L’Horizon la Porte et le Fort
LEMOINE Baptiste
Projet de fin d’étude 2019 - 2020 école Nationale Supérieure du Paysage de Versailles
L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Membre du jury Sylvie Salles - Professeur en projet de paysage au département de projet de l’ENSP-V, Responsable du suivi du PFE. Patrick Moquay - Directeur délégué à la recherche, directeur du Larep, professeur en sciences humaines et sociales et responsable du département sciences humaines et sociales à l’ENSP-V. Fanny Romain - Maître de Conférences, AgroCampus-ouest (Département Paysage de l’INHP Angers) Ariane Doublet - Monteuse, Réalisatrice, documentariste, directrice de la photographie française Florian Luneau - Urbaniste et Paysagiste Associé chez Ateliers 2/3/4/
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L’Horizon la Porte et le Fort Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
Réalisé par, Baptiste LEMOINE
Projet de fin d’étude 2019 - 2020 école Nationale Supérieure du Paysage de Versailles Soutenue le mercredi 09 Septembre 2020 Travail réalisé sous la direction de Sylvie Salles et Aurélien RAMOS
L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Remerciement Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont aidé lors de la réalisation de ce projet de fin d’étude qui vient conclure mes trois années d’enseignements à l’école Nationale Supérieure du Paysage de Versailles. Je voudrais dans un premier temps remercier, mes tuteurs de projet, madame Sylvie Salles, professeur en projet de paysage au département de projet de l’ENSP-V, Responsable du suivi du PFE ainsi que monsieur Aurélien Ramos Paysagiste concepteur, doctorant, responsable du suivi du PFE et maître de conférence. Merci pour leurs patiences, leurs disponibilités et surtout leurs judicieux conseils, qui ont contribué à alimenter ma réflexion et ma démarche de projet. Merci à Emmanuelle Bouyer et Sandra Ancelot pour leurs précieux conseils durant la réflexion et la création de ce projet de fin d’étude. Merci aux membres de mon jury, Patrick Moquay, Arianne Doublet, Florian Luneau, pour avoir répondu présent à mon invitation ainsi que pour leurs commentaires très justes lors de ma soutenance. Et enfin, un grand merci à l’ensemble de mes camarades, mes parents et ma famille pour leurs soutiens constants et leurs encouragements.
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Ce document exprime, articule et développe mon territoire de projet de fin d’étude. Il rentre dans le cadre de l’obtention du diplôme d’état de Concepteur Paysagiste à l’école Nationale Supérieure du Paysage de Versailles.
L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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INTRODUCTION La première étape qui semblait la plus importante pour commencer ce projet de fin d’étude consistait à choisir un site, ou plutôt à choisir le site, celui qui réussira à me captiver par son histoire et à m’intriguer par ses problématiques. Parfois certains sites semblent évidents et d’autres fois il faut se laisser guider par une intuition. Après avoir réalisé mon mémoire de recherche sur le thème de la forêt urbaine lors de cette dernière année à l’ENSP de Versailles, j’avais en tête l’idée de trouver un site qui me permettrait d’expérimenter des questions sur l’urbanisme forestier. La découverte du projet de la «forêt linéaire» réalisé par l’agence Ter a éveillé ma curiosité. Situé le long du périphérique nord Parisien, ce projet installe un écosystème forestier qui borde le périphérique. De mon point de vue, cette action spatiale ne fait qu’accentuer une césure déjà existante entre Paris et les villes périphériques. J’avais aussi l’impression en me rendant sur le site, que le projet flottait un peu dans l’espace, qu’il manquait d’encrage et de contextualité. Après des recherches, je me suis vite aperçu qu’aujourd’hui, de nombreux projets remettent en question le périphérique parisien. Ce qui m’a énormément intéressé c’est la manière dont ce monument d’infrastructure rayonne sur le territoire métropolitain de par son histoire et son emprise. Le périphérique et un élément territoire en lien direct avec son paysage car c’est ainsi qu’il a été pensé quand il prenait dans le passé, la forme d’une enceinte de guerre. Si un ouvrage artificiel comme le périphérique peut avoir un encrage au territoire alors la forêt le peut aussi pour trouver sa raison d’être au sein de la ville. C’est tout naturellement que par la suite, j’ai élargi mon terrain de projet jusqu’à trouver les racines de ces forêts qui pourraient devenir les meilleures alliées des citadins. à l’ombre des
houppiers, nous sommes protégés des coups de chaleur et profitons de la fraîche humidité des arbres. Par leurs respirations ils assainissent l’air et retiennent une partie des particules fines mais offrent aussi une multitude de niches pour des animaux en quête de lieux de vie. La structure forestière et arborée est aussi intéressante pour composer des espaces publics de qualité mais aussi des parcours paysagers en lien direct avec bâtiments ou des éléments remarquables de la ville. J’ai toujours eu une grande fascination pour la ville. Comment ces systèmes urbains, reflet de la civilisation humaine dans lesquels nous évoluons se façonnent et se métamorphosent à travers les siècles. Il y a trois ans avant mon entrée à l’école du Paysage de Versailles j’étais habité par ses questions et j’essayais d’imaginer la manière dont un paysagiste pouvait faire la ville, la penser, la raconter. Le temps de la ville est un temps extrêmement long. à l’échelle d’une vie, cela ne représente que très peu de transformations au sein du tissu urbain et pourtant il semble que durant certaines périodes de l’histoire les choses s’accélèrent. Les problématiques climatiques et l’opposition dans laquelle les villes se placent face à leurs environnements déclenchent des séries de cause à effet qui sont aujourd’hui plus que jamais lisibles et mesurables. La pollution atmosphérique ou bien le réchauffement climatique sont autant de symptômes de cette déconnexion à un environnement qui nécessite d’être pris en compte et intégré au sein des villes pour devenir des éléments pérennes et pionniers du projet. Ce diplôme est donc l’aboutissement de ces recherches inconscientes et intuitives, vers et au service la ville, berceau de l’humanité.
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sommaire REMERCIEMENT
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INTRODUCTION 7 Partie I : Soulever les couches du territoire, voir au-delà du visible
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■ Une démarche de projet évolutive face au diplôme de paysage en confinement
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■ Le site de diplôme, du périphérique vers la plaine de France
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Vers un nouveau modèle urbain : Les limites du système radioconcentrique
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■ Une fascination pour le périphérique Parisien
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■ La prégnance des infrastructures et le tissu complexe de la plaine Saint-Denis
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■ Les représentations du territoire de la Seine-Saint-Denis: changer les regards
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Partie II : projeter le site vers de nouvelles valeurs
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pour le territoire
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■ L’horizon, la porte et le fort, vers la réactualisation des figures de la plaine
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■ Démarche théorique: La théorie de l’archipel urbain
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■ La plaine Saint-Denis, une inscription dans la géographie de la Plaine de France
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■ Les entités spatiales fondatrices de nouveaux parcours
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■ La descente forestière, saisir l’échelle du Grand-Paris
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■ Les structures d’appuis pour de nouvelles combinaisons urbaines
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■ Le laboratoire forestier
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Les combinaisons forestières
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v
Partie IIi : La naissance de nouveaux parcours au sein du territoire 56 ■ Les pièces de projet, des relations paysagères face aux singularités spatiales
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• La traversée du Fort de l’Est
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• Les quartiers industriels de La plaine Saint-Denis / Aubervilliers
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• Le quartier du Fort d’Aubervilliers
68
• L’horizon du Tribunal de Paris
72
• Le quartier Pleyel et le village olympique
76
• Les bois de Gennevilliers
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CONCLUSION
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BIBLIOGRAPHIE
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L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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partie I
Soulever les couches du territoire, voir au-delà du visible
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1. Une démarche de projet évolutive face au diplôme de paysage en confinement Il me parait important de développer le cadre qui à permis au projet d’infuser et de se dessiner au fil des mois. Je prends le temps d’en parler car un projet ne naît pas seul, il naît de la rencontre entre le concepteur et le site à un instant donné dans la société. Nous vivons une période complexe où de grands bouleversements sont en train d’opérer. Ces bouleversements nous les vivons, directement ou indirectement par le lien que nous avons avec la société. C’est dans ce cadre que le projet à infuser et s’est nourri jusqu’à arriver à une forme de maturité. Après deux visites de terrains en début d’année qui m’ont permis d’avoir une première exploration des abords du périphérique et des portes de Paris, l’exploration s’achève. L’épidémie de Covid-19 progresse à travers le monde et le confinement s’installe. Le 17 mars 2020, je rentre en Auvergne dans le but d’avoir plus d’espace pour développer mon projet. à ce moment, mon travail prend une nouvelle dimension, celle de la distance. Je crois fondamentalement et grâce à cette expérience, que le cadre dans lequel nous évoluons pour concevoir le projet a une incidence directe sur celui-ci. Face à l’incapacité de pouvoir retourner sur le site, je développe inconsciemment et cela durant les mois qui suivront, une démarche théorique, conjointement à la démarche de projet. Dans cette dimension théorique, je m’interroge sur la ville, son fonctionnement et les relations qui s’opèrent au sein de son tissu. Qu’est-ce qui fait la ville, son efficience, son fonctionnement et son paysage? Je concevrais donc ce projet en exploitant les possibilités du site pour développer un paysage en dialogue direct avec les éléments singuliers qui matérialisent de mon point de vue, l’esprit de ce territoire. « En ouvrant des portes sur la Plaine de France, En affirmant des horizons urbains, qu’ils soient physiques ou culturels et en réinterrogeant la hiérarchie des composantes urbaines.»
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Photographies: Le cadre de création du projet pendant le confinement
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2. le SITE DE DIPLÔME, Du périphérique vers la plaine de France.
Le terrain d’étude de mon diplôme s’étend depuis le périphérique et la plaine Saint-Denis jusqu’à l’ouverture sur la plaine de France.
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Dernière enceinte parisienne: l’enceinte de Thiers 1841-1929
Construction du Boulevard périphérique Parisien 1956-1973.
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Construction du ruban de HLM parallèlement au périphérique 1926-1939.
Emprise physique de l’infrastructure du périphérique.
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Ce territoire est très largement chargé d’une histoire forte qui encore aujourd’hui marque le site. Il faut remonter aux premières enceintes de Paris pour comprendre la mise en place de l’Enceinte de Thiers, dernière ceinture parisienne qui compose toujours l’esprit de mon site grâce au boulevard périphérique qui l’a remplacé depuis désormais 50 ans.
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Frise temporelle, l’histoire et les bouleversement du territoire
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3. Vers un nouveau modèle Urbain : LES LIMITES DU SYSTÈME RADIOCONCENTRIQUE J’ai volontairement choisi de décaler le cadrage d’étude de mon projet par rapport au noyau central de Paris. Le décalage permet d’embrasser l’environnement qui englobe la Seine-SaintDenis. Il permet de mettre en évidence un nouveau modèle urbain qui n’est plus basé sur le système concentrique de Paris mais bien sur une multiplicité de situations autour de Paris.
En considérant le périphérique comme dernière limite et en le libérant de l’emprise automobile il devient le point d’accroche paysager de ces différentes situations qui rayonnent autour de Paris. Le territoire sort alors de cette situation divisante pour se reconnecter à une échelle plus vaste en lien avec l’environnement naturel et l’échelle du Grand Paris.
URBS
Modèle urbain romain:
SATELLITE
Il se définit par la structure routière. La ville accroît son emprise en développant des trames d’îlots réglées grâce au système routier. Elle rayonne et se développe sur le territoire.
Modèle satellitaire parisien:
Paris envoie en dehors de son emprise, différents équipements qui servent la capitale mais qui ne l’encombre pas par leurs emprises sur le territoire.
TERRITORIUM
Modèle urbain projeté:
Dans ce modèle théorique, les mécanisme sont inversés. Le rayonnement vient de l’environnement entourant le système urbain. Les voies historiques deviennent des appuis et de nouveaux parcours se développent en amplifier la trame naturelle. 20
Carte: les situations paysagères autour du périphèrique
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4. une fascination Pour le périphérique parisien Pour ce projet de diplôme, j’ai d’abord eu une certaine fascination pour le périphérique Parisien et notamment son histoire particulière. Aujourd’hui, le périphérique est au cœur des projets d’urbanismes et des débats politiques. Certains voulant le transformer en boulevard urbain planté ou encore en boulevard habité alors que d’autres préconiseraient de planter densément ses franges pour atténuer ces nuisances. Ces différentes idées esquivent le problème réel et spatial du périphérique. Sa déconnexion profonde au territoire, et sa marque de limite physique entre Paris et la banlieue. Mes premières pistes de projets
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m’amènent à envisager la disparition du périphérique en tant que symbole d’une société du tout-pétrole et ainsi réinterroger profondément la condition spatiale et politique de ce site. Privé de son emprise, le territoire doit alors se réorganiser autour de nouvelles valeurs impulsées au travers de ce projet. Il constitue le point de départ de ce concept et sera le point d’observation des transformations qui s’exerceront autour de lui.
Photographies et croquis personnels: «S’élancer au dessus, ramper au dessous» Le périphèrique parisien
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5. LA PRÉGNANCE DES INFRASTRUCTURES et le tissu complexe de la plaine Saint-Denis Sur le territoire de la Plaine Saint-Denis, les infrastructures ont une empreinte physique importante. Les réseaux routiers sont fondateurs de la maille du territoire notamment grâce aux axes principaux qui rayonnent sur la banlieue, depuis Paris. Le canal Saint-Denis dessine une infrastructure fluviale importante qui met en lien des territoires très éloignés. En tendant un bras vers la Seine, élément naturel important du site et un bras vers Paris, il constitue un point d’appui paysager nonnégligeable sur le site. Le périphérique dans sa forme concentrique, constitue une infrastructure qui tranche le territoire parisien très développé et organisé avec son territoire de banlieue, au tissu plus riche et complexe dans ses formes. Ce tissu m’a paru au premier abord, difficilement abordable et j’ai dû, par la force des choses et la patiente du dessin, apprendre à le connaître.
Croquis: Les fondements du territoire, Les relations de la plaine par l’emprise physique des infrastructures Format A1 sur calque, outils: feutre noir et pigment liner
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Carte: Le tissu bâti de la plaine Saint-Denis Format A1 sur calque, outils: feutre noir et pigment liner
Logements individuels
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Habitats collectifs
Bâti d’activités et d’industries
Riche d’une histoire qui continue de s’écrire, la plaine Saint-Denis a un tissu composite varié qui permet d’impulser des transformations. Cette variété est une richesse que le territoire doit à son passé de « plaine industrielle » aux portes de Paris. L’étude de ses différents tissus me permet de percevoir les formes qui s’en dégagent et ainsi observer les espaces aux possibilités de mutation. Cette étape confirme
Entre les infrastructures et le tissu bâti, il y a cet espace infini qui circule librement. Le paysage comme vaste réseau de courants d’air et insaisissable âme du site vient effleurer les masses bâties de la plaine Saint-Denis. En son cœur, les lignes qui se coupent, se mêlent et s’entremêlent prennent à la fin tellement de place jusqu’à perdre les hommes et emmêler le paysage lui-même. Afin de démêler le vrai du faux, les préjugés comme les idées reçues, je décide de compiler les informations essentielles que j’ai pu recueillir dans l’objectif d’aboutir à une synthèse de mes premières recherches. Cette conclusion prend la forme d’un acte chirurgical délicat et précis pour tirer l’essence du projet et ainsi recomposer le tissu de la Plaine Saint-Denis. (voir lien vers la vidéo ci-dessous). « Il y a un temps, le nôtre, où l’accumulation des choses est telle que tous les horizons se ferment. L’archipel urbain construit le futur de la Plaine-Saint-Denis en composant ensemble, en rassemblant.»
la valeur contextuelle recherchée dans ce projet malgré la réalisation du projet en confinement. Redessiner chaque centimètre carrée du tissu composant le site est donc une manière pour moi de le parcourir en tout sens et de voyager au travers, malgré la distance. Les transformations spatiales que j’appliquerais pourront alors s’adapter aux spécificités de chaque lieu et de chaque tissu.
1. Démêler les lignes qui se mêlent et s’entremêlent
2. Accrocher les composantes urbaines essentielles
3. Recomposer le tissu de la Plaine Saint-Denis
https://youtu.be/zs5mVq-C5FY
Images extraites du film-vidéo «L’archipel urbain, l’horizon la porte et le Fort»
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6. Les représentations du territoire de la Seine-SaintDenis: changer les regards Mon site de projet se place sur le département de la Seine-Saint-Denis, territoire fragile socialement puisque le taux de chômage y dépasse les 10% depuis 20 ans. Ce territoire comprend aussi un haut taux élevé de familles avec un revenu modeste puisque 23% des ménages vivent sous le seuil de pauvreté. Cette pauvreté s’accompagne d’un parc de logements sociaux caractéristiques avec 32% de ménages locataires du parc social, ce qui correspond au taux le plus élevé de France.
projets sont en cours avec notamment le village olympique mais aussi la création de quartiers dynamiques avec le quartier et la tour Pleyel par exemple. Malgré cela, certaines parties du département reste le refuge de nombreux migrants qui n’ont d’autres choix que d’occuper certains espaces publics par des campements de fortune. Le développement de la culture sur des départements comme celui de la Seine-Saint-Denis me parait important notamment vis-à-vis de la jeunesse. Sur ce département, on compte un niveau de diplôme ainsi qu’un niveau de qualification des emplois inférieur à la moyenne nationale. En 2015, 28 % des jeunes de 18 à 24 ans étaient sans emploi, ni formation. Aujourd’hui et suite à l’épidémie de Covid-19, les conséquences sur ces territoires sont d’autant plus importantes. Nous ne pouvons, en tant que paysagiste-concepteur, régler les problèmes profonds qui régissent ses territoires mais nous pouvons par contre, agir spatialement pour améliorer le fonctionnement de ses lieux dans leurs vocations culturelles et le rayonnement qu’ils peuvent apporter sur la société et sur la jeunesse.
Territoire de Seine Saint-Denis face à Paris
C’est sur cette idée que le projet se développera aussi, en misant sur la culture, sa redécouverte, son rayonnement et son articulation pour que chaque individu puisse s’y développer et y construire son parcours de vie.
Beaucoup d’effort sont entrepris pour redynamiser la Seine-Saint-Denis et changer son image face aux représentations de la banlieue et du «9-3» présents dans les imaginaires. Le projet du stade de France fait partie de ces projets culturels destinés a désenclaver le territoire et à lui apporter de nouveaux symboles. Aujourd’hui d’autres
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Camp de migrants, Canal SaintDenis.(https://www.leparisien.fr)
Jour de marché, Saint-Denis (https://www.bondyblog.fr)
Cité des 4000, La Courneuve (https://www.flickr.com)
Future piscine olympique prévue en SeineSaint-Denis pour les JO 2024 à Paris © Paris 2024-Populous-Luxigon
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partie II
Orienter LE SITE vers de nouvelles valeurs pour le territoire
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1. L’horizon, la porte et le fort, vers la réactualisation des figures de la plaine Synthétiser un territoire en trois mots n’est pas chose aisée. Ces trois mots ne sont donc pas une finalité mais se placent comme des éléments gravitant autour du projet et essayant malgré tout, d’en simplifier la lecture et d’en extraire une signification. Nous utilisons durant le processus de projet, tout un tas de mots dont nous ne maîtrisons pas toujours le sens ni la définition
exacte. Se réinterroger sur l’origine fondée des mots permet de revenir à une certaine exactitude du projet, rassurante certes, mais nécessaire quelques fois. La symbolique et la signification de ces mots caractéristiques de la plaine Saint-Denis permettent de réinterroger la fonction à venir du territoire.
Horizon : nom masculin 1. Ligne circulaire où la terre et le ciel semblent se rejoindre et qui limite le champ visuel d’une personne en un lieu ne présentant pas d’obstacle à la vue. 2. Étendue de terre et de ciel qu’un observateur peut apercevoir autour de lui. 3. Ligne qui semble être la limite d’un élément de paysage et qui coïncide avec la ligne d’horizon
Porte : nom féminin 1. Autrefois, ouverture aménagée dans l’enceinte d’une ville pour permettre le passage. 2. Ce qui est considéré comme le début de quelque chose, l’accès à quelque chose. 3. Ouverture spécialement aménagée pour permettre le passage.
Fort : nom masculin 1. Bâtiment militaire conçu pour la guerre défensive. 2. Dont la puissance, les moyens d’action, le pouvoir sont très développés ; qui s’impose aux autres. 3. Qui est grand, qui a une importance marquée.
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Les nouveaux horizons de la plaine se développent en interface entre l’environnement forestier et les singularités du lieu.
La porte comme symbole, devient un espace d’articulation sur le territoire représenté autant par la gare, le seuil d’un parc, ou d’un quartier, impulsant des échanges entre les lieux.
Le fort est à la guerre ce que le building est à la ville d’aujourd’hui, un lieu de repère, un point d’observation, un outil territorial pour se repérer.
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2. Démarche théorique, La théorie de l’archipel urbain Comme expliqué précédemment, j’ai développé en réalisant mon diplôme de paysage en confinement un regard théorique sur les mécanismes urbains et une distance face au site qui a fait évoluer ma méthode de projet et mes actions spatiales par la suite. Après avoir esquissé une transformation possible du modèle urbain dans lequel s’inscrit ce territoire métropolitain je souhaite développer plus en détail la manière dont la ville fait écho à ses transformations. La ville bâtie des éléments singuliers qui se démarquent par leurs fonctions ou leurs formes. Dans un système urbain, ces entités spécifiques ne sont pas neutres, elles rayonnent par leurs vocations culturelles ou paysagères. Sur un territoire, le sens et le dialogue entre ces éléments permet de créer un tout cohérent.
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L’esprit d’une ville existe par le dialogue entre ces éléments identitaires. On appartient à la ville parce qu’on peut s’identifier spatialement et culturellement à ce lieu. La manière dont ces éléments entrent en résonance est propre au terrain, au concept et au territoire englobant qui donne des pistes et indices de projet. Une ville ne peut perdurer dans le temps que si elle noue des liens avec son environnement. En convoquant et amplifiant le métabolisme forestier du territoire, on peut dégager des vues, créer des ambiances et des espaces nouveaux en s’accrochant à la maille urbaine existante mais aussi aux forêts englobant le site afin de retisser des relations entre les figures culturelles de la Plaine Saint-Denis.
Dessin //concept de projet, L’archipel urbain, des horizons au métabolisme forestier L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France 35
3. La plaine Saint-Denis, une inscription dans la géographie de la Plaine de France
Pour prendre conscience de ce qui englobe mon site, j’ai observé l’environnement à l’échelle de la plaine de France et ce qui m’a frappé, c’est bien le système forestier fortement développé à cette grande échelle. C’est un réel maillage dense comparé aux projets de forêts urbaines existants isolés et séparateurs le long du périphérique. La forêt se développe le long des cours d’eau que sont l’Oise à l’ouest et la Marne à l’est encadrant la Plaine de France. Le tissu urbain Parisien se détend progressivement au niveau de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle jusqu’à s’émietter progressivement au centre de la plaine de France, territoire à dominance agricole. La plaine Saint-Denis constitue un espace extrêmement urbanisé dans la continuité de Paris. Son tissu bâti reste néanmoins très diversifié et permettra de faire levier de projet pour retrouver une lisibilité sur l’espace de la plaine.
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structure du paysage de la plaine de France
Plaine Saint-Denis
Plaine Saint-Denis
Une plaine agricole en opposition à l’anthropisation de la métropole
Une maille forestière dense à intégrer au territoire de la plaine Saint-Denis
Plaine Saint-Denis
Une structure encadrante de la trame hydrographique L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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4. les entités spatiales fondatrices de nouveaux parcours
La forêt de Montmorency
à l’échelle de la plaine Saint-Denis, différents éléments singuliers se démarquent et deviennent ainsi fondateurs car ils participent à l’identité globale de la plaine. Qu’ils soient d’ordre naturel par la géologie ou d’ordre anthropique par l’architecture et la construction. Ces espaces sont remarquables et émettent un rayonnement culturel, environnemental ou politique fort. Ils se placent alors d’emblée comme des appuis pour développer de nouveaux espaces au sein de leurs interstices physiques.
Les buttes de Parissis
La traversée du fort de l’Est
Les bois de Genevilliers
Le parc industriel de la plaine Saint-Denis Le quartier Pleyel et le village olympique
La boucle de Drancy-Bobigny
Le quartier du fort d’Aubervilliers
L’Axe du Tribunal
Collage: Les entités fondatrices du projet
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5. La descente forestière, saisir l’échelle du Grand-Paris Ces différentes entités singulières prennent place dans un environnement forestier important à l’échelle du territoire. Cette maille forestière dense deviendra le tissu fertile permettant la naissance de relations entre les éléments du site. Ne se laissant pas submerger par la complexité urbaine de la Seine-Saint-Denis, la maille forestière apporte une vision inversée du territoire. La forêt prend le dessus et se développe alors en fonction des particularités du site. Sur ce site, la forêt semble se diriger vers des directions
conjointes à la plaine Saint-Denis. Depuis la forêt de Montmorency au nord-ouest, on peut observer la descente de ces différents tissus forestiers qui sont de plus en plus éparses à mesure que l’on se rapproche de la plaine et de l’urbanisation. Ce tissu manque de force sur le territoire et nécessite d’être amplifié pour faire écho au métabolisme forestier global du site et ainsi permettre une résonance à différentes échelles, depuis la plaine Saint-Denis jusqu’à l’échelle de la Plaine de France.
Maquette: La descente forestières Outils: 5000 épingles, fils à coudre rouge.
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Maquette: La descente forestières L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à ladeplaine de France Scénographie soutenance du diplôme 43
Différentes boucles forestières sont imaginées pour dessiner une figure territoriale ancrée dans le projet de la plaine Saint-Denis. Il convient de redonner de la lisibilité à certains boisements et de mettre en relations différents points importants du territoire tel que les parcs, les forêts et les éléments culturels. C’est la première intervention du projet, la définition de lieux charnières à cette échelle du grand Paris pour conforter la descente forestière.
Le projet de la plaine Saint-Denis s’inscrit aussi dans la démarche des sentiers du Grand Paris, un futur itinéraire de randonnée à large échelle comportant 600 km de randonnée soit 30 jours de marche environ. En s’inscrivant au sein de cette boucle active et dynamique, le projet devient un prolongement culturel de la découverte du Grand Paris tout en évacuant le transport automobile comme moyen de déplacement universel.
1. Un sentier topographique
2.
se dessine sur les buttes du Parisis à l’ouest depuis la carrière de Cormeilles en parisis en passant par la butte des châtaigniers, la butte d’Orgemont jusqu’au parc de l’île Saint-Denis.
Les buttes de Parisis
Forêt de Montmorency
Depuis la forêt de Montmorency, une structure forestière est renforcée pour descendre au sud jusqu’au parc de la Courneuve d’un côté et le Fort de la Briche de l’autre.
Parc de la Courneuve
Parc du Sausset Site de projet Espaces forestiers existants Parcs existants
Carte des parcs et tissus forestiers existants
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Définir des lieux charnière à l’échelle du grand Paris
Espaces charnières
Inscrire le projet dans les sentiers du grand Paris
Sentier du Grand-Paris
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6. les structures d’appuis pour de nouvelles combinaisons urbaines Cette matrice cartographique permet d’inscrire les intentions du projet dans les dynamiques actuelles et futures de la Plaine Saint-Denis. Les différents éléments constitutifs de la Plaine qui permettent de donner une dimension physique au projet sont sélectionnés. Le premier collage (cf. partie II.4) se place comme le document fondateur offrant une vision abstraire mais fidèle du territoire et délivrant furtivement, des premières pistes de transformations. à travers la matrice, ces éléments sont confortés dans une unité de projet de manière à conforter et
soutenir l’ossature forestière. Ces élèments de compositions sont des axes routiers, des parcs, des entités culturelles, des éléments architecturaux, des cimetières des arrêts de gare, etc. Le tissu forestier envisagé permettra notamment de raconter de multiples histoires entre ces différents fragments du territoire. Arborant le rôle de conteuse de la plaine, la forêt écrit le récit de la plaine au travers de six différentes combinaisons urbaines qui se dessinent au coeur du tissu bâti entre utopie et réalité.
Légende
Matrice cartographique, les structures d’appuis pour imaginer de nouvelles combinaisons urbaines Voie ferrée
Cimetière
Gare du Grand Paris Exress
Eau
Parcs
Gare de métro
Élément d’architecture singulier
Futur projet urbain
Porte de Paris
Axe routier important
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Le Parc des Chanteraines Construction: 1975-1990
Le Parc des Docks Construction: 2013
LES éléments historiques
LES PARCS URBAINS
Le Parc de la Courneuve Construction: 1960-1980
Le Fort de l’Est Construction:1841-1843
L’architecture contemporaine
La Tour de la Villette Construction: 1958 -1975
Le Fort d’Aubervilliers Construction: 1843
La Tour Pleyel Construction: 1969-1973
Le Stade de France Construction: 1995-1998
Le Tribunal de Paris Construction: 2018
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7. LE LABORATOIRE FORESTIER Introduction au contexte à l’échelle de la Plaine de France, l’environnement forestier et fortement perceptible et identifiable. Plus l’on se rapproche de la Seine-Saint-Denis et plus l’espace devient anthropisé. Malgré cela, un tissu végétal est installé. Il s’agira d’intensifier ce tissu arboré dans l’idée d’arriver à développer un «urbaniste forestier». Dans ce principe, c’est bien la présence constante du végétal sur un territoire et son maillage dense qui donne à ce type d’urbanisme, une valeur paysagère forte. Sur les différentes pièces de projet, l’idée sera d’appuyer ce principe d’urbanisme forestier en développant une série de micro-boisements à vocation culturelle par leurs emplacements stratégiques. Ces boisements inscrit dans l’échelle du Grand Paris et de ses sentiers, offre une redécouverte du territoire et du paysage environnant. Différents autres types de boisements pourront être ajoutés en fonction de l’usage et de la position de chaque site comme des bosquets, des lisières, des microboisements, des parcs forestiers, des cordons boisés, etc. Pour planter ces différents espaces, il serait intéressant de choisir d’installer dans les pépinières de Gennevilliers, des essences d’île-de-France qui s’adapteront et s’inscriront mieux dans la lecture du territoire.
Plusieurs essences forestières peuvent donc être sélectionnées comme le Tilleul à petites feuilles, le Hêtre, le Chêne pédonculé, le Frêne, le Merisier, le Chêne sessile, l’Alisier torminal, l’Orme glabre, le Noisetier, le Charme, le Néflier, le Bouleau, l’Erable, etc. Je n’ai pas souhaité définir strictement les essences qui seront plantées pour chaque espace particulier mais j’ai préféré débuter par une expérimentation et une recherche des différentes combinaisons forestières qui peuvent être installées. N’étant pas forestier de formation, j’envisage ce laboratoire comme une manière de pouvoir échanger, présenter et construire ensemble des combinaisons avec l’aide d’experts forestiers, de pépiniéristes et de botanistes pour trouver les essences les mieux adaptés à chacun des environnements et usages. Les formes forestières sont utiles pour articuler les différents espaces de projet mais elles ont aussi de nombreuses qualités qui sont propres au milieu et qui permettent de donner de la qualité aux lieux tant en terme de rafraîchissement et d’ombrage pour atténuer les îlots de chaleur urbains mais aussi dans l’amélioration de la diversité du vivant ou encore de la fertilité du site et de sa bonne perméabilité.
// Les mécanismes propres au milieu forestier
Infiltration 48
Fertilité
Diversité
Fraicheur
8. LES COMBINAISONS Forestières: la dynamique évolutive des boisements La création des boisements s’effectue en respectant les principes et dynamiques naturelles liées à la forêt. La plantation s’effectuera alors en disposant les essences au hasard hormis pour les principes d’alignements plus sensibles dans le choix des essences. Le but étant d’imiter la création et le développent des étages forestiers sur plusieurs années. En plantant densément, les arbres sont plus vigoureux et la surface racinaire est plus grande ce qui permet d’avoir une meilleure absorption
de l’eau dans le sol. D’autre part, la densité de plantation permet d’avoir plus rapidement un couvert de feuillage qui diminue fortement les phénomènes d’érosion qui peuvent être liés à de fortes pluies. Très vite, un écosystème se développera et ces lieux accueilleront une biodiversité importante. Dans ce système de plantation, l’entretien est assez léger mais un désherbage peut être envisagé les premières années quand le sol est encore baigné de soleil.
N1
Début de la plantation Les essences cultivées au sein des pépinières de Gennevilliers sont installées sur les premiers espaces à boiser. DENSITé : 3 plants/ m2
N5
Début du phénomène de concurrence Les plantes rentrent en concurrence pour la lumière. La densité de plantation permet de protéger le sol et de créer rapidement une densité.
N1
Début des étagements forestiers Les arbres s’étagent progressivement en fonction de la rapidité de leurs croissances. Les arbres dominants prennent l’espace sur les étages supérieurs et les moins vigoureux rentrent en phase d’attente sur les étages inférieurs.
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Construction de quatre stratégies forestières La typologie boisée endémique // Cette typologie développe un choix d’essences présentent naturellement sur le territoire. De cette manière, Les boisements crées se rattacheront aux boisements existants.
La typologie boisée adaptative // Cette typologie détermine des essences qui seront adapté au climat plus chaud à l’horizon 2050. De cette manière, on anticipe la transformation du choix des essences forestières.
Essence dominante de la typologie
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La typologie boisée dynamique // Cette typologie permet de mettre en place sur un temps d’année plus court, des plantations sur des terrains en mutation ou en futur transformation. Dans la logique du «pré-verdissement, cette typologie permet d’avoir une croissance et un rendu rapide du végétal dans l’espace.
La typologie boisée humide // Dans cette typologie les espèces présentent une forte dynamique (multiplication par rejets). Ces structures végétales sont très riches et peuvent être implantés en bordure de noues pour la récupération des eaux pluviales de la ville.
Essence dominante de la typologie L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Les formes spatiales convoquées pour le projet Les cordons boisées
Utilisation des cordons boisés comme liens entre les espaces La typologie boisée Dynamique
La typologie boisée Endémique
Les boisements de ripisylve et le parc forestier
Certains boisements sont utilisés pour accueillir les eaux de pluie. Des arbres isolés sont plantés avec un traitement en gestion différenciée au pied. La typologie boisée Humide
La typologie boisée Adaptative
Les continuités boisées
Des boisements humides pour collecter les eaux des quartiers sont installés et une continuité boisée s’effectue alors de part et d’autre du périphérique au delà des cimetières. La typologie boisée Humide
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La typologie boisée Endémique
Les bosquets
Création de bosquets de fraicheur et d’une trame arborée fixe autour du quartier. La typologie boisée Adaptative
La typologie boisée Endémique
Les micro-boisements du square
Les micro-boisements sont implantés en bandeaux et créer une interface entre l’espace de la clairière au centre et des cheminements sur les abords. La typologie boisée Dynamique
La typologie boisée Adaptative
La lisière programmatique
La lisière permet de mettre en connexion les éléments culturels alentours. Aux abords du parc des sports, différents enclaves sont créer pour profiter de la fraicheur et de l’ombre. La typologie boisée Dynamique
La typologie boisée Endémique
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6. Occuper des espaces en mutation depuis le parc jusqu’au tissu industriel.
5. Affirmer des directions architecturales vers de nouvelles portes grâce au boisements 54
1. Vivre au historique
4. Accompagner le développement d’un quartier en à forte valeur economique
2. Conduire d’un tissu
pied d’un espace culturel et historique
3. Créer des interfaces boisées entre des espaces à valeur culturelle et sociale.
onduire la mutation tissu industriel L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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partie III
COMPOSER Les nouveaux parcours au sein du territoire
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1. les pièces de projet: Des relations paysagères face aux singularités spatiales Ces six pièces projets constituent différentes combinaisons et mises en relations possibles entre les éléments singuliers de la plaine et au-delà. Il faut imaginer ces différentes combinaisons comme des expériences urbaines, qui tissent de nouvelles relations visuelles, culturelles et stratégiques dans
l’inscription du futur projet du Grand-Paris Express et avec l’aide de la maille forestière. Ces pièces sont dans cette interrelation entre la ville et son environnement, elles permettent donc d’instaurer un dialogue avec chacun des lieux aux histoires différentes et ainsi de dessiner la ville différemment.
La traversée du Fort de l’Est L’espace du Fort de l’est constitue un marqueur temporel et territorial important. L’idée est de le penser comme un lieu singulier, étiré entre trois tensions particulières.[...] // Rentrer en détail dans une situation du site Vivre au pied d’un espace culturel et historique
Les quartiers industriels de la plaine Saint-Denis / Aubervilliers Le site de la Plaine d’Aubervilliers accueillera bientôt le Campus Condorcet (actuellement en construction) qui refaçonne complètement son paysage historiquement composé de bâtis industriels et de stockages.[...]
// Rentrer en détail dans une situation du site - Conduire la mutation d’un tissu industriel
Le quartier du Fort d’Aubervilliers Sur cet espace, le Fort d’Aubervilliers reprends de la consistance et redevient un lieu d’attraction où l’on bâtit de nouveaux quartiers. [...] // Rentrer en détail dans une situation du site Créer des interfaces boisées entre des espaces à valeur culturelle et sociale. 58
L’horizon du Tribunal de Paris Sur cet espace, le tribunal constitue un point de repère architectural important. [...] // Rentrer en détail dans une situation du site Affirmer des directions architecturales vers de nouvelles portes grâce au boisements
Le quartier Pleyel et le village olympique Trois rayonnements forestiers sont développés pour mettre en lien plusieurs entités avec le quartier et la tour Pleyel comme point de centralité. [...] // Rentrer en détail dans une situation du site Accompagner le développement d’un quartier à forte valeur économique.
Les bois de Gennevilliers L’espace fortement industriel sur la commune de Gennevilliers est travaillé comme une interface entre les deux structures urbaines que sont la commune de Gennevilliers et la commune de Villeneuvela-Garenne. [...] Rentrer en détail dans une situation du site Occuper des espaces en mutation depuis le parc jusqu’au tissu industriel. L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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La traversée du fort de l’est -
L’espace du Fort de l’est constitue un marqueur temporel et territorial important. L’idée est de le penser comme un lieu singulier, étiré entre trois tensions particulières. La première tension le connecte directement au stade de France en passant par l’avenue plantée du ru de Montfort puis en circulant sur les rives du Stade de France redessinées. La seconde tension met le Fort de l’Est en connexion avec le parc de la légion d’Honneur et la Basilique Saint-Denis en redéfinissant des passages et de vastes places.
Basilique Cathédrale Saint-Denis et parc de la légion d’Honneur
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La troisième tension se rattache au parc de la Courneuve en intensifiant la lisière le long de l’autoroute A1 et en développant des porosités forestières dans les quartiers de la cité des 4000 mais aussi en transformant les bâtiments militaires en un quartier boisé. L’ensemble de ces différentes actions spatiales pour articuler les pièces de cultures du site s’inscrit dans les sentiers du Grand Paris, véritable levier de développement de parcours culturels.
Le quartier boisé du Fort de l’Est
Stade de France Fort de l’Est
Parc de la Courneuve
Plan de situation: La traversée du Fort de l’Est Rives du Stade de France
Logements collectifs
Espaces publics
Bosquets de quartier
Promenade des bastions
fort de l’est
Perspective du quartier du Fort de l’Est, vivre au pied d’un espace culturel et historique
Vivre au pied d’un espace culturel et historique Dans le quartier du Fort de l’Est, l’été est arrivé. Les premières vagues de chaleurs commencent à se faire ressentir et semblent être plus en avancent chaque année. Dehors Charlie est sortie chercher le pain. Ses parents ont acheté rapidement un appartement ici, charmé par le cadre historique de ce lieu et la proximité avec le Fort de l’Est. C’est un lieu très convivial grâce aux
nombreux changements qui ont permis d’ouvrir les quartiers et de désenclaver les espaces. Au sol, le couvert arboré est extrêmement apprécié pour se balader avec les enfants. Les nombreux bosquets déversent leurs flots de fraîcheurs et les habitants profitent pleinement des espaces publics pour se retrouver autour d’une table.
1. Développer un programme culturel sur le Fort de l’Est et affirmer sa vocation attractive. 2. Transformer le centre militaire en quartier de logements baigné dans un tissu boisé. 3. Continuer le maille Franc Moisin pour traverser les jardins familiaux et rejoindre le fort de L’est 4. Développer un espace facilement appropriable entre le Fort et le quartier composé d’une prairie et d’arbres plantés. Plan des objectifs de projet L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Maquette de réflexion/projet La traversée du Fort de l’Est: échelle 1/5000e L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Les quartiers industriels de La plaine saint-denis / aUBERVILLLIERS
Le site de la Plaine d’Aubervilliers accueillera bientôt le Campus Condorcet (actuellement en construction) qui refaçonne complètement son paysage historiquement composé de bâtiments industriels et de stockages. L’idée est de travailler le site en agrégeant le Campus comme élément culturel majeur du site avec différents tissus de grande qualité. Un travail transversal sera approfondi depuis l’Avenue du Président Wilson pour s’inscrire dans le projet réalisé par Michel Corajoud visant à mettre en relation les différents quartiers dans des directions est-
Le bosquet du quartier industriel Tour Pleyel
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Avenue du Président Wilson
Stade de France
ouest pour sortir des grands tracés nord-sud. Dans cette démarche, une mise en balance des espaces publics sera effectuée pour instaurer un dialogue entre les deux rives du canal. La rive Est étant déjà bien développée en parcs et espaces publics par rapport à une rive Ouest encore en mutation. Certains espaces de foncier en attente sont réquisitionnés pour installer des interfaces boisées et publiques entre des bâtiments industriels en reconversion vers des programmes de bureaux, d’équipements ou de commerces.
Plan de situation: Les quartiers industriels de la plaine Saint-Denis Canal Saint-Denis
Porte d’Aubervilliers
hALLES MIXTES
lOGEMENTS COLLECTIFS
GRANDE PRAIRIE
CAMPUS CONDORCET
station Metro
BOSQUET DU SQUARE
immeubles de bureaux
hALLES COMMERCIALES
Envisager la mutation foncière d’un quartier entre industrie, patrimoine et logement
Conduire la mutation d’un tissu industriel Une boutique vient d’ouvrir dans les nouvelles halles commerciales du quartier. Isabelle a senti que ce lieu avait le potentiel d’attraction pour attirer une population dynamique. Situé à deux pas de la station de métro ‘‘front populaire’’ sur la ligne 12, elle a choisi d’ouvrir sa boutique de produits issus du commerce équitable et cette décision est toute réfléchie. L’environnement alentour est très fréquenté grâce à la mutation
des bâtiments industriels pour réinjecter du commerce de proximité. L’identité du lieu est conservée grâce à l’aspect industriel du bâti qui apporte tout son charme au quartier. Les espaces publics attirent régulièrement les étudiants du Campus Condorcet qui aiment flâner ici. L’alternance de bosquets et de prairie dessine des lieux ombragés où les gens aiment venir boire un verre dans l’herbe et discuter.
1. Développer une interface publique entre des bâtiments à forte valeur patrimoniale. 2. Planter des micro-boisements pour apporter de la fraicheur sur le trajet des riverains. 3. inscrire le tissu forestier au sein d’un tissu industriel en mutation 4. Inscrire le projet dans une vision transversale de la plaine d’Aubervilliers et du lien au canal. Plan des objectifs de projet: L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Maquette de réflexion /projet Saint-Denis, Aubervilliers: échelle 1/5000e L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Le quartier du fort d’Aubervilliers
Sur cet espace, le Fort d’Aubervilliers reprends de la consistance et redevient un lieu d’attraction où l’on bâtit de nouveaux quartiers. Un sentier paysager et forestier est tendu depuis les environs de la porte de la Villette sur le périphérique. Des porosités sont créées dans le cimetière parisien de Pantin. Largement boisés, ces espaces permettent d’augmenter la valeur paysagère de ce quartier et de transformer l’image du cimetière en un espace public
praticable. La tour de la Villette constitue un élément d’architecture remarquable depuis le belvédère de la Villette. Un paysage forestier circule autour du fort jusqu’à la gare DrancyBobigny. Sur le parcours l’espace forestier devient une lisière qui accompagne terrains sportifs, campus et grands ensembles. Véritable interface, la lisière devient un «compagnon de route» pour rejoindre passer d’un espace culturel à un autre.
Plan de situation: Le quartier du Fort d’Aubervilliers La lisière sportive de Bobigny Tour de la Villette
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Porte de Fort d’Aubervilliers la Villette
Campus de Bobigny
Parc des sports
Cimetière de Pantin
Université Sorbonne
Campus de bobigny
Parc des sports
lisière sportive
Cité du pont de pierre
Logements HLM
La lisière sportive, couture entre le campus et le parc des sports.
Créer des interfaces boisées entre des espaces à valeur culturelle et sociale. 3,2,1 terminé ! Je prends une minute de repos avant de recommencer mon entraînement de course sur piste. Je m’entraîne dur pour essayer de décrocher une place dans une classe spécialisée dans le sport étude. Cela fait deux ans que je suis installé dans la cité voisine à deux pas du complexe sportif de Bobigny. Ce lieu attire beaucoup de monde, certains comme moi, viennent s’entraîner au rugby à la course ou au foot pendant que d’autre se balade simplement pour rejoindre le quartier du Fort
d’Aubervilliers réaménagé. Après les cours, les étudiants du Campus de Bobigny se retrouvent et profitent des espaces ombragés de la lisière pour se reposer et papoter entre amis. Les nombreuses plateformes de bois apportent un côté très convivial au lieu. Il m’arrive de passer un moment avec eux après l’entraînement. Ce soir, je dois prendre le train à la gare DrancyBobigny pour aller voir des amis, c’est seulement à cinq minutes à vélo donc pas d’excuse pour arriver en retard au dîner.
1. Aménager une lisière qui accompagne la découverte du parc des sports. 2. Créer une interface qui permet de mixer les usages et les publics. 3. Développer un quartier vivant sur le Fort d’Aubervilliers. 4. Offrir des espaces pour déployer une mobilité plus responsable et écologique.
Plan des objectifs de projet
L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Maquette de réflexion/projet Le quartier du Fort d’Aubervilliers: échelle 1/5000e L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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L’horizon du tribunal de Paris
Sur cet espace, le tribunal constitue un point de repère architectural important. L’idée est de pouvoir sortir des grands axes historiques pour découvrir un paysage forestier en lien direct avec l’échelle du Grand Paris et son environnement. Le dessin de cette pièce de projet s’appuie sur les masses boisées du cimetière des Batignolles, puis trace une courbe composée de bosquets humides jusqu’à la gare de SaintOuen. La promenade périphérique devient un
lieu traversant par la présence de boisements d’un coté et de l’autre de l’ouvrage.Des accès sont aménagés pour accéder au belvédère sur le périphérique et profiter de la piste de déplacement dédiée aux mobilités douces et électriques. Une fois arrivé à la Gare de SaintOuen, des porosités forestières sont créés en s’appuyant sur la ligne RER pour amener la découverte jusqu’au rives de la Seine mais aussi vers le Parc de Docks.
Plan de situation: L’horizon du tribunal
Tribunal de Paris
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Parc de Docks et Cimetière des Gare de Les continuités rives de la Seine Batignolles Saint-Ouen boisés du périphèrique
Batiments d’entreprise
Logements collectifs
Tribunal de paris
accès au belvedere
Belvedere du periph.
Du périphèrique à l’espace au sol, tisser des continuités d’espaces boisés.
Affirmer des directions architecturales vers de nouvelles portes grâce au boisements Christine classe quelques dossiers avant de finir sa journée. Elle travaille comme assistante au Tribunal de Paris depuis maintenant quatre mois. Avant de partir, elle jette un dernier coup d’œil par la fenêtre pour admirer la vue sur la promenade périphérique. Une fois sur le parvis, Christine enfile son casque et monte sur son vélo. habitant près de la porte d’Aubervilliers c’est pour elle c’est un vrai plaisir de faire le trajet. Une fois sur la promenade, elle peut profiter du paysage qui défile sous ses yeux.
Au sol, les cimetières boisées se fondent avec les plantations des rues pour ne former qu’un uniforme tissu boisé qui disparaît à l’horizon. Christine l’appel sa «petite forêt urbaine». Depuis la transformation du boulevard périphérique une nouvelle mobilité s’est installée. On y croise des trottinettes, des vélos, des gyropodes ainsi que de nouveaux «micro-véhicules électriques» autorisés sur certains tronçons. Les habitants peuvent se déplacer dans un environnement plus sain en flottant à la cime des arbres.
1. développer une continuité boisée de par et d’autre du périphérique. 2. Transformer le boulevard périphérique en lieu de belvédère et injecter une nouvelle mobilité. 3. Développer des axes plantés en direction de nouvelles portes. Plan des objectifs de projet L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Maquette de réflexion/projet L’horizon du Tribunal: échelle 1/5000e L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Le quartier pleyel et le village olympique
Trois rayonnements forestiers sont développés pour mettre en lien plusieurs entités avec le quartier et la tour Pleyel comme point de centralité. Le premier rayon paysager développera une porosité et une connexion avec le village olympique et les rives de la Seine de manière a intégrer durablement cet espace avec le tissu Pleyel surtout après la fin des jeux olympiques. Le deuxième rayon met en réseau la gare de métro du carrefour Pleyel avec la gare de la mairie de Saint-Ouen. Plusieurs espaces
forestiers se développent le long du parcours en s’appuyant sur le cimetière communale de SaintOuen qu’il s’agirait de planter généreusement. Le troisième rayonnement connecte la porte de Clignancourt au quartier Pleyel et développe des horizons forestiers en s’appuyant sur la densité boisée du grand cimetière de SaintOuen comme premier horizon forestier au pied de belvédère périphérique.
Plan de situation: Le quartier Pleyel
Porte de Cimetière de Clignancourt Saint-Ouen
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La canopée du quartier des lumières
Métro mairie de Saint-Ouen
Quartier et tour Pleyel
Village Olympique
Rives de Seine île Saint-Denis
Logements bureaux
pont pleyel
Gare saint-denis pleyel
Tour pleyel
Parc arboré pleyel
Quarter des lumières
Initier un parc arborée traversant au cœur d’un quartier d’affaire
Accompagner le développement d’un quartier à forte valeur économique. C’est au cœur du quartier «lumières Pleyel» que Vincent et Amélie se sont donnés rendezvous. L’endroit peut paraître atypique pour une première rencontre mais c’est en fait un lieu très dynamique depuis sa création et l’implantation du parc forestier qui irrigue le quartier. Certains restaurants renommés se sont installés parmi les bureaux et les commerces. C’est un cadre idéal pour déguster un bon repas. Vincent arrive par la gare Saint-Denis Pleyel récemment ouverte et Amélie vient à pied en passant par le
sentier de la Canopée Pleyel. C’est fort agréable de pouvoir se promener dans se couloir de fraicheur avec comme odeur celle du sousbois. Le site est très bien situé et desservie par les transports. Les nombreux espaces publics aménagés permettent d’accéder facilement au périphérique ou encore à la gare de métro de Saint-Ouen. Ces nouveaux parcours forestiers du grand Paris sont le refuge des habitants et habitués qui empreinte ces nouveaux lieu publics inscrit au sein des parcours.
1. Aménager un parc forestier au centre du quartier des lumières. 2. Développer un cadre agréable sur un lieu de passage et d’attractivité. 3. Connecter le nouveau parc avec les cimetières boisés de Saint-Ouen Plan des objectifs de projet L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Maquette de réflexion/projet Le quartier Pleyel: échelle 1/5000e L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Les bois de Gennevilliers -
L’espace fortement industriel sur la commune de Gennevilliers est travaillé comme une interface entre les deux structures urbaines que sont la commune de Gennevilliers et la commune de Villeneuve-la-Garenne. Le site industriel est transformé pour offrir une diversité d’espaces au sein de ce tissu. Une structure forestière fixe permet de coudre l’ensemble du site avec les nouvelles parcelles de pépinières et
d’espaces publics. Les pépinières s’installent sur des terrains où les industries déclinent et le foncier se libère. La structure boisée permet aussi d’accrocher le parc des Chanteraines aux rives de la Seine plus au Sud et d’affirmer la descente forestière qui se prolongera vers le village olympique et le parc des Docks sur les rives opposées.
Plan de situation: Les bois de Genevilliers
Stade de France
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Parc des Chanterraines
Quartier Pleyel
Les pépinières de Gennevilliers
Gare de Genevilliers
Plaine Saint-Denis
Parc de Sévines
PARC D’activité
espace de formation pepinièriste
espaces publics
Alignement d’arbres
pépinière publique
Batiments d’entreprise
Les pépinières de Gennevilliers, occuper des espaces en mutation.
Occuper des espaces en mutation depuis le parc jusqu’au tissu industriel. Manon est heureuse de pouvoir emmener ses deux enfants aux pépinières de Gennevilliers. De nombreuses parcelles en déclin sont réinvesties pour accueillir des pépinières. L’association qui organise ces espaces souhaite faire participer les habitants dans la démarche de plantation du nouveau projet forestier du Grand Paris. Cette démarche participative permet d’intégrer des populations souvent situées dans des quartiers difficiles de la Seine Saint-Denis. Les enfants des groupes scolaires peuvent parrainer un arbre de
leur choix et aller le planter lors du démarrage des nouveaux projets sur le territoire. Cette démarche réinjecte un lien souvent perdu entre les enfants et leurs environnements et dans ces quartiers défavorisés, ses actions sont très appréciées. En plus de l’association, certaines entreprises du secteur se sont lancées dans l’initiative d’intégrer «le jardinage d’entreprise» qui permet aux employés de jardiner dans les pépinières et de participer à la mutation de leur lieu de travail.
1. Développer des pépinières éphèmeres sur des parcelles industrielles en déclin. 2. Actionner une diversité d’espaces publics au sein de la zone d’activité 3. Installer une structure boisée perenne pour connecter les communes de Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne. Plan des objectifs de projet L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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Maquette de réflexion/projet Les bois de Genevilliers: échelle 1/5000e L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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CONCLUSION Je ne souhaite pas conclure dans cette dernière partie mais plutôt ouvrir sur différents sujets et les enseignements acquis par l’exercice du diplôme de paysage que j’ai préparé et présenté durant ma soutenance. Le processus de projet m’a toujours fasciné et je me suis souvent pris de passion pour la compréhension de tout ce qui gravite autour de sa fabrication. Je m’aperçois un peu naïvement que le projet est indissociable de notre personne car il passe obligatoirement par notre propre intellect afin d’être ensuite traduit sur les supports qui semblent le mieux correspondre au partage et la compréhension de nos idées. Nous sommes donc une part de cette création mûrie pas à pas au travers des différentes étapes du projet (allers retours entre analyse, hypothèses et projections). La discipline intellectuelle issue du paysage ne doit pas simplement se résumer à une améliorer permanente de la condition d’un site en travaillant avec la nature comme entité fondatrice du projet. Cette vision est souvent incomplète et l’on se rend vite compte que cela ne suffit pas à réaliser un projet vivant. Pour éveiller l’espace et impulser une dynamique au sein d’un site, il faut s’imiter dans l’espace, la lumière, les couleurs, le temps, les saisons, la vastitude, la perspective, la perte et la définition de nos repères, les gens, les attitudes, etc. Ainsi, ce projet s’est articulé sans aucune distinction entre l’urbanisme et le paysage car il s’avère que la finalité de ses métiers reste la même; réussir à raconter de nouvelles histoires sur ces espaces vécus et ces territoires habités.
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En revenant sur l’exercice du diplôme, on peut s’apercevoir que ce travail, permet d’élargir le rôle de l’urbanisme à adapter l’habitat et le cadre de vie aux besoins des hommes. En choisissant la Plaine Saint-Denis comme terrain d’expérimentation, on peut dessiner une vision plus transversale, ancrée à l’environnement, au socle terrestre, support de cette vie urbaine. En travaillant sur la valeur des éléments satellitaires envoyés depuis Paris au-delà des enceintes, on s’aperçoit que ce n’est ni le paysage qui permet de penser l’architecture ni l’architecture qui permet de penser le paysage mais bien la fusion de ces deux arts qui permet d’intégrer un système urbain dans une logique de territoire grâce aux grandes structures forestières. Le paysage interrogé dans ce diplôme se situe alors à la croisée d’une logique urbaine et d’une logique sur l’environnement (def: issu du contexte et des éléments qui environnent [...]). Ce diplôme se place in fine comme une hybridation, une manière d’interroger la condition urbaine du territoire de la plaine-SaintDenis. Enclenché par une fascination pour le périphérique parisien que j’ai ensuite rangé au rang de détail de projet, il me semble important et légitime de terminer par lui. Le périphérique est à lui seul, l’horizon, la porte et le fort de ce projet car il est à la genèse de l’ensemble de cette démarche. Le voyant au départ comme le point le plus important du projet il est en fait, le passage et le point d’observation de ce qui se dessine autour de lui et des différentes scènes qui l’environnent. Il fait partie intégrante de ce nouveau système urbain et sa transformation permet de retourner la situation de ce territoire et de raconter demain, une nouvelle histoire.
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PARC D’activité
Parc des Sévines
Soutenance de diplôme le mercredi 09 Septembre 2020 à l’ENSP-Versailles.
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Bibliographie Ouvrages: André Lortie, Jean-Louis Cohen «Des fortifs au périf: Paris, les seuils de la ville», Paris, édition A&J Picard , 27 avril 2000, 320p. Francis Hallée, «Plaidoyer pour l’arbre», France, édition Actes Sud, septembre 2005, 216p. Wohlleben Peter, «La vie secrète des arbres», Paris, éditions Les Arenes Eds, 2017, 260 p. Zürcher Ernest , «Les arbres entre visible et invisible», France, éditions ACTES SUD, 2016, 283 p. Gagneux Renaud, Prouvost Denis, «Sur les traces des enceintes de Paris : Promenades au long des murs disparus», France, éditions PARIGRAMME, 2004, 288p. Annie Fourcaut, Florence Bourillon (dir.), «AGRANDIR PARIS (1860-1970)» [En ligne] OpenEdition Books, Mars 2016, Consulté le 4 mars 2020, https://books.openedition.org/psorbonne/2373?lang=fr CORAJOUD Michel, «Le paysage : une expérience pour construire la ville» - [En ligne] marcellinbarthassat, Juillet 2003, Consulté le 22 juin 2020, http://www.marcellinbarthassat.ch LABORDE Marie-Françoise (dir.) «Contribution au diagnostic du patrimoine de la commune d’Aubervilliers» - [En ligne] novembre 2004, Consulté le 14 juillet 2020, https://patrimoine.seinesaintdenis.fr/IMG/pdf/diagnostic_patrimonial_aubervilliers.pdf Amine Ibnolmobarak, «MANIFESTE: ARCHIPEL RESISTANT» - [En ligne], Wordpress, 2011, consulté le 15 mai 2020, https://metronocstrat.wordpress.com/2011/12/11/manifeste-archipel-resistant/#_ftn1
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Filmographie: DROUET Francois-Xavier, «Le temps des forêts»,2018, film couleur, France, MBO, 103 min. Dupras Jérôme (conférencier), «La forêt urbaine : Luxe ou nécessité?» conférence organisée par le centre d’étude de la forêt, 2016, 34 min, Canada, https://youtu.be/ZY1E2-6jOUE Gaborit Marie (animateur), Jacquinod Claire, Lemasson Jean-Claude, Lussier Pierre, Soignon Jacques, «La forêt en ville, est-ce possible?» Aux Arbres 2018, tables rondes, 46min, France, https://youtu.be/6dl0_BXq_G4 Kraus Daniel, Schuck Andreas, «Sage usage de nos forêts: l’approche intégrative», 2017, film couleur, Allemagne, Filmhaus, Berlin, 23 min.
L’Horizon la Porte et le Fort : Amplifier le paysage du périphérique à la plaine de France
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