Bébézine novembre 2013 - janvier 2014

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De 0 à 6 ans

GRATUIT

Rhône-Alpes

n° 32

nov. 2013 - janv. 2014

Dossier

Retrouver sa complicité après l’arrivée de bébé Air du temps

L’école à la maison

Psycho

Sortir sans bébé et sans culpabiliser

Bien choisir… Sa tablette numérique Et aussi… Quartier

Découvrez le 2e arrondissement

Horoscope

Les signes de vos bébés

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Actus région

édito

10 Agenda 12 Carnet

14 À la découverte d’un Le 2e arrondissement

quartier

16 Dans l’air du temps L’école à la maison © Olivier Chassignole

Bébézine souffle sa 6e bougie ! Chers lecteurs, Ce n’est pas parce qu’on s’appelle Bébézine qu’on ne pense qu’aux bébés. On s’intéresse aussi aux parents ! Et avec l’arrivée d’un enfant, l’équilibre du couple peut se sentir menacé. Chacun doit retrouver sa place dans une harmonie au départ construite à deux. La complicité et l’intimité du couple peuvent être érodées par l’attention que demande un nouveau-né. Alors nous avons décidé de donner la parole à ceux qui ont trouvé des solutions, pour vous les faire partager et vous soutenir dans cette quête pour recréer un équilibre à trois, sans que personne se sente délaissé ou oublié. Aussi, en cette fin d’année, et juste avant de souffler notre 6e bougie, je voulais vous remercier. En effet, nous recevons des félicitations et des encouragements de votre part tout au long de l’année, que ce soit par e-mail, sur Facebook ou par courrier. Sachez que chaque mot que vous envoyez nous touche énormément. Nous sommes très fiers, après 6 ans, de toujours recevoir ces témoignages de vos soutien et affection pour notre magazine. Alors, un grand merci à tous de nous permettre de continuer à vous apporter de l’information qui vous est utile. Enfin, toute l’équipe de Bébézine se joint à moi pour vous souhaiter à tous d’excellentes fêtes de fin d’année. Nous vous donnons rendez-vous en 2014 ! Bébézinement votre, Bébézinette

rose

18 Dossier

Retrouver sa complicité après l’accouchement

Paroles de pros

24 Gynécologie : Les nausées du premier trimestre 25 Pédiatrie : Pas de bon tabac dans ma pouponnière 26 Psychologie : Sortir sans son bébé (et sans culpabiliser), ce n’est pas si facile… 27 Juridique : Mère : comment éviter les discriminations à l’emploi 28 Nutrition : Noël, le repas familial plaisir des petits et grands 30 Combien ça coûte ? Bien choisir… sa tablette numérique

Activités

32 Tous à la neige 33 L’escrime 34 Concours

photo

35 Coloriage 37 Horoscope

Bébé du monde 38 Le bébé portugais

Nous écrire : redaction@bebezine.fr

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Actus région

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Les associations qui donnent le sourire à l’hôpital À Lyon, rien que sur l’hôpital femme-mère-enfant, ce sont près de 17 500 enfants, toutes pathologies confondues, qui ont été hospitalisés en 2012, pour des durées variables. Afin de les divertir et rendre leur séjour plus agréable, nombre d’associations œuvrent auprès des petits Lyonnais.

U

ne hospitalisation pour un enfant, qu’elle soit de quelques jours ou de plusieurs semaines, est souvent synonyme de douleur, d’angoisse et aussi d’ennui. C’est pourquoi de nombreuses associations proposent des animations, spectacles ou autres activités, pour sortir l’enfant de son quotidien et lui faire oublier sa maladie, en lui offrant une parenthèse de rire pendant son séjour.

Des nez rouges au service du rire

© Maryse Biret

Dans le Rhône, deux associations proposent des animations faites par des clowns : Dr clown et Vivre aux éclats. « Le clown aide à dédramatiser les situations » explique Pauline Woestelandt, directrice de l’association Vivre aux éclats, dont les clowns interviennent toutes les semaines auprès des enfants à l’HFME, hôpital femme-mère-enfant. Les clowns se promènent dans tout le service et amènent leur bonne humeur,

autant aux patients qu’au personnel médical. Pour Docteur clown, la démarche est différente, mais tout aussi joyeuse. Les clowns interviennent dans les services mais aussi dans les chambres des enfants qui le souhaitent. « Ça fait du bien de voir des gens ! Et si ils venaient tous les jours, cela serait encore mieux ! », raconte Nicolas, 9 ans.

Jouer, lire et rêver devant un film

Parce que les enfants hospitalisés ne peuvent pas sortir de leur service, et parfois même de leur chambre, nombre d’initiatives proposent d’apporter des jeux, des livres et même le cinéma à leur chevet. Par exemple, la ludothèque d’Oullins propose une fois par semaine d’amener des jeux à l’HFME. Quant à l’ABH, Association des bibliothèques d’hôpitaux de Lyon, les membres passent de chambre en chambre et propose aux petits patients d’emprunter des ouvrages (livres cartonnés, romans, magazines) une à deux fois par semaine, que ce soit à l’IHOP, Institut d’hématologie et d’oncologie pédiatrique, à l’HFME, ou dans de plus petits services comme à l’hôpital cardiologique et neurologique de Bron. Enfin, pour les petits cinéphiles, l’association Les toiles enchantées projettent des films, à l’affiche ou en avant-première, sur grand écran dans les service de pédiatrie, comme à l’HFME où a été projeté Belle

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et Sébastien en avant-première le 16 octobre 2013, en même temps que la séance du festival Lumière.

Rester connecté

L’association Docteur souris s’engage à équiper les services de pédiatrie d’ordinateurs avec un accès à Internet sécurisé et un portail de propositions ludoéducatives que chaque enfant peut utiliser gratuitement. Depuis le mois d’avril 2013, l’association a équipé les 54 chambres de l’IHOP et les enfants peuvent désormais communiquer avec leurs parents et amis via Skype, Facebook… se distraire en regardant des films (sélectionnés par l’association Les toiles enchantées), écouter de la musique ou même faire leurs devoirs en se connectant sur le site de leur école.

Réaliser ses rêves

Tous les enfants ont des rêves : rencontrer une personnalité, aller voir des animaux, assister à une émission ou aller à Disneyland… L’association Rêves et l’association Petits princes s’engagent pour réaliser les souhaits des enfants malades, à Lyon, notamment à l’HFME et l’IHOP. Un rêve par jour est réalisé, en famille, seul ou avec plusieurs enfants qui ont un rêve commun. Cécile, 15 ans, suivie par l’association Petits princes depuis l’âge de 9 ans : « Un rêve, ça fait penser à autre chose. Ça vide la tête, et on ne pense plus qu’on est malade. » M. Marjolet


5 Éviter la surpathologisation des enfants Le CRISS, Centre de recherche sur l’interaction et la souffrance scolaire, a pour objectif de lutter contre la surpathologisation des enfants en difficulté avec les apprentissages scolaires. Il propose aux parents de les recevoir en consultation, avant d’emmener leur enfant voir un spécialiste. Un premier rendez-vous, qui se déroule exclusivement avec les parents, permet d’identifier le problème rencontré par l’enfant, les émotions (colère, souffrance, etc.) qu’il ressent, ainsi que celui des parents. Ceux-ci sont ensuite invités à proposer à l’enfant de venir en consultation, où il lui sera conseillé une aide à son problème, sans jamais lui imposer de solutions figées. Les consultations, animées par des psycho-praticiennes, durent 45 minutes et sont payantes (60 €). Le CRISS reçoit les enfants à partir de 6 ans, jusqu’à l’adolescence. CRISS : 12 place du LieutenantMorel, Lyon 1er. www.souffrancescolaire.fr ou 03 85 23 86 00.

© ugaldew sxc-hu

Interpeller le gouvernement sur les naissances prématurées

Le 10 octobre dernier se sont tenus à l’Hôtel de la Marine, à Paris, les états généraux de la prématurité. À partir de cette journée, le Collectif

prématurité, formé en novembre 2012 avec à sa tête Charlotte Bouvard, a pu formuler durant une dizaine de jours 10 propositions à présenter au gouvernement. Au programme, faire avancer la recherche médicale, améliorer le suivi des grossesses et la prise en charge des parents. Prochaine étape de leur combat : la journée internationale de la prématurité, le 17 novembre prochain, qui se tiendra au ministère des Affaires Sociales et de la Santé, Paris 7e. www.collectifprematurite.org

Participer à la recherche à Lyon Le Laboratoire sur le langage, le cerveau et la cognition (L2C2) du CNRS, mène en ce moment une recherche sur le raisonnement déductif des 8-13 ans. Il s’agit de savoir grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) comment le cerveau fonctionne quand les enfants raisonnent, en fonction de leur âge. Les enfants de 8 à 13 ans et leurs parents sont invités à participer à cette étude qui se déroule en deux séances, de manière bénévole. La première consiste à montrer à l’enfant le fonctionnement de l’IRM sur un appareil factice. Puis durant une seconde séance, l’enfant installé dans l’IRM devra lire plusieurs petites histoires de 7 ou 8 phrases et répondre à quelques questions à l’aide d’une manette de jeu. Le déplacement est indemnisé à hauteur de 40 €, et il faut compter 30 minutes par séance. Pour plus d’informations : www.jeromepradolab.com Dr Jérôme Prado, chargé de recherche au CNRS. 04 37 91 12 64 ou jepinat@isc. cnrs.fr (coordinatrice du projet). Institut des sciences cognitives : 67 boulevard Pinel, Bron.

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Actus région

Un cocon pour les jeunes mamans

Dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance, le Département du Rhône vient d’inaugurer deux nouveaux bâtiments, sur le site de la Cité de l’enfance, à Bron, destinés à l’accueil des jeunes mères mineures. Ces deux bâtiments, d’un côté un foyer collectif et de l’autre un bâtiment dédié à la semi-autonomie, correspondent au projet pédagogique de l’IDEF (Institut départemental de l’enfance et de la famille), qui vise à amener les jeunes mères en grande difficulté vers un retour à la vie en société et vers l’autonomie.

6 Pour effacer les différences La marque Lou hibou caillou propose des objets destinés à faciliter le quotidien des enfants handicapés, de 0 à 10 ans, ou ayant des difficultés d’apprentissage. Ces enfants ont des besoins spécifiques, du fait d’une préhension difficile, ou de leur handicap moteur, mais aussi ils souhaitent utiliser des objets tout aussi gais et colorés que les autres enfants. C’est pourquoi Lou hibou caillou sélectionne ses produits, parmi des marques françaises et étrangères, pour leur permettre de mieux vivre leurs différences. Par exemple, on trouve des couverts ergonomiques avec une armature réglable pour les enfants qui ont des difficultés de mouvements, des imperméables doublés pour fauteuil roulant, qui s’enfilent facilement. www.louhiboucaillou.com

Services entre étudiants et parents

Regarder la télé en apprenant

Le site Mypetitjob permet de faciliter la mise en relation entre les étudiants et les particuliers dans le cadre de petits boulots, comme la garde d’enfants. Gratuit et facile d’utilisation, le site s’appuie sur un outil de gestion des disponibilités, un système de géolocalisation, ainsi qu’un système d’évaluation, recommandation et de commentaires entre membres. Sorte de bouche-à-oreille virtuel, Mypetitjob permet surtout aux parents sans réseau d’être mis en relation avec des étudiants en qui ils peuvent avoir confiance. www.mypetitjob.fr

Capcanal est une chaîne de télévision lyonnaise, unique en Europe, consacrée à la connaissance et à l’éducation. Ludique et instructive, elle s’adresse aux enfants de 3 ans et plus en présentant des programmes cinématographiques de qualité et des émissions aux thèmes variés (arts, culture, histoire, langues, citoyenneté, sport, environnement). Des magazines sont également dédiés aux parents pour les éclairer et les aider dans leur parentalité. Capcanal sort également des DVD de documentaire, dont le dernier, La pause méridienne, une question de rythmes, est en vente depuis juin. Disponible sur le câble : canal 97 dans le Rhône ; canal 400 sur CableBox et HDBox, canal 934 sur LaBox et canal 261 sur Bbox sur tout le territoire national. www.capcanal.tv

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Jolies histoires d’entraide

Adapté d’un album jeunesse anglais (« Room on the broom »), La sorcière dans les airs est un très beau film d’animation sur l’entraide. On y voit une sorcière et son chat, chevauchant un balai et poursuivis par un méchant dragon. Au fur et à mesure de l’histoire, la sorcière propose à d’autres animaux de les rejoindre sur le balai, mais pourront-ils tous tenir ? Ce conte revêt un esprit positif réjouissant, renforcé par une musique signée René Aubry (déjà compositeur du « Gruffalo » et du « Petit Gruffalo »). Une charmante alternative aux grosses machines animées de ce Noël 2013. Sortie le 27 novembre. Dès 4 ans (durée : 50 min).

shopping

Un conte musical à travers le monde

Le voyage de Tao est une histoire musicale ludique et pédagogique pour les 3 à 8 ans. L’histoire nous entraîne sur les pas d’un petit garçon qui veut découvrir le monde et ses habitants. En chemin, il rencontre des tas d’animaux, tels que Mestre toucan ou Rosette la crevette, qui lui enseigneront l’égalité, le droit à la liberté, le partage, la tolérance et la richesse de la différence. Idéal pour une écoute en famille ou à l’école. www.levoyagedetao.com


7 Faire-part surmesure Le site Event of paper propose de créer des faire-part de naissance et de mariage personnalisés et surmesure. Que ce soit sur le site Internet ou dans les locaux de l’atelier, les faire-part sont réalisés en suivant les recommandations des clients et les tendances du moment : rétro-chic, bucolique, poétique ou encore graphique, géométrique et rock’n’roll… Le graphisme choisi pourra être décliné en invitation, menu, remerciement... Le plus ? Si le budget est serré, il est possible d’imprimer soi-même les faire-part à partir du fichier PDF en autant d’exemplaires que l’on souhaite. Atelier : 456 avenue du Maréchalde-Lattre-de-Tassigny, 59350 Saint-André-lez-Lille. www.eventofpaper-fairepart.com

Un jeu sur l’équilibre alimentaire

peut cuisiner son menu ou l’une des 25 recettes incluses dans la boîte. 2 à 6 joueurs, 2 niveaux de jeu, 29,90 €. À partir de 7 ans. www.jeu-le-ptit-toque.com

Conscients, la marque qui fait du bien Conscients est une marque de vêtements bio pour bébés et enfants. Parce que la marque s’implique pour la préservation des écosystèmes et la reforestation, elle a lancé le projet « My Tree-Shirt ». Le concept est simple : à l’occasion d’un baptême, d’un anniversaire ou simplement pour faire plaisir, Conscients propose d’offrir un coffret contenant un body à manches longues (6-12 mois), une trousse et un certificat de plantation d’arbre. Également, pour l’achat de tout vêtement de la marque, 1 € est investi dans la forêt amazonienne péruvienne, où leur atelier est installé. Coffret « My Tree-Shirt », 40 €. www.conscients.com

Des doudous du monde entier

Le p’tit toqué est un jeu ludique sur le thème de la nutrition. Le but est de constituer un repas équilibré le plus vite possible. À l’aide d’un dé et de cartes, il faut combiner les bons aliments et ustensiles de cuisine, mais attention vos adversaires peuvent vous faire manger des aliments riches et vous obligent à faire du sport pour ralentir votre progression. Le premier qui a composé son menu a gagné et remporte la toque du chef. À l’issue de la partie, on

La tribu des doudous est un site Internet qui offre une sélection unique et originale de doudous venant des quatre coins du monde : doudous en peluche, hochets, doudous musicaux et mobiles… tous sélectionnés pour leur créativité et leur douceur. Ils répondent tous aux normes de sécurité CE. www.latribudesdoudous.com

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Actus région

local

Son cou toujours au chaud

Koudou est la première marque française de tours de cou fabriqués en petites quantités dans un atelier marseillais. Rayés, à pois, en velours, à carreaux rouge, vert, jaune… Les Koudous sont chauds et confortables, grâce à leur doublure en polaire (fabriqués en France et labellisés Oeko-Tex 100), et sont faciles à mettre grâce à deux jolis boutons en ivoire végétal, tant pour les enfants que pour les parents. C’est l’accessoire qui peut remplacer l’écharpe cet hiver. A partir de 29 €. www.leveritablekoudou.com

8 Lamalice informe des bons plans à Lyon Alice, bloggeuse lyonnaise passionnée, découvre et partage ses bons plans sur sa page Facebook : Lamalice Lyon. Simplement pour le plaisir, elle déniche et partage ses bonnes adresses : boutiques, événements sportifs, lieux insolites, ventes privées, sites Internet, événements culturels… mais aussi propose des jeux concours et cadeaux (places de cinéma, entrées de salon…). C’est gratuit, il suffit d’être fan de sa page. Page Facebook : Lamalice lyonbons plans

Massage pour tous à domicile

femmes à traverser cette période en prenant soin d’elles. Pour les futures mamans, elle soulage les douleurs et les tensions musculaires, tout en améliorant la circulation du sang par un massage sur mesure adapté aux différents stades de la maternité et pour les jeunes mamans, un massage relaxant pour reprendre soin de soi. Aussi, elle initie au massage bébé les parents qui le souhaitent, chez eux. Enfin, Maman et moi massage propose également des soins de corps et des épilations. De 50 à 120 €, selon le massage ou le forfait. www.mamanetmoimassage.fr

Des bavoirs chics et toujours propres

Sarah est une jeune femme formée aux massages, à l’accompagnement psychologique, la relaxation, aux techniques énergétiques et, bientôt, à la médecine chinoise. Elle propose aux femmes enceintes, aux jeunes mamans et à leurs bébés des massages relaxants à domicile sur la région lyonnaise. Parce que porter un enfant et le mettre au monde est une chose merveilleuse mais qui fatigue le corps et l’esprit, Sarah aide les

Toutes les mamans en rêvaient : des bavoirs qui se nettoient en un clin d’œil et qui restent beaux et propres, Les pascalettes l’ont fait ! Grâce à un revêtement en plastique, les bavoirs se nettoient d’un coup d’éponge, et en plus sont très élégants : col Claudine pour les filles et col chemise pour les garçons, en tissus rayés, à carreaux, à pois, à fleurs, en dentelle, en soie, en cuir… Et pour les plus petits, un système de rabats avec des pressions est prévu pour récupérer les aliments perdus. À partir de 19 €, disponibles en 3 tailles. www.lespascalettes.com

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Agenda

lever de rideau

Nerell, la dame de givre Du 13 au 30 décembre, les lundis, mardis, mercredis et vendredis à 10 et 15 heures, les samedis et dimanches à 11 et 17 heures. Relâche les jeudis. Théâtre des Clochards Célestes : 51 rue des TablesClaudiennes, Lyon 1er. De 1 à 5 ans (durée : 30 min). 8 €.

10 le mot magique qui signifie l’apparition et la disparition d’une personne, d’un objet familier ou qui le deviendra par la répétition du mot et du jeu qui l’accompagne. C’est ce coucou-là qui rythme les déplacements, les gestes, les actions du personnage. Le coucou est parlé, chanté, chuchoté, accompagné parfois de sons enregistrés (chant du coucou, tictac d’horloge, cri de la mouette). Coucou, une pièce de la compagnie Jardins insolites www.theatre-jean-marais.com ou 04 78 67 68 29.

SORTIES EN FAMILLE

Nerell vit chez les Liponinis, à Liponya, un tout petit pays où règne le bonheur. Mais le pays a perdu sa fée papillon qui faisait de ce dernier une terre de couleurs et de bonheur. Nerell part donc à la recherche de cette fée papillon qui permettra de redonner vie à Liponya. L’histoire de « Nerell » se raconte dans un univers poétique, coloré et lumineux. Réservations : 04 78 28 34 43. www.clochardscelestes.com

La puce et le magicien Mardi 28 janvier 2014 à 19 h 30. Briscope : 28 rue du Généralde-Gaulle, Brignais. Dès 4 ans (55 min). De 8 à 10 €. Il était une fois un magicien, pas de ceux que l’on voit couverts de paillettes au milieu de lumières ravissantes sur les scènes de music-halls, mais un magicien de rue. En ouvrant une de ses boîtes magiques, il voit surgir un drôle de petit clown qui va lui mener une vie infernale. Véritable mouche du coche à la fois agaçante et complice, facétieuse et attachante. Un spectacle plein d’humour qui entraîne le jeune public dans un monde merveilleux. Réservation : 04 78 05 31 13. www.brignais.com/briscope

Coucou Mercredi 12 février 2014 à 15 h 30. Théâtre Jean Marais : 53 rue Carnot, Saint-Fons. De 6 mois à 3 ans (durée : 30 min). 2 €. Coucou est l’un des premiers mots que l’on dit aux enfants… C’est

Ateliers de danse pour bébé Le 19 décembre à 11 h 15. Maison de la parentalité : 6 bis rue Jean-Jullien, Lyon 4e. Dès 4 mois. 10 €.

Associer le portage du bébé à une dynamique dansée. Le bébé touché, bercé, porté, se déplace dans l’espace avec maman ou papa et peut s’imprégner de la musique. Des petits étirements et des déplacements rythmés accompagnent ce moment. Inscription : giovannacontact@ gmail.com ou 06 67 66 05 75.

Souvenirs d’enfance À partir du 20 décembre. Ludopole : 112 cours Charlemagne, Lyon 2e. Découvrir ou redécouvrir les jouets qui ont bercé des générations d’enfants : les petits soldats, Sophie la girafe, Bécassine, ou encore les fameux Meccano… Revivez les sensations des premières consoles de jeux vidéo ! Sans oublier la reconstitution d’une vieille école du début du 20e siècle pour « jouer au maître ou à la maîtresse ». Les p’tits ludes : temps de jeu pour les moins de 4 ans, du mardi au vendredi de 9 à 10 heures. www.ludopole.com

Plus d’événements à ne pas manquer sur

Les mercredis Oxylane Les 13 et 27 novembre, les 4 et 14 décembre. Village Oxylane : 322 avenue du Général-deGaulle, Bron. Dès 2 ans. Les 13 novembre et 4 décembre, les petits pourront s’essayer à l’escalade, à travers des parcours de couleur. Les 27 novembre et 14 décembre, ils pourront s’essayer au vélo sans pédales et sans petites roues et apprendre à maîtriser son équilibre tout en s’amusant. Inscription : www.oxylanevillage. com/lyon/evenements

ET SI ON EN PARLAIT

Le gang des womum Le 21 novembre à La Parenthèse : 3 rue Romarin, Lyon 1er. Le 19 décembre chez Sugar town : 21 rue Notre-Dame, Lyon 6e, de 10 heures à 11 h 30. Tous les 3e jeudis de chaque mois, Le gang des womum donne rendez-vous aux futures et jeunes mamans, pour des ateliers conviviaux autour de la grossesse et de la parentalité. Le thème de la première rencontre sera : « Préparer l’arrivée de bébé », et la seconde sera : « Chic et glam pour les fêtes », avec une mise en beauté et des conseils mode pour la fin d’année. Plus d’info sur la page Facebook : Le gang des womum et inscription : legangdeswomum@gmail.com

ATELIERS CRéATIFS

Objectif espace Pendant les vacances, du lundi au vendredi, à 14 heures et 15 h 30. Planétarium : place de la Nation, Vaulx-en-Velin. De 5 à 12 ans (durée : 1 h 15). 4 €.

Regarder les étoiles, c’est bien. Mais fabriquer sa fusée et l’envoyer, quelle expérience ! Avec Objectif espace, l’astronomie se pratique. On construit des fusées,

on joue à qui lancera son satellite le plus loin… On imagine voir la Terre comme un astronaute… L’enfant doit être accompagné d’un parent. www.planetariumvv.com

PETITES TOILES

Cinéma Comœdia : 13 avenue Berthelot, Lyon 7e. Le père Frimas À partir du 11 décembre. Dès 3 ans (durée : 46 min). Au sommet des Alpes, vit le père Frimas, un merveilleux personnage aux pouvoirs enchanteurs. Chaque hiver, il veille à ce que la neige recouvre bien toute la forêt. Mais cette année, rien ne se passe comme prévu. Sylvain, l’esprit de la forêt, sort brusquement de son hibernation, affamé et grognon…

Loulou l’incroyable secret À partir du 18 décembre. Dès 5 ans (durée : 1 h 20). Loulou est un loup. Tom est un lapin. Étonnamment, Loulou et Tom sont inséparables depuis leur tendre enfance. Aujourd’hui adolescents, ils se la coulent douce au Pays des lapins. Mais Loulou qui se croyait orphelin apprend, d’une bohémienne, que sa mère est vivante. Les deux amis partent alors à sa recherche au Pays des loups. Ils arrivent en plein Festival de Carne, rendezvous annuel des plus grands carnassiers du monde. L’amitié de Loulou et Tom survivra-t-elle dans ce pays où les herbivores finissent esclaves ou au menu du jour ?

20 places à gagner sur www.bebezine.fr

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Carnet rose

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Bébézine félicite les nouveaux parents et souhaite la bienvenue à : Alicia

née le 30 septembre à Lyon, qui comble de joie Laëtitia, Antonio et son frère Hugo.

Lola

Lina

née le 18 septembre à Lyon, qui fait le bonheur de Coralie et Romain.

Eliott

né le 9 août à Pierre-Bénite, qui rend fou de joie Sandra et Laurent.

Sasha Wallace né le 5 août à Lyon, pour le plus grand bonheur de Julie et Cyril.

née le 25 août à Feyzin, qui illumine la vie de Céline, David et son frère Loris.

Louis

né le 25 juillet à Lyon, qui émerveille la vie de Muriel et Manu.

Nous souhaitons également la bienvenue à : Thiméo né le 22 juin à Lyon, qui fait le bonheur d’Alizé et Sylvain. Sophia née le 11 juin à Lyon, qui comble de joie Anne-Cécile, Celim et son frère Sandro.

' Que signifie son prenom ? À chaque numéro, nous faisons un zoom sur la signification des prénoms de vos enfants. Voici celle des prénoms de nos bébés du carnet rose.

Alicia signifie noble. Elle serait… charmeuse, sociable et enjouée. Une communicative-née, généreuse et affectueuse. Fête le 9 janvier.

Eliott signifie en hébreu « mon maître est Dieu ». Il serait… communicatif, attentif aux autres et plein de tact. Fête le 5 juillet.

Lola, diminutif de Dolores, qui signifie

Sasha signifie « qui repousse l’ennemi ». Il serait… communicatif, sûr de lui, vif, habile et diplomate. Indépendant, épris de pouvoir et de réussite, il ne ménage pas ses efforts pour atteindre ses objectifs. Fête le 22 avril.

douleur. Elle serait… intuitive, originale. Elle désire plaire et recherche l’harmonie et la sécurité. Fête le 11 juin.

Lina, variante d’Adèle, qui signifie « noble » ou, en arabe, « douceur ». Elle serait… tournée vers la réflexion, la spiritualité et l’humanitaire. Elle privilégie les intérêts des siens en toutes circonstances. Fête le 24 septembre.

Louis signifie « illustre combattant ». Il serait… énergique et actif, responsable et sérieux, courageux dans les épreuves, chaleureux avec ses amis, loyal dans la vie professionnelle. Fête le 25 août. www.bebezine.fr

Pour chaque photo publiée, Larousse vous offre un livre de naissance.

Extrait du livre Le petit Larousse des prénoms, éditions Larousse.



Quartier

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À la découverte d’un quartier :

le 2e arrondissement

À chaque numéro, Bébézine vous emmène dans un quartier de Lyon ou une ville des environs et vous fait découvrir des adresses incontournables pour les parents. Zoom sur le quartier du 2e arrondissement.

Shopping Un univers à part entière

et revendues, au tiers du prix du neuf, résultat : des prix très bas pour des pièces quasiment neuves. On y trouve aussi pour les mamans de la lingerie d’allaitement et des vêtements de grossesse, dont la marque villeurbannaise Sugar town. Lili sur les pavés. 60 rue sala, Lyon 2e. 09 53 68 26 97. Le lundi de 14 h 30 à 18 h 30, du mardi au vendredi de 10 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 18 h 30. www.lilisurlespaves.com

Sérénissime Kidstore est la boutique de déco qui permet de créer un univers chic, et pas layette, à son enfant. Christelle Rouméjon, la maîtresse des lieux, se plaît à dénicher de belles pièces aux quatre coins du monde et propose des créations en séries limitées de designers étrangers (provenant d’une vingtaine de pays différents – inédits à Lyon), que ce soit pour le mobilier, la décoration, les cadeaux d’anniversaire ou de naissance, les accessoires. On y trouve entre autres des accessoires à 2 €, des t-shirts à 29 €, des mobiles musicaux à 39 €. Sérénissime Kidstore. 7 rue confort, Lyon 2e. 09 83 44 10 55. Du mardi au vendredi de 11 heures à 19 heures et le samedi de 10 heures à 19 heures. www.serenissime.eu

De l’occasion de qualité

Lili sur les pavés, c’est un dépôtvente de vêtements (0-6 ans et futures mamans), linge de maison, chaussures, jouets et accessoires de puériculture. Les occasions y sont soigneusement sélectionnées

La caverne aux jouets

Les dénicheuses de jolis objets

Mathûvû home est un « concept store » qui fait la promotion des jeunes créateurs, dans une ambiance évoluant au gré des tendances. Différents univers s’y côtoient : arts de la table, mercerie, papeterie, bijoux et vêtements pour femmes, accessoires pour femme et enfants, cadeaux originaux, décoration d’intérieur, et la boutique propose même sa propre marque de bijoux, accessoires et textiles. Mathûvû home. 43 rue de la Charité, Lyon 2e. 04 78 60 36 69. Du lundi au samedi de 10 heures à 19 heures. www.mathuvu.fr

Entre les déguisements (pour les 0-14 ans), les coffrets de naissance, les dînettes, les jouets (du plus classique au plus insolite) et les instruments de musique pour enfants, il est difficile de repartir avec un seul trésor en sortant de l’Arbre aux lutins. Cette véritable caverne d’Ali Baba renferme 1 001 idées de jeux pour les 0-12 ans, à des prix tout doux. On y retrouve entre autres toute la gamme des jeux Bioviva (fabriqués en France). L’Arbre aux lutins. 33 rue Franklin, Lyon 2e. 04 37 57 64 63. Le mardi de 10 heures à 19 heures, le mercredi de 14 heures à 19 heures et du jeudi au samedi de 10 heures à 19 heures.

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Les spécialistes de la broderie

Implantée à Lyon depuis 36 ans, Aurélia boutique est spécialisée dans la broderie et confectionne tous les produits de sa marque sur place (coussins, baluchons, sorties de bain,


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fauteuil de metteur en scène) qu’elle personnalise au prénom de l’enfant. Elle propose également des doudous, du linge de maison, des tours de lit, et cadeaux de naissance des marques Artiga, Doudou et compagnie, Histoire d’ours, etc. Il est possible de passer commande sur le site de la boutique. Aurélia. 37 rue Sainte-Hélène, Lyon 2e. 04 78 37 14 63. Lundi de 14 heures à 19 heures, du mardi au vendredi de 9 heures à 12 h 30 et de 13 heures à 19 heures et samedi de 10 heures à 12 h 30 et de 14 heures à 18 heures. www.aureliaboutique.com

Petit écolier et classicisme chic

Créée par Vanessa Marrapodi, une jeune maman d’origine lyonnaise, Bleu comme gris est une marque qui souhaite redonner ses lettres de noblesse aux uniformes d’écoliers. Elle propose avec sa ligne BCG school des vêtements, tabliers et blouses inspirés des uniformes des années 1960 ou des écoles anglaises, mais aussi une collection casual chic aux couleurs sobres et subtiles. Bleu comme gris. 10 rue du PrésidentCarnot, Lyon 2e. 04 72 31 63 59. Du mardi au samedi de 10 heures à 19 heures. www.bleucommegris.com

Activités 1 800 m² de jeux

Véritable repère pour les amateurs de jeux sous toutes ses formes, le Ludopole est un espace associatif qui combine un bar à jeux, une laserbox, un centre de formation aux métiers du jeu (FM2J), une garderie-atelier de fabrication d’objets ludiques (4-12 ans), un centre de

ressources pour ceux qui voudraient se documenter sur l’histoire des jeux, et trois boutiques. C’est aussi là que se trouve Quai des ludes, une association auprès de laquelle les parents peuvent louer des jeux, comme dans une bibliothèque, et qui propose un grand espace de jeux pour les petits. On s’y déguise, raconte des histoires, joue à différents jeux, etc. encadré par des animateurs et ludothécaires, qui aident à trouver les jeux et les jouets disponibles les plus adaptés à l’enfant, et qui expliquent les règles des jeux. Le + : tous les jours de 9 heures à 10 heures, l’espace jeux est réservé aux 0-4 ans. Ludopole. C. cial Confluence, 112 cours Charlemagne, Lyon 2e. 2e étage. 04 26 78 23 90 ou 04 78 37 13 48. Horaires de l’espace de jeux : du mardi au samedi de 10 heures à 19 heures (dès 9 heures pour les moins de 4 ans) et dimanche de 10 heures à 18 heures. www.ludopole.com

L’âge de glace

Les enfants dès 4 ans peuvent s’initier au patin à glace à la patinoire de Charlemagne. Une fois leur équilibre trouvé, ils sont invités à faire des jeux, des parcours balisés par des cônes, enjamber des cerceaux, se lancer des ballons, jouer à 1, 2, 3 soleil… Pour les plus initiés, en fin de séance, une petite chorégraphie est proposée et, en fin d’année, tous les enfants participent au gala de l’école. Débutant : les lundi et jeudi à 17 heures, mercredi et vendredi à 17 h 30 (durée : 45 min). Initiés : les lundi et jeudi à 17 h 45, mardi et vendredi à 17 h 15 et mercredi à 17 h 30 (durée : 1 heure). Les patins sont prêtés pour 2 € la séance. Stage pendant les vacances scolaires : 1 heure par jour de 18 heures à 19 heures pendant une semaine, 50 € pour les moins de 8 ans. Le Père Noël viendra rejoindre les enfants sur la glace. Club des sports de glace de Lyon : patinoire. 100 cours Charlemagne, Lyon 2e. 09 50 60 99 81. Inscription : 225 € l’année. De septembre à mai. www.csgl.fr

F. Blair

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Dans l’air du temps

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L’école à la maison A chaque rentrée, certains enfants ne rejoignent pas les bancs de l’école, mais restent à la maison pour apprendre. Rencontre avec des familles qui ont choisi un autre mode d’éducation pour leurs enfants.

L’

instruction en famille naît en même temps que l’École en 1882 avec les lois Ferry. Celles-ci rendent l’instruction obligatoire et non pas, comme il est souvent dit, l’école obligatoire. Sont concernés tous les enfants entre 6 et 16 ans qui résident en France, quelle que soit leur nationalité. Si l’instruction en famille ne concerne que 0,02 % des élèves en âge d’être scolarisés, cette pratique est en nette progression. En 2011, on compte 18 818 enfants instruits à domicile, alors qu’ils n’étaient que 8 898 en 2001. Parmi ces derniers, certains sont rattachés à un organisme d’enseignement à distance, comme le CNED, alors que d’autres ne sont affiliés à aucune organisation.

Contrainte ou choix ?

Les motivations, aussi diverses que variées, sont parfois difficiles à identifier, car les familles ne sont pas tenues de les expliciter. Cependant, on décèle deux situations principales : l’enfant ne peut être scolarisé dans un établissement, ou l’instruction en famille résulte d’un choix délibéré des parents. Dans le premier cas, les motifs suivants sont invoqués : situation de handicap, parents itinérants, phobie scolaire ou encore activités sportives. Les enfants suivent alors des cours par correspondance. Mais l’instruction en famille peut aussi être choisie pour des raisons pédagogiques. En effet, certains parents reprochent au système scolaire d’entretenir un climat de

compétition et de ne pas respecter le processus intime d’apprentissage. D’autres expliquent avoir fait ce choix par respect du rythme de l’enfant. « Je ne peux pas mettre tout cela dans la tête, me disait souvent ma fille de 11 ans » explique Jean-Paul, 55 ans, papa de 3 enfants, Kévin, 26 ans, Damien, 24 ans et Laïa, 11 ans. Une autre des raisons invoquées par les familles : un quotidien plus équilibré. « Ce ne sont pas les critiques de l’école qui sont fondatrices de notre décision. C’était d’abord un choix positif pour mener

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une vie familiale sans contrainte, en douceur » précise Claire, maman de 4 enfants de 8 à 15 ans, tous scolarisés à la maison.

Une alternative au quotidien

Emplois du temps, organisation de la semaine, journées types, autant de mots qui ont peu de sens lorsque l’on parle d’instruction à la maison. Chaque famille a son fonctionnement. Certaines, comme chez Jean-Paul, ont instauré quel­q ues horaires. « Nous consa-


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crons deux heures chaque matinée à l’apprentissage, 4 à 5 jours par semaine. L’après-midi est réservé aux autres activités : judo, théâtre, musique, cheval. » Du côté de Claire, aucun emploi du temps précis n’a été instauré. Les seules contraintes sont celles des activités choisies par les enfants. « L’instruction en famille permet de ne plus avoir besoin de découper le temps. Le programme se fait en fonction des désirs et nécessités des uns et des autres », explique-t-elle. Mais les deux familles se retrouvent sur un point : n’ayant pas à suivre un programme, ils attendent le bon moment pour aborder les notions difficiles, telles que la grammaire. Les parents innovent aussi pour rendre les leçons moins rébarbatives. Ils utilisent, par exemple, des méthodes de lecture visuelles, auditives et sensorielles, des émissions de télévision comme « C’est pas sorcier » ou encore des jeux de cartes pour apprendre la conjugaison. Et les balades, musées et visites en famille permettent de s’instruire de façon concrète. Pour ce qui est des copains, des associations de familles comme Les enfants d’abord à Lyon organisent des sorties communes. « Ils fréquentent des enfants de tous horizons, scolarisés comme non scolarisés » explique Cécile, maman de Léo et Lilwen, 6 ans.

Une évaluation qui fait débat

Pour instruire leurs enfants à la maison, les parents n’ont pas besoin de détenir un diplôme particulier, mais doivent se plier à un contrôle académique. Ce dernier est effectué par des inspecteurs de l’Éducation nationale, à raison d’une fois par an. L’évaluation porte sur l’évolution globale du niveau de l’enfant. Il doit, à terme, avoir atteint un socle commun de connaissances. Si le niveau est jugé insuffisant, un second contrôle est prévu. En dernier recours, les

parents peuvent être contraints à inscrire leurs enfants dans un établissement scolaire. Des discordes existent entre les inspecteurs et les parents : comment définir ce socle commun ? Par quels moyens évaluer l’élève ? Ainsi, la famille Deveaux de Francheville a fait appel devant les tribunaux, à la suite d’un refus de contrôle de leur fils Léo, 10 ans. En 2012, ils furent obligés de se faire seconder par une éducatrice. « Nous avons été choqués de nous retrouver au tribunal pour enfants, comme des parents défaillants » déplore Cécile, la maman. À la suite de la décision du tribunal, rendue le 23 septembre dernier, les parents peuvent à nouveau poursuivre l’instruction à domicile de leur enfant selon « son rythme et ses découvertes ».

Perspectives d’avenir

Il est parfois difficile pour des enfants non scolarisés de poursuivre des études supérieures et de s’intégrer sur le marché du travail. De fait, ils doivent trouver une place dans un système qui leur est complètement étranger. Isabelle est maman de 5 enfants qui ont maintenant entre 20 et 34 ans. Tous, sauf le dernier, ont suivi l’école à la maison. « C’était le désir de mes enfants d’étudier à la maison, mais Elaine regrette d’avoir peu connu la vie étudiante et de ne pas être devenue architecte, orientation qui n’était pas à notre portée », raconte Isabelle. Aujourd’hui, leurs parcours professionnels sont très divers : Elaine, 32 ans, travaille dans l’informatique et sa grande sœur de 34 ans est artiste trapéziste. Les enfants d’Isabelle n’ont, pour l’instant, pas choisi de pratiquer l’instruction en famille pour leurs enfants. Elaine explique ne pas vouloir rester au foyer, l’instruction à la maison demandant un engagement et une motivation totale, et peut engendrer des tensions entre parents et enfants. C. Maret

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DOSSIER

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Retrouver sa complicité après l’accouchement L’arrivée d’un enfant chamboule forcément l’équilibre établi à deux. Comment retrouver une vie de couple et la complicité amoureuse et sexuelle après une naissance ? À la lumière de conseils d’experts et de témoignages de parents, Bébézine esquisse quelques pistes.

L’

accouchement et la maternité sont des passages importants dans la vie d’une femme. Il s’agit également d’un moment où il faut réinventer une géographie à trois, créer de nouveaux repères. Le Dr Agnès Berthoux est gynécologue-obstétricien. Elle dispose également d’une formation en sexologie et en médecine psychosomatique. Pour cette pétillante jeune quinqua, c’est dans sa tête qu’il faut accepter l’état de grossesse pour vivre harmonieusement

cette aventure. « Il n’est pas rare que les femmes ne se supportent pas enceintes, qu’elles ne se trouvent pas séduisantes. Je leur réponds qu’elles ont le droit de se sentir mal, de ne pas aimer cet état, d’avoir hâte d’être débarrassée de ce poids, de reprendre le travail. Droit également d’avoir une libido qui tourne au ralenti » préciset-elle. La sexualité n’est qu’une des dimensions de la vie à deux. À partir du moment où les choses sont exprimées, comprises et acceptées, l’absence de rapports peut

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être bien vécue. C’est lorsque la situation devient source de conflits qu’il ne faut pas hésiter à consulter.

Pendant la grossesse

Ce n’est pas parce que l’on est enceinte qu’il faut mettre entre parenthèses sa vie amoureuse et sexuelle. Sur le plan physiologique, sauf contre-indications, il est possible d’avoir des relations sexuelles au cours de la gestation. Les angoisses les plus fréquentes – peur de faire mal au bébé, peur de déclencher l’accouchement –


© Olivier Chassignole

ne sont pas fondées. « Le bébé est bien protégé », rassure la gynécologue. C’est parfois sur le plan du désir que les choses se compliquent. Le Dr Berthoux l’évoque sans détour : « À un stade avancé, ce n’est pas très confortable, ni forcément très esthétique. » Pour elle, le plus important, avant, pendant, après, c’est d’en parler : j’ai envie, je n’ai pas envie, pour telles raisons, etc. Le désir est très variable ; chaque individu possède sa propre façon de réagir. Et les

frustrations peuvent s’installer des deux côtés. Pour certaines, c’est l’extase sexuelle alors que pour d’autres, c’est le calme plat. Idem chez ces messieurs. Il y a ceux qui se réjouissent des nouvelles rondeurs de leur compagne et ceux qui se montrent moins enthousiastes. « Physiquement, mon compagnon ne trouve pas joli l’état de grossesse, ce que je peux comprendre », raconte Andréa, dont la naissance du deuxième enfant est imminente. « Dieu merci, il existe des moyens de contourner cet

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“obstacle” et de maintenir un minimum de contacts. Surtout, nous savons tous les deux que quelques semaines après la naissance, nos échanges auront une intensité très agréable après ces longs mois d’attente… »

Après l’accouchement

Là encore, il n’existe pas de règle absolue, tout dépend des individus. « Quand l’accouchement s’est bien déroulé, que ni la mère ni l’enfant ne présentent de pathologies, les rapports sexuels u


DOSSIER :

Retrouver sa complicité après l’accouchement

u peuvent reprendre environ trois à quatre semaines après la délivrance », indique le Dr Berthoux. Si des douleurs persistent, en faire part à son partenaire est primordial. « Il faut se montrer patient, ne pas forcer les choses, souligne-telle. Neuf mois ont été nécessaires pour concevoir un enfant ; on aurait tort de s’attendre à une restauration immédiate de l’apparence, du poids, de la tonicité des tissus. » Chose que n’avait pas bien saisie le conjoint d’Alice, 38 ans, qui en garde un mauvais souvenir : « C’est énervant d’avoir l’impression qu’il faut être des machines infaillibles, assurer partout, au boulot, comme mère, comme amoureuse. Qu’il faut faire des enfants sans prendre un gramme, être des reines de l’organisation, des déesses au lit, des cordons-bleus la semaine, tout en ayant les ongles vernis et le cheveu bien net », s’irrite-t-elle. On n’en demande pas le tiers aux hommes ! Autre son de cloche chez Marie, qui se rappelle d’une certaine fébrilité de la part de son amoureux après la naissance de leur fille. La trentenaire a réussi à transformer la pression en humour. « Je me suis mise à en blaguer, à l’appeler Tex Avery,

« Il faut se rappeler que l’on n’est pas tout seul dans le couple, qu’il s’agisse de la femme ou de l’homme, et qu’il est important de maintenir une sexualité. Cela aide les conjoints à traverser cette période et à prévenir bien des incompréhensions. » par exemple, pour déminer le sujet qui aurait pu virer à l’aigre devant mon besoin de prendre mon temps. Ça a créé une autre forme de complicité. Puis, je me suis rendu compte que pour lui, il s’agissait surtout de vérifier si je m’intéressais encore à lui. »

L’homme est une femme pas comme les autres…

Notre gynécologue le confirme : pour certains hommes, la sexualité représente une forme de reconnaissance. S’ils n’ont pas cette reconnaissance, ils sont parfois tentés d’aller voir ailleurs. Sachant que la paternité peut également soulever des questionnements de type « Est-ce que je suis toujours un

homme ? » Les femmes se posent rarement la même question. De plus, on ne dispose que de 24 heures dans une journée et l’énergie est limitée. Quand on est parent, il faut se partager. Les mères, plus sollicitées, sont souvent tiraillées. Or, l’activité sexuelle réclame de l’énergie, de la concentration. Il faut créer de la séduction, susciter l’envie, le désir. Cela ne se fait pas tout seul. Pour l’homme qui ne subit aucun changement physique majeur au cours des neuf mois, c’est plus simple à vivre. Il lui revient de titiller la fibre « amante » de sa compagne. De façon générale, il faut se rappeler que l’on n’est pas tout seul dans le couple, qu’il s’agisse de la femme ou de l’homme, et qu’il est important de maintenir une sexualité. Cela aide les conjoints à traverser cette période et à prévenir bien des incompréhensions.

La rééducation, une petite renaissance…

© DR

Le Dr Berthoux exhorte les femmes à prendre conscience qu’elles ont un périnée. Elle insiste sur l’importance d’une rééducation rapide après la mise au monde, étapeclef que trop de femmes négligent, notamment celles qui ont accouché par césarienne. « On croit à tort que la césarienne ménage la tonicité des tissus, mais il n’en est rien. Le bébé a reposé durant neuf mois dans l’espèce de petit hamac que forme le périnée, avec tout ce que cela implique au niveau des modifications des muscles et du bassin. »

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© DR

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C’est lors de la visite postnatale, six semaines après l’accouchement, que le médecin, suivant l’état de la musculature du périnée, prescrit des séances de rééducation périnéale. Cette rééducation pratiquée par des sages-femmes ou des kinésithérapeutes est un des éléments qui contribuent à retrouver une vie sensuelle harmonieuse. « Bien sûr, les sensations sont différentes, explique le Dr Berthoux. Tout tissu élastique ne reprend jamais complètement sa forme initiale. Les sensations ne s’arrêtent pas pour autant. Il faut accepter ces variations. Ce n’est rien à l’échelle de toute une vie ! » Clément en a fait l’expérience. « Je me souviens de nos retrouvailles. J’étais désarçonné, voire déçu ; je ne retrouvais pas le même “ressenti”. Après trois

à quatre séances de gymnastique ciblée, les choses sont rentrées dans l’ordre. » Par ailleurs, il serait dommage de croire que, s’agissant de la sexualité du couple, les conséquences de l’accouchement vont du plus vers le moins. Lila en témoigne. Premier accouchement, rien à signaler. En revanche, la naissance de son deuxième enfant a changé la donne. « Très clairement, il y a eu un avant et un après. Les sensations m’apparaissent aujourd’hui décuplées, comme si l’accouchement avait mis en lumière de nouvelles zones. Dans mon cas, l’arrivée d’un second enfant a été très profitable à mon couple », lance-t-elle. « Une femme peut découvrir d’autres sensations après un accouchement », corrobore le Dr Berthoux. u

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DOSSIER :

Retrouver sa complicité après l’accouchement

puissant générateur de complicité, puisse s’instituer. Le surmenage et sa spirale dévastatrice : voilà un des ennemis de la complicité du couple, qu’il faut combattre.

© DR

Bien négocier le retour à la maison

u Tordre le cou à l’éloignement

Pour diverses raisons, le passage à trois provoque potentiellement un éloignement entre les membres du couple. « Pendant la grossesse, on est déjà trois », considère le Dr Berthoux. Il est souvent question du fœtus dans les discussions des parents, les pères se déplacent aux visites médicales. « Nous nous sentions prêts et étions tous les deux très heureux d’attendre cet enfant. Il était beaucoup question de lui. À tel point que nous avons oublié de nous préoccuper de nous », se rappelle Loïc, 35 ans, papa d’une fillette de 20 mois. « Pendant un an, y compris pendant la grossesse, j’ai été un père et j’ai oublié d’être un mari », reconnaît-il. Pour lui, une des explications réside dans la prise de poids des deux membres du couple durant la grossesse. « Quand on se sent moins à l’aise dans son corps, la séduction en prend un coup. On se sent moins sûr de soi, à la fois moins désirable et l’on va moins vers l’autre », analyse-t-il. « Et un matin, on se réveille en s’apercevant que les dernières étreintes remontent déjà à plus d’un mois, que l’on ne partage plus grand-chose. » Après des tensions importantes, le duo instaure un ren-

dez-vous hebdomadaire « sacré » où les époux se retrouvent.

Et laisser la place…

A contrario, il convient aussi de veiller à ne pas passer à l’étape « mère » en oubliant le père, en le laissant de côté. Cette mise à l’écart peut se traduire par le fait de prendre en charge tous les soins à apporter au nouveau-né. Par l’envahissement de l’espace physique du père dans la maison… « D’une certaine façon, les pères craignent d’être délaissés, d’être rangés au placard, au rayon “accessoires”, après avoir joué leur rôle de géniteur », signale le Dr Berthoux. « Maintenant qu’elle a son bébé, je n’existe plus. » Les hommes sont capables de comprendre ce qu’a traversé leur moitié au cours du processus qui mène à la maternité, mais il faut leur accorder de l’importance. Plus encore, de nos jours, les hommes s’investissent davantage dans leur rôle de père. Mais pour cela, les mères doivent accepter de déléguer. Ce qui n’est pas toujours simple. C’est même souvent un effort. De son côté, par son attitude de disponibilité et d’écoute, le père doit faciliter cet effort en rassemblant les conditions pour qu’un partage des tâches,

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À la maternité, les femmes sont accompagnées. De retour à la maison, les premières semaines ne sont pas les plus gratifiantes... La mère est fatiguée, elle a souffert, elle n’a pas encore récupéré sa forme. Il faut apprendre à s’occuper de ce nouvel enfant, décoder ses pleurs, instaurer la communication avec lui. Dans ce contexte, savoir se reposer, c’est-à-dire s’accorder le droit de souffler, n’est pas toujours évident. La recette : prendre du temps pour soi et, également, pour son conjoint, sans l’enfant. « Par le passé, tout le monde vivait au même endroit, les mères étaient épaulées. Aujourd’hui, le couple est isolé », remarque Agnès Berthoux. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide : confier son enfant quelques heures à une amie à laquelle on rendra la pareille, faire venir une baby-sitter pour s’autoriser deux heures au restaurant, par exemple. « C’est un bon investissement. Si l’on en a envie, on trouve les moyens », déclaret-elle. On n’est pas obligé d’aller à Venise pour passer un week-end en amoureux. L’important est de se ménager des moments qui n’appartiennent qu’au couple. Inutile de préciser que le nouveau-né dans la chambre des parents1, cela ne vaut qu’un temps seulement. « L’important, c’est que chacun trouve sa place et que chacun laisse à l’autre la possibilité de trouver sa place », résume le Dr Berthoux. Cela permet de mieux s’accommoder des petits désagréments de la maternité et d’être prêts à profiter des nombreux plaisirs que réserve cette expérience exaltante. Dossier réalisé par E. Coppens 1. Voir notre dossier sur le sommeil de l’enfant.



Paroles de pros

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Gynéco

Les nausées du premier trimestre Pendant les trois premiers mois de grossesse, certaines femmes sont écœurées rien qu’à l’idée de manger. Difficiles à supporter et parfois gênantes, les nausées du premier trimestre sont pourtant tout à fait normales et peuvent être atténuées. Avec Florence Fredouille, gynécologue à Lyon 6e.

Éviter la médication

Mais la gêne peut être plus grande si les nausées sont très fréquentes et surtout durent plus longtemps. Certaines femmes ont en effet beaucoup moins de chance puisqu’elles peuvent éprouver des états vaseux et d’écœurements jusqu’au sixième mois de la grossesse. La tentation est donc grande de réclamer un traitement médicamenteux pour les atténuer. Mais les médecins sont quasi unanimes : pendant la grossesse, il faut éviter au maximum l’administration de médicaments.

© jmtorres sxc-hu

C

ertaines femmes sont inquiètes d’avoir des nausées au début de leur grossesse. Liés en général à l’HCG, l’hormone de la grossesse, présente en forte concentration dans le sang lors des premiers mois, ces écœurements, plus ou moins fréquents, sont en fait totalement naturels. Il faut savoir en effet qu’une femme sur deux en est victime durant les trois premiers mois de la grossesse. « Il faut vraiment rassurer ces femmes, c’est tout à fait normal d’avoir des nausées en début de grossesse », confirme Florence Fredouille, gynécologue dans le 6e arrondissement de Lyon. Rien de grave et d’exceptionnel donc. Les nausées seraient même synonymes d’une grossesse qui se passe bien et d’un bébé en très bonne santé.

Dans la plupart des cas, les spécialistes préconisent plutôt du repos et l’adaptation si nécessaire du régime alimentaire de la maman : boire beaucoup d’eau et éviter de manger gras. « Les nausées finissent toujours par passer, ce n’est pas très grave. Je conseille de ne pas prendre de médicaments, mais de boire de l’eau citronnée par exemple », précise Florence Fredouille, qui assure que les solutions qu’elle apporte à chaque patiente se font « au cas par cas ». Pas de traitement spécifique donc, même lorsque ces nausées se transforment en vomissements d’après la gynécologue. « Il faut distinguer les nausées des vomissements. En cas de vomissements, je conseille généralement que ma patiente se

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repose le plus possible » expliquet-elle.

Dans des cas exceptionnels

De rares femmes peuvent avoir une hyperémèse gravidique. Il s’agit de nausées et de vomissements violents et surtout à fréquence importante dans une même journée. Un symptôme caractérisé par cinq à dix vomissements par jour, qui peuvent occasionner des pertes de poids assez conséquentes. Dans ce cas, la femme enceinte peut être hospitalisée, en particulier pour éviter sa déshydratation. Mais pas d’inquiétude, l’hypérémèse gravidique touche très peu de femmes. A. Comte


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Pédiatrie

Pas de bon tabac dans ma pouponnière Le tabagisme passif ne touche pas que les adultes. Il peut commencer dès la grossesse, avec des conséquences toujours nocives, voire désastreuses pour les enfants. Avec Jean-Michel Girard, médecin tabacologue à l’Inpes.

L

a fumée de la cigarette reste « la source de pollution la plus dangereuse de l’air domestique ». C’est en tout cas la conclusion de la plupart des études, dont celle réalisée par l’Inpes, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé. Il y a bien toujours quelques esprits chagrins comme le pneumologue Philippe Even, dénonçant il y a quelques années qu’en matière de tabagisme passif, « les preuves scientifiques n’existent pas ». Mais la plupart des tabacologues, comme Jean-Michel Girard de l’Inpes, s’entendent sur nombre de signaux d’alerte manifestes. La fumée des adultes, ou encore pire, de la mère, inhalée par un enfant, accroît nombre de risques et ce, dès avant la naissance.

Augmentation des infections

Les statistiques, si elles ne constituent pas des « preuves scientifiques », sont des indicateurs alarmants de l’influence du tabagisme passif sur les enfants ; par exemple, les bébés de mères qui fument ont souvent un poids à la naissance inférieur à la moyenne (moins de 2 500 g), et les risques de bronchites ou otites augmentent en moyenne de 48 % chez ces enfants. Aussi, les études de l’Inpes, menées sur des enfants de 5 à 12 ans, montrent toutes une accentuation très nette des risques de déformation

de l’odorat, d’irritations multiples (toux, déficit respiratoire avec sifflement), d’inflammations répétitives de l’appareil auditif, d’angines à répétitions ou même d’augmentation des caries… lorsque l’un des deux parents fume, et a fortiori la mère, même si ces infections ne sont pas toutes imputables directement au tabagisme passif.

Gare aux résidus !

Le tabac est donc à proscrire à l’intérieur du foyer, même hors de la présence de l’enfant. « On oublie souvent que ce sont les résidus qui sont les plus pollués et les plus cancérigènes, et non pas la fumée », explique JeanMichel Girard. « La fumée contient plus de 4 000 substances chimiques, dont 50 cancérogènes, mais elle se dépose et s’incruste partout : sur les murs, les sols, les rideaux, ou le canapé ! Or, les enfants, parce qu’ils touchent à tout, sont les plus exposés aux résidus des fumeurs. » Il est donc vivement recommandé aux parents fumeurs de ne pas fumer chez eux, même en aérant longtemps, car ces petits écarts ont une conséquence sur la santé des enfants. Selon les récentes études, seuls les vapoteurs (utilisateurs de cigarettes électroniques) peuvent encore fumer chez eux, le rejet de vapeur d’eau étant pratiquement inoffensif. Mais attention, si la vapeur rejetée semble inoffensive pour les autres, elle reste délétère pour le fumeur. Mais c’est une autre histoire… d’adultes. L. Hernandez

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Psychologie

Sortir sans son bébé (et sans culpabiliser), ce n’est pas si facile… Peut-on se faire une sortie avec des copines ou son compagnon, mais sans son bébé, quelques semaines après son accouchement ? Et surtout sans avoir l’impression d’être une mère indigne ? Oui, répond Stéphanie PlancheJaffré, psychologue-clinicienne à Lyon.

C’

© Kzenon - Fotolia.com

est la première invitation que vous recevez depuis votre accouchement. Des semaines passées avec votre bébé, jour et nuit. Une expérience à la fois magique et angoissante. Et là votre conjoint vous lance : « On pourrait le laisser à ta mère ou à ta sœur, non ? » Soudain un immense sentiment de culpabilité vous envahit. Pas d’inquiétude, c’est « totalement normal » explique Stéphanie Planche-Jaffré, une psychologue installée dans le 2e arrondissement de Lyon. « Généralement, une maman n’a pas trop envie d’en profiter car elle ne pense qu’à son enfant après la naissance. Expérimenter

la séparation, c’est complexe. Surtout quand on ne l’a jamais vécue. Comme on ne sait pas comment cela va se passer, on appréhende », ajoute-t-elle. Avant de préciser que c’est souvent plus facile pour le père de se séparer de son enfant. « Lui se positionne en tiers dès le début de la relation entre la mère et l’enfant. Dans la réalité, c’est souvent lui qui continue à travailler et conserve un lien avec l’extérieur. Pas étonnant qu’il impulse le retour à une certaine vie sociale. »

Risque de dépression

Pas aussi simple pour la maman qui peut avoir tendance à s’enfermer sur elle-même et son enfant au fil des mois. Même s’il y a des solutions très simples, « comme rencontrer d’autres mamans qui vivent la même chose, glisse Stéphanie PlancheJaffré, et que l’on peut croiser lors de la préparation à l’accouchement, dans les squares ou la salle d’attente des PMI ». D’autant qu’il faut faire attention à ne pas s’enfermer dans un fonctionnement trop autarcique, qui peut conduire à une dépression. « Le rôle du père est dans ce cas très important. Au bout d’un moment, c’est à lui de tirer la sonnette d’alarme lorsqu’il sent que la relation mère-enfant a du mal à s’ouvrir sur l’extérieur. En disant

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à sa compagne qu’il s’inquiète pour elle et, le cas échéant, en lui conseillant de consulter un médecin de famille ou un psy. »

Confiance en soi

Reste que cette culpabilité n’est pas un sentiment ressenti par toutes les mères. Certaines femmes ont besoin de sortir très vite après une naissance, de s’organiser des moments en couple ou avec des copains. « Tout dépend de la manière dont on conçoit son rôle de parent. C’est plus une question de confiance en soi que de confiance en les autres, notamment la personne qui va garder l’enfant. D’une certaine manière, le temps de sortir est le moment où on est définitivement rassuré sur ses compétences de parent », ajoute Stéphanie Planche-Jaffré. Attention toutefois à ne pas précipiter les retrouvailles avec des copines pour une journée shopping ou chez l’esthéticienne, surtout si celles-ci n’ont pas d’enfant. « L’écart peut devenir insupportable quand on réalise que l’on n’a plus du tout les mêmes préoccupations. » Le conseil de la psychologue : sortez si vous en ressentez le besoin, mais surtout écoutez-vous. « La meilleure solution est toujours celle avec laquelle on est le plus à l’aise. » O. Vassé


Paroles de pros

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Juridique

Mère : comment éviter les discriminations à l’emploi Mère d’une famille nombreuse, trentenaire sans enfant… ces situations familiales peuvent être discriminatoires lors des entretiens d’embauche pour des employeurs qui craignent des jours d’absence ou des congés maternité.

«Q

uinze jours avant la fin de mon contrat, mon employeur m’a avertie que, finalement, il n’allait pas me prolonger. Au final, c’est une femme d’une quarantaine d’années qui a pris mon poste alors que je l’avais formée à ce poste ! » explique Laura, une secrétaire de 25 ans, mère d’une petite Oliana âgée de trois ans, qui a toujours du mal à accepter ce qu’elle considère comme une injustice. D’après elle, ce ne sont pas ses compétences professionnelles qui ont été en cause dans son précédent travail, mais bien son statut de jeune maman. « J’ai ensuite appris par une ancienne collègue que la directrice de la société avait affirmé qu’elle ne souhaitait pas recruter de personnes susceptibles d’attendre des enfants. Et, effectivement, en recrutant

quelqu’un qui a la quarantaine, il n’y a pas de risque. », rapporte Laura, qui a depuis retrouvé un autre emploi. Sans avoir, au préalable, échappé à une question de son nouveau patron sur sa volonté d’avoir d’autres enfants dans les prochaines années : « J’ai répondu que je comptais effectivement avoir un second enfant, mais pas dans l’immédiat. »

Pendant l’entretien

Une question courante lors des entretiens d’embauche, pourtant totalement hors du cadre de la loi. « Un employeur ne peut pas demander à un candidat s’il a, ou non, l’intention d’avoir des enfants, explique Yann Bougenaux, avocat spécialisé en droit du travail. Cela relève de la vie privée, or les questions posées au cours d’un entretien doivent avoir un lien direct et nécessaire avec l’emploi proposé et les aptitudes demandées. » Pour répondre à ces questions qui n’ont pas lieu d’être, les candidats ont un droit au mensonge : « Par exemple, si l’on ne fait pas état d’une grossesse lors de la sélection à poste, cela ne pourra être reproché par la suite », complète Me Bougenaux. À l’inverse, les personnes à la recherche d’emploi peuvent intenter une action pour discrimination si le fait d’avoir des enfants, ou d’être en âge d’en

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avoir, apparaît comme un motif éliminatoire. Reste que cela est très compliqué à démontrer devant une juridiction. « Les employeurs peuvent se défendre en avançant d’autres raisons, objectives celleslà », reprend Me Bougenaux.

Éviter les éléments discriminants

Alors, quelle attitude adopter face à un recruteur ? Dirigeant du cabinet de recrutement CCLD, Lionel Deshors recommande de ne pas faire état de sa situation familiale. « Il faut éviter de donner le bâton pour se faire battre. Mon premier conseil est de ne pas mettre sur son CV des éléments qui pourraient potentiellement être discriminatoires dans une sélection. Que ce soit une situation familiale, l’âge, les origines… », indique-t-il. Ce professionnel des recrutements convient « qu’une candidate sur deux » n’échappe pas à la question des enfants lors des entretiens d’embauche, et qu’il est alors délicat de faire jouer son droit à ne pas répondre à cette question. « Mais, rassure Lionel Deshors, 80 % des discriminations se font lors de l’examen du CV. C’est totalement différent quand le recruteur a un collaborateur potentiel devant lui. » V. Lonchampt


Paroles de pros

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Nutrition

Un repas de Noël pour petits et grands Trouver un repas de Noël qui contente toute la famille peut sembler un véritable casse-tête mais avec quelques ajustements et beaucoup de partage, tout le monde peut y trouver son compte. Avec Mathilde Bounakoff, diététicienne à Lyon.

N

oël et son lot de mets originaux peuvent mettre à rude épreuve l’appétit des petits et leurs palais de néophytes. Mais ce repas peut aussi devenir un moment de découverte culinaire, à condition de ne rien imposer. Il faut proposer sans restreindre, ni contraindre. Mathilde Bounakoff, diététicienne à Lyon, explique : « Si le refus est catégorique, mieux vaut remettre à l’année suivante l’expérimentation. Généralement, les enfants se dirigent naturellement vers les petits canapés : œufs de lump, foie gras, saumon… qui ont des couleurs attrayantes et dont le petit format est parfait pour leurs petites bouches. » Les canapés, verrines et amuse-bouches font souvent le bonheur des petits au moment de l’apéritif, qui est

servi à l’heure à laquelle ils ont l’habitude de manger.

Gare aux excès

Si les adultes ont tendance à faire des agapes pendant les fêtes de fin d’année, les enfants sont eux plus raisonnables. « Les enfants sont souvent plus attentifs à la sensation de satiété. Il faut faire confiance à leur organisme, explique la diététicienne. Éventuellement, on leur demande régulièrement s’ils ont faim, mais pas plus. S’ils n’ont pas faim, rien ne sert de les forcer. »

La main à la pâte

La préparation d’un grand repas familial, comme celui de Noël, permet d’impliquer les petits à la cuisine. Pour Mathilde Boukanoff, se familiariser avec les aliments en les préparant permet aux enfants de mieux les apprécier. Ils peuvent, par exemple, tartiner les toasts, mais aussi faire le service en passant les plateaux lors de l’apéritif. Une manière de les inclure en leur donnant une tâche valorisante. « Un jour avant, vous pouvez aussi leur faire faire des sablés, préparés à l’aide d’emporte-pièce de saison, en forme de sapins de Noël, bonshommes de neige, etc. » ajoute la diététicienne. La récompense de voir les adultes manger des biscuits qu’ils ont réalisés eux-mêmes sera d’autant plus grande. J. Burnot

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Menu de Noël proposé par AAT traiteur En apéritif  Crème de châtaigne et crémant de Bourgogne pour les grands.  Sirop de pain d’épices et limonade pour les petits.  Cromesquis d’escargot façon cake pops1.  Pie pops1 (tartelette) de saucisses.  Pic de saumon en robe de soja.  Pommes d’amour caramélisées. plats  Filet de bœuf en croûte de spéculoos, accompagné de croustillant de pommes de terre et quenelles de potimarron. fromage  Mont d’or à la cheminée arrosé de sauterne.  Damier de fromages pour petits gastronomes. desserts  Mœlleux de châtaignes chocolat et coulis de calisson.  Croquant de brownies et Chamallow arrosé de chocolat chaud… 1. Présentation sur un bâton de sucettes.

Retrouvez les recettes sur le site www.bebezine.fr



Combien ça coûte ?

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Bien choisir... sa tablette numérique C’est décidé, après en avoir discuté, lu quelques articles sur le sujet, vous allez lui acheter sa première tablette, mais laquelle choisir.

L

es tablettes ne s’offrent plus exclusivement aux adultes pour Noël. Les petits, très attirés par la facilité d’utilisation des téléphones portables de leurs parents, sont eux aussi friands de ses surfaces lisses, où l’interaction est facile et les coloris séduisants.

À chacun sa tablette

Pour les plus jeunes, on peut acquérir une tablette sans accès direct à Internet et passer par son ordinateur pour charger des jeux, en prenant en compte le niveau des jeux proposés. Ces tablettes sont faites pour résister aux chocs et gestes brusques des petits, les écrans plus solides, et proposent une prise en main facile grâce entre autres à une coque de protection… Dans le choix de tablettes, il faut

tenir compte du coût des jeux supplémentaires et leur système de chargement sur l’appareil, mais aussi comparer les options de chacune, comme la caméra vidéo, l’appareil photo, la connexion Wi-Fi, la mémoire proposée, et son système d’alimentation, batteries ou piles. Pour les familles de plusieurs enfants, certaines tablettes proposent de créer jusqu’à 8 profils d’utilisateurs, qui permettent de ne pas perdre le fil de sa partie et d’avoir accès selon l’âge à des jeux différents. Certaines peuvent enfin envoyer des messages vocaux sur les smartphones de leurs parents ou faire des vidéos. Niveau sécurité, les tablettes pour enfants qui se connectent en Wi-Fi disposent d’un fort contrôle parental, et proposent généralement une gestion du temps de jeux, qui permet aux parents de programmer le

temps passé sur la tablette, sans avoir à surveiller sa montre.

Quelques recommandations

Selon l’ouvrage 3-6-9-12, Apprivoiser les écrans et grandir, Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, préconise de n’utiliser les tablettes tactiles qu’en complément des jouets traditionnels pour les enfants de moins de 3 ans, en accompagnant l’enfant dans le jeu, et en faisant attention d’utiliser des logiciels adaptés à leur âge. Aussi, le spécialiste propose aux parents d’établir des règles claires sur le temps des écrans et respecter les âges indiqués pour les programmes, quel que soit l’âge de l’enfant. V. Lopes avec P. Hanni, responsable du magasin Oxybul, Lyon 2e

2. 1. 4. 5.

3.

1. Tablette Kurio de Gullli, à partir de 5 ans, 199 €. 2. Meep ! X2 d’Oregon scientific, à partir de 5 ans, 149 €. 3. iPad mini, Apple, à partir de 3 ans, 339 €. 4. Storio 2 baby de Vtech, à partir de 18 mois, 90 €. 5. LeapPad 2, de Leapfrog, à partir de 3 ans, 90 €.

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Activités

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Famille

Tous à la neige Les stations de montagne l’ont bien compris. La clientèle n’est plus seulement à l’assaut des remonte-pentes et du vin chaud à l’apéro. De fait, au bas des pistes, on choie les familles, en multipliant les activités pour les plus petits. Le choix d’activités est large et l’encadrement souple, de façon que les parents puissent eux aussi profiter de la neige. Avec Cyprien Durand, directeur de l’ESF de Megève.

P

our déterminer les stations les plus accueillantes pour les enfants, c’est facile. Les plus impliquées en la matière bénéficient de labels qui répondent à un cahier des charges précis en matière d’accueil familial. Le label Petit Montagnard a été décerné à près de 70 stations qui ont au moins une structure d’accueil pour les enfants en bas âge (à partir de 18 mois), permettent l’apprentissage de la glisse à partir de 3 ans, mettent à disposition des zones aménagées, et offrent une tarification adaptée aux familles. Le label Famille plus permet aussi de faire son marché parmi les nombreuses stations de sport d’hiver, en insistant sur la qualité, scannée en 110 critères. Certains détails comme l’assurance d’un service médical pour les petits bobos ont leur importance. Ensuite à vous d’étudier différents paramètres, comme la

distance entre le logement et les pistes ou la hauteur de la station sachant qu’il est conseillé de choisir une station de moyenne montagne pour les moins de 18 mois, à moins de 1 500 mètres d’altitude.

Bienvenue au club

Des clubs de vacances, comme les Villages clubs du soleil, accueillent les enfants dès 3 mois (Les Menuires, Orcières 1850, Montgenèvre, Arc 1800, Superbagnères. Flaine, Vars, Valmorel-la-Belle et Oz-en-Oisans, etc.). Et pour ceux qui partent en individuel, il est conseillé de voir sur les sites Internet de la station choisie, s’il existe des clubs pour tout-petits. Ainsi, au centre du village Arc 1950, le club « P’tit Cariboo » accueille les enfants de 9 mois à 3 ans et le « Cariboo’s Club » de 3 ans à 13 ans. Pour les plus de 3 ans, l’École du ski français dispose d’un réseau de 195 « jardins d’enfants », animés par 1 500 moniteurs, regroupé sous le label club Pioupiou. Mais attention, « Ce n’est pas une haltegarderie, il s’agit d’une initiation à ‘‘l’activité ski’’ », prévient l’ESF.

Les précautions de base

Pour affronter les pistes, il faut s’habiller chaudement : sous-vêtements chauds et des collants sont de rigueur. Les moufles ou gants sont indispensables en toutes circonstances, car même quand il fait beau, le contact entre la peau et la neige peut avoir des effets redoutables. Aussi, il faut impérativement

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se protéger du soleil : masques ou lunettes avec un filtre anti UVA et UVB, d’indice de protection 3 ou 4, portant le marquage CE, et crème solaire, indice 50 ou un « écran total », pour protéger la peau fragile des tout-petits.

Les activités rigolotes

Les petits ne sont pas cantonnés aux bonshommes de neige ou à la luge. Des stations comme Chamrousse proposent le baby­snow, une sorte de monoski avec un guidon qui permet de « skier » tenu par un parent (de 1 à 5 ans). À Ancelle (Hautes-Alpes), on peut faire de la luge tractée par un poney dès 3 ans, grâce à l’association Les crins du bonheur. Enfin dans plusieurs hôtels, les enfants bénéficient d’un lieu qui leur est réservé. À l’hôtel du Mont d’Arbois à Megève, outre un chalet avec animateur, les enfants peuvent avoir accès au spa pour des soins spécifiques, comme papa et maman. F. Mailhes adresses : 1 Ecole du ski français. www.esf.net 1 Label Famille plus. www.familleplus.fr 1 Stations où faire du babysnow. www.babysnowandco.fr 1 Les crins du bonheur. 06 87 80 91 86. 1 Le Spa du Mont d’Arbois. 447 chemin de la Rocaille, Megève. 04 50 21 09 18.


Activités

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Enfants

L’escrime Dès quatre ans, vos enfants peuvent s’adonner à ce sport qui exige concentration et réflexes. Tout en cultivant des valeurs fortes, comme le respect de l’adversaire.

L

e fleuret, le sabre et l’épée. Vos enfants pourront opter pour l’une ou l’autre de ces trois armes s’ils choisissent de s’adonner au noble art de l’escrime. Chacune a ses règles spécifiques1, mais toutes mobilisent des valeurs communes : l’écoute et le respect de l’adversaire. « Ce sport permet aux enfants de développer des aptitudes comme la concentration et l’attention, car tout va très vite. Mais ils doivent aussi apprendre, pour progresser, à se fixer un objectif et à être précis. Et surtout être à l’écoute de la parole du maître d’arme », explique Thibault Rouquette, le manager du Masque de fer, club lyonnais, comptant plus de 600 pratiquants.

Bref et intense

Tous les muscles du corps sont sollicités par ce sport très physique. L’effort est bref, mais particulièrement intense. « Il s’agit d’un sport asymétrique où les cuisses, les épaules et le bras qui tient l’arme sont particulièrement sollicités. Toutefois, il n’existe aucune contreindication pour les jeunes enfants », précise encore Thibault Rouquette. Dès quatre ans et demi, les apprentis mousquetaires peuvent s’initier à l’escrime à travers les sessions de « baby escrime » que plusieurs clubs lyonnais ont développées. L’entraînement débute par 15 minutes de découverte du corps. Vient ensuite une phase plus technique, au cours de laquelle les enfants intègrent les notions techniques et les règles – parfois complexes. Puis, il est temps de travailler les gestes, avant de terminer par la mise en pratique en face à face.

Un équipement coûteux

Les « assauts » se pratiquent avec un équipement indispensable : le masque de fer, la cuirasse et la sous-cuirasse pour protéger le buste. Attention : malgré toutes ces couches, il n’est pas rare que les estocs laissent quelques bleus sans gravité sur les bras, le buste ou les cuisses ! Coûteux, le matériel est généralement fourni par les clubs pour les débutants. Cela permet de faire baisser la note d’un sport qui n’est pas bon marché, compte tenu des infrastructures nécessaires : il faut compter 275 € à l’année pour les tout-petits (entre 4 et 5 ans), somme à laquelle s’ajoute le coût de la licence. C’est le prix pour faire de votre enfant un futur d’Artagnan. F. Sapy 1. Le fleuret n’autorise les touches que sur le buste, alors que le sabre autorise les touches sur les bras et la tête. Avec l’épée, tout le corps peut être visé, y compris les pieds.

Où pratiquer l’escrime à Lyon ? Il existe une quarantaine de clubs dans la région lyonnaise (liste exhaustive sur www.escrime-liguelyon.asso.fr), dont : 1 Le masque de fer de Lyon. 41 rue Crillon, Lyon 6e. 04 78 93 08 98. www.masquedefer.com 1 Société d’escrime de Lyon. 215 rue Paul-Bert, Lyon 3e. 04 72 33 73 61. http://societe.escrime.lyon.free.fr 1 Compagnie d’armes de Lyon. 13 rue Santos-Dumont, Lyon 8e. 06 20 31 30 52 (M. Mignot). www.lyonescrime.fr 1 Lyon épée métropole - CBL. 38 rue de la Viabert, Lyon 6e. 04 78 24 18 71. www.lyonepee.fr

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Concours photo

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Les futurs petits chefs ! Les enfants adorent cuisiner, pétrir une pâte, découper des formes dans de la pâte à sablé, ou simplement lécher une cuillère. Et c’est en plus un excellent moyen de les sensibiliser à ce qu’ils ont dans leur assiette. Pour cette fin d’année, nous récompensons 5 petits chefs, qui méritent tous une toque blanche au pied du sapin !

Abigaelle,

4 ans

iller e de tou très fièr âte. la p

Lola, 5 ans imperturb able quand elle décore ses cupcak es.

Flora, 4 ans la gourmande.

Thaïs, 5 ans espiègle, prépare une tarte à la provençale. rum lez le fo Surveil rir v u o c é pour d ochain e du pr le thèm rs photo. concou

Titouan, 2 ans et demi

fondu de chocolat.

Un grand merci à Josselin et Caitlin pour leur participation. www.bebezine.fr

H Pour chaque photo publiée, les éditions Marabout offrent le livre Cookies et petits biscuits.


Coloriage

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Bébézine, le plaisir d’être parent édité par ROSEBUD SARL Siège social : 9 rue de l’Arbre-Sec 69001 Lyon Tél. 04 72 69 06 68 Fax. 04 72 44 92 04 redaction@bebezine.fr Dépôt légal à parution ISSN 1961-0289 Membre de l’OJD Tirage : 32 300 exemplaires DirectEUR de la publication François Sapy rédaction en chef Véronique Lopes - vlopes@bebezine.fr PUBLICITÉ Margo Chaillou - mchaillou@bebezine .fr Julien Vidal-Naquet - jvidalnaquet@tribunedelyon.fr RédactioN Fiona Blair. Jordane Burnot, Antoine Comte, Estelle Coppens, Marine Gomes, Luc Hernandez, Vincent Lonchampt, Véronique Lopes, François Mailhes, Clémence Maret, Maud Marjolet, François Sapy, Olivier Vassé. RELECTURE Philippe Brunet Graphisme Vanina Pinelli vpinelli@tribunedelyon.fr IllustrationS Loïc Guyon - loic.guyon@neuf.fr PHOTO DE COUVERTURE Alexandra, Benoit et Noah par Olivier Chassignole Crédits : Olivier chassignole et sxc.hu Les professionnels référents Emilia Silva Alexandre, Dr Agnès Berthoux, Yann Bougenaux, Mathilde Bounakoff, Lionel Deshors, Laurence Driffort, Cyprien Durand, Dr Florence Fredouille, Dr Jean-Michel Girard, Patricia Hanni, Stéphanie Planche-Jaffré, Thibault Rouquette, Pauline Woestelandt. Les PARENTs du numéro Alice, Andréa, Cécile, Claire, Clément, Dania, Isabelle, Jean-Paul, Laura, Lila, Loïc, Marie et la famille Deveaux. La reproduction des textes, images et photographies publiés dans ce numéro est interdite sans l’accord écrit de Rosebud. Distribution Mairies, pédiatres, gynécologues, maternités, laboratoires, pharmacies, crèches et magasins spécialisés. Impression : Imprimerie Chirat (69).

Par respect pour l’environnement, ne pas jeter sur la voie publique.


Horoscope

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Bébés L’enfant sagittaire Du 23 novembre au 21 décembre L’enfant sagittaire est parfois difficile, voire impossible, à maîtriser ! Amoureux forcené de la liberté, il brise les règles établies et renverse les barrières dressées pour le contenir. Cette force irrésistible balaie tout, sauf si l’un des parents se montre particulièrement solide. Dans ce cas, de violents pugilats risquent d’éclater, provoquant de perpétuelles convulsions dans le cercle familial. Des parents avertis ne se contenteront pas d’octroyer sa liberté au petit sagittaire. Il faudra qu’ils lui permettent de la gagner au terme d’une longue lutte. Cet enfant adore les défis impossibles.

L’enfant capricorne Du 22 décembre au 20 janvier L’enfant capricorne paraît souvent plus vieux que son âge. Les parents sont tentés de regarder l’attitude sérieuse de cet adulte miniature d’un œil amusé, mais ce serait une grossière erreur que de s’en moquer. Il exige qu’on le respecte et, malgré son jeune âge, il réagit avec une vigueur surprenante contre toute tentative visant à lui refuser cette considération. Cet enfant fait preuve d’une grande assurance ; il sait ce qu’il veut et comment l’obtenir. Il est capable d’utiliser le chantage émotionnel et le culpabilisation. Le petit capricorne en connaît un rayon en matière de psychologie !

L’enfant verseau Du 21 janvier au 19 février Le verseau peut poser des problèmes graves à ses parents, mais sa nature joyeuse réagit immédiatement à la sollicitude de sa mère ou de son père. Les problèmes sont habituellement liés à sa manière originale de faire les choses et à son refus catégorique de les effectuer à votre façon. S’il n’est pas à l’aise dans des chaussures, il marche pieds nus dans la neige ; si un aliment recommandé pour lui, mais qu’il n’aime pas, lui est imposé, il refuse de le regarder… Dans son jeune âge, il réagit par des gémissements, des pleurs ou des hurlements face à toute tentative de le faire obéir !

Extraits des livres de la collection Les Mini Larousse : Vivre avec un Sagittaire, Vivre avec un Capricorne et Vivre avec un Verseau.

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Bébé du monde

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Le bébé portugais Au Portugal, de nombreuses superstitions persistent autour de la grossesse. Des idées qui font aujourd’hui sourire les jeunes parents.

A

u Portugal, les différences sont importantes entre hôpitaux publics et cliniques privées. Dans le secteur public, les futures mamans font trois échographies durant leur grossesse (à 12, 20 et 32 semaines) alors que dans le privé, elles sont au nombre de cinq. Au niveau de l’intimité, dans les cliniques privées, la future mère est installée dans une chambre simple, « mais dans le public, il peut y avoir jusqu’à sept mères dans une même chambre, confie Dania, une jeune maman portugaise, enceinte de son deuxième enfant. C’est un véritable calvaire pour les jeunes mamans qui, au lieu de se reposer, n’ont qu’une envie : rentrer à la maison ».

Un accouchement sur 3 par césarienne

Les accouchements à la maison se font de plus en plus rares, et les futurs parents préfèrent le cadre rassurant de l’hôpital. Aujourd’hui, la nouvelle mode est à l’accouchement dans l’eau. Même si elle n’en est qu’à ses balbutiements, cette nouvelle pratique séduit. Pourtant, encore maintenant le taux de césarienne au Portugal est l’un des plus élevés d’Europe (plus de 30 % chaque année). Selon Emilia Silva Alexandre, sage-femme à Lisbonne : « Plus une femme avance en âge, plus la demande de césarienne est forte. »

Superstition…

Les Portugais sont friands de superstitions en tout genre. Pour avoir une fille, on incite les futures

mamans à manger des fruits et légumes ronds ; si elles veulent un garçon, elles doivent manger des légumes longs. Si durant sa grossesse, la maman souffre de brûlures d’estomac, la superstition voudrait que l’enfant naisse avec beaucoup de cheveux. Il est communément admis qu’une femme enceinte ne doit pas câliner des animaux poilus, sinon son bébé risque de devenir tout aussi poilu que l’animal. Aussi, elle ne doit pas sentir de fleurs, sinon l’enfant pourrait naître avec une ou plusieurs taches de naissance. Certains pensent qu’une femme venant d’accoucher devrait manger beaucoup de morue afin que son lait soit bon.

… et nouvelle tradition

Côté tradition, les bébés sont en grande majorité baptisés avant leur un an. S’il était de coutume d’acheter un bijou en argent au nouveau-né par le passé, il y a désormais un phénomène de mode très populaire au Portugal : la conservation du sang du cordon ombilical. C’est le nouveau cadeau de naissance acheté par la famille à l’enfant. Le sang prélevé est conservé durant une période de 25 à 30 ans dans un laboratoire spécialisé. Cette pratique permettrait de guérir certaines maladies (leucémies, maladies

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génétiques, etc.) mais elle a un certain coût : 1 500 €. Encore aujourd’hui, le bébé porte automatiquement le nom de famille de ses deux parents, et non uniquement celui du père, comme c’est généralement le cas en France. M. Gomes

Chiffres 2012 R  Taux de natalité : 9,76 ‰. R  Taux de mortalité infantile : 4,6 ‰. R  Indice de fécondité : 1,51 enfant par femme.




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