LE MAGAZINE SUISSE DES JEUNES PARENTS
N°33 • AOÛT / SEPTEMBRE 2014 FR. 6.–
Conc o 2 set urs s
d mobi lier e e à gag nfant ner
Crise des 2 ans
Restez zen!
Troubles de la vue
Détecter les premiers symptômes
Grossesse en solo
Comment assumer?
DOSSIER ASSURANCES
Bien s'assurer pour l'arrivée de bébé Des conseils pour toute la famille 1
Le plein
news
d’idées
Ludique et pédagogique
Education. Apprendre à lire n’est pas toujours facile!
D’origine suisse, la méthode de lecture «Les Alphas» est utilisée dans toute la francophonie. Elle a pour but de donner le déclic lecture aux enfants, grâce à un conte fantastique dans lequel les personnages représentent une lettre, prenant du même coup sa forme et sa sonorité. Ils guident l’enfant tout au long de son apprentissage en faisant intervenir à la fois l’ouïe, la vue et le toucher et le plongeant ainsi dans l’univers magique de la lecture.
Texte: Som Sasso
Une rentrée
Méthode de lecture des Alphas, à partir de 69 fr. 50 le coffret, en librairie et sur www.lesalphas.net
« old school »
Sac. Old fashion, les cartables Tann’s sont une institution depuis
Bébé
se la coule douce
Puériculture. La marque allemande Amazonas propose différents modèles de hamacs pour bébé. Ils sont légers, faciles à monter, se transportent partout, à l’intérieur comme à l’extérieur. Côté fabrication, leurs fibres en coton naturel sont certifiées TUV – label allemand de sécurité – et éco testées. Une nouvelle façon de garder bébé près de soi de 0 à 9 mois. Relax !
Photos: Les Alphas / Kunz'Vital / Phytomed AG
Cartable Tann’s, à partir de 60 fr. (prix indicatif), www.les-griottes.com
Photos: Tann's / Amazonas / Print with Wings
l’époque de nos parents. Après un lifting bien mérité, ils sont aussi remis au goût du jour sur les bancs d’école. Fabriqués en matière recyclée, très légers et ornés de bandes réfléchissantes pour plus de sécurité, on peut désormais les personnaliser au nom de son enfant. Un plus, pour un cartable unique. Utilisable à partir du degré primaire.
Purée… c’est magique
Cuisine. Parce que manger sainement est essentiel pour une maman,
mais que passer du temps avec son enfant l’est tout autant, le nouveau Vitamix Turboblend à 2 vitesses permet de préparer, en un clin d’œil, smoothies crémeux, glaces onctueuses et soupes vitaminées. Il est l’allié incontesté des amateurs de «raw food» – cuisine crue – et des amoureux de préparations faites maison. Blender Vitamix Turboblend, 599 fr., www.kunzvital.ch
Hamac pour bébés, à partir de 79 fr., www.amazonas.eu
Courrier du cœur
Papeterie. Parce que l’arrivée d’un bébé s’annonce en grande pompe, la marque suédoise Prints with Wings – littéralement «imprimer avec des ailes» – propose un large choix de modèles de faire-part de naissance, de baptême, personnalisables à l’envi, mais également albums photos, enveloppes, calendriers… Bref, tout le matériel pour annoncer des bonnes nouvelles en beauté! Cartes de faire-part personnalisables, à partir de 1 fr. 70 selon la commande (prix indicatif), www.printswithwings.com
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Maman fait peau neuve !
Beauté. Traverser une grossesse n’est pas de tout repos pour le corps d’une femme et particulièrement pour sa peau. La gamme de soins Phytomed, à base d’huiles végétales, de cires et d’huiles essentielles naturelles, aide à garder une peau souple et à effacer les cicatrices de l’accouchement… pour ne garder de ce moment que de merveilleux souvenirs ! Gamme «Mama and Baby» de Phytomed, entre 16 fr. 90 et 32 fr. 50 fr. (prix indicatifs), en vente en pharmacies et drogueries, www.phytomed.ch
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dossier assurances
La complémentaire: indispensable pour les quenottes!
l’assurance d’un bébé bien couvert En Suisse, l’assurance maladie de base (LAMal) est obligatoire. Si vous avez un délai de 3 mois après la naissance pour la conclure, vous pouvez aussi y souscrire avant même la venue de bébé. C’est ce qu’on appelle l’assurance prénatale. Et vous avez tout à y gagner! Texte: Nathalie Bottollier
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royez-en l’expérience de toute jeune maman: vous aurez suffisamment de choses à gérer à votre retour de la maternité pour en plus devoir trouver une assurance maladie à votre bébé! Téléphoner pour demander des devis et comparer les offres demandent en effet du temps. Entre la fatigue de l’accouchement, les nuits écourtées et Junior qui ne vous laissera que peu de répit, vous avez tout intérêt à vous en occuper avant sa naissance. En Suisse, chaque nouveau-né doit obligatoirement être assuré par l’assurance maladie de base (LAMal) avant ses trois mois. Vous recevrez d’ailleurs un courrier de l’Agence d’Assurances Sociales de votre commune vous rappelant cette obligation et vous demandant de leur faire parvenir
une copie de votre police d’assurance. Si vous ne voulez pas vous stresser inutilement avec ces formalités administratives, sachez que vous pouvez très bien conclure les assurances maladie de base et complémentaire avant même que bébé naisse, et ce, sans frais supplémentaire puisque vous ne paierez qu’à partir de la naissance. C’est en effet le principe de l’assurance prénatale.
Pas de questionnaire de santé
«En plus d’avoir l’esprit tranquille, le principal avantage d’opter pour une assurance prénatale est que votre enfant peut ainsi bénéficier d’une couverture optimale», explique Cédric Zermatten, Responsable Clientèle Entreprises pour la Suisse Romande chez VZ, entreprise indépendante de conseils en
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assurances et financiers. Effectivement, vous pourrez obtenir des assurances complémentaires sans questionnaire de santé et vous faire rembourser les soins non pris en charge par la LAMal comme les frais dentaires notamment, ou les médecines alternatives telles que homéopathie, acupuncture, ostéopathie… Si jamais votre enfant avait des problèmes de santé à la naissance, les assureurs pourraient refuser de le prendre en charge ou limiter leurs prestations. En optant pour la prénatale et en évitant le questionnaire de santé, vous avez donc tout à y gagner, même si aucun parent n’aime envisager le pire.
Bien choisir son assurance de base
En ce qui concerne l’assurance de base, toutes les assurances offrent
*source: VZonline Photo: Maygutyak - Fotolia.com
Prénatale:
Sans être obligatoire, l’assurance complémentaire est vivement recommandée pour les enfants, notamment parce que les frais dentaires peuvent atteindre des sommes astronomiques si ces chérubins ont besoin d’un appareil. L’orthodontie peut coûter 10'000 francs ou plus! Or, les assurances maladie exigent généralement un contrôle chez le dentiste pour la conclusion d’un contrat quand l’enfant a trois ou quatre ans et peuvent refuser de l’assurer s’il s’avère qu’une correction dentaire est prévisible. D’où l’intérêt de conclure une assurance prénatale, ou de le faire rapidement après la naissance. La prime ne doit alors pas être votre seul critère de choix conseille Cédric Zermatten, qui recommande de choisir une assurance qui offre une couverture des frais la plus généreuse possible pour les corrections dentaires. En effet, le pourcentage (de 50 à 80%) ainsi que les montants maximaux remboursés par la caisse (entre 5'000 francs/an et illimités) sont très variables, comme le montre le comparatif entre les prestations des onze assurances complémentaires les plus vendues*. Préférez également une valeur du point élevée car si le dentiste facture avec une valeur du point plus élevée, vous devrez payer la différence de votre poche, en plus de votre franchise. Enfin, tenez compte de l'âge limite de l'assurance pour les enfants (de 18 à 30 ans), sachant que certains traitements d’orthodontie doivent se poursuivre jusqu'à l'âge adulte.
les mêmes prestations, encadrées par la loi. Il faut penser à inclure la couverture accident pour votre enfant, qui ne coûte que quelques francs de plus et est indispensable. Vous pouvez assurer votre bambin chez n’importe quel assureur, même si bien souvent choisir la même caisse que la vôtre est plus simple d’un point de vue administratif et peut vous valoir par ailleurs des réductions familiales. Mais ces offres marketing ne sont pas forcément plus avantageuses. Concernant les franchises, pouvant aller de 0 à 600 francs, Cédric Zermatten conseille de la prendre la plus basse possible car, avec un jeune enfant, les visites chez le pédiatre sont fréquentes. Le principal critère de choix est donc le montant de la prime qui peut varier du simple au double selon les caisses. A titre d’exemple, pour un enfant né en 2014, habitant à Lausanne, une assurance de base avec une franchise de 0 reviendra mensuellement à 78.40 chez Assura, 100.40 chez Philos (Groupe Mutuel) ou 144.30 francs chez Indivo (Helsana)*. Cela vaut donc la peine de comparer, surtout que différents sites permettent de le faire gratuitement et rapidement, comme www.vzonline.ch ou www. comparis.ch A *source: VZonline.ch
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Le bon moment pour changer de caisse! Pourquoi ne pas profiter de la venue prochaine de bébé pour faire le point sur vos propres assurances santé? Demandez une offre groupée et profitez peut-être d’offres famille plus avantageuses! Puisque vous pouvez résilier votre contrat d’ici fin novembre 2014 avec effet à fin décembre 2014, l’automne est donc la bonne période pour changer de caisse maladie. Attention: c’est la date de réception de votre lettre de résiliation, et non le cachet de La Poste, qui fait foi. Renseignez-vous auprès de votre caisse, mais les résiliations en cours d’année ne sont possibles que dans des cas exceptionnels. C’est donc le moment ou jamais de se décider... sous peine de devoir attendre l'an prochain.
fashion
Areva Robe et fichu, 55 fr. et 15 fr., Rose et Théo Chaussons, 39 fr., Starchild Doudous, à partir de 39 fr. , La Petite Couturière
Bruna Robe, 79 fr. 90, Mayoral Veste en jean, dès 97 fr., Levi’s Collier pendentif nacre et bracelets, 56 fr. et dès 15 fr., Lili Porte Bonheur
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Colin T-shirt, 29 fr. 90, Mayoral Bermuda, dès 80 fr., Kenzo Kids Foulard Krama, dès 25 fr., L’Attrape-cœurs Chapeau, 19 fr. 90, La Redoute Tennis, 142 fr., Naturino
Victoria Robe, 25 fr., C&A Collier et pendentif orné de cristaux Swarovski, 62 fr., Lili Porte Bonheur Chaussons, 39 fr., Starchild
PRODUCTION Aurélia Brégnac et Johann Sauty RETOUCHE PHOTO Johann Sauty ASSISTANTES STYLISTES : Vanessa Letanoczki, Maly Kaddoura-Soa Remerciements : Un grand merci à C&A, Globus, H&M, L’Attrape-cœurs, Manor, Tricosa Chaussures, Zannier pour les jolis produits prêtés ou l’aide apportée. Sans eux, nous n’aurions pu donner vie à ce fabuleux décor. Merci aussi au Parc Aventure des Evaux ainsi qu’à la Fondation des Evaux. Nous remercions enfin chaleureusement les enfants et leurs parents, pour leur participation et leur admirable patience.
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grossesse
solo
Le test est positif, mais elles sont seules face à cette grande nouvelle. Ces futures mamans sont partagées entre joie et sentiment d’abandon. Comment assumer cette naissance à venir? Neuf mois pour mettre au point un plan d’action! Texte: Caroline Libbrecht
A
l’annonce de la grossesse, le père est parti. Ou bien le couple était déjà en instance de séparation, avant que la grossesse ne soit connue. Parfois, c’est un deuil qui est venu assombrir l’horizon. Différents cas de figure pour une même réalité: c’est en solo qu’il va falloir préparer la venue de l’enfant. Pour que grossesse ne rime pas avec stress, il faut profiter de ces neuf mois pour revoir ses priorités, se recentrer sur l’essentiel et ne pas hésiter à demander de l’aide. Bref, positiver! L’essentiel étant de ne pas faire porter à l’enfant à venir le poids d’une
situation apparemment difficile.
Apprivoiser l’absence
«Le plus dur, ça a été de vivre tous ces bouleversements seule, sans personne à qui me confier. Mon entourage a été très présent, mais cela ne remplacera jamais la présence d’un homme à mes côtés», confie Sabine, 36 ans, sa fille de 3 mois sur les genoux. Elle raconte avoir vécu à la fois une très grande joie, la découverte de sa grossesse et, peu après, une très grande déception sentimentale. Deux émotions très fortes et totalement opposées! «Après deux ans de relation chaotique, mon conjoint n’était pas prêt
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à s’engager. Je pensais que, devant le fait accompli, il finirait par accepter. Mais au bout de quelques jours de réflexion, il m’a fait comprendre que cet enfant, j’allais devoir l’assumer seule», regrette-t-elle. Avorter? Elle y a pensé, mais n’a eu ni la force, ni l’envie de passer à l’acte… «Et j’avoue que l’espoir de voir le père de l’enfant revenir dans ma vie m’a convaincue de ne pas mettre un terme à cette grossesse.» Pourtant, trois mois après la naissance, c’est toujours seule que Sabine doit affronter les petits soucis du quotidien, des réveils nocturnes aux visites chez le pédiatre, en passant par la recherche d’une nounou.
Ne pas communiquer ses émotions négatives Photo: LanaK - Fotolia.com
Future maman…
Non seulement son ex-conjoint n’a pas assisté à l’accouchement (c’est sa sœur qui l’a soutenue), mais il ne s’est pas non plus manifesté après la naissance. Il ne verse pas de contribution d’entretien et il n’a pas reconnu l’enfant. Aujourd’hui, Sabine apprend finalement à faire le deuil de cette relation. Elle aimerait juste rester en bons termes avec cet homme… «Pour ma fille, parce que je sais qu’un jour, elle voudra sûrement le rencontrer.» Lorsqu’elle était enceinte, pour soulager sa tristesse, Sabine a pris l’habitude d’écrire: «Ce sont quelques pages que ma fille lira peut-être un jour, si elle cherche à comprendre les circonstances de sa venue au monde… Et ça lui permettra aussi de répondre aux curieux qui lui demanderont qui est son père!»
Si l’anxiété n’est pas bonne pour la santé de la future maman, elle l’est encore moins pour celle du futur enfant! Deuil, problèmes conjugaux et séparation peuvent provoquer un stress aigu et avoir de réelles répercussions sur la femme enceinte et son fœtus. Le stress génère des sécrétions de cortisol (l’hormone du stress) qui passent la barrière du placenta. Le bébé in utero est alors capable de ressentir le stress maternel. Des chercheurs ont démontré que cette exposition précoce au stress peut augmenter les risques de fausse couche. En effet, l’anxiété provoque une baisse de la progestérone, hormone essentielle pour le bon déroulement de la grossesse. Cela peut entraîner
des complications: contractions, risque d’accouchement prématuré, retard de croissance… Dans tous les cas, il convient d’informer le médecin ou la sage-femme de tous ces événements qui risquent de venir perturber la grossesse. Chant prénatal, yoga, relaxation, acupuncture, natation, sans oublier la sophrologie: toutes les méthodes sont bonnes pour tenter de rester zen pendant votre grossesse!
Cultiver la solidarité entre mamans solos
A 36 ans, Corinne a tout d’une «célibattante». Cette femme hyperactive collectionnait les relations éphémères et donnait la priorité à son travail – un poste à responsabilités dans les assurances – jusqu’au jour où elle a appris sa grossesse. «J’ai eu une relation de quelques mois avec un homme... Tomber enceinte a été une immense surprise, cela n’était pas prévu dans mon plan de carrière! J’ai décidé de garder l’enfant et de l’élever seule. Bref, j’assume!», raconte-t-elle fièrement. Alors que la plupart des futurs parents se rend en couple aux cours de préparation à la naissance, Corinne, elle, y va avec une bonne amie, elle aussi enceinte... et célibataire. Un soutien précieux. «On a appris à se serrer les coudes, à se rendre des services, ça allège le quotidien. Plus tard, chacune gardera l’enfant de l’autre, pour se dépanner et pour conserver une vie de femme!» En attendant, Corinne sait qu’elle pourra compter sur son amie pour l’accompagner à la maternité le jour J.
Oser demander de l’aide pour briser l’isolement
Les mères seules avec enfant(s) sont davantage victimes de la précarité: elles représentent la quasi-totalité des familles monoparentales et sont deux fois plus exposées à un risque de pauvreté que la population générale. 30% d’entre elles ont ainsi droit à des prestations sociales. Des municipalités proposent des avantages (logement social, loisirs, cours et vacances pour les enfants à très bas prix, accès internet gratuit...). Pour les salariées des grandes entreprises, il faut se renseigner auprès du comité d’entreprise (chèques restaurants, places de cinéma à tarif réduit, voyages dégriffés, prêts financiers, mutuelle et crèche d’entreprise...). Certaines associations proposent un espace d’écoute, des rencontres mensuelles, des activités ludiques et des sorties. D’autres donnent des conseils pratiques sur les droits des mamans solos (pensions alimentaires, aides financières, congés maternité, etc). Sans oublier les sites internet (forums de discussions et blogs) qui peuvent être d’une aide précieuse. Et dans l’entourage, une voisine, une amie ou un parent peut apporter un sérieux coup de main… et tendre une oreille attentive! Et si jamais quelqu’un se montrait maladroit et blessant car la critique est parfois facile: ne vous laissez pas déstabiliser. Vous êtes courageuse et organisée, vous aimez déjà cet enfant et saurez vous montrer à la hauteur: soyez-en con-vain-cue! A
Quelques sites pour tisser du lien: • La Fédération suisse des familles monoparentales: www.famillemonoparentale.ch • L’association TelMe: www.telme.ch
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36 mois et plus
ses propres angoisses de première rentrée et de savoir garder pour soi ses doutes quant à la capacité de notre bambin à s’adapter en milieu forcément hostile puisque vous en serez exclue. Les enfants sont des éponges: si leurs parents angoissent, ils s’angoissent. Alors, lâchez prise: votre enfant vivra sa propre expérience et, sans doute, pas du tout comme vous l’imaginez! A contrario, il ne faut pas non plus dresser un tableau trop idyllique, votre bout de chou risquant d’être déçu par une réalité trop différente. Pour résumer, il ne faut pas trop en faire dans un sens ni dans l’autre au risque de surinvestir ce moment, certes
Première rentrée,
c'est le grand jour! Redouté ou espéré, le premier jour d’école est bel et bien arrivé ! Il va falloir lâcher la main de maman pour plonger dans un monde inconnu. Comment bien se préparer pour entrer sereinement dans la cour des grands? Texte: Anne-Claire Thérizols
M
arie se souvient avec émotion du premier jour d’école de son petit Damien: «Je ne dormais pas depuis trois jours. Allait-il s’adapter? Allait-il pleurer toute la journée? L’avais-je suffisamment préparé à me quitter? Et s’il n’aimait pas sa maîtresse? Et si sa maîtresse ne l’aimait pas? Allait-il se faire des amis ou être le vilain petit canard? Tout y passait. Non, mon petit garçon à moi n’était décidément pas prêt! Le jour J, j’attendais des pleurs, des cris…
Soyez zen: les enfants absorbent les angoisses de leurs parents! Rien de tout cela ne s’est produit. Il m’a fait un gros bisou, m’a fait au revoir de la main. Bref, il me signifiait de partir, sans une larme. J’étais presque frustrée, presque jalouse!» Oui, une première rentrée peut très bien se passer, à condition d’avoir su anticiper en dédramatisant cet événement, pour votre enfant comme pour
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vous et de savoir l’accompagner au mieux le jour J et les jours suivants.
Ni tableau noir, ni peinture idyllique
L’école, ce n’est ni l’enfer ni le paradis! En parler avant à son enfant suppose de ne surtout pas évoquer ses propres souvenirs d’école si, par malchance, ils sont plutôt malheureux parce que notre maîtresse ressemblait plus à une sorcière qu’à une fée! Cela suppose aussi de ne pas évoquer
Photos: Gorilla - Fotolia.com
La maîtresse n’est ni une maman, ni une nounou important, mais somme toute normal. Si votre enfant sent que l’enjeu est énorme, ça ne pourra que l’angoisser. Il est inutile aussi de lui parler de l’école tous les jours des semaines précédant le jour J: le jeune enfant vit dans le présent, avec très peu de repères temporels. Et pour lui donner plus de chances d’aimer l’école, parlez-lui des nouvelles activités qu’il va découvrir, des nouveaux amis qu’il va se faire et même des anniversaires et autres fêtes qu’il y vivra… Et puis dites-lui surtout que s’il va à l’école, c’est
pour devenir encore plus grand. Les enfants résistent rarement à cet argument...
Dessine-moi une maîtresse!
Parler de l’école à son enfant, c’est bien évidemment évoquer sa future maîtresse – ou son futur maître – et, une fois la rentrée passée, gérer son ressenti par rapport à son enseignant(e). Il faut lui expliquer qu’une maîtresse n’est ni une maman, ni une nounou mais une professionnelle de l’enfance qui va lui apprendre beaucoup de choses et lui proposera des activités passionnantes. Ainsi, s’il aime sa maîtresse, il ne se sentira pas en conflit de loyauté avec vous et, s’il ne l’aime pas, il n’en sera pas trop contrarié. Après tout, ça n’est pas grave, ça n’est pas ma maman! Laurent témoigne des mots inquiétants que son fils avait vis-à-vis de sa maîtresse après une semaine d’école et des pleurs tous les matins au moment de partir: «Arthur répétait en boucle que la maîtresse était méchante. Comme n’importe quels parents, nous avons pris peur, pensant que, peut-être, cette enseignante avait «maltraité» Arthur psychologiquement ou physiquement, d’autant plus qu’il ne nous donnait aucune explication malgré nos questions. Nous en avons parlé avec un pédopsychiatre qui nous a expliqué que la maîtresse servait souvent de catalyseur à pas mal d’angoisses: les nouvelles règles de vie qu’elle fait appliquer
pour que tout se passe bien dans le groupe, la représentation que s’en fait l’enfant – la maîtresse représente l’école, lieu où il n’a pas encore ses repères – peuvent expliquer cette expression un peu radicale des choses! Puis nous avons pris rendez-vous avec la maîtresse et nous avons été parfaitement rassurés.» Si vraiment votre enfant continue à voir sa maîtresse comme un monstre, mettez en valeur les autres personnes de son entourage scolaire et expliquez-lui que la maîtresse a parfois, elle aussi, des angoisses quand elle va à l’école! Et si c’est un maître? Une question que se posent certains parents, craignant qu’un homme soit moins « maternant » qu’une femme. Une inquiétude à exclure d’emblée, même si, dans l’inconscient collectif, l’école est féminine. Les hommes se montrent le plus souvent d’excellents enseignants, même pour les tout-petits. La preuve? Les garçons veulent souvent lui ressembler et les filles l’épouser. Enfin, ne harcelez pas l'enseignant(e) en lui vantant les qualités de votre chérubin: c’est une professionnelle et elle le découvrira par elle-même. En termes de relations parents/école, trop de communication tue parfois la communication. A
Vers plus d'autonomie… Pour bien préparer votre enfant à l’école, habituez-le à se séparer de vous dans d’autres circonstances aussi, ne serait-ce que quelques heures par semaine: un petit cours ludique d’initiation à l’anglais, un cours de danse, une matinée à la halte-garderie sont autant d’occasions pour l’habituer à la vie en collectivité, surtout si vous gardez votre enfant à la maison depuis sa naissance. Il y apprendra que chaque lieu a ses règles, qu’il doit arriver à vivre en bonne harmonie avec les autres enfants, que se séparer de sa maman quelques heures par jour n’est pas une punition mais, au contraire, une occasion de découvrir le monde en s’amusant et que, des séparations, tous les enfants du monde en vivent! Pour que tout se passe au mieux lors de son entrée à l'école enfantine, il est aussi préférable que votre enfant soit propre. Vous pouvez aussi l’aider à gagner en autonomie en lui apprenant à mettre et enlever son manteau et ses chaussures tout seul, ce qui lui sera bien utile à l’école… A condition de l’équiper de vêtements pratiques et faciles à manipuler!
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La légèreté dans l’assiette
L’été est loin d’être terminé. Jusqu’à la fin du mois de septembre, la météo sait se montrer douce et clémente. Alors cap sur les salades et les desserts gourmands pour profiter au maximum des derniers rayons de soleil. Texte: Sofia Droz
Concours
Salade de chèvre et figue
La figue, c’est le fruit de la fin de l’été. Alors on l’ajoute à toutes les sauces!
Ingrédients
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de p Temps rép ara Ing 30 mi tion: réd n. 4 p ients p ers onn our es
Préparation
Laver la salade, la menthe et les figues. Couper les figues en quatre. Ciseler les feuilles de menthe. Sur une grande assiette ovale, placer d’abord la salade, la menthe, les quartiers de fruit, puis le chèvre émietté et les cerneaux de noix grossièrement hachés. Mélanger le miel et le citron. Ajouter l’huile d’olive, le sel et le poivre rose. Verser la sauce sur la préparation.
Tarte aux pêches
Chaque été, on se bat pour le titre de reine des tartes!
Ingrédients
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200 g de farine 2 pincées de sel 1 sachet de sucre vanillé 1 citron non traité, le zeste 125 g et 30 g de beurre 1 œuf battu 1 cs. d’eau 5 pêches bien mûres 50 g de sucre 40 g d’amandes effilées
Chaque set se compose de : • une table ronde ou rectangulaire • deux tabourets • Au choix également : les couleurs de la table et des tabourets ! À vous de jouer pour personnaliser votre mobilier au gré de vos envies !
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Préparation pâte sablée
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Mélanger le sucre vanillé, le sel, la farine et le zeste de citron dans un grand bol. Incorporer les 125 grammes de beurre coupés en cubes et travailler du bout des doigts. L’idée est d’obtenir des petits grumeaux. Ajouter l’œuf battu et l’eau et rassembler la masse sans trop pétrir. Si la pâte est trop sèche, ajouter un peu d’eau. Au contraire, si elle colle trop, incorporer un voile de farine. Emballer dans un film plastique et placer 30 minutes au frigo.
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Sortir la pâte du réfrigérateur et la laisser se tempérer 10 minutes. L’abaisser sur 7 millimètres d’épaisseur. Placer la pâte dans un moule à tarte beurré et fariné, piquer le fond et les bords à la fourchette. Pour la cuisson à blanc, recouvrir la pâte de papier sulfurisé, puis de légumineuses (celles-ci empêchent la pâte de lever). Placer au four préchauffé à 180 degrés 10 minutes. Retirer du four et ôter le papier et les légumineuses (conservez-les pois pour votre prochain gâteau). Laver les pêches. Les couper en deux, ôter le noyau et détailler de fines tranches. Les disposer sur le fond de tarte. Prélever des lamelles dans les 30 grammes de beurre et disposer sur les fruits. Saupoudrer de sucre et d’amandes. Cuire 20-25 minutes dans le four à 180°. Servir tiède ou froid.
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Photos: Vanillaechoes - Fotolia.com / Diana Vyshniakova - Fotolia.com
• 4 grosses figues • 1 fromage de chèvre frais (type crottin frais) • 2 brins de menthe marocaine • 100 g de salade (mesclun, par exemple) • 10 cerneaux de noix • 1 cs. de jus de citron frais • 1 cs. de miel • 2 cs. d’huile d’olive • 1 cc. de poivre rose aromatisé • sel
2 sets de mobilier blueroom à gagner!
La fin des vacances est souvent propice au changement et la décoration de la maison en fait partie. C’est pourquoi nous avons souhaité vous faire gagner un set de mobilier ludique et coloré d’une valeur d’environ fr. 550.-
Préparation tarte
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Inscrivez-vous vite sur www.babymag.ch, rubrique concours. Participation jusqu’au 1er Octobre 2014 Un tirage au sort sera effectué parmi les participants le 2 Octobre 2014 Les gagnants seront avertis par courrier dans la semaine qui suit le tirage au sort. Le prix n’est pas convertible en espèces. Une seule participation par foyer.