UNE URBANISATION FULGURANTE
Poussées par la croissance économique et démographique du Havre, plusieurs vagues de lotissements se succèdent à Sanvic à partir du milieu du 19e siècle. Les travailleurs de la cité portuaire, souvent d’origine modeste, montent sur le plateau pour y trouver le grand air et l’accès à la propriété individuelle. Conjuguée à la crise du logement dans la ville basse du Havre, l’urbanisation s’accélère entre-deux guerres et se poursuit, à un rythme soutenu, jusque dans les années 1950. En moins d’un siècle, la population est multipliée par dix. Les grandes propriétés, les fermes et terres agricoles disparaissent au profit d’un habitat individuel. Ce développement urbain, fondé sur la construction de lotissements, marque profondément la physionomie de Sanvic. Aujourd’hui encore, le parc immobilier du quartier se compose à 75 % de logements individuels, généralement associés à un jardin.
SAINTE-ADRESSE