SEPTEMBRE 2024 #114
Un mag, un site, une communauté.
SEPTEMBRE 2024 #114
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Parce que nous aimons notre pays et parce qu’il nous tient à cœur (depuis le temps que BAAB existe) de vous en montrer le meilleur, nous vous offrons ce mois-ci un numéro spécial « Tourisme ». Un magazine tout en photos et couleurs (qu’il faudra précieusement garder, évidemment !) pour vous donner envie de découvrir ou redécouvrir la Côte d’Ivoire. Envie de bouger, de partir en weekend, d’explorer des régions reculées ou de flâner dans Abidjan. Envie de connaître, d’apprécier et de vous émerveiller devant les pépites touristiques, les traditions ancestrales, les sites majestueux ou les lieux chargés d’histoire qui font le charme du pays. Si vous pensez déjà à vos prochaines escapades, feuilletez vite ce magazine et sélectionnez votre destination ! Pour les adresses, contacts, guides, activités, hébergement ou restauration à proximité, nous vous invitons à consulter notre site baab.ci : tout y est !
Bonne lecture et bonne rentrée à tous !
Direction Générale et de Publication : Alice Andrieux
Rédacteur en chef : A. Kouadio
Secrétaire Général de Rédaction : Gobou Y. F.
Responsable Rédaction : Anne-Claire Lecouls
Rédaction : Anne-Claire Lecouls & Elodie Vermeil
Responsable du Service Infographie : Koimé N’Goran A.
Impression : Graphicolor
BAAB Magazine édité par BAAB EDITIONS SARL au capital de 5 000 000 FCFA - Représentant Légal : Alice Kouadio
Dépot légal : 11487 du 22/09/2014 - Régie publicitaire BAAB EDITIONS Agrément CSP : ER - 485 / CSP
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Typique de l’architecture coloniale de La Nouvelle-Orléans avec son double escalier majestueux et ses volets à persiennes, ce bel édifice a vu le jour en 1912, après 7 ans de travaux. Les différents administrateurs coloniaux de la colonie de Côte d’Ivoire y ont
résidé jusqu’en 1934, date à laquelle la capitale fut officiellement transférée à Abidjan. Avant de devenir l’orphelinat que l’on connaît, la « maison aux 100 portes » accueillait les petits métis issus des rapports extra-conjugaux entre colons et femmes ivoiriennes.
Kanga Nianzè était, au temps colonial, le dernier arrêt pour les esclaves venant du nord de la Côte d’Ivoire et des pays limitrophes.
À la faveur du projet « Route des esclaves » porté par l’UNESCO, Kanga Nianzè a été reconnu comme un lieu témoin de l’histoire de ces milliers d’hommes et femmes arrachés à leur continent. Une stèle en témoigne.
Aux abords de la stèle, ce cours d’eau aux pouvoirs mystiques servait de bain de l’oubli pour les esclaves en route pour Cap-Lahou pour être exilés. Considérée comme sacrée, vous devez être accompagné par une personne autorisée pour vous y rendre.
Construit en 1934, ce pont, long de 300 m est composé de 22 arcades. Il relie les deux rives du Bandama et offre une vue sur le fleuve et ses paysages sauvages en contrebas.
Cinquième pont de la ville, le pont à haubans Alassane Ouattara relie les communes de Cocody et du Plateau. Inauguré en août 2023, c’est une vraie attraction en ville !
ABIDJAN - PLATEAU LE PONT WEYGAND 15 KM DE SASSANDRA
Premier pont en béton de Côte d’Ivoire et d’Afrique, il offre une vue spectaculaire sur le fleuve et le parc national préservé du Gaoulou. Rendez-vous-y en fin de journée pour profiter du coucher de soleil et peut-être apercevoir des hippopotames !
Reliant la ville côtière de Dabou à la capitale économique Abidjan, ce pont enjambe la rivière Agnegy. Sa construction par Gustave Eiffel a permis l’ouverture de l’une des premières voies nationales reliant Abidjan au reste du pays.
Autrefois « petite Tour
Eiffel du petit Paris », bâtiment symbolique du miracle ivoirien et fierté nationale, La Pyramide est une impressionnante structure de béton brut.
Conçue par l’architecte italien Rinaldo Olivieri avec le concours de son homologue ivoirien Raymond Aka Adjo et construite entre 1968 et 1973, la Pyramide se distingue comme l’un des premiers édifices de grande hauteur érigés dans la commune du Plateau (60 m de haut). Pour raviver l’âme de l’édifice est né le projet « Pyramide 2023 » : une exposition permanente à ciel ouvert où 6 artistes internationaux et ivoiriens, aidés d’étudiants de l’INSAAC, ont travaillé pour donner vie à une immense fresque murale.
Aller au musée est toujours une découverte, un voyage dans l’histoire, les traditions ou l’art ! Voici 3 incontournables.
Le Musée des Cultures contemporaines Adama Toungara ouvre à Abobo en mars 2020. Cet espace de dialogue entre les différentes cultures, unique dans le quartier, a pour vocation d’être à la fois le reflet pour la création africaine et internationale, mais aussi le miroir de la créativité pour les Ivoiriens.
Doté d’un fonds muséographique de plus de 15 000 pièces (masques, bronzes et statues, armes, parures et attributs de pouvoir, poids à peser l’or, instruments de musique, portes sculptées, mobilier royal, textiles, objets usuels…), le Musée se veut le reflet des us et coutumes de toutes les régions du pays, mais aussi de son Histoire coloniale. Vous y découvrirez l’exposition
« Fiertés, symboles et identité », organisée en 7 thématiques : l’art oratoire, la vie sociale et politique, l’économie, la royauté, l’archéologie et l’art, l’invention et la technologie.
Ancien Palais du Gouverneur restauré en 1979, cet édifice particulièrement bien conservé accueille une exposition permanente qui
permet de se familiariser avec la culture et l’histoire ivoiriennes.
YAMOUSSOUKRO
Construite entre 1977 et 1987 et inaugurée en 1997, la Fondation pour la recherche de la paix se dresse au bout d’une vaste esplanade en marbre ornée de lampadaires et comporte 4 entrées situées aux 4 points cardinaux, rappelant la vocation universelle de l’édifice. L’intérieur, richement décoré, alterne entre piliers monumentaux, parterres de marbre fin et essences de bois rare.
YAMOUSSOUKRO
Impossible de le manquer avec sa tour de 14 étages qui donne une vue magnifique et à 360°. Symbole fort de la ville, il a été construit en 1973 par Olivier Cacoub dit « l’architecte du Vieux ».
Il rentre dans la liste des édifices de prestige construits par le Président Félix Houphouët-Boigny dans son village natal.
Aujourd’hui fermé au public, le Palais présidentiel est séparé de l’espace « populaire » par 3 lacs artificiels et une muraille de 22 km de long. On y trouve notamment le caveau de la famille Houphouët et la Maison des hôtes, seul bâtiment visible depuis l’extérieur. Dans les « douves » de cette forteresse imprenable, une population de 200 crocodiles du Nil nourris chaque soir vers 17h selon un rituel inchangé au fil des décennies.
110 KM D’ABIDJAN
Berceau du royaume du Sanwi, Aboisso respire la douceur paisible des villes excentrées. La ville offre de nombreuses possibilités de balades : flâneries dans le centre-ville à la découverte des vestiges du comptoir colonial de 1900 ; promenade bucolique sur les rives de la Bia au niveau du vieux quartier ; marché aux écrevisses de Biaka… Un enchantement de tous les sens !
130 KM D’ABIDJAN
Érigé par feu Maître Dominique Kanga, ce «Versailles africain » se dresse en hauteur sur les rives du lac artificiel d’Ayamé. Véritable curiosité architecturale aménagée sur 4 niveaux et entourée de jardins à la française, on y accède en remontant le cours de la Bia jusqu’aux barrages hydroélectriques d’Ayamé I et II.
65 KM DE GRAND-BÉRÉBY
Situé à l’extrême Sud-ouest de la Côte d’Ivoire, Tabou est connu pour ses plages paradisiaques. Figure de proue de cette carte postale de rêve, son phare, ayant servi de guide pour les navigateurs.
40 KM D’ABIDJAN
La magnifique cité de GrandBassam est la première capitale de la Côte d’Ivoire. Important comptoir commercial pendant la colonisation, elle cèdera sa place à Bingerville en 1909 puis à Abidjan en 1934.
Dans le quartier France, entre mer et lagune, des bâtiments et vestiges datant de la période coloniale relatent, çà et là, la vie de la cité à cette époque. De l’ancien Tribunal au comptoir CFAO, de la maison du Gouverneur (aujourd’hui Musée National du Costume) au bureau des Postes et des Douanes, de la maison Ganamet au phare sur la lagune, il faut déambuler dans les rues pour s’imprégner de cette ambiance particulière et chargée de sens.
Sa construction, entamée en 1901, a été menée à bien entre 1913 et 1914. Entré en service en 1915 avec une portée de 30 km, il brillera 36 ans avant de s’éteindre définitivement en 1951, détrôné par le phare de Port-Bouët.
Moossou est un petit village dirigé par Sa Majesté le Roi Nanan KangaAssoumou. Sa Cour Royale peut se visiter et permet de découvrir l’histoire du peuple Akan et sa relation à l’histoire coloniale.
Le 24 décembre 1949, Léonie Richardo, MarieGeorgette Mockey et Marie Koré entreprennent une marche des femmes d’Abidjan à Bassam pour demander la libération des militants politiques emprisonnés par les autorités coloniales françaises. Cette statue leur est dédiée.
Du nom des danses traditionnelles n’zima qui leur sont associées, ces petits monuments baroques incarnent des rivalités de classes qui s’expriment à travers le chant et la danse, notamment lors de l’Abissa.
Symbole fort de l’identité de Sassandra, la maison du Gouverneur a été construite en 1893 à partir d’une série de bâtiments préfabriqués en fer convoyés en pièces détachées par bateau depuis l’Europe. Juché sur un promontoire rocheux au bout de la presqu’île séparant le fleuve de l’océan, ce bâtiment, à l’origine pavillon des douanes, ressemble aujourd’hui à un navire à l’abandon. En contrebas de son jardin en terrasse, on trouve l’ancien marché aux esclaves.
Connu sous le nom de “grand quai”, il a été construit en 1951 et reste l’un des monuments les plus populaires de la vieille ville. Très animé durant deux décennies, il est tombé en désuétude depuis la mise en service du port de San Pedro.
À Drewin, proche de Sassandra, cette grotte servait à capturer et retenir les esclaves avant leur transfert vers les Amériques. Il est important qu’il soit préservé et son histoire perpétuée.
En hommage à un navire anglais torpillé pendant la Seconde Guerre mondiale au large de Sassandra.
200 KM D’ABIDJAN
Signifiant « Je n’aime pas les histoires » en ashanti, Abengourou est une ville paisible. On y visite le musée des attributs royaux situé au sein de la cour royale, mais aussi le musée Charles Bieth qui abrite l’une des plus célèbres écoles de peinture du pays d’où sont issus de grands noms de la peinture africaine tels que Aboudia et Idrissa Diarra.
35 KM D’ABIDJAN
Boeing 737, DC-10, Fokker 27 et 28, Antonov 12… à Songon, sur le site d’Ivoire Académie, des avions réformés alignent leurs carcasses usées le long d’une ancienne piste d’atterrissage. Surprenant !
65 KM D’ABIDJAN
Des maisons en dur que les notables enrichis par le commerce de l’huile de palme se firent construire au XIXème siècle ne subsistent guère plus que de rares vestiges disséminés en bord de mer.
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Parées de dessins à l’argile blanche, les jeunes danseuses yacouba exécutent des sauts périlleux, contorsions et acrobaties. Un travail en étroite collaboration avec leur maitre qui les projette dans les airs et les fait « atterrir » sur des couteaux !
Danse de réjouissances et masques emblématiques du peuple Baoulé, le Goli apporte la force et la bénédiction aux habitants de son village. Les masques Goli portent tous la même tenue : une cape en peau d’animal, une jupe, une guêtre de raphia et un bâton qui leur sert à prodiguer les bénédictions.
8 KM DE MAN
Dans une forêt sacrée d’environ deux hectares habite une vaste communauté de singes. Il est interdit d’y pénétrer, mais, en apportant quelques bananes, du pain ou des épis de maïs, les singes, habitués à l’interaction humaine, se manifesteront très vite en lisière du bosquet !
Le masque échassier de Man est une tradition de la culture Dan. Juchés sur des échasses de plusieurs mètres de haut, les danseurs exécutent mille acrobaties périlleuses. Un spectacle époustouflant !
La danse des hommes panthère est une danse initiatique sénoufo. C’est la seule danse rituelle pouvant être montrée au public et lorsque le visiteur demande une représentation, c’est tout le village qui se joint à la fête !
Créée pour rendre hommage à la beauté féminine, mais dansé par un homme, cette danse traditionnelle du peuple Gouro est exécutée lors de fêtes de réjouissance, des funérailles ou pour raconter des contes.
Fabriqués en lianes séchées et construits en une nuit, ces ponts enjambent le fleuve Cavally. Leur traversée se fait à pieds nus par respect pour les initiés, au risque de s’exposer à des sanctions mystiques très graves.
Rondes pour les femmes et rectangulaires pour les hommes, les cases sénoufos sont construites en terre et toits de chaume et entourées de greniers à grains.
Niofoin est l’un des villages les plus pittoresques de Côte d’Ivoire. Il abrite des cases sénoufos et la case fétiche ornée de très nombreux colliers de chien issus d’animaux sacrifiés. Son toit de chaume est recouvert chaque année d’une couche supplémentaire.
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Niché au cœur de la ville, le zoo d’Abidjan offre une sortie pédagogique et ludique à la découverte de la faune de nos régions : lions, léopards, zèbres, singes variés, phacochères, reptiles, gazelles, oiseaux... et CAN l’éléphant ! Une immersion nature que tout le monde appréciera.
Près de Tiassalé et dans d’autres endroits du fleuve Bandama, plusieurs grandes familles d’hippopotames ont élu domicile. Grand moment d’émerveillement et belle récompense que de les trouver !
Impressionnantes à la saison des pluies, ces cascades en escalier créent des paysages naturels impressionnants et des ilots de fraicheur appréciables !
100 KM D’ABIDJAN
RImplantée sur une ile au milieu de la lagune, entre Dabou et Grand-Lahou, Tiagba est une curiosité en soi avec ses cases sur pilotis et ses maisons de pêcheurs. >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
attachée à la circonscription de Jacqueville, l’île de Tiagba, jadis appelée l’ile aux oies, s’étend sur 2 ha de latérite rouge, dont la majeure partie demeure sauvage. De la découverte de l’église à l’ancienne salle de classe, de la boutique du coin à la rencontre avec les villageois, laissez-vous porter et déambulez dans les ruelles. Une plongée dans la vie quotidienne de ce peuple de pêcheurs qui vaut vraiment le détour !
Entre mer et lagune, ce village permet une incursion dans la tradition des peuples pécheurs. Des femmes qui fument le poisson de manière traditionnelle aux danses des bateaux chamarrés…c’est un spectacle fascinant à voir !
100 KM D’ABIDJAN
Aux portes de Grand-Lahou, cette réserve naturelle de 19 000 ha possède une flore riche de savane marécageuse, mangrove et palmiers.
Véritable Eden originel, Taï abrite près de 1 800 espèces végétales, dont 138 endémiques. Mais ce parc est surtout connu pour les nombreuses espèces rares et menacées qu’il héberge, dont des chimpanzés uniques au monde, qui manipulent plus de 26 outils et sont notamment célèbres pour le cassage de noix.
530 000 ha de verdure, situé à l’ouest de la Côte d’Ivoire, et protégé, pour sa biodiversité végétale et sa faune exceptionnelle. >>>>>>>>>>>>>>>>>
Autres stars du lieu : les populations de mangabeys ou de colobes rouges vivant à l’état sauvage, dont l’observation est rendue possible grâce à un long travail d’habituation des primates à l’être humain, mené depuis plus de 5 ans par les éco-guides du Parc. Sans oublier les autres membres du règne animal honorant les lieux de leur présence : éléphants, buffles de forêt, et une foule d’oiseaux rares apte à ravir les amateurs d’ornithologie les plus aguerris. Une expérience unique !
Crédits photos : ©Ecotourisme Taï
C’est le poumon vert d’Abidjan, un trésor dont la ville est l’une des seules au monde à disposer, avec Rio. Le parc National du Banco peut se parcourir seul, à pied, en courant, à vélo ou même accompagné d’un guide. Une échappée verte à l’ombre de géants centenaires, loin des bruits de la ville qui séduit plus de 20 000 visiteurs/ an, et permet de découvrir la richesse floristique du pays.
3 destinations idéales pour une échappée verte, une balade familiale ou juste pour prendre un bon bol d’air.
BINGERVILLE15 KM D’ABIDJAN
À l’origine la propriété d’un opérateur italien, la réserve d’une superficie de 150 ha est gérée depuis 2004 par l’État. Située en bordure de lagune, Dahliafleur dispose d’espaces au couvert végétal différent (dont une forêt de bambous impressionnante) et d’une importante diversité floristique et faunique (15 espèces de mammifères, 69 espèces d’oiseaux inventoriées, des centaines de populations d’insectes notamment lépidoptères...).
Avec ses 57 hectares de verdure, ses chemins praticables à pied, à vélo ou en trottinette, ses bancs et espaces pour courir, jouer au ballon et pique-niquer, le Jardin botanique de Bingerville est un véritable havre de paix et une escale
agréable pour tous les citadins en manque de nature. Une belle palmeraie, des tunnels de bambous, des pelouses bien vertes, des fleurs et un espace buvette sous des fromagers centenaires... de quoi passer un bon moment au frais et au calme !
Profitez d’une réduc tion Majestueuse du 02 AU 19 SEPTEMBRE !
4 000F Ticket
Ivoire
2 500F Ticket Sococé Ficgayo Prima
Elles s’appellent Assoko, Balouaté, Meha, Nyamouan, Elouamin et Bosson Assoun et figurent dans tous les guides sur la Côte d’Ivoire sous le nom du Parc National Marin des Îles Ehotilé.
Le parc des îles Ehotilé est un archipel de 6 îles s’étendant sur une superficie de 550ha dont 40% de la végétation est constituée de mangroves à palétuviers : un dédale de chenaux et tunnels plus ou moins serrés dans lesquels il est possible de naviguer en compagnie d’un guide agrémenté à la découverte de leurs trésors cachés (tunnel des éléphants, puits d’eau douce, vestiges archéologiques et nécropole des
100 KM D’ABIDJAN
rois, sentier botanique...). Les îles abritent un nombre important d’oiseaux, quelques singes et lamantins et surtout une colonie impressionnante de roussettes des palmiers.
Créée en 2000, cette réserve naturelle de 41 000 ha bordant le fleuve N’zi renferme une incroyable biodiversité de flore et de faune des savanes soudano-guinéennes.
400 KM DE BOUAKÉ
Situé au nord-est de la Côte d’Ivoire avec une superficie 1 149 450 hectares, cet immense parc traversé par la Comoé, l’un des plus grands fleuves du pays, est également l’une des plus grandes réserves de biodiversité en Afrique de l’Ouest.
40 KM DE YAMOUSSOUKRO
Construit en 1970 sur le Bandama Blanc, c’est le premier grand ouvrage hydraulique de la Côte d’Ivoire. Le lac qui en résulte couvre une superficie de 900 km2.
Créée en juillet 1968, elle abrite, au milieu des roniers, une importante population de buffles, de cobs de Buffon, mais aussi une station géophysique et une station écologique. Une belle balade !
Façonnées par l’exploitation d’une carrière de granit, elles offrent un paysage inédit et surprenant, surtout admiré depuis le sommet !
Amusez-vous à deviner les noms de ces rochers monumentaux datant de -2300 à -2150 millions d’années ! Un vrai dédale de mégalithes.
Situées à Trahé, elles constituent un magnifique chef-d’œuvre naturel et l’une des attractions touristiques de la région de San Pedro.
Ces belles cascades sur le fleuve Sassandra sont considérées comme sacrées par les populations locales. Elles portent le nom de « Nawa » en référence au génie protecteur de la ville de Soubré. On y accède à pied.
JACQUEVILLE65 KM D’ABIDJAN
Sa superficie de 40 km2 en fait la plus grande île de la lagune Ébrié. On y accède par pirogue depuis le village d’Adessé. Sur place, pas de véhicule : les balades s’effectuent à pied ou à vélo.
La Côte d’Ivoire est majoritairement constituée de plateaux au nord et de plaines au sud. Elle présente cependant un relief montagneux, principalement à l’ouest, dont quelques sommets sont caractéristiques.
Partagé entre le Libéria, la Guinée et la Côte d’Ivoire, le mont Nimba est le point culminant du pays avec ses 1 752 m. Source d’eau et réservoir de biodiversité, il fait partie de la réserve intégrale du mont Nimba vaste de 17 540 hectares.
Culminant à 1 189 m, le Tonkoui, signifiant « grande montagne » en yacouba, domine la ville de Man. Près du sommet, la “villa du gouverneur” offre un point de vue sur les monts Sambou, Touradougou et à l’horizon, le massif du Kahoué.
La masse rocheuse du mont Niangbo est située au sud-ouest de la forêt classée de Katiola. Signifiant « la grosse montagne » en tagbana, elle culmine à 750m de hauteur.
La Dent de Man (881 m) surplombe la ville de Man. Son ascension permet une vue panoramique jusqu’au Liberia et en Guinée par ciel dégagé.
Haut de 567m, il est le principal relief du pays sénoufo. Son ascension permet d’admirer la ville à 360° et de profiter du joli coucher de soleil.
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10 KM DE KORHOGO
À Kapélé, près de Korhogo, les hommes façonnent des billes d’argile qui, séchées peintes et vernies, serviront à confectionner colliers, bracelets et boucles d’oreilles.
Pour transformer ces morceaux de terre en perles, les artisans forment, cuisent puis décorent chaque bille à la main à l’aide de pigments naturels et d’une plume de poule en la tournant entre leur pied ! Un savoir-faire unique qui perdure depuis des siècles et un spectacle réellement fascinant !
Au quartier Petit-Paris de Korhogo, une coopérative de femmes s’est spécialisée dans la production artisanale du beurre de karité. Chacune des étapes de sa confection vous sera expliquée, de la graine au beurre. Un travail physique demandant beaucoup de patience et d’énergie !
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Koni est l’un des villages de forgerons de la région qui, avec ses hauts-fourneaux traditionnels et ses pratiques ancestrales et artisanales, perpétue le travail du fer.
Réputés pour la qualité de leurs toiles, les tisserands de Waraniéné perpétuent leur savoir-faire de génération en génération.
Dans ces 2 villages, les artisans vous expliqueront la technique utilisée pour tisser, fil par fil, les magnifiques pagnes baoulés et autres batiks. Une fierté régionale !
Pots à kedjenou, canaris, vases du chef, jarres... à Tanou, les artisans potiers travaillent l’argile pour en faire de magnifiques poteries. Du traditionnel, mais aussi beaucoup de pièces aux tendances contemporaines cuites dans le four du village et fumées au son de riz.
La teinture à la main est un art ancestral transmis de génération en génération par les femmes de la région qui teignent les tissus traditionnels avec des couleurs vibrantes.
Les toiles que l’on appelle « toiles de Korhogo » sont peintes dans ce village rendu célèbre par Picasso. On peut y rencontrer les artisans qui composent leurs œuvres sur du coton écru en utilisant de la teinture naturelle, à même le sol dans leur case, à l’aide d’outils simples, mais avec une assurance de trait et beaucoup de talent.
Dans notre chère cité, les plaisirs de la table se conjuguent à toutes les sauces ! Ici, manger c’est partager, échanger, rire, décompresser, oublier...
Lieux incontournables de la convivialité de l’assiette : les maquis… ces restaurants de rue simples et populaires où l’on se retrouve autour d’une sauce graine à midi, pour une bière à la descente ou le match de foot du samedi soir ! Il en existe des milliers dans la capitale ! On les adore, on les découvre et les redécouvre : ici on parle fort, on s’ambiance et on se fait plaisir sans modération.
40 KM D’ABIDJAN
Ce bâtiment accueille une dizaine d’artisans qui réalisent, exposent et vendent leurs œuvres sur place. Vous pouvez aussi mettre les mains dans la terre et prendre des cours de poterie.
Dans ce dédale de boutiques et ateliers, vous trouverez ce qui se fait de mieux en Côte d’Ivoire. Un concentré de l’artisanat local et un immanquable pour acquérir de beaux objets et prendre conscience du savoir-faire de nos artisans.
40 KM D’ABIDJAN
Pour apprécier les superbes créations en bois de cocotier du talentueux designer ivoirien : armoires-mortiers, bibliothèqueséchelles dogon, pirogues de pêcheurs transformées en méridiennes…
Originaire d’Amérique Latine, le cacaoyer a été introduit de Gold Coast (actuel Ghana) en Côte d’Ivoire au moment de la colonisation. Sa culture rencontre immédiatement dans la zone forestière du pays des conditions excellentes de développement si bien que la Côte d’Ivoire devient et demeure, de loin, le plus grand producteur de cacao au monde. copyright062016
Colorés, animés, vivants et souvent multinationalités, les marchés d’Abidjan sont à l’image du pays ! Incontournables dans la vie quotidienne des habitants, ce sont les meilleurs endroits pour vous familiariser avec l’ambiance de la ville. Vous y trouverez de tout (produits frais, épicerie, alcool, pagnes, vêtements, artisanat…) avec des spécialités pour certains quartiers.
Fruit d’un terroir riche et du savoir-faire de cultivateurs locaux, le poivre de Côte d’Ivoire est notamment produit dans la région de Tiassalé où l’on peut visiter les plantations de la marque Kapécé.
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Bâtiment emblématique de la ville d’Abidjan, la surprenante cathédrale Saint Paul, bâtie par l’architecte italien Aldo Spirito, donne à la Sainte-Trinité des airs de navire voguant sur des flots immobiles.
Consacrée par le pape Jean-Paul II le 10 août 1985, elle a souffert de sérieuses dégradations lors de la crise post-électorale, et accueilli près de 2 000 réfugiés pendant la Bataille d’Abidjan. Les travaux de réhabilitation, entamés en 2014, lui ont fort heureusement rendu son lustre d’antan.
Elle ébouriffe la skyline du Plateau du haut de ses 70 m. À l’époque, certains l’avaient même baptisée Goldorak. >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
Cette œuvre très moderne construite de 1985 à 1987 est due à l’architecte italien Aldo Spirito. Appelé Sanctuaire marial national, il est le principal lieu de pèlerinage marial de Côte d’Ivoire.
170 KM DE KORHOGO
Situées à Tengréla, Kouto, Samatiguila ou encore Kong, ces mosquées ont été érigées entre le XVIème et le XVIIIème siècle. Elles ont la particularité d’être construites en terre cuite et autres matériaux originaux tels que des poteries ou encore des oeufs d’autruche, ce qui leur a permis de s’adapter au climat humide et chaud du nord du pays.
Consacrée le 10 septembre 1990 par le pape Jean-Paul II et offrande du Président HouphouëtBoigny à Dieu (et au Vatican, dont elle est la propriété), elle concentre à elle seule 4 records historiques !
Plus haute basilique du monde : du haut de ses 158m, elle dépasse Saint-Pierre de Rome de 21m au niveau de sa croix sommitale en or massif, son dôme, conformément à la volonté du pape, restant légèrement inférieur à celui de SaintPierre de Rome.
Temps de construction le plus court : sa 1ère pierre fut posée le 2 février 1986 et jusqu’en 1989, 4 500 ouvriers d’une dizaine de nationalités travaillèrent jour et nuit à
son édification sous la direction de Pierre Fakhoury et Patrick d’Hauthuille.
Plus grande superficie de vitraux jamais égalée : 7 363m2 répartis en 36 baies de 13 à 28m de haut comprenant plus de 5 000 nuances de couleurs différentes.
Plus large édifice chrétien du monde : 150m de largeur, contre 115 pour Saint-Pierre de Rome.
Toute en élégance avec ses carreaux de faïence importés du Maroc, ses minarets carrés et son revêtement ouvragé aux allures de dentelle, la grande mosquée de Yamoussoukro s’élève face à la Basilique, de l’autre côté d’un bras d’eau.
Érigée à la fin du XIXème siècle et de toute beauté avec ses ouvertures en ogive et ses claustras stylisés, elle accueille de nombreux fidèles du pays et de la sous-région.
Situé au pied du grand rocher de la ville, le sanctuaire Notre-Dame de la Délivrance est aujourd’hui un haut lieu de pèlerinage chrétien en Côte d’Ivoire.
BONDOUKOU
300 KM DE BOUAKÉ
Surnommée « la ville aux mille mosquées », cette ville, considérée comme l’une des plus vieilles du pays est, avec la ville de Korhogo, l’un des berceaux de la religion musulmane en Côte d’Ivoire.
Le harrisme, fondé par William Wade Harris, un évangéliste grebo originaire du Liberia, est l’une des quatre grandes confessions religieuses reconnues par l’État ivoirien. Son plus grand temple se trouve à Jacqueville.
Village natal du prophète Papa Nouveau, il renferme la grande église de Hozalem, la Chapelle du Loda et le Sanctuaire du prophète.
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C’est l’une des destinations touristiques et stations balnéaires les plus fréquentées de Côte d’Ivoire. Des hôtels 5 étoiles aux villas de luxe, des adresses plus confidentielles aux villages de pécheurs, d’Assouindé à la Passe, Assinie offre un cadre paradisiaque pour séjourner et se détendre. Un incontournable !
2 gros blocs de roche façonnés par la nature où, selon la légende, les vœux des amoureux deviennent réalité !
LA PASSE
90 KM D’ABIDJAN
La Passe est l’embouchure de la lagune
Aby. Elle marque la fin de la presqu’île d’Assinie Mafia. Un endroit paisible et tranquille où les eaux se rencontrent.
Petit coin de paradis sur la lagune Ébrié, l’ile Boulay est accessible par bateau et se situe à une vingtaine de minutes du centre-ville d’Abidjan.
L’ile porte le nom d’un ancien colon, Mr Boulay, dont c’était la plantation. Elle est célèbre pour sa fameuse Baie des milliardaires bordée de sable blanc et baignée d’une lagune aux eaux claires. À l’image d’Assinie, vous y trouverez des maisons et chalets privés, mais aussi des hôtels pour vous installer et profiter du charme des lieux.
Un spot 100 % naturel face à l’ile Boulay où la fraîcheur et le calme règnent en maitres. Et pour cause… le lac Bakré est interdit aux moteurs et reste donc totalement vierge de pollution sonore.
Eaux turquoise, sable fin, mer calme et vagues douces... tout est réuni pour remettre les compteurs à zéro ! Grand-Béréby et son atout principal « La Baie des Sirènes » font toujours rêver. Elle a d’ailleurs été classée parmi les plus belles baies du monde en juin 2023 !
Plages de sable fin, mer calme et eau turquoise, succession de criques et baies enchanteresses, le littoral à l’ouest de la Côte d’Ivoire a tout d’un paysage de carte postale !
Monogaga, Tolou, Grand-Béréby, Ménéké, Kablaké ou Boubélé sont les noms de quelques plages de l’Ouest ivoirien. Chacune a sa particularité, son charme et ses attraits. Protégée au fond d’une baie par un alignement de rochers granitiques, cachée au milieu d’une végétation hostile, à proximité d’ilots sauvages ou bordant une passe… Des petits trésors de la nature qui méritent tous d’être découverts !
30 KM DE GRAND-BÉRÉBY
Offrez-vous une baignade enchanteresse dans les piscines naturelles creusées par la mer dans les rochers. Un moment magique.
30 KM DE GRAND-BÉRÉBY
Les 30 km de plage, entre les villages de Roc, Dahoua, Tabaoulé ou Kablaké sont le berceau, en fin d’année, de milliers de tortues marines. Protégées depuis 2010 par l’ONG CEM (Conservation des espèces marines en Côte d’Ivoire), elles deviennent la 1ère aire marine protégée de Côte d’Ivoire en décembre 2020.