Foto: BCG
Marcher à un rythme soutenu avec une canne blanche est difficile parce qu’il faut vraiment chercher les obstacles
sentie plus détendue de pouvoir me promener avec elle. Pendant la deuxième semaine de la ‘class’, le coronavirus a joué les trouble-fête et de façon totalement inattendue, nous avons dû rentrer à la maison plus tôt que prévu. Heureusement, Fyra pouvait m’accompagner, et la ‘class’ fut poursuivie à la maison, moyennant respect des gestes-barrière évidemment. S’exercer à emprunter les trajets et itinéraires pendant le confinement était pour le moins inhabituel. Il n’y avait personne en rue, nous ne pouvions entrer nulle part, les magasins étaient fermés, tout cela était très inhabituel. Nous avons essayé de faire de notre mieux et formons dans l’intervalle déjà une excellente équipe. Nous nous exerçons quotidiennement et sortons beaucoup nous promener. Nous renforçons ainsi notre lien de confiance, apprenons à nous connaître l’un l’autre et augmentons notre assurance. Fyra se sent déjà
bien à la maison, et avec Milly aussi, cela se passe très bien. Elles sont déjà fort complices. Fyra a usé de ses charmes et est parvenue à redonner à Milly le goût du jeu. Elle profite véritablement d’une retraite tranquille. Il faut espérer que Fyra pourra encore très longtemps m’accompagner et que nous pourrons passer encore beaucoup de bon temps ensemble. Nous savourerons certainement les nombreux kilomètres que nous allons parcourir ensemble. Je veux aussi profiter de l’occasion qui m’est donnée pour remercier quelques personnes: tout d’abord, Frans et Elly, la famille d’accueil de Fyra, mais aussi Annelies pour la formation de Fyra, et l’ensemble de l’équipe du CBCG pour l’encadrement offert et son accueil chaleureux. Grâce à eux, je peux à nouveau me déplacer de façon indépendante, en toute sécurité. Kristel
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