars 2020 aux éditions Frankfurter Ver­ lagsanstalt. Vous pourrez trouver un enregistrement de cet évènement sur notre chaîne Youtube DGCFRW. Dans ce livre, l’auteur parle de l’Europe, de l’Union européenne, de la cyber­ criminalité, de l’avenir, de nos réactions aux phénomènes contem­porains et mondiaux. Ce roman prophétique peut se lire comme une anticipation de ce qui nous attend en 2020, mais aussi comme le récit d’un protagoniste qui finit, après un long voyage, par se retrouver lui-même. ­

© couverture USB Stick Toussaint

Nathalie Skowronek © C.Hélie-Gallimard

Nathalie Skowronek auteure bruxelloise, est l’une des lau­ réates du Prix littéraire de l’Union européenne. Félicitations ! Dans « La Carte des Regrets », elle met en lumière une histoire d’amour hors normes. Deux hommes sont en deuil de Véro­ nique Verbruggen, la célèbre éditrice décédée : son mari Dani­ el et le cinéaste Titus. Nathalie Skowronek dessine avec une grande souplesse le portrait d’une femme qui n’a pas su se décider entre deux hommes. Nous espérons, grâce à ce prix, pouvoir la lire bientôt en allemand.

FILM LES « M AGRITTE DU CINÉMA » SONT DÉCERNÉS DEPUIS DIX ANS À BRUXELLES Les festivités de septembre en Wallonie et dans la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été l’occasion d’organiser un festival du film en ligne. Pendant un mois, il a été possible de vision­ ner, sur la plateforme Festival Scope, gratuitement et partout dans le monde, 11 films sélectionnés. On pouvait y trouver des documentaires, des longs et des courts métrages reflétant la diversité et l’originalité du cinéma francophone en Belgique. ! www.lesmagritteducinema.com

FESTIVALS DE FILM Cette année, les festivals du film ont eu lieu à la fois de façon traditionnelle et en ligne, y compris pour la présentation des œuvres les plus récentes de nos cinéastes belges. BERLINALE Le festival de Berlin a fêté son 70ème anniver­ saire juste avant la pandémie. Dirigé par Mariette Rissenbeek et Carlo Chatrian, la Berlinale a présenté 3 films venants de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dont « Jumbo », le premier film de Zoé Wittock. C’est l’histoire fantastique de Jeanne, une jeune fille qui ne peut éprouver des sentiments authen­ tiques que dans un manège de fête foraine. L’accueil des spectateurs a été très enthousiaste. Le film a obtenu le prix du jury AG Kino Gilde 14 plus pour jeunes cinéastes. [1]


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Jumbo, Berlinale © DGCFRW

© Still, La forêt de mon père, BeForFilms

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FILMFEST HAMBURG Fin septembre, le festival du cinéma de Hambourg nous a donné à voir le documentaire « Ailleurs partout », de Vivianne Perelmuter qui raconte la fuite d’un jeune Iranien, film qui s’appuie sur des documents authen­ tiques. DOK LEIPZIG Annik Leroy s’est fait particulièrement remar­ quer lors de la « DOK Leipzig » pour ses mises en scène et sa maîtrise de la caméra qui lui ont valu l’hommage du fes­tival. Par ailleurs, l’artiste a organisé une Masterclass avec des spectateurs et des étudiants.

Fonteyne et Anne Paulicevich, qui témoigne de la vie et du travail d’un groupe de prostituées dans la région frontalière entre la Belgique et la France. Pour celles-ci, le terme de trans­ gression des frontières prend une connotation particulière. FRANZÖSISCHE FILMWOCHE l’occasion du vingtième anniversaire de la semaine du film français, à Berlin, notre­ ­Délégation a montré « La Forêt de mon Père », un film de la cinéaste Vero Cratzborn qui raconte le combat courageux d’une jeune femme face à la maladie mentale de son père. [2] ! www.berlinale.de

FRANZÖSISCHE FILMTAGE TÜBINGEN/STUTT­G ART Des productions et de co-productions belges ont été pré­ sentées lors des journées françaises du cinéma à Tübingen/ Stuttgart. Parmi elles, le drame « Filles de joie », de Frédéric

www.filmfesthamburg.de www.dok-leipzig.de www.franzoesische.filmtage-tuebingen.de www.franzoesische-filmwoche.de

FRANCOPHONIE En mars, la pandémie n’en était encore qu’à ses débuts. Les évènements, prévus à l’occasion de la Fête de la francophonie, ont été frappés de plein fouet, alors que notre R­eprésentation s’était fortement impliquée tant dans la préparation de la Fête à Berlin que de la nuit du film francophone à Munich et de la soirée de littérature et de la récitation française à Düs­ seldorf. Malheureusement, les trois évènements ont dû être annulés. Ils seront peut-être repris au printemps 2021. Mais jusqu’à ce jour, personne ne peut donner de dates précises. L’Organisation Internationale de la Francophonie siégeant à Paris fêtait en 2020 son 50ème anniversaire. Depuis un demisiècle, les États qui pratiquent la langue française œuvrent en commun pour développer cet immense espace linguistique. La

solidarité et l’entente entre les peuples sont les piliers de ­cette communauté. L’organisation a créé la chaîne multinationale TV5 Monde dont les reportages sur le monde francophone sont largement appréciés en Allemagne. De plus, chaque année, un prix littéraire est décerné: « Le Prix des 5 Continents de la Franco­ phonie ». L’organisation accorde une place prépondérante à la culture, à l’éducation, à la paix, aux droits de l’homme, aux droi­ ts des femmes, à la jeunesse, au développement durable et à la ­numérisation. La Fédération Wallonie-Bruxelles, un des mem­ bres fondateurs de l’Organisation Internationale de la Franco­ phonie, est très engagée dans les activités de cette dernière. La Belgique est d’ailleurs un de ses plus importants bailleurs de fonds. Dommage de ne pas avoir pu fêter cette belle idée de ­façon appropriée !


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EIFEL-OSTBELGIEN ABEND­ La traditionnelle Eifel-Ostbelgien Abend a été la première vic­ time du confinement – elle devait avoir lieu dans le cadre de la Bourse internationale du Tourisme, début mars. De nouveau, nous aurions aimé offrir une plateforme pour des rencontres et des échanges aux nombreux in­vités venant de tous les ho­

rizons. La sécurité a primé et nous avons dû annuler la soirée presque sans préavis. Que notre partenaire, la Eifel-Tourismus e.V ainsi que tous les prestataires, traiteurs, musi­ciens et assi­ stants soient remerciés pour leur compréhension et leur flexi­ bilité face à cette situation inédite.

EUNIC de ces derniers mois se reflétait dans les performances. Jessy James LaFleur, originaire de la Communauté germanophone de Belgique, ­assura la modération. Par ailleurs, elle accompagna aussi les instrumentistes portugais et italiens avec des contri­ butions SpokenWord engagés. Le groupe BaliMurphy, connecté depuis Bruxelles, a présenté un magnifique song européen in­ édit. Des défis jusqu’alors inconnus ont pu être relevés: musi­ ciens derrière des plexiglas, micros protégés, règles de distance sur la scène et dans la salle. Tout a été maîtrisé avec enthou­ siasme et le résultat a été plus que convaincant. En témoig­ ne l’enregistrement que l’on peut voir sur le site facebook de ­EUNIC Berlin et sur youtube sous le titre Babylon Europa 2020.

© EUNIC Babylon Europa Jessy Janmes LaFleur, Foto: Jim Kroft

La Délégation à Berlin continue à s’engager dans le réseau « EUNIC Berlin ». Début septembre, tant la Belgique germano­ phone que la Fédération Wallonie-Bruxelles ont contribué à l’évènement hybride « Babylon Europe » et nous en sommes très fiers ! Pour cette deuxième édition, des artistes venus de 12 pays étaient présents sous le Tipi, près de la chancelle­ rie, certains en direct, d’autres sur écran. Après des mois sans spectacles, ce show européen a été une expérience particu­ lièrement réjouissante, aussi bien pour le public que pour les artistes. Un programme musical très varié, prévu à l’origine en mai, a réuni, en septembre, des artistes européens vivant à Berlin (donc non soumis aux restrictions de voyage). Le vécu


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EUNIC European Union National Institutes for Culture est un ­réseau européen destiné à promouvoir les relations cultu­ relles dans plus de 90 pays. En nous appuyant sur les ex­périen­ces de tous les membres de l’UE ainsi que sur les candidats à l’adhésion, nous participons à la coopération culturelle euro­ péenne. Tout ceci est rendu possible grâce à un réseau de plus de 120 clusters. EUNIC est l’expression du rôle éminent que joue la culture dans les relations internationales. Elle est un partenaire stra­

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tégique de l’UE et participe activement à la définition d’une politique culturelle européenne. EUNIC est une plateforme pour le transfert du savoir et pour renforcer les compétences de ses membres et de ses partenaires. ! www.eunic-berlin.eu

À travers la culture, nous visons à renforcer la confiance et la compréhension entre les peuples européens et le monde. Nous consacrons nos activités à donner du poids à la culture dans les relations internationales.

ECONOMIE

NOUVELLE ORGANISATION EN ALLEMAGNE POUR L’AWEX L’AWEX, l’Agence wallonne à l’Exportation et aux Investisse­ ments étrangers réorganise son réseau en Allemagne. Afin de mieux répondre aux demandes des sociétés wallonnes, l’AWEX a décidé d’ ouvrir un bureau à Berlin en conservant une antenne à Hambourg. Ce nouveau bureau couvrira le Nord et l’Est de l’Allemagne. En collaboration avec les bureaux de Munich (Bavière, Bade-Wurtemberg) et Cologne (Rhénanie du Nord-Westphalie, Rhénanie-Palatinat, Sarre, Hesse) le nou­ veau bureau de Berlin aide les entreprises wallonnes intéres­ sées par le marché allemand et soutient les investisseurs alle­ mands en Wallonie. Concrètement, l’AWEX met en contact des

Commençons par Isabella Profeta, conseillère économique et commercial à Cologne.

e­ xportateurs wallons avec des sociétés allemandes suscep­ tibles d’être intéressées par des échanges commerciaux. Elle participe également à de nombreux salons (ISM, Anuga, ­Medica, Hannover messe, Biofach, BioEurope, Innotrans, IFAT, Transport Logistic) afin d’accroître la visibilité des solutions et technologies wallonnes. Ce changement de bureau constitue une excellente occa­ sion d’en savoir plus sur les représentants de l’AWEX en ­Allemagne.     ! www.awex.be

culier durant son carnaval. Cologne est assurément une ville où il fait bon vivre.

Depuis quand êtes vous en poste à Cologne?

Je suis en poste à Cologne depuis 2010.   Quel sont les principaux secteurs dont vous vous occupez à Cologne?

Quentin Derzelle, conseiller économique et commercial à Munich   Depuis quand êtes vous en poste à Munich?

Je suis à Munich depuis sept ans. Les secteurs agroalimentaire et de la santé au sens large, en particulier le pharma et le médical sont ceux pour lesquels nous recevons le plus de demandes de nos entreprises, notamment en raison des salons internationaux tels que ISM et Anuga à Cologne et Medica à Düsseldorf auxquels participent de nombreuses entreprises au sein de nos collectivités.   Qu’est ce qui vous plait le plus à Cologne?

Le caractère accueillant, bon enfant et très ouvert des Colonais dont l’esprit festif s’exprime en toute occasion, en parti-

Quels sont les principaux secteurs dont vous vous occupez à Munich?

Pour les entreprises wallonnes, le sud de l´Allemagne est intéressant pour plusieurs secteurs industriels fort innovants. Citons le secteur automobile, ou le marché de la mobilité, et le secteur de la mécanique de pointe avec des entreprises familiales fort tournées à l´international. Enfin, ajoutons les investissements actuels dans les technologies digitales avec des leaders industriels proposant des solutions logicielles et environnementales.


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Qu’est ce qui vous plait le plus à Munich?

Quel sont les principaux secteurs dont vous vous occupez à Berlin ?

La ville est attachée à ses traditions. Elle offre à la fois les avantages économiques d´une ville tout en étant proche de la nature Difficile à dire étant donné que je ne suis en poste que depuis et des Alpes, ce qui lui confère une qualité de vie inégalable en trois mois. Je pense toutefois que l’innovation industrielle et les Allemagne. nouvelles technologies vont probablement constituer une part importante de mon travail à Berlin. La supervision de notre antenne à Hambourg devrait également me permettre de travailler dans le secteur de la logistique et des transports. Denis Lahaye, conseiller économique et commercial à Berlin

Je suis en poste à Berlin depuis août 2020. J’étais précédemment en poste à Riyad (Arabie Saoudite), le changement est important mais Berlin est une ville agréable où les opportunités ne manquent pas.

Qu’est ce qui vous plait le plus à Berlin ?

Venant du désert, j’apprécie beaucoup les espaces verts et les nombreux parcs situés à Berlin. L’ouverture d’esprit et les nombreuses activités culturelles disponibles en temps normal me font penser que notre vie à Berlin devrait être agréable.

© Photo by Halacious on Unsplash

Depuis quand êtes vous en poste à Berlin?


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TOURISME

MUSÉE DE LA POTERIE DE RAEREN

Au début des années 1980, l'exposition permanente du m ­ usée fut agrandie et enrichie par la "collection Rehker". Celle-ci comprend non seulement de la poterie romaine, mais surtout des grès historiques issus des centres de production rhénans (Siegburg, Cologne / Frechen, Westerwald et Langerwehe) et de l'Allemagne de l'Est. Depuis 1992, le musée est géré professionnellement et a depuis lors étendu ses contacts nationaux et internationaux. Il participe à de nombreux projets et réseaux de coopération internationaux. Depuis 1995, le musée collectionne aussi la céramique contemporaine. Le 30 mars 2002, après vingt mois de travaux, le musée a réouvert ses portes avec une toute nouvelle présentation con­ temporaine de l'exposition permanente. Les collections du Musée de la Poterie de Raeren se compo­ sent en grande partie de découvertes archéologiques qui ont été faites à Raeren depuis les années 1950. Ainsi, il est la seule institution qui présente les grès de Raeren depuis la fin du XIVe siècle dans toute leur variété et toute leur richesse de formes et de décors. De nombreux récipients richement décorés de la Renais­ sance, un aperçu de la plupart des reliefs connus et un certain nombre de prêts permanents particulièrement précieux du Musée Hetjens à Düsseldorf et des Musées Royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles servent à compléter cet aperçu sur l'histoire des grès de Raeren jusqu'au XIXe siècle. Des productions de l'historicisme (XIXe siècle), en particu­ lier de Hubert Schiffer, et des répliques de la fin du XXe siècle complètent l'exposition, de même que la « collection Rehker » qui donne un aperçu du reste des grès rhénans. La collection muséale dans le domaine de la céramique contemporaine est en constante expansion, notamment grâce à l'attribution annuelle du Prix eurégional de la céra­ mique. Depuis le 30 mars 2002, la collection permanente du ­Musée de la Poterie de Raeren présente un design complète­ ment nouveau et contemporain. Différents niveaux d'infor­ mation, des éléments multimédias, des vitrines amé­nagées avec soin, des stations audiovisuelles et des textes et livres en plusieurs langues offrent à chaque visiteur la possibilité d'approfondir le sujet à sa guise.

Les autres offres du musée comprennent des activités péda­ gogiques pour enfants, adolescents et adultes, des visites guidées sur différentes thématiques, des ateliers de poterie, des publications sur la céramique de Raeren ainsi que sur de nombreuses attractions touristiques de la région et, enfin, d'abondantes archives ainsi qu'une bibliothèque de présence et de référence pour les visiteurs. Depuis le mois de mai 2007, les grès de Raeren et, avec eux, le Musée de la Poterie de Raeren et ses collections sont repris sur la liste d'honneur du PATRIMOINE CULTUREL EUROPÉEN. ! www.toepfereimuseum.org

Bartmannkrug © Töpfereimuseum Raeren, Foto: Christian Charlier

Depuis 1963, le Musée de la Poterie de Raeren est abrité par le splendide château de Raeren datant en grande partie du XIVe siècle. Dès les premières années après son ouverture, le musée­constitua une sensation scientifique sur le plan natio­ nal et international puisqu'il présentait pour la première fois un aperçu complet de l'histoire des grès de Raeren. A ce jour, il reste la seule institution muséale du monde qui puisse four­ nir un tel aperçu.


© Modogrosso

La Boverie ©Marc Verpoorten

KONTAKTADRESSEN IN DEUTSCHLAND DIPLOMATISCHE VERTRETUNGEN ALEXANDER HOMANN

BELGIEN TOURISMUS WALLONIE

IMPRESSUM

Leiter der Vertretung von Ostbelgien, der Föderation Wallonie-Brüssel und der Wallonie c/o Belgische Botschaft Jägerstr. 52-53 D - 10117 Berlin Tel.: +49 (0) 30 206186409 FAX: +49 (0) 30 206186411 delegation-berlin@dgcfrw.de

DENIS LAHAYE

MARC GOULIER

TITELBILD

Wirtschafts - und Handelsattaché AWEX - Wallonische Investitionsund Exportförderungsagentur Berlin c/o Belgische Botschaft Jägerstraße 52-53 D - 10177 Berlin Tel.: +49 173 255 94 81 berlin@awex-wallonia.com www.awex.be

Direktor des Belgien-Tourismus ­Wallonie Stolkgasse 25-45 (4.OG) D - 50667 Köln Tel.: +49 (0) 221 277590 FAX: +49 (0) 221 27759100 info@belgien-tourismus.de www.belgien-tourismus.de

Titelbild: Die Zärtlichkeit der Sphinx [Des Caresses], Fernand Khnopff, 1896 © Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles

S. E. GEERT MUYLLE

QUENTIN DERZELLE

BELGIENZENTRUM PADERBORN Botschafter des Königreichs Belgien Jägerstr. 52/53 D - 10117 Berlin Tel.: +49 (0) 30 206420 FAX: +49 (0) 30 20642200 berlin@diplobel.fed.be WIRTSCHAFTS- UND ­H ANDELSATTACHÉS

Wirtschafts- und Handelsattaché der Wirtschaftsvertretung Brussels Invest & Export / AWEX c/o Honorarkonsulat von Belgien Maximilianplatz 12a D - 80333 München Tel.: +49 (0) 89 3898920 FAX: +49 (0) 89 38989220 munich@awex-wallonia.com www.awex.be

STÉPHANIE LEFFIN

Wirtschafts- und Handelsassistentin AWEX - Wallonische Investitions- und Exportförderungsagentur Hamburg c/o Belgisches Konsulat Langenhorner Markt 9 22415 Hamburg Tel.: +49 40 532 42 02 hambourg@awex-wallonia.com www.awex.be

ISABELLA PROFETA

Wirtschafts- und Handelsattachée für die Wallonie - AWEX Stolkgasse 25-45 (4.OG) D - 50667 Köln Tel.: +49 (0) 221 254173 (74) FAX: +49 (0) 221 254618 colog www.awex.be ne@awex-wallonia.com

VERANTWORTLICHER HERAUSGEBER

Alexander Homann Vertretung von Ostbelgien, der Föderation Wallonie-Brüssel und der Wallonie REDAKTION

PROF. DR. SABINE SCHMITZ

Fakultät für Kulturwissenschaften Institut für Romanistik Universität Paderborn Warburger Straße 100 D - 33098 Paderborn Tel.: +49 (0) 5251 602882 FAX: +49 (0) 5251 603740 sabine.schmitz@upb.de https://kw.uni-paderborn.de/­­ institut-fuer-romanistik ATTACHÉ DE LIAISON SCIENIFIQUE MATHIEU QUINTYN

Wissenschaftsreferent c/o Belgisches Honorarkonsulat Maximiliansplatz 12a 80333 München Tel.: +49 (0)89 23709967 m.quintyn@wbi.be

Alexander Homann, Nicole ­Ackermann, Susanne Debeolles LAYOUT

Schimmelpenninck.Gestaltung www.schimmelpenninck.de ÜBERSETZUNG

Dr. Vincent von Wroblewsky


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