De 0 à 6 ans
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Rhône-Alpes
n° 28
fév.-mars 2013
Dossier
Neuf mois dans la vie d’une femme Activités Le bien-être par le toucher Paroles de pros Prévenir les allergies alimentaires Psycho Les enfants bagarreurs Et aussi… À la découverte d’un quartier Le 9e arrondissement
Horoscope
Les signes de vos bébés
www.bebezine.fr
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édito
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Actus région
10 Agenda 12 Carnet
rose
14 À la découverte d’un Le 9e arrondissement 16 Les © DR
Chers lecteurs, Même si le mois de janvier est maintenant derrière nous et que 2013 est déjà bien entamée, toute l’équipe de Bébézine vous souhaite une belle année 2013, pleine de tendresse et de joie ! Dans ce numéro de début d’année, nous avons choisi de mettre l’accent sur les futures mamans, en leur offrant un dossier pratique sur les différentes étapes de la grossesse. Un article qui, nous l’espérons, leur permettra d’appréhender ces neuf mois de manière sereine. Les 23 et 24 mars, nous vous donnons rendez-vous au Salon baby, où nous vous offrirons l’annuaire des parents, édition 2012-2013, et vous réservons quelques surprises. Enfin, pour tous ceux d’entre vous qui souhaitent participer à Bébézine, sachez que régulièrement, nous sollicitons votre expérience de parents pour illustrer nos articles, en postant des questions sur le forum de Bébézine ou sur sa page Facebook. N’hésitez pas à surveiller nos pages.
quartier
familiales en photos
18 Dossier
Neuf mois dans la vie d’une femme
Paroles de pros
24 Gynécologie : Le diabète gestationnel 25 Pédiatrie : La grippe 25 Le vrai du faux : La marche 26 Psychologie : Les enfants bagarreurs 27 Juridique : Photos et Internet : Les bonnes pratiques 28 Nutrition : Prévenir les allergies alimentaires 30 Combien ça coûte ? Bien choisir… sa veilleuse
Activités
32 Enfants : Le bien-être par le toucher 33 Mamans : Le Pilates 34 Concours
photo
35 Coloriage 37 Horoscope
Bébé du monde 38 Le bébé polonais
Nous vous souhaitons une belle fin d’hiver et vous donnons rendez-vous au printemps.
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L’équipe Bébézine
Nous écrire : redaction@bebezine.fr
Actus région
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Prado maternité, une initiative pour un retour à la maison plus rapide Afin de raccourcir le séjour en maternité des jeunes mamans, l’assurance maladie a mis en place un programme d’accompagnement du retour à domicile (Prado).
Un dispositif controversé
Selon certains spécialistes et médecins, ce programme ne prendrait pas en compte plusieurs paramètres pouvant nuire à la mère et à son enfant, notamment le manque de sages-femmes libérales selon les régions, le type d’accouchement ou autre complication post-partum, l’impossibilité d’accompagner des mineures ou des femmes en situation de précarité ou d’addiction, etc.
À ce jour, l’efficacité et la qualité du programme n’ont été évaluées qu’à partir d’un questionnaire remis à la maman qui en a bénéficié, et non par la sage-femme, le médecin traitant ou l’obstétricien. La pertinence du programme Prado maternité reste donc invérifiée pour le corps médical. Enfin, certains professionnels s’inquiètent que ce programme ne vise pas à rendre le retour à la maison plus facile, mais à libérer plus rapidement les lits des maternités, afin d’en améliorer le rendement.
Un accueil positif
Au moment du lancement du programme, la Caisse d’assurance maladie a organisé des réunions d’information pour proposer aux sages-femmes libérales d’adhérer à celui-ci. Celles qui ont souhaité en faire partie ont été rapidement convaincues. Pour elles, il permet aux mamans de prendre leurs marques dans un environnement familier et de faire appel à elles en cas de souci. « Pour certaines mamans, l’allaitement ne se passe pas très bien à l’hôpital. Elles ont trop de pression. Une fois chez elles, c’est plus facile » explique Monique Renou, sage-femme à Lyon. Les mamans qui ont bénéficié du programme expriment leur satisfaction d’être rentrées chez elles plus tôt. « J’ai trouvé le temps long lors de ma première grossesse, seule dans ma chambre d’hôpital. Pour la deuxième, j’avais hâte de rentrer chez moi » avoue Nawal Tahri, une
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© M. Cudeville
A
vant l’arrivée de ce programme national, chaque maternité avait un fonctionnement propre de retour à la maison. Avec le programme Prado Maternité, l’assurance maladie propose une solution « clé en main » aux maternités. Celui-ci porte sur l’accompagnement à domicile des jeunes mamans, dès le 2e ou 3e jour suivant l’accouchement. Elles ont alors droit à la visite d’une sage-femme libérale le jour ou le lendemain de leur retour, puis sur une période de 12 jours, elles peuvent de nouveau solliciter la sagefemme pour les accompagner dans leur premier pas de maman. À ce jour, ce dispositif est généralement proposé aux futures mamans dès leur 5e mois de grossesse par la Caisse d’assurance maladie par téléphone, ou bien il peut être sollicité par la maman elle-même sur le site d’Ameli (www.ameli.fr). La validation de ce dispositif sera donnée par le médecin seulement après l’accouchement, en fonction de la santé de la maman et son enfant.
jeune maman lyonnaise, sortie de la maternité au bout de 3 jours.
Vers une solution durable
L’inquiétude des professionnels de santé semble avoir été entendue. La rédaction d’un guide pratique à destination des maternités est en cours, afin de proposer à chaque établissement un panel de solutions pour aiguiller au mieux les jeunes mamans pour leur retour à la maison. La sortie de celui-ci est prévue pour le printemps 2013. Francis Puech, président du Collège national des gynécologues-obstétriciens français, qui participe à la rédaction de ce guide, ajoute : « Chaque maternité doit pouvoir choisir ce qu’elle propose à ses patientes, en prenant en compte leur état de santé et les infrastructures environnantes. Cela doit donc être laissé au libre arbitre de chaque établissement. » A. Combe
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en partenariat avec l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), le RSI (Régime social des indépendants), la PMI (Protection maternelle et infantile) de Paris et plus d’une centaine de spécialistes. www.mpedia.fr
Livraison de couches à domicile Location de tire-lait en ligne Le site Suckle propose des locations et achats de tire-lait en ligne. Les produits d’occasion proposés sont entièrement désinfectés et emballés sous film plastique pour garantir une hygiène maximale, et les accessoires ne sont proposés qu’à l’état neuf, dans leur emballage d’origine. La livraison est effective en 24 heures et les frais de livraison sont inclus. Le petit plus : une permanence téléphonique est à la disposition des mamans pour répondre à leurs questions, et des vidéos de démonstration sont disponibles sur le site. www.suckle.fr
Se renseigner et partager Le site Mpedia a pour vocation de répondre aux questions fréquentes des parents d’enfants âgés entre 0 et 6 ans. Dans un espace commun, ils peuvent déjà trouver réponse à leur question, puis dans l’espace « posez votre question aux pédiatres... », ils pourront poser des questions plus précises. On y trouve également un onglet permettant de créer le carnet de santé de l’enfant, afin de mettre en place des alertes pour les vaccins, rendez-vous médicaux et autres impératifs de santé. Ce site a été conçu par l’AFPA (Association française de pédiatrie ambulatoire)
Le site Allocouches propose aux parents de se faire livrer des couches et produits de change directement à domicile, du lundi au dimanche, à l’horaire souhaité. Il dispose d’un large choix de marques de couches, dont des couches jetables écologiques. Le petit plus : plus les commandes sont importantes, plus les réductions appliquées sont fortes et, grâce à l’application smartphone et tablette Allocouches, les commandes peuvent être passées en seulement 30 secondes. www.allocouches.com
Petit koala Une nouvelle association de maternage vient de se créer à Lyon : « Les nouages du cœur ». Elle propose aux parents des cours individuels ou collectifs (maximum 5 couples) de portage, qui peuvent se dérouler au domicile des parents. Monitrice de portage certifiée par le réseau « Porter son enfant, tout un art », Delphine, jeune maman, propose également des temps de discutions sur le maternage, que ce soit sur l’allaitement, les couches lavables, etc. Delphine Chanéac lesnouagesducoeur@hotmail.fr 06 29 80 06 96.
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6 Tu seras bilingue mon fils !
enfant de 0 à 10 ans. Deux possibilités pour les vêtements : s’ils sont en bon état, ils sont lavés, repassés et vendus ; s’ils sont endommagés, les créateurs de La Malle à Doudous leur redonnent vie en les teintant, les coupant et en les customisant. Le plus : les prix sont tout doux, de 50 à 70 % moins cher par rapport au neuf. www.la-malle-a-doudous.com
Une école bilingue à Villefranchesur-Saône ouvrira ses portes en septembre 2013, Seeding Town School. Cette école accueillera les enfants de la maternelle au CM2 pour les initier dès le plus jeune âge à l’anglais. Les cours sont dispensés par des enseignants anglophones, et les journées découpées la moitié du temps en anglais et en français, afin de s’adapter au rythme des enfants. L’école dispensera le programme scolaire fixé par le ministère tout en y apportant la méthodologie pédagogique inspirée par Maria Montessori. www.seedingtown-school.fr
Ça bouge en Rhône-Alpes !
Bien-être en famille Un nouveau centre dédié au bien-être des futurs et jeunes parents a ouvert ses portes début février à Neuville-surSaône. Il propose, entre autres, des cours collectifs de relaxation ou de préparation à l’accouchement, des groupes de paroles entre pères, mères ou parents, des ateliers de massage parents-bébés et parents-enfants, de couture, de portage, du chant prénatal, des cours de yoga, des séances de sophrologie… Une offre complète pour échanger entre parents. Maison de la parentalité, 13 rue Pierre-Dugelay, Neuvillesur-Saône (69).
Aller à l’essentiel
Occasions et créations
Construits sous forme de fiches pratiques, les ouvrages Ma to-do list apportent des réponses simples aux parents face à des questions du quotidien. Pour chaque problème, de 3 à 8 trucs et astuces sont proposés. Par exemple, les 7 trucs pour passer à un lit de grand, les 6 conduites à tenir si votre enfant est un pot de colle, les 5 façons de stimuler sa motricité… Ma to-do list, 7,99 €. Éditions Marabout.
Les vêtements aussi peuvent avoir une deuxième chance. La Malle à doudous en est persuadée. La marque vient de s’implanter au Village des Créateurs à Lyon et propose des vêtements de seconde main, pour
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Le site Réactivité est un site qui promeut l’activité physique en RhôneAlpes. Il permet aux éducateurs, animateurs, enseignants ou encore collectivité territoriale de mieux accompagner les personnes en surpoids, en situation de handicap, atteintes d’une maladie chronique, âgées ou en situation de précarité dans les activités physiques et sportives. Ils bénéficient ainsi de différentes idées et programmes adaptés. On peut aussi y trouver un ensemble de repères théoriques, méthodologiques et bibliographiques ainsi que des exemples d’actions menées dans la région. www.reactivite.net
7 Association en péril ?
Un gentil raton laveur sur tablette Le studio lyonnais Pango édite des livres interactifs pour les tout-petits. Au travers des aventures de Pango, un raton laveur, et de ses amis, l’enfant pourra toucher l’écran, secouer la tablette ou chatouiller les animaux pour avancer dans l’histoire. À ce jour, il existe cinq histoires de Pango, un jeu et sur le site Internet des coloriages, cartes d’invitations, dessins à imprimer. www.studio-pango.com
La caverne d’Ali baba
L’association La cause des parents apporte son soutien aux familles de la région lyonnaise depuis maintenant 8 ans, au travers de conférences et d’ateliers, notamment sur l’épuisement parental, la nutrition, ou lors de cours de massage bébé ou de chant prénatal. Cette année, à la suite d’une baisse de ses subventions, l’association sollicite le soutien de ses adhérents et des Lyonnais, pour maintenir son activité et son offre auprès des parents. De même, l’association est actuellement à la recherche de nouveaux locaux à Lyon, qui soient plus accessibles en transport en commun, afin de faciliter son accès aux familles. Un appel que Bébézine se devait de relayer. www.lacausedesparents.org ou 04 78 27 96 08.
Et la tête, alouette
Vient de s’ouvrir à Annecy un grand magasin de puériculture de 450 m2, qui ravira les parents. On y trouve du neuf, de l’occasion, des articles déstockés, et même du matériel de puériculture à louer : poussettes, lits pliants, chaises hautes… le tout à prix tout doux ! Le grenier à doudous, 174 impasse des Prés-d’en-Bas, Argonay (74). 04 50 65 06 15.
Alors que chaque enfant possède un carnet de santé rempli par son pédiatre ou médecin traitant, Sophie Marinopoulos, psychologue, a souhaité proposer aux parents un carnet de santé psy, qui prend en compte l’équilibre relationnel et affectif de l’enfant. Découpé par tranches d’âge, de 0 à 11 ans, cet ouvrage propose de nombreux repères et fiches pratiques pour les parents. Mon carnet de santé psy, éditions Les liens qui libèrent.
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Actus région
8 La musique qui apaise
Espace de jeux pour les tout-petits Le Ludopole propose aux assistantes maternelles de profiter de leur grand espace de jeux pour amener les enfants dont elles ont la garde. Sur place, des animateurs les conseillent sur les jeux adaptés à l’âge et au stade d’éveil des enfants. Aussi du mardi au vendredi, la plage horaire de 9 heures à 10 heures est réservée aux P’tits Ludes, les 0-4 ans, dans une ambiance sereine et calme, qu’ils viennent avec leur parent ou leur nounou. Pour les assistantes maternelles : - 100 € l’abonnement illimité à l’année. - 135 € l’abonnement illimité et le prêt de 6 jouets par mois. www.ludopole.com
Musicothérapeute, Annabelle Roch propose aux futures mamans lyonnaises une préparation à l’accouchement à base de chant prénatal, massage vibratoire avec des instruments… et propose aussi un travail sur la place du second parent via le dialogue musical avec l’enfant avant ou après la naissance. Une approche différente qui permet de placer sa respiration, se détendre et stimuler son enfant. Annabelle Roch http://lyonmusicotherapie.free.fr 06 10 31 08 09.
Recettes et bons conseils Christine Zalejski, maman et docteur en sciences, vient de lancer un nouveau site Internet entièrement dédié à l’alimentation des bébés. Recettes, conseils aussi, elle propose des tableaux malins pour aider les parents à s’y retrouver dans les aliments et quantités à donner par âge. Petit plus pratique : elle propose des plannings à compléter soi-même pour penser
mois par mois aux quantités à donner à son enfant en fonction de ses besoins nutritionnels. Pratique pour donner à la nounou ou pour faire les courses. www.cubesetpetitspois.fr
On a tous besoin d’un héros
Une nouvelle plateforme de mise en relation entre parents et nounou-babysitter-soutien scolaire vient de voir le jour : FamiHero. Le principe est simple, on poste une annonce et on consulte gratuitement les profils des potentiels candidats qui habitent à côté de chez soi. Si on souhaite être mis en relation, celle-ci est payante avec des formules on shot à 14,90 € ou une formule annuelle à 5,90 € par an). Après avoir fait appel à un « héros », vous pouvez laisser une recommandation sous son profil pour indiquer comment s’est déroulé le cours ou la garde, un bouche-à-oreille virtuel pratique pour les autres familles. www.famihero.com
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Agenda
10 nuage en train de dormir, jusqu’au moment où celui-ci s’éveille. Tour à tour, le nuage devient poisson, oiseau, pommier… 04 78 33 64 33. maison.rencontre@ville-ecully.fr
SORTIES EN FAMILLE
Indoor aventures Du 23 février au 3 mars. Espace double mixte, Villeurbanne. Communiqué
Jouer à se construire Du 25 février au 8 mars. Club ludosportif My Gym, 144 rue du Dauphiné, Lyon 3e. À partir de 6 mois. Vous voulez passer des moments complices avec votre enfant ? Pendant les vacances, My Gym propose une multitude d’activités ludiques adaptées aux bébés (éveil, motricité, marionnettes…) et aux petits jusqu’à 3 ans ½ (tyrolienne, parcours, gym…). Et pour les plus grands jusqu’à 9 ans, des après-midi « récré-actives » (cirque, trampoline, aventures…). 6-18 mois : 9 h 15-10 heures, 15€. 18 mois-3 ans ½ : 10 h 15-11 h 30, 20 €. 4-9 ans : 14 heures-17 heures, 29 €. Sur réservation : 09 83 00 70 54 ou www.mygym-lyon.fr
Atelier Ladybirds en anglais Tous les samedis matin, à 10 heures. Lez’arts school, Charly (69). À partir d’un an. Le samedi matin, parents et enfants sont conviés à participer aux ateliers Ladybirds, animés par une intervenante parfaitement bilingue et spécialisée dans l’accompagnement à la naissance. L’objectif est de prendre un moment hors de la maison pour les parents et initier les tout-petits à l’anglais, par des comptines, chansons, ateliers de cuisine ou de bricolage, qui permettent aux enfants d’exercer leurs oreilles à de nouveaux mots et de nouvelles intonations. 04 78 56 38 53. http://ateliersbilingues.free.fr
Le parc d’aventure éphémère pour les 0-14 ans est de retour : parcours d’aventures, jeux gonflables, animations musicales et sportives… par tranches d’âge. Pour les 1-3 ans : châteaux gonflables et parcours baby gym. Pour les 3-6 ans : toboggans, châteaux gonflables et parcours d’aventures et d’obstacles. Pour les plus de 6 ans : châteaux gonflables et toboggans géants. Mais aussi des parcours acrobatiques, des tyroliennes et un espace jeux vidéo. www.indoor-aventures.com
LEVER DE RIDEAU
Le bateau Du 19 février au 1er mars. Théâtre des Clochards-célestes, Lyon 1er. À partir de 2 ans. Cette création poétique mêle théâtre d’ombres, marionnettes, musique et scénographie féerique. Elle aborde les thèmes du voyage en mer et de l’émancipation de l’enfant. Ce projet a été préparé avec des professionnels de la petite enfance, afin d’éveiller la sensorialité chez l’enfant. www.clochardscelestes.com
Un nuage sur la terre Mercredi 13 mars. Maison de la solidarité, Écully. À partir de 3 ans. Un voyageur « nuageologue » invite les enfants à suivre les traces d’un nuage qui semble avoir fait escale sur terre. Ils parviennent au lieu de son refuge, trouvent le
Plus d'événements à ne pas manquer sur
de récupération et fabriquer soi-même un collier, un bracelet, un porte-clés... Les plus grands pourront percer, poncer et nettoyer leurs matériaux naturels. Tarifs : 10 € (+ 1€ pour les mômes non adhérents). 04 78 61 21 79 ou kafete.omomes@yahoo.fr www.kafeteomomes.fr
ET SI ON EN PARLAIT ? L’alimentation des enfants de 0 à 3 ans Le 16 mars de 14 heures à 18 heures. EDNH, 6 rue Renan, Lyon 7e (2e étage).
Plouf ! Plouf ! La mare aux canards Du 27 février au 10 mars. Théâtre Espace 44, Lyon 1er. Jusqu’à 6 ans. Le spectacle est une histoire pédagogique et ludique sur le monde des animaux et de la flore. Le décor à multiples facettes vous fera découvrir plusieurs personnages : canard, crapaud, poisson, oie sauvage, cygne… D’apparition en apparition, le comédien se transforme par un jeu de costumes colorés. www.espace44.com
ATELIERS CRéATIFS
Stage de peinture Du 4 au 7 mars. L’où jeu peins, 15 rue Louis-Adam, Villeurbanne. Les enfants pourront pendant des séances d’une heure et demie peindre et modeler l’argile crue en toute liberté. Tarifs : 50 € (40 € pour les adhérents). http://loujeupeins.alter.eu.org
Graines de créateurs Mardi 26 février. Ka’fête ô mômes, Lyon 1er. De 9 h 45 à 10 h 30 pour les 3-6 ans, et de 10 h 45 à 12 heures pour les 6-10 ans. Un atelier pour découvrir les graines, leur origine, leurs secrets. Un atelier pour piocher des perles
Animée par 6 élèves de l’École de diététique et nutrition humaine, cette conférence abordera les thèmes de l’allaitement, la diversification alimentaire et l’évolution. Après la conférence, lors d’une dégustation de petits pots, les parents seront sensibilisés à la lecture des étiquettes des produits alimentaires et les valeurs nutritionnelles des aliments. Renseignements : pourlebiendebebe@gmail.com
Les enjeux des repas en famille Jeudi 28 mars à 19 h 30. Maison des Associations, Lyon 4e. Entre conflits et plaisir, enfants qui ne mangent pas ou enfants qui mangent trop, comment perpétuer ce rituel quotidien, tout en respectant les besoins et envies de chacun ? La conférence est animée par Isabelle Darnis, diététicienne-nutritionniste spécialiste des troubles du comportement alimentaire chez l’enfant et l’adolescent. Tarif normal : 10 €. Adhérents et tarif réduit : 5 €. Réservation obligatoire : www.lacausedesparents.org
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Carnet rose
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Bébézine félicite les nouveaux parents et souhaite la bienvenue à : Gabin
Ilan
né le 26 novembre à Écully, né le 23 novembre à Sainte-Foy-lèsqui comble de joie Anne-Sophie Lyon, qui fait le bonheur de Carole et Samuel, et son frère Benjamin. et Mickael, et de sa sœur Yaëlle.
Aloïse
née le 5 octobre à Grenoble, qui rend fou de joie Sandrine et Laurent, et son frère Eliott.
Jacques né le 1er octobre à Lyon, pour le plus grand bonheur d’Amandine et Régis.
Gaspard
né le 9 novembre à Lyon, qui illumine la vie de Gwenaëlle et Nicolas.
Alban
né le 22 septembre à Lyon, qui émerveille la vie d’Émilie et de David, et de sa sœur Lalie.
Et aussi à : Adriel né le 10 août à Écully, qui fait le bonheur de Jennifer et Raphaël, et de son frère Quentin. Jade née le 3 juillet à Vienne, qui illumine la vie de Nathalie et David, et de son frère Erwann.
' Que signifie son prenom ? À chaque numéro, nous faisons un zoom sur la signification des prénoms de vos enfants. Voici celle des prénoms de nos bébés du carnet rose. Gabin signifie en latin « originaire de Gabiès ». Il serait… solide, calme et sécurisant. Il excelle dans un rôle de médiateur qui écoute, conseille, console et rassure. Fête le 19 février. Ilan signifie « Chêne ». Il serait… méthodique et appliqué, homme de terrain doté d’un grand sens pratique. Il s’intéresse aux biens matériels et il est fasciné par le pouvoir. Gaspard signifie « celui qui vient voir ». Il serait… communicatif, chaleureux et habile. Émotif, il est très dépendant de son environnement affectif. Vif et curieux, il s’intéresse à tout. Fête le 6 janvier.
Aloïse signifie « glorieux vainqueur ». Elle serait… imaginative et rêveuse. Elle a besoin de s’exprimer dans un art ou une activité. Fête le 15 mars.
Pour chaque photo publiée, Petits Trésors vous offre un bracelet. Toutes les infos sur : redaction@bebezine.fr
Jacques signifie « Dieu a soutenu ». Il serait… énergique et actif, courageux dans les épreuves, chaleureux avec ses amis, loyal dans la vie professionnel. Fête le 25 juillet. Alban signifie « blanc ». Il serait… sociable, communicatif, chaleureux. Très sensible, il recherche un environnement amical et déteste les conflits qu’il tente de désamorcer grâce à sa diplomatie. Fête le 22 juin.
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Extrait du livre Le petit Larousse des prénoms, éditions Larousse.
Quartier
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À la découverte d’un quartier :
le 9e arrondissement À chaque numéro, Bébézine vous emmène découvrir un quartier de Lyon ou une ville des environs et vous fait découvrir des adresses incontournables pour les parents. Zoom sur le quartier du 9e. Chausseur sachant chausser
Le chausseur de toute la famille, c’est Sébastien de Groll n’Roll. Dans sa boutique à la vitrine pleine de graffitis, il propose des chaussures de la naissance au 41. De quoi trouver chaussure à son pied à coup sûr. Le plus : le magasin est assez grand pour accueillir les poussettes et une aire de jeux permet aux petits de s’amuser pendant que les grands font leurs emplettes. Groll n’Roll : 40 grande rue de Vaise, Lyon 9e. 04 78 47 76 17. www.grollnweb-chaussures.com
Dans les bulles
La 9ème bulle est une librairie pour petits et grands, spécialisée en
bandes dessinées, mangas, comics mais aussi pour les petits, pour lesquels on nous conseille, entre autres, l’histoire de Petit Poilu, une BD sans bulle, à partir de 3 ans. En partenariat avec le centre social Pierrette-Augier, la librairie organise des animations pour les petits, comme des enquêtes mystères autour des ouvrages ou des ateliers maquillage.
participer à des ateliers, spectacles, contes et expositions. Médiathèque de Vaise : Place Valmy, Lyon 9e. 04 72 85 66 20. www.bm-lyon.fr
Gym tonique et plaisirs aquatiques
La 9ème Bulle : 8 rue du marché, Lyon 9e. 04 78 83 65 22. www.la9emebulle.net
Activités J’aime lire
La médiathèque de Vaise propose des animations dès le plus jeune âge. Avec « Bébé bouquine, bébé comptine », les tout-petits (0-3 ans) sont invités à écouter un conte ou une histoire, puis a participer à l’animation qui leur est proposée. Ces ateliers durent 30 minutes et sont gratuits. De même, une fois par mois, une projection de film est organisée par tranches d’âge. Enfin, au printemps, du 20 mars au 20 avril, la médiathèque organise pour les 0-5 ans le « Printemps des petits lecteurs », lors duquel les enfants sont invités à
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Ludôgym est le premier club à Lyon qui propose aux enfants, dès 3-4 mois, de faire de l’éveil corporel au sol, et qui dispose d’une piscine pour les cours de bébé nageur. L’éveil corporel permet à l’enfant de développer sa coordination et motricité, son équilibre, se repérer dans l’espace, tout en se socialisant et en prenant confiance en lui. Côté piscine, Ludôgym propose des séances de bébé nageur jusqu’à 36 mois, et des cours de natation pour les 3 à 12 ans. Ludôgym : 69 rue Gorge-de-Loup, Lyon 9e. 04 72 29 14 64. www.ludogym.fr
Des toiles dans les yeux Le ciné Duchère s’est vu décerner depuis 2004 le label Jeune Public, en raison d’une programmation régulière de films pour les enfants.
© Photos Mathilde Cudeville et Manon Jozy
Shopping
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Association Soutien parental
Chaque semaine, un film pour enfants est programmé, que ce soit des succès du box-office ou des films moins exposés et d’excellente qualité. Après ces projections, appelées Les p’tites toiles, une fiche mémoire est distribuée et un jeu concours est organisé pour gagner des affiches. Le cinéma organise aussi le ciné-goûter qui, comme son nom l’indique, est une séance suivie d’un goûter et d’un court métrage proposé par Cap Canal. Ciné Duchère : avenue Andreï-Sakharov, Lyon 9e. 04 72 17 00 21. http://cineduchere.free.fr
Sonnez trompettes
Le centre social et culturel PierretteAugier propose une multitude d’activités aux enfants dès le plus jeune âge. Les mardis après-midi, les petits de 3 mois à 3 ans sont accueillis gratuitement avec leurs parents pour des moments de jeux et d’échanges. Le centre propose également un soutien à la fonction parentale, sur le principe de la coéducation, qui vise au plein épanouissement de l’enfant. Du 6 au 27 avril, le centre organise le Festival des parents et des enfants, l’occasion pour les familles de participer à de nombreuses activités : des balades, ateliers création, cuisine, lecture, projection… également une bourse aux vêtements sera organisée les 18 et 19 avril. Centre social et culturel Pierrette-Augier : 9 rue Roquette, Lyon 9e. 04 78 83 71 34. www.csvaise.fr
À l’École lyonnaise des cuivres, on peut commencer dès 3 ans son éveil musical. Les enfants apprennent la notion de rythme, par le biais de jeux mélodiques, rythmiques, des jeux dansés ou encore des chansons de geste. Ils découvrent aussi les instruments de musique, leur sonorité, leur toucher mais également leur propre voix par des comptines et des chants. Ensuite, ils pourront s’inscrire à des cours pour apprendre à jouer du saxophone, de la trompette, du trombone ou d’autres instruments à vent. École lyonnaise des cuivres à l’école Chevalier-Bayard : 4 quai Chauveau, Lyon 9e. 09 81 00 23 86. www.ecolelyonnaisedescuivres.com
Sorties Aire de jeux
Une aire de jeux de près de 2 hectares se cache derrière les immeubles de bureaux. Situé entre Gorge-de-Loup et Valmy, le parc Michèle-Mollard propose deux espaces distincts sur deux niveaux : un pour les petits avec des animaux à bascule et un pour les grands avec des échelles en corde. Le plus : le parc est sécurisé par des grilles et le revêtement du sol est souple, pour éviter les bobos. Attention : pas de W-C et de point d’eau. Parc Michèle-Mollard : 6 bis rue Cottin, Lyon 9e.
A. Combe
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Reportage
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Les Familiales de Bébézine Le 17 novembre dernier, l’équipe de Bébézine, en partenariat avec Elowomum et Ludogym, a organisé une grande journée de conférences, ateliers et éveil corporel pour les familles. L’occasion pour Bébézine de souffler ses 5 bougies et d’amener de l’information pratique aux parents, autrement que par le papier. Encore un grand merci à tous les parents participants et à nos partenaires.
Séance de bébés nageurs.
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Bébézine a soufflé sa 5e bougie.
Éveil corporel.
© Photos Mathilde Cudeville et Nathalie Roux
L’équipe Bébézine et Elowomum.
17 Julianne et son papa.
Atelier d’éveil musical avec Fanette et Marie.
Spectacle par Mélimélo marionnettes.
Rencontre autour du goûter offert par AAT traiteur.
Atelier d’automassage pour femmes enceintes Espace conférence et espace détente.
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DOSSIER
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Neuf mois dans la vie d’une femme La grossesse : une aventure palpitante, fascinante, magique, qui peut également être source d’inquiétude. À mesure que le ventre s’arrondit, les rendezvous avec les professionnels de santé se succèdent, auxquels s’ajoutent quelques formalités administratives. Bébézine vous donne un aperçu, mois après mois, des examens à passer pour s’assurer que tout va bien, pour la maman comme pour l’enfant à naître, et pour vivre avec sérénité ces neuf mois si particuliers dans la vie d’une femme.
L
es consultations obligatoires, qui entrent dans le cadre de la surveillance médicale de la femme enceinte sont au nombre de sept. Chacun de ces rendez-vous comprend un examen gynécologique et des tests de laboratoire. La première consultation obligatoire doit avoir lieu avant la fin du 3e mois et sera suivie d’une consultation par mois. À ces sept rendez-vous s’ajoute la consultation obligatoire d’anesthésie du 8e ou 9e mois. Sans oublier la consultation postnatale, une obli-
gation à honorer dans le courant du 2e mois après l’accouchement… Toutes ces démarches sont prises en charge, à condition de déclarer son état de grossesse avant la 14e semaine auprès de sa Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) et de sa Caisse d’allocations familiales (CAF). Sachez en outre que le médecin organisera avec vous les rendez-vous échographiques des 3e, 5e et 8e mois, remboursés par la Sécurité sociale, au même titre que les échographies supplémentaires relevant du suivi d’une grossesse à risque (jumeaux, risque de fausse couche, etc.)
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Quel professionnel pour le suivi de grossesse ? Pour le suivi de grossesse, vous pouvez vous adresser à votre médecin traitant ou à votre gynécologue. Vous pouvez également être suivie par une sage-femme lorsque la grossesse ne présente pas de complications. Certaines sagesfemmes détiennent un diplôme d’échographe. Si ce n’est pas le cas, vous serez orientée vers un échographe. Gabrielle, 33 ans, maman d’un petit Hermann de 5 mois, a choisi la formule gynécologue + sage-femme. « Le
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gynécologue est davantage dans le médical, la sage-femme dans le bienêtre. J’ai beaucoup apprécié cette complémentarité. De plus, grâce aux différentes approches proposées par les sages-femmes, j’ai pu m’orienter vers un type de préparation à la naissance, l’haptonomie, qui m’a tout à fait convenu. J’étais prête ! » « Parce que l’accouchement, c’est le grand inconnu, il est rassurant de disposer de points de repère et de techniques à mettre en place avant le terme grâce à la préparation à l’accouchement », souligne Mathieu Audfray, sage-femme.
Les rendez-vous et les examens clefs Avec son nombre important d’examens à passer, la grossesse aurait tendance à s’apparenter à un concours, constate Marie-Agnès Cabot, sage-femme à Lyon depuis 30 ans : « Tout n’est plus que protocole et la pression sur les femmes enceintes est forte. Dès lors, si les résultats à l’un ou à plusieurs des examens médicaux ne sont pas bons, la future maman a le sentiment d’être une mauvaise mère. À l’inverse, si vous passez avec succès vos différents examens, que vous
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réussissez votre accouchement, là, vous êtes une mère parfaite ! Cela est réducteur, les choses sont sensiblement plus compliquées que ça. » Pour passer ces 9 mois de manière sereine et épanouissante, MarieAgnès Cabot conseille de jeter Internet, de jeter la télévision et de ne s’entourer que de personnes bienveillantes. « Cela peut paraître simpliste, mais si vous êtes enceinte, c’est que vous êtes en bonne santé. Et pour rassurer les futures mamans, le système français est bien fait : les femmes sont bien suivies, on dépiste,
DOSSIER :
Neuf mois dans la vie d’une femme
on surveille et on agit si nécessaire. » « Il est vrai que la frontière entre le fait de rassurer les patientes et les embêter est très mince, convient le Dr Guichard. Mais en France, globalement, le canevas de soins proposés pour le suivi des femmes enceintes est bon. Quand il y a nécessité de faire davantage, le système s’adapte. Aujourd’hui grâce à cet accompagnement, devenir mère est d’ailleurs plus simple, sur le plan psychologique », considère la gynécologue. Seule ombre au tableau, constatée tous les jours dans son cabinet : le monde du travail qui stigmatise et culpabilise toujours la femme enceinte.
Premier trimestre
La première consultation obligatoire a lieu au cours du premier trimestre et avant la fin du 3e mois de grossesse. De nombreux professionnels recommandent de programmer cette visite médicale dès le 2e mois. Ils considèrent en effet que pour le bon déroulement de la grossesse, les résultats des examens réalisés au cours de cette première consultation gagnent à être connus le plus tôt possible. Elle permet de confirmer l’état de grossesse, de préciser son début et son terme probable et d’en vérifier le caractère normal : absence de perte de sang, développement de
Vie prénatale. Le saviez-vous ? Dès le 2e mois, soit à la fin de la 8e semaine, le bébé commence à bouger. Il se met à se retourner sur luimême par des mouvements réflexes, observables grâce à l’échographie. La mère devra cependant patienter jusqu’au 5e mois avant de sentir son bébé bouger.
L’annonce de votre grossesse à votre employeur n’est soumise à aucune règle, mais il est conseillé d’attendre trois mois. Sachez que votre employeur ne peut vous licencier ni durant votre grossesse, ni pendant votre congé pré- ou post- natal. l’utérus… Votre médecin se montrera très curieux et c’est pour votre bien. Les nombreuses questions qu’il vous posera – âge, antécédents médicaux, maladies, prises de médicaments, habitudes de vie… – permettront d’évaluer les potentiels risques et d’adapter le suivi médical à votre état de santé. Par exemple, si la mère est diabétique, si elle souffre d’hypertension ou doit son état à la procréation assistée, elle bénéficiera d’une surveillance médicale renforcée. Le médecin, le gynécologue ou la sage-femme, en fonction du professionnel choisi, procèdera à un examen général complet : pesée, prise de mensurations du bassin et prise de la tension artérielle, auscultation cardiaque et pulmonaire. Ce check-up s’accompagne d’un examen gynécologique : examen des seins, du col et du corps utérins, prélèvement des sécrétions vaginales en vue d’analyse. Vous repartirez munie d’une prescription d’examens sanguins de début de grossesse : dépistage du VIH, de la syphilis, de l’hépatite B, contrôle de l’immunité contre la rubéole et la toxoplasmose, et recherche d’incompatibilité fœto-maternelle entre les groupes sanguins de la mère et du fœtus (à savoir le facteur Rhésus, positif ou négatif, qui accompagne les lettres A, B, AB ou O). Ces examens comportent aussi la recherche de glucose et d’albumine dans les urines dont la présence pourrait respectivement traduire un diabète gestationnel ou une possible infection urinaire, voire rénale. Sur le front des formalités, une déclaration de grossesse vous sera remise par votre professionnel de santé. Le feuillet rose doit être envoyé à la CPAM et les deux feuillets bleus à la CAF, avant la fin de la 12e semaine de grossesse ou de
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la 14e SA, semaine d’aménorrhée (c’est-à-dire sans règles). L’annonce de votre grossesse à votre employeur n’est soumise à aucune règle, mais il est conseillé d’attendre trois mois. Sachez que votre employeur ne peut vous licencier ni durant votre grossesse, ni pendant votre congé pré- ou post- natal. R Inscrivez-vous à l’hôpital ou dans la clinique privée de votre choix, auquel cas il est judicieux de se renseigner sur les dépassements d’honoraires et les modalités de remboursement de votre mutuelle. Le choix d’une structure, publique ou privée, petite, moyenne ou grande, vous appartient. Seulement si votre grossesse comporte un risque particulier, vous pourrez être orientée par votre médecin vers une maternité de niveau 2 ou 3. La première échographie, à passer entre la 9e et la 11e semaine de grossesse (soit entre la 12e et la 14e SA), fournit au médecin de précieuses informations : bon déroulement de la grossesse, croissance du futur bébé. L’échographie, indolore pour la mère et inoffensive pour l’enfant, est particulièrement utile pour les futures mères âgées de plus de 38 ans qui font face à un risque génétique familial ou si des complications sont survenues lors d’une grossesse précédente. À ce stade, la petite taille du bébé permet de le voir dans son ensemble, et notamment entendre son cœur pour la première fois. Outre de préciser l’avancée de votre grossesse, cette échographie permet de réaliser la mesure, par échographie, de la longueur têtefesses de l’embryon, ce qui permet de déterminer son âge, à quatre jours près. L’échographiste contrôle également l’implantation du placenta et des organes génitaux internes afin de s’assurer qu’il n’y a pas de complication
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21
En France comme en Europe, on pouponne de plus en plus tard En 2011, la France a été médaille d’argent du taux de fécondité de l’Union européenne (UE) à 27, avec 2,01 enfants par femme, derrière l’Irlande (2,07), la moyenne européenne s’établissant à 1,59. Si ce chiffre dénote un léger ralentissement par rapport à 2010, il ne reflète pas l’évolution des taux de fécondité à tous les âges : au-dessus de 33 ans, les taux de fécondité progressent de manière continue depuis 1978. Après avoir franchi la barre des 30 ans en 2010, l’âge moyen à l’accouchement a atteint 30,1 en 2011. La part des mères qui accouchent entre 30 et 34 ans est passée de 26 % en 1991 à 33 % en 2011, et celle des mères âgées de 35 ans ou plus, de 13 % à 22 %. En outre, accoucher à 40 ans ou plus est une situation deux fois plus fréquente qu’il y a vingt ans (2,2 % des mères en 1991 et près de 5 % des mères en 2011). Comme en France, l’âge moyen à l’accouchement a atteint 30 ans dans l’UE en 2010. Chiffres de l’INSEE : Bilan démographique 2011, division enquêtes et études démographiques.
(fibrome, béance du col, malformation utérine). C’est au cours de cette échographie que l’épaisseur de la nuque de l’embryon est mesurée (mesure de la clarté nucale) afin d’évaluer les risques d’une éventuelle trisomie 21. Un carnet de maternité vous sera envoyé par la Sécurité sociale.
Deuxième trimestre
4e mois Comme à chaque visite obligatoire, lors de la 2e consultation prénatale, le médecin vérifie : poids, tension
artérielle, absence d’albumine et de sucre dans les urines de la future maman. Il prescrit des analyses de sang classiques pour contrôler votre glycémie et numération globulaire. Sachez que désormais, on mesurera tous les mois la hauteur utérine, qui est la distance comprise entre le bord supérieur du pubis et le fond de l’utérus. La 2e visite est, elle aussi, importante car le médecin vérifie l’état du col de l’utérus, par échographie, et prend les mesures qui s’imposent en cas d’antécédents.
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DOSSIER :
Neuf mois dans la vie d’une femme
La balance et vous Une prise de poids raisonnable se situe autour de 9 à 12 kg, sachant que pour les sujets très minces, la prise de poids peut être plus importante. « On ne fait
pas de bébé sans prendre de poids », martèle le Dr Guichard. En revanche, elle incite ses patientes à prendre soin d’elles pendant ces neuf mois.
« Après la naissance, votre corps et votre peau vous diront merci ! »
L’amniocentèse Il s’agit d’un prélèvement de liquide amniotique qui, sans être obligatoire, est systématiquement proposé aux femmes qui ont dépassé 38 ans. Les cellules du bébé, ainsi recueillies, permettent l’étude de leurs chromosomes pour déceler d’éventuelles anomalies chromosomiques, maladies héréditaires ou anomalies du système nerveux central. L’amniocentèse doit avoir lieu durant le 4e mois, entre la 16e et la 18e SA. Plus tôt, le liquide amniotique ne concentre pas suffisamment de cellules fœtales pour être interprété. Avant 38 ans, l’examen n’est pas remboursé, sauf dans le cas de naissances à risque. 5e mois Le déroulement de la 3e consultation prénatale est similaire à la précédente. En situation idéale, elle est programmée au cours de la 22e semaine de grossesse. Quant à la 2e échographie, planifiée elle aussi au cours du 5e mois, elle permet une étude précise de toutes les structures physiques externes du bébé afin de détecter une éventuelle anomalie de formation. On
procède à la mesure du diamètre de la tête (bipariétal : BIP) du fœtus pour apprécier sa bonne croissance et son bon positionnement. Détail de taille ! le sexe du bébé est visible à l’échographie à partir de la 22e SA, avec une marge d’erreur de 20 %. Par ailleurs, un examen dentaire préventif est recommandé aux futures mamans qui présenteraient un risque accru de caries pendant leur grossesse, selon l’Inserm. R Renseignez-vous sur les différents types de préparation à l’accouchement et organisez vos séances. 6e mois Le déroulement de la 4e visite prénatale obligatoire est identique aux précédentes.
Troisième trimestre
7e mois Au cours de la 5e visite prénatale obligatoire, le médecin s’assure une fois de plus que tout va bien. Les urines sont désormais analysées tous les 15 jours. Les prises de sang sont toujours au programme. Vers la fin du 7e mois ou au début du 8e mois, des SA 31 à 33, la troisième et dernière échographie permet de s’assurer que tout se présente bien en vue de la naissance, à travers l’observation de la position, du poids et de la taille de l’enfant. À ce stade, la présentation du fœtus est en effet quasi définitive. 8e mois C’est lors de la 6e consultation prénatale que sont déterminés le volume et la position du fœtus. Un examen du bassin est réalisé et le médecin fournit un pronostic d’accouchement. À présent, l’analyse des urines se fait tous les 10 jours. Le médecin réalise un prélèvement vaginal pour une recherche de streptocoques B. La consultation obligatoire d’anesthésie peut être réalisée durant ce 8e mois ou au 9e mois. Pour ce qui relève des formalités, il convient d’adresser au début du mois votre attestation d’arrêt de travail à la CAF. Le congé maternité débute 6 semaines avant la date prévue
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d’accouchement, mais cette date peut varier selon l’état de la mère. Sachez qu’il est possible de retarder d’une à trois semaines le congé prénatal sur le congé postnatal, c’est-àdire que chaque semaine non prise sur les 6 semaines avant l’accouchement sont reportés sur le congé maternité qui est de 10 semaines. R Songez à préparer votre valise et celle de votre bébé. La consultation avec l’anesthésiste La consultation d’anesthésie a lieu au cours des deux derniers mois de grossesse. Elle est obligatoire, que vous ayez décidé ou non d’accoucher sous péridurale. Le médecin anesthésiste procède à un interrogatoire complet et à un examen médical afin d’établir un dossier comprenant toutes les informations requises pour une éventuelle anesthésie. Ce dernier vous prescrira également un test sanguin à faire au cours du dernier mois de grossesse. 9e mois Lors de la dernière consultation prénatale, le choix sur le mode d’accouchement sera fait. Cette consultation sert aussi à vous informer sur son déroulement. Le médecin ou la sagefemme écoute le cœur du bébé. Les examens de laboratoire sont similaires à ceux des mois précédents. Dossier réalisé par E. C. Merci au Dr Annick Guichard et aux sages-femmes, Marie-Agnès Cabot et Mathieu Audfray.
à Lire
Le Grand Livre de ma grossesse, édition 2013-2014, éditions Eyrolles.
Le Guide pratique de la femme enceinte, édition Marabout Family.
Paroles de pros
24
Gynécologie
Le diabète gestationnel, un phénomène en plein boom Sédentarisation, malbouffe, sucre à tous les étages... les nouveaux modes de vie conduisent à une forte augmentation des cas de diabète gestationnel, qui toucherait entre 2 et 6 % des femmes enceintes.
L
e taux de femmes enceintes qui développe un diabète gestationnel est en hausse depuis quelques années. Le docteur Sournies, gynécologue obstétricien à Lyon, ne cache pas son inquiétude face à la multiplication des cas. « C’est un phénomène qui explose. Il est notamment dû à des modes de vie de plus en plus sédentaires. Deux causes principales sont à incriminer : l’absence de mouvements des femmes enceintes, qui vivent de plus en plus la grossesse comme une maladie, d’une part, et le développement de la malbouffe, d’autre part. » Ce risque serait plus élevé pour certaines catégories de femmes, dont celles souffrant de surcharge pondérale, ayant des antécédents familiaux...
Une affection à prendre au sérieux
Il convient de distinguer deux types de diabète affectant les femmes enceintes. Le premier est un diabète de type 2 (DT2) préexistant à la grossesse, mais découvert à l’occasion de celle-ci. Le second est une anomalie de la tolérance glucidique qui survient à l’occasion de la grossesse (généralement après le quatrième mois) et qui disparaît, dans la plupart des cas, après l’accouchement. « Quel que soit le diagnostic, il convient de prendre cette affec-
tion très au sérieux, explique le Dr Sournies. En premier lieu, parce qu’elle peut engendrer des complications fœtales et néonatales. Le risque de macrosomie (enfant trop gros) est notoirement élevé en cas de diabète gestationnel, de même que le risque de malformations, même si cette complication est moins fréquente. » Pour la mère, le risque de récidive est très élevé : on estime qu’entre 30 % et 84 % des femmes qui ont développé un diabète gestationnel peuvent présenter une récidive à la prochaine grossesse. De même, une femme affectée par un diabète gestationnel encourt un risque sept fois supérieur à la normale, pendant 25 ans, de développer un diabète de type 2 « durable ».
Moins de sucres, plus de protéines
D’où l’impérieuse nécessité de se faire dépister. « J’effectue un dépistage systématique lors de la 28e semaine, précise le Dr Sournies. Si ce diagnostic s’avère positif, je prescris en premier lieu un régime très strict avec exclusion totale des sucres rapides et remise en mouvement de la patiente, lorsque c’est possible. Pour faire baisser
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© M. Cudeville
Avec le docteur Gilles Sournies, gynécologue obstétricien à la clinique Natecia, Lyon.
la glycémie, il convient également de faire de la marche, environ trois quarts d’heure par jour. Si aucune amélioration n’est constatée après quinze jours, il faut passer à l’insuline. Mais, là encore, pas de panique ! Je suis toujours très étonné par la façon dont les patientes s’approprient l’insuline. » Reste que, même traitée à l’insuline, la patiente devra changer son mode de vie durablement. Et notamment son mode d’alimentation. « Le danger, c’est que le comportement alimentaire ne change pas. Or, il est très difficile de faire changer les modes alimentaires des Français. Le jus de fruit du matin n’est pas l’ami que l’on croit ! Mieux vaut manger, comme dans les pays anglo-saxons, des protéines, du poisson et du jambon. » Et, bien sûr, penser à rester le plus possible en mouvement : marcher et, quand ce n’est pas possible, nager. F. S.
Paroles de pros
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Le vrai du faux
Pédiatrie
La grippe
la marche
De retour chaque hiver, la grippe est une affection saisonnière très fréquente chez l’enfant. Avec des symptômes bien précis, cette maladie, le plus souvent bénigne mais très contagieuse, ne doit pas être négligée par les parents. Avec le docteur Jean Stagnara, pédiatre à Lyon 6e.
F
ièvre, toux, nez qui coule, perte d’appétit et courbatures, si la grippe est facilement repérable chez l’adulte, elle l’est beaucoup moins chez l’enfant. Parfois confondus avec ceux d’une rhino-pharyngite, les symptômes grippaux ont malgré tout des caractéristiques qui ne trompent pas. « Chez l’enfant, la grippe se manifeste par un état de fatigue général, le plus souvent fiévreux » explique le pédiatre Jean Stagnara. Un virus saisonnier extrêmement virulent dont le médecin lyonnais connaît les astuces pour éradiquer la contagion. « Dès que la grippe est déclarée, il faut se laver les mains avec du savon, éviter d’embrasser son enfant et surtout rester à la maison pour éviter tout risque de contamination extérieure » conseille le pédiatre.
Traitement
Le traitement est symptomatique. C’est-à-dire que la grippe ne peut pas être combattue par l’administration d’antibiotiques, mais par une réponse médicale adaptée à chaque symptôme, même si depuis quelques années, les médecins préconisent de « laisser passer la maladie » s’il n’y a pas de risques majeurs pour la santé de l’enfant. « On ne traite plus la hauteur de la fièvre, mais l’inconfort lié à la fièvre »
explique le médecin. Autant dire que si l’enfant fiévreux n’est pas ronchon et ne manifeste pas de gêne particulière, il n’est pas utile de faire tomber sa température. La grippe s’accompagne aussi, bien souvent, d’une obstruction nasale qu’il est possible d’atténuer grâce à des sérums physiologiques ou des gouttes appropriées. Les médecins conseillent également aux parents de faire beaucoup boire leur enfant et de le coucher de bonne heure pour une récupération maximale.
Vaccination
Les enfants supportent assez bien la grippe contrairement aux adultes et aux personnes âgées, beaucoup plus vulnérables à ce virus. « Chez certains enfants, la grippe peut presque passer inaperçue, ils ont une immunité assez fabuleuse » assure Jean Stagnara. La vaccination chez un enfant en bonne santé n’est donc pas recommandée. Mais le virus grippal peut se révéler plus agressif chez des enfants déjà malades et donc plus fragiles. Dans ce cas, une vaccination annuelle est préconisée par les médecins. « Les anciens prématurés, les enfants asthmatiques ou encore atteints de maladies cardio-vasculaires et pulmonaires peuvent avoir des complications » confie le pédiatre. A. Comte
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Un enfant marche à 12 mois ?
faux
C’est en effet l’âge moyen auquel un bébé fait ses premiers pas. Cependant, selon le rythme de chacun, l’âge peut varier entre 11 et 18 mois.
Il n’est pas bon de presser vrai un enfant à marcher le plus tôt possible ? Les parents peuvent « aider » l’enfant mais sans jamais le brusquer. Cela est valable pour toutes les compétences. Forcer un enfant à marcher, s’il n’est pas spontanément disposé à le faire, peut déformer les genoux de manière irréversible.
Les enfants qui marchent tôt, acquièrent la parole plus tard ?
faux
Ces deux compétences, la marche et la parole, n’ont absolument aucun lien.
Si un enfant marche à quatre pattes, il marchera plus tard ?
vrai faux
En effet, l’enfant qui pratique bien la marche à quatre pattes sera moins pressé de se mettre debout. Mais comme chaque enfant, il se lèvera lorsqu’il se sentira prêt.
Une fois que bébé a fait ses premiers pas, cela signifie qu’il marche définitivement ?
vrai
En règle générale, quand c’est parti, c’est parti. En revanche, il peut advenir quelques éléments extérieurs qui peuvent le perturber. Par exemple, s’il tombe, il peut avoir un léger traumatisme qui va retarder le processus.
Dans une fratrie, le cadet marche plus tôt que son aîné ?
faux
Sur ce point, il n’y a pas de règle figée, tout dépend du rythme personnel de l’enfant. C. D. Q. Avec Carole Cottet, médecin de PMI (protection maternelle et infantile).
Paroles de pros
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Psychologie
Les enfants bagarreurs Un enfant qui provoque un conflit envers un camarade ou ses parents exprime généralement une frustration ou un mal-être. Souvent tabou, ce phénomène peut se résorber grâce au dialogue. Avec Stéphanie Planche-Jaffré, psychologue clinicienne à Lyon.
A
rracher un jouet des mains de son copain, taper, pousser, mordre… tous ces signes d’agressivité peuvent être l’expression de sentiments différents : que ce soit d’une contrariété, d’une angoisse ou d’une souffrance face un changement dans la sphère familiale (divorce, mort, changement d’emploi du temps d’un parent, naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur), une manière d’attirer l’attention des adultes ou un mimétisme de ses camarades. « Ce sont les morsures qui reviennent le plus régulièrement, remarque Stéphanie Planche-Jaffré, psychologue clinicienne, notamment parce que la morsure fait partie des étapes de développement d’un enfant, en même temps que le langage, entre 18 mois et 3 ans. Si la plupart du temps, ce besoin de mordre passe à peu près inaperçu, il peut prendre des formes plus agressives dans des contextes spécifiques, notamment de rivalité affective ou de jalousie. »
Les causes
« Dans tous les cas, ces démonstrations d’agressivité sont toujours liées à une frustration chez l’enfant, explique la psychologue clinicienne, et elle peut prendre des formes variées. Ce peut-être lié à l’intrusion mal vécue d’un autre dans sa sphère affective. » Ce phénomène est très courant lorsque l’enfant prend conscience
qu’il n’est pas la seule et l’unique aux yeux d’un adulte. Cela peut être source d’une grande souffrance pour lui, laquelle peut parfois prendre des proportions impressionnantes, voire insupportables, ce qui le pousse à réagir de manière exagérée.
L’apaisement par le langage
Ces comportements agressifs sont souvent mal vécus par les parents, honteux du comportement de leur enfant. « Mon fils a commencé à se bagarrer vers 4 ans, avec son meilleur copain. Un jour, sa maman est venue me voir pour me dire que son fils avait des bleus, sur le coup, j’étais surprise et sidérée. J’ai eu honte et étais très énervée contre mon fils » explique Marilyn, 25 ans, maman de Lorenzo 6 ans. L’important est d’en parler
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entre parents, avec les maîtresses et avec l’enfant, même si ce n’est pas facile. « L’apaisement passe par le langage, conseille S. PlancheJaffré. L’adulte doit faire un travail de mise en mots que l’enfant ne peut pas faire. Mais il s’agit bien de lui faire des propositions, de lui dire ‘J’ai l’impression que...’, et surtout ne pas de se mettre à sa place. Seul l’enfant peut savoir ce qu’il ressent. » La plupart du temps, les enfants ont le plus souvent besoin d’être portés, enveloppés, cocoonés dans des moments comme celui-là. L’activité physique pour que l’enfant puisse se défouler, voire la punition dans des cas extrêmes, peuvent être envisagées mais elles ne peuvent pas suffire à résoudre le problème. « C’est bien dans le langage et le dialogue avec l’enfant qu’on pourra arriver à le défaire de ses frustrations », conclut la psychologue. L.H.
à Lire
Tout n’est pas (forcément) psy !, de Patrick Ben Soussan. Éditions Larousse.
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Juridique
Photos et Internet : les bonnes pratiques Partager des photos de son enfant sur un blog ou un réseau social est une envie bien légitime. À condition de prendre les précautions nécessaires.
À chacun sa méthode
Ensuite, comment faire pour que ces images, souvent très personnelles, ne s’éparpillent pas sur la toile ? En la matière, chacun a sa petite astuce. Jennifer, mère de Aaron (6 ans), Ethan (4 ans) et Louane (19 mois) a ainsi créé une nouvelle page Facebook spécialement réservée à ses enfants, ouverte à un nombre très restreint d’amis. « Je demande aussi aux autres parents de ne pas publier de photos de mes enfants sans mon accord », précise-t-elle. Cécile, elle, tient un blog, depuis huit ans et la naissance de son premier enfant Antoine, dont l’adresse n’a été délivrée qu’à son entourage proche.
© Fanny Mokas
L
a fête d’anniversaire du petit dernier, des photos de vacances ou tout simplement des instants du quotidien : selon une étude réalisée par AVG, une société de sécurité sur Internet, plus de 7 parents sur 10 publient des photos de leurs enfants de moins de deux ans sur Internet. Une pratique généralisée par l’explosion du numérique qui n’est pas sans poser question et qui nécessite des précautions. Au niveau légal d’abord : la diffusion de photos d’enfants sur Internet est régie par la protection du droit à l’image des mineurs. Seuls les parents ou les tuteurs peuvent donner l’autorisation de publier une photographie d’une personne âgée de moins de 18 ans. Il est ainsi interdit de partager des photos d’un anniversaire, s’il y a des copains dessus par exemple, sans autorisation.
Elle précise : « Je prends soin de ne jamais publier des photos de mes enfants nus, lorsqu’ils prennent le bain par exemple. » Des précautions pas uniquement guidées par une forme de pudisme, mais par crainte que les images ne tombent entre de mauvaises mains. « C’est peut-être inconscient mais je me dis qu’il y a quand même peu de risques par rapport aux millions de photos qui circulent sur le Web », répond quant à elle Alexandra.
Une diffusion régie par la loi
Fondateur de Blaboom, site de création de carnet d’enfance en ligne, Laurent Assouad remarque effectivement que deux types de population se distinguent : ceux qui se méfient d’Internet et les insouciants. « Certains parents ne voient pas le problème avec Facebook, mais c’est comme si les photos tombaient dans
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le domaine public », commente-t-il. Autre point soulevé par le partage de photos de bébé : celui de la création d’une identité numérique qui le suivra toute sa vie. Et, pas sûr qu’un adolescent ou un adulte soit ravi de retrouver, plusieurs années plus tard, des photos de lui enfant sur Internet accolées à son nom…
Alors, que faire ?
« Le premier réflexe serait tout simplement de ne pas mettre de photos. Ou bien celles des instants les moins intimes possibles », tranche l’avocat spécialisé dans le droit des nouvelles technologies et de l’Internet Gérald Sadde. Pour les accros aux réseaux sociaux, son conseil est de lire attentivement les conditions d’utilisation afin de s’assurer de la véritable étanchéité du site. D’autant qu’il sera ensuite très compliqué de se retourner contre Facebook par exemple, régi par la loi californienne… V. Lonchampt
Paroles de pros
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Nutrition
Prévenir les allergies alimentaires Les allergies sont de plus en plus fréquentes, et les premiers touchés, parce que les plus fragiles, sont les enfants. Quelques principes simples au moment de la diversification alimentaire permettent de tester les aliments en douceur. Avec Marlène Siméan, nutritionniste et diététicienne à Lyon.
U
ne allergie alimentaire est une réaction du système immunitaire, dont le degré peut être différent selon les enfants, allant d’une simple intolérance à des cas plus graves.
Reconnaître les symptômes
Il est malheureusement difficile de les identifier immédiatement comme manifestations d’une allergie, car ces symptômes peuvent être très divers : diarrhée, urticaire, eczéma, douleurs abdominales… Par exemple, l’intolérance au lactose qui peut provoquer des atrophies villositaires intestinales (c’est-à-dire une lésion de la paroi digestive), peut aussi se manifester par des infections ORL, des œdèmes des lèvres ou de la gorge.
Une introduction en douceur
Une bonne méthode consiste à faire goûter un aliment nouveau tous les trois jours minimum (à partir du sixième mois). Un seul à la fois, le reste du repas demeurant en terrain connu. S’il est mal supporté, les réactions se manifestent rapidement. Au bout de ces trois jours de test, on peut estimer que l’aliment ne posera pas de problèmes dans le futur. À savoir : Des aliments peuvent simplement être mal tolérés au début, puis totalement acceptés ensuite par le système immunitaire.
Les principaux aliments à surveiller
Plusieurs familles de produits sont potentiellement allergènes : les fruits à coque : noix, noisettes, amandes ; le gluten, que l’on retrouve dans la farine de blé (donc gare aux gâteaux) ; les fruits exotiques, notamment le kiwi ; les poissons, fruits de mer et crustacés. Il est donc recommandé de retarder l’introduction de ces aliments. Notamment, il est conseillé de ne pas introduire les produits de la mer avant dix mois, de même que les œufs. Quant aux fruits à coque, la nutritionniste conseille d’attendre l’âge de cinq ans. Pas seulement pour des raisons d’intolérance éventuelle, mais aussi parce qu’un enfant peut tout simplement s’étrangler avec.
Privilégier le fait maison
Dans l’idéal, la nutritionniste conseille aux parents de préparer eux-mêmes les repas de bébé à base de produits frais pour éviter d’éventuels risques, même si les petits pots pour bébés, très surveillés, ne présentent pas de risques. Concernant les produits manufacturés, elle recommande de bien lire les étiquettes dans le détail. Les industriels ont une obligation de noter sur les boîtes si la préparation comporte du gluten, des caséinates (protéines de lait) ou des traces de fruits à coque (même quand ils ne
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font pas partie de la composition du produit). À savoir : Le traitement de l’allergie c’est l’éviction de l’aliment. À vie dans le cas des fruits à coques ou le gluten. Pour le lait de vache ou le poisson, cela peut être réversible. Il faudra réessayer plus tard, parfois à l’âge adulte. F. M.
à Lire
Mes petits plats pour bébés allergiques. 220 recettes de 6 mois à 3 ans de V. Olivier et du Dr Ph. Auriol. Éditions Solar. La cuisine joyeuse des enfants allergiques de P. BarreauYu. Éditions Jouvence. Mes petits desserts magiques sans gluten de Carole Garnier. Éditions Leduc.s.
Combien ça coûte ?
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Bien choisir... sa veilleuse Apprivoiser la peur du noir et se sentir rassuré, voici les principaux atouts des veilleuses, mais pas que…
A
vant tout, une veilleuse sert à rassurer et calmer la peur du noir chez l’enfant, que ce soit au moment de l’endormissement ou quand il se réveille pendant la nuit. En fonction de son âge, les besoins évoluent. Les premiers temps, la veilleuse pourra être utilisée pour ritualiser le coucher avec une petite musique ou une projection, au mur et au plafond, de personnages ou d’étoiles. Programmées pour une durée précise, ces veilleuses permettent de recréer chaque soir une introduction à sa phase de sommeil. Elle peut aussi être utile les premiers mois, quand la maman allaite le soir ou dans la nuit, afin de préserver une ambition lumineuse douce en évitant ainsi l’agressivité d’un éclairage trop vif quand elle rentre dans la chambre. D’un point de vue praticité, Karine, conseillère en puériculture chez
Bébé9, conseille aux parents de choisir « une veilleuse sans pile, avec un branchement sur secteur, ainsi qu’un éclairage par led. En plus de leur plus grande autonomie, les led ne représentent aucun danger de brûlures, contrairement aux ampoules à incandescence ».
Une multitude d’options Au-delà de leur fonction première d’éclairage, les veilleuses regorgent d’options en tout genre. Les plus classiques sont les veilleuses musicales, combinant la fonction de boîte à musique et de veilleuse. Elles peuvent avoir un ou plusieurs airs de musique préenregistrés, diffusés en continu ou programmés pour un temps donné, ou bien peuvent accueillir un baladeur mp3. D’autres proposent des options de thermomètre permettant aux
parents de réguler la température de la chambre, une horloge ou encore un aide-mémoire pour se souvenir de l’heure du dernier biberon ou de la dernière tétée ou encore quel sein a été donné en dernier. Selon le type de veilleuse, l’intensité de l’éclairage peut, soit se réguler à l’aide d’un bouton, soit s’autoréguler en fonction de la luminosité de la chambre (plus la pièce est sombre, plus la lumière est forte), soit encore en fonction des mouvements de l’enfant dans son lit ou de ses pleurs. Pour les plus grands, la veilleuse se décline en version nomade, comme une mini-lampe de poche ; elle devient alors un compagnon rassurant pour se déplacer dans la maison et notamment jusqu’au W-C au moment de l’apprentissage de la propreté. C. B.
4.
2.
1.
3. 5. 1. Dream theater Pabobo, veilleuse musicale et projection murale, 54 € ; 2. GuideLight coccinelle, Philips, veilleuse à détection de mouvements, 25 € ; 3. Serenity Star, Aden & Anais, veilleuse musicale avec fonction thermomètre, horloge, aide-mémoire d’alimentation : 72,50 € ; 4. Veilleuse Lutin, Beaba, veilleuse portable : 31 € ; 5. Veilleuse anti-moustiques LED, Babymoov : 18 €.
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Activités
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Enfants
Le bien-être par le toucher De plus en plus de parents sont attirés par les ateliers de massage bébé. Loin de vouloir soigner les maux de leur enfant, ils le pratiquent pour avoir un moment de connivence et de partage avec leur enfant.
L
e massage bébé permet d’entrer en communication avec son enfant par le toucher. Il peut être commencé dès les premiers jours par des effleurements de quelques minutes, puis se fera plus long et de manière plus « appuyée » au fur et à mesure des mois et années. Sarah Poplimont, formatrice à domicile en massage bébé, précise : « Les premiers mois, je conseille de ne pas trop masser son enfant, car cela pourrait un peu trop stimuler son système nerveux. »
Les bienfaits
Le massage bébé est un moment de détente pour l’enfant, mais aussi un moment de partage entre parent et enfant, qui renforce leur lien affectif. Selon Nathalie Teyssier, formatrice chez Nursing-conseil et ancienne auxiliaire de puériculture, le massage permet à l’enfant d’intégrer son schéma corporel, s’éveiller au toucher, l’un des sens les plus développés chez le bébé. Il trouve aussi un sentiment d’être rassuré affectivement dans cette activité et une certaine sérénité. « Je masse mon fils pendant que les grands sont à l’école. C’est un moment de complicité exceptionnel pour tous les deux et de fous rires aussi car mon bébé est chatouilleux » explique Fran, 35 ans, maman de Benjamin 12 ans, Killian 9 ans, Kiara 7 ans et Neïthon 5 mois. Malgré ces bienfaits, Nathalie Teyssier met en garde les parents contre l’idée reçue, selon laquelle le massage bébé aurait une action médicale sur l’enfant : « Le massage peut parfois soulager les maux de ventre, apaiser pour aider à trouver
le sommeil… mais en aucun cas se substituer à un traitement médical. »
Les bons gestes au bon moment
Les gestes du massage bébé ne sont pas des gestes techniques. Les maîtriser peut se faire à travers une seule séance auprès d’une formatrice, qui leur apprendra aussi à doser la pression qu’il faut exercer sur les différentes parties du corps. Avant de commencer un massage, Sarah Poplimont demande toujours au bébé s’il veut être massé. Un enfant qui aura envie d’être massé va souvent tendre son pied vers le masseur, alors que celui qui n’en a pas envie fera des grimaces, pleurera, montrera des signes d’endormissement, ou se retournera pour s’échapper. Elle conseille également, avant 6 mois, de choisir un moment où l’enfant est réveillé et donc réceptif au massage, sur un moment de jeux par exemple. « Un grand bain et un massage, cela serait trop pour un tout-petit, par contre après 6 mois, le massage après le bain peut être instauré », conseille la formatrice en massage. Au niveau de la durée, il n’y a pas d’indication de temps de massage ;
à Lire
Massages pour bébé, selon la tradition ayurvédique, éditions Marabout Family. Masser bébé pour les nuls, First éditions. Un massage pour mon bébé, First éditions.
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cela dépend de l’âge de l’enfant et surtout de son envie.
Se mettre en condition
Nathalie Teyssier conseille d’instaurer un moment particulier de la journée pour le massage. Ce rite permet surtout de s’obliger à prendre un moment en famille pour soi, et ne doit jamais être fait par obligation. Idéalement, compte tenu de la nudité de certaines parties du corps de l’enfant, il est recommandé de s’installer dans une pièce qui soit chaude (éviter le salon souvent moins chauffé) et de mettre son bébé sur une serviette éponge douce, posé sur un tapis, et non sur une table à langer, afin d’éviter les chutes. Accompagner ce moment de musique peut aussi apaiser le bébé et le parent, en créant ainsi une atmosphère de détente et de complicité. V. Lopes Contacts sur Lyon : Nursing-conseil : 06 30 94 70 75. www.nursing-conseil.fr Sarah Poplimont : 06 68 46 26 45. www.mamanetmoimassage.fr Marion Monchalin : 06 77 99 43 00. http://princesseetcompagnie.wix. com//princesseetcompagnie
Activités
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Mamans
Le Pilates Le Pilates est une méthode de renforcement musculaire et d’assouplissement, proche du yoga, qui peut être pratiqué avant ou après une grossesse pour regagner son tonus musculaire.
L
e Pilates est un sport doux qui permet de renforcer la sangle abdominale, les fessiers, l’intérieur des cuisses, le plancher pelvien, le périnée et les muscles du bas du dos. Soit tous les muscles profonds, proches du squelette. « Le Pilates a un effet de gaine, on a réellement l’impression de resserrer son corps de l’intérieur. Conséquence, on améliore sa posture et son maintien » explique Miranda Lingard, professeur de Pilates chez Pur Pilates à Villeurbanne et maman d’Enzo (4 ans) et Valentin (20 mois).
Pendant la grossesse
L’autorisation de son médecin traitant ou de son gynécologue est indispensable pour pratiquer le Pilates pendant sa grossesse. Pendant le premier trimestre, une à deux séances de deux heures par semaine peuvent être pratiquées, mais ensuite, il est conseillé de participer à des cours adaptés aux femmes enceintes. Au troisième trimestre, si la future maman se sent encore en forme, elle peut continuer de manière plus douce avec des étirements et des exercices de respiration. « On travaille alors davantage sur la détente du périnée ou la mobilisation du bassin que sur la musculation » explique le coach. Au moment de l’accouchement, les bienfaits de la méthode Pilates sont également réels. « On apprend à souffler de manière profonde et longue. Or on a besoin de ce souffle pour accoucher. Le jour ‘J’, on se sent mieux dans son corps. On peut utiliser ses abdominaux, on sait bouger le bassin. D’une certaine
manière, on est rassurée », ajoute Miranda.
Et après ?
Selon le coach, la pratique du Pilates pendant la grossesse a un effet radical sur la récupération du ventre plat et la tonicité du périnée, mais elle coupe court aux raccourcis faciles : « Le Pilates ne permet pas de perdre du poids : pour cela, il n’y a que le cardio ou un régime ! Et il ne se substitue pas non plus à la rééducation périnéale faite auprès d’une sage-femme. » Elle conseille d’attendre au minimum deux mois après un accouchement par voie basse et trois mois après une césarienne pour reprendre le Pilates. Avec deux cours par semaine, une femme peut retrouver un corps ferme entre six mois et un an maximum, selon l’élasticité de la peau, la volonté, le nombre de kilos pris et le déroulement de la grossesse. « Le Pilates, avant, pendant et après la grossesse, c’est top », confirme Tiphaine, une Lyonnaise qui assure que la méthode lui a permis de retrouver un plancher pelvien musclé. Avant d’ajouter : « Désormais, je me tiens plus droite, je suis moins crispée et je ressens forcément beaucoup moins de tensions dans le dos et ailleurs. » Alors pourquoi s’en priver ? O. V. Pilates spécial femmes enceintes : Pur Pilates, 8 rue Henri-Rolland, Villeurbanne. www.purpilateslyon.com Kab’Pilates, 9 rue du Président Édouard-Herriot, Lyon 1er. www.kabpilateslyon.fr
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Concours photo
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Je donne ma langue au chat ! Pour commencer l’année, nous avons choisi de vous faire rire, en élisant les plus belles langues des petits lecteurs de Bébézine. Nous avons choisi de récompenser les 5 clichés ci-dessous. Chacun recevra une boîte du jeu Grimaces de la part de notre partenaire Djeco. De quoi rigoler en famille.
Josselin, 14 mois
Lisa, 7ans et Sharleen, 2 mois et demi
Yaëlle, 2 ans
ois Tom, 18 m
Nous remercions aussi la participation de la famille Troyon pour sa photo collégiale de langues au lendemain de la naissance de la petite Julianne ! Surveillez le forum pour découvrir le thème du prochain concours photo.
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Maé, 22 mois
Pour chaque photo publiée, Djeco offre le jeu : Grimaces.
Coloriage
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Bébézine, le plaisir d’être parent édité par ROSEBUD SARL Siège social : 9 rue de l’Arbre-Sec 69001 Lyon Fax. 04 72 44 92 04 redaction@bebezine.fr Dépôt légal à parution ISSN 1961-0289 Membre de l’OJD Tirage : 32 300 exemplaires DirectEUR de la publication François Sapy rédaction en chef Véronique Lopes - vlopes@bebezine.fr PUBLICITÉ Marine D’Élia - mdelia@tribunedelyon.fr Annie Pillot - apillot@tribunedelyon.fr Julien Vidal-Naquet - jvidalnaquet@tribunedelyon.fr RédactioN Charlotte Bonnet, Amandine Combe, Antoine Comte, Estelle Coppens, Cécilia Di Quinzo, Luc Hernandez, Vincent Lonchampt, Véronique Lopes, François Mailhes, François Sapy, Olivier Vassé. RELECTURE Philippe Brunet Graphisme Vanina Pinelli vpinelli@tribunedelyon.fr IllustrationS Loïc Guyon - loic.guyon@neuf.fr PHOTOS Couverture : Gwenaëlle Pascal et Nicolas Blanc par Mathilde Cudeville. Crédits : sxc.hu Les professionnels référents Laurent Assouad, Mathieu Audfray, Marie-Agnès Cabot, Dr Carole Cottet, Dr Annick Guichard, Miranda Lingard, Monique Renou, Stéphanie Planche-Jaffré, Sarah Poplimont, Dr Francis Puech, Gérald Sadde, Marlène Siméan, Zofia Slodkowska, Dr Gilles Sournies, Dr Jean Stagnara, Nathalie Teyssier. Les PARENTs du numéro Alexandra, Alexandra, Cécile, Fran, Gabrielle, Jennifer, Nawal Tahri, Tiphaine. La reproduction des textes, images et photographies publiés dans ce numéro est interdite sans l’accord écrit de Rosebud. Distribution Mairies, pédiatres, gynécologues, maternités, laboratoires, pharmacies, crèches et magasins spécialisés. Impression : Imprimerie Chirat (69).
Par respect pour l’environnement, ne pas jeter sur la voie publique.
Horoscope
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Bébés Le bébé verseau Du 21 janvier au 19 février Enjoué, rebelle, exigeant, individualiste, brillant, imaginatif, ingouvernable, peu académique, généreux... Laissez-le grandir ! Il est bon de laisser l’enfant verseau faire son chemin à sa façon originale, à travers les diverses étapes de l’enfance. Si vous vous opposez sur des aspects essentiels à son développement, il se bloquera. Rappelez-vous que cet enfant est différent des autres et que sa démarche doit être reconnue et respectée. Les démonstrations d’affection Le verseau a davantage besoin de contacts tendres que la majorité des autres signes. Quand il est petit, les câlins, les intonations apaisantes, les regards affectueux sont essentiels pour calmer son tempérament nerveux.
Le bébé poisson Du 20 février au 20 mars Séducteur, rusé, insaisissable, travailleur, joyeux, rayonnant, épuisant, sensible, exigeant… Capable de piquer une crise quand il est incompris, l’enfant poisson est couvert d’étiquettes « Attention, fragile ». Il se distingue par son extrême sensibilité, mais quand il est heureux et se sent accepté, il comble les autres de joie. Aidez-le à grandir ! Si le poisson est traité avec sensibilité et de façon avisée par des parents vraiment compréhensifs, il traversera avec aisance les différentes étapes de son développement. Cet enfant réagit à l’amour et à la tendresse, mais quand il est perturbé, il a du mal à les accepter et les rejettera. Les démonstrations d’affection Le poisson a besoin de plus d’affection que la majorité des enfants. Privé d’amour peut le rendre vraiment malade, psychologiquement et physiquement.
Extraits des livres de la collection Les Mini Larousse : Vivre avec un Verseau, Vivre avec un Poisson.
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Bébé du monde
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Le Bébé polonais La tradition voulait que l’arrivée d’un enfant soit bien arrosée, maintenant les Polonais se sont assagis.
E
n Pologne, la future maman peut être suivie gratuitement dans un hôpital public, ou peut faire appel à un hôpital privé. « Beaucoup de femmes font le choix d’un établissement privé, du fait de la difficulté à obtenir une place dans le public », affirme Zofia Slodkowska, sage-femme à Varsovie. Quand la grossesse se déroule normalement, neuf visites de contrôle sont prévues, pendant lesquelles la future maman aura quatre échographies. Les futurs parents sont souvent très curieux, concernant le sexe de Bébé. « Beaucoup demandent dès le début », précise la sage-femme. Mais, en général, le suspense prend fin lors de la troisième échographie, réalisée entre 18 et 22 semaines.
Préparer l’accouchement
En Pologne, la femme enceinte peut suivre des cours de préparation à l’accouchement. Dans certains grands hôpitaux, ils sont parfois gratuits, mais sous conditions. « À Varsovie, ces cours ne sont gratuits que pour les futures mamans qui vivent, étudient ou travaillent dans cette ville », explique Zofia Slodkowska. Le reste du temps, les cours sont payants, et leurs tarifs variables. « En moyenne, 15 cours coûtent environ 120 € », précise la sage-femme. Ils peuvent être dispensés par une multitude de spécialistes : sages-femmes, infirmières, médecins, psychologues, kinésithérapeutes, consultants en lactation, ou encore orthophonistes.
Sans péridurale
La très grande majorité des mamans polonaises choisissent d’accoucher à l’hôpital. Même si aucun
chiffre officiel n’existe concernant les accouchements à domicile, selon Zofia Slodkowska il y en aurait « environ 1 % ». Si, en France, les femmes accouchent pour la majorité sous péridurale, ce n’est pas toujours le cas en Pologne. Certains petits hôpitaux ne la pratiquent pas. Les césariennes représentent quant à elles « 25 à 35 % des accouchements », précise la sage-femme.
Un bébé bien arrosé
Traditionnellement, pour célébrer la naissance d’un enfant, une « pepkowa » (en français, « fête ombilicale ») est organisée. Elle réunit le nouveau papa et ses amis pour une soirée bien arrosée. Il faut savoir que, jusqu’en 1995, il était d’usage que le papa soit absent au moment de l’accouchement. Les parents ne se voyaient qu’après quelques jours. « Mais aujourd’hui, le papa reste avec sa femme et l’aide. Cette tradition tend à se perdre », précise Zofia Slodkowska. À la place, depuis une
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quinzaine d’année, les « baby shower américaines » ont fait leur apparition. Les futures mamans reçoivent donc des cadeaux avant la naissance, et aussi après, notamment des entrées au spa pour se détendre, des bijoux personnalisés, etc.
Égalité parentale
En Pologne, le congé maternité est de 24 semaines après la naissance et peut être pris aussi bien par la maman que par le papa. Avant la naissance, le nombre de semaines d’arrêt n’est pas figé ; du moment que la future maman en a besoin, son médecin traitant peut lui délivrer un arrêt de travail. M. B.
Les chiffres 2011 R Taux de natalité : 9,96 ‰. R Taux de mortalité infantile : 6,42 ‰. R Taux de fécondité : 1,31 enfant par femme.