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Tomas Casanova Bustos Une vie entre le Chili et la Belgique Tomas Casanova Bustos est un chercheur chilien en sciences vétérinaires qui a mené sa thèse de doctorat chez nous, à l’Université de Liège, grâce à une bourse octroyée par Wallonie-Bruxelles International (WBI). Le parcours de ce trentenaire a toujours été étroitement lié à la Belgique. Né à Bruxelles, il cultive des liens forts avec notre pays, tant au niveau personnel que professionnel. Rencontre.
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P OR T R A I T
PAR VINCIANE PINTE
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« Mes parents se sont réfugiés en Belgique dans les années 80, comme bon nombre de Chiliens qui fuyaient la dictature militaire de Pinochet. Ce qui explique que je suis né et ai passé ma petite enfance à Bruxelles », explique d’emblée Tomas. Certains membres de sa famille sont retournés au pays à la fin de la dictature dans les années 90, d’autres sont restés en Belgique. Tomas a donc très vite pris l’habitude de faire la navette entre les deux pays.
COLLABORATION BELGO-CHILIENNE En 2011, bien avancé dans ses études au sein de la prestigieuse Universidad de Concepción (UdeC) en faculté de Médecine vétérinaire, c’est tout naturellement que Tomas se tourne vers la Belgique pour mener à bien sa thèse de doctorat. Il rejoint la Cité Ardente, dont la faculté vétérinaire jouit d’une très bonne réputation, et le Département de Pathologie du
Tomas Casanova Bustos – Liège
Professeur Daniel Desmecht. « En plus de me garantir les conditions pour que ma recherche aboutisse au meilleur terme possible, Daniel Desmecht me propose, comme promoteur de thèse, l’un des meilleurs chercheurs du laboratoire, Mutien Garigliany. C’est comme ça qu’est née notre collaboration universitaire belgo-chilienne », se réjouit Tomas. Pendant 4 ans, Tomas se consacre donc à sa thèse, qui aborde les facteurs impliqués dans la résistance/sensibilité à l’infection par un virus. « De même que dans la population humaine, il existe, chez les animaux, des individus plus sensibles à certains pathogènes, comme le virus influenza, la tuberculose ou même le Covid-19. Moi j’ai utilisé le modèle murin – un type d’expérimentation qui utilise la souris – pour étudier les pneumonies au virus influenza ».