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LE COMBAT DES DISTILLATEURS
from Boisson Québec #001
by Baron Mag
L’UNION QUÉBÉCOISE DES MICRODISTILLERIES
Entretien avec Geneviève Laforest
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Agente de développement
Sur les 5 dernières années, on est passé de 17 à 62 membres. La SAQ est le seul canal de distribution pour les distillateurs, et depuis 2018, elle nous a offert le « privilège » de pouvoir vendre à la propriété. Ce qui n’était pas le cas avant.
Ceux qui obtiennent le permis d’artisan, ont la possibilité de vendre sur place sans devoir payer la majoration de la SAQ, mais pas avec le permis industriel. Ça fait 100 ans que les lois n’ont pas été changées en ce qui a trait aux spiritueux au Québec.
La majoration est divisée en deux. Une partie représente les frais d’exploitation de la SAQ, soit environ 15 à 16 % du chiffre d’affaires de la SAQ. Et tout le reste, ce sont les dividendes que la SAQ remet au gouvernement.
Lorsqu’on vend sur place, dans nos distilleries, la SAQ demande des frais relatifs à ses frais d’exploitations. Depuis 2018, la SAQ s’enrichit au détriment de l’appauvrissement des distilleries.
L’ESCOMPTE À LA VENTE SUR PLACE
Pour nous, pour que l’industrie puisse être pérenne, ça passe par la régionalisation, mais pour ça, il faut qu’il y ait des profits. Au delà de demander un changement de lois, on veut avoir droit au moins à un escompte à la vente à la propriété. Comme ceux qui sont donnés dans les agences de la SAQ, dans les épiceries ou dépanneurs. On aimerait être inscrit un peu dans le même système parce qu’au yeux de la loi, on est des revendeurs de la SAQ. Techniquement, on doit racheter nos produits à la SAQ pour les vendre sur place.
Et de permettre aux détenteurs de permis d’artisans de pouvoir vendre leur spiritueux dans les foires et festivals.
Aussi, d’inclure toutes les matières agricoles dans les permis artisanaux. En ce moment, le permis artisanal ne permet pas aux agriculteurs qui font la production de céréales, de légumes et de lait, d’utiliser leur production pour la distiller.